Paroles des Amériques 9

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Numéro 9 - Décembre 2009 - édition gratuite et bilingue


L’année de la «googlelisation»

édito

Sommaire Page 3: Débat

Sans aucun doute, l’année 2009 sera celle de la « googlelisation » mondiale, La lutte contre l’immigration ce phénomène qui enthousiasme et inquiète au même temps. clandestine ne doit pas nier les Certes, crise économique oblige, nous sommes tous tentés indiscutablement de nous droits de l’homme. approprier de cette source, que nous soyons particuliers ou professionnels, nous nous Page 4: Problématique l’approprions souvent, ou presque tout le temps, pour surfer, communiquer… mais, jusLa mort programmée de l’élevage qu’où ira google dans notre vie ? Serait-t-il en train de nous apprivoiser petit à petit afin d’alpacas, culture ancestrale. de nous rendre totalement dépendants ? Page 6: Immigration Bien décidé à faire face au géant Microsoft, nous saluons avec gré cette initiative et penLa migration internationale et ses sons aussi que c’est un symbole de la rapidité de la mondialisation, en sachant que 72% conséquences, espagnol des recherches effectuées sur le web ont été faites à partir du célèbre moteur, nous Page 8 et 9: Bien-être avons de quoi nous réjouir dans un futur proche, il compte également plus de 8 milliard Porqué el amor incondicional es un de pages indexées et près de 150 requêtes par minute. campo de batalla?, espagnol. Espérant pouvoir partager d’avantage d’information, culture, savoir faire, nous fidéliPage 11: Histoire sons cette porte d’accès au web, en essayant de capter le meilleur de l’information et que Phistako, espagnol cet outil unique ne nous pose problème en terme de choix et alternative. Page 12: Musique En attendant les nouveaux avancements technologiques pour l’année à venir, l’équipe Vanny Jordan, dossier de presse. de rédaction vous souhaite à toutes et à tous, des bonnes fêtes de fin d’année, et surtout, Page 13: Musique santé et équilibre dans votre vie personnelle. Nous continuerons, grâce à vous, cette La Quena, el enojo..., espagnol aventure journalistique, afin de permettre à nos lecteurs, d’être une interprétation effiPage 14: Récit cace et alternative pour vous tous Extrano incidente, espagnol . A l’année prochaine.

Page 15: Poésie

Avec des études en Communication et en PAO, S. Cabrejos S. a collaboré comme animateur pour une radio associative et écrit des articles pour un magazine des spectacles à Paris, ancien correspondant de presse pour une chaine de télévision au Pérou, est le président de l'association Liens et Cultures Latines qui mène le projet de ce magazine.

Pushkin en la literatura rusa (II), espagnol

Les textes publiés dans cette édition n’engagent que leurs auteurs et non l’ensemble de la rédaction.

Responsable de la Communication: Assoc. Liens et Cultures Latines

Directeur de communication: S. Cabrejos S.

Equipe de rédaction:

Carlos Murayari Juan C. Castañeda Hadrien Partouche Rubén Romero Jérémie Wach Chastel

Julia Estevez Hugo Seminario Nestor Cid Sazo Xavier Barois

Rédacteurs à l’étranger:

José Ramirez (Hambourg, Allemagne) Carmen Ponce (Tréveris, Allemagne) Gia Mateo (Californie, Etats-Unis ) Juan Ponce (Lima, Pérou)

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Conception graphique: AGC CREATIONS

Distribution: Via Internet www.parolesdesameriques.com


Politique

Débat

La lutte contre l’immigration clandestine ne doit pas nier les droits de l’homme.

Lors des débats du 29 avril dernier, je suis intervenu au Sénat dans un débat portant sur “la politique de lutte contre l’immigration clandestine”. Pendant cinq minutes, le temps qui m’a été accordé, j’ai interpellé Eric BESSON. Si nous sommes tous d’accord pour ne faire aucun cadeau aux exploitants de la misère, commençons par respecter nous-mêmes la dignité des migrants.

C

omment juger une politique de lutte contre l’immigration clandestine ?

viennent s’échouer les Afghans ou les Kurdes en attente d’un départ pour l’Angleterre. On le ferme, et la misère se déplace vers le port de la ville, « la jungle », une zone de non-droit comme l’on dit pudiquement. Qu’importe, on fermera « la jungle » en faisant comme si la misère n’allait pas de nouveau se déplacer de quelques kilomètres.

Pour moi, trois critères sont incontournables.

Le premier consiste à poser la question des causes de l’immigration. Il y rarement une immigration heureuse. Il y a le plus souvent une immigration de la souffrance, et parfois de l’espoir. Une telle question n’est pas populaire. Une telle question est ardue à résoudre. Et pourtant, si nous voulons éviter l’immigration clandestine, plutôt que de construire une illusoire ligne Maginot, l’Europe, dans son ensemble, devra affronter le partage des richesses, la redistribution vers les pays les plus pauvres ou encore le défi de l’éducation. Depuis plusieurs années, votre majorité s’évertue à évacuer ce point essentiel en opposant immigration choisie et immigration subie. Le second critère implique également l’Union européenne. Comment lutter contre les réseaux, notamment les réseaux mafieux ? Ce combat nécessite une sévérité accrue contre les trafiquants en tous genres, dans les pays d’origine comme sur le marché français. Je ne crois pas que votre proposition de délivrer un titre de séjour provisoire aux clandestins qui dénonceraient leur passeur soit une bonne idée. Ici, vous allez donner un sauf-conduit au migrant, mais dans son pays d’origine, comment allezvous assurer la sécurité de sa famille qui ne manquera pas d’être l’objet de représailles ? Surtout, ce « marchandage » de titre de séjour ne constitue en rien la base d’une politique d’envergure contre les trafics. J’en viens à mon troisième critère : une politique de lutte contre l’immigration clandestine doit respecter les droits fon-

damentaux des individus. C’est le point sur lequel j’insisterai. Les droits de l’homme devraient être au cœur d’une politique de lutte contre l’immigration clandestine. D’abord, parce qu’ils interdisent de traiter la personne humaine comme une marchandise, ce qui rejoint la préoccupation précédente. Ensuite, parce qu’ils nous obligent à une vigilance constante pour que les sans-papiers ne soient pas traités comme des moins que rien, de simples parasites dont il faut se débarrasser sans trop y regarder. En considérant ce critère, quel est le bilan de la politique gouvernementale ? Constatons-le : notre pays traite le clandestin comme un coupable, il peut l’être d’ailleurs au sens de nos lois pénales, et non comme une victime. Ce résultat est induit par la politique du chiffre à laquelle se livre le gouvernement. Comme s’il s’agissait de la rentabilité d’une entreprise, on publie des objectifs annuels à atteindre : 26 000 reconduites à la frontière pour votre prédécesseur, 27 000 pour vous, Monsieur le Ministre. Et ensuite, régulièrement, l’exigence de résultat conduit à chasser le « sans-papiers ». On ferme le « centre d’hébergement et d’accueil humanitaire » de Sangatte, situé à quelques kilomètres de Calais, là où

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Cette politique du chiffre n’est pas compatible avec l’exigence de respect de la dignité. En évoquant la situation française, Thomas HAMMABERG, commissaire des droits de l’homme au Conseil de l’Europe, l’a rappelé : « le quantitatif prime parfois sur la nécessaire obligation de respecter les droits de l’individu ». Logiquement, les « bavures » se multiplient dans les centres de rétention. La Commission nationale de déontologie de la sécurité les a relevées : « Les manquements observés sont la conséquence d’un exercice routinier de ces missions, de l’insuffisance des contrôles hiérarchiques et juridictionnels, et de la fixation d’objectifs de reconduites effectives à la frontière qui sont sans rapport avec les moyens des services et conduisent à des traitements de masse, au mépris des hommes, de leurs droits fondamentaux et des règles de procédure. »La lutte contre l’immigration clandestine se confond trop souvent avec un combat contre les immigrés. C’est la voie la plus facile, la plus médiatique, la plus simple à expliquer à l’opinion. C’est d’ailleurs la voie que vous avez vous-même dénoncée, Monsieur le Ministre. Je vous cite : « Nicolas Sarkozy fabrique des sans-papiers, lui qui prétend lutter contre l’immigration clandestine ! » Mais il est vrai, cette critique sans concession date de quelques années lorsque vous rédigiez votre remarquable livre Les inquiétantes ruptures de M. Sarkozy. “

Alain Anziani, Sénateur.


