Sicile avril 2013
avril 2013
Sicile
Vendredi 12 avril Arivée à Palerme > visite ville Nuit à l’hôtel Astoria Palace
Jeudi 18 avril > Cefalù > Monreale > Palerme nuit à l’hôtel Astoria Palace
Dimanche 14 avril arrivée à Taormine pour quatre nuits à l’hôtel Bay Palace
Mardi 16 avril > Taormine > Etna
Mercredi 17 avril > Catane
Samedi 13 avril > Segeste > Selinonte > Agrigente nuit à l’hôtel Dioscuri
Lundi 15 avril > Syracuse
Dimanche 14 avril > Vallée des Temples > Villa romaine du Casale > Piazza Armerina
Découverte de la Sicile avec le RC Sète Doyen 12 au 19 avril 2013 Programme (revu, corrigé, augmenté et commenté au retour) élaboré par Caroline Metge de Sélectour pour Patrice Taillan et ses amis afin d’apprécier à la fois les beaux paysages et les grands sites de l'île : vestiges gréco-romains, palais et art arabo-normands, marché locaux mais aussi l'Etna et les côtes des trois mers qui la bordent, la Tyrrhénienne, la Méditerranée et la Ionienne. Beau temps garanti sur facture.
PA L E R M E
• Vendredi 12 avril 2013 Sète-Marseille-Palerme
Départ à 5h30 de Sète en autocar pour le terminal “low low cost” de Ryanair à Marseille où, après l’enregistrement par du personnel désagréable, la pesée tatillonne des bagages, le contrôle strip-tease aux portiques de sécurité et la file d’attente interminable dans le couloir d’embarquement, l’envol pour Palerme est prévu à 10h20 mais avec le retard syndical pour une arrivée à 12h00 mais avec le même retard. Une fois les bagages récupérés et un panini ou des “arancini” avalés pour se caler l’estomac, accueil par le guide, Cristoforo (Christophe), puis route vers le centre de Palerme en admirant les ordures abandonnées sur les trottoirs depuis une semaine par les éboueurs en grève (heureusement il ne fait pas trop chaud). Visite guidée (dans le bus conduit par le magistral Enzo que nous garderons toute la semaine, les bons élèves devant, les bavards et les dormeurs derrière). On passe, voire repasse, devant l’église de Santa Maria dell’Ammiraglio, où l’on pourrait admirer de splendides mosaïques byzantines et des précieuses fresques baroques, la Piazza Pretoria, siège de la Mairie, ainsi que Casa Professa, exemple unique de baroque européen, l’extérieur de l’Eglise Saint-Jean-des-Ermites, avec ses coupoles arabes. On passe par le marché aux puces pour arriver à l‘imposant Palais des Normands de style arabonormand, siège du Parlement sicilien; puis on (ne) pourra (pas) admirer la merveilleuse Chapelle Palatine avec ses mosaïques de style byzantines (ce dont s’excusera mille fois mais vainement le guide) mais on visitera le Duomo consacré à Sainte Lucie dont le char carnavalesque est exposé dans la cour. Installation à l’hôtel Astoria Palace qui, non loin des quartiers populaires du port, surplombe un marché aux primeurs de gros. Dîner libre (à côté de l’hôtel pour les plus prudents, de l’autre côté de la ville pour ceux qui ne craignent pas d’user leurs souliers).
