Le Reporter sablais n°10 - 15 mars 2019

CULTURE

LES PERCEURS DE COFFRES-FORTS DE LA PIRONNIÈRE ARRÊTÉS Page 4

VENDÉE GRAND LITTORAL: BIBLIOTHÈQUES EN RÉSEAU Page 5

© Photo: DR

HISTOIRE

LE REPORTER SABLAIS

®

TOUTE LA VENDÉE

www.lereportersablais.com

N° 10 - 15 mars 2019

LES SABLES D’OLONNE

FESTIVAL SIMENON : LES 20 ANS !

Les 1er et 15 du mois - 3€

MARAIS

Rénovation du Pont de la Salaire p. 6

CENTRE BOURG D’OLONNE-SUR-MER TROIS ARCHITECTES SÉLECTIONNÉS: DÉCISION EN AVRIL-MAI Page 7

© Photo: Droits réservés

VENDÉE GEORGES

SIMENON AUTEUR, CRÉATEUR DU COMMISSAIRE JULES MAIGRET

Entretien des routes et accotements des marais / Sud-Vendée p. 8

TABARLY - LA CHAUME

Procès en diffamation au tribunal des Sables d’Olonne p. 15

Focus sur Simenon

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Traductions

Georges Simenon

Georges Simenon est le 3ème auteur de langue française en terme de nombre de traductions dans le monde, derrière Jules Verne et Alexandre Dumas (Index Unesco) et le 17ème au monde. 3500 traductions ont été référencées dans 47 langues.

Ecrivain belge né à Liège le 13 février 1903, décédé à Lausanne le 4 septembre 1989. Près de 400 romans: il est l’auteur belge le plus lu dans le monde avec un tirage cumulé de 550 millions d’exemplaires.

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L’OEUVRE

193 158 176 27

ÉDITION ORIGINALE DU 1ER MAIGRET

MAIGRET C’est en 1930 qu’apparaît pour la première fois le personnage du commissaire Jules Maigret, dans une série de nouvelles pour “Détective” qui auraient été rédigées sur la demande du célèbre Joseph Kessel.

Son 1er roman avec Maigret, Pietr le Letton, aura bien du mal à trouver preneur auprès d’un éditeur....

romans policiers dont Maigret

Nouvelles romans parus sous pseudonyme le nombre de pseudonymes utilisés dont G. Sim

VOYAGES

LE 1ER ROMAN Paru sous le titre de “Au Pont des Arches” et sous le pseudo de Georges SIM.

LES DÉBUTS

REPORTER À LA GAZETTE DE LIÈGE En 1919, à l’âge de 16 ans in intègre La Gazette de Lège au sein de la rubrique des faits divers lui permettant ainsi de “visiter” tous les aspects de la nature humaine et les dessous de la vie quotidienne dans une grande ville, y compris la criminalité.

En tant de Reporter ce sont un millier d’articles qu’il aurait écrits, souvent sous des pseudonymes.

En 1921, il publie son premier roman “Au Pont des Arches” sous le pseudonyme de Georges Sim. Début décembre 1922, le voici à Paris découvrant les charmes - et sans doute les excès - de la Ville Lumière.

Il commence à fréquenter le milieu littéraire, proposant ses écrits à Colette, directrice littéraire du journal Le Matin ainsi qu’aux éditeurs.

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Georges Simenon a énormément voyagé. D’abord sur des canaux au moyen d’un petit bateau, et ensuite dans le monde entier finissant par un tour du monde en 1934-35.

Il aurait ainsi visiter 1800 lieux différents, y dressant à chaque fois le décor et l’ambiance afin de pouvoir le réutiliser dans ses romans.

Plus proche de nous, il mettra en scène de nombreux romans à La Rochelle ou en Vendée.

Son QG à La Rochelle était le café de la Paix. Après deux ans à Paris, il viendra vivre en 1939 à Nieul-sur-Mer, au nord de La Rochelle.

Simenon en chiffres

Simenon au cinéma

103 épisodes de Maigret (75 romans et 28 nouvelles), 117 romans soit environ 25.000 pages, 550 millions d’exemplaires de ses livres vendus en 47 langues et publiés dans 44 pays.

Des milliers d’articles dans la Presse et environ mille reportages autour du monde.

187 films sont basés sur son oeuvre. Les premiers sont La Nuit du carrefour porté à l’écran en 1932 et, la même année, Le Chien jaune. Treize acteurs ont joué le rôle du Commissaire Maigret, dont Harry Baur, Albert Préjean, Michel Simon, Jean Gabin, Jean Richard et Bruno Cremer.

Simenon

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LES 20 ANS DU FESTIVAL SIMENON

© Dupont-Morretti

THÈME: “LEURS SIMENON”

Ce sera assurément l’année Simenon pour ceux qui se passionnent pour son oeuvre puisque l’on commémorera le 20ème anniversaire du Festival et le 30ème anniversaire de la mort de l’auteur.

L’association organisatrice, présidée par le belge François Périlleux, entend donc proposer cette année un programme alléchant, totalement axé sur le “personnage” Simenon dont le thème sera “Leurs Simenon” (l’année dernière le thème portait sur la police scientifique “La Police, de Maigret aux experts”).

I 23 au 26 mai 2019

Pour des raisons de calendrier surchargé durant les mois de juin, il a été décidé d’avancer le Festival d’un mois. Il aura donc lieu durant un peu plus de trois jours du jeudi soir 23 au dimanche 26 mai 2019.

Le programme, présenté par la vice-présidente Isabelle Gallot, conserve ses traditionnelles activités telles la soirée Guinguette, le jeudi soir, qui n’aura pas lieu cette année dans la rue dans le quartier de La Foire aux chats mais Salle Audubon.

A 18h30, le traditionnel apéritif suivi du dîner vers 19h30 avec la fameuse terrine de campagne “façon Mme Maigret”. A 20h, le bal populaire et vers 22h

un gâteau d’anniversaire pour les 20 ans du Festival.

Préalablement se sera déroulé, le jeudi après-midi, un vernissage pour l’exposition au Prieuré St-Nicolas.

Les autres temps forts seront les projections de films (les entretiens de Pierre Assouline avec Georges Simenon, le film Feux rouges avec Carole Bouquet), les lectures et conférences (avec Bruno Solo), la remise du Prix littéraire des Sables d’Olonne, les Causeries du Palais, un spectacle (Lettre à ma mère avec Jean-Claude Drouot) durant la soirée de clôture du samedi soir, et le dimanche, la messe colorée du fils Cardinaud (messe le dimanche suivie de la fanfare et d’un pot à l’Ile Penotte).

I Personnalités

Dix personnalités sont déjà prévues. Bien sûr John Simenon (fils de Georges Simenon) mais aussi Pierre Assouline, l’ancien avocat-général Philippe Bilger, Armel Job, Jacques de Loustal, Denis Malleval,

Sophie Lajeunesse, Bruno Solo, Philippe Carly et Patrick Préjean.

Maître Dupont-Moretti, le célèbre pénaliste, sera-til présent ? En tout cas une demande a été faite à celui qui a écrit un texte sur Simenon et qui fut l’assistant de JeanLouis Pelletier, ce dernier étant déjà venu assister au Festival.

