Ma santé n°20

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No 20 septembre / novembre 2013

www.pharmacie-principale.ch

Spécial diabète > La Journée romande du diabète > Témoignages > Une enzyme révolutionnaire

Santé 102 votre programme santé

Dites non à la grippe !


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Sandoz Pharmaceuticals SA, Suurstoffi 14, case postale, CH-6343 Rotkreuz, Tél. 041 763 74 11


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sommaire

septembre­octobre­novembre 2013

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Edito

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Offre Fidélité

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Santé 102 votre programme santé Adoptez un centimètre !

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Dossier diabète Journée romande du diabète Diabète de type 2 : témoignages Les dangers de l’hyper-insulinémie Transglucosidase : une enzyme révolutionnaire Glycémie : 2 tests pour faire le point

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« Bien vivre avec sa maladie » Interview du Professeur Alain Golay

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Salutogénèse Comment créer de la santé

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Dites non à la grippe !

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Nos coups de cœur

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Journées-conseils

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Mots fléchés

18 30

14 Editeur PP Pharmacie Principale SA, Case postale 21, 1279 Chavannes-de-Bogis, tél. 022 404 52 00, fax 022 404 52 99, e-mail : pharmacie@ppge.ch Ont collaboré à la rédaction de ce numéro Patricia Bernheim, Jean-Philippe de Toledo. Relecture : Julliard & Garcia Associés, 1205 Genève, e-mail : julliard@jugaras.ch Publicité, design et réalisation Publium SA, 1270 Trélex, e-mail : info@publium.ch Impression IRL plus SA, Renens Tirage 111 300 exemplaires Photo couverture Getty images © PP Pharmacie Principale SA Imprimé sur papier certifié FSC

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Participez au programme

Santé 102 améliorez votre santé et gagnez un des 25 prix ! Le programme Santé 102 est une démarche facile et gratuite pour prendre soin de votre santé. Venez dans l’une de nos 7 officines de Genève et Chavannes et créez votre programme personnel Santé 102 avec l’un(e) de nos pharmacien(ne) en utilisant un élément dans chacune des 2 rubriques nutrition et activité physique ci-dessous : Nutrition 1 2 3 4 5 6

Buvez un verre d’eau 250 ml, 20 minutes avant chaque repas Divisez tous les 15 jours par 2 votre consommation d’alcool Divisez tous les 15 jours par 2 votre consommation de soda sucré Remplacez chaque jour au moins un snack sucré/salé par un fruit Respectez l’assiette de la Société Suisse de Nutrition (voir site web) Faites une sieste de 20 minutes à midi

Activité physique a b c d e f

Faites 2 x 30 minutes de marche rapide par semaine Préférez les escaliers 2 fois par jour Descendez / montez du transport en commun 2 arrêts plus tôt Parquez votre voiture à 5 minutes de marche de votre rendez-vous/domicile Faites-vous photographier 1 fois par semaine au sommet de la cathédrale St Pierre Faites une série d’exercice 10-15 min 3 fois par semaine (voir site rezolab)

1er prix : week-end spa à l’hôtel 3 Couronnes à Vevey d’une valeur de CHF 1.500.-

3ème prix : bon d’achat Pharmacie Principale d’une valeur de CHF 100.-

200 + 200 points si vous êtes titulaires de notre Carte Santé Fidélité,

Du 4ème au 14ème prix: une assiette l’Ily d’une valeur de CHF 89.- offerte par Mobileat Du 15ème au 25ème prix: un menu découverte d’une valeur CHF 32.- offert par UneBonneSanté

2 prix : un bon d’une valeur de CHF 300.- à faire valoir au spa de la Réserve Genève ème

Tous les participants qui ont complété le programme Santé 102 et rendu leur questionnaire pourront participer au tirage au sort prévu le 1er novembre 2013. Les gagnants seront informés par e-mail, et invités à la remise des prix. Conditions de participation disponibles dans toutes nos pharmacies de Genève et Chavannes et sur notre site www.pharmacie-principale.ch.


édito Le sens de la mesure

N

otre Président Jean de Toledo avait l’habitude de dire qu’il faut « user de tout sans jamais abuser de rien ». En tant que pharmacien né sous le signe de la balance, il savait que tout est dans la dose, et que celle­ci est personnelle. Quelle est la bonne dose de stress, d’alimentation grasse et sucrée, d’activité physique, de tabac, d’alcool, qui va nous permettre de bien vivre dans notre corps, sans que celui­ci ne tombe « en panne » ? Les lecteurs de ma santé savent qu’il est très difficile de répondre à cette question clé de la bonne santé car, malheureusement, on ne « sent » les effets négatifs de nos habitudes de vie que lorsqu’on est déjà aux urgences !

Aéroport Resp. Charlotte Douissard, tél. 022 798 15 72, fax 022 788 25 63 Niveau Départ – Case postale 611 – 1215 Genève 15 E-mail : aeroport@ppge.ch Horaire : Lu-Di 6h - 21h / 7 jours sur 7 Balexert Resp. Nathalie Ortiz, tél. 022 796 05 11, fax 022 797 57 07 Centre commercial – Av. Louis-Casaï 27 – 1211 Genève 28 E-mail : balexert@ppge.ch Horaire : Lu-Me 9h - 19h / Je 9h - 21h / Ve 9h - 19h30 / Sa 9h - 18h Chavannes Centre Resp. Fatima Loucif Warth, tél. 022 776 72 70, fax 022 776 72 82 Centre commercial – Ch. Industriel 1 – CP 21 – 1279 Chavannes-de-Bogis E-mail : chavannes@ppge.ch Horaire : Lu-Je 9h - 19h / Ve 9h - 21h / Sa 9h - 18h Confédération Centre Resp. Diana Biason, tél. 022 318 66 60, fax 022 318 66 65 Rue de la Confédération 8 – 1204 Genève E-mail : confederation@ppge.ch Horaire : Lu-Me 9h - 19h / Je 9h - 20h / Ve 9h - 19h30 / Sa 9h - 18h Eaux-Vives 2000 Resp. Lamaâne Mousannif Haqqani, tél. 022 735 35 15, fax 022 786 78 11 Centre commercial – Rue Jargonnant 3 – 1207 Genève E-mail : eauxvives@ppge.ch Horaire : Lu-Me 9h - 19h / Je 9h - 21h / Ve 9h - 19h30 / Sa 9h - 18h La Praille Resp. Alexandre Le Guyader, tél. 022 827 02 80, fax 022 827 02 90 Centre commercial & de loisirs (A côté du stade) Route des Jeunes 10 – 1227 Carouge - E-mail : praille@ppge.ch Horaire : Lu-Me 9h - 19h / Je 9h - 21h / Ve 9h - 19h30 / Sa 9h - 18h Vésenaz Manor Resp. Sandra Gobbo Girardo, tél. 022 722 06 06, fax 022 722 06 09 Centre Manor – Route de Thonon 40 – 1222 Vésenaz E-mail : vesenazmanor@ppge.ch Horaire : Lu-Me 8h - 19h / Je 8h - 19h30 / Ve 8h - 19h30 / Sa 8h - 18h

C’est là où la mesure prend tout son sens… Mesurer, c’est savoir et comprendre comment ça marche, et agir pour assurer le bon fonctionnement et la bonne santé de notre corps à long terme. Si on ne « sent » pas les effets négatifs du stress, de l’alimentation grasse et sucrée, du manque d’activité physique, du tabac, de l’alcool, qui s’appellent notamment hypertension, hyperglycémie, hyper­insulinémie, hypercholestérolémie, stress oxydatif, on peut en revanche facilement les « mesurer » à l’aide d’indicateurs spécifiques. En fonction des résultats, il faudra adapter certaines de nos habitudes de vie, et suivre un traitement à base de compléments ou de médicaments, pour éviter la survenue ou la récidive d’une maladie grave telles que maladies cardiovasculaires, diabète, cancer. Quelles mesures prendre ? Dans ce numéro de ma santé, nous vous proposons plusieurs exemples que vous pouvez mettre en pratique pour commencer dès aujourd’hui à prendre le contrôle de votre corps, et de son devenir. Par exemple, dans notre article « santé 102 » vous découvrirez que votre tour de taille est le meilleur indicateur de votre santé. Et dans notre dossier « Dites NON au diabète » vous apprendrez que le diabète est une maladie évitable grâce à quelques mesures clés, et des produits dont l’efficacité est fondée sur des études scientifiques. A la Pharmacie Principale, notre mission est de vous aider à prendre soin de votre santé et à améliorer votre qualité de vie. Parlez­en avec votre médecin car, comme nous, il sait qu’on ne peut améliorer que ce que l’on peut mesurer. Jean­Philippe de Toledo Pharmacien Président

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santé

Mesure du tour de taille

Remplacez votre par un !

balance centimètre Le tour de taille est un bon indicateur de santé. En particulier chez une personne en surpoids, puisqu’il indique des risques de développer une maladie cardio-vasculaire ou un diabète. Mais il y a plus précis encore : le rapport entre le tour de taille et la taille.

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our évaluer les risques de déve­ lopper des maladies liées au surpoids, les professionnels de la santé ont en général recours à l’indice de masse corporelle (IMC). Celui­ ci indique la totalité de la masse grasse, mais il ne dit rien de la distribution des graisses. La mesure du tour de taille ne tient en revanche compte que de la graisse abdo­ minale, connue pour être un facteur de risques important. Les recherches récen­ tes ont en effet prouvé que la localisation de la graisse est plus importante que la quantité totale de graisse stockée. Or seule celle située au niveau de l’abdo­ men augmente le risque de développer une maladie chronique grave. Longtemps considérée comme un tissu de stockage inerte, la graisse abdominale est en réalité un véritable tissu endocri­ nien qui sécrète de façon continue des molécules toxiques pour notre organisme telles que des acides gras libres, des

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cytokines pro­inflammatoires et des radi­ caux libres qui jouent un rôle essentiel dans la « fabrication » des maladies car­ diovasculaires, du diabète de type 2 et de certains cancers. Une étude publiée dans l’American Journal of Epidemiology a conclu que les per­ sonnes qui ne présentent pas de surpoids (IMC entre 18,5 et 25) mais qui ont un tour de taille élevé (>102 cm chez les hommes et >88 cm chez la femme) ont un risque de mortalité augmenté de 20% par rapport aux personnes avec un IMC normal et un tour de taille normal. Le fait que des per­ sonnes avec un IMC normal mais un tour de taille élevé ont un risque plus élevé de mortalité encourage fortement à considé­ rer le tour de taille comme un facteur de risques de mortalité plus significatif que l’IMC. La zone de risques Pour mesurer le tour de taille, il faut placer le centimètre 2 cm au­dessous du nombril, à la fin d’une expiration et sans exercer de pression sur

la peau. La zone de risques commence dès que le tour de taille est supérieur à 88 cm chez la femme et à 102 cm chez l’homme. La mesure du tour de taille comme indica­ teur de risques présente l’avantage d’être peu onéreux et très simple à utiliser. Pour­ tant, selon une étude menée par Sanofi­ Aventis dans plus de 25 pays, dont la Suisse, moins d’une personne sur cinq se voit mesurer son tour de taille par son médecin ! Nouveau standard Des auteurs britan­ niques se sont attachés à passer au crible tout ce qui a été écrit et publié sur les valeurs prédictives de l’IMC (hyperten­ sion artérielle, diabète de type 2, anoma­ lies sanguines des graisses ou accidents cardiovasculaires). Ils ont ainsi pu com­ parer la valeur des différentes mesures et sont arrivés à la conclusion que la mesure la plus prédictive du risque est finale­ ment celle du rapport entre le tour de taille et la taille. Pour obtenir le résultat, il suffit de diviser votre tour de taille (par exemple 90 cen­ timètres) par votre taille (par exemple 180 centimètres). Selon les auteurs de la publication, aucun doute n’est permis : ce résultat est plus précis que la mesure seule du périmètre abdominal, et ce pour l’ensemble des affections et accidents