Sociétés

Problématique

Jérémie Wach-Chastel, Parallèlement à ses études en master de cinéma à la faculté de la Sorbonne Nouvelle, il est comédien au sein de troupes de théâtre amateurs et professionnelles depuis 1999. Engagé auprès du RESF (Réseau Éducation Sans Frontière) et de l’UNEF (Union Nationale des Étudiants de France). Il pratique la photographie en amateur depuis cinq ans. Avec des stages en photo-reportage en argentique et à la photographie numérique. Il a notamment approfondi ses connaissances dans le domaine du développement et du tirage en noir et blanc ainsi que dans celui de la technique et de la correction photographique numérique. Son projet Hombres sera l’occasion de mettre en pratique sa formation de photographe à travers la découverte d’autres univers visuels. http://univers.jwc-photos.com http://www.flickr.com/photos/jeremiewachchastel/

La mort programmée de l’élevage d’alpacas, culture ancestrale.

L

e car nous dépose sur la place centrale. Dans ce village, ils ont accès à l’eau d’une source, donc ils n’utilisent pas l’eau de la rivière,ce qui évite la contamination. Mais à l’extérieur du village, dans les champs, le fleuve Ramis, contaminé par les déchets des mines est la seule source pour les animaux et les humains. Avec Wilfredo, l’anthropologue qui m’accompagne pour ce reportage sur l’influence de la contamination minière sur l’élevage d’alpacas, nous allons chercher une chambre où dormir. C’est 5 soles la nuit par personne et en plus ils ont une douche. À la Rinconada, il n’y a pas d’eau, la petite lagune où l’on pourrait s’approvisionner est totalement contaminée. J’en profite pour aller me laver, à l’eau froide, glaciale même, car nous sommes en hiver et toujours en altitude.

15h : nous partons à la rencontre de Sabino Soncco, l’un des membres actifs de la communauté dans la lutte contre la contamination minière et pour la protection du mode de vie traditionnel, transmis génération après génération, comme l’élevage d’alpacas, mis en danger par la pollution. En effet, actuellement, les familles se regroupent pour élever les animaux ensemble. Elles possèdent vaches, moutons et alpacas, sorte de lamas réputé pour la qualité de sa laine. Le problème est qu’actuellement 30 à 50% des élevages meurent chaque année car ils s’abreuvent dans le fleuve. Depuis les années 1980, l’exploitation minière à la Rinconada a explosé. Aujourd’hui 40 milles personnes y vivent et y travaillent. Il n’y a pas d’entreprise,

pas de règlementation et toute la contamination part à même le fleuve. Pire, un peu plus bas, ce sont d’énormes pelleteuses qui travaillent et retournent inlassablement la terre, laissant partir dans le fleuve de nombreuses particules en suspension. Celles-ci transforment le cours d’eau en boue où les animaux ne peuvent plus s’abreuver. La population de Crucero et des autres villages de la vallée s’est donc organisée. Les archives montrent que les premières plaintes et lettres envoyées à la région remontent du début des années 90, c’est à dire 20 ans en arrière. C’est pendant cette période que le nombre de bêtes perdues a explosé, et que leur prix a baissé. La livre de laine était à 12 ou 13 soles (3,20€). Aujourd’hui, crise aidant, dans les régions où l’alpaca est en bonne santé, elle est à 6 ou 7 soles, soit une baisse de 50%. Et le long du fleuve Ramis, on la trouve à 4 soles soit une chute du prix de 70%, et un prix 35% plus bas qu’ailleurs… Pour la laine de mouton, c’est pire, le prix est passé de 1,20 soles la livre à 0,20 soit une chute de 85%. Or d’un alpaca, on obtient environ 5 livres de laine et la plupart des familles possèdent une trentaine d’alpacas et le même nombre de moutons, la tonte a lieu une fois par an, soit 315 soles (80€) à l’année pour une famille de cinq personnes. Nous avons rencontré des éleveurs qui en possèdent plus, mais ceux-ci nous

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avouaient devoir tondre les animaux tous les deux ans car la fibre n’est pas assez bonne et que la laine pousse trop lentement… Il faut savoir que la contamination, en plus d’entrainer la mort des bêtes, entrainent leur dégénérescence. L’autre problème est qu’une partie de la population aussi, s’abreuve dans la rivière… Aujourd’hui, les mêmes symptômes sont retrouvés chez eux. Les enfants meurent d’une simple grippe, les adultes ont des problèmes intestinaux… Sabino nous explique qu’il n’y a pas de preuve direct que cela soit dû au fleuve Ramis. En effet, faire une autopsie coûte cher, et la population n’en a pas les moyens. Donc sans preuve formelle, il est plus difficile d’obliger les autorités locales à agir. Et pourquoi faire d’ailleurs ? Fermer la mine ? Délester 40 milles personnes de leur emploi ? Non, et de plus, ils changeraient juste de lieu comme ils l’ont fait lors d’une fermeture de la mine pendant six mois par la préfecture. Les gens sont aller du côté bolivien pour creuser et on traiter l’or à Juliaca, là où habite Wilfredo. Comment ? En faisant des trous dans leur sol qui donnaient directement sur les égouts, et ils rejetaient tous les produits toxiques à même le cours d’eau. Et celui-ci aussi se termine dans le lac Titicaca.

L’une des urgences selon Sabino et les comités de défenses est d’apporter de l’eau non contaminée aux populations de Crucero et des villages plus en aval. La constructions de bassins de décontamination est une possibilité. L’autre urgence est de faire une étude approfondie de la situation. Car chaque


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année, l’État, des universités et ONG viennent, prélèvent un échantillon de l’eau du fleuve et repartent. Après analyse, elles confirment que l’eau est contaminée. Mais rien ne se passe. Et l’on ne sais pas comment est le sol, jusqu’à quelle profondeur y a-t-il contamination? Dans la population, chez les animaux aussi, il faudrait faire des prises de sang, autopsier les bêtes décédées… Autant de choses revendiquées par la population mais qui n’ont pas lieu.

17h30 : après cette longue discussion, nous partons en direction du fleuve. Dans cette région du Pérou, l’année n’est pas divisée en quatre saisons, mais plutôt en deux : la saison des pluies et la saison sèche. Actuellement, nous sommes dans la saison sèche. Le fleuve Ramis est bas, sur ses berges, on aperçoit les particules en suspension qui se sont déposées, sorte de poudre grisâtre contenant mercure, cyanure et plomb, qui est dispersée au gré du vent. Wilfredo me la montre et m’explique que pendant la saison des pluie, l’eau boueuse monte jusqu’aux berges. Pour que la population qui habite loin du fleuve est accès à l’eau (contaminée), des canaux d’irrigation sont créés. Mais chaque année, la boue les bouche. C’est assez étrange de voir un cours d’eau où rien ne vit, pas un poisson, pas une plante, non le fond est comme découpé en carrés, à cause de l’accumulation de cette boue. 19h : nous partons manger puis allons nous coucher. Il fait nuit, nous sommes fatigués et demain nous nous levons tôt. ... 6h : debout, petit déjeuner puis direction les champs pour rencontrer l’un des éleveurs d’alpacas que connait Wilfredo. 7h : il n’est pas là. Wilfredo parle en quechua – langue de la région – avec sa femme. Elle nous apprend qu’il est en train de surveiller des terres à une journée d’ici et qu’il revient dans un mois. En effet, chaque famille est désignée à tour de rôle pour aller travailler l’une des terres communales. Ce travail communautaire est ce qui permet au village et à ces alentours de fonctionner. Je prends quelques photos de ses bêtes, puis elle nous conseille d’aller voir le groupe de paysans au loin. Ils vont nettoyer un canal bouché par la boue des mines. De nouveau, il s’agit d’un travail

