Partoutici nov2014 final

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par l’éditeur de qu4tre Novembre 2014 magazine gratuit

Jacynthe rené la vitalité contagieuse de

Dossier spécial :

VIVRE AUTREMENT


Plein

MES SENS

Vu Je rêve d’aller au Festival de ­St-Tite un jour. Je reviendrais c­ertainement avec autant de ­clichés qu’on retrouve dans ce livre. Des photos magnifiques, qui vous feront tomber en amour, peu ­importe que vous soyez attiré vers le rodéo ou le western. St-Tite, une histoire tirée par le chevaux, fera son chemin dans le temps, tel ce festival datant de 1968, qui, à travers les époques, a transformé la région et ses habitants.

Arrêter de paraître...

M

ardi, 8 h 43, j’arrive au bureau. Avant d’y garer ma voiture, j’ai ­joggué 25 minutes, photographié le lever du soleil, pris un café, lu mes courriels, je me suis douchée. J’ai eu beaucoup de gratitude quand ce constat m’a traversé l’esprit, alors que je regardais les voitures presque statiques en sens inverse, allant à la quête de la 15 Sud, bondée de gens qui paieraient cher pour ne pas avoir à se taper ce jeu d’autos tamponneuses pour adultes, cinq jours par semaine. Peut-être ont-ils envie d’être ailleurs. Je le sais, j’ai longtemps sacré, stressé, frustré, alors que je devais me diriger plus fréquemment vers le 514. Puis, j’ai choisi. Choisi d’évoluer dans ma région, d’y vivre, de m’y divertir, d’y rencontrer l’amour, d’y marcher mon chien. Surtout, j’ai choisi et créé mon emploi afin qu’il corresponde à mes valeurs et mes besoins. Pour moi, cela vaut plusieurs milliers de dollars en moins sur ma paye. J'ai une voiture économique, je n’achète plus de souliers au rythme de boîtes de Kraft Dinner en spécial. Je ne suis pas allée une semaine en vacances depuis plus de 5 ans. Je pourrais changer mon PC pour un MAC, si j’avais les sous. J’ai fait ces choix. Et suis tellement riche. Riche de mon choix de vie, qui m’a pris longtemps à assumer. Riche de choisir, d’avoir une liberté de travail. J’ai réussi, ça fera 3 ans bientôt, à choisir ma vie. Et le mot réussi, c’est moi qui lui donne sa définition. Je ne suis pas chanceuse.

Touchée On m’a récemment offert un massage à domicile.

soins de

Purs, 100 % naturels et performants Pour le visage :

Eau florale pour la préparation de la peau Le sérum de Jacynthe, sublime et complet (nul besoin de crème) aux huiles végétales et essentielles les plus nobles. Sa formule est inégalée. Les commentaires sont unanimes. Retrouvez une peau d’apparence jeune et saine, gagnez au fil des jours douceur, vitalité, tonicité, régénération, défense et prévention, telle est ma promesse.

Pour la maison :

Parfums d’ambiance, vivifiants, aseptisants et réconfortants. Formule purifiante (pour le ménage et le lavage) qui détruit sainement les bactéries, moisissures et champignons.

Telle que vue à la télévision, la nouvelle gamme de Jacynthe René vous enchantera.

Unique et exclusive, elle est disponible en ligne à la boutique de jmagazine.ca. Profitez-en pour devenir membre de ce merveilleux magazine et recevoir, tel un baume dans vos courriels, des inspirations bien-être, vitalité et beauté.

COMMANDEZ DÈS MAINTENANT !

C’est ainsi que ­Josée Laporte est débarquée chez moi un s­ amedi d’automne. Je suis stressée, je cours toujours, on peut dire que j’ai quelques raideurs ! Avec absolument tout ce qu’il faut, jusque dans les moindres détails (chandelles, musique...), elle m’a fait passer un moment de détente ME-MYSELF-&I mémorable. Elle est une massothérapeute ­excellente, attentionnée, qui n’a pas besoin d’être guidée pour lire son client. En bonus, puisque nous nous connaissons un peu, elle m’a partagé une partie de sa vie. Je l’aimais déjà beaucoup, je suis maintenant privilégiée qu’elle fasse partie de ma vie. Merci.

Écouté J'ai un énorme coup de cœur pour le duo que ­forment Pink et ­Dallas Green (le chanteur de City And Colour), You + Me. J’écoute en boucle leur récent extrait You and Me en pensant à mon amoureux... Croqué La nouvelle ­variété de pomme Rosinette est ­probable-

ment la meilleure pomme que j’ai eue sous a dent. Mais ne la cherchez pas dans les marchés d’alimentation, pour encore ­environ 5 ans. Elle est cultivée pour le moment qu’en petites quantités. Sept vergers seulement à travers le Québec en possèdent, dont deux à Saint-Joseph-du-Lac et deux à Oka. Les chanceux qui se ­trouvaient au lancement de la campagne Une pomme pour tous de ­CO2 Environnement ont pu la déguster et même repartir les poches pleines. Très croquante, fraîche et sucrée, elle fera peutêtre perdre des emplois aux docteurs :-) Pour toutes les photos du lancement : www.partoutici.com

Humé Je suis une nouvelle adepte de l’aromathérapie. Les huiles e­ ssentielles, dont j’ai déjà douté de l’efficacité dans nos vie, ont ­récemment changé la mienne. Mes préférées, appliquées sur les poignet avant de dormir, ont considérablement amélioré mon insomnie. Je compte aller suivre une formation par intérêt personnel sur ce fascinant monde ! N’hésitez pas à me faire découvrir vos produits chouchou et bonnes adresses en ce sens !

éditorial

C’est assez facile de regarder la situation de quelqu’un et de dire : « Oui, mais tu n’as pas d’enfants. Oui, mais moi c’est pas pareil. Je n’ai pas cette chance ». Ou, « Il doit faire ceci, elle doit avoir reçu ça... ». Le oui, mais qui va, pour ces gens, probablement crédit photo : zabellphoto toujours rimer avec jamais. J’ai choisi que je voulais vivre cette vie et que je ferais ce qu’il faut pour. De cette façon, je vis autrement. Certaines personnes vivent autrement de façon plus marquée : culture, choix, conditions. J’admire les gens qui pratiquent la simplicité volontaire. C’est selon moi un très bel exemple de discipline. J’envie les gens qui ont tout ­plaqué pour être ailleurs, qui s’aiment assez pour partir seul en leur propre compagnie, l’indépendance comme solidité au coeur. Avoir des enfants, je voudrais, comme certains, partir en voilier et faire l’école à la maison pour mes moussaillons. Quand une vie semble être moins rose selon notre perception, on se dit que soit la personne a eu moins de chance ou a fait de mauvais choix. Et si, au contraire, elle avait choisi ce parcours, pour des raisons qui lui sont propres ? On pense à tort qu’une femme sera avec un homme plus âgé pour l’argent, que l’inverse est une cougar, que ceux qui arborent tattoos et piercings sont marginaux, que l’autre est bizarre. L'autre, c'est aussi nous. Vivre autrement, pour moi, c’est dire les vraies affaires. Être. Pas pour faire plaisir, pas pour bien paraître. Pour avoir une vie, la nôtre. Je me suis mise en action, j’ai fait mes choix en conséquence. Pas des sacrifices, parce que je ne suis pas une victime de la vie. J’ai affronté ma peur de me lancer dans le vide pour faire ce que je voulais faire le plus au monde : ce que vous tenez entre vos mains. Quand j’ai commencé à préparer ce dossier nommé Vivre autrement, je pensais que autrement voulait dire ­marginal, peu commun, hors de l’ordinaire. Puis, de jour en jour, j’ai réalisé que les gens qui m’entourent vivent tous autrement. Chaque personne qui s’ouvre à elle-même, laisse tomber l’égo, veut devenir meilleure, assume ses choix de vie haut et fort peu importe les opinions, vie autrement. Parfois, ce n’est pas par choix, comme pour la maladie ou ce que des gens toxiques vont faire entrer dans nos vies. Par contre, je n’ai rencontré personne qui, malgré avoir été imposé à une condition non choisie, n’en sort pas grandie d’une certaine façon, plus à l’écoute d’elle-même. Je demande presque chaque fois aux gens que j'ai en entrevue s'ils pensent qu’on doive traverser quelque chose qui parait, à ­première vue comme négatif pour vivre sa vie comme on souhaite la tracer. Je pense que oui. Il y a autant de façons de le faire, le vivre ou d'y arriver qu’il y a d’histoires. Prenez un instant pour regarder la vôtre; pour l’apprécier, parce qu’elle vous ressemble, ou pour en changer la trajectoire, parce que chacun est maître de son navire.

RÉDACTRICE EN CHEF Catherine Verdon

DISTRIBUTION Diffumag inc.

Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2012

Design graphique créatif Hypnose Communications hypnosecommunications.com

TIRAGE 15 000 copies

ISSN 1927 9027 (édition IMPRIMÉE) ISSN 1927 9035 (édition INTERNET)

EN COUVERTURE Jacynthe René Photographe © Marc Dussault

ÉDITION Catherine Verdon Communications inc.

IMPRESSION Le Groupe Communimédia inc.

Toute reproduction des textes, illustrations et photographies contenus dans ce document est interdite sans le consentement écrit de l’éditeur. Bien que toutes précautions aient été prises pour assurer la rigueur des renseignements contenus dans ce document, il est entendu que l’éditeur ne peut se tenir responsable des erreurs et des négligences commises dans l’emploi de ces renseignements, non plus que leur réalisation.

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entrevue

Jacynthe une vitalité René... contagieuse !

O

pAR : Catherine Verdon / photo : marc dussault

n peut dire que ­Jacynthe René est en mode récolte. Un mot qui lui va bien, considérant le choix de vie qu’elle a fait, qui ressemble à la vie sur une ferme. On pense qu’elle ­demeure loin dans les champs, mais quand on arrive chez elle, on constate qu’elle n’est qu’à quelques minutes des axes routiers. Pourtant, le temps s’arrête. Des ­animaux, des fleurs et le calme nous accueillent sur 500 000 pieds carrés. ­Jacynthe adore recevoir et ça paraît dans son accueil, son sourire, dans le temps qu’elle prend avec les gens, même les rédactrices jusqu’alors inconnues. On se sent bien. Elle, elle l’est, c’est évident. Sans la connaître, on s’entend pour dire que Jacynthe est une très belle fille. Si on s’intéresse à sa vie, par les réseaux sociaux, son magazine en ligne ou ses livres, on constate qu’elle est une femme épanouie, qui a énormément de leçons de vie à partager. Et si, comme moi, vous avez la chance de passer du temps en sa compagnie, c’est un moment qui vous changera et restera gravé dans votre cœur. Jacynthe René, c’est ­l’authenticité, les valeurs familiales, l’entraide et le respect. Elle donne l’impression, par ses yeux pétillants et son amour de la vie, d’être une petite fille devant ses premiers flocons de neige, mais avec la tête d’un être de ­sagesse, qui aurait vécu plusieurs vies. Jacynthe est de ces femmes d’exception qui contribue à un monde m ­ eilleur, où chacun a envie d’être la plus belle version de lui-même. Récit d’une de mes plus belles rencontres... Il y a un an, Jacynthe se retrouve avec le livre de Gwyneth Paltrow entre les mains. La personne lui en ayant fait cadeau lui dit qu’elle doit faire ça au Québec, que l’on a besoin d’un modèle pour ce style de vie. « J’ai appelé l’éditeur le lendemain. Il a dit : On embarque ! Un livre sur mon style de vie, des recettes, qui était déjà écrit en quelque sorte, puisque J magazine existe depuis un an et demi. J’ai pris un mois à regrouper les sujets que je connais ». Quelque chose qu’elle aime et fait naturellement. « C’est authentique. Je vis comme ça depuis 15 ans. Après le livre, ­Manon Leblanc m’a dit que je devais avoir l’émission qui va avec : le contraire de ce qui se passe d’habitude. J’ai présenté un show auquel je pensais depuis 4 ans. C’était fin novembre. Le 6 décembre, je savais qu’on faisait un show. Le 6 janvier, j’écrivais VIVE - La détox gourmande. Un an plus tard, le livre est en réimpression pour la troisième fois. »

Il est simple, tellement facile à comprendre…« C’est ce que je souhaitais. J’ai lu des livres, fait des stages, assisté à des conférences, comme celle de Jacqueline Lagacé, une femme que je trouve fascinante. C’est tellement important de comprendre certaines notions de base, comme le PH dans notre corps, le pouvoir des aliments, la digestion. Il faut bien digérer pour ne pas stocker et bien fonctionner. Il faut offrir à notre corps ce dont il a besoin. C’est le gros bon sens ».

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Mathématique, à la limite…« Logique et naturel, comme avant

la bouffe industrialisée, qu’on se mette au régime, à compter les ­calories. Si tu envoies quelque chose à ton corps qu’il ne reconnaît pas, il le stocke. Les calories ne sont pas importantes. Je mange en abondance. C’est pour ça qu’il faut appeler ça gourmand. Mon assiette, c’est une ­montagne, mais je n’ai pas besoin de compter les calories parce que ce sont des légumes et des céréales, directement assimilés. Je n’ai pas besoin de digérer ensuite, je garde mon énergie pour moi ». Jacynthe a beaucoup de projets, elle est très active. « J’ai été une maman à la maison et c’est là que j’ai fait mes plus grandes réalisations : l’école, le jardin, le premier livre, les DVD de danse. C’est faux de croire que lorsqu’on reste à la maison, notre vie s’arrête, que si on reste avec notre enfant, on perd notre temps. Certains vont jusqu’à dire que c’est du gaspillage de talent ! On peut vivre notre vie à la maison et se réaliser pleinement après. J’en suis la preuve vivante ». Elle m’explique qu’elle véhicule deux messages. « Ce que j’offre, ce sont des bonnes idées, pas de la consommation, juste du gros bon sens. La vitalité est accessible à tout le monde. J’ai vécu une période noire, très obscure, avec beaucoup d’obsessions de toutes sortes. C’est accessible à tout le monde, peu importe notre âge, où on est dans notre vie. Quand on fait le choix de l’harmonie, de la vitalité, toutes les journées sont merveilleuses. Le deuxième message est que nos idées sont faites pour être réalisées. C’est notre vie qui demande à se vivre ».

pas leur place, qu’un homme de Sherbrooke qui me tient informée du nombre de livres qu’il perd et me dit que ça marche. Je le sais, ce n’est que du gros bon sens. La base est l’alimentation, mais c’est aussi un mode de vie, le respect du corps, de la terre, s’entourer, ­communiquer. On doit s’écouter pour être à la bonne place dans sa vie. J’en ai fait du ménage dans la mienne. Je vivais de nuit. Je me suis réveillée un jour en pensant que c’était le matin, mais c’était encore la nuit. Je croyais que c’était la fin du monde. J’étais vraiment creux. J’ai reparti ma vie à zéro. Mais ces zéros-là, ces pages blanches, sont extraordinaires ! Il ne faut pas en avoir peur, les voir comme un poids. C’est excitant, positif, c’est du plus qui s’en vient. Les plus qu’on met sur notre feuille blanche par rapport à ce qu’on ne veut plus vivre. La vie, c’est une aventure, ce n’est pas fait pour faire comme les autres, suivre un chemin déjà tracé ».

