El sistema político chino: Hong Kong
PERCY C. ACUÑA VIGIL
01/07/2017
En este número recordamos el caso de Hong Kong. Hoy día se celebra el 20 aniversario de la devolución de la excolonia británica a manos chinas. Este 1º de julio se cumplen 20 años desde que el Reino Unido le devolvió Hong Kong a China. El aniversario de la entrega ha reavivado, para algunos, las preocupaciones sobre el futuro de las concesiones negociadas con los británicos para garantizar la devolución del territorio que estos arrebataron por la fuerza hace más de 150 años. Botín de guerra Efectivamente, la anexión británica de la isla de Hong Kong se produjo al final de la Primera Guerra del Opio, en 1842, y es uno de los primeros ejemplos de lo que luego pasó a conocerse como "la Diplomacia de las cañoneras". Para esa época, el Reino Unido importaba casi todo su té de China, pero no conseguía que los habitantes del país asiático se interesaran en ninguna de las exportaciones británicas. Hasta que la Compañía Británica de las Indias Orientales encontró un producto con el que equilibrar la desigual balanza comercial: el opio. Y Londres respondió enviando un pequeño ejército que en pocos años derrotó completamente a las fuerzas chinas y obligó a Pekín a firmar una paz humillante. Entre las condiciones impuestas por el Tratado de Nanking figuraban el pago de 21 millones de dólares de plata en reparaciones y la apertura de varios de los puertos del país a todas las naves mercantes. Y, sobre todo, la cesión a perpetuidad de la isla de Hong Kong, a la que los británicos luego le sumarían la vecina península de Kowloon en 1860. Las "Guerras del Opio" fueron el primer ejemplo de la llamada "Diplomacia de las cañoneras". Esta nueva concesión también fue arrancada por la fuerza, al final de la Segunda Guerra del Opio, con la que Reino Unido también obligó a China a permitir el comercio de la droga. El actual territorio de Hong Kong quedó conformado en 1898, cuando China accedió al alquiler gratuito de los llamados Nuevos Territorios -y 235 islas aledañas- por un período de 99 años, que se vencía en 1997.
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Jean-Pierre Cabestan, Le système politique chinois. Un nouvel équilibre autoritaire, Paris, Presses de Sciences Po, 2014, 708 p.
Benoît Vermander 1En 1994, Jean-Pierre Cabestan avait publié Le système politique de la Chine populaire (PUF). La synthèse qu’il propose vingt ans plus tard autour du même sujet est profondément élargie et renouvelée. La différence de titre entre le premier et le deuxième ouvrage est d’ailleurs significative : au-delà de l’aspect proprement institutionnel, c’est du système politique « chinois » dont il est aujourd’hui question, un système qui a intégré et continue d’intégrer des apports historiques, culturels et sociaux de plus en plus variés dans une synthèse perpétuellement évolutive, une construction « nouvelle et atypique » (p. 20). Le présent volume explore donc un paradoxe : les institutions mises en place juste après 1949 perdurent toujours (profondément renouvelées dans leur interprétation en 1979 il est vrai), alors même que les bouleversements économiques, culturels et sociaux intervenus durant les trois dernières décennies sont sans précédents historiques. Ce n’est donc pas un simple descriptif des institutions qui nous est ici présenté, mais un essai de science politique à portée comparatiste, un essai qui s’essaie à penser la complexité, les permanences et les transformations des relations nouées entre pouvoir et société. La thèse défendue peut être résumée ainsi : on ne saurait comprendre la permanence des institutions au milieu même des bouleversements sociaux qu’elles régulent qu’en faisant l’hypothèse d’un « continuum dégradé entre d’une part, pouvoir, lieux et relations de pouvoir et, d’autre part, société, structures et rapports sociaux. » (p. 20-21) En raisonnant en termes de « continuum » plutôt que d’ « opposition » il devient possible de formaliser les capacités d’adaptation et de consolidation du système de Parti-État propre à la Chine continentale. Página 3 de 32
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2L’introduction de l’ouvrage en théorise donc les questions, tout en proposant une synthèse des travaux des vingt dernières années portant sur le politique en Chine. Elle contraste les approches étrangères avec celles dominantes en Chine même (souvent soucieuses d’opérer une « localisation » des problématiques), notant pourtant l’émergence de recherches désormais poursuivies par des binômes d’universitaires chinois et étrangers. Le corps de l’ouvrage est charpenté en deux grandes parties. La première, « Les institutions », s’articule en onze chapitres, étudiant d’abord la façon dont le PCC comprend et exprime sa mission, ses principes d’organisation, ses organes dirigeants, son appareil et ses finances, avant de se pencher successivement sur la Constitution et les institutions d’État, l’administration, le système judicaire, les assemblées populaires, la Présidence et la Commission militaire centrale, le système consultatif, et enfin l’APL. C’est donc un véritable schéma directeur du pouvoir et des institutions qui est ainsi dressé, depuis leurs axiomes de départ jusqu’aux détails de leur fonctionnement.
3La deuxième partie s’essaie à penser le « continuum dégradé » entre « Pouvoir et société », et s’articule autour de quatre questions successives : les cercles concentriques de la société politique officielle ; la corruption ; la diversification des formes de participation politique ; le contrôle des régions de minorités ethniques. Página 4 de 32
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La conclusion de cette deuxième partie hésite entre deux constats : d’une part, « les autorités politiques s’efforcent encore de guider ou de canaliser le corps social, mais elles le contrôlent de moins en moins » (p. 591) ; d’autre part, « l’apparition de nouvelles élites et, associé à cette évolution, de nouvelles formes de participation politique au sens large, ont permis au PCC de maintenir son statut tout en restant en phase, sinon avec l’ensemble, du moins avec la majorité du corps social. » (p. 592) 4La même hésitation se retrouve dans la conclusion générale, peut-être trop aimantée par la question de la durée possible de survie du régime et des scénarios de démocratisation. La prudence des formulations dans les scénarios esquissés n’empêche pas l’auteur de remarquer in fine qu’« en Chine comme ailleurs, la liberté et la démocratie ne s’octroient pas, elles se conquièrent. » (p. 613) 5La partie consacrée aux institutions est remarquablement structurée, documentée et argumentée. On ne saurait rêver de meilleure synthèse à proposer tant aux étudiants qu’aux acteurs étrangers désireux de comprendre le système politico-institutionnel avec lequel ils interagissent. La seconde partie est à la fois plus brève et plus sélective : elle s’essaie à dégager les principaux facteurs qui pourraient expliquer le fait que les transformations du régime et de la société s’opèrent dans le cadre d’institutions formellement inchangées.