Problématique communautaire, où tous se réunissent pour permettre à l’un des paysans d’avoir accès à l’eau. Le travail est ainsi fait en une journée. Le seul soucis, est que, n’ayant aucun outil adéquat, la terre contaminée qu’ils sortent du canal est déposée à ses côtés. L’enterrer permettrait qu’elle ne soit pas éparpillée par le vent. Eleveurs d’alpacas, Crucero, Puno, Pérou. 8h : nous nous présentons au président de la communauté et expliquons que nous souhaiterions parler avec l’un non secs comme aujourd’hui. d’eux des problèmes de contamination. Nous leur demandons ce qu’ils attenIls nous propose de faire une réunion dent, ce qu’ils espèrent comme aide. ouverte avec toutes les personnes pré- Premièrement, ils ne veulent pas la fersentent. meture de la mine, c’est impossible, où On se présente brièvement et je leur iraient tous ces gens ? Dans un premier pose des questions afin de savoir com- temps, il faudrait savoir jusqu’où va la bien de bêtes meurent chaque année et contamination et quelle est son niveau. Il combien ils en ont. Ils se méfient, ils n’ai- faudrait avoir accès à de l’eau moins ment pas donner ces informations, car contaminée et enfin qu’on leur envoie ensuite, le gouvernement peut soit leur des médecins et vétérinaires afin de demander plus d’impôts s’ils ont beau- savoir de quoi souffrent les gens et les coup de bêtes, soit leur usurper des animaux. terres s’il considère qu’ils n’en ont pas Leurs demandes ne sont pas excessives, beaucoup. Alors, Wilfredo essaie de cla- mais cette étude globale de la situation rifier la situation. Cela fait plusieurs ne semble pas être pour demain. Par années qu’il vient ici. Il effectue sa thèse exemple, on ne transmet pas les résultats de fin d’étude sur l’élevage d’alpacas le des études aux villages et Wilfredo a long du fleuve Ramis. Nous nous essayé d’aller dans certaines universités sommes rencontrés et avons pensé qu’il ou institutions pour les avoir, soit on les serait intéressant de faire connaître leur lui a refusé soit on a prétexté ne pas situation au niveau international, car les savoir où ils étaient. études qu’ils demandent ne seront pas Lorsque nous les quittons, ils me disent faites par leur gouvernement, en tout cas qu’ils espèrent que les articles que je pas sans une pression ou une aide exté- publierai auront un effet et que je ne rieure. Petit à petit, la confiance s’établit, serai pas simplement un de plus qui les langues se délient et ils nous expli- passe et s’en va sans que rien ne change. quent leur situation. Je ferai de mon mieux, un article sera Le constat est le même qu’avec Sabino, envoyé à différentes rédactions, attenmais là, je l’entends de la bouche des éle- dons de voir… veurs. Les antibiotiques n’ont pas d’ef- Puis nous partons dans une autre direcfets sur les bêtes. L’un me montre un tion pour voir d’autres éleveurs. fœtus ou en tout cas le résultat d’une Enfin, nous prendrons un bus en direcfausse couche et me demande ce qu’ils tion de Juliaca, afin que je puisse tradoivent faire. Les jeunes partent à la vailler à partir des documents de mine car on y fait plus d’argent, mais en Wilfredo. En effet, l’idée était de se allant là bas, ils augmentent la contami- rendre sur place afin que je puisse témoination. Si les éleveurs étaient soutenus, gner de ce que j’ai vu, entendu et vécu, et c’est à dire simplement qu’il aient accès à non que je récite simplement ce que de l’eau non contaminée, ils pourraient m’aurait dit Wilfredo. s’en sortir et les gens ne partiraient plus à J’ai donc une semaine pour écrire mon la mine, peut être même que certains article et travailler toutes ces photos et je redescendraient. Les anciens se souvien- dois aussi contacter Alain, le curé de nent du temps où ils péchaient dans la Checacupe, pour voir où nous nous rivière, où les pâturages étaient vert et retrouverons.

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Sociétés

Immigration

La migración internacional y sus consecuencias José Ramírez Agurto, nació en Huancayo-Perú, y es sociólogo por la Universidad Nacional del Centro del Perú. Persiste en seguir investigando sobre este controvertido y tan actual fenómeno de la migración para poder arribar a conclusiones y sugerencias que asuman concretamente la posibilidad de buscar que el migrante pueda ser integrado en una sociedad por ser un derecho del ser humano y no el privilegio de unos pocos. Vive desde 1990 en Alemania, y a la par, gracias a su talento musical ha recorrido por diferentes países difundiendo el folklore latinoamericano con su agrupación ILARECK (Amanecer). Actualmente tiene discos compactos plasmados y es autor de varios temas de profundo contenido social. 2.2.-EMIGRACIÓN ALEMANA AL PERÚ Y EMIGRACIÓN PERUANA A ALEMANIA EN LOS SIGLOS XIX Y XX

Como consecuencia de la escasez de la mano de obra (exterminio de indios y negros, principalmente), a mediados de la década del 40 del siglo XIX, se discutió en el Parlamento peruano una ley de migración, presentada por el diputado Juan Quiroz, que fue aprobada en 1849 con el nombre de Ley china. Ésta es la primera, de su naturaleza, que autoriza legalmente la emigración al Perú. Estos emigrantes chinos llegaban, teóricamente, en calidad de colonos; pero, realmente, a cumplir tareas semi-esclavistas, principalmente en el acopio del guano en las islas, en el trabajo en las haciendas costeñas y en la construcción de los ferrocarriles. En este marco es cuando se inició lo que podríamos llamar el segundo momento de la emigración europea al Perú. Nosotros centraremos en la austro-alemana, en la medida que ése es el tema central de nuestra investigación. Además porque en aquellos tiempos las diferencias entre Austria y Alemania no estaban claramente definidas como lo están actualmente. Un grupo de estudiosos del tema, en un trabajo titulado La emigración europea al Perú nos brinda la siguiente información: “En el año 1859 por gestiones realizadas con el gobierno del Perú por el Barón Damian Shütz Von Holzhaussen, llegan al Pozuzo, después de una penosa travesía por un camino de herradura, 170 de un total de 301 inmigrantes austro-alemanes que partieron para fundar la denominada Colonia del Pozuzo. Los colonos fueron guiados por el padre José Egg. Posteriormente en el año 1867, 210 de un contingente de 320 nuevos inmigrantes se suman a la colonia. La población allí confinada permaneció

prácticamente aislada por 100 años, manteniendo sus costumbres europeas pero adecuadas a su nuevo medio.” (Autores varios 2007: 3) Por su parte el profesor Wilfredo Laura, en una crónica, narra los pormenores de este traslado de austro-alemanes al Perú. Remontándose algunos años atrás a lo afirmado en el párrafo anterior, escribe: “El primer contrato que firmó el Barón fracasó a consecuencia de que en 1854 se produjo una revolución liberal que destituyó al Presidente Echenique; por la crisis política y militar que vivía el país, el Barón tuvo que firmar otro contrato el 6 de diciembre de 1855 con el nuevo Presidente, el General Ramón Castilla. Según este nuevo contrato, el Barón tenía el compromiso de introducir al país 10 mil colonos alemanes durante 6 años; por su parte, el Gobierno del Perú ofrecía lo siguiente: Pagar los gastos de transporte de Europa hasta el Pozuzo, la construcción de un nuevo camino de Cerro de Pasco al Pozuzo, cada colono mayor de 15 años recibiría una gratificación de 15 pesos, la repartición de 140 leguas cuadradas de tierras vacantes entre los colonos para luego convertirse en legítimos propietarios, exento de todo impuesto y la manutención en los 6 primeros meses; también el Gobierno se encontraba en la obligación de brindar servicios básicos como sanidad, construcción de escuelas, iglesias y otros. Por su parte el Gobierno exigía que los colonos sean católicos, trabajadores de una conducta intachable y para hacer posible este proyecto el Barón fue nombrado responsable de esta colonización, asignándole un sueldo de 2,400 pesos anuales.” El mismo autor, entrando en algunos detalles, nos informa cómo fueron los preparativos, quiénes fueron los responsables, de qué zonas austro-alemanes fueron los primeros emigrantes; y, por último, la travesía que tuvieron que hacer

