Planète Robots numéro 18 by Planète Robots

PLANÈTE

ROBOTS

couverture 18_Mise en page 1 12/10/12 17:28 Page1

tOuS VOS CaDEauX tECHnO POur nOËL NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2012 - NUMÉRO 18

N O U V E L L E S

T E C H N O L O G I E S

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F U T U R

L’EWEE EST EN PLEINE ÉVOLUTION Gadgets Livres News DVD BD

LES ROBOTS HUMANOïDES

StarS DE

nOEL

tOkYO

LES ROBOTS D’AKIHABARA

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L’EXOHanD UN BRAS BIONIqUE, À LA POINTE DE L’INNOVATION

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NOVEMBRE 2012

© 2012 Activision Publishing, Inc. ACTIVISION et CALL OF DUTY sont des marques commerciales d’Activision Publishing, Inc. Toutes les autres marques et désignations commerciales appartiennent à leurs propriétaires respectifs. Tous droits réservés.

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édito

Planète Robots Édité par Les Éditions d'Acamar, 161, bd Henri-Sellier, 92150 Suresnes. Directeur de la publication : Philippe Seban seban@planeterobots.com Rédacteur en chef : Frédéric Boisdron boisdron@planeterobots.com Rédacteurs : Josèphe Ghenzer, Simona D'Attanasio, Boris Kesler, Cédric Vasseur, Cyril Drevet, David Leblanc, Dominique Padirac, Jérôme Laplace, Matthieu Destephe, Nicolas Denis, Pierre Cauchois, Rémi Legris, Screetch et Stéphane Nicolas. Secrétaire de rédaction : Xul-otar Tellestim Direction artistique : Patrick Lusinchi directeur.artistique@planeterobots.com

Publicité : Aabam Consulting, 161, boulevard Henri-Sellier, 92150 Suresnes. Tél. : 01 46 25 05 25 contact@aabam.fr © 2 012 Les Éditions d'Acamar

Dépôt légal à parution Diffusion MLP ISSN : 2106-3133 N° de commission paritaire : 0413 K 90 181 Imprimé par Deaprinting, 28100 Novara - Italie La rédaction n’est pas responsable de la perte ou la détérioration des textes, fichiers ou photos qui lui sont adressés pour appréciation. La reproduction, même partielle, de tout matériel publié dans ce magazine est interdite. Une remarque, une idée, une question pour notre rubrique courrier : courrier@planeterobots.com Vous êtes une société, une association, un particulier, vous désirez nous soumettre un communiqué ou nous proposer un article de votre cru. Nous sommes à l'écoute de vos propositions et de vos candidatures pour intégrer notre équipe.

C'est déjà le quatrième numéro de Noël de Planète Robots! Le temps passe vite… J'ai encore l'impression que cela fait seulement quelques mois que nous travaillons sur ce projet de magazine dédié à la robotique. Nous venons donc d’achever notre troisième année de publication et espérons continuer à vous captiver encore longtemps! Nous ne nous trouvons qu'à la préhistoire de ce nouvel univers technologique et nous sommes heureux de partager avec vous cette époque charnière… Tels des colons du Nouveau Monde lors de l’expansion vers le Far West, nous commençons tout juste à deviner ce que les robots pourront faire pour nous assister ou nous amuser. Mais nous savons également que nous n'avons pas encore imaginé un pouième de la révolution que cela va entraîner dans nos vies. (Qui aurait pensé, dans les années 1980, face à des ordinateurs dotés de 64 Ko de mémoire, que trente ans plus tard, il existerait des terminaux mobiles tenant dans le creux de la main et des millions de fois plus puissants que les plus gros ordinateurs professionnels de cette époque ? Réfléchissez aujourd'hui à tout ce que l'on fait avec ces machines dont nos parents n’imaginaient même pas le potentiel…) La robotique va également connaître cette croissance technologique dans les prochaines décennies. Nous serons là — pour vous accompagner à travers cette (r)évolution !

contact@planeterobots.com

■Frédéric Boisdron

N O U V E L L E S

T E C H N O L O G I E S

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Un tout nouveau site d’information !

Rendez vous suR www.planeteRobots.com PLANETE ROBOTS N°18

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Novembre / décembre 2012 - NUMÉRO 18 61

ÇA VIENT DE SORTIR

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Robots News Tout ce qu'il faut retenir de ces deux derniers mois dans le monde étrange de la robotique. Robot Story : pas de quoi en faire une histoire ! Rémi Legris, dépêché à Taïwan, nous narre sa visite de l'exposition Robot Story à Taipei.

RENCONTRES

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SPÉCIAL NOËL 2012

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Valentin Bertrand, animateur de personnages Nao a parodié la célèbre vidéo Evolution of Dance. Nous avons rencontré le créateur de sa chorégraphie. L'Ewee est en pleine évolution!… Il n'y a pas que le Segway! Un industriel allemand propose depuis peu un engin du même type pour un prix bien plus abordable.

Une nanopincette en silicium pour la manipulation des molécules! Désormais, nous sommes capables de séparer des molécules grâce à des pincettes robotisées microscopiques.

Notre sélection de quarante robots pour Noël 2012 Divisée en quatre sections, notre sélection propose des robots ludiques, de services, d'initiation et des humanoïdes. Notre sélection de gadgets pour la fin de l'année Après les robots, attardons-nous sur une vingtaine de gadgets high-tech qui feront à coup sûr mouche ! DVD, BD, Livres, Ciné… Notre sélection de Noël Pour finir, un lot de quarante médias, du manga au Blu-Ray. Tout pour se documenter ou voir du spectacle !

VIE QUOTIDIENNE LES DOSSIERS

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Les quadricoptères, un domaine de la robotique en plein essor! Nous connaissions l'AR.Drone de Parrot. Mais il a des tas de petits copains ! Les énergies du futur Il est bien évident que nous n'allons pas mettre de pétrole dans nos robots… L'évolution des robots industriels Les robots industriels devraient radicalement changer de forme dans les prochaines années. Ils deviendront également plus sociaux. Robocalisation — Sortir de la crise avec la robotique Et si la sauvegarde des emplois sur notre territoire passait par une robotisation des entreprises ? C'est une possibilité face à la délocalisation ! Tout roule pour Curiosity! Le robot Curiosity est sur Mars. Il ne chôme pas depuis son arrivée… Dans le quartier d’Akihabara: des robots à gogo! Le Japon passe pour l'empire des robots. Akihabara, un quar tier de Tokyo, en est la capitale. Que la force soit avec l'ExoHand ! Un nouveau prototype de main robotisée par Festo — tout un programme… La course aux robots cosmonautes est lancée Forcément, quand les Américains envoient Robonaut 2, un humanoïde, dans l'espace — d'autres sont jaloux! Le projet MainTool À Planète Robots, nous aimons les projets de robots. Alors, quand ce projet est lancé par un de nos journalistes… Google ADK: la robotique à la portée des accros du smartphone C'est par le biais d'une carte Arduino et de quelques composants que Google ADK déferle dans le monde de la robotique.

Test: Le Spy-C Tank — un espion sur chenilles piloté par smartphone ou tablette Tout est dans le titre… Enfin un nouveau robot avatar ! Test: Koubachi Wi-Fi Plant Sensor — un robot… pépiniériste Koubachi veut garantir la santé de vos plantes d'appartement…

TUTORIEL

Initiation au développement d’applications Kinect (PARTIE 2) Voici le second tutoriel pour vous familiariser avec le kit de développement d'applications du Kinect. Gadgeteer: une technologie à la portée de tous! Restons chez Microsoft… Gadgeteer est une espèce de carte semblable à l'Arduino, mais compatible .NET.

OPEN YOUR MIND

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Robot & Frank: mémoires effacées Ce film intéressant met en scène un robot qui doit s'occuper d'un homme atteint de la maladie d’Alzheimer… Rubrique Jeux Vidéo Histoire de ne pas louper ce qui se passe sur vos consoles de jeux et vos ordinateurs, voici la rubrique des fans de la manette! L'illusion de la robotique:Y a-t-il de faux robots dans le show? Et si certains robots de foire n'étaient en fait que des marionnettes ? Tesla Model S — La voiture du futur est arrivée! Que peut bien donner une grande berline 100 % électrique ? Quand Martin Solveig vous fait danser avec des robots sur les rythmes d'Ibiza… Le célèbre DJ a pris en charge la refonte de l'attraction Danse avec les Robots, au Futuroscope.

“LA ROBOTIQUE

ESTET VOUS VOTRE PASSION, ÊTES FANATIQUE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES… REJOIGNEZ NOTRE ÉQUIPE

DE RÉDACTEURS ET PIGISTES.”

seban@planeterobots.com 04

PLANETE ROBOTS N°18

Sommaire

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Aldebaran Robotics recrute des ingĂŠnieurs qui voient les choses ... Autrement. www.shapetheworld.fr

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NEWS novembre / décembre 2012 Robots

L’AirBurr de plus en plus résistant et de plus en plus performant Imaginé en 2009 par un groupe de chercheurs de l’EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne), l’AirBurr était, à l’origine, un robot aérien autonome doté de la capacité d’éviter les obstacles… Mais au fil des ans, il n’a cessé d’évoluer. La dernière version en date, l’AirBurr V8, apparaît d’une remarquable sophistication… Ce nouveau modèle ne craint ni l’eau, ni la chaleur — ni les radiations. Il peut désormais supporter toutes sortes de chocs et même s’en servir pour se déplacer, mais aussi contrôler sa vitesse grâce à des algorithmes de navigation novateurs, basés sur le flux optique et les déplacements des insectes ; ils ont été mis au point par le Laboratoire de systèmes intelligents (LIS) de l’EPFL. Il est composé d’une structure souple en fibre de carbone dotée de capteurs intelligents qui l’aident à détecter sa position, de quatre « pattes » articulées et rétractables grâce auxquelles il peut se relever après une chute avant de redécoller, de deux hélices et accéléromètres ainsi que de gyroscopes. Son extrême mobilité, sa petite taille, sa flexibilité et sa légèreté lui permettent de se sortir de nombreuses situations, de contrôler son orientation et de s'adapter à son environnement. On lui donne des indications générales (comme celle de se redresser s'il est tombé à terre) — mais il effectue seul la manœuvre. Grâce à cela, il peut explorer des zones confinées, difficiles d’accès et dangereuses pour les humains, en quête d’informations ou à la recherche de survivants après des catastrophes naturelles. ◗

Des gants capables de traduire le langage des signes Plusieurs centaines de millions de personnes souffrent dans le monde de déficience auditive et alors que les progrès technologiques dans le domaine des moyens de communication ne cessent de se multiplier, leur isolement apparaît toujours aussi grand. Et si le langage des signes est là pour les aider, il ne peut malheureusement servir à communiquer qu’avec des personnes sachant le déchiffrer… C’est pour surmonter ce problème qu’un groupe de cinq étudiants ukrainiens a mis au point un prototype de gants high-tech, capables de traduire le langage des signes en paroles audibles — avec pour objectif de fournir aux personnes sourdes ou malentendantes un équipement léger qui leur permette de se faire comprendre par l'ensemble de la population. Baptisé Enable Talk, ce système se compose d’une paire de gants, dotés de quinze capteurs de flexion et de capteurs tactiles qui sont associés à un accéléromètre, une boussole et un gyroscope. L’ensemble détecte très précisément les mouvements de chaque doigt ainsi que leur position exacte dans l’espace. Un contrôleur monté sur une minicarte mère, insérée dans le gant, collecte alors toutes ces informations puis les transmet à un smartphone via une connexion Bluetooth. L’application installée dans le smartphone se charge ensuite d’identifier chaque signe et de le comparer à une base préenregistrée de données. Lorsqu’un signe est reconnu, sa traduction sous forme de texte est alors générée grâce à une API du moteur de recherche Microsoft Bing. Le système diffuse ensuite une traduction vocale via les enceintes du smartphone en se servant des APIs de reconnaissance vocale de Microsoft. (Les concepteurs d’Enable Talk ont également développé un programme spécifique qui autorise son utilisateur à personnaliser la base de données, afin d’y ajouter plusieurs langues et des signes. D’autre part, une batterie lithium-ion et des cellules photovoltaïques, logées sur le dessus des gants, assurent au système une autonomie de huit heures.) ◗

L’Omnibot i-SODOG, un mignon petit robot chien Dévoilé lors du Tokyo International Toy Show, l’Omnibot i-SODOG, le nouveau robot chien conçu par Takara Tomy, a su charmer les visiteurs avec son look avant-gardiste et son côté attendrissant… Malgré sa petite taille (10 cm au garrot et 15 de long), il est capable de reconnaître pas moins de cinquante commandes vocales et de réagir de façon autonome et réaliste aux actions de son maître, grâce à ses quinze servomoteurs personnalisés ainsi qu’à une grande sélection de mouvements préprogrammés (son propriétaire pourra aussi créer ses propres mouvements). Comme il est équipé de capteurs tactiles placés sur sa tête et son dos, on peut le caresser — comme on le ferait avec un vrai canidé. De plus, grâce à son IA sophistiquée, son comportement évolue au fil du temps. Et son museau comprend un capteur tactile qui permet à deux i-SODOG de communiquer : l’un pourra ainsi apprendre ce que le maître de l’autre aura déjà appris à ce dernier. Grosse différence avec les autres robots chiens, Takara Tomy a créé une application pour smartphone et tablette qui procure la possibilité de l’emmener partout avec soi et de le contrôler grâce à une connexion Bluetooth. Il peut danser de façon synchrone sur des chansons téléchargées, donner la patte ou imiter à la perfection des mouvements que son maître effectue de façon intuitive en inclinant son téléphone… Et s’il décide de n’en faire qu’à sa tête comme un vrai corniaud, l’application iOS/Android permettra de punir son comportement déviant. Ou, au contraire de le régaler de friandises numériques s’il agit comme un bon toutou… Il peut aussi jouer les chiens de garde : grâce à l’activation d’un mode spécifique, il aboiera lorsqu'on le déplacera. (L’application permet en outre de transférer tous les changements effectués dans la journée sur le smartphone vers le robot chien, une fois qu’on est rentré chez soi.) L’i-SODOG devrait être commercialisé au Japon dans le courant du printemps 2013 et coûter environ 300 €. ◗

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NEWS Robots novembre / décembre 2012 Le Kratos M1 : un nouveau prototype d’exosquelette Conçu par le stylicien australien Dene Huntley, le Kratos M1 (dans la mythologie grecque, Kratos était une divinité personnifiant le Pouvoir et la Force) est un prototype d’exosquelette prioritairement destiné aux militaires. Il peut être utilisé aussi bien au combat que lors d’opérations logistiques. Son rôle consiste à accroître la force du soldat qui le porte mais aussi sa vitesse et son endurance (bien au-delà des capacités normales de l’être humain). Conçu pour soulever des charges de 200 kg et les porter rapidement pendant de longues périodes de temps, les exploits dont il se montre capable sont dus à un système unique de synergie qui intègre des actionneurs à haute pression hydraulique et des servomécanismes électriques, afin de répartir la force et la vitesse. Il est bardé de capteurs qui détectent les plus infimes variations de pression ainsi que les impulsions neurologiques des muscles de celui qui le porte : l’exosquelette suit ainsi avec précision et sans effort le moindre mouvement de ce dernier tout en les rendant complètement naturels. Le Kratos M1 a été fabriqué à partir d’une sélection spéciale de matériaux composites et utilise un alliage de titane Grade 5, mélangé avec de la fibre de carbone renforcée de polymères en Kevlar. Ces matériaux de haute technologie accroissent la force, la durabilité et la légèreté de cet équipement, qui doit aussi bien convenir aux scènes de combat qu’apporter une protection totale au soldat. (Il est prévu pour des personnes mesurant entre 1,55 et 1,95 m.) Les capacités de cet exosquelette pourraient être utilisées non plus seulement au sein de l’armée mais aussi par les services de secours, les forces de l’ordre, la construction, les professionnels de la santé ou encore par l’industrie… ◗

Avis aux amateurs : les dinosaures sont de retour ! Après une tournée mondiale triomphale qui a séduit plus de sept millions de spectateurs dans deux cent six villes, l'extraordinaire spectacle La Marche des Dinosaures sera bientôt de retour en France : du 12 au 16 décembre à la Halle Tony-Garnier (Lyon) puis du 19 au 23 décembre au palais omnisports de Paris-Bercy. Cet événement invite le spectateur à découvrir les plus gigantesques créatures à avoir jamais foulé le sol terrestre — qui ont dominé notre planète pendant près de deux cents millions d'années, du carnien à l’extinction K-T. Des concepteurs renommés ont œuvré de concert avec des scientifiques pour créer vingt dinosaures grandeur nature extrêmement réalistes, avec leur peau fripée qui ondule et leurs yeux brillants qui scintillent (on trouve évidemment parmi eux le plus célèbre : le Tyrannosaurus rex). Avec un budget colossal de plus de douze millions d'euros, cette exhibition, d’une dimension et d’une qualité extraordinaires, a été conçue pour captiver aussi bien les adultes que les enfants. Tout au long de cette incroyable reconstitution, on les voit non seulement marcher, se nourrir et protéger leurs petits mais aussi se battre pour leur survie et leur suprématie. (On les entend également « rugir ».) À ne pas rater ! ◗

Virgin Galactic dévoile son LauncherOne La privatisation de la conquête spatiale est en marche… Autrefois l'apanage des agences spatiales gouvernementales comme la NASA (maintenant victime de coupes budgétaires dues à la crise économique mondiale), ce marché porteur est maintenant le domaine privilégié d’un certain nombre d’entreprises privées. En juillet dernier, lors du salon aéronautique de Farnborough, sir Richard Branson a dévoilé son projet de lanceur aéroporté, le LauncherOne, destiné à mettre sur orbite de petits satellites commerciaux n’excédant pas 225 kg (sur orbite basse héliosynchrone pour ceux qui pèsent moins de 100 kg). Avec ses 42 m d'envergure et ses quatre réacteurs, le WhiteKnightTwo (WK2) est constitué de deux fuselages réunis par une aile centrale. C’est là que prendra place le LauncherOne, composé de deux étages, qui sera capable d’atteindre une hauteur suborbitale de 15 000 m puis de lancer une petite fusée contenant un satellite. En dehors de son prix low cost d’environ 10 m$ (le coût moyen habituel de ce type de lancement est d’environ 51 m$), ce système de lancement aéroporté présente aussi le gros avantage d’être opérationnel un peu partout dans le monde. Il suffit en effet de disposer d'installations pour préparer le lanceur et les charges utiles, ainsi que d'une piste suffisamment longue pour le WhiteKnightTwo. Toutefois, Virgin Galactic compte, au moins dans un premier temps, faire décoller son engin de Spaceport America — sa base de lancement située à Las Cruces (Nouveau-Mexique)… (Si la date de mise en service du LauncherOne n’a pas encore été précisée, Virgin Galactic a d’ores et déjà retenu les réservations de plusieurs sociétés privées — Spaceflight Services, Planetary Resources, Surrey Satellite Technology US, Skybox Imaging et GeoOptics, Inc. — pour une douzaine de lancements.) ◗

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Un robot pour inspecter les éoliennes Tout comme pour n’importe quel réseau de production d’électricité traditionnelle, le bon état de marche des éoliennes doit être régulièrement contrôlé… Mais inspecter leurs pales constitue un travail très long et fastidieux, sans compter que leur verticalité ne facilite pas le travail — et le rend encore plus dangereux lorsqu’elles sont situées offshore ! Rien n'est plus complexe que d'inspecter des turbines éoliennes à la recherche du moindre défaut ou d’une minuscule fissure qui risquerait de mettre en péril l'ensemble du système. Dans ce genre de situation, l’aide d’un robot est donc la bienvenue… Jusqu’ici, c’était un technicien spécialisé qui devait grimper le long du pylône pour étudier à l’œil nu chaque cm2. Afin de garantir la sécurité de son personnel, la société General Electric a donc développé un robot qui se charge désormais de cette tâche particulièrement ardue. Depuis plusieurs mois, elle en teste un de petite taille qui effectue (avec succès) ce travail plus rapidement et en toute sécurité, en arpentant l’immense superficie des pales de la totalité des éoliennes de ses parcs. Il se déplace sur l’ensemble de chaque éolienne, grâce à des chenilles situées de chaque côté de sa structure et adhère au mât au moyen d’un système de pompe à vide placé en dessous (il aspire l'air qui se trouve entre le robot et le mât). Ce robot escaladeur se déplace ainsi assez vite et parcourt 100 m en seulement quelques minutes. La caméra placée sur son dos lui sert à transmettre des images au technicien resté au sol. Dans un avenir proche, General Electric prévoit d’y ajouter un scanner à micro-ondes, destiné à vérifier l’état du système à l’intérieur même des pales… ◗

Honda innove dans le domaine de la mobilité personnelle Si la société Honda est réputée à la fois pour ses voitures et ses motos, elle est aussi à la pointe du progrès dans le domaine de la robotique (avec le célèbre Asimo) et dans celui de la mobilité personnelle. C’est en s’inspirant du modèle U-3X qu’ils ont conçu l’UNI-CUB, un engin qui permet de se déplacer en position assise, sans le moindre effort et avec une grande liberté de mouvement. Destiné uniquement à la mobilité en intérieur, il possède deux roues (la roue avant est omnidirectionnelle et assure l'équilibre, tandis que la roue arrière se charge de la stabilité). Et se pilote aisément grâce aux mouvements du corps de son utilisateur et à un système omnidirectionnel spécifique de contrôle de l’équilibre (Honda Omni Traction Drive System) qui gère la vitesse, permet de se mouvoir dans n’importe quelle direction (en avant, en arrière, sur le côté et aussi en diagonale), de s’arrêter, de tourner et même de pivoter sur soi-même, en déplaçant tout simplement son poids. Alimenté par une batterie lithium-ion qui lui assure une autonomie de six heures, son petit moteur électrique atteint une vitesse maximale de 6 km/h. Il est aussi possible de piloter l’UNI-CUB par l’intermédiaire d’une télécommande tactile. Les premiers tests grandeur nature de ce prototype ont eu lieu au Japon (en juin dernier) au sein du musée national des Sciences émergentes et de l'Innovation. ◗

Skippy, conçu uniquement pour faire des ricochets sur l’eau… Histoire de faire parler à peu de frais des activités estivales de la région de Sun Valley (Idaho), plutôt connue pour la pratique du ski, l’agence de pub Eleven a eu l’idée saugrenue de se servir de Skippy, un robot dont la seule utilité est de lancer des pierres à la surface de l’eau… pour y faire des ricochets! Contrôlable à distance via une interface plutôt simpliste et selon seulement deux degrés, en allant sur le site www.stoneskippingrobot.com mais aussi sur Twitter et Facebook, la chose, placée au bord d’un lac, lance des pierres à la surface de l’eau à votre place et réussit ses ricochets à tous les coups. (Chaque internaute avait la possibilité de choisir l’angle et la puissance de son lancer puis de le déclencher et d’admirer ensuite les ricochets dans un superbe paysage grâce aux deux webcams qui servent d’yeux à ce Skippy…) ◗

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NEWS Robots novembre / décembre 2012 SeaOrbiter : un laboratoire scientifique permanent au cœur des océans Le SeaOrbiter n’est pas un simple navire mais une station océanographique nomade qui ressemble à un iceberg au look futuriste. Il pourra se laisser dériver au gré des courants marins ou se maintenir à la même position géographique grâce à des moteurs électriques. Il comprendra 320 m² de panneaux solaires auxquels s’ajouteront deux éoliennes verticales et des groupes électrogènes alimentés en agrocarburant et, à terme, avec du biofuel d'origine algale. (Lors de ces expéditions, il sera ravitaillé par des navires de liaison.) Et il accédera aux ports en relevant sa quille et en utilisant ses ballasts (passant ainsi à un tirant d’eau de 8 m). Construit en aluminium recyclable, le SeaOrbiter (550 t et 58 m de haut — dont 31 sous l’eau — répartis sur douze niveaux, dont six sous la mer) pourra accueillir de dix-huit à vingt-deux personnes pour des missions au cours desquelles les scientifiques effectueront diverses recherches afin d’observer, écouter et étudier vingt-quatre heures sur vingt-quatre les océans sur de longues périodes (plus de six mois). Grâce à des systèmes opérationnels sophistiqués, son module hyperbare situé dans la partie immergée permettra de mener des expériences en milieu complexe et confiné en ayant un accès direct au monde sous-marin à 12 m de profondeur, en scaphandre autonome, en submersible ou via d’autres moyens d’exploration profonde (le ROV, un robot téléguidé ou d’autres AUV, des drones sous-marins qui pourront descendre jusqu’à 6 000 m). La mise en chantier est prévue pour le premier semestre 2013, la mise à l’eau et le départ de Monaco pour une campagne de tests en Méditerranée auront lieu au cours du premier semestre 2014. Quant à son départ pour la mission Gulf Stream — une dérive de deux ans au cœur du fameux courant océanique —, il interviendra pendant le premier semestre 2015. Si tout se passe bien… ◗

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La robotique — carte en main Les données statistiques manquent en robotique ! Le site The Report Robot a remédié partiellement à cet état de fait en construisant une carte interactive des start-up du domaine (développant un produit ou un service). On y remarque que lesdites start-up sont rarement tournées vers l'industrie, mais majoritairement vers les services (cela intéresse tous les robots, en fait, sauf ceux qui sont utilisés pour la fabrication industrielle de haut niveau : chirurgie, soins de santé, défense, espace, etc.). Ces entreprises sont installées dans la Silicon Valley et aussi près de Boston, de Pittsburgh, à New York, à Tokyo et à Stockholm. Ces zones correspondent à des regroupements qui se sont faits autour d'universités et à des régions ayant un programme d'assistance aux entreprises pour des projets — et fournissant en sus des aides destinées à favoriser des rencontres entre investisseurs, inventeurs et roboticiens. Des entreprises n'apparaissent pas sur le site — parce que leur présence sur le Web est très faible ou qu’elles communiquent dans une langue difficile à comprendre pour un anglophone. Si vous en connaissez, n'hésitez pas à prendre contact (info@therobotreport.com). ◗ www.therobotreport.com

Cervelet artificiel Des chercheurs de l'université de Grenade (Espagne) ont mis au point un cervelet artificiel qui a restauré le fonctionnement cérébral chez des rats. Habituellement, le cervelet régit l'appareil locomoteur et coordonne les mouvements du corps. Ici l'organe, un microcircuit adaptatif inspiré de la biologie, contrôle un bras robotisé. Les chercheurs ont donc mis en place un modèle qui s’adapte par correction et possède des bibliothèques d'effets sensoriels. Il enregistre aussi les commandes des moteurs pour prévoir le mouvement à effectuer par le bras. Le système obtenu effectue un apprentissage automatique en extrayant des fonctions de la couche d'entrée du cortex cérébral. En outre, deux systèmes de contrôle qui autorisent un contrôle précis et robuste du bras ont été développés. La synergie entre le cervelet et le système de contrôle permet donc l'adaptabilité du robot à l'évolution des conditions. Et les architectures d'inspiration biologique utilisées dans ce modèle combinent l'apprentissage par l'erreur avec la commande adaptative prédictive. ◗

Un robot à l'épreuve des chocs Une équipe du Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes (LAAS) de Toulouse développe un robot autonome, capable de se déplacer seul dans un milieu qu’il ne connaît pas. Au sommet de l’engin se trouvent soixante-quatre télémètres lasers qui lui permettent d’établir en permanence une cartographie 3D de son environnement. Et le robot se montre capable d’identifier des obstacles et de les éviter pour poursuivre sa mission. Les chercheurs toulousains travaillent sur la coopération entre plusieurs robots — terrestres et aériens — pour des applications civiles et militaires : exploration d’une zone de catastrophe, d’un environnement hostile, etc. Les drones peuvent informer les robots au sol de leur position ou des obstacles qu’ils peuvent rencontrer. (Sur la vidéo de Sciences et Avenir, le robot devait aller d’un point A à un point B sur un parking. Si un obstacle se présentait, il le contournait et trouvait une nouvelle route pour atteindre l’objectif fixé…) ◗ www.dailymotion.com/video/xrwnfo_un-robot-anti-choc_tech

Un ours pour lutter contre les ronflements Jukusui-Kun (sommeil profond en japonais) est un oreiller robot antironflements qui a l’aspect d’un ours polaire. Il a été conçu par le laboratoire du docteur Kabe, à l'université Waseda. Rappelons que pour les experts, le ronflement est lié à une saturation en oxygène du sang. Le robot est donc composé de deux éléments : un capteur sensoriel attaché à la main du dormeur qui mesure le taux d'oxygène sanguin et un micro, intégré dans l'oreille, qui enregistre le niveau sonore des ronflements. Les deux équipements sont reliés par un réseau sans fil à un terminal qui analyse les données collectées. Et lorsque le niveau d'oxygène sanguin décroît, que le niveau sonore des ronflements s'accroît simultanément, un mécanisme d'aide se déclenche automatiquement : l'ours caresse avec sa patte le visage du dormeur, ce qui le conduit à se retourner — et donc à cesser de ronfler, sans se réveiller. ◗

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NEWS Robots novembre / décembre 2012 Hummingbird Kit, la robotique par l’art Les enfants étudient l'art — mais ont de la chance s'ils peuvent se lancer dans l'électronique ou dans la robotique. Que ne pourraient-ils faire si les deux étaient combinés et si le côté artistique pouvait s'exprimer en utilisant des composants électroniques ! C'est l'idée d'un nouveau kit, Hummingbird, de la Carnegie Mellon University. Il se compose d'un panneau de contrôle, de lampes, de capteurs et de moteurs qui peuvent être connectés au contrôleur sans soudure. Les étudiants programment avec un logiciel gratuit, par des « glisser-déposer » et sans avoir une quelconque expérience en programmation. « Nous voulons que les étudiants deviennent des inventeurs plutôt que des utilisateurs de technologie », a déclaré le professeur Illah Nourbakhsh, qui se trouve à l’origine de la conception d'Hummingbird. (Terry Richards, qui enseigne la physiologie humaine à Pittsburgh, l’utilise pour construire des modèles du bras humain et de sa musculature. Avec ce kit, les étudiants ont appris à installer des servomoteurs pour déplacer coude et poignet, à les câbler et à écrire des programmes pour contrôler les mouvements…) ◗

Mahoro, un assistant de laboratoire Créé par Yaskawa et l'Advanced Industrial Science et Technology (AIST), Mahoro est un androïde pour l'automatisation des travaux de laboratoire. Ses concepteurs expliquent : « Pour développer des médicaments contre la grippe, nous faisons des essais d'infection chaque jour. Ce travail est dangereux, il doit être fait par un robot. Avec un robot spécialisé, quand nous modifions les procédures, il devient inutile. Nous avons donc créé un robot qui peut faire ce que font les gens, avec les mêmes outils. » La précision dont fait preuve Mahoro se révèle meilleure que celle d'un technicien chevronné et il fait le travail en moitié moins de temps (ses bras ont sept axes). Auparavant, programmer un tel robot demandait beaucoup de temps, mais Mahoro apprend dans un espace virtuel, sur ordinateur. « Un scanner 3D capture des données des outils à utiliser. Nous créons un site virtuel. Puis, si nous voulons prendre un tube, nous devons cliquer dans cette direction et la main du robot ira à cet endroit. » Cet androïde est utilisé par des sociétés pharmaceutiques et des universités, au Japon. ◗

