Pepper Steak N°1

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Pepper steak / avril 2008 / numĂŠro 1 / 1 euro


EDITO Ola cousing! Je suis la pitchoune de mars ! Eh Bé..

Bienvenue dans ce premier numéro de Pepper Steak ! Alors que Hollywood vient d’enregistrer sa plus belle année en 2007, alors que les français s’essayent au blockbuster avec Astérix, alors que la guerre entre le HDDVD et le Blu-Ray vient de se terminer, et que ce dernier a promis d’enterrer notre bien aimé DVD, il est une bande de joyeux DVDphiles qui rédigent Pepper Steak, le fanzine qui a prétention de recenser tout ce qu’il y’a de bon, même quand ça ne l’est pas. (Souvent, même) Pour sa propension à s’intéresser exclusivement aux films de genre comme le film de super héros, le film de ninja, le film de blonde ou encore le film de tueur masqué, nous pouvons légitimement qualifier le magazine de magazine Geek . La définition du geek cependant, appelle un vaste débat qui n’a pas encore sa place dans ces pages aujourd’hui. La prétention dudit fanzine est aussi celle de pouvoir balayer tout ce qui passe, allant des blockbusters américains comme Spider-Man 3 ou Transformers jusqu’au plus petit fan movie trouvé par hasard sur un site de vidéo en streaming. Outre le cinéma et la vidéo, Pepper Steak aura aussi l’ambition de chroniquer d’autres média tels que le livre, la BD, le jeu vidéo ou encore l’évènementiel. Nous ferons tout ce qui sera en notre pouvoir pour diffuser nos pages au maximum. Ainsi, nous essayerons bientôt de mettre en place un service d’abonnement en ligne gratuit et en couleur. Pour le reste, Pepper Steak reste attaché à la tradition punk du fanzine et conservera un tirage papier en noir et blanc, trouvable dans les meilleurs points de vente. Nous tenterons de limiter le prix de vente à 1€, euro symbolique, car il est bon à savoir que ce projet est toujours à perte. Oui mais quand on aime… En attendant le prochain édito, je vous souhaite une bonne lecture.

Constantin Berthelier


S W E N y pepp Pas de X-MEN 4, mais plutôt un X-MEN Zero. Voilà ce que nous propose la Fox avec cette préquelle basée sur le personnage leader de la première trilogie X-MEN. Sûrement le film narrera-t-il le projet Weapon X, puisque le personnage de William Stryker (X2) reviendra. Parmi les personnages Marvel prévus, on compte Dead Pool, Sabretooth, et Gambit (Enfin…) La réalisation est confiée à Gavin Hood (Tsotsi). Pas de quoi provoquer un orgasme, car tout s’annonce comme un drame psychologique où le travail de dénaturation de l’esthétique super-héroïque commencé par Bryan Singer 10 ans plutôt connaîtra son achèvement. Zéro costume, zéro super pouvoir, zéro super baston pour laisser place à des personnages trop mal exploités. Verdict en 2009 ! De son côté, Zack Snyder s’attaque à la bible de tous les hardcore geeks de Super-Héros, à savoir Watchmen d’Allan Moore et Dave Gibbons. Après le succès de 300, ce film confirmera son statut de réalisateur respectable auprès fans de BD ainsi qu’auprès des producteurs des majors d’Hollywood. Ca fait plaisir en tous cas d’en voir un qui n’a pas peur des costumes osés. Monsieur Snyder aurait-il d’autres projets en tête ?

?

Ca se précise au loin… Alors qu’on est sûrs que c’est Kristin Kreuk qui interprétera Chun Li dans le film de Andrzej Bartkoviak, on parle déjà de l’impayable Steven Seagal pour jouer le rôle de l’impitoyable Bison ! Dans le domaine du plus probable, Michael Clarke Duncan incarnera Balrog, le boxeur de Las Vegas et Chris Klein jouera Nash, l’ami du coloner Guile. Dans l’histoire de Street Fighter, c’est Bison qui tue le père de Chun Li, et qui lui donne motivation à rendre justice. C’est aussi Bison qui tue Nash, et fait donc donner à Guile les mêmes motivations. Il faudra bien alors que Bison ou Shadaloo soit évoqué, ce qui appuierait la théorie de la créditation de Steven Seagal. On se demande ce que pourrait donner les combats à l’écran, même si on peut se rappeler que Kristin Kreuk commence à distribuer quelques pains dans Smallville. Le film s’appellera Street Fighter: The Legend of Chun-Li et devrait sortir aux USA en 2009.