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desde su tierra natal hasta llegar a su destino: la colonia del Pozuzo. Transcribimos lo que una parte de la crónica dice al respecto: "En 1856 el Barón Cosme Damián publicó en un diario alemán su proyecto de colonizar el Pozuzo, el Padre Benedictino Agustín Scherer se enteró del proyecto que ayudaría a sus hermanos campesinos y artesanos pobres, por esa razón recomendó al Padre José Egg Capellán de Wald (Tirol). Después de un diálogo con el Barón se oficializó el apoyo de ambos religiosos, quedando autorizados para buscar en el Tirol a las personas indicadas.” Luego continúa: “La noticia de que irían acompañados por el padre José Egg, inspiró mayor confianza, esperanza y fe entre los aldeanos tiroleses, donde cada persona que quería formar parte del grupo, tenía que tener una recomendación de buena conducta otorgado por el Párroco de su pueblo, es el caso de la señora Ana María Egg de la Villa de Silz, que al enterarse que sus hijos querían viajar a ese llamado Pozuzo, también se animó en sacar su recomendación. El 16 de marzo de 1857 era el día de la partida, por eso la Plaza de la Iglesia de Silz era escenario de un gran acontecimiento nunca antes visto; era la hora de la partida, del último adiós, era lógico que la tristeza, alegría y la nostalgia reinaba entre ellos; sin embargo lo hacían con tanta fe, esperanza y trataban de buscar un nuevo porvenir en nuevas tierras. Los 200 tiroleses partieron de sus queridos Alpes en compañía de dos sacerdotes, el Padre José Egg y José Uberlinger. Su primer recorrido lo hicieron por vía férrea, llegando a importantes ciudades como Ausburg, Stuttgart y Mannhein, de esta ciudad prosiguieron el viaje por vía fluvial hasta llegar a la ciudad de Colonia, donde se unió el grupo de los 100 prusianos y el 25 de marzo llegaron a Amberes. Los 200 tiroleses y 100 pru-


sianos, el 29 de marzo de 1857, de Amberes zarparon en el viejo barco guanero inglés El Norton rumbo al Perú.” “Después de varios meses de viaje por el Atlántico y luego por el Pacífico, los colonos llegaron el 25 de julio de 1857 al Puerto del Callao, donde el Barón, con mucha preocupación, los esperaba; lastimosamente hasta el momento el viaje había cobrado siete muertos. Después de una cuarentena que sólo duró unos días, el 30 de julio se embarcaron a bordo del barco El Inca y después de dos días de viaje llegaron a Huacho. Los colonos, desde Huacho, inician su largo, sacrificado y penoso viaje por tierra; primero cruzaron zonas costeras para luego atravesar picos y nevados de la Cordillera de los Andes, el viaje duró varios días y cuando llegaron a Cerro de Pasco, a consecuencia del intenso frío, se enfermaron de `soroche´. Después de superar muchas dificultades los colonos decidieron continuar con el viaje rumbo a Acobamba, donde se terminaba el camino y a partir de ahí los mismos colonos tuvieron que construir su propio camino.” Y finalmente, el autor afirma: “Por fin, el 25 de julio de 1859, día de San Jacobo, patrón de los peregrinos y de la colonización, llegaron al Pozuzo 170 personas (incluyendo a los que habían nacido en el viaje), porque muchos colonos que habían conocido el Pozuzo en el primer viaje, también abandonaron. Ellos entendían que no sólo era llegar al Pozu-

La photo du mois

zo, sino la existencia de un camino para no quedar abandonados ni aislados.” (Laura 2007: 2, 3 y 4) Para terminar con el tema austro-alemanes en el Pozuzo, hay que recordar que antes de 1712 el Pozuzo, ubicado en la selva del departamento de Cerro de Pasco, estaba habitado por algunas familias nativas amueshas; ese mismo año el misionero franciscano, Padre Fray Francisco de San José, partiendo de Huánuco, fundó en el Pozuzo dos pueblos: Asunción de Pozuzo y Nuestra Señora del Carmen de Tillingo, resultando éste el camino más corto para alcanzar los ríos navegables de la amazonía del Perú. Los autores de la investigación La emigración europea al Perú cierran su estudio, párrafos antes citados, informando sobre la ubicación y las características geográficas de la colonia, sus palabras: “El Pozuzo es un hermoso valle encerrado entre montañas y habitado por gente descendiente directa de alemanes y austríacos, un pedazo de Alemania y Austria en el Perú, que se encuentra ubicado en Cerro de Pasco, Provincia de Oxapampa, a 700 metros s.n.m., en un valle abierto. La distancia por carretera desde Lima es de 500 km.; para llegar se cruzan las tres regiones naturales del Perú: Costa, Sierra y Selva.” (Autores varios 2007: 4) Por su parte, los autores del estudio La pluralidad cultural del Perú. La cultura alemana recuerdan que hasta la actuali-

dad, además de existir la plaza Prusia y el pasaje Tirol, en la ciudad: “Los descendientes de los colonos conservan sus bailes, trajes, comidas y en general sus costumbres. Todo ello forma parte de una cultura de origen europeo instalada en una región selvática peruana. El baile representativo de los tiroleses es la Pairihspolka, un vals que resalta por sus armonizados movimientos, y en combinación con sus trajes denotan alegría con sus agradables colores. Instrumentos musicales como el acordeón se conservan intactos a pesar de los años.” Y luego terminan diciendo: “Entre los platos típicos de la región destacan platos basados en carne, arroz, queso, harina y gallina. Algunos de ellos son: sopa de albóndigas de arroz, sopa de gallina con schitala (Schitel Suppe), Butternokensuppe, Brend Suppe (sopa de harina de maíz tostado), Frittatensuppe, albóndigas de carne, salchichas (Fleish Wurst), Schiwel Wurst, Wiener Schnitzl, Gulash mit Spatzeln, Strukel (enrrollado de plátano), Schtraubalan (tortillas), buñuelos, Käsekuchen (pastel de queso).” (Autores varios 2007: 4 y 5) En la actualidad la población bordea los 6,000 habitantes aproximadamente, entre descendientes de colonos y mestizos. La actividad económica más importante es la ganadería vacuna, siguiendo la producción de especies agrícolas tropicales que son de autoconsumo y en pequeña proporción destinadas al merContinuará cado.

Par Hugo Seminario

Les enfants péruviens représentent les personnages de la naissance de Jésus à l’occasion des Fêtes de Noël.

Los niños peruanos representan los personajes del nacimiento de Jesùs por las fiestas de Navidad.

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Vivre mieux

Bien-être

Por qué el amor incondicional es un campo de batalla? H

Gia Mateo, Comunicadora de profesión y de convicción. Licenciada en Ciencias de la Comunicación de la Universidad San Martin de Porres. Estudios posteriores en ESAN y en la Universidad de Cypress en California, EE.UU. Colaboró en la redacción de la Revista Medio de Marketing. Productora y Editora de diversos programas de TV del Canal 4TV y Canal 7TV. Relacionista Pública del Centro Camaldoli en Napoli, Italia..Actualmente radica en el sur de California . Creadora y colaboradora del Programa Virtual de Transformación Personal "Oracles of Truth" (Oráculos de Verdad), un Centro Comunitario de aprendizaje virtual sin fines de lucro. Partidaria de Campañas Ecológicas y Orgánicas.

ace dos años tuve un despertar espiritual que me llevó a redescubrir y explorar los diversos comportamientos y sentimientos que comos seres humanos tenemos. Fue el resultado de una transformación personal plena que no se detiene y que continua aún evolucionando.

Mi naturaleza filosófica provocó en mí el interesarme del por qué los seres humanos somos tan distintos unos a los otros, por qué hay tanta gente con amor puro, con mucha compasión y vemos al otro lado de la esfera, gente haciendo lo opuesto y sin remordimientos.

