mag Edition 2020/3
HiFi CONNECTÉE
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TESTS Amplis connectés, lecteurs réseau, enceintes...
- Conception Positive World -
La ‘Musica’ est une radio connectée multifonctions avec lecteur CD et multiroom. Son format lui permet de s‘installer dans n’importe quelle pièce de votre logement. En quelques clics vous avez accès à la radio FM, DAB, DAB+, ou encore aux stations Internet. Connectez la ‘Musica’ au Wifi ou au Bluetooth aptX via NFC, ou encore à Spotify Connect pour multiplier les possibilités d‘écoute ! Elle est aussi dotée d’entrées USB, optique Toslink, jack 3.5mm et de sorties casque et de ligne. Profitez également de vos CDs ou encore de la fonction multiroom, pour écouter votre musique dans toutes les pièces de votre logement ! Como Audio propose une gamme complète de radios internet aux multiples fonctions pour répondre à vos besoins précis. Solo
Duetto - multiroom possible
Musica - lecteur CD & multiroom
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La marque Como Audio a été fondée par la légende vivante de la hi-fi Tom DeVesto. L’américain d’origine italienne est à la fois designer, inventeur et expert audiophile. Il est resté fidèle depuis 40 ans à sa mission : apporter de nouvelles sensations au marché de l’électronique audio grand public.
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SOMMAIRE AMPLIFICATEURS STÉRÉO
ENCEINTES HIFI SANS FIL
p.6 - 3D Lab Nano Network Player V4 p.10 - Advance Paris Playstream A5 p.14 - Auralic Altair G1 p.18 - Bluesound Powenode 2i p.20 - Cambridge Audio CXN V2 p.22 - Chord Electronics 2go p.24 - NuPrime Omnia WR-1 p.26 - Primare NP5 Prisma p.28 - Quad Vena II Play p.32 - Sonos Port p.36 - Yamaha NP-S303
p.72 - Audio Pro A26 p.76 - Dali Rubicon 6C p.80 - Devialet Phantom Reactor 900
ENCEINTES CONNECTÉES ET INTELLIGENTES p.40 - Amazon Echo Studio p.44 - Bang & Olufsen Beosound Balance p.46 - Bose Portable Home Speaker p.48 - Bowers & Wikins Formation Flex p.50 - Cabasse The Pearl Akoya p.54 - Denon Home 250 p.56 - Harman Kardon Citation 300 p.58 - Marshall Uxbridge Voice p.60 - Sonos Move p.64 - Teufel One M p.68 - Yamaha MusicCast 20
Ce magazine vous est offert par ON-Mag.fr Vous avez le droit de le consulter, l’imprimer, le diffuser, le redistribuer dans son intégralité sans restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et toute modification sont interdits sauf autorisation préalable de notre part. Communication : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46 Rédaction : Alban Amouroux, Alexandra Bellamy, Manuel Courbo, Guillaume Fourcadier, Pierre-Yves Maton et Pierre Stemmelin
LECTEURS RÉSEAU ET AMPLIS CONNECTÉS
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3D LAB
4000 €
Nano Network Player Signature V4 3D Lab est un constructeur français bien connu de nos services. De dimension artisanale, il existe depuis plusieurs décennies. C’était l’un des premiers, au siècle dernier, à concevoir des lecteurs de DVD audiophiles. Sa spécialité se concentre aujourd’hui dans le domaine du traitement audionumérique. Il vient de refondre entièrement sa gamme et son lecteur réseau Nano Network qui passe pour l’occasion en version V4 et se décline en 2 partitions ainsi que trois variations. par Pierre Stemmelin
3D Lab, n’est peut-être pas connu du grand public, mais il a une bonne cote auprès d’un public audiophile connaisseur. Charles Henry Delaleu, concepteur de ses appareils, peut même être considéré comme une figure emblématique du paysage HiFi français. Insatiable expérimentateur, très pointu en électronique, il a très tôt plongé dans l’audionumérique. Il est un grand spécialiste du traitement du signal numérique, de la lutte contre le jitter et il s’est doté de moyens d’investigation, analyse et mesure parmi les plus poussés. Son approche est avant tout scientifique, mais il a aussi l’âme d’un audiophile impénitent, comme nous allons nous en rendre compte avec son lecteur réseau Nano Network V4.
Des lecteurs réseau audiophiles qui maximisent leur compatibilité grâce à l’utilisation d’un module Raspberry Pi Extérieurement, les versions du lecteur réseau 3D Lab Nano Network V4 diffèrent très peu. Les façades, en dehors de la mention de la version, sont identiques et ne portent ni commande ni afficheur. Pour cause,
les fonctions sont les mêmes pour tous les modèles et se pilotent depuis un smartphone ou une tablette. Elles sont assurées par un module, ou plutôt un microordinateur, un Raspberry Pi 4, qui tient sur une toute petite carte placée à l’intérieur de l’appareil. Une fois connecté par Ethernet au réseau domestique (le Wi-Fi est possible avec un boîtier additionnel TP-Link par exemple), le 3D Lab Nano Network V4 est immédiatement identifié. On peut lui envoyer de la musique en utilisant AirPlay depuis un appareil iOS. Il prend aussi en charge les protocoles Spotify Connect et UPnP/DLNA. 3D Lab n’a pas développé d’application spécifique pour le piloter. Le choix d’une plateforme Open Source est bien plus sage, gage de pérennité et d’évolutivité. Le 3D Lab Nano Network V4 peut aussi fonctionner avec les systèmes HQPlayer, Squeezebox ou Roon. On peut utiliser une application comme mConnect ou BubbleUPnP qui donne accès à un grand nombre de services de musique en ligne et à toutes les webradios. L’appareil peut même se transformer en serveur de musique. Il suffit pour cela de brancher un périphérique de stockage sur l’une de ses 4 prises USB à l’arrière.
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La Famille 3D Lab Nano Network V4 avec ou le châssis qui est très largement dimensionné par sans sortie analogique et en trois variations : rapport aux circuits qu’il accueille. Dans les versions Sonata, Standard et Signature haut de gamme, Signature, ce châssis est presque Dans sa version la plus simple, le 3D Lab Nano Network V4 ne dispose pas de sortie analogique. C’est une source purement numérique ou un Transport selon la dénomination choisie par la marque. Dans sa version Player, il intègre un circuit de conversion. Celle-ci s’appuie sur un convertisseur de la série Velvet Sound d’AKM travaillant sur 32 bits à 768 kHz, suivi d’un étage de sortie analogique utilisant un ampli opérationnel haut de gamme (L49720) de chez National Semiconductor. Mais le plus important dans le 3D Lab Nano Network V4 est sa carte d’interface entre le module réseau Raspberry Pi et les sorties numériques ainsi que l’éventuel circuit de sortie analogique. Cette carte est exclusive à la marque et concentre beaucoup de matière grise. Elle regroupe l’étage de synchronisation, reformatage et suréchantillonnage du signal audionumérique, ainsi que celui de filtrage et régulation de l’alimentation fournie par un transformateur secteur externe choisi pour son très faible niveau de bruit. Le traitement du signal numérique est assuré par une puce de type FPGA (Field Programmable Gate Arrays, une Lattice LCMX02-1200HC) entièrement programmée par 3D Lab et associée à deux horloges maîtresses de très haute précision. Cette puce implémente aussi un contrôle de volume numérique, faisant appel (ce qui est une première mondiale) au Leedh Processing, inventé par Gilles Milot, qui a pour essence de faire disparaître toute perte de définition à volume d’écoute modéré, habituellement inhérente à ce type de réglage. La première différence entre les versions Sonata, Standard et Signature du Nano Network V4, comme pour le Nano Network Player V4, concerne
entièrement réalisé en panneaux d’aluminium, de 5 mm pour la façade, 10 mm pour les flancs et 2 mm pour le fond ainsi que le capot amortis par d’épaisses plaques de bitume. La seconde différence tient dans le filtrage et la
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Spécifications
•Type : lecteur réseau •Connectique : Ethernet, 2 ports USB 2.0, 2 ports USB 3.0, sorties numériques optique TosLink, coaxiale RCA, AES/EBU sur XLR, I2S sur HDMI •Sortie analogique sur RCA sur les versions Player •Compatibilité réseau : AirPlay, UPnP/DLNA, Spotify Connect, Roon, Squeezebox, HQPlayer, OpenHome, DLNA Server •Fichiers supportés : jusqu’en PCM 32 bits/768 kHz et DSD256 (ALAC, AAC, AIFF, DSD natif, DSF, DFF) •Alimentation : externe 9 V/2,5 A •Dimensions : 21, 5 x 9,8 x 30,5 cm •Poids : 2,6 kg •Prix : 1000 à 4000 € selon version
Notre avis Construction
Fonctions
Performances
Musicalité
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régulation d’alimentation, plus perfectionnés sur les versions Signature. La troisième concerne les horloges qui atteignent un niveau de recul du bruit parasite de -173 dB (ce qui est colossal) sur les versions Standard et Signature. La dernière, enfin, tient dans le convertisseur des modèles Player : un AKM AK4493EQ sur la version Signature, au lieu d’un AKM AK4490EQ sur les versions Sonata et Standard. Pour la montée en gamme, Charles Henry Delaleu travaille, en quelque sorte, à la manière d’un préparateur automobile de course (ce n’est pas un hasard, car il est également en lien avec ce milieu). Partant d’une base déjà très performante, il optimise les paramètres afin de gagner quelques dixièmes de seconde au tour qui font toute la différence dans les sensations et sur la ligne d’arrivée.
Un modelé dans le grave et une sensation de présence exceptionnels Pour nos essais, nous avons eu entre les mains la version la plus complète, 3D Lab Nano Network Player V4 Signature, reliée à notre système en analogique avec un câble de modulation AudioQuest Mackenzie et pour l’alimentation un cordon secteur AudioQuest NRG Y3. Le tarif de cette version la plus haut de gamme «pique un peu», puisqu’il est de 4000 €. Mais il faut garder à l’esprit que la gamme débute à 1000 € pour la version Sonata sans sortie analogique et à 1300 € pour la version Sonata Player, ce qui est particulièrement intéressant. La mise en œuvre de l’appareil n’est pas d’emblée spécialement «user friendly», mais une fois que l’on a compris le principe, l’utilisation depuis un smartphone est d’une simplicité enfantine. En cherchant un peu dans l’interface de paramétrage de l’appareil, accessible depuis un navigateur Web, nous avons même découvert la possibilité de choisir entre plusieurs modes de filtrage numérique. Par ailleurs, pour ce qui est des performances et de la musicalité, nous n’avons que des compliments à faire. Le 3D Lab Nano Network Player Signature V4 délivre une restitution d’une rare lisibilité. Il excelle dans le bas du spectre. Ce registre est extrêmement bien exploré, profond, dynamique, ferme, bien assis, chaleureux sans pour autant avoir trop de lourdeur. Il est d’un modelé magnifique, capable d’une infinie richesse, avec un sens du rythme immédiat et intuitif. Au fil des enregistrements et des différentes sources, on découvre les qualités de ce lecteur réseau et il semble difficile de lui faire un reproche. Sur le premier morceau de l’album de «Live à FiP» du Hadouk Trio, le Doudouk de Didier Malherbe, hautbois d’origine caucasienne et caractéristique
de la musique traditionnelle arménienne, prend des accents de voix humaines fort touchants et émouvants. Le jeu de cloche de batterie, l’atmosphère du Studio 105 de la Maison de la Radio sont transcrits avec beaucoup de réalisme et d’émotion envoûtante. L’image stéréophonique évolue beaucoup d’un enregistrement à l’autre. Le 3D Lab Nano Network Player Signature V4 permet de percevoir beaucoup d’informations de captation. Par exemple, la prise de son des voix des sœurs Haim, du groupe éponyme, sur la chanson «Hallelujah», donne une superbe impression de proximité et de présence. On peut reconnaître la signature sonore des microphones tandis que l’orchestration s’établit en second plan, vers l’arrière. On est en prise directe avec la création artistique. Le lecteur 3D Lab donne à entendre une foultitude de détails, mais ne vous les jette pas aux oreilles de façon agressive ou chirurgicale. Les timbres ont beaucoup de matière. C’est beau, naturel, cohérent, agréable et harmonieux avec un très bon suivi mélodique et rythmique. Le 3D Lab Nano Network Player V4 dans sa version Signature est peut-être un peu cher dans l’absolu, un peu austère en ce qui concerne son ergonomie et son design, mais ce n’est absolument pas un esthète froid est déshumanisé. Il est performant et donne beaucoup d’amour à la musique.
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Beosound Balance
S C UL P T UR E
BANG-OLUFSEN.COM
SO NO R E
Un son puissant, un design unique.
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ADVANCE PARIS
900 €
Playstream A5 Mais quelle potion magique a pu boire l’équipe R&D de la marque française bien connue Advance Paris ? Après la sortie de deux "All-in-One" l’année dernière, voilà qu’elle remet le couvert en 2020 avec le lancement d’une nouvelle série dite Playstream composé de deux modèles, A5 et A7, dont le premier ne dépasse pas, malgré des fonctionnalités très riches, la barre symbolique des 1 000 €. par Pierre-Yves Maton
Lors du salon Paris Audio Vidéo Show 2019, l’équipe de la société française Advance dont la section R&D est située en proche région parisienne nous a présenté une nouvelle série composée du MyConnect 60 (successeur du MyConnect 50) et du MyConnect 150, chacun regroupant lecteur CD, lecteur réseau, tuner radio et ampli stéréo sous un même châssis. Le succès rencontré par ces appareils a très certainement poussé les ingénieurs de chez Advance à réfléchir et concevoir deux autres modèles sans lecteur CD cette fois-ci, mais toujours ultra connectés et proposés à des prix encore plus attractifs. Ainsi, un an plus tard, sont nés les Playstream A5 et A7 respectivement à 900 et 1200 €. Le premier affiche une puissance de 80 watts par canal avec toujours le même système High Bias (les 10/15 premiers watts sont fournis en Classe A), le second lui bénéficie d'une puissance plus importante de 2 x 115 watts tout en offrant les mêmes possibilités de connexion aux réseaux. Pour notre test, l'Advance Playstream A5 a largement suffi à nos enceintes
colonnes et nous avons pu l’écouter en Classe A la majeure partie du temps.
L'esthétique classique et originale de la marque française qui aime les vumètres Le Playstream A5 fait partie de la série Classic Line d'Advance. Il reprend les standards esthétiques de la marque française avec un lourd châssis en métal que devance une partie avant en plexiglas fumé et une face arrière cuivrée. Nous avons retrouvé ce charme légèrement "vintage" marqué par la présence de deux vumètres avec une aiguille d’indication sur fond bleu. Ce détail nous rappelle une certaine époque glorieuse de la Hifi et cela n’est pas fait pour nous déplaire. Le reste est d’une belle sobriété avec un bouton de volume à pression qui permet d'entrer dans les menus de paramétrage de l'appareil (niveaux de grave et d'aigu, loudness, balance, choix de l’entrée écoutée, etc.). Le tout respire une construction sérieuse et maîtrisée. À l'arrière de l’appareil en commençant par
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l’analogique, l'Advance Playstream A5 offre 6 entrées dont une phono dont la sensibilité est réglable suivant 3 positions (MM, MC bas niveau et MC haut niveau). On note également une entrée "Amp In" ainsi que des sorties "Tape Out", "Preamp Out" et même "Subwoofer" (filtrée activement par une puce NJM2068). Ensuite, côté informatique et réseau, on trouve un port RJ45 Ethernet, un port USB Host, une prise destinée à l’ajout d'un module Bluetooth optionnel (Advance X-FTB01 ou 02) et trois raccords d'antennes pour les radios numériques DAB, les radios analogiques FM et le WiFi. Enfin viennent les entrées numériques classiques avec une coaxiale sur RCA (24 bits/192 kHz) et 3 optiques Toslink (24 bits/96 kHz). On remarque juste l’absence de prise USB Audio pour y brancher directement un ordinateur. L'Advance Paris Playstream A5 peut se piloter via les différentes touches sensitives de sa face avant, mais également via une télécommande. En complément, une application Advance (utilisant le système Linkplay) donne un accès direct à bon nombre de services connectés (Deezer, Qobuz, Spotify, Tidal, et TuneIn) ainsi qu'à la lecture des fichiers audio disponibles sur le réseau local en mode DLNA/ UPnP.
Du côté de la technique, un très beau travail Sous le capot de l'Advance Playstream A5, nous découvrons une implantation très bien ordonnée et des composants que nous avons déjà aperçus dans la majorité des autres appareils Advance Paris. Ceci permet, très certainement, une économie de fabrication qui peut expliquer le bon rapport qualité/prix de cet appareil. L’alimentation part d’un volumineux transformateur torique (11,5 x 7 cm). Les capacités électrochimiques de filtrage sont au nombre de deux et chacune affiche 10 000 µF sous 50 V. Par rapport à un l'ampli Advance X-175 que nous avons déjà testé, l’implantation des composants est
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encore plus propre et rationnelle. Nous avons une carte unique des entrées analogiques jusqu’aux étages de puissance (câblage minimum). Cette dernière comprend des relais de commutation des entrées et la partie phono est confiée à des AmplisOp à faible bruit NJM2068 de JRC, puis viennent les premiers étages de gain avec 4 transistors bipolaires montés sur des mini-radiateurs pour arriver enfin au stade final : l’unité de puissance. Montée sur un radiateur traversant quasiment tout l’appareil, cette dernière utilise pour chaque canal un push-pull de deux transistors complémentaires 2SB817 et 2SA1047 de chez Mospec Semiconductor.
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Spécifications •Type : ampli Hifi connecté •Puissance : 2 x 80 W sous 8 Ω •Entrées analogiques : 6 entrées dont 1 Phono (MM/MC) et 1 Amp In •Sorties analogiques : Tape Out, Préamp Out, LFE, 2 sorties casque 6,35 et 3,5 mm •Entrée numérique : 4 S/PDIF (1 coaxiale RCA et 3 optiques Toslink), USB Host, Bluetooth en option •Réseau : Wifi et Ethernet •Protocoles réseau : Linkplay, Spotify Connect, DLNA/ UPnP, Airplay •Tuners DAB et FM intégrés •Dimensions : 430 x 135 x 370 mm (LxHxP) •Poids : 9.75 kg
Notre avis Construction
Design - finition
Performances
Musicalité
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Au-dessus de cette carte mère est fixé le circuit numérique ainsi que les deux modules Tuner. Les entrées numériques sont traitées en premier par un récepteur-commutateur AK4113, et la partie conversion à proprement parler est confiée à une puce Wolfson WM8740 (24 bits/192 kHz). Ce n’est pas le premier modèle Advance Paris que nous testons. Nous retrouvons ici le même sérieux, le même souci du détail que dans les autres appareils. Rares sont les marques capables de proposer un amplificateur aussi complet, aussi bien réalisé et aussi performant à l'écoute comme nous allons le voir tout de suite.
Une musicalité joyeuse Nous avons eu la chance de disposer de l'Advance Playstream A5 sur une durée assez longue. Nous avons vécu avec comme si c’était un des éléments habituels de notre système Hifi, ce qui est, pour en faire un jugement plus fiable, une condition idéale. En comparant deux appareils, en jonglant de l’un à l’autre, il y a des caractéristiques sonores qui nous passent un peu sous les oreilles (si nous pouvons le décrire ainsi). Possédant un ampli Micromega M150 avec une paire d'enceintes Grand Cru Horizon et deux sources de haute qualité (Lumin A1 et platine VPI Prime + cellule Gold Note Donatello), l’introduction de ce nouveau venu n’a pas tout chamboulé comme cela peut arriver avec des appareils au caractère plus affirmé, mais qui, en réalité, trompe un peu leur monde par une neutralité facilement remise en question. Lorsque nous avions testé l'ensemble PX1 et BX1 de la série Smart d'Advance Paris, nous avions été surpris par la vivacité de cet ensemble qui est loin d’un son décharné et sec. Idem pour l’appareil testé aujourd’hui qui montre tout de suite des qualités de transparence, d’ouverture musicale. Prenant comme premier morceau (en 16 bits/44 kHz), l’ouverture de "Saul" de Händel joué par le FestispielOrchester Göttingen, le dialogue entre les premiers violons et le rang des bois est magnifique. La sphère sonore est bien restituée, la disposition des différents instruments est très bien rendue tout en restant d’une très belle aération. Le son ne brille pas trop, les aigus sont lisses, déliés, mais surtout ne tombent pas dans la caricature. Le Playstream A5 ne joue pas dans la cour des électroniques qui appuient de façon quelque peu fausse sur telle ou telle partie du spectre. Il sait rester neutre, prudent et pour celui qui démarre dans la Hifi, c’est un atout primordial. La scène sonore est à la fois large, mais aussi précise et matérialise fort bien l’orchestre qui joue devant nous. L'Advance Playstream A5 nous montre qu’il est capable d’une excellente analyse du message sonore et qu’il sait parfaitement détailler le haut du spectre sans pour autant le rendre omniprésent, ce qui serait fatigant à la longue.
Sur l’Album d’Henri Texier, "Chance", l'Advance Playstream A5 nous dévoile un bas du spectre particulièrement bien tenu. Il est évident qu’avec notre ampli Micromega, on obtient plus de niveau dans ce registre, mais le bas du spectre du Playstream A5 est déjà fort confortable. La contrebasse d’Henri Texier est très bien rendue avec moult détails sur le jeu de ses doigts qui se baladent sur l’archet. Nous percevons très distinctement tout le jeu de bouche comme le corps du saxophone qui intervient à différents moments. Très beau rendu également sur les différentes cymbales du batteur qui ne brillent pas par excès et reflètent tout à fait la réalité de cet instrument. Le son est bien enjoué, vivace et d’une excellente ouverture. Le Playstream A5 nous dispense une clarinette bien boisée comme un saxophone ténor qui a du corps, l’un se démarquant de l’autre au milieu des scintillements des cymbales, le tout restant parfaitement lisible. Cet ampli n’a pas un "gros son" artificiel, et se pare d’une rapidité rendant vivante toutes sortes de musique.
Conclusion Avec une telle débauche de possibilités et une musicalité aussi joyeuse, le tout en dessous de la barre des 1000 €, l'Advance Playstream A5 nous semble une aubaine pour ceux souhaitant un système à la fois fidèle et fiable. Il est évident que la nouvelle équipe de R&D de la marque française a fait un excellent travail et sait ce que veut dire "Haute Fidélité". À conseiller absolument.