I Prix littéraire

Le jury sera présidé par l’écrivain belge Armel Job. Le jury est composé de douze membres dont le lauréat de l’année précédente.

A ce jour, 11 ouvrages ont été sélectionnés grâce à la collaboration d’éditeurs qui

peuvent faire des propositions.

La sélection ne sera close que vers fin mars. Les romans doivent avoir été écrits depuis juin 2018 et ne pas avoir encore obtenu de prix. Ils doivent être rédigés en français et évoquer l’atmosphère Simenon.

Le Figaro littéraire, dans on édition du 21 février 2019, vient de consacrer un article important à cette commémoration des 30 ans de la mort de Simenon.

Le Festival sablais, créé il y a 20 ans en 1999 par le juge Didier Gallot - pour les 10 ans de la mort de Simenon -, aura donc toute sa place dans les diverses contributions qui auront lieu en France durant cette année.

LES 11 LIVRES SÉLECTIONNÉS Quand Dieu boxait en amateur par Guy Bolet (Grasset) - Né d’aucune femme par Frank Bouysse (Manufacture des Livres) Palikao 79 par Fabrice Dario (Envolume) - Art et décès par Sophie Hénaff (Albin Michel) - Objet trouvé par Mathias Jambon-Puillet (Anne Carrière) - Chien loup par Serge Joncour

(Flammarion) - Le Coeur blanc par Catherine Poulain (L’Olivier) Habemus piratam par Pierre Raufas Alma) - La Rouille par Eric Richer L’Ogre) - Jour couché par Emilio Sciarrino Le Rouergue) - Maggie, une vie pour en finir par Patrick Weber (Presses de la Renaissance).

Brigants

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1971 - LES SABLES D’OLONNE

LES PERCEURS DE COFFRES ARRÊTÉS Dans la nuit du 12 au 13 juin 1971, une bande avait sévi.

Ils étaient d’abord passés par le toit de l’étude de Me Manne, notaire, située dans la petite rue Jean Bart, non loin du Palais de Justice.

Ils s’étaient emparés de 12.000 Frs et de carnets de chèques.

Trois semaines plus tard, ils visitaient l’agence bancaire de la BNP sur l’avenue Leclerc après avoir cisaillé un barreau avec une pince. Le butin s’éleva à 3000 Frs plus 900 Frs de devises.

Dans les environs d’autres méfaits furent réalisés: aux Etablissements Brijet à Saujon avec une somme conséquente de 40.000 Frs et 220.000 Frs de traites, ainsi qu’au Centre Leclerc de Rochefort et dans un supermarché de La Rochelle.

A chaque fois, l’équipe perçait les coffres-forts qui se trouvaient dans les bureaux des établissements visités.

Tout cela mit la puce à l’oreille de la BRP d’Angers qui fut aidée par des témoignages: “la nuit du cambriolage de la BNP aux Sables d’Olonne, plusieurs voisins avaient entendus une voiture circulant dans le secteur.”

Il ne restait plus qu’à mettre en place une filature dans ce quartier qui fut positive puisque certains malfaiteurs étaient déjà connus d’elle.

Elle put ainsi remonter à ce qui était le QG, le repaire, des malfaiteurs. Une villa située au 36 avenue du Colombier à la Pironnière. La bande semblait mener grand train avec notamment l’utilisation d’une Ford Mustang.

Le Commissaire Planquelle décida de passer à l’action le dimanche soir. Deux arrestations eurent lieu dans une boîte de nuit sise sur le Remblai des Sables d’Olonne.

La villa à La Pironnière

Puis une descente de Police fut effectuée dans la villa permettant de coincer deux autres malfaiteurs tandis que le cinquième réussit à s’enfuir.

Les preuves des forfaits étaient là dans la villa, des articles dérobés lors du cambriolage du supermarché de La Rochelle.

Les quatres membres étaient Jacques G. né en 1925 et

habitant Paris, déjà fort connu des services de Police, Mariel C. né en 1943, de Paris, sans profession, Daniel C. 31 ans de Saint-Cloud, et René B. 34 ans demeurant à La Rochelle.

Des preuves qui furent sans doute utiles par la suite car les individus arrêtés et mis sous les verrous n’avaient rien avoué “malgré les lourdes présomptions.”

(Sources: Le Journal des Sables - 1971)

1971 - BILAN DES PLAGES SABLAISES

La surveillance durant l’été 1971 était assurée par 4 CRS-MNS au Poste de secours de la Grande Plage et 3 CRS-MNS sur la Plage de Tanchet.

Pour des dizaines de milliers de baigneurs.

La période de surveillance s’étalait de juillet à fin septembre.

En raison du nombre d’imprudents, de nombreux rappels à l’ordre eurent lieu.

Mais, disent les CRS; ces appels à la prudence “sont d’ailleurs mal compris de ceux qui, sous prétexte qu’ils sont en vacances - des vacances qu’ils payent très cher (disent ces baigneurs) ... -estiment avoir le droit...de risquer leur vie. “ Ils ne s’occupent (même pas) de savoir si la zone est délimitée comme dangereuse ou si le drapeau est rouge, précise le rédacteur.

En juillet et août, sur la Grande Plage, les MNS ont dû effectuer 7 sauvetages avec ranimation et 6 autres sans ranimation.

Sur la Plage de Tanchet la surveillance était encore plus stricte car il est connu que la baignade y était plus dangereuse.

Malheureusement, deux tentatives de ranimation sont restées vaines.

Ont aussi été aidés 25 navigateurs en difficulté et 10 baigneurs.

Ont été effectuées 421 interventions de secourisme dont 21 nécessitant une hospitalisation.

Le bilan est le suivant: 2 sauvetages avec ranimation, 3 sans ranimation.

Ont été aidés 7 personnes bloquées sur les rochers et 2 baigneurs.

Et 504 enfants égarés ont fait l’objet d’une intervention!

Sans compter les 2314 interventions verbales pour mettre en garde ceux qui prenaient des risques.

Ont été effectuées 327 interventions de secourisme dont 11 transports à l’hôpital.

Et 204 enfanst égarés ont été pris en charge.

Au total, à Tanchet, il fut dénombré 16.500 interventions auprès de personnes imprudentes!

Culture

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CC DE VENDÉE GRAND LITTORAL

MISE EN RÉSEAU DES BIBLIOTHÈQUES Belle initiative culturelle au sein de la Communauté de Communes Vendée Grand Littoral.

Le projet consiste à mettre en réseau les 16 bibliothèques que compte ce territoire.

Seront ainsi disponibles pour tous les habitants de ce territoire les 70.000 ouvrages et DVD actuellement présents dans ce réseau.

cohésion plus forte au moyen d’un projet culturel

L’évolution est déjà notable pour ce service culturel très demandé puisque la Médiathèque Aliénor de Talmont-St-Hilaire est passé de 9000 ouvrages en 2014 à 15.000 aujourd’hui.

Cette mise en réseau aura d’autres répercussions positives comme la mutualisation d’événements, de conférences, de dédicaces d’auteurs - qui pourront être disponibles sur plusieurs communes par exemple - ou pour des lectures et spectacles etc...