Développer des comportements… humains Un logiciel devrait permettre aux robots d'imiter le plus fidèlement possible les mouvements humains des bras, des mains ou du torse pour qu'ils apprennent à résoudre des tâches complexes sur d'autres planètes. Le projet BesMan, du Centre de recherche allemand sur l'Intelligence artificielle (DFKI) — avec la collaboration du Groupe de robotique de l'université de Brême — développe également des algorithmes pour que le robot complète des actions à distance de manière indépendante. Ils fonctionnent sur le principe du répertoire de compétences : des mouvements sont appris par le robot en laboratoire (via l'enregistrement par caméras des mouvements d'un scientifique), puis sont découpés en séquences et ajoutés au répertoire comportemental de la machine. Lors d'un voyage dans l'espace, le robot percevra les changements dans son environnement et pourra réagir de façon indépendante en puisant dans sa base de compétences. L'utilisation de robots intelligents pourrait permettre des économies de coûts et de risques. BesMan recevra en outre 3,8 M€ du DLR. ◗

Aldebaran Robotics rachète Gostai Aldebaran Robotics, l’entreprise qui a créé Nao, a annoncé le rachat de Gostai, à l'origine du système d'exploitation Urbi et du robot de téléprésence Jazz. « L'association de notre expertise en robotique avec les compétences de Gostai dans le domaine des logiciels nous permet de renforcer notre position de manière significative. Aldebaran Robotics est plus que jamais un acteur majeur international dans ce domaine, qui est censé devenir très compétitif », a déclaré Bruno Maisonnier, le fondateur et le P-DG d’Aldebaran Robotics. « Nous sommes très heureux de rejoindre Aldebaran Robotics, a ajouté Jean-Christophe Baillie, qui avait fondé Gostai en 2006. Ce partenariat va nous permettre d'aller encore plus loin dans la prise de nouveaux défis et d'accroître notre développement. » Il a pris désormais la direction scientifique et technique de l'activité logicielle d’Aldebaran. (La première contribution notable de cette nouvelle acquisition va être l'intégration des technologies mobiles Gostai de téléprésence dans les solutions de la société.) ◗

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NEWS novembre / décembre 2012 Robots

Levez la tête et souriez ! Aux États-Unis, il est possible à un policier de cliquer sur un smartphone afin de vous observer en train de déambuler dans la rue et à un agriculteur de rechercher les insectes qui infestent ses champs ; à un architecte, de trouver des fissures dans un immeuble… Les drones sont revenus de guerre et leurs fabricants se recentrent sur les tâches civiles. Le marché devrait passer de 6 Mds$ à plus de 11 en dix ans (il y aura plus de dix mille drones en 2020.) L'accès à l'espace aérien a été ouvert en 2012 avec la promulgation de la loi sur la modernisation de la Federal Aviation Administration (FAA), mais les personnes qui l'ont votée s'alarment de ses implications en matière de protection de la vie privée. La loi prévoit 63,4 Mds$ de financement, dont 11 pour le nouveau système de contrôle de la circulation aérienne. Elle va nécessiter l ‘instauration de nouvelles règles d'ouverture de l'espace aérien — mais la FAA a déjà annoncé que la police a été autorisée à faire voler des drones sans mandat et a signé trois cents autorisations pour des organismes publics et des entreprises privées. ◗

Kuratas : un « Transformer » dans le commerce Suidobashi Heavy Industry a présenté la version finale de son (très) lourd robot de rêve, Kuratas, au Wonder Festival de Tokyo. Ses créateurs travaillent dessus depuis 2010. D’une taille de 3,60 m, il pèse cinq tonnes et ressemble à un bidon de forme humaine doté d’une tête, de deux bras mobiles et d’une plate-forme à quatre roues motrices diesel qui permet au robot d'atteindre les 100 km/h. Il peut être utilisé comme un exosquelette et on le commande par l'intermédiaire d'une manette, d'un smartphone ou d'un Kinect. La finalité du robot reste encore mystérieuse… Suidobashi affirme que chaque unité est personnalisable. L'appareil peut fonctionner comme une lance à eau pour pompiers, dispose également d'une coque de camouflage et peut même saisir un balai pour effectuer du nettoyage à domicile. Enfin, il est aussi possible de l’armer d'un lance-roquettes multiple (il tire des roquettes en plastique) ou de deux canons Gatling qui balancent des projectiles également en plastique. Son prix : environ cent millions de yens (un million d’euros) — tout de même ! ◗

Life is… Botiful ! Conçu par Claire Delaunay, ingénieur français vivant en Californie, Botiful, une fois connecté à un mobile (Android), peut être contrôlé à distance via Skype. Sa conceptrice a développé une interface logicielle pour contrôler ses déplacements via un clavier ou une tablette tactile. Le support recevant le smartphone est aussi motorisé, pour faire varier l’angle de vue et regarder la personne avec laquelle on discute. Les déplacements se révèlent rapides et le sentiment d’immersion apparaît réel (on peut aussi lancer des applications). Botiful est aussi un accessoire facile à personnaliser pour les développeurs. Il peut servir de base pour des TP de programmation ou permettre d’en apprendre plus sur les algorithmes de vision. Enfin, il est possible d’y ajouter des capteurs. Passionnée de robotique et deux fois vainqueur de la compétition Carotte, la jeune femme travaille sur ce projet dans son garage de Palo Alto depuis plusieurs années. Pour donner vie à son robot, elle a lancé un appel de fonds via Kickstarter. Et les supporteurs du projet qui investiront 199 $ recevront un Botiful ! ◗ www.kickstarter.com

Tawabo, guide à Tokyo Un robot nommé Tawabo a fait sa première apparition sur la terrasse d'observation de la tour de Tokyo (copie rouge et blanche de la tour Eiffel). La tour, bâtie il y a cinquante-quatre ans, a perdu le titre de plus haute tour métallique du Japon en mai. Et pour attirer plus de touristes, un nouveau guide a donc été engagé… Tawabo (la contraction de tower et de robot) n'est pas n'importe quel robot. Il parle quatre langues (japonais, anglais, chinois et coréen) et doit souhaiter la bienvenue à environ cent mille visiteurs étrangers par an. Haut d’un mètre soixante et pesant 180 kg, orange et blanc, il est très trapu. Son visage apparaît sur un moniteur en affichant un grand sourire quand il n'est pas remplacé par des informations sur la tour et ses environs. Il a même reçu un certificat de travail lors d’une cérémonie d'arrivée, après quoi il a déclaré à la presse et aux visiteurs : « Je veux apprendre mon travail des autres employés afin de pouvoir être accueillant. » ◗

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Pages réalisées par Nicolas Denis

Sa fée : une imprimante 3D Emma a deux ans et elle est atteinte d'arthrogrypose multiple congénitale, une maladie se traduisant par une déficience des muscles et des articulations… Manger, jouer, dessiner ? Elle ne pouvait le faire sans aide. Et après plusieurs interventions médicales, elle ne parvenait toujours pas à bouger ses bras. Un jour, sa mère a assisté à une conférence présentant un exosquelette, le Wilmington Robotic EXoskeleton (WREX), créé par le docteur Tariq Rahman et son équipe de la Fondation Nemours. (Il s'agit d'un gilet dorsal et de pièces métalliques fixées au corps par des élastiques. Il augmente la force musculaire tout en dosant sa sensibilité.) Mais il était en métal et donc trop lourd pour l'enfant… C'est à ce moment qu'est intervenue l’imprimante 3D. Des « bras magiques », comme les appelle Emma, ont ainsi pu être conçus à sa mesure. Cette imprimante 3D permet leur adaptation au fur et à mesure de la croissance du corps de la petite fille. Elle a ainsi découvert l'usage de ses bras et se nourrit seule, tient des objets et peut bouger les doigts… ◗

PharmacyBot : la fin des erreurs de dosage Pour les pharmaciens, la répétition des tâches peut être source d’erreurs qui mettent en danger la vie des malades. Le Bureau de la National Drug Control Policy rapporte que chaque année, aux ÉtatsUnis, 5 % des exécutions d'ordonnances se révèlent incorrectes. Les médicaments y causent la plupart des vingt-six mille décès par surdose qui ont lieu annuellement. En effet, un pharmacien exécute environ quatorze prescriptions en une heure et à chaque ordonnance supplémentaire, le risque de bévue augmente de 3 %… Malgré cela, une enquête USA Today prouve que des chaînes de pharmacies encouragent leurs employés les plus rapides!… Le Centre médical de l'université de Californie a désormais un nouveau pharmacien — PillPick —, développé par la société suisse Swisslog. En un an, il s’est chargé de trois cent cinquante mille prescriptions sans commettre la moindre bourde. Auparavant, l'UCSF employait la moitié de ses cent pharmaciens à l'exécution des ordonnances; maintenant ces derniers travaillent toujours à l'hôpital, mais administrent les soins par voie intraveineuse. (Le robot a coûté 7 M$. Avec le temps, son prix diminuera, mais son rôle principal est d'éviter les drames…) ◗

Un robot mou et caméléon L'engin se présente comme un robot quadrupède flexible, capable de changer de couleur pour se camoufler ou signaler sa présence… Un « robot mou » de cet ordre aurait des applications chirurgicales ou pourrait repérer des victimes lors d'une catastrophe. George Whitesides et son équipe de l'université d’Harvard s’étaient inspirés des calmars et des étoiles de mer pour mettre au point un robot en silicone, d'environ 13 cm, capable de se mouvoir par reptation pneumatique en gonflant et en dégonflant sa structure en forme de X. Ils viennent d’en concevoir un autre, doté de la faculté de changer de couleur en remplissant de teinture des tubes microscopiques qui parcourent sa « peau ». Et peuvent influer sur la température des fluides pour le rendre visible ou invisible dans le spectre infrarouge ou encore injecter un fluide fluorescent pour le faire briller dans l'obscurité. Si la vitesse de reptation du robot n'est que d'une quarantaine de mètres à l’heure, les chercheurs estiment qu'il s'agit d'un premier pas dans l'imitation des facultés de camouflage des céphalopodes. ◗

Robopolis s’apprête à commercialiser une nouvelle gamme de robots tondeuses Basée sur la gamme Robomow, la série Tuscania bénéficie d'un design haut de gamme. Trois modèles devraient bientôt apparaître sur le marché… Le Tuscania 200 (17,5 kg seulement), étudié pour s'occuper d'une surface de 200 m2 en trois heures (après avoir été rechargé sur sa prise)… Le Tuscania 500, qui possède une base de recharge automatique et peut être programmé pour travailler sur un terrain de 500 m2… Et enfin, le dernier modèle, le Tuscania 1500, capable de tondre une surface de 1 500 m2 (contrairement au deux premiers, il est doté de trois lames et effectue ainsi son travail plus rapidement). ◗

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Ça vient de sortir

ROBOT STORY PAS DE QUOI EN FAIRE UNE HISTOIRE !

le RoboThespian.

Cette année s’est tenue à Taipei (capitale de la République de Chine — Taïwan) la première édition de Robot Story, une exposition certes modeste mais qui avait pour thème la robotique humanoïde, un sujet qui nous est cher… L’occasion pour Planète Robots de rentabiliser son correspondant permanent comme de constater une fois de plus que la robotique européenne se trouve décidément à la pointe des avancées en ce domaine ! C'est au Mémorial de Sun Yat-sen, le premier et éphémère président chinois, que les bipèdes robotisés du monde entier avaient pris rendez-vous jusqu’au 23 septembre. La République de Chine n'est pas (encore ?) à l'avantgarde de la robotique humanoïde, malgré les quelques timides incursions d’Asus. L'île de Formose a donc décidé de faire honneur aux robots de nationalité étrangère.

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L'exposition était divisée en quatre sous-catégories : une histoire de la robotique, les présentations détaillées de deux robots emblématiques et enfin la place actuelle de la figure du robot dans la société. Le musée nous a donc accueillis par une fresque classique de l'histoire de la robotique. Sans être follement originale, elle différait sensiblement de nos propres convictions sur ce thème. Si le maître de la

science-fiction Isaac Asimov y occupait bien entendu une place centrale, il fallut bien remarquer que nos amis de Taïwan ne faisaient pas remonter le premier robot à la mythologie antique mais simplement à la Renaissance — pour preuve un croquis (datant de 1624) de l'Italien Gio Battista Braccelli, représentant une machine à la forme distinctement humanoïde… Ensuite, avant même les premiers robots industriels du

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“Dès la fin des années 1960, la mode de la robotique s'est emparée du Japon pour ne plus quitter l'archipel pendant deux décennies.” De gauche à droite : Aibo — déjà une pièce de musée ! — Un concurrent de Planète Robots ? — Le chanceux Nao — pas encore relégué dans la section Histoire… — Le RoboThespian semble apprécié.

début des années 1960, c'était le célèbre Metropolis qu’on avait mis à l’honneur. (Projeté dans sa quasi-intégralité grâce aux dernières restaurations de 2010, ce film de 1927 se présente en quelque sorte comme l'ancêtre de la saga Terminator, par le fait même qu’il met en scène un futur dystopique et des robots doués de conscience.) Toujours dans le domaine de la science-fiction, sans être couronné du titre d’inventeur du terme robot (cet distinction revenant à l'auteur tchécoslovaque Karel Čapek), le défunt Isaac Asimov était présent par le biais d'un exemplaire de la toute première édition d’I, Robot… UN (PETIT) DÉFILÉ DE ROBOTS Dès la fin des années 1960, la mode de la robotique s'est emparée du Japon pour ne plus quitter l'archipel pendant deux décennies. Ce fut la période des jouets robots à la tête carrée, mais aussi des archicélèbres Doraemon et Goldorak. Mais à partir des années 1990, l'Intelligence artificielle s’introduisit petit à petit dans les produits grand public. Et alors que le Japon se lassait quelque peu de la robotique, l'Occident découvrit le Furby, puis l'Aibo — le chien robotique de Sony. Et nous avons ressenti un pincement au cœur en nous rendant compte que ce dernier avait déjà été relégué dans un musée, à la section Histoire de la robotique. Nous en cauchemardions, Sony l’a fait ! Et cela nous a conduits jusqu’à une face poupine familière, celle de notre Nao national, décidément doté du don d’ubiquité… Présent dans sa version Next Gen, l'automate humanoïde d'Aldebaran Robotics faisait, comme à son habitude, le pitre sur scène. Malheureusement, il s'agissait encore et toujours des sempiternelles animations préprogrammées — et malgré les années, on n’entrevoit toujours rien de neuf à l'horizon en matière d'Intelligence artificielle. Mais est-ce vraiment important ? Les Taïwanais qui se trouvaient sur place étaient visiblement bluffés et on pouvait difficilement contester à Nao (du haut de son demi-mètre) le rang d’ambassadeur de choix de la technologie hexagonale…

L'autre grande star de la robotique humanoïde actuelle était également présente, en l’occurrence le RoboThespian. (D’une conception peu ambitieuse puisqu'il ne prétend pas être autre chose qu'un automate démonstrateur incapable de se déplacer par lui-même, il n'en reste pas moins, à l'heure actuelle, l’équivalent de notre chère Ariell de la société limousine Cybedroid. Sauf que, contrairement à cette dernière, le RoboThespian n’est pas une base de travail mais un produit fini… Et s’il a l'air plus intéressant, à première vue, à cause de sa taille humaine, il reste bien moins performant que nombre de nos robots français…) Ce produit de l'industrie de la perfide Albion sut se faire apprécier par les foules en balbutiant quelques mots de la langue locale. (Forcément — c'était éminemment plus facile de régurgiter un discours préenregistré plutôt que d’effectuer une véritable synthèse vocale…) UN BILAN MITIGÉ… La fin de la visite fut moins intéressante. Supposé représenter la place du robot dans l'imaginaire collectif commun, le catalogue alternait entre jolies trouvailles (un RoboCop ou un Terminator de taille réelle, ça en jette !) et placement produit. Quel était donc le rapport entre Dark Vador, le Spartan John-117 (le héros de Halo), Iron Man, etc., et la robotique ?… Et à quoi servait donc la borne de démonstration du dernier jeu de danse Star Wars à la mode ? Nous remarquâmes tout de même une section qui présentait les créations de certains hobbyistes. Quelques spécimens des roboticiens locaux étaient donc en démonstration. Rien de vraiment renversant, surtout par rapport à ce que certains passionnés réussissent à construire en France — mais on ne peut que saluer la mise en évidence de robots conçus par des amateurs ! La boutique du musée proposait même à la vente des kits de composants et de nombreux ouvrages traitant de la programmation des microcontrôleurs — en particulier de celle des puces italiennes Arduino, que nos lecteurs connaissent bien. Inutile de le cacher, il s'agissait d'une exposition très modeste, qui avait pourtant bénéficié d’un battage médiatique disproportionné dans tout Taïwan. Mais il appartient aux organisateurs de développer ce rendez-vous et — pourquoi pas ? — de créer un (hypothétique) CES de la robotique, de la même manière que les organisateurs de l'E3 ont su créer le CES du jeu vidéo… ■Rémi Legris

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Rencontres

VALENTIN BERTRAND ANIMATEUR DE PERSONNAGES Une vidéo a récemment fait le buzz sur Internet : on y voit Nao exécuter de nouveau la fameuse Evolution of Dance de Judson Laipply. Postée sur un compte anonyme, elle a été en fait conçue par l'animateur d'Aldebaran Robotics. Nous l'avons rencontré… Planète Robots : Bonjour, Valentin — vous êtes animateur chez Aldebaran Robotics… Comment avez-vous eu l'idée de réaliser cette vidéo ? Valentin Bertrand : Bonjour ! À l'origine, je suis animateur 3D et je m'emploie depuis maintenant trois ans à faire bouger Nao. Je fais partie de l'équipe Studio, qui développe des applications. On filme tout ce qu'on fait de manière générale, pour avoir des archives de notre travail et pouvoir les communiquer en interne. Avec un des ingénieurs de Studio, Alexandre, nous voulions faire un film marquant qui mettrait en avant les performances du Nao Next Gen. On s'est dit que faire quelque chose de complexe, fun et en un seul plan-séquence était une bonne idée… Quand j'ai vu la vidéo du Judson Laipply Show (J. Laipply est un type qui, aux États-Unis, retrace l'évolution de cinquante ans de danse), je me suis dit que Nao était capable d’en faire autant ! Planète Robots : Comment vous y êtesvous pris et combien de temps vous a-til fallu ? Valentin Bertrand : L'intérêt, c'est que ça peut se faire petit à petit ; je l'ai fait en tâche de

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fond, le soir, en plusieurs mois. Et j'utilise le logiciel Choregraphe, créé par une de nos équipes software, qui permet d'animer et de programmer le robot. On y retrouve une timeline et tous les outils basiques dont un animateur peut avoir besoin. On peut également y programmer le robot entièrement en Python, C++ ou Java. La danse que vous voyez est en fait une succession de pauses clés différentes qui, enchaînées, constituent un mouvement. C'est un peu un mélange d'animation 3D, pour la partie logicielle, et de stop motion pour le côté « marionnette que l'on manipule ». En ce qui concerne cette danse, la difficulté a consisté à adapter les mouvements d'un humain sur Nao tout en gardant la dynamique originelle des danses. Il a donc fallu gérer les problèmes d'équilibre dans l'animation afin que le robot puisse exécuter des mouvements impressionnants sans tomber… Planète Robots : À quoi ce projet vous sert-il — et y aura-t-il une suite ?… Valentin Bertrand : Notre idée, pour la suite, est de faire danser Nao à la volée en fonction de la musique et du rythme. À l'avenir, pour le marché de l'entertainment, cela permettra au robot de s'adapter à son environnement et de s'animer de manière autonome quand il sera en

présence de musique (dans une maison, par exemple). Nous aimerions créer une librairie de mouvements dans laquelle le robot irait piocher — et les mouvements d’Evolution of Dance vont pouvoir alimenter cette librairie. Planète Robots : Quel a été votre parcours et comment êtes-vous arrivé chez Aldebaran Robotics ? Valentin Bertrand: Je suis arrivé en août 2009, tout à fait par hasard. Après avoir terminé ma formation d'infographiste à Toulouse, j'ai commencé à chercher du travail dans l'animation 3D. Un ami m'a alors appris qu'Aldebaran voulait recruter un animateur: du coup, je me suis renseigné sur Nao et l'idée de donner vie à ce petit robot m'a tout de suite plu! Ce n'était pas du tout mon univers et je ne connaissais pas grand-chose à la robotique, mais maintenant je me rends compte que c'est un moyen d'animation à part entière. Et une expérience d'autant plus géniale que nous ne sommes qu'aux débuts de la robotique humanoïde — donc beaucoup de choses sont encore à inventer! — Lien vidéo Evolution of Dance by Nao Robot : http://www.youtube.com/watch?v=2laujomh0JY — Lien vers les offres d’emploi d’Aldebaran Robotics : www.shapetheworld.fr

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Rencontres

L’EWEE EST EN PLEINE ÉVOLUTION !… En 2010, Christof Krohne, un industriel allemand, mit au point un gyropode (baptisé Ewee-PT) qui avait l’avantage d’être bien plus léger et plus compact que le Segway et fut commercialisé en 2011. Mais en mai dernier est sorti un nouveau modèle de ce transporteur personnel — l’Ewee 2, connu aussi sous le nom de PT2GO…

SIMPLICITÉ D’UTILISATION L’Ewee est constitué d’une plate-forme (munie de deux roues) sur laquelle l’utilisateur se tient debout, d’un manche de maintien et de conduite et d’un système de stabilisation dynamique SFS (Straightforward Stabilization), qui lui permet de conserver un équilibre constant en compensant le poids de l'utilisateur au moyen de ses moteurs. Il intègre également des capteurs qui servent à détecter si le conducteur se penche en avant ou

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en arrière — et c’est grâce à eux que les roues reçoivent instantanément la commande d'accélération avant ou arrière, afin que le dispositif reste dans une position verticale. Pour avancer, il suffit de se pencher en avant et pour reculer, de se pencher en arrière ; pour freiner, il faut juste revenir à la position centrale. Un système de joystick situé sous le guidon permet de le faire tourner à gauche ou à droite. Et il faut moins d’une demi-heure à un novice pour se familiariser avec son fonctionnement et le maîtri-

ser sans problème… Il est toutefois fortement déconseillé d'utiliser l’Ewee sous la pluie ou sur un sol humide, pour éviter que ses composants électroniques et sa batterie ne soient endommagés !… UN MOYEN DE TRANSPORT PERSONNEL MULTI-USAGES Fabriqués en Allemagne, les Ewee sont importés en France par la société Widgie SAS, une dynamique PME sise à Schiltigheim (en Alsace) —

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“Il est compact et facilement repliable. Avec sa faible empreinte au sol, il se révèle bien adapté aux petits déplacements urbains et à la circulation dans les grands entrepôts…”

qui les commercialise via un réseau de revendeurs et par le biais de sa boutique en ligne (www.ewee.fr/boutique/), ou encore directement lors de différentes démonstrations. L’Ewee est donc un transporteur personnel électrique qui ne doit pas être considéré comme un moyen de déplacement à part entière mais comme le complément d'autres formes de transport (voiture, tram, bus, métro…). C’est pourquoi il est compact et facilement repliable. Avec sa faible empreinte au sol, il se révèle bien adapté aux petits déplacements urbains (sur les pistes cyclables, les trottoirs suffisamment larges, les grandes places goudronnées…) et à la circulation dans les grands entrepôts de stockage, les allées des foires et des salons professionnels, les centres commerciaux, etc. On peut également le louer pour des utilisations occasionnelles (événements, distribution de tracts, animations, séminaires). La société se positionne aussi dans le secteur de l’éducation, dans la mesure où son premier modèle, l'Ewee-PT, est déjà présent dans plus de cent trente lycées français. Elle met de plus à la disposition de ses clients une plateforme de services après-vente, accessible via son site Internet ; ils peuvent ainsi y poser leurs questions et y récupérer les manuels d'utilisation et de montage des gyropodes… DES AMÉLIORATIONS NOTABLES Pour concevoir l'Ewee 2, on a pris en compte les remarques des utilisateurs du premier modèle. Il est désormais plus léger (22 kg, soit trois de moins que l’Ewee-PT) et plus solide, puisqu’il peut désormais supporter une charge de 115 kg (au lieu de 90) — tandis que sa hauteur a légèrement été diminuée (115 cm contre 120). Il dispose aussi d’une capacité de franchissement plus importante grâce à l’augmentation de sa garde au sol (qui est passée de 2 à 6 cm). Et parmi les autres améliorations notables dont l’Ewee 2 a bénéficié figurent une empreinte au sol plus importante (40 cm x 33 cm contre 38 cm x 30 cm pour l’ancien modèle) mais aussi des roues bien plus grandes (20 cm au lieu de

12), qui ne sont plus équipées de chambres à air, ce qui garantit une plus grande stabilité et une meilleure tenue de route. Cette nouvelle version de l’Ewee se montre bien plus facile et plus rapide à replier (elle est en effet dotée d’un concept novateur de calepieds démontables — à ranger dans un petit compartiment spécialement conçu). On peut désormais en disposer trois, sans trop de difficulté, dans un coffre de voiture ou encore en emporter un dans le métro, dans le tram ou dans le bus avec un encombrement minimal. Quant à son joystick de commande, dorénavant placé à la verticale et non plus latéralement, il se révèle encore plus maniable. Et tout en conservant le même esprit, l’Ewee 2 a bénéficié d'un petit relooking et arbore maintenant un aspect épuré et quasi avant-gardiste. Livré préassemblé (avec chargeur secteur et batteries), il est disponible en trois couleurs : noir, blanc et rouge. DE MULTIPLES AVANTAGES Si bon nombre des principales caractéristiques ont été améliorées d’un modèle à l’autre, certaines d’entre elles restent toutefois inchangées, comme la vitesse maximale de 16 km/h et l’autonomie de 8 km. Sans oublier le temps de charge (trois heures) de la batterie (plomb-gel pour l’Ewee-PT et lithium-ion pour l’Ewee 2). Il en est de même pour la puissance des moteurs électriques (2 x 250 W), qui alimentent chaque roue séparément, ce qui permet d'afficher un taux d'émission de CO2 de 0 g/km… Les Ewee apparaissent donc particulièrement écologiques et respectueux de l’environnement — d’autant qu’ils sont fabriqués en matériaux recyclables (et pourront l'être à hauteur de 95 % de leur masse). Et comparé à celui des autres transporteurs personnels (Segway, Winglet — ou encore Solowheel et U3-X) de ses différents concurrents, le prix des deux modèles apparaît nettement moins élevé (899 € pour l’Ewee-PT et 1 890 € pour l’Ewee 2). ■Josèphe Ghenzer

À gauche, le joystick de conduite de l'Ewee 2.

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Les dossiers

A U Q S E

P O C I R D

UN DOM

DE LA R A I N E O EN PLEI BOTIQUE N ESSO R!

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S E R È T

L'AR.Drone 2.0 de Parrot.

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| NEXT GEN

NAO next gen pour un nouveau monde d’applications La dernière génération de NAO a été conçue avec de plus grandes capacités d’intégrations, afin de devenir LA plateforme robotique la plus adaptée au développement d’applications. Vous êtes professeur d’informatique ou de mécatronique, universitaire, chercheur ou passionné de programmation ? Venez découvrir comment associer NAO à vos activités.

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Les dossiers

LES QUADRICOPTÈRES

UN DOMAINE DE LA ROBOTIQUE EN PLEIN ESSOR ! Au départ, les quadricoptères ressemblaient à de simples petits hélicoptères équipés de quatre rotors… Et ont connu un fort succès auprès des fans de modélisme, parce que ces derniers pouvaient les manipuler à distance par le biais d’une télécommande. Ces dernières années, dotés désormais d’une structure métallique en forme de croix, ils sont maintenant presque tous devenus autonomes et se révèlent capables d’effectuer d’incroyables prouesses… EN AVANT LA ZIZIQUE ! La maniabilité de certains quadricoptères est devenue telle qu’ils peuvent désormais, sans intervention humaine ni fausse note, se servir d’un instrument de musique — un synthé, par exemple — tout en restant en vol stationnaire, ce qui permet d’appuyer sur les touches du clavier. À plusieurs, ils sont même capables d’utiliser toutes sortes d’instruments (clavier, guitare, cymbales, batterie…) et d’interpréter, en parfaite coordination et en toute autonomie, un morceau entier (chacun d’eux jouant alors d’un seul instrument). Cela a été récemment le cas avec le thème de James Bond, lors d’une expérimentation réalisée par le GRASP (General Robotics, Automation, Sensing and Perception) un des laboratoires de l’université de Pennsylvanie, sous la direction du professeur Vijay Kumar. Ces quadricoptères, rebaptisés Autonomous Agile Aerial Robots, sont programmés pour se positionner dans un espace en 3D en respectant, avec minutie et selon un timing très précis, les consignes qui leur ont été données. D’autre par t, dans le cadre du projet Flying Machine Arena, Raffaello D’Andrea, en collaboration avec des équipes de l’ETH (Eidgenössische Technische Hochschule) de Zurich et de l’IDSC (Institute for Dynamic Systems and Control), a conçu d’autres quadricoptères autonomes capables soit de jongler dans les airs seuls avec une balle, soit de se la renvoyer comme dans un match sans la faire tomber, grâce à un tamis de raquette de tennis disposé au milieu de leurs rotors… LES BÂTISSEURS DU FUTUR Les quadricoptères, capables désormais de voler en formation et d’effectuer toutes sortes de figures acrobatiques, au centimètre près et en parfaite harmonie, peuvent aussi construire des structures simples… Un groupe de cher-

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Un concept de quadricoptère, par VTOL Technologies. — Le quadricoptère Draganflyer X6.

cheurs (Quentin Lindsey, Daniel Mellinger et Vijay Kumar) de l'université de Pennsylvanie en a fait l’expérience dans la Flying Machine Arena après avoir programmé plusieurs de ces machines, dotées de pinces leur permettant d’agripper des objets, pour travailler de concert et de manière autonome. Elles bâtissent alors, selon un schéma de construction prédéfini par des algorithmes et en respectant

cer taines consignes, des structures cubiques simples, baptisées Special Cubic Structures (SCS), en assemblant d’une certaine façon des barres métalliques dont les extrémités ont été aimantées. De leur côté, les architectes suisses Fabio Gramazio et Matthias Kohler (qui ont l’habitude d’utiliser les outils numériques dans la conception et la construction architecturales) ont collaboré en 2011 avec le roboticien italien Raffaello D’Andrea (dont le travail concerne l’étude algorithmique et la mise au point de systèmes autonomes innovants) pour développer un projet relatif aux formations dynamiques et aux procédures robotiques, appliquées à l’architecture. Ce projet novateur, baptisé Flight Assembled Architecture, fait appel

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“La maniabilité de certains quadricoptères est devenue telle qu’ils peuvent désormais, sans intervention humaine ni fausse note, se servir d’un instrument de musique…”

Quadricoptère Draganflyer X4P. — Ce sont de miniquadricoptères qui ont créé cette tour lors de l’exhibition Flight Assembled Architecture.

