Le Reporter sablais n°17 - 1er septembre 2019

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CHRISTELLE MORANÇAIS A POSÉ LA 1ÈRE PIERRE

DU FUTUR LYCÉE DE SAINT-GILLES-CROIX DE VIE

LE REPORTER SABLAIS

®

TOUTE LA VENDÉE

www.lereportersablais.com

N° 17 - 1er septembre 2019

NOUVEAU SOUS-PRÉFET DES SABLES D’OLONNE

THIERRY BONNET

Les 1er et 15 du mois - 2€

NAUTISME Vers la démocratisation de la Plaisance p. 12

MUNICIPALES LES SABLES Claire Legrand investie par En Marche! p. 9

VENDÉE: BILAN DE LA SAISON ESTIVALE Pages 6 à 8

LA ROCHE-SUR-YON

Le Préfet fixe le périmètre de revitalisation Coeur de Ville p. 19

ACCIDENT DE GYROCOPTÈRE Vairé: crash d’un aéronef p. 27

THIERRY

BONNET © Photo: Le Reporter sablais


Nomination

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LE NOUVEAU SOUS-PRÉFET THIERRY BONNET A PRIS SES FONCTIONS LE 2 SEPTEMBRE 2019

Le triptyque de la future action du sous-Préfet des Sables d’Olonne Thierry Bonnet: coordonner, faciliter et contrôler En ce lundi 2 septembre 2019, le nouveau sous-Préfet des Sables d’Olonne Thierry Bonnet s’est recueilli devant le monument aux morts, Place de la Liberté, en présence du maire des Sables d’Olonne Yannick Moreau, de la sénatrice Annick Billon, et aussi de plusieurs maires de Vendée. Rappelons qu’un sous-Préfet représente l’Etat dans un arrondissement et assure des missions en assistant le Préfet de département. L’arrondissement des Sables d’Olonne couvre 11 cantons et 74 communes. Les 11 cantons sont ceux de Beauvoir-sur-Mer, Challans, l’Ile d’yeu, La Mothe-Achard, Moutiers les Mauxfaits, Noirmoutier en l’ïle, Palluau, Les Sables d’Olonne, St-Gilles-Croix de Vie, St-Jean de Monts et Talmont St-Hilaire. Nous avons croisé les maires de St-Gilles-Croix de Vie – François Blanchet -, de St-Hilaire de Riez – Laurent Boudelier -, de Talmont-St Hilaire – Maxence de Rugy. Thierry Bonnet a reçu ensuite les élus et tous les représentants des forces étatiques en sous-Préfecture. Il les a remercié de leur présence. On citera, de manière non-exhaustive, le directeur départemental de la Sécurité publique, Laurent Dufour, ainsi que le colonel Véronique Sendahl, nouveau commandant du Groupement de Gendarmerie de la Vendée, des représentants du Sdis Sapeurs-Pompiers. On ne peut ici tous les citer. Etait également présent le président de la Station SNSM des Sables d’Olonne, Christophe Monnereau. Ainsi qu’un des représentants du canton, conseiller départemental, Gérard Faugeron. Le commissaire de Police des Sables d’Olonne, Amaury Ferrier. Le sous-Préfet Thierry Bonnet a surtout mis l’accent sur sa volonté pleine et entière de discuter avec chacun et de créer toutes les conditions pour un dialogue efficace. Après avoir expliquer que son rôle était de coordonner, il a tenu à dire que sa tâche n’était pas complexifier mais au contraire de faciliter le travail de tous, et notamment celui des maires qu’il sait difficile. Coordonner et faciliter. Mais sans oublier le troisième volet du triptyque, le contrôle. A ce sujet, il a précisé que quand ce serait nécessaire il assurerait sa mission en envoyant les courriers comminatoires qui lui paraîtront indispensables. Mais que préalablement toutes les démarches de négociation pourront été menées. Une manière de confirmer qu’il était ouvert à toute démarche crédible et argumentée. Mais le contrôle de la légalité, a-t-il dit, était le pan nécessaire à une certaine liberté donnée dans la gestion des collectivités locales et territoriales.

Thierry Bonnet, nouveau sous-Préfet des Sables d’Olonne

Il a ensuite mis en avant le rôle essentiel de toutes les forces étatiques, la Police, la Gendarmerie, les Douanes etc… et a salué ceux qui, présents, étaient en charge de leur commandement et devaient assurer leur mission de maintien de l’ordre. Revenant sur son passé administratif et professionnel, il a indiqué qu’il avait exercé sur un territoire « littoral », en outre-mer, mais que bien sûr la configuration n’était pas la même qu’ici. Né à Poitiers, ayant fait du Droit à Poitiers et des études administratives à Nantes (Institut Régional d’Administration - IRA), la Vendée et la Charente-maritime ne lui sont pas totalement étrangers! Son parcours est varié, avec une alternance de postes en outre-mer. Il a commencé comme attaché de Préfecture en 1985 en Ariège. Puis, après une formation en informatique au Ministère de l’Intérieur, il passe un concours d’analyste en informatique qui le mènera dans le Loir et Cher (1988-1993) et ensuite en Guadeloupe, toujours dans l’informatique. En 2001, il est adjoint du directeur de Cabinet du Préfet à Toulouse (Haute-Garonne). Il y sera confronté à la catastrophe AZF. En 2002, il intègre la Préfectorale (tour extérieur) comme Directeur de Préfecture. En août 2003, il devient directeur des services du Cabinet du Préfet de la Creuse. En août 2004, il devient sous-Préfet (grade) et est nommé comme directeur du Cabinet du Préfet de l’Ain. Une période où il connaître le problème de la grippe aviaire. Juillet 2006, le voici en tant que sous-Préfet de Vierzon (Cher). Départ vers l’Outre-Mer, où il sera Secrétaire-Général du Territoire des Iles Wallis-et-Futuna de 2009 à 2011. Retour en métropole en février 2011 comme sous-Préfet de Provins (Seine-et-Marne). Deux ans et demi plus tard, en juillet 2013, Thierry Bonnet est nommé comme Secrétaire-Général de la Préfecture de Guyane. Puis, ce sera en 2015 une nomination comme sous-Préfet de Thionville (Moselle) avant sa prise de fonction le 2 septembre 2019 aux Sables d’Olonne. Lr plus original aura été, sans conteste, ses fonctions sur le territoire de Wallis et Futuna (15.000 habitants). Un territoire sans communes administratives, administré par l’Etat français avec la présence d’une


sous-Préfet

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ARRONDISSEMENT DES SABLES D’OLONNE

assemblée territoriale. Une administration qui doit tenir compte de la présence de chefs de village, d’un évêque, d’un roi et qui nécessite des décisions dans tous les domaines, non habituels pour un Préfet de métropole, comme ceux de l’offre téléphonique, ou de la météo qui est sous l’autorité du sous-Préfet. Un territoire sans sans la présence d’un corps d’armée mais avec quelques gendarmes. Et une délinquance très faible. En Guyane, il aura été confronté au problème de l’orpaillage clandestin. Alors qu’il se trouvait à Thionville, il a émis le souhait auprès de son administration de pouvoir se rapprocher de l’Ouest de la France où se trouvent ses racines (il est né à Poitiers).

L’Arrondissement des Sables d’Olonne

Son fils, ajoute-t-il, a fait des recherches généalogiques permettant de faire remonter sa famille à une partie de la Vendée historique, une terre se trouvant sur les Deux-Sèvres. Donc, une sorte de retour aux sources des origines de la famille. Une famille républicaine ou royaliste, on ne le saura pas… En tout cas, aujourd’hui, l’un des descendants est au service de la République. Sur sa manière d’opérer, il a indiqué à la Presse qu’il n’avait pas d’a priori. Il a cependant précisé que de nos jours, le monde administratif était compliqué, chaque projet nécessitant l’action de plusieurs services relevant de l’Etat. “J’ai cette légitimité de pouvoir réunir tous les services.” Il souhaite aussi être un facilitateur, notamment pour les projets des maires des communes les plus modestes qui sont souvent démunies. Mais aussi pour tout problème qui pourrait se poser: une ligne coupée, une entreprise qui souhaite se développer, des besoins des collectivités...

Dépôt de gerbe au Monument aux morts le 3 septembre 2019

Revenant sur les contrôles de l’Etat - contrôle de légalité - à propos de la libre administration des collectivités, il a indiqué que celui-ci devait s’exercer de manière intelligente. “On est là pour mettre de l’huile, pour expliquer les choses. je suis dans une logique de dialogue et de pédagogie.” “Jamais, ajoute-t-il, je n’enverrai un courrier comminatoire sans qu’il n’y ait eu auparavant toutes les explications et le dialogue nécessaires.” Le sous-Préfet évoque aussi le maintien de l’odre public, notamment durant les grands événements, l’accroissement de population durant la période estivale, ou celle à venir pour la prochain Vendée Goble qui va se dérouler dans un peu plus d’un an. Il s’est aussi réjoui lors de sa première intervention de la présence de la Procureure et du Président du TGI: “c’est toute une chaîne de sécurité.”

Premier discours devant les élus et représentants des forces de l’ordre


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Sécurité routière SODEBO, LE PUY DU FOU ET BIEN D’AUTRES ENTREPRISES SE MOBILISENT POUR LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE

Opération “carcasses de voitures accidentées”

OPERATION CARCASSES DE VEHICULES ACCIDENTES Sensibilisation à la Sécurité routière : nouvelle opération «carcasses de véhicules accidentés» Depuis le début de l’année 2019, 33 personnes ont déjà trouvé la mort sur les routes en Vendée, le plus souvent sur des trajets quotidiens domicile-travail. A l’origine de ces drames humains, un problème de comportement : la vitesse, le non-respect des règles de priorité mais aussi et surtout la conduite sous l’emprise de l’alcool. Par sa gravité, le risque routier constitue un enjeu humain, social et économique considérable pour la société. Le risque professionnel le plus fréquent est statistiquement, l’accident de la route, dans le cadre d’une mission ou du déplacement domicile-travail.

Cette opération s’inscrit dans la déclinaison de la charte «Les entreprises s’engagent pour la sécurité routière en Vendée» signée à ce jour par 74 entreprises privées représentant près de 22.000 salariés. Et 18 employeurs publics dont les services de l’État, le CHD Vendée, le Conseil départemental de la Vendée, le SDIS, ont également signé une “Charte sécurité routière employeur public” avec 18.400 agents qui sont concernés. Cette nouvelle opération vise à sensibiliser tout un chacun face aux drames qui touchent chaque semaine les Vendéens sur la route. Le préfet de la Vendée compte sur une prise de conscience et une mobilisation collectives à la hauteur de l’enjeu : ces drames ne sont pas une fatalité, chacun peut et doit agir sur son comportement au volant. Il s’agit d’épargner des vies en adoptant un comportement responsable sur la route!

Dans le cadre d’une démarche partenariale, la Préfecture lance une nouvelle opération « carcasses de véhicules accidentés ». Cette opération (la 4ème depuis octobre 2018) concernera plus particulièrement les entreprises. Des carcasses seront ainsi disposées sur 14 parkings d’entreprises volontaires pour sensibiliser les salariés mais également leurs visiteurs. La première dépose de carcasse de véhicule accidenté a eu lieu le mercredi 4 septembre 2019, en présence de Benoît Brocart, préfet de la Vendée, à l’entreprise LG Béton à La Flocellière (Sèvremont), spécialiste du béton armé. D’autres entreprises ont également souhaité participer à cette opération : SODEBO, Le Puy du Fou, QSE-GT, Super U (La Chataîgneraie et Aizenay), Hyper U (Chantonnay et Les Herbiers), E. Leclerc (SaintGilles-Croix-de-Vie), Casino des Pins, Intermarché (Montaigu et La Chataîgneraie) et Eiffage.

Bilan: entre 50 et 60 tués par an sur les routes de Vendée


Emplois saisonniers

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SAISONNIERS: POUR LA MISE EN OEUVRE DE MEILLEURES CONDITIONS D’EMPLOI

La problématique du logement...

Le CPNT au féminin considère que la saison estivale a été difficile pour les saisonniers Dans un Communiqué de sa présidente Martine Aury, le CPNT au Féminin a considéré que la saison estivale 2019 avait été difficile pour les saisonniers Le logement et le salaire restent les clés du problème pour les emplois saisonniers La situation « La France est la première destination mondiale avec 87 millions de touristes en 2018. L’objectif dans deux ans est de passer à 100 millions, mais pour cela faut-il encore s’en donner les moyens » a déclaré Martine Aury.