Estoy convencida ahora que nos falta amar incondicionalmente. Un término muy usado y poco practicado que conlleva un simple significado: amar a alguien a pesar de sus acciones o creencias. Escuchamos canciones acerca de eso, lo vemos en el cine, lo escuchamos mencionar en la iglesia, y lo leemos en muchos libros de ayuda personal o de índole religiosa. Todos queremos sentirnos amados, pensamos en eso, fantaseamos y sentimos a veces nuestras vidas están incompletas sin ello. Pero en realidad que es amor incondicional y por qué es tan difícil lograrlo? Desafortunadamente muchos no tienen una idea de lo que realmente significa amar incondicionalmente y probamos nuestra ignorancia con altos porcentajes de crimenes, divorcios, y toda clases de abuso.

Nuestros conceptos erróneos sobre amor incondicional nacen en nuestra infancia, cuando nos enseñan y nos dicen que si somos limpios, obedientes o tranquilos somos "buenos" y consecuentemente la gente nos va a querer

más. Y lo creemos porque vemos que la gente nos sonríe cuando nos portamos bien, de la misma manera notamos también que estos sentimientos de amor automáticamente se desvanecen apenas nos portamos de diferente manera y dejamos de ser "buenos" para convertirnos en "malos". En pocas palabras aprendemos por experiencias que el amor es condicional y que el amor se gana por comportamientos y buenas maneras.

Nos acostumbramos a vivir asi y asi son nuestras relaciones de amigos y relaciones de pareja. Dejamos de amar al amigo o a la pareja cuando la pareja nos hace daño o nos deja de amar. No es amor condicional un amor egoista entonces? Automáticamente odiamos a la pareja cuando la pareja no nos ama en retorno. Usualmente experimentamos amor incondicional entre los padres y los hijos, los amamos sin condiciones porque sabemos que los hijos nos aman también sin condiciones. Ese es el único amor real y puro: amor incondicional.

Pero por qué se convierte este amor incondicional en un campo de batalla cuando se trata de relaciones entre seres humanos? Tammé McCowin fundadora de Oracles of Truth en Estados Unidos comparte su filosofía personal acerca de como ella practica amor incondicional en su vida y lo describe de esta manera: "amor incondicional comienza y termina conmigo. Quien soy yo para ti y para

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el resto del mundo es mi reflexión directa de mi habilidad de como manejo el amor incondicional. El amor incondicional es una experiencia que solo puede ser percibida cuando otros lo reciben. Si tú estás esperando el tipo de amor que deberías de recibir, quiere decir que nos has entendido que es amor incondicional". Existe solo un tipo de amor que nos puede llenar como personas, como espíritu y darnos la felicidad que queremos y ese es el amor sin reservas. El amor condicional es solamente una imitacion del verdadero amor. Practicar el amor incondicional ha sido maravilloso para mí, amar sin limitaciones, sin condiciones y sin reservas. Si no ofrecemos eso, no tenemos razón de exigirlo tampoco, es decir demandamos, exigimos y esperamos que alguien nos de ese amor puro e incondicional, pero al mismo tiempo somos incapaces de darlo. Lo curioso es que vinimos a este mundo conociendo lo que es amor incondicional y lo perdimos. Nuestro


Vivre mieux espíritu al tomar forma humana se ve muchas veces envuelto en diferentes circunstancias que nos limita a creer y experimentar este amor verdadero. Se duerme y es reemplazado por pensamientos condicionados del mundo en que vivimos. Aprendemos a amar con condiciones removiendo por entero el amor puro con el que nacimos. Después surgen más experiencias negativas que nos alejan aun más de nuestra esencia pura y en muchas ocasiones estas no regresan más.

Bien-être

porque mediremos el amor, algo que no puede ser ganado, ni comprado, ni medido. La palabra amor puede interpretarse de muchas maneras, solo el amor incondicional es el verdadero y el que perdura.

Cuando puedas experimentar el amor sin condiciones encontrarás y estarás en contacto con tu verdadera esencia, con el verdadero tú. Cuando fue la última vez que te pusiste a pensar quien eres realmente? si partes de este concepto puedes ir más profundo y querer conoHay gente que considera que amar sin cer cómo hacer para encontrar el camino esperar nada de regreso es una utopía. correcto y experimentar este amor Dicen otros que este amor es solo parte incondicional. de una fantasía. Pero si fuera una fantasía, que ansias que esta fantasía se hicie- Si tienes experiencias negativas que ra realidad. Nuestro espíritu tiene ansias generan resentimiento e ira, piensa por de despertarse y de experimentar lo que qué pasaron estas cosas. Piensa en la lecsiempre supimos desde que nacimos! ción detrás de este evento. Agradece a la gente que fue puesta en tu camino para Tenemos que darnos un tiempo de ave- ayudarte a aprender de esta lección en riguar que cosa significa amar incondi- vez de resentirte cuando te hirieron. Es cionalmente en vez de depender en que absolutamente imposible de amarte alguien lo haga por nosotros o hacia incondicionalmente y amar a los demás nosotros. Si esperamos amor sin saber si escondes amargura, ira, culpa y cualdarlo, siempre estaremos decepcionados quier otro sentimiento que no sea amor.

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Enfócate en ti mismo y haz una lista de todas las bellas cualidades que tú tienes y que sabes que genuinamente existen. Sabrás entonces que tú te mereces muchas cosas en la vida y te mereces experimentar amor incondicional.

Aprende a perdonar, en pocas palabras no experimentarás amor incondicional si no has aprendido a perdonar. Deja ir el pasado, deja ir el dolor y perdona. Liberarte de esta deuda que te estaba matando, será el primer paso que te brindará un amor sin límites. Nacimos conociéndolo y mereciéndolo. Estamos en este mundo para recordar y estar en contacto con nuestra verdadera esencia, nuestro espíritu y estamos aquí para ayudarnos. No te prives de experimentar el verdadero amor, serás más feliz y contagiarás con tu amor puro al resto.

Permítete experimentar este puro sentimiento, es un regalo que todos nos merecemos.


Culture

Survival France

L

Un méga projet de barrages ajourné suite à un mouvement de protestation

e feu vert pour la construction du barrage hydroélectrique Belo Monte sur le Xingu, en Amazonie brésilienne, a finalement été reporté suite au mouvement de protestation des Indiens et à la contestation des organisations locales et internationales. Si ce projet aboutit, il deviendra le troisième barrage plus important au monde, avec un budget de plus de 10 milliards de dollars. Il nécessitera la présence de 200 000 ouvriers dans la région et expulsera environ 20 000 riverains de leurs terres. Une grande proportion des personnes déplacées seront des Indiens qui vivent dans cette région depuis des siècles. Neuf millions d’hectares de forêt seront affectés. Le projet de barrage a été condamné le mois dernier par la Commission inter-américaine des droits de l’homme en raison des violations de droits de l’homme qu’il engendrera et de son impact destructeur sur l’environnement. Les Kayapó ainsi que 14 autres groupes indiens ont participé à un mouvement de protestation durant une semaine en octobre dernier. A la suite de cette manifestation, les représentants indigènes ont adressé une lettre au président Lula dans laquelle ils menacent : ‘Si le gouvernement donne le feu vert à la construction du

D

barrage Belo Monte, les Indiens du Xingu entreront en guerre’. La FUNAI, le département des affaires indigènes du gouvernement brésilien, a reconnu l’impact négatif du barrage sur les peuples indigènes, elle en avait toutefois autorisé sa construction. L’appel d’offre aux entreprises de construction du projet de Belo Monte a été reporté en raison de problèmes liés à l’obtention de la licence environnementale nécessaire à la construction du barrage. Si la licence n’est pas accordée avant janvier, la construction sera probablement reportée à 2014. Mardi dernier, des représentants des communautés indigènes et de riverains affectés par le barrage ont participé à une réunion publique de consultation sur son impact potentiel avec les autorités responsables de la construction. Cependant, aucun représentant du gouvernement directement lié au projet n’était présent. Une autre consultation a été organisée le lendemain suite aux protestations des leaders indigènes. Le directeur et le coordinateur de l’infrastructure et de l’énergie du ministère de l’Environnement brésilien, deux figures-clé du projet Belo Monte, ont annoncé leur démission

