Patatras ! mag' n°31

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PATATRAS

z 5e SAISON

N 31

« LE CANARD QU'IL EST à TOI ! »

Bimestriel

ludo-culturel

jeunesse

-

Gratuit

SEPTEMBRE/OCTOBRE

2017

SOCIÉTÉ

EN RANG !

Ce que l’école nous apprend

Rhône - Loire - Isère

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N

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5e SAISON

Sommaire

- Dossier Devoirs d’école page 5

- Petit cours d’histoire Quelle invention, l’école ! page 9 - Il était une fois… Elise et Célestin Freinet page 12 - La Belle Histoire de Tonton Grégoire : Monsieur Jules Ferry, chef de village, grand fétiche page 14 - Portfolio: Rencontre avec l’école du Pilat page 18

- L'Encyclopédie du Chat malin : En rang... d’oignons !! page 20 - La petite rédac' page 21 - Jeu page 30 - À toi de jouer : Mini cahier à détacher page 31 -

Feuilleton : Disparitions mystérieuses à l’école Épisode 1 page 36 #ClavierPapierCiseaux page 40 Culture C’est la récré ! page 41 Jeu page 44

- Bandes Dessinées : Duck junior et bébé Cadum page 45 Les aventures de Dr Chips & Reno : La rentrée page 46 Les potions du Prof’ Tournedos page 48 - Agenda page 49

- Rentrée des classes ! Quizz spécial école page 60 - Infos Patatras ! page 62

Ours

Directeur de publication : Nico Juret Rédac’ chef : Emmanuelle Berne Rédacteur-trice(s) : Grégoire Damon, Annabel Coavoux, Nico Juret, Emmanuelle Berne, Claire Aguilera Maquette : Nico Juret Graphismes et illustrations : La Coulure, Duck, Nico Juret, Emma Lidbury, Mario Auburtin, Mathieu Damon-Leydier Photographie : Corinne Doucet Patatras ! Mag’ est édité par l’association loi 1901, Coquille d’ours, 26, rue Villeroy, 69003 Lyon Imprimé par Rotimpres, C/Pla de l’Estany s/n, 17181 Aiguaviva, Girona, Espagne. ISSN 2270-1117 Dépot Légal à parution Loi n°49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse modifiée par la loi n°2011-525 du 17 mai 2011 - Septembre 2017 Tirage : 19 000 exemplaires. Diffusion : environ 450 lieux Contact : contact@patatrasmag.com

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EDITO

Bon, eh bien là, il semblerait que ça soit reparti pour un tour ! Les jours diminuent, les feuilles des arbres commencent à changer de couleur, l’air commence à sentir... ... la RENTRÉE !!! Cette année encore, personne ne parviendra à y échapper. Alors, chers lecteurs et lectrices, l’équipe de votre canard qu’il est à vous s’est remise au boulot pour vous parler de ce truc que vous connaissez bien, l’école ! Comme l’école est le lieu où l’on apprend à vivre en société, on a voulu comprendre ce qui se cache derrière. Pour savoir si cette chère « école » est faite pour rendre libres nos chères têtes blondes (et les autres aussi d’ailleurs) à travers la transmission de connaissances et de savoirs ou leur enseigner l’obéissance et la discipline ? Donc, pendant que les adultes, de leur côté, vont se mettre sagement « en marche », vous, braves élèves, faites-nous le plaisir de vous mettre « en rang ! » 4


DOSSIER

Article d’Emmanuelle Berne Illustrations de Nico Juret

DEVOIRS D’ÉCOLE « Obligatoire », un mot qui sonne comme une sanction ! Et qui pose question. Si l’école est le lieu de l’apprentissage et de l’accès à la connaissance pour tous, elle est aussi celui des normes et de la compétition. Et tout le monde ne rentre pas dans le moule...

Étymologie

Éducation

Encore une histoire de latin et de grec ancien ! Le mot « école » provient en effet des mots « schola » et « sckolé ». Chose surprenante, ces deux mots signifient « temps de loisir consacré à l’étude », comme dans le mot « otium » (voir le n°10 de Patatras ! Mag’ sur l’Oisiveté), c’est-à-dire un temps hors temps de travail, un temps choisi pour se cultiver.

C’est au nom d’une éducation ouverte à tous que l’école publique a été créée. Le mot éducation est issu du verbe latin « e-ducere » qui veut dire « conduire hors de ». L’éducation est ainsi, théoriquement et au sens littéral, l’action de conduire un individu hors de lui-même, c’est-à-dire de l’accompagner afin de l’aider à s’émanciper et à être libre. 5


Pédagogie La pédagogie est « l’art d’éduquer les enfants ». Les méthodes d’éducation sont diverses et en constante évolution. Certaines méthodes cherchent à sortir du cadre scolaire traditionnel, comme dans certaines pédagogies dites « alternatives » qui préfèrent, notamment, encourager la coopération et la créativité plutôt que la compétition entre élèves et le mérite.

Enseignant On les appelle « maître » ou « maitresse » en primaire puis « prof » au collège ou au lycée. Les enseignants ont poursuivi des études supérieures pour enseigner à leur tour. Leur rôle est de transmettre leurs connaissances, tout en suivant le fameux programme scolaire ! Il arrive que certains nous ennuient, nous révoltent ou nous passionnent et nous marquent à vie (dans le bon sens).

Cour d,école Dès la sonnerie, c’est comme un bol d’air. On s’y rue, on s’y bouscule, on y chahute. On y fait la connaissance des autres. Ces autres qui viennent d’ici et d’ailleurs. On y est surveillé aussi, rappelé à l’ordre et mis en rangs par deux ! C’est déjà là que l’on découvre la compétition, les amitiés, les conflits, les échanges, le groupe, la différence, la solitude. 6


Au tableau ! C’est toujours sur celui ou celle qui n’a pas envie d’y aller que ça tombe ! « Au tableau ! ». C’est encore pire qu’une interrogation surprise. Être là, devant les autres et devoir dire la récitation, faire la division, déclamer la tirade, démontrer l’équation ou la formule de chimie. Et sans fautes ! Aucun droit à l’erreur...

Bulletin de notes C’est juste un morceau de papier, mais son pouvoir est grand ! Attendu avec impatience par les meilleurs, redouté par les moins bons… Sur le bulletin de notes, l’élève se voit évalué, classé, déjà orienté ailleurs, si nécessaire. Qu’il soit positif, négatif ou juste moyen, il est implacable, tout comme ses cases.

Mauvais élève Il parle trop ? Il ne suit pas ? Il n’a pas de bons résultats ? Que faire de lui ? « Le mauvais élève » a pourtant (parfois) un bel avenir devant lui. Ailleurs, autrement, plus tard. Là où il pourra être luimême, s’émanciper, trouver son espace de liberté, les moyens de s’exprimer et de révéler ce qu’il aime et ce pour quoi il peut avoir du talent. 7


Avec mention Avec mention, c’est toujours mieux. L’école aime l’excellence. Les parents aussi, parfois. « Assez bien », « Bien » et « Très bien » sont comme des sésames, des mots magiques, pour s’élancer dans les études dites supérieures. Mais parfois, même sans mention, la suite peut inverser la tendance. Heureusement que rien n’est jamais joué d’avance !

Orientation Filière « générale » ou filière « technologique » ? L’orientation ne comporte pas de 3e voie. Pour ceux qui n’entrent pas dans les cases et ne seront bien ni dans l’une ni dans l’autre, il faudra patienter, avant de pouvoir choisir, trouver sa propre voie ou sortir des sentiers battus.

Grandes écoles Les grandes écoles existent pour former une élite : celle des futurs dirigeants et des cadres supérieurs. C’est une particularité propre à la France. Les hommes politiques, les chefs d’entreprise ou encore certains enseignants sortent de ces grandes écoles, ce qui leur permet d’accéder à des postes importants. 8


petit cours d'HISTOIRE

Article d’Emmanuelle Berne Illustrations de Nico Juret

QUELLE INVENTION, L’ÉCOLE ! À l’échelle de l’histoire humaine, l’école est une invention relativement récente. À quel moment et pourquoi a-t-elle fait son apparition ? De quelle manière se sont transmis les savoirs au cours des siècles ? Pourquoi est-elle devenue obligatoire ? Petit retour vers les origines. Éducation aristocratique

Fais comme papa ! À l’époque paléolithique, nos petits ancêtres n’allaient pas à l’école le matin avec leur cartable sur le dos ! C’est en observant et en reproduisant au quotidien les gestes et les savoirs-faire (chasse, cueillette, taille, tissage…) des adultes qu’ils pouvaient apprendre des techniques et des connaissances.

C’est la faute à l’écriture ! Les premières écoles sont liées à l’apparition de l’écriture (vers 3 000 ans avant J-C) en Mésopotamie, puis se développèrent dans la région du Proche-Orient. Dans ces écoles dites de scribes, on enseignait l’écriture et le calcul. Les « cahiers » étaient des tablettes d’argile sur lesquelles les élèves écrivaient avec des stylets.

