Patatras ! Mag n°36

PATATRAS

z 5e SAISON

N 36

« LE CANARD QU'IL EST à TOI ! »

Gratuit

Bimestriel ludo-culturel jeunesse - SEPTEMBRE - OCTOBRE 2018

L ES D INOSAURES m ai

Rhône - Loire - Isère

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N

36

5e SAISON

Sommaire - Dossier : Les dinosaures sont de retour ! page 5

- Petit cours d’histoire Sur la piste des dinosaures page 9 - Il était une fois… Les figurines de dinosaures page 16 - La Belle Histoire de Tonton Grégoire : La guerre des os – western avec dinos page 18 - Portfolio : Les dinosaures en ville page 22 - L'Encyclopédie du Chat malin : Les plumes du T-rex page 23 - Jeux page 24 Le savais-tu ? page 28 Grand quizz page 35 - Feuilleton : Disparitions mystérieuses à l’école : Épisode 6 page 36 - #ClavierPapierCiseaux page 44 - Culture À la recherche du monde perdu page 46 - Jeu page 48 - Bandes Dessinées : Duck junior et bébé Cadum page 49 Les aventures de Dr Chips & Reno page 50 Les potions du Prof’ Tournedos page 52 - Agenda page 53 - Infos Patatras ! page 62

Ours

Directeur de publication : Nico Juret Rédac’ chef : Emmanuelle Berne Rédacteur-trice(s) : Grégoire Damon, Annabel Coavoux, Nico Juret, Emmanuelle Berne, Claire Aguilera Maquette : Nico Juret Graphismes et illustrations : La Coulure, Duck, Nico Juret, Emma Lidbury, Mario Auburtin, Mathieu Damon-Leydier Photographie : Corinne Doucet, Patatras ! Mag’ est édité par l’association loi 1901, Coquille d’ours, 26, rue Villeroy, 69003 Lyon Imprimé par Rotimpres, C/Pla de l’Estany s/n, 17181 Aiguaviva, Girona, Espagne.

ISSN 2270-1117 Dépot Légal à parution Loi n°49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse modifiée par la loi n°2011-525 du 17 mai 2011 - Septembre 2018 Tirage : 20 000 exemplaires. Diffusion : plus de 500 lieux Contact : contact@patatrasmag.com

ATTENTION CE MAGAZINE CONTIENT de la PUBLICITÉ !

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EDITO

Derniers dinos pour la route !

Toutes les bonnes choses ont une fin. L’ère des Patatrosaures s’achève. Et pour finir en beauté, rien de tel que ces grosses bestioles venues d’un autre âge dont on garde un souvenir ému.

L’équipe de Patatras ! Mag’ remercie toutes celles et ceux qui ont suivi cette folle aventure de cinq belles années...

Ce n’est qu’un aurevoir... Le temps de faire une pause et de réfléchir à d’autres projets... Bonne rentrée !

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DOSSIER

Article d’Emmanuelle Berne Illustrations de Nico Juret

LES DINOSAURES SONT DE RETOUR !

Diplodocus, Stégosaure, Argentinosaure, Tyrannosaure, Tricératops, Vélociraptor, Baryonix, Iguanodon... et bien d’autres encore ! La diversité de ces reptiles qui peuplèrent la Terre bien avant les Hommes et le mystère de leur disparition, pour la plupart, sont tels qu’ils n’ont pas fini de fasciner !

ÉTYMOLOGIE Le terme de dinosaure a été inventé à partir de deux mots issus du grec ancien : « deinos », qui signifie « effrayant » et « sauros » qui veut dire « lézard » ou « reptile ». C’est un paléontologue anglais du XIXe siècle, Richard Owen, qui en est l’auteur.

MÉSOZOÏQUE « L’ère des dinosaures » qui dura 150 millions d’années, se divisa en trois périodes : le Trias (un seul continent : la Pangée), le Jurassique (deux continents) et le Crétacé (six continents).

Certains dinosaures ne se rencontrèrent donc jamais, comme le Tyrannosaure (Crétacé) et le Diplodocus (Jurassique).

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UNE TRÈS GRANDE FAMILLE Les dinosaures avaient des caractéristiques très diverses : carnivores, herbivores, bipèdes, quadrupèdes, à colerette, à dôme, à piques, à carapace, à cornes, à long cou, à écailles, à plumes, à bec... Ils ont été divisés en deux groupes : les Ornithischiens (T-Rex, Diplodocus...) et les Saurischiens (Tricératops, Stégosaure, Ankylosaure...).

REPTILES Les dinosaures avaient des poumons, pondaient des oeufs (ovipare) et leur peau était parfois recouverte d’écailles. Mais contrairement aux reptiles actuels (leurs cousins), ils se tenaient sur leurs pattes et ne rampaient pas. Certains avaient même des plumes, comme le Vélociraptor.

DESCENDANTS Les dinosaures n’ont pas complètement disparu de la planète !

Nous les entendons même parfois chanter car les oiseaux sont issus des Théropodes, groupe qui englobe le fameux Tyrannosaure et le Microraptor, un petit dinosaure à plumes qui leur ressemble beaucoup.

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T-REX Le cinéma en a fait une star ! Le Tyrannosaure Rex (« Roi des reptiles tyrans ») est l’un des dinosaures les plus impressionnants, avec ses 12 à 14 mètres de long, ses 4 à 6 mètres de haut et ses 7 tonnes. Mais ce sont surtout ses dents de 18 cm qui font peur et l’animal n’était pas du genre herbivore ! Il vivait en Amérique du Nord au Crétacé.

PATAGOTITAN MAYORUM Le plus gigantesque dinosaure découvert à ce jour en Patagonie (Sud de l’Argentine). Son poids de 70 tonnes est l’équivalent de sept éléphants ! Il mesurait 37 mètres de long et 8 mètres de haut. Herbivore, il faisait partie des Titanosaures, comme l’Argentinosaure, et vivait au Crétacé.

MICRORAPTOR C’était un petit dinosaure volant, de la taille d’un faucon actuel. Il mesurait entre 55 et 77 centimètres et avait des ailes et une queue.

Il se nourrissait d’oiseaux (Enantiornithes), de petits mammifères et de poissons et vivait dans les forêts chinoises au Crétacé.

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ICHTYOSAURES ET CIE Durant l’ère des dinosaures, la faune était très variée. Des reptiles marins et volants vécurent en même temps qu’eux : l’Ichtyosaure, un gros poisson qui évoluait dans les mers, en Europe et en Amérique du Nord et le Ptérodactile, un reptile volant, qui vivait en Europe et en Afrique au Jurassique.

EXTINCTION Un changement climatique, qui dura des milliers d’années, serait à l’origine de la disparition (partielle) des dinosaures. Selon certains scientifiques, cette « crise » biologique, serait due à la chute d’un astéroïde et pour d’autres, à des émissions volcaniques très importantes.

PALÉONTOLOGIE C’est grâce aux recherches et aux fouilles des paléontologues que l’on découvrit l’existence des dinosaures. Ces scientifiques du « passé » étudient les traces des êtres vivants disparus, dont les dinosaures, à travers les empreintes et les ossements fossilisés (conservés sous forme de roche).

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petit cours d'HISTOIRE

Article d’Emmanuelle Berne Illustrations de Nico Juret

SUR LA PISTE DES DINOSAURES Au Mésozoïque, les dinosaures étaient les rois !

Leur règne, qui débuta au Trias, s’éteignit à la fin du Crétacé. Cette longue période fut marquée par la création des continents et l’apparition de toute une faune et une flore sur Terre.

REPÈRES 1808 Georges Cuvier, père de la paléontologie, étudie les ossements de dinosaures sans le savoir...

1824 Le paléontologue anglais William Buckland décrit le Mégalosaure et écrit le premier article scientifique

1825 Le géologue britannique Gideon Mantell identifie l’Iguanodon

1842 Invention du terme de « dinosauria » par le paléontologue anglais Richard Owen

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LE TRIAS (- 250 à – 200 millions d’années) Au début du Trias, la Terre n’était qu’un seul supercontinent, la Pangée, émergeant d’un océan primitif. Les dinosaures étaient d’assez petite taille et plutôt bipèdes. Parmi eux, l’Éoraptor (Argentine), l’un des premiers dinosaures, mesurait environ 1 mètre de long et 40 centimètres de haut et était omnivore. Il y avait aussi le Staurikosaure (Brésil), de 2 mètres de long et 80 centimètres de haut, un carnivore. Au Trias supérieur apparut un dinosaure de plus grande taille : le Platéosaure (Europe et Groënland), quadrupède herbivore mesurant dans les 8 mètres de long. Des reptiles marins et volants (Ichtyosaures et Ptérosauriens), des reptiles dits « mammaliens », ancêtres des mammifères, et des poissons osseux vivaient également sur Terre et dans la mer. Le climat était chaud, avec des zones humides ou plus tempérées. Les conifères (sapins, pins...), les fougères, les palmiers (cycadales) et les gingkos (arbres feuillus) formaient une végétation dense et variée. La fin du Trias fut marquée par l’extinction progressive de la plupart des espèces animales marines et terrestres, suite à un réchauffement climatique lié à une émission massive de méthane. Ce phénomène serait dû à la séparation de la Pangée en deux continents, (la Laurasie au Nord et le Gondwana au Sud, séparés par l’océan Thétys), entraînant, notamment, des éruptions volcaniques. Le règne des dinosaures pouvait commencer...