Le chapitre consacré à la sélection des élites permet d’appréhender et d’expliquer la résilience du Parti-État, dont les capacités organisationnelles et de contrainte restent intactes. La synthèse portant sur la corruption est claire, mais la complexité même du problème et la rapidité des évolutions rendent incomplète toute approche du phénomène. L’étude des formes de participation politique est remarquablement détaillée, mais aurait gagné à être théoriquement approfondie, tant
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le débat sur la notion même de société civile et ses implications pour le devenir du pays demeure vigoureux parmi les sociologues et politistes chinois. Plus globalement, l’ouvrage aurait pu offrir un aperçu plus précis du débat d’idées autour des questions de société et gouvernance tel qu’il se poursuit en Chine, débat plus riche et peut-être davantage porteur d’espoir qu’il n’est ici suggéré. Enfin, le chapitre sur les minorités nationales articule la question de l’évolution (ou non-évolution) des institutions avec celle des enjeux de sécurité nationale tels que perçus par le régime. 6D’autres dimensions auraient pu être ajoutées à l’analyse et le « continuum », dont il est ici question, aurait pu faire l’objet d’une élaboration théorique plus précise. Néanmoins, une fois la lecture de la seconde partie de l’ouvrage achevée, il faut reconnaître qu’en sélectionnant les questions des élites, de la corruption, des modes de participation et des « frontières », l’auteur, après tout, a bien choisi quatre points névralgiques de l’articulation entre Parti-État et société. Pris ensemble, ils expliquent tant la résilience formelle des institutions que l’écart croissant entre leur esprit et celui qui aimante aujourd’hui la société chinoise. 7La taille de l’ouvrage n’empêche en rien une consultation aisée. C’est un ouvrage « de référence », qui peut tout à la fois se lire en continu ou être parcouru pour vérifier tel principe ou tel aspect pratique du système politique chinois. La bibliographie raisonnée qu’il propose constitue également un excellent instrument de travail. Malgré les difficultés de l’exercice, un équilibre heureux a été trouvé entre la présentation des données institutionnelles et juridiques et l’attention au fonctionnement politique et administratif au quotidien. Par ailleurs, l’acuité des défis rencontrés par le PCC est soulignée et détaillée à de nombreuses reprises. À cet égard, l’ouvrage est à conseiller à tous ceux qui s’interrogeraient encore sur les raisons ultimes des choix opérés par l’équipe Xi Jinping depuis son installation : les développements présents confirment indirectement la justesse de nombre des constats de l’auteur. Au-delà ou en deçà de l’étude des mutations économiques, culturelles et sociales, une attention renouvelée à la dimension proprement politique du devenir de la Chine est aujourd’hui de rigueur, et cet ouvrage contribue remarquablement à en formaliser la nature et les enjeux. https://perspectiveschinoises.revues.org/7050
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«Hongkong est devenue le lieu où se pense l’avenir de la Chine» Sinologue, professeur à l’Université baptiste de Hongkong, Jean-Pierre Cabestan juge «salutaire» le mouvement de protestation des étudiants dans l’île. Il en analyse les ressorts et les limites dans le contexte d’une Chine qu’il compare à un «Etat fasciste, orwellien»
Ces deux dernières semaines, Hongkong a connu ses plus grandes manifestations politiques depuis sa rétrocession à la Chine en 1997. Le mouvement conteste la démocratie limitée que Pékin veut imposer. Sinologue français, et Suisse par sa mère, Jean-Pierre Cabestan* en observe les ressorts et les limites depuis son poste de professeur à l’Université baptiste de Hongkong. Son dernier ouvrage, Le Système politique chinois. Un nouvel équilibre autoritaire (Presses de Sciences Po, mars 2014), analyse le déficit de culture démocratique qui continue de dominer la Chine, dont les habitants sont devenus consommateurs avant de devenir citoyens. Entretien. Le Temps: Dans votre dernier livre, vous écrivez que Hongkong «ne va sans doute pas démocratiser la Chine, mais ce port ouvert et cosmopolite sert […] de soupape de sécurité d’où s’échappent nombre de récriminations contre le pouvoir». L’intransigeance face aux manifestations prodémocratie montre-t-elle que Pékin ne veut plus que Hongkong joue ce rôle de soupape? Jean-Pierre Cabestan: Dans l’esprit des dirigeants chinois, Hongkong fait partie de la Chine. S’y applique le fameux principe «un pays, deux systèmes», qui préserve ses libertés, son système juridique et politique, à condition que ces derniers ne portent pas atteinte à la sécurité de l’ensemble de la Chine. Hongkong ne peut pas être une base de subversion. Cette limite est délicate Página 7 de 32
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à trouver parce que Hongkong est utile pour quantité de raisons, économiques et financières, bien sûr. Sa devise est convertible, son port est ouvert sur le monde entier, et beaucoup de choses peuvent s’y dire et s’y éditer. Cette soupape de sécurité conforte en réalité la Chine dans son système autoritaire et de parti unique. Jusqu’où cette soupape peut-elle fonctionner? Cette question divise probablement les dirigeants chinois, certains étant plus attachés à la sécurité intérieure que d’autres, peut-être intéressés par la voie que Hongkong pourrait tracer pour l’avenir du pays.
Dans ce contexte, les manifestations de ces dernières semaines ont envoyé à Pékin un signal très fort. Elles ont remis la balle au centre et les Chinois en tireront les leçons. Ils savent que s’ils poussent trop loin leur contrôle, les Hongkongais réagissent. Ces derniers ont réussi à créer un rapport de force, même s’ils disposent de peu de moyens face à l’Assemblée populaire, cet organe suprême du pouvoir d’Etat qui a décidé des limites de la démocratie pour élire le futur chef de l’exécutif de Hongkong. https://www.letemps.ch/opinions/2014/10/09/hongkong-devenue-lieu-se-pense-avenir-chine
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Presidente Xi marca "línea roja" para tratar relaciones entre parte continental de China y Hong Kong. 01/07/2017 HONG KONG, 1 jul (Xinhua) -- El presidente de China, Xi Jinping, marcó hoy sábado una "línea roja" para el manejo de las relaciones entre la parte continental de China y Hong Kong, advirtiendo contra cualquier intento de socavar la soberanía nacional o desafiar el poder del gobierno central.
El Presidente Xi marca "línea roja" para tratar relaciones entre parte continental de China y Hong Kong HONG KONG, 1 jul (Xinhua) -- El presidente de China, Xi Jinping, marcó hoy sábado una "línea roja" para el manejo de las relaciones entre la parte continental de China y Hong Kong, advirtiendo contra cualquier intento de socavar la soberanía nacional o desafiar el poder del gobierno central. "Cualquier intento de poner en peligro la soberanía y seguridad nacionales, de desafiar el poder del gobierno central y la autoridad de la Ley Básica de la Región Administrativa Especial de Hong Kong (RAEHK) o de utilizar Hong Kong para realizar actividades de infiltración y sabotaje contra la parte continental de China es un acto que traspasa la línea roja, y es absolutamente inadmisible", recalcó. Xi hizo estas declaraciones durante su participación en una reunión que conmemora el 20º aniversario del retorno de Hong Kong a la patria y en la ceremonia inaugural del quinto gobierno de la RAEHK. http://www.politica-china.org/nova.php?id=7028&clase=6&lg=gal file:///D:/Percy/Downloads/-data-Col_Int_No.39-07_Col_Int_39%20(1).pdf file:///D:/Percy/Downloads/-data-Col_Int_No.39-07_Col_Int_39.pdf file:///D:/Percy/Downloads/118071-468291-1-PB.pdf Página 9 de 32
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Vingt ans après sa rétrocession à la Chine, Hong Kong «est une autre ville» Par RFI Publié le 30-06-2017 Modifié le 30-06-2017 à 07:45 Xi Jinping est à Hong Kong pour célébrer les vingt ans du retour de l'ex-colonie britannique dans le giron chinois. L'un des points forts dans le programme du président chinois sera sa visite à quelques projets pharaoniques d'infrastructures, financés à coup de milliards d'euros par Pékin. Vingt ans après la remise des clés de Hong Kong à la Chine, l'ex-colonie a changé de visage.
