PIB WEI (Lille&Paris)

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pib WEI HORS-SERIE


Edito

Le WEI. Non, le WEI-MCA.

Jeune homme, jeune fille, tu as probablement passé ces derniers jours à rêver, angoisser, ou préparer la tenue optimale pour ce week-end qui... n’est pas si important, en fait. Mais les voyages sont surtout faits pour en parler aux copains en rentrant (merci Sacha Guitry), et le WEI fait partie de ceux-là. Le WEI, ça ne se rate pas. Le WEI, t’aurais dû y être. Le WEI, bah je m’en souviens pas. Tant de paroles entendues après l’évènement, qui pendant une bonne semaine, provoqueront frustration et jalousie chez ceux qui en ont été privés. Rassurez-vous, vous pourrez vous rattraper l’an prochain... ou lors de la Ski School. Mais bon, pour ceux qui ont dédié leur nuit à actualiser la page Mybee et à qui la chance a souri, les pigistes de Lille et Paris ont décidé de concocter un guide de survie, une Bible... enfin un PIB, quoi. Celui-ci vous a été préparé par des IESEG de différentes années, dont les souvenirs du WEI (s’ils ont eu un WEI) sont flous, mais perdureront à jamais. On vous souhaite que les vôtres aient la même durée de vie.

Bonne lecture, bon WEI, et n’oubliez pas votre serviette.

Appelez quand même votre maman avant de partir, on sait jamais.


Bien choisir son bungalow Le WEI, c’est tout un monde, une histoire, une initiation aux rites plus ou moins farfelus pratiqués au sein de l’Iéseg. C’est également l’occasion d’avoir un micro aperçu de la vie à plusieurs, toi qui en déjà marre de vivre à Concordia – car tu es malin(gne), tu ne veux pas faire comme Paul et être le seul 2A de l’école encore dans la résidence – et qui souhaite t’ouvrir à ceux que tu côtoieras (ou pas) tout au long de cette première année. Venons-en à notre sujet. Selon l’optique dans laquelle tu pars dans les différents bus en direction du septième ciel, il te faudra (bien) choisir tes colocs d’une nuit. Soyons francs tout de suite : oui, ça va être le gros zguin, une débâcle totale durant laquelle tu vas te demander moultes choses, à commencer par cette question existentielle : « pourquoi je suis venu(e) moi déjà ? ». Sur ce, la liste des différentes individualités que tu croiseras dans ta chambrée passé 5 heures du matin : - Kalm Plat. Un individu accessoirement chiant. Il ne choppe pas car il/elle est en couple, se couche à 2 heures, a apporté un sac de couchage bien propre, des vêtements de rechange et demande à ce que le bungalow soit bien propre à 10 heures du matin, parce qu’attention la caution. Donc oui, chiant peut-être, mais carrément indispensable si tu ne veux pas passer le reste du mois à manger des pâtes sans beurre. - Bourrinator 3000. Un modèle rare de beauf. Généralement de sexe masculin, vous serez chanceux s’il rentre avant 7 heures et sans vomir partout. Rassurez-vous cependant, Bourrinator 3000 est généralement incapable de retrouver le bungalow et dormira sur l’herbe. L’année passée, un individu de cette catégorie a même trouvé le moyen de dormir SOUS son bungalow car il n’avait plus ses clefs. Très fort. - Fantomas. Vous deviez dormir avec lui/elle, mais cette personne est tombé amoureuse pendant la soirée et prend son pied pendant que vous vous demandez bien où ce traitre des cavernes a pu passer. A noter que Fantomas revient le plus tard possible au bungalow pour éviter un nettoyage de fond qui, selon lui/elle, ne lui revient pas.


- Bob le Marre-les. Une personne plutôt sophistiquée, écoutant une musique inconnue mais néanmoins agréable et mélodieuse. Un peu comme la personne sage, Chillman reste tranquille et ne se fait pas spécialement remarquer (même lorsqu’il rentre à 6 heures du matin, il fait ça en heurtant moins de 5 fois le mur). Il/elle est un peu l’antithèse de Bourrinator 3000. Un bon élément pour votre bungalow. - Squattman. Représente 50% de la population WEI. En fait, cette catégorie de gens prouve que le titre de l’article n’a aucun sens, puisque choisir avec qui vous dormirez ne sert à rien. De toute façon, vous ne connaitrez pas la moitié des gens présents chez vous en vous réveillant. Si vous vous réveillez chez vous, ce qui déjà fort en soit. Selon le point de vue, Squatt peut également être appelé Fantomas. Vous l’aurez compris (ou non), arrêtez de vous poser des questions et de réfléchir avec les gens que vous voulez pour avoir une chambrée douillette. C’est concrètement aussi utile que de vous habiller en clown pour chopper l’élu(e) de votre cœur. Ambiancez-vous bien, bande de petits veinards. Clem’s (Lille)