Elle indique que « cette année, les professionnels du tourisme du littoral ou en zone rurale ont connu de vraies difficultés par manque de personnel. » Sans doute, doit-on ajouter encore…. Pour elle et son organisation, le CPNT au féminin, il va de soi que «le logement et le salaire sont souvent l’une des clés du problème.» Elle souligne combien « les conditions de travail sont souvent très contraignantes et les salaires d’à peine 10% au-dessus du Smic! » (Note de la Revue: un certain nombre de saisonniers que nous avons interrogé en plein mois d’août sur le littoral vendéen, nous ont déclaré qu’ils étaient payé au Smic). Martine Aury poursuit: « Les saisonniers ne peuvent pas se permettre d’utiliser la moitié de leur salaire pour se loger. Le CPNT au Féminin propose donc, comme cela se pratique en Région des Pays de la Loire, que soient utilisés des lycées pour héberger pendant la saison estivale le personnel saisonnier, mais aussi que les employeurs leur mettent à disposition des logements. » Un possible danger pour l’emploi Alors que notre pays connaît un pourcentage de chômeurs important, Martine Aury s’inquiète des dérives des hôteliers restaurateurs qui font pression sur le gouvernement pour avoir recours à des travailleurs étrangers. Le CPNT souhaite que le secteur de l’hôtellerie-restauration, principalement touché par cette pénurie d’emplois, travaille plutôt en étroite collaboration avec l’État et l’ensemble des élus, afin de mettre tout en œuvre pour de meilleures conditions de travail – rémunération plus juste, heures supplémentaires payées, logement gratuit, etc. – afin d’attirer les jeunes demandeurs d’emplois saisonniers.

Martine Aury


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Bilan Tourisme BILAN DE LA SAISON ESTIVALE EN VENDÉE

Bilan des tendances touristiques estivales en Vendée Arrêté à la date du 21 août 2019, « le bilan des tendances touristiques estivales en Vendée 2019 » est l’expression de l’opinion de près de 260 acteurs du tourisme vendéen enquêtés entre le 12 et le 21 août 2019.

(Sources: Vendée Expansion) Une saison touristique 2019 jugée satisfaisante par les professionnels du tourisme Après une saison touristique 2018 qui avait marqué le pas en termes de fréquentation par rapport à la saison 2017, ce qui avait impacté l’ensemble de l’exercice (35,938 millions de nuitées touristiques en 2018, contre 36,228 en 2017), la saison estivale 2019 apparait satisfaisante au regard du ressenti exprimé par les professionnels. Au-delà de cette perception, une observation plus précise invite à nuancer cette tendance en fonction des filières touristiques, secteurs touristiques et pratiques et origines des clientèles touristiques. Une avant saison au cours de laquelle le meilleur et le moins bon ont cohabité Le ressenti exprimé par les professionnels du tourisme sur l’appréciation de l’activité touristique en avant saison et sur le début de saison est très différent au mois le mois. Le contraste est particulièrement saisissant entre le mois d’avril jugé excellent et le mois de mai qualifié de décevant. Sur le début de saison 2019, 56 % des professionnels du tourisme vendéens témoignaient d’une activité égale ou supérieure par rapport à l’année précédente. Les conditions climatiques très changeantes (avril ensoleillé, mai maussade, juin correcte), couplées à un calendrier des vacances scolaires de printemps peu favorables et des ponts positionnés en milieu de semaine sont les raisons principales qui expliquent ce ressenti exprimé par les professionnels. Pour l’été 2019, 63 % des professionnels jugent que la saison estivale est stable ou supérieure à l’année dernière En amont de la saison estivale 2019, 67 % des professionnels du tourisme vendéens prévoyaient une fréquentation touristique estivale stable ou en hausse par rapport à la même période de l’année dernière. Les perspectives encourageantes se confirment

avec le sondage effectué auprès des professionnels fin août. En effet, à cette date, 63 % d’entre eux estiment la fréquentation en progression ou stable par rapport à la même période l’an dernier. Rappelons qu’en 2018, ils n’étaient que 51 % à partager ce sentiment par rapport à la saison estivale. Au-delà du ressenti sur le nombre de touristes, l’appréciation sur l’activité réalisée durant le coeur de saison s’inscrit dans la même tendance. 62 % des acteurs du tourisme tablent sur un chiffre d’affaires en hausse ou étale. Dans le détail, en fonction des filières et des activités, des disparités réelles exprimées par les professionnels apparaissent sur la perception de la saison. Plusieurs faits marquants sont à retenir pour ce tout premier bilan des tendances de la saison touristique 2019: • L’analyse des secteurs d’activités met en lumière la satisfaction générale des gestionnaires de campings alors que celui des exploitants d’hôtels et propriétaires de chambres d’hôtes est nettement plus nuancée. La fréquentation touristique se stabilise pour les résidences de tourisme, villages de vacances et locations de vacances. Les résultats d’activités sont encourageants pour les restaurateurs. • Les sites touristiques et activités de loisirs sont largement plébiscités par les estivants tout comme les fêtes et manifestations qui ont fait le plein de spectateurs durant l’été. • La fréquentation de la clientèle étrangère est en progression pour cette saison estivale sur le territoire vendéen. Une baisse de la clientèle britannique se fait néanmoins ressentir. • Selon les professionnels du tourisme, les touristes sont plus exigeants avec un budget vacances réduit. Les réservations de dernière minute s’accentuent et la durée des séjours est de plus en plus courte. • Des professionnels confiants : pour l’arrière saison, les plannings de réservations sont favorables.


Bilan Tourisme

HÔTELLERIE DE PLEIN AIR Une saison estivale satisfaisante pour la majorité des établissements de plein air 59 % des professionnels de l’hôtellerie de plein air jugent leur activité touristique pendant la saison estivale stable ou supérieure à celle de l’année dernière. Ce taux est nettement plus favorable que celui enregistré à la même période de l’année dernière puisqu’ils n’étaient que 41 % à le penser. Par ailleurs, cette tendance est nettement plus marquée dans les campings haut de gamme, 4 et 5 étoiles (70 % des campings) qu’économique, 1 et 2 étoiles (40% seulement des campings). Si la clientèle française semble avoir été largement présente sur cette saison, la clientèle étrangère n’est pas en reste. En effet, 70 % des hôteliers de plein air témoignent d’une fréquentation de la clientèle étrangère stable ou supérieure par rapport à 2018 : 65 % pour les britanniques, 81 % pour les allemands, 80 % pour les néerlandais et 81 % pour les belges.

HÔTELLERIE Une activité estivale moins intense que prévue A la fin du mois de juin, 68 % des professionnels de l’hôtellerie prévoyaient une activité stable ou en progression sur la saison estivale par rapport à l’année dernière. A la mi-août, la satisfaction des hôteliers est en deçà des prévisions. 45 % seulement d’entre eux, déclarent une activité touristique estivale stable ou supérieure par rapport à 2018. L’indice de perception est plus positif pour les exploitants d’hôtels 3 étoiles (57 %) que pour les exploitants d’hôtels non classés (25 %) et 1 ou 2 étoiles (44 %). Les hôteliers s’accordent sur le fait que la saison estivale débute véritablement à la mi-juillet et que les réservations sont de dernière minute. Concernant la typologie des estivants, les professionnels de l’hôtellerie témoignent d’une présence identique des Français et des étrangers sur le coeur de saison par rapport à l’an dernier. LOCATIONS DE VACANCES ET CHAMBRES D’HÔTES Un bilan positif sur le coeur de saison Avec 67 % d’opinions de stabilité ou de progression, le secteur des locations de vacances et des chambres d’hôtes (globalisé) affiche une saison estivale à la hausse par rapport à l’année dernière à la même période (60 % d’opinions de stabilité ou de hausse en 2018 par rapport à 2017). Les propriétaires de chambres d’hôtes témoignent néanmoins d’une forte baisse de fréquentation estivale qui s’explique par des séjours de plus en plus courts et un pouvoir d’achat restreint des estivants. Dans le détail, l’indice de perception de la stabilité ou de la progression sur le coeur de saison des chambres d’hôtes est en baisse de 21 points par rapport à l’année 2018 (39 % en 2019 contre 60 % en 2018) quand celui des locations de vacances est en nette hausse de 17 points (77 % en 2019 contre 60 % en 2018). VILLAGES DE VACANCES ET RESIDENCES Une activité estivale stable 83 % des professionnels de résidences de tourisme et de villages

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de vacances témoignent d’un bilan de fréquentation touristique stable par rapport au coeur de saison de l’année dernière (contre 57 % en 2018 par rapport à 2017). Cette tendance est similaire à celle observée lors de l’enquête du mois de juin. Les professionnels prévoyaient à l’époque pour 86 % d’entre eux, une activité stable ou en progression sur les mois de juillet et d’août par rapport à l’an dernier. Pour la grande majorité des professionnels, la fréquentation de la clientèle française est stable par rapport à la saison 2018 tout comme la fréquentation de la clientèle étrangère. SITES TOURISTIQUES Des sites touristiques et activités de loisirs plébiscités par les touristes 72 % des sites touristiques et des activités de loisirs témoignent d’une fréquentation stable ou en progression sur les mois de juillet et d’août par rapport à la même période de l’année dernière (contre seulement 47 % en 2018 par rapport à 2017). La saison 2019 a bénéficié aussi bien aux sites couverts qu’aux sites proposant des activités extérieures: 75 % des sites couverts observent une activité stable ou en progression sur la saison contre 70 % pour les sites de plein air. Autre point à souligner sur cette saison estivale 2019, la présence accrue de la clientèle étrangère pour ces activités (83% desr épondants indiquent une fréquentation stable ou en progression des clients étrangers sur le coeur de saison par rapport à l’année dernière). FESTIVALS ET EVENEMENTS Des manifestations et évènements qui font le plein Les locaux et touristes vendéens ont placé cette saison touristique estivale sous le signe des manifestations et évènements. Sur 14 dates, le festival de Poupet a enregistré un record de fréquentation pour cette 33ème édition avec 80 000 festivaliers. Les festivals «Viens dans mon île» et «7ème vague» ont comptabilisé quant à eux respectivement 6 000 et 8 000 personnes. L’engouement des locaux et des touristes pour les fêtes et manifestations se renforce chaque année et concourt au développement de la notoriété et de l’attractivité de la Destination Vendée.

RESTAURATION Des résultats encourageants Les professionnels de la restauration déclarent, à la mi-août, une activité plus positive que celle de l’année dernière avec 56 % d’opinions de stabilité ou de progression par rapport à 2018 (contre 51 % en 2018 par rapport à la même période de l’année 2017). Cette tendance est légèrement inférieure par rapport à ce qu’exprimaient les restaurateurs lors de l’enquête du mois de juin, avec 63 % de perspectives d’activités de stabilité ou de hausse par rapport à l’année précédente. Les restaurateurs sont directement touchés par la baisse du pouvoir d’achat des estivants. Le nombre d’établissements témoignant d’une stabilité de leur activité est en progression (42 % en 2019 contre 27 % en 2018 et 22 % en 2017). CHIFFRES D’AFFAIRES Dans l’ensemble, des professionnels du tourisme satisfaits du chiffre d’affaires 62 % des professionnels du tourisme en Vendée observent un chiffre d’affaires stable ou en progression pour le coeur de saison par rapport à la même période de l’année dernière (contre 51 % en 2018 par rapport à 2017). Cet indicateur est identique au ressenti


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Bilan Tourisme BILAN DE LA SAISON ESTIVALE EN VENDÉE

exprimé pour la fréquentation touristique estivale (63 %). Toutefois, cette tendance varie selon les secteurs d’activités : 66 % des gestionnaires de campings, 60 % des exploitants d’hôtels, 100 % des résidences de tourisme et des villages de vacances, 66 % des propriétaires de locations de vacances et 56 % des professionnels de la restauration témoignent d’un chiffre d’affaires stable ou en progression par rapport à 2018 contre seulement 32 % pour les chambres d’hôtes.

CLIENTELE ETRANGERE La fréquentation étrangère en progression dans l’ensemble 66 % des professionnels du tourisme vendéens font état d’une fréquentation stable ou à la hausse des touristes étrangers sur le coeur de saison par rapport à l’année dernière (contre 69 % en 2018 par rapport à 2017). La progression de la clientèle étrangère sur la saison estivale est particulièrement élevée dans les lieux de visites (83 % d’opinions positives), dans les campings (70 % d’opinions positives) et les résidences de tourisme / villages de vacances (83 % d’opinions positives). Dans le détail, 75 % des professionnels du tourisme observent une fréquentation stable ou supérieure à l’année dernière sur le coeur de saison concernant la clientèle allemande et belge contre 64 % pour la clientèle britannique et 72 % pour la clientèle néerlandaise. LES COMPTAGES ROUTIERS Réalisés au cours de la saison estivale en Vendée, ils montrent une légère augmentation des flux de +0,8% par rapport à la même période de 2018. Le mois de juillet est en hausse avec +1,4 % par rapport à l’année dernière (contre +0,2 % en 2018 par rapport à 2017). Le mois d’août est stable (contre +1,3 % en 2018 par rapport à 2017). RESULTATS PAR SECTEUR GEOGRAPHIQUE Des résultats contrastés selon les secteurs touristiques Comme précisé antérieurement, 63 % des professionnels du tourisme vendéens témoignent d’une activité touristique estivale égale ou supérieure à la même période de l’année dernière (contre 51 % en 2018 par rapport à 2017). Dans le détail, le Sud Vendée et Vendée Vallée (qui abrite le Puy du Fou) semblent réaliser une bonne saison estivale puisqu’ils ont respectivement 67 % et 65 % d’opinions positives. Le littoral n’est pas en reste avec 64 % d’opinions positives contre 46 % seulement l’année dernière. En revanche, la satisfaction concernant la fréquentation estivale sur cette saison estivale apparait plus contrastée sur le Rétro-littoral (57 % d’opinions positives) et le Pays Yonnais (45 % d’opinions positives seulement alors que rappelons-le nous étions à 72 % d’opinions positives l’année dernière). COMPORTEMENTS DE CONSOMMATION Des touristes de plus en plus exigeants, un budget vacances qui se réduit, des réservations de dernière minute qui s’accentuent et un raccourcissement de la durée des séjours sont autant de tendances de consommation sur cette saison estivale 2019 à prendre en compte pour l’adaptation de notre offre touristique sur le territoire vendéen. Une clientèle estivale toujours plus exigeante et avec un budget plus restreint :

- Les séjours effectués lors de cette saison touristique sont de plus en plus courts. Le pouvoir d’achat restreint de la clientèle vendéenne se confirme. - Les touristes concentrent leurs dépenses sur l’hébergement, le transport et les sites touristiques et activités de loisirs au détriment des services de restaurations et de tables d’hôtes. - Une incertitude se fait ressentir par les professionnels du tourisme concernant la clientèle britannique. Le Brexit aura-t-il un impact sur la fréquentation touristique 2019 de la Vendée ? - Selon certains professionnels du tourisme, la réouverture de certains pays du Maghreb et des destinations moins chères (Portugal, Espagne) ont directement affecté la présence des touristes français et étrangers sur la destination Vendée. Des clients attentifs à la météo et qui réservent à la dernière minute: - La canicule du mois de juillet a directement impacté l’activité touristique selon certains professionnels du tourisme. - Des réservations de dernière minute toujours plus nombreuses.