ALLEZ… 6 griffes, 6 Films.


fdjocmqfsa Pour fêter l’arrivée de Kara Zor-El à Smallville, Pepper Steak a décidé de dédier un dossier spécial à la cousine d’acier, que l’on n’hésitera pas à rebaptiser la pépée d’acier. Car Supergirl est un personnage à surveiller entre les récents comics de Jeph Loeb et les rumeurs allant bon train sur des Spin-Offs télé et cinéma. Get familiar with your Supergirl’s next door! Kara apparait dans Smallville dans le premier épisode de la saison 7 alors que Lex est au fond de l’eau coincé dans sa voiture, à moitié inconscient. Elle va le sauver de cette mauvaise posture et ainsi marcher sur les pas de Clark, puisque Lex lui vouera ensuite une dévotion encore plus grande qu’il n’en a eu pour celui-ci. Clark quant à lui, il tentera d’inculquer à sa cousine les valeurs qui lui a transmis le cowboy Marlboro qu’était son père adoptif Jonathan Kent...

Pour Alfred Gough et Miles Millar, c’est l’occasion de relancer la série qui attaque sa septième année légèrement ralentie par la grève des scénaristes à Hollywood. Les diffusions ont repris leur rythme et le spectre de Superman plane de plus en plus sur le jeune Clark. Après l’introduction du personnage du Martian Manhunter, c’est au tour de Kara de donner un coup de pouce au futur super héros d’embrasser sa destinée. Mais la série étant victime de son succès, on sent les scénaristes s’échiner à ne pas déballer les choses trop vite afin d’exploiter le système Smallville jusqu’à la lie. Tout ça malgré le fait que Clark vive sans ses parents et que tout ou presque se déroule à Metropolis. L’actrice qui joue le rôle de Kara est Laura Vandervoort (bonjour le nom allemand…) qui n’a fait que des apparitions très peu remarquées dans des épisodes de Mutant X, Destins Croisés ou encore Les Experts. Il est très probable qu’elle s’impose dans le casting récurrent de la série, puisqu’elle apparaît dans le générique de la saison 7 et qu’elle est porteuse de nombreux éléments pour le dénouement final. (Les costumes! Les costumes !)

Supergirl est apparue la première fois en 1959 dans Action Comics # 252. Elle est la cousine de Superman et vient de Argo City, sur la planète Krypton. Ses parents sont Alura et Zor-El, l’oncle de Superman. Elle n’avait que 15 ans quand elle a atterri sur terre. Elle entama alors un parcours initiatique à travers les USA avant de devenir Supergirl. Son identité est tenue secrète sauf pour Superman, ses parents adoptifs les Danverses et la Légion des Super -Héros dont elle a fait partie. Comme tous les Krytoniens, Supergirl est vulnérable à la Kryptonite. L’animal de compagnie de Supergirl est Comet le super cheval. Il fait partie de la légion des Super Animaux, parmi Krypto le Superchien, Eclair le super chat, et Beppo le super singe.


Mais Laura Vandervoort n’était pas la première à camper le rôle de la pépée d’acier. Avant elle, il y’a eu Helen Slater, dans un film Supergirl produit par les même producteurs des films Superman. C’était après qu’ils soient rentrés dans la planète nanar avec Superman IV et avant qu’il n’aient percuté les abysses du navet avec la série Superboy. Le film est signé par le français Jeannot Swarck, qui a réalisé entre autres en France Hercules et Sherlock avec Christophe Lambert. (!!!) Depuis, il contribue à la perpétration du mythe kryptonien en réalisant pas mal d’épisodes de Smallville. On ne sait pas s’il a très bien vécu ses retrouvailles avec la pépée d’acier quand on sait que le film a fait un bide total en salles et a essuyé de très mauvaises critiques lors de sa sortie. Mais il ne faut pas croire, les Salkind avaient réussi à réunir un casting alléchant pour ce film, mais n’ont malheureusement pas su créer des rôles à la hauteur de leurs artistes. Ainsi, la ravissante Faye Dunaway se retrouve fagotée comme une bobotte adpte d’encens qui se retrouve à faire de la magie noire afin de conquérir le monde. Mais elle peut se consoler, parce qu’à part ne pas vraiment prendre Supergirl en ennemie mais plutôt comme une curiosité, elle effrayera ses ennemis en allumant des clopes avec ses doigts. (ça sert la magie noire !) L’acteur shakespearien Peter O’Toole quant à lui, est annoncé en grande pompe dans la bande annonce et sur la jaquette mais ne joue le rôle que d’un tocard krytoninen mal fringué qui va faire une bévue ridicule et ainsi déclencher l’histoire.