s e g e s t E
•Samedi 13 avril 2013
Palerme-Ségeste-Sélinonte-Agrigente Petit déjeuner dans le sous-sol de l’hôtel puis départ pour une visite des vestiges de Ségeste, citée antérieure à la colonisation grecque, fondée par les Elymes descendants eux-mêmes des Troyens. Petite grimpette à pied pour admirer le temple dorique inachevé dédié à Déméter (une des sœurs de Zeus, réputée pour être la protectrice de l’agriculture) ; utilisation d’une navette pour gagner le sommet du monte Barbaro où se trouvaient l’agora, le théâtre et la forteresse normande. Emotion garantie pour ceux qui redescendent à pied de l’agora vers le temple : s’il n’y avait qu’une chose à voir en Sicile ce serait ça ! Déjeuner dans un restaurant (pour touristes du troisième âge avec orchestre local) proche du site archéologique de Sélinonte, la rivale grecque de Ségeste, dont on visite ensuite (à pied ou en voiturette) les imposants vestiges des temples et de l’agora réduits pour la plupart à des chaos de colonnes et de blocs par la fureur des Carthaginois puis des tremblements de terre. Il aura mieux valu réviser la mythologie grecque et carthaginoise avant la visite pour bien suivre les explications de la guide locale. Route vers Agrigente. Installation à l’hôtel Dioscuri Bay Palace (un Best Western, le meilleur du séjour, où les chambres sont généreusement distribuées), d’où l’on pourra assister le coucher du Soleil sur Porto Empedocle et la Méditerranée. Dîner libre (les restaurants sympathiques ne manquent pas alentours).
s e l i n o n t e
a g r i g e n t e
•Dimanche 14 avril 2013
Agrigente-Piazza Armerina-Taormina Petit déjeuner à l’hôtel. Découverte de la fameuse Vallée des Temples (en fait une colline en contrebas d’Agrigente défigurée par le bétonnage mafieux mais sauvée par une végétation en fleurs), exemple unique de l’art grec préservé grâce à l’obstination d’un vieil original anglais, Alexandre Hardcastle, mais aussi du camarade Benito, qui partageaient l’amour des vieilles pierres. On descendra du temple d’Héra (d’une grâce sublime) au temple de Zeus (aux proportions époustouflantes), en passant par ceux de la Concorde et d’Hercule entourés d’oliviers pluri-centenaires et en apercevant ceux d’Esculape (loin de tout pour éviter les contagions car c’était aussi l’hôpital), Castor et Pollux et Héphaestos. Ensuite déjeuner dans une trattoria campagnarde (trois plats de pâtes différentes et un rizotto au bout d’un chemin de terre escarpé) avant de prendre la route pour Piazza Amerina où l’on visite les célèbres mosaïques de la Villa Romaine du Casale (notamment des sportives en tenue de stade d’une modernité époustouflante) avant de grimper en haut de la ville, dont les bâtiments témoignent d’une prospérité oubliée, sous prétexte qu’il y a un Duomo de style baroque. On gagne ensuite Taormine, station touristique ultra-chic sur la mer Ionienne, par une route de campagne qui permet de découvrir la splendeur de l’Etna, enneigé et fumant, émergeant au-dessus des champs encore verdoyants (il a aussi beaucoup plu cette année en Sicile). Installation à l’hôtel Bay Palace (sic !) pour (hélas !) quatre nuits car la qualité des chambres est indigne d’un prétendu quatre étoiles, le restaurant sinistre n’offre qu’une cuisine médiocre et la connexion internet est de type asthmatique.
v i l l a
r o m a n a
c a s a l e
p i a z z a
a r m e r i n a
s y r a c u s e
•Lundi 15 avril 2013
Syracuse Petit déjeuner (avec jus d’orange synthétique au pays des meilleures sanguines du monde) à l’hôtel. Puis route vers Syracuse et son parc archéologique où se trouvent les tristement célèbres latomies (carrières souterraines et camps de concentration) dont ont été extraites par des esclaves les pierres nécessaires à la construction de ce qui deviendra la plus puissante citée grecque sous la férule de tyrans sanguinaires comme Denys. On ne s’étonne pas que la gare des cars soit un piège à touristes mais on se demande pourquoi a été édifiée à proximité une église aussi conique qu’incongrue en ces lieux. La charmante guide locale nous dit tout sur les hécatombes, l’Oreille de Denys, les tragédies jouées dans le théâtre de Néapolis sur les gradins duquel se sont assis Platon et Archimède, les canaux d’adduction d’eau et les jeux du cirque romain avant de nous conduire sur l’île d’Ortygie, célèbre parce qu’Archimède s’y promena nu après avoir lancé son fameux “Euréka”. Après avoir franchi le pont qui amène aux quelques restes du temple d’Apollon, on s’enfonce dans des ruelles sombres et labyrinthiques, où les façades rongées par le sel ont un charme inépuisable, pour gagner la place du Duomo, élégante demi-lune ceinte de bâtiments baroques, visiter la cathédrale qui est un véritable palimpseste architectural (temple grec, église byzantine, mosquée, cathédrale normande, duomo baroque), puis rejoindre la fontaine Aréthuse où poussent des papyrus et coule une eau mythologique, fluide mélangé d’une déesse et d’un dieu. Déjeuner surprise (la trattoria réservée est fermée). Flânerie et shopping. Retour à l’hôtel. Dîner libre avec possibilité de monter en téléphérique sur les hauteurs de Taormine et d’en redescendre à pied à ses risques et périls.