PERSPECTIVES DE L’APRES-SAISON 2019 Les plannings de réservations pour l’arrière-saison sont relativement favorables pour les professionnels de l’hébergement avec 65 % d’entre eux pour lesquels les plannings sont stables ou supérieurs par rapport à la même période en 2018. Dans le détail, les prévisions sont positives pour 65 % des gestionnaires de campings, 68 % des hôteliers, 60 % des propriétaires de locations de vacances, 43 % des propriétaires de chambres d’hôtes et 83 % des exploitants de résidences de tourisme ou de villages de vacances. Dans le même temps, 60 % des restaurants et 87 % des lieux de visite prévoient une activité d’arrière-saison égale ou supérieure à l’année dernière à la même période.

Sources: baromètre de conjoncture août 2019 Vendée Expansion / Agence régionale des Pays de la Loire


Municipales Les Sables d’Olonne

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CLAIRE LEGRAND INVESTIE PAR EN MARCHE! La Commission nationale d’Investiture (CNI) vient de choisir Claire Legrand comme candidate En Marche pour les élections municipales des Sables d’Olonne (la décision fut prise par la CNI le 26 août 2019). C’est le 4 septembre 2019 que, sur proposition de la Commission Nationale d’Investiture, le Bureau exécutif de La République En Marche a décidé de cette investiture. Certaines sources laissaient entendre que le retard aurait été dû à l’hésitation de la Commission d’investiture LaREM entre des candidats locaux ou des parachutés….pour certaines villes. Des rumeurs, finalement en contradiction avec certains des six critères mentionnés en bas de page dont « sa connaissance du territoire communal et sa prise en compte du fait intercommunal » et « son implantation locale. » D’ailleurs, les investitures se font plutôt par vague par une Commission nationale d’investiture dont les 16 membres et 2 co-présidents sont forcément débordés par la tâche. Ainsi ce 4 septembre 2019, ce sont 22 nouveaux candidat(e)s qui ont reçu l’investiture ou le soutien du Mouvement, portant à 137 le nombre total de candidat(e)s investi(e)s ou soutenu(e)s depuis le 17 juin dernier. Pour Les Sables d’Olonne, la bataille pour l’investiture se jouait entre une pure En Marche et une candidate de l’une des formations ayant soutenu En Marche et faisant partie du groupe Renaissance lors des dernières élections européennes. Juste avant l’investiture, nous apprenions que les députés En Marche de Vendée avaient apporté leur soutien à Claire Legrand. Une démarche auprès des députés annoncée depuis comme nécessaire, mais que nous n’avons vu nulle part dans la présentation, certes résumée, du processus de candidature. Aucune autre « formation » locale ne nous a fait part de ses impressions. Seul élément mentionné: “ Les candidats et candidates à l’investiture devront réaliser et présenter une note de projet détaillant leur vision et leur équipe ainsi qu’une note de stratégie politique à la Commission nationale d’investiture. “ Claire Legrand a confirmé le 5 septembre 2019 au Reporter sablais son investiture tandis qu’un peu plus tard En Marche diffusait une brève note sur son parcours, que voici: « Claire Legrand, candidate à la mairie des Sables-d’Olonne (Vendée, 85), est une entrepreneuse locale. Elle a été adjointe au maire, déléguée à la culture de 2014 à 2018. » Nous disions plus haut que la CNI était forcément débordée par la tâche. Mais la complexité pour cette Commission vient aussi des ambitions, des négociations, des jeux d’alliances du parti luimême dans une campagne dont les résultats sont cruciaux pour En Marche. Sans parler des pressions et des tentatives d’influence puisqu’il se dit même, qu’après une enquête municipale sur les attentes des habitants, c’est un sondage par un des futurs candidats présumés (non en place) qui serait en cours sur Les Sables d’Olonne et les municipales…. On le voit, les ambitions municipales ne laissent pas indifférents les candidats politiques. L’échec aux investitures rend bien sûr les candidats, désormais isolés et écartés, au mieux déçus au pire aigris ou désabusés. C’est bien sûr le cas pour certains candidats à l’investiture En Marche après ces 137 premières investitures. Et alors qu’En Marche organise ce week-end à Bordeaux le Campus des Territoires, certains des déçus ont décidé de créer durant cet événement une fronde interne du nom de «Marcheurs libres» ….qui pourrait aller plus loin que la seule création d’un «courant» interne en officialisant des candidatures dissidentes.

Claire Legrand

Verra-t-on fleurir demain aux Sables d’Olonne des candidatures de type Renaissance, de type Marcheurs libres ou, comme pour le Bac, des candidatures libres…nous le saurons dans les semaines ou les mois à venir. Rappelons que la Commission nationale d’investiture LaREM a été installée le 3 juin 2019. Elle est composée de 16 membres chargés de sélectionner les candidats qui seront investis pour les municipales. Marie Guévenoux et Alain Richard, membres du Bureau Exécutif de LaREM en charge des élections municipales, co-président la CNI. La CNI aura pour mission de sélectionner des candidats et des candidates qui présenteront des projets municipaux innovants, progressistes et porteurs de réelles améliorations de la vie quotidienne des Français et des Françaises. Les candidats et candidates à l’investiture devront réaliser et présenter une note de projet détaillant leur vision et leur équipe ainsi qu’une note de stratégie politique à la CNI. La CNI sera par ailleurs amenée à poursuivre et élargir le rassemblement des partenaires politiques initié lors des élections européennes avec la liste Renaissance: le MoDem, Agir et le Mouvement Radical. Féminisation: « La CNI contribuera aussi à renouveler les visages de la politique, en investissant et accompagnant des personnes issues de la société civile. Une attention particulière sera portée à la place des femmes dans cette élection avec une volonté de voir plus de femmes s’engager. La France aujourd’hui ne compte que 16 % de femmes maires. De même que LaREM avait réussi à faire entrer plus de femmes à l’Assemblée nationale, elle se fixe l’objectif d’investir le maximum de femmes pour les élections municipales. » La CNI est chargée d’étudier les candidatures à l’aune de six critères : - la probité et l’éthique du candidat, ainsi que sa cohérence avec les valeurs et les positions du mouvement ; - l’ambition de son projet pour la commune et sa faisabilité compte tenu des particularités locales ; - sa capacité de rassemblement ; - sa connaissance du territoire communal et sa prise en compte du fait intercommunal ; - son implantation locale ; - sa capacité à faire le meilleur résultat.


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Economie et Environnement PROJET DE PORT DE BRÉTIGNOLLES-SUR-MER

Pour une fois l’Etat et le département de la Vendée sont sur la même longueur d’onde. Alors que très récemment, le Préfet de la Vendée, Benoît Brocart, a signé deux arrêtés qui permettent au projet de Port Brétignolles de prendre son élan, c’est le Président du Conseil départemental, Yves Auvinet, qui vient lui aussi en soutien au projet. Il n’y a pas pour autant unanimité autour de ce projet qui va transformer le site de la Normandelière. Des associations de défense de l’environnement critiquent la décision du Préfet la considérant comme “incompréhensible et politique” relevant le “silence complice du député Stéphane Buchou ayant pourtant des responsabilités nationales pour la protection du littoral du bétonnage.” Certaines de ces associations annoncent le dépôt de recours administratifs en raison d’atteinte aux lois Littoral, sur l’Eau, sur la Biodiversité. Elles considèrent que la “déclaration d’utilité publique décidée par le Préfet n’est que la résultante de directives gouvernementales visant à donner la priorité à l’économie, à répondre aux attentes des élus qui ont des projets de développement économique, l’environnement n’étant qu’une variable d’ajustement alors que sa préservation devrait être une priorité absolue.” A contrario, le Préfet avait annoncé que “tous les avis nécessaires ont été recueillis, notamment auprès du Conseil général de l’environnement et du développement durable et de la commission d’enquête constituée à ce titre.” Rappelons que le préfet de la Vendée a, d’une part, déclaré le projet d’utilité publique et, d’autre part, autorisé le projet au titre de l’article L. 214.3 du code de l’environnement par arrêtés du 16 juillet 2019. Le projet fait également l’objet d’une demande d’utilisation du domaine public maritime et d’une demande de création de port. Les décisions correspondantes seront signées avant la fin de la semaine. Enfin, pour justifier l’intérêt général le Préfet a énoncé un certain nombre de motifs dont voici la liste: • le projet de port permet de répondre à une demande en anneaux de plaisance, dans un contexte local marqué par une insuffisance des places disponibles ; • le projet permet de renforcer l’attractivité économique et touristique d’un territoire connaissant un fort afflux touristique estival et comprenant de nombreuses résidences secondaires; • le projet permet la création d’emplois directs ou indirects liés à la gestion, la maintenance, les activités commerciales ou sportives; • le maître d’ouvrage s’est engagé sur le respect du montant global des travaux estimé à 30 millions d’Euros HT; • le maître d’ouvrage a répondu à l’ensemble des réserves de la commission d’enquête, notamment sur la réalisation d’une étude hydrogéologique complémentaire ou la mise en place d’une navette électrique; • le projet a des impacts environnementaux limités et faisant l’objet de mesures de compensations environnementales sur plus de 150 ha. Ces mesures concernent le milieu naturel dunaire, les zones humides et le milieu bocager et consistent

en des actions de création, restauration, recréation et protection des milieux concernés. Elles feront l’objet d’un suivi de leurs effets sur 10 ans; • la zone humide sensible du marais Girard n’est pas impactée de manière significative par le projet de port de plaisance et les impacts résiduelles feront l’objet de mesures de compensation adéquates; • les études, et notamment l’étude hydrogéologique complémentaire demandée par la commission d’enquête publique et restituée par le porteur de projet le 25 avril 2019, valident l’efficacité du système de prévention des risques de rabattement de nappe; • suite aux recommandations des services instructeurs de l’État, la valeur patrimoniale géologique et archéologique du site a été prise en compte par le porteur de projet dans la séquence ERC (éviter, réduire, compenser); • le projet permet la réhabilitation d’une ancienne carrière avec les remblais générés par le creusement du bassin portuaire; • le projet comprend un volet complet de mise en valeur paysagère et d’aménagement écologique des abords du site du port, notamment par le biais des mesures de compensation environnementales. Quant au Président du Conseil départemental, Yves Auvinet, il justifie son soutien, au nom du Conseil départemental, en indiquant que: «c’est une étape très importante pour un projet structurant qui s’inscrit pleinement dans une vision de territoire portée par des élus locaux et qui répondra à l’ambition maritime de la Vendée. «le futur port de Brétignolles permettra d’augmenter la capacité d’accueil du littoral vendéen en accroissant le nombre d’anneaux, ce qui permettra, notamment, de conforter le tourisme lié à la navigation de plaisance. «ce projet constituera également une opportunité de développement économique à travers les emplois nécessaires à sa construction et à son exploitation, via les emplois indirects qui naitront du développement de nouvelles activités, et grâce aux retombées économiques qui en sont attendues. «le développement des infrastructures nautiques et des ports de plaisance concourt indéniablement au rayonnement de notre département qui a fait des manifestations sportives nautiques, au premier rang desquelles le Vendée Globe, l’une de ses priorités.» Il souligne que c’est en raison de ces arguments que le Conseil départemental de la Vendée avait réitéré, lors de l’adoption de son Plan Vendée Ambition Maritime en juin 2018, son soutien au projet de port de plaisance à Brétignolles-sur-Mer. Enfin, il soutient que des mesures compensatoires seront mises en œuvre très rapidement permettant de conjuguer développement économique et respect de l’environnement.