1858 Premier fossile de dinosaure (Hadrosaure) découvert aux Etats-Unis dans le New Jersey

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1861 Découverte d’un fossile d’Archéoptéryx en Bavière

(

1881 Création du Musée d’histoire naturelle de Londres

)

(# 1899 Exhumation d’un squelette de Diplodocus dans le Wyoming aux Etats-Unis

1902 Le paléontologue américain Barnum Brown met au jour les restes d’un Tyrannosaure rex

1906 Découverte du site de Tendaguru (Tanzanie), l’un des plus riches en fossiles du Jurassique supérieur en Afrique

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LE JURASSIQUE (- 200 à – 130 millions d’années) C’est lors de cette deuxième époque de l’ère du Mésozoïque et suite à cette extinction massive que les dinosaures devinrent véritablement la faune dominante sur Terre et que se développèrent les premiers grands dinosaures sauropodes herbivores, dont le Diplodocus, le Brontosaure ou encore le Stégosaure. Mais ces grands reptiles n’étaient pas tout seuls ! La Terre était par ailleurs habitée par les premiers mammifères et des oiseaux (Archéoptéryx) et les mers par des reptiles marins. C’est aussi à cette période que commencèrent à proliférer les ammonites et les bélémnites, des céphalopodes marins qui ont laissé de nombreux fossiles, très précieux pour la datation en paléontologie et en géologie. Dans l’océan, le plancton, un ensemble d’organismes végétaux et animaux microscopiques, fit aussi son apparition, servant notamment de nourriture aux ammonites. Sur Terre, la végétation continua à se diversifier, grâce à la dissémination de plantes à graines (angiospermes) à travers les continents. En effet, la dérive des continents eut pour conséquence la séparation de la Pangée en trois grands blocs, avec l’Amérique du Nord, d’une part, l’Amérique du Sud, l’Afrique et l’Australie, et l’Inde et l’Antarctique, d’autre part. Les grands dinosaures, quant à eux, poursuivirent leur évolution sur ces continents désormais distincts...

1912 Théorie de la dérive des continents par l’astronome et climatologue allemand Alfred Wegener

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1920 Henri Osborne, conservateur du Musée américain d’histoire naturelle à New York, décrit le premier Vélociraptor

v

1930 Le site de Sainte-Victoire en Provence devient l’un des hauts lieux de fouilles fossiles de dinosaures en France

vi 1934 Découverte d’un fossile de Brachiosaure à Damparis (Jura).

1939 Premières fouilles d’envergure sur le gisement de Fox-Amphoux (Var), l’un des sites les plus importants de France

1943 L’Abbé Albert-Félix de Lapparent, spécialiste français des dinosaures, décrit le Brachiosaure du Jura

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LE CRÉTACÉ (- 130 à – 65 millions d’années) Au cours de cette troisième époque du Mésozoïque, les dinosaures se multiplièrent sur l’ensemble des continents terrestres et leur groupe se diversifia au point d’être de plus en plus dominant.

Au cours du Crétacé, les grands reptiles auraient, d’après des recensements récents, représenté plusieurs centaines d’espèces différentes. Parmi les groupes anciens, comme les Sauropodes, certains dinosaures commencèrent à disparaître (les Diplodocus, les Brachiosaures...), tandis que les Titanosaures, comme l’Argentinosaure, se firent de plus en plus nombreux ! Ces gigantesques dinosaures pouvaient peser jusqu’à 100 tonnes. Autres groupes émergeants au Crétacé : les Théropodes, dont le Tyrannosaure ; les Hadrosaures, grands dinosaures herbivores, dits à « bec de canard » ou encore les Cératopsiens, reconnaissables à leur collerette osseuse et à leurs cornes, comme le Tricératops. Les oiseaux, ainsi que les reptiles marins et volants, connurent aussi une grande diversification de leurs espèces. La flore devint elle aussi encore plus variée, avec une dissémination des plantes à fleurs et des graminées. La dérive des continents se poursuivit, avec l’ouverture de l’océan Atlantique et la formation des continents tels que nous les connaissons aujourd’hui.

Cette période prit fin avec la crise Crétacé-Tertiaire (ou crise K-T), qui mit un terme à l’ère des dinosaures, dont l’extinction fut absolue !

Deux théories tentent d’expliquer le mystère de cette disparition, en l’attribuant soit à la chute d’une météorite ou à une gigantesque activité volcanique...

1950 Découverte d’un gisement d’oeufs de dinosaures sur le site de Sainte-Victoire

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1960 Théorie de la tectonique des plaques et de l’expansion océanique par le géologue américain Harry Hammond Hess

"

1980 Regain d’intérêt pour les sites français et développements de fouilles en Provence, dans le Jura, en Dordogne...

"TPFV 2009 Découverte de la plus grande piste d’empreintes de dinosaures à Plagne dans le massif du Jura, d’une longueur de 155 mètres.

2015 Mise au jour du plus grand gisement d’oeufs de dinosaures d’une superficie de 90 m2 sur le site de Sainte-Victoire

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PORTRAIT

Article de Nico Juret sur une idée collective de la rédaction

Il était une (dernière) fois, LES FIGURINES DE DINOSAURES

Chez Patatras, lorsque l’on prépare un nouveau numéro, toute l’équipe se réunit pour discuter du thème et trouver des idées.

Certaines sont très sérieuses et documentées, d’autres sont le fruit de notre imagination. Pour ce dernier numéro, nous avons élaboré ensemble une théorie sur les dinosaures. Attention, cette trouvaille n’a rien de scientifique, ce n’est qu’une hypothèse apparue entre deux bouchées de chips !

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omment ne pas évoquer les dinos en plastique lorsque l’on parle de dinosaures.

Car c’est la représentation la plus accessible que l’on ait de ces grosses bestioles venues d’un autre âge Et c’est là que nous nous sommes souvenu que le plastique était fabriqué à partir de pétrole.

Bon, il faut bien l’avouer, nous n’avons pas vraiment de preuves pour étayer cette théorie, nous avons préféré finir le bol de chips que de procéder à des tests ADN de figurines en plastique.

Mais cette idée sortie de l’imagination d’une bande de grands enfants est quand même fort sympathique non ?

Sachant que, ce fameux hydrocarbure qu’est le pétrole est né de l’accumulation de matières organiques (principalement végétales mais pas que) que la biosphère n’a pas réussi à recycler, il y a de cela des millions d’années. à la période du Silurien, du Jurassique ou du Crétacé.

Sachant que les dinosaures vivaient il y a des millions d’années, à la période du Silurien, du Jurassique ou du Crétacé.

Sachant tout cela donc, qu’estce qui nous interdit de penser que, parmi les matières organiques qui composent le pétrole, il n’y ait pas des petits bouts de dinosaures dedans et que donc, s’il y a des morceaux de dinos dans le pétrole qui sert à fabriquer le plastique, plastique qui sert à fabriquer les figurines de dinosaures, il est possible que les dinosaures en plastique soient faits en vrais dinosaures ?!

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LA

BELLE HISTOIRE

de TONTON GRÉGOIRE

Article de Grégoire Damon Illustrations de Nico Juret

La guerre des os – western avec dinos

N’importe quel livre sérieux te le dira : jamais un dinosaure de grande taille n’a vu un homme préhistorique.

Mais il est arrivé à quelques stégosaures de l’Ouest américain de croiser, à l’occasion, des cow-boys armés jusqu’aux dents.

Et dans cette histoire vraie, les plus terribles bestioles n’étaient pas celles qu’on croit.

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L’un s’appelait Marsh, l’autre s’appelait Cope. Deux savants américains,

deux passionnés, qui avaient tout pour s’entendre. Cope : paléontologue à la très prestigieuse université de Pennsylvanie. Marsh : paléontologue à la très prestigieuse université de Yale.

