REVUE DE PRESSE FÉVRIER 2022
Sommaire Taille-haie et sarcleur professionnels Pellenc
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materiel-paysage.com - 28/02/2022
Un robot pour désherber les vignes bientôt commercialisé à Pertuis
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francebleu.fr - 25/02/2022
Les dernières nouveautés
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L'Information Agricole du Rhône - 17/02/2022
Répondre aux habitudes de taille
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La Marne viticole - 01/02/2022
Les robots en vedette
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La Marne viticole - 01/02/2022
Place au chenillard autonome
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La Marne viticole - 01/02/2022
Un rapprochement stratégique entre Pellenc et AgreenCulture
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Planète Robots - 01/02/2022
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Produits à batterieTaille-haie et sarcleur professionnels Pellenc Nicolas Aberton Publié à 09:23 2 minutes de lecture Le constructeur français élargit son offre avec deux outils portables professionnels à batterie : le Cultivion 2 et le Helion 3. Le Cultivion 2 est un sarcleur à griffe pour le binage, l’aération et le désherbage mécanique des sols. Cet outil motorisé polyvalent est déjà utilisé pour la création et l’entretien des massifs, par exemple. La société Pellenc le propose désormais dans une version alimentée par sa batterie amovible (batterie Alpha 260 ou 520). Cette dernière est intégrée au corps de l’outil et elle offre une autonomie de quatre à six heures (poids avec batterie Alpha 260 : 6,5 kg). Pellenc Cultivion 2 : un sarcleur à griffe très polyvalent Ce sarcleur motorisé propose trois vitesses de travail, avec un mode par défaut – fonctionnant lorsque la gâchette est maintenue enfoncée – et un mode où l’outil travaille en continu après une simple pression sur la gâchette. Quatre lames différentes et interchangeables sont disponibles selon les applications souhaitées. L'inclinaison de la lame du sarcleur est réglable sur 9 positions différentes, pour travailler en surface ou plus en profondeur. 4 lames différentes dont on règle l'inclinaison de travail Helion 3 : performance et confort Le second outil présenté, le Helion 3, est un taille-haie alimenté par une batterie à dos ULiB ou par une batterie Alpha portée à la ceinture. Son lamier est proposé en trois longueurs : 51, 63 ou 75 cm (poids total sans batterie de 3,2 à 3,7 kg, selon le lamier choisi). Il travaille à une vitesse comprise entre 3 200 et 3 800 coups par minute, taillant des sections d'un diamètre maximal allant jusqu’à 30 mm. Le Helion 3 est également muni d’un système antiblocage, d’une butée antirebond et d’un nouveau protecteur de lamier, sécurisant ainsi davantage l’utilisateur. Pellenc a aussi revu le système de connexion de la batterie à l'outil permettant ainsi de brancher ou débrancher rapidement cette dernière. Pellenc Helion 3 : un taille-haie léger offrant jusqu'à 75 cm de longueur de coupe
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Un robot pour désherber les vignes bientôt commercialisé à Pertuis