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AURALIC
2400 €
Altair G1 Ce ne sont pas moins d’une dizaine de produits qui composent désormais le catalogue d'Auralic. Des appareils destinés à la lecture audio dématérialisée à travers différentes déclinaisons de streamers, de DAC et d’horloges. Comparativement à l’Aries G1 que nous avions pris en main l’an dernier, l’Altair G1 qui fait l'objet de ce test est équipé d’un étage de préamplification et dépourvu de sortie numérique. Il simplifie le système autour de sources exclusivement numériques sans faire de concession sur la qualité globale. par Alaban Amouroux
Une construction toujours au top du sérieux L’Altair G1 est la porte d’entrée dans l’univers Auralic. Il arbore un design désormais commun à tous les produits du constructeur. Le châssis est en aluminium et intègre des composants bien compartimentés à l’intérieur. Tout l’étage de préamplification prend place sur une carte électronique distincte protégée par un panneau métallique. L’alimentation fait appel à un transformateur toroïdal de bonne taille. Le tout est parfaitement assemblé, donnant une sensation de robustesse et de sérieux pour un produit qui semble prêt à fonctionner pour des décennies. La gestion de l’alimentation est particulièrement soignée grâce à la technologie ActiveUSB qui fait du re-clocking pour réduire le jitter. Il prend sa source via un module d’alimentation linéaire Pure-Power. Ce dernier s’occupe également des autres circuits de
l’Altair grâce à un module global de purification du courant. La face avant est équipée d’un large écran couleur en façade. Il indique ce que l’on est en train d’écouter mais il permet aussi de paramétrer l’Altair G1 via de multiples menus. Cet écran n’est pas tactile, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Toute la navigation s’effectue via le potentiomètre, l’unique commande présente en façade. On le tourne pour passer d’une fonction à une autre et on appuie pour valider. Au bas de chaque menu, une commande permet de remonter au niveau précédent. Comparé à l’Aries G1, l’Altair G1 gagne une sortie casque 6,35 mm en façade. À l’arrière, on retrouve quatre entrées numériques (optique, coaxiale, AES et USB-B), un port USB-A pour brancher un disque dur externe ou une clé, et le réseau Ethernet. Deux connecteurs sont prévus pour visser les antennes
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dédiées au Wi-Fi et au Bluetooth. Les sorties préamplifiées sont disponibles en asymétrique RCA et en symétrique XLR. Ces sorties peuvent être configurées en mode fixe pour relier l’Altair G1 à un autre préamplificateur ou à un intégré. Le convertisseur accepte les fichiers jusqu’en 384 kHz/32 bits et en DSD512. Le MQA est également supporté. L’ensemble est géré par la plateforme maison Tesla G2, dotée d’une mémoire cache d’un gigabit pour faire reculer le bruit de la liaison réseau et ainsi améliorer le rendu musical.
Celui-ci s’est ajouté dans le panneau latéral pour donner accès aux dernières nouveautés, aux sélections et playlists ainsi qu’à notre musique favorite conservée en mémoire. L’Altair G1 est à l’aise avec les voix qu’il détoure de façon parfaite pour les extraire du reste de la musique afin qu’elles prennent corps virtuellement devant nous. Petra Magoni sur son Live à FIP est devant nous, avec la contrebasse juste à ses côtés. Les applaudissements les entourent pour venir jusque sur les côtés de notre pièce d’écoute. L’Altair
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Configuration aux petits oignons L’Altair G1 peut se configurer et se piloter intégralement via le potentiomètre et l’écran. Surtout si vous avez pris l’option avec le disque dur intégré de 2 To, ou encore branché un disque ou une clé USB. L’écran permet de naviguer dans les collections de fichiers audio et de lancer la lecture. Vous pouvez également sélectionner l’une des entrées numériques. N’importe quelle télécommande infrarouge peut être associée à l’Altair G1 en apprenant les touches dont vous avez besoin. En revanche, il n’est pas possible de naviguer dans les menus des services de musique. Pour cela, il faut absolument utiliser l’application mobile Auralic Lightning DS. Avec l'application, la première étape consiste à trouver l’Altair G1 sur le réseau et à le configurer. C’est enfantin grâce à l’intégralité des écrans traduits en français et dotés de multiples explications et schémas. Une fois arrivé sur la page principale, un menu latéral donne accès à toutes les fonctions : les entrées, les favoris, les playlists, la musique stockée dans l’appareil ou partagées sur le réseau et les radios Internet. À ce jour, Auralic est compatible avec quatre services en qualité CD et Hi-Res : Qobuz, Tidal, WiMP et HRA. Nous avons renseigné les informations de notre compte Qobuz.
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Spécifications •DAC/préamplificateur & streamer •Capacité de lecture : 384 kHz/32 bits, DSD512, MQA THD+N: < 0.0002% (XLR); < 0.0003% (RCA), 20 Hz-20 KHz à 0 dBFS •Dynamique : 124 dB, 20 Hz-20 KHz (pondérée A) •Connectivité : 1x AES, 1x coaxial, 1x optique, 1x USB-B, 1x port USB-A, Ethernet, Wi-Fi, Bluetooth, sorties stéréo RCA & XLR, sortie casque, emplacement pour disque 2.5"/SSD •Lecture réseau : Spotify Connect, AirPlay, UPnP/DLNA, Roon Ready, Qobuz, Tidal •Dimensions (l x p x h) : 340 x 320 x 80 mm •Poids : 6,8 kg
Notre avis Construction
Équipement
Ergonomie
Performances
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nous transporte directement dans le studio. Le médium-aigu file sans accroc tandis que les résonances de la contrebasse mélangent force et rondeur. Sur des titres plus électro, l’Altair n’a aucun mal à séparer, là encore, les différentes nappes de son pour nous offrir des écoutes d’un haut niveau. Sur le titre Easy par Deluxe, la batterie développe un impact impressionnant tandis que les autres instruments se suivent parfaitement. La voix de la chanteuse et ses chœurs remplissent toute la largeur de la scène sans venir brouiller le message. Aucun registre ne vient se mettre en avant : tout le monde est simplement à sa place.
Un appareil au tarif vraiment compétitif L’Altair G1 est un appareil aux multiples fonctions
dont le tarif reste finalement raisonnable quand on additionne tout ce qu’il sait faire. Arriver à marier une telle qualité de restitution sonore avec autant de possibilités n’est pas donné à tous. Streamer, préamplificateur, serveur, ripper de CD, cela fait déjà beaucoup. Avec l’UPnP, AirPlay, Roon, Tidal et Qobuz intégrés, vous devriez forcément trouver la solution qui vous convient. L’application mobile est plutôt bien faite et en plus, elle est traduite en français. La qualité de construction est exemplaire, on aurait simplement aimé un écran tactile pour améliorer encore l'ergonomie. Enfin, aucun style musical n’effraie ce streamer/préamplificateur : sans enjoliver les mauvais enregistrements, il tire le meilleur des compositions intimistes comme des titres les plus complexes, avec une extrême précision.
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Hi-fi de pointe sans fil
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BLUESOUND
900 €
Powernode 2i Le Bluesound Powernode 2i est un ampli connecté qui se pose directement en concurrence du Sonos Amp. Sur ce modèle de troisième génération, la marque canadienne a ajouté de la connectique et notamment un port HDMI ainsi que la compatibilité avec les systèmes de contrôle à la voix Alexa d'Amazon, Google Assistant et Siri d'Apple, sans oublier l'AirPlay 2 et Roon. Elle en a aussi profité pour faire quelques menues améliorations des circuits internes. par Pierre Stemmelin
C'est la troisième fois qu'un modèle Powernode du spécialiste de l'audio multiroom canadien Bluesound arrive en test chez ON-mag. Nous avons essayé le premier Bluesound Powernode, puis le Bluesound Powernode 2. Si les différences en termes d'apparence et d'agencement interne des circuits étaient importantes entre les deux premières générations, cette fois-ci, avec le Powernode 2i, c'est principalement sur l'ajout de connectique et de fonctionnalités que l'équipe d'ingénieurs de Bluesound a travaillé. Le Powernode 2i se dote ainsi d'un port HDMI eARC supplémentaire qui lui permet d'être relié à un téléviseur ainsi que de deux prises d'entrée minijack. Ces dernières peuvent aussi bien recevoir des sources analogiques que numériques optiques. À cela s'ajoutent une sortie subwoofer, une prise
casque et une liaison Bluetooth 5.0 compatible AptX HD. Il est intéressant de noter qu'avec sa nouvelle prise HDMI, le Bluesound Powernode 2i n'est plus uniquement un ampli Hifi stéréo connecté. Il peut aussi être le maitre d'un système Home Cinéma se chargeant des voies avant, gauche et droite, et confiant les voies arrière à une paire d'enceintes sans-fil, Bluesound Flex 2i par exemple, en configuration 4.0, ou 4.1 en ajoutant un caisson de grave tel le Bluesound The Sub. À l'intérieur du Bluesound Powernode 2i, on retrouve les mêmes étages de puissance qu'auparavant. L'alimentation à découpage et les modules d'amplification numérique hybride, Hypex UCD102, sont très proches de ceux que l'on rencontre dans le mini ampli audiophile D 2020 de
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NAD. C'est normal, les deux marques, NAD et Bluesound, sont toutes les deux détenues par le groupe canadien Lenbrook et bénéficient de développements communs. Les différences techniques par rapport au Powernode de seconde génération se situent au niveau de la carte de gestion des fonctions, du traitement audionumérique, et de la connectique. Cette carte a été redessinée. On remarque l'ajout de feuille d'isolation en Fomex et la puce de conversion analogique/numérique (pour les sources analogiques entrantes) a changé. C'était une Burr Brown PCM1803. Elle vient maintenant de chez Texas Instruments qui a racheté Burr Brown. C'est une PCM1863, plus récente et performante, travaillant à 192 kHz.
Toujours aussi musical et certainement un cran au-dessus de Sonos sur ce critère Sur le terrain, le Bluesound Powernode 2i est toujours aussi agréable à utiliser. Son application de pilotage BluOS Controller reste une de nos préférées. Elle s'améliore et s'enrichit au fil du temps. Pour ce qui est des performances sonores, il n'y a pas vraiment de différence notable par rapport au modèle de précédente génération. La restitution est aérée, dynamique, d'une très bonne définition mettant en valeur la qualité des enregistrements en Hi-Res. On peut s'interroger sur ce qui fait la différence par rapport à un Sonos Amp, dont l'équipement et les fonctions sont assez similaires à celle du Bluesound Powernode 2i et qui est vendu 200 € de moins. Il faudrait pouvoir comparer directement les deux produits pour bien cerner et mesurer l'écart, ce que nous n'avons malheureusement pas pu faire. Néanmoins, il nous a semblé que le Bluesound Powernode 2i est un cran au-dessus pour la qualité
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et l'harmonie de ses timbres. Avec cette nouvelle mouture, il conserve donc son leadership en matière de musicalité tout en s'enrichissant de nouveaux équipements qui en font un appareil totalement "up-to-date".
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Spécifications •Type : ampli hifi connecté et multiroom •Puissance : 2 x 60 watts sous 8 ohms •Connectique : sortie haut-parleurs stéréo, HDMI ARC, sortie subwoofer sur RCA, port USB Host, 2 entrées analogiques et numériques optiques sur mini-jack, prise casque sur mini-jack, Bluetooth AptX HD, Ethernet, Wi-Fi •Protocoles réseau : Bluesound, Spotify Connect, Roon, Airplay 2, Control4, RTI, URC, Push, Elan, Lutron •Fichiers compatibles : jusqu'en 24 bits/192 kHz •Services de musique en ligne proposés : Spotify, Amazon Music HD, Tidal, Deezer , Qobuz, HighResAudio (Bluesound Vault requis), Napster, KKBox, Bugs, Taihe Music ZONE, SoundMachine, Idagio, OraStream, TuneIn Radio, iHeartRadio, Calm Radio, Radio Paradise, LiveXLive, Radio.com •Compatible contrôle vocal : Amazon Alexa, Google Assistant, Siri •Poids : 1,72 kg •Dimensions : 22 x 7 x 19 cm
Notre avis Construction
Équipement
Ergonomie
Musicalité
XXX
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CAMBRIDGE AUDIO
1150 €
CXN V2 Nous avons testé il y a quelques mois le nouvel ampli hifi intégré stéréo CXA81 de la marque anglaise Cambridge Audio. Celui-ci nous a fortement séduits et nous lui avons décerné un ON-topaudio Award. Nous nous intéressons maintenant à son complément naturel, le Cambridge CXN V2 à la fois lecteur de musique en réseau et convertisseur audiophile Hi-res. par Pierre Stemmelin Modèle de nouvelle génération, le CXN V2 remplace le CXN avec qui nous avons fait connaissance en 2016. Se présentant comme un appareil Hifi de grande taille et non sous la forme d'un petit boîtier, comme c'est souvent le cas pour ce type de produit, il possède un large afficheur couleur qui permet de voir la pochette, connaitre les artistes, le nom et la source du morceau de musique que l'on est en train d'écouter. Les possibilités de lecture en réseau du Cambridge Audio CXN V2 sont très riches. L'appareil se connecte en Wi-Fi ou Ethernet. Une bonne partie de ses fonctions se pilote depuis sa télécommande ou son gros bouton rotatif à pression en façade. Le module de streaming intégré est propre à la marque. Baptisé Black Marlin, c'est le même que sur le lecteur réseau haut de gamme Cambridge Audio Edge NQ. Son application de pilotage StreamMagic est propre, claire et sans fioriture. Elle a l'avantage d'intégrer en natif l'accès aux services de musique Tidal ou Qobuz, ainsi qu'aux webradios. Par ailleurs,
le module Black Marlin est compatible avec les protocoles Spotify Connect, AirPlay 2, Chromecast Audio, Roon et UPnP/DLNA. C'est tout ce que l'on a envie d'avoir et parfait sur ce point.
Un convertisseur Hi-res à suréchantillonneur Anagram et double puce Wolfson de conversion En plus d'être un lecteur réseau, le Cambridge CXN V2 est un convertisseur doté de trois entrées numériques : optique Toslink, Coaxial RCA ou USBAudio. Le design extérieur de l'appareil est soigné et le dessin de ses circuits internes l'est aussi. À première vue, l'intérieur de son solide châssis métallique ne semble pas très rempli, ce qui n'est pas une surprise sur un lecteur réseau. Mais en y regardant de près, on décèle une topologie optimisée pour l'audio en haute résolution. Outre la présence du module de streaming Black Marlin, on note celle d'un processeur 32 bits de type SHARC
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d'Analog Devices (ADSP21261) qui assure un suréchantillonnage de tous les signaux en 24 bits/384 kHz selon l'algorithme ATF2 de la société suisse Anagram. La conversion numérique/ analogique proprement dite est ensuite confiée à deux puces Cirrus Logic/Wolfson (WM8740SEDS) travaillant chacune en stéréo sur 24 bits/192 kHz. Pour finir, la section analogique s'appuie sur des amplis Op réputés pour leur musicalité (OP NE5532 et OP275 de chez Analog Devices) offrant un vrai étage de sortie symétrique.
Beaucoup d'esprit, de transparence et de fluidité Nous avons écouté le Cambridge Audio CXN V2 branché sur un de nos amplis Hifi "point de repère" et aussi avec le Cambridge CXA81 dont nous avons publié le test précédemment. Le CXN V2 était relié avec un câble de modulation AudioQuest Red River en asymétrique. La première constatation est que les Cambridge CXN V2 et CXA81 se marient parfaitement. On sent qu'ils ont été conçus et optimisés ensemble. Il se complète à merveille. L'esprit très défini, plus posé du CXN V2, contrebalance l'approche fougueuse et très énergique du CXA81. Le CXN V2 travaille sur la finesse, le détail, la précision. Ses timbres sont d'une grande neutralité. La restitution est très transparente, mais ne tombe pas dans un caractère trop chirurgical grâce à sa très belle fluidité et son équilibre tonal superbement dosé. On peut certes reprocher un léger manque de corps au CXN V2 (que compense très bien le CXA81), mais aucunement un manque d'esprit. Nous avons aussi testé la section DAC seule du Cambridge Audio CXN V2 à partir de fichier Hi-res depuis un ordinateur relié par câble USB AudioQuest Forest. Il excelle à nouveau en termes de précision et transparence. L'image stéréophonique est d'une description très léchée, avec des dimensions fort réalistes et mettant bien
XXX
en valeur les différents effets d'acoustiques de salle. On a pu remarquer au passage que la section DAC du CXN V2 est un cran au-dessus de celle de l'ampli CXA81. Le Cambridge Audio CXN V2 est donc un lecteur réseau et un DAC d'une conception déjà un peu haut de gamme, doté de fonctions comme d'équipements très complets, tout en restant fort agréable à utiliser et délivrant un son de haute résolution savamment équilibré.
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Spécifications •Type : lecteur de musique en réseau et DAC •Deux puces de conversion Wolfson WM8740 24 bits •Suréchantillonnage numérique : Anagram ATF2 24 bits/384 kHz •Filtrage analogique : Bessel double différentiel •Entrées numériques : USB Audio, S/PDIF coaxiale, optique Toslink •Sorties analogiques : XLR et RCA •Liaison réseau : Ethernet et Wi-Fi •Compatibilité : UPnP, Airplay 2, Chromecast, Roon, webradios, Spotify Connect, Tidal, Qobuz, Bluetooth AptX via récepteur BT100 Bluetooth en option •Formats de fichiers reconnus : ALAC, WAV, FLAC, AIFF, DSD64, WMA, MP3, AAC, HE AAC, AAC+, OGG Vorbis •Consommation max./veille : 30 W/< 0,5 W •Dimensions : 430 x 85 x 305 mm •Poids : 3,5 kg
Notre avis Construction
Équipement
Ergonomie
Musicalité
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CHORD
ELECTRONICS 1250 €
2go Chord Electronics est un constructeur britannique très atypique. Spécialiste de l'audionumérique à sa sauce, on le connaît notamment pour ses amplificateurs Hifi High End et pour ses DAC/amplis casque nomades ultra performants. Depuis quelque temps, il s'intéresse aussi à la lecture de musique connectée. Après le Poly destiné au Mojo, il vient de sortir le 2go conçu, entre autres, pour le Hugo 2. par Pierre Stemmelin
Nous vous avons déjà présenté en test le Chord Hugo 2 qui nous avait impressionné par ses performances hors norme. Utilisant un système de conversion audionumérique propriétaire et alimenté par batterie, cet appareil peut tout autant servir d'ampli casque nomade que de préampli numérique sédentaire. Le Chord 2go, qui nous intéresse ici, permet de le transformer en un lecteur de musique en réseau. Il peut aussi être associé au 2yu (790 €), une interface numérique prévue pour le brancher sur une chaîne Hifi qui intègre déjà un convertisseur. Le Chord 2go se présente sous la forme d'un petit boîtier en aluminium massif taillé dans la masse. D'un côté, il comporte une prise réseau Ethernet, une prise micro USB de charge et deux emplacements pour cartes microSD permettant d'avoir jusqu'à 4 To de mémoire de stockage au total. Sur l'autre face, il est équipé de deux prises micro-USB pour se raccorder au Hugo 2 (ou au 2yu).
Le Chord 2go est exactement de la même largeur et de la même hauteur que le Hugo 2 afin que les deux appareils ne forment qu'un lorsqu'ils sont emboités. Des tétons de maintien sont fournis et des vis de blocage sont présentes de manière à rendre les deux appareils solidaires. À l'intérieur du Chord 2go se trouve une batterie de 2850 mAh qui lui offre une dizaine d'heures d'autonomie. Il est également possible de faire fonctionner l'ensemble Hugo 2 + 2go branché sur le courant secteur à partir de son petit boîtier de charge 5 V. La batterie lui permet dans ce cas d'être découplé des parasites et variations du courant secteur ce qui est une très bonne chose et améliore les performances sonores. L'architecture interne se base sur une puce ARM Cortex-A7 double cœur (MCIMX7D3EVK10SD) associée à une mémoire flash Kingstom et une interface WiFi Atheros de Qualcomm. Le montage est similaire à celui d'un petit ordinateur tournant
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sous Linux. Cependant, Chord n'a pas opté pour une carte toute prête comme celle que l'on trouve dans un module Raspberry Pi, mais a développé son propre circuit imprimé.
Une approche unique pour une palette de fonctionnalités atypiques Pour nos essais, nous avons couplé le Chord 2go au Hugo 2. L'assemblage mécanique est facile à réaliser, il faut juste faire attention à ne pas tordre les prises micro-USB mâles et ne pas forcer si l'on sent que ça bloque. Le système se pilote depuis l'application "GoFigure for Chord Electronics". Cette application est la même que celle pour le Chord Poly. Par rapport à des systèmes de pilotage en réseau que l'on peut qualifier de "plug and play", comme ceux pour Chromecast, Airplay ou Sonos, GoFigure s'avère plus complexe et moins intuitif. Chord Electronics a choisi de suivre sa propre voie qui n'est pas la plus facile. Cela se traduit sur le terrain par quelques bogues et lenteurs dus en partie au fait que les ordres de pilotage du Chord 2go sont transmis en Bluetooth. En contrepartie, le lecteur réseau Chord 2go possède des aptitudes rares. Parmi celles-ci, on peut souligner la possibilité de jouer le rôle de serveur de musique grâce à ses emplacements pour cartes microSD et de créer son propre réseau Wi-Fi local (mode hotspot). L'appareil est également compatible avec l'audio en ultra haute résolution proposant des modes de lecture DSD et Bit Perfect. Enfin, si l'application GoFigure s'avère compliquée et manque de convivialité, en dehors des étapes de paramétrage, il est possible de s'en passer et d'utiliser à la place une appli de pilotage DLNA comme Bubble UPnP ou encore Roon. Pour ce qui est des performances acoustiques, le couple Chord Hugo 2 + 2go fonctionne à merveille.
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À l'écoute, il est quasiment impossible de faire la différence entre un fichier lu en liaison USB directe depuis un ordinateur par le Hugo 2 et le même fichier transitant par le réseau et le Chord 2go. On retrouve donc exactement la même signature sonore que lors de notre test de l'Hugo 2 : une restitution extrêmement dynamique, précise, incisive, percutante... un sommet de performances pour la catégorie.
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Spécifications •Type : lecteur/serveur numérique de musique en réseau pour le Chord Hugo 2 ou 2yu •Stockage : deux ports pour carte microSD jusqu'à 4 To au total •Services de musique intégrés : Tidal, Qobuz, webradios Protocoles réseau compatibles : DLNA/UPnP, AirPlay, Roon •Fichiers audio compatibles : jusqu'en PCM 32 bits/768 kHz et DSD256 •Liaison Bluetooth, Wi-Fi, Ethernet •Autonomie de la batterie : jusqu'à 12 h de lecture •Alimentation et charge : adaptateur 5 V/2 A •Dimensions : 50 x 62 x 22 mm •Poids : 91 g
Notre avis Construction
Fonctions
Ergonomie
Performances
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NUPRIME
Omnia WR-1
380 €
L'Omnia WR-1 n'est pas le premier lecteur réseau que propose NuPrime, marque spécialisée dans les amplis Hifi hybrides, numériques et audiophiles. Nous avons déjà essayé son WR100 en compagnie de l'excellent intégré stéréo IDA-8 (ON-topaudio Award 2016). Cependant, celui-ci était plus présenté comme un accessoire complémentaire aux autres produits de la marque. Avec L'Omnia WR-1, l'approche est un peu différente. Si le format et le prix restent relativement compacts, c'est un produit indépendant à part entière, s'adressant à tous les possesseurs de chaînes Hifi et non uniquement aux aficionados de NuPrime. par Pierre Stemmelin
Le NuPrime Omnia WR-1 est logé dans un boîtier très sobre et compact, mais il n'est pas indigent en termes de fonctionnalités. Il est livré avec une télécommande. Son dos comporte une entrée et une sortie analogique sur RCA, une entrée numérique optique, une sortie numérique coaxiale ainsi que des ports Ethernet et USB en plus de ses antennes Wi-Fi et Bluetooth. Le cœur du NuPrime Omnia WR-1 est propulsé par LinkPlay, un des systèmes audio multiroom et de lecture de musique en réseau les plus populaires actuellement auprès des constructeurs d'appareils Hifi indépendants. L'appli de pilotage LinkPlay donne la possibilité de contrôler plusieurs produits de marques différentes. Elle propose l'accès direct aux services Qobuz, Tidal, iHeartRadio, TuneIn et QQ music (réservé à la Chine). Elle rend aussi l'Omnia WR-1 compatible avec les protocoles Spotify Connect, AirPlay, Roon, DLNA/UPnP et QPlay. En complément, les différentes entrées du lecteur NuPrime (analogique, numérique et USB Host)
peuvent servir à transmettre le son d'une source branchée sur l'une d'entre elles à tout autre appareil LinkPlay d'une installation audio multiroom.