Santé 102 Pour encourager la population à rester en bonne santé et pour la sensibiliser à l’importance du tour de taille en tant qu’indicateur de risques cardio-vasculaires, de diabète ou de certains cancers, la Pharmacie Principale et Rezolab* ont lancé Santé 102. « Le but de ce projet est d’expérimenter une nouvelle forme de prise en charge des problèmes de surpoids et de leurs conséquences », explique Xavier Comtesse, de Rezolab. « Le programme Santé 102 s’adresse à tout un chacun et favorise une approche éducative et ludique sur le sujet. Ce n’est pas une énième campagne de santé standardisée et basée sur un sentiment de peur ou de culpabilité. Santé 102 met en avant le désir et le plaisir d’agir. Utiliser la mesure du tour de taille à la place de l’approche traditionnelle du poids facilite le changement, permet de penser « je me mesure sans devoir me peser... c’est moins lourd ». Ce jeu de mot met en exergue une nouvelle manière de concevoir le problème du surpoids, qui met l’accent sur le plaisir en prenant le contrôle de soi et écarte tout sentiment de culpabilité. C’est là l’enjeu de ce projet ». Les sept officines de la Pharmacie Principale contribue à Santé 102 (voir le site www.pharmacie-principale.ch). Chacune propose à ses clients d’élaborer son programme Santé 102 personnel. Elles remettent aux participants un centimètre « Audit Santé » pour leur permettre de suivre les effets du programme qu’ils ont eux-mêmes choisi. Santé 102 débute le 1er septembre 2013 et se déroule sur une période de deux mois. Tous les 15 jours, les participants seront invités à faire mesurer leur tour de taille dans la pharmacie accréditée dans laquelle ils se sont inscrits. Chacun est libre de construire son programme comme bon lui semble en s’inspirant d’une liste de méthodes et de site web sélectionnés.

étudiés. Selon eux, c’est ce paramètre qui devrait désormais devenir le standard international dans ce domaine. Comme dans l’exemple donné ci­dessus, l’idéal absolu serait de 0,5. En d’autres termes, un tour de taille de la moitié de la taille. Ce n’est qu’au­delà de 0,6 que les risques médicaux émergent et que la réduction de l’espérance de vie moyenne devient une sérieuse menace.

Connaître les valeurs de sa taille et de son tour de taille est donc essentiel pour gérer son capital santé. Ensuite une simple division suffit. Si vous vous situez dans la zone à risque (au­delà de 0,6), des mesures s’imposent. Sources : http://www.planetesante.ch/Magsante/Mon-alimentation/Votre-esperancede-vie-est-cachee-dans-votre-tour-de-taille

Fin octobre, 25 personnes parmi celles ayant mené l’expérience d’un bout à l’autre et répondu à un questionnaire seront tirées au sort et verront leurs efforts récompensés par de nombreux prix. *Rezolab est un réseau de citoyens de la métropole lémanique qui participent volontairement et activement à une sorte de laboratoire sociétal à grande échelle. Il s’inscrit dans le cycle de «co-création citoyenne» qui est l’expression contemporaine de ces nouvelles formes de participation active. Pour en savoir plus : www.rezolab.ch

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dossier diabète

XVIIIème Journée romande du diabète

La Pharmacie Principale

s’implique

Palexpo accueillera la Journée romande du diabète le 16 novembre prochain. Comme chaque année, la Pharmacie Principale y sera présente et proposera différentes activités.

C

onscients du nombre croissant de personnes diabétiques, les pharmaciens et pharmaciennes de la Pharmacie Principale sui­ vent des programmes de formation conti­ nue avec des spécialistes renommés pour mieux comprendre la maladie et ses ris­ ques, en prévenir la survenue et la réci­ dive, et répondre au mieux aux attentes de leurs patients. Le fruit de ces efforts, c’est le programme Diabeticare, qui comprend des produits et des services et qui est dis­ ponible dans les 7 pharmacies du groupe.

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• Les produits de Diabeticare Avoir en stock les nouveaux médicaments de manière à honorer sans délai les ordonnances de vos médecins est une priorité pour nous. Nous cherchons aussi à simplifier la vie des porteurs de pompes à insuline en dis­ posant des accessoires pour ces der­ nières dans la plupart des nos officines, avec la possibilité de facturer directement auprès des assurances maladies. Enfin, nous pouvons vous conseiller sur les compléments nutritionnels, la micro­ nutrition ou la phytothérapie à même de répondre à vos besoins spécifiques. Concernant les produits en accès libre dans les présentations Diabeticare de nos pharmacies, vous trouverez : • Tout le matériel nécessaire pour votre mesure de glycémie (taux de sucre dans le sang) : désinfectants, lecteurs de gly­

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cémie, lancettes, stylos piqueurs, ban­ delettes, carnet ou passeport de glycé­ mie, piles de rechange et logiciel per­ mettant de gérer les données pour les amateurs d’informatique, sucres rapides, édulcorants, compléments nutritionnels, brochures et journaux pour diabétiques, informations sur l’association canto­ nale du diabète et la journée romande du diabète, table d’équivalents glucidiques et tasse de mesure.

L’autocontrôle de la glycémie Pour bien réussir votre mesure du taux de sucre à domicile, les équipes Diabeticare présen­ tes dans les sept officines de la Pharmacie Principale vous guident et vous conseil­ lent dans le choix de l’appareil adapté à votre vie et à vos besoins à l’aide des pa­ nels comparatifs des lecteurs de glycémie, stylo injecteurs et auto­piqueurs réalisés par nos équipes (www.pharmacie­princi­ pale.ch/fr/themes­sante/diabete/panel­ comparatif­des­lecteurs­de­glycemie/). Les traitements du diabète Les traite­

ments qui nécessitent une injection peu­ vent, au début, poser quelques difficul­ tés. L’équipe Diabeticare vous aide à vous entraîner à ces manipulations avec des kits pour patients.

• Stylos à insuline jetables (pré­remplis) ou à cartouche • Autres médicaments injectables p.ex Bydureon, Byetta ou Victoza • Glucagen Hypokit – pour l’entourage d’une personne traitée par l’insuline (en cas d’hypoglycémie) Les entretiens Diabeticare Les patients diabétiques ont très souvent des ques­ tions qu’ils n’ont pas eu le temps de poser à leur soignant, à propos d’un aspect de la maladie ou de doutes sur le traitement. Pour répondre à ces deman­ des, nous avons prévu des entretiens sur divers thèmes en lien avec le diabète. Par le biais de documents créés par des diabétologues et des professionnels soi­ gnants dans le domaine, nous abordons les questions les plus fréquentes :


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Le diabète de type 2 L’alimentation et le diabète L’activité physique et le diabète Le diabète et les yeux Les complications du diabète L’hypoglycémie L’hyperglycémie Le diabète et les soins des pieds

L’équipe de pharmaciens Diabeticare a également conçu des outils pédagogi­ ques pour aborder les thèmes récurrents, notamment l’hypoglycémie. N’hésitez pas à prendre contact avec eux. Ils convien­ dront avec vous d’un rendez­vous pour vous aider à mieux comprendre et ainsi mieux vivre au quotidien avec le diabète. La prévention du diabète Il est aujourd’hui largement reconnu que le diabète est for­

tement lié aux habitudes de vie. Malheu­ reusement, le diabète fait partie des maladies dites silencieuses. On ne le « sent » que lorsqu’il est trop tard. C’est pourquoi à la Pharmacie Principale, nous proposons une démarche de prévention à toutes celles et tous ceux qui veulent savoir quels sont leurs risques de devenir diabétiques, et comment faire pour éviter la maladie. Cette démarche s’appelle l’Audit Santé et peut être suivie online depuis chez soi à l’aide d’un ordinateur et d’une connexion internet : www.pharma­ cie­principale.ch/prestations­exclusives/ audit­sante/

produits dont l’efficacité a été scientifi­ quement démontrée. Nos pharmaciens Diabeticare sauront vous les conseiller.

En fonction des résultats de votre Audit Santé, vous devrez peut­être prendre des mesures pour adapter vos habitudes de vie, et renforcer votre démarche par des

Pour en savoir plus sur le programme Diabeticare et sur l’Audit Santé, rendezvous sur notre site www.pharmacieprincipale.ch

La gestion du traitement Si les habitudes de vie sont importantes pour prévenir le diabète, elles sont encore plus impor­ tantes pour assurer l’efficacité du traite­ ment pour les personnes diabétiques. L’Audit Santé online est donc un outil majeur dans la gestion du traitement du diabète. Et pour en augmenter l’effica­ cité, la Pharmacie Principale a sélec­ tionné des compléments en se basant sur des études scientifiques.

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dossier diabète

Diabeticare

Prendre soin de soi,

ça marche

Moins de stress et plus de temps pour prendre soin d’elle : depuis qu’elle est à la retraite, Claude Aline a pu considérablement réduire le nombre et le dosage des médicaments qu’elle prend dans le cadre de son traitement pour un diabète de type 2. Par Patricia Bernheim

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iagnostiquée diabétique en 1976, Claude Aline a commencé à sui­ vre des traitements médicamen­ teux en 1994. « J’avais pris beau­ coup de poids, ce qui m’a amenée à faire un bilan médical chez un médecin géné­ raliste. C’est là que j’ai découvert que le

diabète détecté 18 ans auparavant suite à un gros choc émotionnel n’avait jamais disparu. Sans ces examens, je ne me serais aperçue de rien. Physiquement, je ne me sentais pas mal. » Début 1995, elle passe une semaine au sein du service d’éducation thérapeutique des patients des HUG pour apprendre à gérer son diabète, à modifier son alimen­ tation et à intégrer de l’exercice physique dans son quotidien. Parallèlement, elle essaye quantité de traitements, y compris dans le cadre d’études sur des nouveaux produits, mais sans grand succès. « Entre ceux qui n’agissaient pas, ceux dont je ne supportais pas les effets secondaires et celui qui m’a fait prendre 10 kg supplé­ mentaires, ce n’était guère concluant ». En 2002, elle insiste auprès de son méde­ cin pour qu’il lui prescrive de l’insuline. « J’ai commencé par trois piqûres quoti­ diennes et je prenais aussi un antidiabé­ tique. Deux ans plus tard, j’ai dû ajouter 2 médicaments contre l’hypertension. En 2005, je suis passée à 4 piqûres par jour en conservant les mêmes médicaments et en 2007, il a fallu ajouter un anti­ coagulant ». En 2008, Claude Aline a la chance de se voir proposer une retraite anticipée. « A 57 ans et demi, ça ne se refuse pas ! ». « A partir de là, j’ai commencé à perdre du