C’était quoi, ce trou noir ? Je ne veux pas nommer c’était quoi, ce n’est pas important. J’avais 20 ans. Je veux juste le dire pour montrer qu’il y a de l’espoir. Je peux parler par expérience, j’ai tout connu. Je suis contente d’être passée par là, c’est ma force de comédienne, j’ai un endroit où puiser. Ton personnage dans Les jeunes loups, on lui sent un très bon fond, elle est attachante, a un grand besoin, mais elle a aussi un côté superficiel. Tu es excellente parce que tu n’es aucunement comme ça, mais on y croit ­tellement !

« Si ça n'arrive pas comme on le pensait, c'est juste que le chemin est plus beau ailleurs. ›› À ce moment, Jacynthe me regarde et me dit : « Tu ne m’as pas encore posé de question, n’est-ce pas ? ». Un sourire, elle poursuit. « Les gens sur leur lit de mort regrettent de

ne pas avoir vécu pour eux. Personne ne va faire les choses pour nous. Il y a tellement de potentiel dans nos idées, dans la communauté, de liens que l’on peut tisser entre nous. Je l’ai vécu fort avec l’école, ­cinquante familles à la fois, pour dire « voici ce qu’est une école ­alternative, on va aller à la Commission scolaire tous les mois pour leur dire qu’on en veut une ». Je n’ai pas lâché pendant 2 ans. C’est là que j’ai réalisé la force de la communauté. Quand l’école est née, j’ai voulu faire le jardin, la Fondation Éden, un environnement pour inviter nos enfants en suivant les principes de la permaculture, les forêts nourricières. Planter pour se nourrir, recréer des écosystèmes, imiter la forêt en intervenant peu, en laissant la nature pousser. J’invite les écoles dans cet univers : donner à la terre pour qu’elle nous redonne davantage. Recréer ce lien à la terre, à la météo. Je veux faire fleurir les jardins avec les aînés et pour qu’ils soient avec les enfants. C’est ma vision. La Fondation Éden sert à ça : les enfants n’ont pas la chance de courir dehors, jouer avec des bâtons de bois, regarder les nuages, se salir. Aucun enfant qui vient ici n’est malheureux quand il repart. Ce sont les papas de l’école qui ont fait la piste d’hébertisme. On fait beaucoup avec peu ». Elle poursuit : « J magazine m’a été demandé. Le reste vient de cela. Pour moi, c’est la source. Les gens me demandaient de faire quelque chose avec mon lieu de vie, comment je vis et les gens que je rencontre. J’ai lancé ce magazine en me disant que j’allais voir s’il y avait un besoin. Il est énorme ! Je passe des heures à jaser avec les gens, c’est moi qui est derrière l’ordi. Ce sont eux qui se sont déplacés à 1 200 au lancement du livre. Une personne sur 3 a fait 2-3 heures de route pour venir. Ce sont des changements de vie. Autant les jeunes qui ont des troubles alimentaires et ne connaissent

Il y a beaucoup de femmes qui se reconnaissent en elle. J’aime ça, j’aime jouer. Ça pourrait être le titre de la première page : J’aime jouer ! Personne n’est plus heureux que moi sur un plateau. ­J’arrive avant le temps, j’en mange. Depuis Diva, c’est comme ça. C’était mon rêve et d’où je suis partie, je ne croyais pas que je pouvais y arriver. Quand j’ai eu mon premier rôle, je n’étais pas attirante, on ne me remarquait pas. Je ne g­ ardais aucun emploi. On me renvoyait dans la même journée. J’ai ­réappris à vivre, me suis dit : Ok, je suis capable de f­onctionner, qu’est-ce que je veux faire ? Je réalisais que la vie est ­précieuse, parce qu’un an auparavant, j’aurais pu y passer.

Tu devais être morte en dedans même si tu ne l’était pas physiquement... Complètement. Il a aussi fallu que j’apprenne à

mentir. J’excelle quand je passe au Tricheur ! J’ai développé un talent de comédienne dans ce temps-là. Ce que je voulais, c’était jouer. Est-ce que j’étais capable ? J’était timide, gênée, j’avais peur de tout, peur de sortir de chez moi. Un an plus tard, j’ai obtenu le rôle dans Diva. Aujourd’hui, je suis comblée par la vie. Ça fait 8 ans que je partage ma vie avec mon chum. Il a été le premier à me dire « Jacynthe, tu es merveilleuse, regarde ce que tu as fait ». Il ne m’a pas connue comme comédienne, je ne travaillais pas. Il me disait: « Regarde la maison que tu as pour tes enfants, regarde la maman que tu es ». J’étais monoparentale, à gagner beaucoup moins que ce que l’on a avec l’assurance emploi, je n’avais pas de travail. J’ai trouvé cette maison, que j’ai achetée dans cette situation. C’est pour ça que j’ai un chapitre dans le livre qui parle de la magie : réaliser quelque chose, que quand on y croit...La maison n’était même pas à vendre ! Je me suis dit : c’est ma maison. Je m’y voyais et j’ai fait naître la suite. C’est pour ça que je peux dire aux femmes d’affaires en conférence que ce n’est pas le compte en banque, ce n’est pas ça ! Je sais ce que certaines femmes veulent entendre dans mes conférences et je n’ai pas les bonnes réponses pour elles. PARTOUTICI.com

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C’est ce que j’aime. J’aime brouiller les cartes, parce que ça fait en sorte que les gens se posent des questions. J’étais assise ici, Louis avait 6 mois, je venais de dire non à un rôle ­permanent qui m’aurait rapporté dans les 6 chiffres. Mon cœur me disait non. Je ­regardais Louis et je ne pouvais pas le laisser. On m’a dit : « Tu ne te retrouveras jamais de job ». J’étais assise avec mon bébé, je n’avais pas d’argent, mais je me suis dit que c’était ça le bonheur. J’ai écrit ce que je ne voulais plus comme chum, j’étais tannée d’être avec des gars qui me disaient que je n’étais bonne à rien. Beurk. Je voulais pouvoir ­m’abandonner dans les bras d’un homme viril, un vrai. Le lendemain, une amie est venue ici avec mon chum, qui ne l’était pas encore. Mon amie ne savait pas non plus qu’il allait le devenir. Je lui ai serré la main et on ne s’est plus quittés.

Penses-tu que c’est toi qui vit autrement ou que ce sont les autres ? C’est

moi. Je me suis toujours sentie comme le mouton noir, même dans ma famille, mais ça a toujours été le fun de l’être. À 17 ans, je me disais que je ne voulais pas être ou faire comme les autres. C’est ce que je souhaite avec l’école. Il y a 220 enfants et ce sont tous des petits êtres, il n’y a ­personne de moulé. Ce sont tous des vies et des potentiels différents. Pour se ­réaliser, ils doivent avoir confiance en la vie, ce qu’ils ne peuvent pas faire si on les abandonne dans un berceau quand ils pleurent. C’est sûr qu’ils vont devenir p­ erformants, vont abandonner leurs ­espoirs. Ils ne sont pas cons, ils vont arrêter de pleurer et faire leurs nuits, mais il y aura quelque chose de brisé en eux.

Que dis-tu aux gens qui jugent le fait d’être très près de ses enfants, de dormir avec eux ? C’est tellement ridicule. Ce n’est pas moi qui le dit, ce sont les fabu-

leuses docteures de ­l’Hôpital de Cowansville où j’ai accouché, celles qui m’ont proposé de dormir avec mon enfant, de répondre à ses besoins le plus possible. Ça bâti sa confiance en lui. S’il a confiance en moi, en son père, en lui, il va avoir confiance en la vie. On ne parle pas de gâter; on ne peut pas gâter un enfant d’amour, mais le réconforter. Si on veut que les parents puissent donner ça à leur enfant, il faut qu’eux-mêmes soient bien dans leur vie.

La puissance

de la VULNÉRABILITÉ

N

ous sommes habités principalement par deux peurs : peur de ne pas en faire assez et peur de ne pas être aimé. Ces peurs nous coûtent cher...J’utilise souvent une métaphore pour imager ce point. Des géologues ont tenté d’identifier l’endroit sur la Terre où sont enfouies les plus grandes richesses. Mines de diamants en Afrique  ­ ? Mines d’or en Abitibi ? Non. La réponse est pourtant simple et très percutante : dans les cimetières ! Les livres qui n’ont pas été écrits par peur de ne pas réussir, les entreprises qui n’ont pas vu le jour par manque de ­courage. Que dire des amours qui ne se sont pas c­ oncrétisés par peur du rejet ! Nos peurs nous coûtent très cher, mais comment s’en l­ibérer ? Par la ­puissance de la vulnérabilité ! S’avouer à soi-même sa peur de souffrir, de se faire juger, d’échouer. Tenter d’ignorer et de minimiser l’influence de ces croyances limitatives est comme tenter de cacher un gros éléphant dans son salon… Soyez intègre et authentique avec vous même en brisant votre égo. Si nous avons construit nous-mêmes cette image qui nous tient captif, nous pouvons nous en défaire. Cet égo a été créé en nous forçant à être parfait et en nous « forgeant » une image qui dévie de nos aspirations profondes. Soyons cependant réalistes : modifier un égo qui s’est construit au fil des ans représente un des gros défis de la vie. ­Laissez-moi vous décrire une approche en 5 étapes :

1- Prise de conscience

L’égo agit comme une carapace qui protège et évite de souffrir, mais ce même égo nous empêche d’être vrai et d’accéder à notre plein potentiel. Une bonne dose d’humilité permet d’identifier ce que nous voulons changer.

2- Désir de changer

Beaucoup de gens se limitent à la prise de conscience et continuent à « rayonner » négativement. Il faut éveiller un désir profond de changer, non pas au niveau cérébral et cognitif, mais au niveau du ressenti.

3- Identifier les gains rapides

Le processus pour briser l’égo est long et ardu, il faut donc s’assurer de générer une grande motivation et une satisfaction pour changer. Des gains rapides et valorisants vont initier une assurance et une volonté.

4- Passer à l’action

Cette étape demande de la douceur envers soi-même. Vouloir changer son image, autant sur le plan personnel et/ou professionnel n’est pas une mince tâche. Il faut accepter de faire quelques faux pas.

photos : sylvie francoeur

sur le web e urné é o j a l en the r le n y c a d j brian à bois embre... v 28 no e 31 a p g

Jacynthe nous parle de  réaliser ses idées, de chiffres, de son amour des animaux et de sa passion pour le jeu jmagazine.ca | fondationeden.com | tv.moietcie.ca/series/vive

L’école alternative dont il est question dans l’entrevue est l’École primaire des Cheminots à Delson.

5- « AssEoir » ce nouveau SOI

Une fois le processus bien initié et enclenché, il faut que les nouveaux comportements soient bien intégrés en SOI, que cette nouvelle façon de voir la vie et d’entrer en relation avec soi et les autres soit naturelle et fluide. Briser ces masques demande beaucoup de courage, mais cette libération n’a pas de prix. Exprimez vos peurs. Verbalisez vos limitations. ­Admettez vos erreurs. Ce dernier énoncé peut paraître paradoxal : la force d’avouer à soi-même ses propres faiblesses et les partager avec son environnement immédiat deviendra une force. Normand Lootzak Coach, formateur, conférencier, auteur

www.lootzak.ca www.facebook.com/equilibre.performance

dossier spécial

Vivre autrement ...pour le mieux !

pAR : Amélie Bertrand | www.ameliebertrand.com

D

epuis quelques années, j’ai fait des choix et j’en suis venue à changer plusieurs habitudes au quotidien, afin d’améliorer ma santé et de faire fluctuer mon énergie vitale. J’ai pris le temps de faire des recherches et de bien m’informer sur les aliments que je consommais au quotidien. Depuis, je ne consomme plus aucun aliment contenant des agents de conservation ou additifs alimentaires. En quelques mois, j’ai ressenti la différence sur mon corps. J’opte pour des aliments biologiques, frais et de p ­ rovenance saine. Je consomme local, car je trouve important de garder nos fermes actives et avoir un lien avec nos producteurs. L’été, j’ai la chance d’avoir un grand potager de fruits, légumes, fines herbes et plantes médicinales. J’achète mes aliments de base et les transforme moi–même. Chaque semaine, je fais mon yogourt, mon lait d’amandes, mes collations et repas. J’ai appris à aimer cuisiner pour le bien de mon corps. Aux récoltes, je fais mon cannage, ma congélation et de la déshydratation pour l’année. J’ai aussi appris à faire mes produits d’hygiène : déodorant, pâte à dents et savon. J’utilise l’arômathérapie au quotidien pour cuisiner ou me s­ oigner. Je reçois des remarques sur ma façon de vivre. Je vois souvent de gros points d’interrogation dans les visages. Mais, plus j’assume ma différence, plus je suis entourée de gens qui souhaitent changer et pour qui je suis une source d’inspiration. J’explique pourquoi je le fais et ne me gêne plus d’informer les gens. Tout ça, dans le respect. Je souhaite partager mes connaissances et prises de conscience face à tout ce que nous consommons sans vraiment savoir ce qu’on nous vend. Plus nous serons conscients, plus nous changeront les choses pour le mieux. Je souhaite revenir à la source en utilisant ce que la nature nous offre de plus sain et pur, tout en la protégeant, et partager les alternatives possibles.

déodorant maison • ½ tasse d’huile de noix de coco, • cire d'abeille, • 2 à 3 c. à soupe de bicarbonate de soude, • 2 c. à soupe de fécule de maïs, • 5 gouttes d’huiles essentielles, • un contenant de déodorant vide. Étape 1 : Faire chauffer l’huile de noix de coco dans un bain-marie ou au micro-ondes et ajouter un cube d’environ 2 à 3 cm de large de cire d'abeille. Attendre qu’elle soit complètement fondue. Étape 2 : Ajouter le bicarbonate de soude et la fécule de maïs en brassant. Étape 3 : Ajouter les huiles essentielles (je mets 1 goutte d'huile de théier et 4 de lavande, soyez fancy !). Étape 4 : Remplir le contenant vide et attendre patiemment que ça se solidifie en refroidissant.