Lors de l’Antiquité grecque, les enfants sont scolarisés dès 7 ans. Ce sont majoritairement des garçons et des filles de familles aisées. Ils apprennent à lire, à écrire et à compter, abordent les sciences naturelles et la philosophie et pratiquent des sports. Après 12 ans, seuls les garçons poursuivent leurs études pour devenir de futurs cadres de la Cité.

REPÈRES Vers 30 000 ans avant J-C

IIe millénaire avant J-C

L’Homo sapiens développe des savoirs-faire et les transmet

Premières tablettes scolaires en argile en Mésopotamie

Ve siècle avant J-C

Paideia en Grèce, éducation des enfants pour la Cité

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« Rosa, rosa, rosam... » Dans la Rome antique, l’école devint plus accessible et l’enseignement primaire était assuré par un magister. Un « pédagogue » (esclave grec) accompagnait les enfants. Les plus privilégiés avaient ensuite la possibilité de suivre un enseignement secondaire chez le grammaticus puis le rhéteur pour apprendre la rhétorique, c’est-à-dire l’art du discours.

Les Celtes apprennent le latin La Conquête de la Gaule par les Romains (52 avant J-C) entraîna le développement de la culture latine. Les enfants des Celtes, peuple qui habitait alors la Gaule, se retrouvèrent obligés d’apprendre à écrire et à lire en langue latine et à croire en de nouveaux dieux ! Eh oui, l’école a souvent permis aux dominants d’imposer leur culture aux dominés.

L’école au monastère À la chute de l’Empire romain d’Occident (476 après J-C), l’école fut prise en charge par l’Église. Au début du Moyen-Âge, c’est en effet dans les monastères et par le biais de l’enseignement religieux que l’instruction se poursuivit dans des écoles dites monastiques. Elle n’était accessible qu’aux garçons qui devenaient généralement moines à leur tour.

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IVe siècle avant J-C

Ie siècle de notre ère

Création des ludi, écoles publiques à Rome

Manuel de rhétorique du pédagogue latin Quintilien

Ce sacré Charlemagne On attribue à l’empereur Charlemagne l’invention de l’école, ce qui n’est pas tout à fait vrai. Ce dernier contribua à recréer des écoles à la ville et à la campagne, dont l’enseignement était dispensé par des prêtres, des moines et des abbés. L’apprentissage de l’écriture, de la lecture et du calcul était assorti de cours de religion. 789

XIe siècle

Charlemagne ouvre l’école palatiale d’Aix-laChapelle

L’Abbaye de Cluny ouvre son école

IIe siècle avant J-C

Ve siècle

797

XIe-XIIIe siècles

Manuel scolaire de Lucius Ampelius, auteur latin

Création des écoles monastiques

Théoduf, évêque d’Orléans nommé par Charlemagne, réorganise l’école

Création des premières universités (Bologne, Oxford et Paris)


La renaissance de l’école À la période de la Renaissance (XIVe siècle), l’école connaît un nouvel élan grâce à l’invention de l’imprimerie qui facilite la diffusion du savoir. Son enseignement est toujours dispensé par des religieux. C’est la période où sont créés les premiers collèges dans les grandes villes, où seuls les enfants de familles bourgeoises ont la chance d’aller approfondir leurs connaissances.

Révolution ! Sous l’impulsion de l’esprit des Lumières (XVIIIe siècle), puis lors de la Révolution, l’école se démocratise peu à peu pour concerner toutes les couches de la société. L’idée d’une instruction publique, ouverte à tous, fondée sur les valeurs républicaines « d’égalité, de liberté et de laïcité » (plus de religion à l’école) fait son chemin.

Instruction pour tous On pense souvent que c’est l’école qui est devenue obligatoire avec Jules Ferry au XIXe siècle, alors que c’est l’instruction qui l’est devenue. En effet, les enfants peuvent suivre l’enseignement qui correspond à leur âge et leur niveau, soit au sein de l’école (privée, publique ou « alternative ») ou dans le cadre familial (en cas de déplacement).

Passe ton bac ! Créé en 1808 pour valider les études secondaires avant les études supérieures, le baccalauréat est devenu le passeport à ne pas rater pour réussir son entrée dans la vie active. La France compte aujourd’hui 5,4 millions de lycéens. En 30 ans, le nombre de bacheliers a par ailleurs doublé, passant de 300 000 à 600 000 diplômés de nos jours. 1932

1793 XIVe siècle 1ers collèges à Paris (théologie, arts et grammaire)

Projet d’enseignement primaire « obligatoire, laïc et gratuit »

XVIIe siècle Louis XIV impose l’école catholique aux Protestants

1862 Lycées et collèges sous monopole de l’État

Création de l’Éducation nationale

1850

1882

Écoles primaires pour filles

École gratuite, laïque et obligatoire de 6 à 13 ans

1975 Création du collège unique en France

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PORTRAIT

Il était une fois, Élise et Célestin Freinet « On ne peut pas faire boire un âne qui n’a pas soif ! » Ce dicton pourrait parfaitement résumer l’idée que le couple Freinet se faisait de leur métier, instituteur !

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out commence en Provence, juste après la fin de la Grande Guerre, dans les années 20.

Nommé instituteur, Célestin connaît bien la guerre. Il en revient, mutilé. Une balle lui ayant perforé le poumon.

À cette époque, l’école c’était l’école inventée par un certain Jules Ferry, pour qui l’instruction servait principalement à enseigner discipline et patriotisme, c’est-à-dire à fabriquer de bons soldats.

Elise, est elle aussi institutrice. Comme Célestin elle a fait l’école normale (l’école des maîtres d’écoles). Elle y développe une vision révolutionnaire de son rôle d’enseignante et se spécialise dans l’enseignement artistique.


Ces deux-là étaient faits pour se rencontrer. Ensemble, et avec d’autres collègues qui pensent comme eux, ils vont inventer une méthode d’enseignement : l’éducation nouvelle ! Selon les époux Freinet, pour que les élèves apprennent, ils doivent être actifs et libres. Pour cela, ils vont transformer la classe en atelier. Chacun peut y expérimenter à son goût, à son rythme de nouvelles connaissances. C’est ce que les Freinet appellent le « tâtonnement expérimental ». Chaque élève peut ainsi mener son propre projet. Qui, à propos des animaux, qui, par rapport à l’histoire, qui, sur la science, la recette des escargots ou la construction d’un meuble en bois, etc. Ainsi, à travers des enquêtes, des expériences, chaque enfant acquiert et renforce ses connaissances. Et, si cet enfant a rencontré des difficultés sur tel ou tel point, il est encouragé à demander de l’aide à ses camarades. Ainsi, chaque élève sans exception apprend à travailler en groupe et trouve sa spécialité. Chaque spécialité permettant à l’élève d’obtenir un brevet. Car ici, point de notes, point de classement, point de compétition. La classe est avant tout une

communauté, où chaque élève/ citoyen trouve sa place. Alors, tout ce travail - car il s’agit bien de travail - effectué par les écoliers, va sortir de la classe. Grâce à des correspondances écrites avec d’autres écoles de France et du monde, mais surtout grâce à l’introduction dans la salle de cours d’une petite presse d’imprimerie. Tous les textes libres, dessins, exposés et expériences seront publiés dans des journaux entièrement réalisés et imprimés par les enfants. Voilà à quoi ressemble une école Freinet ! D’aucuns parleront de cela comme d’une utopie, mais imaginons... Imaginons un petit garçon, pas toujours à l’aise en classe, qui, aurait dans sa vie d’écolier, rencontré un instituteur de la trempe des Freinet, et qui, devenu grand et cherchant ce qu’il pourrait bien faire de sa vie, replonge sans y faire attention dans ces souvenirs d’école. Et là, Patatras !

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LA

BELLE HISTOIRE

de TONTON GRÉGOIRE

Article de Grégoire Damon Illustrations de Nico Juret

Monsieur Jules Ferry, chef de village, grand fétiche Les anciens disent qu’ils avaient la peau très claire, qu’ils étaient trop habillés pour le soleil d’ici. Mais que ça ne les a pas arrêtés. Ils avaient des canons, ils avaient des fusils. Et aussi, des mots gentils. Ils ont craché le feu et la foudre, ils ont fait couler le sang, ont brûlé des villages. Ils ont emmené les hommes, pris les femmes. Les enfants aussi, ils s’en sont occupés.