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poids sans rien entreprendre de parti­ culier pour y parvenir. En fait, durant ma vie professionnelle, plus j’étais stressée, plus je mangeais. J’ai ainsi accumulé les kilos au fil des ans, essentiellement parce que je mangeais trop et mal ». « Cette première perte de poids m’a per­ mis de diminuer de moitié la dose quotidienne d’insuline. En 2010, j’ai totalement arrêté l’insuline et j’ai pris pendant un an un antidiabétique qui venait d’arriver sur le marché, mais qui ne s’est pas révélé efficace pour moi. Je suis alors repassée aux injections avec une autre catégorie d’insuline qui engendrait des effets secondaires très dérangeants ». Parallèlement, Claude Aline continue à perdre du poids. « 28 kilos au total depuis la fin de mon activité profession­ nelle ! Quand j’ai arrêté de travailler, j’ai aussi arrêté la malbouffe… Je me nourris mieux. Je bouge beaucoup plus parce que je ne suis plus rivée derrière un écran 8h par jour et trop fatiguée le soir pour faire un peu d’exercice. Avoir plus de temps permet de mieux prendre soin de soi ». Grâce à cette perte de poids, Claude Aline a pu arrêter son traitement contre l’hyper­ tension ainsi que les autres médicaments. « Mes examens sont très bons. Mon traite­ ment se résume désormais à l’insuline. Je n’ai pas du tout envie de devoir reprendre des médicaments, d’une part à cause des effets secondaires, de l’autre parce que l’insuline est plus facile à gérer. Je peux augmenter ou diminuer légèrement la dose en fonction de ce que je mange et de mon activité physique ».


dossier diabète

Diabeticare

« Il y avait

le feu ! » Lorsque Riaz, 54 ans, a appris qu’il avait un diabète de type 2, il s’est fixé deux objectifs : manger mieux et perdre du poids. En quelques mois, il a réussi à rétablir la situation et a pu se passer d’insuline. Propos recueillis par Patricia Bernheim

R

iaz a très mal vécu l’annonce qu’il avait développé un diabète de type 2. « Quand on est soi­même médecin, on se demande com­ ment on a pu passer à côté des symp­ tômes. J’avais constaté que je buvais et urinais beaucoup, que j’étais très fatigué et irritable, mais j’avais mis ça en partie sur le compte du stress, en partie sur la chaleur, la canicule… Lorsqu’il s’agit de leur propre santé, les médecins ont ten­ dance à banaliser ».

Sa maman étant diabétique, pré­diabé­ tique lui­même depuis un an, il se soumet régulièrement à des analyses de sang pour savoir où il en est. C’est dans ce cadre qu’il a appris, en juillet dernier, que sa glycémie à jeun culminait à 24 mmol/L, soit quatre fois la norme. « A 27, il y a des risques de coma. Il y avait le feu ! » Il est donc traité par insulinothérapie dès le soir même. Le traitement lui permet de réguler sa glycémie en 10 jours. « Puisque le diabète est une maladie due au comportement, il fallait que j’en change ! » Psychiatre de formation, Riaz se motive pour réaliser les modifications nécessaires. « J’ai pris une semaine de vacances pour me centrer sur moi et chan­ ger de rythme et de mode de vie. Je prati­ quais régulièrement du sport avant le dia­ gnostic, mais j’étais arrivé aux limites de ce qu’il peut apporter comme bénéfices

face à un stress permanent et à une ali­ mentation composée de sandwiches ava­ lés sur le pouce. De 85 kilos, j’étais passé à 96. » Depuis juillet 2012, le médecin prend mieux soin de lui. « Ce n’est pas encore un chan­ gement à 180°, mais déjà à 90°… J’ai modifié mon alimentation. Le sevrage le plus dur a été celui du ketchup, dont je suis fan depuis l’âge de 10 ans, mais qui est plein de calories. Je pra­ tique aussi plus régulièrement et plus intensivement une activité phy­ sique. Lorsqu’il fait beau, je fais 6 à 7 km de marche rapide que je rem­ place, les jours de pluie, par 50 mi­ nutes sur un tapis en alternant mar­ che rapide et course ».

Entre juillet et novembre 2012, Riaz a ainsi perdu 8 kg. Ses nouvelles habitudes lui ont permis de maîtriser ses taux de glucose dans le sang et d’arrêter l’insu­ linothérapie. Prochain objectif : perdre 3 kilos supplémentaires pour pouvoir également se passer du médicament qu’il prend pour aider son pancréas à sécréter de l’insuline.

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dossier diabète

Santé

Gare à

l’hyper­insulinémie Que l’on soit diabétique ou non, l’insuline, indispensable à la vie, a une face cachée. Un excès de cette hormone conduit à l’obésité et à de nombreuses maladies qui y sont liées. En voici l’explication. Adaptation d’un article du magazine Life Extension

L

’insuline est une hormone qui ré­ gule le métabolisme des hydrates de carbone et des graisses 2. Elle permet au foie et aux cellules mus­ culaires de prendre le glucose présent dans le sang pour produire de l’énergie ou pour le stocker 2. Elle facilite aussi la trans­ formation du glucose dans les cellules adi­ peuses sous forme de triglycérides 2.

Un pic d’insuline est relâché en réponse à l’ingestion alimentaire qui est générale­ ment suivi d’une augmentation de la gly­ cémie. Une fois que le glucose circulant dans le sang est entré dans les cellules productrices d’énergie, ou a été stocké, le niveau d’insuline devrait baisser au­des­ sous de 5 µIU/mL (35.7 pmol/l). 3 Seule une infime quantité d’insuline résiduelle est nécessaire pour maintenir l’homéos­ tasie du glucose. Mais lorsque l’insuline à jeun est supé­ rieure à 5 µIU/mL, cela indique un pro­ blème métabolique du type pré­diabète, qui accroît considérablement les risques de développer une maladie dégénérative. 3 Chez les personnes souffrant de troubles métaboliques et/ou d’obésité, les niveaux d’insuline restent obstinément hauts;

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avec pour conséquence des réactions destructrices partout dans l’organisme, mais surtout l’impossibilité de perdre du poids puisque l’excès d’insuline va favo­ riser le stockage du glucose dans les cel­ lules graisseuses. La face cachée de l’insuline Les person­ nes qui souffrent d’un diabète de type 1 ne produisent plus assez d’insuline. Pour elles, les injections d’insuline sont d’une importance vitale.

L’obésité et le vieillissement ont pour effet une production excessive d’insuline

de faim chronique. 11­12 Des niveaux élevés d’insuline contribuent aussi à développer les maladies associées au surpoids. Parmi les troubles dégénératifs figurent les infarctus 13­16 et le cancer. 17­19

Le processus de vieillissement lui­même, une mauvaise alimentation ainsi que d’autres facteurs diminuent la sensibilité à l’insuline des cellules. 5­7 Cette perte de sensibilité contribue à une libération excessive d’insuline dans l’organisme car celui­ci cherche à faire entrer le glucose du sang dans les cellules.

L’hyper-insulinémie L’incapacité des cel­ lules de l’organisme à utiliser l’insuline s’appelle la résistance à l’insuline. En réaction à cette résistance à l’insuline et à d’autres facteurs, le pancréas produit plus d’insuline que la normale, si bien que le niveau d’insuline circulant dans le sys­ tème sanguin est plus élevé. Cela s’ap­ pelle l’hyper­insulinémie. L’hyper­insuli­ némie et la résistance à l’insuline créent d’innombrables problèmes tels qu’une élévation des triglycérides, 21­24 un taux de HDL bas, 25­26 le diabète de type 2 27­29 et l’obésité. 14, 30­32

L’effet le plus immédiat est une prise de poids indésirable. 8­10 L’insuline remplit les cellules de graisse et empêche celle­ci d’en sortir, ce qui aboutit à un sentiment

L’insuline et les maladies liées à l’âge L’hyper­insulinémie est un problème de santé majeur. Une insuline sérique éle­ vée favorise l’hypertension en portant

L’insuline a, cependant, un côté sombre insidieux. Des niveaux élevés sont asso­ ciés à pratiquement toutes les maladies liées au vieillissement.


atteinte à l’équilibre du sodium. 33­34 Trop d’insuline nuit aux reins.35 Le système vasculaire est aussi gravement endom­ magé par une exposition prolongée à un excès d’insuline. 36­37 En agissant comme un catalyseur de la croissance cellulaire, l’excès d’insuline augmente le risque de développer et de faire progresser certains cancers. 17­19, 38­40 Un niveau élevé d’insuline favorise la for­ mation de bêta­amyloïde dans les cellules du cerveau et peut contribuer au dévelop­ pement de la maladie d’Alzheimer. 41 Une surproduction d’insuline est aussi un fac­ teur qui contribue à l’élargissement de la prostate à cause de ses effets sur la proli­ fération des cellules prostatiques. 42 L’hyper­insulinémie est associée au déve­ loppement de l’obésité abdominale, ce qui exacerbe les nombreux problèmes induits par la résistance à l’insuline et par l’augmentation de la graisse abdominale, comprenant l’athérosclérose 14, 43­45 et l’im­

Les risques associés à la dérégulation de l’insuline L’excès d’insuline et la résistance à l’insuline provoquent des changements délétères dans de nombreux processus biochimiques et peuvent ainsi conduire à développer un certain nombre de maladies dégénératives et métaboliques aux conséquences potentiellement mortelles. 14, 17-19, 21-23

puissance. 46­50 L’obésité est associée à un excès d’insuline et à une sensibilité réduite à l’insuline, deux facteurs de risque du diabète de type 2. 51

interdépendants. En traitant efficacement l’une ou l’autre de ces maladies, les médecins peuvent atténuer ou contrôler l’autre.