Un traitement numérique asynchrone et un convertisseur ESS Sabre Premier Le petit boîtier du Nuprime Omnia WR-1 est entièrement réalisé en aluminium à partir de deux demi-coques dont l'épaisseur monte jusqu'à 3 mm. Il est particulièrement robuste. Son alimentation est assurée par un petit transformateur externe 5 V/2000 mA connecté en USB, puis filtré en interne par un circuit dédié. Outre le module LinkPlay (A13 V04), on trouve à l'intérieur du lecteur réseau Omnia WR-1 une puce de conversion de fréquence asynchrone (Cirrus Logic 8422CN) travaillant sur 24 bits/192 kHz, une interface de transmission numérique Wolfson (WM8805GED) également de chez Cirrus Logic et enfin un convertisseur ESS Sabre Premier (ES9023P). Ce dernier dispose de ses propres étages de sortie analogiques directs. Nuprime les complète par des
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Driver Ligne à gain ajustable (Texas Instrument DirectPath DRV632). La réalisation est à la fois simple, propre et intelligente.
registre médium lumineux et ouvert, avec comme un petit effet de "réverb", donne de la présence et de l'air. L'image stéréophonique est d'une bonne ampleur. Elle reste bien centrée tout en étant À l'écoute : un lecteur réseau ultra capable sur certains morceaux adéquats de simuler énergisant qui nous met une claque des effets surround. Sur "Heat Waves" de Glass Animals, le NuPrime Le Nuprime Omnia WR-1 se configure depuis l'appli Omnia WR-1 nous a donné une sacrée claque. Il mobile Omnia Receiver. Celle-ci n'était pas encore s'est montré d'un aplomb phénoménal sur ce disponible sur iOS lors de notre test, mais bien morceau Electro, marquant le rythme avec présente sous Android. Il s'agit de l'appli LinkPlay explosivité, délivrant un modelé, une tessiture, des rhabillée aux couleurs de NuPrime. On peut donc variations superbes dans les basses. Il nous a très bien aussi utiliser cette dernière. Quelle que réellement donné envie de pousser le volume à s'en soit la version, il s'agit d'une appli bien aboutie décalquer les tympans. bénéficiant d'un bon support et d'un bon suivi. Le Nuprime Omnia WR-1 n'est pas parfait. Il peut se Certaines fonctions (volume, choix de la source) sont montrer parfois légèrement brouillon. Il n'est pas accessibles depuis la façade de l'appareil. La neutre, mais il a un caractère d'enfer. Cela faisait télécommande ajoute des fonctions de lecture (play, longtemps qu'un produit de cette catégorie de prix pause, sauts de morceau) ainsi qu'un bouton qui ne nous avait fait autant d'effet. Sa restitution permet d'activer un loudness sur trois paliers ou des sonore est tout à fait dans l'esprit auquel nous a modes d'égalisation (Rock, Pop, Jazz, Classical). habitués Nuprime, mais çà n'en reste pas moins une Pour l'écoute, nous avons relié le NuPrime bonne grosse surprise. Omnia WR-1 à un ampli Primare i25 et à nos enceintes Kelinac Kel 714 MG avec une paire de câbles de modulation AudioQuest Golden Gate Spécifications parfaitement adaptés à un petit produit de ce type. •Type lecteurs de musique en réseau Sa restitution n'est pas un exemple d'ultra haute •Connectique : entrées numérique optique et analoprécision ou définition, mais ce lecteur réseau sonne gique, sorties numérique coaxiale et analogique, Blueextrêmement bien. Il a du punch, de l'impact, de la tooth, Ethernet, Wi-Fi, USB Host générosité une super patate dans le bas du spectre. •Protocoles réseau : LinkPlay, Spotify Connect, AirPlay, Nous avons adoré son interprétation sonore du DLNA/UPnP, QPlay, Roon morceau "Everything Has Change" de Best Coast. Il •Services de musique intégrés : Qobuz, Tidal, iHeartRas'en dégage une énergie rock euphorisante, avec dio, TuneIn, QQ music beaucoup de poids sur la rythmique et la basse, •Dimensions : 10,41 x 14,48 x 3,56 cm alors que l'enregistrement peut paraitre un peu mou •Poids : 250 g ou platement "noisy" à partir de beaucoup d'autres sources, y compris certaines, relativement haut de gamme. Le son est charnu, avec un équilibre légèrement Notre avis physiologique (courbe en "V"). On peut juste regretter un petit manque de filé dans le haut du spectre, une sorte de simplification des timbres Construction Équipement dans les aigus. Pour le reste, le NuPrime Omnia WR1 est totalement surprenant. Il est très costaud dans Ergonomie Musicalité le bas du spectre aussi bien en termes de dynamique que de profondeur. Cette caractéristique n'étouffe pas la restitution, car le
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PRIMARE
500 €
NP5 Prisma Primare a développé une base de lecture audio en réseau appelée Prisma. Elle se retrouve intégrée dans les derniers appareils de la marque comme les amplificateurs intégrés ou les lecteurs CD15 et CD35. Elle offre l’accès aux services musicaux mais aussi la lecture multipièces. Pour faciliter l’accès à cet univers, Primare a transposé son module Prisma dans un tout petit boîtier pour en faire un appareil autonome et universel, le NP5. par Alban Amouroux
Le constructeur suédois Primare a facilement cédé aux sirènes de la dématérialisation. Une source audio comme une autre que tout appareil HiFi de qualité doit pouvoir lire aujourd’hui. Si bien que les amplificateurs intégrés, les préamplificateurs et les lecteurs CD de Primare sont désormais connectés. C’est une stratégie largement employée par les généralistes japonais et américains, mais que l’on croise encore peu de façon aussi développée chez les acteurs de la HiFi premium ou haut de gamme. Pourtant, ces acteurs ont tout intérêt à passer au WiFi et à l’Ethernet. Plus personne ne peut ignorer les webradios, les fichiers FLAC et les services Hi-Res comme Tidal et Qobuz. Alors quand tout est directement disponible dans l’amplificateur sans avoir à ajouter d’autres appareils externes, cela devient petit à petit la norme. Avec le NP5 Prisma, Primare a justement pensé à ses clients fidèles équipés d’appareils qui n’ont pas eu la chance d’être connectés d’origine. Ce petit lecteur réseau
s’ajoute à certains anciens modèles Primare de façon intelligente. Un câble RS232 fourni assure une liaison filaire entre eux. Ainsi, lorsque vous modifiez le volume du NP5 depuis son application mobile, c’est le volume de l’amplificateur qui change. Rares sont les fabricants à apporter autant d’attention à leur clientèle en leur permettant de faire évoluer ainsi facilement des appareils que l’on aurait pu qualifier de « dépassés ».
Connectivité réseau maximale Le NP5 est donc un tout petit appareil de 14 par 12 centimètres. Il a le bon goût d’intégrer ses antennes, ainsi rien ne dépasse. Il n'arbore aucun bouton non plus par ailleurs : il n’y a pas de commande sur cet appareil. Et encore moins d’afficheur. Trois petites LEDs viennent simplement confirmer la mise en route, la connexion et la lecture de musique. Il faudra donc s’en remettre
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exclusivement à l’application mobile. À l’arrière, le NP5 propose deux sorties audio numériques, une optique et une coaxiale. Il ne possède pas de DAC, votre amplificateur intégré devra en être équipé. Ou alors il faudra insérer un DAC externe sur le chemin du signal. Le reste de la connectique se partage entre un port USB pour lire des fichiers sur clé, un port Ethernet pour le réseau filaire et le fameux RS232 pour le contrôle Primare. Et puis enfin, il y a le Bluetooth. À l’intérieur, une unique carte supporte tous les composants. Étant donné que le NP5 est équipé du protocole Chromecast Audio, il se connecte au réseau la première fois tout simplement via l’application Google Home. Une fois fait, l’application Primare Prisma donne accès aux différents paramètres du NP5. Mais ce n’est pas une app de lecture. Il faut pour cela passer par le Chromecast, l’AirPlay 2 ou Spotify Connect. Et comme il est orienté vers la HiFi, ce streamer est Roon Ready. C’est la meilleure solution pour profiter de ses capacités de lecture 24/192. De plus, il est compatible MQA et il lit donc très bien les fichiers Master de Tidal.
Le NP5 est un adepte de la précision Ce petit lecteur réseau n’est pas le plus chaleureux que nous ayons écouté. Dans le sens où il ne va pas aller dans le gigantisme de la scène sonore, l’impression de présence ou la tension dans le grave. C’est plutôt un appareil précis et efficace. La scène sonore est un peu plus centrée qu’à l’habitude, même si on conserve une bonne
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épaisseur et une bonne hauteur dans le placement des voix. Il peut éventuellement paraître en faire un peu trop dans l’aigu pour compenser ses manques et appuyer sur son atout dans le placement de la scène, mais il arrive à ne jamais devenir grinçant. Au final, il offre de la fluidité et de la précision. Tout ce qu’on lui demande finalement au sein d’une chaîne HiFi de bonne qualité qui vise à augmenter la dose de réalisme. Il offre déjà dans ce registre une bonne marge de progression par rapport aux petits appareils sans nom d’entrée de gamme. Le NP5 remplit plusieurs offices. Tout d’abord, il va permettre aux utilisateurs de produits Primare de générations précédentes de mettre à jour facilement leur amplificateur ou préamplificateur en leur apportant la fonction connectée grâce à une liaison directe entre les deux appareils. Un excellent point, surtout lorsqu’on sait que le NP5 sera proposé à moitié prix à ces utilisateurs. Ensuite, pour les audiophiles ayant basé leur système dématérialisé sur Roon, le NP5 est un Roon Endpoint de qualité, prêt à l’emploi et simple à mettre en œuvre. Enfin, ce petit lecteur audio sait également s’insérer dans n’importe quel système et faciliter les usages grâce à AirPlay 2, Chromecast et Spotify Connect. N’importe quel utilisateur du foyer peut facilement lui envoyer de la musique. Relié à des équipements de qualité, cela fait de la HiFi à vivre sans contrainte. Seul son tarif pourra en freiner certains car il pourra paraître assez élevé pour un mini lecteur sans afficheur ni composants ou boîtier haut de gamme.
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Spécifications •Lecteur audio réseau •Fonctions : préamplification numérique, capacités 24 bits/192 kHz •Connectivité : Wi-Fi, Bluetooth, sorties numériques optique et coaxiale, entrée USB-A, Spotify Connect, Chromecast Audio, AirPlay 2, DLNA, Roon Ready •Autres : connexion RS232 propriétaire Primare •Dimensions (l x p x h) : 143 x 120 x 36 mm •Poids : 0,5 kg
Notre avis Construction
Équipement
Ergonomie
Performances
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QUAD
1000 €
Vena II Play Quad a changé avec le temps, mais reste une marque mythique et emblématique de l'histoire de la Hifi. Mythique, car elle a été la première à lancer une enceinte à panneau électrostatique large-bande, avec son fameux modèle ESL-57 apparu en 1957 ! Emblématique pour ses amplificateurs à tubes puis à transistors qui, des années 1950 à la fin du siècle dernier, sont longtemps demeurés des références incontournables pour le peuple audiophile. Quad, qui conserve toujours un nom de domaine britannique pour son site web (en ".co.uk"), a été racheté par Verity Group en 1995, puis par International audio Group en 1997, dont les unités de production sont à Shenzhen, en Chine. De là, on pourrait s'imaginer que son ADN audiophile est parti en fumée. Mais c'est loin d'être le cas, car Quad continue de fabriquer des panneaux ESL et lance régulièrement des électroniques aux performances musicales bien senties. C'est le cas ici du Quad Vena II Play qui tente la jonction entre traditions audiophiles et usages connectés modernes. par Pierre Stemmelin Le Quad Vena II Play est une électronique audio au format ramassé (30 cm de large), soigneusement dessinée avec des angles fortement arrondis lui donnant une élégante apparence vintage. C'est un appareil tout-en-un ou ampli connecté auquel il ne manque a priori rien d'essentiel. Il possède des entrées analogiques Ligne et Phono (pour une platine vinyle), des entrées numériques dans les principaux formats (optique, coaxial, USB), des liaisons réseau filaire et sans fil, un récepteur Bluetooth, une sortie casque et une sortie préampli analogique (pour un éventuel caisson de basses). Le lecteur réseau intégré au Quad Vena II Play est orchestré par le système audio multiroom DTS Play-
Fi. Celui-ci n’affiche pas une ergonomie sans faille, mais il présente l'avantage d'être commun à de nombreux produits de marques Hifi haut de gamme, d'être compatible avec AirPlay et Alexa ainsi qu'avec un grand nombre de services de musique en ligne ou de webradios tout en prenant en charge la diffusion en audio Hi-res jusqu'en 24 bits/192 kHz.
Sous le capot au style néo-vintage, des circuits respectueux de la tradition semiaudiophile Le Quad Vena II Play affiche une présentation sobre, mais une qualité de fabrication de très bon
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niveau pour une électronique Hifi à moins de 1000 €. Sa façade en fonte moulée atteint 12 mm d'épaisseur et son châssis est constitué de tôles bien rigides. À l'intérieur, l'étage d'alimentation s'articule autour d'un sérieux transformateur toroïdal Noratel (6 cm de haut pour 8 cm de diamètre) accompagné de deux capacités de filtrage Elna de 15 000 µF sous 50 V. La section de puissance, montée sur un radiateur en aluminium extrudé massif, emploie deux modules National Semiconductors (LM3886TF). Chacun de ces modules délivre 68 watts sous 4 ohms et 38 watts sous 8 ohms (capacité de dissipation max. de 125 watts). La carte réseau est de marque Phorus. L'interface USB asynchrone est de type Xmos. La conversion est assurée par une puce haut de gamme ESS Sabre32 (ES9018K2M) tandis que les étages phono et de préamplification utilisent des amplis OP JFet bipolaires de qualité (Analog Devices OP275). Lors de notre inspection interne du Quad Vena II Play, nous avons grandement apprécié la propreté de l'implantation de ses composants et du dessin de ses circuits ainsi que l'absence de désordre dans le câblage ou encore le choix de composants haut de gamme comme de nombreux condensateurs Wima MKP.
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Spécifications •Type : ampli stéréo connecté •Lecteur de musique en réseau DTS Play-Fi : Amazon Music, Spotify, Tidal, Juke, BBC, ESPN, KKBox, SiriusXM, Napster, Internet Radio, Deezer, iHeartRadio, PANDORA, Soundmachine, TuneIn, Qobuz, Qmusic, DLNA •Puissance annoncée : 2 x 45 watts sous 8 ohms, 2 x 65 watts sous 4 ohms •Convertisseur : ESS Sabre32 ES9018K2M, 32 bits/384 kHz et DSD256 •Entrées numériques : coaxiale RCA, optique Toslink, USB, Bluetooth AptX et AptX LL •Entrées analogiques : 2 Ligne et Phono MM sur RCA •Sorties : préampli analogique sur RCA, prise casque jack 6,35 mm •Dimensions : 301 x 95 x 313 mm •Poids : 6,1 kg
Notre avis Construction
Équipement
Performances
Musicalité
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À l'écoute : un bon placement, de la douceur et des basses bien rondes Nous avons testé le Quad Vena II Play avec nos enceintes de référence Kelinac Kel 714 MG reliées par des câbles haut-parleurs AudioQuest Rocket 11. Cet ampli connecté est mieux adapté à de petites enceintes de bibliothèque, mais s'en est sorti avec honneur avec nos grosses enceintes colonnes. Il se fait tout de suite remarquer par son sens du détail et du placement. L'image stéréophonique est bien campée, d'une largeur réaliste et avec de la profondeur. Les musiciens et chanteurs s'y installent avec aisance, que ce soit sur des enregistrements acoustiques, de la musique électrique ou électronique, donnant une belle sensation de présence. La scène sonore est stable et finement décrite. Sur les enregistrements adaptés, elle va
parfois jusqu'à fournir d'intéressants effets surround. L'équilibre tonal est relativement neutre tout en favorisant délicatement quelques zones du spectre afin de donner un peu plus de vie à la restitution sonore. Les basses, sans être d'une profondeur rare, ont du punch et de la tenue. Elles sont assez rondes et bien présentes sans créer d'effet de lourdeur. Le haut médium et les aigus bénéficient d'une bonne ouverture et de luminosité. Cela renforce la sensation de détail et de présence. La tenue en puissance est correcte. On peut pousser le volume presque à fond sans constater de dérapages stridents, d'explosion de la distorsion ou de désordre de l'image stéréo. Le Quad Vena II Play ne se départ jamais de sa politesse, de ses extrêmes aigus empreints de douceur. C'est un produit sage, aux fonctions et à la connectique riches, d'une conception saine et intelligente.
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ViVent les libellules ! Superbe !
Ou mieux encore!
La Libellule Noire DragonFly Black €99.95
La Libellule Rouge (“DragonFly Red”) €199.95
“Avec la Libellule (“DragonFly”), AudioQuest a créé un moyen simple et abordable d’atteindre le haut de gamme pour une nouvelle génération d’auditeurs, ainsi que le produit parfait pour le système audio personnel de tout audiophile.”
“Les Libellules Rouge et Noire (“DragonFly Red and Black”) figurent parmi les meilleurs exemples d’hifi pour Monsieur Toutlemonde à jamais avoir été publiés dans notre revue. Leurs valeurs de quotient explosent le cadran. ”
—Robert Harley, The Absolute Sound
Et le top du top ! La Libellule Cobalt (“DragonFly Cobalt”) €299.95 La Libellule Cobalt (“DragonFly Cobalt”) rassemble tout ce que les auditeurs aiment dans la gamme Libellule (“DragonFly”), le son superbement dynamique et séducteur, dont elle améliore la mise au point tout en enlevant le duvet et le brouillard dont l’auditeur n’avait même pas conscience jusqu’à ce qu’il ne l’entende plus ! La Cobalt dispose de la même tension de sortie 2.1 capable de tout lire que la Rouge, avec son contrôle de volume numérique à bit parfait, une qualité de rendement MQA exceptionnelle et une compatibilité parfaitement fluide avec les appareils Apple et Androïd. Quelques ingrédients importants qui expliquent la performance de Cobalt qui lui permet aujourd’hui de créer un précédent en la matière : • La puce ESS ES9038Q2M DAC dotée d’un filtre de phase minimum à coupure progressive permettant un son plus naturel. • La micropuce PIC32MX274 microprocesseur réduit l’appel de courant et augmente la vitesse de traitement de 33% par rapport aux Libellules Noire et Rouge (DragonFlys Black and Red). • Un système d’alimentation et de filtrage amélioré, conçu spécifiquement pour réduire les bruits de fond cellulaires ou encore ceux dus au Wifi ou au Bluetooth. • Comporte un adaptateur Queue de libellule DragonTail USB-C vers USB-A modulable. Toutes les Queues de Libellule (DragonTails) utilisent les câbles USB à teneur en carbone de chez AudioQuest.
DragonFly Le DAC + Preamp + Amp de Casque Du MP3 au MQA et à la Haute Résolution, les Libellules préservent tout le corps et toutes la chaleur et la couleur naturelle de votre musique. Profitez de plus de beauté musicale chez vous et partout où vous choisirez d’écouter votre musique.
—John Darko, Darko.Audio
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SONOS
450 €
Port Lors de la création de la société, le premier produit Sonos était un amplificateur connecté. Il a été rapidement rejoint par une version sans amplificateur, c’est-à-dire un streamer. Son but était d’ajouter la fonction connectée à un appareil stéréo traditionnel. Depuis, Sonos a toujours conservé cette offre à son catalogue. L’ancien modèle, physiquement identique depuis ses débuts malgré deux évolutions, vient d’être remplacé par le nouveau Sonos Port. Profitant d'un design réactualisé, il perpétue la tradition tout en s’adressant clairement à des usages spécifiques. par Alban Amouroux Du Connect au Port Le Sonos ZonePlayer devenu Connect était un petit boîtier blanc de 14 cm de côté pour 7,4 cm de hauteur. Sa finition blanche l’a rendu reconnaissable entre tous. Destiné à être relié à une entrée analogique ou numérique d’un amplificateur stéréo ou home cinema, il a rendu de fiers services malgré deux défauts à l’usage. Le premier concerne le problème du double contrôle de volume. Une fois relié, on avait le choix entre utiliser le volume du Sonos et pas celui de l’ampli, qu’il fallait préalablement positionner à 50% par exemple, ou bien utiliser le volume de l’ampli mais en parallèle
l’application Sonos pour sélectionner la musique. Le second problème est lié à l’allumage de l’ampli qui ne pouvait être automatique. Avant d’utiliser l’application Sonos, il fallait obligatoirement allumer manuellement l’ampli auquel il était relié. Ce second problème pouvait être contourné en choisissant un amplificateur avec allumage automatique sur détection d’un signal audio. Cela fonctionne parfaitement. Quant au premier défaut, il n’y a pas vraiment de solution en association avec un amplificateur intégré. Seuls Pioneer et Onkyo ont profité du programme Works with Sonos donnant la réponse. Certains amplificateurs de ces deux fabricants reconnaissent un Sonos Connect,
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s’allument et s’éteignent de concert, et leur volume est automatiquement synchronisé avec l’application Sonos. Il est dommage qu’ils soient les seuls à avoir intégré cette compatibilité. Elle est matérialisée par le choix « pass-through » dans le réglage de la sortie audio du Connect et du Port.