Justice

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LE CHANTEUR PIERRE PERRET RÉAGIT À PROPOS DE L’AGRESSION ENTRAÎNEE PAR SA CHANSON “LE ZIZI”

Pierre Perret ©Photo: Wikipedia - Georges Seguin / Okki

Les Sables d’Olonne Un Sablais âgé de 54 ans écoutait, paraît-il, quasiment en boucle la chanson de Pierre Perret, Le Zizi. Une sorte d’obsession musicale comme on peut le voir à propos d’un tube de l’été…. Mais cette répétition intrigua deux de ses voisins, âgés de 46 et 33 ans qui pensèrent qu’il devait être pédophile pour écouter sans cesse cette chanson. C’est, du moins, l’argument qu’ils dévoilèrent à la barre du Tribunal des Sables d’Olonne. Après avoir bu quelques verres, ils décidèrent d’aller lui donner une bonne leçon et le tabassèrent en bas de son immeuble. Résultat: quatre côtes cassées et des fractures ! Quelle violence pour une chanson! Devant le Tribunal, les deux accusés mirent en avant certaines rumeurs, pour l’un, et la peur pour un enfant en bas âge, pour l’autre. Le Tribunal a condamné l’un des hommes à 6 mois de prison ferme, et 5 mois pour l’autre, avec mandat de dépôt. A l’issue de leur peine, ils auront interdiction de séjour aux Sables d’Olonne. Sur son compte twitter, Pierre Perret, forcément marqué par l’utilisation de sa chanson fétiche, a rédigé un petit texte «pour consoler mon malheureux concurrent chanteur» à qui il souhaite courage et bon rétablissement. «Ces deux tabasseurs courageux S’ils comprenaient ma poésie sauraient que c’est des gens comme eux Qui sont estropiés du Zizi Mais leur violence balourdise Cultive aussi l’hypocrisie Et l’ignorance et la bêtise Plus dangereux que le Zizi.» Pierre Perret sait d’ailleurs ce que peut être une agression puisqu’en 1972, alors qu’il sortait tardivement de Bobino, rue de la Gaîté à Paris, il avait été victime le 31 décembre – lors de la nuit de la Saint-Sylvestre – par des jeunes gens d’une agression ayant entraîné des plaies et une fracture du nez. Il était avec son batteur qui fut lui-même aussi agressé. Il fut remplacé à Bobino par Raymond Devos.


Nautisme

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NAUTISME - VERS LA DÉMOCRATISATION DE LA PLAISANCE?

Depuis quelques années, la stratégie consiste à passer progressivement de la vente pure vers la location de bateau de plaisance. Et depuis peu, des poids-lourd du secteur s’y sont lancés, soit directement, soit en rachetant des acteurs du marché. Le système du Boat-Club Ainsi se sont montées différentes plateformes de réservation en ligne dont certaines devenues assez renommées comme Globesailor, Click&Boat et Samboat. D’autres ont essuyé les plâtres et ont disparu. Au fil des années, les propositions commerciales ont évoluées ou se sont affinées. Le marché devient un peu plus mature. la location classique co-existe avec la location avec option d’achat (LOA) ou leasing comme cela peut-être le cas dans l’automobile mais surtout pour les entreprises. De nombreuses formules existent et de plus en plus d’acteurs s’intéressent à ce nouveau marché de la location généralement présenté sous le nom de Boat-Club. Selon nos informations, il est devenu majeur aux Etats-Unis mais encore balbutiant en Europe. Sera-t-il la première pierre vers une démocratisation de la plaisance? Il est encore difficile de le dire car les formules existantes restent encore assez chers…(selon un sondage Opinion Way la plaisance est trop chère pour 82% des sondés). Mais, selon les nouvelles tendances dans de nombreux domaines, les Français privilégieraient désormais la location à l’achat/possession d’un produit ou d’un utilitaire. Un marché en tout cas en devenir, notamment pour les constructeurs qui y voient une nouvelle source de commercialisation – ce qui a conduit la Fédération des

Industries Nautiques (FIN) à se lancer dans la collecte de données sur ce nouveau marché. Selon ses chiffres, le CA est de 98 millions d’€ pour la période de septembre 2017 à fin août 2018. La FIN précise aussi que Click&Boat a annoncé que le prix moyen sur sa plateforme a été durant la dernière saison de 182 € par jour et par bateau (donc à diviser par le nombre de passagers). Et l’âge moyen d’un locataire de bateau, toujours sur cette plate-forme, est de 36 ans à comparer à l’âge moyen des propriétaires qui est de 52 ans. Un nouvelle tendance pour les plus jeunes ou un manque de moyens financiers…? Toutes ces évolutions demandent quelques années de statistiques afin de pouvoir finaliser de vraies tendances et discerner si l’on va vers une démocratisation de la plaisance.


Vendée Globe

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CHRISTELLE MORANÇAIS INQUIÈTE À PROPOS DE LA RÉFORME DE L’APPRENTISSAGE

Les Pays de la Loire « font aujourd’hui la course en tête » en matière d’apprentissage avec une progression de plus de 18% du nombre d’apprentis depuis 2016. Mais, pour Christelle Morançais, Présidente du Conseil régional des Pays de la Loire, la ministre du Travail Muriel Pénicaud « doit lever les incertitudes sur la mise en oeuvre de la réforme de l’apprentissage et répondre aux inquiétudes des acteurs. » Après avoir réaffirmer la mobilisation de la région des Pays de la Loire pour le développement de l’apprentissage, Christelle Morançais s’est dit inquiète sur la pérennité de la dynamique enclenchée depuis 2016 « car avec la réforme qui entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2020, la région ne pilotera plus l’apprentissage. » Or, Christelle Morançais considère « qu’il ne s’agit pas d’une bonne réforme. » « Aujourd’hui, mes inquiétudes et celles de nombreux acteurs du territoire se confirment car beaucoup d’incertitudes pèsent toujours sur la mise en oeuvre de la réforme » ajoute la Présidente du Conseil régional. Christelle Morançais veut être sûre que cette réforme n’aboutira pas à un système d’apprentissage à deux vitesses. Elle craint des inégalités ou des concurrences déloyales et demande donc à la ministre de « répondre à ces interrogations et de rassurer les acteurs. » Parmi ses craintes, une réforme au détriment des CFA situés en zones rurales et péri-urbaines. Et un risque d’inégalité et de concurrence déloyale avec le nouveau système de financement en fonction d’un coût au contrat fixé par les branches professionnelles. Enfin reste le problème des financements car, même si la compétence de la région sur l’apprentissage disparaît, Christelle Morançais confirme que la région souhaite “continuer à accompagner le développement de l’apprentissage au plus près des acteurs et des territoires.” (Note de la Revue: depuis la fin de l’autorisation administrative, le ministère a enregistré une hausse de plus de 500 demandes d’ouvertures de CFA, aussi bien de la part d’organismes de formation que de collectivités, entreprises ou branches professionnelles. La loi Avenir Pro adoptée le 5 septembre 2018 avait pour vocation de réformer l’apprentissage).

Christelle Morançais furieuse des appropriations du Gouvernement en matière d’apprentissage Muriel Pénicaud, ministre du Travail, s’est vantée très récemment d’un record en matière d’apprentissage avec 458.000 jeunes dans cette branche au mois de juin, lors d’un déplacement en Anjou. « A cause d’une image fausse, l’apprentissage était boudé mais il décolle maintenant vraiment. » Christelle Morançais, président de la région des Pays de la Loire, a annoncé début septembre que « Le Gouvernement s’attribue les réussites des autres pour masquer ses propres faiblesses! » (NDLR: la hausse est de 8,4% en 2019, après une hausse de 7,4% en 2018). « Je suis stupéfaite, dit-elle, que ce déplacement se soit transformé en une véritable opération de communication permettant à la Ministre de s’autocongratuler des effets d’une politique de l’apprentissage qui est encore la compétence pleine et entière des régions jusqu’au 1er janvier 2020 !

« Le Gouvernement s’attribue des résultats qui ne sont pas les siens, mais ceux du Plan de relance régional de l’apprentissage et de tous les acteurs du territoire. En Pays de la Loire ce sont, je le rappelle, +24% d’apprentis depuis 2016 et 172 nouvelles sections par apprentissage rien qu’à cette rentrée. « Mais personne n’est dupe. Ce « coup de com’ » n’est là que pour mieux masquer le fait que le Gouvernement n’a toujours aucune réponse concrète à apporter aux inquiétudes des acteurs qui vont devoir appliquer cette réforme dès 2020 (financement, maintien du maillage territorial, maintien des aides financées par la Région…). “Plutôt que de s’attribuer les réussites des autres pour masquer ses propres faiblesses, la Ministre devrait agir pour rassurer les acteurs et ne pas briser la dynamique que nous avons réussi à impulser autour de l’apprentissage.” (Note de la Revue: depuis la fin de l’autorisation administrative, le ministère a enregistré une hausse de plus de 500 demandes d’ouvertures de CFA, aussi bien de la part d’organismes de formation que de collectivités, entreprises ou branches professionnelles. La loi Avenir Pro adoptée le 5 septembre 2018 avait pour vocation de réformer l’apprentissage).


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Vendée Globe L’ESPLANADE DU VENDÉE GLOBE VA ÊTRE TOTALEMENT RÉAMÉNAGÉE

Ponton du Vendée Globe Le célèbre ponton du Vendée Globe est accessible par l’Esplanade du Vendée Globe, elle-même attenante au Boulevard de l’Ile Vertime. Après de longs travaux, le Boulevard a été complètement finalisé. Et à partir de septembre 2019, ce sera au tour de l’Esplanade d’être transformée, agrandie, améliorée, adaptée, relookée. D’une grande parcelle goudronnée, on devrait aboutir à une Esplanade avec aménagements mobiles et paysagers et, surtout, complétée en bordure par une estacade en bois surplombant les enrochements. L’esplanade du Vendée Globe deviendra un espace public adapté et adaptable, aussi bien au quotidien qu’à l’événementiel sous toutes ses formes (Vendée Globe, courses nautiques…). La requalification de la place du Vendée Globe répond à une demande du Département, organisateur du Vendée Globe, afin de disposer d’un espace plus adapté à l ’accueil du village, ainsi qu’aux souhaits de l’Agglomération et de la Ville des Sables d’Olonne d’accueillir dans de meilleures conditions les grands événements nautiques toute l’année. L’étude de l’aménagement de la place a été réalisée en concertation avec le Département. Une attention toute particulière sera portée au traitement des sols et une estacade de 2 200 m2 permettra d’agrandir la place, côté port. Le coût total de l’aménagement et de l’équipement de la place est estimé à 4,5 millions d’euros HT. Cette opération est soutenue à hauteur de 800.000 € par le Département de la Vendée. Une Esplanade qui a deux fonctions – une fonction régulière de parking, essentielle à la fréquentation et à la vie quotidienne des usagers du port de plaisance. Cet espace de stationnement public en entrée de ville permet à la fois de délester les parkings de l ’hyper centre et aussi de diminuer le nombre de véhicules dans les rues du centre-ville. – une fonction d’accueil événementiel, essentielle à l ’animation du port et à l ’attractivité nautique, touristique

et commerciale de la destination « Les Sables d’Olonne». La place du Vendée Globe accueille tous les quatre ans le village du Vendée Globe qui attire plusieurs centaines de milliers de visiteurs ainsi que chaque année de nombreux autres événements ouverts au public tels la Vendée Va’a, la GGR, la solo Maître Coq, le Challenge voile Safran, le Tour de France à la voile, l ’étape du Figaro, la Foire expo du port. Le PC Course sera sur l’Esplanade Le départ du Vendée Globe sera donné dans 17 mois, le 8 novembre 2020 à 13h02. Il y a quelques jours, Yves Auvinet a précisé qu’il avait été décidé de laisser le PC Course aux Sables d’Olonne pendant toute la durée de la course. « On a longtemps hésité (entre Paris et Les Sables d’Olonne) » a-t-il précisé. Le Village du Vendée Globe comme le PC Course trôneront donc au coeur d’une Esplanade totalement réhabilitée. Quelques modifications seront justement apportées à la Place du Vendée Globe afin de prendre en compte cette présence du PC Course. LES TRAVAUX DE LA PLACE / ESPLANADE DU VENDEE GLOBE Les travaux d’aménagement de la Place du Vendée Globe prévus par l’Agglomération débuteront au mois de septembre 2019 pour s’achever au mois de juin 2020. La place pour ra ainsi être utilisée par les usagers pendant les deux saisons estivales 2019 et 2020. L’enjeu est de réaliser un espace public adapté et adaptable, au quotidien et à l ’événementiel. Le parti d’aménagement retenu prévoit cette modularité, en privilégiant l ’intégration fonctionnelle et paysagère des aménagements et en tenant compte de leur façade urbaine (entrée de ville), de leur façade portuaire (Port Olona côté quai) et des activités nautiques (chantiers). La qualité des matériaux et des équipements sera également privilégiée (signalétiques et mobiliers urbains ludiques et paysagers). Une attention particulière sera portée au traitement des sols sur les différents espaces que comptera la nouvelle place, en considérant leur usage principal et leurs usages occasionnels.


