Le Reporter sablais n°12 - 15 avril 2019

Page 1

PLAN DE BATAILLE POUR L’EMPLOI

© Photo: Le Reporter sablais

CFA / MFR INAUGURATION D’UN NOUVEL INTERNAT À TALMONT-ST-HILAIRE Pages 7 à 9

LES PAYS DE LA LOIRE S’IMPLIQUENT Pages 10 à 13

LE REPORTER SABLAIS

®

TOUTE LA VENDÉE

www.lereportersablais.com

N° 12 - 15 avril 2019

LA CULTURE POLYNÉSIENNE EN VENDÉE

VENDÉE VA’A

Les 1er et 15 du mois - 3€

AGENDA

Remise des Prix GGR Les Ecrans de la Mer Vendée Va’a Vendée Air Show

BUDGET 2019 LES SABLES D’OLONNE TOUT SAUF UN BUDGET DE TRANSITION Pages 14 à 17

LITTORAL

© Photo: Le Reporter sablais

Le député Stéphane Buchou chargé d’une mission parlementaire p. 19

DENYS

RÉMY

PANORAMA Dernières News p. 18


Focus sur Le Puy du Fou

2

La saison 2019

Statistiques

L’ouverture est prévue le 6 avril 2019. Avec un nouveau spectacle “Le Premier royaume”, un voyage onirique dans l’histoire fascinante de Clovis, roi des Francs, afin de “revivre ses conquêtes et comprendre les doutes de ce grand stratège.”

En 2018, Le Puy du Fou a accueilli 2,3 millions de visiteurs. Sur TripAdvisor, les internautes ont classé le Parc n°1 en France et n°3 dans le Monde. Le Puy du Fou c’est aussi 25 km de sentiers, 150 esp§-èces d’arbres, 4000 pieds de rosiers et 45 jardiniers et paysagistes. Un potager fournit 500 kg de légumes à deux des restaurants. © Le Reporter sablais

DATES 2019

6/04 8/06 14/09 03/11

CLOVIS ET LE PREMIER ROYAUME

Ouverture du Grand Parc Première de la Cinéscénie Dernière de la Cinéscénie Fermeture du Grand Parc

GRANDES DATES 1977: Philippe de Villiers rédige et met en scène le premier spectacle du Puy du Fou, la “Cinéscénie”. 1978: 1ère représentation de la Cinéscénie le samedi 16 juin 1989: création du “Grand Parc” du Puy du Fou 1993: Alexandre Soljenitsyne préside une soirée exceptionnelle pour rendre hommage aux Vendéens. 1993: 1er Départ du Tour de France cycliste depuis le Puy du Fou. 1998: Création de l’Académie Junior 2001: le “Grand Parc” inaugure le Stadium Gallo-Romain.

Quelques chiffres

DÉVELOPPEMENTS

ESPAGNE ET CHINE DANS LES STARTING-BLOCKS

BÉNÉVOLES

Ils sont désormais 4150 bénévoles chargés du spectacle de la Cinéscénie. Parallèlement et pour les autres activités liées au Grand Parc sont rémunérés 2144 employés permanents et saisonniers. Les retombées économiques ont été estimées à 4700 emplois créés grâce au Puy du Fou. Cinéscénie: chaque représentation mobilise 2550 comédiens, 190 cavaliers, 80 techniciens et 600 personnes pour l’accueil et la sécurité. Le spectacle se déroule sur une scène de 23 hectares. 28.000 costumes et 880 pièces d’artifice sont utilisés. Cette année, de nouveaux décors monumentaux apparaîtront dont une chapelle gothique.

GRANDES DATES Le 30 août 2019, le Puy du Fou présentera un spectacle nocturne à Tolède faisant revivre 1500 ans d’Histoire espagnole. Et c’est en 2021 qu’un nouveau Parc de 30 hectares sera ouvert avec villages d’époque et grands spectacles. Après l’Espagne, le Puy du Fou envisage des développements

Le Puy du Fou passe commande auprès d’entreprises qui sont à 80% des entreprises locales. Il permet ainsi la création de 4700 emplois et entraîne 277 millions d’€ de retombées économiques sur le territoire tous les ans. Depuis 1977, le Puy du Fou a investi plus de 500 millions d’€ pour son développement. Le chiffre d’affaires 2018 fut de 112 millions d’€.

i n t e r n a t i o n a u x , notamment en Chine. Et d’autres Puy du Fou pourraient voir le jour dans différents pays dans les dix prochaines années. C’est à l’occasion de ses 40 ans que le Puy du Fou a accéléré son développement à l’international en proposant des spectacles s’appuyant sur l’Histoire locale de chacun des pays concernés.

Statut

2007: création de la Cité nocturne du Puy du Fou. 2012: Le Puy du Fou est élu “Meilleur Parc du Monde” à Los Angeles. 2016: création du spectacle “Le Dernier Panache” 2017: Le Puy du Fou fête ses 40 ans. 2018: création du spectacle “le Mystère de La Pérouse” 2019: création du spectacle “Le Premier Royaume”.

Le Puy du Fou est géré sous statut privé. Le groupe est composé d’une association en loi de 1901 et d’une SAS (Société par actions simplifiée). C’est l’association qui organise la “Cinéscénie” et gère les 4150 bénévoles. De l’autre côté la SAS gère le Grand Parc et ses 2144 employés salariés. L’association détient la Société par actions simplifiée.


Vendée Va’a

3

10ÈME ÉDITION - DU 29 MAI AU 1ER JUIN 2019

© Vendée Va’a - Christophe Favreau

COURSE DE PIROGUES

Denys REMY est l’organisateur de la course de pirogues Vendée Va’a lancée il y a exactement 10 ans ! Il a accepté de donner une interview exclusive au Reporter sablais durant laquelle il revient sur les prémices de la course et les objectifs qui ont présidé à son organisation. Par son originalité, la course de pirogues apporte un vent de fraîcheur aux Sables d’Olonne et Denys Rémy est incontestablement l’homme qui, avec cette course, a imprégné la Vendée de la culture polynésienne. Le Reporter sablais: Vous êtes l’organisateur de la grande course de pirogue, la Vendée Va’a. revenons sur votre parcours. Qu’est-ce qui vous a amené aux Sables d’Olonne ? Denys Rémy: Ce qui m’a amené aux Sables d’Olonne c’est l’amour. J’ai fait la connaisance d’une jeune fille il y a 50 ans Elle était de Luçon et elle passait ses vacances aux Sables d’Olonne. Je l’ai épousé, on a eu 3 filles qui ont épousé 3 Sablais. J’étais alors dans une école de commerce à Paris. LRS: La Vendée Va’a, c’est pour le moins étonnant dans une ville où on pratique plutôt la course au large. D’où ça vient ? D’une découverte lors d’un voyage à Tahiti ? DR: Ce n’est pas moi qui ait eu l’idée mais deux garçons, les deux « Fred », qui ramaient au Canoë-Kayak Côte de Lumière (CKCL). J’avais eu l’occasion de les rencontrer lorsque Raphaël Dinelli a entrepris son Tour du monde: j’accompagnais celui-ci pour la gestion et eux avaient

préparé le bateau en travaillant le composite, le carbone, en faisant des essais thermiques de collage sur la baume etc… LRS: Et quel lien avec la Va’a ? DR: Je les avais aidé en les incitant à créer leur entreprise. Un jour, j’ai vu les deux loulous arriver pour me dire: « On pratique la rame, mais on voudrait que tu nous aides à réaliser un rêve. Il y a une course qui s’apelle la Hawaïki Nui Va’a - course mythique en Polynésie, et on souhaiterait organiser une course en pirogue en Vendée, une course qui parte des Sables d’Olonne, irait à St-Gilles-Croix-de-Vie puis à l’Ile d’Yeu et retour. » Voilà la genèse. D’ailleurs, à la prochaine remise des Prix on remémorera ces débuts ! LRS: C’est étonnant comme idée, comme rêve pour des Vendéens? DR: En fait, il y avait une raison purement sportive. Ils étaient conscients que leur niveau était alors insuffisant et que s’ils voulaient réaliser leur rêve

Un véritable exploit sportif !

d’aller faire la Hawaïki Nui, il fallait créer une émulation leur permettant d’acquérir l’expérience nécessaire, et en même temps un certain niveau. La Hawaïki Nui est avec 124,5 km une course de longue distance, or en France, il n’y avait alors qu’un championnat de courte distance de 5km. LRS: Mais, vous qui n’aviez ramé que 2 heures dans votre vie, qu’est-ce que vous pouviez leur apporter ? DR: On a discuté. Ils m’ont parlé de pirogue, c’est vrai je n’en savais pas grande chose… je croyais qu’il s’agissait d’aviron…

J’ai commencé à suivre ce qu’ils faisaient. Un jour, alors qu’ils avaient prévu de faire Les Sables d’Olonne / St-GillesCroix-de-Vie en pirogue, on avait décidé de se retrouver là-bas. J’ai cru qu’ils mettraient 3 heures mais quand je suis arrivé ils étaient déjà prêts à repartir ! Ils sont allés bien plus vite que ce que j’avais prévu, ce qui m’a déjà interpellé… LRS: Qu’est-ce qu’ils attendaient de vous, que vous organisez cette course ? DR: On a parlé longuement d’équipe, de leur engagement etc… mais aussi de quelque

LE PARCOURS 2019 Comme l’an passé et pour des raisons de sécurité, le choix définitif sera fonction des conditions météorologiques. Les 2 étapes longues distances se feront dans l’axe du vent et des vagues avec un retour privilégiant le surf. Les compétiteurs navigueront en haute mer jusqu’à environ 6 milles nautiques des côtes, respectant ainsi l’esprit des plus grandes courses de

pirogues comme La Hawaïki Nui Va’a. Pour les deux épreuves longues distances, les équipages masculins s’élanceront pour un parcours en haute mer face à la houle, 47 km le jeudi et 55 km le samedi. Le vendredi le parcours sera de 26 km, direction Nouch nord, phare des barges, petite barge et baie de Cayola.