Diabète et poids ? Un pourcentage impor­ tant de maladies dégénératives est attri­ bué à un excès de graisse corporelle. Les personnes qui sont en surpoids font face à un risque important de développer un diabète de type 2. 53­55 Les traitements de l’obésité et du diabète de type 2 sont

Un effet notable du surplus d’insuline sérique peut être une sensation constante de faim qui entraîne un cercle vicieux dans lequel la suralimentation génère un sur­ plus de graisse corporelle qui s’accumule, ce qui provoque à son tour une plus grande sécrétion d’insuline par le pancréas. 12, 56

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dossier diabète xxxxxxxxxx

Les dangers de l’hyper-glycémie postprandiale (après les repas) L’élévation de la glycémie postprandiale et le pic d’insu­ line qui l’accompagne sont les principaux contributeurs au développement du dia­ bète et des troubles liés à l’âge comme les maladies cardiovasculaires et les atteintes à la micro­vascularisation (les petits vaisseaux sanguins dans les yeux, les reins, ainsi que ceux qui alimentent les nerfs).59, 67 Les personnes qui ont des niveaux de gly­ cémie à jeun normaux, mais dont le niveau moyen de glucose après les repas dépasse 194 mg/dL (10.8 mmol/l), courent trois fois plus de risques de développer une rétino­ pathie diabétique que les autres. 59 De nombreux travaux indiquent que les pics de glycémie qui suivent les repas présentent les mêmes problèmes majeurs pour les non­diabétiques. 59, 69 Les deux

principaux mécanismes par lesquels l’hyperglycémie postprandiale provoque de tels problèmes sont la formation de produits de glycation avancée et une aug­ mentation de la production de radicaux libres qui conduisent à un endommage­ ment de la paroi artérielle. 70­71 Innovation dans la prévention Le régime alimentaire américain moderne contient des quantités excessives d’amidons. Or ceux­ci sont décomposés dans l’intestin et produisent une élévation rapide de la glycémie et de l’insulinémie après les repas. Même les personnes qui ont des glycémies à jeun « normales » courent un risque cardiovasculaire accru si leurs niveaux de glucose et d’insuline après les repas s’élèvent trop haut, trop vite. 150­151 La prévention existe sous la forme d’une enzyme naturelle (lire l’article sur la trans­ glucosidiase en pages suivantes) qui per­

met de manière inédite de faire baisser le niveau de sucre dans le sang et les pics d’insuline qui suivent les repas. * Les références des études relatives à cet article sont disponibles sur notre site www.pharmacie-principale.ch

Il n’y a souvent pas de signes visibles de l’hyperinsulinémie. Si le taux d’insuline change fortement et brutalement, les symptômes de l’hypoglycémie peuvent apparaître tels que : • Faiblesse musculaire, fatigue • Difficulté de concentration • Vision trouble ou double • Maux de tête • Soif • Tremblements • Confusion

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dossier diabète

Grâce à une simple enzyme

NON

Dites aux effets néfastes de l’amidon présent dans de nombreux aliments !

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Il y a environ 35 ans, le gouvernement américain a conseillé à la population d’augmenter la quantité de glucides consommés et de la faire passer à environ 60% de sa ration alimentaire quotidienne. L’objectif était d’instaurer des habitudes de vie plus saines.1 Le résultat de cette politique est catastrophique : épidémie d’obésité mortelle, diabète de type 2, syndrome métabolique et autres maladies.5

L

a raison en est simple. L’amidon est l’une des principales sources alimentaires de sucre dans le sang et les pics de glycémie qui suivent les repas sont dangereux. 3, 4 Même si vous mangez ce qu’on appelle des céréa­ les « saines », comme le blé entier et le riz brun, elles se convertissent en sucre au cours de la digestion. 5 Si vous ne pouvez pas éliminer tout l’ami­ don de votre alimentation, vous pouvez en revanche neutraliser son impact négatif sur votre corps. Transglucosidase repré­ sente un nouveau mécanisme de protec­ tion contre les effets nocifs de l’amidon alimentaire. Cette enzyme bloque la conversion de l’amidon en sucre et le transforme en fibres bénéfiques. 6 Des résultats d’études en laboratoire impressionnants ont montré que lors­ que Transglucosidase entre en contact avec des féculents et des enzymes natu­ relles dans le tube digestif, il y a une réduction de 31% de l’amidon à diges­ tion rapide (celui qui provoque un pic de glycémie juste après un repas) et une augmentation de 11% de l’amidon digéré lentement. 7

bète déclaré, pour préserver la fonction pancréatique, vous protéger contre les pics d’insuline et de glycémie dangereux, et donc contribuer à une vie plus longue et en meilleure santé. Les dangers cachés d’une alimentation riche en amidon Si vous êtes diabétique, ou que votre taux de glucose dans le sang est un tant soit peu élevé, vous savez pro­ bablement que le sucre est l’une des pires choses que vous puissiez ingérer. Ce que vous ne savez peut­être pas, c’est que l’une des principales sources de sucre dans votre alimentation est l’ami­ don.7 Puisque même les céréales com­ plètes sont transformées en sucre au cours de la digestion, chaque gramme d’amidon consommé peut représenter un gramme de glucose libre dans le sang. 5, 8 Cela signifie que les choix alimentaires, même s’ils semblent sains, peuvent entraî­ ner une élévation de la glycémie et de l’insuline et, finalement, représenter une menace croissante pour la santé, en parti­ culier si vous souffrez déjà de résistance à l’insuline (pré­diabète) ou d’un diabète.

Les féculents sont riches en précurseurs de glucose tels que l’amylopectine, la principale forme d’amidon rapidement assimilable par l’organisme. 9 L’amidon présent dans divers aliments étant converti en sucre à des taux différents, cela entraîne des élévations variables du niveau de glycémie, de la réponse insuli­ nique, et du sentiment de satiété. 5, 10 Cependant, indépendamment de la forme d’amidon que vous consommez, celui­ci se transforme en sucre une fois qu’il a passé à travers le tube digestif. 5, 7, 8 Avec pour consé­ quence une élévation du niveau de sucre dans le sang ainsi qu’une augmentation dangereusement haute du niveau d’insu­ line, que vous soyez diabétique ou pas. Par ailleurs, quand le sucre (glucose) se lie aux protéines de votre organisme, il pro­ duit des produits de glycation avancée. Ce sont des protéines « enrobées de sucre », devenues raides, inflexibles et dysfonc­ tionnelles. 11­13 Elles génèrent de l’inflam­ mation et de l’oxydation, et conduisent à quantité de dommages tissulaires qui eux­ mêmes font le lit des maladies chroniques et du phénomène de vieillissement. 12, 13 L’impact d’un excès d’insuline En réponse à une hyperglycémie, notre corps doit pro­ duire beaucoup trop d’insuline. 6, 14, 15 Or quand elle est sécrétée en excès, elle devient une « hormone de la mort ». Des niveaux d’insuline chroniquement élevés représentent un risque accru de mourir de maladies aussi diverses que le cancer, l’obésité, les crises cardiaques et

En cumulant ces deux données, cela signifie qu’environ 40% de l’amidon que vous ingérez est moins susceptible d’être absorbé rapidement dans votre circula­ tion sanguine. Les études cliniques ont confirmé la capacité de Transglucosidase à réduire les taux de glucose et d’insuline dans le sang. Pour une personne en bonne santé, c’est une aide puissante pour ne pas franchir la fron­ tière entre un pré­ diabète et un dia­

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accidents vasculaires cérébraux, et peuvent finalement conduire à un « burn­ out » du pancréas, incapable de contrôler la glycémie. 14, 16­18

excessive d’insuline, Transglucosidase transforme l’amidon en fibres pré­bioti­ ques bénéfiques et indigestibles, directe­ ment dans votre tube digestif. 6, 7, 21­23

Même les personnes ayant des niveaux de sucre dans le sang à jeun « normaux » présentent un risque accru si leur taux de glucose après les repas monte trop haut, trop vite. 19, 20 Même si vous n’êtes pas dia­ bétique, vous devez tout faire pour garder votre taux de sucre sanguin et d’insuline sous contrôle.

Avec l’aide de Transglucosidase, vous pouvez atteindre de multiples objectifs de préservation de votre santé grâce à un supplément unique :

Trop de personnes vivent dans une « zone grise » dangereuse en ce qui concerne leur santé. Même si elles pensent être à l’abri, leurs taux de glucose et d’insuline approchent dangereusement la limite de la maladie. Vous êtes peut­être au bord d’un problème de santé majeur et vous n’en savez rien. 2

1. Vous convertissez moins l’amidon en sucre, en assurant une charge de glu­ cose plus faible, en particulier dans la période critique après le repas (ou période postprandiale). 6, 21, 22 2. Vous relâchez moins d’insuline, rédui­ sant ainsi les risques néfastes pour votre santé liés à l’excès d’insuline. 6, 21, 22 3. Vous vous offrez un supplément de fibres pré­biotiques, réduisant ainsi le risque de diabète et améliorant la santé de vos intestins. 7, 23­29

Aidé par les propres enzymes de digestion de l’amidon de votre organisme, Transglucosidase réorganise littéralement la structure moléculaire de l’amidon. Au lieu de laisser l’amidon être converti en sucres libres qui augmentent brutalement votre glycémie et déclenchent une production

Neutraliser l’amidon alimentaire La pé­ riode la plus risquée, ce sont les deux heures qui suivent un repas. Les étu­ des montrent que le taux de glycémie et les pics d’insuline après les repas sont un facteur de risque majeur pour les maladies cardiovasculaires. 12 Heureu­

sement, Transglucosidase peut vous aider à limiter les dangers liés à cette période­clé. Qu’est-il arrivé à l’amidon que vous venez de manger ? En plus de bloquer la conver­ sion de l’amidon en sucre, Transglucosidase convertit le sucre nocif en fibres ali­ mentaires pré­biotiques bénéfiques. 6, 23, 30 Pour plusieurs raisons, les régimes riches en fibres peuvent nous aider à vivre plus longtemps.31 Les fibres pré­biotiques nour­ rissent les bactéries bénéfiques qui vivent dans notre côlon. Les bactéries transfor­ ment à leur tour d’autres types de fibres en molécules saines qui diminuent le niveau d’inflammation dans l’organisme, ralen­ tissent la prise de poids excessive, dimi­ nuent le taux de cholestérol dans le sang ainsi que les risques de développer un cancer, et – surtout – aident à normaliser les niveaux de glycémie et d’insuline. 32­36 Avec Transglucosidase, vous êtes capable de convertir les amidons malsains entraî­ nant une libération élevée de sucre et dotés d’une faible teneur en bonnes fibres pré­biotiques – directement dans votre tube digestif. 6, 21, 22

Impact des féculents courants sur les taux de glucose et d’insuline et la satiété (45, 46) Si les aliments riches en amidon sont aussi riches en sucre, c’est parce qu’un gramme d’amidon pourrait être converti par les enzymes digestives en un gramme de sucre.5, 8 Celui­ci est libéré plus facilement à partir de certains aliments que d’autres, avec pour conséquence un niveau de sucre dans le sang et une réponse insulinique très différents. Dans le tableau ci­dessous, les divers aliments sont comparés à du pain blanc, un féculent rapidement converti en sucre. Le « taux de glucose » indique la quantité de glucose contenue dans l’aliment en comparaison du pain blanc, le « score insuline » indique la différence de la réponse insu­ linique et le « score de satiété » indique votre sentiment d’être rassasié après avoir mangé une portion identique de l’aliment, en comparaison avec le pain blanc. 45, 46 Nourriture

Taux de glucose

Réponse insulinique

Score de satiété

Pain blanc (référence)

100

100

100

Pain avec céréales entières

97

96

157

Riz blanc

110

79

138

Riz brun

104

62

132

Pâtes

46

40

119

Pâtes au blé complet

68

40

188

Pommes de terre

141

121

323

Bananes

79

81

118

Cornflakes

76

75

118

Pommes

50

59

197

20

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Une étude clinique portant sur un groupe composé d’une quarantaine de per­ sonnes diabétiques de type 2 ayant reçu Transglucosidase pendant 12 semaines a démontré, chez 67% d’entre eux, une amélioration considérable de leur santé et de l’équilibre des colonies bactérien­ nes dans le tube digestif. 37

seules enzymes naturelles connues pou­ vant empêcher la progression du pré­dia­ bète et le passage au diabète. 6

Transglucosidase a la capacité de modi­ fier radicalement l’équation des risques liés à la présence d’amidon dans votre alimentation. Compte tenu de son double mécanisme d’action, Transglucosidase peut aider à ne pas franchir la ligne rouge entre pré­diabète et diabète, à préserver votre fonction pancréatique, à vous proté­ ger contre les pics d’insuline dangereux et finalement à prolonger votre vie.