à des quadricoptères programmés pour interagir et saisir, transpor ter puis assembler des modules afin d’ériger une structure. Ils en ont fait la démonstration, en décembre dernier, au FRAC Centre d’Orléans, où pendant plusieurs jours quatre machines de l'ETH Zurich ont travaillé de concer t pour transpor ter, une à une, mille cinq cents briques de mousse en polystyrène préfabriquées, à l’aide de grappins spéciaux. Ils les ont ensuite empilées et ont construit une structure de 6 m de haut et de 3,50 m de diamètre. Chaque brique, déposée exactement à l’endroit prévu par la modélisation informatique, se solidarisait avec les autres grâce à des bandes de colle situées sur sa partie inférieure. Ils se déplaçaient et assemblaient le tout selon un schéma préétabli, à l’aide de plusieurs caméras et d’un système de détection de mouvements, destiné à éviter les collisions. Et dès que l’un d’entre eux était à court d’énergie, il était remplacé par un autre.

Dans un avenir plus ou moins proche, des essaims de quadricoptères bâtisseurs pourraient donc être utilisés dans de nombreux cas : construction de très hauts buildings, d’édifices sur des terrains montagneux difficiles d’accès, de plates-formes pétrolières, de coffrages de confinement nécessaires après des accidents dans des centrales nucléaires ou encore de bases d’opérations pour les troupes dans des zones de combat.

Chaque quadricoptère gérait son autonomie et se rendait de lui-même sur sa base pour se recharger. L'objectif visé par cette performance consistait à réfléchir sur l'intégration de la robotique dans l'urbanisme de demain…

LE VOL EN ESSAIM DES NANOQUADRICOPTÈRES Cer tains chercheurs du GRASP aident les scientifiques et les ingénieurs à créer des quadricoptères toujours plus intelligents, plus rapides et plus flexibles, en reproduisant le type de comportement qu’ont habituellement les oiseaux, les poissons et les insectes : se mouvoir en groupes et à l’unisson, en évitant les obstacles qui les entourent et sans se percuter. Ils ont donc décidé de perfectionner le concept et de le miniaturiser en utilisant lors de leurs expérimentations des miniquadricoptères conçus par KMel Robotics. Créée fin 2011 par Alex Kushleyev et Daniel Mellinger, tous deux diplômés de l'université de Pennsylvanie, cette société s’est spécialisée dans la conception de matériel et de systèmes

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de contrôle perfectionnés, capables de fonctionner de façon autonome, et se concentre sur le développement de plates-formes de recherche de pointe en robotique, tant dans les airs qu’au sol, en repoussant les limites de l’expérimentation. Son objectif : travailler en étroite collaboration avec diverses institutions (y compris les universités) et soutenir les différents travaux de recherche et les diverses applications qui peuvent en résulter. Ces nanoquadricoptères ultramaniables, de la taille d’un poing, peuvent voler de façon coordonnée, intelligente et adaptative. Ils sont capables de franchir différents obstacles (comme des embrasures de portes et de fenêtres) et d’exécuter toutes sortes de prouesses acrobatiques, de façon parfaitement synchrone, comme des loopings, ou encore de passer au travers de plusieurs cerceaux suspendus dans les airs ; ils effectuent également des figures (comme des huit) par petits groupes, voire carrément des chorégraphies aériennes. En formation (pouvant comprendre une vingtaine d’unités), ils contournent divers obstacles en se réorganisant ensuite en temps réel et exécutent à la perfection des vols d’une grande complexité (retournements, 360°, croisements, vols stationnaires…). De leur côté, les équipes scientifiques de l’Aerospace Controls Laboratory du MIT ont testé des quadricoptères à pas variable, afin d’obtenir des réactions plus rapides, plus efficaces et réclamant moins de temps de latence. Et de proposer un pilotage encore plus vif, de permettre aux outils de stabilisation de bien mieux réagir pour compenser certains effets (vent, chocs…). UNE TECHNOLOGIE INNOVANTE Depuis quelques années, les quadricoptères sont de plus en plus utilisés pour observer des zones géographiques. Ils présentent toutefois un inconvénient majeur à cause de la quantité d'énergie embarquée (batteries et carburant), relativement restreinte. En effet, l'autonomie des modèles les plus performants se limite à environ une vingtaine de minutes — largement insuffisantes pour la plupart des missions d'observation ! Pour tenter de résoudre cet épineux problème, des scientifiques allemands d’Ascending Technologies et des chercheurs américains de LaserMotive ont œuvré de concert pour développer une technologie qui permettrait à des quadricoptères, équipés de cellules photovoltaïques, de rester en l'air pendant très longtemps, voire indéfiniment. L'énergie nécessaire pour faire fonctionner leurs quatre rotors serait alors fournie par un faisceau laser orienté en permanence vers eux. (L'efficacité de ce système a été prouvée lors d’un vol de démonstration qui a duré douze heures.) Ces engins d’un nouveau type (Pelican) sont

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Un essaim de quadricoptères de KMel Robotics. — Les robots du GRASP rejouant le thème de James Bond.

équipés de cellules spéciales capables de convertir l’énergie infrarouge du laser en énergie exprimée en watts. Ils sont alimentés en permanence avec une puissance de 200 W, alors que leurs moteurs n’en consomment que 160. Les 40 supplémentaires permettent donc de recharger une batterie embarquée qui leur fournit la capacité de poursuivre leur vol hors de portée du faisceau laser.

LA STAR DES QUADRICOPTÈRES Le quadricoptère le plus connu est sans aucun doute l’AR.Drone, commercialisé depuis deux ans par la société Parrot, dans la mesure où il est destiné au grand public. Il se pilote à distance depuis l’écran d’un smar tphone ou

d’une tablette numérique, grâce à un système WiFi embarqué, et intègre de nombreux capteurs (une caméra frontale, une caméra verticale et un altimètre ultrason). Et permet également de jouer à des jeux vidéo comme l’AR.FlyingAce, un logiciel de combat aérien entre deux AR.Drone qui a recours à la réalité augmentée — utilisée notamment pour modéliser les tirs de missiles. Il dispose de deux carènes, fournies dans l’emballage. La première, équipée d’arceaux protecteurs, est destinée aux vols en intérieur et la seconde (sans arceaux) aux vols en extérieur. Les paramètres de pilotage peuvent être réglés sur l’application du smar tphone afin d’adapter son compor tement à l’environnement. Il existe trois modèles (en bleu, en jaune et en vert) de carènes extérieures et un seul modèle de carène intérieure. Et une caméra frontale se montre capable de détecter la couleur d’un autre AR.Drone pour lui permettre de jouer à des jeux multijoueurs. Grâce à ces nombreux capteurs, il peut donc voler de façon stationnaire (à 6 m de hauteur) ; en fait l’altitude dépend uniquement de la portée du WiFi : cela lui permet de s’élever jusqu’à 50 m. En revanche, il n’a pas été conçu pour soulever ou porter des charges, même légères. Son autonomie de vol est d’environ 12 minutes pour un temps de recharge de la batterie au lithium-ion polymère de 90 min et sa vitesse maximale de 18 km/h. (Vu son extrême légèreté, il apparaît aisément transportable et peut donc être rapidement déployé sur le terrain.) Une nouvelle version plus perfectionnée, l’AR.Drone 2.0, a récemment été commercialisée. Elle se pilote plus facilement, grâce à l’Absolute Control, et son Flip lui permet d’effectuer d’impressionnantes acrobaties. Enfin, une caméra HD filme des images vidéo

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“Depuis quelques années, les quadricoptères sont de plus en plus utilisés pour observer des zones géographiques. Ils présentent toutefois un inconvénient majeur à cause de la quantité d'énergie embarquée relativement restreinte.”

L'AR.Drone 2.0 connaît un véritable succès public.

de grande qualité (par temps chaud ou froid et sous des vents allant jusqu’à 50 km/h) et les enregistre directement sur un smar tphone lorsqu’elle est en vol ; elle peut même les partager instantanément avec d’autres personnes sur YouTube ou sur Picasa… UN MARCHÉ PORTEUR QUI PREND SON ENVOL… Depuis quelques années, ce domaine spécifique de la robotique a littéralement pris son

envol. On dénombre désormais une multitude de sociétés, dans divers pays, qui sont d’ores et déjà présentes sur ce créneau d’avenir. C’est le cas de Datron World Communications (avec le Datron Scout, muni du Scout Air Reconnaissance System), de VTOL Technologies (avec sa plate-forme UAV), de Draganfly Innovations (avec le Draganflyer X4-P, le Draganflyer X4/E4, le Draganflyer X6 et le Draganflyer X8), d’AirRobot UK (AR100B), d’Ascending Technologies (avec l’Asctec Falcon 8, le Pelican et

l’Hummingbird Autopilot). Sans oublier Cyber Technology (avec le CyberQuad), Fly-n-Sense (avec les SCANCOPTER X4, X6 et CB 350) ou encore Microdrones (avec les md4-200 et md4-1000), etc. Du fait de leur petite taille, de leur ultramaniabilité, de leur capacité d’effectuer des vols géostationnaires et grâce à leurs divers systèmes de caméras HD embarquées, ces quadricoptères peuvent désormais être utilisés dans de nombreux secteurs d’activité, divers et variés… La surveillance (frontières, chantiers de construction, entrepôts, circulation routière), les manifestations sportives à l’extérieur et les concerts en plein air, l’inspection (plates-formes pétrolières, pipelines…), le cinéma et la publicité (prises de vues aériennes), la sécurité des lieux privés ou publics, mais aussi des VIP… En n’omettant pas, bien sûr, la recherche (géologique, archéologique, celle des victimes après des catastrophes naturelles…), les opérations HazMat, l’assistance aux forces de l’ordre et aux pompiers lors d’incendies, l’investigation sur des scènes de crime et la reconnaissance militaire dans des endroits difficiles d’accès… ■Josèphe Ghenzer

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S E GI

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R E ÉN

Comme le temps passe !… Il a fallu moins d’un siècle pour passer de la traction hippomobile à la voiture électrique grand public… Et bientôt, des centrales énergétiques d’un nouveau genre verront certainement le jour et alimenteront l’appétit toujours croissant des robots. De la fission nucléaire à la fusion Le projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor), encore au stade expérimental, utilisera un tokamak : une chambre torique de confinement magnétique (elle a approximativement la forme d’un donut) afin de créer un champ de force suffisamment solide pour contenir la réaction de fusion. L'utilisation des lasers est également étudiée pour maîtriser ladite fusion dans un autre projet — HiPER. Dans les deux cas, on a encore du mal à produire plus d'énergie que celle qui se révèle indispensable à la création de ce « champ de force ». Cela ne la rend pas encore exploitable pour la consommation électrique — mais cette technologie utiliserait moins de produits polluants en comparaison des centrales nucléaires classiques. D'après les chercheurs, le risque d'emballement nucléaire serait exclu — ce qui est plutôt rassurant — et l’on bénéficierait ainsi d’une énergie nucléaire plus propre. Le projet ITER connaîtra son achèvement en 2020 et devrait pouvoir fournir quatre cents jours d'électricité (dans un but purement scientifique). Osmose Le groupe norvégien Statkraft est en train de se consacrer au développement d’une centrale osmotique (de l'eau saline se mélange à de l'eau douce via un filtre osmotique). Un

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Par satellite La société californienne Solaren Corporation devrait produire en 2015 une énergie électrique d'origine spatiale : un satellite captera l'énergie solaire et l’expédiera sur la Terre par radiofréquence à une centrale — qui la redistribuera. Quelques coupures seront à prévoir lors des équinoxes — mais ce projet (très SF) semble en bonne voie.

Le robot de kitesurf de Festo. — Maquette du projet ITER.

premier prototype, prometteur, permettrait de combler 50 % des besoins de la Norvège. (Rendez-vous en 2015 pour la commercialisation de cette électricité.)

Nouvelles énergies mobiles La robotique de demain aura certainement besoin de mobilité… Le nucléaire n’est pas précisément mobile et seuls des sous-marins atomiques (des engins d’un gabarit certain) peuvent se permettre d'utiliser un moteur nucléaire pour manœuvrer, recycler l'oxygène par catalyse de l'eau de mer et s’assurer ainsi une complète autonomie. Un tel engin peut rester ainsi des mois entiers sous l'eau, sans faire surface. Des projets de fusées à base de moteurs nucléaires ont été pour l'instant freinés car ces fusées présentaient un danger majeur en cas d'explosion accidentelle. Remarquons au passage que les batteries de nos téléphones portables, de tous nos gadgets électroniques et des équipements robotiques ont subi un amaigrissement considérable et cela pour favoriser leur transport. (Pour l'instant les batteries au lithium sont les plus utilisées car le rapport qui existe entre leur poids

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“La robotique de demain aura certainement besoin de mobilité… Le nucléaire n’est pas précisément mobile et seuls des sous-marins atomiques peuvent se permettre d'utiliser un moteur nucléaire pour manœuvrer…”

Une centrale osmotique en Norvège. — D'ici quelques années, un satellite de ce type produira de l'énergie la renverra sur la Terre. — Le Terminator T-800, robot de fiction, utilise une pile nucléaire comme source d'énergie.

soda et utilisent aussi des pompes ingénieusement placées qui vont se remplir d'air à la moindre brise. Quand la pression devient suffisante, cela actionne donc l’ambulation de cette structure « artistificielle » (avec l’adjonction, il faut le signaler, de quelques composants logiques pneumatiques). Un tel concept pourrait très bien être utilisé dans les grands déserts de notre planète ou ailleurs dans la galaxie (http://www.strandbeest.com/)…

L’Animaris Rhinoceros Transport de Theo Jansen utilise l'air comprimé pour avancer. — Le CyberKite de Festo. — Le prototype de sous-marin autonome SOLO-TREC utilise la différence de température des courants marins comme source d'énergie.

et l’énergie stockée se révèle intéressant. Mais les batteries, même rechargeables, ne sont pas éternelles et utilisent des composants dont les stocks sont limités. La pénurie est à prévoir, comparable à celle qui affecte les carburants. De tels problèmes devraient apparaître, selon les spécialistes, dans une vingtaine d’années… Que faire, sinon économiser au maximum l'utilisation de l’électricité et rechercher d'autres sources d'énergie pour recharger ces batteries ? Peutêtre faudrait-il, d’ailleurs, envisager leur suppression…) Air comprimé Depuis seize ans, le sculpteur néerlandais Theo

Jansen crée des monstres de bois ou de PVC, qui se meuvent sans avoir recours à l’électricité sur d’interminables plages de sable fin… Ces créatures se déplacent en exploitant l’énergie éolienne : elles la stockent dans des bouteilles de

« Kite-robot » Festo, firme réputée pour ses innovations (comme ces robots aquatiques plus vrais que nature reproduisant le déplacement de manchots à la quasi-perfection, en permettant un usage réduit des batteries), a inventé le CyberKite… C’est un système de cerf-volant équipé d’une unité de commande cybernétique, qui permet de maîtriser la force du vent (il peut en fait commander une aile à pression dynamique mesurant jusqu’à 24 m2, indépendamment des sources d’énergie). En avant pour une séance de kitesurf ! Sous-marin autonome SOLO-TREC, un prototype de sous-marin conçu par la NASA (qui se présente sous la forme

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Les dossiers

“Un pétrole de synthèse franco-espagnol, le Blue Petroleum, est fabriqué à partir de microalgues.” d’une grosse bouée), utilise un système simple et étonnant pour se recharger — la différence de température des courants marins —, à l'aide de cylindres de cire. En effet, sous l'eau, cette cire reste solide mais change d’état (fond) à une température de dix degrés : l'huile obtenue est alors naturellement poussée dans une turbine hydraulique qui transforme cette énergie en électricité. Les batteries chargées alimentent des pompes qui aspirent ou expulsent l’eau, ce qui permet au robot sous-marin de monter ou de descendre… Depuis novembre 2009, SOLOTREC a effectué maintes plongées avec succès, à plus de cinq cents mètres de profondeur, trois fois par jour… Planeur autonome Record battu le 23 juillet 2010 : quatorze jours d’autonomie de vol ! Le planeur solaire de haute altitude britannique Zephyr (50 kg pour une envergure de 22,50 mètres), une fois lâché dans les airs (de nuit) a volé gracieusement et gagné de l'altitude au moyen de ses hélices alimentées par des batteries solaires placées sur son fuselage (des batteries lithium-soufre, plus performantes que les lithium-ion polymère). Notons au passage que des prototypes d'avions pilotés à énergie solaire (comme le Solar Impulse) ont réussi à voler durant vingt-quatre heures : l’exploitation commerciale sur des lignes régulières est sans doute pour bientôt… Drones planeurs sous-marins Ils utilisent les courants marins pour se déplacer en dépensant un minimum d'énergie et profitent de quelques remontées en surface pour envoyer et vérifier leurs coordonnées par satellite. L'Ifremer et le CNRS développent depuis plusieurs années ce genre d’AUV (Autonomous Underwater Vehicle) pour effectuer des relevés scientifiques. Il faut consulter à ce propos un site qui recense les planeurs sous-marins (www.ego-network.org). Robot Jellyfish Ce robot sous-marin conçu par Virginia Tech (à la ressemblance d’une méduse), recouvert de nanotubes de carbone enduits de noir de platine (qui réagit avec l’oxygène et l’hydrogène contenus dans l’eau et produit de la chaleur) fonctionne en parfaite autonomie : l'armée utilise le Jellyfish pour espionner les fonds marins, mais des instituts étudiant l’environnement pourraient eux aussi l'utiliser pour contrôler la qualité

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De haut en bas… Le Sea Explorer sait se faire porter par les courants marins. — Le planeur solaire Zephyr. — Le robot autonome Jellyfish. — Le Blue Petroleum, un pétrole de synthèse.

de l'eau, la force des courants et autres données de ce type… Robot glouton ! L’EATR (Energetically Autonomous Tactical Robot), parrainé par la DARPA, est un robot qui se nourrit de biomasse (c’est-à-dire de matières organiques végétales et… animales — ce qui peut engendrer des craintes). Grâce à son bras articulé, il enfourne son butin dans une sorte de « chaudière », qui transforme le tout en énergie : il peut ainsi parcourir 168 km de routes en absorbant 68 kg de végétation — le robot idéal pour avancer dans des contrées luxuriantes. (À la suite de diverses polémiques, laissant entendre que l’EATR se nourrissait de cadavres sur les champs de bataille, Cyclone Power Technologies et Robotic Technology Inc. ont garanti que leur robot était « strictement végétarien »…) Pétrole artificiel Un pétrole de synthèse franco-espagnol, le Blue Petroleum, est fabriqué à partir de microalgues qui reproduisent en quelque sorte — en se nourrissant du CO2 qui provient d’une usine de cimenterie proche du site de production, d’une manière accélérée — ce qui a eu lieu il y a des millions d’années : la fossilisation du pétrole naturel. On obtient ainsi de la biomasse, qui sera convertie en carburant bio… ■Cédric Vasseur

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Les dossiers Le robot Justin, développé au DLR en Allemagne, intégrant deux bras KUKA LWR.

L'ÉVOLUTION

DES ROBOTS INDUSTRIELS Nous sommes en 1961… Pour la première fois dans l’histoire de l’industrie, un robot est installé sur une ligne d’assemblage de General Motors, aux États-Unis. UNIMATE (conçu par la société Unimation — George Devol et Joseph Engelberger en étant les fondateurs) va travailler au déchargement des machines à mouler sous pression, une opération dangereuse pour l’homme…

LA ROBOTIQUE INDUSTRIELLE CLASSIQUE Nous vivons l’aube du règne des robots industriels — des systèmes mécaniques ar ticulés qui ressemblent à un bras humain. Leur tâche consiste à déplacer un outil, qui est porté par l’extrémité même du robot dans un espace de

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travail correspondant au volume atteignable. Il peut s’agir d’un outil de préhension des objets, d’une pince à souder ou d’un pistolet à colle ou à peinture. Ces machines peuvent donc être utilisées pour des applications très variées : peinture, soudage, mesure, manutention, montage, usinage, chargement et décharge-

ment, assemblage et conditionnement — pour ne citer que les principales. Et si un bras humain dispose de trente-deux articulations, un robot industriel en possède beaucoup moins… La configuration la plus courante est de six ar ticulations en série : les trois premières pour le positionnement du robot et les

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“Quant aux robots les plus rapides, ils peuvent atteindre une accélération d’environ 15 g, comme le Quattro s650HS d’Adept, et ainsi passer de 0 à 540 km/h en une seconde.”

trois autres pour l’orientation de l’outil. Ces robots, dits polyarticulés, représentent 76 % de parts de marché en France (chiffres de 2010). Ils sont suivis par les robots cartésiens (15 %), dont les mouvements se limitent à deux ou trois translations, plus (parfois) une rotation : il s’agit principalement de portiques mobiles. On trouve ensuite les robots SCARA — Selective Compliant Assembly Robot Arm — (4 %), dotés de trois ar ticulations et d’une translation. Les 3 % restants sont souvent constitués de robots à géométrie parallèle. Et question performance, le robot le plus fort du monde, le KR 1000 TITAN de KUKA, peut déplacer et arrêter une charge de 1 000 kg à 0,2 mm de sa cible dans un volume de travail de soixante-dix-huit mètres carrés pour une por tée 1 de 3,2 m… Il pèse pratiquement 5 000 kg ! Quant aux robots les plus rapides, ils peuvent atteindre une accélération d’environ 15 g 2, comme le Quattro s650HS d’Adept, et ainsi passer de 0 à 540 km/h en une seconde. Forts de ces caractéristiques uniques, les robots industriels constituent des outils de travail formidables. Ils ont la force et la puissance indispensables à la manipulation de charges lourdes, répètent exactement les mêmes mouvements avec une très grande précision (de l’ordre du dixième de millimè-

De droite à gauche… Quand le robot assiste le geste de l'opérateur : l’institut Carnot CEA LIST présente de nouvelles applications de la cobotique pour l’industrie. — Le premier robot industriel de l'histoire, UNIMATE. — Le robot de services Care-O-bot en action dans une maison de retraite. Il transporte un bras KUKA LWR.

des environnements sévères — les hautes températures qui règnent dans les fonderies, l’atmosphère glaciale des chambres froides, la toxicité et la radioactivité du nucléaire…

tre) et se montrent infatigables : ils peuvent travailler au même niveau de performance vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Et bien évidemment, ils n’affichent pas d’états d’âme vis-à-vis des tâches inintéressantes, pénibles et dangereuses dans

ROBOTISONS ! L’apparition des robots dans l’industrie n’a pas toujours été bien accueillie. En fait, la robotisation a essentiellement débuté en France au cours des années 1980, dans les usines automobiles, et a été rapidement associée aux licenciements d’ouvriers. Depuis, l’idée que ces machines entraînent des pertes d’emplois s’est enracinée… C’est peut-être une des raisons pour lesquelles, en matière de robotisation et en comparaison des autres pays industrialisés, l’Hexagone accuse un retard impor tant, les entreprises françaises employant deux fois moins de robots que leurs rivales italiennes et cinq fois moins que leurs concurrentes allemandes. Et si en 2002, 4,4 % des soixante-neuf mille robots vendus dans le monde se trouvaient en France, ce pourcentage déjà faible est tombé à 1,7 % en 2010. Aujourd’hui, pour un robot vendu en France, deux le sont en Ita-

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Les dossiers

Le système d’imagerie médicale de Siemens — capable d’assister le chirurgien pendant une opération.

lie, sept en Allemagne et onze au Japon 3. Les causes de cette régression sont en partie liées à l’évolution de la demande. Le secteur qui robotisait le plus il y a dix ans était celui de l’automobile : avec plus de deux mille deux cents unités, il représentait à lui seul plus de 70 % des ventes. Mais en 2010, à la suite de nombreuses délocalisations, ce même secteur a été victime d’une baisse de 62 % — ramenant le nombre de robots à moins de huit cent cinquante unités. En contrepartie, d’autres secteurs ont fortement augmenté leur niveau de robotisation. C’est le cas par exemple de l’agroalimentaire et de l’électronique, qui ont respectivement progressé de 124 % et de 142 % durant la même période. Mais la forte baisse de la production des voitures a néanmoins provoqué une diminution du nombre total des robots de l’ordre de 34 %. Les progrès techniques étaient au rendez-vous… De plus, en vingt ans (de 1990 à 2010) le prix des robots a diminué de 70 %, leur masse a été divisée par deux, le nombre de leurs composants a été réduit de 30 % et leurs performances ont doublé… C’est pour cette

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raison que certaines structures se mobilisent pour inciter les PME à introduire les robots dans leurs processus. Comme le groupe robotique du SYMOP, le Syndicat des entreprises de technologies de production, qui a lancé en 2005 le projet Robocaliser : robotiser pour ne pas délocaliser. Son but : convaincre les entreprises et les pouvoirs publics que la robotisation constitue un facteur d’amélioration de la productivité et de la compétitivité. Les robots sont de plus en plus flexibles et donc adaptables à des processus très divers. Leur prix est abordable. Et plus de robots ne signifie pas moins d’emplois, au contraire ! L’Allemagne, par exemple, compte deux fois plus d’emplois industriels que la France. Entre 2000 et 2008, la robotisation a créé trois cent mille emplois directs et près de trois millions d’emplois indirects. Les robots ne provoquent donc pas les licenciements mais en assumant les tâches pénibles et répétitives, ils permettent en revanche aux salariés de se concentrer sur des travaux plus valorisants. Réduction des coûts de la main-d’œuvre, diminution des stocks, amélioration de la qualité

et augmentation des volumes de production : la robotisation devient un facteur de maintien de l’emploi face à la concurrence des pays low cost. Si la France reste à convaincre, les fabricants, eux, n’attendent pas et sont déjà partis à la conquête d’un nouvel eldorado. Un exemple ? En 2011 et pour la première fois, la Chine est devenue le premier marché du constructeur de robots KUKA, hors industrie automobile, devant le marché domestique allemand !… LA COBOTIQUE En 1910, Henry Ford disait : « Mes clients peuvent choisir la couleur de leur voiture, pourvu qu’elle soit noire. » Depuis cette époque, le monde a évolué. Les grandes séries se sont transformées en une myriade de petites séries. Les produits sont devenus customisables. Formes différentes, couleurs au choix, fonctionnalités sur mesure : la flexibilité règne… Cet environnement changeant constitue un frein à l’expansion de la robotique industrielle, un monde très formaté par les normes de sécurité, avec pour conséquence d’éloigner

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“C’est dans cet esprit qu’est né dans les années 1990, à l’université de Northwestern aux États-Unis, le concept de cobot, une abréviation des mots « robotique collaborative (en anglais collaborative robotics)».”

Le robot parallèle Adept Quattro, créé par le Laboratoire d'informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier (LIRMM). — La cobotique est l’illustration parfaite de l’interaction homme-robot. Ici le résultat d'un étudiant, Eric Faulring.

l’homme du robot. Les puissances et les masses en jeu ont toujours nécessité des configurations sûres, robustes et fiables et ont donc exigé des robots en cage. Mais le robot tout seul n’est pas toujours la solution, surtout si une grande variété d’opérations se combinent à la complexité des tâches. Dans ce contexte, homme et robot deviennent nécessaires tous les deux. Le premier se révèle in-

dispensable pour ses excellentes performances, inégalables dans le contrôle visuel, et sa capacité de manipuler des objets très différents. Le deuxième, nous l’avons dit, est fort, précis et répétable. C’est dans cet esprit qu’est né dans les années 1990, à l’université de Nor thwestern aux États-Unis, le concept de cobot, une abréviation des mots « robotique collaborative » (en

anglais collaborative robotics). Ce terme était à l’origine principalement utilisé pour la téléopération et les exosquelettes. Un cobot est un robot qui par tage son espace de travail avec un opérateur humain — avec lequel il peut entretenir des interactions physiques directes, donc du contact. Il collabore avec l’homme et devient un de ses collègues… Encore peu employées dans la production industrielle, les cellules cobotiques vont connaître un nouvel essor, grâce entre autres à l’évolution des normes de sécurité. Après une période de transition de quatre ans, depuis le premier janvier 2012, la cobotique s’est invitée définitivement dans les usines. Concrètement, les normes autorisent l’utilisation de nouveaux produits pour le contrôle des opérations effectuées par le robot. Voici quelques exemples… Dans les applications lasers, où le besoin de sécurité est très important, il devient possible de restreindre et de contrôler le volume pointé par le laser, ainsi que de maîtriser la vitesse du robot et le tir laser. De plus, dans les opérations de palettisation, l’opérateur peut désormais effectuer la charge et la décharge de palettes sans arrêter

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Les dossiers

la machine et sans interrompre la production. De la même façon, un robot peut présenter une pièce à l’opérateur qui effectue un contrôle alors que le robot n’est pas arrêté, mais tout simplement à vitesse nulle. L’approche cobotique peut ainsi apporter un gain de 30 à 40 % de surface au sol et un gain en productivité dû à la possibilité de réaliser un flux continu, sans les interruptions causées par l’intervention humaine. Des efforts technologiques apparaissent bien sûr indispensables : si la mécanique du robot ne change pas, la sécurisation accrue de l’environnement nécessite le doublement des signaux de commande et de l’électronique associée, ainsi que l’introduction de capteurs — comme les scrutateurs lasers, qui permettent au système de détecter à tout moment la position de l’homme. L’étude demeure donc plus longue à cause de la multiplicité des cas de figure à prendre en compte. En contrepartie, le gain peut se révéler, comme nous l’avons vu, important. Cette stratégie de répar tition du travail entre l’homme et le robot peut aussi être envisagée comme un premier pas vers la robotisation d’un processus, surtout dans le cas des PME — qui doivent souvent couvrir de larges variétés de productions avec de petites cadences. L’homme garde ainsi la maîtrise des tâches complexes (qui le sont aussi du point de vue de la programmation). Le robot, lui, traite les tâches beaucoup plus basiques. La technologie est mûre et les normes sont aux rendez-vous, mais même dans ces conditions, très peu de cellules cobotiques existent en France, tandis que nos voisins allemands ont intégré cette approche depuis plusieurs années. La technologie reste récente et les intégrateurs n’ont pas toujours le réflexe et les connaissances pour intégrer ces solutions. Mais la révolution de la robotique industrielle est en marche !… QUAND LA ROBOTIQUE INDUSTRIELLE DEVIENT ROBOTIQUE DE SERVICES… En 2009, le projet européen SMErobot a trouvé sa conclusion. L’objectif du consortium Small and Medium Enterprises, composé de plusieurs instituts de recherche dont le DLR 4 (le centre national allemand de recherche pour l’aéronautique et l’espace) et l’entreprise KUKA, consistait à développer le bras robotisé des futures applications industrielles collaboratives. Grâce à ce projet le LWR (Light Weight Robot) a vu le jour. Il s’agit d’un bras robot de 14 kg doté de sept degrés de liberté qui réclame une alimentation de 220 V. Avec une charge utile de 14 kg, on obtient un ratio 1:1 entre la masse du robot et la charge (ce qui

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Le robot KUKA LWR travaillant avec l’homme.

n’est pas possible avec les robots classiques, dont le ratio est plutôt de 1:10). L’innovation la plus importante, c’est que le LWR est particulièrement sensible : chaque articulation est équipée non seulement de capteurs de position mais aussi de capteurs d’effort, ainsi que de toute l’électronique nécessaire au bon fonctionnement des moteurs, ce qui permet au robot bien sûr de sentir, mais aussi de réagir prudemment. Ses grands atouts : une sécurité de travail, une flexibilité d’emplacement et un degré d’efficacité énergétique élevé… Ce dernier facteur apparaît très impor tant car la consommation actuelle du parc mondial de

robots (estimé à environ un million d’unités) est évaluée à un gigawatt, soit l’énergie fournie par un réacteur nucléaire ! Et du point de vue de l’ergonomie, l’opérateur peut facilement programmer ce robot en le déplaçant (Learning by Demonstration), afin de lui apprendre directement les points de sa trajectoire. Plus besoin de programmation complexe et de robots en cage : le robot devient la troisième main de l’homme. Conçu pour des opérations de manipulation et de montage, le LWR, qui n’a pas encore été commercialisé, a déjà été testé dans des laboratoires de recherche, intégré à une base mobile, pour des applications

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“Travailler avec l’homme se révèle possible avec le système FRIDA à deux bras d’ABB, qui n’est pas commercialisé non plus, mais est annoncé comme étant un robot collaboratif. Le futur est donc déjà là…”

Deux robots LWR en action dans une opération d’assemblage. — Le KUKA KR 1000 Titan.

de services. Ce qui a été le cas du robot de services Justin, développé par le DLR, et celui de la base mobile de téléprésence Care-O-bot — deux produits allemands. Deux autres constructeurs se sont également lancés dans la fabrication de bras industriels plus humains : Yaskawa Motoman avec le SDA10D, déjà à la vente avec deux bras disposant de sept degrés de liberté chacun, pour un total de quinze (deux bras plus le buste). Dommage que le poids total reste assez élevé (220 kg) et qu’il ne soit pas prévu pour tra-

vailler à côté de l’homme. Ce qui se révèle possible avec le système FRIDA à deux bras d’ABB, qui n’est pas commercialisé non plus, mais est annoncé comme étant un robot collaboratif. Le futur est donc déjà là… 1 2 3 4

- Portée : distance maximale atteinte par le robot. - Abréviation g : accélération gravitationnelle. - Source : World Robotics 2011. - DLR : Deutschen Zentrum für Luft- und Raumfahrt.

