Pause Santé N°3

Gratuit - ne pas jeter sur la voie publique

Le magazine qui prend soin de vous

Gagnez

un séjour en thalasso pour 2 personnes et plein d’autres cadeaux

n° 3 • Mars-Avril 2009

agora* le supplément qui va plus loin en santé

Sommeil

Des nuits aussi belles que vos jours

C’est décidé

j’arrête les régimes

Petit guide pratique de l’amour

Les téléphones portables. sont-ils dangereux. pour la santé ?.

en ligne

C’est le printemps • Réagissez, témoignez, commentez sur www.pauses ante.fr •

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Écoute

Dialogue

Médiation

Comprendre Intervenir Alerter

Sécurité et qualité des soins : parlons-en Un accident médical ?

Des informations sur une infection nosocomiale ?

Une question sur les droits des malades ?

Le Médiateur de la République vous accompagne N° Azur

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édito Une femme le 17 décembre à Meaux âge et nom inconnus

Régis

Christophe 42 ans le 24 janvier à Lens 58 ans le 8 février à Toulouse

42 ans

Jérôme

le 4 ou 5 février à Pantin

Le seul point commun entre ces hommes et cette femme, ils sont morts dans la rue.

Fabi e nne At ta l i D irectr ice d e l a ré dacti o n

On ne sait rien d’eux si ce n’est que les ruptures familiales, les divorces, le chômage, la maladie, les ont menés à la solitude et à la misère. De quoi meurent-ils ?

De maladie, d’accident, de violence, de suicide. Combien sont-ils ?

Difficile de le savoir, 30 personnes depuis le début de l’année 2009, 379 tout au long de l’année 2008.

100 000, 150 000, 200 000 sans domicile fixe en France, là encore impossible de connaître les chiffres.

Un seul n’est pas contesté, celui de 48 ans, leur espérance de vie.

Un âge à mettre en perspective avec celui de la moyenne des Français : 77 ans pour les hommes, 84 ans pour les femmes. La misère, celle qu’Hugo qualifiait de « maladie du corps social », n’est pas une fatalité.

Dans ce numéro, nous donnons la parole au collectif Les morts de la rue (www.mortsdelarue.org).

Lisez leur appel en page 10 et faites-le circuler autour de vous.

Parler, croiser et soutenir un regard, sans « mauvaise » compassion ni culpabilité, c’est aussi l’affaire de tous.

Nous pouvons rompre une solitude, aider à renouer un lien. ● L’impression de l’encart du collectif Les morts de la rue a été réalisée grâce au sout@ur Martin Hirsch, haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté.

Merci également à la société Maury et à la société Posterscope pour l’avoir diffusé gratuitement.

www.pausesante.fr © Stéphane de Bourgies (www.bourgies.com)

redaction@pausesante.fr Directeur de la publication Lucien Bennatan.

Directrice des rédactions Fabienne Attali assistée de Jeanne Guillemat.

Rédaction/coordination Julie Pujol.

Ont collaboré à ce numéro Ghislaine Andréani, Marie-Christine Clément, Françoise Condat, Juliette Dubar, Marylène Khouri, Pierre Le Coz, Jean-Karl Lucas, Arnauld Maloubier, Olivier Mariotte, Olivier Rescanière, Agnès Rogelet, Valérie Sebag, Pascal Turbil.

Secrétariat de rédaction Laurence Roch.

Direction artistique Julien Imbert.

Maquette Virginie Bazot.

Illustration Marianne Maury Kaufmann.

Photo Stéphane de Bourgies.

Stylisme Céline Arnal.

Coiffure et maquillage Patrick Ahmed et Thora Danielsdottir.

Stagiaire Simon Palatchi.

Régie Publicitaire DB Régie - Tél. : 06 60 27 86 45. contact@dbregie.com Diffusion Posterscope.

Impression Maury-malesherbes / Siep - Bois-le-Roi. Pause Santé est édité par la société Com’Access 78, boulevard de la République, 92100 Boulogne-Billancourt. Tél. : 01 55 20 93 72.

ISSN : 1968-93-30 Dépôts légaux à parution.

Déclaration sur l’honneur de lancement à l’OJD presse gratuite consultable sur www.ojd.com

Sommaire

numéro 03 MAr s - Av ril 2 0 0 9

Dopez votre mental Blog à part : j’ai testé l’hypnose pour arrêter de fumer

6 8

solidaire.

Agir : une personne vit dans la rue en bas de chez moi

10

BIEN-ÊTRE Vibrer pour être en forme

13

BEAUTÉ La beauté à tout prix !

Changez de look

17 18

SANTÉ L’actualité La vie en vrai : Juliette raconte l’hôpital Ma pharmacie au naturel Médicaments et pamplemousse : attention

21 22 24 26

SAVEURS Fondu de chocolat Recettes : petits trucs de grand chef

29 32

et aussi…

Animaux : ils stressent comme nous

42

En couverture

>> Alain-Michel Ceretti a créé l’association Le LIEN, qui lutte contre les infections nosocomiales. Il est aujourd’hui conseiller santé auprès du médiateur de la République . >> Geneviève Delaisi de Parseval est psychanalyste, enseignante et essayiste.

Elle est membre associé des principaux centres d’éthique biomédicale dans le monde.

• C’est décidé, j’arrête les régimes

30

• Petit guide pratique de l’amour en ligne

38

> Olivier Mariotte est médecin. Après avoir exercé des fonctions marketing dans des entreprises du médicament, il a pris la direction des affaires économiques et publiques du laboratoire Schering-Plough. Il vient de créer « nile », une agence conseil dédiée aux acteurs de santé.

Des nuits aussi belles que vos jours

34 Julie (agence Slides) est photographiée par Stéphane de Bourgies (www.bourgies.com).

En couverture, elle porte une blouse Desigual, un jean Mango, un bracelet Fashion Victime et une bague Mim. Ci-contre, elle porte une nuisette Etam.

/ PA u s e s an t é /

>> Magistrat, spécialiste du droit international, Christian Byk a rencontré la bioéthique « par hasard ». Depuis plus de 20 ans, il contribue à la géopolitique de la bioéthique à travers l’Association internationale droit, éthique & science (www.iales.org).

14

• Cahier Agora le supplément qui va plus loin en santé

4

Composé de médecins, de politiques, d’enseignants, de juristes et d’une psychanalyste, notre comité se passionne pour les débats liés à la santé. Il posera un regard indépendant et constructif sur le contenu de ce magazine.

>> Ancien directeur général de la santé, William Dab est médecin, docteur ès sciences et professeur titulaire de la chaire hygiène et santé du CNAM. Il est l’auteur de 4 livres dont un « Que sais- je » intitulé Santé et Environnement, et d’une centaine de publications scientifiques.

• Téléphones portables, sommes-nous en danger ?

Dossier sommeil

Comité de déontologie

>> Pharmacien, Philippe Minighetti a suivi des cursus en nutrition, orthopédie, oncologie, et a travaillé sur la prise en charge des patients stomisés. Enseignant, il participe à de nombreux congrès. >> Valérie Sebag est juriste et maître de conférences en droit privé. Spécialiste de l’encadrement de la biomédecine, elle a rédigé de nombreux articles sur le statut de l’embryon et la gestation pour autrui. >> Didier Tabuteau est conseiller d’État et responsable de la chaire santé à Sciences Po. Il est également directeur général de la fondation Caisses d’Épargne pour la solidarité.

Il a été deux fois directeur du cabinet du ministre de la Santé.

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“ Vous donner toutes les raisons de nous préférer.”

Lucien Bennatan, Docteur en pharmacie, Président du Groupe PHR

Près de 500 pharmacies Viadys et Pharma Référence vous accompagnent au quotidien pour mieux gérer et maintenir votre capital santé et bien-être : prévention et information sur le diabète, mesure de la tension artérielle, bilan respiratoire, bilan sur les risques cardio-vasculaires, conseils personnalisés, engagement qualité… Dans ces pharmacies, vous bénéficiez aussi d’un programme « Club Pharmadys » et de prix compétitifs sur une large sélection de produits.

Pharma Référence et Viadys, des pharmacies que vous allez préférer !

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1

6/03/09

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4 conseils pour doper votre moral par Pascal Turbil

Passez aux aveux .

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Faites-vous du bien, libérez-vous des non-dits… Avouer, en direct et en public, tout en restant anonyme, ça fait vraiment du bien. Amour, travail, peur, angoisses ou envies, tout est possible.

Extraits choisis, du plus anodin au plus coquin… « J’avoue, je ne supporte pas que mes collègues pointent une photo ou un texte sur l’écran de mon ordi et laissent des traces de doigt… J’avoue, j’ai 19 ans et j’ai toujours mon doudou avec moi, même quand mon chéri dort à la maison…

J’avoue, je me suis inscrite sur un site de rencontre même si je suis avec un homme formidable. »

www.javoue.com

mangez .

3

On ne pense jamais à notre cerveau au moment de composer nos menus. Pourtant, en le nourrissant correctement, nous augmentons notre capacité à vivre mieux, y compris à surmonter certaines épreuves.

Notre cerveau a besoin de glucides (il en consomme 140 g par jour) : pain, pâtes, céréales, légumes secs, mais aussi de protéines : viande, œuf, poisson. Il doit également se reposer (un sommeil de qualité) et s’exercer ( jeux, entraînements cérébraux…). « Les Aliments de l’esprit », éditions Alpen.

Fuyez les tristes sires .

2

Le bonheur est contagieux !

C’est prouvé. Une étude clinique* réalisée sur plus de 5 000 personnes révèle que la joie et le bonheur sont des phénomènes collectifs qui se transmettent au même titre qu’un virus.

Les gens gais, bien dans leur peau, rayonnent sur leurs amis. Notre conseil : fuyez les tristes sires, même si l’étude démontre que la tristesse se transmet moins bien que la joie.

*Publiée dans le British Medical Journal, le 4 décembre 2008.

Positivez .

4

La nature des sentiments influe sur votre humeur et votre état d’esprit, mais également sur votre système cardio-vasculaire. Du coup, si vous avez des idées noires, si vous êtes en colère ou anxieux, vous augmentez les risques de maladies, notamment d’infarctus. Cette influence a été démontrée par une étude anglaise qui portait sur 10 000 fonctionnaires âgés de 35 à 55 ans. Un conseil largement suivi par les Bisounours et les Barbapapas.

Nabi H et coll., Positive and negative affect and risk of coronary heart disease ( juin 2008).

addict.

Texto non-stop C’est un hôpital britannique qui a, le premier, révélé de véritables cas d’addiction aux mini-messages.

Certains usagers utilisent pendant plus de sept heures par jour la fonction SMS de leur mobile, au point de se retrouver atteints de douleurs articulaires dans les doigts.

Ados alcoolos ?

40 % d’augmentation de comas éthyliques chez les moins de 15 ans au cours de ces trois dernières années. À 11 ans, les jeunes Français sont 59 % à avoir déjà consommé de l’alcool, ils sont 84 % à 15 ans. À cet âge, 9 % des jeunes en consomment plus de 10 fois par mois !

Inpes, septembre 2008.

Accro au boulot Savez-vous ce qu’est un « workaholic » ? Le mot provient de l’association de work (travail) et d’alcoholic (alcoolique). Il désigne une personne ayant développé une forte dépendance au travail. Dans sa forme extrême, cette dépendance mène à la désocialisation, à la dépression, elle peut même entraîner la mort par épuisement.

Les addictions à la loupe Pastilles de menthe extra-fortes, Coca-Cola, sexe… Les addictions dépassent largement le cadre connu de l’alcool, des jeux et du tabac. Le site www.addictmag.info aborde tous les sujets sans tabou ni jugement. À visiter d’urgence pour constater que nous sommes tous accros.

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© Sharon Dominick/iStockphoto

> ca rne t de s an té

PFIZ_200x270_SAA:Mise en page 1 03/03/09 18:25 Page1

Demain, les bouleversements démographiques vont générer de nouvelles attentes sociales et de nouvelles demandes médicales.

Les enjeux de santé et les priorités de la recherche seront modifiés.