4

Vendée Va’a 10ÈME ÉDITION - DU 29 MAI AU 1ER JUIN 2019

chose d’incontournable pour moi, les valeurs. Et ça m’a intéressé ! Oui, ils souhaitaient l’organisation de cette course de pirogues vendéenne. Et je suis parti dans cette opération en constituant d’abord une équipe. LRS: Comment s’est passée la première édition ? DR: Elle a eu lieu en septembre et le parcours était Les Sables d’Olonne / St-Gilles-Croix-deVie / Ile d’Yeu / Les Sables d’Olonne sur deux jours. J’avais eu du mal à trouver douze rameurs pour les deux pirogues ! Les équipage étaient mélangés avec des rameurs du CKCL, de Fontenay-le-Comte et même des Polynésiens ! Il y a eu une tempête mémorable avant St-Gilles. On a pris la décision de tirer avec des bateaux à moteur les deux pirogues de St-Gilles vers Les Sables d’Olonne. LRS: Les Polynésiens étaient venus spécialement ? DR: Non, c’était des Polynésiens locaux. On leur a parlé du projet, ça leur a paru marrant. Moi, j’étais au départ parti dans l’idée d’organiser cette course uniquement avec des rameurs locaux. LRS: Et qu’est-ce qui a changé la donne ? DR: Lors de cette première course, un des équipages avait embarqué avec une Go Pro. Et le film réalisé a été un déclencheur… car les Polynésiens ont envoyé leur film en Polynésie. Huit jours après, j’avais un coup de téléphone du président du club EDT Va’a une des grandes équipes semiprofessionnelle polynésienne -. Il m’a questionné sur mon projet. Je lui ai expliqué que je me lançais dans une course de pirogues et que bientôt seraient tirés les enseignements de cette première épreuve. LRS: En quoi pouvait-il être intéressé par un projet métropolitain ? DR: Il souhaitait que je lui fasse

parvenir le contenu de mon projet ainsi que les objectifs car tous les dirigeants ont comme objectif le développement de leur sport. Même s’il peut y avoir sur place des divergences de vision politique, les uns étant ouverts à un développement des échanges tandis que d’autres prônent plutôt un circuit fermé, beaucoup considèrent que les champions de pirogues pourraient favoriser le développement du Va’a dans différents pays notamment en formant des jeunes. LRS: Il y a un objectif particulier dans ce désir d’essaimer ? DR: Ce choix de l’ouverture n’est pas innocent. Certains dirigeants souhaiteraient que le Va’a puisse devenir, un jour ou l’autre, un sport olympique. LRS: Ces contacts, c’était à quelle date ? DR: Entre la 1ère et la 2ème course. En 2010-11. Et le président du club EDT Va’a m’a dit que son directeur de la Communication et un des entraîneurs allaient venir aux Sables d’Olonne pour une rencontre. Ils sont restés une semaine pour analyser et sentir les choses. Et le samedi soir, on a fait un débrief avant leur départ. L’entraîneur nous a dit: « les gars, on va vous suivre car on a retrouvé la culture polynésienne dans votre façon d’être. L’année prochaine, on vous enverra une équipe polynésienne ! » LRS: Mais la Fédération tahitienne, elle-même, quelle était sa position ? DR: L’année suivante, vers fin 2011, Philippe Vallée et moimême avons rencontré la présidente de la Fédération tahitienne de Va’a, Doris Hart, au salon nautique. Pendant une heure elle nous a questionné sur nos objectifs. Et à la fin de l’entretien, elle nous a confirmé son soutien et l’envoi d’équipes polynésiennes de Va’a pour participation à notre course. Les contacts se sont poursuivis. Philippe Vallée, rameur et bon

connaisseur du monde sportif m’a paru le plus à même de poursuivre les discussions sur le plan de l’organisation sportive. L’année suivante c’est moi, en tant que président, qui suis allé en Polynésie pour nouer des contacts sportifs et politiques et mettre au point l’évolution à venir de notre compétition. J’ai rencontré le président de la fédération polynésienne et j’ai suivi une des étapes de la Hawaïki Nui sur un bateau en sa présence. J’ai rencontré des ministres et je leur ai, bien sûr, parlé du bien-fondé du projet sablais. Le président me promit alors qu’il serait présent à la prochaine édition sablaise. LRS: Et l’année suivante il est bien venu ! DR: Oui, mais ce fut l’année terrible où il y a eu la grosse tempête en allant sur l’Ile d’Yeu (3ème édition de 2012). Ce fut loin d’être reposant. Depuis, on a changé les parcours. LRS: Quel enseignement avezvous tiré de cette dernière expérience? DR: On ne pouvait rester sur les parcours préliminaires notamment car les Affaires maritimes ne nous donnaient plus les autorisations. On a aussi travaillé pendant deux ans sur l’amélioration de la stabilité et de la flottabilité des pirogues puis on a imposé ces normes. Dans un premier temps on n’a pas été suivi par la Fédération car ça imposait de modifier dans certains cas les pirogues. Mais en raison des risques encourus, j’ai imposé définitivement ces normes. LRS: Quels furent les changements ? DR: L’objectif était de mettre à l’avant des pirogues des baudruches, qui se gonflent en cas de nécessité, et de mettre sous les sièges et à divers endroits de la pirogue des systèmes assurant la flottabilité. On a procédé par étapes puis la FFCK a pris la décision de mettre dans son règlement pour 2020 les normes

que nous avions imposé. C’était un incontournable car pour pouvoir faire des courses longues distances en mer il est nécessaire d’apporter une preuve de flottabilité aux Affaires maritimes. On est allé plus loin: on a mis au point des systèmes de remorquages des pirogues en cas de problèmes avec une attache rapide, un système breveté. On forme les 45 pilotes de bateaux, on fait des tests de désalage la veille de la course, obligatoires pour participer à l’épreuve. Les règlements, la sécurité, les ravitaillements, les distances obligatoires, les interdictions de toucher aux pirogues sauf remorquage, le rôle des bateaux et celui des zodiac, tout fait l’objet d’une formation. LRS: Combien d’équipages cette année ? DR: Cette année on aura 26 équipes, 19 masculines et 7 féminines. La course féminine sera une première mondiale avec 3 étapes de 15 km (après deux essais officieux de 15 km l’année dernière). Les féminines souhaitaient effectuer trois étapes de 15km, c’est unique au monde. A la Hawaïki Nui elles parcourent 30 km en une seule étape. Ici, ce sera 45 km sur trois jours, jeudi, vendredi, samedi. Pendant que les hommes feront 47km, 26km et 55km. LRS: Comment s’organise l’encadrement nautique nécessaire à la course ? DR: Pour les 26 pirogues, ce seront 26 bateaux qui suivront ! Ainsi que 8 zodiac, plus des voiliers qui sont installés le long du parcours et qui interviennent en cas de déssalement de pirogue ou qui récupèrent les rameurs en cas d’abandon. En cela s’ajoutent les bateaux de direction de course, de VIP etc.. Environ 52 bateaux en plus des pirogues. LRS: D’où proviennent ces 52 bateaux ? DR: On passe des annonces


Vendée Va’a

5

10ÈME ÉDITION - DU 29 MAI AU 1ER JUIN 2019

au port, à Port Olona, sur les réseaux sociaux, auprès de particuliers. On aura cette année environ 40 bateaux prêtés, des propriétaires qui piloteront euxmêmes, qui prêteront le bateau à l’un de leurs amis, ou qui acceptent de le mettre dans les mains d’un pilote professionnel. On exige que deux personnes soient à bord, un pilote qui manie le bateau et un co-pilote qui a la responsabilité du suivi permanent de la pirogue en course. Trouver 52 bateaux reste une tâche très difficile. LRS: Et la logistique de ces bateaux? DR: C’est Philippe Vallée, le patron du Pôle Mer, qui s’occupe du recrutement des bateaux, des pilotes et de leur formation, de choisir les combinaisons bateaux / pilotes / équipe. LRS: Sur la plage, quelle est l’organisation ? DR: Sur la plage, il y a deux responsables dont un pour le balisage et la sécurité aidé de 3 personnes pour la gestion des pirogues à leur arrivée. Pour la gestion de la plage, il y a une quarantaine de personnes. Mais il n’y a pas que la plage à gérer: il y a le parking du Vendée Globe et le Camping de Bois-Soleil où sont prévus 80 mobiles-homes.

de l’ordre de 500.000 € dont 250.000 € qui correspondent à la valorisation des prestations diverses (bateaux prêtés, travail des bénévoles; réductions obtenues, produits offerts etc…). Et avec les autres 250.000 €, on fait travailler divers prestataires locaux. Ma philosophie est de réinjecter le maximum dans le circuit économique de la Ville des Sables d’Olonne. C’est un point d’honneur pour moi. LRS: Quelles sont les retombées et toujours pas de gros sponsor? DR: Les retombées, c’est difficile à quantifier. 5000 à 10.000 visiteurs ? Ce qui est sûr c’est que l’on a une très forte hausse des visites sur les réseaux sociaux et que certains magasins spécialisés nous indiquent qu’ils font de très bons chiffres le week-end de la Vendée Va’a. Ce qu’on veut c’est que ça reste un moment de partage, de convivialité, d’amitié… Alors si on pouvait avoir un gros sponsor pour pérenniser l’épreuve, ce serait merveilleux.

LRS: Et l’intendance concerne combien de personnes ? DR: On a 300 personnes à héberger et à nourrir, donc du personnel pour cela. Les 200 compétiteurs, quand ils arrivent épuisés de leur course il faut leur donner sur la plage immédiatement du sucre, de la brioche, de la confiture. Puis lorsqu’ils arrivent sur le parking du Vendée Globe, il y a un repas d’après course qui est prévu avec du fromage, du jambon, des salades etc… Chaque jour on a entre 500 et 800 repas à servir.