■Simona d'Attanasio

LA ROBOTIQUE INDUSTRIELLE

EXPLORE ET ENVAHIT DE NOUVEAUX SECTEURS ! Interview d’Emmanuel Bergerot, responsable technico-commercial de la région Sud-Ouest chez KUKA France. Planète Robots : Qui est KUKA et qu’est-ce qui différencie ce constructeur des autres — en Europe et dans le monde ? Emmanuel Bergerot : Le nom KUKA vient de Keller Und Knappich Augsburg — Keller et Knappich étant les fondateurs, en 1898, de l’entreprise dans la ville d’Augsburg (Allemagne). En 2011, KUKA était le deuxième constructeur mondial de robots. La particularité de notre entreprise est la très forte volonté de maintenir les usines de production en Europe, contrairement à beaucoup d’autres constructeurs qui fabriquent en Chine ou au Japon. Notre autre

caractéristique remarquable est que le groupe KUKA ne fait que de la robotique, ce qui n’est pas vrai pour ses concurrents. Pour ABB par exemple, la robotique ne représente qu’un faible pourcentage de son activité. Ensuite, notre positionnement sur le marché est d’être le leader technologique en la matière : d’où la présence de robots KUKA dans beaucoup d’écoles et d’universités. Parmi les nombreuses innovations, signalons qu’en 1996, KUKA a été la première entreprise à adopter un PC industriel comme contrôleur. Et en 2012, nous introduisons KUKA.CNC, qui fait d’un robot KUKA une

machine à commande numérique programmable en code ISO… P.R. : Quelles sont les perspectives de développement de la robotique industrielle en France ? E.B. : Il est clair qu’il faut tourner la page de l’automobile en tant que principal marché de la robotique en France : il n’y a plus un seul grand marché, mais une somme de marchés plus petits. On peut citer par exemple l’agroalimentaire, les énergies renouvelables et l’aéronautique… Dans l’automobile, le recours à la robotique se

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Les dossiers L'ÉVOLUTION

DES ROBOTS INDUSTRIELS tique en France et faire face à la concurrence de pays émergents dans cette industrie, comme la Chine, le Brésil ou le Maroc, il faut à tout prix innover. Il ne faut pas attendre que l’industrie soit en crise, comme cela s’est produit pour l’automobile. L’Allemagne nous en offre un bon exemple. Son industrie automobile continue à innover avec l’introduction très importante de la soudure laser des carrosseries, ce qui a permis d’optimiser l’assemblage, par rapport aux classiques robots de soudure par points. Cela a contribué au maintien de la production de voitures comme la Golf dans le pays…

Emmanuel Bergerot. — En bas : des robots Kuka dans l'industrie automobile.

limite dans 99 % des cas à l’une des applications suivantes : la soudure par points, la soudure à l’arc et la manutention. Pour la robotique industrielle, se tourner vers d’autres marchés implique la prise en compte d’un nombre extrêmement important d’applications, qui souvent engendrent des besoins divergents. Une application d’usinage et une autre de pick and place (prise et dépose) nécessitent deux robots complètement différents, tant au niveau du matériel qu’au niveau logiciel : dans le premier cas, il faut être capable de traiter un grand nombre de points, tandis que dans le deuxième, la rapidité est l’élément clé. Dans le futur, les solutions cobotiques seront une brique technologique indispensable. P.R. : Pourquoi la robotique s’intéresse-t-elle à l’aéronautique ? Et que peut attendre la robotique de cette filière ?… E.B. : L’aéronautique pose clairement des défis technologiques à la robotique alors qu’on n’en trouve presque plus dans l’automobile, dont les spécifications robots sont, à peu de chose près, les mêmes qu’il y a dix ans. L’intérêt de l’aéronautique n’est pas dans les volumes (nombre de robots utilisés) mais dans les innovations que ce secteur engendre. Les solutions à mettre en place sont très complexes et demandent beaucoup de technologie. Elles sont donc à forte valeur ajoutée, ce qui intéresse KUKA, pour laquelle l’innovation constitue une réelle priorité. C’est un peu différent pour l’agroalimentaire, où l’intérêt réside aussi dans les effets de volume. Si nous voulons garder notre industrie aéronau-

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P.R. : Quelles sont les particularités du domaine aéronautique par rapport aux autres ? E.B. : Des géométries de pièces très grandes, des séries très petites, mais des temps de travail par pièce extrêmement importants. Un exemple : le perçage de quatre cent mille trous dans les panneaux acoustiques des réacteurs… P.R. : Quels défis ont été relevés ou doivent être relevés pour mener à bien la robotisation de ce domaine ? E.B. : Le premier défi consiste à avoir une précision absolue élevée et non plus d’une répétabilité élevée, comme c’est le cas pour la majorité des applications. Aujourd’hui, un robot industriel est précis en absolu à plusieurs mm (3-5 mm). Les robots en aéronautique doivent l’être à 0,5 mm ; si l’on arrivait à 0,1 mm, on pourrait robotiser beaucoup plus. D’où le recours à des techniques comme la calibration des robots par tracker laser, l’amélioration de la rigidité intrinsèque du robot du point de vue mécanique, l’optimisation des asservissements en suivi de trajectoire, la prise en compte de la matrice de rigidité du robot, afin de compenser les déformations pendant le processus. Aujourd’hui, les spécifications en aéronautique sont faites par rapport aux meilleures performances des machines traditionnelles. C’est donc cette précision qui est demandée aux robots. Un deuxième défi consiste à traiter un nombre de points de tra-

jectoire extrêmement important. (Il devient impossible de programmer par apprentissage.) En termes de capacité de traitement du contrôleur, il faut pouvoir gérer le stockage des données et leur chargement en dynamique. Le robot effectue une trajectoire et à la fin doit basculer sans s’arrêter sur une autre — composée d’un million de points. P.R. : Quel est le futur de la robotique industrielle dans l’aéronautique ?… E.B. : Premièrement, la cobotique est un élément clé pour l’aéronautique, surtout dans les usines d’assemblage — avec la présence nécessaire d’opérateurs dans l’environnement du robot. Certaines tâches ne sont pas intéressantes à robotiser du point de vue économique et d’autres ne sont pas aujourd’hui techniquement robotisables. Il faut donc faire cohabiter les robots et les opérateurs dans un espace de travail commun. Deuxièmement, la mobilité des robots est essentielle parce que dans l’aéronautique, on ne déplace pas la pièce vers le robot, mais le robot vers la pièce, à cause de la taille de cette dernière… P.R. : Quels sont les nouveaux domaines qui vont bénéficier, en France, de la robotique ? E.B. : Les innovations apportées dans la robotique industrielle par les applications aéronautiques vont servir au développement d’autres secteurs — comme le médical et le nucléaire. Dans le médical, la précision et la cobotique sont aussi des briques nécessaires au développement du marché de la robotique. Le système Zeego de Siemens HealthCare, qui effectue des opérations d’imagerie médicale pendant une opération chirurgicale, en est un exemple. Dans le nucléaire, la mobilité reste une demande forte pour les opérations de contrôle et de démantèlement. Bien entendu, on peut prévoir que la robotique va continuer, dans l’agroalimentaire, à se développer — en particulier dans des opérations de processus et non plus seulement dans celles de conditionnement.

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de plus.

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Les dossiers

ROBOCALISATION

SORTIR DE LA C R AVEC L ISE ROBOTI A Q U MODE E D’EMPL OI Les plans sociaux s'enchaînent et la France est devenu le pays qui présente la part de valeur ajoutée de l'industrie manufacturière dans le PIB la plus faible (9,3 % en 2010)1. Au-delà des problèmes sociaux à court terme, « la désindustrialisation constitue une menace pour la croissance future ». En effet, 85 % de l'effort de la recherche privée relèvent du domaine industriel. « Plus la base industrielle se réduit, moins le pays dispose d'atouts pour soutenir la recherche appliquée, générer des progrès techniques et contribuer à l'expansion des autres secteurs de l'économie. » Vous avez dit… cercle infernal ?

Au Japon, la récession a été plus sévère que dans les autres pays industrialisés et le pays connaît également une forte dette publique. Et pourtant, avec seulement 2 % de la population active du monde (contre 27 % pour la Chine), il produit presque autant que son immense voisin, parvenant à conserver le statut de troisième puissance industrielle mondiale — et de leader pour les machines-outils et les robots industriels. Le pays du Soleil-Levant contribue pour près de

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20 % aux dépenses de recherche et développement dans le monde (il y consacre 3,6 % de son PIB — contre 2,3 % en moyenne dans l’OCDE). Il est ainsi le champion du monde du nombre de brevets par habitant. Pékin entendant bien poursuivre son « rattrapage technologique », les Nippons sont donc condamnés à une fuite en avant technologique, selon la règle d’or qui régit la stratégie industrielle : « Innover ou mourir. » Le ministère de l’Économie, du

Commerce et de l’Industrie japonais (METI) a d’ailleurs publié en juin 2010 une étude prospective identifiant cinq secteurs prioritaires comme des gisements de croissance additionnelle d’ici 2020 — et l'un d’entre eux est la robotique. C'est donc un effort national, mû par une volonté politique et administrative qui permet à ce pays de s'engager dans cette voie. Le panorama dressé par le METI pour le remodelage de l’appareil productif ouvre des perspectives sur l’utilisation par le Japon de ses atouts pour compenser ses handicaps en prenant compte, entre autres, du développement de la robotique pour faire face au vieillissement de la population. Afin d’atteindre cet objectif, des programmes nationaux de financement ont été mis en place depuis 2001… Aux États-Unis, après une décennie de délocalisations, des entreprises parlent de relocalisation grâce à la robotisation de leurs outils de production (la « robocalisation »). General Electric, Boeing, Caterpillar, Ford, Master Lock et Coleman ont commencé des opérations de retour ces dernières années. Là-bas également, la robotique reçoit un fort soutien politique, l'État ayant créé un plan Initiative robotique nationale, qui a alloué 70 M$ à la seule robotique industrielle…

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“Le pays du Soleil-Levant contribue pour près de 20 % aux dépenses de recherche et développement dans le monde. ”

De droite à gauche… Le robot Romeo d'Aldebaran Robotics, fruit d’une collaboration au sein de Cap Digital. — Des robots Fanuc dans les chaînes de montage NedCar, aux Pays-Bas. — Cellule de soudure ABB.

En Corée du Sud, la robotique autonome a été décrétée depuis 2003 « axe prioritaire de développement ». Le Korean Robotics Basic Plan « vise à faire du pays le leader mondial de la robotique de services à horizon de 2018 » 3 et a déjà débloqué 750 M$ sur quatre ans pour atteindre cet objectif. La robotique, chantier national stratégique, est soutenue par l’achat public. L'entreprise Yujin — la créatrice d’iRobiQ un robot éducatif, a bénéficié de ce soutien par le biais de l’achat de milliers de ses machines, destinées à équiper les écoles du pays. Cela lui a permis de passer d’une production en petit nombre à une production industrielle. La Chine, elle, reste un cas bien particulier car elle connaît une industrialisation à marche forcée, poussée par une décennie de croissance à deux chiffres. Et pourtant, le géant d’origine taïwanaise Foxconn a annoncé durant l'été 2011 qu'il procéderait au licenciement de cinq cent mille ouvriers en trois ans, pour les remplacer par des robots. Foxconn en possédait alors dix mille, et souhaite en avoir un million en 2014 !… Tout cela pour répondre aux grèves et aux nombreux suicides de ses ouvriers, mais surtout à l’augmentation de leur salaire : plus de 70 % en quelques années… Le nombre des robots industriels a déjà crû de 50 % en 2011 et la Chine pourrait en compter

loppement rapide, afin de résoudre le problème national de l'emploi. »

plus que le Japon d'ici deux ans. Mais cette révolution technologique lui posera de gigantesques problèmes sociaux, à proportion de son exceptionnelle densité de travailleurs. À tel point que Wang Mengshu, un ingénieur interrogé par Technology Review, a déclaré : « Dans certains champs, nous ne voulons pas d'un déve-

LA ROBOTIQUE, PHÉNOMÈNE ÉCONOMIQUE À DEUX FACES Sur le plan mondial, l’International Federation of Robotics a estimé, dans une étude menée en 2011, que la robotique avait permis de créer trois cent mille emplois directs et près de trois millions d’emplois indirects entre 2000 et 2008. Elle agit de façon bénéfique sur le moteur économique à la fois en tant que moyen de production (des robots, en usine, pour produire) et en tant qu'objet à haute valeur ajoutée de la production (les robots produits par les usines). Chaque pays développé veut profiter de cette manne car ceux qui n'en bénéficient pas sont pénalisés à tous les niveaux : par l'absence de création d'emplois, par le départ des industries et, en définitive, par le fait d’aller acheter ses robots ailleurs… Mais avec deux fois moins de robots industriels qu'en Italie et quatre fois moins qu'en Allemagne, la France a raté le coche de la robotique industrielle, en particulier du côté des PME2. Le

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Les dossiers

Un robot industriel ABB.

retard est tel qu'il pourra être difficilement rattrapé… Pour le compenser, les entreprises de robotique s'appuient principalement, pour leurs innovations, sur une forte activité de recherche, issue des universités et des grandes écoles. Troisième nation pour le nombre de publications ayant trait à la robotique, le savoir-faire de la France en matière de recherche, de logiciels, de jeunes entreprises innovantes et de robotique humanoïde est reconnu, mais n'a pas su, pour l'heure, passer à la phase industrielle, ce qui fait dire à M. Cocquet, de Cap Digital: « Aurons-nous la structuration suffisante pour passer de la R&D à un cycle de production industrielle? » Car voici ce qui manque: un cadre de développement mobilisant les acteurs. Ce rôle est tenu par l'État au Japon et en Corée du Sud, par l'industrie militaire (financée par l'État) aux ÉtatsUnis et par la synergie des grands groupes industriels et des PME en Allemagne… Une solution adaptée à la structure économique française pourrait passer par des associations, des syndicats professionnels et des organismes facilitateurs, comme Cap Digital, capables de mettre en rapport étroit les entrepreneurs, les organismes de recherche et les investisseurs. Actuellement, l'apport de la robotique dans la formation de l'écono-

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mie du futur n'est pas perçu par les pouvoirs publics comme il l'est dans d'autres pays développés, mais des études commencent à voir le jour6. Des investissements publics (Robotex) sont également réalisés, mais financent principalement des laboratoires, avec de faibles dotations (10,5 M€ à redistribuer dans quinze laboratoires de recherche pour Robotex). Il faudrait donc compléter ce dispositif par des aides à l’innovation pour des projets d’entreprise (peut-être en plus petit nombre que pour les sujets de recherche, mais financés jusqu’à la phase de production industrielle). À l’heure présente, seul le projet Romeo (d’Aldebaran) a profité d’un tel soutien: sur les 10 M€ du projet, 4,9 ont été alloués par les collectivités locales et des directions ministérielles. Et une fois la phase d’industrialisation atteinte, l’État pourrait continuer à développer la branche par des commandes aux nouvelles industries. Complètement à l’opposé de l’organisation française en matière de subvention, les plans de financement de la recherche aux États-Unis concernent exclusivement les applications professionnelles: cf. un plan de 70 M$ lancé en 2011 pour les applications robotiques dans l’agriculture, la santé et la surveillance et les 41 Mds$ investis dans le

développement des drones sur la période 20122014. Oui, plus de 13 Mds$ par an — uniquement pour ce secteur! QU'ATTENDRE DANS LES ANNÉES À VENIR ? Ainsi que le note le rapport6 : « Nous sommes aujourd’hui au démarrage d’une industrie de grande ampleur, à couverture mondiale. » L'étude Metra Martech 2011 prétend que l'industrie de la robotique va créer un million d'emplois nouveaux dans les années qui viennent. On table en 2015 sur un marché mondial de 8 Mds$ pour la robotique de services personnelle et de 18 Mds$ pour la robotique de services professionnelle. La robotique de services sera donc le prochain marché à ne pas rater, avec 1 Md$ à la clé: humains et robots vont donc être amenés à se rencontrer sur les lieux de travail dans les années qui viennent… L'ampleur des défis à relever n'est toutefois pas à négliger! Réindustrialiser grâce à la robotique ne signifie pas le moins du monde revenir aux pratiques industrielles que nous connaissions. L'image des sorties d'usines grouillant d'ouvriers (humains, bien entendu) appartient désormais au passé. Les travail-

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“L'étude Metra Martech 2011 prétend que l'industrie de la robotique va créer un million d'emplois nouveaux dans les années qui viennent. On table en 2015 sur un marché mondial de 8 Mds$ pour la robotique de services personnelle.”

Le Shuttle XP de Kardex. — L’iRobiQ de Yujin.

leurs devront passer de la réalisation du produit à l'entretien et à la maintenance de la machine qui réalise le produit. Cela s'accompagnera d'un besoin en formation fort et constant et nécessitera l'apprentissage d'un nouveau type de relations. Les travailleurs devront avoir de fortes capacités d'adaptation, tout au long de leur carrière… C'est donc une nouvelle culture homme-machine qui arrive, une culture de l'interaction et de la connaissance mutuelles. Elle se répandra dans les entreprises, mais devra aussi se diffuser en dehors. De nouveaux besoins et métiers apparaîtront pour l'accompagner: enseignant spécialisé, formateur, agent de maintenance à domicile pour les robots personnels, etc. À l’échelle mondiale, le processus est déjà engagé: l’organisation du travail que nous connaissons depuis la révolution industrielle évolue progressivement et à un rythme qui va crescendo. Nous assistons à une nouvelle révolution industrielle — la première où les robots joueront un rôle décisif. Au Japon, le résultat apparaît déjà. Bien qu'ayant conservé une forte puissance industrielle, l’industrie elle-même ne représente plus que 26,5 % du PIB (contre 72 % pour les services). L’économie y est déjà entrée dans l’ère postindustrielle pour devenir une économie de la connaissance. Les défis sociétaux ne semblent pas négligeables. Alors qu’en Corée ou au Japon, l’irruption des robots dans la vie quotidienne constitue une attente forte de la part d’une population habituée, cultu-

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Les dossiers “Des lois sont passées aux États-Unis pour permettre le déploiement des voitures autonomes et des drones. »” rellement, à l’image du « bon robot » (souvent humanoïde), cette vision est absente de l’imaginaire des sociétés européennes, en particulier de celles qui sont issues de la tradition catholique. Des efforts importants sont donc à mener de ce côté-là. Les retombées économiques de cette attente sociale sont une des clés du succès de l’émergence d’une économie de la robotique: une industrie naissante, au Japon ou en Corée, sera dopée par son marché intérieur, prompt à se robotiser rapidement. Citons, pour lutter contre cette différence culturelle qui existe dans les pays occidentaux, le projet italien LELR (Local Educational Laboratory on Robotics), qui vise à initier les enfants à la robotique dans des écoles pilotes. En direction d’un autre public, le Congressional Robotics Caucus américain informe depuis 2007 les membres du Congrès des avancées de la technologie robotique, afin de leur donner une véritable culture et une sensibilité dans ce domaine. Enfin, dernière chose indispensable à l’intégration économique des robots: obtenir une position claire sur le problème de l’affectation de la responsabilité civile lors de leur utilisation. Cette question a été très étudiée dans les universités américaines, mais fort peu en Europe. Des lois sont passées ces dernières années aux États-Unis pour permettre le déploiement des voitures autonomes et des drones. Au risque — le jour où le problème sera posé sur la table en Europe — de voir se mettre en place des normes d’inspiration américaine, véritables chevaux de Troie pour les industriels états-uniens. REGARDS FUTURS ET PASSÉS Un article paru en 20114 conclut que le Japon « n’est pas le miroir de notre futur, il est un observatoire privilégié pour comprendre les grandes évolutions qui se dessinent en Europe, et pour les anticiper à la lumière de son expérience ». La robotique peut en effet être une des solutions qui feront que cette crise de fin de désindustrialisation se transformera en une crise de mutation de l’industrie vers une nouvelle forme et d’une modification de sa société, pour l'intégration des robots. Il y a déjà presque vingt ans (en 1994) Jon D. Erickson, alors responsable scientifique du département Automatisation et Robotique, à la NASA, écrivait: « Pour l'économie américaine, la nouvelle technologie robotique présente dans les robots les plus avancés, qui peuvent reconnaître et répondre à leur environnement et aux ordres parlés des humains pour exécuter une grande variété de déplacements et de tâches de manipulation, offre l'avantage d'améliorer la compétitivité globale du secteur critique qu'est l'industrie, [...] de créer une industrie de la robotique en croissance qui créera emploi et bénéfices [...] et comme ces robots ”intelligents“ deviennent acceptables dans l'ensemble de la société, une amélioration du niveau de vie pour tout le monde.5 »

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Montage d'un écran LCD. — Robot d'entrepôt Kiva.

Il prévoyait que ce succès ne pouvait avoir lieu qu'à la condition d'une collaboration entre chercheurs, industriels et organismes (dont son département faisait partie) chargés de la facilitation de ces efforts. Si cette condition était réalisée, « la construction de prototypes pourrait avoir lieu sous cinq ans ». Et vingt ans plus tard, la crise actuelle peut être l'occasion de lui donner raison en nous permettant d'entrer dans une ère industrielle d'un nouveau genre — à inventer. ■Nicolas Denis

1 Coe-rexecode.fr : Faiblesses et atouts de la France dans la zone euro : le défi de la reconvergence, du 22 mars 2012. 2 Le Nouvel Économiste du 7 juin 2012 : Vous avez dit Réindustrialisation ?, par Alexandre Majirus. 3 Roboticsbusinessreview.com du 10 juin 2012 : Robots, Re-shoring and America’s Manufacturing Renaissance, par Tom Green. 4 Politique étrangère, 2011\1 : L'économie japonaise : miroir de notre futur ?, par Claude Meyer. 5 Lyndon B. Johnson Space Center (JSC) proposed dualuse technology Investment program in intelligent robotics, par Jon D. Erickson, 1994 (American Institute of Aeronautics and Astronautics, Inc.). 6 Le développement industriel futur de la robotique personnelle et de services en France. Rapport du pôle interministériel de prospective et d’anticipation des mutations économiques (PIPAME), avril 2012 (disponible en ligne).

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BULLETIN DE COMMANDE À DÉCOUPER OU PHOTOCOPIER ET À RETOURNER À : PLANÈTE ROBOTS - ÉDITIONS D'ACAMAR, 161, BD HENRI-SELLIER, 92150 SURESNES ❏  ❏ 

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TOUT ROULE POUR CURIOSITY ! Après avoir parcouru cinq cent soixante-dix millions de kilomètres, Curiosity est arrivé comme prévu sur Mars le 6 août dernier, au terme d'un voyage dans l'espace qui aura duré plus de huit mois. Sa dépose sur le sol martien, à seulement deux kilomètres du centre du cratère Gale, s’est déroulée sans encombre et a pu être observée par des millions de Terriens grâce aux photos prises par la caméra HiRISE (High Resolution Imaging Science Experiment) de la sonde MRO (actuellement en orbite autour de la planète rouge) et par certaines des caméras dont Curiosity est équipé… UN CHECK-UP EN RÈGLE Au cours des premiers jours qui ont suivi son arrivée, Curiosity s’est familiarisé avec son environnement… Une antenne lui permettant de communiquer directement avec la Terre (sans avoir à passer par les relais radio des deux satellites de Mars — Odyssey et MRO — qui ne le survolent que deux fois par jour) a été dressée. Ce fut ensuite au tour de son mât principal, qui porte les caméras stéréo à haute définition ainsi que la ChemCam, d’être déployé : les premières photos couleur en haute résolution purent ainsi être prises.

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Tandis que depuis Pasadena, en Californie, les équipes scientifiques du Jet Propulsion Laboratory de la NASA poursuivaient les vérifications du bon fonctionnement des dix instruments de haute technologie embarqués à bord de Curiosity, ce dernier commençait déjà, quelques heures seulement après s’être posé, à envoyer sur la Terre des images noir et blanc du cratère Gale. Elles étaient prises par les caméras auxiliaires qui servent à la conduite du rover, avant de transmettre de nouvelles photos couleur d’une qualité exceptionnelle, révélant moult détails sur son proche environnement.

À la première photo de l'ombre portée du robot sur le sol martien sont venues s'ajouter de superbes images couleur en HD, grâce au téléobjectif de la caméra Mastcam, qui montrait un étonnant empilement de couches sédimentaires au pied du mont Sharp. Toutes ces prises de vue des pentes du mont Sharp serviront à établir une carte en 3D de cette éminence afin de déterminer non seulement les cibles géologiques qui semblent les plus intéressantes — mais aussi le chemin le plus aisé pour parvenir à son sommet. En plus de ces images spectaculaires, il a également retransmis son premier

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“Les scientifiques devraient très certainement faire d’importantes découvertes en examinant les milliers de cibles que la ChemCam va pouvoir traiter tout au long de la mission.”