Si on en croit les photos, fossiles des paléontologues morts, Cope était un homme mince et élégant, la moustache frémissante sur un demi-sourire ; Marsh, un homme carré, solide, arborant un air soucieux sous une barbe foisonnante.

Mais il ne faut pas se fier à l’air solennel que les gens du XIXe siècle affichaient sur les photos : la paléontologie, au XIXe siècle, c’était un truc de cow-boys. Normal : on était en pleine conquête de l’Ouest.

Fouiller la terre à la recherche d’os géants signifiait sillonner à dos de mule de vastes paysages arides et montagneux pleins de serpents et de vautours, sous un soleil qui rend fou, cerné par des moustiques porteurs de malaria… et creuser, au marteau, à la pioche, au piolet, prêt à dégainer : les guerres indiennes n’étaient pas finies, il arrivait qu’on fouille sur le territoire de Sioux pas très contents qu’après avoir détruit leurs terrains de chasse et presque rayé leur civilisation de la carte, des hommes blancs viennent faire des trous dans la terre de leurs ancêtres…

Qu’importe : nos héros, si on peut les appeler comme ça, n’étaient pas des pieds-tendres.

Qu’est-ce qui est plus cruel qu’un tyrannosaure affamé, plus gros qu’un diplodocus adulte, plus acéré qu’une dent de vélociraptor ?

L’ambition d’un découvreur de fossiles.

Pour l’ambition, Cope et Marsh étaient comme frères – eh oui, se disaient-ils, quitte à déterrer de vieilles bestioles, autant ne pas le faire pour rien, alors à nous la gloire ! La célébrité ! Et pourquoi pas… la richesse !

De plus, pour les amoureux des vieux squelettes, tout était à faire : c’était le tout début de la paléontologie, le mot dinosaure n’avait été inventé qu’une trentaine d’années plus tôt. C’était l’aventure !

Hélas, le drame des gens intelligents, on le sait, c’est qu’ils adorent comparer leurs cerveaux pour savoir qui c’est qui a le plus gros.

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Un jour Cope invita Marsh à contempler le premier squelette qu’il avait entièrement remonté. C’était un Elasmosaure, un énorme animal marin qui semait la terreur chez les poissons du Crétacé. Un travail remarquable : imagine un puzzle de plusieurs centaines de pièces en trois dimensions, dont le modèle est perdu depuis 80 millions d’années… Marsh regarda, admira, mais au moment où Cope s’attendait à ce qu’il le félicite, il dit doucement : « Il me semble, mon cher collègue, que vous avez interverti la tête et la queue. » Ce fut une terrible humiliation pour Cope. À partir de là, les relations entre les deux savants prirent la forme d’un duel dans la pure tradition du western. Sauf qu’il dura … plus de vingt ans. Et qu’au lieu de revolvers, les deux rivaux s’affrontèrent à coups d’os.

Bien sûr, Cope et Marsh ne fouillaient pas seuls. Ils employaient des équipes de durs à cuir, habitués au soleil et aux Indiens, qui cassaient la roche, sortaient des os, des os, toujours plus d’os, par caisses entières, par tonnes. Mais ce n’était pas le tout de collecter toujours plus d’os que le voisin : il fallait ensuite les envoyer au laboratoire, dans l’est du pays, par mule, cheval, bateau, les décrire, les dessiner, imaginer à quoi ressemblait le nouveau dinosaure, lui trouver un nom, et publier tout ça dans une revue savante sans oublier au passage de souligner à quel point le rival était un charlatan… bref, prouver qu’on a un gros cerveau, c’est du travail.

En 1877, un maître d’école de l’Etat du Colorado écrivit à Marsh.

En se promenant dans un coin à peu près désert nommé Como Bluff, il avait découvert de gros os pris dans la pierre.

Marsh envoya son équipe. Ce qu’elle découvrit était un véritable champ de fossiles : il suffisait de se pencher pour ramasser une vertèbre ou un crâne. Marsh jubila : il avait trouvé le plus beau site de sa vie ! Mais hélas, Cope, par l’odeur des fossiles alléché, arriva sur les lieux. On ne sait comment, car Marsh avait pris soin de faire savoir à Cope qu’il fouillait dans l’Etat d’Oregon, à quelques 1700 kilomètres de là…

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Les deux équipes travaillaient maintenant côte à côte. Et en plus du soleil, de la fatigue et de la malaria, les hommes se laissaient peu à peu contaminer par la folie des grandeurs de leurs patrons – ils se mirent à s’espionner, à monter des commandos pour voler les découvertes des collègues, il leur arrivait même de s’envoyer des pierres à la figure ! Quand une équipe quittait un site pour aller en fouiller un autre, ils détruisaient volontiers à la dynamite les quelques os qui restaient au fond – autant de perdu pour la science !

Les fouilles de Como Bluff durèrent 15 ans. Peu à peu, les forces de Cope, puis de Marsh, déclinèrent. Et pas seulement : depuis longtemps leurs universités avaient cessé de financer leurs fouilles.

C’était donc avec leur propre argent qu’ils payaient leurs équipes.

Le monde scientifique aussi s’était lassé de ces deux zozos – qui, certes, avaient découvert à eux deux 136 nouvelles espèces de dinosaures, dont le stégosaure et le tricératops - mais avaient plus d’une fois décrit les mêmes dinosaures sous des noms différents, voire inventé des espèces en assemblant les os n’importe comment…

Puis, un jour, comme dans toute guerre, on compta les morts.

Il y en avait deux : Cope, en 1897, et Marsh, en 1899. Tous deux épuisés et ruinés. Ça leur avait pris 65 millions… et vingt ans pour en arriver là.

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PORTfolio

Par Corinne Doucet

Les dinosaures en ville

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Ce n’est pas tous les jours qu’on croise un dinosaure en ville. Et pourtant, en me promenant en ville, je suis tombée sur un T-rex.

Ouvrez l’oeil !

Article et illustrations de Mathieu Damon-Leydier

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JEUx

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Les 2 font la paire !

Parmi ces dinos, retrouve les 4 paires parfaitement identiques et celui qui est unique.

La bonne ombre !

Notre ami dino a perdu son ombre...

Aide-le Ă retrouver celle qui lui correspond.

1

2

3

4

25

Les 7 erreurs

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Retrouve les 7 diffĂŠrences entre ces deux dessins

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LE SAVAIS-TU ?

Si les connaissances sur la vie des dinosaures ce sont enrichies grâce aux recherches scientifiques en plus d’un siècle de découvertes, de nombreuses idées reçues persistent à leur sujet...

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LES DINOSAURES, ANIMAUX À SANG FROID ?

S’il est un sujet qui fait débat depuis longtemps parmi les scientifiques, concernant les dinosaures, c’est bien celui de savoir s’ils sont des animaux à sang chaud, comme les mammifères ou à sang froid, comme les autres reptiles. Eh bien, la réponse est entre les deux ! En effet, des chercheurs ont réussi à établir récemment, à partir de l’étude des anneaux de croissance fossiles d’os de dinosaures, que ces grands reptiles n’avaient le sang ni froid ni chaud mais… tiède ! Les dinosaures étaient ce que l’on appelle des animaux « mésothermes » c’est-à-dire qu’ils avaient à la fois la capacité d’adapter leur température corporelle à leur environnement, comme les reptiles (ectothermes) et de générer une chaleur interne (endotherme), comme les mammifères. Cette particularité de leur métabolisme pourrait ainsi expliquer leur adaptation et le fait qu’ils aient dominé l’écosystème terrestre pendant des millions d’années.

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LES DINOSAURES, ANIMAUX SOLITAIRES ?

Pas vraiment ! En effet, les dinosaures, herbivores ou carnivores, étaient plutôt des animaux sociaux qui avaient tendance à vivre en groupe et à se déplacer en troupeau ! Chez les grands dinosaures herbivores, tels que les sauropodes (diplodocus, brachiosaures…), ce sont les migrations saisonnières, destinées à fuir l’hiver et le froid et aller chercher leur nourriture sous des latitudes plus tempérées au Sud, qui entraînaient le départ des troupeaux. Du côté des grands carnivores, comme le tyrannosaure, c’est lors de la chasse que ces derniers avaient plutôt pour habitude de se réunir en troupeau. Les troupeaux pouvaient par ailleurs rassembler des groupes de dinosaures divers et variés, comme l’attestent les ossements de centaines de dinosaures retrouvés dans le désert de Gobi en Mongolie au début des années 90.