Avec notre correspondante à Hong Kong, Heike Schmidt Xi Jinping est arrivé ce jeudi à Hong Kong, au milieu d'un important dispositif de sécurité, pour les cérémonies du vingtième anniversaire de la rétrocession de la ville divisée, où une partie de la population est convaincue que Pékin ne respecte plus le fameux principe « Un pays, deux systèmes ». Hier, le président chinois a assisté au plus important défilé militaire organisé dans l'ex-colonie britannique depuis qu'elle est redevenue chinoise. Il doit désormais visiter d'immenses infrastructures financées par le pouvoir. Et c'est vrai que dans le domaine, Pékin a laissé son empreinte partout. Petit à petit, l'ex-colonie britannique est devenue une ville chinoise comme une autre, estime Philippe Le Corre, chercheur Página 10 de 32
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au Brookings Institute à Washington et fin connaisseur de Hong Kong : « C’est une autre ville aujourd’hui. C’est une ville qui est chinoise avec certes un côté international qui est demeuré, mais avec une population étrangère quand même très différente. »
Frénésie de construction « Hong Kong a été la septième puissance commerciale du monde, il faut s’en souvenir. Dans les années 80, c’était un endroit en plein boom. Aujourd’hui c’est une ville chinoise un peu particulière, une région administrative spéciale, mais elle est de plus en plus diluée dans la région qu’on appelle "The bay", le delta de la rivière des Perles, et donc diluée entre d’autres villes, Shenzhen, Zhuhai, Macao. Tout ceci étant relié par des ponts et des autoroutes, la grande spécialité de la Chine qui adore construire des infrastructures. Au final, les Hongkongais se retrouvent très dilués dans une population du sud de la Chine. » Les Chinois ont construit de manière frénétique ponts, routes et voies ferrées pour relier Hong Kong à la Chine. Des projets controversés comme le pont Hong Kong-Zhuhai-Macao, cité dans un scandale de corruption. http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20170630-vingt-ans-apres-retrocession-chine-hong-kong-estune-autre-ville https://www.cairn.info/revue-critique-internationale-2005-4-page-65.htm https://www.contrepoints.org/2013/11/28/147898-hong-kong-un-miracle-economique-qui-sepoursuit
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Pourquoi Hong Kong est si importante pour la Chine? Audrey Duperron 5 octobre 2014 Audrey Duperron Hong Kong demeure extrêmement importante pour la Chine, affirme The Economist qui rappelle que les exigences en matière de réformes démocratiques ont donné lieu à des manifestations d’une très grande ampleur dans l’enclave. Hong Kong et la Chine ont beaucoup à perdre de la dégradation de la relation spéciale qu’elles entretiennent, analyse le journal. Pendant longtemps, Hong Kong a servi de pont entre la Chine et le reste du monde, à la foi pour les flux de biens et de capitaux dans les deux sens. Mais la Chine s’est elle-même ouverte sur le monde au cours des dernières années, en en conséquence, ce rôle s’est atténué. En 1997, au moment où la GrandeBretagne a rétrocédé l’enclave à la Chine, le PIB de Hong Kong représentait 16% de celui de la Chine. Mais aujourd’hui, cette proportion s’est réduite à 3%. Mais ce n’est pas une bonne référence, car le PIB de la Chine s’est considérablement développé entretemps, et on ne peut plus comparer la Chine de 1997 avec celle d’aujourd’hui, qui compte près de 20 villes avec plus d’un million d’habitants. Hong Kong est ainsi demeurée incontournable pour l’Empire du Milieu dans le domaine financier et dans certains autres domaines, et les liens se sont renforcés, plutôt qu’affaiblis. Ainsi, Hong Kong est devenue une place incontournable pour les firmes chinoises qui peuvent y lever des capitaux boursiers pour se financer plus facilement qu’en Chine continentale. Selon Dealogic, au cours des deux dernières années, les entreprises chinoises sont parvenues à lever 43 milliards de dollars lors de leurs introductions en bourse à Hong Kong, contre seulement 25 milliards de dollars sur le marché boursier de la Chine continentale. Hong Kong a également permis aux entreprises chinoises d’avoir accès aux capitaux et au crédit internationaux. En outre, Hong Kong est une plaque tournante pour l’investissement en Chine, ou en dehors. L’année dernière, les investissements de l’enclave ont représenté les deux tiers des investissements directs étrangers en Chine, contre 30% au milieu de la décennie précédente. Lorsqu’elles veulent investir en Chine, les multinationales ont l’habitude d’ouvrir des têtes de pont Página 12 de 32
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à Hong Kong, car elles apprécient son environnement stable et la protection de son système juridique fiable. Sur les 5 dernières années, le gouvernement chinois a utilisé Hong Kong comme un laboratoire pour un certain nombre de réformes financières. Par exemple, en 2009, il y a testé l’acceptation du yuan comme monnaie internationale. « La Chine continentale a grandement bénéficié du statut unique de Hong Kong », écrit The Economist, rappelant que même si l’enclave est séparée de la Chine continentale, elle lui est étroitement liée, et elle est elle aussi contrôlée par le Parti Communiste de Pékin. « Près de la moitié des exportations de Hong Kong aboutissent en Chine ; un cinquième de ses actifs bancaires sont des prêts à des clients chinois, tandis que les dépenses du tourisme et du commerce de détail, provenant principalement de la Chine, représentent 10% du PIB de Hong Kong. De l’autre côté, l’exposition directe de l’économie chinoise à Hong Kong est de plus en plus petite. Mais ce serait une grave erreur de conclure qu’Hong Kong n’a de ce fait aucune importance pour la Chine », prévient le magazine, expliquant que si la Chine devait mettre cette relation en danger, Hong Kong serait la plus affectée, mais la Chine ne serait pas épargnée. https://fr.express.live/2014/10/05/pourquoi-hong-kong-est-si-importante-pour-la-chine-exp208292/ http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/chris-patten-hong-kong-sera-le-revelateur-dela-chine-de-demain_1450709.html http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-chine-aucun-interet-que-situation-degenere-hongkong-mais-pekin-t-compris-piege-financier-jean-francois-di-meglio-1786801.html http://www.la-croix.com/Debats/Ce-jour-la/1er-juillet-1997-retrocession-Hong-Kong-Chinecommuniste-2017-06-30-1200859291
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La importancia de Mao para China Mao sigue siendo vital para el Partido Comunista de China. DW conversó con el sinólogo Felix Wemheuer sobre el significado del icónico líder para el gigante asiático.