ta o r m i n e
•Mardi 16 avril 2013
Taormine et l’Etna Petit déjeuner (sans amélioration) avant de gagner le parking des cars pour prendre une navette qui nous monte à l’entrée Ouest du village, la porte Catania, d’où l’on a une vue magnifique sur l’Etna avant de descendre le cours Umberto Ier pour admirer (entre les enseignes de luxe à touche-touche) le palais San Stefano, la fontaine ornée d’un centaure devant la cathédrale, le palais Ciampoli, et la vue de la place du IX Avril sur la mer Ionienne, avec possibilité d’une halte à la terrasse d’un café ou d’un détour par les jardins de la Villa Communale créés par l’excentrique et richissime lady Florence Trevelyan qui possédait aussi Isola Bella. On visite ensuite le théâtre grec aussi grand que celui de Syracuse mais avec un panorama fabuleux sur l’Etna en dépit du mur bâti au fond de la scène par les Romains.Déjeuner dans une sympathique trattoria du cours Umberto avant de regagner le car pour attaquer les flancs de l’Etna, le plus haut volcan d’Europe qui culmine à 3 330 m. Halte renard avant le parking-station de ski à 1 900 m où un guide de montagne vulcanologue conduit aux cratères et coulées de lave alentours. Possibilité de prendre le téléphérique pour aller mettre les pieds dans la neige à 2500 m et regretter de ne pas passer plus de temps sur le volcan. Retour à Taormine d’où, grâce au guide, on va dîner à Giardini-Naxos, dans une paillote sur la plage, La Cambusa, tenue par le fils d’un Rotarien local, qui sert un menu autour des produits de la mer.
e t n a
c ata n e
•Mercredi 17 avril 2013
Catane Après le même petit déjeuner on prend le car pour Catane à laquelle la pierre volcanique omniprésente donne une teinte crépusculaire avec ces façades tendues de noir. En partant de la place du Duomo où trône, sur la fontaine, un éléphant rigolard, symbole de la ville, la guide locale nous fait traverser le marché pour gagner le château Ursino, sévère forteresse espagnole, en front de mer jusqu’à ce que la lave repousse le rivage et miraculeusement épargné par le tremblement de terre de 1693, avant de se promener entre les exubérantes façades des églises de la via Crociferi et de la place de l’Université en attendant l’heure de la visite du Duomo. Construit sur les vestiges des thermes romains, il a été reconstruit par les Normands puis par l’architecte Giovanni Vaccarini qui a imprimé une marque indélébile à toute la ville. A l’intérieur, on admire la chapelle de Sant’Agatha où sont déposées les reliques de la sainte patronne de la ville ainsi qu’une toile représentant son martyre (seins arrachés à la tenaille). Après un sympathique déjeuner, on peut librement flâner le long de la via Etnea au bout de laquelle se détache la silhouette du volcan, ou s’assoupir dans les jardins de la villa Bellini, ou encore s’enfoncer dans le quartier chaud qui entoure le théâtre édifié en l’honneur du compositeur natif de la ville, Vincenzo Bellini. Sur la route du retour on aperçoit des îles (faraglioni dei Ciclopi) qui selon la mythologie sont les rochers que le cyclope Polyphème a lancé sur Ulysse qui venait de le berner. Puis le guide aura la bonne idée de faire une halte à Acireale, station thermale fameuse pour ses gelatti et pour ses monuments baroques. Une fois revenu à Taormine on peut au choix reprendre le téléphérique pour aller dîner dans le village ou descendre jusqu’à la mer pour trouver une taverne au bord de l’eau.