LRS: cette année, vous fêterez les 10 ans de la Vendée Va’a. Quelles surprises au programme? DR: D’abord une originalité. On aura une boîte de sardines à l’image de la Vendée Va’a. Ensuite, le jeudi on va inviter tous les Sablais à un piquenique géant sur la plage, avec des animations, des quizz et un apprentissage du « Haka ». On offrira le dessert. On espère 3000 personnes. L’objectif est de créer une intimité pendant une journée avec les Sablais. En raison de travaux, le jardin du Tribunal ne sera pas utilisé cette année. Il y aura un podium sur la Place du tribunal et le Remblai sera utilisé pour certaines animations. Un défilé dans la ville et des danses tahitiennes dont un groupe le jeudi sur La Chaume.

LRS: Le budget et son utilisation? DR: Aujourd’hui, le budget est

LRS: Et toujours une Tombola avec des voyages à gagner? DR: Toujours, avec environ

Denys Rémy

6000 participants à la tombola, et pour les deux gagnants deux billets d’avion AR pour Tahiti, 3 nuitées offertes à Papeete ou Moorea, plus une découverte de l’île merveilleuse de Marlon Brando, Tetiaroa. En 2ème Prix, il y aura 3 nuitées à la Thalasso. LRS: Et pour la diffusion, vous n’avez pas une surprise ? DR: Si ! Cette année on va faire du direct sur un grand écran placé près du PC Course - à partir de drones afin de visualiser en Live les luttes entre les divers pirogues, les éventuels dessalages, les passages de bouée et les positionnements des pirogues grâce aux balises. Et ce direct passera sur les réseaux sociaux ce qui permettra aux Polynésiens de suivre la course. Par intermittence, on en profitera pour diffuser des films sur les anciennes éditions de la Vendée Va’a. Pour la remise des Prix aux Atlantes, le samedi soir, comme il y avait beaucoup de monde l’année dernière, on a prévu des écrans dans le hall pour le suivi en direct de la cérémonie si l’on dépasse la jauge des 800 personnes. LRS: Il n’a a pas une dernière surprise, en forme de couronne? DR: Ce que je souhaite, c’est un événement qui marque. En Polynésie, la Vendée Va’a a une renommée et ça c’est sympa. Oui, les Polynésiens ont eu la

chance d’avoir une Miss France. J’ai reçu des, Sms dans la nuit où elle a été élue, d’amis Polynésiens me diant que je me devais de faire venir Miss France, la magnifique Tahitienne Vaimalama Chaves, pour les 10 ans de la Va’a ! Ce sera réalisé. Elle donnera le départ de la 1ère course, le jeudi matin à 10h. Elle sera présente ensuite pour des photos, puis elle ira au Village Polynésien. Une merveilleuse présence. LRS: En conclusion, quels étaient et sont toujours vos objectifs principaux avec l’organisation de cette belle course qu’est la Vendée Va’a ? DR: Créer du lien, notamment avec des étudiants et des entreprises. Développer le Va’a en Europe. Promouvoir la culture polynésienne car pour développer ce genre de sport, il est nécessaire que les gens en comprennent la culture. Telle était ma vision clairement définie il y a neuf ans. LRS: Un rappel des dates. DR: du mercredi 29 mai au samedi 1er juin 2019. Page suivante: Photo de Miss France qui sera présente lors de la Vendée Va’a. © Le Reporter sablais


6

Vendée Va’a 10ÈME ÉDITION - DU 29 MAI AU 1ER JUIN 2019 AVEC LA PRÉSENCE EXCEPTIONNELLE DE MISS FRANCE 2019

Vaimalama Chaves - Miss France 2019 - © Le Reporter sablais


Territoires

7

TALMONT - VENDÉE GRAND LITTORAL

© Le Reporter sablais

INAUGURATION DE L’INTERNAT CFA DE LA MFR SPÉCIALITÉ BOIS

Elus, permanents et dirigeants de la MFR lors de l’inauguration

La Région des Pays de la Loire a participé pour un montant de 2.597.805€ à ce projet soit 66% de l’enveloppe totale. Il s’agit d’un nouvel internat dont les premiers balbutiements du projet ont démarré il y a une dizaine d’années ! Bruno Retailleau, sénateur de Vendée, Dominique Charbonneau, président de l’association MFR – CFA de Talmont-Saint-Hilaire, Pauline Mortier, élue au Conseil régional chargée de l’apprentissage, Dominique Ravon, président du Mouvement des Maisons familiales rurales et Maxence de Rugy, maire de TalmontSt-Hilaire, ont inauguré le 12 avril 2019 les nouveaux bâtiments d’internat du CFA de Talmont-Saint-Hilaire, les bâtiments existants étant conservés pour l’apprentissage. L’Etablissement a fait l’objet d’une restructuration importante d’un coût total estimé à 3.949 639€. La Région des Pays de la Loire a participé financièrement à hauteur de 2.597.805€, soit 66% de l’investissement global. Le CFA de Talmont-SaintHilaire accueille environ 91 jeunes pour des formations par apprentissage dans les secteurs du bois, de la menuiserie jusqu’à l’agencement. Les locaux comprennent 1861m2

dont les locaux d’hébergement (1205m2), les locaux de vie résidentielle (152m2), les locaux de restauration (406m2) et les locaux techniques et annexes (97m2). La Région a soutenu ce projet au titre de sa politique en faveur de l’Apprentissage, l’aide comprenant l’étude de programmation, l’acquisition foncière de locaux et terrain et la réalisation des travaux. «Du CAP jusqu’au master et au diplôme d’Ingénieur, l’apprentissage est un formidable moteur pour l’emploi des jeunes, en prise directe avec la réalité des besoins des entreprises et du monde du travail. C’est la raison pour laquelle la Région a souhaité soutenir le projet du CFA de Talmont, persuadé que ces formations seront source de savoir-faire pour les entreprises ligériennes» avait annoncé dans un communiqué Christelle Morançais, empêchée. Soutien régional global aux CFA des MFR Vendéennes

Chaque année la Région agit financièrement pour l’entretien et le fonctionnement des CFA vendéens. Consciente que les besoins de formation s’accroîssent, la Région a relevé le plafond de subvention de 594.200€. Ces subventions permettent le financement des équipements pédagogiques, informatiques et mobiliers pour l’ensemble des sites de formations CFA Vendéen.

- Fonds social Apprenti Régional: 70.000€ (dotation prévisionnelle 2018-2019) - Equipements professionnels: 117.960€ (dotation prévisionnelle 2018-2019) - Manuels scolaires : 134.320€ (dotation prévisionnelle 20142019). Au titre des Actions éducatives ligériennes 2018/2019, le CFA des MFR 85 a déposé 6 projets qui concernent 440 apprentis.

Aides pour les apprentis Les apprentis du CFA bénéficient aussi d’aides régionales: - Pass-Apprenti: 687.800€ (dotation prévisionnelle 2018)

DOMINIQUE RAVON Le président national des Maisons familiales rurales (MFR - Unmfreo), Dominique Ravon, était présent lors de cette inauguration. Il a été élu le 25 avril 2018 président après avoir été président départemental puis régional. Agé de 59 ans, c’est un agriculteur qui a développé une exploitation en agriculture biologique en Vendée, membre du réseau

“Bienvenue à la Ferme”. Il a été lui-même élève des Maisons Familiales et, bien sûr, ses six enfants ont également suivi un parcours en MFR. Dominique Ravon accueille de nombreux jeunes en stage dans son entreprise. Il est lui-même Maître de stage et d’apprentissage. Une charte et une démarche Qualité font partie de ses projets en tant que nouveau président.


8

Territoires

Inauguration, à la scie, du CFA MFR par Bruno Retailleau

Dominique Charbonneau, président MFR de Talmont-St-Hilaire

VENDEE GRAND LITTORAL: 2 SITES LABELLISÉS À TALMONT ET POIROUX

Maxence de Rugy s’essaye au coup de marteau....

Deux sites situés sur la Communauté de Communes de Vendée Grand Littoral (à Talmont-st-Hilaire et à Poiroux) viennent d’obtenir le label “Qualité Tourisme”. Il s’agit d’un dispositif national établi “afin d’améliorer les compétences des sites à travers la satisfaction de la clientèle”.

Il s’agit du Château médieval de Talmont-St-Hilaire et de La Folie de Finfarine. Wilfrid Montassier, président de Vendée Tourisme est venu remettre les prestigieux labels à Maxence de Rugy, président de la Communauté de Communes Vendée Grand Littoral.


MFR

9

FOCUS SUR LES MAISONS FAMILIALES RURALES

Dominique Ravon, président national des MFR

MFR FORMATIONS et APPRENTISSAGE Chaque Maison familiale est un établissement scolaire qui propose des formations par alternance à tous les niveaux de l’enseignement professionnel (4e, 3e, CAP, BEP, Bac professionnel ou technologique, BTS…). Les jeunes ou les adultes présents dans les Maisons familiales rurales sont soit des élèves sous statut scolaire dépendant du ministère de l’Agriculture (50.000), soit des apprentis principalement dans des formations de l’Éducation nationale (12.000) ou soit encore des stagiaires de la formation professionnelle continue (30.000). Les Maisons familiales rurales se caractérisent par leur pédagogie originale et leur approche éducative singulière.

Elles associent la formation générale et la formation professionnelle en étroite relation avec les réalités du terrain, l’accueil en internat et en petits groupes, le suivi personnalisé des élèves, l’implication des parents et des entreprises, l’émergence du projet de chacun, le rôle d’accompagnateur des formateurs… Les Maisons familiales rurales ont pour objectifs : - de former des jeunes ou des adultes, - de les accompagner vers une insertion sociale et professionnelle réussie, - de favoriser un développement durable des territoires où elles sont implantées. Chaque établissement est sous la responsabilité d’une association dont les membres sont les parents qui ont inscrit leurs enfants à la Maison familiale mais aussi des professionnels, des élus ou des responsables locaux.