Vous l’aurez donc compris, aucun enjeu épique dans ce Supergirl, film malhonnête qui mise tout sur le titre et le costume, même pas sur le charisme de son actrice ni du personnage. Ils avaient pourtant tout en main: comment faire un mauvais film avec une brune timide qui se transforme en super blonde pour aller tatanner une sorcière mégalo ? Mais il faut voir le making of du film pour comprendre que les Salkind lancent le personnage Supergirl en n’y croyant pas, encore enivrés de leur travail sur Superman, mais sachant que la magie les a quittés il y’a bien longtemps. Helen Slater, l’actrice choisie pour le rôle, ressemble à une junkie dépressive quand elle arrive dans le studio le première fois devant les producteurs enthousiastes dont on se demande comment ils ont pu se dire qu’elle était faite pour le rôle. Sous le costume, tout passe un peu mieux, sauf quand il faut jouer la comédie. Durant tout le film, Helen Slater a l’air d’une attardée et on se demande si elle n’est pas censée jouer le rôle d’une Supergirl de 14 ans. Mais par chance, elle trouve un fiancé aussi abruti qu’elle, et qui n’apportera rien de sérieux ni d’intéressant à la romance vaguement tentée du film. Rien n’est agréable dans le film sauf peut-être la séquence de vol au dessus de Chicago et un peu le combat contre le démon géant à la fin du film. Mais là encore, rien ne décolle, pas même en direction de la planète nanar, là où Superman IV s’était rendu dès les premières minutes. Pour la sortie de Superman Retunrs et peut-être l’arrivée de Kara dans Smallville, Warner Bros. A réédité le DVD aux USA et e même commandé un nouveau doublage pour la version française. Le DVD est trouvable facilement sur Internet, et par chance dans certains magasins.


The Long Tomorrow Vouloir adapter Mobius, c’est déjà une bonne expérience dans le mauvais goût, mais quand le film est amateur, que la déco est signée Mobalpa, qu’on agrémente le tout de sabrolasers et de 3D de débutant qui en peut plus parce que sa mère a du lui dire qu’il était un génie à 10 ans, ça donne The Long Tomorrow, le chef d’œuvre d’anticipation d’Olivier Cauvin! Encore plus désabusé et plus macho que Rick Deckard dans Blade Runner, le détective Jan Kounen (le même que Ian Kounen de Blueberry et 99 fr?) enquête sur une pieuvre prédatrice sexuelle. En même temps, il cherche les plans de la ville. C’est tout ce qu’on comprend, car la prise de son est si merdique que l’on comprend rien de ce qui se passe. Mais l’intérêt du film repose dans la scène de sexe, où le détective se rend compte qu’il vient de copuler avec un poulpe nymphomane polymorphe. Sous la menace, le monstre lui propose d’assouvir ce qui pourrait être le fantasme (homo)sexuel final. Coucher avec son propre clone. Cauvin serait-il un visionnaire ? Depuis longtemps ma tête est pleine d’images... Annonce pompeusement son site. Mais Cauvin est surtout un flemmard. Car il nous avait promis il y’a longtemps qu’il finirait son film Ultimate Spider-Man. Et on l’attend toujours...

LE PLAN P O QUE NI JO RNO CHEAP ULTIM E HN WATER S NI ROG CORMAN O E R NT pu EGA LER. ET C’EST B EAUCOUP.. .

RANDO Rando. Un film avec Xav. Bergès. Dans la série on m’a dit que j’étais flippant quand j’étais bourré dans une soirée beuverie alors je m’achète une caméra, je fais un film vite fait et je mets mon nom dans le titre, voici Rando, un court-métrage amateur exhumé des méandres abyssales de Dailymotion. Un film a mi-chemin entre L’enfant sauvage de François Truffaut et Haute Tension de Alexandre Aja. De la barbaque, des hippies sales aux cheveux longs qui font les psychopaaates devant une camera, puis un flic, un vrai, qui se laissera attendrir par la sensibilité du jeune détraqué dont j’ai oublié le nom. Il y’a un peu aussi de Jason Vorhees, dans cette histoire, enfin un peu de tout au fait, et surtout des potaches qui s’amusent. (Ou pas) Rando est à regarder en fin de soirée pour rire de l’interprétation fulgurante de M. Xav Bergès. Dites vous que c’est un condensé d’hymne à la nature, faisant apologie de l’ignorance doublé d’un manifeste naturiste et qu’avec tout ça, vous aurez même pas besoin d’aller voir Into the Wild de Sean Penn.