Appel à l’Unesco pour intervenir contre la destruction de la forêt des Indiens isolés

es proches de l’un des derniers peuples indigènes isolés au monde ont appelé les hauts responsables de l’Unesco à venir constater ‘de leurs propres yeux’ la destruction illégale de leur territoire traditionnel.Le territoire des Indiens ayoreo-totobiegosode se situe dans une réserve de biosphère de l’Unesco. Elle abrite les derniers Indiens isolés d’Amérique du Sud en dehors du bassin amazonien et des milliers d’hectares ont déjà été dévastés par les fermiers brésiliens qui y font paître leur bétail pour la production de viande de boucherie.Dans un communiqué adressé au ministre des affaires étrangères paraguayen, l’OPIT, l’organisation des Indiens totobiegosode, exhorte les autorités à ‘demander à l’Unesco qu’elle envoie ses représentants pour constater de leurs propres yeux ce qui arrive à nos forêts’.‘Nous pensions que la création de la réserve de biosphère aurait permis de préserver la forêt où vivent nos parents isolés. Ce n’est pas le cas. [La déforestation] détruit notre environnement et fait

fuir le gibier dont nous avons besoin pour survivre.’La réserve de biosphère qui avait été créée en 2005 pour protéger les Totobiegosode et assurer ‘la reconquête, la légalisation et la restitution des terres de ce peuple indigène’ est actuellement rasée à coups de bulldozers par la compagnie brésilienne Yaguarete Pora S.A. Ce sont des photos satellite qui ont récemment révélé sa destruction. Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘L’Unesco manque à son devoir envers l’une des dernières tribus isolées du monde. Nous l’exhortons à prendre les mesures nécessaires pour mettre un terme à la déforestation du territoire des Totobiegosode avant qu’une grande partie de la réserve de biosphère ne disparaisse à jamais’. Jonathan Mazower, chargé de recherches sur le Paraguay au siège de Survival à Londres, est disponible pour

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interview. Il s’est récemment rendu au Paraguay chez les Ayoreo-Totobiegosode.

Pour plus d’informations Sophie Baillon 00 33 (0)1 42 41 44 10 sb@survivalfrance.org

Bulldozers servant à la déforestation illégale du territoire des Ayoreo-Totobiegosode. © GAT/Survival


Culture

Pishtako

Histoire

El Pishtako es un ser que forma parte de la mitología quechua, y hace su aparición con la llegada de los españoles en el Perú.

S

e describe al Pishtako como un ser de raza blanca, alto, fuerte y que generalmente usa sombrero blanco, hace una vida nocturna para cazar seres humanos que caminan en la soledad de la noche, los caza para usarlos como fuente de recepción del aceite humano. El Pishtako hace su reaparición con la creación de los grandes ingenios azucareros. El aceite era usado para el mantenimiento de las enormes maquinas en los ingenios azucareros.

Los pishtakos negociaron con la grasa humana vendiéndola a peso de oro a los señores gringos mineros. ¡La grasa humana valía un dineral! Ella era la que prestaba esa fuerza asombrosa, esa suavidad y esa rapidez al inmenso engranaje de las ruedas de los ingenios, que desmenuzaban el mineral con inflexible y ruda seguridad, zumbando y jadeando, y a veces rugiendo opacamente como si en el fondo de su complicado mecanismo se lamentase un buey oprimido. Allá en ese cerro Cuchihuayacco y al frente, Cutupaita (nombre de los cerros), subida de Watatas, están esos lugares donde vivían los pishtakos. A cualquiera que pasaba por allí lo descuartizaban, llevando un inmenso penacho donde tenían preparado el lugar de la matanza. Una vez que lo descuartizaba lo colgaba en unos eslabones, como a un carnero cortado por el largo de todo el pecho. Dicen pues que goteaba el aceite humano, y éstos lo recogían en grandes vasijas para llevar el aceite humano y exportarlo al extranjero a buenos precios. En esos tiempos estaban surgiendo las grandes máquinas en los países adelantados, y mejor funcionaban con el aceite humano. Todo este trabajo de sacar aceite lo hacían de día en pleno sol. Recién ahora se explican en los alrededores por qué había pishtakos misteriosos y por qué, de vez en cuando, se encontraban en los parajes solitarios vientres despanzurrados y cabezas destroncadas. Y

luego, esa novedad de los ingenios y más ingenios y de gentes rubias y bárbaras irrumpiendo las desoladas serranías y conquistándolas e invadiéndolas con los humos de las plantas metalúrgicas. En el mes de noviembre del 2009 fue descubierta la banda de los Pishtakos, que traficaba con grasa humana.

De inmediato se procedió con la captura de la banda, a la que también integraban dos italianos. Uno se encuentra en Huánuco y el otro salió con varios kilos de grasa humana a Italia y no volvió. Esta banda operaba en Pasco y Huanuco. Según la policia, más de cien personas habrían sido asesinadas. Esta sanguinaria mafia operaba desde hace más de siete años.

-¿Por qué hacen esas maldades?

-La grasa vale: La grasa de los cholos vale. La exportan al extranjero. Pagan caro la grasa peruana.

-Allá ¿qué hacen con eso? No te creo que sea cierto lo que me cuentas.

-Pero, sí. Esa grasa la convierten en crema de belleza. Así rejuvenecen ellos.

-¿Y las cremas de nuestros salones de belleza?

-También las hacen de grasa, las traen de Europa. -¿Y tú usas cremas rejuvenecedoras?

-Yo nunca. Sólo uso cremas vegetales. Es puro aguacate.

Carmen Ponce de Mirbach, nacida en Los Organos (Piura) -Perú en Julio de 1959 hizo sus estu-

dios secundarios en el Colegio Miguel Grau en Lima. Licenciada en Turismo y Hotelería por la Universidad de San Martin de Porres de Lima. Viajo a Alemania país donde reside desde 1990. Colaboro con la Agencia Latinoamericana de Servicios Especiales de Información ( ALASEI-Bonn). Actualmente da clases de español en la Universidad del Pueblo en la ciudad de Tréveris.

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V

Culture

Musique

anny Jordan est un chanteur auteurpublic de toutes origines culturelles, l’artiste sait compositeur né sur la côte pacifique transmettre une ambiance chaleureuse et faire colombienne. Issu de la culture danser les amateurs de musique de tous afro colombienne, Vanny est en France bords. depuis l'âge de 14 ans. Il a dû concilier Sur scène accompagné de sept musiciens ses études de droit avec sa passion pour la (percussions, cuivres...) et de danseuses, ce musique. groupe assure un univers festif propre à l’esDéjà il rêvait de devenir un artiste éclecprit latino. tique de rap, de salsa et de reggaeton. Ces Vanny Jordan a effectué de nombreuses différentes influences sont devenues ses réfétournées avec différents Groupes où il a eu l’ocrences pour réaliser une musique en accord casion de travailler, de composer et d’interpréter avec ses principes artistiques. avec des musiciens tels que ceux d’Ernesto Tito Vanny a affirmé son style en réalisant son album Puente. Ces tournées l’ont conduit à se produire en Euro«Fusionando la Mùsica». Cet album mélange des grooves pe, en Orient et en Amérique Latine. funky et latinos irrésistibles qui permettent de toucher un

Vanny Jordan

TOURNEES LIVE

Allemagne : Berlin, Oshefenburg, Meinz, Rogersenburg, Munich,

Cologne, Linz, Oresden, Nuremberg

Algérie : Timgad, Constantine, Alger Autriche : Vienne, Salsburg Belgique : Gant, Anvers Cuba : La Havana, Santiago de Cuba Colombie : Cali, Choco Espagne : Saragossa, Malaga, Gerona, Barcelone, Andalousie, Taragona, San Sebastien

France : Paris Concert PULLMAN : 1ère partie du

groupe « Aventura ». 1ère partie du groupe « El Gran Combo de Puerto Rico »

Pays Bas : Rotterdam, Amsterdam République Tchèque : Prague, Kraliky, Brono Suisse : Viel, Berne, Genève, Zurich Sénégal : Dakar, Ebène, Saint-Louis Slovaquie : Bratislavia DISCOGRAPHIE MY EDEA Gee (Damemass) EMCAPROD - 2005 Latin house FUSIONANDO LA MUSICA - Vanny Jordan Auto production – Cali (Colombie)

Fusion salsa rap reggaeton…

TOTAL REGGATON

Dj Paulito - Universal ULM-2005 - Compilation Revolution reggaeton Wagram Production

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En compagnie de Shakira, Pitbull, Nancy Murillo y Azuquita.