Cela concerne chacun de nous, dans sa vie.

www.pfizer.fr

Quand on veut la santé d’âge en âge, on compte sur l’engagement de la première entreprise mondiale du médicament

> int e rac ti v e

Blog à part Marylène est une incorrigible fumeuse. Pour arrêter, elle a tenté l’hypnose.

Elle raconte son expérience sur son blog. Morceaux choisis. par marylène

Mardi 20 janvier 2009.

J’adore fumer. Fumer, c’est trop cool.

En colo, quand tu fumais, tu avais plein d’amis. Au bureau, quand tu fumes, tu es au courant de tous les potins. En soirée, accompagné de ton fidèle nuage de fumée, tu as la Classe.

Mais en même temps, cela fait plus de dix ans que je fume… C’est énorme.

Je ne veux pas avoir, à trente ans, les dents jaunes, le teint pourri et la voix rauque. Je veux avoir la tronche toute fraîche. Ma volonté ne me suffira pas pour rompre, c’est sûr ! Il me faut de l’aide.

Lundi 5 janvier 2009.

Pour arrêter, je vais essayer l’hypnose Une voix compatissante, un bureau accueillant. Enfin, je peux parler de Ma Clope avec quelqu’un qui me comprend et qui, surtout, m’écoute. Après quelques considérations un peu psychologiques, nous en arrivons au principal. Comment en finir avec Ma Clope ? Le programme est alléchant. J’ai deux semaines pour réfléchir à chaque cigarette que je fume, noter ce que je ressens lorsque le manque arrive ou que j’arrive à me retenir. Après toutes ces épreuves, il me faudra écrire une lettre d’Adieu à Ma Clope. Lui dire tout ce que j’aimais en elle et tout ce que je n’aime plus. Un deuxième rendez-vous est prévu pour le plan d’attaque final avec deux méthodes de choc : acupuncture (une aiguille dans le nez) et, enfin, une séance d’hypnose.

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/ PA u s e s ant é /

vendredi 6 février 2009.

C’est le grand jour

Je fais le bilan

J’ai fait une poignée d’efforts ces deux dernières semaines : me retenir de fumer le matin, attendre la vaisselle du midi…

Mais force est de constater que la tâche fut bien plus difficile le soir. Ma déception est grande lorsque j’apprends que je vais rester consciente pendant la durée de la séance. Il s’agit juste de quelques exercices d’auto-persuasion. Bien que sceptique par nature, je ferme les yeux et j’obéis.

- Par quoi remplacerez-vous ces cigarettes ?

Je réponds, un peu au pif : - Des bisous ?

- Répétez cinq fois, très lentement, « je veuuuuuuuuuux des bisous ».

Un quart d’heure plus tard, j’ouvre les yeux. C’est donc terminé. Je me sens hyper sereine. Je n’aurai donc plus jamais besoin de fumer ? Le monsieur me congédie, moi et mes poumons sortons humer l’air de la ville… Suis-je vraiment devenue non-fumeuse ?

Non. Je buvais un verre hier avec une copine. J’apprends qu’elle a arrêté de fumer lorsqu’elle a su que ses dents se déchaussaient. En deux jours, c’était plié.

Pas d’hypnose, pas de blog, pas de blabla.

La volonté ? Pas seulement. La peur.

Il faut arrêter avec ces histoires de volonté ! Faut-il vraiment flipper pour arrêter de fumer ? En ce qui me concerne, je fume toujours, mais moins. Je continue de réfléchir sur ma relation avec Ma Clope. Je compte fermement arrêter de nouveau cette histoire, mais plus tard.

Parole de fumeuse. ● Retrouvez le blog de Marylène sur http://aurevoirmaclope.blogspot.com.

les adresses Société française d’hypnose 01 48 04 92 96 www.societe-francaise-hypnose.fr Association française pour l‘étude de l’hypnose médicale 01 42 56 65 55 contact@hypnose-medicale.com

l’hypnose, C’est quoi ?.

C’est un état de conscience modifié entre veille et sommeil. Une sorte de voyage dans l’inconscient où l’on est très concentré, plus réceptif.

Cet état peut être produit par une autre personne (l’hypnothérapeute).

Le but est d’aider le patient à résoudre un problème qui le handicape.

Les bonnes indications sont les

addictions, les troubles du comportement alimentaire, les douleurs chroniques, les phobies. Le degré de réceptivité n’est pas le même pour tout le monde. Plus on est méfiant, plus le chemin est long. L’hypnose n’exclut pas les charlatans. Choisissez un médecin ou un psychologue clinicien diplômé de l’université.

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Une personne

vit dans la rue

en bas de chez moi

Cet appel du collectif Les morts de la rue, nous avons décidé de le relayer et de leur ouvrir nos colonnes. par le collectif Les morts de l a rue

Qui sont « les morts de la rue » ?

« SDF » ne veut pas dire grand-chose : quel rapport entre un jeune en fugue, un sans-papiers de 50 ans, un alcoolique chronique, un malade mental ou un « clochard » invétéré ? Ils méritent une aide différenciée. Ce ne sont pas seulement des gens « sans » (famille, toit, papiers, argent) mais des gens « avec » un nom, des défauts, des qualités, un parcours. Ils ont eu un métier, un appartement, des amis, des amours.

La rue les a nivelés. Plus ou moins détruits, la plupart ne pensaient qu’à en sortir.

Faute de statistiques, nul ne sait le nombre des morts ni même des vivants.

Nous apprenons plus de 300 décès par an dont 379 pour 2008. © Médiapart/collectif Les morts de la rue

Ce sont des personnes qui sont mortes prématurément parce qu’elles ont vécu dans la rue. Elles avaient 48 ans en moyenne en 2008. Elles vivaient à la rue depuis plus ou moins longtemps.

La moitié au moins de ces personnes sont mortes dehors ou dans un abri précaire, les autres dans un hébergement, une chambre d’hôtel, à l’hôpital. Fragilisées par une catastrophe personnelle (perte d’un être cher, d’un métier, ruptures), elles se sont un jour retrouvées dehors.

De quoi sont-ils morts ?

La rue est un lieu à risque. Plus de la moitié des décès ont une cause violente (assassinés, brûlés vifs, noyés, écrasés). Le suicide existe aussi dans la rue, mais on ignore souvent, faute d’enquête véritable, s’il s’agit bien d’un suicide, ou s’il s’agit d’un meurtre,

La carte des Morts de la rue régulièrement mise à jour est consultable sur : www.mediapart.fr/club/edition/vivre-a-la-rue-tue

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/ PA u s e s an t é /

d’un accident. Un tiers des décès dont nous connaissons les causes ont été des morts naturelles soudaines, épilepsie, arrêt cardiaque, rupture d’anévrisme, les décès lors des grands froids ou des canicules restant minoritaires. Un quart des sans-abris sont morts à l’hôpital à la suite de longues maladies. L’épuisement tue aussi. Mais également et surtout la perte du lien social, le sentiment d’être inutile, de ne pas exister.

Que faire ?

C’est un problème national, une maladie sociale, et il existe autant de cas que de personnes. Une société se juge à la manière dont elle fait place aux plus vulnérables et dont elle les accompagne.

Le tabou de la mort à l’époque moderne autant que le rouleau compresseur de la société tendraient à escamoter ces morts.

C’est pourquoi le collectif Les morts de la rue œuvre depuis 7 ans pour reconnaître à ces morts leur dignité en faisant part de leurs noms, en assistant à leurs funérailles, en les honorant lors de célébrations collectives, en soutenant leurs proches.

Ces morts constituent la partie la plus visible de l’injustice sociale et de la grande exclusion. En particulier elles sont un révélateur du retard pris en France

s o l i dai re <

3 questions à Michael Hadjdenberg, journaliste à Médiapart

Pause Santé : Vous avez publié le 22 décembre 2008 une carte de France qui recense le nombre de personnes mortes dans la rue. Elle est remise à jour chaque semaine.

Pourquoi ?

Michael Hadjdenberg : Simplement parce qu’aujourd’hui en France, un des pays les plus riches du monde, une personne meurt tous les jours sur les trottoirs et que cette situation nous apparaît intolérable. Tous les ans, en hiver, les politiques et les médias se saisissent de la situation des sansabris sans que vraiment la situation ne change. D’hébergement dans les gymnases en plan d’urgence, année après année, la rue continue de tuer sans que l’on connaisse d’ailleurs le nombre exact de victimes. Depuis le début de l’année, on comptabilise 379 décès. De toute évidence, nous sommes en dessous de la réalité.

Nous avons proposé au collectif

pour le logement social. On a vu pourtant cet hiver l’émotion soulevée dans l’opinion par les morts spectaculaires du Bois de Vincennes. Les pouvoirs publics tardent à prendre à bras-le-corps ce problème. Mais pendant la crise sociale qui s’annonce, notre rôle sera de rappeler l’existence des plus pauvres, jusque dans nos quartiers. ●

appel à témoins Si vous avez connaissance de la mort d’un sans-abri, écrivez-nous.

Par courrier Pause Santé 78, boulevard de la République 92100 Boulogne-Billancourt.

Par mail redaction@pausesante.fr ou directement à cette adresse : mortsdelarue@free.fr

Les morts de la rue un partenariat pour dénoncer ce laisser-faire. On ne meurt pas seulement en hiver et la situation ne peut pas être traitée ponctuellement.

Il est impossible de prétendre (comme on peut l’entendre en ce moment) que certaines personnes ont délibérément fait le choix de l’exclusion et de la pauvreté.

PS : Quelles sont, selon vous, les mesures qui devraient être prises ? Sont-elles concrètement réalisables ?

MH : La création d’hébergements et l’humanisation des lieux existants.

L’argent est là, c’est son utilisation qui pose problème. Chaque année 1 milliard d’euros est dépensé par L’État et les collectivités pour loger dans l’urgence des sans-abris à l’hôtel, dans des foyers, des résidences sociales. Sans compter les coûts indirects que représentent

pour la société les journées d’hospitalisation et la maladie. La prévention n’est pas un vain mot, il y a des choses à faire pour empêcher ces hommes et ces femmes de se retrouver dehors.

PS : Quelles actions pour Médiapart ?

Aider le collectif et les associations à faire remonter les informations. Nous demandons à toute personne qui, en France, aurait eu connaissance de la mort d’un sans-abri de nous en informer.

D’une part pour essayer de cerner la réalité des chiffres, d’autre part pour permettre au collectif de prévenir la famille qui l’a perdu de vue ou d’accompagner jusqu’au cimetière les morts isolés et de les honorer. propos recueillis par s a c h a v o d i a n n o va

. paris XIX e.. le 19 janvier

Jacques, 75 ans, est mort près du banc où il vivait depuis quelques mois. Les voisins se réunissent pour lui rendre hommage. Son absence est plus dérangeante encore que sa présence. Et aujourd’hui, ils cherchent comment faire pour que les autres habitants de la rue échappent à cette mort indigne. Qu’aurions-nous pu faire ? Pourquoi refusait-il les solutions d’urgence ? Ne lui aurait-il pas fallu quelque chose de stable, un lieu où se poser ? Où cela aurait-il pu être possible ? Ici, dans le quartier où il a toujours habité… Cette réalité existe partout dans nos villes. Faut-il attendre la mort pour chercher des solutions pérennes ? Serions-nous prêts à accueillir des petites structures, dans notre rue, dans notre immeuble ? C’est en tissant des liens entre nous et avec ceux qui vivent à la rue que nous pourrons peut-être sortir de l’ornière. Nous devons changer de regard, interpeller notre entourage et nos élus.

Plus d’infos sur www.mortsdelarue.org

/ PA u se s a n té /

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>

pause bien-être

Écologie forme dÉtente jogging

Brèves

nature

jogging techno L’ère du baladeur (ex-walkman) est définitivement révolue. Aujourd’hui la musique se télécharge et s’écoute sur un MP3. Un site propose des programmes astucieux qui mêlent musique adaptée à l’effort (qui booste le cerveau) à des conseils de coach. Il existe des programmes pour les débutants comme pour les coureurs confirmés et tout est légal et gratuit.

i la protéine du sport Le sport est le meilleur antidépresseur.

La croyance populaire est devenue réalité scientifique depuis que les chercheurs de l’Inserm ont publié (avril 2008) le résultat de leurs études et isolé la protéine liée à l’effort.