Dans une Maison familiale rurale, on recense, en moyenne, 150 élèves (qui ne sont pas tous présents en même temps du fait de l’alternance) et 17 salariés. L’établissement compte environ 75 places en internat où l’accompagnement éducatif est important. Les élèves sont suivis par des formateurs (des moniteurs) qui assurent différentes activités: enseignement, animation, visites de stage… Le mouvement des Maisons familiales rurales (MFR) en France regroupe 489 associations réparties de la façon suivante : 429 associations locales, établissements de formation professionnelle, et 60 associations de fédérations. Il existe également des Maisons familiales rurales dans près de 40 pays à travers le monde.

L’Union nationale française des MFR coordonne les activités du mouvement. Elle a pour objectifs de : - garantir l’authenticité associative et éducative des MFR, - impliquer chacune des associations dans l’élaboration du projet du mouvement, - impulser une politique générale de création de nouvelles associations et d’ouverture de formations, - proposer une stratégie d’actions pour faire prendre en compte le point de vue des MFR, - représenter le mouvement auprès de différentes instances et administrations, - développer des actions de coopération internationale. L’Union nationale des Maisons familiales est membre, entre autres, de l’UNAF, du groupe Monde Rural, du CFSI, de l’AFDI, de Coordination SUD…/


Emploi

10

PLAN DE BATAILLE POUR L’EMPLOI 2018 - 2022 RÉSUMÉ DES 5 PRIORITÉS ET 43 MESURES MISES EN OEUVRE Priorité 1 : Encourager l’expérimentation de solutions innovantes pour le recrutement et la gestion RH par les entreprises - Bilan de la Mesure 1 Expérimenter une réponse globale et unifiée aux besoins en recrutement. 72 PME sont accompagnées de manière renforcée et individualisée dans l’expérimentation qui couvre 5 territoires. 2/3 des entreprises ont moins de 50 salariés, dont la répartition par secteur est : 40% des entreprises relèvent de l’industrie, 20% des services de proximité et de l’artisanat, 15% de l’agriculture et de la transformation alimentaire, 13% interviennent dans le secteur de la construction, 12% mobilité, services financiers et conseils. - Bilan de la Mesure 2 Expérimenter le recrutement par des mises en situation sur le poste de travail. Depuis novembre 2018, 260 demandeurs d’emploi de Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée ont bénéficié d’évaluations sur les métiers d’employé polyvalent restauration, aide à domicile, préparateur de commande/ employé logistique, opérateur Menuiserie Industrielle, commis de cuisine, ouvrier du bâtiment, montage assemblage mécanique/ opérateur de ligne assemblage conditionnement, agent de production en industrie agroalimentaire. - Bilan de la Mesure 10 Aider les TPE à embaucher leur 1er salarié. En 2018, la Région a accompagné 30 dirigeants de TPME leur permettant de créer un premier emploi. Priorité 2 – Enrichir l’offre des formations proposées aux actifs ligériens, et en particulier aux demandeurs d’emploi

- Bilan des Mesures 16 à 20 Avec les moyens du Plans d’investissement dans les compétences (PIC) augmenter de 30% le nombre d’entrées en formation dès 2018 L’objectif d’augmenter de 30% le nombre d’entrées en formation a été réalisé à 95%: 5457 demandeurs d’emploi sont entrés en formation en plus des 23338 places qui constituent le socle des formations financées par la Région. - Mesure 17 La Région a largement dépassé de 43% l’objectif fixé de 488 entrées en formation supplémentaires sur le programme « Région Formation –Visa Métiers », finançant ainsi la formation qualifiantes de 700 demandeurs supplémentaires en 2018. - Mesure 18 La Région a dépassé de près de 83% l’objectif fixé de 1 294 achats individuels de formation pour les demandeurs d’emploi ayant un projet professionnel. Ce sont ainsi 4 392 demandeurs d’emploi supplémentaires qui ont pu suivre une formation qualifiante plus individualisée leur permettant de se préparer aux métiers qui recrutent. - Mesure 19 Dans le cadre de ses partenariats avec PôleEmploi et les OPCA, la Région a cofinancé 4704 formations courtes d’adaptation à l’emploi sur 7920 réalisées en 2018 en région, dépassant l’objectif de 4194 demandeurs d’emploi formés. Ce type de formation constitue un véritable passeport vers l’emploi: 90% des Ligériens ayant suivi une formation courte d’adaptation à l’emploi accède à un emploi dans les 6 mois suivant leur sortie de formation. La Région a favorisé le développement des formations courtes

d’adaptation à l’emploi dont le nombre a progressé de près de 165% depuis 2016 et de 17% depuis 2017. Pour répondre plus spécifiquement aux besoins en recrutement des TPME de moins de 20 salariés, la Région a cofinancé le «Parcours TPE-PME» de 148 demandeurs d’emploi. Impulsé par la CPME et mis en oeuvre par Pôle-Emploi. Ce dispositif permet d’ajuster les compétences du candidat avant l’embauche grâce à une formation courte pouvant aller jusqu’à 800 heures pour un contrat d’une durée minimum de 6 mois. Le candidat est accompagné par un tuteur au sein de l’entreprise afin d’acquérir les compétences et savoir-faire qui lui permettront d’être plus rapidement opérationnel. - Bilan de la Mesure 26 Mettre en place un dispositif d’évaluation qualitative en ligne des organismes de formation qui permettra de recueillir et de publier l’avis des bénéficiaires de formations financées par la Région: le dispositif ANOTEA d’évaluation qualitative en ligne des organismes de formation a été déployé en septembre 2018. Fin janvier 2019, 3 702 stagiaires avaient posté un avis. Priorité 3 – Favoriser la connaissance réciproque et faciliter la rencontre entre les entreprises et les futurs salariés - Bilan de la Mesure 30 Développer les périodes d’immersion en entreprise pour faciliter la connaissance de la réalité du métier et conforter les choix d’orientation professionnelle. A fin novembre 2018, le nombre de périodes de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP) réalisées par Pôle-Emploi et les prescripteurs du dispositif s’élevait à 13788. 12034 demandeurs ont ainsi pu

être accueillis dans 8254 entreprises. Ce dispositif a permis de favoriser la concrétisation de 3034 embauches. Les principaux métiers ayant donné lieu à une période d’immersion en entreprise sont : la Conduite de transport de marchandises sur longue distance, les services domestiques et le secrétariat. Priorité 4 – Lever les freins périphériques à l’emploi - Bilan de la Mesure 34 Faciliter dans chaque département la mobilité des demandeurs d’emploi engagés dans une formation puis dans une période d’essai. Soutien régional de plus de 300.000 € aux plateformes de mobilité vendéenne, sarthoise et mayennaise avec un objectif de 350 à 500 stagiaires de l’offre REGION FORMATION. Priorité 5 – Créer les conditions d’une coopération durable entre les acteurs institutionnels pour assurer le lien entre emploi, formation et orientation au plus près des territoires - Bilan de la Mesure 38 18 territoires de solutions EFOP installés. 1100 acteurs de l’économie, l’emploi, la formation, l’orientation réunis pour élaborer des réponses aux enjeux identifiés sur chaque territoire. 1 CDEFOP par département. 1 à 2 CLEFOP organisés par territoires, tous les groupes projets. Les « Repères territoriaux », outil au service de l’animation territoriale EFOP des 18 territoires de solutions, accessibles sur « orientationpaysdelaloire » depuis le 1er mars. 18 Plans d’actions sont en cours d’élaboration notamment pour renforcer l’attractivité des métiers, rendre visible l’offre et faciliter la mobilité des actifs. /


Pays de la Loire

11

PLAN DE BATAILLE POUR L’EMPLOI 2018 - 2022

1er BILAN D’UN PLAN DE BATAILLE POUR L’EMPLOI Pour répondre à la double urgence d’apporter des solutions aux difficultés de recrutement des entreprises et de favoriser l’accès à un emploi, la Région s’est dotée en 2018 d’un Plan de bataille pour l’emploi (2018-2022).

Elle a développé de nouveaux outils et renforcé les dispositifs pour une adéquation entre les entreprises et les talents. « Ce premier bilan au bout d’un an nous apporte la preuve du bien fondé de notre analyse et de notre méthode : face à l’apparente situation dynamique de l’emploi de notre région, nous avons choisi de faire du sur-mesure aux côtés des entreprises et des territoires. Nous avons innové dans les méthodes de recrutement et de collaboration avec une approche partenariale inédite en France, avec des initiatives plus adaptées aux besoins des entreprises, et nous avons accompagné les demandeurs d’emploi, les séniors, et les personnes les plus éloignées de l’emploi, en créant 30 % de places de formations supplémentaires. Nous poursuivrons tous nos efforts avec pour seul objectif : l’emploi ! » a déclaré Christelle Morançais, présidente de la Région des Pays de la Loire.