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avant tout aux intégrateurs. Rapport une nouvelle fois à son placement tarifaire. Dans le monde de l’intégration, le Sonos Port est idéal pour les installations multiroom filaires et centralisées. Des amplificateurs de puissance à multiples canaux alimentés par plusieurs Sonos Port permettent de sonoriser efficacement toute une maison, le tout L’apparition du bien pratique trigger 12V caché dans une armoire technique. La disparition totale de boutons sur le produit confirme cette Le Sonos Port ne va pas régler ce problème. Mais il destination. C’est dans cette situation qu’on le est compatible Works with Sonos pour de futurs retrouvera le plus. Mais revenons à un usage de partenariats avec d’autres fabricants d’amplificateurs façon autonome, en guise de streamer HiFi. intégrés stéréo ou home cinema. En revanche, Dans ce domaine, les solutions sont nombreuses. l’usage du Sonos Connect a évolué avec le temps. On va trouver par exemple les modèles utilisant le Bien sûr, il ajoute cette fonction connectée à un protocole DTS Play-Fi, chez Klipsch, Paradigm ou appareil en étant dépourvu, mais il joue aussi le rôle MartinLogan. Il y a ceux qui sont tournés vers Roon, de pré-amplificateur. Cela signifie qu’il suffit de lui chez Bowers & Wilkins ou Primare. Enfin, d’autres ajouter un amplificateur de puissance, et non pas un s’appuient sur leur protocole maison, chez amplificateur intégré. Un ampli de puissance, c’est Bluesound, Denon ou encore Yamaha. Globalement, un bloc stéréo possédant uniquement une entrée tous les produits de ces fabricants tournent autour stéréo et des sorties pour les enceintes. Relier un de 500 €, un peu plus, un peu moins. C’est Connect et maintenant un Port à un amplificateur de justement le positionnement tarifaire du Sonos Port. puissance, c’est composer un ensemble stéréo Et il nous semble que c’est dans ce cadre que son simple tout en étant très connecté. Dans ce usage autonome se justifie : un pré-amplificateur/ contexte d’usage, l’apparition de la prise trigger streamer aux compétences HiFi. Le Port peut être 12V sur le Sonos Port est super intéressante. La utilisé seul dans la maison, uniquement pour le quasi-totalité des amplis de puissance disposent système HiFi du salon, sans même avoir besoin de d’une entrée trigger 12V. Il suffit de relier ensemble penser à un réseau de multiples appareils dans les deux appareils via un cordon mini-jack mono et différentes pièces. ils s’allumeront et s’éteindront de concert. C’est dans ce cadre que l’usage du Sonos Port Connectivité minimale prend tout son intérêt. Surtout actuellement où tous les amplificateurs home cinema sont connectés et Comparativement à ses concurrents directs, le Port l’offre des amplificateurs intégrés stéréo connectés est limité en connectique physique. Il dispose est de plus en plus large : le Sonos Port est de seulement d’une entrée analogique sur prises RCA. moins en moins utile. Bien sûr, il faut penser aux ��� systèmes existants, un peu anciens, qui doivent être capables de pouvoir évoluer. Le Sonos Port pourra les aider dans ce sens même si, à notre avis, ce n’est Spécifications pas forcément le meilleur usage que l’on peut en •Lecteur audio réseau faire, toujours en rapport avec cette contrainte du •Connectivité : WiFi, LAN, entrée analogique, sortie anadouble contrôle de volume. Nous voyons plutôt le logique, sortie numérique coaxiale, trigger 12V, services Sonos Port comme un pré-amplificateur/streamer, et •de streaming, UPnP/DLNA, AirPlay 2 son prix vient nous le rappeler. Pour un simple •Dimensions (l x p x h) : 138 x 138 x 41 mm streamer à ajouter à un ampli, il est vrai que les 449 •Poids : 0,5 kg € à dépenser sont très élevés. Il ne soutient pas la comparaison face à un Google Chromecast, un Amazon Echo Input ou un Triangle AIO C, des appareils limités mais performants coûtant entre 3 et Notre avis 10 fois moins cher que le Port.
Un streamer à cacher A ce propos, le Port est un produit que l’on ne trouvera pas dans le circuit habituel de vente des produits Sonos. Il sera toujours disponible en vente via le site de la marque bien sûr. Mais rares seront les boutiques qui l’auront en rayon car il se destine
Construction
Équipement
Ergonomie
Performances
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Cela permet d’inclure un appareil tel qu’une platine vinyle avec pré-ampli RIAA intégré ou externe, comme Sonos le préconise dans toute sa communication. Ou pourquoi pas la sortie audio d’un téléviseur. Le Port vise tout de même le « tout dématérialisé ». Il remplace les CD par l’accès aux dossiers partagés de fichiers audio. Il remplace le tuner par l’accès à toutes les webradios du monde. Et il inclut bien entendu la quasi-totalité des services de streaming. On note la présence de deux prises réseau Ethernet. Ce petit bonus déjà présent sur le Connect permet de chaîner un autre appareil au cas où une seule prise serait disponible. Il y a ensuite le fameux trigger 12V, une sortie mini jack mono à relier à l’entrée idoine d’un amplificateur de puissance. Dès que la musique démarre sur le Sonos Port, cette sortie s’active et demande ainsi à l’amplificateur de s’allumer. En l’absence de musique, au bout de quelques minutes la sortie se désactive, ce qui éteint automatiquement l’amplificateur. La sortie audio est double : analogique sur RCA et numérique coaxiale. Par rapport au Sonos Connect, on a perdu la sortie numérique optique. Les deux sorties du Port sont variables, le volume étant piloté depuis l’application mobile Sonos.
Une écoute vivante, précise et dynamique L’installation du Port passe par l’application mobile Sonos. Une fois la recherche lancée, l’application a trouvé immédiatement le Port sur mon réseau. Je lui ai donné un nom, il a fait sa mise à jour pour obtenir le dernier logiciel et il était opérationnel. Nous n’allons pas vous décrire une énième fois l’application mobile Sonos. Elle est à notre sens toujours aussi simple à prendre en main, même si nous savons qu’elle ne fait pas forcément l’unanimité. Nous apprécions surtout son moteur de recherche unifié capable de retrouver simultanément dans notre bibliothèque musicale et dans tous les services de streaming le moindre de nos souhaits. Pour la phase d’écoute, nous avons utilisé notre
playlist de test sur Tidal. Rappelons que les produits Sonos ne sont pas Hi-Res, mais en qualité CD au maximum. Nous avons relié le Port directement à un amplificateur de puissance Parasound. La restitution est différente du Connect qu’il remplace. Celui-ci était plutôt sage, avec rien qui ne dépassait, un peu plan-plan. Le Sonos Port joue dans l’opulence, si bien que nous nous sommes plusieurs fois demandé si Sonos ne trichait pas un peu en ayant modelé la courbe de sortie afin que le son vienne titiller nos oreilles sur les critères les plus démonstratifs. Ce n’est que notre impression. Dans le grave, il procure une excellente tenue avec un pied de grosse caisse percutant. Le Port explore l’infragrave sans rien n’occulter. L’aigu est précis, mais à la limite de la sibilance. Il en fait peut-être un peu trop dans ce registre et les voix comme les cuivres peuvent parfois accrocher sur certains morceaux. Il y a ici un manque de plénitude. Le Sonos Port est excellent sur l’ambiance. Il restitue une scène sonore exubérante en épaisseur comme en largeur. Il y a de la matière au centre et les instruments sont suffisamment bien détachés les uns des autres pour être lisibles.
Un lecteur audio réseau pour l’intégration et la HiFi Au-delà de ses capacités d’accès sans concurrence au maximum de services de streaming, le Sonos Port peut être vu de deux façons. Tout d’abord comme un lecteur de zone supplémentaire au sein d’un système multiroom Sonos, le cas le moins courant finalement. Son circuit de commercialisation le place plutôt dans un deuxième cadre : le streamer pour l’intégration ou la HiFi. Grâce à son trigger 12V, il sera parfait pour l’intégration. Avec ses capacités de restitution audio renouvelées, il rentre dans le jeu des préamplis/streamers HiFi. Il est positionné à un tarif équivalent à ses concurrents. Sa signature sonore n’est pas neutre, mais elle est suffisamment performante pour offrir des écoutes enjouées et plaisantes dans un système simplifié, efficace et facile à vivre au quotidien.
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YAMAHA
350 €
NP-S303 Yamaha ajoute saison après saison de nouveaux éléments à sa plateforme MusicCast. Nous testions l’an dernier le lecteur quatre zones pour l’intégration, ou une barre de son plus récemment. Tous ces produits Yamaha savent communiquer ensemble pour distribuer la musique dans toutes les pièces de la maison. Pour ceux qui sont plutôt HiFi que petites enceintes sans fil, le lecteur NP-S303 leur tend les bras. par Alban Amouroux
Le protocole MusicCast existe depuis de nombreuses années. C’est un concurrent direct à HEOS, Sonos, BluOS… Yamaha a doté la plupart de ses appareils audio de ce protocole afin qu’ils puissent communiquer ensemble. Mais c’est avant tout une plateforme réseau Wi-Fi & Ethernet d’accès général à la musique dématérialisée. Un appareil MusicCast sait accéder aux services musicaux sur abonnement par exemple. Il sait aussi lire votre bibliothèque de fichiers audio. Le MusicCast n’a donc pas de notion de bas ou de haut de gamme. On peut le trouver dans une enceinte à 250 € comme dans un préamplificateur à 2500 €. Surtout avec sa compatibilité audio Hi-Res, quel que soit le produit. Il est donc logique que Yamaha développe autour de ce protocole un lecteur réseau « simple », mais suffisamment bien travaillé pour s’insérer dans un système HiFi. C’est le cas du NP-S303 avec son format classique qui pourra rejoindre un amplificateur intégré et un lecteur CD par exemple.
Lecteur réseau au format HiFi Le NP-S303 mesure 43 cm de large et seulement 28,9 cm de profondeur. Sans compter son antenne Wi-Fi/Bluetooth, il mesure 87 mm de haut, bien campé sur des pieds identiques à ceux d’un amplificateur. La face avant est peu équipée et vous ne vous servirez pas souvent des commandes qu’elle présente. De plus, Yamaha livre une télécommande infrarouge. Néanmoins, les touches disponibles en façade servent à allumer le lecteur, à initier la synchronisation lors de l’installation initiale ou encore à naviguer dans les menus. Le petit écran à deux lignes indique en temps normal seulement le nom de la source ou du service musical en cours d’écoute. Il ne livre pas automatiquement d’information concernant le titre ou le temps écoulé par exemple, ce qui limite grandement son usage. La connectique comprend un port USB en façade, qui accepte clés et disques durs externes, deux
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sorties numériques sous les formes coaxiales et optiques et une sortie analogique stéréo. Ces prises sont plaquées or. Notons également la présence d’un port Ethernet et le connecteur pour l’antenne. À l’intérieur, peu de monde : l'appareil embarque une carte d’alimentation et une autre carte juste derrière les sorties qui intègre toutes les fonctions audio et de contrôle. Yamaha précise que la partie digitale est séparée de la partie de conversion et de gestion analogique. La puce de conversion est une Texas Instrument DSD1791 qui assure la lecture PCM et DSD jusqu’à 192 kHz/24 bits et 5.6 MHz. L’installation se déroule assez simplement depuis l’application mobile. Une fois le lecteur reconnu, les réglages habituels permettent de le renommer ou de lui appliquer une photo, une spécificité Yamaha. Notons la présence du Bluetooth bidirectionnel pour envoyer le son du NP-S303 vers un casque sans fil pour les écoutes nocturnes. Il faut également savoir que ce lecteur ne gère pas le volume, ni manuellement, ni par l’application. Il faudra donc jongler avec le volume de l’amplificateur. Ou choisir un amplificateur Yamaha dont les touches de volume sont présentes sur la télécommande du NPS303.
Un médium/aigu enjoué Nous avons utilisé les deux types de sorties du lecteur Yamaha et il y a un léger mieux en passant par la sortie numérique. Nous sommes donc restés sur la sortie optique pour nos tests. Le NP-S303 est à l’aise sur les détails. Les voix comme les instruments à cordes ou les cuivres sont restitués avec beaucoup de matière et de présence. L’aigu est plutôt bien respecté, il file sans accrocher l’oreille pour apporter toute la précision nécessaire sur les fins de notes. Le grave est correctement tenu, mais nous connaissons d’autres streamers capables de donner plus de travail aux woofers de nos enceintes. Globalement, le rendu est enjoué, vivant et présent. L’image sonore est un peu plus recentrée qu’à l’habitude même si elle conserve un bon étagement en profondeur. Le Yamaha NP-S303 est un très bon lecteur audio
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réseau pour débuter dans la HiFi dématérialisée. Il s’accordera parfaitement avec d’autres éléments HiFi en rejoignant n’importe quel système n’ayant pas encore la chance d’être connecté. L’application MusicCast a ses qualités et ses défauts, comme toutes ses concurrentes. Elle a l’avantage d’être plutôt bien présentée esthétiquement. En donnant accès à tous les services de musique principaux, dont ceux en Hi-Res comme Tidal et Qobuz, elle marque des points. L’intégration au sein d’un système multipièces Yamaha avec d’autres éléments est aussi intéressante. Notons comme autre avantage la lecture des fichiers sur clé USB. Mais n’occultons pas l’absence d’entrée auxiliaire au rayon des défauts. Vous pourrez trouver des streamers plus petits et moins chers qui restituent la musique avec plus d’ampleur ou de poids dans le grave. Mais ils ne seront jamais aussi faciles à vivre que ce lecteur HiFi MusicCast Yamaha NP-S303.
■ Spécifications •Lecteur audio réseau •Connectivité : Wi-Fi n, Bluetooth bidirectionnel SBC/ AAC, Ethernet, 1x sortie analogique, 1x sortie numérique optique et 1x coaxiale, 1x port USB-A, MusicCast, Spotify •Connect, AirPlay, DLNA •Fichiers lisibles : MP3, WMA, MPEG4 AAC, WAV, FLAC, AIFF, ALAC, DSD •Autres : télécommande infrarouge •Dimensions (l x p x h) : 435 x 87 x 289 mm •Poids : 2,7 kg
Notre avis Construction
Équipement
Ergonomie
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ENCEINTES CONNECTÃ&#x2030;ES ET INTELLIGENTES
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AMAZON 200 €
Echo Studio Plus imposant modèle Alexa conçu par Amazon, l’Echo Studio est la promesse plutôt alléchante d'une enceinte intelligente dotée de plus de 330 W de puissance et d'une compatibilité Dolby Atmos, le tout pour seulement 200 euros. Est-ce suffisant pour en faire un produit audio, voire Hifi, de référence ? par Guillaume Fourcadier Des dimensions presque idéales, une discrétion monolithique Esthétiquement, on ne peut pas dire qu'Amazon prenne de risque, pourtant l'Echo Studio ne manque pas de charme. Sa construction mêle plastique massif et revêtement en tissu de bonne qualité. Le seul vrai bémol sur ce point demeure le petit anneau de plastique apparent, abritant les boutons de contrôle et les microphones. Cette simple zone se révèle en effet très salissante et tout de suite moins classieuse malgré sa finition mate. L'assemblage est en revanche irréprochable.
Possibilités grandioses, réalité plus mesurée Une enceinte aussi grande aurait théoriquement permis de placer bien plus de commandes et de possibilités que les autres modèles Amazon Echo. En pratique, nous restons un peu sur notre faim. Si la présence de sept microphones sur le produit permet d'assurer une meilleure captation de la voix par rapport aux autres modèles, c'est à peu près tout en pratique. Les commandes par boutons sont d'un dépouillement assez étrange. On ne retrouve ainsi que le contrôle de volume, l'activation/désactivation
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des microphones, et un bouton pour activer directement Alexa (sans commande vocale). Il n'est pas possible, contrairement à ce que proposent bien des enceintes intelligentes, de gérer la navigation audio (lecture/pause, saut de piste). Cette dernière doit impérativement passer par le smartphone ou les commandes vocales. De même, l’Echo Studio est un peu avare en connectique filaire. Elle ne possède qu'une entrée analogique sur mini-jack (pouvant également fonctionner en audionumérique optique via adaptateur non fourni) et port micro-USB. Les possibilités réseaux de l’enceinte restent confinées à son module Wi-Fi, il n'y a pas de prise Ethernet. Notons enfin la présence d'une liaison Bluetooth. La mise en place du produit est très simple ; elle s’effectue via un simple passage dans l'application smartphone Alexa. La configuration s'est par ailleurs déroulée sans encombre et sans aucun bogue durant nos tests, ce qui est déjà une bonne surprise. L'application Alexa est relativement complète, car elle permet de configurer l'enceinte au sein d'un système audio multiroom, mais également en mode stéréo (en l'appairant à une seconde enceinte du même type), avec ou sans caisson de basses externe.
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microphones permet d'analyser l'acoustique de la pièce d'écoute afin de calibrer la sonorité de l'enceinte. Sur le papier, cela permet de créer un effet sonore 3D, avec support du Dolby Atmos. Musicalement parlant, l'Amazon Echo Studio se défend plutôt bien. Sa tenue en puissance est effectivement admirable pour un produit d'une taille si réduite. La signature sonore est assez équilibrée, faisant légèrement ressortir les basses et les aigus. La reproduction des basses est assez profonde et maîtrisée, bien supérieure à celle des autres produits Amazon Echo. Sur ce point, l'Echo Studio peut largement se confronter à des enceintes classiques, en tout cas en matière d’ampleur et de puissance. Seules la réactivité et la dynamique ne sont pas aussi impressionnantes. Les médiums ne sont pas éteints, mais d'une certaine façon plus sages, moins expansifs que le reste du spectre. Et pourtant, le résultat est là aussi intéressant, sans trop de coloration. En revanche, difficile de mettre l'Echo Studio face à une enceinte Hifi de même tarif en ce qui concerne la qualité des timbres. Si la comparaison est un peu injuste, disons simplement qu’elle n'a pas encore la cohérence sonore générale d'une enceinte orientée Hifi. L'extension des aigus est plutôt convaincante pour
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Alexa, encore un petit effort La captation de la voix est presque parfaite, seuls quelques rares écueils la font trébucher. Une voix un peu vacillante ou un peu couverte par le bruit peut mettre l'Echo Studio en difficulté, mais de manière vraiment occasionnelle. Reconnaissons également que le principe de captation omnidirectionnelle (via les sept microphones) est tout à fait au point. Cela fonctionne quel que soit le placement de l'enceinte dans la pièce. Difficile d'accuser l'Echo Studio en particulier, mais le système Alexa n'est pas encore aussi au point que Google Home en usage musical. Les ordres vocaux et questions basiques ne posent pas de problème à l'assistant, mais celui-ci se révèle clairement moins poussé sur les détails, notamment pour la navigation dans les services de streaming audio.
Un son puissant, assez convaincant mais pas vraiment Atmos-sphérique N'employant pas le terme « audiophile », Amazon met pourtant le paquet sur la technique à travers une topologie trois voies et une disposition à cinq haut-parleurs. En outre, l'utilisation de ses
Spécifications •Enceinte connectée avec assistant Alexa •Fonctionnement sur setcteur uniquement •Puissance : 330 W •Topologie 3 voies •Haut-parleurs : 1 boomer de 5,25", 3 haut-parleurs de médiums de 2", 1 tweeter de 1". •Entrée audio : Wi-Fi, Bluetooth, mini jack analogique et numérique optique, micro-USB •Compatible Dolby Atmos •Auto-calibrage en fonction de l'acoustique de la pièce •Dimensions : 175 mm x 206 mm (diamètre x hauteur) •Poids : 3,5 kg
Notre avis Construction
Équipement
Ergonomie
Musicalité
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une enceinte connectée monobloc. Cette gamme de fréquences est assurée par un tweeter à dôme de 25 mm (1 pouce) montant assez haut en fréquence, sans aucune agressivité. Une brillance légèrement artificielle peut toutefois se faire ressentir. Si les 330 W désignent probablement une puissance de crête et non une puissance RMS en régime continu, l'Echo Studio peut chanter fort et sans faire exploser la distorsion. Notons enfin que l'application Alexa donne accès à un égaliseur graphique (un peu sommaire), laissant la possibilité d’adapter légèrement le rendu sonore aux préférences de l'utilisateur. Le calibrage sonore et l'architecture de l'enceinte permettent de donner une certaine ampleur à l'écoute, quelques petits effets de projection
autorisant à se sortir d'une écoute trop monophonique. Mais de là à se sentir enveloppé dans la musique, il y a encore un pas. L'effet surround est plutôt convaincant, ce qui est déjà remarquable, mais la représentation Atmos (verticalité du son) ne fonctionne que via quelques rares effets. Ainsi la notion de son 3D est-elle là, mais pas cohérente en toutes circonstances. Si l'Echo Studio est perfectible, elle est bien plus qu'une simple enceinte d'appoint. N'ayant pas pour but de remplacer une enceinte audiophile, elle fait partie des très bons élèves connectés, proposant ce qui se fait de mieux pour un tel tarif. Reste un manque de réglages avancés encore un peu préjudiciable, l'empêchant d'être véritablement dans le très haut du panier.
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BANG &
OLUFSEN 2000 €
Beosound Balance S’il y a bien un fabricant audio/vidéo chez qui l’esthétique est indissociable de la technique, c’est Bang & Olufsen. Toujours à la pointe avec des appareils dotés des dernières technologies, B&O n’hésite jamais à casser les codes en créant des produits aux formes jamais vues ailleurs. L’enceinte Beosound Balance perpétue la tradition. Mais à quoi ressemble-t-elle finalement ? par Alban Amouroux
Chez B&O, l’esprit de famille ne passe pas par la déclinaison d’un même design à l’infini en plus petit, plus grand, plus haut… La Beosound Balance ne ressemble à aucun autre produit de la marque. Tout au plus retrouvera-t-on des similitudes sur l’utilisation de certains matériaux ou la disposition des commandes. Mais là encore, l’ergonomie peut être totalement différente d’un appareil à un autre. La Balance adopte l’aspect d’un vase, ou bien d’un luminaire. Mais avec du tissu acoustique, elle ne peut être ni l’un ni l’autre. C’est une enceinte aux formes jamais vues, voilà tout. Un peu comme l’enceinte Beosound Edge en forme de roue que nous avions testée l’an dernier. La création de la Balance a été confiée à un studio de design londonien. Le processus participatif s’est étalé sur 18 mois avec pour but de faire disparaître l’objet technologique derrière sa fonction de reproducteur de son de haute qualité.
Des dimensions généreuses B&O présente la Balance comme une enceinte compacte à placer sur une table d’appoint ou une étagère. Prévoyez quelque chose de costaud car
elle pèse 7,2 kg et elle mesure pas moins de 38 cm de haut pour 20 cm de diamètre. On ne peut pas se le cacher, c’est un format vraiment imposant dans le monde des enceintes sans fil. Elle est proposée dans deux coloris : en chêne clair avec tissu acoustique gris ou en chêne noir avec tissu noir. L’enceinte Beosound Balance renferme sept hautparleurs, d’où le volume nécessaire pour les laisser s’exprimer. Un woofer de 13,3 cm est placé dans la base recouverte de bois. Le son s’échappe par une coupelle en métal surmontée d’un diffuseur pour obtenir un son à 360°. Dans la partie recouverte de tissu se trouve un autre woofer de 13,3 cm positionné à plat, un ensemble composé d’un tweeter de 19 mm et de deux large bande de 5 cm, ainsi que deux autres large bande de 7 cm. Il n’y a donc qu’un seul tweeter, comparativement à d’autres enceintes concurrentes équipées de multiples tweeters faisant tout le tour de l’enceinte. B&O ne communique pas sur la puissance mais indique que les 104 dB de pression sonore maximale se destinent à des pièces de 10 à 60 m2. La face supérieure en métal accueille voyants et commandes : lecture/pause, volume, quatre présélections pour vos radios favorites par exemple,
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appairage Bluetooth et désactivation du micro pour Google Assistant intégré. Il est aussi possible de couper le micro de façon totale via un commutateur placé sous l’enceinte. B&O précise que l’assistant concurrent Amazon Alexa sera bientôt disponible en alternative, à sélectionner dans l’application. Le volume se règle en faisant glisser son doigt sur le cercle dessiné sur la face supérieure, les petites LED s’éclairent plus ou moins pour confirmer le niveau. Il est dommage que le principe de la Beoplay M5 n’ait pas été repris : nous aimions bien le concept de la face supérieure qui tourne entièrement tel un potentiomètre de volume géant. La connectique est suffisante, avec une entrée auxiliaire mixte analogique mini-jack et optique. Il y a un double port Ethernet, pour chaîner un autre appareil ainsi que le Bluetooth. En plus du multiroom Bang & Olufsen, la Balance est compatible Chromecast, AirPlay 2 et Spotify Connect. Tout cela en fait une enceinte très complète en termes de connectivité.