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Ç

a ressemblait à une guerre, mais ils ont dit que ce n’était pas une guerre. C’était une colonisation. Nous n’étions pas ennemis – nous étions colonisés. Même quand ils ont pris nos terres, ils ont insisté : c’était pour notre bien. Car, ils ont dit, nous étions des sauvages. Il fallait nous civiliser. En finir avec nos fétiches, nos dieux, nos chefs de village. Pourtant eux aussi avaient un chef de village. Il s’appelait monsieur Jules Ferry, et avait de longs poils tout autour de la tête. On ne savait pas si c’était des cheveux ou de la barbe. Ils ont dit qu’on appelait ça des favoris. Que chez les Blancs, là-bas, c’était la mode. Que si monsieur Ferry posait si droit sur les photos, c’est parce que c’était un grand homme. Là-bas, en France, il n’y avait pas de roi. Le grand chef de village s’appelait Président du conseil. Il gouvernait, faisait les lois, en discutant beaucoup avec des hommes un peu moins grands mais grands quand même. Il paraît que là-bas, cette façon de faire s’appelle la République. La République, c’était comme un esprit qui régnait sur leur peuple. Selon eux, la plus belle chose du monde – grâce à elle, les hommes étaient égaux, libres, avaient droit au bonheur. Nous, on avait nos fétiches, sculptés dans le bois. Nos ancêtres, qu’on vénérait, pour qui on dansait. La République, on ne la voyait pas, on ne pouvait pas la toucher, pas en faire un masque, ni la dessiner sur un bouclier. On ne pouvait que dire son nom, on ne pouvait que réciter – Allons enfants de la patrie, Le jour de gloire est arrivé. La France est le pays des Droits de l’homme. Vive la République, vive la France. Nous nous sommes défendus avec nos sagaies et nos flèches. Mais eux avaient des canons, des fusils – et la bonne foi de ceux qui vous apportent la République, comme ça, par gentillesse. Alors, par gentillesse, ils ont fait donner les canons, tiré au fusil. Et à la fin, nous avons posé les armes. D’autres Blancs sont venus – appelés ingénieurs – qui ont dessiné des routes, qui ont trouvé des mines. Et d’autres – appelés colons –, qui ont tracé des lignes par terre. Puis ont dit : « Là, c’est ma ferme. Là, c’est ma mine ». 15


Ils nous ont gentiment fait travailler la terre, creuser la mine. Ils ont vendu les produits de la terre et de la mine, se sont fait construire de belles maisons. Puis, comme ils n’avaient plus rien à faire, ils nous ont regardé travailler. « Quels grands enfants », ont-ils dit, attendris. « Ils ne lisent pas, n’écrivent pas ». « Ils n’ont pas d’Histoire ». Il paraît qu’aujourd’hui, là-bas, dire des choses comme ça, c’est du racisme. C’est moche, bête, méchant. Mais à l’époque, ce n’était pas bête. C’était une science. Une science avec ses savants, qui nous avaient observés de près, regardé les dents, mesuré le crâne. Ils avaient conclu que nous avions la peau noire. Et eux, blanche. Que nous portions des pagnes. Eux, des pantalons. Que nous n’avions pas de favoris. Que ça faisait qu’il y avait des races, comme chez les chiens et les vaches – et que leur race était supérieure. Or, en ce temps-là, là-bas, le grand chef de village monsieur Ferry avait dit : « les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. » Et ajouté « Elles ont le DEVOIR de civiliser les races inférieures. » On était, après tout, au XIXè siècle. Et au XIXe siècle, un peuple civilisé ne devait pas rester tranquillement à se regarder être civilisé, mais apporter sa civilisation aux autres peuples. Là où les hommes étaient noirs, mais aussi là où ils étaient jaunes, rouges, marrons, pardelà toutes les mers, sur tous les continents. Car, ils disaient, les hommes jaunes, rouges, marrons, sont de grands enfants. « Ce n’est pas votre faute si vous êtes inférieurs », ils ont dit. « C’est vos ancêtres, qui étaient sauvages. » « Mais comme nous sommes gentils, nous vous prêterons les nôtres… » Les leurs, c’était une tribu qui s’appelait les Gaulois. Une tribu de guerriers, comme nous. Avec ses dieux et ses fétiches. Qui n’écrivait pas, ne lisait pas. Qui avait, comme nous, ses sorciers – on les appelait des druides. Eux aussi finirent par se faire coloniser par un autre peuple, plus civilisé. Nous ne comprenions pas en quoi ces ancêtres étaient mieux que les nôtres. « Ce n’est pas grave », ont-ils dit. « Apprenez par cœur. » Justement, monsieur Ferry, comme c’était un grand homme, 16


avait décidé que les enfants d’ici et de là-bas devaient aller à l’ÉCOLE – pour apprendre à lire, à écrire, mais surtout, à aimer la République. Car il fallait beaucoup l’aimer pour continuer, ici et là-bas, à travailler la terre, à creuser les mines – et à se battre, car les pays civilisés étaient aussi ceux qui se faisaient les plus grandes guerres. Alors, nous avons appris : Allons enfants de la patrie, le jour de gloire est arrivé. La France est le pays des Droits de l’homme. Vive la République, vive la France. Le temps a passé. Nous avons travaillé, nous nous sommes battus. Beaucoup d’entre nous sont partis faire la guerre, là-bas, dans le pays des Blancs. Et n’en sont pas revenus. Monsieur Ferry est mort. Il est devenu une sorte d’idole, à sa manière. On parle encore de lui, là-bas, dans les livres d’histoire. De nous, pas beaucoup. Puis un jour les Blancs ont décidé que ça coûtait trop cher, d’entretenir des routes, de nous payer des maîtres d’école. « Vous êtes grands, maintenant », ils ont dit. « Vous n’avez plus besoin de nous. Nous ne gardons que les champs et les mines. Comme ça vous pouvez continuer à travailler pour nous. » Et vous savez le pire ? Encore une fois, on a dû dire merci.

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PORTfolio

Rencontre avec , l école du Pilat

Par Corinne Doucet

En me promenant sur le chemin des vacances, j’ai découvert une petite école de campagne. Le portail est très joliment décoré. En me hissant sur la pointe des pieds, j’ai vu que la porte avait eu droit au même traitement artistique. Une façon étonnante de recycler les anciens rapporteurs, ciseaux et compas ! Bonne rentrée à tous !!!

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Article et illustrations de Mathieu Damon-Leydier

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LA PETITE Rubrique participative - juillet 2017

Je n’aime pas l’école par Guilhem, 8 ans

Moi, j’exècre l’école. Dans mon école, il y a une chorale et j’aimerais bien qu’il n’y ait pas de chorale.

Cet été, la Petite rédac’ a fait la tournée des festivals ! C’est là que nous avons glané de nombreux dessins et textes sur le thème de l’école. Un sujet qui a beaucoup inspiré nos jeunes participants, ainsi que nos jeunes lecteurs qui nous ont envoyé leurs contributions.

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Travail en autonomie

GĂŠomĂŠtrie

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J’aime l’école

Calcul mental

par Diane, 7 ans 1/2

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L’ÉCOLE ! OH NON ! par Naftali, 9 ans

Mon père me dit toujours de regarder le bien de chaque chose. Mais pour l’école, j’essaye encore de trouver le bien. Moi, je trouve que ceux qui se lèvent à 7h30 comme moi et qui râlent pendant le petit déjeuner qu’ils sont fatigués ont raison car à l’école on ne fait que travailler et c’est soûlant. Heureusement qu’il y a les copains. Et avec les copains, c’est chouette. L’ennui c’est qu’il y a aussi des camarades qu’on n’aime pas et les bagarres éclatent l’une après l’autre. Bonne rentrée avec les copains et ayez de bons profs car les mauvais(es)...

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LA SURVIE EN FRANÇAIS par Eol, 11 ans

Les rares méthodes pour ne pas mourir d’ennui en français. Ras-le-bol du français ? Vous n’êtes pas seul. Quelques techniques de survie : N°1 : Toujours avoir un objet à tripoter histoire de passer le temps. N°2 : Vous avez une blague ou une remarque déplacée ? Bien choisir votre moment pour la sortir. N°3 : Ne jamais oublier son oreiller.


VIVE L’ÉCOLE ! par Yousri, 11 ans

L’école c’est cool, surtout pour les bêtises !!! Les bêtises c’est quand tu cours dans les couloirs (classique) et quand tu réponds à tes profs. Exemple : La prof de maths me dit un jour : _ Pourquoi tu n’as pas fais ton devoir maison ? Je lui ai dis : _ Car j’habite dans un appartement !

MES COPAINS par Bastien, 8 ans

J’aime jouer au foot avec mes copains à l’école dans la cour pendant la récréation.

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C’est peut-être facile pour les professeurs mais pas toujours pour les élèves. par Emre, 13 ans

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La maîtresse par Eliahou, 6 ans

Thème du numéro de novembre/décembre

Le cerveau Envoie tes articles et illustrations, avant le 15 Octobre à redaction@patatrasmag.com

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Les aventures de Reno et Dr Chips par Yousri, 11 ans

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par HĂŠlian, 9 ans


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JEU

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Qui est la nouvelle maĂŽtresse ?

Elle a : des cheveux bleus, un grand nez, des boucles d’oreilles et un chemisier vert.