Le contexte de l’Emploi : une situation paradoxale en Pays de la Loire Les Pays de la Loire affichent un taux de chômage en baisse (- 0,4% sur un an), qui s’établit à 7,6% au troisième trimestre 2018, soit le plus bas taux régional de France. La région se positionne également au premier rang des régions françaises en termes de création nette d’emploi. L’emploi salarié a augmenté de 1,3% en un an (+ 0,6 point au niveau national), les secteurs les plus porteurs restant le tertiaire marchand, la construction et l’industrie. Dans le même temps, les créations d’entreprises ont progressé de 14,7% (4% hors micro-entrepreneurs), confirmant le dynamisme économique de la région. Forte disparité selon les territoires de la Région Mais derrière ces chiffres et ces moyennes se cache une double réalité : celle de fortes disparités territoriales en termes de taux de chômage et une difficulté persistante des entreprises qui peinent à recruter. «Nous oeuvrons pour que le développement des entreprises ligériennes ne soit pas freiné par les difficultés de recrutement rencontrées par un trop grand nombre d’entre elles, alors que dans le même temps des Ligériens peinent à accéder à un emploi. Cette situation globalement propice ne doit

pas masquer non plus, les difficultés rencontrées sur certains territoires où l’emploi industriel est aujourd’hui menacé» a précisé Christelle Morançais. Pour répondre à cette situation paradoxale, la Région a choisi d’activer tous les leviers dans un « Plan de bataille pour l’emploi », en proposant des outils pour aider les entreprises à mieux recruter, en enrichissant son offre de formation et en faisant sauter avec ses partenaires les verrous de l’accès à l’emploi : formation, mobilité, garde d’enfants, logement... 1. La Région au coeur de l’action pour l’emploi… Du côté des entreprises A chaque étape clé du développement des entreprises, avec le Contrat de croissance entreprise, la Région a fait évoluer ses dispositifs pour les accompagner dans la structuration d’une fonction RH et la diffusion de nouvelles méthodes de recrutement. La Région a développé : - Sur 5 territoires (LoireAtlantique Nord, Maine-etLoire Est, Mayenne Sud, Sarthe Sud et Vendée Nord), 5 groupes de techniciens du développement économique et de l’emploi accompagnent 72 entreprises ayant des difficultés de recrutement dans une expérimentation qui leur permet de bénéficier

d’un accompagnement de proximité : référent unique, solution individualisée à la situation de l’entreprise et suivi personnalisé. Il s’agit pour 64% de TPE PME de moins de 50 salariés, pour 40% d’entreprises industrielles et pour 12% d’entreprises de transport logistique. Parmi les mesures emblématiques du plan de bataille pour l’emploi: - le « Parcours TPME » apporte une réponse aux entreprises qui font remonter des difficultés de recrutement (principalement des TPE et des PME). Bâti clé en main avec elles et en lien avec Pôle-Emploi, ce parcours permet de recruter une personne dont le profil est prometteur même si elle ne dispose pas de toutes les compétences requises. En effet, on lui fait bénéficier d’une formation qualifiante pouvant aller jusqu’à 800 heures (soit environ six mois) en situation de travail dans l’entreprise. 148 parcours TPME ont ainsi été cofinancés par la Région en 2018. - la Région a mis en place un nouveau service www.solutions-emploipaysdelaloire.fr (via l’Agence régionale Solutions&co), dont l’objectif est d’aider les entreprises régionales à recruter les talents et les compétences nécessaires à leur développement, en diffusant leurs annonces sur plus de 25 sites d’emploi en quelques clics.


12

Emploi PLAN DE BATAILLE POUR L’EMPLOI 2018 - 2022

- la Région a lancé, via Solutions&co, un nouvel appel à projets RéSolutions visant le développement de solutions nouvelles pour accompagner les employeurs concernés par les problématiques de mise en relation de l’offre et de la demande. - un volet individuel du dispositif Pays de la Loire conseil pour accompagner la réflexion des entreprises sur la fonction RH, - un accompagnement renforcé d’un panel d’entreprises volontaires sur la digitalisation de leur recrutement via les réseaux sociaux, - la possibilité d’un recours à des consultants free-lance par les TPE-PME pour répondre à leurs difficultés de recrutement d’experts de haut niveau de matière pérenne (dispositif SélanC, plus de 20 projets accompagnés en 2018), - l’accompagnement des entreprises afin de développer leur Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) comme facteur d’attractivité et de fidélisation de leurs salariés (9 dossiers soutenus en 2018-2019 pour près de 50 k€ d’aides), - une expérimentation de recrutement par simulation et par compétences: deux mesures fortes du plan de bataille pour l’emploi consistent à encourager les périodes de mises en situation en milieu professionnel : - des stages en entreprise de courte durée de deux semaines (plus de 13 000 ont été réalisées en 2018, dont 3 000 se sont conclues par une embauche). - par ailleurs, le cofinancement régional a permis à Pôle-Emploi de déployer la méthode de recrutement par simulation au bénéfice des TPE, PME. 10

conseillers supplémentaires ont été recrutés par PôleEmploi à cet effet, ce qui a permis de déceler les compétences et capacités de plus de 250 demandeurs d’emploi dans les métiers du bâtiment et de l’hôtellerierestauration, particulièrement en manque de candidats 2. La Région au coeur de l’action pour l’emploi… Du côté des demandeurs d’emplois avec « REGION FORMATION » La Région a fait le choix d’enrichir son offre de formation, de proposer des modalités de formation innovantes et d’agir pour lever les freins d’accès à l’emploi (notamment en termes de logement, de garde d’enfants et de mobilité). Une action menée en lien avec les besoins exprimés sur les territoires et en partenariat avec les acteurs économiques et institutionnels (OPCO et leurs branches professionnelles, chambres consulaires, clusters d’entreprises). - Elle a financé 5 457 places supplémentaires de formation en 2018 pour les demandeurs d’emploi avec les moyens du Plan d’investissement dans les compétences, soit un total de 28 795 formations. En Pays de la Loire, 69 % des demandeurs d’emploi ayant suivi une formation accèdent à un emploi dans les 6 mois suivant leur sortie de formation, un chiffre en évolution constante depuis 2016. - Les formations courtes d’adaptation à l’emploi (moins de 400 heures) ont démontré leur succès : 90% d’insertion professionnelle dans les 6 mois suivant la fin de formation, selon un bilan fourni par Pôle-Emploi.

Christelle Morençais, Présidente des Pays de la Loire

Les formations déléguées à Pôle-Emploi et aux OPCA dans le cadre du programme «RÉGION FORMATION - ACCÈS Emploi » de la Région (4704 formations en 2018 avec une progression de 165% depuis 2016) seront renforcées et mieux articulées en les faisant suivre d’un contrat de travail en alternance (pour aller jusqu’à la qualification), renforçant la rémunération de stagiaires (pour sécuriser les parcours et éviter les abandons). - Plus globalement, le Plan de bataille pour l’emploi a concouru en 2018 à la réussite directe de 7 724 recrutements d’entreprise: 4520 par une formation courte d’adaptation à l’emploi et 3204 suite à une période de mise en situation en milieu professionnel. - Les formations longues d’adaptation à l’emploi Avec le Pacte régional d’investissement dans les compétences 2019-2022, il s’agit dès 2019, avec PôleEmploi, de doubler le nombre de « Parcours TPME », et de l’élargir aux PME de moins de 50 salariés. Ainsi, les entreprises de 20 à 50

salariés rencontrant des difficultés de recrutement se verront également proposer ce dispositif en 2019 sous réserve de s’engager à recruter une personne détenant un niveau de formation inférieur au bac. Il s’agit de favoriser l’intégration de publics peu qualifiés dans de plus grandes TPEPME, qui peuvent disposer de moyens humains pour tutorer et accompagner les stagiaires. - Par ailleurs, 17824 signatures de contrat d’apprentissage se sont concrétisés en 2018. Les Pays de la Loire demeurent ainsi la première région de France en matière d’apprentissage avec 6,1% d’augmentation du nombre de contrat d’apprentissage en 2018. - Et parmi les actions qui consistent à lever les freins pour accéder à l’emploi, la Région soutient notamment les initiatives en faveur: - de l’hébergement de courte durée chez l’habitant à proximité des entreprises. - des services de proximité pour la garde d’enfants. De plus, elle a lancé la carte gratuite mobi offrant


Pays de la Loire

13

PLAN DE BATAILLE POUR L’EMPLOI 2018 - 2022 une réduction tarifaire de 75% sur les billets TER en Pays de la Loire pour les demandeurs d’emplois, et elle soutient les plateformes de mobilité départementales (covoiturage, prêt de voiture…). 3. Une méthode de coopération inédite et de nouveaux agents pour gagner la bataille pour l’emploi « En déclinaison de la Stratégie régionale emploi, formation et orientation professionnelles 20182022, arrêtée avec l’Etat et les Partenaires sociaux, la Région s’est attachée à créer les conditions d’une coopération durable entre

tous les acteurs de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles pour répondre en proximité aux enjeux de 18 bassins d’emploi ligériens » a expliqué André Martin, président de la commission emploi. La Région a ainsi mobilisé une équipe de 6 Délégués territoriaux orientation emploi (DTOE) qui travaillent en partenariat avec les Chargés de développement de l’emploi et des territoires de la Direccte. 4. Préparer l’avenir La majorité des mesures, ayant fait la preuve de leur efficacité sont reconduites, quand d’autres seront

mises en place ou déjà en cours de déploiement à l’instar d’un partenariat entre la Région et LinkedIn permettant de proposer des services avancés en matière de recrutement aux entreprises. La Région assouplit aussi les dispositifs d’accès à la formation des demandeurs d’emploi séniors: une ambition forte pour l’orientation tout au long de la vie. La Région se saisit de sa nouvelle mission en matière d’orientation. Une feuille de route partagée et un Grenelle de l‘orientation tout au long de la vie se tiendra en 2019. Six premières mesures sont lancées dont la création de cinq

Orientibus qui sillonneront les 5 départements sur le modèle de l’apprentibus avec un renforcement des outils numériques existants, et le lancement d’un nouveau portail web consacré à l’orientation issu d’une refonte de orientationpaysdelaloire.fr Un moyen de permettre aux jeunes, avec leur famille et leurs enseignants, aux demandeurs d’emploi et aux salariés, d’obtenir de manière intuitive des informations géolocalisées sur toutes les formations disponibles en Pays de la Loire et de disposer d’informations croisées sur les métiers, l’emploi et leur territoire, pour mieux s’orienter. /