Réduire les disparités Cette mise en réseau est un moyen de réduire les disparités culturelles puisque dans les zones rurales les mises à disposition, les horaires d’ouverture etc.. ne sont pas les mêmes. Si les bibliothèques sur le littoral fonctionnent généralement bien, d’autres ne sont ouvertes que quatre heures par semaine. L’offre culturelle sera ainsi plus ambitieuse et plus équilibrée et évitera d’avoir un Territoire qui fonctionne à deux vitesses..

La gratuité sera maintenue et un système de carte “Pass Vendée Grand Littoral” sera mis à disposition.

Ce Pass servira pour les bibliothèques mais aura une fonction plus large en permettant d’être utilisé pour les accès à Port-Bourgenay ou pour d’autres services communautaires, et non que pour les déchets.....

Plusieurs cartes pourront être délivrées par famille et un système de pistes permettra d’y inclure les services selon les besoins.

Cette carte permettra d’aider à mettre en avant une identité plus forte autour du territoire de Vendée Grand Littoral et ainsi, pourquoi pas créer une

Certes, dit Maxence de Rugy, la culture, la dynamique culturelle préexistait avant la création de la Communauté de Communes.

Mais rtout le monde a un intérêt à s’appuyer sur une mutualisation qui sera bénéfique pour tous.

La Communauté de Communes vient de voter une délibération en faveur de cette mise en réseau.

Il reste aux communes à la valider et à acter le transfert de compétences vers la Communauté de Communes afin que ce service soit effectif pour le 1er juillet 2019.

Pour une gestion plus efficiente, les 7 salariés des bibliothèques seront rattachés à la Communauté de Communes qui deviendra leur employeur. Par contre, les 160 bénévoles resteront en lien avec leur commune et donc leur bibliothèque habituelle.

Le projet a demandé beaucoup de travail avec un diagnostic ainsi que des problèmes d’organisation mais dit le président Maxence de Rugy, “on a senti un très grand enthousiasme pour ce projet.”

Le projet a pu être mis en place en 8 mois grâce à l’aide et à l’expertise de la “Bibliothèque départementale de Vendée.”

Un soutien du département

Dés élus et bénévoles autour du prés. Maxence de Rugy

est prévu ainsi que celui de la Direction Régionale des Affaires culturelles des Pays de la Loire (DRAC) avec laquelle sera signé un Contrat territoire Lecture (CLT) pour le développement d ela lecture: petite enfance, migrants, circuit du livre, résidences d’artistes...

Un plate-forme de réservation sera mise en place permettant à chacun de réserver sur l’ensemble du réseau. Mais tous les ouvrages n’ayant pas leurs références encore intégrées et n’étant pas encore pucés, ce service sera finalisé au printemps 2020.

Le livre sera itinérant, c’est à dire qu’il pourra être pris dans l’une des bibliothèques et déposé dans une autre, par exemple en deux lieux différents correspondant, l’un à son lieu de travail, l’autre à sa résidence.

Cela demandera tout un travail d’organisation pour notamment établir un plan de juste répartition des livres entre toutes les bibliothèques. Un coordonnateur de réseau a été embauché pour ce travail particulier.

Parallèlement, cela évitera

d’acheter le même livre dans les 16 bibliothèques, de rationnaliser tous les achats, d’organiser les bibliothèues par thèmes etc...

A ce jour, le budget d’acquisition annuel des livres est de 25.000 € pour la Médiathèque Aliénor de Talmont quand le budget est de 1000 € dans d’autres bibliithèques. La mutualisation présente là tout son intérêt.

Le coût e ce projet en reste à charge pour sa première année de fonctionnement sera de 195.000 €.

Pont de la Salaire

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RÉNOVATION

LE PONT DE LA SALAIRE Le Pont de la salaire se situe sur la Vertonne. Il permet de passer par les marais depuis l’Ile d’Olonne vers Les Sables d’Olonne.

Au Nord, il permet de rejoindre Vairé, et vers le Sud on peut rejoindre la forêt d’Olonne et les plages.

Il est fréquemment utilisé, parfois quotidiennement, par des habitants, des propriétaires de marais ainsi que par de nombreux randonneurs à pied ou à vélo.

Mais il est aussi nécessaire pour l’entretien régulier des espaces naturels des marais, des agriculteurs et même des équipes de secours en cas d’accident de randonnée ou dans les marais.

Il permet d’éviter un détour de 8 kms.

Diagnostic Un diagnostic de structure de l’ouvrage a été réalisé en juin 2018 par la société IDRB Structures.

Ont été mis en évidence de nombreux désordres causés par l’eau de mer et l’ancienneté de l’ouvrage menaçant sa solidité.

Par exemple, ont été constaté des fissurations et déformations des culés et des pavés, la dégradation

de joints des piles en mortier de ciment, des épaufrure et éclats sur le tablier ainsi que la corrosion des aciers d’armature. A noter aussi que les garde-corps n’étaient plus conformes aux nouvelles normes.

Face à ce constat, Les Sables d’Olonne Agglomération avait décidé de restaurer dès 2019 cet ouvrage indispensable et stratégique, notamment pour les liaisons douces.

Budget Rappelons que depuis sa création le 1er janvier 2017 - dans la suite de la Communauté de Communes - l’Agglo des Sables d’Olonne a en charge les routes de liaison, les sentiers pédestres et cyclables balisés, les ouvrages d’art concernés, et donc leur entretien.

Cela représente 317 km de sentiers pédestres et cyclables, 100 km de voiries communautaires (sur 450.000 m2) et 17 km de sentiers équestres. Et 260 km d’accotements auxquels il faut ajouter 250 km de fossés.

En ce qui concerne les ponts, l’Agglo a en charge sur ce réseau 4 ponts sur

l’ensemble du territoire. deux pont routiers entre Vairé et Saint-Mathurin, 1 pont routier à Port-Olona et le pont-passerelle de La salaire - sur l’Ile d’Olonne.

Avec ces kilomètres de voiries, autant dire des travaux et de l’entretien sans fin....

En 2018, Les Sables d’Olonne Agglo a ainsi réalisé 580.000 € de travaux d’entretien et plus d’1 million d’€ de travaux d’investissement pour maintenir et améliorer ce réseau.

Pour cette rénovation du Pont de la Salaire c’est une somme de 585.000 € qui

a été prévue. Les travaux consistent à démolir la majeure partie du pont - sauf les piliers - et à le reconstruire à l’identique, toute l’opération prenant en compte le classement en zone Natura 2000.

Les travaux dureront du 18 février à fin mai 2019.

HISTORIQUE Jusqu’au 18ème siècle, un bac permettait le passage des personnes, des animaux et des récoltes.

En 1758, Marie-Thérèse de Noailles vend sa terre à un nommé Jean Gallouin.

En contrepartie, il demande un droit de passage aux usagers, d’un montant de six deniers par an et par aire de marais salant ou de journée de travail sur les bossis.

Le roi donne son accord.

ce dernier estime qu’un pont serait préférable au bac.

Il en paie la construction ainsi que l’entretien.

Cette taxe disparaîtra lors de la révolution de 1789.

Urbanisme

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DYNAMISER LE CENTRE BOURG D’OLONNE

TROIS ARCHITECTES EN LICE

Depuis a été lancé un nouveau chantier, celui de l’aménagement du coeur du bourg d’Olonne-sur-Mer, grâce à des acquisitions sans expropriation.