De gauche à droite… Le sol martien devant le robot, avec le rocher N165, le premier à avoir été analysé par laser. — Curiosity a découvert les traces évidentes d'un ancien lit de rivière sur le site de Glenelg. — Le mont Sharp photographié par la Mastcam. — Gros plan des roues.

modéré et franchir seulement 10 à 30 m par jour — pour voir comment cela se passe —, mais à terme devrait être en mesure de progresser de 100 m par jour. La première destination de sa longue exploration, qu’il devrait atteindre en deux à trois semaines, est le site de Glenelg. Baptisé ainsi car il obligera Curiosity à revenir sur ses pas (« Glenelg » est un palindrome…), cet endroit (à 400 m à l'est du point d'arrivée du rover sur Mars), intéresse tout particulièrement les scientifiques parce qu’il se trouve à la jonction de trois sites géologiques très différents.

message vocal, enregistré avant qu'il ne quitte la Terre par Charles Bolden, le patron de la NASA — dans lequel il affirme qu'une mission humaine vers Mars pourrait intervenir dans un avenir pas si lointain… D’autre part, le rover a diffusé Reach for the Stars, un morceau composé tout spécialement par le chanteur will.i.am, du groupe Black Eyed Peas. LE DÉBUT DES ANALYSES Deux semaines après, Curiosity a effectué ses premières analyses géologiques. La première roche martienne à faire l’objet de son attention était une pierre de 7 cm de large, tout d’abord nommée N165 avant d’être rebaptisée Coronation, qui se trouvait à 5,80 m de sa position. Le laser ultrapuissant de la ChemCam (Chemistry Camera) a envoyé sur la pierre trente impulsions de lumière infrarouge pendant dix secondes. Chacune de ces impulsions a délivré plus d'un million de watts en approximativement cinq nanosecondes. (L'énergie dégagée par le rayon laser excite les atomes de la roche visée et les transforme en plasma ionisé et brillant. La lumière ainsi émise est ensuite captée par un télescope, puis analysée par trois spectromètres placés dans le corps du rover, afin de déterminer la composition de la cible. Ces spectromètres enregistrent l'intensité de six mille cent quarante-quatre longueurs d'onde dans les spectres ultraviolet, visible et infrarouge. Les couleurs obtenues révèlent alors les éléments atomiques présents dans la roche. Les scientifiques devraient très certainement

faire d’importantes découvertes en examinant les milliers de cibles que la ChemCam va pouvoir traiter tout au long de la mission. Curiosity va aussi gagner du temps car cet instrument de pointe est capable d’analyser à distance et instantanément la composition du sol et des roches jusqu’à une distance de 9 m. Il permet aussi de sélectionner les zones les plus intéressantes à étudier et se révèle très utile pour l’étude des roches situées dans des endroits inaccessibles au rover.) EN ROUTE VERS GLENELG Après être resté seize jours au même endroit, Curiosity s’est déplacé en laissant les empreintes de ses roues sur le sol martien. Il a tout d’abord avancé de 4,50 m avant d'effectuer un virage à 120° puis parcouru encore 2,50 m. Dans un premier temps, il devrait adopter un rythme

DESTINATION : LE MONT SHARP La destination finale du rover (le plus complexe et le plus onéreux jamais envoyé sur Mars), dont l’objectif consiste à rester opérationnel pendant au moins une année martienne (soit six cent quatre-vingt-sept jours terrestres), est le sommet du mont Sharp, qui culmine à environ 5 500 m au-dessus du fond du cratère Gale et se trouve à 10 km de l’endroit où il s’est posé. Curiosity aura pour mission de déterminer en analysant, grâce à ses dix instruments embarqués, les roches du mont Sharp (dont certaines remontent à un milliard d'années), si l'environnement a jadis pu être propice au développement de la vie microbienne — et d’établir si la vie tout court a un jour été possible sur la planète rouge. En effet, selon les scientifiques, la région du cratère Gale aurait autrefois abrité de l'eau et les formations géologiques très anciennes de cette montagne pourraient avoir gardé la trace d'une vie antérieure…

■ Josèphe Ghenzer

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A R A B A IH K ’A D R IE T R A U Q LE S N A D

! O G O G a S T O B O R S DE On ne présente plus ce quartier célèbre de Tokyo, renommé pour ses cafés, ses jeunes Japonaises portant une tenue de soubrette et sa forte concentration de magasins d’électronique. Autrefois, Akihabara était connu sous un autre nom : Kanda Radio (les habitués l’appellent aussi Akiba). C’est après la Seconde Guerre mondiale qu’il connut un remarquable essor grâce à la revente de radios et de matériel électronique en provenance des surplus de l’armée japonaise… Puis, quand la diffusion des biens électroménagers s’est démocratisée, Akiba est devenu une véritable Mecque du matériel électronique (ordinateurs, télévisions, réfrigérateurs, etc.)… C’est l’endroit rêvé pour trouver des robots. Planète Robots vous convie donc à une visite guidée d’Akihabara ! Quand on descend du train de la ligne (circulaire) Yamanote, on se retrouve dans ce Japon dont parfois les naturels eux-mêmes se moquent de manière presque-

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méprisante : celui des otakus, geeks et autres nerds (rayez la mention inutile) ; celui aussi des amateurs d’animes et de mangas. Dès la sortie de la gare, nommée bien à propos Sortie Ville électrique, deux cafés vous mettent déjà dans l’ambiance : l’AKB48 et le Gundam. (AKB48, abréviation d’Akihabara48, est un groupe de musique féminin, composé exclusivement de collégiennes et de lycéennes qui chantent et dansent sur des rythmes J-Pop — et dont le

quartier général est donc… Akihabara. Ce groupe extrêmement connu au Japon — chaque Nippon a sa chanteuse favorite — possède un café à thème. Juste à côté, le Gundam paraît doté d’une atmosphère bien plus virile : il exploite, lui, le thème des robots géants bataillant à coups d’épées géantes et de lasers sous un fond étoilé. Rappelons que la saga Gundam est une série de mangas déclinée en animes depuis plus d’une trentaine d’années et

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“Au fur et à mesure qu’on s’enfonce dans le quartier, on passe par plusieurs étapes pour accéder à son cœur. Proches de la gare, les magasins duty free pullulent…”

De droite à gauche… Astro Boy reste la star incontestée au Japon — Des étals de robots en tout genre — Kondo Battles, des compétitions de robots.

dont l’audience ne faiblit pas au Japon — sans oublier l’impact des produits dérivés…) TROUVER LA PIÈCE RARE ! Au fur et à mesure qu’on s’enfonce dans le quartier, on passe par plusieurs étapes pour accéder à son cœur. Proches de la gare, les magasins duty free pullulent et les clients sont en majorité des touristes qui viennent prendre leur dose de Japon high-tech ou veulent acheter de la technologie nipponne à moindre prix. Mais ces derniers, à cause du yen fort, de la concurrence d’Internet et des autres pays asiatiques, sont presque certains de faire chou blanc… Toutes les grandes enseignes de matériel électronique ont un magasin à Akihabara : Biccamera, Yodobashi Camera, Sofmap. On y vend aussi bien du neuf que de l’occasion… C’est justement cela qui fait la magie de cette enclave : le fait de pouvoir fouiller dans des bacs remplis de matériel électronique, pressé de toute part par des Nippons taraudés par la même envie que vous : trouver la pièce rare ! De plus, quand on s’éloigne des grandes enseignes, on est harangué par des Japonaises en tenue de soubrette qui vous vantent les jolis visages de leurs amies et la gentillesse avec laquelle elles vous serviront le thé… Si l’on poursuit son chemin, l’atmosphère change et on quitte la rue princi-

illégales — comme des appareils permettant de modifier les consoles de jeux afin de les adapter à des jeux piratés ou bien à des contrefaçons chinoises. Cependant, le gouvernement semble avoir récemment mis le holà et les magasins qui délivrent ce genre de marchandises sont en voie de disparition…)

pale pour emprunter des ruelles un peu sales et nettement moins bondées. Les échoppes de robots se trouvent là, loin du tumulte des touristes et des naturels de passage. On y trouve pas mal de choses — et parfois à des prix surprenants. (Il y a quelques années, on y découvrait même des marchandises quelque peu

VSTONE ET SES ROBOVIE Nous sommes tout d’abord entrés dans la boutique Vstone, la plus proche de la gare et la succursale de l’entreprise du même nom, basée à Osaka. Elle est surtout connue pour la série des Robovie, qui se décline en quatre robots. Deux d’entre eux ont été conçus pour les roboticiens amateurs (Robovie-X et Robovie-nano) et les deux autres pour la recherche (Robovie-R3 et Robovie-PC) — chaque modèle existant en plusieurs versions. Leur prix varie entre 650 € pour la version de base (Robovie-nano) et plus d’un millier d’euros pour les versions plus avancées. (Les versions humanoïdes pour la recherche peuvent atteindre les 4 000 €. Sans même parler de Robovie-R3, qui en coûte quarante mille…) Pour vous fournir une idée plus précise de tout cela, voici les différences qui existent entre les deux robots… Le Robovie-nano est le poids

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Un magasin d'électronique dans Akihabara.

plume de VStone, avec ses 575 g et ses 23 cm : il possède quinze degrés de liberté pour pouvoir bouger et se déplacer. Quant au RoboviePC, doté d’une carrure de sumotori, il est beaucoup plus impressionnant avec ses 40 cm et ses 2,400 kg ! L’année dernière, il a même gagné un vrai marathon (42,195 km) à Osaka. La course a tout de même duré deux jours, à la vitesse moyenne de 0,77 km/h… Il bénéficie de cinq degrés de liberté supplémentaires (ce qui porte le total à vingt). Autre plus : la mousse de polyuréthane qui recouvre et protège son électronique fragile. La différence entre les deux réside essentiellement dans les car tes qui les contrôlent et dans les caractéristiques des ser vomoteurs. Le Robovie-PC est doté d’une car te semblable à la car te mère des PC (d’où son nom) et se révèle très facile à programmer et à modifier pour les développeurs. Le Robovie-nano, lui, est fourni avec un programme qui permet de changer comme d’améliorer ses mouvements et ses ser vomoteurs apparaissent moins performants et moins puissants. (Il est aussi plus difficile à transformer.) En résumé, plus le robot coûtera cher, plus ses servomoteurs et ses composants électroniques seront performants et nombreux…

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LA CAVERNE D’AKIBA(BA) ! Trois autres magasins ont attiré notre attention. On ne se s’étendra pas sur chacun d’entre eux car il est possible de dresser sans difficulté le « portrait-robot » (sans jeu de mots) de ces boutiques… En effet, on y vend presque la même chose — une sorte de particularité propre au Japon : elles sont très proches géographiquement, délivrent quasiment les mêmes produits, mais ne semblent pas souffrir de la concurrence de leurs voisines. Le magasin typique contient trois types de produits… D’abord les robots déjà montés, comme des Pleo, des Robonova de Hitec Robotics, la série KHR de Kondo, etc. Il se révèle également possible d’y acheter de petits kits (avec servomoteurs ou bras manipulateurs) pour l’équivalent de 100 €. Les personnes au portefeuille bien plus garni, pourront elles choisir les kits de robots humanoïdes ou bien les hexapodes, qui ressemblent à des araignées mais ont moins de pattes… Car une fois que vous avez acquis un robot, vous allez le monter, le démonter, etc. Il viendra bien un moment où vous voudrez l’améliorer, changer certaines pièces ou le personnaliser… La section des pièces détachées va alors monopoliser votre intérêt. Autre plus de ces boutiques : le nombre impressionnant de revues

spécialisées et de livres traitant de la robotique — qui vous apprennent comment construire un robot, utiliser des microcontrôleurs, etc. Si l’on compare cet état de choses à celui qui existe en France, force est de constater qu’en dehors de vos serviteurs de Planète Robots, notre pays nous laisse sur notre faim robotique… Ici, c’est le paradis pour le rat de bibliothèque qui sommeille en vous. Il faudra toutefois apprendre le Japonais (donc les milliers de kanjis et de kanas qui composent son alphabet). Là aussi, il y en a pour tous les goûts, que vous soyez novice ou bien doctorant. En discutant avec les vendeurs, on peut dresser rapidement le portrait du client habituel. Il est bien sûr japonais, mâle et a entre vingt et quarante ans. (Cela décrit la population type d’Akihabara et n’a rien d’étonnant.) Bien sûr, il y a toujours des cas à part… Et c’est en posant des questions à l’un de ces vendeurs, M. Kentaro Sugiwara, que j’en ai appris davantage. (Ce père de famille voulait passer un peu plus de temps avec ses enfants et cherchait une activité commune. Lesdits enfants avaient toujours été attirés par les sciences et ne sachant pas véritablement quoi faire, il en est venu à acheter un kit de robots, sur les conseils d’un ami. Et maintenant ses rejetons sont des clients réguliers de la boutique ; l’aîné voudrait suivre les cours d’une

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“Car une fois que vous avez acquis un robot, vous allez le monter, le démonter, etc. Il viendra bien un moment où vous voudrez l’améliorer, changer certaines pièces ou le personnaliser…” grande université pour étudier la robotique et construire des robots géants — comme ceux des dessins animés…) Commencer jeune et encourager la curiosité scientifique peut aussi susciter des vocations. Et que les non-japonophones se rassurent : certains vendeurs parlent un excellent anglais — comme M. Takiguchi, du magasin Vstone — et sont très sympathiques. Je n’ai par contre trouvé personne qui parlât le français… Il est aussi à remarquer que les connaissances techniques des clients semblent avoir évolué au fil du temps. C’est évidemment parce que les produits vendus sont devenus plus complexes… De plus, grâce à Internet et aux compétitions de robots, les gens communiquent beaucoup et s’entraident. LES KONDO BATTLES Et si vous voulez assister (voire participer) à des compétitions de robots lors d’un voyage qui guiderait vos pas jusqu’au quartier d’Akihabara, il ne faut pas manquer les Kondo Battles (combats de Kondo). Renseignez-vous toutefois sur le site de la compagnie car leur calendrier apparaît assez aléatoire et le lieu des rencontres peut changer… (Une des compétitions de robots les De droite à gauche… Tomber sur une statue de robot comme celle du Tetsujin 28 est courant à Akihabara — Akihabara regorge de perles introuvables en Europe — Le Gundam Café, au thème robotique.

plus anciennes au Japon est organisée par Kondo Kagaku. Sa particularité : exiger des participants qu’ils utilisent exclusivement des servomoteurs vendus par la compagnie. On est libre d’utiliser des châssis et des cartes équipées de microcontrôleurs pour le contrôle des servomoteurs. Et la salle où se déroulent ces empoignades, qui apparaît un peu petite, contient une arène octogonale conforme aux réglementations des compétitions Robo-One, un terrain de football et de la place pour bricoler votre robot. L’entrée n’est pas payante mais l’utilisation des équipements a un tarif — environ 5 € l’heure.) Voilà, il est déjà temps de rentrer chez vous, avec un robot sous le bras, quelques figurines de vos mangas favoris — en rêvant d’une gloire acquise dans les arènes d’Akihabara… ■ Matthieu Destephe Plus en savoir plus… — Robotshop : http://www.technologia.co.jp/ (japonais) — L’Empire du Robot : http://robot.tsukumo.co.jp/ (japonais) — Vstone : http://www.vstone.co.jp/english/index.html (anglais) — Kondo Robot Spot : http://robospot.jp/ (japonais)

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QUE LA FORCE SOIT AVEC

L’EXOHAND ! Bien connue pour avoir créé divers robots inspirés par le monde animal (SmartBird, AquaJelly, AirJelly, AquaPenguin ou Bionic Handling Assistant — un bras bionique qui ressemble à s’y méprendre à… une trompe d’éléphant), la société allemande Festo a récemment prouvé qu’elle était toujours à la pointe de l’innovation et de la technologie en levant le voile sur un nouveau prototype de main robotisée, l’ExoHand. UNE NOUVELLE AVANCÉE DE L’INTERACTION HOMME-MACHINE L’ExoHand est donc une main robotisée, pilotée par un exosquelette, qui s’enfile comme un gant et combine l’intelligence humaine avec les capacités d’un robot. Il dispose de capteurs qui détectent chacun des mouvements effectués par l’utilisateur et les enregistrent, ce qui lui fournit la capacité, après transmission, de les reproduire en temps réel avec une très grande précision. Un logiciel utilisant des algorithmes non linéaires sur un contrôleur — dit CoDeSys-compliant — permet l’intégration fonctionnelle à l’intérieur du système ainsi que l’orientation indépendante de chaque doigt, ouvrant ainsi la voie à une interaction intelligente entre l’homme et la machine… L’ExoHand possède tous les principaux degrés de liberté de la main humaine : il est mû par huit actionneurs pneumatiques (cylindres DFK-10) qui procurent aux doigts un déplacement actif et amplifient leur force de 50 %. Ils permettent également de transmettre à l’utilisateur un feed-back qui lui

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donne l’impression d’empoigner et de manipuler vraiment les objets. DE LA MÉCATRONIQUE FAITE SUR MESURE Le développement d’un tel projet a réclamé l’expertise de différents secteurs. La mécatronique, qui est au cœur de l’activité de Festo, combine les disciplines traditionnelles de la mécanique, de l'électronique et de l'informatique en temps réel. Le gant de l’ExoHand est fabriqué à base de polyamide, à partir d’un procédé par frittage laser sélectif (SLS pour Selective Laser Sintering). De plus, il est personnalisé, afin de s’ajuster parfaitement à la main de l’utilisateur. Pour cela, on l’a conçu à partir d’un scanner 3D de la main de la personne à laquelle il est destiné. Il allie donc la dextérité de la main humaine à l’écrasante et insensible force d’une machine. Son principal atout réside dans le fait que la communication entre l’homme et la machine intervient de façon identique dans les deux sens. Ses objectifs : accroître la force et l’endu-

rance de la main de l’homme et étendre le champ d'action des capacités humaines ; assurer de surcroît une vie plus indépendante aux futurs utilisateurs et cela même lorsqu’ils auront atteint un âge avancé… DIVERSES UTILISATIONS DE L’AMPLIFICATION DE LA FORCE L’ExoHand pourrait apporter une assistance sous forme d’amplification de la force dans le cadre d’activités monotones et fatigantes (comme l’assemblage industriel) ou encore pour la manipulation à distance de produits dangereux au sein d’environnements à haut risque. Par le biais du feed-back, l’opérateur humain peut ressentir ce que la main robotisée empoigne. (Et ainsi manipuler des objets à distance en toute sécurité sans même avoir besoin de les toucher réellement.) Mais malgré le haut degré d’automatisation qui existe déjà dans l’industrie, subsistent encore beaucoup d’activités relevant de l’assemblage qui ne peuvent être effectuées que par un opérateur humain. Cela inclut de nombreuses

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“L’ExoHand pourrait apporter une assistance sous forme d’amplification de la force dans le cadre d’activités monotones et fatigantes (comme l’assemblage industriel)…”

De droite à gauche… Manipulation d'objets à distance. — L'humain travaille, le robot reproduit. — L'esclave et son maître.

tâches répétitives qui engendrent rapidement lassitude et perte d’attention. En amplifiant la force de la main humaine, l’Exohand pourrait appor ter une aide précieuse aux ouvriers dans un travail de longue durée, sans qu’ils aient à souffrir d’effets physiques permanents. (Grâce aux huit actionneurs pneumatiques, il leur sera alors possible d’effectuer un mouvement précis de façon très répétitive en toute sécurité. Cela leur procurera de plus une grande capacité de rendement et rendra leurs conditions de travail plus agréables.)

DE LA MAIN À LA MAIN… En plus de l’immense intérêt que présente cette main robotisée en matière d’assistance dans le secteur de l’automatisation industrielle, les avantages qu’elle apporte dans le domaine médical ont poussé les ingénieurs qui l’ont conçue à collaborer avec l’hôpital universitaire de Tübingen dans le cadre du Bionic Learning Network — qui fait partie intégrante du processus d'innovation chez Festo. C’est en son sein que certains principes, inspirés par la nature, sont appliqués puis déclinés dans diverses applications technologiques et industrielles en coopération avec des universités de renom, des instituts et des entreprises de développement. Dans le domaine de la rééducation, l’ExoHand pourrait aussi être utilisé en tant qu’orthèse manuelle active. Rien qu’en Allemagne, il y a,

chaque année, plus de cent cinquante mille personnes qui sont victimes d’un premier AVC et une grande majorité d’entre elles doivent à nouveau rapprendre à se servir de leurs mains. Les actionneurs pneumatiques de l’ExoHand pourraient ainsi activement refaire bouger les doigts de ces patients. Dans un avenir plus lointain, en le couplant à une interface cerveau-ordinateur, il sera peut-être possible de rendre l’usage de leurs mains à des personnes paralysées depuis (plus ou moins) longtemps. En outre, ses actionneurs pneumatiques, capables d’accroître la force de préhension, offrent de nouvelles possibilités dans le domaine de la robotique de services à la personne, un secteur d’activité qui est appelé à connaître une croissance rapide. Mais pour que les robots de services trouvent bientôt leur place dans nos foyers, il faudra surveiller le coût de leur développement… Fort heureusement, l’ExoHand, qui intègre des composants que Festo produit déjà en grande quantité — disponibles donc sur le marché à des prix relativement bas —, possède incontestablement un potentiel propre à révolutionner ledit marché !

■Josèphe Ghenzer

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SAR-400 LA COURSE AUX ROBOTS COSMONAUTES EST LANCEE... Alors que les Américains, les Allemands et les Japonais ont déjà copieusement investi le créneau des robots cosmonautes ayant pour mission d’assister au jour le jour les occupants de la Station spatiale internationale, les Russes cherchent à rattraper leur retard… UNE AIDE PRÉCIEUSE Lors d’une conférence qui s’est tenue à Washington en mai dernier, ils ont montré tout leur savoirfaire en présentant à la communauté spatiale mondiale leur premier robot cosmonaute, SAR400. Élaboré à Magnitogorsk (Oural) et fruit d’une étroite collaboration entre NPO-AT (Android Technology), le Central Research Institute of Machine Building et l’Agence spatiale fédérale russe, il a été conçu pour servir d’assistant astronaute à bord de l’ISS et y assurer une multitude de fonctions basiques. Comme le transport du fret contenu dans les modules de ravitaillement en provenance de la Terre qui viennent s’arrimer à l’intérieur de la Station, l’assemblage d’éléments

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divers, l’inspection et la réparation, la configuration et la maintenance du matériel… Le SAR-400 se révèle ainsi capable d’examiner le revêtement extérieur de la Station, d’y détecter d’éventuelles fissures, de repérer les parties endommagées et de les réparer. Que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur, il se montre apte à remplacer les cosmonautes pour exécuter des tâches jugées trop risquées et à exécuter des opérations de sauvetage ou de récupération (quand la présence de l’homme est indésirable ou quand ce dernier est l’objet même du sauvetage). Le robot pourra également fournir toutes sortes d’informations à l’équipage de l’ISS et lui servir de support psychologique…

L’OSMOSE ENTRE L’HOMME ET LE ROBOT Tout comme le Robonaut 2 (alias R2), il ne possède pas de jambes, ce qui lui permet d’être fixé sur une grue lors des opérations extravéhiculaires au cours desquelles il remplacera les astronautes, afin de leur épargner de subir le stress lié aux sorties dans l’espace. En revanche, il allie la dextérité et l’agilité des cinq doigts d’une main humaine à la force et à la robustesse d’une machine qui ne ressent donc pas la fatigue et ne se laisse jamais déconcentrer. En regard de ses concurrents étrangers (comme le R2 de la NASA, déjà opérationnel dans l’ISS ou ceux qui sont en cours d’expérimentation: la JAXA a pour projet d’en-

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“Depuis novembre 2011, le SAR-400 est testé à la Cité des Étoiles, dans la banlieue de Moscou, où il subit diverses expérimentations dans l’ISS.”

nautes pour qu’il devienne totalement opérationnel et que la synchronisation entre les gestes effectués par l’opérateur et ceux du robot soit parfaite. Il est prévu qu’il rejoigne la Station spatiale internationale en 2014.) Les représentants des diverses agences spatiales internationales et des entreprises industrielles concernées présents lors de la présentation du SAR-400 ont manifesté un vif intérêt pour ce robot cosmonaute qui s’affirme comme un concept novateur, capable d’apporter des solutions aux futures missions spatiales de longue durée. Dans la vidéo de démonstration, on le voit effectuer toutes sortes de gestes d’une extrême précision, comme le maniement d’une pince coupante ou d’une perceuse électrique… Et aussi souder des composants électroniques, actionner une visseuse, assembler des éléments, brancher une prise de courant, appuyer sur les boutons d’un panneau de contrôle, ranger une ampoule et une balle de tennis dans l’emballage ad hoc, verser de l’eau dans un verre sans répandre une seule goutte, jouer aux échecs… Certaines d’entre elles semblent assez futiles, si l’on considère l’état d’apesanteur dans lequel il lui faudra travailler!…

De gauche à droite… Le robot et le cosmonaute ! — Le SAR-400 est habile de ses doigts. — Il se montre tout à fait à l’aise dans une reproduction de l’ISS !

voyer un robot humanoïde à bord de l’ISS en 2013, puis en mission sur la Lune dans quelques années, et le DLR envisage d’y expédier bientôt son Justin), la principale spécificité du SAR-400 réside dans la haute performance de ses gants, qui permettent au téléopérateur humain de « ressentir » les objets avec lesquels le robot interagit, grâce à un étonnant feed-back tactile. Pour cela, l’opérateur coiffe un casque à affichage tête haute, endosse une veste bardée de capteurs et enfile donc la paire de gants à feed-back tactile — qui a la particularité de lui transmettre toutes les sensations du robot lorsqu’il manie un objet (y compris la pression exercée sur cet objet quand il s’en sert). Ledit opérateur bénéficie également d’un feed-back audio et d’un feed-back vidéo, qui lui sont relayés par les caméras et micros dont est doté le SAR-400. Cet équipement contrôle directement les mouvements des bras, des mains et de la tête. De son côté, ce dernier

peut alors reproduire à l’identique les mouvements qu’effectue celui qui le manipule. En outre, un mécanisme de sécurité prévient l’opérateur quand la main du robot se retrouve coincée. UN AVENIR PROMETTEUR Depuis novembre 2011, le SAR-400 est testé à la Cité des Étoiles, dans la banlieue de Moscou, où il subit diverses expérimentations dans une réplique de l’un des modules de l’ISS. Et les cosmonautes s’entraînent au fond d’une piscine à simuler leurs futures sorties dans l’espace. (On y étudie aussi ses capacités d’interaction avec lesdits cosmo-

LE PROCHAIN PAS En fait, travailler à bord de l’ISS constitue une simple étape, destinée à préparer de futures missions interplanétaires. D’ici quelques années, des robots humanoïdes pourraient être envoyés sur la Lune, sur Mars ou encore d’autres planètes — desquelles ils pourraient nous faire parvenir non seulement des images ou des sons, mais aussi des impressions tactiles… L’objectif final est d’assurer des missions d’exploration à distance: l’astronaute demeurera dans son vaisseau spatial, s’épargnant ainsi les aléas d’un atterrissage, et dirigera les opérations comme s’il se trouvait sur le sol même de la planète. Manifestement, les progrès technologiques devraient un jour permettre de manipuler à partir de la Terre ce type de robots, dans l’espace ou sur un lointain corps céleste: revêtu d’un exosquelette tactile, un opérateur effectuera des mouvements qu’un robot reproduira à l’identique, à des millions de kilomètres…

■Josèphe Ghenzer

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LE PROJET

MainTool

Ce projet collaboratif de robotique, lancé en juin 2011, réunit une trentaine de bénévoles — passionnés donc de robotique — venus du monde entier et a pour ambition de créer le robot de compagnie de demain… AU COMMENCEMENT MainTool est né à la suite d’une réflexion portant sur l’impact des technologies sur l’homme et plus précisément sur le boom des réseaux sociaux. Composé initialement de trois étudiants suivant des cours dans une école d’ingénieurs, il avait pour ambition la création d’un robot androïde, social et utile. C’est un peu plus tard que cette idée germa sous la forme d’un noyau portatif, intelligent et évolutif que l’équipe d’origine appela donc MainTool. L’idée directrice consistait à partir d’un objet simple, design, portable, doté d’une I.A. propre à le rendre social et à lui permettre de comprendre les états d’âme de son utilisateur — simplement en l’écoutant ou en détectant ses mouvements… Et ensuite de le customiser à l’image dudit utilisateur, non seulement en personnalisant le design (couleur de coque, forme générale), mais aussi son comportement à ses côtés (grâce à un menu appelé le feeling panel, qui permet de créer sa personnalité). De plus relié à Internet, il a pour objectif de se montrer un fin gestionnaire de vos différents clouds et de vos dif-

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Les premières esquisses du principal outil du robot sont désormais engagées.

férentes bases de données: en vous relançant sur un mail, un message vocal ou un rendez-vous… Tout ce qu’il vous est arrivé, vous arrive et vous arrivera sur Internet et dans le monde des télécommunications, vous sera retransmis et rappelé par votre nouvel ami. Il est donc, en soi, un compagnon de chaque instant et ajoute une plus-value sociale aux technologies actuellement en vigueur car il vous est possible de le relier à votre téléphone portatif ou à votre ordinateur. Le téléphone n’apparaît plus alors comme un banal gadget (qui fait gagner du temps et divertit grâce à ses applications), mais comme un compagnon avec lequel on peut parler, qu’on peut nommer, voir et consulter. Il pourra manifester de la colère s’il n’a plus suffisamment d’énergie dans ses batteries ou bien être heureux parce que aujourd’hui vous ne l’avez pas oublié… En fait, l’équipe de MainTool estime que le meilleur outil de l’homme est en fait sa capacité de « socialiser » — donc de tisser des liens affectifs avec son environnement.

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“Aujourd’hui, le projet MainTool se présente comme une association qui accueille toutes les personnes désireuses d’y contribuer. Il est porté par une trentaine de bénévoles actifs.”

MainTool, votre futur robot de compagnie ?

AUJOURD’HUI Aujourd’hui, le projet MainTool se présente comme une association qui accueille toutes les personnes désireuses d’y contribuer. Il est por té par une trentaine de bénévoles actifs venant de différents pays comme l’Espagne, l’Angleterre et la Chine. Un premier prototype opérationnel vient d’être finalisé, ce qui permet aux informaticiens qui y travaillent de tester en temps réel leurs applications. Le projet est principalement actif sur la Toile, par le biais d’une plate-forme vir tuelle de gestion, Redmine. On peut le trouver sur Facebook, Twitter et sur certains blogues (www.robotop.fr ou encore le site Internet www.maintool.fr). MainTool est d’ailleurs en relation avec de nombreux laboratoires et PME français. Comme le siège social se trouve à Paris, les membres se réunissent une fois par mois dans la région parisienne, avec l’ambition de faire un point sur les dernières avancées. Après plus d’un an de réflexion, de recherche et de développement, on peut le considérer comme un témoin supplémentaire de l’évidente ascension de la robotique et de l’irruption des automates dans nos foyers. Il se peut aussi que ce robot devienne le précurseur d’une nouvelle génération grand public de robots sociaux — plus proches encore de l’être humain.

DEMAIN Ce projet, qui bénéficie actuellement d’un cadre associatif, compte créer une société en janvier prochain ; cela avec l’idée de préparer la commercialisation de l’androïde et une levée de fonds de grande ampleur. Il doit se concevoir comme un robot évolutif : le noyau robotique pourra changer (au fil du temps et selon une vo-

lonté donnée) d’apparence physique en se connectant aux ToolBox. Au sein de l’équipe, on le compare souvent au puissant exosquelette d’Iron Man car il se branche aux ToolBox un peu de la même façon. Ces Toolbox présentent chacune des intérêts différents… La stratégie des concepteurs vise la possibilité, pour l’utilisateur lambda, de s’approprier totalement la technologie grâce auxdites ToolBox. Elles sont de plus personnalisables en période de préachat grâce à un moteur 3D accessible en ligne qui permet à l’utilisateur de changer bon nombre des détails esthétiques d’une ToolBox sans en modifier les fonctions. MainTool profite également du boom des imprimantes 3D pour accroître la customisation de ses produits et, par le fait, l‘appropriation par tout un chacun de différentes technologies. Actuellement, le projet compte proposer trois stades d’évolution en mettant à disposition deux ToolBox complémentaires : la ToolBox One (inspirée du lapin Karotz) et la ToolBox Robotics (inspirée de Nao). Les concepteurs, toutefois, ne tiennent pas pour le moment à divulguer trop d’informations à ce propos… Si tout cela a attisé votre curiosité, les « MainTooliens » se feront une joie de vous accueillir sur leur site vitrine (www.maintool.fr). De cette manière, vous pourrez en apprendre davantage sur le projet ! ■Boris Kesler

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GOOGLE GOOGLE ADK ADK:: LA LA ROBOTIQUE ROBOTIQUE À À LA LA PORTÉE PORTÉE DES DES

ACC ROS DU S MARTPHON E !

Construire un robot avec un smartphone ou une tablette tactile ? C’est désormais possible et cela se révèle d’une grande simplicité… smartphone. De plus, le faible coût et l’approche communautaire open source des deux platesformes font mouche car Android et Arduino ont réussi à s'imposer dans le monde de la robotique des amateurs et dans certains laboratoires de recherche…

Une carte Arduino Mega ADK.

Le Google ADK (Accessory Development Kit) est un kit de développement Android qui s'intègre aux projets de robotique. Il permet d'éviter de nombreuses problématiques matérielles en matière de communication et de contrôle. Et à une carte de développement Arduino qui interagissait déjà avec servomoteurs, diodes électroluminescentes ou encore capteurs, il ajoute la puissance de calcul et les capacités du

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IL EXISTE DEPUIS 2011 ! San Francisco, 2011 : le salon annuel Google I/O a rassemblé une nouvelle fois dix mille personnes et des milliers de développeurs venus des quatre coins du globe. Durant deux jours de conférences et de présentations ont été exposées les nouveautés Google en matière de technologies Web, de technologies mobiles et de projets pluridisciplinaires. Google y annonça la diffusion grand public de son kit de développement d'accessoires : le Google ADK. Pour la présentation, le choix s’était porté sur la gamme de cartes italiennes Arduino (amenant d’ailleurs certains développeurs à confondre le « A » de « Accessoire » avec celui d’« Arduino » dans

l'acronyme). Ladite carte Arduino, dont la réputation n’était plus à faire, existait déjà depuis un certain temps : électronique et programmable clés en main, elle permettait de contrôler une énorme gamme de matériels électroniques sans la moindre soudure, sans gravure et ne nécessitait pas la conception de pistes électroniques. LE GOOGLE ADK PROPREMENT DIT Avec le Google ADK, le smartphone ne permet plus seulement de programmer une carte Arduino : il contrôle directement les éléments reliés à la carte — servomoteurs, capteurs, diodes électroluminescentes ou tout autre élément sympathique. Mieux, il se sert de ses propres accessoires ! On peut ainsi utiliser la caméra du mobile, ses accéléromètres et son écran tactile pour qu’il se repère dans son environnement et envoie les ordres correspondant à la carte Arduino. Les ordres sont alors transmis aux éléments connectés à cette carte. Et pour la programmation, l’interface utilisateur a été consi-

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“Avec le Google ADK, le smartphone ne permet plus seulement de programmer une carte Arduino : il contrôle directement les éléments reliés à la carte — servomoteurs, capteurs, diodes électroluminescentes ou tout autre élément sympathique.”