Baptisée VGF, cette protéine pourrait être synthétisée et combinée aux antidépresseurs classiques pour reproduire les bienfaits physiologiques du sport et soigner les dépressifs qui n’ont plus goût à rien, surtout pas d’aller courir…

la forme tient salon La grand-messe de la forme se tient comme tous les ans à Paris.

Au programme les nouveautés du fitness, les tendances des salles ou de la gym à domicile avec le sportswear (la mode), les appareils (de salles et à domicile), un espace coaching, un espace nutrition… Un concentré de technologies et de bonne humeur réparti en « villages » : Sport ou Zen (Body Fitness), Danse (Form’Expo).

22e Salon Mondial Body Fitness Form’Expo.

Du 20 au 22 mars à Paris expo/Porte de Versailles.

De 9 h 30 à 19 heures. Entrée 12 €. www.vivelaforme.com

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/ PA u s e s ant é /

© Julie (agence Slides) porte un maillot de bain Quelle et des chaussures Melissa, elle est photographiée par Stéphane de Bourgies (www.bourgies.com).

À télécharger sur : http://blog.jiwok.com (rubrique « entraînements musicaux »).

forme

Good

vibrations

Premier venu sur le marché, Power Plate est devenu le nom générique d’un véritable phénomène.

Toutes les salles de gym sont aujourd’hui équipées de plaques vibrantes. Pour enfoncer le clou, elles s’invitent à la maison… par Pascal Turbil

Késako ?

Où pratiquer ?

Une machine dont la base génère des vibrations à travers tous les muscles.

Ces vibrations provoquent des contractions musculaires, par réflexe naturel du corps.

Une plaque vibrante produit entre 30 et 50 vibrations par seconde et autant de contractions des muscles.

Au début seules les salles de gym en proposaient, aujourd’hui, les kinés, les centres de remise en forme, les instituts de beauté, les thalassos ou des centres dédiés disposent de plaques vibrantes professionnelles (entre 20 € et 30 € pour une séance). L’explosion concerne également le marché du particulier. Derrière le leader dont les machines se vendent entre 3 000 € et 10 000 €, les fabricants se livrent une guerre des prix. On en trouve ainsi à moins de 200 € à Décathlon ou sur le catalogue de la Redoute…

Les critères de choix sont les mêmes que lors de l’achat d’une voiture.

Fiabilité, efficacité, puissance du moteur, intensité et amplitude des vibrations, qualité des programmes, poids et dimensions, design, niveau sonore… ●

C’est bon pour quoi ?

Diminuer la masse graisseuse et la cellulite, renforcer la masse musculaire, augmenter la densité osseuse et améliorer la circulation.

Atténuer les douleurs. Éliminer les toxines et les tensions musculaires, donner de la souplesse… Le catalogue des bienfaits serait suspect s’il n’était confirmé par les utilisateurs eux-mêmes.

Quelles contre-indications ?

Les plaques vibrantes ou oscillantes sont déconseillées voire interdites à tous ceux qui portent des broches ou des prothèses. À toute personne qui souffre du dos, aux cardiaques, aux migraineux. À ceux qui souffrent d’acouphènes, d’anévrisme.

Aux femmes enceintes… Dans tous les cas, il est conseillé de consulter son médecin avant de se lancer.

Votre avis nous intéresse.

Témoignez sur

www.pausesante.fr

Impressions persos.

Pour : tordons le cou au mythe : sans

efforts personnels, pas de résultats.

Le génie de la machine reste d’optimiser ses efforts (en séance classique un muscle ne travaille qu’à 40 % de sa capacité contre près de 97 % avec un entraînement par plaque vibrante).

Contre : néanmoins, la machine ne fait pas l’unanimité parmi les médecins.

Certains redoutent qu’à long terme les vibrations de l’appareil créent des microtraumatismes (articulations, tendons).

Conclusion : ne partez pas seul à

l’abordage de ces machines. Les conseils du coach sont obligatoires (positions, mouvements et progression). Enfin, les séances efficaces durent plutôt 1 heure que les 10 minutes vantées par la pub.

Dans l’espace.

Le monde de la forme découvre les plaques vibrantes, mais les bases de cet entraînement ont été développées dans les années 70 en Union Soviétique.

Confrontés à une perte de leur densité osseuse (allant jusqu’à -20 %), les cosmonautes russes ont adopté cette méthode. Elle leur a permis de rester 420 jours dans l’espace quand les astronautes américains ne pouvaient rester que 120 jours.

plus d’infos sur www.power-plate.fr www.plateforme-vibrante.fr www.world-slim.fr www.lecentre-esthetique.com

/ PA u se s a n té /

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> p ré ve nti on

78 % des Français possèdent au moins un portable.

Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) Arcep (Autorité de régulation des Télécoms) - pour le Régulateur des Télécoms-, et le Conseil général des technologies de l’information.

et le wi-fi ?.

L’OMS écarte tout effet nocif pour la santé compte tenu « des très faibles niveaux d’exposition ».

Pourtant de nombreuses plaintes de salariés sont enregistrées.

Pour eux l’utilisation du Wi-Fi dans leurs bureaux serait responsable de maux de tête et de vertiges.

Évitez les appels lors de trajet à grande vitesse : votre mobile fonctionne à pleine puissance à chaque fois qu’il recherche l’antenne relais la plus proche. Une récente enquête du magazine Auto Plus montre que les ondes électromagnétiques seraient jusqu’à 4 fois plus fortes à l’intérieur de l’habitacle.

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/ PA u s e s an t é /

© Julie (agence Slides) est photographiée par Stéphane de Bourgies (www.bourgies.com).

Pas de téléphone. en voiture.

p r é v e nti on <

Les téléphones

portables sont-ils dangereux pour la santé ?

La question reste en suspens.

En voici trois autres pour tenter d’y voir plus clair.

le bon usage >> Essayez de limiter l’utilisation du mobile chez vos enfants. 71 % des 12-14 ans possèdent un portable. Leur paroi crânienne, plus fine que celle des adultes, serait davantage perméable aux ondes.

Par Jean-Karl Lucas

Que disent les scientifiques ? À ce jour, plus de 700 études ont été menées sur le portable et la santé.

Aucune d’elles n’a pu démontrer de façon formelle qu’il est dangereux. Même si certaines émettent de sérieux doutes.

Plusieurs rapports ont ainsi fait apparaître que le mobile augmenterait le risque de développer des tumeurs du cerveau chez des utilisateurs intensifs au bout de 10 ans. Mais ces résultats sont loin de faire l’unanimité dans le milieu scientifique. La principale étude européenne Interphone initiée par l’OMS voit ses conclusions régulièrement reportées depuis… 6 ans.

quelques chiffres. > 4 milliards. C’est le nombre d’utilisateurs de portable dans le monde fin 2008. > 1 milliard de mobiles sont vendus chaque année. > Interphone, c’est 30 millions de dollars déboursés, 50 scientifiques, 14 000 personnes « testées » dans 13 pays européens.

Quelle attitude dois-je adopter ?

>> Ne dormez pas avec le portable sous votre oreiller.

>> Utilisez un kit oreillette.

Puisque le doute existe, le >> Éloignez votre appareil des zones sensibles ministère de la Santé prône du corps : la boîte crânienne, le bas-ventre pour le principe de précaution. les ados et le ventre pour les femmes enceintes.

Tout comme la consomma>> Éteignez-le la nuit. tion d’alcool, l’utilisation du >> Téléphonez dans des zones de bonne portable doit s’effectuer… réception. Lorsqu’elle est mauvaise, votre avec modération. Un appel appareil augmente sa puissance d’émission. pourtant peu entendu.

55 % des Français seulement ont connaissance des recommandations du ministère (Observatoire sociétal du téléphone mobile, Afom/Tns Sofres, 2008).

Et les enfants ?

C’est surtout sur les enfants que se focalisent les inquiétudes des associations. Elles voudraient interdire le portable aux moins de 14 ans. Pour les opérateurs, « c’est aux parents de choisir quoi faire avec leurs enfants, pas aux opérateurs ni au gouvernement ». Pour les conseiller, le ministère de la Santé a élaboré un guide, Votre enfant et le téléphone mobile (disponible sur le site de l’Association française des opérateurs mobiles, www.afom.fr). ●

pour en savoir plus www.afom.fr www.sante.gouv.fr www.iarc.fr www.robindestoits.org

mise au point. de l’académie de médecine.

La cour d’Appel de Versailles a condamné le 4 février 2009 un opérateur de téléphonie mobile à démonter une antenne relais suite à une plainte déposée par un particulier.

Dans son communiqué du 4 mars, l’Académie nationale de Médecine s’étonne que cet arrêt ne repose sur aucune étude scientifique.

Elle s’inquiète « d’une utilisation dévoyée du principe de précaution qui risque de conduire à une quête illusoire du " risque zéro ", source d’erreurs, de retards et de dysfonctionnements du système de santé ». / PA u se s a n t é /

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pause beauté

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SÉJOUR LES PIEDS DANS L’EAU • Où ? À Saint-Jean-de-Luz. En plein cœur du Pays basque, ce petit port chargé d’histoire permet de conjuguer culture, sport, shopping et bien-être. • Pour qui ?

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SÉJOUR GRAND AIR • Où ? À Carnac, une autre thalasso mythique, côté Bretagne cette fois, non loin des fameux alignements de menhirs. • Pour qui ? Les pressés. Les nouveaux séjours alternent à la perfection soins traditionnels et rituels orientaux inattendus mais très réussis. On y croise aussi des sportifs venus se refaire une santé. • Combien ça coûte ?

Séjour midweek, 4 jours à l’hôtel Ibis, à partir de 760 €.

• Où ? Près de Venise , en plein cœur d’un centre thermal tout proche de la ville d’Abano. • Pour qui ? Les fanas d’enveloppement. Ici on utilise une boue locale prélevée au jour le jour dans les bassins de maturation de l’hôtel. Naturellement chauffée, elle est chargée de minéraux et possède des vertus anti-inflammatoires.

• Combien ça coûte ? Cure Fango, 7 jours à l’Abano Grand Hôtel, à partir de 1 647 €.

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© DR

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> be a ut é

Un

nouveau

look Le relooking, ce n’est pas seulement à la télé.

On a tous parfois besoin d’aide pour trouver et affirmer son style. Petit guide d’une séance de conseil en image réussie.

1

Je me laisse aller

Dans un premier temps, la séance peut être intimidante voire déstabilisante. Mais pas de panique, c’est tout à fait normal. Alors on se détend et on laisse faire les pros. Très vite, leur capacité d’écoute et leur réel respect effacent toute appréhension et nous mettent à l’aise. On a accepté d’être aujourd’hui au centre de toutes les attentions.

2

J’éduque mon goût

L’une des techniques privilégiées du conseil en image : la colorimétrie. Autrement dit la mise en harmonie des couleurs naturelles de la peau, des cheveux et des yeux avec les teintes des vêtements et du maquillage. On apprend à choisir ce qui nous va vraiment, on apprend à s’habiller, on apprend à se maquiller en fonction de notre morphologie et aussi de notre style de vie.

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© Élisa est photographiée par Stéphane de Bourgies (www.bourgies.com) / © Fotolia

Par julie pujol

b e auté <

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Elle l’a fait Nicole, 43 ans « À peine rentrée, j’étrennais mon nouveau style devant l’homme de ma vie. Il m’a dit tout de suite : « C’est vraiment toi » !

Un changement tout en douceur mais dans la lignée de ce que je suis. Quant à ma fille, elle ne me lâchait pas du regard et m’a demandé pourquoi tout le monde ne faisait pas comme moi pour être « toute belle ». J’applique peu à peu les conseils de la « coach en image » et je vois dans les yeux de mon entourage que la transformation est réussie.

Je me sens plus belle ! »

3

Je découvre mon potentiel

Savoir se mettre en valeur c’est bien, se trouver c’est encore mieux. Le rôle du conseiller en image est aussi, par l’écoute et l’observation, de créer le lien entre les facettes de notre personnalité. Il nous permet de redécouvrir ce qui est beau en nous, dans certains cas il nous dévoile même des aspects inconnus de notre personnalité.