Pas se faire choper (en chopant) L’amour ne se commande pas, et n’attend pas. Mais l’appareil rôde, ceci est un fait. Il est donc essentiel de savoir l’éviter si vous n’êtes pas un grand fan du buzz inconsidéré, contrairement aux honorables membres de notre société (pas si) secrète. Tout d’abord demandez à Pif, cet homme est toujours passé inaperçu en galante compagnie. Aucune raillerie à son sujet, aucune rumeur, le vieux Pif n’a jamais été à Rungis (#cageot). Pour nos confrères lillois, Pif est notre bien aimé tréso, ayant démontré maintes fois sa discrétion sur les photos. De plus, les membres d’action sont repérables, enfin ceux de Paris, dans leurs superbes marcels. A Lille, REC est beaucoup plus fourbe, des membres dissimulés dans la foule à l’affût de LA photo, sweats au couleurs de la nuit sur le dos. De plus, les membres d’assos ne sont peut-être pas de si bons coups contrairement à ce qu’ils vous disent. Ajoutez à ceci un pull bien visible et vous aurez une superbe photo. Ceci peut néanmoins être un excellent moyen de faire un beau buzz, ce type de photo déclenchant généralement un déluge de likes. Le choix de l’endroit doit être particulièrement méticuleux, nous savons qu’il est bien plus simple d’arriver à ses fins sur la piste, au terme d’une dance langoureuse et sensuelle. Mais à quoi pensez-vous quand vous faites ceci, à part à essayer de ramener votre conquête dans votre tanière ? Le milieu de la piste est la saint Graal d’Action, son eldorado, son jardin d’Eden. Les plus belles têtes y sont présentes, les plus belles chopes, la crème de la crème. Pierrot (Paris)


J’ai raté mon WEI et je le vis bien Bon en fait, on l’avoue, on n’a pas vraiment raté notre WEI, plus exactement : on a fait un demi-WEI ! Tu vois le Sub 15 cm, c’est presque aussi sympa qu’un 30 mais t’as encore la dalle après. En bref, on a mi-participé aux activités, on a mi-été sur les photos, mais ce qu’on a fait, on ne l’a pas fait à moitié ! Tout IÉSEGurk profitant de manière normale de la vie associative proposée dans notre chère école sait pourquoi, l’an passé, certains heureux 1A n’ont passé qu’un demiWEI. Il est vrai que de nombreuses légendes circulent sur le pourquoi de notre poisse qui nous a suivies tout au long de notre WEI. En quelques mots, après un chauffeur de car en déficit de testostérone, une vitre mal fixée et peu solide, une longue nuit de doute à base de Smile (fallait bien s’occuper!) et de déprime, l’accident de notre car de remplacement, une arrivée nocturne, le vol des papiers du dit-chauffeur le lendemain, on a quand même eu le temps de faire 2-3 choses ! Mais qu’a-t-on fait ? Une grosse soirée. (En fait ça fait 1 chose mais c’est sympa aussi !) Cette soirée aura été l’occasion d’engranger pas mal de souvenirs cocasses, mais notre cher ami, le très estimé « noir-dehors » s’en est mêlé. Mais que serait une soirée sans Action ? Grâce à lui, finalement, on a cru comprendre qu’on avait passé une bonne soirée (#YOLO). Chers futurs WEIeurs (à prononcer [wèyeur]), nous ne vous souhaitons pas le même WEI mais on espère pour vous qu’il pèsera tout autant (#lourdeur => si tu ne ris pas, mange du riz) ! Lourde & Lourdeur (Lille)


La douche d’avant-dodo La douche ce n’est pas qu’un simple jet d’eau sur votre visage d’enfant de choeur pour vous sentir plus propre. C’est de nombreuses évocations métaphoriques qui vous définissent. (Faites une pause et mettez une petite musique chamanique) Douche le matin, vous êtes soigné, vous portez une grande attention à votre apparence avant de sortir. On peut aussi conclure que vous transpirez autant qu’un mouton pendant les fêtes de l’aïd la nuit, donc que dormir avec vous sera aussi chiant qu’une nuit passée à dormir avec Elvis juste après son concert Aloha From Hawaii de 68. Sauf que vous êtes moins beau. Et moins talentueux. Douche le soir, vous êtes un vrai. Ce qui importe c’est votre toilette intime une fois de temps en temps de façon à ne pas avoir à utiliser un masque à gaz. Vous vivez dangereusement, mais c’est ce qui fait votre charme ; contrairement au sarouel que vous portez ce matin. Un coup de brosse, un coup de parfum, la french shower et vous êtes prêts à défoncer l’odeur de la salle Bloomberg. Question clivante s’il en est, la douche avant de se coucher en rentrant de soirée divise. J’entends déjà des voix sur l’Agora qui retoquent que cette question dépend de l’état d’alcoolémie du témoin. On vous entend l’Agora mais si vous voulez vraiment avoir voix ici, faites un papier. 2 choix se présentent à vous. La pilule rouge ou la pilule bleue. PSG ou OM. Budweiser ou Budweiser. L’Huma ou Minute. Hot-Dog ou Sandwich Merguez avant le match. Douche avant le dodo ou douche au réveil. Pour poser un cadre, vous sortez d’une soirée avec des gens que vous considérez au quotidien comme des collègues mais qui la nuit venue ne sont pas plus importants qu’un cendrier pas vidé depuis une semaine. Nous noterons que la boîte n’a pas d’importance, la question demeurant la même selon si vous sortez du Social Club, du Memento ou du Overside.