Agriculture - Pêche Dossier : Génération Agriculteurs Vendredi 25 février 2022 à 10:59 Par Fabien Le Dû, France Bleu Provence, France Bleu VauclusePertuis Ceol est la dernière invention de l'usine Pellenc à Pertuis (Vaucluse). Ce robot, entièrement autonome, permet de désherber les vignes sans la présence humaine. Conçu en partie à Toulouse par des ingénieurs issus de l'aéronautique, il sera commercialisé par le Groupe Pellenc . Le robot Ceol va pouvoir désherber des parcelles de vigne en toute autonomie Pellenc C'est la nouvelle fierté de l'entreprise Pellenc de Pertuis. Un robot qui va traiter la vigne à la place des viticulteurs. Cet engin révolutionnaire devrait trouver son public assez rapidement. "Nous nous sommes aperçus qu'avec l'interdiction du glyphosate les viticulteurs pouvaient passer jusqu'à 12 fois plus de temps pour désherber leurs parcelles" assure Christophe Aubé, fondateur et président de Agreenculture. Cette entreprise basée à Toulouse conçoit toute la partie robotique. "Les techniques que nous utilisons existent depuis longtemps dans l'aéronautique, mais nous les avons poussées plus loin pour gagner enprécision et fiabilité". "Avec l'interdiction du glyphosate les viticulteurs pouvaient passer jusqu'à 12 fois plus de temps pour désherber." - Christophe Aubé, fondateur et président de Agreenculture De son coté l'entreprise Pellenc , qui compte 500.000 clients à travers le monde, met son savoir faire industriel pour assembler et commercialiser ce robot. Jean-Marc Gialis le directeur général du groupe est très enthousiaste sur ce projet : "Les viticulteurs qui n'ont pas assez de main d'œuvre pour traiter toute leur parcelle, ou qui préfèrent faire d'autres tâches, dans leur cave ou auprès de leur clientèle, y trouveront sans doute un intérêt". Un robot entièrement autonome Car ce robot baptisé Ceol, qui ressemble à un tracteur agricole truffé de technologie, sera en capacité de se passer entièrement de la main de l'homme. "Il y a d'abord un balisage de la parcelle, qui est préparée pour éviter des trous, des obstacles, qui pourraient gêner la machine, on numérise la parcelle pour indiquer au robot où aller. Il y
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a tout un tas de capteurs sur le robot, et unetrès importante partie informatique. Il faut que nous soyons en capacité d'agir à distance et de reprendre la main s'il y a un bug" poursuit Jean-Marc Gialis. Ce robot connecté suivra donc un parcours préétabli, et pourrait ainsi travailler 12 heures d'affilée sans intervention humaine. À terme on peut même imaginer, sur une même parcelle, plusieurs robots effectuant des tâches différentes. Cela existe déjà en Californie, des tests ont été réalisés en France sur des champs de maïs. D'après Christophe Aubé de Agreenculture, cela pourrait arriver en France dans les trois ans qui viennent. Bientôt une agriculture entièrement robotisée ? De là à imaginer une agriculture dans laquelle les paysans sont remplacés par des robots, il n'y a qu'un pas que ne veut pas franchir le directeur général de Pellenc : "Le robot n'est pas là pour remplacer l'homme, mais pour lui permettre de continuer à exploiter ses parcelles. Bientôt, avec l'intelligence artificielle ils seront capables de corriger eux-mêmes certaines erreurs" poursuit Jean-Marc Gialis. Après la machine à vendanger ou la machine à récolter les olives, on peut ainsi imaginer toutes sortes de robots qui replacent la main de l'homme. Aux Etats-Unis un robot avec des bras articulés, capable de cueillir les fraises, est déjà utilisé. "Techniquement, ce n'est pas compliqué aujourd'hui", estime Christophe Aubé. "Il faut juste que cela ait du sens pour l'agriculteur. Aujourd'huile défi d'une agriculture respectueuseà la fois de l'environnement, du consommateur et de l'agriculteur est immense. Les robots vont nous aider à atteindre ces objectifs". à réécouter Génération agriculteurs : la ferme du futur sera-t-elle connectée ?