Les Sables d’Olonne

14

LE BUDGET 2019 - 107 MILLIONS D’€

TOUT SAUF UN BUDGET DE TRANSITION (I) Un budget sain, maîtrisé, dynamique, et qui prépare l’avenir estime le nouveau Maire des Sables d’Olonne Yannick Moreau. 107 millions d’€, telle est la somme affectée au budget général des Sables d’Olonne après la fusion des trois villes du Pays des Olonnes. Ce budget a été voté le 1er avril 2019 par 66 voix POUR et 1 abstention. C’est après un long travail (reprise des trois budgets des anciennes communes) entre Mauricette Maurel, adjointe aux Finances, les élus et les permanents chargés du budget qu’a été élaboré ce budget primitif qui, à notre avis, est tout sauf un budget de transition. En totale opposition avec ce que souhaitaient d’anciens élus opposants qui n’avaient comme horizon que leur campagne électorale et qui désiraient, donc, une année sans engagements, le budget est construit sur une logique d’équilibre sans renier pour autant la volonté d’aller de l’avant et de préparer l’avenir. Il n’est pas pour autant exempt, à notre sens, de quelques reproches à la marge. En raison de la fusion au 1er janvier 2019, les arbitrages ont dû être réalisés sur une période raccourcie, rendant l’exercice plus délicat. Au chapitre des dépenses, 65,4 millions sont affectés au dépenses de fonctionnement et 36 millions aux investissements. Les mêmes montants sont mentionnés, en équilibre, au chapitre des recettes. ECONOMIES A noter que grâce à la fusion, l’Etat maintient la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) - bonifiée de 5% soit 300.000€ - pour les trois

années à venir. La DSU est maintenue pour 333.000€. Et en raison de la démission des deux maires-adjoints et d’élus d’opposition, ce sont 200.000€ d’indemnités qui ne seront pas versés. Dépenses de fonctionnement Elles sont de 65,4M€ Masse salariale: les agents ont été revalorisés sur l’indice le plus favorable existant sur les trois communes. Cet élément plus les différents accords de Parcours professionnels et évolution de carrière ainsi que l’embauche de 7 nouveaux agents de la Police municipale conduit à une hausse de la masse salariale de 3,88%. Les subventions aux associations sont en augmentation de 5,7%. L’endettement de la Ville baissera de 1,7M malgré 3,5M d’emprunts nouveaux. L’encours de la dette sera à fin 2019 de 52,4M contre 54,1M soit 1180€ par habitant contre 1226€ à fin 2018. Quant à la capacité d’investissement majorée, elle est de 530€ par habitant contre 251€ pour des communes maritimes de même strate. Dépenses d’investissement Eles sont de 41,5M € Les reports et engagements sont de 8,5M. Aux 32M d’investissements s’ajoutent 7,7M d’acquisitions foncières (dont l’ancien Lycée Tabarly, pour l’aide à l’accession au logement pour les jeunes familles, ou pour des raisons environnementales) ainsi que 680.000€ d’études sur différents projets à venir. Et 3,5M d’emprunts. Ces financements sont


Littérature

15

LE BUDGET 2019 - 107 MILLIONS D’€

TOUT SAUF UN BUDGET DE TRANSITION (II) réalisés grâce aux ressources propres (80%), les emprunts (11%) et des subventions (9%). Baisse des taxes Les taux communaux sont abaissés de 2% pour la Taxe d’habitation et le foncier nonbâti et de 1% pour le Foncier bâti soit un effort fiscal de 463.000 € (une fois déduites les hausses des bases par l’Etat). En effet, parallèlement l’Etat a augmenté dans la Loi de Finances ces taxes de 2,2% en raison de bases nouvelles. Cette baisse des taux communaux est présentée par les élus comme un “amortissement de la hausse” des bases par l’Etat. Taux votés pour 2019 - ex-Les Sables d’Olonne Taxe habitation: 14,38% Foncier bâti: 20,43% Foncier non bâti: 26,42% - ex-Château d’Olonne Taxe habitation: 14,38% Foncier bâti: 17,81% Foncier non bâti: 37,34% - ex-Olonne-sur-Mer Taxe habitation: 14,38% Foncier bâti: 17,55% Foncier non bâti: 51,46% Comme on peut le voir sur les taux ci-dessus, le taux de la Taxe d’Habitation a été unifié. Pour les deux autres taux, il avait été prévu avant la fusion une unification sur une période de 12 ans. A l’issue de cette période, le taux du Foncier bâti sera à 19% et celui du Foncier non-bâti de 41,53% (Note: la Taxe d’Habitation rapporte 15M€, la taxe foncière sur le Bâti 15M€ également, et la Taxe sur le Foncier non-bâti environ 200.000€). Les baisses votées permettront pour un foyer avec deux personnes à charge une baisse de 37€ sur Les Sables d’Olonne et Château d’Olonne et de 80€ sur Olonne-sur-Mer. Des abattements ont été prévus en direction des

familles pour 350.000€. Au total les baisses de taxes avoisinent donc 813.000€ (463.000€ + 350.000€). NOUVEAUX SERVICES - 2 nouveaux agents municipaux seront recrutés. Des Comités Consultatifs de Quartiers (CCQ) - autonomes et n’ayant pas une vocation politique rattachée à un Cabinet.... - seront lancées ainsi qu’un Proxibus (antenne mobile d’informations de proximité notamment sur les Métiers et Formations mais aussi sur les démarches administratives, informations municipales etc...). - 7 agents de Police municipale seront recrutés pour des surveillances 24h/24 durant l’été et en début de nuit hors saison (auparavant fin à 18h durant l’année et 3h du matin l’été). Le service de la Police municipale (environ 30 agents dont 2 administratifs) est donc conforté notamment pour faire face à l’afflux de problèmes durant la saison estivale. Les surveillances estivales par une société privée coûtaient 50.000 €. - 100.000€ seront consacrés aux commerces de proximité. - 150.000€ sont prévus pour des aires de jeux d’enfants. - 100.00€ sont prévus pour de nouveaux jardins familiaux. - 50.000€ seront destinés à un mur d’escalde aux Plesses. SNSM Surveillance côtière La nouvelle Ville des Sables d’Olonne couvre désormais 22 km de côtes. Pour réduire les temps de secours à un maximum de 7 minutes il a été décidé de procéder à l’achat d’un “patrouilleur”. Une aide de 88.000€ est prévue sur un montant total de 125.000€. NAUTISME Formation Dans le cadre des évolutions du nautisme de nouveaux

Réduction du taux des Taxes

PROJETS PHARES D’INVESTISSEMENT Rénovation Eglise Notre-Dame de Bon Port: 1.200.000 € Opération Coeur de Bourg d’Olonne-sur-Mer: 310.000 € Agencement Halles centrales et Marché Arago: 139.000 € Réaménagement Bd de l’Ile Vertime: 1.700.000 € Aménagement Bd du Vendée Globe: 1.150.000 € Centre Bourg Château d’Olonne: 1.370.000 € Extension groupe scolaire René Millet: 698.000 € Mairie annexe d’Olonne-sur-Mer: 991.000 € Rénovation Gymnase du Centre: 275.000 € Aides à l’Habitat: 260.000 € Navette SNSM: 88.000 € Scène extérieure mobile: 150.000 € Voiries diverses: 3.962.000 €

ETUDES DE PROJETS 680.000€ Villa Chailley Espace festif intergénérationnel Les Sables 2030 Musée de la Mer Aménagement des Nouettes Aménagement secteur Cours Dupont Plan vert Base de Mer sur chenal Stratégie nautique Plan pluri-annuel de travaux d’entretien de voirie Musée d’Art moderne (Abbaye Ste-Croix)


Littérature

16

LE BUDGET 2019 - 107 MILLIONS D’€

TOUT SAUF UN BUDGET DE TRANSITION (III) voiliers à foils seront achetés pour l’Ecole de Voile pour un montant de 54.000€. REDUCTION DE LA DETTE L’encours de la dette sera à fin 2019 de 52,4M contre 54,1M soit 1180€ par habitant contre 1226€ à fin 2018. Le recours à l’emprunt a été modéré et le désendettement s’est poursuivi (-1,7M€). (Note: sur le plan stratégique, deux visions s’opposent toujours: un désendettement massif ou des investissements dynamiques avec un amortissement d’emprunts sur le long terme. C’est cette dernière voie que suit l’actuelle équipe sachant qu’il y a déjà 5M€ de capital à rembourser tous les ans.) (Concernant la fin des dotations de l’Etat dans trois ans, il faut rester optimiste car à ce jour en raison du dynamisme de la cité, les montants récoltés des taxes d’habitation et foncières devraient évoluer positivement d’environ 1,3% par an). LES INVESTISSEMENTS Difficile de mettre leur montant au passif de l’équipe en cours puisque la plupart de ceux-ci étaient déjà lancés et il s’agit donc la plupart du temps de prolongations et parfois de tranches d’investissements ayant déjà fait l’objet d’appels d’offres. A titre d’exemple on citera la Rénovation de l’Eglise NotreDame de Bon Port, l’Opération Coeur de Bourg d’Olonne-surMer, le Réaménagement Bd de l’Ile Vertime et Aménagement Bd du Vendée Globe (prévus pour le Vendée Globe 2020), le Centre Bourg du Château d’Olonne, la Mairie annexe d’Olonne-sur-Mer etc.... LES ETUDES DE PROJETS Sur un budget de 107M€ dont 41,5M d’investissement (toutes écritures confondues - et sur 31M de crédits autorisés, les