Un bourg qui, au fil des siècles, a perdu de son importance car auparavant ce centre était un carrefour très important de différentes voies de circulation.

Le patrimoine bâti qui perdure ainsi que différents vestiges montrent le rôle que cette commune a peu avoir ainsi que son influence religieuse.

Désormais éloignée du littoral - l’océan recouvrait autrefois plus partie du territoire communal - n’ayant plus de “port” et concurrencée par les villes littorales et balnéaires, Olonne-sur-Mer entrevoit de nouvelles perspectives par ce projet de refonte du centre bourg qui devrait permettre d’impulser une nouvelle dynamique.

Un concours d’architecte a donc été lancé et trois équipes ont été sélectionnées (sur 20 candidatures) en fonction de leurs références et compétences et du projet élaboré.

“Dans le cadre d’une procédure de dialogue compétitif, chacune des trois équipes a présenté par pahses successives l’avancée de son projet au Comité technique composé d’experts - Voirie, Urbanisme, Environnement - et de la CCI, du CAUE, de l’Agence des services aux collectivités locales de Vendée et des Bâtiments de France.

Une boîte à idées avait permis de connaître les souhaits exprimés (environ 80).

Ceux-ci portaient principalement sur: - la présence de commerces de proximité (Poste, banque, traiteur) (30), - une Halle marchande (24), - une place de village (22), - la présence de restaurants ou brasseries avec terrasse, PMU et vente de journaux (19), - la présence d’espaces verts (19) - la création d’un marché (17).

Le choix du candidat vainqueur sera effectué par le Conseil municipal des Sables d’Olonne entre avril et mai 2019.

Entre temps se sera déroulée une exposition destinée à la population, et l’équipe sélectionnée pourra éventuellement amender son projet en fonction des observations et suggestions qui auront été faites.

Les objectifs stratégiques Ils sont au nombre de trois: - impulser une nouvelle dynamique au coeur d’Olonnesur-Mer; - préserver l’identité et le patrimoine historique du bourg; Nicolas Chénéchaud présente les orientations

© Le Reporter sablais

Depuis 2008, deux chantiers ont été menés de front afin de transformer Olonne-sur-Mer: - la création du Parc de la Jarrie et de sa médiathèque; - la construction de la mairieannexe et le déménagement depuis l’ancienne mairie.

Nicolas Chénéchaud, élu chargé de l’Urbanisme, et les 3 projets

- sécuriser et faciliter les déplacements.

Pour créer la nouvelle dynamique, il est prévu de déterminer les espaces dédiés aux commerces de proximité, d’offrir un cadre attractif pour les différentes activités et d’améiorer l’offre de l’habitat.

Concernant la préservation de l’identité, l’objectif est de mettre davantage en valeur “la dimension patrimoniale du coeur de ville.” Et bien sût de maintenir les bâtis de caratère et les “élements du patrimoine culturel, témoins de l’identité de la commune.”

Le troisième point est plus délicat puisqu’il faut prendre en compte les nouveaux usages et donc prévoir à la fois de svoies piétonnes et cyclables et des places de stationnement.

Et, surtout, toute la circulation automobile doit être repensée en intégrant des modes de déplacements apaisés et sécurisés tout en facilitant les accessibilités.

Zones piétonnes et zones de rencontres doivent être définis. De même, des choix doivent être faits pour les sens de circulation automobile: passage par la voie centrale habituelle ou contournement de la place devant l’église ?

Les architectes ont faits des choix et chacun des dossiers

a ses particularités: un paysage remarquable à mettre en scène, un coeur de ville apaisé avec des parcours piétons privilégiés, une offre de stationnement lisible, ajustée et optimisée, des espaces publics polyvalents et généreux, une offre commerciale recentrée autour de l’église, une architecture contemporaine, respectueuse de l’identité olonnaise.

Doter le coeur de ville d’une place urbaine à l’échelle de la ville, redonner à voir le patrimoine olonnais et ouvrir le centre, recomposer l’urbain apr l’espace public et regrouper les espaces, faire vivre le coeur de ville pour une pluralité d’usages, rassembler les commerces autour d’une polarité majeure.

Irriguer les quartiers, enrichir le parcours patrimoine, une ville connectée.

On le voit, chacun y va de ses arguments, tous destinés à mettre en avant les spécificités et les qualités de leur dossier. On notera parmi les dossiers un projet de tour belvédère de 21 m, et une déviation routière par la rue des Anciens combattants et La Jarrie.

La population saura en avrilmai quel est le dossier qui aura remporté la palme.

Routes des marais

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L’EXEMPLE DANS LA ZONE DE TRIAIZE

ENTRETIEN DES ROUTES DES MARAIS © Le Reporter sablais

Le département de la Vendée est chargé de l’entretien du réseau routier départemental et de son développement.

Ce sont 45 millions d’€ qui y sont consacrés en régulière augmentation puisque le montant était de 40 millions en 2016 et 42 millions en 2017.

Le réseau est constitué de 4817 km de routes dont 156 km de 4 voies (contre 4217 km en 2002 et 4605 km en 2011).

L’entretien de ce réseau - avec ses ouvrages d’art consomme 22 millions d’€.

Parmi les nouvelles voies, on notera la 4 voies de Chantonnay, la 4 voies à l’entrée de Challans, le contournement du Poirésur-Vie, la 4 voies entre Aizenay et La Vie, le prochain contournement de St-MichelMont Mercure.

Le cas particulier des routes de marais Environ 20% de la Vendée est située dans une zone de marais et 79 communes situées dans le Marais poitevin (Sud-Vendée), dans le Marais Breton, ou au NordOuest, sont concernées.

10 en Vendée Sèvre Autise, 4 sur l’île de Noirmoutier, 7 en Pays de Fontenay-le-Comte, 10 en Pays de St-Gilles-Croix de Vie, 6 sur la CC Vendée Grand Littoral, 5 sur Océan Marais de Monts, 22 en Sud-Vendée Littoral, 8 sur Challans Gois Communauté et 7 sur Les Sables d’Olonne Agglo.

Tous les axes routiers vendéens situés dans les marais sont particulièrement surveillés par les équipes des agences routières du département car la nature géologique du sol - composé d’argile - conduit à une

Carte générale de la Vendée / Wikipedia by Cavelucas

dégradation plus rapide de l’état de la voirie et des accotements. En effet, l’argile gonfle en période humide et se rétracte l’été.

Quant aux accotements, ils sont fragilisés par l’érosion naturelle mais aussi par l’action des rongeurs comme les ragondins.

Le département mène donc tous les ans d’importants travaux de restaurations et de renforcement des axes routiers situés en zone de marais.

En 2018, 1,5 million d’€ avaient été programmés pour des zones de marais sur les cantons de Luçon et Fontenay-le-Comte.

Pour 2019, une enveloppe spécifique sera dédiée à l’entretien des routes de marais en Sud Vendée.

Programme Voirie de marais Ce nouveau programme d’un montant de 300.000 € concerne les communes de

moins de 3000 habitants, donc 59 des 79 communes situées en zones de marais.