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17 février 2022
Les dernières nouveautés libre. Enfin, pour les pépiniéristes, Calvet propose un appareil porté de 600 l doté d'une rampe repliable sur laquelle sont fixées dix mains orientables (deux par rang). Carrarospray Un pulvé tangentiel porté interligne pour les vignes étroites
© Caffini
Le constructeur italien Caffini lance le Synthesis Smart Hybrid, un système de pulvérisation intelligente qui s'adapte au volume de feuillage. Le système repose sur des jets portés combinés à un flux d'air tangentiel et à des porte-buses à technologie PWM. Deux capteurs à ultrasons (ou plus) en amont mesurent l'épaisseur de feuillage et modulent en fonction l'intensité du flux d'air grâce à un entraînement électrique de la turbine de ventilation. Il adapte également la quantité de bouillie, grâce à la technologie PWM (Pulse Width Modulation, pour modulation de largeur d'impulsion) qui permet par un mécanisme d'ouverture/ fermeture à haute fréquence de faire évoluer fortement le dosage sans impacter la taille des gouttelettes. Calvet Tangentielle et autres rampes
© Calvet
L'offre en pulvérisateurs s'élargit avec une diversification des rampes. Calvet propose une offre de rampes de type tangentiel ainsi que les appareils traînés Eco + Arrière (800 l, 1000 l, 1500 l et 2000 l) et les portés (400 l et 600 l). Tournant au régime de 2000 tr/min, les deux turbines en aluminium disposent de porte-jets simples avec antigoutte, d'un réglage facile des diffuseurs en hauteur, d'un écartement symétrique hydraulique de série et d'une bande lumineuse led sur toute la hauteur pour contrôler la qualité de pulvérisation. Deux hauteurs de rampe (150 cm et 180 cm) sont proposées sur les deux plus grands modèles. Ajoutons que le refroidisseur d'huile est de série. Calvet propose également une rampe spéciale pergola sur les Eco + Arrière. Elle se compose de deux canons et de deux mains à quatre doigts, alimentés par une turbine en inox de diamètre 500 mm avec roue
© Carrarospray
En collaboration avec François Duboz, de la concession jurassienne Vallet Sas Viticole, Carrarospray a développé une gamme de pulvérisateurs portés tangentiels pour les vignes étroites à partir de 1, 30 m d'interrang. Elle se décline en deux modèles TGP200 et TGP300, de 200 et 300 l de capacité. Dotés d'un châssis galvanisé, ces appareils disposent de deux turbines verticales, contenues dans un gabarit ramassé. Affichant un porte-à-faux de moins de 1, 10 m, le
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17 février 2022
pulvérisateur ne dépasse pas 81, 5 cm de large, 73 cm au niveau des turbines tangentielles. Le remplissage de la cuve se réalise par le trou d'homme. L'entraînement peut s'effectuer par la prise de force du tracteur, qui anime alors la pompe à membranes Comet APS 71 délivrant 70 l/min, ainsi que la pompe hydraulique. Le pilotage se fait depuis un boîtier au-dessus du pulvé pour les tracteurs sans cabine, depuis un boîtier électrique pour les modèles à cabine. Carrarospray et Vallet Sas Viticole ont également décliné une version à simple ou double turbine pour tracteur enjambeur. En option, ces pulvérisateurs peuvent recevoir des capteurs à ultrasons qui pilotent automatiquement l'ouverture et la fermeture des buses, en fonction de la présence ou non de végétation (début de cycle, manquant, bout de rang) devant ces dernières. Chabas Du pneumatique au jet porté en quelques clics Passer de la pulvérisation pneumatique au jet porté (et inversement) en quelques clics et quelques secondes sans quitter son siège : c'est ce que propose Chabas avec l'option Click Zone. Piloté depuis un boîtier en cabine, le système s'appuie sur un double circuit avec des buses antidérive d'un côté et des diffuseurs
Pellenc HD lance, sur son nouveau tracteur enjambeur 140 de 80 ch, un nouveau pulvérisateur sept rangs, en complément de son modèle 5 rangs. Cet appareil dispose d'une circulation conti-nue et de la technologie de porte-buses à pulsation PWM combinée à des buses à fente classique. Cette technologie de porte-buses permet de couper individuellement chaque buse, donc chaque rang, et de moduler le dosage sur chaque buse pour l'adapter à la vitesse d'avancement. Le repliage de la rampe sur deux plans différents permet d'avoir un gabarit routier compact. Pulvérisation S21 La rampe tangentielle évolue © Chabas