DW: ¿Cómo se gestó el ascenso de Mao al poder de la China comunista? Felix Wemheuer: Para hablar de eso debemos retroceder en el tiempo hasta fines de la Primera Guerra Mundial. Uno de los temas del “Movimiento del Cuatro de Mayo” de 1919 era la cuestión de cómo hacer de China un país más moderno y, al mismo tiempo, capaz de defenderse del imperialismo occidental. En ese contexto, muchos intelectuales se convirtieron al comunismo. Entre otras razones, debido a la decepción causada por el Tratado de Versalles, que entregó Shandong a Japón. Mao es parte de este movimiento y fundó en 1921 el Partido Comunista. Al comienzo es uno de varios líderes. Llegó a adueñarse del poder y a ser reconocido internacionalmente como líder de la Revolución China gracias a una exitosa estrategia de combate para establecer una especie de “contra-estado”. “Desde el campo tomar las ciudades” era su lema. Esta estrategia fue más exitosa que la que asumieron aquellos que usaban como ejemplo la Revolución de Octubre. Luego se erigió el culto a la personalidad, donde se destacaba que él había desarrollado el camino hacia la revolución y finalmente llevó al Partido Comunista al poder. ¿Qué otro elemento tiene este culto a la personalidad? Mao siempre enfatizó fuertemente dentro del partido que él era el que mejor conocía a los chinos. Antes de la década del cincuenta nunca salió de su país, estuvo durante años en aldeas de las zonas liberadas y conocía a los pueblos mucho mejor que aquellos que fueron educados en Moscú y enviados de vuelta a China para hacerse cargo del partido. También construyó una suerte de mito donde él es, al mismo tiempo, el Odiseo chino y Sócrates. La Odisea sería la “larga marcha” que Página 14 de 32
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comenzó tras la derrota en el sur. Tras varios miles de kilómetros se instaló en Yan'an, donde vivió en una cueva y escribió sus textos filosóficos. ¿Puede detallar mejor este aspecto, el literario, del líder chino? Construía sus textos en base a anécdotas de la historia china, además de cuentos y leyendas. En China, el lenguaje escrito es más importante que el hablado. Mao no era un gran orador y raramente daba discursos radiales. Pero sus textos se convirtieron en un canon que todos debían estudiar. Allí encontramos también la caligrafía y sus poemas, que contienen mensajes ocultos. Mao escribe, además, al estilo clásico, y su caligrafía es copiada hasta el día de hoy por mucha gente. Hay competencias sobre quién imita mejor la caligrafía de Mao. Tras el establecimiento de la nueva China bajo la dirección del Partido Comunista, en 1949, ocurren dos acontecimientos, que son considerados consecuencia directa de catástrofes provocadas por Mao. Correcto. Primero, el “Gran Salto Adelante” (1958-1961) y la “Gran Revolución Proletaria” (19661976). El primero fue parte de un programa de industrialización que buscaba poner a China al nivel de Occidente, todo eso junto con el establecimiento de una sociedad comunista. Mao fracasó estrepitosamente. Su objetivo no era dejar morir de hambre a las personas, pero es cierto que hizo muy poco para salvar a su pueblo cuando estalló la hambruna. Mao movilizó a los jóvenes en la contrarrevolución para derrumbar a las elites capitalistas del partido. Con la contrarrevolución tomó algunas lecciones de lo sucedido con el “Gran Salto”, de manera tal de no destruir la economía. Sí hubo una pequeña depresión en 1967, pero en principio la agricultura y la industria se mantuvieron relativamente estables. Pese a la lucha de facciones y el caos político, la alimentación no colapsó nuevamente. Xi Zhongxun, padre del actual presidente de China, Xi Jinping, también fue víctima de la contrarrevolución. Casi todos los actuales líderes vienen de familias que sufrieron durante ese período. Esas personas tienen razones suficientes para decir que Mao era malo. Pero no lo hacen, porque el partido sigue siendo de la idea de que es imposible alcanzar la legitimidad sin Mao. ¿Qué balance hace usted del gobierno de Mao en el ámbito de la política exterior? Allí alcanzó la mayoría de sus éxitos duraderos, pese a que el gobierno nacionalista del Kuomintang (KMT) fue considerado ganador en la Segunda Guerra Mundial y obtuvo un puesto permanente en el Consejo de Seguridad de la ONU. Pero el Estado bajo el KMT era muy débil y nunca habría podido dominar Xinjiang o el Tíbet. Después de 1949 el imperio chino fue restaurado bajo dominio comunista dentro de los límites de la dinastía Qing. Tras la Segunda Guerra Mundial, Chiang Kai-shek (al medio) obtuvo la protección de Estados Unidos. Sin embargo, Mao (derecha) finalmente dominó el país y alcanzó él mismo acuerdos con Washington. Las potencias occidentales debieron renunciar a todas sus reclamaciones. Y luego China reforzó su independencia de la Unión Soviética. Tras la escalada del conflicto chino-soviético, Mao hace un giro estratégico y normaliza las relaciones con Estados Unidos, gobernado entonces por Richard Nixon. De esta forma, la bipolaridad de la Guerra Fría fue superada en Asia ya en los años 70.
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¿Cuál es el papel de Mao en la China de Xi Jinping? Con su campaña anticorrupción, Xi se pone en escena, al igual que Mao, como alguien que forma parte del partido pero, al mismo tiempo, está por sobre el partido y se presenta diciendo que lucha sin piedad contra la corrupción del partido en busca del beneficio de la gente. También el dicho de Xi “no solo hay que atrapar a las moscas, sino también a los tigres” -una especie de “caiga quien caiga”-, es obra de Mao. Felix Wemheuer es profesor de Estudios de la China Moderna en la Universidad de Colonia y autor de una biografía de Mao publicada en 2009. http://www.dw.com/es/la-importancia-de-mao-para-china/a-19540638
Desmontando el paraíso liberal de Hong Kong: sólo funciona para los ricos ELECONOMISTA.ES8:40 - 16/06/20177 Comentarios
La desigualdad medida por el coeficiente de Gini es muy elevada Los impuestos son muy bajos y el gasto público casi inexistente La riqueza de los diez individuos más ricos representa la mitad de todo el PIB. Si se analizan los principales indicadores económicos se puede concluir que esta región administrativa especial de la República Popular de China es una de las zonas más prósperas del Página 16 de 32
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mundo. Una renta per cápita que alcanza los 37.000 dólares, una tasa de paro del 3,2%, la inflación en el 2%... No obstante, si se profundiza en este análisis se puede ver que la vasta riqueza generada por esta zona está distribuida de una forma extremadamente desigual, lo que ha generado una sociedad de perdedores y ganadores. En 2011, el gobierno de Hong Kong ya advertía en un informe de la fuerte desigualdad en la distribución de la renta en esta zona: "El coeficiente de Gini en Hong Kong es del 0,533. Normalmente, un coficiente de Gini por debajo de 0,2 indica que los ingresos están distribuidos de forma equitativa, entre 0,2 y 0,3 la igualdad es aceptable, un 0,4 ya es una señal de alerta, entre 0,4 y 0,5 existe una desigualdad importante, y por encima de 0,5 la disparidad de ingresos es más que considerable". El coeficiente de Gini es un indicador que se encarga de medir la concentración del ingreso entre los individuos. Toma los valores entre 0 y 1. El cero indica que todos los individuos del país o región tienen el mismo nivel de ingresos, mientras que el 1 indica que un solo individuo acapara todos los ingresos. Por lo tanto, cuanto más alto sea este ratio mayor es la desigualdad de ingresos.
Una historia refleja de la realidad Esta desigualdad en la distribución de la renta queda plasmada en la historia relatada por Bloomberg de la señora Lau, una madre hongkonesa que no puede dejar de mirar con nervios el calendario. Lau no recibirá su sueldo hasta dentro de una semana y no tiene suficiente dinero para alimentar a su familia de cuatro personas apiñadas en su pequeño apartamento de Hong Kong, que por suerte está subsidiado por el gobierno. Su marido no puede trabajar, y los niños de la casa no entienden por qué su madre compra alimentos de baja calidad y al límite de su fecha de caducidad. "Hoy tenemos sopa de arroz para las tres comidas", asegura esta cajera de 42 años, que trabaja en la cadena de supermercados Wellcome, controlada por el grupo Jardine Matheson. Lau, que ha preferido usar sólo su apellido, es la única fuente de ingresos para su hija de 7 años y su hijo de 15, desde que su esposo se lesionó la espalda. lares por hora, muy lejos del salario mínimo de casi 15 dólares la hora en ciudades como Seattle, donde el coste de la vida es más bajo que en Hong Kong.
La desigualdad se extiende Es una historia cada vez más frecuente en Hong Kong, una ciudad con altos rascacielos y lujosas boutiques resplandecientes que ha pasado a ser probablemente el paradigma de la desigualdad de rentas en el mundo desarrollado. Desde que hace dos décadas Gran Bretaña 'devolviese' su colonia a China, los ciudadanos más ricos prosperan rápido (la riqueza de los diez individuos más ricos representa casi la mitad de todo el PIB de Hong Kong), gracias al fuerte alza de los precios de la vivienda y a su control oligopólico sobre los puntos de venta minoristas, las empresas de servicios públicos, las telecomunicaciones y los puertos de la ciudad. Pero la gente como Lau tienen un devenir bastante diferente. | Venden una plaza de garaje en Hong Kong por 595.000 euros Realmente trajo mucho crecimiento y dinamismo, permitiendo gran libertad para las empresas, ha desembocado en una economía en la que unas cuantas firmas controlan todos los sectores y han acabado con la competencia, por lo que tienen poder para establecer salarios y precios. Página 17 de 32
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Por otro lado, la vivienda en esta pequeña región especial es la menos accesible del mundo, con unos precios que superan relativamente a los de Londres, Sídney o San Francisco cuando se analizan desde la perspectiva de la renta de las familias. Los precios de las casas han aumentado casi un 400% en los últimos 14 años. La situación es tan extrema, que desde Bloomberg aseguran que algunos ciudadanos de Hong Kong han comenzado a plantearse la emigración hacia otras zonas de China, con una renta per cápita muy inferior, pero más igualitarias y con mayor accesibilidad de la vivienda, bienes y servicios. "Hong Kong es un caso muy extremo de desigualdad absoluta, prácticamente no hay herramientas en funcionamiento para reducirla", asegura Richard Florida, autor de The New Urban Crisis y director del Instituto Martin Prosperity en Toronto. "No me parece sostenible. No se trata de la economía, es la reacción política adversa. Genera unas diferencias muy grandes y la gente acaba enfadándose". La dificultad que tiene Hong Kong para ayudar a sus ciudadanos a mejorar sus vidas quizá represente el desafío más grande dentro de su singular modelo económico. Durante décadas, algunos economistas idolatraron a la ciudad considerándola lo más cercano a una economía libre, con pocas regulaciones y sin impuestos sobre las ventas minoristas o los aumentos de capital.