Notre re suggestion lectu

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dossier spécial

Le grand

Les

Amish

détachement

pAR : Normand Verdon glode-trotteur et guide de voyage

La plupart des gens ont entendu parler des Amish, mais peu d’entre nous savent réellement de quoi il s’agit.­ Des gens qui vivent autrement. Comme il y a 200 ans. Sans é­ lectricité. Sans téléphone. Sans téléviseur. Sans ­automobile. ­Difficile à croire que tout cela existe au 21e siècle, en Amérique­du Nord ! Et pourtant... Les différentes communautés Amish comptent près de 300 000 membres et leur population double tous les 20 ans. Du folklore, pensez-vous ? Du lavage de cerveau ? Regardons de plus près. Il faut savoir, tout d’abord, que les Amish ne vivent pas en reclus. Contrairement à certains groupes marginaux, les Amish ­ entretiennent d’excellentes ­ relations avec leurs voisins non-Amish. Plusieurs ont des ­ commerces ou travaillent en usine. Il est vrai que la majorité des hommes Amish sont cultivateurs et les femmes, pour la ­ plupart, restent à la maison et excellent en artisanat. Les Amish parlent une langue dérivée de leurs origines européennes, le ­Pennsylvania Dutch. Et tous, bien sûr, parlent aussi l’anglais.­ En Pennsylvanie, où on trouve la plus vaste population Amish près de chez nous, il est facile de les voir et de leur parler. Soit dans les marchés d’agriculteurs ou les boutiques d’artisanat. Dans son champ, le fermier Amish travaille la terre avec son cheval. Pour se déplacer, on le verra sur les routes dans sa carriole à cheval. L’origine des Amish remonte au 17e siècle, en Suisse. À cette époque, un schisme religieux voit le jour et donne naissance au mouvement anabaptiste. Les Anabaptistes rejettent le ­baptême à la naissance et soutiennent qu'il ne doit être reçu qu’en toute connaissance de cause; donc, seulement lorsqu’on est adulte. Pourchassés et persécutés en Europe, ils se regroupent sous Jakob Amman (qui donne son nom au ­mouvement) et commencent à émigrer aux États-Unis à la fin du 17e siècle. La ­Pennsylvanie de William Penn leur ouvre grand ses portes, surtout à cause de la promesse qu’on leur fait qu’ils n’auront jamais à prendre les armes. Les Amish sont des adeptes de la nonviolence. Ils sont facilement reconnaissables : habits sombres et chapeaux de paille pour les hommes, grandes jupes amples et bonnet sur la tête pour les femmes. De plus, les hommes ne coupent pas leur barbe.

dossier spécial

Ils refusent de se laisser photographier. Un portrait de soi est un signe de vanité, ce qui est un péché selon les préceptes Amish. Peu de gens de l’extérieur joignent les rangs des Amish et ceux-ci ne font rien pour recruter de nouveaux adeptes. Par contre, ils ont beaucoup d’enfants, ce qui explique leur croissance ­démographique. Et, phénomène assez surprenant, peu d’individus quittent la communauté Amish. Lavage de cerveau, dites-vous ? Pas si sûr ! Même s’ils n’ont pas la télé, ni Internet, les Amish connaissent bien le monde qui les entoure. Il suffit de discuter avec eux pour s’en rendre compte. Lorsqu’ils atteignent 16 ans, les jeunes Amish vivent le Rumspringa (terme allemand qui signifie ­littéralement : courir dans tous les sens). Durant ce rite de ­passage, les ados sont temporairement libérés des règles de la communauté. Ils sont autorisés à sortir avec leurs amis et à ­goûter à la vie moderne (alcool, cigarette, port de vêtements à la mode, écoute de musique rock, etc.). À la fin de cette période, la quasi-totalité des jeunes Amish demandent le Baptême et vivent selon les traditions de la communauté. Seulement une infîme minorité quitte définitivement la communauté. S’ils font le choix de quitter le mouvement, ils sont bannis et ne peuvent plus ­revenir voir leur famille. Les Amish ont leurs propres écoles et font l’enseignement à l­’intérieur de la communauté. Il est intéressant de constater qu’à toutes les fois qu’on a mesuré les connaissances des jeunes Amish, ces derniers ont largement dépassé les jeunes non-Amish et ce, dans toutes les disciplines. De plus, les Amish battent les Nord-Américains à plate couture au chapitre de la santé. Pratiquement pas d’obésité, ni de stress. Il est certain que le dur labeur et les longues marches font ­évacuer les calories en trop. Vous cherchez une idée de vacances originale ? La plus ­importante communauté Amish est rassemblée autour de ­Lancaster, e­n Pennsylvanie. Plusieurs petits villages aux noms charmants ­ vous y ­attendent : Bird-in-Hand, Intercourse, ­Paradise. Et ce n’est qu’à 8 heures de route. Couchez dans un gîte. Visitez le centre ­d’interprétation. Goûtez les produits locaux au marché. ­Magasinez un peu d’artisanat. Bref, plongez-vous dans quelque chose de v­ raiment différent.

G

inette Forget a vécu quatre ans sur une ­montagne, entre 2003 à 2007. Elle s’est installée en 2002 à St-Géniez dans le sud de la France. C’est sa rencontre avec Pascal, un ­bûcheron connu au centre de développement personnel qu’une amie tenait, qui est à l’origine de cette expérience de vie. Elle n’aurait jamais pensé habiter cette ­montagne, qu’elle trouvait trop haute. « La montagne sacrée qui s’appelle Gàche sur la route du Temps, n’ayant pas été habitée par l’homme depuis le temps de ­Dartanius, dans le temps des ­Romains. C’est un lieu sacré, magnifique, dont Pascal était le ­gardien, où il y avait une yourte. » La première année, ils ont vécu dans une petite tente et Ginette est descendue le premier hiver, une année qu’elle ne compte pas. « Je me suis pris un ­appartement dans le village, car je ne voulais pas passer l’hiver sous la tente. Après, j’y suis remontée et ce fut la grande aventure ». Après avoir eu des bribes de cette histoire, il fallait que la principale ­intéressée me la partage, surtout parce que j’ai entendu dire que c’est son retour qui a été le plus difficile...

pAR : catherine verdon

Est-ce que les moments où tu descends, c’est dans un mode silencieux ou au contraire, pour se remplir de social, de gens et de nouvelles ?

C’était plutôt en silence. Après tout ce temps, le silence est vraiment installé en toi, comme s’il t’habitait. Parfois, des gens montaient par curiosité, voir qui vivait là-haut. C’était difficile de s’y adapter : un lieu qui n’a jamais été habité par l’homme, où il y a des présences qui ne se nomment pas. Il y a des gens qui ne pouvaient pas rester une nuit l­à-haut. Ils pensaient venir deux ou trois jours, mais après deux ou trois heures, ils voulaient redescendre.

Ginette, qui habitait là-haut, est-elle la même ­qu’aujourd’hui ?

Oui, car j’ai un côté très introverti. J’ai besoin de ­beaucoup de silence et de tranquillité. Je n’ai jamais pensé vivre cette expérience, elle est venue à moi. J’avais souvent rêvé d’être seule, après des années de grands mouvements. J’ai plongé dedans. Ces trois années ont été très intenses, cela fut extrêmement ressourçant d’être seule face à moi-même. La première année n’a pas été facile, c’est une À quoi ressemble le quotidien grande adaptation, autant que le retour, qui fut assez difficile. J’étais dans une yourte ? imprégnée de silence et de beauté : là-haut, c’est la vue de l’infini.­ C’est ­ d’apprendre à vivre simplement et ce n’est pas simple ! Voir l’infini ouvre tout l’espace énergétique, l’espace des pensées. ­Réapprendre à vivre avec presque rien : aller chercher l’eau, vivre C’est comme si ma vie a été à l’infini pendant ces trois années, où il n’y sans électricité, se chauffer avec un poêle à bois en hiver, entretenir avait rien qui arrêtait, même mes yeux. Je suis plus solide ­maintenant le feu. Ce que je retiens de tout cela, c’est le silence. C’est là que j’ai qu’avant. C’était déjà en moi, mais cette expérience l’a imprégné appris à vivre avec le rythme de la nature. davantage. Au retour, ce fut difficile d’entrer dans un supermarché, je n’y arrivais pas. Je devais sortir. C’était trop de monde, trop de Le lever et le coucher du soleil, consommation, trop de tout, puisque j’avais vécu avec presque rien j’imagine ? à tous les niveaux. Avec rien, mais en même temps, je vivais dans le J’ai appris le rythme du soleil et de la lune, c’était ma télévision et mon tout. Revenir à une société très consommatrice, des grandes ­surfaces internet. Quand tu vis dans la nature, tu regardes cela car tu es dedans avec trop de choses, c’était trop, j’étais étourdie. J’étais pro plein d’aftout le temps. Le quotidien se vit dehors. J’ai appris qu’il y avait des faires, pro écolo, pro tout, finalement. Je me suis rendu compte que levers et couchers de lune, c’est magnifique. On doit changer son ali- cela m’empoissonnait la vie, que cela devenait limitant et que finamentation, il n’y a pas de frigo. Se nourrir et préserver les aliments lement, j’étais très heureuse de revenir en société. Ma vie, c’est de autrement, acheter le moins de choses périssables. Au début, nous transmettre quelque chose. Pour cela, je devais me réadapter et vivre descendions une fois par semaine, mais à la fin, une fois par mois, en société avec plus d’ouverture en moi-même. Je suis à l­’écriture pour aller au village acheter des choses. Parfois, des gens nous mon- d’un livre et un chapitre s’intitule : De la simplicité volontaire à l’abontaient des a­ liments frais. Nous pouvions creuser dans la terre pour dance à volonté. C’est vraiment cela dans mon cas. Les jugements que conserver des aliments. À la fin, j’avais une alimentation très diffé- je pouvais avoir sont tombés. Je suis dans l’abondance, car tout nous rente. Notre objectif était de manger de moins en moins. C’était un est disponible. Nous n’enlevons rien à personne quand nous avons autre style de vie. tout ce que l’on veut. Je trouve que l’on se raconte plein d’histoires par rapport à plein de choses. Cette recherche de reconnaissance que j’avais, avant, de l’extérieur, je ne l’attends plus. On dirait que je la reçois. Quand nous ne sommes plus à demander des choses, nous les recevons. Quand nous avons un grand détachement, c’est là que tout nous arrive. 9-216-5333 Ginette Forget | 81

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La vie

dossier spécial

pAR : catherine verdon

J

Dénoncer, choisir.

intérieure

Marie-Josée Arel souhaite devenir la première chroniqueuse de spiritualité populaire au Québec. Il n’y en a pas. Et, comme on souhaite pouvoir l’entendre davantage sur le sujet, j’ai voulu savoir pourquoi et lui donner cette tribune pour s’exprimer sur un sujet encore trop tabou.

e connais Martine Calce comme la fille qui nous fait courir. Souriante, drôle, extravertie, elle semble avoir tout de la fille qui a réussi sa vie : un emploi à son compte, de beaux enfants, un chum qui l’aime. Elle dégage une belle joie de vivre, on a envie d’être son amie. On ne se doute aucunement de son passé, qu’elle a longtemps hésité à partager. Ce n’est pas écrit dans son front, d’avoir mis le chum de sa mère en prison, avoir été dans la drogue, battu une fille.­ Elle ne dégage pas cela et n’est pas cela. ­Plutôt que de parler d’elle comme une victime, elle a choisi de se confier publiquement à moi afin d’aider les gens à dénoncer et de redonner aux agresseurs ce qui leur appartient. Martine est la cadette de 2 enfants. Leurs parents d­ ivorcent quand elle a 4 ans et elle déménage avec le nouveau conjoint de sa mère. De ce qu’elle se ­souvient, elle a 7 ans. Des intervenants sont en classe pour parler d’abus sexuels. Elle réalise pour la ­première fois que ce qui se passe chez elle n’est pas bien. À 12 ans, elle n’en peut plus, demande à son père d’aller vivre chez lui, disant qu’elle ne s’entend pas avec sa mère. C’est vrai. « Mon père a cru que c’était une crise d’ado. Je devais retourner voir ma mère une fois par mois et comme je n’avais rien dit encore, je me faisais tripoter ». Elle croit que sa mère le savait. « Cela lui ­appartient. C’est son histoire. Elle a ses raisons d’être restée. Je sais qu’elle a été violée quand elle était jeune ». Il ne faut pas en parler. À 12 ans, elle est enragée, incapable de parler. « J’ai commencé à boire et voler, l’alcool dans la maison comme l’argent. » À 15 ans, elle manque l’école, ses notes ne sont pas bonnes. Elle ne va pas bien, à part quand elle fait du sport. « Je me suis lancée dans le sport, qui a été ma pilule avant d’être capable de parler à des professionnels. C’est la blonde de mon père qui m’a demandé s’il se passait quelque chose. La seule personne qui n’a pas eu peur de m’affronter, même si j’étais droguée et me faisais arrêter par la police. Elle a compris, de mes agissements, que ce n’était pas normal. Je me suis effondrée. C’est la première fois que j’en ai parlé ». Cette femme est importante dans son parcours de vie. « Elle ne m’a jamais jugée, même si je lui ai fait du mal et l’ai volée. Elle sait que mes excuses sont sincères. C’est une femme d’affaire, qui sait comment se débrouiller, qui a étudié. Elle m’a montré la force qu’une femme peut avoir ». Puis, le moment de parler à son père est venu. « J’avais peur de sa réaction. Ce fut difficile pour lui, je sais qu’il a consulté. Il m’a dit qu’il allait respecter mes choix, mais que c’était ­inacceptable. Pour moi, c’était clair que je voulais cet homme en prison, qu’il soit jugé. Il avait une emprise sur ma mère, qui n’est plus avec lui aujourd’hui, mais elle est restée longtemps. Il est allé en prison quand j’avais 18 ans. Elle a choisi de rester, de ne pas croire ma version. Nous n’en parlons jamais. Si elle veut en parler, elle devra être prête à m’entendre. Ma rage n’est pas nécessairement face à cet homme, mais plutôt parce qu’on ne m’a pas protégée. La journée de la prison, j’ai gagné. Gagné ma vie, qui était maintenant à moi. Les blessures sont toujours là et font partie de ma vie. J’ai longtemps eu de la difficulté à lâcher prise. C’était comme accepter que se soit correct. Mais, je ne voudrais pas changer qui je suis aujourd’hui ». Un regret, une fille à qui elle est sautée au visage. Début trentaine, elle rencontre Mike, son amoureux. Pour la suite de son histoire: www.partoutici.com Pour suivre Martine Calce : www.allezhopquebec.ca 10

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Je te présente mon père,

Monica…

pAR : S ylvie côté | www.sylviecote.com

C’est ainsi que j’ai rencontré Monica Bastien, cet homme devenu femme. Après avoir essayé de reprendre mon interlocuteur « ta mère Monica », force fut de c­ onstater que j’avais devant moi une femme ­transsexuelle. Un peu déstabilisant au départ, cette femme est une passionnée de la vie qui, comme nous tous, souhaite rencontrer l’amour. Le 1er pas : L'acceptation Après avoir fait la paix avec elle-même à 45 ans, Monica, éducatrice spécialisée en psychiatrie, entreprend l’hormonothérapie et tous les suivis psychologiques nécessaires. Elle surprendra son milieu de travail un an plus tard en se montrant sous son nouveau jour, à 50 ans. Son cadeau d’anniversaire ? Une chirurgie pratiquée en ­Thaïlande. Son plus gros défi est définitivement la ­législation! Le monde est basé selon un système binaire homme/femme et de rôles bien définis. Monica est présidente de l’aide aux trans du Québec (ATQ1980.org). Son but : renseigner la population trans et non-trans sur la transidentité, afin de pouvoir ­combattre ensemble les préjugés. L’année 2015 sera faste en événements pour faire avancer les choses socialement et sensibiliser la population à cette différence. Son rêve ? « Que l’humanité s’installe dans chaque être humain. »