de l'autre : l'opérateur n'a pas à sortir de cabine et encore moins à toucher de vannes manuelles. Un jeu de vannes motorisées permet de passer facilement de l'un à l'autre des circuits, notamment pour se mettre en conformité avec les contraintes réglementaires des ZNT. Cette option sera proposée sur les machines neuves, mais également adaptée sur des pulvérisateurs existants. Pellenc Un pulvérisateur 7 rangs © Pulvérisation S21
© L. Vimond
Pulvérisation S21 fait évoluer sa gamme de pulvérisateurs tangentiels. Auparavant conçues en inox soudé, ces rampes sont dorénavant construites en aluminium non soudé, tout comme les carters de ventilation redessinés pour améliorer le vortex. Le constructeur conserve le montage des turbines tangentielles à deux modules par côté, les deux modules supérieurs, orientables, étant placés plus en avant pour ne pas interférer avec les modules inférieurs au
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17 février 2022
niveau des flux d'air. Pour le traitement du début de végétation, les modules du haut peuvent être désactivés pour réduire l'utilisation d'huile et la consommation de puissance et de carburant. Yanmar Un robot pour la pulvérisation viticole Il s'appelle YV01. Dévoilé au Viteff, le robot enjambeur de pulvérisation de Yanmar est un engin autonome motorisé par un bloc essence de 800 cm 3 délivrant 27 ch et animant des chenilles. Offrant un dégagement sous châssis de 1, 40 m, l'engin pèse une tonne à vide et se transporte sur une remorque ou une camionnette de moins de 3, 5 t. Le YV01 peut évoluer dans les pentes jusqu'à 45 % et les dévers jusqu'à 19 %. Pour se guider, le robot est doté de deux lidars, de deux sonars, d'antennes GPS RTK, et de pare-chocs pourvus de capteurs pour détecter les éventuels obstacles. Toute l'intelligence est logée dans la partie supérieure. Le moteur et l'avancement sont situés dans le flanc gauche ; la cuve de pulvérisation de 200 litres dans le flanc droit, soit de quoi traiter un hectare. Son réservoir de 19 litres lui assure une autonomie de 4 heures de travail environ, selon la pente.
2023 limitée à 30 machines. Son prix ne devrait pas dépasser 100 000 euros. À plus long terme, une version à animation électrique pourrait voir le jour. n ■
© Yanmar
Du fait de la réglementation, une télécommande est fournie pour l'opérateur qui doit rester à une distance suffisamment proche, sans quoi le robot stoppe. Il est programmable et pilotable depuis une application sur smartphone. Ne dépassant pas pour l'instant 4 km/h, l'engin est doté de deux descentes de pulvérisation traitant un rang complet et deux demi-rangs. Compter deux heures pour travailler un hectare. Yanmar a fait le choix d'électriser la solution appliquée, tablant notamment sur l'électrostatisme pour réduire la dérive et améliorer la dépose des gouttes sur les feuilles. À terme, il sera possible de démonter les deux descentes, ainsi que la cuve, et d'atteler d'autres appareils, tels que des outils de travail du sol interceps. Le constructeur nippon a déjà posé ses valises dans le vignoble champenois, avec un bureau à Épernay. Toute la saison 2021, des prototypes ont été testés dans les vignes. Yanmar entend peaufiner le développement de l'engin en 2022, avant une commercialisation en
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1 février 2022
Répondre aux habitudes de taille Anne Verzeaux Pour faciliter les travaux des viticulteurs en hiver, Pellenc propose toute une gamme d'outils électroportatifs. Un de ses modèles phares : son sécateur Vinion, qui profite d'une conception particulière. Cet outil fait des adeptes en Champagne. Le sécateur électrique de Pellenc profite de brevets pour répondre à cet objectif : que ce soit un outil léger et efficace, qu'il facilite le travail des viticulteurs. Dans le secteur, c'est le Vinion 150 qui est le modèle le plus vendu. Il offre une ouverture de lame de 57 mm pour un diamètre de coupe de 35 mm. Avec sa batterie de 150, il s'utilise facilement sur une journée de travail : son autonomie atteint les 10 heures. Dans ses atouts, il y a son poids. L'outil pèse 680 grammes, sa batterie en lithiumion 845 g. Celle-ci est ultra-compacte, se plaçant à la ceinture ou dans la poche de veste. Gâchette optique brevetée « Compact et très maniable, le Vinion 150 est adapté à un travail intensif », résume Cyril Zehner. Le spécialiste de Pellenc précise qu'il est doté d'un moteur à haut rendement (92 %) et qu'il dispose de quatre modes de fonctionnement pour s'adapter aux habitudes de taille : mode perfor- mance (vitesse maximale), mode confort (compromis vitesse/ autonomie), mode tout ou rien (coupes rapides et répétées), ou mode progressif (travail de précision).