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LES DINOSAURES ET LEURS ŒUFS Comme l’ensemble des reptiles et également à la manière des oiseaux, les dinosaures pondaient des œufs. Après la ponte, les œufs étaient soit enterrés, soit déposés dans un nid puis ils étaient couvés ! La taille des œufs de dinosaures était variable et n’était pas proportionnelle à la taille des parents. La forme des œufs pouvait s’apparenter à la taille d’un gros melon comme d’un ballon de basket ! Un diplodocus, qui pouvait mesurer jusqu’à 30 mètres de long, pondait des œufs d’environ 20 centimètres de diamètre, ce qui par rapport à sa taille est minuscule. Quant au temps d’incubation des œufs, il pouvait aller de 3 à 6 mois, ce qui est très long. C’est une des hypothèses qui est avancée pour expliquer que les dinosaures n’aient quasiment pas survécu (à l’exception des oiseaux) à la crise du Crétacé-Tertiaire.

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GR A N D Q U I Z Z SPÉCIAL DINOS !

VRAI OU FAUX ? À toi de tester maintenant tes connaissances sur les dinosaures et leur environnement !

1/ La Pangée était composée de plusieurs continents - VRAI - FAUX

2/ Les dinosaures ont vécu en même temps que l’Homo sapiens - VRAI - FAUX

3/ Les dinosaures étaient ovipares

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- VRAI - FAUX

4/ Le terme de « dinosaure » a été inventé par Richard Owen - VRAI - FAUX

Dino

Le Canard / Agenda

5/ Les dinosaures avaient le sang chaud - VRAI - FAUX

6/ Les dinosaures n’avaient pas de plumes - VRAI - FAUX

7/ Les oiseaux descendent des dinosaures - VRAI - FAUX

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34 Réponses 1/ Faux (un seul) 2/ Faux (ils sont antérieurs à l’Homme) 3/ Vrai 4/ Vrai 5/ Faux (tiède) 6/ Faux (Vélociraptor, Archéoptéryx...)

7/ Vrai 8/ Faux (traces laissées par les êtres vivants, les végétaux...)

9/ Faux (c’est la dernière période de l’ère des dinosaures) 10/ Vrai

- VRAI - FAUX 10/ L’extinction des dinosaures est due à la chute d’un astéroïde - VRAI - FAUX 9/ Le Crétacé est une sorte de crevette - VRAI - FAUX 8 / Un paléontologue étudie les volcans

Les 7 erreurs

JEU

Retrouve les 7 diffĂŠrences entre ces deux dessins

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Feuilleton : Disparitions mystérieuses à l’école Texte d'Annabel Coavoux Illustrations d’Emma Lidbury

Épisode 6/6

La forêt

Il se passe des événements graves dans l’école d’Arthur, Inès et Mattéo, élèves en CM2 chez Madame Stregata. Suite à la disparition successive de deux élèves, Gabriel et Karim, Arthur et ses amis mènent l’enquête. Certains éléments leur font croire que Madame Stregata est mêlée à cette affaire.

Alors qu’Inès est à une compétition équestre, les deux garçons vont enquêter près de chez elle dans l’espoir de retrouver Karim. En arrivant devant sa maison, tout semble fermé...

_ Il faut absolument rentrer à l’intérieur, on n’a pas le choix chuchota Matteo. _ Et si Madame Stregata est chez elle, qu’est-ce qu’on fait ? s’inquiéta Arthur.

Leur conversation fut interrompue par un bip. Mattéo sortit son téléphone portable de sa poche et lut le message qu’il avait reçu. Ses yeux s’écarquillèrent : _ C’est Inès, elle dit que Madame Stregata est dans les tribunes de sa compétition d’équitation. Ça veut dire qu’elle n’est pas chez elle, il faut en profiter ! s’enthousiasma Matteo _ Attends un peu ! s’écria Arthur. On n’est pas sûrs que Madame Stregata vive seule, il y a peut-être quelqu’un d’autre dans la maison... _ Mais tu as vu, tous les volets ont l’air fermés ! répliqua Matteo _ Ok, mais il y a autre chose de plus grave : la dernière fois que Madame Stregata a assisté à une compétition sportive, Karim a disparu juste après... je pense que Inès pourrait être en danger... _ Tu crois ? s’angoissa Mattéo. De toute façon, elle ne pourrait pas kidnapper Inès devant tout le monde, elle ne risque rien aujourd’hui...

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_ J’espère, soupira Arthur.

Ils envoyèrent un message à Inès pour lui dire d’être sur ses gardes. Puis, en observant la maison plus attentivement, les garçons remarquèrent qu’un volet à l’étage était entre-ouvert.

Les deux garçons escaladèrent la clôture en fer forgé et Matteo grimpa à la gouttière tandis qu’Arthur se cacha dans le jardin pour faire le guet.

Arthur se cacha derrière une haie et vit Matteo grimper à la gouttière branlante avec aisance. Il arriva à atteindre le balconnet du 1er étage et entrouvrit le volet. Arthur vit alors Mattéo disparaître dans l’embrasure des volets.

Arthur consulta sa montre. Si dans 15 minutes Matteo n’était pas revenu, Arthur devait appeler l’inspecteur Renard. 17 minutes passèrent, puis 18. Inquiet, Arthur fixait alternativement la porte-fenêtre et l’entrée du portail, rien ne bougeait. Au moment où il allait appeler l’inspecteur, il entendit le grincement du volet et vit Mattéo ressortir de la maison. _ La maison est presque vide, chuchota Matteo, le souffle court. À l’étage il y a juste une chambre occupée avec quelques affaires dans l’armoire et le lit défait. Dans l’autre chambre, il y a un petit bureau, c’est là qu’elle doit corriger nos devoirs...

Au rez-de-chaussée, le salon est vide. Il y a juste la cuisine qui est utilisée… Il y a une étagère pleine de bocaux avec des tas d’ingrédients bizarres... et je suis descendu à la cave. J’ai trouvé une basket blanche et bleue de taille 35. Il y avait un vieux matelas et une assiette sale. Je crois que quelqu’un a dormi là… et je n’ai trouvé de rubis nulle part, conclut Mattéo. _ C’est sûrement la basket de Gabriel ! Tu te souviens, il n’avait qu’une seule chaussure quand il a réapparu dans la cour ! s’écria Arthur Les deux garçons avaient désormais la quasi certitude que Madame Stregata était mêlée aux disparitions des enfants.

Mais de toute évidence, Karim n’était pas dans la maison. Ils décidèrent de fouiller le jardin, non sans mal, car il était laissé à l’abandon et la végétation avait envahi tout l’espace. Seul un mince passage était dégagé entre le portail et l’entrée de la maison.

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Les garçons se frayèrent un chemin pour contourner la maison, à la recherche du moindre indice. Ils remarquèrent un petit portillon à l’arrière du jardin. Il donnait directement sur un sentier qui grimpait dans la forêt toute proche... _ Si je devais cacher quelqu’un, j’irais sûrement dans la forêt, indiqua Matteo. _ Il faut suivre cette piste confirma Arthur.

Les deux amis empruntèrent le sentier et ne tardèrent pas à pénétrer dans la forêt qui était sombre et dense. Arthur, qui avait appris à suivre une piste chez les scouts, scrutait le moindre indice. Le sentier semblait peu fréquenté. Après dix minutes, un élément attira son attention sur la gauche.

Un morceau de tissu pendait accroché à une branche de sapin. En regardant mieux, il vit qu’autour, de nombreuses branches étaient cassées, comme si quelqu’un avait essayé de s’extirper des fourrés. _ Mattéo regarde, dit Arthur en lui tendant le morceau de tissu _ Tu penses que c’est un morceau de vêtement de Gabriel ? _ C’est possible… On n’a qu’un seul moyen de le savoir…

Les deux amis quittèrent le sentier pour tenter de suivre la piste repérée par Arthur. Elle grimpait fortement et de nombreux branchages leur barraient le passage, ils furent vite tout égratignés et à bout de souffle. Arthur marquait régulièrement le chemin en faisant des entailles dans les arbres grâce à un petit couteau de poche emprunté à son père. Ça et là, les garçons repérèrent d’autres bouts de tissus accrochés, les incitant à continuer.

Soudainement, la pente se radoucit et les garçons arrivèrent au pied d’une paroi rocheuse impossible à franchir. Arthur tenta de poursuivre la piste en longeant la paroi par la gauche tandis que Matteo faisait de même par la droite… Ce dernier repéra quelque chose et Arthur se précipita pour le rejoindre.

- On dirait l’entrée d’une grotte, souffla Arthur. Zut, je n’ai pas pensé à prendre de lampe torche ! _ C’est bon, j’ai mon portable répliqua Mattéo en dégainant son smartphone.