L’aide financière sera de 20% du coût des travaux (avec un plafond de 10.000 € par kilomètre linéaire).

Deux axes particuliers ont fait l’objet de travaux La RD 25 et la RD10A ont fait l’objet d’attentions particulières avec des travaux de 3,3 million d’€ au total.

La RD25 qui relie Angles à Benet dans le SudVendée, via Grues, Triaize, Champagne-les-Maris, Puyravault, Chaillé-lesMarais, supporte un trafic routier de 1500 à 3000 véhicules par jour. et la RD10A supporte un trafic poids-lourds de plus en plus important sur l’axe Moreilles-Puyravault, Pontdu-Brault et La Rochelle.

Le cas de Triaize La commune de Triaize compte plus de 11 kms

de routes de marais.

En novembre 2018, des renforcements des accotements ont été réalisés entre Triaize et Chasnais sur une longueur de 50 mètres grâce à des techniques spécifiques mises en place pour les routes et accotements de marais: - les accotements sont creusés; - puis des pieux de châtaigner sont enfoncés sur une profondeur de 5 mètres à raison d’un pieu par mètre; - un grillage métallique est accroché aux pieux afin d’empêcher les rongeurs d’accéder à la berge et de la détériorer; - le grillage est doublé d’une toile afin que de la terre ne tombe dans l’étier; - l’espace entre le grillage et l’accotement est comblé avec de la terre et des matériaux de carrière; - l’accotement reconstitué est recouvert de terre végétale.

Tous les ans, 1000 mètres sont ainsi renforcés.

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© Le Reporter sablais

Triaize

Des élus du Conseil départemental et des cantons concernés autour du président Yves Auvinet

Travaux sur les accotements des routes des marais, ici à Triaize

Eglise de Triaize © Le Reporter sablais

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Historique L’église Saint-Jean l’Evangéliste de Triaize date de la fin du XIIe siècle.

Construite selon le plan des églises romanes de la région, cet édifice est composé d’une nef coupée d’un transept et d’un choeur carré. L’abside semicirculaire, construite vers 1771, remplace le chœur

carré d’origine. La nef, le transept et le chœur sont à l’origine couverts d’une voûte en pierres, comme l’attestent la voûte du croisillon sud et l’absidiole des fonts baptismaux, seule partie ayant survécu au saccage de l’église par les huguenots de La Rochelle en 1621-22.

Ceux-ci renversèrent le mur nord ainsi que la tour du

Eglise de Triaize

clocher à l’aide de boulets de canon. Le croisillon nord du transept sera reconstruit seulement en 1840.

C’est encore à cette époque que l’on supprime la voûte en pierre du clocher pour y construire celle que vous voyez aujourd’hui.

En 1966, l’église connaît une nouvelle restauration.

Architecture Le chœur a été modifié probablement au XIVe siècle car les supports en culs de lampes maintenaient une voûte sur croisée d’ogive.

La porte actuelle date de 1771. La Sacristie actuelle, datée de 1872, remplace l’ancienne, jugée trop petite et trop humide.

La façade avec ses trois arcatures aveugles a été remaniée. Dans l’arcature du centre, se trouve la grande porte d’entrée.

Triaize et son monument aux morts

Plus haut, la corniche à modillons dévoile des “animaux fantastiques et figures grimaçantes”, audessus s’ouvre une fenêtre sans décoration et aux deux angles, les contreforts maintiennent solidement cette partie de l’édifice.

Sur le côté sud, se trouve une porte du XVe siècle dite « porte des morts » parce qu’au terme de la cérémonie de sépulture, le corps du

défunt passait par cette porte pour aller dans le cimetière.

Le clocher actuel a été érigé vers 1770 probablement par un compagnon du tour de France qui l’a construit une première fois au sol, puis démonté et remonté. C’est une œuvre remarquable, unique en France, par la conception de la charpente à triple renflement.

Mobilier En 1770, l’abside est dotée d’un retable avec quatre colonnes en marbre. Ce retable est incomplet aujourd’hui car sa structure a été élevée. Vers 1882, des boiseries y sont ajoutées.

Le troisième autel situé à la croisée du transept est en pierre de taille. L’ambon en fer forgé et le pupitre en cuivre sont l’œuvre d’artisans vendéens. La chapelle du Saint Sacrement renferme un retable du XVIIIe siècle.

Deux statues en bois y sont présentées, celle de SainteTriaize et celle de SaintHilaire. Une statue en pierre de Notre-Dame des Victoires est ajoutée. Le chemin de croix date de 1903.

En 1972, de nouveaux vitraux, œuvres des verriers de l’Abbaye de Saint-Benoît sur Loire, remplacent ceux en mauvais état.

(Sources: Ville de Triaize)

© Le Reporter sablais

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Patrimoine 11

ÉGLISE DE TRIAIZE

Boxe française

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ELITE OLYMPIQUE -56 KG

© Le Reporter sablais

ENZO GRAU: CHAMPION DE FRANCE

Enzo Grau, juste après sa victoire, dans les vestiaires, portant la ceinture de champion de France -56 kg

Vendredi 22 février 2019 à Rochefort. Le sablais Enzo Grau, âge de 19 ans, dispute la finale du championnat de France séniors en moins de 56 kg. Papier d’ambiance sur le combat.

Salle du Polygone à Rochefort.

Une salle omnisport comme on en voit des milliers en France.

Sans chichi… Mais depuis deux jours, les équipes techniques s’escriment pour lui donner une belle allure, conforme à un lieu où vont se dérouler les championnats de France de Boxe Elite olympique* (* = ex-amateur).

Grâce à son dynamisme, le club SAR Boxe Rochefort, dont le maître des lieux pour la partie sportive est Bob Chaddi, a obtenu l’organisation de cette belle compétition qui comprendra 9 finales pour l’ensemble des catégories. Une belle reconnaissance pour ce club et la volonté de régionaliser davantage ces championnats en sortant du cercle habituel parisien.

Banderolles publicitaires, projecteurs, éclairages spécifiques et jeux de lumière, colonnes pour les télévisions, habillage de ring, tables VIP

transforment une salle vers laquelle, en ce jour du vendredi 22 février 2019, tous les yeux que comptent la Boxe française sont tournés. Depuis le matin de ce jour, les compétiteurs ont satisfait à leurs obligations en participant aux incontournables pesées ainsi qu’aux contrôles anti-dopage.

A 18h30, la tension commence à monter. Un défilé de voitures rejoint les parkings, les coaches traitent les derniers détails, les derniers boxeurs arrivent. A 19h, trois combats se dérouleront en lever de rideaux, puis à partir de 20h30, le public – plus de 1000 personnes – assistera aux 9 finales pour le titre; une soirée qui s’achèvera en apothéose vers minuit.

Après les beaux combats de lever de rideau, place au coeur de la compétition avec des combats attendus de très bon niveau. L’animateur fait la présentation des arbitres officiels et, sur le ring, des

autorités sportives dont, bien sûr, le président de la Fédération Française de Boxe, le directeur sportif du club, Bob Chaddi, et Emmanuel Ecale, président du SAR Boxe Rochefort, ainsi que le maire de la Ville de Rochefort, Hervé Blanché.