Un IRPF del 15% Más de la mitad de la población activa de Hong Kong, incluida Lau, tienen unos ingresos que están por debajo del nivel que genera la obligación de pagar impuesto sobre la renta, y para la minoría que lo hace, el tipo estándar es un escaso 15%. Pero los salarios no lograron seguir el ritmo de los costes, lo que hace que cientos de miles de habitantes de Hong Kong apenas estén en condiciones de sobrevivir. Un indicador común de la desigualdad, el coeficiente de Gini señalado en párrafos anteriores (en el que 0 es la igualdad absoluta y 1 es todo el dinero en manos de una sola persona) ilustra el problema: la cifra publicada la semana pasada pone a Hong Kong en un récord de 0,539, la más alta desde que comenzaron a relevarse datos en los años 1970. Es la mayor disparidad en Asia, superior a lugares como Papúa Nueva Guinea y Brasil. "Hong Kong es caso de estudio muy interesante, donde los beneficios están a salvo de la competencia, mientras que el trabajo no puede organizarse fácilmente", asegura Emmanuel Saez, profesor de economía de la Universidad de California, Berkeley, que colabora a menudo con Thomas Piketty, el economista francés que escribió El capital en el siglo XXI. "Eso genera una desigualdad muy grande".
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Historia de Hong Kong colonial La historia de Hong Kong colonial se inicia en el siglo XIX cuando los británicos, neerlandeses, franceses, indios y estadounidenses vieron a China como el mayor mercado mundial aún sin explotar. El Imperio británico lanzó su primera y una de las más agresivas fuerzas expedicionarias para reclamar el territorio por iniciativa de la reina Victoria en 1840, quien tres años después se convirtió en monarca del Reino Unido de Gran Bretaña e Irlanda. El territorio que más tarde sería conocido como Hong Kong fue obtenido de la última dinastía de la China imperial.1 En unas pocas décadas, Hong Kong fue transformado de un terreno montañoso y rocoso no desarrollado a un importante centro para el comercio mundial. A través de las Guerras del Opio y de una serie de tratados, los británicos pudieron reclamar legítimamente el territorio hasta 1997. En un principio, existieron problemas sociales y económicos en la colonia, dado que había drásticas diferencias entre la filosofía y cultura oriental y occidental; sin embargo, Hong Kong aprovechó la oportunidad para convertirse en uno de los primeros lugares de Asia del Este en ser industrializado y modernizado.
Para fines del siglo XVIII, el Imperio británico estaba bien asentado en cuanto al comercio y conquista alrededor del mundo. China era el principal proveedor de té para los británicos, cuyo consumo doméstico ascendía a 30 millones de libras en 1830, con un promedio de 2 libras de hojas consumidas por cada súbdito.2
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Desde el punto de vista económico del Reino Unido, el té chino fue un producto crucial, ya que proveía de riqueza masiva para los taipans (extranjeros, es decir, británicos u hombres de negocios en China) y el impuesto sobre el té significaba el 10% del ingreso gubernamental.1 Los diplomáticos británicos nunca estuvieron en favor de rendir pleitesía al Emperador de China.1 Muchos lo vieron como una persecución religiosa y hubieran preferido ser tratado como iguales, aunque los miembros de la dinastía Qing consideraron a los enviados británicos como extranjeros incivilizados que se encontraban allí estrictamente por el té, seda y otros productos del Lejano Oriente. En esa época, la estructura social china, gracias a la filosofía confuciana, clasificaba a los comerciantes relativamente bajo (por debajo de los agricultores, aunque por encima de los esclavos), dado que eran considerados como ciudadanos que solo se enriquecían a sí mismos.1 Algunos de los primeros artículos vendidos a China a cambio de te fueron relojes y cajas de música británica; sin embargo, estos productos no fueron suficientes para compensar el balance comercial negativo debido a las masivas cantidades de te exportado. China desarrolló una fuerte demanda de plata. Después de la conquista territorial de Bengala que tuvo lugar en India en 1757, los británicos tuvieron acceso al opio. En Bengala existía un gran déficit fiscal, por lo que la exportación de opio fue utilizada por el gobierno para aumentar la recaudación tributaria, aunque al precio de crear una nueva adicción. Lin Hse Tsu fue el comisionado chino que escribió una carta a la reina Victoria en 1839 con una postura en contra de la aceptación del comercio de opio. Así, confiscó más de 20.000 cajas de opio que ya se encontraban en el puerto y supervisó su destrucción.3
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Enfrentamiento El Reino Unido adquirió la isla de Hong Kong en 1842, la península de Kowloon en 1860 y arrendó los Nuevos Territorios en 1898.
La reina Victoria consideró la destrucción de los productos británicos como un insulto y envió la primera fuerza expedicionaria para defender los "antiguos derechos de comercio" de Gran Bretaña.1 La Primera Guerra del Opio (1839-1842) se inició a manos del capitán Charles Elliot de la Marina Real Británica y del capitán Anthony Blaxland Stransham de los Marines Reales. Tras una serie de derrotas chinas, la isla de Hong Kong fue ocupada por los británicos el 20 de enero de 1841. Edward Belcher, a bordo del HMS Sulphur, llegó a Hong Kong el 25 de enero de 1841.4 Todavía existe la Possession Street que conmemora el evento, aunque su nombre en chino es 水坑 口街 ("Calle Boca de la zanja").4 El comodoro Gordon Bremer izó la bandera del Reino Unido y reclamó Hong Kong como colonia el 26 de enero de 1841.4 Se erigieron almacenes navales allí en abril de 1841.5 En un primer momento, la isla fue usada por los británicos como un puesto de parada durante la guerra y mientras la Compañía Británica de las Indias Orientales pretendía establecer una base permanente en la isla de Zhoushan, Elliot se encargó de reclamar para sí la isla de forma permanente. La autoridad ostensible para la ocupación fue negociada entre el capitán Eliot y el gobernador de la provincia de Cantón. La Convención de Chuenpee fue firmada, pero no había sido reconocido por la corta de la Dinastía Qing en Pekín. Posteriormente, la isla de Hong Kong fue cedida a Gran Bretaña en 1842 por el Tratado de Nankín, en cuyo punto el territorio se convirtió en una colonia de la Corona. La Primera Guerra del Opio se libró con el supuesto objetivo de liberalizar el comercio con China. Con una base en Hong Kong, los comerciantes británicos y traficantes de opio utilizaron la ciudad que se convertiría en el nexo de 'comercio libre' con Oriente. Los comerciantes de opio estadounidenses y banqueros comerciantes, tales como las familias Russell, Perkins y Forbes se unirían rápidamente al comercio. Al Reino Unido se le concedió un arrendamiento perpetuo de la Página 21 de 32
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península de Kowloon por medio de la Convención de Pekín de 1860, que puso fin formalmente a las hostilidades en la Segunda Guerra del Opio (1856-1858). En 1898, a los británicos les preocupaba que Hong Kong no pudiera ser defendida a menos que los alrededores también estuvieran bajo el dominio británico. En respuesta, el arrendamiento de 99 años extendido en la Segunda Convención de Pekín fue redactada y ejecutada, expandiendo significativamente el tamaño de Hong Kong por medio de la adición de los Nuevos Territorios. El contrato de arrendamiento fue fijado para que expirara en la medianoche del 30 de junio de 1997.