L

a spiritualité est toujours un sujet tabou au plan social, me confie l’auteure. Je dis social, parce qu’autour d’une table, les gens sont ouverts à en parler. Nous avons tout mis dans le même panier : religion, Dieu, spiritualité, foi, croyance. On pense que c’est la même chose. En mettant de côté la religion, nous avons évacué le spirituel. La religion est une façon de vivre sa spiritualité, qui est la vie de l’âme, de l’esprit, qui ­n’appartient à aucun mouvement ou croyance. Tu as un passé de religieuse, qui est une partie charnière de ta vie. Est-ce cela qui t’a amenée à te connaître ? J’ai été fascinée par le monde spirituel vers 15 ans. Je me posais de grandes questions existentielles. Je me faisais un plaisir d’argumenter auprès de mes ­professeurs. C’est lors d’une retraite dans un centre chrétien catholique à 22 ans que j’ai vécu ma première grande expérience spirituelle, qui a changé mon regard ­ et ma perception de la vie. J’ai décidé d’aller vivre une année en communauté ­religieuse, qui s’est transformée en 6 ans, de 22 à 28 ans, avec les valeurs de chasteté, de pauvreté. Une belle période de ma vie où j’ai appris à m’ouvrir aux autres. Nous vivons dans une société où nous sommes très repliés sur nous-mêmes. Je-me-moi. En communauté, j’ai appris à laisser de la place à l’autre, à ­m’intéresser à lui, sans toujours essayer d’obtenir quelque chose. Nous sommes dans un monde What’s in it for me? S’ouvrir aux gens, c’est aussi une façon de se découvrir soi-même ? On doit arrêter de voir l’autre comme une menace pour qu’une énergie passe et que l’autre s’ouvre à nous. Quitter la c­ommunauté religieuse a été une ­désillusion, car j’ai compris que l’absolu n’existait pas et que Dieu reste un concept. La seule chose absolue dans ce monde est l’amour. Une désillusion, difficulté ou une forme d’échec est une bonne chose, qui permet de se questionner sur ce qui est vraiment important dans ce monde.

pAR : catherine verdon

« Quand tu assumes ce que tu fais, les autres deviennent réceptifs. » Crois-tu qu’il existe une intelligence spirituelle ? Nous sommes tous f­ondamentalement spirituels et avons 3 grandes dimensions : physique (corps), intellectuelle (cerveau et pensée) et notre âme (cœur et conscience). Nous ­ consacrons peu de temps à cette ­ dimension, ne prenons pas le temps d’entrer à l’intérieur de soi. Si on prend soin de notre corps et ­ intellect, il faut aussi prendre soin de notre spirituel. Nous ne parlons plus de rien aux dernières générations. Nos jeunes ne savent pas qu’ils ont une dimension spirituelle. C’est un danger pour qu'ils adhèrent à n’importe quoi. Tu dis quoi à ceux qui disent que Dieu est intangible ? D’expérimenter. Avant, j’avais la tête pleine de croyances. Plus tu chemines, moins tu sais qui est Dieu. Pour moi, c’est l’amour, la lumière, il est dans mon potentiel, mon désir d’être heureuse. C’est profondément intangible. mariejoseearel.tv

Ma famille

non-nucléaire Joannie Roy | joannie.f.roy@gmail.com Ma réalité familiale est hors normes. La norme, c’est d’avoir un papa et une maman. Moi, j’ai un papa et une maman. Sauf que mes parents sont divorcés, parce que mon père est gai. Comment mon père a-t-il eu cette ­ révélation? Je ne sais pas. Je ne pense pas qu’il se soit levé un matin pour se dire « j’ai envie d’être gai». Je pense qu’il l'a toujours su, mais qu’à l’époque (les années 50), il a dû le cacher, au point d’oublier sa nature profonde : sa véritable orientation sexuelle. Il nous l'a révélé quand son propre père est décédé. Coïncidence ? Je ne lui ai jamais demandé. Que mon père aime un autre homme, jusque-là, c’est sa vie, ça lui appartient. Je ne souhaite que son bonheur. Là où ma perturbation commence, c’est quand les gens me demandent le nom de ma belle-mère. Je peux tricher ­pendant un temps parce que le copain de mon père à un nom asexué, Daniel. Les gens pensent à Danielle. Mais non, c’est avec un seul « L » et pas une « elle ». Je culpabilise parfois de le cacher, comme si j’avais honte, même si ­Daniel est dans ma vie depuis dix ans et que je l’aime. Cliché ou pas, il m’achète des foutues belles fringues à Noël ! Il y a quelques années, personne ne parlait des familles homosexuelles. Encore aujourd’hui, il y a toujours un effet de surprise quand j’annonce que mon père à un chum. Mes amis, ils s’en contrefichent, mais à l’école, j’ai souvent entendu les gros clichés – j’étais une fille de « tapette ». Je devenais mauvaise à entendre le mot « fif ». Comme si j’étais homosexuelle par association. Avec les années, je souris. Parce que les gens qui traitaient mon père de pédé, c’était par ignorance. Les gens associent encore trop l’homosexualité aux grandes folles, comme si mon père se costume après son 9 à 5. C’est moi qui avais une robe à paillettes à mon bal, pas mon père. Lui, c’est un homme dans la cinquantaine. Un quidam dans la marre hétérosexuelle. J’ai des parents aimants. Et je me fiche bien que mon père embrasse un homme le soir. Avec le temps, j’espère juste que cette réalité se banalise pour que les stéréotypes et la polémique de l’enfant traumatisé par des parents gai s’essoufflent. Mes parents m’ont bien élevée. Ma mère, mon père et mes deux beaux-pères s’entendent bien. Mes parents, ce sont des meilleurs amis. J’ai grandi dans l’amour, la différence et la tolérance. Et c’est la plus grande des richesses que peuvent léguer des parents à un enfant. Peu importe leur orientation sexuelle. Parce que l’amour, c’est pareil pour tout le monde.

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DIRE

PAR catherine verdon / photo : zabell photo

Être différent

par l’indifférence ! PAR Nathalie Hamelin

Cela signifie d’oser. Oser être ­soi-même au détriment des « que diront-ils ? ». De ce que les gens vont penser de ce qu’ils voient, et aussi, de ce qu'on fera peut-être vivre à nos proches. Mais pour y arriver, il faut effectuer un saut quantique dans sa vie, pour vivre sa nature profonde et dépasser les barrières personnelles, comme celles imposées par les amis, les collègues, la ­famille, la société. C’est s­eulement à partir de ce m ­ oment où on s’autorise à être indifférent aux jugements que notre rêve se réalise et qu’on devient ENFIN qui on souhaite être, ici et maintenant, dans la b ­ eauté de notre différence. Il est essentiel de se permettre de vivre sa vie selon ses propres croyances et de respecter sa pleine identité, ce qui peut parfois être paradoxal et incompréhensible pour ­certains conformistes qui préfèrent vivre leur vie selon les principes jugés «normaux», ou encore être d'un ennui profond et sécurisant pour d’autres. Tout est une q ­ uestion de perception, la perception de la vie. Cohérentes à tous les niveaux, les personnes dites indifférentes sont les seules à être bien dans l’affranchissement de leurs couleurs, de leur indifférence. N’est-ce pas elles qui sont normales? Pour moi, elles représentent des modèles sur qui on devrait tous prendre exemple. À ces personnes, je dis bravo pour votre courage d'ÊTRE!

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Jaser avec Geneviève Young assure de parler des vraies affaires et de s’enrichir en passant un bon moment. Je me suis entretenue avec cette femme nous inspire à la tonne, alors qu’elle se trouve en pleine tournée pour former ses ambassadeurs Dreamclass et que son premier livre, Dire, vient tout juste d’être réédité. Dire, le titre de ton livre, est très au fait avec ta vie, qu’on découvre dans ton livre Poésie d’une Affranchie. Dire, en sachant que cela viendrait avec des conséquences. Choisir de dire, c’est vivre autrement ? C’est aimer et être alignée directement avec qui je suis, malgré ce que les autres pensent ou disent. Je le dis sans ­amertume. Je comprends que nous sommes dans une société où nous apprenons à plaire. On entend : « Cela ne se fait pas ». Nous avons été éduqués dans l’amour conditionnel. Je ne connais pas beaucoup de gens qui appliquent vraiment l’amour inconditionnel dans leur vie. Si une personne n’est pas ou n’agit pas comme on veut, on a tendance à tourner le dos. Quand j’ai écrit Poésie d’une ­affranchie, je ne m’attendais pas à un si grand impact dans mon environnement proche. Ce sont des choses que nous savons, que nous avons vécues, que j’avais déjà partagées avec des gens près de moi. Certaines choses viennent jouer avec l’image des gens. On entend : « tu ne diras pas cela ? » Comme si on peut dire certaines choses dans un cadre défini, mais qui ne doit pas être dépassé. Ce jeu ne permet pas d’être entièrement qui tu es et c’est très sournois, on ne le réalise pas. C’est dans le nondit. Plus ces non-dits étaient présents à l’intérieur de moi, plus c’était difficile pour moi de toucher une grande joie. Quand j’écrivais ce livre, j’avais l’impression de vomir les mots. Je pleurais, comme si la blessure était à vif. Je ne lui avais tellement pas permis d’exister que la réveiller m’emmenait dans des émotions très intenses. Aujourd’hui, j’ai levé ces voiles pour me permettre d’être alignée avec qui je suis vraiment. Tu dis quoi aux gens qui disent qu’ils ne peuvent pas dire, ou qui disent oui quand ils devraient dire non ? Dire, c’est pour s’aligner avec notre essence, pas pour convaincre l’autre de notre vérité. On peut savoir si les gens nous aiment conditionnellement ou non. Si je ne peux pas être dans ma vérité avec quelqu’un, c’est qu’elle m’aime à c­ ondition que je sois dans sa vérité à elle. Ta vérité n’est j­amais dans le but de blesser, mais d’être bien avec qui tu es. Le ­danger de ne pas nommer est d’embarquer dans une émotion sans le savoir. Rester dans le non-dit nourrit l’émotion. On ne fait pas la différence entre l’émotion et la personne quand on ne dit pas depuis longtemps. C’est ce que nous n’avons pas encore compris. La personne partie, on vit les mêmes émotions avec quelqu’un d’autre, ce n’est pas réglé. Dire, c’est aller voir en soi ce qui se passe, pas de rendre l’autre responsable de ce que tu vis à l’intérieur.

Choisir

et transformer PAR Joel Monzee / www.institutdef.ca

Tous les jours, on nous parle de l’impact de nos comportements, ­autant sur notre santé que sur celle d’autrui ou de la planète. Les gestes que nous posons nous influent tous ainsi que tout ce qui nous entoure. Manger. Un des premiers éléments à observer et à transformer. L­ ’épidémie d’intolérances ­alimentaires s’étend chaque année. La cause est simple. Outre certaines fragilités génétiques, c’est surtout une conséquence des modes de production et de transformation des aliments. La théorie voudrait que notre système digestif n’ait pas b ­ iologiquement évolué assez vite pour absorber certaines molécules créées par l­’industrie et nous devenons intolérants, voire allergiques. Manger bio ? Oui, mais d’où viennent les légumes ? Il appert de plus en plus que certains aliments sont cultivés sans produits chimiques, mais sur des terres polluées d’Orient. La solution tient dans le rapprochement avec le fermier ou en développant son propre potager. Cela demande du temps, mais il est bien investi. On peut se regrouper, faire des pousses à la maison est aussi un moyen d’avoir des ­nutriments sains. Bouger. Combien d’heures passons-nous assis ? C’est normal pour le ­ travail, mais de retour à la maison… Pourquoi passer autant d’heures devant la télévision ou les consoles de jeux ? Les recherches démontrent que chaque heure journalière de télévision va doubler ou tripler le risque de maladies dégénératives. Nous avons de plus en plus de difficulté à utiliser notre créativité en situation de problème, ce qui induit plus de risques d’humeur dépressive. Par ailleurs, marcher est la meilleure manière de libérer de la sérotonine, une petite molécule si précieuse pour se sentir bien dans sa peau… On estime qu’un élève sur quatre serait médicamenté. Pas sûr qu’il s’agisse dans tous les cas d’une maladie. Savez-vous qu’il suffit de huit minutes de télévision le matin pour perturber les apprentissages de toute la journée ? Que les enfants qui jouent aux jeux-vidéos développent leurs réflexes de guerrier au lieu de leur gros-bon-sens ? Que les ­émissions télévisées et les textos font en sorte que nos adolescents sont plus anxieux qu’un enfant de quatre ans ? Vivre. Combien de gens aiment leur travail ? Personnellement, je ne peux pas imaginer prendre ma pension. Je ralentirai probablement, mais j’ai construit ma vie professionnelle en raison de mes passions personnelles, en faisant des choix. Je touche à mon bonheur chaque matin, y compris dans ma famille. À l’heure où on découvre l’illusion du « Liberté 55 » qui a maintenu au t­ravail tant de personnes, il est peut-être temps de regarder si notre ­manière de vivre nous apporte un réel bonheur. La consommation r­esponsable nous induira peut-être une manière de vivre qui ressemble à nos idéaux, plutôt qu’aux apparences et aux compensations. Des périodes de transition sont nécessaires. Tout changer d’un coup est plus illusoire que suivre nos caprices. Alors, prenons le temps de regarder avec notre conjoint et nos amis ce que nous aimerions transformer et p ­ lanifions un chemin qui nous permettra progressivement de vivre autrement.

dossier spécial

Une vie pleine

de courage PAR catherine verdon

Entendre Isabelle Fontaine en conférence est un immense enrichissement. Puisque cette surdouée de la compréhension de l’humain en donne trop peu pour le grand public, on se console avec ses livres, qui nous permettent d’évoluer et d’apprendre. Son plus récent parle du courage, une thématique qui l’a captivée dans les dernières années. Voici ce qu’Isabelle avait à nous dire sur le sujet. Qu’est-ce qui a changé dans ta vie depuis que tu t’es i­ntéressée à la notion de courage ? Le courage est une énergie qui peut être activée quand elle n’est pas là. Maintenant, si je fais preuve de paresse ou de lâcheté, je sais que c’est un choix, parce que j’ai le pouvoir de l’autre option. Ça s’acquiert. Il y a quelques années, mon quotient de courage était peut-être de 6 sur 10. Je pense l’avoir significativement augmenté, parce que je sais comment fait intervenir la biochimie du courage dans mon cerveau. Le courage est biochimique. Quand tu es capable de peser sur PLAY pour sécréter les bons neurotransmetteurs, le courage va arriver ou augmenter dans ton cerveau. Penses-tu que c'est inné au même niveau chez chacun ? Je pense qu'on vient au monde avec un tempérament qui ­prédispose à être plus courageux que d'autres ou non. Mais on a tous un potentiel de courage qu'on n'a pas maximisé. Je pense que le courage vient avec certains circuits neurologiques et que chez ­certains, on doit rajouter l'option. Est-ce que pour toi courage est synonyme de sortie de zone de confort ou pas nécessairement ? Oui, dans le sens ou si c'est facile ou que le coeur ne te débat pas, ça ne requiert pas de courage, qui est la difficulté, l'adversité. Pour moi, c'est un ingrédient de base pour une vie pleine. Ça en prend pour faire face à la peur, la fatigue ou au désir d'arrêter, pour résister à l'indifférence. Le courage du cœur, de s'investir et faire une différence. Même quand ça fait que tu doives travailler la nuit, défendre des gens, quand ce n’est pas populaire de lever la main. Le courage de tes opinions, de l'intégrité, de dire les choses qui ne vont pas dans le sens de ce que tout le monde pense. J'aime beaucoup cette forme de courage. Il y a aussi le courage des marathoniens, de la souffrance du corps, le courage d'entrer dans un immeuble en feu pour sauver des gens ou cacher des juifs dans son sous-sol, sachant que s'ils sont trouvés, ta famille risque d'être tuée. Dans le vrai gros courage, tes valeurs sont plus fortes que tes intérêts personnels. C'est très beau. À quel moment as-tu manqué de courage ? J'ai conservé dans le passé un emploi 2 ans de trop. J'ai honte de m'être servie en premier et ne pas avoir donné 100 % de ce que j'avais dans le ventre. D'avoir manqué de courage pour générer moimême l'enthousiasme ou de sacrer mon camp sachant que ce n'était plus ma place. Ma patronne de l'époque me donnait 100 % de mon salaire et moi, pas mon 100 %. Je ne veux plus jamais faire ça.