Une enceinte sans fil qui sait s’imposer Les réglages audio de la Beosound Balance ne se bornent pas aux simples correcteurs de tonalité grave/aigu. Ils sont présents mais surtout complétés par des modes « lounge », « optimal » ou encore « speech ». Un réglage visuel permet de varier la signature sonore entre claire, détendue, dynamique et chaude. C’est ici que l’on sélectionne la direction du son : en face, sur les côtés ou à 360°. Pour en ajouter une couche, il y a aussi un loudness. Partons sur de bonnes bases, laissons la Beosound Balance se calibrer automatiquement grâce à ses micros. Il suffit de définir si l’enceinte est positionnée au milieu de la pièce ou près d’un mur et la procédure prend 2 secondes en tout et pour tout. Le rendu après calibrage et même sans calibrage n’est pas celui qui va sortir le meilleur de la Beosound Balance. Un peu trop éthéré, il tire vraiment sur l’aigu avec un manque d’assise. Nous avons donc joué sur les réglages pour trouver quelque chose de plus chaleureux, avec plus de corps. Nous y sommes parvenus rapidement tout en nous rendant compte qu’une écoute religieuse ne fonctionne pas vraiment. La Balance est une enceinte d’ambiance : elle fonctionne partout dans la pièce sauf bien calé dans le canapé en face du tweeter. Finalement, c’est d’autant mieux car dès que l’on s’éloigne, la Balance délivre un grave qui a du poids et du punch, et une ambiance exubérante alors que ce n’est qu’une enceinte mono. Le rendu global est toujours propre et intelligible sans mise en avant ni coloration particulière. La Beosound Balance n’aura vraiment aucun mal à sonoriser 60 m2 avec un niveau sonore de raisonnable à très élevé. Le deal est parfaitement respecté. Son prix la réserve néanmoins à de la sonorisation HiFi de luxe.
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Spécifications •Enceinte connectée sans fil •Type : enceinte mono trois voies sept haut-parleurs •Equipement : 1x tweeter 19 mm, 2x large bande 50 mm, 2x large bande 75 mm, 2x woofers 13,3 cm •Connectivité : Wi-Fi, Bluetooth, Ethernet, B&O multiroom, Spotify Connect, AirPlay 2, Chromecast •Autres : Google Assistant, entrée analogique/optique •Dimensions (H x D) : 380 x 200 mm •Poids : 7,2 kg
Notre avis Construction
Équipement
Ergonomie
Performances
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BOSE 370 €
Portable Home Speaker La nouvelle Bose Portable Home Speaker n’est ni tout à fait une enceinte de la gamme Bluetooth nomade ni une enceinte intelligente de la gamme Wi-Fi sédentaire, elle est à la fois l'une et l'autre. Modèle imposant mais tout à fait transportable et autonome, elle combine des puces Bluetooth et Wi-Fi pour une polyvalence quasitotale, tout en proposant une sonorité puissante à 360°. Le modèle parfait ? par Guillaume Fourcadier
Design sérieux, ergonomie rodée, configuration presque totalement au point Tout à fait dans le ton des récentes enceintes Bose, Home Speaker 300 en tête, la Portable Home Speaker présente un design tubulaire tout en plastique massif, complété par une grille en aluminium couvrant les haut-parleurs et occupant environ 2/5 de la hauteur de l'enceinte. Sans être un sommet d'élégance et de finition, la Portable Home Speaker s'intègre bien dans la décoration d’un salon, tout comme elle peut s'adapter à une configuration portable. Sa poignée de transport rappelle d'ailleurs sa vocation semi-nomade, accentuée par la résistance aux projections d'eau promise par Bose malgré l'absence de certification IP. Le poids n'excédant pas un kilo, l'enceinte est effectivement très simple à transporter. Nous pouvons toutefois relever que sa base très fine reste
plus adaptée aux supports bien plats qu'aux sols un peu bosselés ou en pente. L'ergonomie de l’enceinte est à la fois très simple et calquée sur celle des autres produits Bose. L'intégralité des commandes sont placées sur le dessus sous forme de boutons bien accessibles. En plus du bouton de démarrage, nous retrouvons le contrôle de volume, ainsi que le bouton lecture/ pause permettant aussi la navigation dans les morceaux de musique (via deux ou trois clics). La marque aurait tout de même pu placer de vraies commandes séparées pour les changements de pistes. Pour compléter l'expérience, l'enceinte dispose d'un bouton d'appel à l'assistant vocal, d'un autre pour la coupure des microphones et d'un dernier pour la configuration Bluetooth. Aucune connectique filaire n'est présente si ce n'est la prise de recharge USB-C. Cette recharge peut également passer par un socle dédié, malheureusement en option (au prix 30 euros), ce
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qui confine à la pingrerie vu le tarif déjà élevé de la Portable Home Speaker. L'enceinte se connecte via Wi-Fi à l'application Bose Music, la même que pour le casque Bose Headphones 700. Une fois une petite manipulation effectuée (non indiquée dans le manuel), l'enceinte se connecte assez facilement à cette application, lui permettant d'être reconnue comme un objet réseau. La procédure de configuration est extrêmement claire mais pas irréprochable, nous avons par exemple dû redémarrer l'application pour configurer l'assistant vocal.
Application sérieuse mais perfectible, autonomie suffisante L'application Bose Music agit comme un hub. Elle permet de lire les flux audio en regroupant les applications de streaming, mais également de basculer facilement entre Wi-Fi et Bluetooth. Si cette dernière option (qu'on utilisera en mode nomade) peut se passer de l'application via une simple reconnaissance dans les options Bluetooth, l'application permet de gérer ses paramètres plus simplement. Notons déjà un petit manque de compatibilité en Wi-Fi. En dehors de la prise en charge des protocoles AirPlay 2, Spotify Connect, ainsi que TuneIn Radio, restent à quai la plupart des fonctions type DLNA, ou d'intégration de certains services de streaming comme Qobuz. Pour ces derniers, il sera nécessaire de passer directement par leurs applications respectives. L'autonomie en configuration nomade est correcte, la Bose Portable Home Speaker atteignant environ 11 h (en Bluetooth, à 50 % de sa puissance). Seul bémol, l'autonomie est assez mal gérée en veille. Elle atteint 3 à 4 jours, mais guère plus. Très bonne performance des microphones embarqués, la reconnaissance vocale des différents assistants (testé avec Google Assistant et Alexa) n'a posé aucun problème, sauf cas vraiment extrêmes.
C'est pas la taille qui sonne L'expérience de Bose en matière de miniaturisation des enceintes n'est plus à démontrer. C'est simple, le constructeur réussit un petit miracle malgré la présence d'un simple haut-parleur (accompagné de trois radiateurs passifs) orienté vers le bas, vers un réflecteur. Si la sonorité en mode Bluetooth nous a paru d’un peu moins bonne qualité qu'en Wi-Fi, cela ne change pas significativement le comportement ni le rendu général. La signature sonore est étonnamment équilibrée, ne privilégiant pas exagérément une gamme de fréquences par rapport aux autres. Le bas du spectre est très légèrement en avant, sans plus. Les basses sont très tendues et plutôt percutantes,
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profondes, atteignant presque la performance d'un vrai modèle de salon. Même constat pour les aigus, parfaitement clairs et détaillés, assez scintillants au besoin. Il manque sans doute un soupçon d'extension en la matière, mais la qualité est déjà là. Le son diffusé à 360° est cohérent bien qu'il n'y ait aucune vraie dimension Surround ou Atmos. Le son peut presque devenir légèrement enveloppant, mais ses qualités sont plus audiophiles que spectaculaires. Il manque sans doute un petit système d'autocalibrage de l'enceinte pour qu’elle s'adapte à son environnement voire à son support. En effet, la sonorité dépend légèrement de ce sur quoi la Bose est posée. Une table en bois, par exemple, donnera une sonorité plus chaude et des basses plus amples qu'un plateau en verre. Difficilement comparable à d'autres produits vendus au même tarif, la Bose Portable Home Speaker est probablement l'enceinte autonome la plus puissante et la plus technique dans ce format. Son équilibre et sa très bonne reproduction des détails en font un excellent choix polyvalent. Notons enfin la présence d'un égaliseur sonore dans l'application Bose Music, très basique car seulement dédié aux basses et aux aigus, mais assez doux sur les réglages et plutôt efficace en pratique. Produit au tarif assez élevé et pas encore complet dans ses possibilités, la Bose Portable Home Speaker est une enceinte connectée et intelligente très agréable à l'usage, polyvalente, mais surtout très impressionnante d'un point de vue sonore.
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Spécifications •Type : enceinte portable connectée et intelligente •Wi-Fi et Bluetooth •Connectique : prise USB-C (recharge), connecteur pour base de recharge •Compatibilité : Spotify Connect, AirPlay 2, Spotify •Assistants vocaux : Google Assistant, Alexa •Commandes : boutons physiques •Topologie : simple haut-parleur avec 3 radiateurs passifs •Autonomie annoncée : 12 h •Dimensions (hauteur x diamètre) : 19,15 x 11,9 cm •Poids : 1,06 kg •Finitions : blanc, noir
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Équipement
Ergonomie
Performances
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BOWERS & WILKINS Formation Flex Lorsque la gamme d’enceintes connectées Formation de Bowers & Wilkins a été présentée, il n’y avait pas de petit modèle. C’est-à-dire une simple enceinte mono compacte à placer dans une ou plusieurs pièces de la maison. Mais B&W nous avait annoncé que cette gamme évoluerait rapidement. Il n’a fallu que quelques mois pour voir apparaître la Formation Flex, un modèle accessible pouvant aussi être utilisé en enceinte surround. par Alban Amouroux La gamme Formation est maintenant bien complète avec la Flex. Il est possible de démarrer petit puis d’ajouter d’autres éléments Formation. Pour les besoins de ce test, nous avons justement suivi cette logique en écoutant la Flex seule. Puis nous lui avons associé un second modèle pour des écoutes stéréo. Enfin, un caisson de basses Formation est venu les rejoindre pour constituer un ensemble 2.1 destiné à remplacer une chaîne HiFi. Dans quels cas la Flex tient-elle ses promesses de Haute-Fidélité connectée et compacte ? C’est ce que nous allons découvrir.
Une petite enceinte connectée à la finition premium L’enceinte B&W Formation Flex reprend les cotes habituelles d’une enceinte mono connectée. Elle mesure en effet 21,5 centimètres de haut pour 13 centimètres de circonférence. Comparons-la avec la référence de la catégorie, la Sonos One et ses 11,9 cm de côté pour 16,1 cm de haut. La Flex est donc principalement plus haute mais son encombrement reste tout à fait classique. N’importe quelle étagère pourra l’accueillir. L’effet premium est assuré par un boîtier au dessin constitué de multiples vagues creusées. C’est la signature de la gamme Formation. La Flex est recouverte d’un tissu acoustique comme on en trouve sur les caches des enceintes. Comparativement aux enceintes sans fil recouvertes de tissu type Kvadrat, le tissu de la Flex n’est pas collé sur le boîtier, il est seulement tendu. Le socle de l’enceinte est constitué d’une partie en métal arborant la marque Bowers & Wilikins inscrite en toutes lettres. Le dessus de l’enceinte accueille une plaque de verre noire apportant une autre touche classieuse à l’ensemble. Lorsqu’on allume la Flex, les icônes rétro-éclairées des quelques touches apparaissent. La connectique est cachée sous l’enceinte. Une
450 € encoche à sa base permet de faire passer les fils. Ce sera de toute façon très simple : il y a l’alimentation et une prise réseau Ethernet. Et c’est tout. B&W fait l’impasse sur les entrées auxiliaires. Il faut donc se tourner vers la musique dématérialisée - soit en Bluetooth 4.1 en passant par les codecs AAC, SBC et aptX HD. La présence de ce dernier est un bon point pour profiter du Bluetooth dans de bonnes conditions. C’est donc principalement à travers la connexion réseau filaire ou Wi-Fi que l’on utilisera la Flex. Nous cherchons la petite bête mais ces enceintes sont déjà au-dessus du lot des enceintes sans fil de par leur respect de la musique. Sans jamais être démonstratives, elles pourront manquer de corps pour les plus exigeants. C’est ce qui différencie la Flex d’enceintes traditionnelles branchées sur une chaîne en éléments séparés. L’encombrement minimal étant à leur avantage ! Les Formation Flex restent exigeantes sur la qualité des enregistrements : donnez-lui ou donnez-leur des bons enregistrements et elles donneront le meilleur avec un son vivant jouant toujours dans la finesse.
■ Spécifications •Enceinte sans fil Wi-Fi/Bluetooth •Haut-parleurs : 1x woofer 100 mm, 1x tweeter 25 mm •Puissance : 2x50 Watts •Connectivité : Wi-Fi, Ethernet, Bluetooth aptX HD, multiroom Formation, Roon Ready, Spotify Connect, AirPlay 2 •Dimensions (l x p x h) : 130 x 215 x 130 mm •Poids : 2,3 kg
Notre avis
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CABASSE
1500 €
The Pearl Akoya Cabasse a récidivé. Après le coup de la Pearl, une enceinte sans fil tout en rondeur basée sur le concept d’alignement des haut-parleurs pour une reproduction à grand spectacle, voici venir sa petite sœur. Elle s’appelle toujours The Pearl, avec en plus la dénomination Akoya. Nous l’appellerons ainsi au cours de notre test. Elle vise bien sûr à faciliter l’accès au son Cabasse pour les adeptes de la haute-fidélité dématérialisée et facile à vivre. par Alban Amouroux
The Pearl a été dévoilée en 2018. C’était la première incursion de Cabasse dans le monde de l’enceinte sans fil haut de gamme car il existait déjà d’autres produits plus accessibles au catalogue. Mais Cabasse est connu et reconnu pour son historique dans le monde de la HiFi. Comme les enceintes des années 70, 80 et 90 à l'esthétique classique mais immédiatement reconnaissables grâce au baffle constitué de plusieurs épaisseurs de bois décalées afin de corriger physiquement phase et délai de chaque haut-parleur. Ce sujet précis fut à l’origine de la Source à Cohérence Spatiale : une application coaxiale et même tri-axiale du concept d’alignement dans l’axe et en profondeur de chaque voie. Cela a donné une sphère utilisée dans des enceintes aussi mythiques que les Atlantis, les Kara, les Baltic ou les Sphere. Dans bien d’autres modèles, la « boule » SCS était encastrée au sein
d’une colonne plus classique. Aujourd’hui, Cabasse décline une nouvelle fois cette idée de sphère multidôme dans une enceinte toute ronde et raisonnablement facile à loger, l’Akoya. La technologie s’appelle désormais BCI.
Trois haut-parleurs parfaitement alignés L'enceinte Cabasse The Pearl Akoya est proposée en noir ou en blanc. Dans les deux cas, la peinture est laquée pour une finition au-dessus de tout soupçon. Un cerclage chromé vient englober la sphère en partant du bas à l’avant pour terminer en haut à l’arrière. Plusieurs filets de découpe sont visibles sur le pourtour, ils viennent casser la simplicité apparente de la sphère pour lui offrir dynamique et modernité. L’Akoya mesure 22 cm de diamètre. Son socle plat est intégré à sa base pour
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assurer une stabilité sans faille. À l’avant, une grille ronde ornée du logo de la marque cache le hautparleur médium-aigu coaxial. Le haut-parleur de grave est fixé dans l’alignement du médium-aigu mais à l’arrière de l’Akoya. C’est un woofer de 17 cm offrant un débattement important de 20 mm. Il n’est pas protégé, il faut donc faire attention lorsque l’on manipule l’enceinte. À ce propos, l’Akoya est livrée dans un étui de transport type sac de bowling, même si ce n’est pas une enceinte nomade puisqu'elle est dépourvue de batterie. À la base du sac se trouvent les accessoires : cordon d’alimentation, cordon mini-jack vers RCA, cordon mini USB vers USB-A et télécommande. Cette dernière est aussi luxueuse que l’enceinte ; elle arbore un cadre chromé et une finition laquée. Elle se connecte en Bluetooth à l’enceinte lors de la phase d’installation initiale. La puissance est importante afin de sonoriser de petites comme de grandes pièces, et pourquoi pas une soirée entre amis. Les haut-parleurs d’aigu et de médium bénéficient chacun de 300 Watts de puissance. Le grave dispose de 450 Watts RMS. L’ensemble permet d’atteindre 115 dB de pression acoustique, ce qui est déjà déraisonnable. Grâce au haut-parleur de grave dédié fonctionnant quasiment comme un caisson de basses à lui tout seul, l’Akoya descend à 30 Hz. La connectivité comprend une entrée numérique optique pour brancher un téléviseur par exemple, une entrée analogique sur mini-jack et un port mini USB pour la lecture de contenus sur clé. Il y a également un port Ethernet pour le réseau filaire, le Wi-Fi et le Bluetooth. L’offre en termes de sources est donc complète.
Une application simple et compliquée à la fois L’application mobile est correcte ; elle offre une navigation rapide et une organisation assez logique, même si on ne retrouve pas toujours tout du premier coup. L’installation s’effectue en suivant les quelques étapes comprenant le calibrage audio automatique. Pour cela, le micro est intégré à l’enceinte. On lance la procédure et après avoir joué quelques sons, l’application indique que l’enceinte s’est adaptée à son environnement. Il existe un autre réglage du son dans les menus sur cinq crans qui vont d’une restitution tirant sur le grave à une restitution tirant sur l’aigu. L’application intègre directement les services musicaux suivants : Deezer, Napster, Qobuz et Tidal. Le tout étant complété par Spotify Connect et les radios Internet. Il est possible de classer des playlists et des radios dans des favoris directement accessibles. Ajoutons aux sources dématérialisées l’accès aux serveurs DLNA sur votre réseau local. Côté personnalisation, les menus de l’application
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Cabasse sont à deux niveaux. Lorsque l’on reste dans le menu principal, on peut renommer l’enceinte, relancer une calibration ou activer le contrôle vocal. À ce sujet, malgré toute notre bonne volonté, nous n’avons pas réussi à l’activer. Cabasse annonce une compatibilité avec Google Assistant mais la procédure n’est vraiment pas claire. À aucun moment l’enceinte n’est apparue naturellement dans l’application Google Home ou Google Assistant, ce que l’on est en droit d’attendre car c’est ainsi que fonctionnent toutes les enceintes compatibles avec Google. Passé cette déconvenue, nous sommes entrés dans le menu de configuration avancée. Il y a de quoi faire et le novice risque de s’y perdre. Le mieux est d’éviter de toucher à quoi que ce soit car ce ne sera pas nécessaire au quotidien. C’est donc une bonne idée de la part de Cabasse d’avoir déplacé toutes les informations techniques hors du premier niveau de menu.
Toujours précise sur les voix Nous avons démarré les écoutes avec une seule Akoya installée face à nous. Première réaction intéressante : l’écoute mono est bien plus ouverte que ce que proposent la plupart des enceintes sans fil. C’est ce qui différencie l’Akoya, une enceinte à vocation HiFi, des enceintes plutôt typées musique de fond. Il n’y a pas de scène sonore de 3 mètres de large évidemment, mais le son semble jaillir du dessus et des côtés. L’excellente mise en phase des
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Spécifications •Enceinte sans fil •Haut-parleurs : 1x coaxial (tweeter 25 mm + médium 13 cm), 1x woofer 17 cm •Amplification : 300 + 300 + 450 Watts RMS •Connectivité : Wi-Fi, Bluetooth, Ethernet, 1x entrée analogique mini-jack, 1x entrée numérique optique, 1x port USB-A, DLNA •Autres : sac de transport, télécommande Bluetooth, cordons adaptateurs •Dimensions (l x p x h) : 220 x 220 x 220 mm •Poids : 6 kg
Notre avis Construction
Équipement
Ergonomie
Performances
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haut-parleurs d’aigu et de médium en mode coaxial maison n’y est pas étrangère. Le grave est d’un niveau impressionnant pour ce volume d’enceinte. Le woofer placé à l’arrière ne ménage pas ses débattements pour créer une véritable assise et une reproduction des nappes de bas grave avec aisance. Les musiques électroniques ne lui posent aucun problème. Vous pouvez monter le volume assez haut avant que la reproduction ne commence à devenir compressée et moins intéressante. Mais vos oreilles auront dit stop bien avant. Nous aurions juste aimé un peu plus d’entrain dans l’aigu, légèrement en retrait bien que fidèle. Alors nous nous sommes rendus dans les réglages du spectre audio pour le positionner sur la tonalité haute : les aigus sont revenus. La deuxième Akoya branchée, nous avons commencé par une écoute en multiroom. Il n’y a aucun problème à envoyer deux titres différents vers chaque enceinte, le tout depuis un seul compte. C’est le cas de tous les systèmes de diffusion multiroom sérieux. Le nom de l’enceinte en cours d’utilisation est toujours affiché tout en haut de l’écran. Il suffit d’appuyer dessus pour changer d’enceinte et voir ce qui se joue dans chaque zone. C’est également ici que l’on associe deux enceintes en stéréo. Car grouper deux Akoya les transforme immédiatement en paire d’enceintes avec une droite et une gauche. Si elles sont placées dans deux pièces différentes, c’est un peu embêtant. En stéréo, nous conservons toutes les qualités de l’Akoya en gagnant une grande scène sonore. Le centre virtuel est solide avec des voix et des instruments qui remplissent l’espace. Cependant,
nous avons remarqué quelques instabilités où certains éléments entre le centre et les extrémités semblent flotter dans l’espace avant de se positionner correctement, puis parfois de bouger encore. C’est vraiment perceptible sur les morceaux que nous connaissons par cœur. Mis à part ce comportement parfois un peu bizarre, la qualité de restitution nous rapproche de celle d’une chaîne HiFi en éléments séparés. Pour en terminer avec le chapitre des reproches, nous regrettons les petits clics à chaque changement de plage et le léger souffle omniprésent. Une mise à jour logicielle pourrait peut-être améliorer ces deux points.
Une enceinte HiFi tout-terrain Les chiffres impressionnants de puissance de la Cabasse The Pearl Akoya ne doivent pas occulter l’objectif principal de cette enceinte qui est de faire de la HiFi en mode compact et non pas de sonoriser une boîte de nuit. Il faut plutôt les voir comme des réserves lui permettant de ne jamais être à la peine. Et c’est bien le cas à l’écoute. Cette enceinte reproduit l’ensemble des registres avec fermeté, tout en rendant l’expérience vivante, même avec une seule enceinte en mono. C’est bien sûr encore mieux avec une paire d’Akoya avec une grande scène sonore. Le respect des registres et le punch que délivrent les Akoya en stéréo leur permettent de remplacer des enceintes traditionnelles sans avoir à s’embêter avec les électroniques. Les quelques petits défauts de fonctionnement et d’ergonomie que nous avons relevés pourraient très bien être corrigés par mise à jour.