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A TOI DE JOUER

Mini Cahier ,

à détacher

,

Conjugaison du verbe avoir au présent de l indicatif , , J ai un poil à ma zoute (J ai un poêle à mazout) Tu as un poil à ta zoute Il/elle a un poil à sa zoute Nous avons un poil à notre zoute Vous avez un poil à votre zoutz Ils/elles ont un poil à leur zoute

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M O N EMP LO I D U LUNDI 8H 1/2

9H 1/2

10H 1/2

11H 1/2

12H 1/2

13H 1/2

14H 1/2

15H 1/2

16H 1/2

17H 1/2

18H 1/2

19H 1/2

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MARDI

MERCREDI


TEM P S 2 0 1 7 /2 01 8 JEUDI

VENDREDI

SAMEDI

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Les 7 erreurs Retrouve les 7 diffĂŠrences entre ces deux dessins

JEU

Retrouve les solutions des jeux sur www.patatrasmag.com rubrique LE CANARD

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Feuilleton : Disparitions mystérieuses à l’école Texte d'Annabel Coavoux Illustrations d’Emma Lidbury

La nouvelle maîtresse Épisode 1/6

I

l était une fois, un garçon qui s’appelait Arthur. Il avait dix ans et se préparait à rentrer en classe de CM2. Arthur était un garçon intelligent, très curieux et il avait de très bonnes notes dans toutes les matières. Il était petit et maigre pour son âge, les cheveux bouclés châtains clairs, les yeux bleus, le teint pâle, ses pommettes et son nez étaient parsemés de taches de rousseur. En dehors de l’école il aimait beaucoup lire des romans policiers et résoudre des énigmes en tous genres. Il avait deux meilleurs amis qu’il connaissait depuis la maternelle : Mattéo, un garçon brun aux yeux noisette, assez grand et élancé. Élève moyen, sauf en sport où il excellait, Mattéo pratiquait le judo dans un club et était déjà ceinture orange ; et Inès, une jeune fille aux longs cheveux et aux yeux noirs, qui était à la fois très douée en classe, comme Arthur, mais aussi en sport, comme Mattéo. En dehors de l’école, elle pratiquait l’équitation et adorait tous les animaux en général. À quelques jours de la rentrée, les trois amis se retrouvèrent dans un parc du quartier. Après plusieurs semaines où chacun était parti en vacances en famille, c’était agréable de passer du temps ensemble !

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Les trois amis se racontèrent leurs vacances. Arthur, qui avait passé un mois en Bretagne chez son grand-père, raconta comment il avait failli se noyer pendant son cours de voile, assommé par le bôme. « J’ai oublié de me baisser quand on a viré de bord » expliqua-t-il. Il était tombé à la mer, heureusement, le chien du moniteur, un golden retriever, l’avait ramené sur la rive, sain et sauf ! « Pauvre Arthur, tu es toujours dans la lune ! » ricana Inès. La jeune fille raconta ses vacances chez ses cousins espagnols. Pour faire plaisir à son oncle, elle avait assisté à une corrida pour la première fois de sa vie : « c’est la pire chose que j’aie jamais vue, c’est barbare », s’emporta-t-elle, une lueur sombre dans le regard. Pour distraire son amie de ce mauvais souvenir, Mattéo raconta à son tour ses exploits. Il avait passé quinze jours en colonie dans les Alpes italiennes, à faire de la randonnée et du canyoning. « J’ai plongé de 6 mètres de haut dans une piscine naturelle, personne d’autre n’a osé me suivre ! » « Balèze » commenta Arthur qui se demandait quel était l’intérêt d’une telle folie. La conversation s’orienta bientôt sur la rentrée scolaire qui approchait. Les trois amis se demandaient qui serait leur nouvelle maîtresse, car en juin dernier, Madame Lepic, l’ancienne maîtresse des CM2, avait pris sa retraite. Tous espéraient 37


quelqu’un d’intéressant et de pas trop sévère. Les derniers jours de vacances passèrent aussi rapidement que l’éclair. Le 1er septembre arriva et Arthur fit le trajet jusqu’à l’école avec Mattéo et Inès. Dans la cour, les trois amis discutèrent avec d’anciens camarades de CM1. Tout le monde n’avait qu’un seul sujet de conversation : la nouvelle maîtresse. Chacun l’avait déjà remarquée, au milieu du groupe des professeurs qui discutaient ensemble au centre de la cour, car elle était la seule nouvelle adulte. La cloche sonna et le directeur appela les élèves un à un, pour les répartir dans les classes. Une fois que toute la classe des CM2 fut en rang, le directeur s’approcha d’eux pour leur présenter leur institutrice, Madame Stregata. C’était une femme plutôt jeune, à la peau olivâtre et aux cheveux bruns et bouclés, qui lui tombaient dans le dos en cascade. Elle avait un regard perçant, étrange. Son œil droit était gris vert, tandis que l’œil gauche était brun foncé, presque noir. Elle se tourna de profil et Arthur remarqua son nez aquilin et son menton en galoche. « On dirait une sorcière » pensa-t-il. À ce moment même, l’institutrice se tourna vers lui et le garçon croisa son regard perçant. Il sentit ses entrailles se glacer et pensa instinctivement « elle a lu dans mes pensées ! » puis, l’institutrice prit la parole pour ordonner à la classe de la suivre et Arthur reprit ses esprits. « N’importe quoi, le don de télépathie ça n’existe que dans les romans fantastiques », se dit-il. Néanmoins, cette première impression laissa à Arthur un mauvais pressentiment. La nouvelle maîtresse n’avait pas l’air commode, au contraire, il était plutôt mal à l’aise en sa présence. Et à voir la tête de ses camarades, il n’était pas le seul à être impressionné. La première semaine d’école passée et la première impression d’Arthur se confirma. Madame Stregata était sévère, elle ne 38


tolérait aucun bavardage pendant la classe et était intransigeante quand elle posait des questions aux élèves sur leur leçon. « Je ne suis pas là pour vous materner comme des bébés, mais pour vous préparer à l’entrée au collège », disait-elle. Malgré cette sévérité, Arthur put bientôt constater qu’elle avait au moins une qualité essentielle : elle avait un grand savoir dans tous les domaines et savait le transmettre de manière intéressante, si bien que les élèves étaient généralement captivés par ses leçons, en particulier les leçons d’histoire. Sans son apparente jeunesse, Arthur aurait pensé que la maîtresse était beaucoup plus âgée à sa façon de parler et avec cette culture impressionnante. Par certains aspects, elle lui faisait penser à son arrière-grand-père, qu’Arthur avait connu et qui était décédé à l’âge de 102 ans, quand Arthur avait 8 ans. Les semaines passèrent, le temps se rafraîchit et il ne restait plus que deux semaines avant les vacances de la Toussaint. Arthur et ses amis s’étaient faits à leur nouvelle institutrice et ils avaient repris leurs activités favorites. L’équitation pour Inès, le judo pour Mattéo et Arthur, en plus du foot, avait décidé de s’inscrire au nouveau club d’échecs de l’école. Un jour pourtant, quelque chose de grave arriva. Un élève de l’école disparut.

La suite au prochain épisode ! 39


#ClavierPapierCiseauX

par Claire Aguilera

La rubrique qui cause geek, bouquin et autres joyeusetés, selon l’humeur

#Clavier

«Children», est un court-métrage animé japonais, de Takuya Okada, datant de 2011 et traitant du système scolaire. Il interroge les règles et l’obéissance aveugle et plus précisément ici, muette, dans une dystopie prenant place dans le gris d’une ville industrielle. Dans le cadre scolaire, les adultes sont masqués et les enfants sont contraints au silence et à la monotonie des jours qui se suivent, se ressemblent et recommencent, jusqu’à ce que l’élève 4483 n’accepte plus son sort. Pour le retrouver facilement sur YouTube, tape ces mots-clés dans la barre de recherche : Children, Takuya Okada, 4483

Dystopie

Occupation

Mots-clés 40

Cyrano de Bergerac


#Papier Entre les lignes, d’Emmanuel Bourdier, aux éditions Thierry Magnier « Dans un petit village de la zone occupée, de drôles d’attentats ridiculisent l’ennemi et fascinent Augustin. Lui aussi a envie de résister, d’être un héros de l’ombre. Mais la guerre lointaine et le théâtre ne suffisent plus pour résister. » Augustin est un petit garçon qui voit, entre autres choses, son maître d’école arrêté au motif qu’il aurait utilisé un épouvantail et des vers de Cyrano de Bergerac pour signer des actes de résistance durant l’Occupation pendant la Seconde Guerre Mondiale. Un livre pour voir avec des yeux d’enfant les méfaits comme les actes de bravoure des adultes mais aussi des plus jeunes.

#Ciseaux Récit fictionnel où dans une société imaginaire les choses virent au cauchemar, même si au début tout semblait parfait.

Un peu de découpage pour relier les noms communs et noms propres en gras dans le texte avec leurs définitions.

Sur le Web, ce sont les mots considérés comme les plus pertinents pour définir ou retrouver du contenu. Ils facilitent les recherches. Nom donné à la période durant laquelle la France fut sous la gouvernance et le contrôle de l’Allemagne.

Poète et libre-penseur du XVIIème siècle.

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UN PEU de culture

C’EST LA RÉCRÉ !