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Les garçons pénétrèrent dans la grotte, à l’affût du moindre bruit. Ils suivirent un tunnel juste assez large pour qu’ils puissent marcher côte à côte. Le tunnel descendait légèrement et obliqua à droite brusquement. Ils débouchèrent sur une cavité plus large, de la taille d’une petite chambre.

Matteo explora toute la cavité grâce au faisceau lumineux du téléphone et ils découvrirent alors un tas de couvertures sur le sol. En s’approchant ils constatèrent avec effroi que sous la couverture il y avait un jeune garçon endormi ! _ Karim ! s’écrièrent les deux amis en même temps.

Malgré cet éclat de voix, le garçon ne se réveilla pas. Matteo et Arthur essayèrent de le secouer, et en faisant cela, ils le découvrirent et constatèrent qu’il avait les mains jointes sur la poitrine et dans ses mains, brillait un rubis d’une lueur surnaturelle.

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_ C’est la sorcière, elle lui a jeté un sort ! s’écria Mattéo « Comment le libérer ? » se demanda Arthur. il constata que Karim avait l’air souffrant, ses joues étaient creusées, comme s’il avait perdu du poids. Il tenta de lui arracher le rubis des mains. La pierre cessa instantanément de briller, mais Karim resta profondément endormi. _ Il faut qu’on appelle la police tout de suite l’interrompit Mattéo. Même si on arrive à le réveiller, on ne pourra jamais redescendre le chemin avec lui !

Malheureusement, le portable ne captait pas dans la grotte et Arthur laissa Mattéo avec Karim tandis qu’il allait appeler l’inspecteur à l’extérieur. Ce dernier décrocha immédiatement et Arthur lui expliqua tout. _ Arthur, bon sang, je suis content de t’entendre ! Tu ne croyais quand même pas que j’allais te laisser sans surveillance avec ta manie de jouer les Sherlock Holmes ? J’ai mis deux membres de mon équipe en filature et ils viennent juste de m’appeler car ils ont perdu votre trace dans la forêt. Si tu cries assez fort, ils t’entendront et vous retrouveront. _ Mais c’est une sorcière qui a kidnappé Karim ! Elle risque de revenir à tout moment et en plus Inès est en danger ! _ Ta maîtresse ? Ne t’inquiète pas, on s’en occupe, fais ce que je dis et tout ira bien.

Il raccrocha. Arthur n’arrivait pas à croire ce qu’il venait d’entendre... Finalement, l’inspecteur avait lui aussi suivi leur piste. Sans plus attendre, il exécuta ses ordres et s’écria : « au secours, c’est Arthur et Mattéo, on a trouvé Karim, on est là ! » Une voix d’homme répondit et quelques minutes après, deux officiers de police débouchèrent des fourrés.

Arthur fut soulagé de les voir. Il leur indiqua la grotte et les deux policiers foncèrent dedans. Arthur resta à l’entrée, quelque chose le tracassait. Si la sorcière pouvait vraiment jeter des sorts, l’inspecteur Renard ne pourrait peut-être pas protéger Inès ? Il décida d’appeler son amie. Heureusement, Inès décrocha. Il lui expliqua rapidement la situation et lui demanda si Madame Stregata était encore dans les tribunes.

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_ Oui souffla Inès, je la surveille depuis tout à l’heure. Il s’est passé quelque chose de bizarre il y a quelques minutes. On dirait qu’elle va s’évanouir, elle n’arrête pas de porter sa main à son cou... Tu crois que ça a un rapport avec son collier ? _ Mais oui s’écria Arthur qui comprenait enfin, c’est sûrement le collier qui maintient Karim endormi ! Il faut lui arracher ! _ Ok, répondit Inès. Mais comment je vais faire ? _ Non, ne fais rien, s’alarma Arthur, je vais rappeler immédiatement l’inspecteur !

Epilogue Arthur Inès et Mattéo étaient tous les trois réunis dans une petite pièce au commissariat de police. _ Alors, demanda Inès, qui raconte en premier ? _ Nous d’abord ! dit Mattéo. « Quand les policiers sont arrivés dans la grotte, Karim dormait toujours. J’essayais de le réveiller en lui parlant mais rien ne marchait. Soudainement, Arthur est arrivé et m’a dit de casser le rubis. Juste après Karim a ouvert les yeux, mais il était dans le même état que Gabriel, comme un zombie. Puis, en redescendant le chemin pour sortir de la forêt, il s’est mis à parler d’un coup ! » _ C’est sûrement au moment où l’inspecteur Renard est arrivé à l’hippodrome ! coupa Inès.

La jeune fille prit le relais du récit : « Arthur m’a téléphoné et il a soudainement compris l’importance du collier et a averti l’inspecteur. Quand ce dernier est arrivé dans les tribunes, il a passé les menottes à Madame Stregata qui semblait très mal en point. Et puis il lui a arraché son collier d’un coup sec... et là… » Inès s’interrompit, elle avait l’air choquée. « Et ensuite ? » demandèrent Arthur et Mattéo impatients.

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À cet instant, l’inspecteur Renard entra dans la pièce. Il avait l’air hébété, mais soulagé. « Allons les garçons, laissez un peu Inès souffler, ce qu’elle a vu est vraiment difficile à raconter... Quand j’ai arraché le collier de votre maîtresse, enfin de la sorcière, elle s’est mise à se ratatiner comme un vieux pruneau... un vieillissement en accéléré. Et puis, d’un coup, il ne restait plus rien d’elle qu’un petit tas de cendres… » Arthur et Mattéo interrogèrent Inès du regard pour s’assurer que l’inspecteur disait vrai. Elle confirma d’un signe de tête. Ils restèrent bouche bée, incapables d’assimiler une telle vérité !

L’inspecteur reprit : « Je suis venu vous donner des nouvelles rassurantes de Gabriel et Karim. Il semblerait que depuis la disparition de la sorcière, ils aient complètement retrouvé la mémoire. C’est encore un peu flou dans leurs esprits, mais si j’ai bien compris, avec les rubis, la sorcière aspirait la jeunesse et l’énergie de ses victimes… Officiellement Madame Stregata avait 40 ans, mais il se pourrait bien que ses papiers d’identité soient des faux.

Qui sait l’âge réel que pouvait avoir la sorcière en réalité ? Nous ne le saurons certainement jamais. Je vais tenter toutefois de remonter la piste de cette étrange affaire. Bien entendu, cela doit rester entre nous, car jamais la population ne croira à une telle histoire. » Après les avoir chaleureusement félicités pour leur courage, l’inspecteur Renard laissa les trois amis rentrer chez eux. Ce soir là, Arthur eut bien du mal à trouver le sommeil. Il était à la fois très éprouvé de sa journée, effrayé à l’idée que des sorcières existent réellement en ce monde et surexcité,, car désormais, il était sûr de lui : il voulait devenir inspecteur et passer sa vie à résoudre des mystères !

FIN 42

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#ClavierPapierCiseauX

par Claire Aguilera

Spécial recherche La rubrique qui cause geek, bouquin et autres joyeusetés, selon l’humeur

Les dinos de Spielberg, les mammouths et nous Si aujourd’hui les films estampillés Jurassik Park ont des images de synthèse extrêmement bien léchées et hyper réalistes, à l’époque c’était une prouesse technique et financière de donner vie à tout un tas de dinosaures réalistes et flippants pour le spectateur, d’autant que celui-ci pose quelques questions intéressantes sur les progrès de la science. Le vieux dino que je suis, étant de la génération ayant connu le tout premier film Jurassik Park, sorti en 1993, parlera surtout de celui-ci pour évoquer un sujet actuel : le clonage.

Que nous raconte donc ce film avant que les récents opus enchaînent les situations catastrophes dans des parcs d’attractions ouverts au public ? À l’origine, le projet de John Hammond, richissime homme d’affaire voulant recréer les dinosaures, n’est pas ouvert au public. De même que de nos jours, on n’ouvre pas les laboratoires d’études sur le clonage au premier venu, à une époque où l’on a tellement abîmé notre planète que certains envisagent de faire revenir à la vie les mammouths, ou au moins des hybrides de ceux-ci, (puisque ceux-ci

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sont proches des éléphants), pour régler certains problèmes écologiques.

On se croirait dans un film, non ? Et pourtant non. Nous en sommes bien là. À imaginer recréer des espèces disparues pour régler des problèmes que nous avons nous-mêmes créés à force de vouloir aller plus loin dans l’industrie, le tourisme, l’urbanisation etc.

Mais quel est donc le rapport avec les dinosaures et Jurassik Park ? Simple.