Vous avez voulu appeler un Heetch mais au bout de 30 minutes d’attente, 2 lapins posés par des chauffeurs et 1 petit accident de glotte, vous vous êtes décidé à commander un Uber, que vous appelez affectueusement Cousin Hub’. Pour rentrer, vous pensiez que passer par la véranda serait la meilleure option. La porte fait moins de bruit, le colonel Moutarde est parti se coucher mais le chandelier trône toujours sur la table. Pas de bol, vous habitez au 3ème et n’avez pas de véranda. Vous êtes un peu con quand même, mais ça doit être la soirée. Bref, vous rentrez, faites du bruit, dérangez vos parents, entendez votre sœur avec un inconnu, avez un autre accident sur le parquet des WC et vous atteignez votre destination, votre lit. Une bête, c’est votre seule envie à ce moment de la nuit. Même Jessica Alba/Ryan Reynolds nu(e) vous feraient moins envie. (Ceci n’est qu’une fiction, si vous avez l’occasion, n’hésitez pas) Soudain, votre conscience vous envoie un message. Vous êtes vraiment mal. Vous allez flinguer les draps. Senteur Lavande, vos préférés. Et c’est à ce moment précis, cet exact moment, aussi bref que la découvert du Boson de Higgs et aussi intense que votre attention pour ce PIB, que vous faites votre choix. Voilà notre point de vu. Notre opinion de vieux sage à barbe (Mais sans les penchants lubriques). Vous ne vous êtes pas mis dans cet état minable pour avoir des considérations sanitaires. Vous règlerez tout demain matin. Pour le moment, vous êtes juste aussi utile qu’un maillot de bain sur une plage d’Oléron. Alors arrêter de vous prendre la tête avec des considérations d’altermondialiste contestataire d’aéroport défenseur du droit des taureaux, vous vous laverez les joues demain matin.

Bonne nuit les enfants. Alex(Paris)


Et que faire la journée? Lille, 0h. Jeunes nouveaux, vous pensez embarquer pour ce qui va être le week end le plus fou de votre jeune existence. Vous avez découvert vos bus, votre encadrement dans celui-ci, vos amis d’un trajet de bus…. Mais je ne vais pas épiloguer sur ce trajet ennuyant où vous allez apprendre les chants de l’école et nous, par la même occasion, apprendrons qu’il y a une raison pour laquelle vous n’avez pas d’études supérieures dans le chant. Cette ellipse se termine lorsque vous posez le pied sur le lieu du week-end. Votre heure d’arrivée dépendra de nombreux facteurs tels que le nombre d’heures de route, la motivation du chauffeur à vous y emmener ou la force de négociation de la FEDE avec les compagnies de chauffeurs toujours avides d’une dernière arnaque avant le départ. La première étape est la récupération des clés de votre bungalow ; vais-je en choisir près de la salle des fêtes au risque de ne point dormir avant 5h ou de l’autre côté du lieu de villégiature au risque de se perdre la nuit venue. En tous cas, évitez les bungalows près des assos, il y en aura toujours un pour vous faire des blagues pendant la nuit comme vous réveiller avec un tuyau d’arrosage, par exemple. En ce qui concerne la répartition des chambres, laissez les lits doubles et les chambres aux célibataires ; ils auront passé une soirée à se démener à trouver galante compagnie. Toi, homme (ou femme) en couple, tu sais très bien que tu en profiteras les autres jours. Après, si la fidélité est un concept démodé pour toi, c’est une autre histoire et dans ce cas, lit double. Juste le temps d’avaler un Guronsan et de faire connaissance avec les Parisiens (essayez de ne pas vous battre pendant la journée, ou sinon des bagarres exclusivement féminines, c’est toujours beau le catch féminin dans la boue) et c’est l’heure du Barbecue avec un grand B. A partir du moment où tu sens dans l’air la merguez qui grille et la fumée s’échapper, il n’y a plus aucune amitié qui tienne.