Culture

La Quena, el enojo…

Musique

Vuelve a sufrir las colas de las embajadas, las miradas de los burócratas, las fotocopias grises de una Lima incolora y el rencor de los que se quedan. Vuelve con un pasaje sin vuelta, viaja sin fe pero con destino. Y una vez en París, a la sombra del Vallejo, reencuentra amigos y descubre amistades, todas alrededor del arte: el arte de sonreír, de bailar, de ser, de estar.

El París de Alfredo Mamani es una ciudad sombría en la que la luz la ponen los de fuera. El París de los demás se parece, pero no tiene “Papas a la Huancaína” ni discos de El Pólen en versión original. La ciudad en la que vivimos - con sus medidas japonesas y sus precios suizos- tiene, afortunadamente, un Alfredo Mamani extra large. Su amplitud reside en la hospitalidad, que es la gran medida con la que se limitan las decencias, y su talla, va desde el bonjour… hasta el lunes por la tarde en que suele recibir en su apartamento a quien venga: estafadores reprimidos que te birlan ollas, músicos cerveceros que beben vino, cocineros diminutos que exageran con el picante. El universo Mamani de Alfredo que come a veces, el mundo Alfredo de un Mamani que duerme poco.

L

La primera vez que lo ví pensé que estaba enojado. Ahora sé que detrás de ese enojo fantasma se esconden tardes de fútbol sin pelota o veranos sin visa y hasta cumpleaños sin guitarra.

a primera vez que lo ví pensé que estaba enojado. Des- Y los lunes, y los martes o los miércoles de madrugada, una pués me dí cuenta que él es así, y que ese aparente enojo sonrisa sin boca que nos acoge en su casa. es su coraza. Como todos los músicos que se respetan, Fotos: Hugo Seminario bebe y come con gusto. Y a menudo comparte, que es lo mejor. Alfredo Mamani se ríe de sí mismo con la misma frecuencia con la que se inventa una buena “Papa a la Huancaína”. Músico andino que se preocupa por diferentes tendencias y géneros, te sorprende con el dato preciso de un concierto de Paul Simon, con la formación exacta de alguna agrupación en torno a Uña Ramos; los nombres de los grandes no le son desconocidos, incluso tocó con alguno de ellos. Residente en Europa desde los años 80, Alfredo se instala en Alemania y aprehende: un poco de la rigurosidad, otro poco del pragmatismo kantiano. Su cerebro puneño de Comas adopta nuevos esquemas; el cholo se aviva en alemán!. Y ya padre de familia, se sumerge de lleno en la incómoda seguridad del orden.

Supongo que es en Munich que el enojo se le acentúa un poco. Supongo también que entonces surgen sus conflictos musicales con los pseudo descendientes de Incas que pueblan Luis Deza y Alfredo Mamani, en el Espace ECAL, durante la las estaciones de metro y los mercados festivos. De esa etapa de exposición de fotos «(H)ombres» organizada por la revista su vida le queda el recuerdo del bus implacable que ni se detie«Paroles des Amériques», a comienzos del mes de diciembre. ne ni te espera un segundo más de lo estructurado. Pausa de amor, pausa y angustia: liebesangst que dicen los germánicos: vuelve al Titicaca, sufre la ausencia de su hija (hermosa, como todas las travesuras que se originan en el Ruben Romero, Radicado en Europa hace 20 años.Comunicador Social, especializado en laberinto de la vehemencia) y retoma su producción y realización cinematográfica. Oriundo de la región amazónica del Perú, inicia Quena, afinada con la nostalgia, ojo, el prin- sus estudios superiores con un bachillerato en Hanover Alemania. Posteriormente estudia cipal ingrediente. Filosofía, Literatura, Zootecnia e Idiomas en Argentina, Suiza y Perú. Es creador, realizador y productor ejecutivo de Europa Latina TV

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Récit

F

Littérature

Extraño incidente

rente al escritorio, eran esos días que se pierden en el Mi primera pregunta fue directa y sencilla, ¿Por qué me laberinto del desorden, con la separata precaria de llamó?... la respuesta fue de la misma característica, “escogí información y un cúmuun número al azar”, necesitaba lo de libros con formulas químihablar con alguien. Los minutos cas, para variar, ninguna tenía el nos abrazaron propagando una ingrediente contra mis probleamistad improvisada, jugábamos mas. naipes y hablábamos de la polítiComo siendo tan exacto el tiemca actual, un poco de historia y po, porque este nunca se detiede seres sobrenaturales. Nos ne, ni para llorar, ni para factores abrigábamos con el sonido de secundarios, eran la 1:37 a.m. las hojas secas al ser pisadas, con Hora perfecta para que mis parel whisky, con los anillos de pados jueguen al subibaja, parhumo provenientes de un puro pados, esos que alguna vez cubano. Descubrí que este señor besaste. era un comunista, ateo, y fiel servidor de las fuerzas armadas, y - ¡Ring, Ring! - explotaba en llanyo era tan solo un estudiante unito de terror el teléfono, el ambiente sin palabras ponían tétrica versitario. Los días transcurrían y nuestra amistad se iba fortaaquella llamada, a esa altura de la noche, ¿Quién seria? leciendo, aparte de ser un filósofo de garaje y un literato de habitación, este señor era un excelente profesor de ciencias, Aquella llamada violó mi concentración, al contestar, curio- algo extraño era que nunca me dijo su nombre, solo me dijo samente solo escuché un timbre que no cesaba, colgué. Pero que algún día me lo diría. Parece ser que ese día llegó, cuando no hacía instantes de aquel espectáculo y volvió a reventar en estuve por entrar a su hogar me vio desde la ventana e hizo chillidos espantosos, no sé si yo me volvía loco o es que las aler- ademán de detener y con el aliento de su boca opacó la ventatas del teléfono hincaban mi tímpano, lentamente dirigí el na y dibujó un nombre; Mateo, dio una ligera sonrisa y se manófono a mi oído, el auricular me presentaba una voz exal- retiró, toqué ansiosamente la puerta y me recibió una abuela, tada y me decía: Ayúdame por favor… fue rápido, brusco, con bien arrugadita, según mi ojo clínico no le echo menos de apetito a llorar. Me parecía extraño, diría yo muy extraño, setenta. Entre las conversaciones con “Mateo” nunca me dijo olvidé todo y aquella frase jugaba en mi cerebro… ayúdame que convivía con alguien y extraño fue el incidente porque por favor, ayúdame por favor. nunca escuché tampoco ruido de otra persona más que de las risas y diálogos eminentes en el hogar, pero sin inventar más, Chilló por tercera vez el teléfono, esta vez la voz masculina censuré las alucinaciones preguntándole por Mateo, me hizo dijo: calle de la proeza #1315. Por un momento sentí que me pasar. Afirmé con la cabeza a la pregunta de que si era su tomaban el pelo y por otro los aires de expediente secreto se amigo, -ya estará por venir- me dijo. Transcurrían los minutos apoderaban rápidamente de mi persona, agarré lo menos pro- y Mateo no llegaba, la abuelita no hablaba solo me miraba sin bable para este clima y salí de mi hogar. Calle de la proeza vacilar. dije, lo repetí cinco veces, y me dirigí, era relativamente cerca, a grandes pasos me acercaba a la aludida calle. -¿Y a donde se fue Mateo?-dije. -No lo sé- me respondió sin parpadear. Estaba frente a mí, solo nos separaba la muy descuidada pista, -¿Y no le dijo si demoraría?- pregunté con gravedad. Calle de la Proeza #1315, pero como coreando mi llegada, se -de repente hijo, de repente esté por venir, no sé si demorará presentó un hombre tras una ventana opaca, con rastros de minutos, horas, días, semanas quizás, pero yo ya lo vengo espesangre. Este hombre poseía una rudimentaria vestimenta, una rando hace diez años, la ultima vez que lo vi estaba detrás de un mirada gótica, manos gigantescas y una risa afrodisíaca por ver cristal, ya no hablaba y sus ojos cerraditos los tenía…- me dijo, muertes, me invitó a pasar a su hogar nebuloso, yo, como si se vomitando lágrimas de sus ojos embriagados tratara de un hombre poseído, me guié de aquel dedo que me de tristeza. indicada la entrada, abrí la alta, tímida y chillona reja, estaba a pocos pasos de saber que me esperaba, ¿que quería aquel señor de unos sesenta años? –Ingresemos- dije.