Demografía Cuando la bandera del Reino Unido fue izada en el Punto de Posesión el 26 de enero de 1841, la población de la isla de Hong Kong ascendía a unas 7.450 personas, en su mayor parte pescadores y quemadores de carbón que habitaban en varias aldeas costeras.6 7 En los años 1850, grandes cantidades de chinos emigraron de China a Hong Kong debido a la Rebelión Taiping. Otros eventos, tales como inundaciones, tifones y hambrunas en China continental, también desempeñaron un rol en la fundación de Hong Kong como un lugar para escapar de los estragos. Según el censo de 1865, Hong Kong tenía una población de 125.504 personas, de las cuales 2.000 eran estadounidenses o europeos.6 En 1914, a pesar de un éxodo de 60.000 chinos que temían un ataque a la colonia durante la Primera Guerra Mundial, la población de Hong Kong continuó aumentando de 530.000 en 1916 a 725.000 en 1925 y 1,6 millones en 1941.8
Segregación El establecimiento de la zona franca convirtió a Hong Kong en un centro comercial de importancia que desde un comienzo atrajo tanto a gente de China como de Europa. La sociedad siguió siendo polarizada y segregada racialmente debido a las políticas coloniales y actitudes británicas.1 9 A pesar del aumento de una clase alta china educada en el Reino Unido para fines del siglo XIX, las leyes raciales, tales como la Peak Reservation Ordinance impidieron a los chinos vivir en zonas elitistas como la Cumbre Victoria.10 Políticamente, la población de mayoría china tuvo poca o ninguna influencia oficial en el gobierno a lo largo de los primeros años; sin embargo, hubo un pequeño número de líderes chinos en quienes confiaban los gobernadores británicos, incluyendo a Kai Ho y Robert Hotung.10 Aceptaron su lugar en la jerarquía de Hong Kong y sirvió como comunicadores y mediadores principales entre el gobierno y la población china. Sir Kai Ho fue un miembro no oficial de la Asamblea Legislativa de Hong Kong. Robert Hotung quería que los ciudadanos chinos reconocieran a Hong Kong como su nuevo hogar tras la caída de la última dinastía de China en 1911. Siendo un millonario con influencia financiera, enfatizó que nadie era puramente indígena.11
Referencias Wiltshire, Trea. [Primera edición de 1987] (republicado y abreviado en 2003). Old Hong Kong Volume One. Central, Hong Kong: Text Form Asia books Ltd. ISBN Volume One 962-7283-59-2 Stout, John. History of Tea in Hong Kong: Tea, Opium and the Balance of Trade The Opium War, 1839-42. Página 22 de 32
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Base closure to end Royal Navy's Far East presence, Associated Press, 4 de noviembre de 1997 Eric Cavaliero, "Harbour bed holds memories", The Standard, 13 de noviembre de 1997, citando a: P J Melson: White Ensign - Red Dragon: the History of the Royal Navy in Hong Kong 1841 to 1997 John Thomson 1837-1921, Capítulo sobre Hong Kong, Ilustraciones de China y su población (Londres, 1873-1874) Info Gov HK. "Hong Kong Gov Info." History of Hong Kong. Stanford, David (2006). Roses in December. Lulu press. ISBN 1847539661 Horne, Gerald (2003). Race War!: White Supremacy and the Japanese Attack on the British Empire. New York University Press. Wiltshire, Trea. [Primera publicación de 1987] (republicado y abreviado en 2003). Old Hong Kong Volume Two. Central, Hong Kong: Text Form Asia books. ISBN 962-7283-60-6 Carroll, John Mark (2005). Edge of Empires:Chinese Elites and British Colonials in Hong Kong. Harvard University Press. ISBN 0674017013
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Historia de Hong Kong La historia de Hong Kong comprende los hechos históricos que tuvieron lugar en la isla costera que se ubica en el sur de China. Mientras que en la región se realizaron asentamientos cuyos vestigios arqueológicos se remontan a miles de años, recién se cuentan con registros escritos a partir de la China Imperial (Dinastía Qin) y la época de la colonia británica establecida en el territorio. Lo que inicialmente fue una villa pesquera, sitio de producción de sal y puesto comercial, se desarrollaría en un puerto militar de importancia estratégica y eventualmente un centro financiero internacional que posee el 14.º mayor Producto Nacional Bruto per cápita del mundo, gestionando el 33 % del capital extranjero que se invierte en China.1
Época de la China Imperial (221 a. C. - 1800s) El territorio pasó a formar parte de China durante la dinastía Qin (221 a. C. - 206 a. C.), y el área se consolidó bajo Nam Yuet (203 a. C. - 111 a. C.) La evidencia arqueológica indica que la población había crecido desde la dinastía Han (206 a. C. - 220). En la década de 1950, se excavó la tumba en Lei Cheng Uk de la dinastía Han oriental (25 – 220) y los arqueólogos comenzaron a investigar la posibilidad de que hace 2000 años la producción de sal haya sido una actividad económica importante en Hong Kong, aunque todavía no se ha encontrado evidencia concluyente. Desde los tiempos de la dinastía Han, Tai Po Hoi, el mar de Tai Po, era un importante puerto de pesca de perlas chino. La actividad alcanzó su pico durante el Southern Han (917 a 971) y continuaron hasta la dinastía Ming (1368 a 1644). Durante la dinastía Tang, la región de Cantón floreció como centro de comercio internacional. La región de Tuen Mun en lo que hoy son los nuevos territorios de Hong Kong era el puerto, base naval, centro de producción de sal y posteriormente centro para la explotación del comercio de perlas. La isla Lantau también era un centro de producción de sal, en el cual se produjeron revueltas de los traficantes y contrabandistas de sal en contra del gobierno. Página 24 de 32
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En 1276 durante la invasión mongol, la corte de la dinastía Song del sur se trasladó a Fujian, y luego a la isla Lantau y posteriormente a lo que hoy en día es Kowloon City, pero Zhao Bing el emperador niño, luego de ser derrotado en la batalla de Yamen, se suicidó ahogándose junto con sus oficiales. Se cree que el valle de Tung Chung, que debe su nombre a un héroe que dio su vida por el emperador, es el sitio en el que se encontraba ubicada la corte. Aún hoy en día se rinde homenaje en Hong Kong a Hau Wong, un oficial del emperador.
Sin embargo, durante el período mongol, Hong Kong experimentó su primer gran incremento de la población cuando un gran número de refugiados chinos convergieron a esta zona. Las principales razones por la que ellos se dirigieron a Hong Kong fueron las guerras, hambrunas y la búsqueda de oportunidades de trabajo. Cinco clanes de Hau (Hou, 候), Tang (Deng, 鄧), Pang (Peng, 彭), Liu (Liao, 廖) y Man (Wen, 文) eran los Punti (本地人) de Cantón, Fujian y Jiangxi en China. A pesar de la inmigración y algún desarrollo de la agricultura, la zona posee numerosas colinas lo que dificulta la búsqueda de sustento. Por ello la población debía depender del comercio de la sal, perlas y pescados para obtener su sustento. Algunos clanes construyeron villas con muros para protegerse de los bandidos, clanes rivales y animales salvajes. A fines del s XVIII diferentes rebeliones por todo el territorio chino y la presencia de un Occidente en plena expansión generan un factor conocido como la guerra del Opio. Esta situación provocada por occidente fue aprovechada por los ingleses y por los intereses del imperialismo colonial europeo. Esta situación culmino con la imposición a China de la mayor indemnización de su época.