680.000€ restent marginaux. A cela, il faut ajouter que certains de ces projets traînent depuis des années quand ce n’est pas des décennies. Il est donc temps de prendre des décisions qui ne seront pas influencées par des ambitions électorales - quel que soit le camp politique concerné - et en ayant un regard extérieur sur les potentialités et faisabilités de ces projets. Des cabinets extérieurs seront donc chargés - après appel à concurrence - de faire la lumière sur la destination de la Villa Chailley, villa emblêmatique de style Napoléon III et qui pourrait permettre d’apporter un rayonnement culturel supplémentaire à la Ville des Sables d’Olonne. Ainsi que sur le serpent de mer du Musée de la Mer - dont Le Reporter sablais a révélé en avant-première qu’il pourrait se réaliser au sein et autour de la Tour d’Arundel dont le Musée actuel reçoit 10.000 visiteurs par an -. Le Musée reposerait sur le thème de la Mémoire de la Mer et non sur l’événementiel du Vendée Globe. Afin, estimons-nous au Reporter sablais, d’éviter un doublon avec un projet de vitrine de la Mer - et peut-être du Vendée Globe - qui pourrait voir le jour sur le site remarquable du Veillon à Talmont-St-Hilaire, commune qui a fait une demande de reconnaissance en tant que grand site de France. Ou du secteur du Cours Dupont au sens large (depuis l’école Pierre Mauger jusqu’à l’arrière de l’Abbaye Ste-Croix). L’objectif étant de réaliser un trait d’union sur l’ensemble de cette surface (par un cheminement vert?) plutôt que de maintenir une succession d’espaces publics sans véritable attrait. Des choix pour la localisation de la future médiathèque devront donc être faits, soit aux abords

du Musée de l’Abbaye SteCroix ou avec un recentrage sur le coeur de ville? Une étude extérieure était là absolument nécessaire afin de réaliser une examen comparatif sur les projets possibles. Un certain nombre d’élus ne sont pas convaincus qu’une médiathèque imposante soit adaptée aux demandes actuelles de proximité. La Base de Mer sur le chenal est devenu un outil obsoléte. Il est temps là aussi d’agir et de prévoir un bâtiment adapté et qui puisse aussi, sans gêner les propriétaires des alentours, apporter cette vue que tous les Sablais réclament. Stratégie nautique Il sera nécessaire de clarifier les objectifs publics, comment accompagner les projets associatifs pour les formations et les événements, et redéfinir le rôle de l’ISO pour une meilleure lisibilité. Le Plan Les Sables 2030 devra apporter l’argumentaire nécessaire pour les évolutions du Plan d’urbanisme (PLU) et l’aménagement par quartiers. Le projet de boîte de nuit et de parking-relais pourrait s’inscrire dans cette perspective. 11 études sont en cours. Une 12ème aurait pu, à notre avis, être lancée sur le choix d’un

événement culturel national. Le nautisme est le fer de lance de la Ville mais il étouffe aussi l’évolution culturelle. Une ville comme Les Sables doit pouvoir créer un événement incontournable comme la BD à Angoulême, le cinéma à Cannes ou Deauville. C’est un impératif ! Des études qui prendront du temps, qui nécessitent un appel à concurrence, qui ne seront pas achevées en avril 2020 et donc l’équipe alors en place après les futures municipales aura toute latitude pour les arrêter ou les poursuivre, de suivre ou non les diagnostics qui auront été établis. “En attendant c’est une année de gagnée en les lançant dès maintenant” précise Mauricette Maurel. CONCLUSION En conclusion Mauricette Maurel, adjointe au Finances, a déclaré que le budget était pluriel (rigoureux, par un autofinancement, et prévoyant un désendettement), bienveillant (redistributeur et avec des services nouveaux), et anticipatif (prévoyant des études et l’achat de réserves foncières pour le logement). Enfin, elle a considéré qu’aucun engagement n’obérerait les mandats suivants tout en maintenant une dynamique. /


Les Sables d’Olonne

17

LE BUDGET 2019 - 107 MILLIONS D’€

TOUT SAUF UN BUDGET DE TRANSITION (IV) Mme Nicole Landrieau (PC), Liste L’Humain d’abord, a apporté durant ce Conseil municipal dédié au Budget un certain nombre d’éléments et a fait un certain nombre de remarques. Elle a estimé que la situation financière de la Ville des Sables d’Olonne devrait encourager “à faire davantage sur la question sociale et aussi sur le plan écologique.” Elle a pris acte d’une légère baisse des taux (taxe d’habitation et taxes foncières) mais en raison de la hausse des bases par l’Etat, elle aurait souhiaté une baisse plus conséquente de la part de la Ville. Elle a rappelé que 73% des recettes de la Ville provenaient des impôts et des taxes et une grande partie des recettes des impôts locaux. “31 millions ponctionnés dans la poche des Sablais par le biais de la Taxe d’habitation et des taxes foncières pour un budget global de 40 millions. (...) Les familles et les ménages paient alors que la taxe professionnelle (NDLR: payée par les entreprises) a été supprimée depuis des années.” Endettement Nicole Landrieau a ajouté que “le taux d’endettement de la Ville est satisfaisant, il n’y a donc aucune raison de vouloir accélérer le remboursement de la dette. C’est une décision prématurée. Je voudrais que l’on mette les banques à contribution, qu’on leur demande participer à l’effort général pour le fonctionnement d’une ville de 45.000 habitants et pour des investissements utiles.” Elle ajouta: “Vous aviez annoncé la

renégociation du taux des emprunts. (...) Pour moi, le taux des emprunts devrait être ramené à 0%.” Elle indiqua aussi: “Vous aviez annoncé la priorité aux services publics. Dans votre proposition de budget, il n’y a rien de “remarquable” à cet effet. (...) Il est fait état de protéger la population, de protéger le commerce de proximité. Protéger n’est pas un choix dynamique comme vous l’exposez. Il faut au contraire développer, développer les services à la personne, développer l’économie réelle, développer les politiques écologiquement responsables (...) Un euro dépensé devrait être un euro pour la justice sociale.” “Ce budget manque d’ambition. La part du budget consacrée à la solidarité est à peine à 10% de la totalité du budget de fonctionnement alors que cela devrait être la grande priorité. Le Cadre de vie bénéficie de 4 fois plus de moyens que la solidarité. Il est vrai que le cadre de vie répond au souci de mieux “vendre” la Ville.” Personnel Nicole Lendrieau conclut sur les montants liés aux dépenses de personnel: “En tout cas, il y a un chiffre qui tend à prouver que la fusion ne réduit en rien les dépenses, c’est la part consacrée aux charges de personnel qui sont à 59% du budget de fonctionnement. Il faut effectivement des services municipaux de très haute qualité mais ceci n’empêche pas de regarder la mutualisation des moyens. En l’état actuel je voterai CONTRE ce budget.” REPONSE DU MAIRE YANNICK MOREAU Concernant le rapport Taxes / Budget, le Maire répondit que

ce n’était pas 31 millions pour un budget de 40 millions mais 31 pour un budget de 65 millions d’€ (budget cumulé de 100 millions). “Vous ne pouvez pas à la fois dire que la Ville doit faire beaucoup plus sans avoir des recettes qui sont en rapport!”. A propos du personnel, il a indiqué que 59% correspondait aux moyens habituels dans toutes les villes. Il rappela qu’alors que l’Etat avait augmenté ses bases, la Ville avait décidé de baisser les taux pour amortir. Quant à la fusion, il considéra qu’elle a permis l’augmentation de la capacité

d’investissement soit 32M d’€ alors que pour les trois villes séparées le montant n’aurait été que de 23M d’€. Sur le plan social, le Maire indiqua qu’il s’agissait aussi d’un budget solidaire puisqu’était prévu un nouvel Ehpad et que seriat lancée une Mutuelle municipale. Sur l’ex-taxe professionnelle, il a répondu à Mme Landrieau que le fait de reporter les taxes des ménages sur les entreprises n’était pas un moyen de préparer l’avenir, et que celles-ci payaient la CFE à Les Sables Agglo. /


18

Varia

PANORAMA - PANORAMA - PANORAMA - PANORAMA - PANORAMA - PANORAMA ELECTIONS EUROPEENNES LR-CPNT La Vendéenne Martine AURY Présidente de CPNT au Féminin et conseillère départementale du canton de Saint-Jean-de-Monts (ancienne salarieé du Centre de Thalassothérapie de StJean-de-Monts), se trouve en 48 ème position de la liste LR-CPNT “pour porter haut et fort la voix de la ruralité, des territoires, de la chasse, de la pêche, d’une écologie rurale et responsable, d’une agriculture et d’un élevage rémunéré à leurs justes valeurs, et pour une Europe des territoires et du bon sens.” Martine Aury et le CPNT appellent les électeurs et plus largement ceux attachés à un monde rural vivant et reconnu à voter pour la liste de François-Xavier Bellamy le 26 mai prochain.

Les Sables d’Olonne Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI et tête de liste “Les Européens”, se rendra aux Sables d’Olonne le jeudi 2 mai 2019 dans le cadre de la campagne des élections européennes. Une rencontre avec les professionnels de la pêche et la visite d’un chantier naval sont programmés durant la journée.

Deux membres CPNT sur la liste LR Le Mouvement de la ruralité aura deux représentants sur la liste Les Républicains (LR) aux Européennes conduite par François-Xavier Bellamy. “Une juste représentation” estime le CPNT au regard d’un travail sérieux “en toute loyauté et sincérité avec nos partenaires LR.”

VENDEE: DEGRADATIONS DANS DES MONUMENTS RELIGIEUX Yves Auvinet, le Président du Conseil départemental de Vendée, a condamné “avec la plus grande fermeté les dégradations commises dans l’église de Bois-de-Céné” en fin de semaine dernière. “Ces actes de vandalisme qui s’ajoutent à des faits précédents, notamment à Saint-Gilles-Croix-deVie, sont absolument insupportables” a ajouté Yves Auvinet. “Qu’ils soient malveillants ou anti-chrétiens, de tels actes blessent profondément les croyants qui ont le droit de pouvoir vivre leur foi librement. Les lieux de culte sont des lieux de recueillement. Ceux qui les profanent portent en même temps atteinte à la laïcité qui permet à « ceux qui croient au ciel et à ceux qui n’y croient pas » de vivre ensemble dans le respect de la liberté de conscience” a conclu Yves Auvinet.