Gamine, parce que oui, j’étais toute petite quand Jurassik Park est sorti, oui, ce fut un choc gigantesque de voir ces dinosaures apparaître sur l’écran de cinéma, c’était du jamais vu, ce n’était pas du cinéma avec des monstres en papier mâché ou des acteurs grimés, c’étaient des dinosaures qui semblaient bien réels, dotés de mouvements réalistes, d’appétits sanguinaires et c’est certainement le film le plus flippant que j’ai vu enfant. Mais à l’époque, ce qui faisait peur c’étaient les dinosaures en eux-mêmes, les situations du film, les dinosaures qui s’échappent sur l’île de John Hammond, les enfants en danger, les adultes avec, bref, tout ce petit monde en huis-clos sur une

île qui tentait de sauver sa peau. Aujourd’hui, c’est l’idée du clonage possible qui pose question et surtout le pourquoi du comment on envisage ce genre de choses. À plusieurs endroits du monde, des scientifiques travaillent sur ces questions, même si le coût de ces recherches et l’application de tels projets dans la réalité ont un prix extrêmement élevé, - ce qui laisse à penser que la réapparition d’espèces disparues ne sera pas pour demain -, il y a quand même énormément d’argent et de moyens dédiés à ce type de recherche. Comme si John Hammond était finalement devenu réel et avait fait des petits un peu partout sur Terre.

Avec un peu de bon sens, la question devrait se poser autrement, ne vaudrait-il pas mieux tenter de limiter les disparitions des espèces en régulant le monde actuel plutôt que de continuer à vouloir recréer des espèces disparues ? Surtout quand les hypo-

thèses plausibles sur la disparition de celles-ci sont toujours les mêmes : le réchauffement climatique et la chasse par l’homme. Car l’homme pour se nourrir ou agrandir son territoire a toujours chassé et les changements climatiques ont toujours existé sur Terre, même si celui que nous connaissons actuellement, entraînant fonte des glaces et élévation du niveau de la mer ainsi que hausse des températures, est intimement lié ou au moins amplifié par les activités humaines, notamment industrielles.

C’est le serpent qui se mord la queue.

Il est peut-être dommage qu’on ait oublié le propos de Jurassik Park premier du nom : à vouloir jouer avec le feu, on s’y brûle.

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UN PEU de culture

À LA RECHERCHE DU MONDE PERDU

Par Emmanuelle Berne

Dans la réalité, les hommes et les dinosaures ne se sont jamais rencontrés ! Dans la fiction, cette rencontre se produisit à plusieurs reprises grâce à la magie du roman et l’imagination de ses auteurs.

S’il est un romancier qui a su associer connaissances scientifiques, imagination fertile et mythologie, c’est bien Jules Verne. En 1864, le romancier publie Voyage au centre de la Terre.

Ce récit décrit une expédition de scientifiques partant en Islande à la découverte d’un volcan éteint.

D’après un mystérieux ouvrage du XVIe siècle, son cratère serait l’entrée du centre de la Terre. Une fois entrée dans le volcan, l’expédition s’enfonce dans les profondeurs et arrive, après maintes péripéties, dans une grande mer intérieure. Les scientifiques vont rencontrer toute une faune surprenante qu’ils croyaient disparue, dont des reptiles marins puis des mastodontes. Ils découvrent également des ossements humains… Ce roman marqua de nombreux romanciers, dont Arthur Conan Doyle.

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Dans Le Monde perdu, d’Arthur Conan Doyle, publié en 1912, c’est l’Amazonie qui sert de décor aux aventures d’une équipe d’explorateurs, composée de scientifiques et d’un journaliste. Le motif de leur expédition est surtout de ramener à la communauté scientifique des preuves de l’existence du fameux monde perdu où des dinosaures auraient survécu. Sur les pas de Jules Verne, l’auteur imagine un territoire oublié et coupé du reste du monde où vivent encore, entre autres créatures, des Allosaurus et des Iguanodons… Ce roman sera suivi de quatre autres romans et inspira, notamment, Jurassic Park.

En 1990, Michael Crichton écrit Jurassic Park, puis Le monde perdu en 1995. Avec ces deux romans de science-fiction, l’auteur américain imagine qu’une équipe de scientifiques est parvenue à recréer des dinosaures à partir d’ADN fossile. Comme souvent, dans les expériences scientifiques un peu folles, les créatures échappent à leur auteur. C’est le cas de ces dinosaures, qui retenus dans un parc d’attraction, finissent par se sauver, terrorisant les visiteurs sur leur passage. Dans le deuxième volet de cette saga, Le monde perdu, les dinosaures ont élu domicile dans une île voisine de leur lieu de naissance et vivent en toute liberté. Ce sont ces deux romans qui servirent de matrice au film phénomène de Steven Spielberg, sorti en 1997.

Avis aux passionnés ! L’exposition Un T-Rex à Paris, au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, est prolongée jusqu’au 4 novembre prochain. Cette exposition présente pour la première fois en France, une femelle Tyrannosaure rex, nommée Trixe, dont le squelette a été mis au jour en 2013 dans le Montana aux Etats-Unis.

Plus d’infos sur www.mnhn.fr

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JEU

Retrouve les mots suivants : JURASSIQUE - MÉSOZOÏQUE - CRÉTACÉ - REPTILES - SAURIENS - TRICERATOPS TYRANNOSAURE - JAXARTOSAURUS - FOUILLES OS - PALÉONTOLOGUE - FOSSILE -

J

X

G E Z

Y F Q Z F

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Q

G

-

BANDES DESSINEES

_ W G O B E A L h

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Les potions du Prof’ Tournedos par Mario

...

...

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Non !

sortez en famille on a tous l’âge d’aller au théâtre !

abonnement familial et jeune 3 spectacles - 8€ la place

04 72 51 45 55 www.lepolaris.org

AG E N DA ctobre 2018

Septembre/O

SPECTACLES

À Vénissieux Au Théâtre de Vénissieux, Maison du Peuple, 8, boulevard Laurent-Gérin À 20h – Dès 7 ans – Durée : 55 min Renseignements au 04 72 90 86 68 Plus d’infos sur www.theatre-venissieux.fr

EN SEPTEMBRE DANS LE RHÔNE Le 28 septembre WE ARE MONCHICHI par la Cie Wang Ramirez

Le 30 septembre AUPRÈS DE MON ARBRE par la Cie Rêve de singe

Un duo de danseurs qui dans leurs corps à corps explorent la question de l’identité et des cultures. Dans le cadre de la Biennale de la danse de Lyon.

En ouverture de cette nouvelle saison, un spectacle de haute voltige pour trois acrobates et un arbre, évoluant et rêvant de branche en branche.

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À Corbas Au Polaris, 5, avenue de Corbetta À 17h – Dès 6 ans – Durée : 50 min Renseignements au 04 72 51 45 55 Plus d’infos sur www.lepolaris.org

À 19h30 – Dès 5 ans – Durée : 50 min.

Spectacle gratuit (réservation conseillée) Renseignements au 04 77 01 11 30 Plus d’infos sur www.mairie-sorbiers.fr EN ISÈRE

DANS L’AIN Les 21 et 22 septembre LES TONDUES par la Cie Les Arts Oseurs Entre théâtre, danse et musique, ce spectacle parle de toutes ces femmes punies pour avoir « collaboré » avec l’ennemi, en temps de guerre... À Bourg-en-Bresse Au Parc de la Visitation, 13, Boulevard du Maréchal Leclerc À 18h – Dès 12 ans – Durée : 1h30 Renseignements au 04 74 50 40 00 Plus d’infos sur www.theatre-bourg.fr

Le 25 septembre SISYPHE HEUREUX par la Cie 47-49 Après Chair Antigone et Tendre Achille, il s’agit du troisième et dernier opus d’une trilogie humaine, sous le signe de la danse. À Villefontaine Au Théâtre du Vellein, Avenue du Driève À 20h30 – Dès 12 ans – Durée : 1h15 Renseignements au 04 74 80 71 85 Plus d’infos sur https://capi-agglo.fr Le 29 septembre COMME UN OURS d’Alexis HK

DANS LA LOIRE Les 20 et 21 septembre J’AI TROP PEUR par la Cie du Kaïros Pas facile de grandir ! Un petit garçon redoute de rentrer en sixième et cherche des solutions pour ne pas aller au collège à la rentrée. À Montbrison Au Théâtre des Pénitents, Place des Pénitents À 14h15 (le 20/09) ; à 14h15 et 19h30 (le 21/09) Dès 7 ans – Durée : 1h Renseignements au 04 77 96 39 16 Plus d’infos sur www.theatredespenitents.fr

Retour à la réalité, après une tournée en chansons aux côtés de Brassens. Un spectacle marqué par l’actualité, annonciateur d’un possible album à venir. À Grenoble Au Théâtre de Grenoble, 4, rue Hector Berlioz À 20h30 – Dès 12 ans – Durée : 1h30 Renseignements au 04 76 44 03 44 Plus d’infos sur www.theatre-grenoble.fr

EN OCTOBRE DANS LE RHÔNE

Le 21 septembre PRENDS-EN DE LA GRAINE par la Cie Des plumés

Le 5 octobre DJOBI DJOBACH par la Cie Swing’Hommes

En ouverture de la saison de Sorbiers/SaintJean-Bonnefonds, un spectacle poétique et drôle, entre théâtre et clown, où les actrices sont des… poules !