Chez les personnes atteintes de pré­dia­ bète, la glycémie à jeun atteint souvent les limites supérieures de la norme en vigueur (proche ou supérieure à 100 mg/ dL (5.5mmol/l) et ont déjà perdu la capa­ cité de contrôler leur niveau de glucose et d’insuline après le repas. Les pré­ diabétiques présentent un risque plus élevé de développer un diabète mais, même si cela n’est pas le cas, ces éléva­ tions de niveau de sucre dans le sang restent fortement corrélées à des mala­ dies telles qu’une crise cardiaque, une maladie inflammatoire de l’intestin et le cancer. 6, 38

Réduisez vos risques de développer un diabète Transglucosidase est l’une des

Dans une étude incluant des personnes pré­diabétiques, un premier groupe a

reçu une « faible dose » (450.000 unités) de Transglucosidase, un deuxième une « forte dose » (900.000 unités) de Transglucosidase, et le troisième un placebo. 6 Les sujets ont pris le supplément alimen­ taire avant un repas composé de riz blanc (riche en amidon) qui est rapidement converti en glucose. Durant les trois heures qui ont suivi le repas, le contrôle de la glycémie des sujets a montré une augmentation frisant la zone de danger, comme on pouvait s’y attendre pour des personnes atteintes de pré­diabète. 6 En revanche, les personnes qui avaient pris Transglucosidase, faible­ ment ou hautement dosé, présentaient des concentrations de sucre dans le sang significativement plus faibles, avec une tendance à la baisse des niveaux d’insu­ line. Aucun effet secondaire significatif n’a été constaté.

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Protégez votre organisme des taux d’insuline chroniquement élevés Toute personne dont la glycémie n’est pas contrôlée de manière optimale est exposée aux dangers liés à des niveaux d’insuline chroniquement élevés, simplement parce que notre organisme produit de l’insuline aussi longtemps que les taux de sucre dans le sang sont supérieurs à la normale, avec pour conséquence un niveau d’insuline qui peut être dangereusement élevé suite aux efforts réalisés pour maintenir la glycémie à un niveau normal. C’est un vrai danger caché. L’insuline, comme beaucoup d’hormones, a des fonctions multiples. Son « côté obscur » peu connu est qu’elle est un facteur de croissance puissant.41 Or dans un organisme adulte en bonne santé, l’utilité des facteurs de croissance est limitée. Leur production excessive déclenche la réplication cellulaire dans des endroits où ce n’est pas souhaitable. L’insuline, et d’autres facteurs de croissance, sont impliqués dans le développement du cancer, la reproduction cellulaire non régulée produisant des tumeurs mortelles.42 Des facteurs de croissance déséquilibrés, y compris l’insuline, sont également impliqués dans l’épaississement et une mauvaise réactivité des cellules musculaires lisses qui tapissent les parois des artères, ce qui contribue aux maladies cardio-vasculaires.41 Une production excessive d’insuline est une conséquence de la résistance à l’insuline, une autre façon de dire « pré-diabète ». Des niveaux élevés d’insuline sont associés à un risque de mourir d’un cancer accru de 37%, que vous soyez diabétique ou non.40, 43 La plupart des médicaments antidiabétiques visent uniquement à faire baisser le taux de sucre dans le sang et n’ont pas d’effet sur l’insuline, d’autres sont en fait destinés à augmenter votre taux d’insuline dans le but de réduire la glycémie. Mais Transglucosidase fonctionne en partie en réduisant les niveaux d’insuline en même temps que la glycémie se normalise. Chez les patients atteints de diabète, qui avaient déjà des niveaux élevés d’insuline, 12 semaines de supplémentation en Transglucosidase ont conduit à une baisse significative de la concentration totale en insuline. Ces résultats sont remarquables étant donné que ces sujets n’ont rien modifié ni dans leur alimentation ni dans leurs habitudes de vie.

Si vous êtes pré­diabétique, cela signifie que vous pouvez limiter en toute sécurité l’impact négatif d’un repas contenant un féculent et freiner la progression vers le diabète. 6 Réduisez l’impact du diabète Une autre étude clinique portant sur des patients atteints d’un diabète de type 2 a permis aux chercheurs de constater que les avantages de Transglucosidase sont tout aussi importants pour eux que pour les personnes pré­diabétiques. 22

Les patients de l’étude ont reçu, pour les premiers, des doses totales journalières de 900.000 unités de Transglucosidase, pour les seconds 2,7 millions d’unités de Transglucosidase, et les autres un pla­ cebo. 22 Ces deux dosages ont généré une diminution de l’hémoglobine glyquée de respectivement 0,18 et 0,21%. Les normes pour ce test ne devraient pas dépasser 5,5%. Les concentrations en insuline des patients ont ainsi diminué de manière significative, de respectivement 2,79 et 3,59 m UI/mL. 22

Les diabétiques n’ont pas qu’une gly­ cémie élevée et des niveaux d’insuline souvent élevés. Ils présentent aussi des preuves de production de produits de gly­ cation avancée sous la forme d’hémoglo­ bine glyquée (HbA1c). Ce test sanguin indique la totalité des niveaux de sucre sur une période de 2­3 mois.

Les avantages de Transglucosidase pour les diabétiques ne s’arrêtent pas là. Les patients qui le prennent connaissent éga­ lement des hausses importantes d’une cytokine bénéfique appelée adiponec­ tine, ainsi qu’une diminution significative des triglycérides et de la pression arté­ rielle diastolique. 22

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Les patients du groupe placebo ont par contre noté des augmentations significa­ tives de leur indice de masse corporelle ainsi qu’une augmentation des mar­ queurs de lésions du foie induites par les graisses. Aucun des deux groupes de patients prenant Transglucosidase n’a connu de tels changements.22 Si vous souffrez déjà d’un diabète de type 2, la disponibilité de cette nouvelle enzyme est une excellente nouvelle. Cela signifie que la supplémentation en Transglucosidase permet non seulement une protection contre les réactions de gly­ cation dangereuses qui se déroulent dans vos tissus (ce qui entraînera avec le temps des dommages au cœur, aux reins, aux nerfs et aux yeux), mais limite aussi les niveaux excessifs d’insuline (qui augmentent votre risque de déve­ lopper un cancer et des maladies car­ diovasculaires). En outre, il peut égale­ ment vous aider à vous protéger contre d’autres problèmes tels que la prise de poids et autres signes d’une mauvaise santé. Et tout cela sans prendre un seul médicament. * Les références des études relatives à cet article sont disponibles sur notre site www.pharmacie-principale.ch

Nos recommandations Si vous êtes pré-diabétique ou diabétique de type 2, et que vos analyses font apparaître une glycémie à jeun et/ou postprandiale élevée, ainsi qu’une hyperinsulinémie, les deux mesures importantes à prendre rapidement sont de : • Réduire votre apport en glucides et en hydrate de carbone alimentaire • Augmenter votre activité physique Pour accompagner et renforcer ces changements d’habitudes, vous pouvez ajouter Tranglucosidase ainsi que d’autres compléments ayant démontré leur efficacité dans le cadre d’études scientifiques. Consultez votre médecin pour savoir si Transglucosidase est indiqué pour vous. Ces produits sont disponibles sans prescription dans les 7 Pharmacies Principales de Genève et Chavannes.


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Hyperglycémie :

deux tests sanguins pour mieux gérer les risques Aux USA, les recommandations actuelles sont de maintenir une glycémie à 140 mg/dl (7.7 mmol/l) ou moins, mais il vaut mieux rester en dessous de 85 mg/dL (4.7 mmol/l). Si vous êtes attentif à votre glycémie, deux tests vous permettent d’évaluer vos facteurs de risques cardio-vasculaires : l’analyse de tolérance au glucose avec mesure de l’insuline et le taux d’hémoglobine glyquée. Adaptation d’un article du magazine Life Extension*

D

ès que le niveau de sucre se situe au­dessus de 85 mg/dL 1­4 (4.7 mmol/l), cela augmente le risque de développer des mala­ dies cardiovasculaires ou des cancers. Au dessus de ce taux, la concentration de glucose provoque des réactions chimi­ ques avec les protéines et les graisses de votre corps appelées glycation. Les pro­ téines et les graisses glyquées (en quel­ que sorte caramélisées par le glucose) déclenchent elles­mêmes le processus d’inflammation et de stress oxydatif, les principaux ennemis de la longévité. Prati­ quement toutes les maladies chroniques corollaires au vieillissement (et le vieillis­

Les risques liés à l’hyperglycémie • Dommages à la rétine de l’œil • Dommages aux reins • Dommages aux nerfs • Stress oxydatif • Augmentation de l’inflammation • Augmentation du risque de cancer • Infarctus, accident vasculaire cérébral

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sement lui­même) sont accélérées par des niveaux élevés de glucose. Le risque de mortalité augmente également d’environ 40% lorsque la glycémie à jeun se situe constamment dans la tranche 110­124 mg/ dL (6.1­6.9 mmol/l). Et il double quand la glycémie à jeun atteint 126­138 mg/dL (7­7.7 mmol/l). 5 Mais le glucose n’est qu’un élément du processus. Pour garder votre niveau de sucre sous contrôle, votre corps produit des quantités toujours plus grandes d’in­ suline, l’hormone dont nous avons besoin pour que le sucre présent dans le sang puisse entrer dans nos cellules. Et l’insu­ line, bien que d’une importance capitale pour contrôler l’hyperglycémie, pose un problème sur le long terme puisque c’est un facteur de croissance. Trop d’insuline peut donc vous prédisposer à développer de nombreux types de cancer, une maladie cardio­vasculaire, un AVC et un processus de vieillissement accéléré. 6, 18 Pour avoir une image complète, il faut donc aussi connaître votre niveau d’insu­ line après avoir mangé, en particulier la quantité d’insuline nécessaire pour que le

niveau de sucre dans le sang soit à nou­ veau maîtrisé, mais peu de médecins pensent à prescrire ces analyses. Idéale­ ment, cette quantité ne devrait pas être importante. Si elle l’est, c’est un signe d’alerte précoce de résistance à l’insuline. La mesure de la glycémie à jeun ne vous donne par ailleurs aucune information sur la façon dont votre corps réagit au pic glycémique inévitable après un repas. Des études montrent que le niveau de sucre dans le sang 2 heures après les repas (ou glycémie postprandiale) est plus fortement corrélé à des conséquen­ ces comme les maladies cardiovascu­ laires. Parvenir à une glycémie à jeun maîtrisée n’est donc qu’une partie de l’enjeu. 19 Il vous faudra également mesu­ rer vos niveaux de glucose et d’insuline après un pic glycémique pour avoir une idée de la manière dont votre corps gère tout cela. Les tests en détails Une fois réunis, les résultats de ces deux tests vous donnent une image complète qui peut vous aider, vous et votre médecin, à éviter les dom­ mages dévastateurs causés par une gly­ cémie élevée. Tolérance au glucose Le test de tolérance au glucose par l’insuline consiste à four­ nir à votre corps une dose unique de glu­ cose, quantifiée avec précision, puis à mesurer le niveau de sucre dans votre sang et la réponse insulinique au bout de trois heures. Après avoir jeûné une nuit (comme pour tout test de glycémie à jeun), vous faites mesurer votre glycémie et le taux d’insuline à jeun pour établir vos valeurs de référence.