4

Je profite des compliments !

Après la séance, les amis et la famille sont souvent sous le charme. Alors on cesse de se la jouer modeste et on en profite. En revanche, pas question de se relâcher. Il va falloir faire des efforts et appliquer ce que l’on a appris dans la vie quotidienne. Pour être nous… en mieux. ●

Comment jouer ?

Retrouvez le détail complet des lots et enregistrez votre participation jusqu’au 17 avril 2009 avant minuit sur www.pausesante.fr Jeu concours avec tirage au sort gratuit et sans obligation d’achat organisé par le magazine Pause Santé (société Com’Access, RCS Nanterre 507525764, 78 bd de la République 92100 BoulogneBillancourt), du 24 mars 2009 au 17 avril 2009 inclus. Le tirage au sort est effectué par ordre chronologique de tirage sous contrôle d’un huissier de justice. Les 15 gagnants remporteront chacun un prix d’une valeur de 27,70€ à 1044€. Règlement déposé en l’étude de la SCP Pierre Benhamour et Francis Sadone, huissiers de justice à Paris. Règlement complet et modalités de participation sur le site internet www.pausesante.fr

l’avis de la pro Nadine Jalmain, directrice d’IMAG’ence

« Pour des raisons psychologiques conscientes ou inconscientes, ou tout simplement par inattention, il peut arriver que l’image projetée par un individu soit brouillée. Pourtant, l’harmonie entre l’image et la personnalité est un facteur de bien-être et d’épanouissement. Le conseil en image permet de rétablir cet équilibre.

Il met en cohérence le tempérament d’une personne et la lecture que l’on peut en faire à travers son apparence. Les attentes auxquelles nous répondons sont très diverses.

Certaines personnes veulent retrouver confiance en elles, affirmer leur féminité ou évoluer professionnellement.

Et les femmes ne sont plus les seules à faire appel à ce type de prestation.

Les hommes aussi osent franchir le pas et confier leur manque d’assurance à des professionnels de l’image. » Imag’ence - Tél. : 06 82 24 27 35. www.imagence-relooking.com

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pause santé

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information

IVG À RISQUES

L’ancienne dirigeante de la Fédération internationale du planning familial, Pernilla Senayake, déplore que l’on meure encore beaucoup trop des suites d’un avortement.

Il se pratique chaque année dans le monde 46 millions d’avortements, dont 20 millions sont risqués parce que le praticien ne possède pas les compétences suffisantes ou que les conditions sanitaires ne sont pas présentes. Le seul Sri Lanka, où l’avortement est illégal, enregistre 13 % de décès dus aux avortements.

Même en Inde où l’avortement est légal, les femmes seules et pauvres avortent encore dans des conditions d’hygiène déplorables et sans l’assistance de médecins compétents.

Vivre plus longtemps n’est pas toujours synonyme de bien vieillir.

Une étude publiée dans The Lancet met l’accent sur les disparités existant entre les différents pays de la Communauté européenne.

Ainsi, en 2005, l’espérance de vie moyenne pour les habitants des pays de l’Union était pour les femmes de 83 ans et de 78 ans pour les hommes.

Il apparaît, toujours en moyenne, que les hommes vivent sans véritables ennuis de santé jusqu’à 67 ans et 7 mois contre 69 ans pour les femmes. Mais ces chiffres passent à 59 ans chez les Estoniens (61 ans pour les femmes).

Les meilleurs taux se trouvent au Danemark : 73 ans pour les hommes et 74 ans pour les femmes. Les Français sont dans la moyenne européenne : 68 ans pour les hommes et 69 ans et 8 mois pour les femmes.

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© Fotolia IV (Fotolia.com)

Vieillir en bonne santé

actualités La pollution ferait grossir.

La pollution pourrait être à l’origine d’une prise de poids, notamment chez l’enfant. Cette information a été publiée dernièrement dans le quotidien anglais The Independent.

Les chercheurs démontrent que l’exposition à certains produits chimiques avant la naissance prédisposerait les enfants à l’obésité.

Une nouvelle molécule contre le VIH est désormais disponible. le maraviroc (c’est son nom) va permettre de mieux traiter les patients en échec thérapeutique en bloquant l’entrée du virus.

L’alcool. en chiffres.

L’Institut de recherches scientifiques sur les boissons (IREB) vient d’éditer le premier Mémento alcool. On y apprend notamment que la consommation d’alcool pur par habitant et par an a diminué de moitié entre 1961 et 2006, passant de 26 à 13 litres, ou que la France se place au 11e rang au plan de la consommation des 15 ans et plus. Le premier pays européen étant le Luxembourg (presque 16 litres) suivi de l’Irlande et de la Hongrie (presque 15 litres).

Les pays les moins consommateurs sont la Bulgarie et Malte avec moins de 6 litres d’alcool pur par an et par personne. www.ireb.com

l’actu de la planète

Infos, études, chiffres, Polyarthrite rhumatoïde. la recherche avance.

20 millions de personnes dans le monde et presque 1 % de la population française seraient concernés par cette maladie auto-immune.

En clair, le système immunitaire se trompe et attaque ses propres tissus au niveau des articulations. À terme, le cartilage et l’os sont progressivement détruits, ce qui entraîne une raideur, des gonflements, des douleurs et un vrai handicap. Certains malades

ne parviennent même plus à ouvrir leur porte ou à s’habiller. Il existe pourtant des traitements efficaces qui peuvent être utilisés seuls ou combinés et qui doivent être débutés le plus tôt possible, les lésions sont alors moins importantes.

De nouvelles molécules ont permis d’obtenir une rémission de la maladie chez les patients traités. Actemra® (tocilizumab) agit pour la première fois sur la

santé cellule responsable de la destruction de l’os.

Orencia® (abatacept), mis sur le marché en mai 2007, s’adresse aux adultes intolérants aux traitements de fond. Il améliore notablement les capacités fonctionnelles des malades.

Votre avis nous intéresse.

Témoignez sur

www.pausesante.fr

L’association française des polyarthritiques (AFP) édite un magazine, une véritable mine d’idées et de conseils pour aménager son intérieur et se simplifier la vie.

Elle propose aussi un service d’écoute personnalisé au 01 40 03 02 00. www.polyarthrite.org

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> la vie en vrai

© Stéphane de Bourgies (www.bourgies.com)

Vous avez été bouleversés par le témoignage de Juliette dans le dernier numéro de Pause Santé.

Elle le poursuit en nous livrant sans fausse pudeur son expérience de l’hôpital.

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l a vie en vrai <

Sous le signe

du cancer

suite… mais pas fin ! par Juliette Dubar

Mes cheveux vous le diront : je ne suis pas encore « comme avant » et je ne le serai d’ailleurs jamais plus, forte de mon incursion dans l’univers parallèle des malades.

L’hôpital d’abord … … que mon regard a soudain balayé à l’horizontale. La chambre double quand j’aime encore choisir avec qui partager une telle intimité ! Les confidences de ma coloc’ sur ses désordres conjugaux… puis intestinaux n’ont pas distrait mon cafard. Le sifflement continu de l’électrocardiogramme persistait à m’annoncer que j’étais morte. J’ai rassuré la stagiaire affolée. C’était forcément un court-circuit puisque je l’avais appelée pendant 45 minutes ! À quoi bon ce rendez-vous avec la diététicienne quand, le lendemain d’un poisson pané-frites surgelés, on m’apportait raviolis tièdes sur flocons déshydratés. Tout était froid sauf la carafe d’eau ! Et je mesure pourtant ma chance d’habiter un pays où l’on accueille et soigne. Les chirurgiens ont livré bataille.

Sur mon ventre devenu Verdun, les cicatrices tracent un « Chemin des Dames » que le temps n’effacera jamais tout à fait.

Posée sous la peau, la capsule d’un cathéter se rappelle à mon « bon souvenir », prête à mettre à exécution la menace des prochaines chimios qu’on y injectera.

N’est pas Jean Seberg qui veut Ma tête de moine tibétain prend des impatiences de printemps. Ce léger

duvet de pigeon ne me donne toutefois pas envie de « crâner ». Je suis loin des couettes et des nattes, ébouriffée seulement dans mes rêves. Les quelques cils qui émergent en timides barbelés ne refoulent pas toujours ces larmes de fatigue qui m’assignent trop souvent à résidence. Les prises de sang me donnent des bras de junkie sans que l’humour parvienne toujours à me faire planer.

Je fais désormais partie de la tribu des « T’as-mal-où ? », écoutant patiemment le chapelet de doléances de quelques hypocondriaques ravis de parler potions et posologie quand ils ne me proposent pas gris-gris et autres charlataneries.

Paroles de prévenu…

Je rêve d’un futur où « malade » ne sera plus le premier adjectif qu’on fait suivre de qualificatifs soudain élogieux quand je suis toujours aussi… la même ! Un peu plus grave peut-être, depuis que je m’initie aux arcanes de l’oncologie, du grec « étude des tumeurs ». Car j’ai appris à parler le « cancéreux » presque couramment. D’un cancer, on n’est jamais « guérie » mais « en rémission ».

La victime est en « sursis » avec 50 % de « récidive » dans les 2 ans, car, en cas de « rechute », elle sera « condamnée ».

Vous conviendrez d’un vocabulaire de voyou qui rend lucide sinon morbide.

Certains jours, la bouteille est à moitié pleine de projets et d’envies, d’autres jours, vide… Car il y a du monde au Pavillon des cancéreux et je comptabilise

en douce ceux pour qui le pronostic s’est achevé en verdict. Si on m’assurait d’une navette retour, je veux bien partir là-Haut retrouver les proches qui me manquent tant, mais je veux croire qu’ici-bas il nous reste à partager. ●

à lire Le dessinateur Gabs publie sous forme de bande dessinée un témoignage teinté d’humour et de tendresse sur le cancer de son père. Il nous livre à sa façon une expérience personnelle intense et émouvante.

Une soixantaine de planches, croquées sur le vif, sur le coin d’une table pendant un dîner en famille ou lorsqu’il patiente dans la salle d’attente de l’hôpital.

Mon père a un cancer, aux éditions de La Martinière.

les adresses Ligue nationale contre le cancer 0810 111 101 www.ligue-cancer.net Institut national du cancer 0810 810 821 www.e-cancer.fr Le blog de Sophie Kune www.femmesavanttout.com

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naturelle

Au marché, n’oubliez pas de garnir votre panier de plantes, de légumes et de céréales… Leurs vertus ont fait leurs preuves. p a R M a r i e - A nn e G a r c i a - B o u r

Le poireau

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L’eau de riz

Les choux

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Verts ou rouges, frisés ou non, de Bruxelles ou de Bretagne, l’abondance de leurs fibres agit sur le métabolisme des sucres en diminuant la glycémie, c’està-dire le taux de sucre sanguin.

Comme l’oignon, le poireau et l’ail, les crucifères possèdent des actifs qui agissent sur le système vasculaire et participent au bon fonctionnement du système veineux. •

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Le thym

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Le gingembre

Sa saveur piquante soigne la gorge, les poumons, la toux.

Glissez-en deux ou trois rondelles dans les plats ou préparez-vous une délicieuse décoction : faites bouillir 3 ou 4 tranches dans de l’eau et sucrez avec très peu de miel ou de jus d’agave. Très efficace aussi, non sucré, contre les nausées et les maux d’estomac. •

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Le radis noir

Associé au fenouil et à la menthe, il se consomme à la place du thé ou du café. Il est également efficace contre la mauvaise haleine et les coups de pompe après le repas. •

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Les fines herbes

Basilic, persil, coriandre, aneth : tous sont bourrés de vitamine C (le persil contient en outre beaucoup de fer) et très digestifs.

Consommez-en une demi-botte par jour. Par exemple en les associant en salades raffinées. •

pratique !.

Consommez-le cru en rondelles et surtout en jus, centrifugé avec du fenouil, du céleri, un peu de poivron et un doigt de gingembre.

Parfait pour perdre du poids.

Un verre de jus de légumes frais a un effet rassasiant avant le repas.