Avec sa poignée fine et son faible poids (680 g), le Vinion 150 est plébiscité dans les vignes champenoises.
La demi-ouverture est paramétrable (gestion électronique). Surtout, le Vinion 150 est équipé d'un système de gâchette optique brevetée. La gâchette est ajourée et lorsque l'on soulève légèrement le doigt afin de laisser passer la lumière, le sécateur se met automatiquement en pleine ouverture. Angle de lame précis Ce n'est pas l'unique système breveté repéré sur le sécateur électrique de Pellenc. Il y a aussi l'ouverture de la garde sans outils, les vis et écrous à billes, le piston d'étanchéité « anti-souillures » ou encore l'axe de lame à réglage sans outils. Sur le Vinion, les lames sont très résistantes, en revêtement spécifique, pour favoriser la pénétration dans le bois. Pellenc a opté pour une tête de coupe « tirante » Pradines. L'angle de la lame est précis et il y a du jeu entre elles pour créer un effet ciseau. ■
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1 février 2022
Les robots en vedette A.V. Le Fira est devenu un événement de référence mettant chaque année à l'honneur la robotique agricole. La sixième édition s'est tenue courant décembre et a une nouvelle fois montré tout le dynamisme de ce secteur. C'était la sixième édition du Fira, événement mondial dédié à la filière robotique agricole. Plus de 1 500 participants étaient présents, venus de 50 pays. La France peut se targuer d'être à l'initiative d'un tel rendez-vous qui se tient dans la ville de Toulouse. Cette année, il était également possible d'y participer en ligne et de découvrir plus d'une trentaine de machines autonomes. Des modèles en action Naïo Technologies, leader sur le secteur, a profité de l'événement pour présenter son tout nouveau modèle : Orio. Il est destiné aux grandes cultures pour réaliser des opérations de semis et de binage. Un autre robot était en vedette : le Robotti LR (Long Range) du constructeur danois Agrointelli. Sa spécificité : avec son moteur unique et son réservoir diesel de 330 litres, il est capable de travailler jusqu'à 60 heures sans s'arrêter. Au Fira, la start-up rennaise Tibot Technologies a dévoilé sa nouvelle génération de T-Moov. Ce robot avicole a pour mission de faire bouger les volailles et ainsi de réduire le taux de ponte au sol. L'élevage était aussi représenté par des sociétés comme Lely et différentes start-up (Datamole, Ilmsens et Cynomis). Enfin, la viticulture n'a manqué de solutions.
La dernière en date qui faisait sa première sortie au salon international : le Traxx d'Exxact Robotics. Un enjambeur monorang compact. Trois concepts prometteurs La sixième édition du Fira a une nouvelle fois distingué des innovations. Le Best Innovative Robotics Startup 2021 a été décerné à E-Terry. La start-up allemande a été récompensée pour sa technologie, son business model, son potentiel marché et son équipe, parmi 11 start-up.
Agrointelli lance une nouvelle version de son robot porte-outils dédié aux grandes cultures. Il est doté d'un moteur de 72 cv et offre une autonomie de travail de près de 60 heures.
Après Spoutnic, Tibot Technologies a
dévoilé le T-Moov. Sa mission : faire bouger les volailles et ainsi réduire le taux de ponte au sol.
Enfin un jury d'experts internationaux a choisi trois concepts de robots les plus prometteurs. La deuxième édition du Best Field Robot Concept 2021 a ainsi mis en lumière le Bale Hawk de Ver- meer (robot pour regrouper les balles rondes), le Roboter de Horsch et l'Eve de Ripe Robotics (robot cueilleur de fruits). Le rendez-vous est pris pour le Fira 2022 du 6 au 8 décembre, toujours à Toulouse. Avant cela, un autre événement d'envergure est annoncé : le Fira USA du 18 au 20 octobre à Fresno en Californie.