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dossier spécial

Sur le chemin Tout le monde

des symboles LE FAIT D’entrée de jeu, car le symbolisme porte ce caractère ludique, à mon avis, définissons ce mot : symbole. ­

Je vous nds compre

Eh bien oui... c’est fait ! La maison est vendue ! La décision a été prise sur un coup de tête (presque !) entre deux quarts de poulet chez St-Hubert ! « Serge, on vend ! », lui dis-je. « Les enfants n’y sont plus, je veux aller de l’avant dans mes autres projets, je veux plus petit ! » Aussitôt dit aussitôt fait... On a de la veine, on connaît de bons courtiers... (riresssss) On met la pancarte devant la maison ! Je vous le dis, depuis le nombre d’années que je fais ce métier, nous avons ressenti toute une sensation de chausser les souliers d’un vendeur ! Je peux affirmer de plus belle : « JE VOUS COMPRENDS ! » Oh oui, je vous comprends. Le stress d’installer la pancarte devant la maison. Je vous comprends de tourner la page aux souvenirs. Je vous comprends de l’annoncer aux enfants ! Je vous comprends de stresser à faire le ménage pour chaque visite. Je vous comprends de recevoir le compte-rendu non retenu, pourtant, notre maison c’est la plus belle du monde ! J’ai le plus beau terrain de Rosemère ! Je vous comprends de recevoir une promesse d’achat en dessous du prix qu’elle vaut dans notre cœur ! Je vous comprends de détester l’inspecteur en bâtiment qui dit qu’il y a trop de rénos à faire quand tu y as mis plus de 200 000 $ sur 18 ans ! Tu veux le « foutre dehors » !!! Je vous comprends de vouloir laisser votre maison adorée à des gens qui vont l’aimer tout autant que vous ! C’était la

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condition ultime de mes filles !!! Je vous comprends d’attendre les conditions de réalisation. Je vous comprends de faire des boîtes et des boîtes, de trier, jeter, donner ! Je vous comprends... c’est fou les découvertes que nous trouvons dans nos tiroirs, mais surtout dans le rangement du sous-sol !!! (riresssss) Ah ben... on avait ça ? On a encore ça ? Je vous comprends... en plus du métro, boulot, dodo il faut penser à tout, tout ! Modification d’adresse, arrêter les contrats de service, choisir la compagnie de déménagement... et j’en passe ! Je vous comprends lorsque la maison est vide, que le cœur gros s’installe et que tu te dis... on a passé une très belle vie ici ! Nous avons que de bons et beaux moments... Avons-nous pris la bonne décision ? Mais... je vous comprends quand je vous revois quelques mois plus tard et que vous me dites que c’était la meilleure décision, que vous êtes heureux et que la vie est belle !!! Je vous écrit ce texte de ma nouvelle terrasse, de ma nouvelle petite maison à Rosemère, que nous avons rénovée (future histoire à suivre ! riresssss). Je suis très heureuse de ma décision ! Ne pas avoir de regret, aller de l’avant... Il n’y aura pas de « J’aurais donc dû... » je vous le promets ! Et vous ? Hélène Bergevin courtier immobilier L’équipe Hélène et Serge

« Le symbole, c’est n’importe quel objet de la réalité vraie – ex : un pot de fleurs – ou de la réalité imaginaire – ex : une licorne – qui veut dire autre chose que ­ lui-même ». (Marie Content, symboliste et enseignante d’une approche, La Symbolisation). Plus près de nous, la PNL suggère la métaphore et l’allégorie comme outil pour changer notre p ­ erception de la réalité, une technique utilisée par les coachs.

Le symbolisme des nombres, le nombre 3 Primo, il parsème les contes et comptines deTout d’un coup, vite comme ça, ta vie ­change puis belle lurette : les Trois Petits Cochons, les de bord. Tes priorités changent, comme ta vi- Trois Mousquetaires. Secundo, il sert à faire le sion de la vie, et c’est l’essentiel qui prend le tour d’une question. Au cours de français, trois dessus. On dirait que nous, les humains, ça paragraphes de développement pour bien prénous prend un message, un événement ma- senter nos arguments. Tercio, il compose mon jeur, une bonne claque sur la gueule pour jour et mois de naissance, celui avec lequel j’ai nous faire réaliser que nous n’avons qu’une entrepris de connaître mon chemin de vie avec vie à vivre. Une citation dit : « Nous avons la numérologie. Nombre de la créativité, de la tous deux vies. La deuxième débute quand fertilité (sens propre et figuré), de la sensualité, nous réalisons que nous n’en avons qu’une. » de la passion, de la joie, de la synthèse (trini(auteur inconnu). Et c’est tellement vrai...­ té : corps, âme, esprit), le 3 reste la vibration Depuis l’événement, je tourne et retourne par ­excellence de la communication sous toutes MES p ­ riorités dans ma tête. Je ne suis plus le ses formes (écrite, orale, artistique ou encore, même. Je ressens vraiment l’expression d’UNE divine). En présence de ce nombre, attendonsvie à vivre. Je choisis mes journées. Entre ar- nous à voir émerger l’expression c­réatrice. river à l’heure au r­estaurant ou parler un peu Associé au centre énergétique de la gorge et plus longtemps au téléphone avec ma mère… à la déesse Aphrodite, il nous permet de rester j’écoute ma mère. Dire oui à une ­connaissance, en contact avec notre propre énergie c­ réatrice pour une activité qui ne me tente pas, seule- et notre f­éminité, qu’on le croise dans une ment pour lui faire plaisir ou m’écouter et dire adresse, sur une plaque d’immatriculation, en non, nonobstant sa réaction ? Je m’écoute et rêve ou encore, qu’on le porte dans notre date dis non. Entre lire un bon livre en plein milieu de de naissance. Le symbolisme de ce nombre dé­l’après-midi et r­amasser les aiguilles de pin sur gage cette vibration de communication joyeuse et ce sentiment de poser un regard véritable et mon terrain, je lis. éclairé sur les événements. Aujourd’hui, mes conversations sont plus p ­ rofondes; mes actions, entièrement enlignées avec mes objectifs. J’ai éliminé tout (ou presque) ce qui était énergivore et je ressens un sentiment d’accomplissement ­quotidiennement. Je vis ­ autrement…parce que je pense autrement ! Dans le fond, j’m’écoute tout le temps maintenant !

Nous travaillons plus que nous en avons vraiment envie, nous plaçons nos enfants en garderie, achetons des maisons de plus en plus grandes, adhérons à la technologie, pratiquons le zumba plutôt que l’aérobie… parce que tout le monde le fait ! Dans une situation plus difficile, pour nous aider à continuer, nous optons pour la consolation : c’est ainsi, tout le monde passe par là, ça doit être normal et correct de passer par ça aussi. Pourtant, qu’y a-t-il de plus unique qu’un individu, de plus ­intime et personnel que vos valeurs de vie, de plus important que vos rêves et mode de vie ? Pour vous replacer au centre du ­ processus décisionnel et de votre vie, je vous propose un exercice. Lorsque vous avez une décision à prendre et êtes ambivalent ou êtes dans une phase ardue dans une sphère de votre vie, ayez le réflexe de regarder autour afin d’en ressortir une tendance, ce que « tout le monde fait ». Ensuite, identifiez 3 personnes qui font partie de cette t­endance. Pour chacune, demandezvous : En quoi je ressemble à cette personne ? En quoi ma situation est identique à la sienne ? Quel est son idéal de vie, son grand rêve ? Lorsqu’une de ces questions est sans ­réponse, vous devriez reconsidérer votre choix et opter pour un différent, le vôtre, autant que lorsqu’une de ces questions a une réponse négative (en quoi je ressemble à cette personne ? En peu de choses, en rien). Derrière ce comportement se cache une peur : d’être jugés, de faire le mauvais choix, de se dissocier du nombre, d’être seul, d’assumer qui l’on est vraiment. Prenez vos décisions basées sur vos aspirations. Vous êtes unique et parfait dans votre imperfection !

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Il est plus ou moins 6 h le matin du 22 ­juillet dernier. Monsieur ? Monsieur ? Est-ce que ça va ? Ce sont les paroles d’un inconnu pendant que j’étais étalé sur le trottoir, suite à une syncope que je venais de subir en faisant mon jogging matinal. Résultat : Opération à cœur ouvert pour changer ma valve aortique et ­pulmonaire. Huit semaines de convalescence. Euh ! C’est que je n’avais pas prévu ça….j’m’en allais en vacances moi !

Vous vous rappelez, enfant, quand vous désiriez le même jouet qu’un autre ami ? Votre argument idéal selon vous était de dire : « mais tout le monde en a un ! ». Même chose à l’adolescence, votre a­ rgument ­décisif selon vous était « mais tout le monde le fait ! ». C’est fascinant de constater à quel point cet argument est encore parfois celui qui fera pencher la b ­ alance dans nos décisions…

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dossier spécial NOTRE vraie nature

le profil Nova par : Julie Niquette

À une période plutôt confuse de ma vie ­professionnelle, une amie m’a parlé du profil Nova. Je vivais alors dans une sorte de brouillard mental. Je me répétais c­ onstamment les questions suivantes : ai-je fait le bon choix professionnel ? Suis-je vraiment au bon endroit ? Qu’est-ce qui explique ce sentiment constant de vide et de tristesse qui m’accable ? Poussée par cette volonté de vivre un quotidien en cohérence avec mes valeurs et talents, j’ai décidé de prendre rendez-vous avec Jasmine Bélanger, la vice-présidente de l’entreprise Swissnova. J’avais besoin d’être éclairée. Et vite. Je n’ai pas été déçue par mes découvertes. Vous comprendrez pourquoi avec cet instrument précieux et utile à divers égards.

L’entreprise Swissnova L’entreprise Swissnova a été fondée en Suisse en 1997 par le québécois Guy Bélanger. Elle s’est établie au Canada et à l­’international en 2007. Elle compte désormais plus de 80 consultants et partenaires qui enrichissent leur expertise professionnelle avec le profil Nova. Cet outil ­puissant est basé sur les travaux les plus marquants du siècle dernier sur les c­ omportements humains: ceux du système Disc de William Marston (associé au langage des couleurs), de Carl Jung sur les types psychologiques et d'Eduard Spranger sur les motivations.

Un instrument favorisant la croissance personnelle Le profil Nova est pratique à plusieurs niveaux. « Il permet de mieux se connaître et de mieux reconnaître et comprendre les autres. Il stimule la c­ onnaissance de soi, l’efficacité relationnelle ainsi que la progression et le développement général dans les entreprises. Il renseigne sur les préférences comportementales,les compétences, le type psychologique et les motivations d’une personne, c’est-à-dire ce qui dirige ses actions, décisions et comportements.Par la justesse de son analyse, il constitue un solide élément de développement personnel et professionnel, » a tenu à ajouter madame Bélanger.

LES VÊTEMENTS

Le profil Nova en entreprise Plusieurs petites et grandes entreprises de par le monde l’utilisent, car les avantages sont nombreux. Le fait de reconnaître les valeurs, les motivations et le style naturel et adapté des membres des équipes de travail rend cet outil psychométrique plus qu’intéressant. « Les informations obtenues permettent aux entreprises de mieux connaître leurs employés, de les aider à capitaliser sur leur potentiel, de créer un climat favorisant davantage le respect mutuel, la collaboration et la réalisation professionnelle ­ des gens puisque des actions concrètes peuvent être mises de l’avant par les gestionnaires, » m’a révélé Jasmine Bélanger. Elle précise: « Les employeurs doivent investir dans leurs ressources humaines. Souvent, ils e­ mbauchent sur la base d’un cv et licencient à cause de la personnalité de l’individu. Avec le profil Nova, non seulement on peut mettre des mots sur des problématiques vécues dans le cadre de relations interpersonnelles et ­professionnelles, mais on peut aussi faire l’embauche de gens qui correspondent vraiment aux besoins des entreprises. »

La suite des choses Pour certains, le profil Nova a confirmé qu’ils sont à la bonne place ou qu’ils se connaissent bien. D’autres ont été rassurés par les résultats, car ils c­ onfirmaient leur image d’eux-mêmes. Plusieurs autres ont effectué, petit à petit, des changements basés sur ces nouvelles informations. Ils ont dit, suite à leur consultation : « À partir de maintenant, je perdrai moins de temps, considérant tout ce que je sais d ­ ésormais sur moi. » Portés par ces ­révélations, beaucoup parlent de l’efficacité du profil Nova, le font découvrir à leur ­entourage, à leurs collègues, à leurs employeurs et même à leurs enfants en processus de choix de carrière. Nombreux croient que cet outil devrait être offert aux adolescents dans les écoles. C’est d’ailleurs une des volontés de Jasmine Bélanger. Personnellement, si j’avais su ce que je sais maintenant, j’aurais sauvé bien des années d’études dans un domaine qui ne me ­correspondait pas…

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MULTI-SPORT Vous vous demandez quels vêtements porter pour pratiquer vos sports d’hiver ? À la boutique Vélo Espace Garneau Concept, nous avons ce qu’il vous faut !

Penser

autrement par : simon dumouchel

Aujourd’hui, avec l’accès facile à des plateformes telles que Joomla ainsi que des logiciels graphiques, beaucoup de gens ne font pas appel à des spécialistes du métier, puisqu’ils se débrouillent avec ces outils. Mais, bien des fois, l’impact escompté n’est pas au rendez-vous. Le métier de programmeur et de designer graphique est plus que la maîtrise d’un ­langage de programmation ou des outils de design. En premier lieu, avant même d’être devant notre ordinateur et de créer, nous analysons la compagnie et ciblons sa c­ lientèle pour arriver avec des avenues qui vous ­représentent bien. Ainsi, le produit final est mieux adapté et a plus d’impact. Pensant économiser, le client passe souvent à côté d’opportunités. Faire affaire avec des professionnels du métier vous permet de vous démarquer et ainsi, d’accroître votre visibilité.

La première couche doit être collée au corps, légère et laissant évacuer la transpiration. Certains sous-vêtements Louis Garneau contiennent même une fibre ayant une propriété antibactérienne et anti-odeur. Selon la température et le sport pratiqué, vous pourrez ensuite enfiler une ou deux autres couches qui apporteront chaleur et qui contrôleront l’humidité. La dernière couche est généralement un manteau léger qui coupera le vent, mais qui laissera aussi sortir l’humidité évacuée par les sous-couches. Ainsi, vous pourrez pratiquer votre sport favori en étant au chaud et au sec. Une vaste gamme d’accessoires (tuques, gants, mitaines, cachescou, passe-montagne, bandeaux, foulards, chaussettes, etc.) est disponible en boutique. Ceux-ci sont conçus avec des matériaux confortables, souples, chauds et respirant.