Il permet d’assimiler de nombreuses vitamines et nutriments sans fragiliser le colon. •

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Si vous avez mal au ventre, ou même un rhume, faites cuire deux fois par jour 1/2 verre de riz rond dans 2 verres d’eau avec du sel et une feuille de laurier. Passez, jetez le riz et buvez l’eau avant les repas. Ce gel tapissera les muqueuses irritées. •

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L’ail

Antiseptique, il était très utilisé en Égypte ancienne, les ouvriers des pyramides en recevaient une gousse par jour. Croquez-en une crue, en cas de grippe ou de fatigue, ou râpez-la avec du gingembre dans les salades. •

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Le citron

Le matin, à jeun, prenez un demi-citron pressé avec de l’eau chaude pendant 20 jours quand vous vous sentez barbouillé. •

L’huile essentielle à glisser dans sa trousse La lavande officinale est antiseptique, cicatrisante, calmante et fongicide.

Vous pouvez l’utiliser sur une crevasse, une petite coupure au doigt, une piqûre de guêpe ou de méduse (cicatrisation en un temps record).

On prétend également qu’elle facilite l’endormissement. Versez quelques gouttes sur un mouchoir en papier que vous poserez près de votre oreiller pour vous apaiser et vous détendre.

En cas d’insomnie, vous pouvez en mettre 2 à 3 gouttes sur le plexus solaire.

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De nombreux légumes ont de grandes propriétés drainantes : la courgette, le céleri, l’oignon, le persil, les poivrons, mais aussi le poireau, diurétique et coupe-faim. Cuit vapeur, il est idéal pour nettoyer le système digestif après de gros repas. •

Qu’est-ce qui accompagne Théo pour bien suivre son traitement quand il est patraque et qu’il part la journée chez sa nounou, en vacances avec maman,

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ou en week-end avec papa ...?

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> s a nt é

Pamplemousse et médicaments

gare aux pépins

JAMAIS PENDANT UNE CHIMIO !

Pa r F r a n ç o i s e C o n dat

Gorgé de jus, doté d’une chair ferme et douce, le pamplemousse est riche en vitamines (A, B1, B3, B5). Un demi-fruit fournit à lui seul 60 % des besoins journaliers en vitamine C de l’adulte. Cette vitamine stimule les défenses naturelles et renforce l’absorption du fer contenu dans les végétaux. Le pamplemousse est aussi une excellente source de fibres qui calment l’appétit et régularisent le transit. Côté négatif, des études récentes menées par des chercheurs de Philadelphie montrent que la naringine, une substance contenue dans les pamplemousses, peut contredire l’action

LES PÉPINS. DE PAMPLEMOUSSE,.

UN ANTIBIOTIQUE. NATUREL ?.

Dans les années 80, le docteur Jacob Harich, physicien, découvre que les pépins de pamplemousse qu’il met dans son compost ne pourrissent pas. Après des analyses, il conclut qu’ils sont composés d’une substance aussi puissante, mais moins nocive, que les antibiotiques. De nombreuses recherches se sont succédé mais il semble que cette piste soit décevante.

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d’un médicament. Elle peut soit le rendre moins efficace, soit majorer la fréquence et la gravité de ses effets indésirables. Un seul verre de jus de pamplemousse pourrait multiplier par 5 la quantité de médicament libérée dans le sang.

On ne mélange pas le pamplemousse et…

- les anti-inflammatoires (même l’aspirine), pour éviter brûlures d’estomac ou reflux acides. (Dans tous les cas, il est préférable de prendre ce type de médicaments en milieu de repas.)

- les médicaments qui font baisser le cholestérol, pour éviter des atteintes musculaires graves.

- les immunosuppresseurs (prescrits pour éviter le rejet à la suite d’une greffe) afin de ne pas endommager vos reins.

- les antihypertenseurs, car le jus de pamplemousse diminue leur efficacité.

- les molécules qui soignent l’angine de poitrine, pour éviter une dilatation des vaisseaux accompagnée de sensations de chaleur et des rougeurs désagréables du visage (flush).

- les benzodiazépines, qui traitent l’anxiété ou les troubles du sommeil, pour éviter une baisse de la vigilance et une somnolence dangereuse au volant ou lorsqu’on travaille sur une machine.

« Moi qui, pendant 15 ans, ai bu un grand verre de jus de pamplemousse chaque matin, j’ai dû arrêter lorsque j’ai eu un cancer du sein. Le médecin qui me suivait m’a expliqué que cet agrume fatiguait le foie déjà très éprouvé par la chimiothérapie.

Apparemment, ce n’est pas le cas du jus d’orange ni d’aucun autre agrume et je m’offre, de temps en temps, une orange pressée. » Michèle D., 61 ans

Les précautions Lisez attentivement les notices des médicaments, elles mentionnent les aliments à éviter et la nature du risque encouru. Et si l’on est « accro » au jus de pamplemousse – fraîchement pressé ou en bouteille – mieux vaut en parler à son médecin qui prescrira une autre molécule. ● Merci au docteur Arnauld Maloubier, médecin nutritionniste.

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© Veer

Certains aliments ne font pas bon ménage avec les médicaments.

C’est le cas du pamplemousse. À lire attentivement avant d’en presser un.

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pause gourmande

Apprendre DÉGUSTER nutrition goût plaisir

Brèves à lire Inlassable pourfendeur de la « mal-bouffe », Jean-Pierre Coffe monte à nouveau au créneau avec son dernier livre, Le plaisir à petit prix.

Notre don Quichotte des fourneaux présente 350 recettes simples et économiques pour « temps de crise ». L’auteur entre en résistance contre les « restrictions » et sort ses armes : boulettes, rillettes, terrines, mijotages et soupes. Aucun des classiques de la cuisine de ménage ne manque à l’appel. Pour conforter sa démarche, il est même allé chercher « une recette de temps de guerre » : une mayonnaise sans huile faite avec de la fécule de pomme de terre. Dans un souci pédagogique, il rappelle avec profit quelques règles de bon sens : « acheter uniquement des produits de saison, cuisiner le plus souvent possible, ne jamais acheter des produits manufacturés que l’on pourrait faire soi-même ».

Finalement sous ses allures d’ogre, Jean-Pierre Coffe cacherait-il des talents de sage ?

M a r i e - C h r i s t in e C l é m e n t

!

attention !

L’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé ) met en garde sur les risques d’un produit amaigrissant, le « Venom Hyperdrive 3.0» vendu sur Internet. Sa composition à base de sibutramine impose un suivi médical notamment en raison des risques cardio-vasculaires.

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© Victoria Alexandrova et Barbara Pheby/Fotolia

Jean-Pierre Coffe, Le Plaisir à petit prix Bien manger en famille pour moins de 9 € par jour, éditions Plon.

60 % des Français. consomment du chocolat.

1 fois par semaine..

20 % en consomment. tous les jours..

Le monde de la forme découvre les plaques vibrantes, mais les bases de l’entraînement par accélération ont été développées dans les années 70 en Union Soviétique.

Confrontés à une perte de leur densité osseuse (allant jusqu’à

saveur

Le chocolat

5 raisons d’en être

fou

Amer ou sucré, croquant ou moelleux, le chocolat n’est pas seulement délicieux, il est également bon pour la santé. par arnauld maloubier*

Le chocolat est anti-stress

Le chocolat est digeste

Il contient des substances qui stimulent le système nerveux central (la théobromine, la caféine, la phényléthylamine et la sérotonine) et du magnésium essentiel à son bon équilibre. Une carence en magnésium peut être à l’origine d’anxiété, de fatigue, d’insomnie et de constipation.

Constitué de graisses plutôt non saturées, il fait baisser le taux de cholestérol et se digère facilement.

Le chocolat est tonifiant Il est riche en potassium qui intervient dans l’excitabilité musculaire et dans le métabolisme cardiaque. Bourré de fer, de vitamines du groupe B et de vitamine D, c’est l’anti « coup de pompe » par excellence.

faux,

> le chocolat provoque « des crises de foie ».

Contrairement à une opinion très répandue, le foie n’intervient pas directement dans la digestion.

Le terme de « crise de foie », affection dont seuls les Français semblent souffrir, provient d’une indigestion.

Le chocolat est anti-âge D’après la célèbre Mayo Clinic de Rochester, consommer 3 fois par semaine du chocolat noir pourrait contribuer à l’allongement de la durée de vie. Son effet protecteur serait lié à la présence de flavonoïdes, dont les propriétés contre le vieillissement des cellules sont connues.

> En 1624, un théologien condamne la consommation du chocolat dans les couvents pour « éviter que les esprits ne s’échauffent ». > Madame Du Barry avait coutume de servir une bonne tasse de chocolat mousseux à ses amants. > On prétend que la marquise de Pompadour dégustait régulièrement du chocolat ambré pour s’échauffer le sang et séduire Louis XV qui lui reprochait d’être « froide ».

Le chocolat protège les dents Une équipe de scientifiques de Montpellier vient de mettre en évidence le rôle anticaries du chocolat. Son tanin renferme une substance (du polyhydroxyphénol) qui stoppe le développement des microbes.

Le fluor renforce et protège l’émail tandis que le phosphore et le calcium participent à la constitution des os et des dents. ● * Médecin nutritionniste à Paris.

Le cacao . c’est plein. > de protéines : le cacao contient des acides aminés indispensables à notre alimentation. > de lipides : les acides gras constituant le beurre de cacao favorisent la baisse du taux de cholestérol. > de glucides : plus un chocolat est riche en cacao, moins il contient de sucre.

vrai,

le chocolat fait grossir. > Consommé avec modération, vous ne craignez rien pour votre ligne. Un ou deux carrés par jour de chocolat noir c’est bien, finir la tablette, non.

histoires coquines

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> Il y a autant de fibres dans 100 g de cacao que dans 100 g de pain complet.

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> P LAISIR

l’atout santé

Voici revenu le mois de mars et ses traditionnels régimes minceur.

Pourquoi vouloir rituellement se punir ?

N’est-il pas possible de se réconcilier enfin avec la nourriture ?

Didier Vincent et André Holley, tous deux neurophysiologistes, ont mis en évidence l’importance d’une molécule, la dopamine, qui assure la communication entre les neurones du cerveau et intervient entre autres dans les sensations de désir et de plaisir. Le système dopaminergique donne la « valence affective » de ce que l’on mange, ce qui signifie qu’elle communique l’attrait ou la répulsion que

Le modèle français basé sur. le plaisir et la convivialité. reste notre meilleure défense. contre l’obésité.. nous éprouvons au cortex préfrontal qui fait alors en sorte que l’on s’arrête ou non de manger. En fonction de ces différents messages hormonaux, le cerveau coupe l’appétit ou, au contraire, le provoque.

Le ventre n’est donc pas ici un acteur dominant ; c’est bien le cerveau qui guide nos réactions alimentaires en fonction du plaisir qu’il reçoit.

par Marie-Christine Clément

Le plaisir : une fonction physiologique nécessaire Le plaisir n’est pas l’excès Il faut tout d’abord tordre le cou à une idée encore trop largement répandue : le plaisir n’est pas forcément synonyme d’excès. Notre société occidentale a heureusement aujourd’hui vaincu définitivement famines et disettes. Au Moyen Âge, les repas pantagruéliques, les ogres, les menus interminables, n’étaient que des contrepoints, réels ou imaginaires, à un quotidien beaucoup plus frugal. La religion condamnait alors ces excès pourtant régulateurs, qui permettaient de supporter de nombreuses privations. Or, malgré l’amélioration de nos conditions de vie, ce modèle persiste. Le plaisir alimentaire 30

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n’est pas seulement synonyme de satisfaction du ventre, il est aussi, et spécialement dans notre société française, synonyme de plaisir, de dégustation et de convivialité.

Comprendre l’acte de manger ne saurait se réduire à concevoir la seule satisfaction de nos pulsions élémentaires.