Sont ensuite appelés les compétiteurs, d’abord les neuf du coin bleu, puis les neuf autres du coin rouge. Ils avancent en file indienne, depuis l’entrée des vestiaires jusqu’au ring, derrière le drapeau tricolore.

Sur le ring, sont annoncés les deux protagonistes de chacun

des combats pour la finale du championnat de France de chacune des catégories: 52 kg : poids mouches, entre 52 et 56 kg : poids coqs, entre 56 et 60 kg : poids légers, entre 60 et 64 kg : poids super-légers, entre 64 et 69 kg : poids welters, entre 69 et 75 kg : poids moyens, entre 75 et 81 kg : poids mi-lourds, entre 81 et 91 kg : poids lourds, plus de 91 kg : poids superlourds.

Le nom d’Enzo Grau retentit pour la première fois durant cette soirée. Il semble très concentré.

Son regard ne s’égare pas. Il est

Championnat de France

impassible, et semble ailleurs.

Il va être opposé à Ladibi Riad, du club Pugili’istres dans les Bouches-du-Rhône, élève de James et Jimmy Colas à Istres.

Un boxeur de 28 ans, avec donc beaucoup d’expérience, qui a déjà été vice-champion de ce championnat à deux reprises et qui va donc tout donner pour remporter cette 3ème finale.

Enzo Grau a déjà franchi les deux premières marches, il y a un mois, aux Sables d’Olonne (Salle Coubertin, ex-Château d’Olonne) lors des 1/4 et 1/2 finales, remportées assez facilement devant un public acquis à sa cause. Doté d’un palmarès déjà conséquent – champion de France cadet et junior, médaille de bronze au championnat du monde junior – Enzo Grau bénéficie, grâce à son père Nicolas qui l’a formé, d’une bonne et solide technique, confortée lors de ses formations au Pôle de Nancy et désormais à l’Insep. Doté d’un fort mental pour son âge – 19 ans – l’avenir pugilistique lui ouvre grand ses portes.

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Le sablais Enzo Grau participera, dans l’ordre du programme, au 3ème combat de la soirée du Polygone de Rochefort.

Il n’est pas tout seul comme sablais dans la salle. Outre sa famille, avec Nicolas son père et Hugo son frère, qui le coacheront, il y aura bien sûr sa mère, et la presse sablaise avec Le Journal des Sables et Le Reporter sablais.

L’OMS sablais s’est aussi déplacé en nombre, avec neuf personnes, dont le président Georges Planchot. L’OMS a fait preuve d’un bel esprit d’initiative puisqu’il a fait venir, pour assister aux combats, deux jeunes qui avaient aidé à l’organisation des 1/4 et 1/2 finales aux Sables d’Olonne.

Des jeunes qui reviendront avec des étoiles plein les yeux et de beaux souvenirs.

Etaient également présents des élus chargés du sport, ou des Sables d’Olonne et de son agglomération comme Gérard Hecht, Frédéric Benelli, Alain Blanchard etc… qui n’hésitent pas à se déplacer malgré l’absence de la toujours attendue autoroute A831 vers le sud-Vendée.

Le contrat d’Avenir passé récemment entre Christelle Morançais, présidente de la région des Pays de la Loire, et le Premier ministre Edouard Philippe devrait permettre de réduire les temps de trajets vers La Rochelle et Rochefort (105 mn pour cette dernière ville).

Tous les boxeurs et les officiels sont sur le ring.

La Marseillaise retentit. Le chant

est repris en coeur dans la salle. Les combats vont pouvoir démarrer vers 20h30.

Troisième combat. L’animateur appelle les boxeurs. Enzo Grau monte sur le ring. Dans le coin bleu, Nicolas monte. Il paraît très stressé, bien plus que son fils. Hugo est là, présent, en soutien.

Le combat démarre bien pour Enzo. Il est mobile, dynamique, place quelques belles allonges, touche son adversaire, reste percutant. Il remporte aisément le premier des trois rounds de trois minutes chacun.

Dans le deuxième round, il est méconnaissable: moins ardent, il subit les assauts de son adversaire, Ladibi Riad. Celui-ci profite de la faiblesse passagère d’Enzo. Et l’expérience joue.

Après un premier round, le boxeur de 28 ans a décelé la stratégie à mener. Le gong retentit: les trois minutes du 2ème round s’achèvent. Il revient incontestablement à Ladibi Riad. Tout va se jouer sur ce 3ème round. On n’est plus en 1/4 ou 1/2 finale. Le combat est serré et l’adversaire est coriace.

Il y a la ceinture de champion de France au bout, et cette ceinture, Enzo la veut.

L’arbitre claque dans les mains pour que les boxeurs se pressent et quittent les coins où leur team les revigorent et les conseillent. On remet le dentier et on part à nouveau pour le combat sportif.

Des centaines, des milliers d’heures d’efforts, d’entraînement, de contraintes, d’abnégation, vont se jouer sur à peine les 180 secondes de ce dernier round.

C’est sans doute même beaucoup plus qu’une ceinture qui va se jouer. En cas de victoire pour Enzo, ce sera la preuve qu’à 19 ans, il aura vaincu le démon du sport, ce démon qui empêche beaucoup de jeunes vainqueurs des titres nationaux dans les catégories jeunes de franchir la dernière étape, celle des titres séniors puis internationaux.

Le 3ème round démarre. Rien n’est fait. Enzo semble à bout de souffle, il prend des coups, se protège, se reprend, encaisse, réagit par intermittence. Il essaye d’éviter de se laisser enfermer.

La foule gronde. Au milieu d’un brouhaha intense, Nicolas lance à son fils des conseils sur la conduite à tenir. Dans le bruit ambiant, on ne sait si ceux-ci parviennent jusqu’aux oreilles d’Enzo qui cherche la parade.

Il ne reste plus qu’une minute, Enzo se reprend, relance des attaques, se sert de son allonge, touche son adversaire qui, à quelques secondes de la fin met même un genou à terre.

Un sursaut important.

Le round a été très serré, Nicolas se retourne comme pour questionner.

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Nicolas se retourne comme pour questionner.

On est dans l’expectative.

Seules des personnes averties sont à même de déterminer quels coups ont porté.

L’arbitre rassemble les deux boxeurs au centre du ring et leur tient le poignet en attendant que le vainqueur soit désigné au micro.

Quinze à vingt secondes qui durent une éternité. Enfin, l’annonce fuse: Enzo Grau est sacré champion de France.

Quatre arbitres sur les cinq ont considéré que la victoire lui revenait.

Une belle victoire mais à l’arraché. A cette annonce, Enzo reste sobre, comme à son habitude. Pas d’excès de satisfaction. Une marche importante vers d’autres objectifs, les championnats d’Europe dans quinze jours en Russie et une éventuelle sélection pour les jeux Olympiques de Tokyo en 2020.

La ceinture de champion de France à la taille, Enzo répond brièvement à quelques questions sur le ring puis s’engouffre dans

Boxe

le couloir des vestiaires très sommaires du Polygone.

Avant le combat, nous avons longtemps hésité de la place à choisir pour filmer. Du haut des tribunes, avec une vision plongeante, mais très éloignée du combat.

De près, mais avec les cordes du ring qui gênent la prise de vue.