On vous demande ensuite de consommer une boisson contenant 75 grammes de sucre. Vos niveaux de glucose et d’insu­ line dans le sang sont vérifiés au bout d’une heure, de deux heures et de trois heures. Les résultats indiquent ce que votre corps fait avec une dose de glucose donnée. Si vous êtes en bonne santé, vous aurez, à jeun, une glycémie de réfé­ rence (à jeun) de 70­85 mg/dL (3.9­4.7 mmol/l) et un niveau d’insuline bas (moins de 5 mUI / mL ou 35.7 pmol/l). Au cours des heures suivantes, vous obser­ verez une hausse de la glycémie, mais elle devrait être tempérée par une légère augmentation de l’insuline. Deux heures après, votre glycémie ne doit pas dépasser 140 mg/dL (7.8 mmol/l) ou, idéalement, ne pas aller au­delà de 125 mg/dL (6.9 mmol/l ou plus de 40 mg/dL – 2.2mmol/l au­dessus de votre valeur de référence). Des résultats plus élevés sont fortement associés à des conséquences dangereuses (lire encadré). 20 Vous aurez également une mesure simultanée de votre niveau d’insuline. S’il est bon d’avoir des glycémies à jeun et postprandiale normales, une réponse insulinique trop élevée est un problème.

En trois ou quatre heures, le test de tolé­ rance au glucose par l’insuline vous per­ met de faire le point sur vos niveaux de glucose et d’insuline à jeun et après les repas. Il vous donne aussi des indices importants sur vos risques de développer un diabète et toutes sortes de maladies liées à l’âge. L’hémoglobine A1c Pour compléter cette information, il est important de connaître les dommages causés sur le long terme par le sucre aux protéines et aux lipides de votre corps. L’analyse de l’hémoglobine A1c (HbA1c) mesure directement les dom­ mages dus à la glycation de l’hémoglo­ bine, l’une des molécules les plus impor­ tantes du corps et l’une des plus faciles à mesurer à l’aide d’un simple test sanguin. Si une glycémie à jeun ou postprandiale est un instantané, pensez à l’hémoglo­ bine A1c comme à l’enregistrement d’une caméra de sécurité qui permet de suivre ce qui s’est passé au cours des 2­3 der­ niers mois.19 Les résultats de l’hémoglo­ bine A1c représentent le pourcentage total d’hémoglobine endommagé par la glycation. Un niveau inférieur à 5,7% est considéré comme bon, mais 5% est

encore mieux. Si le résultat est supérieur à 5,7%, cela signifie que vous consom­ mez trop de sucre depuis trop longtemps – et cela signifie que vos niveaux d’insu­ line ont aussi été probablement trop éle­ vés puisque votre corps a dû faire face aux conséquences potentiellement dé­ sastreuses de l’hyperglycémie. Des étu­ des montrent que les risques de faire une attaque cardiaque, un AVC et de dévelop­ per un cancer augmentent tous avec l’élé­ vation du niveau d’hémoglobine A1c. 21­23 Et la fragilité des personnes âgées est for­ tement corrélée à un niveau élevé et per­ sistant de l’hémoglobine A1c. 24, 25 * Les références des études relatives à cet article sont disponibles sur notre site www.pharmacie-principale.ch

Nos recommandations Une bonne gestion de la glycémie et de l’insuline est essentielle pour une bonne santé. Le but de cet article est de vous informer sur les différentes méthodes qui existent et que vous pouvez utiliser. Néanmoins, la démarche est complexe, c’est pourquoi nous vous recommandons d’en parler avec votre médecin traitant pour savoir si cela est indiqué pour vous.

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santé

maladie peut grandir »

« La nous faire

Comment vivre – et même vivre mieux - avec une maladie dont on ne guérit pas ? Alain Golay, professeur aux HUG et co-auteur d’un livre* récemment paru, esquisse un certain nombre de pistes. Propos recueillis par Patricia Bernheim Votre livre s’adresse-t-il uniquement aux patients ? Il s’adresse d’abord aux patients atteints d’une maladie chronique telle que le dia­ bète, une maladie cardio­vasculaire, un cancer ou une dépression pour ne citer que quelques unes des 48 pathologies chroniques recensées par l’OMS. Les gens ne se rendent souvent pas compte que « chronique » signifie « pour tou­ jours ». Il s’adresse aussi aux soignants, pour les inviter à changer de regard sur le patient et la maladie, et aux proches de patients car ils jouent un rôle important et difficile qui consiste à être aidant sans être contrôlant ni saboteur.

Le service d’éducation thérapeutique du patient Initiée en 1975 aux HUG par le Professeur Jean-Philippe Assal et son équipe, la démarche de prise en charge des personnes diabétiques à travers un enseignement thérapeutique était alors pionnière. Elargie à l’ensemble des maladies chroniques par le Professeur Alain Golay et son équipe, l’éducation thérapeutique du patient se définit comme « une démarche humaniste centrée sur la personne et sa maladie ». Aujourd’hui internationalement reconnue, l’« Ecole de Genève » collabore avec l’OMS et a déjà formé des centaines de soignants en Suisse et en Europe. Plusieurs pharmacien(ne)s de la Pharmacie Principale ont suivi le certificat ou le diplôme d’Education thérapeutique du patient. Dans le cadre du programme Diabeticare, ils sont à la disposition des malades chroniques pour les aider à gérer au mieux leur traitement au cours des 129 570 minutes qui les séparent de la prochaine consultation avec leur médecin.

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En quoi consiste votre approche ? Elle se résume en deux mots : comprendre et apprendre. Un diagnostic de maladie est difficile à vivre, d’autant plus lorsque celle­ci est chronique. C’est un choc, il y a clairement un avant et un après, mais c’est aussi une opportunité de change­ ment. La maladie n’est pas là par hasard. Pour recouvrer la santé ou éviter une rechute, faire un travail sur soi est une nécessité. Le patient doit pouvoir com­ prendre sa maladie et pourquoi il est malade en faisant un travail sur lui et en prenant de la distance par rapport à son mode de vie, ses croyances et ses émo­ tions. Dans le cadre d’une maladie chro­ nique, si son comportement ne change pas, la rechute est prévisible. En s’infor­ mant et en se formant, en sachant mieux, le patient acquiert progressivement des compétences et des connaissances qui lui permettent d’être moins dépendant des soignants, de trouver un équilibre en vivant au mieux avec la maladie. Quand on change de regard sur la maladie, elle peut nous faire grandir. Pour un somaticien, n’est-ce pas paradoxal de se référer à la psychologie et la philosophie ? Je ne suis pas un somaticien ! Je suis un diabétologue qui s’est rendu compte que le corps était relié à la tête et que la méde­ cine actuelle n’a pas réponse à tout ! La maladie ne dépend jamais d’un seul para­ mètre. Le 85% des patients diabétiques est obèse, mais l’obésité est un problème très complexe qui peut par exemple trou­ ver son origine dans la maltraitance ou des abus sexuels. Ordonner un régime est voué à l’échec sur le long terme si cette dimension­là de la personne n’est pas aussi prise en compte.


ANXIÉTÉ, TENSION NERVEUSE ?

Comment aborder les changements nécessaires ? Modifier son comportement se fait petit à petit, pas à pas. On commence par inté­ grer un petit changement qui ne nous coûte pas trop tel que prendre les esca­ liers plutôt que l’ascenseur. Une fois celui­ci ancré, on en ajoute un autre, comme descendre du bus deux arrêts avant et finir à pied. C’est ainsi qu’on par­ vient à un changement de comportement

de fond. On peut y arriver seul, mais on peut aussi se faire aider par des profes­ sionnels à travers quantité d’approches très différentes. A chacun de trouver la sienne et son rythme. L’important est que le changement s’inscrive dans la durée.

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Quel impact cette démarche globale a-t-elle ? Au travers du service d’éducation théra­ peutique du patient des HUG (lire enca­ dré), on a constaté que quand une per­ sonne fait un travail sur elle, qu’elle comprend sa maladie et son traitement, celui­ci est mieux suivi et les complica­ tions diminuent. Pour le diabète, appren­ dre aux patients à prendre soin d’eux a permis de réduire de 80% les amputations et de 90% les risques de cécité. Les crises d’asthme ou les récidives dans les mala­ dies cardio­vasculaires ont été réduites de 90%. Cela peut sembler étonnant, mais la maladie peut nous amener à vivre mieux en prenant mieux soin de soi. *Bien vivre avec sa maladie, éd. JCLattès, par André Giordan, physiologiste, épistémologue et consultant en éducation thérapeutique, et par le Professeur Alain Golay, diabétologue et chef du service d’Education thérapeutique du patients pour maladies chroniques des HUG.

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Dans ce contexte, quel est le rôle des soignants ? Dans le cas du diabète, les médecins reçoivent leur patient 30 mn tous les 3 mois et celui­ci vit 129 570 minutes seul avec sa maladie. Le rôle des soignants est donc prioritairement d’écouter leur patient avant de dégainer toute la pano­ plie médicale. Ils sont aussi là pour apprendre au patient à ne pas tout attendre de son ou de ses soignants, à devenir indépendant, voire co­thérapeute, en lui enseignant des connaissances et de compétences au sujet de sa maladie. Le patient est le propriétaire du bâtiment. Il doit pouvoir détecter les signaux avant­ coureurs d’une rechute pour l’éviter. Les soignants sont aussi là pour faire émerger une motivation à changer de vie et de comportement. On a tous en nous des ressources insoupçonnées, mais peu de gens le savent.