Les vêtements multi-sport de Louis Garneau sont conçus pour pratiquer des sports d’hiver, en vous procurant confort, chaleur et respirabilité. Une très grande variété de ­vêtements est offerte. Que ce soit pour le ski de fond, la raquette à neige, la course à pied ou la marche, vous trouverez en boutique les vêtements adaptés à l’intensité du sport que vous pratiquez. Pour des sports d’intensité élevée, nous privilégierons des manteaux et pantalons coupe-vent et respirant, dont les tissus sont très légers. Pour une activité modérée, des vêtements qui contiennent un isolant plus ou moins important selon le sport pratiqué et l’énergie qu’on y met. Pour la marche plus lente ou tout simplement pour porter en toutes occasions, Garneau offre Si vous êtes bien équipés, vous aurez énoraussi une belle collection de manteaux isolés mément de plaisir à pratiquer des sports pour des températures allant de -20 °C à -40 °C. durant la saison froide. Il suffit de prendre le temps d’aller rencontrer un de nos conseilCe qui est important de savoir pour être lers en boutique et de bien mentionner vos confortable lors de nos activités extérieures, besoins et vos attentes. Ils se feront un plaisir c’est de porter de bons sous-vêtements et de de vous guider dans vos choix de vêtements superposer des couches de vêtements, comme et accessoires. C’est le temps d’aller prendre le suggère l’expression populaire « s’habiller de bonnes bouffées d’air frais et de s’amuser en pelures d’oignon » ! dans la neige !

LES RAQUETTES LOUIS GARNEAU

Vous n’avez jamais fait de la raquette ? L’essayer, c’est l’adopter ! Louis Garneau Sports a une vaste gamme de raquettes à neige pour tous les niveaux et types de randonnée : faire du hors-piste et défier les éléments, faire de la randonnée et découvrir de nouveaux sommets, faire des sorties récréatives en famille et redécouvrir les joies de l’hiver, ou même pour faire de la course à grande vitesse, nous avons les raquettes qu’il vous faut! Louis Garneau détient des brevets sur plusieurs technologies en ce qui à trait aux raquettes et plusieurs prix leurs ont été décernés. Les raquettes sont légères tout en étant robustes et ont une garantie limitée à vie. Certains modèles ont un cadre d’aluminium et d’autres sont faites de polymère. Différents types de harnais, d’attaches et de pivots sont disponibles. Un conseiller pourra vous guider pour l’achat de la raquette qui répondra à vos besoins.

Cette information vous sera certainement utile lorsque que vous voudrez prendre en main votre communication graphique.

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Pssst !

dossier spécial

Vivre

orter faire transp ais minime. e d le ib ss fr Il est po ant un es moyenn vos bagag de réception, n et Au pavillo s­ uivants : douches , s e se u ic e séch les serv , ­laveuse/ in a b e d s salle ur. om t dépanne Wi-Fi, peti ugesperches.c

dans les arbres

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* Attention ! Les impressions qui suivent sont celles d’une fille qui n’a jamais fait de camping et qui a de gros préjugés face à cet art de vivre dans le bois. Pour moi, camping est synonyme de bibittes, d’être mal amanché, de ne pas se laver et de mal dormir. Je sais, c’est une très mauvaise p­ erception de la chose. Quand je reçois l’invitation des Refuges P ­ erchés, il me semble que je vais vivre une expérience unique. Tout est ultra bien organisé : la réservation est claire, l’accueil est chaleureux. On nous remet le kit de base du parfait perché, on nous explique la raison d’être de ce paradis de la nature et les peu nombreuses règles de base, qui concernent la préservation de la nature et le respect de l'environnement. Cerise sur le sundae et séduction maximale dans mon cas, les Refuges Perchés sont dog friendly. Nous sommes donc, mon amoureux et moi, accompagnés de nos deux poilus. Brouette en main, on se rend au quai. On a choisi le canot pour pagayer jusqu’à notre cabane, voulant vivre ce 24 heures au maximum. À noter qu’il est aussi possible de s’y rendre par un sentier pédestre. Le lac est calme. Personne ne s’y trouve, sinon les quelques amoureux de la nature qui ont loué une embarcation sans moteur ou les vacanciers des autres cabanes, au nombre de 10 pour cette année. Les promoteurs comptent en ajouter une autre dizaine dans la prochaine année. N'ayant pas pensé aux maillots en cette fin septembre, on se lance dans le lac à notre arrivée au quai, en sous-vêtements, ne pouvant résister devant une eau si claire. Oui, c'est tranquille et intime au point d'être en culottes.

Vivre petit

par : catherine verdon

Tout est pensé autour de ce séjour : eau, bois pour chauffer et/ou faire un feu, table à pique-nique, outils de cuisine, matelas. La toilette sèche est 5 étoiles et même décorée. On apporte nos couvertures, ce qu'on veut, mais tout est aussi disponible sur place pour quelques dollars. Puis, on vit. Mon hamster est à spin pratiquement 24/7. Au moment de mettre mes fesses sur le banc du canot, j’ai complètement décroché. En plus, AUCUN signal Wifi ne se rend aux cabanes, aucune possibilité d’être branché ailleurs qu’à soi et sa famille. C’est différent, magnifique, calme, ressourçant. Puisque les Refuges Perchés n’ont que quelques mois d’existence, on demande aux clients de partager leurs impressions afin de pouvoir s’améliorer. Je n’ai absolument rien trouvé à dire d’autre que JOIE. Une expérience à vivre, absolument. Prêt-à-camper 4 saisons écolo

Plusieurs éléments permettent de minimiser l’empreinte écologique sur le site : les refuges ont été construits à la main en utilisant du bois local certifié Forest Stewardship Council et des matériaux ­respectueux de l’environnement; le bois de chauffage en vente est produit l­ocalement et provient de pratiques basées sur le développement durable. Recyclage et compostage pour tous les refuges, un site piétonnier paisible où les voitures ne sont pas autorisées, des douches et toilettes ­centralisées, pas de service de literie, ce qui réduit les ressources requises. Les ­principes du « Sans Trace » (Leave No Trace) sont pratiqués par le personnel et hautement encouragés pour les visiteurs.

Sur www.habitationsmicro.com, plein de raisons de choisir une micromaison. Gabriel Parent-Leblanc, biologiste et chroniqueur en environnement, s’y connaît. L’espace réduit diminue considérablement certains coûts, comme le ­chauffage ou l’hypothèque. Ce faisant, on diminue notre fardeau financier. ­ Habitations Microévolution souhaite nous permettre de faire mieux avec moins. Une ­initiative bien pensée qui vient d'un entrepreneur de Bois-des-Filion ! Les modèles personnalisés clé en main seront disponibles sous peu. Entre temps, les plans d'auto-construction et les remorques spécialisées sont disponibles.

L’enracinement,

notre lien à la terre

Natali Gagnon, professeur de yoga, Centre Yoga Santé La pratique du yoga nous amène à prendre conscience de notre corps qui bouge dans l’espace et de notre lien à la terre, en permettant de mieux ­s’enraciner à celle-ci. ­L’enracinement, c’est de déposer consciemment les parties du corps qui touchent le sol et qui soutiennent le corps dans une posture. S’enraciner et développer notre présence Trop souvent prisonniers de nos pensées, nous oublions de passer par le corps et la respiration pour vivre l’instant présent. S’enraciner nous aide à stabiliser nos états émotionnels, à se sentir fort, solide et en confiance. La posture Tadasana permet de reconnaitre la force tranquille qui nous habite, nous donnant ce sentiment de confiance et d’enracinement à la terre. Pour se sentir uni à la terre, marchez en prenant conscience de vos pieds qui se déposent au sol et de votre corps qui bouge dans l’espace. Pour se ­sentir uni à la terre, en posture debout ou assise, respirez profondément en imaginant que le corps se dépose lourdement au sol à chaque expiration. Pour se sentir uni à la terre, marchez en regardant ce qui vous entoure : la terre nous abrite et nous donne la vie, mangez en conscience. Dans notre monde mécanisé et urbanisé, nous perdons le contact direct avec la terre et la nature. Tadasana - Posture de la montagne 3 P lacez les pieds : gros orteils ensemble, talons légèrement séparés, pieds parallèles. Les 4 points des pieds touchent activement le sol (base du gros orteil, base du petit orteil, l‘intérieur et l’extérieur du talon).

Nous sommes fiers de collaborer avec des partenaires qui ont les mêmes valeurs que nous ! Merci de les choisir !

3 D istribuez le poids du corps au centre de l’arche de pied. À partir du sacrum, allongez les jambes vers les talons, sans bloquer les genoux. ­Raffermissez les cuisses et soulevez les rotules. 3 L e bassin au neutre, soulevez légèrement les épines iliaques (devant du bassin). Les abdominaux sont soutenus et maintiennent le ventre; les côtes sont rentrées vers l’intérieur. 3 L es épaules roulent légèrement vers l’arrière et vers le bas, les bras sont allongés jusqu’au bout des doigts de chaque côté du corps ou les mains en posture de prière devant le cœur. 3 L a nuque s’allonge. Le dessus du crâne veut rejoindre le ciel. Cette posture permet de se sentir fort et stable, aide à se recentrer, à ne plus être « victime », d’être ni trop projeté à l’avant vers les autres, ni trop loin à l’arrière, caché dans le fond de la pièce. Se sentir chez soi, au centre de soi-même, bien enraciné à la terre.

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dossier spécial

La méditation bouddhiste sem ble être une thérapie ­anti-stress. Le mot fait peur aux moins init iés, ­craignant ne pas avoir ce qu’il faut pour ­apprécier le silence en ­position du lotus. Fabrice Midal, le fondateur de l’École ­occident ale de méditation, présente un ­parcours semé de ­questions, de naïvetés, de rencontres décisives, d’errances et d’illuminations dan s Frappe le ciel, écoute le bruit. La méditation ne nous rend pas plus sereins, dit Midal, elle serait plutôt une école de lucidité ou un acte de présence.

Apprendre à masser son bébé, Une belle empreinte d'amour pour la vie ! Le toucher est le premier sens à se ­développer lorsque le fœtus est dans le ventre de sa maman. Il se ­développe autour de la 8e semaines de gestation. Incroyable, n ­ ’est-ce pas ? Le toucher est le sens le plus ­important pour aider ­l’enfant à se développer normalement, autant ­physiquement ­qu’émotionnellement. Donc, masser son enfant lui procure une multitude de bienfaits !

Les bienfaits

Le massage aide bébé à dormir plus longtemps, réduit les périodes de pleurs, soulage les gaz, les coliques et la constipation et même les maux de dents. Il aide bébé à se détendre et contribue au ­développement de sa conscience corporelle. Surtout, il favorise le lien d'attachement !

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Un mur de rêves y était érigé. Celui de Suzanne, qui est de vivre de sa garderie pour chiens, a bien entendu attiré notre attention et nous avons voulu partager ses c­ oordonnées pour l’aider à réaliser son rêve ! pensionsanscage.com

Mon chien

pourquoi Mon chien… est-il si possessif avec le sofa ? est-il déchaîné quand on sonne à la porte ? est-il obsédé par les entrejambes ?

Votre chien vous accompagne volontiers si vous faites chose qui l’intéresse, quelque il reçoit vos caresses avec plaisir et il ne dit jamais non quand vous lui tendez une gâterie. Mais parfois, son comportement vous dépasse. Qu’est-ce qui lui prend ? La vérité, c’est que c’est un animal qui agit selon les codes canins et non un humain à quatre pattes comme vous avez à le percevoir. tendance MON CHIEN CHEZ LE PSY vous invite à entrer de votre compagnon pour comprendre le monde dans la tête Ce livre répond à plus à sa façon. de comportements déroutants,50 questions concernant des dérangeants, voire agressifs chiens, et les solutions des qui conviennent.

Sophie collinS

Mon chien chez le psy 50 coMporteMent s intrigants expliqués aux maîtres

ISBN 978-2-89472-558-0

Ces activités sont naturelles chez le chien et comblent ses besoins de base. ­N’oubliez pas que les activités proposées doivent être intéressantes pour le chien et acceptables pour vous, afin de trouver un équilibre dans votre relation et cohabitation.

Sarah Gravel

Si vous avez envie de mieux comprendre certains comportements intriguants, dérangeants ou surprenants de votre toutou, procurez-vous ce livre! Il saura vous éclairer et vous permettra de mieux comprendre votre compagnon canin. le problème est au bout de la laisse… mais quel bout ?

Véronique Pierre

Vous arrive-t-il de vivre une situation avec votre chien que vous trouvez inacceptable ou de ne pas être d’accord avec le ­ comportement qu’il choisit pour s’occuper ? Il peut, par exemple, gruger vos effets personnels ou encore, japper à la fenêtre lorsqu’il y a des passants. Plutôt que de le punir, vous pouvez plutôt aider le chien à choisir un comportement alternatif acceptable pour les deux parties. Lui demander de ne rien faire est non respectueux pour l’animal et impossible pour lui. Vous pouvez suggérer au chien un comportement autre que celui qu’il choisit naturellement, c’est-à-dire, changer son centre d’intérêt vers un autre. Selon le modèle d’activité chez le chien, notre compagnon a besoin d’une moyenne de cinq heures d’activités par jour : locomotives, cognitives, masticatoires, sociales, etc. Un bon comportement alternatif serait de gruger un os récréatif appétissant ou encore, faire une recherche alimentaire dans la maison ou à l’extérieur, selon le contexte.

Marcia Pilote, qui sortait sa 6e saison la même semaine, était en conférence. Pour en lire des extraits, rendez-vous au www.partoutici.com

Mon chien chez le psy

comprennent une partie théorique et pratique. J’enseigne aux parents une routine complète pour masser bébé et à soulager gaz et coliques, leur explique tous les bienfaits du massage ainsi que les différentes façons et trucs pour l'adapter à travers les étapes du développement de l'enfant. Les rencontres se donnent individuellement dans le confort de votre domicile ou en groupe, au Centre Yoga Santé. N’hésitez pas à me contacter et à visiter mon site web !

Le but ultime derrière ce chemin est la libération de la vie. Ce qui compte le plus : la bonté du cœur. Le Bouddhisme n’est pas une religion, mais une philosophie de vie. Un autre beau concept avec lequel nous étions assez tous d’accord : Plus vous cherchez, plus vous ne trouverez pas !

Rediriger un comportement non désirable vers un comportement alternatif, pourquoi pas ?

Partout Ici était à l’événement Le Rendez-Vous de la santé et du bien-être qui a lieu chaque année. Une magnifique initiative de Julie Eyelom. On sait déjà que cette ­rencontre se tiendra du 9 au 12 octobre 2015 à Saint-Eustache. www.le-rendez-vous.info

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Les rencontres

Le 11 octobre dernier, les clients de Yoga Laurentides ont visité le monastère bouddhiste Tam Bao Son dans les Laurentides. QUELQUES LEÇONS Tam Bao Son veut dire : Les 3 joyaux précieux. 3 principes  : Le Bouddha : ayant atteint l’illumination Le Dharma : l’enseignement du Bouddha La Sangha : la communauté prenant refuge dans le bouddhisme.