Exemple de robot original : un drone autonome pour cueillir les fruits développé par Tevel.
Plan de relance : lancement de trois appels à projets agri/agro pour 207 Me Légumineuses, robotique agricole et démonstrateurs territoriaux : comme annoncé en novembre, le gouvernement a lancé le 23 décembre trois appels à projets totalisant 207 millions d'euros (ME), dans le cadre du plan de relance et
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1 février 2022
du PIA4 (programme d'investissements d'avenir). Ouvert jusqu'au 28 avril 2022 et réservé aux partenariats publics-privés, l'appel à projets sur les légumineuses (30 ME) vise à « lever plusieurs verrous scientifiques et techniques » concernant leur production, leur transformation et leur « adoption (... ) par les consommateurs ». Quant aux « démonstrateurs territoriaux des transitions agricoles et alimentaires », ils font l'objet d'un appel à manifestation d'intérêt doté de 152 Me sur cinq ans. Il s'agit de « faire émerger des projets territoriaux agissant pour une alimentation durable, performante et structurée entre les acteurs locaux ». Deux échéances sont prévues : le 1er juin et le 2 décembre 2022. Enfin, le dernier appel à projets porte sur le « financement des préséries d'agroéquipements automatisés ou intelligents » (25 Me sur deux ans). Il s'adresse aux « acteurs de la robotique agricole mobile, des agroéquipements et des innovations technologiques liées aux équipements agricoles ». Trois échéances sont prévues : le 16 février, le 31 mai et le 5 octobre 2022. À travers son Plan d'investissement 2030 doté de 30 milliards d'euros, le Gouvernement entend consacrer 2, 8 milliards d'euros à l'innovation, dont la robotique.
autonome pour les chantiers de semis.
Un marché mondial de 7, 7 milliards d'euros Selon une information du Figaro (1er novembre), le marché mondial de la robotique agricole pèse près de 8 milliards d'euros, soit 7, 7 MdE. Il serait détenu par une quinzaine de sociétés et le secteur agricole serait « le deuxième marché mondial de la robotique de service professionnel ». Selon les informations du quotidien, il serait appelé à dépasser les 20 milliards d'euros d'ici à 2026. Fin 2020, la France comptait 14 000 robots agricoles en service, dont 80 % pour la traite des vaches. 7 500 exploitations laitières sont désormais équipées soit un élevage sur cinq. Mais à l'image de l'entreprise Pellenc (Vaucluse), la robotique s'attaque à d'autres secteurs agricoles comme la viticulture avec des enjambeurs de vignes étroites capables de nettoyer dans les rangs et entre les ceps de vignes. L'entreprise a développé le robot Céol (100 000 euros pièce) pour entretenir « le sol en surface sans créer d'ornières ». D'autres automates colonisent les étables (robots d'alimentation, aspirateurs de lisier), les élevages avicoles (robots pailleurs, aérateurs de litière) et porcins (robot laveur). La robotique est avec la génétique et le numérique l'un des trois piliers de la 3e révolution agricole présentée début octobre par le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie. ■
Horsch travaille sur un concept
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JOURNALISTE :Anne Verzeaux
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1 février 2022
Place au chenillard autonome Anne Verzeaux En se rapprochant du groupe Pellenc, Agreenculture poursuit son développement. Son chenillard autonome Céol devrait entrer en phase de commercialisation en 2023. Un pas a été franchi en octobre. Agreenculture, la start-up toulousaine spécialisée dans les solutions robotiques, et le groupe Pellenc ont concrétisé leur rapprochement stratégique. Conscientes que le marché des engins autonomes est en pleine expansion, les deux entreprises ont décidé de travailler étroitement ensemble « pour accélérer la mise au point et la commercialisation d'une gamme de robots ». Faible pression au sol Par ce rapprochement, Agreenculture apporte son savoir-faire « en termes de porte-outil autonome avec Céol, le