Par Emmanuelle Berne

Allez, ça suffit maintenant. On a bien assez parlé de l’école dans ce numéro de rentrée. Alors, on va faire une petite pause pour terminer sur une note plus distrayante. Parlons un peu de la récréation, de la cour d’école et de ses jeux d’hier et d’aujourd’hui...

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NIVEAU SONORE

D’OÙ VIENT LA RÉCRÉ ?

Ah, la récré ! Cette pause tant espérée, après de longues heures à écouter, à écrire et à se concentrer en classe, enfermé entre ses quatre murs ! La sonnerie retentit et c’est la libération pour 15 minutes devant soi, montre en main, le temps de retrouver les copains et les copines et de se défouler un peu en jouant, en courant, en riant. Et une cour d’école à la récréation a une particularité (pour qui vient de l’extérieur et la traverse) : son très haut niveau sonore, fait de cris, de rires et de discussions mêlés.

Ces quelques minutes de bol d’air, les élèves des XIXe, XXe et XXIe siècles les doivent à un certain Victor Duruy, qui fut ministre de l’instruction publique, sous l’empereur Napoléon III, et ce bien avant le fameux Jules Ferry dont on parle constamment dès qu’il s’agit d’école ! Victor Duruy était historien de formation et très soucieux d’ouvrir l’école à tous les milieux sociaux, aux enfants d’agriculteurs comme d’ouvriers. On lui doit d’avoir engagé de nombreuses réformes positives dans ce sens.


JEUX DE COUR La récréation, c’est sacré. La cour d’école reste, pour toutes les générations d’écoliers, un espace de jeux et d’échanges avec les autres. Parmi les jeux, il y a de grands classiques, intemporels et toujours appréciés par les jeunes générations : la marelle, la balle au prisonnier, la corde à sauter, l’élastique, les billes, 1, 2, 3 soleil ou cache-cache ! En primaire, les filles sont de leur côté et les garçons du leur pour des jeux plus remuants. Dès le collège, les groupes se mélangent un peu plus et si les jeux persistent, les discussions prennent le dessus.

POGS, POKÉMONS HAND SPINNER !

ET

La cour est un lieu magique. Soudainement, une mode y fait son apparition et est adoptée par la quasi totalité des écoliers. Toutes les générations ont connu cette émergence d’un jeu devenu le seul jeu, incontournable, auquel tout le monde joue et qu’il faut absolument avoir ! C’est la force du groupe et le principe des modes que de faire que personne (ou presque) ne peut y échapper. Après les Pogs des années 90 ou les cartes Pokémon, ce qui met les cours d’école en ébullition ces derniers mois est le « hand spinner », une sorte de toupie que l’on fait tourner entre ses doigts. Mais à l’heure où ce magazine paraît, peut-être que cette mode est déjà tombée dans l’oubli... 43


JEU

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Retrouve les mots suivants : CARTABLE - CLASSE - PENSION - GOÛTER RÉDACTION - CANCRE - INTERNAT - DICTÉE PUNITION - CANTINE - TROUSSE - ÉTUDE - DEVOIR - SPORT - CALCUL - RÉCITATION - SCOLAIRE CAHIER - SONNERIE - FAYOT - BAC - DIPLÔME -


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BANDES DESSINEES

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LA RENTRÉE

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Les potions du Prof’ Tournedos par Mario Pfff ! Toujours perdus dans cette jungle amazonienne étouffante !

Regarde ! Réfugions-nous dans cette école !

Heuuuu T’es sûr ?!

J’ai soif !!!

Slurp ! J’imaginais l’école plus sympa !

Waow, C’est pas la joie ici, y a plus de couleurs...

Ah ? Et vous faites quoi là ?

On fait la grève, le gouvernement nous paie une misère et pense que l ‘école et l’éducation ne sont pas importantes...

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Véridique ! Au Perou la grève des professeurs dure depuis deux mois. Les profs ont un salaire qui ne leur permet pas de vivre décemment. Et le gouvernement fait la sourde oreille !

Hop !

Y a eu un bruit !!!

Ne vous inquiétez pas, c’est nous, les professeurs de l’école...

Il y a quelqu un là-bas !!

Du coup, on a débranché les couleurs du monde pour se faire entendre !!!

Waow ! Nous, on était venus chercher les couleurs ,vu que chez nous c’est tout gris, mais du coup, on va vous aider à vous faire entendre ! C’est parti !


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AG E N DA

SAISON 2017-2018 JEUNE PUBLIC

Le Petit Bain (danse) Mr Barbe Bleue (opéra) La Vraie Fiancée (théâtre)

ctobre 2017

Septembre/o

Petit de Clowns (cirque) Gulliverte (chanson) Niet Popov (chanson) Drôles de Zanimaux (jazz)

SPECTACLES

Golden Vanity (conte musical) Billetterie : Offices de Tourisme Loire Forez

EN SEPTEMBRE

Montbrison / 04 77 96 08 69 St Just St Rambert / 04 77 52 05 14

DANS LE RHÔNE

www.theatredespenitents.fr

Le 22 septembre LES HABITS NEUFS DU ROI par la Cie Contrepoint

Scène Regionale Auvergne-Rhône-Alpes Scéne Départemental

Une pièce chorégraphique, inspirée du fameux conte d’Andersen, où les danseurs tissent les fils invisibles d’une supercherie dont le jeune roi, trop coquet, est la victime.

DANS LA LOIRE

Pub jeune public.indd 1

À Bron Au Centre culturel Albert Camus, 1, rue Maryse Bastié À 19h – Dès 6 ans – Durée : 45 min Renseignements au 04 72 14 63 40 Plus d’infos sur https://pole-en-scenes.com Le 28 septembre LES IDÉES GRISES par la Cie Barks

Un spectacle de cirque jouant avec l’illusion et défiant les lois de la logique et de la pesanteur, porté par deux acrobates, des trucages numériques et cinématographiques. À Saint-Genis Laval Au Théâtre La Mouche, 8, rue des Écoles À 19h30 – Dès 7 ans – Durée : 1h Renseignements au 04 78 86 82 28 Plus d’infos sur www.la-mouche.fr

Le 16 septembre LE PETIT BAIN de Johanny Bert

26/07/2

Un spectacle de danse, pour les petits et les plus grands, autour de l’univers douillet et léger du bain dont la mousse devient matière onirique, porteuse d’imaginaire. À Montbrison Au Théâtre des Pénitents, Place des Pénitents À 15h30 et 17h30 – À partir de 2 ans Durée : 30 min Renseignements auprès des Offices de tourisme Loire-Forez au 04 77 96 08 69 04 77 52 05 14 Plus d’infos sur www.theatredespenitents.fr


Le 24 septembre D-CONSTRUCTION / URBIS & ORBIS par la Cie Dyptik / par la Cie Alamourak Un après-midi festif à vivre en famille, à la découverte de deux spectacles de la saison, sous le signe de la danse et du hip hop, puis du théâtre, du cirque et de la musique. À Saint-Jean Bonnefonds Au Pôle festif du Fay, Quartier du Fay À partir de 16h – Dès 5 ans Renseignements au 04 77 01 11 42 Plus d’infos sur www.mairie-sorbiers.fr

EN ISÈRE Les 22 et 23 septembre LES BACCHANALES par le Festin des idiots En ouverture de la saison de l’Odyssée, le Festin des idiots propose une grande fête populaire sur deux temps forts autour de spectacles, concerts et scène ouverte. À Eybens Place des Coulmes PATATRAS_67-5x95_vecto.indd 1 EN OCTOBRE À partir de 18h30 Entrée libre et réservations au 04 76 62 67 47 Plus d’infos sur www.eybens.fr DANS LE RHÔNE Les 28 et 29 septembre NIL ACTUM par la Cie Les ateliers du spectacle Un spectacle interactif, entre théâtre et science, pour réfléchir sur la recherche et l’action. En marge du spectacle : une rencontre avec l’équipe et un grand jeu pour changer le monde. À Meylan À L’Hexagone, 24, rue des Aiguinards À 20h. Renseignements au 04 76 90 00 45 Plus d’infos sur www.theatre-hexagone.eu

06/07/2

Le 1er octobre UN PETIT PAS DE DEUX SUR SES PAS par la Cie de Fakto Une belle ouverture de saison, avec ce petit bal joyeux, emmené par les pas aériens de deux danseurs sur des airs et des paroles de chansons de Bourvil. À Corbas Au Polaris, 5, avenue de Corbetta À 17h – Dès 6 ans – Durée : 45 min Renseignements au 04 72 51 45 55 Plus d’infos sur www.lepolaris.org


Le 4 octobre L’APPEL DE LA FORÊT RÉGIONALE de Quentin Dubois Ensemble Tactus

I THÉÂTRE DE VÉNISSIEUX I SA UELLE HISTOIRE ! I SCÈNE RÉGIONALE I THÉ Le roman de Jack London et des aventures ÉNISSIEUX I L’AUTOMNE EN FAMILLE I S du chien Buck transposés en images et en À Vénissieux Au Théâtre de Vénissieux, 8, boulevard Laurent Gérin À 15h – Dès 6 ans – Durée : 55 min Renseignements au 04 72 90 86 68 Plus d’infos sur www.theatre-venissieux.fr Le 11 octobre SINGE D’ORCHESTRE par la Cie Laissons de côté