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DENON
500 €
Home250 Denon renouvelle son offre d’enceintes sans fil avec trois références. Exit la série HEOS, elle s’appelle désormais Home. Nous avons testé le modèle intermédiaire, Home 250. Le design se veut plus sage que précédemment. Les fonctionnalités qui ont fait le succès des enceintes HEOS sont reconduites. Avec un bonus pour les Home : elles intégreront bientôt le contrôle vocal grâce à des microphones intégrés. par Alban Amouroux Le retour du classicisme Il faut dire que Denon avait choisi d’apposer un style très particulier à sa gamme d’enceintes sans fil HEOS. Un mélange d’arêtes et de faces galbées. Pour sa deuxième génération, le constructeur est revenu à un design très classique : une façade rectangulaire, avec néanmoins des arêtes verticales aux formes douces. La disponibilité dans deux coloris, noir ou blanc, a été reconduite. La Home 250 représente le milieu de la gamme. Elle se place entre sa grande sœur, la Home 350, et la petite Home 150. Les trois modèles peuvent être associés par paires identiques en configuration stéréo. La Home 250 donne une impression de sérieux et de robustesse. Elle bénéficie d'une belle construction avec des finitions au top. Sa base est en plastique. Elle est surmontée de larges zones recouvertes à l’avant comme à l’arrière de tissu acoustique chiné. En face avant se trouve un équipement stéréo avec deux woofers de 10 cm et deux tweeters de 19 mm. À l’arrière, les fréquences graves sont renforcées par un radiateur passif de 13,3 cm. Chaque haut-parleur bénéficie de son propre canal d’amplification en classe D, mais Denon ne précise pas la puissance appliquée.
La face supérieure est faite d’une plaque en plastique miroir d’une seule pièce. Elle semble uniquement décorative jusqu’au moment où vous approchez la main. Un capteur de proximité illumine alors les icônes des touches invisibles. L’essentiel est là : volume, lecture/pause et les présélections. Les touches numérotées de 1 à 3 permettent de mémoriser les sources de votre choix pour un accès rapide sans avoir à dégainer le smartphone. Vous retirez la main et les icônes disparaissent immédiatement. À l’arrière se trouve une encoche faisant office de poignée. Elle est pratique pour sortir l’enceinte du carton et la positionner où bon vous semble. Cependant, la Home 250 n’est pas une enceinte nomade fonctionnant sur batterie, elle devra toujours être branchée sur le courant. Au niveau de la base en plastique on trouve à l’arrière la connectique et deux touches essentielles. La première sert à l’installation initiale de la Home 250 afin de la connecter à votre réseau Wi-Fi, la seconde sert à l’appairage Bluetooth. Elles entourent une entrée analogique sur prise mini-jack et un port USB. Ce dernier accepte les clés et disques durs externes pour en lire le contenu. Bien qu’ayant perdu le patronyme HEOS dans sa
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référence, l’enceinte Home 250 est toujours compatible avec le système audio multipièces du groupe Denon/Marantz. L’application HEOS permet de piloter intégralement l’enceinte, de sélectionner sa musique ou sa radio web, de la synchroniser avec d’autres appareils, et bientôt de la configurer pour la piloter directement à la voix. Les services musicaux principaux sont présents, mis à part Qobuz. L’enceinte est même compatible avec Amazon Music HD, un service audio Hi-Res pas encore disponible en France.
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fournir un résultat intéressant. C’est au final une enceinte très complète qui assure l’accès aux principaux services de musique dématérialisée, au multiroom, à AirPlay 2. Il ne lui manque que Chromecast. De plus, l’ajout via une future mise à jour des assistants vocaux pour activer ses micros la rendra encore plus intelligente.
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Un véritable respect des timbres La Home 250 est à l’aise sur les basses, sans "la jouer démonstratif". Denon a réussi à passer outre son encombrement somme toute modeste grâce au radiateur passif permettant d’accompagner les woofers pour reproduire un grave pêchu et profond. Le haut-grave/bas-médium est bien présent : basse et contrebasse sont à la fête avec une tension et une rondeur étonnantes depuis une enceinte d’un si petit volume. Tant que l’on reste à des niveaux d’écoute raisonnables bien sûr. Et dans une pièce en rapport avec les capacités de la Home 250. L’aigu ne file pas forcément très haut. Il semble parfois un peu fêlé sur certaines fins de notes ou sur les applaudissements mais il restitue cordes et cymbales dans la douceur. Il n’y a jamais une once d’agressivité dans ce domaine. Le timbre des voix est respecté sur nos enregistrements de test habituels. Aucune coloration ne vient entacher leur reproduction, c’est plutôt posé, là encore sans forcer. Il y a une certaine rapidité dans le médium qui contribue à une écoute agréable et réaliste des guitares et des cuivres par exemple. La Home 250 est moins à l’aise en ce qui concerne l’ampleur. Bien que fonctionnant en stéréo, ses haut-parleurs sont trop rapprochés pour créer une véritable scène sonore. Malgré l’orientation des tweeters vers l’extérieur, le son reste irrémédiablement centré, proche d’une enceinte mono. Les instruments, les voix et l’ambiance sont alors superposés sans vraiment s’ouvrir. Le son vient clairement de l’enceinte, un peu comme si tout le monde jouait dans la boîte. C’est vraiment dommage car la lisibilité reste très bonne malgré cette contrainte. La Denon Home 250 est une petite enceinte HiFi connectée, il n’y a aucun doute là-dessus. Nous avons pu la comparer avec la Home 350 : cette dernière délivre une large scène sonore, donc plus de vie et d’ouverture, mais la 250 est plus équilibrée dans l’ensemble. Plus HiFi si l’on peut dire. Une association de deux Home 250 en stéréo devrait
Spécifications •Enceinte sans fil •Haut-parleurs : 2x tweeters 19 mm, 2x woofers 10 cm, 1x radiateur passif 13,3 cm •Amplification : 4x amplificateurs classe D •Connectivité : 1x entrée analogique mini-jack, 1x port USB, 1x RJ45, Wi-Fi, Bluetooth, AirPlay 2, multiroom HEOS •Dimensions (l x p x h) : 295 x 120 x 216 mm •Poids : 3,7 kg
Notre avis Construction
Équipement
Ergonomie
Performances
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HARMAN KARDON Citation 300
400 €
Harman Kardon est allé au-delà de sa série Onyx plutôt d'entrée de gamme en développant de nouveaux produits bien plus perfectionnés. La série Citation utilise un nom qui fera écho chez les passionnés des appareils HiFi Harman Kardon des années 70 ou 80. Désormais, ce sont des enceintes sans fil, sous toutes leurs formes : mini, moyenne, maxi, barre de son, caisson ou colonne. Près d’une douzaine de références sont disponibles. La Citation 300, située au centre de la gamme, affiche des dimensions encore facilement logeables. Apar Alban Amouroux Vive l’écran couleurs Harman Kardon a fait le choix du tissu scandinave pour sa Citation 300. Et pour toute la gamme d’ailleurs. Elle est disponible en noir ou en gris clair. La face supérieure est métallique avec en son centre un écran. Voilà une bonne nouvelle. Nous apprécions les écrans sur les enceintes sans fil car ils permettent de savoir à tout moment le niveau de volume ou la source en cours d’écoute. Avec la plupart des enceintes qui en sont dépourvues, il faut sortir son smartphone pour visualiser ces informations. Autre avantage, lors de l’installation,
on sait tout de suite si l’enceinte est bien installée ou bloquée quelque part. Avec les enceintes sans écran, on se retrouve dans le flou total en cas de plantage de la phase d’installation. Et cela nous est déjà arrivé, mais pas avec la Citation 300. Cet écran est esthétique et parfaitement bien intégré avec son côté oblong. Cerise sur le gâteau, il est tactile. Oui, un écran tactile n’a pas forcément un format 16/9e. Sur la Citation 300, on fait défiler les menus en glissant son doigt vers le bas ou vers le haut. Il est également possible de régler le volume de façon tactile même si Harman Kardon a conservé des touches de volume séparées sur
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l’enceinte. Ce sont d’ailleurs les seules. En temps normal, l’écran indique la source en cours d’écoute, l’artiste, le titre et il affiche même la jaquette. Lorsque l’on est assis, on ne voit pas l’écran mais les quatre petites LED blanches liées à Google indiquent le niveau du volume et toute interaction avec l’enceinte. Côté connectivité physique, c’est très simple, il n’y en a pas. C’est le cas de la quasi-totalité des enceintes compatibles Google, car dans l’interface Google Home, rien ne permet d’accéder à des entrées audio. Quelques-uns l’ont tenté, comme Panasonic, mais il faut passer par une seconde application mobile uniquement pour basculer sur l’entrée auxiliaire. Les deux seules solutions sont le Wi-Fi et le Bluetooth, Harman ayant laissé de côté la liaison filaire Ethernet. La Citation 300 est donc compatible avec l’univers Google. Le Chromecast permet de lui transmettre de la musique depuis n’importe quelle application mobile tandis que Google Assistant et ses micros lui offrent le contrôle vocal. Elle est également Spotify Connect pour ceux qui utilisent principalement ce service de musique. Harman Kardon a intégré une fonction que nous ne connaissions sur aucune autre enceinte intelligente : les préréglages vocaux. Depuis l’écran tactile de l’enceinte, on peut enregistrer une phrase telle qu’on l’aurait dite à l’enceinte, du type : « joue le dernier album de Daft Punk ». Puis on associe cette demande à un bouton virtuel en sélectionnant une icône colorée. Ensuite, Il suffit d’appuyer sur cette touche quand on le souhaite sans avoir à dire quoi que ce soit. Google l’interprète et s’exécute immédiatement. Cela fonctionne pour toutes sortes d’ordres, même la domotique. C’est-à-dire qu’une touche sur l’enceinte pourra servir à lancer sa musique favorite ou à éteindre toutes les lampes de la maison par exemple.
Performante sur la séparation des voix La Citation 300 est une enceinte stéréo dans le sens où elle intègre les canaux gauche et droit. Chacun bénéficie d’un tweeter de 20 mm et d’un woofer de 89 mm. Ils sont forcément proches les uns des autres car l’enceinte mesure seulement 30 cm de largeur. Cependant, Harman a orienté les tweeters vers l’extérieur afin de maximiser la largeur de la scène sonore. Le grave est bien géré par la Citation 300 avec une bonne frappe sans traînage ni résonance néfaste. C’est d’ailleurs le seul registre qui peut être réglé, et cela uniquement via l’écran tactile de l’enceinte. Il est possible de le moduler sur une échelle allant de -10 à +10, ce qui offre une large latitude. Le médium-aigu étant légèrement en avant, un petit
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+3 sur le grave pourra rééquilibrer le tout. Surtout que le bas-médium est pour sa part bien charnu. Attention cependant à l’endroit où vous poserez l’enceinte car celle-ci transmet très facilement ses basses fréquences à un meuble ou à une étagère. Le coffret de la Citation 300 a une moins bonne inertie que celui de certaines concurrentes. Il lui faudra donc un support solide. La Citation 300 offre un léger effet stéréo qui se ressent lorsque les instruments sont bien séparés. Mais cette image sonore est cantonnée à la largeur de l’enceinte, voire un peu plus. Difficile de demander mieux à une enceinte dans un format compact sans traitement DSP d’expansion du son. Toutefois, la séparation au niveau des voix est intéressante : elles semblent toujours flotter audessus de l’enceinte, et donc des instruments, ce qui renforce leur intelligibilité. L’aigu manque de précision et de finesse, il nous a semblé assez coloré. Ce sera pour nous le point faible de cette enceinte au chapitre de la restitution sonore. Pour tout le reste, son équipement sera suffisant dans bien des cas. Nous avons beaucoup apprécié son écran couleur très pratique, et tant pis si c’est au prix de l’absence de toute entrée audio physique.
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Spécifications •Enceinte intelligente Google Assistant •Connectivité : Wi-Fi, Bluetooth, Chromecast Audio, Spotify Connect •Dimensions (l x p x h) : 306 x 180 x 142 mm •Poids : 4,1 kg
Notre avis Construction
Équipement
Ergonomie
Performances
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ON mag - Audiophile connecté 2020
MARSHALL
200 €
Uxbridge Voice Marshall Headphones poursuit le développement d’une gamme d’enceintes sans fil en l'enrichissant d'un nouveau petit modèle en entrée de gamme, l’Uxbridge Voice. Comme son nom l’indique, c’est une enceinte intelligente avec assistant vocal intégré, Alexa en l’occurrence dans cette version. L’Uxbridge reprend l‘esthétique mondialement connue de la marque Marshall, c’est-à-dire ce qui pourrait s’apparenter à un ampli de guitare en version miniaturisée. par Alban Amouroux La gamme d’enceintes sans fil Marshall est constituée d’une quinzaine de modèles. Ils se répartissent en quatre catégories : les modèles Bluetooth nomades, Bluetooth sédentaires, Wi-Fi sans assistant vocal et enfin ceux avec assistant. Le choix est vraiment large, tant en termes de fonctions que de format. Il y a des références minuscules, comme l’Uxbridge qui fait l'objet de ce test, et d’autres vraiment imposants comme la Stanmore ou
la Woburn. Du côté des enceintes avec assistant vocal, on trouve six références qui sont en fait trois modèles différents. Marshall a fait le choix de développer chaque enceinte en deux versions : une avec Amazon Alexa, une autre avec Google Assistant. C’est un choix économique, car des concurrents comme Bose ou Sonos savent intégrer les deux assistants dans un même modèle ; c'est à vous d’activer celui de votre choix dans les
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paramètres. Chez Marshall, on est bloqué, alors choisissez bien votre univers au moment de l’achat. L’Uxbridge est disponible uniquement avec Alexa pour l’instant, le modèle Google suivra plus tard dans l’année.
contrebasse du jazz, ou les percussions de la musique électronique, l’Uxbridge s’écroule. D’une part elle est limitée dans ce registre, il ne faut pas trop lui en demander. D’autre part, même en baissant les graves, le haut-parleur arrive rapidement à ses limites et cela s’entend. Les cinq Un look vintage original bandes de l’égaliseur graphique accessibles via l’application mobile n’y pourront rien : il y a des Mesurant un peu plus de 12 cm de côté et 16,8 cm domaines où l’Uxbridge doit éviter de s’aventurer. de haut, l’Uxbridge est l’une des plus petites Sauf à écouter à très bas volume. Dans ce cas, ça enceintes Wi-Fi du marché. Elle présente ainsi passe, mais ça limite aussi grandement les l’avantage d’être facile à installer, sur le moindre possibilités. coin d’étagère ou sur une table de nuit. L’aspect Notre avis sur la Marshall Uxbrigde Voice est donc extérieur respecte bien l’idée que l’on se fait des mitigé. D’un côté, elle présente un certain nombre produits Marshall en général : tissu croisé en façade, de qualités à mettre à son crédit. Entre Spotify aspect rugueux supposé rappeler le cuir et Connect, le multiroom propriétaire Marshall, quelques touches de bronze. Une zone dans cette l’AirPlay 2 et l’Alexa Cast, les possibilités d’écoute matière au bas de l’enceinte accueille quatre petites sont multiples. L’assistant vocal Alexa est bien LEDs bleues pour l’assistant mais également pour intégré, avec des micros qui nous semblent confirmer les réglages de volume, de grave et suffisamment sensibles. Son style vintage style baffle d’aigu. Justement, concernant ces commandes, de guitare saura plaire. L’égaliseur graphique 5 Marshall leur a fait prendre l’apparence de frettes de bandes est rarement vu à ce niveau de gamme. guitare sur le dessus de l’Uxbridge. L’arrière est on Mais ses capacités audio ne sont pas au niveau de la ne peut plus simple : on y trouve la prise présentation. Il faut plus la voir comme un petit d’alimentation et c’est tout. Il n’y a ni Ethernet pour poste de radio connecté. Elle ne concurrencera pas ceux qui préfèrent éviter le Wi-Fi, ni entrée ou sortie les enceintes sans fil vendues au même tarif. Autour audio. de 200 €, si vous souhaitez écouter tous les styles quelques dizaines de secondes sans encombre. musicaux dans les meilleures conditions et sans Cette application permet de contrôler plusieurs contrainte, ce n’est pas l’Uxbridge qu’il faut choisir. enceintes Marshall mais également d’accéder à Mais si vous cherchez une petite enceinte au look leurs paramètres. La liste n’est pas très longue mais qui sort de l’ordinaire, principalement pour les on trouve la possibilité de renommer l’enceinte, de radios Internet et les podcasts, alors la Marshall désactiver le son de guitare que joue l’enceinte à sa pourrait très bien vous convenir. mise sous tension ou encore de l’associer à Amazon Alexa. L’assistant permet bien sûr de choisir sa musique les mains dans les poches. Mais il y a Spécifications d’autres possibilités prévues pour l’Uxbridge. •Enceinte sans fil intelligente Toujours via Amazon, elle est Alexa Cast, ce qui •Type : enceinte mono deux voies permet de l’associer à d’autres enceintes •Amplification : 30 Watts en classe D compatibles en multiroom, essentiellement les •Connectivité : Wi-Fi ac, Bluetooth 4.2, Alexa Cast, modèles Amazon Echo. Plus universelle, cette Spotify Connect, AirPlay 2 Marshall est aussi Spotify Connect et AirPlay 2. Pour •Autres : assistant vocal Amazon Alexa, égaliseur graChromecast, évidemment il faudra choisir le modèle phique 5 bandes Uxbridge Voice avec Google Assistant.
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Une enceinte plutôt à l’aise sur les voix La petite Uxbridge délivre un message sonore riche dans le médium-aigu, avec une facilité à reproduire les voix comme les instruments à vent ou à cordes. La lisibilité est excellente. Cela en fait une enceinte de choix pour tout ce qui est chanson, podcasts et radio parlée. Elle est parfaite sur une table de nuit ou sur le comptoir de la cuisine, vous ne trouverez rien à redire dans ces usages. En revanche, elle est beaucoup moins à l’aise sur les musiques chargées ou modernes. Dès qu’un titre est bien charpenté dans les basses fréquences, que ce soit la
•Dimensions (l x p x h) : 128 x 123 x 168 mm •Poids : 1,4 kg
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Équipement
Ergonomie
Performances
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SONOS
400 €
Move C’était un grand non, et puis finalement c’est oui. Sonos s’est enfin lancé dans le Bluetooth. Pas en ajoutant cette fonctionnalité aux modèles existants, mais en créant une toute nouvelle enceinte nomade, le Sonos Move. Sa particularité est d’être utilisable en Bluetooth en balade comme en WiFi à la maison. par Alban Amouroux Une grande enceinte Bluetooth nomade Il est évident que Sonos a vu grand pour sa première enceinte Bluetooth. Le Move n’a pas été conçu pour faire concurrence aux petites enceintes portables qui tiennent dans la poche. Le Move est plutôt une enceinte transportable de 24 centimètres de hauteur. Une grande encoche à l’arrière lui sert d’ailleurs de poignée de transport bien pratique pour soulever les 3 kg. Sonos a particulièrement bien travaillé la résistance de cette enceinte. Elle est certifiée IP56 pour pouvoir résister aux éclaboussures d’eau et à la
poussière. Elle sera donc à l’aise sur la plage comme au bord de la piscine. Sa base en caoutchouc renforcé lui permet d’absorber les chocs. Enfin, l’ensemble ne craint pas les agressions extérieures telles que le gras de la nourriture ou la crème après-soleil. Pour l’extérieur, elle est parée. Pour l’intérieur, le Move est livré avec son socle de recharge prenant la forme d’un anneau peu encombrant à poser sur un meuble. Il est également possible de la recharger via son port USB-C à l’arrière. Attention, un chargeur puissant type ordinateur portable sera nécessaire (de 12 à
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20V), celui de votre smartphone (5V) sera bien insuffisant. Une fois l’enceinte sur le socle, de petites LEDs oranges à sa base confirment le démarrage de la charge. Ces mêmes LEDs clignotent pour vous indiquer lorsqu’il est temps de recharger l’enceinte. A ce propos, lorsque l’enceinte est complètement déchargée, la reposer sur son socle ne suffit pas à l’allumer. Il faut patienter quelques minutes qu’elles soient rechargée un minimum avant de pouvoir être à nouveau utilisée.
10 heures d’autonomie Une recharge complète prend environ 2 heures, sachant que le Move est rechargé à 75% au bout d’une heure. Une fois chargée à bloc, l’enceinte assure dix heures d’utilisation, en Bluetooth comme en WiFi. Cela suffit pour tenir une journée. Elle se met en veille automatiquement, mais vous pouvez aussi l’éteindre manuellement. Mais dans un cas comme dans l’autre, elle se décharge en continue. Au bout de trois jours sans avoir été posée sur son socle, même si vous ne l’avez pas utilisée, elle sera complètement déchargée. Il est donc important de la reposer sur son socle dès que vous ne l’utilisez plus. Cela est assez contraignant quand on sait que des enceintes concurrentes (Bluetooth uniquement) ont une autonomie de plusieurs mois en veille. Le Move était disponible en noir uniquement au départ. Une version blanche est également disponible de puis quelques semaines. Une grille fait le tour et recouvre les trois quarts de l’enceinte. Elle cache un woofer en position haute et un tweeter au-dessus. Ce dernier est installé à l’horizontale, sous un diffuseur destiné à envoyer la musique à 180°. Le saladier du woofer est le coffret de l’enceinte lui-même. Cette conception spécifique participe à la résistance globale de l’enceinte en cas de chute. Sonos a déterminé que le saladier d’un haut-parleur classique était un point de rupture potentiel.
Des fonctionnalités d’enceinte sédentaire Le dessus de l’enceinte Move reprend la présentation de la petite Sonos One. On retrouve les touches tactiles pour modifier le volume, mettre la musique en pause ou encore désactiver le micro. On aperçoit par ailleurs les petits trous correspondants aux micros. Sonos n’a pas fait l’impasse sur les assistants vocaux. Ils sont intégrés
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comme sur les dernières enceintes et barres de son de la marque. Vous pourrez donc choisir dans les menus si vous préférez Amazon Alexa ou Google Assistant. A l’arrière se trouvent trois touches. Il y a l’habituelle fonction de synchronisation pour ajouter le Move à son système Sonos depuis l’application mobile. Au milieu, une seconde touche sert à basculer entre le mode WiFi pour la maison et le Bluetooth pour l’extérieur. Bien que le contraire soit possible : vous pouvez rester en Bluetooth à la maison, et vous pouvez aussi conserver le WiFi même lorsque l’enceinte est sur batterie. La LED d’état sur le dessus de l’enceinte indique le mode en cours par sa couleur : blanc en WiFi, bleu en Bluetooth. Enfin, le troisième bouton a pour but de mettre en veille l’enceinte. Si vous ne le faites pas, elle se mettra en veille toute seule en l’absence de source sonore.