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santé

Salutogénèse

Comment

« créer »

de la santé

Et si, au lieu de mettre l’accent sur la maladie et ses facteurs de risques, on s’intéressait aux ressources dont on dispose pour préserver et développer la santé ? Le Dr Michel Golay, chiropraticien en salutogénèse, en explique la démarche. Propos recueillis par Patricia Bernheim Qu’est-ce que la salutogénèse ? En latin, salus signifie santé et en grec, genesis veut dire origine. C’est donc une approche centrée sur l’origine de la santé. A contrario, la pathogenèse, qui prévaut dans l’approche médicale occidentale, s’intéresse à la maladie et à ses causes. La salutogénèse a été élaborée dans les années 90 par Aaron Antonovsky, un sociologue de la médecine américano­ israélien, autour de deux axes : d’où vient la santé et comment peut­elle être renfor­ cée ? A partir de là, et de mes 25 ans de recherches et d’expériences, j’ai élaboré un programme dont le principe fondateur est de permettre au corps de mieux fonc­ tionner et de produire, de développer et de cultiver de la santé. En quoi consiste-t-il ? La santé est le fruit de l’équilibre entre nos deux cerveaux : le digestif et l’encéphale. Le concept de cerveau digestif existe depuis longtemps dans la médecine tradi­ tionnelle chinoise. Il est aujourd’hui validé scientifiquement, mais reste méconnu. Son rôle est déterminant pour tout ce qui concerne les fonctions intestinales et digestives. Il assure les apports énergé­ tiques, les nutriments essentiels, les vita­

mines et les oligo­éléments. Il fait office de barrière de protection contre les intrus et il communique en permanence avec le cer­ veau encéphale par l’intermédiaire du sys­ tème nerveux entérique. La flore intesti­ nale joue par ailleurs un rôle fondamental dans les fonctions immunitaires et dans la production d’inflammation dans tout le corps. Le cerveau encéphale, quant à lui, est le moteur, le régulateur de l’ensemble des fonctions essentielles. Comment savoir si nos deux cerveaux fonctionnent bien en synergie ? Grâce à un bilan de santé complet incluant des outils de mesure innovants tels que celui des facteurs de stress oxydatif, celui­ci ayant des répercussions sur l’en­ semble du corps. L’évaluation se fait éga­ lement grâce à un examen clinique, un examen des fonctions locomotrices et des aptitudes physiques, une bio­impé­ dance, un bilan micro­nutritionnel, une mesure de la variabilité cardiaque durant l’effort et une mesure de la force des muscles inspiratoires. Comment agir sur nos deux cerveaux ? Pour que notre cerveau digestif fonc­ tionne bien, une nutrition optimale est

Clinique Lonhea à Villars-sur-Ollon (VD)

nécessaire. J’entends par là que l’alimen­ tation doit apporter du plaisir, le plus de saveurs et de couleurs possibles, avec des produits frais et de qualité. Sa fonction dépend également énormément du fonc­ tionnement du cerveau reptilien. Quant au cerveau encéphale, il doit être protégé par le cerveau digestif et être stimulé par le mouvement, l’activité physique. Les autres stimulations, visuelles, auditives, gustatives et tactiles jouent aussi un rôle important.

Une cure de 4 mois En ouvrant la clinique Lonhea à Villarssur-Ollon (VD), le Dr Michel Golay a souhaité offrir un cadre idéal pour favoriser un changement de vie. Destinée aux personnes qui souhaitent prendre soin de leur santé, elle propose une cure de quatre mois qui débute par un séjour d’une ou de deux semaines, le temps de réaliser un bilan de santé et de mettre en route un programme individuel axé sur la nutrition, la relaxation et l’activité physique. Un suivi via internet est assuré durant 4 mois après la cure, une période nécessaire pour ancrer les changements et constater leur impact sur la santé. Au terme de la cure, une analyse des bilans sanguins pré et post cures permettent d’évaluer le chemin parcouru vers une meilleure santé. Des formules Check-up ou Light existent également. Pour en savoir plus : www.lonhea.com

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santé

Dites

non à la grippe !

Attraper la grippe n’est pas une fatalité. Le programme de prévention de la grippe de la Pharmacie Principale a été élaboré lors d’un atelier de travail avec le Professeur Luc Montagnier, spécialiste des infections, codécouvreur du virus du SIDA et Prix Nobel 2008.

qu’elles ne soient en contact avec le nez ou la bouche.

­ Pensez à vous hydrater régulièrement. • Optimisez vos capacités de défenses De septembre à mars, suivez un pro­ gramme composé : ­ d’un ou plusieurs antioxydants spéci­ fiques pour diminuer les effets négatifs du stress oxydatif sur vos défenses. ­ d’un ou plusieurs immunostimulants afin d’améliorer les capacités de dé­ fenses de votre système immunitaire.

• Augmentez votre niveau d’énergie ­ Reposez­vous plus qu’en temps normal pour avoir un niveau d’énergie optimal. ­ Augmentez les apports de légumes et de fruits et réduisez les aliments conte­ nant des graisses saturées. Prenez des aliments énergétiques, riches en sucres et en protéines.

• Faites-vous vacciner ­ Selon votre âge et votre état de santé, faites­vous vacciner dès que le vaccin est disponible. ­ Faites une supplémentation adéquate en produits naturels 3 semaines avant le vaccin pour préparer le terrain et ren­ forcer l’efficacité du vaccin.

Le programme de prévention proposé par la Pharmacie Principale s’articule autour de 4 axes. • Barrez la route au virus ­ Evitez les chauds ­ froids, car le froid crée une irritation et une inflammation propice à l’entrée de virus ; respirez par le nez. ­ Humidifiez l’air pour éviter le dessé­ chement des muqueuses durant la nuit et utilisez des huiles essentielles pour assainir l’air. ­ Sucez des pastilles sans sucre pour favoriser la production de salive. ­ Restez à distance (1 à 2 mètres) de toute personne contagieuse, évitez les poi­ gnées de mains et les embrassades. ­ Lavez­vous les mains avec du savon antiseptique et de l’eau chaude plu­ sieurs fois par jour, surtout avant

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La vaccination contre la grippe est recommandée, par ordre de priorité : • • • •

au personnel soignant, à l’entourage familial et professionnel des nourrissons, aux femmes enceintes aux personnes souffrant de maladies chroniques telles que le diabète, le cancer, l’immunosuppression, l’infection par le VIH ou une maladie des reins.


Elaborez votre programme pour dire NON à la grippe 1. Avez-vous déjà fait votre vaccin contre la grippe ?

n NON ­ Allez à la question 2 n OUI ­ Souhaitez­vous renforcer l’action de votre vaccin ? ...................................................... 2. Avez-vous l’intention de faire le vaccin contre la grippe prochainement ?

n OUI ­ Souhaitez­vous renforcer l’action de votre vaccin ? ...................................................... n NON ­ Allez à la question 3 3. Souhaitez-vous faire un programme de prévention de la grippe qui ne soit pas un vaccin ?

n NON ­ Nous restons à votre disposition et vous recommandons les mesures « mécaniques » pour barrer la route au virus. ...............................................................................................

n OUI ­ Allez à la question 4 4. Choisissez votre programme de prévention en fonction de votre situation :

n Vous « attrapez » souvent la grippe ? .................................................................................... n Vous « attrapez » rarement la grippe ? .................................................................................. n Vous avez plus de 65 ans ? .................................................................................................. 5. Est-ce pour un enfant ?

n OUI n NON ...................................................................................................................... 6. Souhaitez-vous un programme exclusivement composé de produits naturels ?

n OUI .................................................................................................................................... n NON Répondez aux questions ci-dessus et amenez vos réponses à nos pharmacien(ne)s pour élaborer votre programme personnel

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Les médicaments à l’arc-en-ciel Les médicaments à l’arc-en-ciel


publireportage

Pensez aux

génériques !

Les médicaments génériques permettent des économies sans faire aucune concession au niveau de la qualité, de l’efficacité et de la sécurité.

Qu’est-ce qu’un générique ? Lorsque le brevet d’un médicament est échu, il devient possible de fabriquer un produit qui lui succède (générique). Le principe actif utilisé est analogue à celui de la préparation originale. Les géné­ riques ont donc les mêmes effets que les médicaments d’origine mais coûtent net­ tement moins cher. Pourquoi prendre des génériques ? L’utilisation de génériques aide à réduire les coûts dans le système de santé sans renoncer à la qualité. Le passage à un générique est particulièrement avanta­ geux dans le traitement des maladies chroniques et permet également de réali­ ser des économies dans le cadre de trai­ tements aigus. Contre quelles maladies existe-t-il des génériques ? Il en existe aujourd’hui dans presque tous les domaines médicaux, des maladies gastro­intestinales aux allergies en pas­ sant par la pilule contraceptive. Peut-on passer d’un médicament original à un générique ? Dans le cas de traitements de longue durée, un bilan approfondi réalisé par le médecin ou le pharmacien est important. Ce sont eux qui décident si le patient peut passer à un générique et ou non. Cela vaut donc la peine de vous renseigner sur

un générique à la pharmacie même si votre médecin vous a prescrit un original. S’il existe un générique, le pharmacien peut, dans la plupart des cas, vous le délivrer. Pourquoi choisir les génériques Mepha ? Les génériques Mepha ne sont pas tou­ jours de simples copies de médicaments existants. Ils peuvent présenter des avan­ tages tels que des comprimés de plus petite taille ou plus aisément sécables pour être plus faciles à avaler.

Qu’en est-il de la qualité des génériques ? En termes de tolérance, d’efficacité et de sécurité, les génériques sont interchan­ geables avec l’original. Le générique est testé quant à sa bioéquivalence : on véri­ fie qu’après la prise du générique, la quantité de principe actif dans le sang est la même que celle de l’original. Le fabri­ cant doit prouver que chaque étape de production est conforme aux normes de qualité suisses les plus élevées. La qua­ lité est constamment vérifiée par des contrôles ponctuels et périodiques.

Comment fonctionne la substitution ? Conformément à la Loi sur l’assurance maladie (LAMal), le pharmacien peut remplacer des préparations originales de la liste des spécialités par des géné­ riques, à moins que le médecin n’exige la délivrance d’une préparation originale, et à condition que le patient y consente et que le médecin en soit informé.

Nos recommandations La Pharmacie Principale est favorable aux génériques mais avec certaines réserves. Pour les traitements aigus et ponctuels, nous recommandons volontiers l’utilisation de médicaments génériques, à moins que le médecin traitant ne s’y oppose. Pour les traitements de longue durée, le remplacement du médicament original par un générique doit être considéré de cas en cas, en fonction de critères tels que la nature et la durée du traitement, le nombre de médicaments prescrits, les habitudes de vie, l’environnement et l’âge du patient. Les risques majeurs à éviter sont les erreurs dues à la différence de noms, de dosage et de couleur entre original et générique lors de la prise de plusieurs médicaments, qui pourraient créer une confusion et réduire l’efficacité du traitement, voire nuire carrément à la santé du patient.

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Ces sept produits ont fait craquer les conseillères Dermocare ! Vous les reconnaîtrez grâce à leur logo dans nos sept pharmacies de Genève et Chavannes.