e de nudité ATTENTION, scèn ée rare et spontan


Les voilà qui reviennent ! (Enfin pas vraiment…) Les casseurs de fantômes les plus populaires de la planète reviennent dans ce film amateur réalisé par le désormais incontournable Hank Braxtman, à qui l’on devait déjà le non moins bon Freddy Versus Ghostbusters. Tout un programme ! Un long métrage de 85 minutes, investi par des acteurs de niveau professionnel, une réalisation au poil et des effets spéciaux époustouflants. Voilà qui hisse Return of the Ghostbusters au top du top du cinéma amateur et autres fan movies. Ici, le tu-toiement du monde pro est tel que M. Braxtan a même réussi à convaincre les responsables de l’IMDB (Internet Movie Database) de lui faire une fiche sur leur site ! Une œuvre geek par excellence, même si la référence aux films de Ivan Reitman se fait parfois oublier grâce à l’inventivité des nouveaux personnages, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Les nouveaux personnages rappellent avec clins d’œil les héros des films de la franchise de la Columbia. Ainsi, J. Michaeil Weiss rappelle Bill Murray sans pour autant le singer et il en va de même pour Tim johnson, qui campe le rôle de Ed Spengler, le neveu supposé de Eagon Spengler. Neil est donc un héros plus agressif, plus passionné et un tantinet moins désabusé que le Venkman des films de cinéma. C’est lui qui tombe amoureux, c’est lui qui déclenche une bagarre dans un bar et c’est lui qui revient en héros à la fin du film pour sauver la mise. Les personnages secondaires sont un poil moins bien réussi, comme la journaliste arriviste peu crédible dont Neil va s’amouracher. Quant au super vilain de l’histoire, ses cabotinages de méchant machiavéliques font plutôt penser à un fantôme de Scooby-Doo plutôt qu’à un vrai nemesis digne des casseurs de fantômes. On regrette aussi la volonté du réal de tout vouloir moderniser au maximum, allant de la voiture aux équipements, ce qui trahit l’essence archi underground chère aux Ghostbusters de la grosse pomme. Les chasseurs de fantômes de Denver eux, n’ont pas de souci d’argent, et tout leur attirail semble avoir été financé par le gouvernement. Eh oui, dure épreuve de simuler le style « fait maison » lorsqu’on est aussi perfectionniste et déterminé que M. Braxtan !

Fort du succès de cet épisode qui semble avoir davantage fédéré les internautes que le précédent, on espère Braxtan plancher sur un troisième, et pourquoi pas un vrai Ghostbusters au cinéma, si les producteurs de la Columbia ont la bonne idée de l’engager. Le public étant demandeur de films de divertissement tels que Ghostbuster, rien n’est à exclure. Pour l’instant, seul un jeu vidéo officiel est annoncé sur les consoles next-gen. Malheureusement, pour raisons judiciaires le film n’est pas exploitable en DVD. Vous le trouverez néanmoins facilement sur la toile en passant sur le site de la Braxtan. Vous pourrez ainsi en profiter pour aller voir ses autres films.

cast & crew Tim Johnson – Ed Spengler J. Michael Weiss – Neil Anderson Joel Hanson - Pavel Karnov Ron Vischer - Klaus Konstantin Arielle Brachfeld - April Hunter Donte Essien - Levar Gordon Lisa Wegener – Annie Heath C. Heine – Gallagher Rebecca Roth – Allison Kevin Cunningham – Bud Jenks Mike Ballard - Frederic Brandon Eaton – Konstantin's Assistant Craig Scott – Scared Kid KC Weatherman – Homeless Joe Ethan Knightchilde – Producer

Hank Braxtan – Writer/Editor/ Producer/Director Scott Douglas – Producer/ Ultimate Extra Tim Johnson - Writer J. Michael Weiss - Executive Producer Neil Mandt - Executive Producer Michael Mandt - Executive Producer Ryan P. Wilson – Visual Effects Justin Rader – Visual Effects Drew Adams – Director of Photography Anthony Cafaro – Gaffer Jon Vandergriff - Original Score Andrew Peevler – Location Sound


La série est produite par Sony Pictures Television et Culver Entertainment, une succursale de Sony d’édition Direct 2 DVD. La série se basera sur les importantes étapes de la mythologie de Spider-Man afin d’introduire les personnages importants tels que Flash Thompson, Gwen Stacy, Mary Jane Watson, Betty Brant, Harry Osborn, Jean DeWolff, J. Jonah Jameson, Aunt May, Robbie Robertson et Liz Allen. La série sera formatée afin de correspondre à une édition DVD. Hasbro va sortir une ligne de jouets et de figurines tirées de la série en avril 2008.