Le Google ADK en action sur un smartphone sous Android.

EN PRATIQUE : L’ARDUINO MEGA ADK Un module Arduino est une carte électronique open source qui exploite les qualités d'un microcontrôleur. Depuis la conférence Google I/O 2011, différents fabricants de cartes Arduino ont commercialisé des kits compatibles avec l’ADK de Google. C'est le cas de l’Arduino Mega ADK, une nouvelle carte basée sur le microcontrôleur ATmega2560. (Elle intègre un contrôleur hôte USB qui lui permet de se relier à un appareil Android.) Parmi les autres connecteurs de l’Arduino ADK, il est possible de lister cinquante-quatre entrées/sorties numériques (dont quatorze peuvent être utilisées en sorties PWM), seize entrées analogiques et quatre UART. Elle contient tout le nécessaire pour piloter des servomoteurs et récupérer les données des capteurs connectés sur ses pattes d’entrée. Son faible coût, sa facilité d’utilisation et son esprit open source ont certes conduit à un franc succès — dû également à l’existence d’une énorme communauté de cent mille utilisateurs, prêts à s’entraider et à apporter soutien et conseils aux nouveaux développeurs…

Le kit Arduino pour Google ADK.

dérablement simplifiée par les bibliothèques de développement fournies par Google ADK et par Arduino. Elles autorisent les interactions entre le smartphone, les cartes Arduino et les utilisateurs via des liaisons USB et Bluetooth. (Et pendant que les idées de développement explosent, d’étranges téléphones ont déjà fait leur apparition… Ils sont montés sur roues, clignotent à tout va et diffusent des chansons paillardes dès qu’ils rencontrent un obstacle…)

ALLONS-Y ! Pour exploiter l’ADK, plusieurs outils de développement se révèlent nécessaires. Google recommande l’utilisation du logiciel Eclipse (pour écrire le code de l’application), muni de l’extension ADT pour Android. L’ADT — Android Development Tools — permet à Eclipse d’intégrer le kit de développement Android. Enfin, le compilateur Arduino génère le fichier transmis à la carte électronique. On le trouve dans l’environnement de développement Processing, téléchargeable sur le site Internet d’Arduino. Ainsi, les prérequis indispensables au commencement d’un projet sont… — Une carte Arduino ADK. — Un téléphone sous Android 2.3 au minimum ou une tablette Android 3.1 au minimum. — L’IDE (interface de développement) Eclipse « Classic ».

— Le SDK Android (kit de développement Android). — L’extension ADT (Android Development Tools). — L’IDE Arduino Processing avec le plugin Arduino ADK. La démarche d’installation du module ADT dans Eclipse et celle du compilateur Arduino sont très bien détaillées sur le site dédié. (Une explication simplifiée est disponible au tout début du tutoriel, ce qui épargne une procédure trop lourde…) Une fois installé, l’environnement de développement Eclipse permet de faciliter l’écriture et l’envoi de code vers un terminal Android ou une carte Arduino. En effet, il autorise l’exploitation des bibliothèques du SDK Android, qui contiennent l’essentiel des fonctions de communication entre un terminal (smartphone ou tablette) Android et une carte Arduino. Comme d’habitude, entamer ce nouveau projet va prendre du temps et réclamer travail et patience. Mais les bibliothèques sont simples et tous les conseils se trouvent facilement à portée: il ne vous faudra pas longtemps pour explorer et maîtriser la programmation du nouveau couple Android-Arduino! ■David Leblanc

RéféRences : — Arduino: http://arduino.cc/ — Arduino ADK: http://labs.arduino.cc/ADK/Index — Plugin Arduino ADK: http://labs.arduino.cc/uploads/ADK/GettingStarted/ArduinoADK-beta-001.zip — Arduino Mega ADK: http://www.arduino.cc/en/Main/ArduinoBoardADK — Google ADK: http://developer.android.com/tools/adk/index.html — Eclipse IDE: http://www.eclipse.org/downloads/ — Android SDK: http://developer.android.com/sdk/installing/index.html — Plugin ADT: http://developer.android.com/sdk/installing/installing-adt.html — Logiciel Arduino: http://arduino.cc/en/Main/Software

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A A L L R R U U O O P P M M U IIU C C I I L L I I S S N EN E E E TT T T E E C C N N I I P P O O N N A A N N E NE UUN

N N O O I I T T A A L L ! ! U U S P S P I I E E N L N L U A O U C C M MA É É L L O M M S S E E D D

À Tokyo, des chercheurs français et des scientifiques japonais ont conçu et réalisé une étonnante nanopincette — qui permet de manipuler directement les molécules longues. Les applications apparaissent immenses en matière de santé et d’environnement (ne serait-ce que la réalisation à moindres frais de tests biologiques au niveau moléculaire, notamment pour la détection précoce de la maladie d’Alzheimer…). Imaginez-vous donc en train d’attraper une molécule d’ADN au moyen d’une pincette ! Vous tenez le mythique filament entre les deux bouts de l’instrument, vous le déplacez, l’étirez et pouvez lui faire subir toutes sortes d’expériences, impensables jusque-là… Les biologistes en rêvaient, les chercheurs du LIMMS ont réalisé cet exploit ! Fabriqué à partir de silicium, ce dispositif mécatronique (à la fois mécanique et électronique) ne mesure que 8 mm sur 8 mm, pour une épaisseur de vingt-cinq micromètres ! Mais il s’agit bien d’une véritable petite pince — dotée de deux bras qui se terminent par des mâchoires en vis-à-vis, espacées d’environ dix micromètres seulement (soit un centième de millimètre). Et dans une tranche

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de silicium, il est possible d’obtenir plus d’une centaine de nanopincettes. Leur fabrication (collective comme celle des circuits intégrés) peut être automatisée. Ce qui permettrait, en fonction de la quantité produite, un coût à l’unité d’environ dix euros !… UNE PINCE MÉCATRONIQUE MINIATURE Si vous voulez attraper des molécules d’ADN dans une goutte d’eau, il suffit d’y plonger la nanopincette et d’appliquer une différence de potentiel (de haute fréquence 1 MHz) entre ses deux bras. La capture des molécules se base en effet sur le principe de la diélectrophorèse : dans le champ électrique qui apparaît

entre les mâchoires, les filaments d’ADN s’étendent et les extrémités des molécules, attirées vers le maximum du champ électrique, viennent se fixer aux mâchoires. En bref, les molécules, étirées et retenues par les deux bouts, se retrouvent prises au piège et disponibles pour les expériences. « Au début, la nanopincette était statique, elle n’avait pas d’actionnement, on pouvait prendre de l’ADN et c’était tout », souligne le professeur Dominique Collard, directeur de recherche au CNRS et codirecteur du LIMMS. Après avoir répondu à l’appel du professeur Hiroyuki Fujita, qui voulait développer le produit, Dominique Collard s’y est tout de suite intéressé… Et depuis sept ans qu’il est au Japon, une quinzaine

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“Imaginez-vous donc en train d’attraper une molécule d’ADN au moyen d’une pincette! Vous tenez le mythique filament entre les deux bouts de l’instrument…” MANIPULER LES MOLÉCULES : LES AUTRES TECHNIQUES D’autres techniques existent pour manipuler les molécules, comme (parmi les plus connues) le microscope à force atomique ou les pinces optiques. Étant donné leur coût très élevé, leur mise en œuvre très longue et leur utilisation sophistiquée, ces techniques sont principalement réservées à la physique et à la biologie expérimentales. En revanche, les nanopincettes — d’emploi facile et bon marché — rendent possibles des tests systématiques qui ne durent que quelques minutes…

La nanopincette plongée dans une goutte d’eau pour y capter des molécules.

peut notamment mesurer son allongement. La nanopincette autorise donc la mesure du degré de rigidité d’une molécule (comme l’ADN). Mais quel est l’intérêt d’une telle opération ? Prenons un exemple trivial : chacun sait que la rigidité des spaghettis apporte des informations sur leur degré de cuisson ou sur la nature de la sauce dans laquelle ils baignent. De la même manière, la mesure de la rigidité d’une molécule longue, ADN ou d’une autre nature, donnera des indications précieuses sur son état, notamment sur son niveau de dégradation lorsqu’elle sera exposée à des radiations ou mise en présence de substances cancérigènes…

À gauche… Le bâtiment de l’IIS (Institut des sciences Industrielles de Tokyo), fleuron de l’ingénierie japonaise. Il héberge le LIMMS Laboratory of Micro Mechatronic Systems — voir encadré). Accessoirement, c’est l’un des plus longs bâtiments de Tokyo.

de chercheurs du LIMMS l’ont rejoint pour travailler sur le sujet : des spécialistes de mécanique, de technologie, d’électronique — mais aussi des biologistes et des chimistes. Dominique Collard sait qu’il faut donner du temps à la recherche : « Même si dans les années 1995, on était capable de faire des pincettes, il a fallu dix-huit ans de développement pour arriver aux domaines d’application visés aujourd’hui. Maintenant, les perspectives sont tout à fait extraordinaires. » MESURER LA RIGIDITÉ DES MOLÉCULES : UNE FAÇON DE CONNAÎTRE LEUR ÉTAT De fait, la nanopincette a beaucoup évolué : statique au départ (et ne fonctionnant que dans l’air), elle travaille aujourd’hui en milieu liquide et possède un bras mobile qui procure la possibilité d’agir avec une force connue sur la molécule captée. Lorsqu’on applique à ce bras une tension électrique, il se déplace et, l’écartement entre les mâchoires augmentant, la molécule saisie est étirée. Enfin, un capteur de déplacement intégré permet de savoir comment cette molécule étirée se déforme ; on

De haut en bas… un laboratoire du LIMMS. — Les docteurs Momoko Kimemura et Laurent Jalabert en train de tester les caractéristiques de nanopincettes, juste après leur fabrication.

DES TESTS BIOLOGIQUES SYSTÉMATIQUES, FIABLES ET RAPIDES — ET DE NOUVEAUX POLYMÈRES Si donc vous voulez savoir quelle est l’influence exercée par une molécule sur un ADN, vous capturez cet ADN — en réalité un bouquet de molécules d’ADN — au moyen de la nanopincette et vous l’exposez à la molécule… L’ADN peut alors réagir : sa rigidité se modifie et la nanopincette se révèle capable de détecter cette transformation. Les chercheurs ont très vite compris les énormes avantages qu’elle apportait, par rapport aux techniques actuelles de laboratoire, en termes de rapidité, de fiabilité et de coût, pour la réalisation de tests biologiques systématiques au niveau moléculaire : détection de substances polluantes dans l’en-

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Gros plan sur une nanopincette.

vironnement, de substances toxiques ou cancérigènes, mesure de l’efficacité des médicaments — voire étude des effets des rayonnements (radioactivité, UV) sur les molécules d’ADN capturées. D’un autre côté, ladite nanopincette peut aussi servir à la mise au point de nouveaux polymères, autres molécules longues, que l’on synthétise directement entre les mâchoires de l’instrument et auxquels on ajoute sur place des nanodots (grains nanométriques) métalliques pour en faire de nouveaux matériaux (et fabriquer notamment des cellules solaires plus performantes). LA DÉTECTION BIOMÉCANIQUE PRÉCOCE DE LA MALADIE D’ALZHEIMER Parmi les nombreuses applications de la nanopincette en matière de santé, il en est une qui ne laissera personne indifférent : la détection précoce des maladies dégénératives, en particulier de la maladie d’Alzheimer. Il s’agit d’un des programmes de recherche les plus avancés portant sur cet instrument ; il a été mis en œuvre par le LIMMS, en collaboration avec l’université de Californie de Los Angeles (UCLA) et la société californienne NeuroInDX, spécialisée dans les nouvelles techniques de capteurs… Explication : les neurones — cellules nerveuses

LE MONDE DES MEMS La nanopincette appartient aux MEMS… Ces microsystèmes électromécaniques, qui transforment nos appareils électroniques, combinent dans un volume infime une mécanique à l’échelle micrométrique et des systèmes électroniques… Parmi les MEMS les plus connus figurent les accéléromètres des consoles Wii de Nintendo et des iPhone d’Apple, certains éléments des projecteurs à pixels mobiles ou encore les injecteurs des têtes des imprimantes à jet d’encre…

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“D’un autre côté, ladite nanopincette peut aussi servir à la mise au point de nouveaux polymères, autres molécules longues, que l’on synthétise directement entre les mâchoires de l’instrument…”

LE LIMMS ET SA DIRECTION FRANCO-JAPONAISE Créé en 1995, le LIMMS (Laboratory of Integrated Micro Mechatronic Systems) illustre de manière exemplaire le succès du partenariat entre le CNRS et l’université de Tokyo. Première unité mixte internationale en Asie depuis 2004, il est devenu en 2011 EUJO-LIMMS — soit le premier laboratoire international de la Commission européenne au Japon. Ce laboratoire, voué à l’étude des microsystèmes et des nanosystèmes, compte dans ses rangs cinquante scientifiques (dont une vingtaine de Français) aux compétences variées. Il est codirigé par un Français, le professeur Dominique Collard, et un Japonais, le professeur Teruo Fujii. Les chercheurs français sont immergés dans des équipes japonaises, au cœur du réputé Institut des sciences industrielles de Tokyo ; ils y bénéficient d’un environnement scientifique de tout premier plan et d’équipements ultraperformants. (Pour preuve, le nombre des publications du LIMMS dans les revues internationales les plus réputées et le dépôt de quatre brevets pour cette année…)

Les nanopincettes deviendraient alors de véritables détecteurs biomécaniques précoces de la maladie d’Alzheimer !…

Attraper des molécules d’ADN. — Le professeur Dominique Collard , directeur du LIMMS (ou EUJOLIMMS aujourd’hui). Lui et ses collaborateurs qui développent la nanopincette.

— renferment des microtubules, éléments déterminants pour le passage de l’influx nerveux. D’où l’importance du bon état de ces molécules longues dans la santé du système nerveux. Les microtubules doivent leur stabilité à un certain nombre de protéines. L’une d’entre elles est bien connue : la protéine tau. Ses molécules servent en quelque sorte d’« agrafes » pour stabiliser les microtubules. Dans la progression d’une maladie dégénérative, cette protéine tau se trouve affectée. Devenue déficiente, elle se révèle incapable de maintenir les microtubules, qui perdent alors leur rigidité,

s’effondrent et entraînent la dégradation de la cellule nerveuse et la perturbation du transport de l’influx nerveux (prémices de nombreuses maladies dégénératives, comme celle d’Alzheimer)… Grâce à la nanopincette, capable de détecter la rigidité des molécules longues, il devrait être aisé de capturer des microtubules, de les exposer aux protéines tau d’un patient diagnostiqué Alzheimer — et donc de voir si la rigidité desdits microtubules est améliorée ou si, en se dégradant, ils perdent leurs propriétés mécaniques. Auquel cas le diagnostic serait confirmé.

LA NANOPINCETTE ATTRAPE UNE MOLÉCULE UNIQUE ! En 2011, la nanopincette en silicium a été mise à l’honneur dans le Journal of Micromechanics and Microengineering car elle a permis de capturer une molécule unique d’ADN ! Écoutons le professeur Dominique Collard : « Pour cela, il a fallu appliquer la diélectrophorèse non pas en continu (car on saisit alors des faisceaux de molécules), mais de manière pulsée, c'est-à-dire sur des temps très courts d’une milliseconde, ce qui permet, le phénomène d’attirance étant très rapide, de contrôler le nombre de molécules qu’on est capable de prendre. On peut attraper ainsi un nombre très limité de molécules et on a poussé le bouchon jusqu’à réussir à attraper une molécule unique ! Cela prépare un peu l’avenir. » La nanopincette du LIMMS n’a pas fini de faire parler d’elle ! ■ Dominique Padirac

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SPĂ&#x2030;CIAL NOĂ&#x2039;L 2012 NOTRE SĂ&#x2030;LECTION DE QUARANTE ROBOTS Ă&#x20AC; OFFRIR NoĂŤl approcheâ&#x20AC;Ś Il est donc temps pour nous de vous faire dĂŠcouvrir quelques robots â&#x20AC;&#x201D; qui devraient plaire aux passionnĂŠs de votre entourage comme Ă vous-mĂŞme. Nous les avons classĂŠs par type et par budget. Ă&#x20AC; vous de voir ce qui correspond le mieux aux attentes de chacunâ&#x20AC;Ś Dans la plupart des cas, vous devriez trouver chaussure Ă votre pied!

ROBOTS LUDIQUES METAL ROBOTS COLLECTION (MECCANO) Construire son premier robot de mĂŠtal Votre cher petit se passionne pour les robots â&#x20AC;&#x201D; mais est encore trop jeune pour s'atteler Ă la crĂŠation d'un vrai robot autonome ? Il pourra, en manipulant des piĂ¨ces de Meccano, construire â&#x20AC;&#x201D; pourquoi pas ? â&#x20AC;&#x201D; un personnage Ă l'allure robotique grĂ˘ce aux kits Metal Robots. Un bon moyen dâ&#x20AC;&#x2122;entamer un parcours qui l'entraĂŽnera certainement trĂ¨s loin !â&#x20AC;Ś Prix : 14,99 â&#x201A;Ź chez Robopolis

HEXBUG LARVA (INNOVATION FIRST LABS) Un drĂ´le de robot chenille L'Hexbug Larva est une microcrĂŠature robotisĂŠe qui glisse sur toutes les surfaces lisses, en utilisant un mouvement de flexion rythmique. Tout comme les larves, elle rĂŠagit Ă son environnement, change de direction lorsqu'elle dĂŠtecte un objet sur son passage et se tortille lorsqu'elle dĂŠcouvre un nouveau chemin. Vous serez fascinĂŠ par ses mouvements et son comportementâ&#x20AC;Ś Cette larve ludique est de plus ĂŠquipĂŠe d'un capteur infrarouge (Ă l'avant) ce qui lui permet donc de dĂŠtecter les objets sur son chemin, mais aussi ses congĂŠnĂ¨res. (Rien ne peut l'arrĂŞter : face Ă un mur, elle change de direction !) Prix : 14,99 â&#x201A;Ź chez Robopolis

MY KEEPON (WOW! STUFF) Il danse au rythme de votre musique Ă&#x20AC; la suite du buzz provoquĂŠ sur Internet par une vidĂŠo montrant le robot social Keepon en train de danser sur un clip de Spoon, une version grand public â&#x20AC;&#x201D; My Keepon â&#x20AC;&#x201D; a ĂŠtĂŠ mise au point. Tout mignon quand il se dandine en musique ou qu'il rĂŠagit Ă vos caresses, ce robot est Ă classer dans la catĂŠgorie kawaii de votre robothĂ¨que. (GrĂ˘ce Ă son aspect social, il est utilisĂŠ pour aider des enfants autistes Ă mieux communiquer avec leurs proches.) Prix : 49,99 â&#x201A;Ź chez Robot Advance

HEXBUG NANO ELEVATION HABITAT (INNOVATION FIRST LABS) Un parcours complet pour vos Hexbug Nano ! PiĂŠgez vos Hexbug Nano dans une spirale infernale (un circuit sur deux niveaux aux trajectoires complĂ¨tement folles) avec ce set ! Et pour compliquer encore un peu plus la tĂ˘che de vos spĂŠcimens, ledit circuit comporte deux portes battantes Ă sens uniqueâ&#x20AC;Ś LĂ˘chez-leur donc la bride â&#x20AC;&#x201D; et savourez !â&#x20AC;Ś Prix : 49,99 â&#x201A;Ź chez Robot Advance

FURBY 2012 (TAKARA TOMY) Le retour d'une grande star AprĂ¨s avoir fascinĂŠ un ĂŠnorme public dans la dĂŠcennie prĂŠcĂŠdente, le Furby revient sur le devant de la scĂ¨ne (câ&#x20AC;&#x2122;est une sorte de mogwai robotisĂŠ, dĂŠrivĂŠ du Tamagotchi japonais, rappelons-le). Ce nouveau Furby possĂ¨de deux petits ĂŠcrans LCD Ă la place des yeux, ce qui lui procure un grand panel dâ&#x20AC;&#x2122;expressions. De plus, il bouge dĂŠsormais ses oreilles et peut danser sur votre table. Toujours capable de communiquer avec ses semblables, la bestiole est aussi ĂŠquipĂŠe de capteurs de toucher, ce qui lui procure la facultĂŠ de rĂŠagir aux caresses. (Le Furby a la possibilitĂŠ dâ&#x20AC;&#x2122;interagir avec un appareil sous iOS.) Prix : environ 50 â&#x201A;Ź chez Wallmart (aux Ă&#x2030;.-U.)

PHONYBOTZ (NVY DISTRIBUTION) Le cĂŠlĂ¨bre robot Android Ă la portĂŠe de votre smartphone Retrouvez ce robot â&#x20AC;&#x201D; emblĂ¨me du systĂ¨me d'exploitation de Google â&#x20AC;&#x201D; en vrai sur votre bureau et prenez-en le contrĂ´le Ă partir de votre smartphone ou de votre tablette sous Android. Il se dĂŠplace dans toutes les directions, tourne sa tĂŞte et ses bras â&#x20AC;&#x201D; le cadeau idĂŠal pour un amateur de la marque !â&#x20AC;Ś Prix : 65 â&#x201A;Ź chez Robotshop

LITTLE INU (SENARIO) Un petit dinosaure qui ravira les enfants Pleo n'est plus le seul bĂŠbĂŠ dinosaure robotisĂŠâ&#x20AC;Ś Little Inu, plus limitĂŠ que ce dernier, saura pourtant charmer toute la famille. Plein de vie, il ĂŠmet des bruits di-

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grĂ˘ce au systĂ¨me de navigation Northstar (dont est ĂŠgalement ĂŠquipĂŠ le robot de tĂŠlĂŠprĂŠsence Rovio). On peut remplacer la lingette ĂŠlectrostatique, qui rĂŠcupĂ¨re la poussiĂ¨re, par une lingette absorbante qui fait alors office de serpilliĂ¨re, aprĂ¨s avoir ĂŠtĂŠ humectĂŠe dâ&#x20AC;&#x2122;un dĂŠtergent ordinaire. Prix : 239 â&#x201A;Ź chez Best of Robots

nosauriens, a des mouvements fluides et la peau douce. Mais ses humeurs et ses comportements ne sont pas toujours prĂŠvisibles : il peut se sentir heureux, triste, calme, vif, enjouĂŠ, endormi â&#x20AC;&#x201D; et bien plus encoreâ&#x20AC;Ś Prix : 134,99 â&#x201A;Ź chez Robotshop

AR.DRONE 2.0 (PARROT) Un drone personnel pilotĂŠ au moyen dâ&#x20AC;&#x2122;un smartphone AprĂ¨s avoir rendu les drones personnels accessibles au grand public, la sociĂŠtĂŠ franĂ§aise Parrot a amĂŠliorĂŠ son propre concept et les technologies embarquĂŠes sur l'AR.Drone pour fournir plus de sensations : camĂŠra HD (720p 30 fps), objectif grand angle (92Â°), stockage de vidĂŠos Ă la volĂŠe sur le smartphone, la tablette ou une clĂŠ USB, partage direct des photos et vidĂŠos sur YouTube et Picasa, trois modes de pilotage, etc. Prix : 299 â&#x201A;Ź chez GĂŠnĂŠration Robots

PLEO REBORN (INNVO LABS) Le robot dinosaure aux nombreuses ĂŠmotions Une fois quâ&#x20AC;&#x2122;on a goĂťtĂŠ Ă la compagnie de ce robot, on ne peut plus sâ&#x20AC;&#x2122;en passerâ&#x20AC;Ś Ce vĂŠritable dinosaure de compagnie robotisĂŠ qui copie les attitudes d'un Camarasaurus du cĂŠtacĂŠ infĂŠrieur Ă˘gĂŠ d'une semaine (tailleâ&#x20AC;Ś rĂŠelle) fonctionne sous le systĂ¨me d'exploitation Life OS, spĂŠcialement crĂŠĂŠ pour lui donner vie. Son apprentissage, plus vrai que nature, se fait en quatre ĂŠtapes: la naissance, la socialisation, l'apprentissage et l'Ă˘ge adulteâ&#x20AC;Ś Ces bestioles ĂŠvoluent diffĂŠremment selon la maniĂ¨re dont elles sont ĂŠduquĂŠes. (Ces Pleo Reborn peuvent devenir de vĂŠritables prĂŠdateurs ou ĂŞtre trĂ¨s doux â&#x20AC;&#x201D; mais aussi curieux, enjouĂŠs, etc.) Prix : 369 â&#x201A;Ź chez Robopolis GENIBO (DASAROBOT) La relĂ¨ve des robots chiens Successeur de lâ&#x20AC;&#x2122;Aibo de Sony, le Genibo

est muni dâ&#x20AC;&#x2122;un systĂ¨me de reconnaissance vidĂŠo et dâ&#x20AC;&#x2122;interprĂŠtation vocale; il obĂŠit au doigt et Ă lâ&#x20AC;&#x2122;Ĺ&#x201C;il. Comme un vrai bull-terrier, il rĂŠclame de lâ&#x20AC;&#x2122;attention et communique par de multiples expressions. Une fois le dressage effectuĂŠ, il devient le meilleur ami de lâ&#x20AC;&#x2122;homme, capable de lire des e-mails ou de dĂŠlivrer un message Ă un proche. (De nombreuses applications permettent dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠduquer le Genibo au grĂŠ de vos envies.) Prix : 1 999 â&#x201A;Ź chez Robopolis

ROBOTS DE SERVICES

TOCKY (NANDA) Le Tocky est le petit frĂ¨re du Clocky. Ce rĂŠveil robotisĂŠ vous fera sauter du lit d'une maniĂ¨re ludique et sportive. Il bondit, s'enfuit de la table de nuit en braillant vos chansons prĂŠfĂŠrĂŠes ou des enregistrements vocaux pour vous sortir du plumard. Il ne s'ĂŠteindra que lorsque vous l'aurez attrapĂŠ â&#x20AC;&#x201D; vous ĂŞtes prĂŠvenu!â&#x20AC;Ś (Le Tocky est dotĂŠ d'un lecteur MP3 et d'un dictaphone pour vous procurer un rĂŠveil toujours plus originalâ&#x20AC;Ś) Prix : 79 â&#x201A;Ź chez Amikado

DIRT DEVIL EVO M678 (MINT) Il nettoie sans bruit ! Le Dirt Devil Evo M678 nâ&#x20AC;&#x2122;aspire pas, mais utilise une lingette ĂŠlectrostatique pour nettoyer, ce qui le rend trĂ¨s silencieux. Il se montre aussi trĂ¨s rapide,

NAVIBOT LIGHT (SAMSUNG) Quand des robots aspirateurs deviennent discountâ&#x20AC;Ś Samsung l'a bien compris : un robot aspirateur devient indispensable aujourd'hui â&#x20AC;&#x201D; mais son coĂťt reste ĂŠlevĂŠâ&#x20AC;Ś Mais voici le Navibot Light ! Il a ĂŠtĂŠ fabriquĂŠ Ă partir de matĂŠriaux moins onĂŠreux (cependant toujours de qualitĂŠ) et propose moins de fonctionnalitĂŠs que d'autres robots aspirateurs â&#x20AC;&#x201D; mais fait correctement son travail. Le systĂ¨me de cartographie est toujours prĂŠsent et le Navibot Light nettoie aussi rapidement que les autres machines de la marqueâ&#x20AC;Ś Prix : environ 300 â&#x201A;Ź

CATGENIE 120 TABBY (PETNOVATIONS) Une litiĂ¨re autonettoyante pour chat CatGenie est la seule litiĂ¨re sur le marchĂŠ qui se rince, se lave et se sĂ¨che automatiquement. Vous n'aurez donc plus jamais Ă toucher, changer, sentir ou acheter de quoi garnir les ÂŤ toilettes Âť de votre fĂŠlidĂŠ. Pour satisfaire de maniĂ¨re hygiĂŠnique sa manie de creuser la litiĂ¨re jetable et de recouvrir ses excrĂŠments, le robot emploie des granulĂŠs lavables (confortables et permanents) : chaque jour, il rince automatiquement les divers dĂŠchets avant de procĂŠder au nettoyage. (CatGenie rĂŠclame une installation sanitaire.) Prix : 311,24 â&#x201A;Ź chez Robotshop ROOMBA 660 (IROBOT) Un robot aspirateur de grande qualitĂŠ Ă petit prix La nouvelle sĂŠrie de robots aspirateurs Roomba 600 apporte la qualitĂŠ Roomba

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NOĂ&#x2039;L 2012 NOTRE SĂ&#x2030;LECTION DE QUARANTE ROBOTS approuvĂŠes. Plus besoin de balayer au prĂŠalable : il prĂŠpare les surfaces en aspirant saletĂŠs et dĂŠbris, puis verse la solution nettoyante sur le sol. Ensuite, les brosses suppriment taches et autres cochonneriesâ&#x20AC;Ś Enfin, la raclette aspire les eaux sales et laisse donc une surface propre et sĂ¨cheâ&#x20AC;Ś Prix : 499,99 â&#x201A;Ź chez Robopolis

dans une gamme Ă petit prix. Reprenant le design de la gamme 500, elle est dotĂŠe de nombreuses amĂŠliorations qui la rendent trois fois plus puissante. (Le modĂ¨le Roomba 660 est le plus ĂŠvoluĂŠ de cette sĂŠrie d'entrĂŠe de gamme. Il est livrĂŠ avec un mur virtuel et de nombreux accessoires.) Prix : 478 â&#x201A;Ź chez Robopolis

E.ZICLEAN WINDORO (E.ZICOM) Un robot laveur de vitres Lâ&#x20AC;&#x2122;e.ziclean Windoro est le premier robot laveur de vitres jamais conĂ§u. Innovant et pratique, il nettoie vos fenĂŞtres sur toute leur surface, aprĂ¨s avoir effectuĂŠ un repĂŠrage, grĂ˘ce Ă ses pads microfibres, tout en pulvĂŠrisant sa solution nettoyante. Ă&#x2030;quipĂŠ de deux modules aimantĂŠs, il navigue sur vos parois vitrĂŠes en toute sĂŠcuritĂŠ et peut couvrir jusqu'Ă 15 m2 en une seule charge. (Il revient Ă son point de dĂŠpart quand il a terminĂŠ sa tĂ˘che.) Prix : 499 â&#x201A;Ź chez E.Zicom