Vendée Globe

L’estacade en bois Un encorbellement avec Promenade en bois sera créé le long de la Place, au-dessus des enrochements donnant sur Port Olona et le Ponton du Vendée Globe. L’estacade (ou bord à quai) a fait l ’objet d’une étude spécifique. La solution sur pieux a été choisie (NDLR: la 1ère solution de remplir l’espace par du béton a finalement été abandonnée pour des raisons écologiques). L’estacade en patelage bois permettra d’agrandir la place, côté port, de 2 200 m2 et d’améliorer le visuel du talus actuellement en enrochement. Qui gère quoi ? La place du Vendée Globe se situe sur l’emprise du domaine maritime de l’Etat.

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Ce dernier met cet espace à disposition du département de la Vendée depuis 1983. Jusqu’en 2017, le département confiait l’ensemble de Port Olona et de la Place du Vendée Globe à la Ville des Sables d’Olonne par le biais d’une Convention de Délégation de Service Public (DSP). Mais la loi NOTRe a transféré aux Communautés d’Agglomération la gestion des zones d’activités portuaires (dont la Place du Vendée Globe). Cela a d’ailleurs créé des débuts de polémique il y a quelques années car la Ville des Sables d’Olonne se sentait alors dessaisie de certaines de ses prérogatives. Les Sables d’Olonne Agglo, créé le 1er janvier 2017 pour remplacer la Communauté de Communes a donc la gestion de Port Olona et de l’Esplanade.


Rentrée scolaire

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RENTRÉE SCOLAIRE - LE MÉCONTENTEMENT DE LA SÉNATRICE ANNICK BILLON La sénatrice Annick Billon regrette le manque de moyens – constaté – mis à la disposition de certains établissements scolaires à l’occasion de cette rentrée des classes.

La sénatrice Annick Billon

Elle déplore la fermeture de classes dans plusieurs établissements, notamment: – à l’école de la Pironnière des Sables d’Olonne – et à l’école Paul-Émile Victor de SaintGeorges-de-Pointindoux. Malgré son investissement aux côtés des élus, des enseignants et des parents d’élèves, «l’argument de la baisse des effectifs a prévalu sur la problématique des classes surchargées. Ces décisions vont à l’encontre de la loi sur l’école de la confiance, promulguée le 26 juillet 2019.» Ces nouvelles fermetures de classe relancent tout l’intérêt que présente la

convention ruralité, défendue par son collègue de l’Ariège Alain Duran. « Je milite auprès de la préfecture, de l’académie et des élus depuis juin 2018 pour la mise en œuvre de la convention ruralité sur la Vendée. Dans d’autres départements, cette organisation a permis d’éviter que ces situations pénibles de fermetures se renouvellent chaque année. Je salue la réflexion menée par le département, l’association des maires et les services de l’État sur le sujet depuis quelques mois » a précisé Annick Billon. La sénatrice a indiqué qu’elle suivra de près le manque d’AESH et la situation compliquée que cela engendre pour les familles après que le rectorat ait assuré que cela était dû à une organisation défaillante en interne et qu’il se donnait les moyens d’y répondre au plus vite.


Varia

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LUC BOUARD LANCERA OFFICIELLEMENT SA CAMPAGNE LE 15 SEPTEMBRE C’est lors du rassemblement annuel des amis de Luc Bouard, le 15 septembre 2019, sur le site de la Vallée Verte, que Luc Bouard, le maire de La Roche-surYon, lancera officiellement sa campagne pour les municipales de 2020. Cette année, dit-il, notre rassemblement annuel « revêtira une couleur toute particulière puisque ce sera l’occasion pour nous de démarrer ensemble la campagne pour les élections municipales des 15 et 22 mars 2020. » « A 6 mois du premier tour, j’aurai le plaisir de vous présenter les grands axes de notre projet municipal ainsi que les différentes étapes qui doivent nous conduire jusqu’à la victoire de mars 2020. » « Je compte sur vous tous, ajoute-t-il, pour que notre action pour notre ville et pour ses habitants puisse continuer sur le prochain mandat, enrichie de vos réflexions, vos envies, vos passions! Il poursuit ainsi: « Ensemble relevons le défi! ENSEMBLE, ON CONTINUE ! (…) notre large rassemblement n’est pas simplement une ambition politique, c’est une réalité quotidienne, la seule qui permette de construire, au delà des partis, un avenir souriant pour les Yonnaises, Yonnais, Aggloyonnaises et Aggloyonnais. »

LES SABLES D’OL.ONNE - LES DEUX AUTEURS PRÉSUMÉS DE VOLS INTERPELLÉS Durant la deuxième quinzaine d’août, le commissariat de police déplorait une recrudescence anormale de vols « à la roulotte » dont certains étaient associés à des utilisations frauduleuses de cartes bleues chez des commerçants locaux. Les enquêteurs du groupe « atteintes aux biens », après diverses et minutieuses investigations, parvenaient à cibler un jeune couple de marginaux, deux SDF âgés l’un de 19 ans, l’autre de 17 ans. Placés en garde à vue le 4 septembre au matin, les deux auteurs ne pouvaient que reconnaître les éléments à charge. Pour l’heure, sur la période comprise entre le 17 et 28 août, ils apparaissent comme responsables d’au moins 6 vols précédés de dégradations dans des véhicules en stationnement dernier et plus d’une dizaine d’utilisations de CB chez les commerçants par le biais du paiement sans contact. Déjà défavorablement connus des services de police et de la justice, il n’est pas improbable que ce jeune couple «en galère» ne finisse par être présenté devant l’autorité judiciaire.

VENDÉE SÉCURITÉ ROUTIÈRE - LES ENTREPRISES SE MOBILISENT Depuis le début de l’année 2019, 33 personnes ont déjà trouvé la mort sur les routes en Vendée, le plus souvent sur des trajets quotidiens domicile-travail. Dans le cadre d’une démarche partenariale, la préfecture lance une nouvelle opération « carcasses de véhicules accidentés ». Cette opération (la 4ème depuis octobre 2018) concernera plus particulièrement les entreprises. Des carcasses seront ainsi disposées sur 14 parkings d’entreprises volontaires pour sensibiliser les salariés mais également leurs visiteurs. La première dépose de carcasse de véhicule accidenté a eu lieu cet après-midi, en présence de Benoît Brocart, préfet de la Vendée, à l’entreprise LG Béton à La Flocellière (Sévremont), spécialiste du béton armé. D’autres entreprises ont également souhaité participer à cette opération : SODEBO, Le Puy du Fou, QSE-GT, Super U (La Chataîgneraie et Aizenay), Hyper U (Chantonnay et Les Herbiers), E. Leclerc (Saint Gilles Croix de Vie), Casino des Pins, Intermarché (Montaigu et La Chataigneraie) et Eiffage. Cette opération s’inscrit dans la déclinaison de la charte « les entreprises s’engagent pour la sécurité routière en Vendée » signée à ce jour par 74 entreprises, cela représente prés de 22 000 salariés. 18 employeurs publics dont les services de l’État, le CHD Vendée, le Conseil départemental de la Vendée, le SDIS, ont également signé la charte sécurité routière employeur public, 18 400 agents sont concernés. Cette nouvelle opération vise à sensibiliser face aux drames qui touchent chaque semaine les Vendéens sur la route. Le préfet de la Vendée compte sur une prise de conscience et une mobilisation collectives à la hauteur de l’enjeu : ces drames ne sont pas une fatalité, chacun peut et doit agir sur son comportement au volant. Il s’agit d’épargner des vies en adoptant un comportement responsable sur la route !


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Métiers 46ÈMES OLYMPIADES DES MÉTIERS COMPTE À REBOURS POUR LYON PUIS SHANGAÏ

« Malgré la perte de la compétence apprentissage au 1er janvier 2020, la Région des Pays de la Loire, résolument engagée en faveur de de la formation des jeunes et désormais de l’orientation pour leur ouvrir tous les chemins de la réussite et de l’emploi, souhaite ouvrir au plus grand nombre de jeunes la prochaine édition des Olympiades des métiers » a déclaré la présidente des Pays de la Loire, Christelle Morançais. « Ce concours célèbre la diversité des métiers et l’importance de l’expérience professionnelle, en rassemblant sous la même bannière les mondes de la jeunesse, de l’entreprise et de la formation. Les Olympiades des métiers sont également un lieu adapté pour découvrir les métiers dans leurs conditions d’exercice, et pour échanger avec des jeunes en formation et des professionnels en activité » a ajouté Christelle Morançais. Attention: Inscriptions jusqu’au 10 novembre 2019 (50 métiers ouverts à la compétition – Il faut être né à partir du 1er janvier 1999) – Tenter les sélections régionales à Angers les 13 et 14 mars 2020 à Angers – Se surpasser lors des finales nationales à Lyon, du 8 au 10 octobre 2020 pour tenter d’intégrer l’Equipe de France des Métiers – Représenter la France aux sélections internationales à Shangaï (Chine), du 22 au 27 septembre 2021, pour essayer de devenir champion du monde Résultats de la 45ème édition (fin août 2019 à Kazan (Russie): – Baptiste MENESTRELLO, médaillé d’argent en Charpente – Audric RONFORT, médaillé d’excellence en Art floral – Gaëtan ARTUSO et Clément DRONNE, médaillés d’excellence en Construction béton armé – Francis PERROT-MINOT, médaillé d’excellence en Métallerie – Johan SEGUIN, médaillé d’argent en Coiffure à la compétition Worldskills Juniors (candidats de 14 à 16 ans) La Région des Pays de la Loire lance la campagne d’inscriptions aux sélections régionales de la 46e édition des Olympiades des métiers. Les prochaines sélections régionales des Pays de la Loire auront lieu les 13 et 14 mars 2020, au parc des expositions d’Angers. Sur plus de 18.000 m², plus de 250 jeunes y démontreront leurs talents et feront découvrir au public un savoir-faire de haut niveau. 50 métiers sont ouverts à la compétition, des divers secteurs économiques présents en région : agriculture, bâtiment, industrie, automobile, numérique, métiers de l’alimentation, des services et de l’aide à la personne. Pour pouvoir s’inscrire, le candidat doit remplir les 2 conditions suivantes: 1/ la condition d’âge : avoir moins de 23 ans à la compétition internationale (donc être né à partir du 1er janvier 1999); 2/ la condition géographique : habiter et/ou être formé et/ou être salarié dans les Pays de la Loire. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 10 novembre 2019 sur: www.paysdelaloire.fr www.olympiades.paysdelaloire.fr www.apprentissage-paysdelaloire.fr worldskills-france.org.


La Roche-sur-Yon LA ROCHE-SUR-YON: LE PRÉFET FIXE LE PÉRIMÈTRE DE REVITALISATION DES TERRITOIRES POUR LE COEUR DE VILLE

ACTION COEUR DE VILLE Lancé par le Gouvernement lors de la deuxième conférence nationale des territoires, le programme « Action cœur de ville » s’adresse à des villes moyennes, dans lesquels une action de redynamisation du cœur de ville est nécessaire. Retenue dans les 222 sites éligibles au niveau national, la ville de La Roche-sur-Yon a intégré ce programme qui répond à une double ambition : – améliorer les conditions de vie des habitants des villes moyennes – et conforter leur rôle de moteur de développement des territoires. Autour de la ville de La Roche-sur-Yon, ce programme implique les partenaires concernés : l’Etat, la Banque des Territoires, Action Logement, l’ANAH, La Roche-sur-Yon Agglomération, le Conseil départemental de la Vendée, le Conseil régional de Pays de la Loire et les chambres consulaires. FIXATION DU PERIMETRE DE L’OPERATION DE REVITALISATION DES TERRITOIRES (ORT) Dans ce cadre, le préfet de la Vendée vient de fixer par arrêté le périmètre d’intervention de l’Opération de revitalisation des territoires pour la ville de La Roche-sur-Yon. Ce périmètre va permettre ainsi à un large territoire de bénéficier des effets juridiques, financiers et fiscaux de cet outil mis en place par la loi ELAN à la disposition des collectivités locales pour redynamiser un centre ville et son agglomération. L’ORT offre ainsi une large palette d’outils au service du projet de territoire porté par la ville de La Roche-sur-Yon : pour mieux maîtriser le foncier et faciliter les projets à travers des dispositifs expérimentaux ; pour favoriser la réhabilitation de l’habitat ; pour renforcer l’attractivité commerciale en centre-ville. Cette opération va faciliter les procédures (permis d’innover) et permettre au maire d’être informé six mois avant toute fermeture de service public, lui offrant la possibilité d’engager un dialogue en amont avec l’institution concernée pour maintenir une équivalence en terme de service. Elle permet également la mobilisation de dispositifs en faveur de l’habitat ancien, tels que les travaux subventionnés par l’ANAH dans le cadre du dispositif d’intervention immobilière et foncière (DIIF) et de la vente d’immeuble à rénover (VIR) ou du dispositif fiscal « Loi Denormandie » applicable à l’immobilier ancien. Enfin, ses effets portent également en matière d’urbanisme (permis d’aménager multisites, mise en cohérence des documents d’urbanisme) sur le commerce (exonération de CDAC en centre-ville, suspension temporaire d’instruction de CDAC possible dans certaines situations pour des implantations en périphérie). L’ORT de la ville de La Roche-sur-Yon est donc un outil de référence et de visibilité pour mobiliser les aides de droit commun et attirer les investisseurs au service d’un projet de reconquête et de consolidation des fonctions de centralité. C’est un signe fort à destination des acteurs locaux et des habitants pour bâtir un projet intégré à l’échelle intercommunale permettant de penser la répartition des fonctions urbaines (habitat, commerces, services…) de façon harmonieuse au cœur de la ville.