chenillard autonome et polyvalent en cultures pérennes, et l'AGC box, le boîtier de positionnement et de guidage connecté et sécurisé », précise Hortense Serreau, chargée de développement commercial dans la start- up toulousaine. De son côté Pellenc apporte son expertise pour que la solution robotisée puisse passer en phase d'industrialisation. « Sa commercialisation est prévue pour 2023 », précise la responsable d'Agreenculture. Depuis sa sortie, Céol vise un objectif : automatiser les tâches répétitives. C'est un chenillard autonome polyvalent. Il permet d'entretenir mécaniquement le rang et l'inter-rang des vignes. Co-construit avec différents acteurs
du monde agricole, il se repère grâce à son design et sa couleur orangée. Sa longueur est de 170 cm. Sa largeur est modulable de 72 à 110 cm. Sa garde au sol est de 21 cm. Le robot est monté sur chenilles (largeur de 18 cm) pour assurer une pression au sol inférieure à 215 g/ cm². Respectant les sols, Céol pèse 750 kg (900 kg avec les masses). Il peut être équipé de toute une gamme d'outils portés et tractés. Jusqu'à 20 heures d'autonomie « Une quinzaine de prototype de Céol travaillent actuellement dans différents terroirs français », informe Hortense Serreau. Elle annonce également que, dans le cadre du projet Européen Robs4crops, le robot d'Agreenculture sera testé dans les vignes grecques. Depuis sa première apparition, différentes améliorations ont été apportées. Céol a notamment vu sa puissance doubler afin de répondre aux besoins des agriculteurs. La start-up a fait le choix d'un système hydride. Céol profite ainsi d'une propulsion électrique en 48 V. Pour une plus grande autonomie (jusqu'à 20 heures), il est par ailleurs doté d'un moteur thermique. « Ce système hybride permet de réduire la consommation de gasoil de deux à trois fois inférieure à celle d'un tracteur classique », affirme Hortense Serreau. Dans ses atouts, Céol est facilement transportable. Il est aussi facile d'utilisation. Il peut fonctionner en mode manuel à partir d'une radiocommande. Il peut par ailleurs travailler en mode autonome. L'application développée en interne
est très intuitive. Enfin, Agreenculture annonce que l'homologation pour faire travailler Céol en toute autonomie, sans supervision humaine, est prévue pour cette fin d'année 2022.
Facilement transportable, Céol devrait être homologué d'ici fin 2022 pour travailler seul, sans supervision humaine.
Céol est monté sur chenilles pour assurer une pression au sol inférieure à 215 g/ cm². Il peut être équipé de toute une gamme d'outils.
Une précision extrême Agreenculture a développé en interne sa propre solution de guidage avec positionnement GNSS RTK. Son AGC Box est un boîtier connecté qui « offre un pilotage automatique d'une précision centimétrique ». Cela permet de garantir un travail de qualité au plus près du rang. Cela permet aussi de sécuriser l'exécution des travaux. ■
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1 février 2022 - N°71
rapprochement stratégique entre Pellenc et Un
AgreenCulture Le groupe Pellenc a signé en octobre dernier un accord de partenariat et de prise de participaavec la start-up toulousaine tion
AgreenCulture. Cette collaboration va permettre d'accélérer la mise au point et la commercialisation d'une gamme de robots afin de répondre à la demande grandissantedu marché viticole et arboricole. Ce partenariat vise aussi à développer une plateforme de services et une suite logicielle associée,permettant de télésurveiller les robots qui seront déployés, pour offrir à leurs clients la totalité des services nécessaires à l’utilisation intensive d'engins autonomes : confort dans la mise en exploitation, services de proximité grâceau réseaude distribution Pellenc, services à distanceopérés par la plateforme AgreenCulture Pellenc. A terme, la plateforme digitale Pellenc Connect servira d'interface unique aux clients pour leurs machines traditionnelles et leurs robots.
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