L’APPEL DE LA FORÊT ENSEMBLE TACTUS

MON PROF EST UN TROLL LE THÉÂTRE EXALTÉ

SPECTACLE MUSICAL DESSINÉ

THÉÂTRE, MUSIQUE

DÉLUGE

LES FORAINS COMPAGNIE RÊVOLUTION & FRANK2LOUISE

L’histoire de la musique, depuis ses origines, racontée comme une épopée sonore et humoristique par un trio de « musicologues », tour à tour musiciens, conteurs et danseurs. À Tassin-la-Demi-Lune À l’Espace culturel L’Atrium, 35, avenue du 8 mai 1945 À 15h30 – Dès 6 ans Renseignements au 04 78 34 70 07 Plus d’infos sur www.tassinlademilune.fr

JOURNÉE PERTURBÉE POUR CLOWN OPTIMISTE

COMPAGNIE SANS GRAVITÉ

Du 17 2017 15:34

au 25 octobre SUPER POIREAU par la Cie Germ36

JONGLAGE, MAGIE NOUVELLE

DANSE

Deuxième volet de la Trilogie des légumes. Un conte musical sur le monde de la grande distribution, avec pour héros un petit oignon et quelques fruits exotiques rebelles. À Oullins Au Théâtre de la Renaissance, 7, rue Orcel À 16h – Dès 5 ans – Durée : 45 min Renseignements au 04 72 39 74 91 Plus d’infos sur www.theatrelarenaissance.com

m Pour paraître dans l’agenda, envoyez vos infos à agenda@patatrasmag.com avant le 15 octobre 2017

UNE cArMEN EN TURAKIE TURAK THÉÂTRE

PAPA EST EN BAS COMPAGNIE LA CLINQUAILLE

THÉÂTRE D’OBJETS, MUSIQUE

THÉÂTRE D’OBJETS

ABONNEMENT 3 SPECTACLES À PARTIR DE 15€ 04 72 90 86 68 THEATRE-VENISSIEUX.FR

P HOTO S ( DE G AUC H E À D ROI T E, D E H AU T E N B AS ), D O M IN I QUE FLA H AU T, S ÉB ASTI E N Q U EN C EZ, A RTH U R BRA M AO, PI ERRE PL A N CH EN AU LT, RO M A I N ETI EN N E, TH I ERRY L A PO RTE

musiques dans un spectacle en immersion dans l’univers sonore de la forêt.


À Roche-la-Molière Au Pôle culturel L’Opsis, 6, Rue Professeur Calmette À 20h30 – Dès 12 ans - Durée : 1h Renseignements au 04 77 10 19 80 Plus d’infos sur www.sivo-ondaine.fr

Dès 6 ans

Le 11 octobre ELLE PAS PRINCESSE, LUI PAS HÉROS par le Théâtre de Romette

Mercredi 11 octobre 15 h 30

Leïli et Nils sont deux enfants aux caractères bien différents, qui se rencontrent et se lient d’amitié dans la même classe. Une fable sur l’enfance et l’identité. © Thomas Voge

Singe d’orchestre (la presque histoire de la musique)

Réservations : 04 78 34 70 07 ou tassinlademilune.fr DANS LA LOIRE Le 6 octobre BAABOU ROI de Wole Soyinka / Cie Malgraine Ce spectacle de masques met en scène un roi sanguinaire, Baabou, arrivé au pouvoir dans un état d’Afrique imaginaire et rappelant beaucoup le roi Ubu d’Alfred Jarry. À Sorbiers Au Centre culturel L’Échappé, 17 Avenue Charles de Gaulle À 20h – À partir de 11 ans – Durée : 1h Renseignements au 04 77 01 05 74 Plus d’infos sur www.mairie-sorbiers.fr Le 7 octobre LES SONGES DE LÉO par Morgane Imbeaud Léo est un enfant-chat rejeté par les autres. Ce conte musical et illustré, créé et interprété par la chanteuse Morgane Imbeaud et ses musiciens, en raconte le parcours initiatique.

À Andrézieux-Bouthéon Au Théâtre du Parc, 1, avenue du Parc À 17h – Dès 7 ans – Durée : 1h Renseignements au 04 77 36 26 00 Plus d’infos sur www.theatreduparc.com Le 13 octobre TOUT CONTRE LÉO par le Cie du Dagor Un spectacle sur le deuil, la révolte et les non-dits à travers les souvenirs d’enfance de Marcel et de son grand frère disparu. À la Ricamarie Au Centre culturel de La Ricamarie, salle Louis Daquin, avenue Maurice Thorez À 20h – Dès 9 ans – Durée : 1h Renseignements au 04 77 80 30 59 Plus d’infos sur http://centre-culturel-laricamarie.fr

EN ISÈRE Les 3 et 4 octobre ESQUIF* par Surnatural Orchestra / la Cie Inextrémiste / la Cie Basinga Quand les acrobates et les musiciens d’une fanfare big-band se rencontrent… cela donne un spectacle débordant d’énergie, d’imagination collective et festif ! À Villefontaine Au Théâtre du Vellein, Avenue du Drieve À 19h30 et à 20h30 – Dès 8 ans – Durée : 1h30 Renseignements au 04 74 80 71 85 Plus d’infos sur www.capi-agglo.fr


ÉVÉNEMENTS

Le 15 octobre AU BOUT DU ROULEAU par la Cie Théorème de Planck

EN SEPTEMBRE

Un huis-clos social et engagé sur la rencontre improbable entre un chômeur et un grand patron… Une fable contemporaine qui plaide pour une certaine humanité.

DANS LE RHÔNE

À Villard-Bonnot À l’Espace Aragon, 19 boulevard Jules Ferry À 17h30 – Dès 12 ans – Durée : 1h20 Renseignements au 04 76 71 22 51 Plus d’infos sur www.espace-aragon.net

4e édition du Jour du Livre, organisé par l’Espace Pandora. Dans le cadre du festival Parole Ambulante. Une journée consacrée au livre, avec des stands, des ateliers créatifs, en présence d’auteurs et d’éditeurs...

Les 19, 20 et 24 octobre ABEL ET CAÏN par la Compania Rodisio

À Vénissieux Devant le cinéma Gérard-Philipe, 12, avenue Jean-Cagne De 10h à 18h. Gratuit Plus d’infos sur https://espacepandora.org

Le combat de deux frères jusqu’à l’irréparable. Une parabole, entre danse, break dance et art brut, qui fait écho à la violence du monde d’aujourd’hui. À Grenoble À l’Espace 600, Le Patio, 97, Galerie de l’Arlequin À 10h et 14h30 ; à 10h ; à 15h – Dès 8 ans Durée : 45 min Renseignements au 04 76 29 42 82 Plus d’infos sur www.espace600.fr

Le 20 octobre UDO COMPLÈTEMENT À L’EST par la Cie La Cordonnerie Entre le théâtre, le cinéma et la musique, l’histoire de Blanche neige racontée du point de vue de son père. Un voyage dans le passé et l’imaginaire du conte. À Vienne Au Théâtre de Vienne, 4, rue Chantelouve À 19h30 – Dès 8 ans – Durée : 50 min Renseignements au 04 74 85 00 05 Plus d’infos sur http://theatredevienne.com

Le 30 septembre LE JOUR DU LIVRE

DANS L’ALLIER Du 28 septembre au 8 octobre BIENNALE DES ILLUSTRATEURS 4e édition de cette biennale dédiée à la découverte de l’art de l’illustration à travers des rencontres avec une dizaine d’auteurs actuels et des expositions de leurs oeuvres originales. En partenariat avec le Musée de l’Illustration Jeunesse. À Moulins Le programme complet et les lieux sur http://festivaldesillustrateurs.com

EN ISÈRE Du 22 septembre au 1er octobre FESTIVAL 100 DÉTOURS Musique, théâtre, marionnettes, clown et cinéma sont au programme de cette 5e édition du festival, organisé par l’association Jaspir. A suivre en famille dans les communes situées aux alentours de Saint-Jean de Bournay. Inauguration du Festival, le samedi 23 septembre, à 18h30 à La Fabrique. À Saint-Jean de Bournay et alentours Le programme complet sur www.jaspir.com


EN OCTOBRE EN RHÔNE-ALPES AUVERGNE Du 7 au 15 octobre FÊTE DE LA SCIENCE Une nouvelle édition de la Fête de la science qui invite à changer de regard et à dépasser ses idées reçues sur de nombreuses questions (sommeil, santé, environnement, alimentation…). Une semaine de rencontres critiques, de débats, d’animations, d’expositions pour petits et grands à travers quelques 228 communes de la région et 29 villages des sciences. Le programme complet sur www.fetedelascience.fr DANS LE RHÔNE Du 21 octobre au 5 novembre LES TOILES DES MÔMES Nouvelle édition du festival de cinéma jeune public, organisé par le GRAC, avec un programme de projections dans toutes les salles de cinéma de son réseau dans la Métropole de Lyon. Le programme complet sur www.lestoilesdesmomes.fr