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CHRISTOPHE CHABOT PROFITE DE LA GALERIE POUR SE DÉCLARER mardi 3 septembre 2019

Christophe Chabot, maire de Brétignolles-sur-Mer

Nous étions hier très nombreux, Presse et élus, présents pour la pose de la première pierre du futur Lycée de St-Gilles Croix de Vie. Christelle Morançais, présidente du Conseil régional des Pays de la Loire, s’était déplacée pour cet événement d’importance qui permettra en 2021 aux lycéens de profiter d’un très bel établissement et – cela a été souligné par le maire de St-GillesCroix de Vie François Blanchet – de leur éviter des déplacements d’une heure tant le matin que le soir (voir notre article sur le projet de Lycée à St-Gilles-Croix de Vie).

Après la pose de la première pierre (sous forme de plaque) par Christelle Morançais et le recteur d’Académie William Marois, des discours furent prononcés, cette fois-ci à la Mairie de St-Gilles. François Blanchet, Christelle Morançais, le recteur, puis Christophe Chabot en tant que président de la Communauté de Communes du Pays de St-Gilles sont intervenus, apportant force précisions sur ce projet. De nombreuses personnalités étaient présentes, Christelle Morançais et Antoine Chéreau, le recteur William Marois, de nombreux élus aussi notamment du pays de St-Gilles, ainsi que le sénateur Bruno Retailleau. Une galerie rêvée pour faire une annonce à quelques mois d’échéances électorales (élections municipales et liste des mandats pour les conseillers communautaires). C’est ce à quoi s’est appliqué Christophe Chabot, mais de manière détournée. Après avoir remercié les élus du Conseil régional présents pour leur soutien à ce projet de lycée ce qui n’était pas chose aisée il y a quelques années pour des raisons financières, a-t-il dit, il a déclaré qu’il espérait bien être encore présent dans deux ans pour l’inauguration du Lycée (sourires et rires dans l’assistance). Le Maire de Brétignolles-sur-Mer vient de lancer officieusement sa campagne….

SELON LE CPNT AU FÉMININ: SAISON ESTIVALE DIFFICILE POUR LES SAISONNIERS Dans un Communiqué de sa présidente Martine Aury, le CPNT au Féminin a considéré que la saison estivale 2019 avait été difficile pour les saisonniers Le logement et le salaire restent les clés du problème pour les emplois saisonniers La situation: « La France est la première destination mondiale avec 87 millions de touristes en 2018. L’objectif dans deux ans est de passer à 100 millions, mais pour cela faut-il encore s’en donner les moyens » a déclaré Martine Aury. Elle indique que « cette année, les professionnels du tourisme du littoral ou en zone rurale ont connu de vraies difficultés par manque de personnel. » Sans doute, doit-on ajouter encore…. Pour elle et son organisation, le CPNT au féminin, il va de soi que « le logement et le salaire sont souvent l’une des clés du problème. » Elle souligne combien « les conditions de travail sont souvent très contraignantes et les salaires d’à peine 10% au-dessus du Smic! » Martine Aury poursuit: « Les saisonniers ne peuvent pas se permettre d’utiliser la moitié de leur salaire pour se loger. Le CPNT au Féminin propose donc, comme cela se pratique en Région des Pays de la Loire, que soient utilisés des lycées pour héberger pendant la saison estivale le personnel saisonnier, mais aussi que les employeurs leur mettent à disposition des logements. » Un possible danger pour l’emploi: Alors que notre pays connaît un pourcentage de chômeurs important, Martine Aury s’inquiète des dérives des hôteliers restaurateurs qui font pression sur le gouvernement pour avoir recours à des travailleurs étrangers. Le CPNT souhaite que le secteur de l’hôtellerie-restauration, principalement touché par cette pénurie d’emplois, travaille plutôt en étroite collaboration avec l’État et l’ensemble des élus, afin de mettre tout en œuvre pour de meilleures conditions de travail – rémunération plus juste, heures supplémentaires payées, logement gratuit, etc. – afin d’attirer les jeunes demandeurs d’emplois saisonniers.


St-Gilles-Croix-de-Vie CHRISTELLE MORANÇAIS POSE LA 1ÈRE PIERRE DU FUTUR LYCÉE DE ST-GILLES-CROIX-DE-VIE

Pose de la 1ère pierre du futur Lycée de StGilles-Croix-de-Vie Christelle Morançais, présidente de la Région des Pays de la Loire, Antoine Chéreau, 1er viceprésident en charge de l’éducation, Isabelle Leroy, vice-présidente déléguée aux lycées et Bruno Retailleau, sénateur de Vendée et conseiller régional, ont présenté les contours architecturaux de ce lycée tandis que Christelle Morançais et le recteur William Marois posaient une plaque, en guise de 1ère pierre. Cette pose de 1ère faite s’est faite en présence de François Blanchet, maire de Saint Gilles Croix de Vie et conseiller régional, et Christophe Chabot, président de la Communauté de Communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

François Blanchet, Christelle Morançais et William Marois

La région des Pays de la Loire a décidé de construire 6 nouveaux lycées dont un à St-Gilles-Croix-de-Vie. Il ouvrira à la rentrée 2021. Les 5 autres seront à Nort-sur-Erdre, Aizenay, Pont-Château, St-Philbert de Grand-Lieu et Vertou, et cela entre 2020 et 2027. Après la réalisation du lycée de Carquefou, se sont ajoutés les projets de St-Philbert de Grand Lieu et de Vertou. Ces projets proviennent de prévisions d’effectifs pour les lycées qui ont été atteintes avec neuf ans d’avance! La Région a donc répondu à ce dynamisme démographique par des mesures d’urgence (installation de modulaires) et le lancement de deux études, l’une démographique et l’autre sur les capacités d’accueil des lycées publics. Pour celui de St-Gilles-Croix de Vie, la justification vient de la pression démographique et scolaire sur le littoral vendéen. Dans son discours, François Blanchet regrettait qu’actuellement des lycéens étaient obligés de faire une heure de trajet tant le matin que le soir.

Stéphane Buchou, François Blanchet, Christelle Morançais, William Marois et Bruno Retailleau

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St-Gilles-Croix-de-Vie CHRISTELLE MORANÇAIS POSE LA 1ÈRE PIERRE DU FUTUR LYCÉE DE ST-GILLES-CROIX-DE-VIE

C’est l’agence d’architectes EPICURIA Architectes de Paris qui fut lauréate du concours le 26 juin 2017 après un appel à candidatures. La création de ce nouvel établissement polyvalent d’une capacité d’environ 900 élèves (extensible à 1100), sera implanté sur la ZAD des Vergers d’Eole de la Commune de Saint Gilles Croix de Vie. L’équipement sera réalisé dans la perspective du lycée 4.0 ! C’est à dire en prenant en compte les nouvelles pratiques pédagogiques, en poursuivant une démarche environnementale, avec une ouverture vers l’extérieur – un lycée ouvert sur la cité – et tout en restent sobre et adaptable. Il se voudra moderne, innovant, fonctionnel, sécurisé et respectueux de l’environnement et de la qualité de vie de toute la communauté éducative et de ses utilisateurs. Il se composera de lieux communs favorisant la communication entre les différents usagers et la responsabilisation des acteurs : les espaces temps libre/les espaces de travail / l’espace restauration / la conception du mobilier et de locaux ouverts sur le territoire comme la salle polyvalente, le service restauration (capacité 800 rationnaires), l’internat (80 places extensibles à 120) et de locaux plus spécifiques à l’établissement.

Les travaux dureront deux ans et le coût global, pris en charge par la région, sera de 47,6 M d’€ soit une augmentation 2,2 M € par rapport aux première prévisions. Voies d’enseignement Les élèves seront accueillis en enseignement général, voie technologique (Sciences et Technologie de l’industrie et du développement durable) et professionnelle (services à la personne, coiffure, esthétique, technicien des systèmes énergétiques et climatiques etc…). Une concertation engagée sur le territoire avec les collectivités, les habitants, les futurs usagers, et les entreprises du secteur, a permis de définir les besoins des acteurs et de l’offre de formation, ainsi que les besoins en transports scolaires et équipements annexes. Ainsi, sous maîtrise d’ouvrage de la communauté de communes du Pays de Saint Gilles Croix de Vie, différents équipements seront construits à proximité du lycée: une plateforme de transport ainsi qu’un complexe sportif.


Justice - Les Sables d’Olonne PROCÈS EN DIFFAMATION: LES DÉTAILS DU JUGEMENT

« L’action du contribuable » au coeur de la procédure Le 7 mars 2019, comparaissait devant le Tribunal la présidente de l’association de défense de l’ancien Lycée Tabarly, situé à La Chaume (Les Sables d’Olonne), une association dont le but est de peser sur la destinée de l’emprise foncière sur laquelle était prévu un projet du Groupe Réalités. Le terrain appartenant à la Région des Pays de Loire, un document de cette dernière mentionnait la vente de la zone foncière de l’ancien Lycée Tabarly assortie d’une condition suspensive, la vente d’un gymnase mitoyen appartenant à la Ville des Sables d’Olonne. Sur le site de l’association, la présidente avait mis en cause deux élus de la Ville des Sables d’Olonne, les élus chargés de l’urbanisme et des sports, pour de supposés faux en écriture et malversations qui auraient porté préjudice à la Ville des Sables d’Olonne. Elle était donc convoquée pour diffamation par voie électronique à la suite de la plainte des deux élus qui s’étaient constitués partie civile et demandaient 1 € à titre de dommages et intérêts. Recherche de la bonne foi Peu habituée aux séquences juridiques, la prévenue tenta de se défendre en mettant en avant l’absence permanente de réponses à ses questions aussi bien de la part de la Ville des Sables d’Olonne que de la Région des Pays de la Loire. Excédée par ce silence, elle avait mis en cause les deux élus sur le site internet avec un lien conduisant vers un courrier adressé au Maire et “portant des allégations à l’honneur et à la probité”. Si la mention de la condition suspensive était bien mentionnée, aucun élément ne permettait de mettre en cause ces deux élus, sauf à en apporter des preuves. Le Président du Tribunal, Nicolas Pautrat, chercha donc ensuite à déterminer si la prévenue avait effectué toutes les enquêtes nécessaires, les recherches qui auraient pu l’amener à avancer des éléments, à apporter des preuves, et auraient ainsi montrer sa bonne foi. A une question du Président du Tribunal lui demandant si elle avez conscience de porter atteinte à l’honneur des élus, la prévenue répondit que non car il s’agissait de termes juridiques, puis que c’était peut-être exagéré, et enfin qu’il s’agissait d’un lien qui n’était resté que 4 jours. L’avocat des deux élus, Me Loïc Cabioch, lui demanda quelles vérifications elle avait effectué en matière d’investigation puis l’interrogea sur sa plainte auprès du Tribunal administratif (NDLR: pour obtenir le droit d’agir au nom des contribuables sablais en cas de carence du Conseil municipal). La prévenue répondit qu’elle avait lancé de nombreux courriers, restés sans réponse, et que l’affaire devant le Tribunal administratif était en cours. L’avocat lui répondit que le TA n’avait à ce jour pas donné d’accord pour une action du contribuable et cela plus d’un an après la demande. Il précisa que les élus passaient du temps pour leur mandat et que leurs décisions pouvaient très bien être critiquées, que c’était le jeu de la démocratie comme l’était aussi le droit de la prévenue de saisir le Tribunal administratif. Probité de deux élus Mais, ajouta-t-il, “là où il y a dérive, c’est lorsque l’on met en cause la probité des deux élus.” Et il ajouta que les accusations ne reposent sur rien, aucun document. “L’acte de vente, point. Juste un tiers avec une condition suspensive. Aucune enquête, rien de concret, rien de bonne foi, des rumeurs, la volonté de salir.” Puis, il poursuivit: “Peut-être y a-t-il aussi un contexte politique. Mais (pour mes deux clients), c’est aussi la petite musique qui revient sur les malversations, le mot bandit qui s’entend dans une réception… Jeter le discrédit sur des élus, c’est à la mode, mais ce n’est pas gratuit car ces propos ont un écho. C’est pourquoi mes clients se sont portés partie civile, pour leur honneur, pour 1 € ainsi que la publication du jugement dans la Presse.” La Procureure de la République, Carine Halley, conclua son intervention en récusant la bonne foi de la prévenue. Elle considéra qu’elle avait manqué de prudence en accusant les deux élus de faits graves sans aucun élément et en se