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bouquins

Bouquiner autrement... |PAR Julie Niquette

Vous aimez écrire, vous rêvez de voir votre livre chez votre libraire ­favori. Alors, c’est clair : vous êtes un auteur. Et le désir d’être reconnu à ce juste titre pourrait très bien vous pousser, tôt ou tard, à l’écrire, ce fameux livre que vous portez. Voyons ensemble quatre peurs qu’il est tout à fait naturel de ressentir et comment s’en faire des amies. Pour qui je me prends ? Cette question m’indique que vous vous débattez avec la peur de l’imposteur. Certains auteurs ont besoin de tenir leur bouquin dans les mains pour enfin admettre qu’ils en sont un. Pour d’autres, la chose devient une évidence au moment où ils ouvrent leur premier fichier Word. Quoi qu’il en soit, ce sentiment n’en a pas pour longtemps. Son emprise diminue à mesure que votre manuscrit grandit. Le jour où votre labeur arrivera en librairie, vous n’y penserez même plus. Je n’ai vraiment pas le temps ! Plusieurs raisons vous portent à croire que vous n’avez pas le temps d’écrire. Habituellement, cette ­excuse cache la peur de découvrir le nombre d’heures que vous ­perdez chaque jour à faire des choses plus ou moins utiles. Si ce sujet vous angoisse, je m’empresse de décortiquer avec vous votre emploi du temps. Une fois que vous avez mis de l’ordre dans vos priorités, vous repérez facilement les moments qui conviennent le mieux. Il ne vous reste qu’à prendre des rendez-vous réguliers avec votre muse.

Mon ordinateur est un dinosaure. Vous êtes prêt à vous épancher sur le clavier, sauf que…vous êtes propriétaire d’une antiquité. Cette constatation soulève un point très important : écrire est une aventure remplie d’inconforts. Offrez-vous des outils et un environnement qui vous procurent un maximum de confort. Dressez la liste de vos besoins : ordinateur, logiciels, bureau, chaise, éclairage, etc. Faites-vous plaisir. Votre auteur vous dira merci. Et votre c­ réativité aussi ! Et si ça n’intéressait personne… Puisque vous êtes unique, votre façon de vous exprimer est originale. Ce n’est donc pas la peur d’être banal qui vous ronge. Quand vous avez cette réflexion, ­j’entends votre rêve d’écrire qui n’en peut plus d’être reporté. Alors, de grâce, écoutez votre cœur plutôt que vos peurs. Et pour l’amour de vous… écrivez ! Quant à la popularité de votre trésor, vous savez comme moi qu’il n’y a qu’une manière de la mesurer ! Je vous remercie d’honorer l’auteur que vous êtes. Écrire notre vie selon notre cœur est notre divin droit d’auteur !

Pour moi, vivre autrement, c’est vivre selon ses v­ aleurs, ses motivations et ses convictions. Quelques titres parmi mes suggestions pourront assurément vous y aider.

Méditer, jour après jour Christophe André

Éditions L’iconoclaste

Plusieurs livres existent ­désormais sur la pleine conscience, une pratique qui compte de plus en plus d’adeptes. Les mots de ­Christophe André m’ont permis de mieux saisir le concept et de l’intégrer à mon ­quotidien. « Méditer, ce n’est pas se couper du monde, mais au contraire se rapprocher de lui pour le comprendre, l’aimer et le changer. »

Mon grand rêve Lucie Papineau

COACH DE VIE, AUTEURE ET CONFÉRENCIÈRE www.dominiqueallaire.com

Coach de vie, auteure et conférencière Spécialité : Coaching d’auteur Québec (Québec) Canada 418.204.4268 www.dominiqueallaire.com www.penseesdamour.net www.byebyebog.com

Virginie Egger

Éditions La Bagnole

Paola Papillon est une petite fille tout à fait unique, qui rêve de devenir ballerine. Mais, après réflexion, elle réalise que ce grand rêve n’est peut-être pas le sien, finalement…

Le bestiaire des fruits Zviane

Éditions La Pastèque

J’ai adoré cette bande ­dessinée. Si vous avez envie de (beaucoup) rire, en ­suivant les péripéties de Zviane, qui se risque à ­goûter certains fruits exotiques, vous serez servi. Les illustrations et les textes sont très efficaces.

Le théorème du homard ou comment trouver la femme idéale Graeme Simsion Éditions NIL

Ce roman est surprenant. Don Tillman est un ­professeur de génétique, un génie en quelque sorte. Il décide, avec un questionnaire qu’il a créé, de mener à bien le « Projet Épouse ». Ses critères sont extraordinairement pointus. Qu’est-ce qui l’a empêché jusqu’à maintenant de faire la rencontre de la bonne ­personne ? ­Trouvera-t-il finalement l’amour, le vrai ?

Chronique d’un cancer ordinaire – Ma vie avec Igor Dominique Demers

Éditions Québec Amérique

LANCEMENT

PARTOUT

ICI Récemment, l’équipe du magazine Partout Ici tenait un lancement afin de dévoiler sa nouvelle image. Familles, amis, partenaires et collaborateurs étaient au rendez-vous. Le comédien et chanteur ­Will Monette en a ­profité pour présenter quelques-u­nes de ses compositions.

L’auteure a décidé de ­donner un nom à son ­cancer : Igor. Selon elle, « les cancers devraient tous avoir un prénom. Comme les ouragans. Une fois ­baptisés, ils perdent leurs contours monstrueux, on dirait même qu’ils rapetissent un peu et on a l’impression d’avoir plus d’emprise sur eux. » Dans ce­s 22 courts b ­ illets, l’auteure se raconte avec authenticité et partage ses prises de conscience. Inspirant…

Deux garçons à la mère Guylaine Guay

Éditions Libre Expression

Guylaine Guay nous propose un premier livre humain, poignant, drôle et puissant. Franchement bien écrit, il raconte son histoire et celle de ses deux enfants autistes, Clovis et Léo. Guylaine s’est donnée comme mission d’utiliser toutes les ­tribunes pour parler d’autisme, d’acceptation et de célébration de la différence. Cette lecture ne laissera personne indifférent. Au terme de votre lecture, vous vous direz : « C’est pour quand la suite ? »

Lors de son lancement, nous avons demandé à des amis de Guylaine ce que voulait dire pour eux « vivre autrement ». Voyez le clip de leurs réponses sur

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« Suivez le Guide » Voilà mon nouveau Modus operandi. Lâcher prise ; facile à dire, mais pas facile à faire. Et si je vous disais plutôt « Écoutez votre cœur », ce fabuleux guide qui nous conduit toujours au ­bonheur. Ça commence à vous intéresser, n’est-ce pas ? Depuis que j’ai choisi d’écouter ma petite voix, celle de mon cœur ou mon intuition, si vous préférez, ma vie a pris un virage important. Les doutes et les peurs se sont envolés, la confiance remplace maintenant les tracas créés par l’anticipation d’un mauvais résultat et les portes s’ouvrent devant moi sur d’infinies possibilités que j’ai longtemps refusé de considérer. Comment ça fonctionne ? Il faut simplement s’arrêter, tendre l’oreille, observer et ­sentir ce qui se passe à l’intérieur. Faire un peu de gymnastique avec votre mental, l’entraîner à observer les réactions de votre corps, la manifestation de vos ­émotions. Apprendre à décoder si tel ou tel choix apporte un mieux-être ou au contraire, crée en vous des inconforts ou tiraillements. Quand vous avez appris à lire et à écrire, vous avez dû y mettre du temps et des efforts. Aujourd’hui, cette simple tâche vous est absolument indispensable. Apprendre à d ­ écoder le langage de notre corps devient un outil puissant dans la poursuite du bonheur. Rien de mieux pour mener une vie épanouie et répondre à ce besoin profond de s’accomplir pleinement.

Vous vous levez un matin pour mener vos filles à la garderie. En q ­ uittant, vous leur dîtes : Maman vous aime, à ce soir … Mais, vous n’allez pas les revoir le soir, ni le suivant, parce que votre médecin vous a ­téléphoné. Il a reçu vos résultats de routine : vous devez être hospitalisée immédiatement, vous avez une leucémie lymphoblastique aiguë....C’est le début de l’histoire de Jennyfer Groulx. C’était le 30 août 2013. Depuis, elle a subi 4 cycles de chimiothérapie, a eu une rémission. Janvier 2014: greffe de la moëlle osseuse. En mai, la leucémie est de retour et les traitements de chimiothérapie ne fonctionnent pas. Au Québec, on ne peut plus rien faire pour l’aider. Il y a encore de l’espoir du côté des États-Unis, mais ça coûte des milliers de dollars. Merci de lui permettre de suivre son traitement et de guérir grâce à vos dons. https://www.facebook.com/pages/Parce-Quune-Vie-Na-pas-de-Prix

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créatif ?

Connaissez-vous le journal

Le journal créatif est un journal intime non conventionnel, un outil d’exploration de soi qui allie le monde de l’écriture, du dessin et du collage de façon originale et créative. Il a pour objectif non pas le développement de capacités littéraires ou artistiques, mais le développement général de la personne. L’accent est mis sur le processus et non pas sur le produit, ce qui implique qu’il n’est absolument pas nécessaire d’être doué en art ou en ­écriture pour en profiter pleinement. C’est un outil concret et flexible, facile à utiliser et accessible à tous. Le journal créatif n’est pas pour faire du beau, mais pour se faire du bien. Puisque l’écriture, le dessin et le collage sont trois modes d’expression différents qui se complètent et interagissent, la méthode du journal créatif ouvre de nombreuses portes et permet une exploration riche de la vie intérieure et de la créativité. L’objectif général du journal créatif est le développement personnel et de jeter l’ancre vers le centre de soi-même, créer un espace pour laisser émerger les ressentis et ainsi avoir accès à ses ressources personnelles.

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Voici les objectifs spécifiques : Exprimer et clarifier ses émotions et ses pensées - Mieux se connaître et s’écouter plus souvent - Résoudre des problèmes ou des conflits - Faire de meilleurs choix et entamer des changements - Améliorer ses relations avec soi-même et les autres - Apprendre à prendre du temps pour soi et aller à la rencontre de son soi intérieur - Se détendre, diminuer le stress, se déposer tout simplement - Développer l’esprit du jeu et la spontanéité, stimuler sa créativité Ce qu'ils ont dit: «S'amorce ici une excursion de mon univers intérieur. Merci Sylvie pour cette belle découverte. J'ai déjà hâte de vivre une autre journée du journal créatif !» ­­­

Sylvie, Mirabel «J'ai appris des choses sur moi, ça amène de la clarté»

Andrée, Laval

Carole Garon

Guide d’épanouissement personnel Créatrice du parcours d’Éveil à l’intuition www.epanouissement-aec.com

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J’ai partagé plusieurs années d’amitié avec Christine Mcguigan. Une fille colorée, souriante, pleine de vie. Une vie qu’elle mène à 100 à l’heure, en passionnée de moto qu’elle est. Quand j’ai su qu’elle faisait partie des statistiques, atteinte du cancer du sein, je me suis dit qu’elle était beaucoup trop jeune. Comme tant d’autres. Après avoir vu son entourage ­partager une page afin de l’aider pour une suite plus heureuse, j’ai eu envie de la partager... www.groupegdi.com/christine/pc/

prochaines dates du journal créatif : Introduction 29 novembre 2014 et 31 janvier 2015 le bonheur 15 novembre 2014 gestion de stress 13 décembre 2014 intuition 24 janvier 2015 PARTOUTICI.com

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Se préparerà son accouchement

autrement

est François Garon rmateur et fo , er conférenci . ode Donneur créateur du C rtie de son Surveillez la so 2015. en premier livre

par : Audrey Thibault accompagnante à la naissance directrice du Centre 9 Mois et plus

Réseautage

Il y a de plus en plus de façons non conventionnelles de se préparer à notre accouchement. Faisons le tour de quelques-unes d'entre elles pour mieux vous pister dans vos choix, afin que cela corresponde à vos désirs, mais aussi à vos valeurs. Ce n’est pas qu’une mode ! Le yoga prénatal est une excellente préparation à l’accouchement. Il soulage aussi les maux de la grossesse. Par le biais de la respiration profonde pratiquée pendant les séances de yoga, le corps reconnaîtra ce sentiment de bien-être pendant le travail et entrera plus rapidement dans un état de détente. Le fait de travailler avec notre corps nous rendra plus autonome, plus puissante et surtout, plus apte à participer activement à la naissance de notre bébé.

L’acupuncture Cette pratique favorise la descente du fœtus, l’assouplissement du col et du périnée (pour ainsi prévenir les ­déchirures) et optimise les contractions. Elle donne un coup de pouce pour déclencher un travail trop latent ou quand bébé se fait attendre. L’ostéopathie Par des manipulations douces, ­ l’ostéopathe relâchera plusieurs ­tensions accumulées dans les tissus musculaires. Le dénouement des tensions améliorera la souplesse dans la colonne vertébrale et aidera à dénouer les tensions dans la région du sacrum, pour une meilleure mobilité du bassin en vue de la poussée. Cela favorisera ainsi l’engagement du bébé dans le bassin pour bien se positionner en vue de la naissance. Avec ces traitements, le corps s’adaptera mieux aux changements physiques et au déséquilibre postural qu’apportent la grossesse. 26

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et authenticité

Pour débuter, je cite Ralph Waldo Emerson : « Rester soi-même dans un monde qui tente constamment de te changer est le plus grand des accomplissements ». C’est encore vrai aujourd’hui, à mon sens. Si nous sommes totalement honnêtes, nous devons dire que le fait de se présenter de manière authentique n’est pas chose facile pour quiconque. Nous avons tous des masques ou des personnalités adaptées. La majorité des gens est influencée directement ou indirectement par ce que les autres disent et pensent. E­ xaminons deux contextes possibles. Premièrement, canaliser ses efforts pour trouver la personnalité parfaite qui réussira à attirer et charmer les autres et ainsi atteindre ses objectifs. Deuxièmement, préconiser davantage la recherche d’une harmonie intérieure et un sentiment de bien-être constant en reléguant au second plan l’importance de l’aspect matériel des objectifs à atteindre. J’aimerais vous présenter un défi plus imposant que l’on pourrait se l'imaginer : maintenir l’harmonie et atteindre des objectifs ambitieux en misant sur nos q ­ ualités intrinsèques.

Cours préparatoires à l­’accouchement Découvrez des cours/ateliers moins conventionnels tels que la Méthode Bonapace ou tout cours d’hypnose. Ces méthodes axent leur pratique sur le déroulement physiologique et naturel de l’accouchement, avec comme objectif l’élimination des peurs pendant la grossesse et en prévision de la naissance de votre bébé. Ce sont des méthodes spécifiques qui couvrent en profondeur la gestion de la douleur et la physiologie de ­ l’accouchement, pour s’outiller davantage et mieux comprendre le processus physiologique de la douleur ainsi que la gestion de la douleur non pharmacologique (comme l’épidurale), qui peuvent entraîner une cascade d’interventions médicales. Ces méthodes impliquent également une plus grande participation de la part du conjoint.