Le 2ème candidat CPNT avec Martine AURY, est Pascal MARIE, Vice-président national CPNT et Conseiller régional de Normandie, en charge de la chasse au sein de la région, en 31ème place.

Les stagiaires et l’encadrement sur la terrasse de l’ISO aux Sables d’Olonne - janvier 2019

PRATICIENS EN GYNECOLOGIE Le 4 avril dernier, Annick Billon (UC-Sénatrice de Vendée), présidente de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes du Sénat a posé une question écrite à la ministre des Solidarités et de la Santé demandant l’ouverture de nouveaux postes d’internes pour la formation de gynécologues médicaux. En France, la densité moyenne de gynécologues médicaux est tombée en 2019 à 3 gynécologues pour 100 000 femmes. Dans 15 départements on ne compte qu’un gynécologue médical et 7 départements en sont totalement dépourvus. En Vendée leur nombre a chuté de 50 % en 10 ans, passant de 10 en 2008 à 5 en 2018. Pour la présidente de la délégation « la situation est d’autant plus inquiétante que les gynécologues médicaux sont des praticiens essentiels, spécialement formés pour effectuer un suivi dans la durée : ils prodiguent une écoute personnalisée, ils dispensent des soins, font de la prévention et posent des diagnostics précoces ».

Dans son rapport de 2015 “Femmes et santé : les enjeux d’aujourd’hui” la sénatrice alertait déjà sur la trop faible présence des gynécologues médicaux dans les territoires ruraux et craignait leur disparition progressive. Consciente des lourdes conséquences pour les femmes résidant dans ces déserts médicaux, elle attend que des mesures concrètes puissent être prises rapidement par le Gouvernement. Dans la continuité de son action et dans la perspective de l’examen du projet de loi Santé au Sénat, Annick Billon organisera un colloque le 16 mai prochain en Vendée sur la problématique de l’accès aux soins intitulé “La loi santé répond-elle aux enjeux des territoires ?”


Littoral

19

STÉPHANE BUCHOU CHARGÉ D’UNE MISSION PARLEMENTAIRE

Le Premier ministre, Edouard PHILIPPE a chargé le député de Vendée Stéphane Buchou d’une mission parlementaire sur le Trait de côte

trait de côte et de d’érosion côtière, notamment grâce aux ateliers participatifs «Dynamiques Littorales» et grâce au Réseau National des Observatoires.

ALe 11 octobre 2018, le Premier Ministre Edouard PHILIPPE avait annoncé la nécessité de repenser l’élaboration des politiques publiques sur le littoral en raison de l’érosion côtière. Stéphane Buchou, alors Président du « Comité national de suivi et de gestion intégrée du Trait de côte » (créé en janvier 2018) avait alors salué cette annonce.

Des arbitrages pour un sujet complexe Les phénomènes liés à l’évolution du littoral sont complexes. Et le Gouvernement ne peut effectuer des arbitrages qu’en ayant en main des données objectives. C’est pourquoi il est nécessaire de créer des outils qui permettront d’appréhender le sujet du trait de côte et ses retentissements sur les territoires. Parmi les objectifs, on peut citer la préservation des territoires, la protection

Un Comité chargé d’améliorer la production er le partage de connaissances autour du phénomène du recul du

Le littoral

des personnes et des biens, l’aide aux élus concernés parfois craintifs face à des responsabilités toujours croissantes, la maîtrise des dépenses publiques. Les arbitrages, face à un phénomène naturel aux conséquences variables dans le temps et l’espace, devront prendre en compte le nécessaire équilibre de traitement des citoyens, et faire des choix entre la volonté d’agir vite et d’accumuler connaissances et analyses avant d’agir. Stéphane Buchou nommé pour une mission parlementaire Des connaissances nécessaires et une complexité du sujet liée à la variété des situations supposant une analyse fine du terrain et des territoires « à même d’enrichir des scénarios adaptés. » « Et des enjeux aussi importants ne peuvent espérer une réponse générale organisée depuis «Paris». C’est pourquoi le Premier Ministre a officiellement nommé Stéphane Buchou «parlementaire en mission» sur l’adaptation des territoires littoraux face à l’évolution du trait de côte, auprès du Ministre d’Etat, Ministre de la Transition Ecologique et Solidaire, François De Rugy. Stéphane Buchou, député de la Vendée et déjà en lien avec les acteurs du littoral, poursuivra son action sur le terrain à la rencontre des

Stéphane Buchou

acteurs concernés pour recueillir les enseignements tirés de leurs expériences et échanger sur la faisabilité et la pertinence d’enjeux tels que : – Préserver la vitalité et l’économie locale de certains territoires susceptibles d’être concernés par le phénomène d’érosion ; – Compléter les outils de prévention des risques existants par des outils d’urbanisme et d’aménagement ; – Généraliser la connaissance par l’ensemble des acteurs, à moyen et long terme ; – Asseoir les mesures à prendre dans le domaine de l’aménagement et de la planification du territoire sur cette connaissance partagée. Un rapport sera remis au Premier ministre dans les six mois qui permettra de préparer les futurs débats législatifs « dans un esprit de construction et de cohérence avec les attentes des acteurs locaux« . « L’objectif final étant bien de créer les instruments qui permettront à la fois de développer et de protéger, de s’occuper du présent tout en imaginant l’avenir des territoires littoraux » a conclu Stéphane Buchou.


20

Livres DERNIÈRES PARUTIONS

Je viens d’avoir 11 ans et j’apprends que je vais partir au Séminaire de Chavagnes-en-Paillers rejoindre des dizaines d’autres enfants. (...) J’ai soi-disant reçu un mystérieux appel à être prêtre. En réalité, cette élection ne résulte ni d’un événement extraordinaire, ni d’un choix personnel, mais de la conjuration d’adultes: enseignant, abbés, recruteur spécial autour du bon élève d’une famille catholique modèle plus ou moins subjuguée. Je deviens ainsi l’agneau sacrifié d’une Eglise en mal de troupes (...). Mon enfance va m’être arrachée, ma singularité piétinée. Je vais connaître l’humiliation et la souillure, la solitude et la mélancolie avant d’être chassé six ans plus tard du troupeau. Bousculé dans ma construction d’être, privé notamment d’adolescence, je resterai marqué à vie par ces années.

Editions Nouvelles sources - 18 €

Michel Pelé est un itinérant du goût: il a cueilli le coquelicot, le pavot cornu ou la roquette sauvage sur les dunes. Il a gratouillé l’abeurnotte, pour récolter l’ortie encore tendre, la berce et le plantain à la lisière des bois ou sur les talus des vieux chemins. Au retour de sa balade joyeuse et bucolique, sa cueillette odorante et diversifiée est bien rangée dans ses paniers. Pour respecter cette cueillette de plantes naturelles, il ne peut les associer qu’à de bons produits, les bio ayant toute sa préférence. N’oubliez pas, dit-il, “Il ne faut pas devenir un écornifleur de la nature, un pique-assiette qui ne laisse rien pour les autres, pour les insectes, les oiseaux et autres petits et grands animaux car sans eux, un jour....”


Dernières News

21

PARUTION

LES HERBIERS PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE Par Philippe Ricot Une période sombre de l’Histoire qui a marqué des milliers d’esprits et des centaines d’Herbretais. L’auteur a rassemblé dans cet ouvrage de nombreuses archives et des témoignages d’habitants, attestant de la vie quotidienne aux Herbiers à cette époque: réquisitions, couvre-feu, aide aux prisonniers, marché noir, loisirs, vie économique, religieuse et scolaire. Les archives ont permis de mettre en évidence des événements tels que l’arrivée des réfugiés, l’envahissement de la commune par les Allemands, les mitraillages d’avions de rue du Brandon et sur le route 160. Mais aussi l’arrestation nocturne de familles juives, la destruction du château d’eau à la gare, l’action des FFI à la Maha et dans la rue de l’Eglisé, la Libération, les règlements de compte, les élections municipales mouvementées... L’Histoire se redessine sous la plume de Philippe Ricot avec les récits poignants de ceux qui l’ont vécue. Editions La Geste - 200 pages - 30 €

AGENDA Agenda très chargé pour les semaines à venir aux Sables d’Olonne. On notera la remise des Prix de la Golden Globe Race GGR avec la présence de 16 des 18 participants. Fin avril et jusqu’au 1er juin 2019, ce sera la course de pirogues Vendée Va’a. Dès le lendemain, le dimanche 2 juin 2019, c’est vers le ciel qu’il faudra tourner la tête avec le grand show aérien “Vendée Air Show” qui revient deux ans après la 1ère édition.

Philippe Ricot est un ancien journaliste de Presse-Océan. Attaché à l’identité culturelle de la Vendée et passionné d’histoire locale, il a écrit - avec “Les Herbiers pendant la Seconde guerre mondiale” - un ouvrage inédit sur une ville dont il est originaire. Il réside actuellement à La Roche-sur-Yon.

Et aussi auparavant, un nouveau venu, Les Ecrans de la Mer, un festival international du film de mer organisé par La Guilde. 21 films seront projetés. Ce sera du 2 au 4 mai 2019 aux Atlantes.

LE REPORTER SABLAIS

®

LE REPORTER SABLAIS

Commission paritaire de Presse CPPAP: n°0518 Z 93081

Directeur de la Publication Philippe Brossard Rédacteur Philippe Brossard

Diplômé du Centre de Perfectionnement des Journalistes CPJ - rue du Louvre Paris Design Le Reporter sablais - Photos © Copyrights: Le Reporter sablais (sauf mention contraire) ® Le Reporter sablais est une marque ® déposée à l’INPI

Editeur: Maître-Sport Sarl 49 rue Nationale BP 30138 85104 Les Sables d’Olonne Cedex Siren: 382 390 474 Abonnement: Bimensuel 22 numéros par an / 3€ le numéro - Prix abonnement annuel: 60€

COMMISSION PARITAIRE DE PRESSE

CPPAP N° 0518 Z 93081


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.