Finalement, nous choisirons d’être au coeur du combat afin de mieux visualiser les coups portés et les tactiques adoptées.

C’est aussi au coeur de l’environnement du sportif, juste après son combat que l’on doit être. Et c’est le plus dur car, de nos jours, tout est hermétique, verrouillé.

Juste après le combat, nous quittons le ring pour rejoindre les vestiaires. Nous pénétrons dans l’antre des compétiteurs.

Nous croisons Nicolas Grau que nous félicitons pour cette belle victoire. Une minute plus tard apparaît Enzo Grau.

Il est soulagé, nous dit-il. Cette ceinture, on le savait, il la voulait.

Il est en pleine transpiration, encore dans la période du

contre-coup. On pénètre tous les deux dans l’un des vestiaires pendant qu’un petit groupe poursuit la conversation dans le couloir.

Quel est son programme maintenant? Combien de temps de repos va-t-il prendre? Ses objectifs?

Enzo nous dit qu’il ne va prendre que deux jours de repos, samedi et dimanche, car dès lundi il doit être à l’Insep pour reprendre son cycle d’entraînement.

Et dans quinze jours, direction la Russie pour les championnats d’Europe.

Alors qu’il n’aspire qu’à un peu de tranquillité et de repos, il accepte de poser pour une photo exclusive dans les vestiaires juste après son combat pour que les Sablais puissent partager avec lui sa victoire.

La route est encore longue vers les sommets de l’Olympe.

Tribunal

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ASSOCIATION DE DÉFENSE DU LYCÉE TABARLY

PROCÈS EN DIFFAMATION Le 7 mars 2019, comparaissait devant le Tribunal la présidente de l’association de défense de l’ancien Lycée Tabarly, situé à La Chaume (Les Sables d’Olonne), une association dont le but est de peser sur la destinée de l’emprise foncière sur laquelle est prévu un projet du Groupe Réalités.

Le terrain appartenant à la Région des Pays de Loire, un document de cette dernière mentionnait la vente de la zone foncière de l’ancien Lycée Tabarly assortie d’une condition suspensive, la vente d’un gymnase mitoyen appartenant à la Ville des Sables d’Olonne.

Sur le site de l’association, la présidente avait mis en cause deux élus de la Ville des Sables d’Olonne, les élus chargés de l’urbanisme et des sports, pour de supposés faux en écriture et malversations qui auraient porté préjudice à la Ville des Sables d’Olonne.

Elle était donc convoquée pour diffamation par voie électronique à la suite de la plainte des deux élus qui s’étaient constitués partie civile et demandaient 1 € à titre de dommages et intérêts.

Peu habituée aux séquences juridiques, la prévenue tenta de se défendre en mettant en avant l’absence permanente de réponses à ses questions aussi bien de la part de la Ville des Sables d’Olonne que de la Région des Pays de la Loire.

Excédée par ce silence, elle avait mis en cause les deux élus sur le site internet. avec un lien conduisant vers un courrier adressé au Maire et “portant des allégations à l’honneur et à la probité”.

Si la mention de la condition suspensive était bien mentionnée, aucun élément ne permettait de mettre en

cause ces deux élus, sauf à en apporter des preuves.

Le Président du Tribunal, Nicolas Pautrat, chercha donc ensuite à déterminer si la prévenue avait effectué toutes les enquêtes nécessaires, les recherches qui auraient pu l’amener à avancer des éléments, à apporter des preuves, et auraient ainsi montrer sa bonne foi.

A une question du Président du Tribunal lui demandant si elle avez conscience de porter atteinte à l’honneur des élus, la prévenue répondit que non car il s’agissait de termes juridiques, puis que c’était peut-être exagéré, et enfin qu’il s’agissait d’un lien qui n’était resté que 4 jours.

L’avocat des deux élus, Me Loïc Cabioch, lui demanda quelles vérifications elle avait effectué en matière d’investigation puis l’interrogea sur sa plainte auprès du Tribunal administratif (NDLR: pour obtenir le droit d’agir au nom des contribuables sablais en cas de carence du Conseil municipal).

La prévenue répondit qu’elle avait lancé de nombreux courriers, restés sans réponse, et que l’affaire devant le Tribunal administratif était en cours.

L’avocat lui répondit que le TA n’avait à ce jour pas donné d’accord pour une action du contribuable et cela plus d’un an après la demande.

Il précisa que les élus passaient du temps pour leur mandat et que leurs décisions pouvaient très bien être critiquées, que c’était le jeu de la démocratie comme l’était aussi le droit de la prévenue de saisir le Tribunal administratif.

Mais, ajouta-t-il, “là où il y a dérive, c’est lorsque l’on met en cause la probité des deux

L’ancien Lycée Tabarly

élus.” Et il ajouta que les accusations ne reposent sur rien, aucun document.

“L’acte de vente, point. Juste un tiers avec une condition suspensive. Aucune enquête, rien de concret, rien de bonne foi, des rumeurs, la volonté de salir.”

Puis, il poursuivit: “Peut-être y a-t-il aussi un contexte politique.

Mais (pour mes deux clients), c’est aussi la petite musique qui revient sur les malversations, le mot bandit qui s’entend dans une réception... Jeter le discrédit sur des élus, c’est à la mode, mais ce n’est pas gratuit car ces propos ont un écho. C’est pourquoi mes clients se sont portés partie civile, pour leur honneur, pour 1 € ainsi que la publication du jugement dans la Presse.”

La Procureure de la République, Carine Halley, conclua son intervention en récusant la bonne foi de la prévenue. Elle considéra qu’elle avait manqué de prudence en accusant les deux élus de faits graves sans aucun élément et en se retranchant derrière une action au nom des contribuables.

Elle demanda au tribunal de condamner la prévenue à 5000 € d’amende et à deux parutions du jugement dans la Presse.

Me Armel Pécheul; avocat de la prévenue, cita le passage de la condition suspensive datant de fin 2017 - et précisa que l’association de défense était “vent debout contre le permis de construire”. Il ajouta que celle-ci demanda des explications à la Région, que personne n’avait été consulté sur cette vente du gymnase, qu’aucune demande n’avait été faite aux Domaines (NDLR: sur le prix) mais que cette condition suspensive se trouvait dans la délibération régionale “dans le plus grand des mystères.”

L’élu régional en charge des Lycées et Finances aurait indiqué, ajoute Armel Pécheul: “Le gymnase, on ne s’en occupe pas, c’est une affaire de la municipalité.”

Armel Pécheul posa aussi devant le Tribunal la question qui dérange: “Qui a pu s’engager pour la commune des Sables d’Olonne pour la vente (suspensive) de ce gymnase?”

L’avocat de la prévenue poursuivit en expliquant quelle était la logique de l’association de défense de l’ancien Lycée Tabarly: la saisine de la Chambre régionale des Comptes, se tourner vers le juge pénal afin d’obtenir l’acte nécessaire

Les Sables d’Olonne

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ASSOCIATION DE DÉFENSE DU LYCÉE TABARLY

du Tribunal administratif pour exercer “l’action du contribuable”.