Quand Jean-Sébastien Bach rencontre un guitariste gipsy… Attention humour musical débridé, emporté par un quartet instrumental et clownesque !

À Saint-Jean-Bonnefonds À La Trame, Rue de la mairie

À Belleville-sur-Saône Au Théâtre de la Grenette, Place de l’Eglise

À 20h30 – Tout public – Durée : 1h20 Renseignements au 04 74 06 11 11 Plus d’infos sur www.mairie-belleville.fr

Salle Rancy d e s

2018 2019

Les 17 et 20 octobre CLOC par la Cie 32 novembre Entre cirque et magie, c’est à un moment suspendu entre le rêve et la réalité qu’invitent deux artistes de l’illusion et de la jonglerie !

Spectacles

À Villefranche-sur-Saône Au Théâtre de Villefranche, Place des arts À 19h30 et 17h – Dès 8 ans – Durée : 50 min Renseignements au 04 74 68 02 89 Plus d’infos sur www.theatredevillefranche.com Du 17 au 25 octobre UN PEU PERDU par la Cie Conte en ombres Une toute petite chouette, tombée du nid dans la forêt, tente de retrouver la trace de sa maman... Théâtre d’ombres et d’objets lumineux.

Jeune Public dès 2 ans Concerts • Cinéma • Théâtre 249 rue Vendôme Lyon 3e www.salledesrancy.com

À Lyon 3e À la Salle des Rancy, 249, rue Vendôme Le 17/10, à 10h et 15h ; le 18/10, à 10h et 14h30 ; le 19/10, à 10h et 14h30 ; le 20/10, à 11h et 16h ; le 23/10, à 10h et 15h ; le 24/10, à 10h etPATATRAS.indd 15h ; le 25/10, à 10h et 15h - Dès 2 ans - Durée : 30 min Renseignements au 04 78 60 64 01 Plus d’infos sur www.salledesrancy.com Les 23 et 24 octobre Z ou la fantasque mais véritable histoire du professeur Zhöpfermonstertanz par la Cie La Clinquaille

Z ou la fantasque mais véritable histoire

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du professeur Zhöpfermonstertanz

Christophe Roche Alban Coulaud Cie La Clinquaille

Théâtre – Marionnettes

mar.

20/07/2018

mer.

23 24

octobre

octobre

Dès 5 ans

Entre spectacle de marionnettes et d’objets, voici l’histoire du professeur Z, éternelle figure du savant « fou » dans son laboratoire, cherchant à donner vie à une créature parfaite… À Oullins Au Théâtre de la Renaissance, 7, rue Orsel À 16h et 19h (le 23/10) ; à 16h (le 24/10) Dès 5 ans – Durée : 45 min Renseignements au 04 72 39 74 91 Plus d’infos sur www.theatrelarenaissance.com Oullins Lyon Métropole | 04 72 39 74 91 | www.theatrelarenaissance.com

Le 16 octobre FATS’O DANS LA LOIRE

Un quartet 100 % colombien, fondé par Daniel Restrepo (chant et contrebasse), qui navigue entre jazz, blues et rock… Dans le cadre du Rhino Jazz Festival.

Le 5 octobre DERRIÈRE LA TÊTE SANS FIL par la Cie Propos Un spectacle de danse interactif pour une marionnette télépathe et un danseur, avec la participation du public. À La Ricamarie Au Centre culturel de La Ricamarie, Salle louis Daquin, avenue Maurice Thorez À 20h – Dès 6 ans – Durée : 1h15 Renseignements au 04 77 80 30 59 Plus d’infos sur http://centre-culturel-laricamarie.fr

EN ISÈRE Le 3 octobre LES ENVERS DU DÉCOR par la Cie des Gentils En avant pour une visite guidée des coulisses du théâtre ! À la rencontre de nombreux personnages surprenants et drôles.

Le 6 octobre FLAQUE par la Cie Defracto Du cirque chorégraphique, entre danse, hip hop et butô, où les corps jonglent et tombent allègrement. À Andrézieux-Bouthéon Au Théâtre du Parc, 1, avenue du Parc À 17h – Dès 8 ans – Durée : 1h Renseignements au 04 77 36 26 00 Plus d’infos sur www.theatreduparc.com Les 11 et 12 octobre TOUS LES ENFANTS GAVROCHE par L’équipe Rozet

À Sorbiers À L’Echappé, 17, avenue Charles De Gaulle À 20h30 – Dès 11 ans Renseignements au 04 77 01 11 42 Plus d’infos sur www.mairie-sorbiers.fr

S’APPELLENT

« Gavroche aujourd’hui, c’est le peuple enfant ayant au front les rides du monde » (Victor Hugo). Un conte urbain, poétique et musical sur ces enfants qui se bagarrent pour survivre. À Saint-Etienne Au Théâtre Le Verso, 61, rue de la Richelandière À 20h30 – Dès 13 ans – Durée : 1h10 Renseignements au 04 77 47 01 31 Plus d’infos sur http://travellingtheatreleverso.fr

À Grenoble À l’Espace 600, Le Patio, 97, Galerie de l’Arlequin À 15h – Dès 7 ans – Durée : 45 min Renseignements au 04 76 29 42 82 Plus d’infos sur www.espace600.fr Le 10 octobre PUISETTE ET FRAGILE par la Cie Paradisiaque Dans un phare, une petite fille se croit seule au monde… Un spectacle pour danser, chanter, peindre… À Pont-Evêque À la Salle des Fêtes, Rue Joseph-Veyet À 10h30 et 15h30 – Dès 5 ans – Durée : 1h Renseignements au 04 74 85 00 05 Plus d’infos sur http://theatredevienne.com Les 11 et 12 octobre LA GUERRE DES SALAMANDRES par la Cie Les Tréteaux de France Une fable écologique, entre réalisme et fantastique, d’après le roman visionnaire de l’auteur tchèque Karel Čapek, écrit en 1936.

El Cid ! © Elian Bachini Licences 1-1104003 ; 2-1104004 ; 3-11040005

+ 6 ans

Cartoons

Fred Pallem et le Sacre du Tympan

+ 3 ans S’il pleut d’partout, c’est que le ciel est plein d’trous

Cie La Clinquaille + 9 ans

L’Odyssée… à vapeur !

Cie Halte + 10 ans

El Cid !

Agence de voyages imaginaires + 8 ans

Les derniers géants

Cie Nino d’Introna

www.theatredevienne.com 04 74 85 00 05

À Meylan Au Théâtre de L’Hexagone, 24, rue des Aiguinards À 20h – Dès 12 ans – Durée : 1h45 Renseignements au 04 76 90 00 45 Plus d’infos sur www.theatre-hexagone.eu Le 16 octobre MANGE TES RONCES par la Cie Moquette Production Chez Mamie Ronce, tout pique ! La soupe, les herbes du jardin… Pour le petit Léopold, il faudra dépasser les peurs. Théâtre d’ombres. À Villard-Bonnot À l’Espace Aragon, 19 bis, boulevard Jules Ferry À 18h30 – Dès 6 ans – Durée : 50 min Renseignements au 04 76 71 22 51 Plus d’infos sur www.espace-aragon.net

ÉVÉNEMENTS EN SEPTEMBRE DANS LE RHÔNE Le 29 septembre LE JOUR DU LIVRE En ouverture du Festival Parole Ambulante (du 29 septembre au 6 octobre), une journée consacrée au livre avec des rencontres d’éditeurs, auteurs, libraires, des lectures et ateliers enfants… À Vénissieux À la Médiathèque Lucie Aubrac, 2/4, Avenue Marcel Houel Le programme complet sur https://espacepandora.org

et fausses informations ». Au programme dans toute la région : des animations, des expositions, des conférences, des villages des sciences… Avec pour invité d’honneur, l’explorateur Christian Clot. À Lyon, Saint-Etienne, Grenoble, ClermontFerrand et alentours Le programme complet sur www.fetedelascience.fr DANS LE RHÔNE, LA LOIRE ET L’AIN Du 20 octobre au 4 novembre LES TOILES DES MÔMES Durant les vacances de la Toussaint, le festival de cinéma jeune public (dès 3 ans) propose une programmation de nombreux films dans toutes les salles du réseau Grac, ainsi que des animations et des rencontres.