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Justice PROCÈS EN DIFFAMATION: LES DÉTAILS DU JUGEMENT

retranchant derrière une action au nom des contribuables. Elle demanda au tribunal de condamner la prévenue à 5000 € d’amende et à deux parutions du jugement dans la Presse. Vent debout contre le permis de construire Me Armel Pécheul; avocat de la prévenue, cita le passage de la condition suspensive – datant de fin 2017 – et précisa que l’association de défense était “vent debout contre le permis de construire”. Il ajouta que celle-ci demanda des explications à la Région, que personne n’avait été consulté sur cette vente du gymnase, qu’aucune demande n’avait été faite aux Domaines (NDLR: sur le prix) mais que cette condition suspensive se trouvait dans la délibération régionale “dans le plus grand des mystères.” L’élu régional en charge des Lycées et Finances aurait indiqué, ajoute Armel Pécheul: “Le gymnase, on ne s’en occupe pas, c’est une affaire de la municipalité.” Qui s’est engagé pour la vente suspensive du gymnase? Armel Pécheul posa aussi devant le Tribunal la question qui dérange: “Qui a pu s’engager pour la commune des Sables d’Olonne pour la vente (suspensive) de ce gymnase?” L’avocat de la prévenue poursuivit en expliquant quelle était la logique de l’association de défense de l’ancien Lycée Tabarly: la saisine de la Chambre régionale des Comptes, se tourner vers le juge pénal afin d’obtenir l’acte nécessaire du Tribunal administratif pour exercer “l’action du contribuable”. Et il expliqua qu’il y avait incompréhension de la part de la Partie civile et de la Procureure car, dit-il en citant la jurisprudence de la Cour de Cassation du 11 octobre 2011, pour motiver “l’action du contribuable” “il faut démontrer des éléments sérieux qui permettent de qualifier des faits qui ne peuvent relever que du pénal.” Obligation de qualifier les faits Il faut donc dit-il – pour expliquer le comportement de la prévenue – qualifier juridiquement des faits fautifs sinon le juge administratif ne peut que rejeter la demande. Armel Pécheul poursuivit à propos du lien internet. Il mentionna un arrêt récent de la Cour européenne des Droits de l’Homme datant du 4 décembre 2018 (Affaire Magyar Jeti Zrt contre Hongrie – Requête 11257 – 16) – par lequel la Cour a jugé que la condamnation d’un média pour affichage d’un lien sur son site renvoyant à un contenu jugé ensuite diffamatoire constituait une violation du droit à la liberté d’expression. La Cour indiqua également que les droits du média concerné ayant été “indûment restreints” par le Tribunal hongrois, “un examen individuel s’imposait dans chaque cas.” (NDLR: La Cour européenne a noté l’importance des hyperliens pour le bon fonctionnement d’internet – qui dirigent les internautes vers des contenus disponibles au lieu de les fournir – et a indiqué que mettre en cause la responsabilité d’un site en raison de la présence d’hyperliens risquait de nuire à la circulation des informations en ligne et de dissuader les auteurs et éditeurs d’en faire usage s’ils ne peuvent pas contrôler les informations vers lesquelles ces liens sont dirigés, entraînant donc un effet dissuasif sur la liberté d’expression (Art. 10 de la Convention européenne des Droits de l’Homme). Enfin concernant le sérieux dans le suivi de la procédure Armel Pécheul précisa que la prévenue n’avait pas poursuivi ses actions dès lors qu’elle avait été mise en examen, son sérieux ne pouvant être mis en doute. Il a indiqué par ailleurs que la présidente de l’association n’avait aucune animosité personnelle envers les deux élus, qu’il n’y avait aucune recherche de calomnie mais par contre celle de la vérité. “En effet dit-il, quand on est présidente d’une association de défense, il y a un but légitime qui est celui de savoir ce qu’il s’est passé à propos de la future vente du gymnase, or tout cela est opaque.” Nul besoin, ajoute Armel Pécheul de faire une enquête poussée car tous les faits sont publics: une vente, une condition suspensive, des échanges de lettres avec la Région. En conclusion, Armel Pécheul écarta donc toute diffamation, d’abord en raison de la jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l’Homme, et ensuite car il était nécessaire d’utiliser la voie “d’action du contribuable.” Concernant les demandes, il indiqua que la partie civile ne pouvait pas obtenir 7500 € de défense fonctionnelle pris en charge par la ville des Sables d’Olonne pour les deux élus et demander en plus une indemnisation pour frais. L’avocat des deux élus, Loïc Cabioch, indiqua en réplique que dans le jugement de la Cour européenne des Droits de l’Homme le site concerné n’avait aucun lien direct avec le lien hypertexte proposé, alors que pour l’Ass. de défense de l’ancien Lycée Tabarly, le lien hypertexte était direct. Pour les indemnités demandées, il s’agit, dit-il, d’obtenir cette somme pour rembourser les avances de la municipalité. A propos de la jurisprudence de la Cour européenne, la Procureure indiqua qu’elle avait la même position que la partie civile, c’est-


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à-dire que l’appréciation se faisait au cas par cas et que l’on ne pouvait considérer qu’un lien hypertexte direct de la prévenue permettait d’écarter la diffamation. Le jugement avait été mis en délibéré au 25 avril 2019. Mise à jour Le 25 avril 2019, – audience du 7 mars 2019 – nous apprenions donc que la présidente de l’association avait été « renvoyée des fins de la poursuite » (Note: le prévenu est déclaré innocent, il est donc relaxé. Il est fréquent que les magistrats utilisent une expression plus technique, en déclarant que le tribunal » renvoie le prévenu des fins de la poursuite). Début septembre, le jugement correctionnel était disponible. EXTRAITS Entre: Monsieur le Procureur de la république, demandeur et poursuivant; Parties civiles: G. S et G.B ET Prévenue: C.C Prévenue du chef de: – diffamation envers un fonctionnaire, un dépositaire de l’autorité publique ou un citoyen d’un service public par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique. Elle est prévenue (….) avoir porté des allégations ou imputation d’un fait portant atteinte à l’honneur ou à la considération de MM. G.S et G.B. (…) L’article en cause comportait un lien hypertexte vers un courrier daté du 5 février 2018 (…) portant requête d’autorisation de plaider ou d’action du contribuable. Ce courrier était ainsi rédigé (…): Grief, faux en écritures publiques et utilisation de faux (art. 441-4 du Code pénal). Promesse frauduleuse de vente de dépendances du domaine public communal.

(Note de la revue: s’ensuivent toutes les explications liées à la requête). Estimant les propos ci-dessus (…) attentatoires à leur honneur et à leur considération, G.S et G.B, à l’époque des faits respectivement adjoint au sport, et adjoint à l’urbanisme au sein du conseil municipal des sables d’Olonne ont porté plainte avec constitution de partie civile (…) du chef de diffamation (…). C.C a été mise en examen à raison de ces propos et renvoyée devant le Tribunal correctionnel. (…) Le Ministère public a requis la condamnation de la prévenue faisant valoir que la preuve de la bonne foi n’était pas rapportée. Le conseil de C.C estime, au regard d’un arrêt du 4 décembre 2018 de la cour européenne des droits de l’homme, qu’il n’est pas possible d’engager une action en diffamation contre le responsable d’un site internet lorsqu’il se borne à offrir un lien avec un autre site ou une autre information. Il considère en deuxième lieu qu’il ne peut y avoir diffamation par l’insertion d’un article en ligne dès lors que l’article lui même ne peut pas être diffamatoire car c’est une « action du contribuable. » Enfin, il soutient que la bonne foi de C.C doit être reconnue, faisant valoir qu’elle a poursuivi un but légitime, étranger à toute animosité personnelle, qu’elle a réalisé une enquête sérieuse et s’est montrée prudente dans l’expression. SUR CE: Sur l’action publique Sur le caractère diffamatoire des propos: (…) En l’espèce, En prétendant que la région des Pays de la Loire a été victime d’un faux en écriture publique lors d’une promesse de vente de l’ancien lycée Tabarly dans lequel étaient impliqués G. S et G. B, (…), C.C mentionne un fait précis, qui peut faire l’objet d’un débat sur la preuve de sa vérité, et attentatoire à l’honneur et à la considération des parties civiles, un tel fait étant susceptible de qualification pénale, faux en écriture publique, prévu à l’article 441-4 du code pénal.


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Ainsi, les propos poursuivis présentent bien un caractère diffamatoire. Sur le caractère public des propos: (…) En l’espèce, les propos litigieux ont été rendus accessibles, via un lien hypertexte, sur le site internet de l’association de défense de promotion du site de l’ancien lycée Tabarly qui est accessible à tous les internautes. les propos ont donc un caractère public. Sur la qualité des personnes visées: (…) En l’espèce, les qualités d’adjoint au maire de G. S et de G. B sont rappelées par l’article en cause et le fait allégué par C.C se rattacherait directement à l’exercice du mandat électif des parties civiles. Dès lors, la circonstance aggravante prévue par l’article 31 alinéa 1er de la loi du 29 juillet 1881 est caractérisée. Sur l’incidence du lien hypertexte: L’insertion d’un lien hypertexte sur un site internet n’engage pas de plein droit la responsabilité de son auteur (…) Pour autant, toute responsabilité pénale de l’auteur d’un lien hypertexte n’est pas exclue. Elle est subordonnée aux critères dégagés par la Cour européenne des droits de l’homme dans sa décision du 4 décembre 2018 n°11257/16, Magyar Jeti ZRT c/ Hongrie. Il faut examiner si l’auteur a approuvé le contenu de l’information, s’il l’a repris sans approbation, s’il s’est limité à créer un hyperlien vers l’information, s’il pouvait raisonnablement savoir qu’elle était diffamatoire ou illégale et enfin s’il a agit de bonne foi. Cependant, l’application de ces critères est sans objet lorsque, comme en l’espèce, l’écrit auquel renvoie le lien hypertexte est du même auteur que celui qui procède à l’insertion du dit-lien. (…) Sur l’incidence de l’action du contribuable: Selon l’article 122-4 du code pénal, n’est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte prescrit ou autorisé par des dispositions législatives ou réglementaires. En application de l’article L. 2132-5 du code général des collectivités territoriales, le contribuable qui se propose d’exercer, avec l’autorisation du tribunal administratif, les actions qu’il croit appartenir à la commune, et que celle-ci a refusé ou négligé d’exercer, doit, préalablement, appeler les organes de la commune à en délibérer. La jurisprudence administrative exige que, dès la formalité préalable à la saisine du tribunal administratif, le contribuable indique à la collectivité territoriale la nature de l’action prévue, et ce sous peine d’irrecevabilité. Il en a été déduit que le contribuable devait énoncer, lors de cette phase préalable, les motifs de sa démarche, justifier du bienfondé de l’action en justice qu’il requérait, et mettre les organes de la commune à même de se prononcer, et que cette formalité préalable résultait d’une prescription de la loi (Cass. crim. 27 mai 2015, n° 14-83.061). En l’espèce, les propos mentionnés dans la lettre du 5 février 2018 portant requête d’autorisation de plaider ou d’action du contribuable, exposent les griefs de C.C permettant à la commune des Sables d’Olonne de se prononcer. Dans ce contexte, la prévenue ne faisant qu’exécuter une formalité prescrite par la loi et n’excédant pas les limites posées par le fait justificatif doit être renvoyée des fins de la poursuite. Sur l’action civile Les constitutions de partie civile de G. S et G. B seront déclarés recevables. Compte tenue de la relaxe intervenue, ils seront déboutés de leurs demandes. Par ces motifs: Le Tribunal, sur l’action publique, renvoie des fins de la poursuite C. C (…) déboute les parties civiles de leurs demandes. ____________

Résumé par la revue: Les propos écrits comportaient bien un caractère diffamatoire. Mais, tout dépend du contexte dans lequel ils sont rédigés. En l’espèce, la présidente de l’association de défense entendait exercer une « action du contribuable » , c’est-à-dire d’agir en tant que contribuable d’une commune présumée négligente. Cette action nécessite un exposé des griefs afin de justifier du bien-fondé de l’action en justice. Dès lors, le contribuable qui énonce ces éléments, dans le cadre de cette phase préalable et selon une formalité prescrite par la loi, ne peut qu’être relaxé.


Aéronef ACCIDENT DE GYROCOPTÈRE À VAIRÉ

Les Sapeurs-Pompiers se sont déplacés le dimanche 8 septembre 2019 à 12h11, au Lieu-dit la Morière sur la Commune de Vairé (près des Sables d’Olonne). 6 véhicules des Sapeurs-Pompiers des Centres de Secours de La Mothe-Achard, Brem-sur-Mer et Les Sables d’Olonne se sont déplacés. Il s’agit de la chute d’un aéronef de type Gyrocoptère à la suite d’une panne moteur. Deux victimes, un homme âgé de 68 ans et un jeune garçon de 14 ans, son fils, ont été transportés au Centre hospitalier des Sables d’Olonne. Les deux personnes sont en urgence relative. L’intervention des sapeurs-Pompiers s’est achevée à 14h. Le père est blessé aux jambes, le fils a une fracture au niveau de l’épaule. Le pilote raconte au Reporter sablais le crash: « Nous nous sommes écrasés mon fils et moi après le décollage avec mon gyrocoptère. Le moteur a manqué de puissance. Je n’avais plus de portance pour prendre de l’altitude. J’ai essayé de regagner la piste mais la machine a décroché et nous avons plongé dans les arbres. » Et il ajoute: « Mon fils a une fracture de l’épaule gauche et moi des plaies sur les membres inférieurs. » Note du Reporter sablais: le jeune de 14 ans a eu récemment son Brevet d’initiation aéronautique BIA (des cours de culture aéronautique dispensés en classe) et son brevet théorique ULM. C’est un membre du club de La Tranche-sur-Mer où il suit des cours de pilotage avec un instructeur, Daniel Cheylus, qui est un ancien pilote de chasse. Le 7 mai 2018, un accident quasi-similaire s’était produit toujours depuis l’aérodrome de Vairé (piste ULM), avec une panne moteur. L’autogire avait alors chuté de 10 mètres et avait sectionné deux lignes de 20.000 volts !