DANS L’AIN Du 21 au 25 octobre FESTIVAL DU FILM D’ANIMATION POUR LA JEUNESSE C’est la 36e édition du festival du film d’animation pour la jeunesse, avec une affiche qui a la banane ! En compétition, des films courts d’animation, des projections éclectiques dans de nombreux lieux de la ville, des ateliers et des animations pour enfants... À Bourg-en-Bresse Le programme complet sur http://festival-bourg.wixsite.com/ffa-bourg


EN ISÈRE Du 21 au 31 octobre FESTIVAL DU FILM POUR ENFANTS Une 19e édition du festival du film pour enfants qui s’annonce « loufoque et décalée » ! Avec une trentaine de films à découvrir durant 9 jours, des ateliers et des animations pour les enfants et des rencontres à ne pas rater ! À Vizille (Salle du Jeu de paume) et à VillardBonnot (Espace Aragon) Le programme complet et tous les lieux sur http://cinevizille.fr

EXPOSITIONS DANS LE RHÔNE Du 29 septembre au 8 octobre BIENNALE HORS NORMES Pour cette 7e édition, la BHN navigue dans les eaux chimériques de « L’Étang moderne », avec deux temps forts autour des « Désordres » EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS (3 jours d’expos, de rencontres, d’ateliers à ATELIERS ATELIERS ATELIERS la Guillotière) et des « Désirs » à travers un PROJECTIONS PROJECTIONS PROJECTIONS parcours artistique hautement singulier.

EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS ATELIERS ATELIERS ATELIERS PROJECTIONS PROJECTIONS PROJECTIONS

SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES

SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES

À Lyon et ailleurs CONFERENCES CONFERENCES CONFERENCES Le programme complet et tous les lieux sur MUSIQUES MUSIQUES MUSIQUES www.art-horslesnormes.org

CONFERENCES CONFERENCES CONFERENCES MUSIQUES MUSIQUES MUSIQUES PERFORMANCES PERFORMANCES PERFORMANCES

TABLES TABLES TABLES RONDES RONDES RONDES

DANS LA LOIRE L’ETANG L’ETANG L’ETANG

MASTER MASTER MASTER CLASS CLASS CLASS

MODERNE MODERNE MODERNE octobre

Du 9 septembre au 7 ÉLÉNA SALAH – LES RÉPLIQUES DU LOINTAIN

BIENNALE BIENNALE BIENNALE HORS HORS HORS NORMES NORMES NORMES

Entre photographie et sculpture, une démarche artistique qui observe les paysages et les géographies et leur inachèvement. En Résonance avec la Biennale d’art contemporain de Lyon sur le thème « Mondes flottants ». À Saint-Etienne Du Du Du 29 29 29 septembre septembre septembre au au au 88octobre 8octobre octobre 2017 2017 2017 À L’Assaut de la menuiserie, Entrée Entrée libre libre libre 11, rue Bourgneuf Entrée www.art-horslesnormes.org www.art-horslesnormes.org www.art-horslesnormes.org - 04 - 04 - 26 0426 28 2628 30 2830 93 3093 /93 07 / 07 / 51 0751 69 5169 04 6904 40 0440 -40 bureau.bhn@gmail.com - bureau.bhn@gmail.com - bureau.bhn@gmail.com Renseignements au 09 73 12 72 43 Plus d’infos sur www.lassautdelamenuiserie.com

Visuel d’apres LI Shan Visuel d’apres LI Shan Visuel d’apres LI Shan

Visuel d’apres LI Shan Visuel d’apres LI Shan

Visuel d’apres LI Shan

PERFORMANCES PERFORMANCES PERFORMANCES

TABLES RONDES TABLES RONDES TABLES RONDES

L’ETANG L’ETANG L’ETANG

MASTER CLASS MASTER CLASS MASTER CLASS

MODERNE MODERNE MODERNE

BIENNALE BIENNALE BIENNALE HORS HORS HORS NORMES NORMES NORMES Du 29 septembre au octobre 2017 Du29 29septembre septembreau au888octobre octobre2017 2017 Du Entrée libre Entrée libre Entrée libre

www.art-horslesnormes.org 04 2626 2828 3030 9393 07 5151 6969 0404 4040 bureau.bhn@gmail.com www.art-horslesnormes.org - 04 / 07 - bureau.bhn@gmail.com www.art-horslesnormes.org - -04 26 28 30 93 / /07 51 69 04 40 - -bureau.bhn@gmail.com


SAMEDI 16 ET DIMANCHE 17 SEPTEMBRE 2017

JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE ateliers • 1, 2, 3 JOUEZ ! • TAILLE DE PIERRE 10h à 18h Tout public Gratuit sans réservation

MUSEE ARCHEOLOGIQUE Grenoble • Saint-Laurent

Place Saint-Laurent 38000 Grenoble

Du 22 septembre au 15 décembre 100 NUAGES Entre rêve et réalité, une exposition collective en forme d’immersion dans la matière impalpable des nuages. Dans le cadre de « Mondes Flottants », en Résonance avec la Biennale d’art contemporain de Lyon. À Saint-Etienne Au MOF (Meilleurs ouvriers de France), 4, rue Jean Itard Plus d’infos sur http://artotheque.wixsite.com/saint-etienne

" Pour devenir lieu de diffusion, contactez-nous à contact@patatrasmag.com

EN ISÈRE Du 16 au 17 septembre JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE Deux journées pour explorer le Musée d’archéologie de Grenoble Saint-Laurent. Au programme, deux ateliers animés par un archéologue : « 1, 2, 3 jouez ! », à la découverte des jeux de l’époque antique, de leur fabrication et de leurs règles. « Taille de pierre ». Démonstration et initiation à la taille de pierre, avec José Dias. À Grenoble Au Musée archéologique de Grenoble-SaintLaurent, 2 Place Saint-Laurent De 10h à 12h et 14h à 18h ; De 10h à 12h et 14h à 18h (Sans réservation). Renseignements au 04 76 44 78 68 Plus d’infos sur www.musee-archeologique-grenoble.fr Du 17 novembre 2017 au 23 mai 2018 FORMER L’ÉLITE École nationale des cadres de l’État français. Uriage. 1940-1942 Une exposition qui retrace l’histoire peu connue de cette « École nationale des cadres français », ouverte sous le régime de Vichy et installée au château d’Uriage pour former les jeunes. À Grenoble Au Musée de la Résistance et de la déportation de l’Isère, 14, rue Hébert Renseignements au 04 76 42 38 53 Plus d’infos sur www.resistance-en-isere.fr Jusqu’au 30 avril 2018 ANIMAUX EN FOLIE Le parc et les salles du Musée de la Houille blanche investies par de drôles d’animaux, entre fantastique et imaginaire, réalisés par l’artiste plasticien Jérôme Bayet… Une manière à la fois insolite et ludique de visiter le musée. À Villard-Bonnot - Lancey Au Musée de la Houille Blanche, 40, avenue des Papeteries Renseignements au 04 38 92 19 60 Plus d’infos sur www.musee-houille-blanche.fr


DANS L’ALLIER Jusqu’au 7 janvier 2018 CARLL CNEUT Une rétrospective de l’univers coloré et sensible de l’illustrateur belge Carll Cneut, auteur de nombreux albums jeunesse, autour de 140 de ses œuvres originales. Les enfants pourront découvrir l’exposition au fil d’un parcours pédagogique. À Moulins Au Musée de l’Illustration Jeunesse, 26 rue Voltaire Renseignements au 04 70 35 72 58 Plus d’infos sur www.mij.allier.fr

VISITES GUIDÉES ET ATELIERS

MAISON BERGÈS - MUSÉE DE LA HOUILLE BLANCHE 40, avenue des Papeteries MAISON BERGÈS - MUSÉE DE LA HOUILLE BLANCHE De 14h30 16h . De |304à381292ans 38190 Lancey, Villard-Bonnot 19 60 selon les ateliers. 40, avenue desà Papeteries www.musee-houille-blanche.fr 38190 Lancey, Villard-Bonnot | 04 38unique 92 19 60 : 4€ Sur réservation. Tarif www.musee-houille-blanche.fr Renseignements au 04 77 42 02 78. Plus d’infos sur www.larotonde-sciences.com Du 23 octobre au 3 novembre FOIRE AUX EXPÉRIENCES

ANIMAUX ANIMAUX EN FOLIE EN FOLIE JÉRÔME BAYET BAYET JÉRÔME

Ouvrez les portes du grenier de La Rotonde ! Nous vous avons réservé une sélection des bidouilles scientifiques qui nous plaisent tant. Au programme : des jeux, des expériences, des aventures et une grande dose de plaisir pour toutes et tous.