SCOOBA 390 (IROBOT) Il passe la serpilliĂ¨re dans toute la maison Le nouveau robot laveur de sol Scooba 390 apporte une conception simplifiĂŠe, une autonomie prolongĂŠe et des performances de nettoyages

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NEATO XV-25 (NEATO ROBOTICS) Le nouveau modĂ¨le d'un robot aspirateur puissant Les robots de la gamme Neato n'ont plus Ă dĂŠmontrer leurs capacitĂŠs ĂŠtonnantes ! Le Neato XV-25, trĂ¨s design, possĂ¨de une puissance d'aspiration importante et peut rĂŠcupĂŠrer les poils d'animaux enfouis dans vos tapis. Son systĂ¨me de navigation le rend incroyablement rapide pour nettoyer la surface que vous aurez dĂŠlimitĂŠe par des murs virtuels originaux : des bandes de caoutchouc dĂŠcoupables et rĂŠajustables. Prix : 542 â&#x201A;Ź chez Robootic

MIIMO 300 (HONDA) Quand le maĂŽtre de la robotique humanoĂŻde ĂŠquipe nos jardins d'un robot tondeuseâ&#x20AC;Ś Un design haut de gamme pour ce premier robot tondeuse de Honda !â&#x20AC;Ś Le Miimo 300 tond de vastes pelouses, dont la surface peut atteindre 2 200 m2 (pour ce premier modĂ¨le). Comme ses concurrents, la dĂŠlimitation de sa zone de travail se fait au moyen dâ&#x20AC;&#x2122;un fil quâ&#x20AC;&#x2122;on enterre (ou quâ&#x20AC;&#x2122;on pose sur le sol). Il peut aisĂŠment fonctionner sur un terrain en pente (jusquâ&#x20AC;&#x2122;Ă 24Â° de dĂŠclivitĂŠ). On peut de plus faire installer et programmer le robot par un concessionnaire de la marqueâ&#x20AC;Ś Prix: environ 2 500 â&#x201A;Ź (disponible en 2013)

REETI (ROBOPEC) Un robot expressif et communicant Ce robot aux allures dâ&#x20AC;&#x2122;extraterrestre a quatre passions dans la vieâ&#x20AC;Ś Il adore animer des stands dans un salon ou lâ&#x20AC;&#x2122;accueil d'une entrepriseâ&#x20AC;Ś Il est devenu un spĂŠcialiste original de l'enseignement, de la maternelle Ă l'universitĂŠâ&#x20AC;Ś Et il est bardĂŠ dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠquipements qui lui permettent de vous proposer tout un ensemble d'applications ludiques pour gĂŠrer votre foyer ! Enfin, Reeti aime Ă explorer votre crĂŠativitĂŠâ&#x20AC;Ś (Il peut ĂŞtre programmĂŠ grĂ˘ce au langage Urbi.) Prix : 3 900 â&#x201A;Ź chez Reeti.fr

ROBOTS D'INITIATION

KIT ROBOT TRANSFORMABLE T3 (OWI) Revivez les aventures des Transformers Ă la maison ! Voici le robot solaire transformable Owi T3 ! C'est en fait un kit mobile intelligent qui ne rĂŠclame ni combustible fossile, ni piles. Ses mouvements animĂŠs sont donc activĂŠs grĂ˘ce aux rayons du Soleil. Il robot se transforme facilement en trois modĂ¨les : char d'assaut, robot et scorpion. Des instructions simples et des compĂŠtences d'assemblage basiques suffiront aux jeunes amateurs de science-fiction pour se rendre compte de visu des avantages que procure lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠnergie solaireâ&#x20AC;Ś Prix : 12,99 â&#x201A;Ź chez Robotshop KIT DE DĂ&#x2030;MARRAGE POUR ARDUINO (ARDUINO SOFTWARE) Tout le nĂŠcessaire pour commencer Ă programmer une carte Arduinoâ&#x20AC;Ś Arduino est une petite carte ĂŠlectronique qui peut ĂŞtre reprogrammĂŠe Ă volontĂŠ afin de coller au mieux Ă la crĂŠation de

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votre futur robot. Ă&#x20AC; l'aide de ce vĂŠritable kit d'initiation, vous aurez tout ce qu'il vous faut pour faire rapidement vos premiers pas dans le monde de l'ĂŠlectronique destinĂŠe Ă la robotique. (Il contient une carte Arduino UNO SMD, ainsi que des composants ĂŠlectroniques de base qui vous permettront de dĂŠcouvrir comment crĂŠer vos propres interfaces.) Prix: 78 â&#x201A;Ź chez GĂŠnĂŠration Robots

POLOLU 3PI (POLOLU ROBOTICS AND ELECTRONICS) Une plate-forme mobile complĂ¨te pour dĂŠbutants ambitieux Le 3pi est un minirobot mobile complet comprenant deux micromoteurs, des capteurs et un ĂŠcran LCD â&#x20AC;&#x201D; le tout pilotĂŠ par un microcontrĂ´leur ATmega328 programmable en C. Il a ĂŠtĂŠ crĂŠĂŠ pour sâ&#x20AC;&#x2122;adapter en particulier au suivi de ligne au sol et Ă la rĂŠsolution de labyrinthes. Il peut atteindre une vitesse de 90 cm par seconde et son systĂ¨me de rĂŠgulation d'alimentation lui permet de se mouvoir Ă pleine vitesse â&#x20AC;&#x201D; tout en suivant prĂŠcisĂŠment la ligne tracĂŠe sur le sol. Un bon robot pour les dĂŠbutants ambitieux ! Prix : 84,50 â&#x201A;Ź chez GĂŠnĂŠration Robots

FINCH (BIRDBRAIN TECHNOLOGIES) Un robot destinĂŠ Ă l'ĂŠducation en matiĂ¨re de robotique La plate-forme robot mobile programmable Finch est le rĂŠsultat d'une ĂŠtude de quatre ans menĂŠe par le Create Lab de la Carnegie Mellon University. Il est conĂ§u pour s'intĂŠgrer facilement aux programmes informatiques des ĂŠcoles secondaires et des universitĂŠs. PensĂŠ pour permettre aux ĂŠlĂ¨ves d'ĂŠcrire des programmes interactifs riches, le Finch est actuellement programmable en Java, Python, C++, Visual Basic, Scala et en Processing. Il dispose en outre d'accĂŠlĂŠromĂ¨tres, de moteurs et d'un avertisseur sonore. Prix : 94,49 â&#x201A;Ź chez Robotshop

SERVO MOTOR CONTROLLER AVEC MĂ&#x2030;MOIRE COMPATIBLE PS2 (IMAGES SCIENTIFIC INSTRUMENTS) Un kit prĂŠassemblĂŠ de contrĂ´le pour robots. Il est basĂŠ sur une petite carte d'interface qui enregistre et lit jusqu'Ă cinq minutes des mouvements de quatre servomoteurs standards 5 V DC Hobby (R/C type) â&#x20AC;&#x201D; non inclus. Lesdits servomoteurs sont contrĂ´lĂŠs Ă l'aide des commandes et de deux joypads aux normes PlayStation PS2. (Chaque manette contrĂ´le deux servomoteurs et les directions X et Y en contrĂ´lent chacune un.) Prix: 96,45 â&#x201A;Ź chez Robotshop

KIT ROBOT AUTONOME SUMOBOT (PARALLAX) Un robot autonome prĂŞt pour la compĂŠtition Si vous souhaitez programmer un robot personnel pour une compĂŠtition de robots sumotoris, le SumoBot est fait pour vous ! Programmez-le pour qu'il repĂ¨re les bords du ring, dĂŠtecte et pousse son adversaire. Tirant parti de la qualitĂŠ et du savoir-faire de Parallax, il vous donnera toute satisfaction. Ă&#x20AC; vous de choisir la tactique Ă employer pour vaincre votre adversaire ! Esquiver, pousser, soulever ou fuir â&#x20AC;&#x201D; quelle stratĂŠgie sera la vĂ´tre ?â&#x20AC;Ś Prix : 185 â&#x201A;Ź chez GĂŠnĂŠration Robots

OLLO INVENTOR KIT (ROBOTIS) Un kit d'initiation pour les enfants et les ĂŠtudiants Ollo est une solution particuliĂ¨rement destinĂŠe aux ĂŠtudiants nâ&#x20AC;&#x2122;ayant jamais eu de contact avec la robotique. Le pack dâ&#x20AC;&#x2122;activitĂŠs, composĂŠ de vingt-quatre montages diffĂŠrents, accompagne les roboticiens en herbe pas Ă pas dans leur apprentissage de concepts basiques comme le contrĂ´le Ă distance dâ&#x20AC;&#x2122;un robot et sa programmation. GrĂ˘ce Ă tous les modules et les capteurs fournis, ils pourront comprendre le concept dâ&#x20AC;&#x2122;algorithme appliquĂŠ Ă la robotique et les bases de crĂŠation dâ&#x20AC;&#x2122;un comportement autonomeâ&#x20AC;Ś Prix : 269,99 â&#x201A;Ź chez Robopolis

KIT DE DĂ&#x2030;PART ÂŤ CONTRĂ&#x201D;LE AUTONOME Âť AVEC CORTEX (VEX ROBOTICS) Les bases de l'initiation robotique dans les lycĂŠes Votre robot va gagner en indĂŠpendance : fini le contrĂ´le Ă distance, vous allez bĂŠnĂŠficier dâ&#x20AC;&#x2122;un robot parfaitement auto-

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NOĂ&#x2039;L 2012 NOTRE SĂ&#x2030;LECTION DE QUARANTE ROBOTS nome ! Et plus besoin dâ&#x20AC;&#x2122;une assistance humaine (enfin â&#x20AC;&#x201D; presque, car câ&#x20AC;&#x2122;est bel et bien avec votre aide et celle du microcontrĂ´leur Cortex quâ&#x20AC;&#x2122;il va apprendre Ă se dĂŠpatouiller tout seul). Et il apportera de vĂŠritables options avancĂŠes de programmation : avec plus de moteurs, plus de capteurs et plus de comportements ! Prix: 399,99 â&#x201A;Ź chez GoTronic

I-sobot

cĂ˘ble sĂŠrie inclus ou par Bluetooth.) Prix : 897,17 â&#x201A;Ź chez Robotshop Bioloid

BIOLOID COMPREHENSIVE KIT (ROBOTIS) Un kit robotique complet Construisez et programmez les robots les plus complexes avec un simple tournevis et un PC ! BasĂŠ sur des servomoteurs uniques en leur genre, le Bioloid Comprehensive Kit permet d'assembler aussi bien un humanoĂŻde qu'un chien, un dinosaure, une araignĂŠe ou simplement un bras robot industrielâ&#x20AC;Ś Il est constituĂŠ de dix-huit servomoteurs, d'une unitĂŠ centrale, d'un module capteurs et d'une centaine de piĂ¨ces de toutes les formes (pour assembler les diffĂŠrents modĂ¨les ou crĂŠer les siens). Prix: 699,99 â&#x201A;Ź chez Robopolis

HOVIS LITE (HOVIS) Un robot programmable accompagnĂŠ de sa tĂŠlĂŠcommande Version simplifiĂŠe et ÂŤ nue Âť du robot HOVIS Eco (voir plus bas) et haut de 35 cm, HOVIS Lite a ĂŠtĂŠ dĂŠclinĂŠ en quatre couleurs : vert, rouge, jaune et bleu. Il est dotĂŠ de seize degrĂŠs de libertĂŠ (extensibles Ă vingt-quatre) et se contrĂ´le au moyen dâ&#x20AC;&#x2122;un ATmega128 MCU. (La suite logicielle est constituĂŠe des mĂŞmes ĂŠlĂŠments que ceux dont dispose son homologue ECO.) Et en option, on peut y ajouter divers senseurs additionnels (gyroscopique, ZigBee, etc.). Prix : 671,60 â&#x201A;Ź chez Robotshop

ROBOTS HUMANOĂ?DES I-SOBOT PROGRAMMABLE (TAKARA TOMY) AprĂ¨s avoir ĂŠmerveillĂŠ de nombreux roboticiens il y a quelques annĂŠes, iSOBOT revient â&#x20AC;&#x201D; cette fois entiĂ¨rement programmable ! Presque minuscule (dâ&#x20AC;&#x2122;une taille de 16,5 cm pour seulement 300 g), il peut courir, jouer de lâ&#x20AC;&#x2122;Air Guitar, danser, imiter des bestioles, faire le gymnaste, pratiquer le foot ou encore sâ&#x20AC;&#x2122;exercer aux arts martiaux : ce petit robot en a sous le capot !â&#x20AC;Ś Programmable avec Roboid Studio, un logiciel open source, il est aussi ĂŠquipĂŠ d'un capteur gyroscopique et d'un systĂ¨me audio. Eh oui, iSOBOT va vous laisser sans voixâ&#x20AC;Ś Prix: 450 â&#x201A;Ź chez Robot Advance BEROBOT 15 PRO (CHICHU TECHNOLOGY)

ROBONOVA-1 (HITEC) Un humanoĂŻde aux grandes possibilitĂŠs Ă&#x20AC; lâ&#x20AC;&#x2122;aide d'une notice dĂŠtaillĂŠe, assemblez et faites donc fonctionner pas Ă pas un robot humanoĂŻde comme on nâ&#x20AC;&#x2122;en trouvait jusquâ&#x20AC;&#x2122;Ă prĂŠsent que dans les universitĂŠs ou dans les centres de recherche ! GrĂ˘ce au logiciel contenu dans le kit, mĂŞme un dĂŠbutant sera capable de lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠveiller Ă la vie. Dâ&#x20AC;&#x2122;ailleurs, Robonova-1 ne doit pas se dĂŠrober au ÂŤ combat Âť : sa conception et sa rĂŠalisation sont basĂŠes sur des expĂŠriences pratiquĂŠes lors de concours de robotique depuis de nombreuses annĂŠesâ&#x20AC;Ś Prix: 799 â&#x201A;Ź chez Lextronic Robonova-1

Kit Combo Johny 5

KIT COMBO JOHNNY 5 (LYNXMOTION) Revivez les aventures du hĂŠros de Short Circuit dans votre atelier ! Voici un modĂ¨le intĂŠressant et complĂ¨tement fonctionnel du populaire robot hollywoodien! Il est conĂ§u pour lâ&#x20AC;&#x2122;utilisation Ă l'intĂŠrieur comme Ă l'extĂŠrieur et se dĂŠplace aisĂŠment sur de nombreuses et diverses surfaces. En matiĂ¨re de programmation, le pack vous propose le puissant logiciel sĂŠquenceur SSC-32 pour PC. (Vous pouvez contrĂ´ler le robot avec votre PC par le

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Le plus petit robot humanoĂŻde programmable du monde ! Lâ&#x20AC;&#x2122;engouement pour la miniaturisation rĂ¨gne dans le monde de lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠlectronique depuis des annĂŠes et la quintessence de cette passion pour les modĂ¨les rĂŠduits se retrouve dans la robotique. BeRobot, un robot humanoĂŻde de 15 cm qui pĂ¨se seulement 250 g (et laurĂŠat du Livre Guinness des records) propose du lourd en dĂŠpit de son faible poids. Il dispose de soixantecinq mille mouvements diffĂŠrents et de quatre formes possibles de montage. Ce petit robot ĂŠducatif, ludique et complet nâ&#x20AC;&#x2122;a pas fini de vous surprendreâ&#x20AC;Ś Prix: 479 â&#x201A;Ź chez Robot Advance

HOVIS ECO (HOVIS) Un robot humanoĂŻde ÂŤ habillĂŠ Âť Ă petit prix HOVIS ECO est un robot ĂŠvoluĂŠ, dĂŠdiĂŠ aux dĂŠbutants comme aux experts. Il est fourni avec une suite de logiciels de programmation DR-Sim (un simulateur 3D) et DR-Vfeual Logic (un ĂŠditeur graphique de tĂ˘ches). Une tĂŠlĂŠcommande se trouve intĂŠgrĂŠe au pack et permet de manipuler le robot Ă distance comme dâ&#x20AC;&#x2122;enclencher les applications que vous

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aurez programmĂŠes. Compatible Urbi et ROS, il peut ĂŞtre aussi programmĂŠ avec une version allĂŠgĂŠe et simplifiĂŠe de Gostai Studio (pour commencer). Prix: 910,80 â&#x201A;Ź chez Robotshop

MANOI PF01 (IXS RESEARCH) Un robot tout droit sorti d'un mangaâ&#x20AC;Ś Sous son apparence sympathique se cache un robot humanoĂŻde dotĂŠ de dix-sept degrĂŠs de libertĂŠ, ĂŠquipĂŠ d'actionneurs solides et d'un mĂŠcanisme avancĂŠ. Pour quâ&#x20AC;&#x2122;il puisse supporter les mouvements Ă haute ĂŠnergie, Kyosho a dĂŠveloppĂŠ une puissante batterie au lithium-polymĂ¨re qui lui permet de reproduire tous les mouvements crĂŠĂŠs Ă l'aide du logiciel de programmation. Il est fourni avec des capteurs gyroscopiques intĂŠgrĂŠs et un accĂŠlĂŠromĂ¨tre (de nombreux capteurs se trouvent disponibles en option, pour amĂŠliorer la sensibilitĂŠ du robot). Prix : 3 034,51 â&#x201A;Ź chez Robotshop

Hovis Eco Manoi PF01

MANOI AT01 â&#x20AC;&#x201C; TYPE C (IXS RESEARCH) Le plus athlĂŠtique des robots humanoĂŻdes ! Ce robot a ĂŠtĂŠ conĂ§u dans la perspective d'une coupe d'athlĂŠtisme â&#x20AC;&#x201D; en fait une compĂŠtition de marche rapide pour robots humanoĂŻdes. (Le corps de Type C se rĂŠvĂ¨le parfait pour des compĂŠtitions robotiques de loisirs et dispose du potentiel indispensable pour progresser et participer Ă diverses ĂŠpreuves sportives.) Ce vĂŠritable athlĂ¨te dispose de servomoteurs numĂŠriques de prĂŠcision et du contrĂ´leur RCB-3, particuliĂ¨rement flexible, de Kondo. Il peut effectuer des gestes naturels sans frottement et rĂŠagit presque instantanĂŠment Ă vos commandes. Et la carte contrĂ´leur peut contrĂ´ler jusqu'Ă vingt-quatre servomoteurs. (Le Manoi AT01 est animĂŠ par dix-sept servomoteurs qui lui procurent dix-sept degrĂŠs de libertĂŠ.) Prix : 2 231,26 â&#x201A;Ź chez Robotshop

Manoi AT01

HANSON ROBOKIND R20 (HANSON ROBOKIND) Un robot qui n'en fait qu'Ă sa tĂŞte ! Les RoboKind sont des robots qui poussent le rĂŠalisme Ă lâ&#x20AC;&#x2122;extrĂŞme grĂ˘ce aux expressions ĂŠtonnantes de leur visage, placĂŠ sur un corps en mouvement. GrĂ˘ce Ă des camĂŠras de haute dĂŠfinition, Ă de nombreux capteurs, Ă un logiciel API, Ă des moteurs Maxon et Ă un puissant ordinateur embarquĂŠ, ils conviennent Ă merveille Ă la RoboCup, Ă

la robotique appliquĂŠe et aux recherches en psychologie. Le modĂ¨le R20 fonctionne avec un corps de 61 cm et dispose de quatre tĂŞtes interchangeables motorisĂŠes (Einstein, Zeno, Alice et Geo), aussi simples Ă installer qu'une ampouleâ&#x20AC;Ś Prix: 7 649,93 â&#x201A;Ź chez Robotshop DARWIN-OP DELUXE EDITION (ROBOTIS) Un robot open source ĂŠvoluĂŠ pour la recherche et l'enseignement DARwin-OP (conĂ§u par la sociĂŠtĂŠ Robotis, bien connue dans le monde de la robotique personnelle) est un robot humanoĂŻde programmable qui dispose de capacitĂŠs de traitement avancĂŠes, dâ&#x20AC;&#x2122;un ensemble sophistiquĂŠ de capteurs et enfin de moteurs Dynamixel â&#x20AC;&#x201D; d'une remarquable qualitĂŠ. EntiĂ¨rement open source, tant au niveau matĂŠriel quâ&#x20AC;&#x2122;au niveau logiciel, il a ĂŠtĂŠ crĂŠĂŠ Ă lâ&#x20AC;&#x2122;origine par la Virginia Tech University. Prix: 10 525 â&#x201A;Ź chez GĂŠnĂŠration Robots

Nao

NAO H21 (ALDEBARAN ROBOTICS) Une offre conĂ§ue pour l'ĂŠducation et la recherche Voici une plate-forme standard, totalement interactive, sympa et en perpĂŠtuelle ĂŠvolution, qui pourra ĂŞtre utilisĂŠe dans divers domaines (sciences de la robotique et de l'informatique, lutte contre lâ&#x20AC;&#x2122;autisme interactions homme-robot, etc.). TrĂ¨s polyvalent, Nao H21 servira aussi Ă lâ&#x20AC;&#x2122;enseignement, par le biais dâ&#x20AC;&#x2122;expĂŠrimentations et de programmations pratiques, afin d'attirer et de recruter les meilleurs ĂŠtudiants, cela sur plusieurs niveaux. AssociĂŠ Ă la suite logicielle d'Aldebaran Robotics, il apportera aux ĂŠtudiants (comme Ă vous-mĂŞme) une expĂŠrience pleinement satisfaisante de travail avec un robot humanoĂŻde. Prix : 10 829,20 â&#x201A;Ź chez Robotshop

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PRESENTE: Distributeur Exclusif

TUSCANIA ROBOMOW Sa nouvelle gamme de robots tondeuses

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ROBOMOW TUSCANIA 1500

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· Les robots tondeuses les plus performants du marché, alliant technologie avancée et simplicité d’utilisation · Totalement autonomes et programmables, ils permettent un gain de temps considérable pour l’utilisateur · D’une efficacité reconnue par tous temps et sur tous types de pelouse, y compris pour les bordures et zones plus difficiles d’accès

Co-designée avec ROBOMOW et distribuée en exclusivité par ROBOPOLIS, la gamme TUSCANIA ROBOMOW sera disponible à partir du 1er décembre 2012.

Plus d’informations sur: TUSCANIA ROBOMOW, la gamme iRobot Roomba et Scooba,et l’ensemble des produits distribués par ROBOPOLIS, rendez-vous sur: www.robopolis.com

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iRobot Roomba série 600 ®

Pour un nettoyage optimisé et toujours plus d’efficacité • Autonome et simple d’utilisation • Analyse l’environnement grâce à la technologie réactive iAdapt™ • Programmable (jusqu’à 7 jours par semaine - modèles 650 et 660) • Aspiration puissante grâce à la technologie AeroVac™ et un bloc brosses novateur • Retourne automatiquement à sa base de chargement entre les cycles de nettoyage • Aspire sous les meubles et autour des obstacles, sur tous types de sols • Evite les zones interdites grâce au Mur virtuel®

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SPĂ&#x2030;CIAL NOĂ&#x2039;L 2012 GADGETS TENDANCE POUR LA FIN DE Lâ&#x20AC;&#x2122;ANNĂ&#x2030;E Vos proches ne supportent plus les multiples robots que vous leur offrez?â&#x20AC;Ś Câ&#x20AC;&#x2122;est bien regrettable! Pour remĂŠdier Ă cela, nous vous prĂŠsentons les gadgets high-tech qui nous ont emballĂŠs. Cela va du petit jouet Ă l'engin dĂŠmesurĂŠâ&#x20AC;Ś Faites donc votre choix!

CLASSIC SUPER FAMICOM CONTROLLER: RETROUVEZ VOS SENSATIONS DE JEU DES ANNĂ&#x2030;ES 1990!

mm dont la vitesse de rotation varie automatiquement. Il comporte ĂŠgalement deux ports USB pour connecter un pĂŠriphĂŠrique externe (et un port micro USB offrant un plus large choix de pĂŠriphĂŠriques Ă connecter). Prix : 40 â&#x201A;Ź

trait pour trait Ă un joystick qui pullulait dans les salles d'arcade des grandes villes durant les annĂŠes 1990. Allumer la lumiĂ¨re dans votre piĂ¨ce vous replongera pour un instant dans les parties de Frogger, Street Fighter 2 ou Shinobi qui ont enchantĂŠ vos jeunes annĂŠes. (Bonus : des sons de jeux vidĂŠo sont ĂŠmis lorsque vous activez les boutons accompagnant le joystickâ&#x20AC;Ś) Prix : environ 23 â&#x201A;Ź chez ThinkGeek

Vous prenez parfois du bon temps avec les ĂŠmulateurs des vieilles consoles 8/16 bits sur votre ordinateur ou votre smartphone â&#x20AC;&#x201D; mais il leur manque le toucher des bonnes vieilles manettes Super Nintendo ! Think Gadget commercialise un joypad (parfaite rĂŠplique de la manette de la Super Nintendo) Ă brancher sur la Wiimote qui accompagne votre Nintendo Wii. DĂŠsormais, les jeux old school achetĂŠs sur le Virtual Console de Nintendo auront un charme inĂŠgalĂŠ !â&#x20AC;Ś Prix : environ 15 â&#x201A;Ź sur Think Gadget

STYLUS: UN STYLO HIGH-TECH ÂŤ TROIS EN UN Âť Ce stylo a tout pour plaire au geek qui sommeille en vous (en moi, de toute faĂ§on). PlutĂ´t classieux, il est aussi un stylo universel. Ă&#x20AC; la fois un stylet pour votre tablette tactile ou votre smartphone et un pointeur laser pour commenter vos projections, le Stylus est un styloâ&#x20AC;Ś Ă papier ! Prix : 24,99 â&#x201A;Ź Ă la FNAC POWER-UP ARCADE LIGHT SWITCH (THINKGEEK), UN INTERRUPTEUR DE LUMIĂ&#x2C6;RE QUI A LA FORME Dâ&#x20AC;&#x2122;UNE MANETTE D'ARCADE Vous avez crĂŠĂŠ une piĂ¨ce dĂŠdiĂŠe Ă votre univers vidĂŠoludique ? Cet interrupteur complĂŠtera Ă merveille le dĂŠcor de votre antreâ&#x20AC;Ś En effet, le Power-Up ressemble

PLANETE ROBOTS NÂ°18

URBAN MUSIC BALL (URBAN FACTORY): UN HAUT-PARLEUR POUR SMARTPHONE QUI SE SERT DE SON ENTOURAGE Le concept de cette enceinte pour appareil mobile dĂŠmontre que les principes les plus simples se montrent parfois rĂŠvolutionnairesâ&#x20AC;Ś Branchez le Music Ball Ă votre lecteur MP3 ou aux sorties son d'autres appareils et collez la balle sur un gobelet retournĂŠ, un carton Ă chaussures ou une boĂŽte de mĂŠtal. Le son sera diffusĂŠ grĂ˘ce Ă la caisse de rĂŠsonance que vous aurez choisie â&#x20AC;&#x201D; un principe simple mais efficace ! Prix : 29,90 â&#x201A;Ź chez Urban Factory M3 (DEEPCOOL): PROLONGEZ LA VIE DE VOTRE ORDINATEUR PORTABLE Le M3 est une habile combinaison de haut-parleurs et dâ&#x20AC;&#x2122;un systĂ¨me de refroidissement. Il intĂ¨gre ainsi un systĂ¨me audio 2.1 et un gros ventilateur de 140

KYMERA (WAND COMPANY): JOUEZ LES HARRY POTTER AVEC VOTRE TĂ&#x2030;LĂ&#x2030;VISION! LivrĂŠe dans un ĂŠcrin digne des plus grands sorciers, la baguette magique Kymera est une tĂŠlĂŠcommande treize fonctions pour votre tĂŠlĂŠvision ou n'importe quel appareil prĂŠvu pour fonctionner avec une tĂŠlĂŠcommande. De simples mouvements de la baguette changent la chaĂŽne, rĂ¨glent le volume sonore ou permettent dâ&#x20AC;&#x2122;ouvrir la porte de votre garage. Le principe fonctionne grĂ˘ce Ă un simple accĂŠlĂŠromĂ¨tre, comparable Ă celui de la Wiimote de Nintendoâ&#x20AC;Ś Prix : 63 â&#x201A;Ź chez Wand Company

CLOUD D-LINK GIGABIT (D-LINK): SURVEILLEZ LES CONNEXIONS INTERNET DE VOS ENFANTSâ&#x20AC;Ś Vos enfants sont Ă la maison et surfent sur Internet sans votre autorisation ?â&#x20AC;Ś Leur trop grande exposition aux dangers de la Toile reprĂŠsente une rĂŠelle menace pour vous ?â&#x20AC;Ś D-Link introduit de nouveaux routeurs Cloud qui facilitent la surveillance parentale Ă distance. Lorsque vos rejetons se connecteront Ă Internet, vous recevrez instantanĂŠment une notification et vous pourrez visualiser Ă lâ&#x20AC;&#x2122;instant T sur quel site ils naviguent. Et il vous sera mĂŞme possible de couper lâ&#x20AC;&#x2122;accĂ¨s de lâ&#x20AC;&#x2122;un de vos enfants, si vous voulez quâ&#x20AC;&#x2122;il consacre plutĂ´t du temps Ă ses devoirsâ&#x20AC;Ś Prix : 75,95 â&#x201A;Ź chez Amazon

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forme numĂŠrique. Le logiciel livrĂŠ avec ce crayon vous permettra ensuite de rechercher des donnĂŠes dans tous vos ĂŠcrits et donc de les restituer. Vous pourrez mĂŞme publier vos Ĺ&#x201C;uvres par le biais dâ&#x20AC;&#x2122;un Pencast sur Internet, qui reprendra votre message exactement comme vous lâ&#x20AC;&#x2122;avez rĂŠdigĂŠ. Prix : 130,03 â&#x201A;Ź chez Robopolis

WEMO (BELKIN), LA DOMOTIQUE Ă&#x20AC; PETIT PRIX WeMo fonctionne avec une application dĂŠdiĂŠe qui permet de commander un ou plusieurs appareils Ă partir dâ&#x20AC;&#x2122;un iPhone, dâ&#x20AC;&#x2122;un iPad ou dâ&#x20AC;&#x2122;un iPod. Il sera ainsi possible dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠteindre une lampe Ă lâ&#x20AC;&#x2122;autre bout de la maison ou dâ&#x20AC;&#x2122;allumer la lumiĂ¨re du salon depuis le jardin. Ce petit interrupteur se branche directement sur nâ&#x20AC;&#x2122;importe quelle prise ĂŠlectrique. Et tout appareil qui y est branchĂŠ peut ĂŞtre allumĂŠ et ĂŠteint Ă distance grĂ˘ce Ă lâ&#x20AC;&#x2122;application WeMo, que lâ&#x20AC;&#x2122;on soit chez soi ou nonâ&#x20AC;Ś Prix (interrupteur + dĂŠtecteur de mouvement) : 99,99 â&#x201A;Ź chez Belkin