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Puy du Fou Espagne GUICHETS FERMÉS POUR « EL SUEÑO DE TOLEDO »: LES 60.000 PLACES SE SONT ARRACHÉES EN QUELQUES HEURES 48h seulement après son inauguration, Puy du Fou España connait déjà un succès foudroyant en Espagne. Les 60 000 places de « El Sueño de Toledo » se sont arrachées en quelques heures, et la première saison est complète. Un tel engouement a surpris les équipes du Puy du Fou La puissance de l’engouement du public espagnol et la dimension de cette vague de réservation est une énorme surprise pour les équipes du Puy du Fou. Il a donc été décidé, en urgence, d’ajouter le 4 octobre prochain, une représentation exceptionnelle de son nouveau spectacle « El Sueño de Toledo ».

La stratégie d’internationalisation pourrait se voir accélérée Face à ce déferlement inattendu des demandes de places, le Puy du Fou a réuni dès aujourd’hui ses responsables pour repenser les échéances de sa stratégie internationale, et accélérer son développement en bousculant l’agenda prévu jusqu’à maintenant. Budget Le Puy du Fou prévoit pour la construction du Parc de Tolède un investissement de 242 millions d’€ sur une période d’une dizaine d’années en 5 tranches: – 2017/2019: 98 millions d’€ – 2019/2021: 85 millions d’€ – 2021/2023: 17 millions d’€ – 2023/2025: 21 millions d’€ – 2025/2028: 21 millions d’€. Les objectifs en terme de retombées économiques sont ambitieux avec 50 millions d’€ par an dès 2019 puis 200 millions d’€ par an en 2021. Pour expliquer cette différence, il faut savoir qu’à partir de 2019 sera lancé le spectacle et que 2021 verra l’ouverture du Parc. En 2028, soit à la fin de la période d’investissements, ce sont 330 millions d’€ qui seraient engrangés annuellement. Si le plan est conforme, l’investissement sera une réussite économique qui permettra au Puy du Fou de développer d’autres projets d’ampleur. Emplois La Création de 87 emplois est déjà effective pour 2019. A la fin de la période d’investissement, en 2028, ce sont 876 emplois qui sont prévus. Le nombre d’emplois indirects espagnols est estimé à 2453. 2019 : Ouverture du grand spectacle nocturne 4 000 places 15 représentations en 2019 185 comédiens et cavaliers 70 minutes de grand spectacle El Arrabal : zone thématisée de restauration légère EL SUEÑO DE TOLEDO est premier grand spectacle nocturne de Puy du Fou España. Récit: « Dans le soleil couchant sur les bords du Tage, la jeune lavandière Maria rencontre le vieil Azacán de Tolède. Le vieil homme l’entraine dans un voyage dans le temps, et lui fait revivre les grandes heures de l’Histoire d’Espagne ! Sous leurs yeux, dans une féérie nocturne grandiose et émouvante, l’Histoire reprend vie, surgissant des remparts de la cité et des profondeurs du vieux fleuve endormi. Du Royaume de Récarède à las Navas de Tolosa, de la découverte de l’Amérique à l’arrivée du Chemin de Fer, cette fresque géante s’achève en apothéose avec le ballet des provinces espagnoles et entraine les spectateurs à travers 1500 ans d’Histoire, servis par 185 acteurs et les effets spéciaux les plus spectaculaires. » 2021 : Ouverture d’un grand parc au sein de 30 hectares de pleine nature 4 spectacles de jour, 3 spectacles en salle: 1 spectacle en plein air Plusieurs représentations de chaque spectacle par jour 2 000 à 4 000 spectateurs par représentation Chaque spectacle dure environ 30 mn 3 villages : un grand village médiéval Castillan de 3500m2 (restaurants, boutiques et artisans) , un campement mauresque, un village d’artisans Restaurants : 5 000 places réparties entre restauration rapide et traditionnelle


Les Halles - La Roche-sur-Yon

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LUC BOUARD VEUT METTRE FIN AUX RUMEURS CONCERNANT LE CHANTIER DES HALLES

Le marché, les halles, cela a toujours été le coeur d’une ville, son poumon, aussi bien au 16ème siècle qu’aujourd’hui. Avec tous les travers et les richesses d’une population venant de nulle part et de tous les coins d’un territoire pour échanger, vendre ses produits et ses animaux. Il y bruisse toutes sortes de rumeurs, colportées ici et là, glissées au creux d’une oreille ou criées sur les toits. Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon le sait bien. Il sait que de tout et de rien, certains peuvent faire une information au coeur de la cité dont il est le premier magistrat, et que le lieu même où peut se développer une allégation est ce coeur de ville, les halles. Celles qui, justement, sont en pleine métamorphose. La Gazette Renaudot n’est plus, mais les successeurs des publicistes* sont là. Il suffit donc de les convier pour que force soit donnée à la vérité. C’est donc la démarche qu’a adopté Luc Bouard. Et s’il le fait, c’est qu’il y a urgence tant les fausses informations qui circulent peuvent nuire au projet de rénovation des Halles. (*publicistes: ancien nom désignant des journalistes) « En aucun cas, dit-il, le renforcement de la dalle des Halles de La Roche-sur-Yon ne nécessitera une année supplémentaire de travaux. « Il n’y a aucun danger pour des personnes qui se trouveraient en dessous. « Il n’y a aucun problème non plus, dit-il, dans le déroulement du chantier. » Les rumeurs faisaient état d’un problème de solidité de la dalle actuelle des halles par rapport aux charges qui seraient demandées. Luc Bouard souhaite donc apporter toutes les précisions à ce sujet. Seul 1/8ème de la dalle est concerné par un besoin de renforcement, qui sera effectué en septembre 2019, ce mois-ci donc, sur une zone du magasin U où les charges seront plus lourdes. Mais il tient à préciser, d’abord, que cette zone est au-dessus de la future aire de convivialité avec bar et que donc cela ne gêne aucunement l’activité commerciale des bans et, ensuite, que cette démarche de renforcement a toujours été prévue dès le début des travaux. “Aucun risque d’effondrement n’existe, affirme-t-il donc, tout cela n’est que rumeurs.” Certes, la dalle à l’époque a sans doute été réalisée à l’économie, et aujourd’hui les normes ont évolué et nécessitent ces renforcements mais sur 1/8ème de sa surface et tout cela est prévu depuis l’origine. Les renforcements seront en poutres de carbones fixées afin de supporter des poids supplémentaires à différents endroits. D’ailleurs, ajoute-t-il, les zones du Karo et de la Librairie ont eu elles-mêmes le même genre de renforcement et personne ne s’en est ému comme certains le font aujourd’hui pour une démarche similaire au-dessus de la zone de convivialité. Luc Bouard en profite pour revenir sur le chantier en lui-même et sa genèse (coût: 17 millions d’€). “Les difficultés, dit-il, viennent du fait que l’on travaille sur un site occupé (par des commerçants), un site multifonctions et public. On en profite donc aussi pour procéder à la rénovation des réseaux. Et, ajoute-t-il, on doit faire avancer le chantier tout en préservant l’activité des commerçants, ce qui complique les choses et fait perdre du temps. On avait choisi, précise-t-il, de maintenir les commerçants sur place, car les déplacer sur un autre site aurait coûté 1,5 million d’€ en plus. Mais finalement, avoue-t-il, cette économie fut une fausse bonne idée car cela a compliqué et ralenti le chantier. Si c’était à refaire, je ferai le choix de déplacer les commerçants le temps des travaux.” Des difficultés ont été rencontrées durant le chantier de réhabilitation: par exemple, du bâti qui ne correspondait pas toujours à ce qui était mentionné sur les plans, des canalisations découvertes etc…. Mais aujourd’hui, le maire se dit satisfait: après les prouesses techniques qui sont derrière nous, et les fausses rumeurs sur la dalle, ce qui sera obtenu sera sympathique. « On le voit déjà avec Le Karo (restaurant) et la Librairie. On est dans une autre dimension au niveau qualitatif. » « Et, poursuit-il, après la rénovation du quartier, on s’attellera à ce qui est autour. » « On nous annonce que ce qui a été réalisé plaît. Que les commerçants ont continué à travailler sans subir de baisse du chiffre d’affaires, et qu’il n’y a autour plus de locaux disponibles, certains étant même demandeurs. » « Je souhaite aux Halles le même succès que la Place Napoléon, et je n’en doute pas » nous dit Luc Bouard. Et avec l’aménagement de l’Hôtel de Ville, il suffira d’aménager aussi la rue Clemenceau pour qu’un ensemble réunissant des lieux avec de la convivialité et de la diversité puisse enthousiasmer les habitants et visiteurs. Le marché des Halles devrait être livré début 2020 (au lieu de fin 2019). La coque du futur Express U devrait être réalisée en avril 2020. Le déménagement du magasin sera effectué à l’été 2020. La destruction de l’ancien magasin U serait prévue à l’automne 2020. Entre temps des rencontres avec les commerçants auront lieu afin de traiter des installations des futurs bans, tandis que pour les travaux les solutions techniques les moins impactantes seront mises en place.


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Livres PARUTIONS

Je viens d’avoir 11 ans et j’apprends que je vais partir au Séminaire de Chavagnes-en-Paillers rejoindre des dizaines d’autres enfants. (...) J’ai soi-disant reçu un mystérieux appel à être prêtre. En réalité, cette élection ne résulte ni d’un événement extraordinaire, ni d’un choix personnel, mais de la conjuration d’adultes: enseignant, abbés, recruteur spécial autour du bon élève d’une famille catholique modèle plus ou moins subjuguée. Je deviens ainsi l’agneau sacrifié d’une Eglise en mal de troupes (...). Mon enfance va m’être arrachée, ma singularité piétinée. Je vais connaître l’humiliation et la souillure, la solitude et la mélancolie avant d’être chassé six ans plus tard du troupeau. Bousculé dans ma construction d’être, privé notamment d’adolescence, je resterai marqué à vie par ces années.

Editions Nouvelles sources - 18 €

Michel Pelé est un itinérant du goût: il a cueilli le coquelicot, le pavot cornu ou la roquette sauvage sur les dunes. Il a gratouillé l’abeurnotte, pour récolter l’ortie encore tendre, la berce et le plantain à la lisière des bois ou sur les talus des vieux chemins. Au retour de sa balade joyeuse et bucolique, sa cueillette odorante et diversifiée est bien rangée dans ses paniers. Pour respecter cette cueillette de plantes naturelles, il ne peut les associer qu’à de bons produits, les bio ayant toute sa préférence. N’oubliez pas, dit-il, “Il ne faut pas devenir un écornifleur de la nature, un pique-assiette qui ne laisse rien pour les autres, pour les insectes, les oiseaux et autres petits et grands animaux car sans eux, un jour....”


Parutions

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PARUTION

LES HERBIERS PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE Par Jean-Joël Brégeon Loués ou honnis, tels demeurent dans la mémoire française les chefs de guerre qui, de 1793 à 1796, menèrent les révoltes royalistes de l’Ouest contre les armées républicaines. Leur jeunesse et leur audace ont fait leur légende, dorée ou noire. Mais c’est en cela que ces champions de la monarchie sont également des héros modernes. Cathelineau « le saint de l’Anjou », Lescure « le saint du Poitou », Bonchamps le magnanime, Talmont le vengeur, d’Elbée le provocateur Marigny l’indiscipliné, Stofflet l’infaillible, La Rochejaquelein le cadet et Charette « le roi de la Vendée » : voici l’épopée d’une génération qui, toute à sa fureur de vivre, a choisi pour destin de revivre l’Iliade. C’est avec un souffle homérique que Jean-Joël Brégeon en restitue ici l’histoire. Editions du Cerf - 20 €

Historien de la Révolution et du Premier empire, Jean-Joël Brégeon est notamment l’auteur, avec Gérard Guicheteau, d’une Nouvelle histoire des guerres de Vendée.

LE REPORTER SABLAIS

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Diplômé du Centre de Perfectionnement des Journalistes CPJ - rue du Louvre Paris Design Le Reporter sablais - Photos © Copyrights: Le Reporter sablais (sauf mention contraire) ® Le Reporter sablais est une marque ® déposée à l’INPI

Editeur: Maître-Sport Sarl 49 rue Nationale BP 30138 85104 Les Sables d’Olonne Cedex Siren: 382 390 474 Abonnement: Bimensuel 22 numéros par an / 3€ le numéro - Prix abonnement annuel: 60€

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