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Esta situación de crisis hizo que el nacionalismo chino cada vez fuera más intenso y se acusara a los manchúes de los males de China. En 1911 se llevó a cabo la última revolución, Revolución Xinhai, que acabó con el Imperio chino. La dinastía Qing que fue la última dinastía de China, es también la última en tener contacto con Hong Kong. Como puerto de comercio y base militar, el territorio de Hong Kong capta la atención de las potencias del mundo de la época. http://www.temporamagazine.com/1911-el-fin-del-imperio-chino/
Época del Hong Kong Colonial (1800s - 1930s) Artículo principal: Historia de Hong Kong colonial
Fecha
Tratado
Resultado
25 de enero de 1841 Reino Unido
Convención de Chuenpeh
Cesión preliminar de la isla de Hong Kong al
29 de agosto de 1842 Tratado de Nankín colonia de la corona del reino Unido
Cesión de la isla de Hong Kong, fundación de una
18 de octubre de 1860 Convención de Pekín
Cesión de Kowloon (al sur de Boundary Street)
1 de julio de 1898 Segunda Convención de Pekín Arrendamiento de los Nuevos Territorios (incluido New Kowloon) Mapa alemán de Hong Kong, Macao, y Cantón (1888).
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El Tratado de Pekín. A comienzos del siglo XIX, la actividad comercial del imperio británico tenía una fuerte dependencia de la importación de té desde la China. Si bien los británicos exportaban a China bienes de lujos como relojes de mano y de pie, existía un gran desbalance en los términos de intercambio , ya que los chinos los consideraban un pueblo bárbaro y sus bienes rústicos dentro de los negociantes británicos estaba el Tai-Pan William Jardine. China desarrolló una fuerte demanda de plata, que era un metal difícil de conseguir para los británicos como para cubrir la demanda. La solución al desbalance comercial fue mediante la importación ilegal de opio a China. Por ello el gobierno chino le encargó a Lin Zexu el entrevistarse con la reina Victoria y manifestarle la oposición del gobierno de Qing al comercio ilegal de opio. Esto dio lugar a las guerras del opio, en las cuales los británicos vencieron a China y como resultado obtuvieron la cesión de Hong Kong al Reino Unido mediante una serie de tratados en 1842.
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En abril de 1899, los residentes de Kam Tin (錦田) se rebelaron contra el gobierno colonial británico. Se resguardaron en la villa amurallada de Kat Hing Wai (吉慶圍). Después de varios ataques infructuosos de las tropas británicas, finalmente la puerta de hierro de la villa fue abierta. La puerta fue enviada a Londres para su exhibición. En 1924 el clan Tang (鄧) la reclamó, y la puerta fue devuelta a China en 1925, por el gobernador Sir Reginald Stubbs(司徒拔爵士). Luego de resuelta la disputa territorial, se sucedieron una serie de logros que forjaron los cimientos de la cultura y comercio del Hong Kong moderno. La actividad e infraestructura comercial e industrial se transformó de diversas formas: la Hong Kong and China Gas Company dio paso a la primera empresa de suministro eléctrico; los rickshaws fueron reemplazados por autobuses, transbordadores, tranvías y aerolíneas,2 los adelantos se manifestaban en todos los ámbitos. Cada industria sufrió una profunda transformación y potenció su crecimiento. Otros temas fundamentales incluyeron cambios impulsados por Frederick Stewarten al sistema educativo, los mismos estaban inspirados en el sistema occidental,3 en lo que fue un paso sumamente importante en separar Hong Kong del resto del continente chino durante las inestabilidades de carácter político que tuvieron lugar durante la caída de la dinastía Qing. El comienzo de la formidable industria financiera del lejano oriente comenzó con la fundación de The Hongkong and Shanghai Banking Corporation, que fue el primer banco realmente importante.4 Durante este período la colonia debió afrontar los estragos causados por la tercera pandemia de la peste bubónica, a consecuencia de la cual se creó la Peak Reservation Ordinance5 y se invirtió en el primer hospital. Al comenzar la primera guerra mundial en 1914, el miedo a que la colonia fuera objeto de un ataque condujo al éxodo de unos 60 000 chinos. La población de Hong Kong continuó creciendo a gran ritmo pasando de 530 000 habitantes en 1916 a 725 000 en 1925. Sin embargo las crisis en la parte continental de China durante las décadas de 1920 y 1930 expusieron a Hong Kong como blanco de una invasión estratégica por parte del Imperio del Japón.
Época de la ocupación japonesa (1940s) Hong Kong fue ocupada por Japón desde el 25 de diciembre de 1941 al 15 de agosto de 1945. Este período llamado de los "3 años y ocho meses" significó una paralización de la economía. Las Fuerzas de Defensa Voluntarias de Hong Kong formadas por británicos, canadienses, indios y chinos resistieron la invasión japonesa comandada por Sakai Takashi, la que comenzó el 8 de diciembre de 1941, ocho horas después del ataque a Pearl Harbor. Desde el primer día los japoneses contaron con superioridad aérea y las fuerzas de la defensa estaban claramente en desventaja. Los británicos y los indios se retiraron de la Gin Drinker's Line y de Kowloon bajo pesado fuego de artillería y bombardeo aéreo. Un encarnizado combate se desarrolló en la isla de Hong Kong; y se perdió el único reservoir. Los granaderos de Winipeg canadienses pelearon en el vital Wong Nai Chong Gap que controlaba el paso entre la zona céntrica y el sur de la isla. El 25 de diciembre, de 1941 - que es conocida por la población de Hong kong como la Navidad negra - los oficiales coloniales británicos comandados por Mark Aitchison Young, Gobernador de Hong Kong, se rindieron en los cuarteles generales japoneses ubicados en el tercer piso del Hotel Península. Isogai Rensuke se convirtió en el primer gobernador japonés de Hong Kong. Durante la ocupación japonesa, la hiperinflación y el racionamiento de la comida se convirtieron en parte de la rutina diaria. Fue ilegal la tenencia de Hong Kong Dollars, los que fueron reemplazados Página 28 de 32
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por el Yen Militar japonés, una moneda sin respaldo emitida por la administración del Ejército Imperial japonés. Según algunas estimaciones unas 10.000 mujeres fueron violadas durante los primeros días luego de que Hong Kong fuera tomada y un gran número de disidentes sospechosos fueron ejecutados. Philip Snow, un historiador especializado en este período, indica que los japoneses redujeron las raciones disponibles para la población civil de manera de conservar el suministro para las tropas, llegando a niveles de hambruna y deportando a muchos mal alimentados y enfermos a áreas en la China continental. Muchos de los repatriados habían ingresado a Hong Kong hacia unos pocos años escapando del terror de la Segunda Guerra Sino-japonesa en China continental. Hacia el final de la guerra en 1945 cuando Hong Kong es liberada por tropas británicas y chinas que pelean en lo que se llama la Segunda batalla de Hong Kong, la población de Hong Kong se había reducido a 600.000 personas menos de la mitad de los 1,6 millones que había antes de la guerra. La toma por parte de los comunistas del poder en China en 1949 impulsó fuertemente el crecimiento de la población en Hong Kong. Miles de refugiados emigraron a Hong Kong, hasta que las Naciones Unidas decretaron un embargo comercial contra China continental a causa de la Guerra de Corea. Más refugiados se dirigieron a Hong Kong durante el Gran Salto Adelante.