L’importance de se fixer des buts est longuement documentée et plusieurs se laissent tenter par le jeu de se fixer des objectifs trop ambitieux. Une des ­problématiques provient du fait qu’ils échouent deux ou trois fois plutôt qu’une et se retrouvent à perdre totalement leur motivation. Au bout du compte, ils arrêtent de se fixer des objectifs parce qu’ils « savent » que ce chemin mène directement à un sentiment d’échec. Dans les années 80, alors que j’assistais à mes premières conférences, j’entendais dire que tout était possible, que je ­pouvais devenir ­millionnaire avant 30 ans… J’ai cru au message et j’en ai payé le prix. Pas parce qu’ils avaient tort, mais parce que le degré de difficulté n’avait pas été divisé en étapes qui respectaient mes capacités. De même, les objectifs n’étaient pas en harmonie avec mes valeurs et ma personnalité.

Les accompagnantes à la naissance ont un rôle important pour soutenir et informer les futurs parents. L’accompagnante, une personne spécialement formée pour guider les parents pendant le travail, peut proposer des alternatives aux interventions médicales avant d’y avoir recours. Elle aide aussi les parents à prendre des décisions éclairées, les rassure par une présence constante et contribue à diminuer les interventions inutiles pour accélérer le travail. Elle aide à faire respecter vos souhaits pendant l’accouchement, protège la bulle de la femme et guide le père. Elle contribue largement à réduire les interventions médicales non nécessaires pendant le travail et l’accouchement. Toutes ces différentes façons de se préparer ont comme objectif d’avoir un certain contrôle sur la douleur, comprendre et démystifier le déroulement de l’accouchement pour atténuer nos peurs. Que vous accouchiez à l’hôpital, en maison de naissance ou à la maison, toutes ces méthodes s’avéreront des outils ­indispensables pour accoucher...

Une autre problématique provient du fait de se fixer des objectifs trop peu ­ambitieux. J’ai aussi vécu des situations où les objectifs étaient trop simples. C’était ­ennuyant et sans intérêt. Ce chemin mène vers un sentiment dépréciateur envers soi. Nos objectifs influent directement sur notre efficacité en réseautage. L’idée est d’orchestrer une symphonie entre ses capacités et ses aptitudes, ses valeurs, sa personnalité et l’ampleur des défis. Je dis régulièrement à certains gens d’affaires en réseautage : « Si vous préférez longer les murs, longez les murs ! » Pour certaines personnes, le simple fait de se présenter à un événement de réseautage représente un niveau de difficulté assez important pour les faire battre en retraite.

Votre endroit spécialisé pour la femme enceinte et la nouvelle maman. Vous y trouverez des cours de mise en forme, de la préparation à l’accouchement, de l’accompagnement, des soins et ateliers spécialisés pour vous renseigner sur les sujets qui vous touchent.

Le but est de pouvoir se sentir en confiance lorsque nous nous présentons à d’autres gens d’affaires ou à des clients potentiels. Ceci nous permet de ­cumuler des succès, de nous améliorer et, graduellement, d’établir et ­d’atteindre des objectifs de plus en plus ambitieux. Le message et le messager ont tout intérêt à être cohérents et vraisemblables. C’est donc dire que pour être authentique, ça demande un travail d ­ ’introspection sur ses valeurs, une planification d’objectifs et la préparation d’un message ­percutant qui sera aligné avec le messager, c’est-à-dire vous.

À lire sur le web : Trouver l’amour dans un ­buffet chinois par Gregory Pratte « Aujourd’hui, la vie ressemble à un ­buffet chinois. On veut le dernier modèle de téléphone intelligent, prendre une ­sabbatique pour faire le tour du monde, pratiquer le cross-fit, ne pas rater le show de Véro, travailler quatre jours par semaine et prendre notre retraite à 55 ans. Puis, on se plaint que l’AMOUR n’est pas au rendez-vous. ›› Suggestion lecture ! La plume de Geneviève Pettersen est ­délicieuse. Cette auteure a tous les talents : elle fait rire, suscite des réflexions qui brassent nos trippes, provoque juste ce qu'il faut. Tout ça, dans un vocabulaire distingué. On en veut toujours plus. LE MESSAGE MÉTAPHYSIQUE DES ACCIDENTS MINEURS par Odette Pelletier «Être coupable, c’est savoir que ce qu’on prévoit faire ­causera du tort à quelqu’un ou à soi et de le faire malgré cela. L’action est volontaire, consciente. L’intention est de nuire. Dans la vie, il est peu fréquent qu’on fasse un tel choix. Serait-il possible qu’on se sente coupable sans l’être réellement ? La réponse est oui, et ce, très souvent.» VIVE….La différence d’âge ! par Claudia Lalancette « Si je disais : 4 380 jours, 624 semaines ou 144 mois, ­serait-ce moins pire que dire 12 ans ? Douze années entre mon copain et moi qui font que notre amour ne répond pas à la normalité sociale, ou plutôt celle des autres. Et je le sais. Lorsque je parle de notre relation, on ne pense pas à moi ou mon bonheur. On se préoccupe à savoir si mes parents ont explosé de rage ou m’ont privée de ­sorties, comme une enfant. » Une entrevue avec Michel Duval sur sa famille, composée de quatre enfants âgés de 9 mois à 9 ans et qui apprécie vivre des aventures ensemble et fait tranquillement le tour du monde ! À lire sur le sujet du voyage : Le mauvais temps qui te bloque à l’aéroport. Un nom à l’intercom qui réveille des souvenirs enfouis profond. La Ève de ce roman erre de ville en ville, a le sentiment d’être partout de passage. Un ­roman de réconciliation avec sa propre histoire et sur la quête de l’essentiel. Carolyn Murphy vous propose un test afin de voir si vous pensez autrement : « Si les spécialistes stipulent que pour réussir en affaires il faut être différent, original, unique. Alors pourquoi tant de gens préfèrent suivre la foule au lieu de faire autrement ? » La rencontre de Sylvie Côté avec Dolorès Lamarre. « Elle a fondé l’Institut qui porte son nom, un lieu qui aide la personne à se libérer des blocages nuisibles à la libre circulation de l’énergie vitale et de la souffrance. Dolorès croit fermement que le corps, l’âme et l’esprit forment un tout ». En 2003, elle a mis sur pied le Programme de formation S.A.I.M.E.®.


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Serez-vous des nôtres ? 17 novembre

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4 décembre Réseau-Matin

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Plancher 640 est une entreprise familiale qui compte plus de 25 ans en a­ ffaires et dont l’excellent service à la clientèle a fait leur renommée. Des gens viennent de très loin pour leur service, comme pour leur très large inventaire, qui plait beaucoup aux clients. Faites votre choix : bois, vinyle, stratifié. Chantal Papineau, une des co-propriétaires, est très fière de l'excellente réputation qu’ils ont et de leur rayonnement, qui s’explique par le bouche à oreille allant d’un client satisfait à un autre. Ils c­ ollaborent aussi avec un réseau de spécialistes qualifiés pour la finition, partageant les mêmes valeurs que l’entreprise. Les teintures et le développement de couleur sont faits sur mesure avec l'échantillon du client. Reconnaissante, l'entreprise souhaite que la prochaine génération prenne la relève, que l’équipe soit toujours là pour les épauler, tout comme les bons fournisseurs avec qui ils ont la chance de faire équipe…

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Passer en mode Glamour ! Vous avez un ­vêtement coûteux, mais vous vous sentez sans éclat. Pourtant, vous y avez mis le prix, êtes p ­ assée chez le coiffeur et votre maquillage est parfait, mais… À cette même soirée, vous observez le rayonnement des autres; qu’ont-elles de différent ? L’accessoire… Un foulard, bien ficelé, qui rehausse le visage. Un bijou mode est un indispensable et peut devenir partie intégrante de votre personnalité. L’accessoire bien h ­ armonisé apporte un complément qui unifie ­vêtements et silhouette pour former un tout magnifique. Cet art de jouer avec les accessoires est un plaisir, il suffit de connaître les règles de base que votre styliste peut vous apprendre. Que ce soit bijou, ceinture, sac à main, chaussure, osez cet accessoire qui apportera cette touche unique pour vous ­démarquer et vous faire rayonner à votre tour… peu importe le coût de votre vêtement. Les accessoires sont souvent négligés ou totalement oubliés. Avec un peu d’imagination, il suffit de peu pour transformer votre tenue de bureau en une tenue de soirée.

À l’approche du temps des Fêtes, osez scintiller de tout votre éclat !

Le nouveau luxe Contrairement à ce que plusieurs pensent, le luxe ne se définit plus à être entouré d’objets rares et précieux. De nos jours, le luxe se décline en autant de caractéristiques qu’il y a d’interlocuteurs. Le nouveau luxe, selon notre équipe, c’est, avant tout, un intérieur sur mesure. On ne parle pas ici d’objets ou de mobilier, mais plutôt d’un espace qui colle à votre personnalité. Pour ce faire, il faut : • L aisser tomber les diktats des ­ magazines et modeler un intérieur qui vous ressemble. • P rendre le temps de composer une base solide et intemporelle; y incorporer de nouveaux éléments au fil des saisons. • F avoriser la qualité plutôt que la quantité. Une maison compacte bien ­planifiée et ergonomique sera plus agréable à habiter qu’une maison aux volumes exagérés. •O pter pour la luminosité. Si elle n’est pas naturelle, incorporez différents types d’éclairage qui vous permettront de la moduler au fil de la journée. •O ser les contrastes et les textures : vintage vs contemporain, artisans locaux vs objets produits à grande échelle, lustre vs patine. •A voir l’intelligence de connaître ses besoins et ses goûts; la curiosité de découvrir les nouveautés; la sagesse de différencier le passager du durable et, surtout, le courage de respecter son style. Enfin, le luxe ultime restera toujours de prendre le temps d’être entouré de sa famille et de ses amis dans un chez-soi accueillant et confortable, rempli de vie et de fous rires.

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Les événements Partout Ici sont fiers de vous inviter à… • Un dîner inspirant avec la comédienne et auteure Jacynthe René. Serez-vous des 30 chanceux ? par : Sylvie Francoeur

VOLER COMME UN ARTISTE PARTAGER COMME UN ARTISTE Dans ces livres : des idées simples et créatives pour faire ressortir le meilleur de vous en tant que créateur et sortir de votre zone de confort. Ne restez pas solitaire avec vos créations et diffusez votre travail. J'ai bien aimé ce passage : « Si j'avais attendu, pour être créatif, de savoir qui je suis ou ce qui me motive, je serais encore là à me décortiquer au lieu de mettre des choses au monde. Démontrez vos talents, même si vous les croyez petits… Osez, vous n’avez pas idée où cela peut vous mener ! ». La philosophie de l’auteur est bien simple : personne n’a rien inventé , toutes les idées sont volées par-ci, par-là. Rien n’est a­ bsolument original.

Partout Ici y était ! Partout Ici était présent à l’inauguration des nouveaux ­bureaux de CT Copieurs à Laval. Le président, Tomy Bélanger (à gauche), a ­célébré cette nouvelle étape entouré de partenaires, clients et ­collègues en formule 5 à 7. Tomy a profité de cette soirée pour annoncer le partenariat avec CO2 Environnement. En effet, pour chaque appareil vendu, CT Copieurs compense l'empreinte carbone laissée pour son utilisation. Les invités sont d'ailleurs repartis avec un sac cadeau contenant, entre autre, un pin blanc. Longue vie à cette entreprise de chez nous !

à venir en décembre

C’est une femme réservée, mais combien forte que j’ai eu le privilège d’avoir en entrevue, alors qu’elle c­ élèbre la sortie de son livre. Au-delà d’un récit, ces pages sont l'hymne à la vie d’une femme qui s’est choisie. L’his-

rtenaires erture pa urs le v u o l’ à ujo invité r Laval. To adaptés ré d’être tait hono lulemon Carrefou é té i li a Ic u t q u o e Part du lu nts d Sur la ssadeurs choix de vêteme z nous ! et amba e de che e h u c a Weil q d ro ifi n p n a g s a lu nté), Am a S même m et yogis, mais p a g om). o Y ifs entre ksendra.c aux sport e-Josée Rioux (C (www.ale s ti O ri ra a d photo : M thletica), Alexan na (lululemo

• Une conférence motivante en formule 5 à 7 lors de laquelle les prises de conscience seront au rendez-vous. Le 28 novembre 2014. Pour achat de billets ou informations, visitez le www.jmagazine.ca sous l’onglet «boutique». Martine Jeanson m’a offert le privilège de me partager son histoire en personne. Histoire qu’elle raconte dans le livre qu’elle vient de publier avec Marc Fisher. Devant un parcours très difficile, elle fait preuve d’une résilience incroyable et souhaite aujourd’hui aider les femmes à traverser leurs épreuves de vie tout comme elle. Généreuse, sereine, authentique, je ne sais pas quoi dire d’autre à part que j’ai une admiration sans fin pour cette battante. Elle est très certainement pour moi la femme de l’année.

Qui est votre imposteur  ? Qui vous empêche d’avoir la vie que vous voulez ? Vous croyez que c’est votre famille, votre conjoint, votre patron, vos enfants ou vos voisins. Souhaitez-vous avoir raison ? Vous sentez-vous coupable ? Avez-vous de la difficulté à vous affirmer ? Est-ce que vous jouez à la victime ? Sachez reconnaitre les saboteurs. Ce livre est salutaire pour vous, car l’imposteur est principalement votre estime de soi. Vous y trouverez les outils pour amorcer les changements nécessaires pour devenir

toire d’Annie L. est troublante, mais pleine d’espoir. Daphnée L. est l’auteure du livre « Entre Deux Mondes témoignage d’inceste » qui met en mots ses maux. Quand tout est impossible à prononcer verbalement, parfois, la seule arme qu’il reste est une feuille blanche et un crayon. « C'est le processus de changement sans censure. Des mots cruels et durs, ce qui était caché dans mon intérieur, qui faisait des ravages à mon identité et perception de la vie. J'en étais venue à croire que tout était gris... J'étais et ne serais toujours bonne que pour le sexe, ce qui m'a amenée à m'automutiler... Cette démarche thérapeutique a été la plus dure, mais une voix intérieure me disait de garder espoir. Dix ans plus tard, je suis la femme épanouie que je désirais être. Je prête ma plume à d'autres qui ont un message d'espoir à livrer. »

« J’ai vécu la violence conjugale pendant deux ans : celle qui ne démolit pas par les coups de poing, mais par la parole. Dénoncer la violence et aider les femmes à s’en sortir, voici ma mission avec ce livre.»

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15 novembre 2014 ou 24 janvier 2015 À Ste-Thérèse 9h30 à 15h30

Nous adorons les découvertes, surtout quand elles sont si créatives ! C’est sur la page facebook de l’une de nos partenaires, Natalie La Haye de Talie Chocolat, que nous avons vu passer ces poupées d’art exclusives peintes à la main, crées par les mains de maître de Louise Marchand. Nous avons été captivés ! www.loulouches.com

Soin énergétique Nettoyage émotionnel Libération des vies antérieures Voyance, tarot, numérologie Différentes formations offertes

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District 23 a été conçu par des gens d’affaires, pour des gens d’affaires, dans une perspective de productivité, de profitabilité et de qualité de vie, s’inscrivant pleinement dans la nouvelle tendance du Géotravail. Localisation centrale et stratégique (15 N, sortie 23) Projet de 5 bâtiments autour d’une allée végétale unique Commodités sur place (garderie, restaurants et plus) Toits-terrasses à l’ambiance conviviale (tours A et B) Vastes aires de stationnement intérieur et extérieur

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