Le goût régule l’appétit Quand on mange, on peut satisfaire en même temps deux types de plaisir : celui de se remplir (la réplétion, sensation de ne plus avoir faim) et celui de satisfaire nos sens, c’est-à-dire notre goût. Or l’un influence l’autre, le goût est un régulateur naturel de notre appétit. Jean-

L’équipe d’Eric Stice, chercheur de l’Oregon Research Institute, a récemment étudié par résonance magnétique fonctionnelle les réactions d’une centaine de jeunes Américaines en train de boire un milk-shake au chocolat et a observé l’activation de zones particulières de leur cerveau*. Ces chercheurs ont montré que les femmes qui savourent le breuvage le délaissent, sans forcément le finir, dès que leur plaisir s’émousse, alors que celles qui avalent sans prendre conscience du goût du laitage ont besoin de beaucoup plus de produit pour arriver à un stade de satisfaction acceptable. Or il s’avère que les premières, les « dégustatrices », sont de corpulence normale alors que les autres,

© Julie (agence Slides) porte un tee-shirt Mexx, une toque et un tablier Casa elle est photographiée par Stéphane de Bourgies (www.bourgies.com).

Manger

P LAISIR <

NOURRIR DE PLAISIR. « les avaleuses », sont en surpoids.

Jean-Didier Vincent divise ces deux catégories de mangeurs en « hédonistes » et « anhédonistes » ; les premiers ont besoin de faibles stimuli pour ressentir un réel plaisir alors que les seconds doivent manger en quantité pour atteindre le même niveau de satisfaction.

La victoire des hédonistes Cette expérience tend à prouver que, contrairement aux idées reçues, être hédoniste serait un gage de bonne santé.

Goûter, déguster, procurent des sensations de plaisir qui s’avèrent nécessaires à notre équilibre. Chacun peut le vérifier lors d’un repas de fête ou d’un repas pris au restaurant, occasions de manger des nourritures plus diverses que la normale. Pour une quantité de nourriture égale, on aura la sensation d’avoir davantage mangé. Or ce sentiment ne viendra pas forcément de la quantité de nourriture ingérée, qui pourra être égale, mais de la diversité des saveurs ressenties. Les centres indicateurs du plaisir sollicités plus souvent auront émis plus de signaux de satiété. Ainsi, plus on diversifie les saveurs et les goûts lors de sa prise alimentaire, plus on satisfait vite son appétit et donc, mieux on régule son alimentation. Manger en grande quantité d’un même aliment est contraire à un bon équilibre alimentaire car la recherche du plaisir sera, du fait de la répétition et de l’habitude, plus éloignée. La diversité alimentaire et la sensation de plaisir qui en découle sont donc véritablement le cœur de notre bien-être.

réhabiliter le goût jubilatoire Étudier le plaisir de manger n’est pas politiquement correct.

Jean-Pierre Corbeau, professeur de sociologie à l’université François-Rabelais de Tours, a pourtant résolument franchi le pas en organisant en avril dernier un colloque* sur ce thème. « Vouloir à tout prix faire passer dans l’esprit des Français la préoccupation de la santé avant celle du plaisir n’est pas nécessairement bon pour leur santé. L’intention est bonne mais des effets pervers sont à craindre, clame-t-il en ajoutant : il faut que nous donnions à nos enfants une véritable culture alimentaire et non pas une information nutritionnelle. » Il s’agit selon lui de réhabiliter la notion de « goût jubilatoire » où le mangeur prend du plaisir à ce qu’il mange, exerce ses sens dans un désir de découverte et de curiosité. L’incorporation devrait plutôt être une « incorporaction », un acte actif, conscient et motivé. Ainsi, la répression et l’interdit systématique de certains produits (barres chocolatées, boissons sucrées) seront sans effet sur des enfants que l’on ne pourra jamais « mettre sous cloche » et qui subiront toujours des pressions extérieures, ne serait-ce que le désir de s’inscrire dans le rituel de leur milieu

* Nourrir de plaisir, régression, transgression, transmission, régulation ?

Ouvrage collectif sous la direction scientifique de Jean-Pierre Corbeau.

Actes du colloque du 3 au 5 avril 2008 organisé par l’université François-Rabelais, Tours.

Cahiers de l’Ocha n° 13. www.lemangeur-ocha.com

2 prix littéraires Notre collaboratrice Marie-Christine Clément vient d’être distinguée par un double prix littéraire, celui de littérature gourmande et celui de poésie gourmande, pour son dernier ouvrage sur l’imaginaire des légumes (Pause Santé numéro 1), La citrouille est une lune naufragée, publié aux éditions Albin Michel. x

à lire

Le plaisir de manger ensemble Le plaisir est ressenti de manière individuelle mais il n’est pas procuré uniquement par des sensations individuelles. « Le plaisir ne prend sens véritablement qu’avec le partage », rappelle le sociologue Claude Fischler. Manger ensemble est encore le meilleur rempart contre nos dépressions, nos écarts, nos désirs de compulsions. La table est le meilleur moyen d’échanger, d’observer, de transmettre. Notre équilibre

(goûters entre copains, anniversaires, etc.).

Mieux vaut édifier des règles de conduite – là c’est permis, ici, ce n’est plus de mise – et les guider vers une meilleure connaissance de la diversité des aliments en général.

alimentaire passe aussi par le fait de manger ensemble. Rappelons-le, notre modèle alimentaire français basé sur le plaisir et la convivialité reste le meilleur pilier de notre défense contre les dérives du grignotage et de l’obésité. ● * Revue Science, 17 octobre 2008.

Voyage extraordinaire au centre du cerveau, Jean-Didier Vincent, éditions Odile Jacob.

Le cerveau gourmand, André Holley, éditions Odile Jacob.

Actes du colloque de l’Institut français pour la nutrition, 12 décembre 2006. www.ifn.asso.fr

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> nut rition

Trucs de

grand chef à petits prix Cuisiner, rien de tel pour maîtriser son poids.

Voici quelques idées de plats faciles à réaliser et pas chers que nous propose le chef Didier Clément*.

C’est de saison.

le fenouil

Docteur Arnauld Maloubier

Ingrédients pour 4 personnes > 1 bulbe de fenouil de 300 à 400 g > 1 gros oignon rouge > 2 oranges sanguines > ½ cuillère à café de graines de coriandre > 2 cuillères à soupe d’huile d’olive > Fleur de sel Cette salade peut être préparée selon le goût de chacun avec du fenouil cru ou cuit. Si le fenouil est particulièrement frais, il n’est pas besoin de l’éplucher. Si on opte pour le fenouil cuit, il est préférable de le cuire à la vapeur, coupé en quatre. Taillez-le ensuite en quartiers.

• Coupez l’oignon rouge en fines tranches.

• Coupez les oranges en segments et récupérez le jus.

• Écrasez avec la lame plate d’un couteau, par simple pression, les graines de coriandre.

• Mélangez le jus d’orange avec l’huile d’olive et les graines de coriandre.

• Mêlez le fenouil froid ou tiède avec l’oignon et l’orange.

• Arrosez avec cette vinaigrette douce.

Saupoudrez de fleur de sel.

Ses atouts santé Il stimule ou régularise la digestion en améliorant le fonctionnement de l’estomac et de l’intestin. Il soulage les douleurs des colites et agit sur les maux de ventre et l’aérophagie. Son action diurétique en fait un aliment à privilégier dans les régimes.

Tonique, il calme le mal de dents et apaise de nombreuses inflammations telles que les otites ou les rhumatismes.

Ses apports nutritionnels Le fenouil frais et cru apporte environ 25 calories pour 100 g. Il est plus riche en protéines végétales que la moyenne des légumes. Composé de fibres aisément assimilables, il participe à la bonne absorption des sucres. Il est gorgé d’oligo-éléments (phosphore, potassium, sodium, zinc), de minéraux (calcium, cuivre, fer, magnésium), de vitamines du groupe B, les vitamines de l’énergie, de vitamines C, E et de provitamine A.

Comment je le cuisine ?

Braisé, c’est l’une des meilleures manières de le déguster. Dans la soupe de poisson, il est l’élément incontournable de la bouillabaisse, et en sauce pour napper les filets de poisson. Et, bien sûr, dans les salades méditerranéennes, avec du prosciutto par exemple. Pour donner une note anisée à une volaille ou à un poisson, on peut les saupoudrer de son pollen également appelé « épice des anges ».

Sur le port de Syracuse, en fin de matinée, à l’heure où l’on recherche déjà l’ombre, un homme déplie son couteau. À la sauvette, au milieu des cris des marchands qui haranguent la foule, il tranche un fenouil et le mange cru. Devant lui, poissons raides, poulpes et rascasses dégoulinent d’une eau sauvage ; là-bas, oranges suaves et poivrons grillés mêlent leurs effluves. C’est alors que l’odeur se déploie comme une voile : anisée, fraîche, apéritive, innocente, entêtante. Dans sa main, l’homme tient en fait un calice. Il boit le moment, l’eau transparente qui danse, le soleil confiant. Fier comme un dieu antique, l’homme croque la Méditerranée.

M a r i e - c h r is t i n e c l é m e n t

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© Anne Rolland/Fotolia

Salade de fenouil, oignon rouge et orange sanguine

Catherine de Médicis l’aurait introduit en France au XVIe siècle et les croyances populaires lui confèrent le don de protéger les maisons des mauvais esprits. Il préserverait aussi des piqûres d’insectes quand on le glisse dans la chaussure gauche.

La première plateforme multimédia santé Chou-fleur à la crème vinaigrée Ingrédients pour 4 personnes > 1 chou-fleur > 50 g de beurre > ½ bottillon de ciboulette > 2 échalotes > 15 cl de crème liquide > 1 cuillère à soupe de vinaigre de vin

Témoignages Réactions

Cette préparation peut être servie comme plat unique le soir ou accompagner une viande blanche, poulet, dinde ou veau.

• Débarrassez le chou de son socle de feuilles vertes.

• Détaillez au couteau les bourgeons.

• Dans une poêle à revêtement anti-adhésif, mettez à cuire le légume avec le beurre et ½ verre d’eau.

• Couvrez la poêle. Ne cuisez le chou-fleur que quelques minutes. Débarrassez-le alors qu’il est encore croquant.

• Dans une casserole, chauffez la crème avec l’échalote que vous aurez préalablement hachée.

• Ajoutez le vinaigre. Salez, poivrez.

• Versez la crème vinaigrée sur le chou-fleur et servez aussitôt. Cette recette peut également être servie froide.

Après cuisson des choux-fleurs, fouettez un peu la crème fraîche. Ajoutez l’échalote hachée, le vinaigre.

Salez et poivrez puis mélangez avec les légumes. Vous pouvez saupoudrer de ciboulette.

Suggestions Donnez votre avis sur www.pausesante.fr

Pain d’épices, sorbet clémentine, miel et anis

• Pressez les clémentines afin d’obtenir ½ litre de jus.

• Ajoutez le sucre, le miel et le sachet de sucre vanillé.

• Remuez et turbinez dans une sorbetière.

• Servez deux cuillères de sorbet aux clémentines sur chaque tranche de pain d’épices. • Saupoudrez au dernier moment chaque assiette de poudre d’anis vert. ● *Après un tour de France dans les restaurants les plus étoilés (Taillevent, Le Doyen, L’Oasis), Didier Clément est depuis 1980 chef de cuisine au Grand Hôtel du Lion d’Or à Romorantin.

Consacré par une note de 19/20 au guide Gaut-Millau en 1988, son restaurant est entré en 1991 dans le cercle très fermé de Tradition et Qualité, les grandes tables du monde.

© © Franz Pfluegl - Fotolia.com

Ingrédients pour 4 personnes > 1 kg de clémentines > 150 g de sucre > 1 cuillère à soupe de miel blond > 1 sachet de sucre vanillé > 1 tranche de pain d’épices par personne > 1 cuillère à café d’anis moulu

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> do ssier

Difficulté pour s’endormir, réveil douloureux ou somnolence au cours de la journée ?

C’est peut-être simplement une question de rythme.

Voici quelques conseils simples pour trouver la clef des songes.

86 %

des Français pensent que dormir est un plaisir.

Plus étonnant, 5 % jugent que dormir est angoissant.

Enquête BVA pour l’INPES, mars 2008.

Tout ce que vous avez toujours

voulu savoir sur

le sommeil

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© Julie (agence Slides) porte une nuisette Etam, elle est photographiée par Stéphane de Bourgies (www.bourgies.com).