Época moderna bajo gobierno británico. (1950s - 1997) La década de 1950
Escudo colonial de Hong Kong. (1959-1997). La economía revivió en gran medida gracias a las habilidades y capital que aportaron los refugiados provenientes de China continental, especialmente desde Shanghái, junto con la gran cantidad de mano de obra barata. Simultáneamente, numerosas firmas extranjeras mudaron sus oficinas desde Shanghai a Hong Kong. Gracias a un crecimiento hasta ese momento desconocido Hong Kong se transforma de un sitio de comercio entrepôt a un sitio manufacturero e industrializado. Los primeros centros industriales, se dedicaban con fruicción a la producción de todo tipo de productos que Página 29 de 32
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requirieran un espacio reducido, como botones, flores artificiales, paraguas, textiles, artículos laqueados, zapatos y plásticos. Grandes campos de alojamientos baratos se establecieron para albergar a la enorme cantidad de inmigrantes que crecía día a día. Los campos, sin embargo, representaban un riesgo de incendio y para la salud, y de hecho se produjeron desastres como el incendio Shek Kip Mei. El gobernador Alexander Grantham respondió con un plan para construir edificios de muchos pisos. Fue el comienzo de la construcción de los grandes edificios. Las condiciones en los bloques de alojamiento públicos eran muy elementales, y muchas familias compartían un área de cocina común. Otros aspectos de la vida se modificaron y la ópera cantonesa tradicional comenzó a ser sustituida por cines de pantalla grande. La industria turística se comienza a asentar. North Point era conocido por el nombre de "Little Shanghai" (小上海), ya que para muchos, de hecho había tomado el sitio antes ocupado por Shanghai en China.6
La década de 1960 La industria de las manufacturas se convierte en esta década en el motor del desarrollo de Hong Kong al brindar empleo a grandes cantidades de habitantes. Este período se considera como el primer gran punto de quiebre para la economía de Hong Kong. El negocio de la construcción también experimenta un relanzamiento de la mano de nuevas regulaciones detalladas. Mientras que Hong Kong comienza su ciclo de crecimiento desde un bajo GDP, utilizará a la industria textil como principal motor para impulsar su economía. La revolución cultural que se desarrolla en China tiene efectos políticos sobre Hong Kong. Los eventos tales como los alzamientos de 1967 llenan las calles con bombas caseras y el caos. Expertos en desactivación de bombas de la policía y del ejército británico desactivan unas 8.000 bombas caseras. Según la información recogida una de cada ocho bombas era genuina.7 Los valores familiares y las tradiciones chinas son puestos a prueba al pasar la gente más tiempo en las fábricas que en sus hogares. Otras dificultades que marcaron este período eran la escasez en el suministro de agua, turnos de trabajo extremadamente largos junto con salarios sumamente reducidos. La gripe de Hong Kong de 1968 infecta al 15% de la población.8 Pero en el medio de todos estos cambios y penurias el rótulo, "Made in Hong Kong" fue sufriendo una transición de uno asociado a productos baratos y de baja calidad a identificar bienes y productos de calidad superior.9
La década de 1970 Vista de Hong Kong en 1978. La apertura del mercado chino continental y el aumento de los salarios impulsaron a muchos fabricantes a emigrar hacia el norte. Hong Kong consolidó su posición como centro comercial y turístico en la región de sureste asiático. El crecimiento de muchos indicadores socio económicos tales como expectativa de vida, alfabetismo, ingreso per capita son medidas que confirman los logros alcanzados por Hong Kong durante las últimas cuatro décadas del siglo XX. Un mayor nivel de ingreso también permitió el establecimiento de los primeros desarrollos inmobiliarios de capitales privados tales como Taikoo Shing. Durante este período se observó un aumento impresionante en la construcción de edificios y torres para departamentos. El modelo cultural e ideológico norte americano empezó a apoderarse de los negocios en HK. Página 30 de 32
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En 1974, Murray McLehose fundó la ICAC, "Comisión Independiente Contra la Corrupción", para combatir la corrupción en la fuerza policial. La corrupción estaba tan generalizada que se organizó una masiva petición de policías para resistir a los enjuiciamientos. A pesar de que inicialmente la ICAC fue resistida por la fuerza policial, Hong Kong tuvo éxito en su cruzada anti-corrupción, y eventualmente se convirtió en una de las sociedades menos corruptas del mundo.
La década de 1980 En 1982, Margaret Thatcher la Primer Ministro británica, tenía esperanzas que la creciente apertura del gobierno del PRC y la reforma económica en el continente permitirían extender el gobierno británico. La reunión que se llevó a cabo, condujo a la firma de la Sino-British Joint Declaration y la propuesta del concepto de Un país, dos sistemas enarbolado por Deng Xiaoping. Las noticias políticas llenaron los titulares de los medios de prensa, mientras que el mercado inmobiliario experimento un ascenso importante. El mundo financiero se sacudió en pánico, que condujo a sucesivos cambios de políticas y al Sábado Negro. Al mismo tiempo Hong Kong se había convertido en uno de los más ricos estados del lejano oriente. Simultáneamente, las voces de alarma por la transferencia que tendrá lugar en 1997 aumentaron las estadísticas sobre emigración a un nivel de récord histórico. Muchos salen de Hong Kong con destino a Estados Unidos, Canadá, el Reino Unido y otros destinos donde no existan regímenes del tipo comunista. Para esta fecha el modelo cultural e ideológico norte americano esta en plenao desarrollo La industria cinematográfica de Hong Kong experimenta un momento de apogeo que la coloca en la escena a nivel mundial. El mundo de la música también observa el encumbramiento de un nuevo grupo de estrellas cantopop. Pero esto no alcanza a evitar la sombra que proyectan las dudas sobre el futuro de Hong Kong. La sonbra que pende sobre el modelo neoliberal norte americano que es lo que está en juego. El modelo cultural e ideológico norte americano esta en plenao desarrollo en la actualidad mediante sus dos puntas de lanza.
La década de 1990 El 4 de abril de 1990, la Ley Básica de Hong Kong fue oficialmente designada como la Constitución "reducida" de la Región Administrativa Especial de Hong Kong luego de la transferencia. El grupo pro-Beijing expresó su beneplácito con la Ley Básica, definiéndola como el sistema legal más democrático que existió nunca en la República Popular China. El grupo pro-democrático por su parte manisfestó sus críticas en el sentido de que no consideraban que dicha Ley fuera suficientemente democrática. En julio de 1992, Chris Patten asumió como el último gobernador británico de Hong Kong.
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El 1 de julio de 1997 el Reino Unido le transfirió Hong Kong a la República Popular China. El viejo Consejo Legislativo, que había sido elegido mediante las reformas de Chris Patten, fue remplazado por el Consejo Legislativo Provisional elegido por un comité de selección cuyos miembros habían sido designados por el gobierno de la República Popular China. Tung Chee Hwa, que fue elegido en diciembre por los miembros del comité de selección cuyos miembros habían sido designados por el gobierno de la República Popular China, asumió su cargo como Chief Executive of Hong Kong. CEOHK <iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/TmqlxjTSc8w" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
Hong Kong bajo administración China. (post1997 -actualidad)
Hong Kong, 2000s. La llegada del nuevo milenio estuvo marcada por una serie de eventos. Un porcentaje importante de la población que se había opuesto a la transferencia a China, debió acomodarse a vivir con el nuevo sistema. El Artículo 23 de la ley básica de Hong Kong fue tema de controversia, y dio origen a varias marchas y demostraciones en diversas partes de Hong Kong en las que participaron unas 750.000 personas de una población total estimada de 6.800.000 personas. En esta época de cambios se estableció Hong Kong Disneyland.
https://es.wikipedia.org/wiki/Historia_de_Hong_Kong El modelo cultural e ideológico norte americano está en pleno desarrollo en la actualidad. sábado, 1 de julio de 2017
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