Carine (Conseillère à Eaux-Vives 2000) aime

Gel-crème nuit de La Peau C’est le soin antioxydant pour la nuit par excellence. Je l’applique tous les soirs après le démaquillage. Au réveil, la peau est souple, douce et hydratée, le teint est frais. J’apprécie tout particulièrement sa texture gel­crème qui fond sur la peau. Le truc en plus : elle répare aussi la peau et fait disparaître toutes les petites rougeurs. 30 ml, CHF 90.00

Mélissa (Conseillère à Vésenaz) aime

Crème Body Structure-XT de Cellcosmet C’est un soin pour le corps qui hydrate et raffermit en même temps. Après la douche, une belle noisette suffit pour tout le corps. Il hydrate et apaise ma peau. Ce que je préfère c’est son odeur de lupin blanc et son effet raffermissant. Magnifique soin pour les femmes enceintes et après l’accouchement pour éviter les vilaines vergetures et garder la peau ferme et tonique. 200 ml, CHF 136.00

Géraldine (Conseillère à Chavannes) aime

Sérum Hydra-Chrono+ de Lierac Un véritable bain d’hydratation, l’essayer c’est l’adopter ! J’applique 3 à 4 gouttes matin et soir, j’attends, puis je mets mon soin habituel. Je l’utilise depuis 2 mois. Ma peau est devenue toute lisse, je ne ressens plus aucun tiraillement. Et puis, son parfum est un petit bonheur… 30 ml, CHF 54.00

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xxxxxxxxxx Karine (Conseillère à Confédération) aime

Pschitt magique de Garancia Tous les matins et tous les soirs, je fais mon Pschitt magique pour nettoyer ma peau. Et c’est magique ! En 30 secondes, il donne de l’éclat et de la luminosité à mon teint. Grâce à ses propriétés exfoliantes, il affine aussi le grain de peau. Et j’aime beaucoup son parfum délicat. 100 ml, CHF 54.00

Nadia (Conseillère à l’Aéroport) aime

Parfum Prodigieux de Nuxe Son odeur est tout simplement délicieuse ! Depuis que je l’ai découvert, je ne peux plus m’en passer. Il m’évoque l’été, le soleil, la plage… En un mot, il me met de bonne humeur pour toute la journée. 50 ml, CHF 64.80

Mélissa (Conseillère à Vésenaz) aime

Huile Divine de Caudalie Une huile sèche au parfum envoûtant. Je l’utilise pour tout. Sur tout le corps pour une peau toute douce et satinée en 1 minute. Elle régénère la peau grâce à l’huile d’argan et l’apaise en été avec l’huile de raisin. Les pointes de mes cheveux lui disent aussi merci. 100 ml, CHF 36.60

Elham (Conseiller à l’Aéroport) aime

Shampoing Fioravanti de Furterer C’est LE shampoing des cheveux fins qui ont soif de brillance ! Je l’utilise tout le temps, c’est mon shampoing favori. Il fait vraiment briller mes cheveux sans les alourdir et il les parfume délicatement. Comme il est très concentré j’en utilise peu, c’est pratique et économique. Pour encore plus de brillance, je l’utilise avec le spray Fioravanti, c’est top ! 300 ml, CHF 19.90 ma santé septembre – novembre 2013

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publireportage

Spirul­1: une exclusivité Pharmacie Principale

Pour une

santé de fer

La spiruline, ou Spirulina platensis, est une algue bleu-vert présente depuis des milliards d’années sur terre, et aujourd’hui reconnue pour sa richesse, notamment en fer naturel. Elle contient également beaucoup d’autres nutriments essentiels.

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n 2000, l’OMS (Organisation Mon­ diale de la Santé) a classé la spiruline comme « complément ali­ mentaire majeur » pour sa riches­ se nutritionnelle. Contrairement aux autres végétaux, les cellules de la spiruline n’ont pas la paroi cellulosique qui constitue un obstacle à l’assimilation des nutriments par l’orga­ nisme humain : la biodisponibilité (ou assimilation) des composants de la spiru­ line est donc excellente. Spirul-1 de Pharmalp Spirul­1 offre une concentration excep­ tionnelle en fer d’origine naturelle, très bien toléré et hautement bio­disponible : • 4 à 6 fois plus concentré en fer que les autres spirulines ; • 1 seul comprimé couvre les besoins journaliers (1 comprimé =12 mg de fer d’origine naturelle, soit 85% des AJR*) ;

• Meilleure tolérance que les traitements conventionnels ; • Pouvoir antioxydant démontré ; • Excellente biodisponibilité ; • Apport de nombreux autres nutri­ ments : magnésium, calcium, bêta­ carotène, vitamines B1, B2, B6, B12, E, acides gras essentiels Oméga 3 et 6, acides aminés essentiels, acides gras essentiels, minéraux et vitamines, fibres, protéines, antioxydants… Une fois ingéré, Spirul­1 va « relâcher » le fer lentement dans l’organisme, au meil­ leur endroit possible pour en faciliter l’absorption par l’organisme humain. Ce fonctionnement permet ainsi à Spirul­1 de fortement limiter les effets secon­ daires généralement ressentis lors des supplémentations en fer (douleurs abdo­ minales, diarrhées) et d’apporter un fer et des nutriments particulièrement bien assimilés.

Disponible en boîte de 10 ou 30 comprimés. Posologie : 1 comprimé par jour, à avaler avec un verre d’eau ou de jus d’orange. 36

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Le déficit en fer Selon l’OMS, 28% de la population mon­ diale souffre d’un déficit en fer : • les femmes. notamment à cause des menstruations, des régimes multiples, des grossesses ; • les sportifs chez qui, en raison des efforts physiques importants, le trans­ port en oxygène et donc les apports en fer doivent être optimaux ; • les personnes âgées, les adolescents, les végétariens, les femmes enceintes sont régulièrement sujettes à des défi­ cits en fer. Indications • fatigue physique et intellectuelle ; • cheveux et ongles cassants ; • plus grande sensibilité au froid et aux infections ; • pâleur ; • essoufflement ; • diminution de la concentration ; • récupération après épisode infectieux ou trouble de santé. Plus d’informations : www.pharmalp.ch


publireportage

NOVAkrill D3 Kids

coup de pouce

Un pour la rentrée !

Nos sociétés modernes sont de plus en plus exigeantes. Stress et besoin de performances en sont les conséquences principales. Les enfants ne sont pas épargnés par ce mode de vie. Il faut alors trouver le bon équilibre pour leur bien-être.

NOVAkrill D3 Kids contient également de la vitamine D3 nécessaire à la croissance et au développement osseux des enfants.

A base d’huile de krill NKO, NOVAkrill D3 kids renferme, sous une forme optimale pour l’organisme, les acides gras essen­ tiels EPA et DHA (acides gras libres et phospholipides). Le DHA est un compo­ sant des membranes neuronales et, à ce titre, il contribue au développement nor­ mal du cerveau. Complément en acides gras EPA et DHA, NOVAkrill D3 kids est

Pour les plus grands... Il existe également deux préparations des­ tinées aux adultes: NOVAkrill est conseillé aux personnes souhaitant préserver leur cœur en bonne santé. NOVAkrill D3 contient en plus de la vitamine D, essen­ tielle au maintien d’une ossature et d’une dentition saine.

novakrilld3 Concentration et Croissance Huile de Krill Neptune

®

avec vitamine D3

Source naturelle d’acides gras oméga-3 et de Vitamine D !

• Les acides gras sont nécessaires à la croissance et au développement des enfants.

Une capsule par jour suffit ! Capsule inodore ! Taille adaptée !

• Le DHA contribue au bon fonctionnement du cerveau. • La vitamine D est nécessaire au développement osseux des enfants.

Disponible dans votre Pharmacie Principale

ma santé septembre – novembre 2013

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Distribution: BIOnaturis SA - 2800 Delémont - www.bionaturis.ch

N

otre alimentation, souvent trop riche en acides gras saturés, peut avoir des effets néfastes sur notre santé. La discipline et le temps nous manquent souvent pour préparer des repas « idéaux » avec fruits, légumes et poissons. Les compléments alimentaires peuvent alors s’avérer indispensables.

recommandé pour le développement et la concentration des enfants d’âge scolaire.


journées-conseils

Septembre – octobre – novembre 2013

Découvrez les journées de soins et de conseils prodigués par des professionnelles de la beauté et du bien-être dans nos pharmacies.

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Aéroport Hormeta Erborian Caudalie Nescens Cellcosmet Cellcosmet Hormeta Nescens

11 septembre 20 septembre 7 octobre 24 octobre 24 octobre 25 octobre 19 novembre 28 novembre

Balexert Hormeta Gamarde Erborian Nescens Caudalie Leonor Greyl Cellcosmet Cellcosmet Erborian Hormeta

12 septembre 20 septembre 25 septembre 30 septembre 2 octobre 25 octobre 7 novembre 8 novembre 9 novembre 16 novembre

Chavannes Hormeta Furterer Cellcosmet Cellcosmet Erborian Nescens Leonor Greyl Caudalie Erborian Cellcosmet Cellcosmet Hormeta

6 septembre 9 septembre 10 septembre 11 septembre 21 septembre 2 octobre 28 octobre 29 octobre 6 novembre 11 novembre 12 novembre 26 novembre

Eaux-Vives 2000 Hormeta Erborian Nescens Gamarde Leonor Greyl Erborian Cellcosmet Cellcosmet Hormeta

2 septembre 14 septembre 20 septembre 26 septembre 31 octobre 7 novembre 18 novembre 19 novembre 27 novembre

ma santé septembre – novembre 2013

Confédération (Semaine beauté du 23 au 28 septembre) Lierac 23 septembre Nuxe 24 septembre Gamarde 25 septembre Nescens 26 septembre Hormeta 27 septembre Erborian 30 septembre Caudalie 17 octobre Cellcosmet 31 octobre Cellcosmet 1er novembre Leonor Greyl 15 novembre Hormeta 29 novembre La Praille Vichy Mavala La Roche-Posay Nuxe Erborian Gamarde Leonor Greyl Nuxe Cellcosmet Cellcosmet Hormeta

25 septembre 26 septembre 27 septembre 28 septembre 2 novembre 8 novembre 9 novembre 16 novembre 22 novembre 23 novembre 30 novembre

Vésenaz Hormeta Erborian Nescens Gamarde Caudalie Erborian Leonor Greyl Cellcosmet Cellcosmet Hormeta Gamarde

9 septembre 11 septembre 18 septembre 27 septembre 9 octobre 1er novembre 2 novembre 5 novembre 6 novembre 21 novembre 29 novembre


mots fléchés

Pour jouer, complétez les mots fléchés et constituez le mot recherché grâce aux lettres figurant dans les cases. Pour participer au tirage au sort, envoyez la solution soit sur carte postale avec vos coordonnées (délai : 30.11.2013) à PP Pharmacie Principale SA, Centre Commercial, 1279 Chavannes­de­Bogis, soit par email: concours@pharmacie­principale.ch. Les 25 gagnants tirés au sort recevront un bon d’achat de 25 francs, valable dans chacune des Pharmacies Principales. Démesurément

Encensé

Pendraient

Peintre allemand Fille de Cadmos

Affirmation

Sombre

Enlevé

Ethnie

Charge

Transport parisien

Centralisation Aimée de Zeus

Perçantes

Au bout de la jambre

Fin de journée

Négation

4

1 Habitude

Agiter

Indispensable Grosse mouche Colère Pige Dirigeras

6

POUR SURMONTER LES DÉFIS DU QUOTIDIEN!

9 Enchanteresse Condition

Assécherions

Flot

Aspartame Démonstratif Insipide

Désert Changeai de peau

3 Cachas Argon

Titre anglais

Condiment

Encombra

Passe à Paris

7 A moi

Pierres

Répétition

Patriarche Trompera

8 Refuge douillet

Participe gai

Couvre les besoins accrus en vitamines du groupe B, en vitamine C, en calcium, magnésium et zinc dans les périodes de forte sollicitation.

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Impulsion

Veuillez lire la notice d‘emballage.

De même

Cale Baudet Greffe Dans une adresse

Platine

Enzyme

Partie de mur

Demimouche Poisson rouge

Cargaison

Couverture de maison

Epreuve

Troublé

Fin de verbe

Clé de données

Conifère Purifierions

Drame jaune

5 Soleil Sur la Tille

Fautons 2

Dérivée

Note

Corde de cow-boy Coule en Russie

Tellure

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La solution du mot fléché du précédent numéro est ACCUEIL

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ma santé septembre – novembre 2013

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