Nous avons eu l’immense privilège de voir en même temps que le public américain le premier épisode de la nouvelle série consacrée au tisseur. Il est passé ce samedi 8 mars sur la chaîne WB Kids aux USA. Première surprise, car mis à part X-MEN : Evolution, on n’a pas l’habitude de voir des Super Héros Marvel faire leurs armes chez les frères Warner. Il faut dire que les héros DC ont toujouts été portés avec Brio sur le petit écran, ce qui est loin d’être le cas des personnages de Stan Lee. L’histoire de Spider-Man sur le petit écran est d’ailleurs une belle suite de catastrophes et de cafouillages, paradoxalement à des adaptations cinéma très travaillées. Peut-être Marvel et DC ont compris qu’il était temps de s’allier pour donner les lettres de noblesses que l’homme Araignée mérite depuis trop longtemps. Faute de pouvoir se rallier au DC Universe animé de Bruce Timm (Batman, Superman Justice League) ni à l’univers commun aux Teen Titans ou de la Légion des Super Héros, le spectaculaire Spider-Man sera honoré des plus prestigieux noms de l’animation américaine actuelle. C’est Greg Weisman qui emmène le projet, et qui n’est autre que le producteur de la série à succès Gargoyles. (Disney). A son tableau de chasse, on peut ajouter The Batman ou Kim Possible ou encore Ben 10. D’ailleurs, l’animation et le découpage de cette nouvelle série ressemble en tous points à celle de l’espionne Kim Possible. Adieu les mondes parallèles de Spider-Man Unlimited , adieu le jeunisme Mtv 3D de Spider-Man The Series, place au vrai Spider-Man, le geek le plus cool de la terre. La série semble s’être assez bien équilibrée entre la narration des films, le ton du comic Ultimate, et les lecteurs veterans, qui reconnaîtront des personnages plus facilement que les autres. C’est ainsi que le premier épisode exhume sans complexe la bande d’affreux la plus ridicule de tout l’univers Spider-Man, (quoique y’a pire…) à savoir les Enforcers! Même look que dans les années 60, ils sont les premiers à donner du fil à retordre à notre héros. Le spider-signal, à la grande surprise de tous, à été remis au goût du jour. Gwen Stacy est dans la même classe que Pete, et est presque aussi Geek que lui. Et surtout, Mary Jane n’est pas encore là ! Nos héros sont habillés avec bon goût, les couleurs sont sobres et l’esprit du comic n’est pas trop dilué par des remous de coolitude matrixienne qui consisterait à tout moderniser et à colorier en noir. La série a l’air de vouloir faire évoluer ses personnages, et on rêve déjà à une longue fresque où Spider-Man serait le héros qui grandit, apprend, se fortifie. On est en droit d’espérer tout cela avec cette série, même si un tel chantier tient de l’impossible pour un dessin animé.


Ouais genre t’en peux plus parce que t’as dévalisé le vidéo club d’en bas de chez toi qui loue plus que des dvds à deux balles. Et tu te retrouves avec un film de blondes, deux films de geek, et une vidéo animée hyper chelou. Belle affaire, jeune homme ! Sauf que tu veux les conserver et garder les Vhs pour la décoration de ta chambre. Comment faire ?

Bien sûr, tu prends la meilleure vidéo, a savoir mortal kombat le dessin animé. Parce que dedans y’a la bande annonce du film avec christophe lambert, et qu’il y’a des séquences de baston en 3D niveau jaguar a vomir. Et que tu sais pertinemment que la metropolitan ne réeditera jamais cette aberration télévisuelle, malgré leurs efforts constants

Et comme tu as la collectionnite aigue, tu as acheté une carte d’acquisition qui te permet d’enregistrer tout ce qui bouge autour de toi. Ainsi, tu passes tes journées a recopier des oeuvres que tu as déjà. Mais pourquoi ?

La video tu vas même pas la regarder, ne serait-ce qu’une fois. Mais tu es plus rassuré de l’avoir en DVD. C’est pourquoi je conseille à tous l’achat d’une carte d’acquisition. Accessoire obligatoire aux tous les fans de vidéo.

Rédigé à Lyon par Constantin Berthelier à des fins non commerciales. Tirage à 50 exmplaires. Vendu en noir et blanc pour un prix de 1 euro. Contact à: cberthelier@hotmail.com www.peppersteak.fr


PEPPER STEAK PRésente

Au cinéma...

J’ai un peu mauvaise réputation depuis civil war, mais bon...

Why so serious ? Tu pourras jamais faire aussi bien que moi, gamin! t’es mort et c’est chouette !

Pas de mauvaises blagues, joker! Je tiens à rendre hommage à heath ledger, dont on se souviendra.

Vote or die !

Au mois prochain !


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