La guerre commence pour un vulgaire morceau de pain et de saucisse brulée (et connaissant leur provenance, il vaut mieux qu’elle soit brulée que crue, parole d’expert). Les stratagèmes se mettent en place pour griller la queue mais les excuses telles que « ce sandwich, c’est pour le DJ », cela ne marche plus malheureusement… Vient ensuite le moment où vous devez représenter votre bus à des épreuves sportives. C’est aussi le moment où on voit le 1A encore frais du lycée courir partout et les autres promos, déjà ravagés par des années de péchés qui s’économisent pour les épreuves de la fin de journée. Je vous vois déjà pleurer, jeunes demoiselles, penser à faire du sport, chose que vous avez toujours réussi à éviter en séduisant le prof de sport ou votre médecin afin d’éviter ces heures horribles à courir autour d’un terrain. Heureusement, le BDE a pensé à vous. Il y aura toujours des gonflables, piscines, jacuzzis afin de parfaire votre bronzage et vous éviter une énième séance d’UV. Vous pourrez alors apprendre à reconnaître une promo à la circonférence du bide à bière des lourdeurs incarnées qui s’amuseront à faire des bombes à côté de vous. Vers 17h, le crépuscule approche et l’atmosphère se détend pour la plupart à part pour la cinquantaine d’énergumènes voulant atteindre le Graal ultime d’une compétition ancrée dans la tradition. Cette compétition, jouée quasi principalement dans le Nord, est l’occasion du premier affrontement (amical) entre Parisiens et Lillois, finalement remportée quasi toujours par ces derniers. D’après certains, une victoire durant le WEI ou à la Ski School est aussi important à leurs yeux que la naissance de leur premier enfant. Pour ma part, pratiquant depuis mon arrivée en terre lilloise, c’est toujours un frisson lorsqu’on monte sur cette estrade, devant de milliers d’yeux... J’arrête là, no spoilers. Bref, après avoir avalé votre dîner (composé quasi exclusivement de pain dû au menu saugrenu concocté par le Chef Cuisinier), c’est à ce moment où les choses commencent. Quelle tenue mettre ? Plutôt la chemise et l’eau de toilette parce que ce soir, tu ne veux pas que cela soit ton meilleur pote bourré, ronflant à côté de toi mais une jolie demoiselle avec qui, peut être, une belle histoire d’amour pourra débuter (ou pas).


D’un autre côté, tu peux aussi essayer de te lancer des défis en mettant un bon marcel de lourd parce que ce soir, tu vas passer une bonne soirée avec tes potes et après pourquoi pas essayer de ramener quelqu’un pour t’aider à retrouver le chemin de ton bungalow (ou du sien). Si je devais en choisir une, la deuxième option restera comme le meilleur moyen de passer une bonne soirée. Après avoir pris votre 8ème douche et sentant toujours une odeur bizarre émanant de vos cheveux, vous découvrez la Salle où va se passer l’événement qui marquera le vrai début de vos études supérieures. Le lendemain sera surtout composé de repos, de réhydratation et surtout des dossiers passés durant la nuit. Certains auront tout raté, d’autres auront exploré le camping mais tous auront passé une soirée mémorable. Vous partagerez alors vos expériences avec nous et ainsi nous permettre de nous remémorer notre WEI (et nous faire comprendre que c’est bientôt la fin pour nous). Il n’y a aucun WEI-type et c’est à vous de le vivre pleinement. Ne vous inquiétez pas que dimanche soir, une bonne nuit de sommeil vous attendra pour essayer de recoller les morceaux de votre soirée de samedi soir.

PS : 1A de la Black List, je vous attends. Balou (Lille)


Buzzer sur les photos Enchainer les siestes en cours de droit, calciner clope sur clope entre deux séances fastidieuses de compta, oublier cette misère aux afterworks du BDA. Les portes du bunker qui nous sert d’école ont réouvert et avec elles les déboires routiniers de nos étudiants fraichement admis. Ambition, désillusions... et Actioon. Personne n’a échappé aux premiers coups de mitraille de la section photo du PIB. Chacun a commencé à recevoir ses premiers likes, mais une question reste en suspens : comment claquer un vrai buzz ? Le bon vieux 300 likes qui te vaudra le bidon d’or tant convoité du buzzer de l’année. Rien de bien compliqué. Juste de la détermination, de l’envie, et du timing. Entre la technique consistant à postuler à un poste de figurant dans la série « The Walking Dead », et celle de l’apprenti dentiste se cherchant des carries au fin fond de la gorge, tous les coups sont permis. L’essentiel réside dans le fait de rester fin dans un contexte de lourdeur infinie, et original dans un désert permanent de nouveautés. La voie du like s’ouvrira alors à tous, et la CAB 2 se chargera de transformer le doux songe de la médaille en une euphorique réalité. Alex (Paris)


On se revoit a la Ski School! REC & Pol’Eyes


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