Par Julie pujol

d o s s i er <

Je détermine. mon profil. Êtes-vous plutôt du soir ou du matin ?

Pouvez-vous facilement vous adapter à de nouveaux horaires ? Combien d’heures de sommeil vous faut-il par nuit ? Il est important de définir votre rythme, cela vous permettra de mieux dormir. Inutile de vous acharner à faire « vos 8 heures de sommeil » par nuit s’il vous en faut seulement 6. Inutile aussi de rester cloué au lit sans bouger – en croyant vous reposer – si vous n’avez pas sommeil. Que se passet-il si l’on n’écoute pas ses besoins ? « Une heure de sommeil en moins par rapport à ce que votre corps réclame provoque au bout de quelques jours une somnolence vers 14 heures, explique le docteur Guilhem Pérémarty, spécialiste du sommeil. Et une demi-heure (seulement) de sommeil en trop provoque des symptômes de fatigue. » Vous pouvez vous tester sur

www.sommeil-mg.net.

Les 10 conseils. du centre. du sommeil.

11 22 33 44

55

Je me pose les. bonnes questions.

Vous êtes fatigué alors que vous dormez normalement. Ou du moins, c’est ce que vous pensez. Car il est tout à fait possible de dormir beaucoup… mais mal. Même si vous vous endormez tôt, la question que vous devez vous poser est : comment vous sentez-vous au réveil ? Si la réponse est « comme une enclume », vos horloges internes sont peut-être déréglées.

Fatigue ou somnolence ?

Attention, il ne faut pas confondre fatigue et somnolence. La somnolence est directement liée au manque de sommeil.

La vigilance baisse, les paupières sont lourdes et il devient extrêmement difficile de rester éveillé sans stimulation. La fatigue, en revanche, est une sensation générale de faiblesse et peut être physique ou nerveuse. Pour l’éliminer, une seule solution : « débrancher » et se reposer. On peut donc être fatigué sans avoir sommeil.

Auquel cas dormir ne sert à rien, on risque d’être encore plus fatigué. Mieux vaut se détendre dans un fauteuil.

>>>

20 minutes, c’est le temps maximal que l’on doit mettre pour s’endormir. Si, au-delà, vous êtes toujours éveillé, levez-vous, lisez.

66

Aérez votre chambre avant de vous coucher, la température idéale pour bien dormir est de 18 °C. Ne prenez pas de bain chaud juste avant de vous coucher.

Cela fait monter la température corporelle et ne favorise pas l’endormissement.

Si vous avez un sommeil fragile, veillez à vous isoler le mieux possible du bruit, de la lumière extérieure ou des lumières de veille des appareils électriques (portables, diodes, télévision).

Mangez léger le soir et évitez les aliments protidiques (la viande par exemple) qui peuvent stimuler la vigilance. Oui au sucre ! Il favorise l’endormissement. Une boisson sucrée (tisane, lait chaud) avant d’aller au lit est bienvenue.

Brossez-vous les dents juste après !

77 88 99 10 1

l’art de la sieste Une furieuse envie de piquer du nez en pleine journée ?

C’est fréquent lorsque l’on n’a pas assez dormi la (ou les) nuit(s) précédente(s). Dans ce cas, une petite sieste peut être une compensation rapide et efficace.

Elle vous permet de terminer la journée relativement en forme.

Mais attention, la sieste est un art à manier avec précaution. Elle ne doit pas, idéalement, dépasser 20 minutes ni être pratiquée trop tard dans la journée, au risque de dérégler son horloge interne. Pour puiser rapidement de l’énergie, exercez-vous à la sieste flash : fermez les yeux, faites le vide en expirant et inspirant profondément. Plus vous vous exercerez, plus vous vous endormirez rapidement. En cas de somnolence au volant, la sieste est à pratiquer d’urgence ! Bon à savoir aussi : imposer la sieste à un enfant qui n’a pas sommeil peut lui valoir plus tard des troubles du sommeil.

Pratiquez une activité physique dans la journée et vous dormirez mieux. L’heure de pratique idéale est située entre 4 heures et 8 heures avant votre heure habituelle de coucher. Votre qualité de sommeil sera améliorée grâce à la pratique d’une activité physique modérée (marche, vélo, footing léger), non compétitive et suivie de relaxation (stretching, respiration profonde, massage).

Si vous avez un rituel avant de dormir, lire quelques pages par exemple, n’en changez pas, même si vous vous couchez tard.

Réveillez-vous toujours à la même heure si vous le pouvez.

Exposez-vous à la lumière dès que vous êtes réveillé, la lumière naturelle en été ou artificielle en hiver.

Réchauffez-vous. La température du corps s’est refroidie pendant la nuit. Habillez-vous, prenez un petit déjeuner avec une boisson chaude et une bonne douche chaude afin de faire remonter la température corporelle.

Centre du sommeil et de la vigilance de l’Hôtel-Dieu, Paris, dirigé par le professeur Damien Léger.

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> do ssier

Des consultations. au travail.

1 Français sur 3 déclare mal dormir et la moitié d’entre eux note une incidence sur leur vie professionnelle. Partant de ce constat, Réunica, le groupe de protection sociale, innove avec un programme de prévention dans les entreprises adhérentes. « Le manque de sommeil est un vrai problème de santé publique que nous avons décidé de prendre au sérieux, explique Sandrine Cauvin, responsable d’actions sociales à Réunica. Avec ce programme, nous comptons augmenter la performance, mais aussi et surtout réduire les accidents du travail et les accidents de la route. » Au menu : une exposition sur le sommeil dans l’entreprise, des conférences, des ateliers thématiques sur la luminothérapie,

>>> Je dors trop ?

Vous vous endormez au cinéma ou devant un livre, vous piquez du nez dès que vous êtes inactif ? Vous souffrez de somnolence diurne excessive (SDE). L’avantage : vous vous endormez le soir sans problème.

L’inconvénient : la qualité de vie est bien sûr altérée et surtout, la SDE est à l’origine de nombreux accidents de la route ! Il faut donc consulter. Le trouble peut être la conséquence d’une privation de sommeil, mais aussi d’un sommeil modifié par une pathologie (ronflements, mouvements périodiques des membres…). Il faut donc traiter directement la cause.

Vous pouvez évaluer votre degré de somnolence en effectuant le test d’Epworth sur le site www.sante.gouv.fr

Je dors mal ?

12 % des 24-45 ans souffrent régulièrement d’insomnie (INPES 2008). En fait, ils dorment « seulement » 40 minutes de moins que le reste de la population : 6 h 41 au lieu de 7 h 21. Un déficit de qualité du sommeil plutôt que de quantité est généralement en cause. L’insomnie peut être le symptôme d’une dépression, le résultat d’une phobie (peur de s’endormir). >>> 36

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la nutrition ou la relaxation et des entretiens individuels avec des médecins.

Les participants repartent avec un kit sommeil dans la poche et un numéro de veille téléphonique tenue par des pros.

Pour un diagnostic perso, ils peuvent aussi s’adresser à l’European sleep center, un tout nouveau centre parisien partenaire de l’opération. Il propose un examen en « ambulatoire », donc plus besoin de passer une nuit en observation.

On repart chez soi avec le matériel (portatif et facile à installer) destiné à enregistrer son sommeil.

> dossie r

Plus d’infos sur www.reunica.com

jet lag éviter de manger dans l’avion pourrait combattre le décalage horaire. Nous aurions une seconde horloge interne régie par l’alimentation.

Université d’Harvard, mai 2008.

LE SHOPPING. j’ai testé les réveils nouvelle génération >> Celui qui éclaire La promesse : une demi-heure avant le réveil programmé, l’appareil diffuse une lumière qui s’intensifie graduellement et signale en douceur à notre cerveau qu’il est temps de s’éveiller. On peut y associer un son progressif par exemple le chant des oiseaux.

J’en pense quoi : en fait il est rare que je sois réveillée par la lumière proprement dite, il faut plutôt compter sur l’ambiance sonore. Mais mon réveil est tout de même plus agréable, comme si la lumière avait amorcé le processus sans que je m’en rende compte.

Verdict : ça change du réveil en sursaut sous une sonnerie stridente.

Mais l’investissement reste conséquent. Éveil Lumière Philips, 150 €.

>> Celui qui est intelligent La promesse : une montre qui espionne vos cycles de sommeil et détecte les phases les plus propices au réveil (des phases de micro-éveil). Elle ne sonne pas mais vibre.

J’en pense quoi : le premier jour de test, ma montre me réveille à 7 h 40 au lieu de

8 heures. C’est normal, je lui ai laissé un créneau d’une demi-heure pour capter une phase de micro-réveil. C’est maintenant que ça se corse. Soit je me lève plus tôt mais plus en forme, soit je craque et replonge pour profiter des 20 minutes restantes. Deuxième jour de test : ma montre ne vibre plus, je pense qu’elle est cassée. En fait, j’ai oublié comment la programmer.

Verdict : ça me semble efficace, si on est assez courageux pour se lever quand la montre le décide et si on retient le mode d’emploi.

Sleeptracker, à commander sur www.sleeptracker.fr, 164 €.

>> Celui qui rend fou La promesse : c’est simple, ce réveil déclenche une alarme atroce et s’envole en même temps. Pour faire cesser le cauchemar, une seule solution : se lever et l’attraper.

J’en pense quoi : désolée, mais je n’ai pas eu l’audace de tester.

Verdict : uniquement pour les téméraires dotés d’un bon self-control.

Flying clock, à commander sur www.firebox.com ou www.play.com, environ 15 €.

d o s s i er <

>>> Elle peut aussi avoir de lointaines racines dans l’enfance (un enfant que l’on aurait couché en décalé avec ses horaires « d’endormissement » et qui se serait habitué à attendre le sommeil). Elle est aussi souvent aggravée par une mauvaise gestion des somnifères. Il existe des consultations spécialisées du sommeil dans les hôpitaux.

Celle de l’Hôtel-Dieu à Paris, dans le 4e arrondissement, dirigée par le professeur Damien Léger, est également un centre de recherche. Questionnaires, agenda du sommeil, techniques douces, comme la luminothérapie et la sophrologie, médicaments, peuvent venir à bout des troubles du sommeil, des plus simples aux plus complexes. N’hésitez pas à consulter. ●

Votre avis nous intéresse.

Témoignez sur

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En 50 ans, les français ont perdu. en moyenne une heure de sommeil par jour.. aujourd’hui, nous serions 4,5 millions. à souffrir de somnolence en journée..

témoignage.

étrange nuit « C’était ma première nuit dans mon nouvel appartement. La première fois que je vivais seule. Je n’arrivais pas à dormir.

Et puis j’ai entendu un énorme souffle de vent et ma couette s’est soulevée. J’ai senti quelqu’un taper dessus. J’ai essayé de ne pas céder à la panique mais j’ai eu très peur, ça paraissait si réel. Le lendemain, j’ai mis cet incident sur le compte de l’angoisse et j’ai pensé à un cauchemar, mais sur le moment j’avais vraiment l’impression d’être éveillée. » Mélodie, 25 ans.

L’avis du docteur Guilhem Pérémarty Que Mélodie se rassure, elle a été victime d’une forme bénigne et bien connue de parasomnie de l’endormissement. La personne qui subit ces hallucinations se croit éveillée alors qu’elle est déjà dans un stade léger de sommeil. Elle peut entendre des bruits, voir des formes, sentir son corps se soulever, s’enfoncer dans son lit, et ressentir bien d’autres sensations terrifiantes qui se produisent lors de transitions brutales entre l’éveil et le sommeil lent. La prise de médicaments ou d’alcool, les situations de fatigue (voyage, déménagement, séparation), sont des facteurs favorisants. Vieilles comme le monde, ces expériences sont à l’origine de nombreuses croyances et légendes surnaturelles. d

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> SO CIÉ TÉ

Établissez les bonnes connexions par Agnès Rogelet

Avec la collaboration de Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste et Sabrina Philippe, psychologue.

pratiquez. l’introspection. > Sentez-vous prêts

> Séparez-vous vraiment Sur ces sites, on peut tester son pouvoir de séduction, pas la solidité de son couple !

Un pied dans l’adultère, on dialogue avec l’inquiétude de passer du virtuel au réel.