Installation WiFi à la Sonos Pour sa partie WiFi, le Move s’installe comme n’importe quel autre élément Sonos. Notez bien que c’est le seul modèle à être logiquement dépourvu de connexion filaire Ethernet. C’est sans fil ou rien ! Les différentes étapes habituelles depuis l’application mobile Sonos se terminent par une explication du calibrage audio automatique
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Spécifications •Enceinte nomade Bluetooth/Wi-Fi •Haut-parleurs : 1x woofer, 1x tweeter •Puissance : n.c. •Connectivité : WiFi, Bluetooth, port USB-C de recharge, multiroom Sonos, AirPlay 2 •Dimensions (l x p x h) : 160 x 126 x 240 mm •Poids : 3 kg
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Équipement
Ergonomie
Performances
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Trueplay. Avec la Sonos One ou la Sonos Beam, vous devez utiliser votre iPhone et vous balader dans la pièce en faisant faire au smartphone des mouvements de bas en haut. Terminé ! Le Move est le premier produit Sonos à être équipé du Trueplay « automatique ». Le réglage s’effectue en continue : dès que l’enceintes est déplacée, elle utilise ses micros pour se recalibrer selon l’environnement immédiat. Comme tout appareil Sonos, il est possible de désactiver la LED d’état et les touches tactiles, d’égaliser le son, d’activer ou non le loudness, de limiter le volume maximum. A chaque fois que vous croisez le Move dans l’application, il est accompagné du pourcentage de batterie restant. En revanche, il est impossible de rallumer l’enceinte depuis l’app si elle est en veille. Il faudra forcément aller l’allumer manuellement. Sachant que lorsqu’elle est sur son socle, elle ne se met jamais en veille. Notons enfin la présence toujours très pratique de l’AirPlay 2 pour un usage idéal dans un environnement Apple.
Une enceinte Sonos deux en un Avec le Move, Sonos fait une entrée fracassante dans le monde de l’enceinte Bluetooth seminomade. Cette grosse enceinte vient se placer dans le haut du panier, où la concurrence est très peu active. Cela permet à Sonos de proposer dans un même produit la mobilité et la sédentarité. Pour une utilisation à l’extérieur, c’est une grosse enceinte puissante ; à l’intérieur, c’est une enceinte Sonos comme une autre connectée au WiFi et bénéficiant de toutes les fonctionnalités habituelles de lecture en réseau. Au final, le Move est donc une enceinte deux en un. Elle fait quelques compromis, sur le rendu de l’aigu moins défini mais à 180°, et sur l’autonomie limitée. Le point le plus dérangeant étant ce mode veille qui n’en est pas un puisque la batterie se décharge rapidement même sans être utilisée. Avec l’enceinte Sonos Move, c’est bien la polyvalence que vous acquérez.
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TEUFEL
400 €
One M De plus en plus présente en France, la marque allemande Teufel ne s'attaque pas seulement au marché très grand public, elle promet également de batailler dans le milieu de gamme de l'audio, voire parfois dans le monde de la Hifi. La One M (édition 2020) est à ce titre une enceinte connectée imposante et ambitieuse, qui se pose en concurrente des créations de Bose, Sonos, ou encore de la Denon Home 250 (récemment testée en nos murs), le tout pour un tarif de 400 euros au moment où nous écrivons ces lignes. par Guillaume Fourcadier Un design brut, le luxe du volume Bien que son tarif et son orientation soient proches de ceux de la Denon Home 250, la comparaison n'a pas vraiment lieu d'être en matière de design. Là où l'enceinte japonaise affiche une certaine élégance et un brin de compacité, celle de Teufel occupe déjà plus l'espace. Assez large mais surtout plus profonde, elle arbore un design très anguleux et pas
extrêmement recherché, légèrement rétro mais sans le charme du vintage. La qualité de construction est heureusement moins sommaire, même si là encore elle s’avère très brute. La coque est en plastique massif et l'on n’entend aucun grincement que ce soit en fonctionnement ou lorsque l’on déplace l'enceinte. Celle-ci est vraiment dense, costaude et rassurante. La Teufel One M est connectée. Elle possède donc
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une liaison Wi-Fi et un port Ethernet. Le reste se limite au strict nécessaire. En effet, si une connectique auxiliaire en jack 3,5 mm, une prise USB-A et une puce Bluetooth sont de la partie, on ne trouve aucune trace d'entrée audionumérique optique ou coaxiale. Elle ne dispose pas non plus de commande tactile en façade. La Teufel One M propose une ergonomie spartiate, tout en boutons. Les commandes se composent d’une molette de réglage de volume cliquable (lecture/pause) et de cinq boutons de contrôle - deux permettent de naviguer dans une playlist ou un album en cours de lecture, le reste étant un ensemble de quatre boutons programmables (pour sauvegarder une playlist en mémoire par exemple), dont un servant également à sélectionner l'entrée Ligne.
Une navigation à la sauce Raumfeld La base de la navigation s'effectue via l'application propriétaire et dédiée au multiroom Raumfeld (la marque sœur de Teufel). Après une phase d'installation - un peu laborieuse du fait d'un routeur particulièrement capricieux - l'enceinte est reconnue automatiquement et peut être mise à jour facilement. Si Raumfeld est une application plutôt stable, elle est davantage orientée autour de la navigation musicale et non vraiment de l'expérience utilisateur. En effet, si tous les modes de transmission sonore et options sont bien rangés dans un onglet à gauche, quelques opérations pourtant simples demandent de passer par plusieurs étapes d'arborescence. Heureusement, Raumfeld n'est pas juste une application de plus, son intérêt dans l'écosystème Teufel est évident et la gestion des différentes enceintes est particulièrement aisée.
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Un son qui se donne les moyens Avant même d’évoquer l'écoute, nous pouvons saluer l'architecture sonore du produit. La Teufel One M intègre quatre tweeters orientés dans des sens différents, deux haut-parleurs de médium pointés vers l'avant, un boomer dédié à la reproduction des basses, et deux radiateurs passifs permettant d'améliorer encore la réponse dans le bas du spectre. Ce n'est pas tout, puisque l'enceinte utilise un convertisseur numérique-analogique de chez Cirrus Logic, mais surtout un amplificateur en classe D indépendant pour chaque haut-parleur. À l'écoute, elle a effectivement quelque chose dans le ventre. Nous ne retrouvons pas ici d'effet wahou nous plongeant instantanément dans un torrent d'audiophilie, mais la Teufel One M sait ménager le spectaculaire pour mieux se faire apprécier sur la durée. Nous n'avons pas ici la richesse d'une enceinte vraiment audiophile, d'un modèle qui
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Spécifications •Type : enceinte connectée •Topologie : 1 haut-parleur de grave avec membrane composite, 2 radiateurs passifs, 2 haut-parleurs de médiums de 75 mm avec membrane cellulose, 4 tweeters de 25 mm avec diaphragme en tissu •Réponse en fréquence : 36 Hz – 20 kHz •SPL max : 105 dB •Entrées : Wi-Fi, Ethernet, Auxiliaire (jack), Bluetooth, USB •Compatibilité : DLNA/UPnP, Spotify Connect, Chromecast •Applications de streaming : Tidal, Spotify, Soundcloud, Napster, TuneIn, Deezer, Qobuz, Google music, Audible, Mixcloud •Dimensions (LxHxP) : 42 x 19 x 20,5 cm •Poids 5,2 kg
Notre avis Construction
Ergonomie
Performances
Musicalité
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mettrait techniquement la concurrence à genoux, mais ses qualités sont pourtant bien présentes. L'écoute est assez équilibrée, ni envahie par des basses proéminentes ni par des aigus trop agressifs. Au lieu de jouer sur un côté ronronnant, la Teufel One M tend vers plus de neutralité, voire un peu de timidité, quitte à manquer d'assise sur certains morceaux et de mordant sur d'autres. En poussant haut le volume, on sent que les très basses fréquences sont les premières à être touchées par la distorsion. À ce titre, la Denon Home 250 est plus ronde, plus joueuse, beaucoup plus puissante malgré sa taille. Cette dernière est également beaucoup plus clinquante, plus acérée, avec quelques pointes parfois un peu artificielles. La Teufel One M, elle, peut paraître un peu terne sur certains styles, tout comme elle peut sembler bien plus juste et plus naturelle sur d'autres. De ce point de vue, sa signature sonore n'est pas si éloignée de celle de la petite Bose Portable Home Speaker, laquelle met un peu plus en avant les basses. La grande force de cette enceinte Teufel demeure sans aucun doute sa magnifique gestion des médiums, extrêmement naturels et bien dosés. Les basses pourraient être plus expressives et
profondes, mais l'équilibre et la cohérence sont toujours là. La Teufel One M ne produit pas un son tout noir ou tout blanc selon les morceaux, elle se prête à pratiquement tous les genres et tous les mixages sans broncher. L'espace sonore n'est pas franchement démesuré avec les réglages de base, c'est pourquoi l'appli Raumfeld propose l'option Stereo Widening (ou Dynamore), qui change clairement la donne. La scène sonore s'élargit tout en restant assez cohérente et détaillée. Cet espace sonore est d'autant plus réussi qu'il s'exprime parfaitement quel que soit le placement dans la pièce, la sonorité est même plus agréable lorsqu’on n’est pas directement en face de l'enceinte. Seules les voix, un peu plus lointaines, peuvent alors perturber. En l'état, il manque ce grain de folie, cette profondeur et cette qualité dans les basses qui auraient pu en faire une tueuse dans sa gamme de prix. La One M reste néanmoins une enceinte connectée tout à fait valable pour qui préfère une signature sonore douce et maîtrisée. Un modèle qui n'a pas l'approche festive, puissante et emphatique de nombre de ses concurrents, ce qui fait paradoxalement sa force.
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MyConnect 150, le All-In-One à tubes élu Meilleur Achat !
Le MyConnect 150 est un système hifi intégré à tubes à l’attention des audiophiles exigeants. Equipé d’un préamplicateur à tubes, le MyConnect 150 brille par l’exceptionnelle musicalité qu’il délivre digne des meilleures électroniques séparées. Sa section amplificatrice de 2x150W saura driver avec brio les enceintes les plus difficiles. Multisources, le MyConnect 150 intègre un lecteur réseau, un lecteur de CD, d’un tuner FM, d’un tuner DAB/DAB+, d’un port Bluetooth compatible avec le dongle haute definition X-FTB2 (ou X-FTB01), d’un port X-MOS (USB B) pour une connection directe d’un PC ou MAC. Le MyConnect est unique, à découvrir au plus vite ! Prix Public TTC 1990€ Application Advance Playstream téléchargeable sur l’AppStore et GooglePlay.
ADVANCE PARIS
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YAMAHA
200 €
MusicCast 20 La MusicCast 20 est la petite enceinte sans fil d’entrée de gamme dans l’univers Yamaha. Grâce au protocole multiroom du fabricant japonais, elle peut s’insérer dans n’importe quel système mélangeant HiFi, home cinéma et cela dans plusieurs pièces. La MusicCast 20 répondra présente grâce à son format contenu qui lui permet de prendre place sur n’importe quel meuble ou étagère. Voyons ce qu’elle apporte par rapport à la concurrence féroce dans ce créneau. par Alban Amouroux
La MusicCast 20 existe en noir ou en blanc, une tradition chez Yamaha et aussi une habitude chez beaucoup d’autres marques d’enceintes sans fil. La génération précédente qu’elle remplace présentait un design plutôt parallélépipédique. C’en est fini des angles, la MusicCast 20 passe au format cylindrique plus conventionnel. Tout le pourtour de l’enceinte est habillé d’une grille métallique recouvrant les haut-parleurs. La partie supérieure conserve la finition miroir cachant quelques touches de fonction sensitives. Les logos de chaque touche sont gravés et aisément reconnaissables. Ils sont complétés par quatre LEDs confirmant les états suivants : enceinte allumée, connexion Wi-Fi, timer et Bluetooth.
Notons que la MusicCast 20 possède une touche de mise en et hors fonction, ce qui n’est pas si courant. Bien heureusement, il est possible de sortir l’enceinte de veille depuis l’application mobile sans avoir à venir appuyer dessus. Par ailleurs, elle se met en veille toute seule au bout de quelques minutes d’inactivité. L’arrière est vraiment simple ; il comporte le connecteur d’alimentation et une prise réseau filaire Ethernet. En revanche, il faudra faire une croix sur une éventuelle entrée auxiliaire : tout passe par le réseau, ou le Bluetooth éventuellement. Deux types de fixations murales sont disponibles : une encoche et un pas de vis type pied d’appareil photo. La finition globale est impeccable, il n’y a rien à redire sur ce plan.
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Des fonctions de lecture dématérialisée dans volume où il jouera le rôle d’un loudness bienvenu. la norme Les réglages de tonalité grave/médium/aigu sont Après avoir téléchargé l’application mobile Yamaha, l’installation de tous les produits MusicCast passe par un appui prolongé sur la touche « Connect ». L’enceinte devient alors un point d’accès Wi-Fi auquel on se connecte afin de lui indiquer notre réseau Wi-Fi et son mot de passe. La MusicCast 20 devient disponible et nous propose de la renommer et de lui adjoindre une photo. L’application dispose de plusieurs images correspondant à un salon, une chambre, une cuisine, etc. Mais vous pouvez aussi utiliser votre smartphone pour prendre une photo de la vraie pièce dans laquelle l’enceinte est installée. Cela peut paraître gadget, pourtant l’idée n’est pas inintéressante : lorsque l’on possède plusieurs appareils Yamaha, cela permet de retrouver celui que l’on cherche d’un simple coup d’œil. L’application n’a pas évolué depuis quelques années, elle reste assez austère. La navigation est finalement assez simple même s’il manque à notre goût un retour direct aux sources depuis n’importe quel écran. La seule solution possible étant de se rendre sur la liste des pièces puis de sélectionner à nouveau l’enceinte. En revanche, l’accès aux playlists, favoris et titres récents écoutés, toutes sources confondues, est bien pratique en haut de la liste des sources. Les services de streaming principaux sont là : Napster, Deezer, Qobuz, Tidal et Amazon Music, Spotify étant accessible via Spotify Connect. Il y a aussi les webradios, le Bluetooth et l’accès aux serveurs UPnP. La petite Yamaha est compatible AirPlay 2.
Un médium de qualité, idéal pour la restitution des voix La MusicCast 20 est une petite enceinte qui reste assez réservée, plutôt droite dans sa restitution. Sans esbroufe, elle restitue un spectre écourté dans le grave qui laisse la part belle aux voix. C’est un domaine dans lequel elle offre des détails intéressants et une excellente intelligibilité. Le haut du spectre étant en retrait, elle manque d’ouverture. En dehors des voix qui décollent, le reste de la musique reste un peu engoncé dans l’enceinte. Le grave n’est pas tonitruant : adeptes de musiques chargées, passez votre chemin. Il y a bien le mode Bass Booster, mais il arrive rapidement à faire talonner le petit woofer de la MusicCast 20. Il est préférable d’éviter d’activer ce mode, sauf à bas
plus intéressants pour donner un peu de piquant sans trop surcharger la restitution. L’enceinte sans fil MusicCast 20 se différencie principalement de la concurrence par son large écosystème. De la barre de son aux amplificateurs home cinéma en passant par les centrales multiroom et les enceintes sans fil, il est possible de créer un réseau musical dans toutes les pièces de la maison. L’application donne accès aux principaux services de musique en Hi-Res mais certains regretteront l’absence d’Apple Music ou encore de l’accès aux dossiers partagés sur le réseau. En revanche, la lecture des fichiers depuis l’iPhone et la présence du Bluetooth bidirectionnel sont des atouts importants face à certains concurrents. La qualité sonore n’a rien de transcendant mais la MusicCast 20 fait correctement son travail sans chercher à sonoriser des pièces de 50 m2, ce pour quoi elle n’est clairement pas faite. Pour une écoute de proximité dans une chambre ou un bureau, mais aussi en tant qu’enceinte surround dans un système 5.1 sans fil Yamaha, elle sera parfaite grâce à son rendu de qualité du registre médium. En bref, ce n’est pas une enceinte démonstrative mais une enceinte réaliste.
■ Spécifications •Enceinte sans fil •Type : enceinte mono deux voies •Amplification : 25 W pour le woofer, 15 W pour le tweeter •Connectivité : Wi-Fi, Bluetooth bidirectionnel, Spotify Connect, AirPlay 2, UPnP •Autres : lecture 24/192, skill Alexa, alarme, couplage stéréo ou mode surround •Dimensions (l x p x h) : 150 x 130 x 186 mm •Poids : 2,2 kg
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ENCEINTES HIFI SANS FIL
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AUDIO PRO
500 €
A 26 Les enceintes connectées, capables de lire la musique dématérialisée en Wi-Fi ou via une connexion Ethernet, fonctionnent le plus souvent à l’unité. Une seule enceinte reproduit les canaux gauche et droit. C’est le côté pratique qui prime. Si l’on souhaite se rapprocher d’un système traditionnel à deux enceintes, il faut associer deux exemplaires. Autre solution : se diriger vers les fabricants qui ont décidé de connecter au réseau des enceintes stéréo classiques. C’est le cas de Dynaudio, Kef ou Klipsch par exemple. Audio Pro, un fabricant plutôt spécialisé dans les enceintes unitaires Bluetooth, vient d’ajouter deux paires d’enceintes stéréo Wi-Fi à son offre. Nous testons ici les plus petites, les A26. par Alban Amouroux
Des enceintes de bibliothèques hyper compactes Même si elles sont deux, vous ne devriez avoir aucun mal à trouver une place pour ces petites A26. Elles mesurent en effet 23,8 cm de haut, 15 cm de large et seulement 20 cm de profondeur. Audio Pro a décidé de les proposer en noir ou en blanc. La finition mate fait appel à une peinture au toucher soyeux et visiblement très résistante. Sous l’enceinte, une plaque caoutchouteuse permet de ne pas abîmer la peinture, mais surtout d’offrir une base stable aux enceintes. En façade, les hautparleurs sont protégés par une classique grille
aimantée, ici très puissante. Le logo Audio Pro est intégré à la grille de façon discrète. Une petite LED placée derrière la grille indique l’état de l’enceinte et la source utilisée en changeant de couleur. Ces A26 fonctionnent en deux voies avec un woofer de 11,4 cm accompagné d’un tweeter de 25 mm. Ce dernier à la membrane en tissu toujours très fragile est protégé par une seconde grille, on n’est jamais trop prudent. Audio Pro annonce une bande passante démarrant à 45 Hz, ce qui est très bas pour une enceinte d’un si petit volume. Les woofers sont complétés par des évents bass-reflex laminaires en face arrière. Chaque enceinte bénéficie de son canal d’amplification de 75 Watts en classe D. Comme
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souvent, une seule des deux enceintes intègre toute l’électronique. La seconde lui est reliée via un simple câble haut-parleur, ici fourni dans le carton. La face arrière de l’enceinte maître, qui sera celle placée à gauche, offre trois entrées physiques. Il y a tout d’abord un mini-jack 3,5 mm pour n’importe quelle source stéréo analogique. Il y a ensuite une entrée numérique optique et une entrée HDMI ARC. Voilà une bonne idée encore rarement exploitée, même si cela va sûrement se généraliser dans les années à venir. Grâce au HDMI, les A26 peuvent être utilisées comme enceintes pour la TV, alternativement à une barre de son. Un mode nuit permet de compresser la dynamique pour profiter des enceintes le soir venu sans déranger toute la maison. Les A26 n’intègrent aucun décodage spécifique au multicanal Dolby ou DTS mais un simple Virtual Surround. C’est physique : dans la quasi-totalité des cas, le résultat sonore offert par une paire d’enceintes sera supérieur à celui de toute barre de son. Il faut choisir : est-ce que je veux du son de qualité plutôt universel avec des enceintes actives HDMI ARC, ou est-ce que je préfère les effets sonores virtuels Dolby/DTS des barres de son ? Toujours en face arrière, Audio Pro a prévu une sortie mono RCA pour caisson de basses. Dans ce cas, un petit commutateur juste au-dessus permet d’activer le filtrage actif entre les enceintes et le caisson. Si un caisson est branché, grâce à ce commutateur les enceintes seront délestées des fréquences graves. En écoute sans caisson, il ne faut pas oublier de bien le positionner sur le mode « fullrange ».
Une application mobile que nous connaissons bien Les A26 sont des enceintes connectées via le Wi-Fi uniquement. Il n’y a pas de RJ45 pour un réseau filaire. Elles se pilotent via l’application mobile Audio Pro Control. Nous la connaissons déjà très bien car elle est utilisée par d’autres fabricants d’enceintes connectées comme Triangle ou Advance Paris. L’application est ici déclinée aux couleurs d’Audio Pro, bien entendu. La phase d’installation est confirmée par des séquences vocales en anglais. Une fois l’enceinte connectée, la LED en façade arrête de clignoter. Juste après l’installation, l’application nous a proposé de mettre à jour l’enceinte, ce qui a pris environ 5 minutes. Ensuite, la LED change de couleur selon la source en cours d’écoute. L’application permet de contrôler plusieurs zones équipées d’enceintes Audio Pro. Depuis le menu musique, vous pouvez accéder aux principaux services musicaux : Spotify, Deezer, Tidal, Qobuz et
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Napster. TuneIn est présent pour les radios Internet. La lecture UPnP est également possible pour accéder au contenu d’un serveur NAS. AirPlay dans sa première version ajoute une possibilité de lecture supplémentaire. Audio Pro Control permet de basculer entre les différentes entrées physiques, le Wi-Fi et le Bluetooth. Ce dernier est présent avec le codec Apt-X Low Latency, bien utile lorsque l’on regarde une vidéo YouTube par exemple. L’application intègre les commandes spécifiques aux enceintes A26 et au port HDMI, c’est-à-dire les mode nuit et Virtual Surround. Il est également possible de régler les graves et les aigus. L’application n’est pas obligatoire au quotidien. Audio Pro fournit une télécommande infrarouge très chic constituée d’un bloc d’aluminium. Elle donne accès au volume, aux différentes sources mais également à cinq présélections directes qui peuvent être des playlists issues des services de musique ou bien des radios Internet.