Al ingresar al extraño hogar, el innombrable señor me Juan Diego Ponce Tuesta, estudiante, cursa el 5to año de secundaria. Próximo estudiante interrogaba, yo también lo hacia y sus retóricas y dubita- de Ing.Electronica, como a muchos, les parece extraño balancear estos dos gusto que son tivas respuestas me conmovían, decía que como a los dos polos opuestos como el de ciencias y literatura. El arte de escribir es un hobbie, treinta años perdió a su hijo en un accidente médico y su desde muy pequeño solía invetar historias hasta que un día decidió de crear un blog y mujer lo dejó mucho antes que la perdida de su infante. poder publicar con mas frecuencia.

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Littérature H

Poésie

Pushkin en la literatura rusa (II)

asta hoy en día, nos preguntamos por qué Pushkin no solo influenció en escritores del nivel de Leon Tolstoi, Dostoevski, Mayakovski y otros, sino en todos los intelectuales rusos y soviéticos en dos siglos. Sin embargo, debemos recordar que entre 1850, la Rusia zarista tenía alrededor de un 90 a 95 por ciento de iletrados o analfabetos. En la Europa e inclusive en la América del Norte de los siglos XVII y XVIII, menos de un 5 y 10 por ciento apenas podía escribir o dibujar su propio nombre. Es por ese crucial momento histórico que Pushkin, atento siempre a su época, se hace ésta pregunta: ¿Quiénes de estos alfabetos, capaces de dibujar la propia firma, podían leer textos completos, literarios o no? No olvidemos que Pushkin nace en Moscú en 1799 y a los catorce años vio la luz su primera poesía. A los veinte años Puskin era un poeta ya formado. Como cualquier joven de su época Pushkin se interesa de los graves problemas sociales y culturales de su tierra.

clásicos, mezcla el lenguaje poético con el coloquial. Pushkin sabe salirse de lo abstracto utilizando una gran variedad y riquezas de verbos, lo cual da a la oración movilidad, viveza y energía. El lenguaje de Puskin es variado y muy atrevido, hasta el punto de que se sirve de los elementos más heterogéneos: Expresiones bíblicas, arcaísmos, lenguaje coloquial y popular, sin limitarse a utilizar los elementos de estilo "elevado" y "llano" (altisonantes). En esa época escribe: "Boris Gadunov", y termina el tercer y cuarto capítulo de su gran novela en verso; “Eugenio Oneguin". Atrevido e inconforme; abandona la corrección retórica de las construcciones

que tomó mucho de Voltaire (Micromegas, Cándido ou l'Optimisme, etc.) próximo a él por su estilo sencillo y sin adornos. "Se escribe para los pobres y los desvalidos de la tierra" dice, Galelano. Pushkin se trazó ese objetivo y esa fue su lucha literaria durante toda su vida. No puedo dormir, no puedo,/ la oscuridad me rodea,/ y sólo oigo el tictac del péndulo, / siempre en vela.

Así de simple escribe el poeta y sentencia burlándose de V. Hugo y Vigny, a quienes considera de estilos poco natural y estética afectada:

Sol y helada. ¡Qué belleza!/ sacúdete la pereza. /¡Despierta, Alexandr Blok dijo: amor, que ya es hora!/ los ojos, precio"Nuestra memoria guarda desde la Abre sa,/ y sé estrella prodiinfancia un nombre risueño: Pushkin” giosa que se funda con la aurora.

como acostumbraban sus contemporá- Los poetas- escribió Horacio- quieren neos, así como la división en géneros, ser útiles, deleitar o decir a la vez cosas otra característica de los prosistas de los agradables y adecuadas a la vida. Todos Es indudable que el escritor asume su años veinte y treinta. los votos se los lleva el que mezcla lo útil rol en la sociedad y entre sus obras llenas a lo agradable, deleita al lector al mismo de amor y de libertad, no faltaron sus Pushkin reorganiza el lenguaje popular tiempo que se le instruye. agudos epigramas antigubernamentales ruso utilizando la palabra como si fuera Pushkin encontró ese camino y así logró (La aldea, Oda a la Libertad). Difundi- color, pero nunca lo usa como un color acercarse a las almas sencillas, al corazón dos ampliamente en copias manuscritas decorativo. Escribe en una forma muy simple del hombre ruso. Como dijo de entre los jóvenes nobles de ideas revolu- estricta porque quiere mostrar sin orna- él Gogol: "Pushkin es un fenómeno cionarias. Pronto fue señalado y depor- mentos los acontecimientos, los hechos y extraordinario y quizás, un fenómeno tado de Peterburgo al sur de Rusia. Pero la idea principal del tema. único del espíritu ruso; es el ruso en un como no hay mal que por bien no venga, grado de desarrollo que alcanzará quizás el joven poeta conoció y frecuentó en el Nunca trata de ser brillante ni sorpren- dentro de doscientos años". sur a los futuros conspiradores contra el dente, no considera que la prosa sea un medio dúctil para expresar sus estados La obra de Alexander Serguéyevich zar; los decembristas. de ánimo. Quiere ser práctico, colocan- Pushkin es colosal, puro e insuperable. En ese largo destierro; Pushkin va do las palabras idóneas al servicio de los Se puede decir que toda la riqueza de la puliendo su estilo y parece elegir a sucesos y ocultando su personalidad en literatura rusa está contenida en él como propósito colores neutros, los atributos la sombra. "un embrión" hasta nuestros días. más sencillos, las combinaciones de pala- La literatura de su tiempo practicaba el bras más simples. Tanto en su poesía discurso en sí mismo. Así escribieron A su muerte el 29 de enero de 1837 en como en su prosa (escribe; Ruslan y Jean Paul y Byron, Víctor Hugo. Él tam- un duelo con un oficial francés por un lio Ludmila, El prisionero del Cáucaso, etc.) bién escribió así en sus narraciones en de faldas; con apenas 38 años fue despeesquiva los paisajes pintorescos, las yux- verso: Eugenio Oneguin y La casa de dido a su última morada por más de cintaposiciones vistosas y las frases rebusca- Colomna, pero en esa prosa cultiva la cuenta mil personas. das, hace el primer intento de una historia rápida, que tiene carácter realisnarración libre, rompiendo los cánones ta y práctico. Se puede decir que Pushkin, heredó de la ilustración francesa y

Carlos Luis Murayari Coral, nació en Yurimaguas - Perú. Cursó estudios de periodismo en la Univ."Inca Garcilaso de la Vega" (Perú); la Univ. Estatal de Bielorusia ( Minsk,) y en la Univ. Estatal de Pedagogía de la ciudad de Oriol (Rusia).Publicó el libro de relatos y poesía " Sombras" en 2003. Participó en algunas publicaciones literarias en Paris (Paseos Andinos, La Otra Ribera, Enereida). Actualmente está por publicar su segundo libro de relatos "Dasvidania".

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