Même combat pour les internautes inconsciemment liés à leur ex qui, attirés par un profil ressemblant ou opposé, cherchent à combler un manque, à se venger ou à réparer la relation. En gardant un point d’ancrage avec son partenaire (ex ou actuel), on agit tel l’enfant qui explore son environnement sous la protection rassurante de ses parents. Prenez des risques !

> Restez sincères Remplir sa fiche de profil et s’adresser à des inconnus amènent à s’interroger sur soi.

On réalise qu’on plaît, on prend confiance en soi. Mais, dit Serge Tisseron, « le piège est d’oublier la finalité : se rencontrer de visu. C’est comme avec le maquillage. À force de se voir maquillée, on se croit incapable de séduire sans. Il faut accepter de se montrer telle que l’on est.

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l’amour Meetic, Match, Parship…

Les sites de rencontre en ligne séduisent ou inspirent le rejet.

Mais pour faire valser sa solitude, il est impératif d’adopter une attitude claire. Voici quelques conseils pour aborder la Toile.

© Banastock LTD/Jupiterimages © Morgane L/Fotolia

Poussé par son entourage ou le désespoir, celui qui surfe sans trop y croire cultive la suspicion et s’emploie à prouver que « ça ne marche pas ». Assumez-vous l’image du solitaire en quête d’âme sœur ? « S’inscrire signifie que l’on veut mettre fin à son célibat et souvent, cela ne s’avoue pas », observe Sabrina Philippe.

SOC I É TÉ <

En pratique : notez sur un carnet vos atouts (physiques, relationnels), vos goûts (le dernier film qui vous a enthousiasmés), les activités qui vous plairaient. Mais aussi ce que vous aimez ou non dans vos échanges avec tel ou tel internaute.

cultivez. la souplesse. > Acceptez les échecs Être souvent déçu ou zappé peut frustrer, et cela fait partie des risques émotionnels liés à la quête amoureuse. « Mais ici la frustration invite à la fuite en avant. “Un de perdu, dix de retrouvés” ! On change vite d’interlocuteur en les abordant de la même manière, au lieu de s’interroger sur son rapport à l’autre, ce qui est plus structurant », note Serge Tisseron. Au fond, on trouve sur ces sites ce que l’on est venu y chercher : des aventures, des relations plus sérieuses, des amis-amants…

en ligne

21,6 % des Français pensent qu’Internet est le moyen le plus rapide et le plus efficace pour rencontrer l’amour.

Ifop, 2004.

> N’idéalisez pas vos relations Chacun se présente selon l’idée qu’il se fait ou désire donner de lui-même. Faute de signaux corporels (une façon de croiser les jambes ou de baisser le regard, une odeur, une voix), on a tôt fait de surinterpréter le moindre e-mail poétique ou SMS-surprise. Comme les échanges vont plus vite qu’une lettre envoyée par la poste, l’imaginaire s’emballe… et les désillusions sont fréquentes.

En pratique : évoquez moins votre passé que vos projets sur un ton optimiste.

Même séduits, n’affichez jamais une disponibilité totale. Fixez un rendez-vous par téléphone dans un lieu fréquenté et en journée, pour briser la glace du stress.

Prévoyez une activité susceptible d’être écourtée ou prolongée.

témoignage > Sophie, 34 ans, divorcée « J’ai commencé à surfer sur Meetic suite à une passion amoureuse, pour me convaincre qu’une histoire était possible après. Mais je m’engageais dans des relations trop “beaufs” ou des trips sexuels.

Un recul de quatre mois m’a aidée à accepter ma rupture et à ne plus vivre dans l’urgence d’une rencontre. Depuis, je me connecte deux heures durant une

semaine, puis je stoppe quatre ou cinq mois. Ainsi, je m’y investis d’une façon très détachée et “professionnelle”. J’ai créé un questionnaire pour sélectionner les “candidats”, je réponds aux heures creuses pour ne pas être envahie, je ne mets mes photos que sur MSN… En quatre ans, j’ai pris rendez-vous avec une quarantaine d’hommes. Cinq restent des amis, dont deux ex-amants. J’ai acquis plus d’expérience que je n’aurais pu en avoir autrement. Cet outil est un accélérateur. Et un coussin de repli !

Même si je vis actuellement une histoire sérieuse, je ne le lâche pas. »

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> so cié té

Soyez réalistes.

« Je connais Virginie depuis trois ans et on espère avoir un bébé ! Durant six mois, j’ai fait de jolies “rencontres écrites”, poétiques et délirantes. Alors que je ne fixais jamais rendez-vous avant un mois, j’ai accepté de la rencontrer le lendemain de notre premier chat. Cinq jours plus tard, je partais la rejoindre en vacances sur une île grecque. Un vrai coup de foudre. Tout m’a semblé naturel. Notre échange était sans doute plus direct, plus simple et intéressant que les précédents. Les sites de rencontre mettent en relation, mais il faut être en éveil vis-à-vis de l’autre. Ensuite, tout se déroule comme dans la vraie vie. »

> Élargissez les critères Sur Internet, on compense la distance physique par la proximité des goûts ou du caractère. Or, au bureau ou ailleurs, on peut flasher sur quelqu’un dont on n’aurait jamais imaginé qu’il nous plairait. La différence et l’inattendu créent du désir.

> Prenez vite rendez-vous La vraie rencontre débute physiquement face à l’autre. « Croire que se connaître intellectuellement assure une bonne entente est une erreur fréquente, note Serge Tisseron. En amour, trois temps sont nécessaires : l’approche, la séduction et la relation sexuelle. Peu importe si Internet tend à inverser les deux derniers.

Cependant, le virtuel ouvre une porte dans l’imaginaire et une dans la réalité,

faut-il fuir Facebook ?

Tout ce que vous dites pourra être retenu contre vous… même dans 30 ans !

Tel est le message de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) à l’intention des utilisateurs de Facebook, MySpace, Twitter… On s’inscrit sur ces sites pour étendre ses relations et partager des moments avec des internautes sur la même longueur d’onde que soi. On y expose des informations personnelles que des annonceurs publicitaires ou individus malveillants s’empressent d’exploiter. « D’un point de vue psychologique, ces réseaux communautaires comblent des désirs humains », observe Serge Tisseron. Ils permettent de formuler son expérience au fur et à mesure, de bénéficier de multiples " oreilles " pour la valoriser. On peut aussi choisir de répondre

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ou d’être absents. Mais ils en créent d’autres, jusque-là impossibles à satisfaire : celui d’ubiquité (on échange avec de multiples interlocuteurs en simultané), celui d’immédiateté (on envoie son message en temps réel) et celui d’endosser plusieurs identités (par le biais des pseudonymes). Rien d’alarmant, à condition de connaître les règles. « Le risque est par exemple de croire que nous sommes les seuls destinataires des messages alors qu’ils sont envoyés en grand nombre. Ou de se laisser piéger par le mot “amis” sur Facebook », ajoute le psychiatre.

Autres dangers : se déconnecter d’une vie familiale et sociale réelle, effacer les signaux corporels de toute communication. Et vivre ses émotions et sensations physiques avec un partenaire (trop) docile : son ordinateur. ●

et il faut pousser la seconde le plus tôt possible. » Le bon moment ? « Dès que l’on commence à voir la personne comme idéale, car elle est la projection de notre propre fantasme », conseille Sabrina Philippe.

> Allez voir ailleurs Même si seuls les individus fragiles risquent de devenir de vrais addicts, on peut tous, par un effet hypnotique, se cantonner chez soi à guetter une rencontre pour ne jamais sentir le manque d’aimer ou d’être aimé.

En pratique : ne faites pas un choix sur casting photo. Évitez les chats qui sollicitent beaucoup en incitant à répondre en direct. Multipliez les opportunités loin de votre écran : discothèque, voyages, cinéma, concerts, dîners entre amis… ●

les livres Virtuel, mon amour - Penser, aimer, souffrir à l’ère des nouvelles technologies, par Serge Tisseron, éditions Albin Michel.

Amour toujours - Toutes les clés pour réussir votre rencontre sur Internet, par Sabrina Philippe, éditions Solar.

© Fotolia VI © Fancy/Jupiterimages

> Olivier, 42 ans, en couple

Aidez-nous à faire gagner la recherche contre les leucémies Contactez-nous et envoyez vos dons à :

www.centpoursanglavie.org À votre écoute LEUCÉMIESINFOSERVICE 0 810 000 425 Numéro azur*

Du lundi au vendredi de 16h à19h

*prix d’un appel local Sans titre-1 1

5/03/09 11:20:30

> animaux

Quand

Pépette

pète un câble

Divorce, naissance, déménagement, manque de jeux, de caresses, de promenades ou, au contraire, relations exagérément fusionnelles, tout cela perturbe Pépette et provoque stress et anxiété.

Claude Béata, vétérinaire comportementaliste, nous aide à comprendre les troubles qui peuvent survenir dans cette vie de chien (et de chat).

Le chien du président.

C’est l’hebdomadaire VSD qui a publié le premier l’info : Sumo, le bichon maltais de Bernadette et Jacques Chirac est sous antidépresseur après avoir « mordu violemment le président ».

Ce sont les jardins de l’Élysée qui lui manqueraient. À suivre…

Pourquoi mon animal est-il stressé ?

Leurs petits soucis de santé ont aussi de l’influence sur leur moral. Les problèmes de peau favorisent par exemple l’état d’anxiété. Une étude (Couture, 2001) a établi que 86 % des chiens atteints de troubles cardio-vasculaires étaient aussi en proie à des troubles émotionnels.

Comment savoir si mon chien est stressé ?

Le chien et le chat expriment leur stress par des symptômes physiques et des troubles du comportement. Le chien, pour se rassurer, prend contact avec son corps par un léchage compulsif et exagéré qui va provoquer des lésions cutanées.

Il vomit, souffre de colites. Stressé, il est capable des pires bêtises : dégâts, malpropreté, agressivité…

Et mon chat ?

Le chien est un animal social dont l’équilibre se construit sur l’harmonie des relations. Il se développe grâce à l’attachement qu’il porte d’abord à sa mère, puis à l’humain qui va la remplacer. Les 20 millions de chiens et chats adoptés par les Français vivent au même rythme que leurs maîtres et partagent leurs émotions.

Le chat est encore plus exposé au stress. À la fois prédateur et proie, même s’il ronronne confortablement sur son coussin près de la cheminée, le chat a des « vieux restes » de méfiance, son instinct de chasseur est toujours en éveil. Cette dualité le rend particulièrement vulnérable au stress. Son équilibre dépend de son territoire, où il se sent en sécurité,

vite un psy !

Il est en fait davantage question de comportementaliste, servant d’intermédiaire entre l’animal et ses maîtres, que de véritable psychologue. www.chienchatmodedemploi.com/psychologue-chien.html

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paR Pascal turbil

où il se repose et se toilette. Un quelconque bouleversement dans cet ordre établi (déménagement, départ en vacances, séparation) est une source majeure de stress. On reconnaît un chat stressé quand il devient boulimique, quand il se mue en une boule d’agressivité ou, au contraire, se replie sur lui-même. Il faut s’inquiéter quand il procède à un marquage urinaire, à des griffades, adopte une attitude défensive, qu’il a peur ou reste inactif.

Que dois-je faire ?

Consultez un vétérinaire, si possible comportementaliste. Il fera la part des causes physiques et psychologiques.

Par exemple, chez le chat, il insistera sur l’enrichissement du milieu où vit l’animal pour lui permettre de réorganiser son territoire. Chez le chien, il sera davantage question de recadrer les relations sociales et hiérarchiques entre le maître et l’animal.

Qui domine, qui commande ? ●

c’est vous qui le dites ! « Mon chat ne mangeait plus et ne s’amusait plus comme avant. Après consultation, le comportementaliste m’a dit qu’il était déprimé suite à la mort de sa "sœur". Aujourd’hui, après un traitement, il est guéri. » Christiane, Paris 16e.

© Annette Shaff/Fotolia

À peine reconnue comme maladie professionnelle chez les hommes, le stress s’impose comme le mal du siècle chez nos animaux domestiques.

Enfin un programme qui va prendre soin de vous…

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