Pour remplacer une barre de son Nous avons installé les A26 à la place de nos enceintes habituelles, c’est-dire écartées de 2,50 m environ, encadrant un téléviseur. Nous avons débuté les écoutes par des titres tests sur notre serveur NAS puis nous avons poursuivi avec notre playlist de
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Spécifications •Enceintes stéréo actives et connectées •Haut-parleurs : 1x woofer 11,4 cm, 1x tweeter 25 mm •Puissance : 2x75 W en classe D •Bande passante : 45-20.000 Hz •Connectivité : 1x entrée mini-jack, 1x entrée optique, 1x entrée HDMI ARC, 1x sortie mono subwoofer, Wi-Fi, Bluetooth Apt-X LL, AirPlay, UPnP/DLNA, Spotify Connect •Accessoires : télécommande infrarouge, câble haut-parleur •Dimensions (h x l x p) : 238 x 150 x 200 mm •Poids : 4,1 kg
Notre avis Construction
Équipement
Ergonomie
Performances
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favoris sur Tidal. L’ergonomie de l’application est satisfaisante, permettant de passer facilement d’une fonction à une autre. Lorsqu’on se trouve sur l’écran de lecture, il faut se rappeler que pour revenir à la sélection musicale, il faut faire glisser la jaquette vers le bas car aucun autre bouton sur l’écran ne permet de faire la même chose. La lecture de multiples formats de fichiers est assurée, les FLAC Hi-Res ne lui posent aucun problème. Les A26 distillent effectivement un bon niveau dans le grave, avec une vraie tension sur les percussions. Le contrat est rempli dans ce domaine grâce à une forte capacité de déplacement des membranes des woofers. La scène sonore est assez large et se place entre les enceintes, sans en dépasser les limites. Elle manque d’épaisseur et se situe plutôt dans le plan des enceintes et un peu en arrière. Les voix et les instruments sont convenablement séparés les uns des autres même si les placements ne sont pas toujours fidèles. L’aigu est assez précis mais c’est dans le médium que les A26 sont moins respectueuses du signal d’origine. Ce dernier est voilé et légèrement coloré. Pour une reproduction strictement HiFi, c’est un peu dommage. Surtout que chaque lecture s’accompagne d’un souffle omniprésent. Côté home cinéma, nous avons relié les A26 en HDMI à un téléviseur Sony. Il n’y a pas eu de souci pour que le son bascule bien de la TV vers les enceintes. Lorsque la liaison est active, la LED des A26 passe au rose et la télécommande de la TV pilote bien le volume des A26. Les enceintes apportent une ampleur et un poids dans les explosions inaccessibles à tous les écrans plats. L’ampleur naturelle est bien plus large qu’avec les
barres de son de prix équivalent, c’est évident. Le son remplit tout l’espace entre les enceintes et colle donc parfaitement à l’action. La reproduction des voix est très intéressante et justifie à elle seule l’intérêt d’utiliser des enceintes pour restituer le son cinéma face à une barre de son. Nous sommes plus réservés quant à l’action du Virtual Surround réglable sur quatre crans, car avec ou sans, nous n’avons pas ressenti de réelles différences. Le mode nuit est pour sa part efficace, il tasse bien la dynamique, comme prévu. Nous n’avions pas de caisson de basses sous la main, mais une configuration 2.1 avec les A26 en mode satellite devrait combler les attentes de la plupart des utilisateurs.
Des enceintes actives universelles Les Audio Pro A26 représentent une alternative idéale aux barres de son. Ces dernières sont performantes en mode home cinéma, mais très rarement en écoute musicale. En choisissant une paire d’enceintes stéréo actives, le résultat est tout autre. Rapporté au tarif auquel elles sont commercialisées, les A26 proposent un usage mixte en étant à l’aise dans les deux domaines avec une restitution cohérente. Leur ergonomie est simple au quotidien et l’application mobile est suffisamment complète. L’accès à de nombreuses sources, aux services musicaux, au HDMI ARC et à AirPlay confirment leur statut d’universalité. À ce prix, le vrai point noir que nous pouvons leur reprocher concerne le souffle malheureusement omniprésent à l’écoute.
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DALI Rubicon 6C + Soundhub + BluOS Après les modèles Callisto 2C et Callisto 6C lancés en 2018 qui étaient déjà très haut de gamme, on s'attendait de la part de Dali à des déclinaisons plus démocratiques et grand public. Mais la marque danoise a choisi de prendre le chemin inverse et de viser encore plus haut. Ses nouveaux modèles Rubicon 2C et 6C ont pour mission d'établir de nouvelles références en matière d'enceinte Hifi sans fil et connectée. Voyons si la colonne Rubicon 6C est à la hauteur de ces prétentions. par Pierre Stemmelin
6750 € On ne change pas une recette qui marche et avec la nouvelle gamme Dali Rubicon C, on retrouve avec plaisir le même système de pilotage que sur les Callisto C. Les enceintes peuvent fonctionner de manière autonome comme des enceintes actives (amplifiées) reliées à un préampli stéréo analogique. Chacune possède une entrée RCA pour cela. Pour les faire fonctionner sans fil, il faut les associer au Dali Sound Hub que nous avons décrit en détail lors de notre test des Callisto 6C. Celui-ci assure une transmission sans perte en 24 bits/96 kHz par ondes radio à 5,8 MHz aux Rubicon 6C. La procédure d'appairage est particulièrement simple et la liaison s'avère parfaitement stable. Nous n'avons jamais rencontré de problème à ce niveau pendant nos tests. Le Dali Sound Hub est un élégant et discret petit boîtier de pilotage fourni avec une télécommande. Il dispose de plusieurs entrées analogiques et numériques pour raccorder des sources externes. Mais surtout, il est possible de lui ajouter une carte lecteur réseau BluOS NPM-1. Celle-ci est conçue par Bluesound, le challenger de Sonos, et donne accès à de nombreux services de musique en ligne.
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Des enceintes sans fil directement venues du près de 25 mm d'épaisseur. monde audiophile haut de gamme L'alimentation est assurée par deux modules de Pour créer les modèles Callisto, Dali était parti d'une feuille blanche. Cette fois-ci avec les Rubicon C, il s'agit d'une déclinaison de modèles qui existaient déjà dans sa gamme Hifi. La Rubicon 6C est la version active et sans fil de la Rubicon 6. Il s'agit d'une enceinte à quatre haut-parleurs avec 2 boomers de 16,5 cm comme la Callisto 6C, mais elle bénéficie d'une approche plus technique et d'une esthétique plus sophistiquée. Pour commencer, la finition est beaucoup plus luxueuse. L'acquéreur a le choix entre une laque blanche ou noire ou encore un placage noyer en bois véritable. Le cache haut-parleurs amovible est lui tendu de belle toile façon laine à grosses mailles irrégulières typique du style scandinave. Les quatre haut-parleurs fonctionnent en configuration 3,5 voies. L'extrême aigu est détaillé par un super tweeter à ruban de 45 mm de haut sur 17 mm de large. Vient ensuite un tweeter à dôme en textile imprégné de 29 mm. Les deux boomers sont à membrane en pulpe de papier et fibre de bois associée à un moteur SMC (Soft Magnetic Compound) améliorant la dynamique et limitant la distorsion. À l'intérieur de l'enceinte, ces deux boomers disposent de charges indépendantes chacune accordée par son propre évent bass-reflex débouchant au dos du coffret. La séparation des deux charges est réalisée par un pan incliné interne de façon à éviter les parallélismes et casser les ondes stationnaires internes. La construction de l'ébénisterie en MDF est par ailleurs fort sérieuse. Le baffle par exemple, délicatement incurvé, atteint
puissance travaillant en classe D, capables de délivrer chacun 250 watts en crête pendant plus de 5 secondes. Ces modules de puissance sont a priori assez proches de ceux que l'on trouve dans la Dali Callisto 6C. Équipés de boucles de contre-réaction anti-oscillation, ils sont gérés par DSP et alimentent séparément les sections grave et médium-aigu qui sont elles-mêmes associées à des filtres analogiques.
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Spécifications Dali Rubicon 6C •Type : enceinte colonne active sans fil, 3,5 voies, bass-reflex •Amplification intégrée : 2 x 250 watts en classe D •Réponse en fréquence : 37 Hz à 30 kHz •Niveau max. SPL : 110 dB •Boomers : 2 x 16,5 cm à membrane papier et fibre de bois •Tweeter : à dôme textile de 29 mm •Super-tweeter : à ruban de 45 x 17 mm •Filtrage acoustique : à 800 Hz, 2,6 kHz et 14 kHz •Consommation max. 300 watts •Dimensions : 99 x 20 x 38 cm •Poids : 20,8 kg •Prix : 5600 € la paire Dali Sound Hub •Entrées : numériques optiques (x2) et coaxiale, analogiques sur RCA et mini-jack, Bluetooth Aptx-HD et AAC, 2x emplacements pour des modules optionnels •Sorties : stéréo analogique sur RCA, subwoofer sur RCA, sans fil 24 bits/96 kHz sans perte •Consommation max./veille : 4,5/2,5 watts •Dimensions : 7,6 x 30 x 21,3 cm •Prix : 650 € Module BluOs •Connectique : Ethernet, 2x ports USB (antenne Wi-Fi par dongle USB fourni) •Services : Spotify, Deezer, Tidal, Qobuz, webradios, DLNA, Roon Ready... •Prix : 500 €
Notre avis Construction
Design - finition
Performances
Musicalité
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Une paire d'enceintes sans fil qui a un punch et une assise dans le grave redoutables couronnée d'une très haute définition Soyons honnête, avec l'ensemble Dali Rubicon 6C + Sound Hub + carte BluOS, nous atteignons un tarif hors norme pour des enceintes sans fil connectées. En additionnant les prix, la facture grimpe à plus de 6000 €. Mais les performances sont également hors norme. Étant donné la conception des Dali Rubicon 6C, à double charge pour le grave, on peut presque considérer qu'il s'agit de grosses enceintes de bibliothèque montées sur des caissons de basses. Ce paramètre saute aux oreilles dès les premiers instants d'écoute. Les Rubicon 6C sont d'une assise et d'un mordant phénoménal sur les premières octaves du spectre. On a vraiment l'impression de disposer de subwoofers actifs dédiés à ce registre. Le grave est profond, ferme, d'une tenue magistrale. Ces enceintes actives et sans fil Dali sont capables de sonoriser une très grande pièce d'écoute et de délivrer un niveau de puissance acoustique très important sans montrer de trace de
distorsion ou de saturation. Dans une petite pièce, les ardeurs dans les basses peuvent devenir envahissantes et il ne faut pas hésiter à les calmer un peu en utilisant des bouchons en mousse pour les évents. Mais les Dali Rubicon 6C ne sont pas non plus des brutes épaisses acoustiques. Elles sont musclées, puissantes et aussi font preuve d'une très grande définition et précision. Leur haut du spectre est d'une grande aération et fluidité. À partir d'un service de musique qui délivre du streaming en qualité CD ou Hi-res (comme Qobuz ou Tidal), ces enceintes donnent à entendre beaucoup de détails et de nuances. Leur médium est particulièrement neutre et très pur. L'image stéréophonique bénéficie également de superbes dimensions. Lorsque le morceau s'y prête, les Rubicon 6C délivrent de vastes panoramas tout en conservant beaucoup de concision et de focalisation sur les différents musiciens et chanteurs. Les performances des Dali Callisto 6C étaient déjà très impressionnantes, les Rubicon 6C enfoncent le clou et passent au cap supérieur.
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Phantom Reactor 900 Devialet décline son enceinte Phantom dans une version plus petite, donc plus facile à caser. Avec la Phantom Reactor, le son Devialet devient aussi plus accessible, même si son tarif n’est pas encore à la portée de toutes les bourses. L’idée poursuivie ne change pas : délivrer un son le plus qualitatif possible à partir d’une enceinte qui pourra remplacer tout un système HiFi. À travers ce test, nous allons nous rendre compte que cette éventualité est tout à fait envisageable. par Alban Amouroux L’enceinte Devialet Phantom, son style inédit et ses technologies embarquées font grand bruit au niveau international depuis 2015. Cette grosse enceinte de 34 cm de profondeur a su attirer l’attention sur elle grâce à son équipement en hautparleurs pour reproduire les basses de façon physique comme visuelle. Elle est proposée dans différentes finitions et différentes puissances, à partir de 1790 €. Avec la version « miniature » Reactor 600, pour 600 Watts, le ticket d’entrée passe à 990 €. Et la profondeur à 22 cm seulement pour une installation facilitée. Nous avons testé ici la version Reactor 900, un peu plus puissante et un peu plus chère, en mono puis en stéréo.
Un dessin au service du son Le dessin de l’enceinte Reactor répond avant tout à des contraintes acoustiques. Bien sûr, Devialet aurait presque pu faire la même chose dans un pavé bien moins sexy. La forme organique des enceintes Phantom participe forcément à leur succès. Tout arrondi, l’avant de l’enceinte accueille un hautparleur large bande protégé par une grille au dessin stylisé. Contrairement à une enceinte classique, dont la façade est habituellement plane, cette fuite vers l’arrière permet de dégager l’espace pour une dispersion sonore moins perturbée par les effets de surface.
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La Phantom Reactor est une sorte de boule étirée vers l’arrière. Cette forme spécifique oriente automatiquement le médium-aigu légèrement vers le haut. Cela laisse la possibilité de poser l’enceinte sur un meuble plus bas que la position d’écoute. Des pieds style tripodes sont proposés en option. Les deux haut-parleurs de grave sont installés dos à dos de chaque côté. Ils sont invisibles lorsque l’on est positionné face à l’enceinte. Pourtant, ils participent au show « son et image ». Leur mouvement est bien visible, ce qui permet de se rendre compte de l’effort physique fourni par ce type de haut-parleur pour reproduire les fréquences les plus basses. Installés ici en double exemplaire, comme dans beaucoup de caissons de basses, ils créent une compression interne contribuant à rendre le son encore plus rapide. En effet, la pression exercée par un haut-parleur pousse sa membrane à revenir à sa position initiale. Lorsqu’ils sont deux dans un tout petit volume de charge, c’est encore plus efficace. Même si le fonctionnement est de type clos, donc sans évent, cette technique permet à l’enceinte Reactor de descendre très bas en fréquence par rapport à ses faibles dimensions.
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18 Hz atteints à -6 dB. C’est réellement impressionnant sur le papier avec une enceinte de 4,3 kg et de seulement 3 litres de volume interne. On ne s’en rend peut-être pas compte sur les photos, mais son format est vraiment mini : sa façade mesure 15,7 cm de large et 16,8 cm de haut seulement. Cette enceinte existe également en version Reactor 600. Avec 300 Watts en moins, son niveau sonore maximal s’arrête à 95 dB, soit deux fois moins fort que la Reactor 900 à plein régime. Les autres caractéristiques sont semblables.
Privilégiez l’UPnP et Roon
L’installation de cette enceinte connectée passe par le téléchargement de l’application mobile Devialet. Les étapes sont assez simples à suivre. Nous avons rencontré un problème à la suite de l’installation de la première Reactor. L’application nous a demandé si nous souhaitions en associer une seconde, ce qui était le cas. Elle n’était pas préalablement installée et cette étape a échoué. Nous sommes donc repartis de zéro en installant la seconde Reactor de façon autonome, comme si nous avions deux zones. Puis nous les avons associées via la fonction disponible dans l’app, et là l’association a Objectif 25 Hz fonctionné du premier coup. L’application mobile Devialet est sobre, très joliment L’arrière de l’enceinte est occupé par un large dessinée avec son environnement sombre. Mais radiateur métallique. À ce propos, l’ensemble de pour l’instant elle est aussi très limitée. Elle n’intègre l’enceinte est constitué de blocs de métal aucun service de musique, elle ne donne pas accès assemblés, pas de bois ici ! Bien cachée, la aux webradios, elle ne sait pas naviguer dans les connectique prend place sous le radiateur. Il y a une dossiers partagés. Ce n’est donc pas avec cette prise Ethernet si vous souhaitez vous passer du Wiapplication que vous lancez la musique. Pour cela, il Fi et une entrée audio mixte sur mini-jack 3,5 mm : faut utiliser une autre solution capable d’envoyer la elle accepte de l’analogique comme du numérique musique vers l’enceinte. Ce peut être Spotify optique. Se trouve également ici un bouton de mise Connect : la Reactor apparaît directement comme en route général. Il est complété par des un point d’écoute dans l’app Spotify. Elle est aussi commandes tactiles sur le dessus de la Reactor : AirPlay, pour envoyer de la musique depuis un volume, synchronisation, play/pause et Bluetooth. appareil Apple (Mac, iPhone, iPad). En revanche, Ce dernier est toujours pratique, mais à réserver elle n’est pas Chromecast, ce qui aurait été bien uniquement à des utilisateurs de passage car aucun pratique pour l’univers Google/Android. codec audio Hi-Res n’est présent. La Phantom Reactor 900 est une enceinte Hi-Res La Reactor 900 intègre un amplificateur de 900 audio capable de lire les fichiers jusqu’à 192kHz/ Watts, comme son nom l’indique. C’est un mélange 24bits. Elle les recevra à travers le réseau selon entre la classe A pour la qualité du son et la classe D différents moyens. Le plus courant est l’UPnP/DLNA. pour la puissance. Devialet a appelé cela ADH Une application DLNA, telle que Bubble UPnP, pour Analog Digital Hybrid - qui s'affiche sous la permet d’écouter Tidal et Qobuz mais aussi de forme d’un logo inscrit sur le radiateur à l’arrière de profiter de votre bibliothèque de fichiers audio la Reactor. Elle promet un niveau sonore maximal de stockée dans un dossier partagé. 98 dB à 1 mètre. Le tout avec un souffle, une Pour les plus audiophiles, les enceintes Devialet saturation et une distorsion proches de zéro. La Phantom sont toutes Roon Ready. Elles apparaissent bande passante s’étend de 25 Hz à 20 kHz, avec les
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dans l’application Roon sous une petite icône les représentant. Avec Roon, les Reactor 900 savent tout lire, puisque c’est l’application qui s’occupe de transcoder le flux original dans la meilleure qualité acceptée par l’enceinte. Roon, que nous utilisons au quotidien, est particulièrement bien adapté à l’usage des Phantom Reactor.
Un grave vraiment incroyable dans un si petit format Nous avons démarré les écoutes en mono, avec une seule Reactor. Les timbres sont plutôt très agréables sur le médium et le bas médium avec une réelle qualité, de l’assise et de la profondeur. Sa présence est toutefois légèrement en retrait face à l’aigu bien plus présent, voire sur certains morceaux à la limite agressifs. Sur le titre Jean-Pierre de Marcus Miller, la cymbale plus présente qu’à l’habitude accroche l’oreille. Bien sûr, il n’y a aucun réglage audio possible, Devialet a réglé la Reactor 900 pour qu’elle donne le meilleur d’elle-même dans toutes les situations. Si vraiment vous trouvez cela
nécessaire, le problème pourrait être contourné par les réglages d’égalisation proposés par Roon, si vous maîtrisez ce que vous faites, bien entendu. Quant au grave, il est hyper dynamique, très propre et sans traînage. Dans ce registre, nous obtenons des résultats qu’aucune autre enceinte de ce format ne serait capable de délivrer, une véritable prouesse. Le pied de grosse caisse est reproduit de façon impressionnante, sans être artificiel ou forcé. Sur des albums modernes tels que l’électro de Daft Punk, le grave nous prend aux tripes, il fait trembler notre plancher sans jamais vaciller. Toujours vaillant, le grave des Reactor contribue à faire revivre des enregistrements un peu anciens. Nous ne vous cachons pas qu’il est parfois un peu trop présent. En revanche, subjectivement, l’enceinte ne descend pas aussi bas qu’annoncé. Si c’est le cas, c’est avec trop peu de niveau pour vraiment en profiter. Une paire de grosses enceintes de bilbiothèque à évent bass-reflex est capable de recréer des nappes de bas grave inaccessibles aux Reactor. Mais au prix d’un encombrement sans commune mesure. Le grave des Reactor 900 représente donc un excellent
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compromis tout à fait acceptable sur bon nombre de styles musicaux. Peut-être moins pour l’écoute de grandes formations orchestrales. Les grosses Phantom Premier sont là pour ça. La scène sonore est inexistante, un résultat logique avec une enceinte mono, il n’y a pas de miracle. Le son prend de l’ampleur et arrive bien à se décoller de la Reactor, mais il ne va pas différencier précisément les voix, instruments et ambiances. Toutefois, grâce au grave performant venant compenser ce manque, la Reactor 900 est bien audessus des enceintes sans fil que l’on connaît. Elle propose une écoute musclée avec du corps et de la présence. Puis nous avons associé deux Reactor 900 en stéréo. Et là, la musique a pris vie. L’image sonore est large, remplissant l’espace entre les enceintes. La scène sonore est profonde avec un étagement des plans palpable. Elle développe également une hauteur intéressante, l’apanage des systèmes haut de gamme. Pour obtenir ce résultat, attention à bien les décoller des murs, surtout des murs latéraux. Elle est un peu plus timide en épaisseur avec l’ensemble de la bulle sonore recréée en arrière des enceintes. Nous avons à nouveau profité d’une reproduction hyper dynamique avec ce grave qui rend toute idée de caisson de basses totalement inutile. Il devient aussi plus équilibré qu’avec une Reactor écoutée seule. Toutefois, nous avons découvert qu’en stéréo, le grave n’est pas toujours stable. Il est parfois centré comme il devrait, sur d’autres morceaux il est étalé entre les deux enceintes. Il est clair que sa gestion n’est pas identique sur tout le spectre et cette stabilité va dépendre des fréquences présentes sur le morceau écouté. Devialet applique donc un gros traitement numérique sur les signaux audio. Nous l’avons également confirmé en ayant échangé par mégarde les enceintes droite et gauche entre deux essais d’autres appareils. Habituellement, si vous échangez les canaux, vous avez juste fait un miroir. Dans le cas des Phantom Reactor, les enceintes échangées provoquent de drôles de résultats, comme si tout était déphasé. Devialet applique peut-être une sorte de crossfeed maison, comme sur certains amplis casque, qui oblige à respecter le positionnement des deux canaux tels qu’ils sont déclarés.
Une paire de Reactor 900 peut remplacer une chaîne HiFi de qualité Alors, on la jette notre chaîne HiFi adorée ? Utilisée seule, la Reactor 900 est plus performante que les enceintes connectées habituelles si vous êtes adepte des basses avant tout. Dans ce cas,
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pourquoi ne pas casser la tirelire. Ne négligeons pas le design, qui peut être un déclencheur d’achat à lui tout seul. Utilisée seule, nous lui donnons la note de 3,5 étoiles. En revanche, une paire de Reactor 900, c’est tout autre chose. En stéréo, elles délivrent une grande et profonde image sonore, avec un vrai effet de hauteur. Le bas-médium comme le grave sont puissants, et même introuvables sur n’importe quelle autre enceinte de cette taille. On se prend à réécouter tous ses morceaux préférés, car il existe vraiment un grand écart avec un système traditionnel « raisonnable ». Pour obtenir la même chose, vous devrez sélectionner une paire d’enceintes de bibliothèque d’un bon niveau, un amplificateur connecté et obligatoirement un excellent caisson de basses. Pour viser un résultat proche, l’enveloppe globale sera dans les environs du prix d’une paire de Reactor 900, voire supérieure. Les Devialet ne sont pas parfaites, avec un aigu un peu proéminent, une application mobile inaboutie, des basses parfois trop présentes (surtout en mono) et un bas-grave limité. Aucun système n’est parfait ! Leur taille miniature facilite d’autant l’acceptation du compromis. Les Devialet ont également pour elles leur style incroyable (si vous aimez), en blanc laqué ou en noir mat, ainsi que leur facilité d’utilisation au quotidien via Roon, AirPlay ou Bubble UPnP. Si vous avez prévu d’investir dans une chaîne HiFi complète en éléments séparés, faites tout de même l’essai des Phantom Reactor en stéréo (et avec Roon). Vous pourriez être surpris.
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Spécifications •Enceinte sans fil Wi-Fi •Haut-parleurs : 1x large bande, 2x woofer •Puissance : 900 Watts •Connectivité : WiFi, Ethernet, Bluetooth, UPnP, AirPlay, 1x entrée mixte analogique/optique •Dimensions (l x p x h) : 157 x 168 x 219 mm •Poids : 4,3 kg
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