Et il expliqua qu’il y avait incompréhension de la part de la Partie civile et de la Procureure car, dit-il en citant la jurisprudence de la Cour de Cassation du 11 octobre 2011, pour motiver “l’action du contribuable” “il faut démontrer des éléments sérieux qui permettent de qualifier des faits qui ne peuvent relever que du pénal.”

Il faut donc dit-il - pour expliquer le comportement de la prévenue - qualifier juridiquement des faits fautifs sinon le juge administratif ne peut que rejeter la demande.

Armel Pécheul poursuivit à propos du lien internet. Il mentionna un arrêt récent de la Cour européenne des Droits de l’Homme datant du 4 décembre 2018 (Affaire Magyar Jeti Zrt contre Hongrie - Requête 11257 16) - par lequel la Cour a jugé que la condamnation d’un média pour affichage d’un lien sur son site renvoyant à un contenu jugé ensuite diffamatoire constituait une violation du droit à la liberté d’expression.

La Cour indiqua également que les droits du média concerné ayant été “indûment restreints” par le Tribunal hongrois, “un examen individuel s’imposait dans chaque cas.”

(NDLR: La Cour européenne a noté l’importance des hyperliens pour le bon

Le projet immobilier sur l’emprise foncière de l’ancien Lycée Tabarly

fonctionnement d’internet qui dirigent les internautes vers des contenus disponibles au lieu de les fournir - et a indiqué que mettre en cause la responsabilité d’un site en raison de la présence d’hyperliens risquait de nuire à la circulation des informations en ligne et de dissuader les auteurs et éditeurs d’en faire usage s’ils ne peuvent pas contrôler les informations vers lesquelles ces liens sont dirigés, entraînant donc un effet dissuasif sur la liberté d’expression (Art. 10 de la Convention européenne des Droits de l’Homme).

Enfin concernant le sérieux dans le suivi de la procédure Armel Pécheul précisa que la prévenue n’avait pas poursuivi ses actions dès lors qu’elle avait été mise en examen, son sérieux ne pouvant être mis en doute.

Il a indiqué par ailleurs que la présidente de l’association n’avait aucune animosité personnelle envers les deux

élus, qu’il n’y avait aucune recherche de calomnie mais par contre celle de la vérité.

“En effet dit-il, quand on est présidente d’une association de défense, il y a un but légitime qui est celui de savoir ce qu’il s’est passé à propos de la future vente du gymnase, or tout cela est opaque.”

Nul besoin, ajoute Armel Pécheul de faire une enquête poussée car tous les faits sont publics: une vente, une condition suspensive, des échanges de lettres avec la Région.

En conclusion, Armel Pécheul écarta donc toute diffamation, d’abord en raison de la jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l’Homme, et ensuite car il était nécessaire d’utiliser la voie “d’action du contribuable.”

Concernant les demandes, il indiqua que la partie civile ne pouvait pas obtenir 7500 € de défense fonctionnelle pris en charge par la ville des Sables d’Olonne pour les deux élus et demander en plus une

indemnisation pour frais.

L’avocat des deux élus, Loïc Cabioch, indiqua en réplique que dans le jugement de la Cour européenne des Droits de l’Homme le site concerné n’avait aucun lien direct avec le lien hypertexte proposé, alors que pour l’Ass. de défense de l’ancien Lycée Tabarly, le lien hypertexte était direct.

Pour les indemnités demandées, il s’agit, dit-il, d’obtenir cette somme pour rembourser les avances de la municipalité.

A propos de la jurisprudence de la Cour européenne, la Procureure indiqua qu’elle avait la même position que la partie civile, c’est-à-dire que l’appréciation se faisait au cas par cas et que l’on ne pouvait considérer qu’un lien direct de la prévenue permettait d’écarter la diffamation.

Le jugement a été mis en délibéré et sera connu le 25 avril 2019.

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Dernières News

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MONTAIGU-VENDÉE Le vendredi 15 mars 2019 a été ouverte la session du département de la Vendée qui se poursuivra la semaine prochaine par l’étude du budget primitif. Cette première journée eut lieu à Montaigu-Vendée dont le maire est Antoine Chéreau (également 1er Vice-Président de la Région) et en présence de tous les élus dont Isabelle Rivière et Wilfrid Montassier, élus du canton concerné.

Antoine Chéreau fit un tour d’horizon concernant son territoire, mettant en relief les aspects historiques, les enjeux, le lien incontournable avec la ville de Nantes. Il surprit l’assistance en indiquant que ce territoire pouvait se targuer d’avoir 30% de jeunes de moins de 20 ans!

Il remercia le département pour la création du nouveau collège, précisant qu’un projet scolaire de l’enseignement catholique était en cours.

Il rappela que beaucoup d’emplois étaient disponibles sur le territoire, que l’action menée se voulait dynamique pour faire de ce territoire un lieu plein de vitalité et surtout pas une cité dortoir pour Nantes.

Wilfrid Montassier se félicita du nombre d’entreprises situés sur la Commuanuté de Communes “Terres de Montaigu” qui “ont toutes trouvé ici les conditions de leur développement.”

Le Président Yves Auvinet souligna la qualité du “Printemps du Livre de Montaigu” (NDLR: du 5 au 7 avril 2019 / 31ème édition avec remise du Prix Ouest, sous la présidence d’Honneur de Marc Levy - 45.000 visiteurs en 2018), un des plus beaux salons du Livre et, en plus, à l’entrée gratuite.

Il rappela que le montant des contrats Vendée tertoires était de 56 millions et que le Canton de Montaigu avait obtenu 3,7 millions pour la réalisation de 26 projets, 2019 étant l’année prévue pour la clause de revoyure. Il indiqua aussi qu’avait été mis en place le Plan Vendée Ingénierie pour apporter une assistance technique aux communes pour leurs projets.

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De nombreuses autres interventions eurent lieu de la part de Noël Faucher (Vendée Ambition maritime), Laurent Boudelier (collèges), Stéphane Ibarra (impôts, taxes, population âgée, fermetures d’écoles), Valentin Josse (Habitat), Alain Leboeuf (Numérique, haut-débit), Cécile Barreau (Eau), Serge Rondeau (Sapeurs-Pompiers volontaires).

© Le Reporter sablais

SESSION DU DÉPARTEMENT

AÉRODROME DE LA ROCHE-SUR-YON “En mars de l’année dernière j’avais interpellé le ministre de l’Intérieur afin qu’un poste frontalier puisse être mis en place à l’aérodrome des Ajoncs à la Roche-sur-Yon. L’absence de poste frontalier à l’aérodrome de la Roche-sur-Yon était un obstacle à son développement et au désenclavement aérien de la Vendée.

Le trafic aérien aux Ajoncs est supérieur à 100 vols commerciaux par an et en raison de l’absence d’un poste frontalier Schengen, les vols provenant d’un pays étrangers étaient contraints d’effectuer une escale à l’aéroport de Nantes.

Après avoir obtenu de Gérald Darmanin, l’accord du service des douanes, le ministre de l’Intérieur vient de me faire savoir que ma demande était parfaitement justifiée et sa réponse est positive. Désormais l’aérodrome des Ajoncs sera sur la liste des points de passages frontaliers et le contrôle y sera assuré par le service des douanes de Vendée. C’est une bonne nouvelle pour la Vendée.”

Bruno RETAILLEAU

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