Dans le Rhône, la Loire et l’Ain Dans les salles du réseau Grac Le programme complet sur http://grac.asso.fr DANS L’AIN EN ISÈRE Du 22 au 30 septembre FESTIVAL 100 DÉTOURS Cinq ans pour le festival dédié au spectacle vivant dans toute sa diversité (musique, théâtre, marionnette, clown, cinéma…). Et pour les petits comme pour les grands ! À Saint-Jean de Bournay et dans le NordIsère Le programme complet sur https://festival100detours.fr

EN OCTOBRE EN AUVERGNE-RHÔNE-ALPES Du 6 au 14 octobre FÊTE DE LA SCIENCE Cette 27e édition de la Fête de la science explore et questionne le thème : « Idées reçues

Du 20 au 24 octobre FESTIVAL DU FILM D’ANIMATION POUR LA JEUNESSE 37e édition pour le festival dédié au cinéma jeune public de Bourg-en-Bresse. Au programme : projections, animations, ateliers, rencontres… À Bourg-en-Bresse Le programme complet sur http://festival-bourg.wix.com/ffa-bourg EN ISÈRE Du 22 au 31 octobre FESTIVAL DU FILM POUR ENFANTS C’est à une 3e édition commune que l’Espace Aragon et le Ciné Vizille convient le public autour du thème « Mystère et boule de gomme ». Au programme : films, animations, spectacles, ciné-contes, jeux…. À Villard-Bonnot et à Vizille À l’Espace Aragon et au Ciné Vizille Le programme complet sur www.espace-aragon.net et http://cinevizille.fr

EXPOSITIONS DANS LE RHÔNE Jusqu’au 6 janvier 2019 LA BD S’EXPOSE Les Ombres du Styx Entre réalité historique et enquête policière, cette exposition associe planches de bande dessinée et documents archéologiques pour s’immerger dans la vie de la cité au IIe siècle après J-C. Autour de l’ouvrage d’Isabelle Dethan, Les Ombres du Styx. À Saint-Romain-en-Gal Au Musée Gallo-Romain, Route Départementale 386 Renseignements au 04 74 53 74 01 Plus d’infos sur http://musee-site.rhone.fr D’octobre à juin 2019 COMME PAR HASARD L’imprévu et le hasard, c’est le thème du nouvel événement proposé par la Maison des mathématiques et de l’informatique sous forme d’un spectacle et d’un escape game. À Lyon 7e À la Maison des mathématiques et de l’informatique, 1 place de l’école Dès 8 ans – Pour petits et grands. Entrée gratuite Renseignements au 04 72 43 11 80 Plus d’infos sur http://mmi-lyon.fr Du 16 novembre au 24 février 2019 ATTENTION LOGO !

Cette 2e édition consacrée à l’histoire du logo se penche sur la genèse de l’identité visuelle du Secours catholique et de son évolution.

A Lyon 2e Au Musée de l’Imprimerie et de la communication graphique, 2, rue de la Poulaillerie Renseignements au 04 37 23 65 33 – Plus d’infos sur www.imprimerie.lyon.fr

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DANS LA LOIRE Du 16 octobre au 30 janvier 2019 RIRE Ce que la science nous en dit Une exposition interactive, composée de plus de 40 activités ludiques, pour comprendre les origines du rire ou ses nuances chez les humains et les autres animaux. À Saint-Etienne À la Rotonde, Ecole des mines de SaintEtienne, 158 cours Fauriel Dès 7 ans – Sur réservation Renseignements au 04 77 42 02 78 Plus d’infos sur www.larotonde-sciences.com Jusqu’au 5 novembre LES MATINÉES SURPRISES DE COURIOT Chaque premier dimanche du mois, une visite insolite des lieux animée autour d’un thème surprise !

À Saint-Etienne Au Musée de la mine, 3, boulevard Franchet d’Esperey Renseignements au 04 77 43 83 23 Plus d’infos sur www.musee-mine.saint-etienne.fr

Jusqu’au 4 novembre CONTES DE FÉES De La Belle au bois dormant au Prince de Motordu, une visite de l’univers du conte de fées et du costume d’opéra, du ballet et des marionnettes.

EN ISÈRE Jusqu’au 28 octobre LA MYSTÉRIEUSE BAGUE GUIGUES VIII

DANS L’ALLIER

DU

DAUPHIN

À travers la bague retrouvée du dauphin de Viennois et comte d’Albon, Guigues VIII, cette exposition retrace la vie des princes et des chevaliers du XIVe siècle. À Grenoble Au Musée de l’Ancien Evêché 2, rue Très-Cloîtres Renseignements au 04 76 03 15 25 Plus d’infos sur www.ancien-eveche-isere.fr

À Moulins Au centre nationale du costume de scène, Quartier Villars, Route de Montilly Renseignements au 04 70 20 76 20 Plus d’infos sur www.cncs.fr

ANIMATIONS EN OCTOBRE DANS LE RHÔNE

Jusqu’au 28 septembre 1918, L’AFFICHE SUR LES CHEMINS DE L’HISTOIRE

Les 25 et 26 octobre et 2 novembre CHASSE À L’OS

Cette exposition interroge le rôle des images et des affiches de propagande durant la Première guerre mondiale.

Dans la peau d’un archéozoologue, un atelier pour découvrir les squelettes, identifier les os et comprendre leur usage par les GalloRomains.

À Échirolles Au Centre du graphisme, Place de la Libération Renseignements au 04 76 23 64 65 Plus d’infos sur http://echirolles-centredugraphisme.com Jusqu’au 10 novembre L’ART FAIT SON CIRQUE Une plongée dans les représentations du cirque à travers la peinture, le dessin, les gravures, les sculptures et les costumes. À Bourgoin-Jallieu Au Musée de Bourgoin-Jallieu, 17 Rue Victor Hugo Renseignements au 04 74 28 19 74 Plus d’infos sur www.bourgoinjallieu.fr

À Saint-Romain-en-Gal Au Musée Gallo-Romain, Route Départementale 386 À 15h. Pour les 7-12 ans. À partir de 2 participants, 12 enfants maximum.

Tarif : 5€. Durée : 1h environ. Sur réservation ou inscription à l’accueil le jour même dans la limite des places disponibles.

Renseignements au 04 74 53 74 01 Plus d’infos sur http://musee-site.rhone.fr DANS LA LOIRE Le 24 octobre SUR LES TRACES D’ISIDORE LE CASTOR Une sortie à la recherche des traces du passage d’Isidore le castor qui fréquente les lieux à la tombée de la nuit...

À Chambéon À l’Ecopôle du Forez, 3 chemin de Turagneux De 4 à 14 ans. Enfants accompagnés d’un adulte. Inscriptions (enfants et adultes) jusqu’au 22 octobre à 16 h (de 5 à 15 places).

Animation annulée si moins de 5 inscrits et remboursée. Tarif adultes : 5 €. Enfants jusqu’à 14 ans : 2,50 € Renseignements au 04 77 27 86 40 Plus d’infos sur www.frapna-loire.org/fr EN ISÈRE Les 25 et 31 octobre SCULPTURES À LA MANIÈRE DE CALDER À partir d’une sculpture choisie dans le musée, les enfants réalisent un mobile à la manière de Calder, fixée sur du bois flottant ou une pierre. Atelier animé par Adeline Toulon. À Bourgoin-Jallieu Au Musée de Bourgoin-Jallieu, 17 Rue Victor Hugo Pour les 4-6 ans, le 25 octobre, de 15h30 à 17h - Tarif : 7 € – 8 enfants maximum ; Pour les 7-12 ans, le 31 octobre, de 14h30 à 17h30 Tarif : 10 € -12 enfants maximum. Inscriptions auprès de l’accueil du Musée.

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INFORMATIONS TARIFS/ MODULES sur http://www.patatrasmag.com rubrique éducation aux médias/animations

Atelier d’automne – Petite Imprimerie Mobile Dimanche 14 octobre 2018 Patatras Mag’ participe aux 7e Rencontres des Médias Libres et du Journalisme de Résistance organisé à Clermont-Ferrand. L’équipe anime son atelier Petite Imprimerie Mobile. Le programme complet sur http://medias-libres.org

Carnet mondain La famille Patatras Mag’ s’est encore agrandie cet été, pour le grand bonheur d’Emma, et de sa famille.

Bienvenue à la petite Moera. @

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