a c i r e a l e
c e fa l 첫
•Jeudi 18 avril
Taormine-Cefalù-Palerme Dernier petit déjeuner (qui ne rachète pas les autres) à l’hôtel. Le car nous laisse apercevoir Isola Bella en quittant Taormine pour rejoindre l’autoroute direction Catane puis Cefalù. Avant d’arriver à destination, le guide note que l’on passe à proximité de Polizzi Generosa, village natal de Domenico Dolce qui a fondé avec son (ex)ami Stefano Gabana la maison de prêt-à-porter de luxe Dolce&Gabana. Remise du prix (un séjour de 4 jours pour deux personnes à New York offert par Sélectour) au vainqueur du quiz sur la Sicile. A Cefalù, modeste rivale de Taormine sur la côte tyrrhénienne, on admire le Christ pantocrator du Duomo avant d’aller déjeuner sur une terrasse au bord de l’eau dans une trattoria dont le menu stipule pasta (alors qu’il y a du carpaccio de poulpe à la carte).On rejoint Palerme (où la grève des éboueurs se poursuit) pour d’autres christs en majesté, celui imposant du Duomo de Monreale à dix kilomètres du centre ville, celui plus modeste mais tout aussi magnifique de la chapelle Palatine dans le palais des Normands. Réinstallation à l’hôtel Astoria Palace qui a gardé les objets oubliés lors du premier séjour. Après quoi, il reste un peu de temps pour lécher les vitrines de la via della Liberta ou acheter des citrons, des oranges et des artichauts sur les étals qui encombrent encore la via Sebastiano Bagolino en début de soirée. Le dîner peut être l’occasion de s’encanailler non loin de la piazza Castelnuovo dans une trattoria fréquentée par les Siciliens de Cleveland (Ohio) qui ressemblent à des acteurs de la série “Les Soprano” avant d’aller manger une dernière glace.
m o n r e a l e
c h a p e l l e
pa l at i n e
pa l e r m e
•Vendredi 19 avril 2013
Palerme-Marseille-Sète Petit déjeuner (encore dans les sous-sols) de l’hôtel qui propose heureusement une bascule pour vérifier les poids des bagages (pas plus de 15 kg) éventuellement alourdis par les emplettes faites pendant le séjour. Départ en car pour l’aéroport. Discours académique de remerciements au guide et au chauffeur. Embarquement au terminal international, où une grève se poursuit sans espoir depuis plusieurs semaines, avec suffisamment d’avance pour visiter le “duty free”. Il faut accepter de manger la nourriture Ryanair pour ne pas arriver à Marseille le ventre creux. Survol de la Sardaigne et de la Corse avant de se poser à Marseille vers 14h30. Les bagages ne sont pas trop longs à être récupérer. Embarquement dans le car qui a fait l’aller. Retour vers Sète sous un ciel gris avec un chauffeur qui est pressé de rentrer chez lui. Dispersion de la troupe à l’arrivée quai d’Alger.
Le groupe 31 ALMéRAS RéGINE & GUY-LOUIS AREND CLAUDINE & FRANCIS BLANC PAUL BOULLEY THIERRY CAFFAREL ISABELLE CAUSSEGAL MARIE-JOSéE & ANDRé DECkER MARIE-HéLèNE & GéRARD FURON JOSIANE GIRAUDO MARIE-CHRISTINE & ALAIN HENRIC MARCELLE & JEAN JOURDE BéATRICE & ANTOINE LANNES MARYSE MEURILLON STéPHANE MOINE GILBERT PALANCADE ANNE-MARIE POUJOL STéPHAN PRéAU LAURIE & EDOUARD RICHARD MARTINE ROUX MONIqUE SABATIER MICHEL SAUVAIRE JEANNE TAILLAN PATRICE VERRAES MARIE-JOSéE