À LA

À LA A Saint-Etienne MAISON BERGÈS BERGÈS A La Rotonde, 158 cours Fauriel, 42 MAISON 100 SaintMUSÉE MUSÉE Étienne DE LA HOUILLE DE LA:BLANCHE HOUILLE À 14h. A partir de 5 ans. Tarif unique 4 €. BLANCHE Sur réservation 24 JUIN 2017 Renseignements au 04 77 42 02 30 78. Plus 24AVRIL JUIN 2017 2018 d’infos sur www.larotonde-sciences.com 30 AVRIL 2018

DANS LE RHÔNE Du 29 septembre au 1er octobre DÉSORDRES Pour lancer cette 7e édition, la Biennale Hors Normes anime le quartier de la Guillotière pendant trois jours d’ateliers, de spectacles, de concerts, de performances et d’expositions accessibles à tous. À Lyon 7 De 12 à 18h et 11h à 19h Pour découvrir le programme : http://www.art-horslesnormes.org DANS LA LOIRE De septembre à décembre 2017 ATELIERS SOUCOUPE 158 Créations, bricolage, manipulations pour jouer avec les sciences. C’est l’occasion de fabriquer, d’apprendre et de réfléchir en groupe ou en solitaire sur une thématique différente à chaque rendez-vous. « Soucoupe 158 » sont des ateliers qui permettent de rêver, de créer, de manipuler, d’expérimenter et surtout de s’amuser ! À Saint-Etienne À La Rotonde, 158 cours Fauriel, 42 100 Saint-Étienne

EN ISÈRE Le 7 octobre LE CONTE DE BEYTI Le conte de Beyti embarque son public sur les traces d’un enfant perdu très gourmand, qui parcourt le monde arabe de pâtisserie en pâtisserie, de dialecte en dialecte, de mélodie en mélodie, À Grenoble Au Nouveau théâtre Sainte Marie d’en bas, 38 rue Très-Cloîtres A 16h. Dès 4 ans, avec dégustation ! Tarifs : 4 € par adulte, 1 € par enfant Réservation sur place, par tel : 04 76 42 86 11 ou par mail : ntsmb@ntsmb.fr Le 14 Octobre Y A QU’À DERBOUKA Atelier musical où les enfants prendront la derbouka en main pour repérer et suivre des rythmes, puis jouer en orchestre. Et pour ça, y a qu’à derbouka ! A Grenoble Au Café des Arts, 36 rue Saint Laurent De 10h30 à 12h7. Dès 12 ans. Tarifs : 5 à 10 euros. Renseignements : 06 01 63 33 81. Inscription en ligne ou www.beytimamaison.org.

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EN ISÈRE Le 7 octobre LE CONTE DE BEYTI Le conte de Beyti embarque son public sur les traces d’un enfant perdu très gourmand, qui parcourt le monde arabe de pâtisserie en pâtisserie, de dialecte en dialecte, de mélodie en mélodie, À Grenoble. Au Nouveau théâtre Sainte Marie d’en bas, 38, rue Très-Cloîtres À 16h. Dès 4 ans, avec dégustation ! Tarifs : 4 € par adulte, 1 € par enfant Réservation sur place, par tel : 04 76 42 86 11 ou par mail : ntsmb@ntsmb.fr

Le 21 octobre GRAINE DE CUISTOT Atelier culinaire où les enfants mettront leurs cinq sens en éveil pour apprécier un plat maghrébin à chaque étape de sa préparation, et lors de sa dégustation avec leurs parents pour invités ! À Grenoble À la Maison des Habitants Chorier Berriat, 10 Rue Henri le Châtelier De 14h30 à 16h. Pour les 5-12 ans. Tarifs : 5 à 10 €. Renseignements : 06 43 02 13 35. Inscription en ligne : www.beytimamaison.org EN ARDÈCHE

Le 14 Octobre Y A QU’À DERBOUKA Atelier musical où les enfants prendront la derbouka en main pour repérer et suivre des rythmes, puis jouer en orchestre. Et pour ça, y a qu’à derbouka ! À Grenoble Au Café des Arts, 36 rue Saint Laurent De 10h30 à 12h7. Dès 12 ans. Tarifs : 5 à 10 euros. Renseignements : 06 01 63 33 81. Inscription en ligne ou www.beytimamaison.org.

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Du 21 octobre au 5 novembre VACANCES DE LA TOUSSAINT À LA CITÉ DE LA PRÉHISTOIRE « Le coffre mystérieux » Explorer la Préhistoire autrement et en famille, en partant à la recherche d’un mystérieux objet préhistorique dans la Cité. Tous les jours à 15h. Dès 5 ans. Réservations en ligne ou inscription sur place. Tarifs : 2,5 €/enfant - 1€ /adulte. Durée : 1h15.

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« Les secrets du feu » Découvrir les différentes techniques d’allumage du feu, avant l’invention du briquet : en frottant des cailloux ou du bois, tout simplement ! À 11h45, 14h et 16h30. Durée : 30 min. Inclus dans le prix de la visite de la Cité de la Préhistoire. « Visite contée de la grotte » Si la Grotte nous était contée, elle serait sans aucun doute peuplée de fées, de merveilleux habitants souterrains et d’énigmatiques phénomènes naturels… Les samedis 28 octobre à 17h45 et 4 novembre à 17h. Dès 4 ans. Durée : 1h15. Tarifs adulte : 10,40 €/ enfant – Tarif enfants à partir de 4 ans : 8,50 €. Réservation en ligne sur orgnac.com ou sur place. À Orgnac L’Aven À la Grotte et la Cité de la Préhistoire Renseignements au 04 75 38 65 10 Plus d’infos sur www.orgnac.com

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Le 14 Octobre BATTLE DE DANSE HIP-HOP

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SPECTACLES

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Nouvelle saison à la Tannerie, avec une programmation riche en spectacles jeune public, animations ou projections pour les Petites Truffes. Le 11 Octobre ATELIERS SON & LUMIÈRE DANS LE CADRE DE LA FÊTE DE LA SCIENCE Une découverte des régies son & lumière avec mises en application et test : les métiers de régisseur son et lumière, le son et sa diffusion, les consoles, les effets, etc. Découvrez la face cachée de l’organisation d’un concert avec les intermittents de la Tannerie ! À 9h, 10h, 11h, 14h, 15h. Gratuit sur réservation à accueil@la-tannerie.com. En partenariat avec ALTEC. Tout public, à partir de 8 ans.

Qualifications Rhône-Alpes pour la Battle de Danse Hip-Hop avant la finale nationale. 3 catégories concourent : 3 vs. 3 et 1 vs. 1 junior et senior. DJ Loconels et Skratchon aux platines, MC Drico au micro, les participants donneront tout sous l’oeil avisé d’un jury d’exception, les trois champions de France Bboy Pacpac, Bboy Khalil et Bboy Keyz. À 14h et à 19h. Tarif : 5 €. PENDANT LES VACANCES SCOLAIRES Le 24 Octobre 2017 POLICHINELLE ET LES CONTES MERVEILLEUX Venez découvrir l’univers fantastique de Gianini et Luzzati. Ce programme de 4 courts métrages emmène les enfants dans un monde haut en couleurs où se mêlent magie des contes et aventures merveilleuses. Du courage et de l’audace sont au rendez-vous avec Polichinelle et ses amis. Dès 10h30 – Projection à 11h. Avec le Festival du Film d’Animation pour la Jeunesse. Àpartir de 4 ans. Durée : 40 min. Tarif : 4 €


REN TR É E D ES C LA S S ES ! QUIZZ SPÉCIAL ÉCOLE Pour clore la lecture de ce numéro de Patatras Mag’ sur l’école, nous te proposons de répondre à ces quelques questions, en te référant aux rubriques de ton magazine préféré ! D’où vient l’étymologie du mot « école » ? 1 Du latin 2 Du grec ancien 3 Du latin et du grec ancien En grec ancien, que désigne la « Paideia » ? 1 Une spécialité culinaire L’éducation des enfants 2 Une tunique pour fille 3 Au Moyen Âge, à quel endroit se fait l’école ? 1 Dans les monastères 2 Sur la place publique 3 Dans les champs À quelle date a été créé le baccalauréat ? 1 En 1963 En 1808 2 En 1621 3 Qui est Célestin Freinet ? 1 Un instituteur à l’origine de l’éducation nouvelle 2 Une marque d’eau gazeuse 3 Un héros de la Résistance Que doit-on à Jules Ferry ? 1 D’avoir lancer la mode des favoris D’avoir instaurer l’école publique 2 D’avoir créé le ferry-boat 3 Qui est Mme Stregatta ? La cousine de Mme Lepic dans Disparitions mystérieuses à l’école 1 La mère de Mattéo dans Disparitions mystérieuses à l’école 2 La nouvelle maîtresse dans Disparitions mystérieuses à l’école 3

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Qui a réalisé le film d’animation japonais Children ? 1 Takuya Okada 2 Hayao Miyazaki 3 Isao Takahata


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