KIT Ă&#x2030;NERGIE RENOUVELABLE (LEGO EDUCATION): DĂ&#x2030;COUVREZ LES PRINCIPES DES Ă&#x2030;NERGIES DU FUTUR AVEC DES BRIQUES LEGOâ&#x20AC;Ś Ce kit vous permettra de vous familiariser avec certaines sources d'ĂŠnergie verte et dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠquiper vos crĂŠations Lego de panneaux solaires ou d'une ĂŠolienne. Il est couramment utilisĂŠ dans le milieu scolaire en vertu de ses principes tant ludiques et crĂŠatifs quâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠducatifs. Pour lâ&#x20AC;&#x2122;utiliser, il faut disposer du pack de base MĂŠcanismes simples et motorisĂŠs. Prix : 109,99 â&#x201A;Ź chez Robot Advance ECHO SMARTPEN 2 GO (LIVESCRIBE)â&#x20AC;Ś VOUS Ă&#x2030;CRIVEZ, IL ENREGISTRE! Ce crayon est magique ! Ă&#x2030;crivez et utilisez-le pour faire des dessinsâ&#x20AC;Ś Et une fois votre journĂŠe terminĂŠe, branchez-le Ă votre ordinateur via le port USB et rĂŠcupĂŠrez vos ĂŠcrits et esquisses sous

GOLF BUDDY VOICE (GOLF BUDDY), UN GPS SUR LE GREEN Un terrain de golf â&#x20AC;&#x201D; c'est grand ! On avait rĂŠsolu le problĂ¨me du caddy en le robotisant, il fallait donc amĂŠliorer sensiblement les conditions de jeu difficiles du golfeur ! Un GPS spĂŠcialement ĂŠtudiĂŠ pour les parcours de golf a donc ĂŠtĂŠ mis au point. Audio, il permet d'amĂŠliorer les performances en donnant la distance et la direction du trou. On se croirait dans un bon vieux Jack Nicklaus Golf sur consoles ! Prix : 199,00 â&#x201A;Ź chez Golf Plus

NEO GEO X (SNK PLAYMORE): LE RETOUR D'UNE PRESTIGIEUSE CONSOLE DE JEUX La Neo Geo fut une console emblĂŠmatique des annĂŠes 1980-1990, qui procurait aux jeux une qualitĂŠ comparable Ă celle quâ&#x20AC;&#x2122;ils avaient dans les salles d'arcade. Les prix ĂŠlevĂŠs de la console et desdits jeux en faisaient un bijou â&#x20AC;&#x201D; accessible seulement Ă certaines couches de la population. Aujourd'hui, la machine renaĂŽt sous la forme d'une console portable. Rien que pour la qualitĂŠ des vingt jeux livrĂŠs avec la Neo Geo X (Metal Slug, King of Fighter '95, Fatal Fury, etc.), elle intĂŠressera vivement tous les

retrogamers et hardcore gamers qui se respectent ! Prix : 200 â&#x201A;Ź (bientĂ´t disponible)

NEXUS Q (GOOGLE), UN LECTEUR MULTIMĂ&#x2030;DIA DANS UNE BALLE DE TENNIS Avec sa forme futuriste, le Nexus Q propose une nouvelle vision du lecteur multimĂŠdia de salon. Dans l'esprit de l'Apple TV, il vous permet de diffuser l'ensemble des mĂŠdias prĂŠsents sur votre rĂŠseau (et aussi Ă partir dâ&#x20AC;&#x2122;un smartphone ĂŠquipĂŠ d'un ĂŠmetteur NFC) sur l'ĂŠcran de votre salonâ&#x20AC;Ś Prix : 299 â&#x201A;Ź (bientĂ´t disponible)

TOOTI FAMILY (TIKEASY), UNE TABLETTE TACTILE POUR LES SENIORS Avec la tablette Tooti Family destinĂŠe aux seniors, mĂŞme les plus rĂŠticents dâ&#x20AC;&#x2122;entre eux vont franchir le pas et dĂŠcouvrir sans difficultĂŠ aucune les nouvelles technologies. En un clic, la tablette est allumĂŠe et Ă partir de la page dâ&#x20AC;&#x2122;accueil, ils pourront immĂŠdiatement accĂŠder Ă leurs messages, leurs contacts, leurs photos â&#x20AC;&#x201D; ou lancer Internetâ&#x20AC;Ś Ils retrouveront ainsi leurs jeux favoris (comme les grilles de sudoku) et testeront leurs connaissances sur le code de la route. Lâ&#x20AC;&#x2122;univers des nouvelles technologies leur sera servi sur un plateau ! Prix : 299 â&#x201A;Ź chez Tooti Family

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NOĂ&#x2039;L 2012 GADGETS TENDANCE POUR LA FIN DE Lâ&#x20AC;&#x2122;ANNĂ&#x2030;E

S.T.R.I.K.E. 7 (MAD CATZ): UN CLAVIER PERSONNALISABLE ULTIME POUR VOTRE ORDINATEUR Ce clavier clairement construit pour le jeu est entiĂ¨rement modulable. Les pavĂŠs se dĂŠtachent les uns des autres et se rattachent ailleurs (ou fonctionnent de faĂ§on sĂŠparĂŠe). Les touches de direction peuvent s'implanter oĂš bon vous semble et de nombreuses touches de fonctions ont ĂŠtĂŠ ajoutĂŠes. Enfin, un ĂŠcran additif permet de visionner certains ĂŠvĂŠnements et certaines informations concernant ces jeuxâ&#x20AC;Ś Prix : 299,99 â&#x201A;Ź chez GameShark

GALAXY S3 (SAMSUNG) â&#x20AC;&#x201D; ACTUELLEMENT LE MEILLEUR SMARTPHONE SUR LE MARCHĂ&#x2030; Si vous ĂŞtes fan du systĂ¨me Android, il n'y a absolument aucune chance que vous soyez dĂŠĂ§u par le Samsung Galaxy S3. Design et ĂŠlĂŠgant, il propose une interface fluide et Android y est poussĂŠ au maximum. De plus (pour une fois) une telle qualitĂŠ nâ&#x20AC;&#x2122;implique pas un prix plus ĂŠlevĂŠâ&#x20AC;Ś Ses principaux concurrents ne font pas mieux et coĂťtent bien plus cher ! Prix : 478 â&#x201A;Ź chez ValueBasket

UR Ĺ&#x2019; C E D COUPS MINIKIT NEO (PARROT): UN KIT DE TĂ&#x2030;LĂ&#x2030;PHONIE MAINS LIBRES TRĂ&#x2C6;S PRATIQUE POUR LA VOITURE! Parrot a rĂŠcemment lancĂŠ un kit mains libres Bluetooth pour smartphone et iPhone â&#x20AC;&#x201D; baptisĂŠ MINIKIT Neo â&#x20AC;&#x201D; destinĂŠ aux conducteurs, qui prĂŠsente de multiples avantages et propose un design compact et ĂŠlĂŠgantâ&#x20AC;Ś

SOLIDOODLE 2 (SOLIDOODLE): UNE IMPRIMANTE 3D AU PRIX D'UNE LASER Vous rĂŞviez depuis longtemps de possĂŠder une imprimante 3D pour donner vie aux objets que vous aviez crĂŠĂŠs grĂ˘ce Ă votre logiciel de 3D prĂŠfĂŠrĂŠ?â&#x20AC;Ś Vous aviez inventĂŠ un robot extraordinaire (mais tout nu) et vouliez fabriquer une coque coĂťteuse?â&#x20AC;Ś Solidoodle, dans sa seconde version, vous permettra de rĂŠgler tous ces problĂ¨mes en imprimant vous-mĂŞme les objets dont vous avez besoin! Prix : environ 385 â&#x201A;Ź chez Solidoodle

PLANETE ROBOTS NÂ°18

TREADWALL M4 (BREWER'S LEDGE): UN MUR D'ESCALADE D'APPARTEMENT Brewer's Ledge a eu l'excellente idĂŠe d'adapter le principe du tapis roulant au mur d'escalade. Avec le TreadWall M4, impossible de dĂŠvisser : le mur est un vĂŠritable tapis roulant qui avance au rythme de votre ascension ! D'un mouvement du pied sur le joystick, vous pouvez mĂŞme rĂŠgler la dĂŠclivitĂŠ (plus cinq Ă moins vingt degrĂŠs). Prix : environ 6 000 â&#x201A;Ź

On peut non seulement passer et prendre des appels mais ĂŠgalement envoyer des e-mails et des SMS, tout en gardant les mains sur le volant et les yeux sur la route. Son systĂ¨me de fixation intĂŠgrĂŠ est compatible avec tous les pare-soleil et peut ĂŞtre inversĂŠ facilement avec une seule main lorsquâ&#x20AC;&#x2122;on les abaisse ou quâ&#x20AC;&#x2122;on les relĂ¨ve. Il intĂ¨gre aussi un capteur de vibrations qui lui permet de s'allumer automatiquement lorsquâ&#x20AC;&#x2122;on entre dans la voiture et guide vocalement lâ&#x20AC;&#x2122;utilisateur tout au long de la procĂŠdure d'appairage du tĂŠlĂŠphone. DĂ¨s que lâ&#x20AC;&#x2122;opĂŠration est terminĂŠe, la connexion Bluetooth avec le kit se fait systĂŠmatiquementâ&#x20AC;Ś Le MINIKIT Neo dispose aussi dâ&#x20AC;&#x2122;un microphone omnidirectionnel Ă 360Â° et se contrĂ´le par la voix. On prononce le mot clĂŠ MINIKIT pour lancer la reconnaissance vocale, puis on annonce le nom de la personne quâ&#x20AC;&#x2122;on souhaite contacter. Comme la synchronisation avec le rĂŠpertoire du mobile est automatique, il suffit dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠcouter le kit lire les noms de tous vos

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FLYBOARD (ZAPATA RACING) â&#x20AC;&#x201D; UNE GARANTIE DE SENSATIONS FORTES! CrĂŠĂŠ par la sociĂŠtĂŠ franĂ§aise Zapata Racing, le Flyboard est un engin au moyen duquel on peut se propulser aussi bien dans les airs que sous lâ&#x20AC;&#x2122;eau. Son fonctionnement apparaĂŽt relativement simple : une turbine de Jet-Ski alimente un moteur qui, en expulsant de puissants jets dâ&#x20AC;&#x2122;eau, permet au pilote de dĂŠcoller et dâ&#x20AC;&#x2122;atteindre une hauteur allant jusquâ&#x20AC;&#x2122;Ă six mĂ¨tres. On peut diriger les dĂŠplacements grĂ˘ce Ă des manettes qui commandent des buses placĂŠes sous les pieds et assurent 90 % de la poussĂŠe vers le haut ; elles servent ĂŠgalement au dĂŠplacement, suivant lâ&#x20AC;&#x2122;inclinaison des pieds de lâ&#x20AC;&#x2122;utilisateur. Dâ&#x20AC;&#x2122;autres buses, placĂŠes au niveau des mains, se manient comme des bĂ˘tons de ski et le flyboarder peut ainsi se stabiliser et exĂŠcuter ensuite toutes sortes dâ&#x20AC;&#x2122;acrobaties (backflip, vrille, figure du dauphinâ&#x20AC;Ś). Et une nouvelle version dotĂŠe dâ&#x20AC;&#x2122;une plate-forme mobile

(sans Jet-Ski attachĂŠ) devrait voir le jour dâ&#x20AC;&#x2122;ici un ou deux ansâ&#x20AC;Ś MalgrĂŠ un maniement assez intuitif, lâ&#x20AC;&#x2122;utilisation du Flyboard relĂ¨ve du sport extrĂŞmeâ&#x20AC;Ś Il faut faire preuve dâ&#x20AC;&#x2122;une grande vigilance et prendre certaines prĂŠcautions (il est recommandĂŠ dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŞtre Ă˘gĂŠ de plus de seize ans et il est interdit de sâ&#x20AC;&#x2122;en servir quand la vitesse du vent est supĂŠrieure Ă 60 km/h et quand les vagues dĂŠpassent un mĂ¨tre de hauteur). Le port dâ&#x20AC;&#x2122;un ĂŠquipement adaptĂŠ (un gilet de flottabilitĂŠ aux normes CE, un casque semblable Ă celui quâ&#x20AC;&#x2122;on porte pour pratiquer le wakeboard et un pantalon isotherme, ainsi quâ&#x20AC;&#x2122;une protection dorsale) sâ&#x20AC;&#x2122;impose donc. Sans oublier une formation dâ&#x20AC;&#x2122;au moins une heure avec un moniteur, afin de comprendre le fonctionnement de base de ce sport et dâ&#x20AC;&#x2122;assimiler les principales notions de sĂŠcuritĂŠ. Enfin, cette nouvelle activitĂŠ extrĂŞme rĂŠclame une bonne forme physique, de la force dans les jambes et les chevilles â&#x20AC;&#x201D; mais surtout un bon ĂŠquilibreâ&#x20AC;Ś Prix : 4 100 â&#x201A;Ź chez Filex SAS

contacts. On peut aussi formuler ÂŤ accepter Âť ou ÂŤ refuser Âť lors de la rĂŠception dâ&#x20AC;&#x2122;un appel mais aussi se faire lire et dicter des SMS. GrĂ˘ce Ă la fonction Switch, les rĂŠpertoires des deux tĂŠlĂŠphones (par exemple, un personnel et un professionnel) servent Ă effectuer des appels. La qualitĂŠ sonore se rĂŠvĂ¨le excellente car le traitement du signal permet une rĂŠduction radicale du bruit et une diminution sensible de l'ĂŠcho. Et pas de problĂ¨me pour ĂŠcouter de la musique sur son tĂŠlĂŠphone, profiter des commandes vocales dâ&#x20AC;&#x2122;une application de navigation directement sur le kit et bĂŠnĂŠficier de nouvelles fonctionnalitĂŠs â&#x20AC;&#x201D; ou modifier la langue en tĂŠlĂŠchargeant gratuitement de nouvelles versions logicielles ! Enfin, une batterie intĂŠgrĂŠe lui procure une autonomie de dix heures en communication (et de six mois en veille), grĂ˘ce au mode Ultra Low Power ; et sur simple demande, il indique vocalement la durĂŠe dâ&#x20AC;&#x2122;utilisation de la batterie encore disponible. Prix : 79 â&#x201A;Ź chez Parrot Shopping

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SPĂ&#x2030;CIAL NOĂ&#x2039;L 2012 DVD, BD, LIVRES, CINĂ&#x2030;â&#x20AC;Ś NOTRE SĂ&#x2030;LECTION Nous retrouvons partout la robotique et ses thĂ¨mes dans notre culture. Elle a d'abord envahi notre imagination avant d'investir le monde rĂŠel. Profitons de cette fin d'annĂŠe pour nous replonger dans son universâ&#x20AC;Ś

en version standard comprenant le film en Blu-ray 3D et 2D et la version DVD. Ă&#x2030;diteur : Twentieth Century Fox Home Entertainment - DĂŠjĂ disponible CODE GEASS LELOUCH OF THE REBELLION â&#x20AC;&#x201D; SAISON 2 Une annĂŠe s'est quasiment ĂŠcoulĂŠe depuis la dĂŠfaite de Zero. Le Japon reste sous le joug de Britannia et le calme rĂ¨gne en apparence dans la colonieâ&#x20AC;Ś

qui met la population en danger. Le nouveau systĂ¨me d'exploitation, crĂŠĂŠ par la sociĂŠtĂŠ chargĂŠe de leur fabrication, serait Ă l'origine de ces incidents. Deux officiers vont mener l'enquĂŞte pour savoir sâ&#x20AC;&#x2122;il sâ&#x20AC;&#x2122;agit dâ&#x20AC;&#x2122;un dĂŠfaut de fabrication ou dâ&#x20AC;&#x2122;un sabotageâ&#x20AC;Ś (Patlabor 1 est dĂŠjĂ disponible. Quant Ă Patlabor 2 et Patlabor 3, ils sortiront respectivement le 7 novembre et le 5 dĂŠcembre.) Ă&#x2030;diteur : KazĂŠ

Lelouch semble avoir tout oubliĂŠ de son passĂŠ de chef de la RĂŠbellion et coule des jours paisibles Ă l'AcadĂŠmie Ashford, en compagnie de son frĂ¨re Rollo â&#x20AC;&#x201D; mais cette nouvelle vie de mensonges va voler en ĂŠclats lorsque l'Ordre des Chevaliers Noirs lance un assaut sur le casino gĂŠant La Tour de Babel, ce qui rĂŠveille les souvenirs de Lelouch et marque le retour de Zero. (Le coffret contient lâ&#x20AC;&#x2122;intĂŠgralitĂŠ de la saison 2, soit vingt-cinq ĂŠpisodes.) Ă&#x2030;diteur : KazĂŠ - Disponible en Blu-ray

I, ROBOT EN BLU-RAY 3D Premier film converti en vue dâ&#x20AC;&#x2122;une sortie en Blu-ray 3D grĂ˘ce Ă une technologie rĂŠvolutionnaire, I, Robot 3D est depuis peu disponible dans diffĂŠrentes versions qui trouveront une place de choix parmi les collections des amateurs de HD.

ANDROID INSURRECTION Lâ&#x20AC;&#x2122;action se dĂŠroule au XXIIIe siĂ¨cleâ&#x20AC;Ś

Pour les fans inconditionnels de Sonny, le robot dotĂŠ de libre-arbitre, un sublime coffret Buste de Sonny est mĂŞme sorti â&#x20AC;&#x201D; mais en ĂŠdition limitĂŠe Ă seulement cinq cents exemplaires et contenant en plus du Blu-ray 3D, le film en version en 2D, le DVD ainsi quâ&#x20AC;&#x2122;un DVD de bonus. Par ailleurs I, Robot 3D est aussi disponible

Un groupe de soldats d'ĂŠlite est envoyĂŠ dans lâ&#x20AC;&#x2122;espace sur une lointaine station de recherche gouvernementale top secret avec pour mission de dĂŠtruire un superordinateur qui s'est rebellĂŠ contre ses crĂŠateurs. Une fois arrivĂŠs Ă destination, ils vont dĂŠcouvrir que la machine est plus puissante qu'ils ne le pensaient et il va leur falloir engager un combat Ă mort contre des robots qui entendent bien ĂŠradiquer la race humaine ! RĂŠalisateur : Andrew Bellware Distributeur : Aventi Distribution Disponible en DVD et Blu-ray PATLABOR: FILMS 1, 2 ET 3 D'ARCADE KazĂŠ a eu lâ&#x20AC;&#x2122;excellente idĂŠe de sortir en DVD (pour la premiĂ¨re fois en Blu-ray) Patlabor dans son format dâ&#x20AC;&#x2122;origine. On y retrouve, en plus des ĂŠpoustouflantes scĂ¨nes dâ&#x20AC;&#x2122;action, les thĂ¨mes chers Ă Mamoru Oshii (lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠquilibre entre nature et civilisation, tradition et modernitĂŠ et le questionnement sur lâ&#x20AC;&#x2122;HumanitĂŠ). Dans un monde futuriste, la police de Tokyo et les industriels utilisent des robots gĂŠants appelĂŠs Labors, mais le gouvernement constate quâ&#x20AC;&#x2122;un nombre croissant dâ&#x20AC;&#x2122;entre eux se dĂŠrĂ¨glent, ce

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COFFRET BLADE RUNNER TRENTIĂ&#x2C6;ME ANNIVERSAIRE Pour cĂŠlĂŠbrer en beautĂŠ le trentiĂ¨me anniversaire du mythique Blade Runner de sir Ridley Scott !â&#x20AC;Ś

meron, une cyborg envoyĂŠe elle aussi du futur par la RĂŠsistance pour les aider. Ă&#x2030;diteur : Warner Home Video DĂŠjĂ disponible en DVD et Blu-ray

La Warner a donc eu lâ&#x20AC;&#x2122;excellente idĂŠe de rĂŠunir dans un mĂŞme coffret : le final cut de 2007 (Blu-ray et DVD), un Blu-ray comprenant les versions amĂŠricaine et internationale de 1982 (ainsi que le directorâ&#x20AC;&#x2122;s cut de 1992), un autre contenant moult bonus (le making of, plus dâ&#x20AC;&#x2122;une douzaine de documentaires explorant les arcanes de la production du film, des reportages sur Syd Mead et Jordan Cronenweth et sur la restauration des DVD, des programmes promotionnels dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠpoque et la version de travail accompagnĂŠe dâ&#x20AC;&#x2122;une bande-son et dâ&#x20AC;&#x2122;une voix off alternative). Le tout est accompagnĂŠ dâ&#x20AC;&#x2122;une galerie de photos inĂŠdites et dâ&#x20AC;&#x2122;un spinner (autoplane) miniature. Ă&#x2030;diteur : Warner Home Video Disponible le 7 novembre

mal. Cette sĂŠrie animĂŠe est dâ&#x20AC;&#x2122;une grande qualitĂŠ et mĂťrit au fil des saisons. (Ces coffrets regroupent lâ&#x20AC;&#x2122;intĂŠgralitĂŠ des ĂŠpisodes de chacune des trois premiĂ¨res saisons.) Ă&#x2030;diteur : Warner Home Video DĂŠjĂ disponibles en DVD et Blu-ray COFFRET 2001 NIGHTS STORIES â&#x20AC;&#x201D; Ă&#x2030;DITION LIMITĂ&#x2030;E Yukinobu Hoshino sâ&#x20AC;&#x2122;est attelĂŠ Ă un dĂŠfi hors norme : celui de donner une suite Ă 2001, lâ&#x20AC;&#x2122;odyssĂŠe de lâ&#x20AC;&#x2122;espace, le chefdâ&#x20AC;&#x2122;Ĺ&#x201C;uvre de Stanley Kubrick, via une anthologie de dix-neuf histoires courtes ayant pour thĂ¨mes : lâ&#x20AC;&#x2122;exploration et la colonisation de lâ&#x20AC;&#x2122;espace par lâ&#x20AC;&#x2122;homme et ses aventures face Ă lâ&#x20AC;&#x2122;inconnu.

COFFRETS STAR WARS: THE CLONE WARS La sĂŠrie animĂŠe Star Wars : The Clone Wars se dĂŠroule durant la Guerre des Clones, entre les ĂŠvĂŠnements des films Star Wars, Episode II : Attack of the Clones et Star Wars, Episode III : Revenge of the Sith.

Ce monument du manga de SF, inĂŠdit en France, se prĂŠsente sous la forme dâ&#x20AC;&#x2122;un coffret en tirage limitĂŠ, qui rĂŠunit deux volumes regroupant prĂ¨s de sept cent cinquante pages de BD. Des posters et des pages en couleurs agrĂŠmentent cette ĂŠdition de grande qualitĂŠ. Un tirĂŠ Ă part, signĂŠ par lâ&#x20AC;&#x2122;auteur, est offert pour cette ĂŠdition au tirage unique deâ&#x20AC;Ś deux mille et un exemplaires. Il nâ&#x20AC;&#x2122;y en aura pas pour tout le monde !â&#x20AC;Ś Auteur : Yukinobu Hoshino Ă&#x2030;diteur : GlĂŠnat Manga Date de parution : 7 novembre

La Galaxie est en proie Ă la Guerre des Clones, opposant les malĂŠfiques SĂŠparatistes et leurs armĂŠes d'androĂŻdes Ă la RĂŠpublique. Les Chevaliers Jedi, protecteurs de ladite RĂŠpublique, luttent pour maintenir l'ordre et restaurer la paix, tandis que de nouvelles planĂ¨tes succombent chaque jour aux puissances du

COFFRET SARAH CONNOR Ce coffret regroupe lâ&#x20AC;&#x2122;intĂŠgralitĂŠ des ĂŠpisodes des deux saisons de la sĂŠrie TV Les chroniques de Sarah Connor, qui ĂŠtait un spin-off de Terminator 2 : le Jugement dernier et dont lâ&#x20AC;&#x2122;action se dĂŠroule entre Terminator 2 : le Jugement dernier et Terminator 3 : le soulĂ¨vement des machines. Alors qu'ils sont venus Ă bout du Terminator, John Connor et sa mĂ¨re Sarah doivent se cacher du gouvernement et fuir en changeant sans cesse de vie â&#x20AC;&#x201D; mais lâ&#x20AC;&#x2122;arrivĂŠe d'un nouveau Terminator, en provenance du futur, va bouleverser le cours des ĂŠvĂŠnements. PourchassĂŠs par ce dernier, ils se retrouvent projetĂŠs en 2007â&#x20AC;Ś Ils sont bien dĂŠcidĂŠs Ă changer le destin du monde avec l'aide de Ca-

ZAYA â&#x20AC;&#x201D; TOMES 1 ET 2 Zaya est un polar planĂŠtaire, dĂŠcoupĂŠ comme un manga, dans lequel le dessin biomĂŠcanique de Huang Jia Wei fait merveilleâ&#x20AC;Ś Dans un monde de l'espace et du futur lointain, sous un vernis trĂ¨s policĂŠ et cultivĂŠ, se trament divers complots alimentĂŠs

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NOĂ&#x2039;L 2012 DVD, BD, LIVRES, CINĂ&#x2030;â&#x20AC;Ś NOTRE SĂ&#x2030;LECTION issu de la mythique sĂŠrie ĂŠponyme dâ&#x20AC;&#x2122;animes revient enfin avec la sortie simultanĂŠe des volumes 12 et 13, qui apporteront une ĂŠnorme avancĂŠe Ă lâ&#x20AC;&#x2122;histoireâ&#x20AC;Ś Pour combattre les Anges, de mystĂŠrieuses crĂŠatures gĂŠantes qui ont fait leur apparition aprĂ¨s le Second Impact et tentent de dĂŠtruire Tokyo-3, la nouvelle ÂŤ capitale-forteresse Âť du Japon, lâ&#x20AC;&#x2122;organisation secrĂ¨te NERV a mis au point une arme ultime, lâ&#x20AC;&#x2122;Evangelion (ou Eva), un gĂŠant anthropoĂŻde dont le pilotage repose sur la capacitĂŠ de son pilote Ă fusionner avec son mecha. Le jeune Shinji Ikari se rend Ă Tokyo-3 Ă lâ&#x20AC;&#x2122;invitation de son pĂ¨re, le directeur du projet Eva, mais il est loin de se douter que le destin du monde va reposer sur ses frĂŞles ĂŠpaulesâ&#x20AC;Ś

de meurtres brutaux. Alors que sa mission vient de commencer, Zaya dĂŠcouvre qu'elle est tombĂŠe dans un piĂ¨ge visant Ă faire arrĂŞter par la police le plus grand nombre d'agents de la Spirale. Les ĂŠvĂŠnements la poussent Ă redevenir la femme d'action qu'elle avait ĂŠtĂŠ pendant des annĂŠes. MalgrĂŠ la durĂŠe de sa retraite, ses rĂŠflexes semblent toujours aussi affĂťtĂŠs et vont lui permettre de se sortir de cette situation â&#x20AC;&#x201D; mais c'est compter sans les mystĂ¨res de l'hyperespaceâ&#x20AC;Ś

ScĂŠnariste et dessinateur : Yoshiyuki Sadamoto Ă&#x2030;diteur : GlĂŠnat Manga Date de parution : 7 novembre

(et quâ&#x20AC;&#x2122;on retrouve tout au long de lâ&#x20AC;&#x2122;intrigue) sont ceux de lâ&#x20AC;&#x2122;immortalitĂŠ et de lâ&#x20AC;&#x2122;Intelligence artificielle. Auteur : Scott Westerfeld Ă&#x2030;diteur : Pocket DĂŠjĂ paru STAR WARS â&#x20AC;&#x201D; LES NUITS DE CORUSCANT III â&#x20AC;&#x201C; MODĂ&#x2C6;LES DE FORCE MalgrĂŠ la purge sanglante opĂŠrĂŠe au sein des Jedi et orchestrĂŠe par l'Empire, le Chevalier Jedi Jax Pavan continue Ă se battre sur Coruscant au nom des opprimĂŠs, avec l'aide du reporter Den Dhur et du droĂŻde Tope-lĂ â&#x20AC;Ś Ce n'est pas lĂ son seul combat car il espĂ¨re aussi dĂŠcouvrir les secrets entourant son passĂŠ et la mort de son pĂ¨reâ&#x20AC;Ś Mais il ne se serait jamais doutĂŠ que cette quĂŞte de la vĂŠritĂŠ l'amĂ¨nerait Ă se retrouver embringuĂŠ dans un complot visant Ă assassiner l'Empereur Palpatine. Pire que tout, Dark Vador est sur ses traces et sur le point de triompher ! Auteur : Michael Reaves Ă&#x2030;diteur : Pocket DĂŠjĂ paru

ScĂŠnariste : Jean-David Morvan Dessinateur : Huang Jia Wei Ă&#x2030;diteur : Dargaud DĂŠjĂ paru NEON GENESIS EVANGELION â&#x20AC;&#x201D; VOLUMES 12 ET 13 AprĂ¨s quatre ans dâ&#x20AC;&#x2122;attente, ce manga

SUCCESSION â&#x20AC;&#x201D; Lâ&#x20AC;&#x2122;INTĂ&#x2030;GRALE Ce roman de SF regroupe le diptyque prĂŠcĂŠdemment paru sous les titres Les lĂŠgions immortelles et Le secret de l'Empire. Dans ce space opera militariste, on assiste Ă lâ&#x20AC;&#x2122;affrontement entre l'Empire ressuscitĂŠ, avec ses quatre-vingts mondes sous la domination d'un Empereur immortel, et ses ennemis (la secte des Rix, qui regroupe de fanatiques cyborgs dont lâ&#x20AC;&#x2122;unique raison dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŞtre est de donner naissance Ă des IA toutes-puissantes sur chaque planĂ¨te habitĂŠe). Les principaux thĂ¨mes abordĂŠs ici

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LE ROBOT PENSANT RĂŠdigĂŠ aprĂ¨s des mois dâ&#x20AC;&#x2122;enquĂŞte, ce livre est un essai destinĂŠ au grand public dans lequel lâ&#x20AC;&#x2122;auteur navigue Ă travers diffĂŠrents territoires de la science oĂš les roboticiens rivalisent dâ&#x20AC;&#x2122;ingĂŠniositĂŠ pour humaniser leurs machinesâ&#x20AC;Ś

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ROBOT ERECTUS â&#x20AC;&#x201D; UNE ANTHOLOGIE DES NOUVELLES FANTASTIQUES Ă&#x20AC; L'AUBE DES ROBOTS Ce livre est une anthologie, regroupant les textes intĂŠgraux dâ&#x20AC;&#x2122;une quinzaine de nouvelles (parues entre 1814 et 1921) ĂŠcrites par diffĂŠrents auteurs (Hoffmann, Poe, Balzac, Villiers de lâ&#x20AC;&#x2122;Isle-Adam, Meyrink, etc.). Il nous montre les origines de la fascination et de la peur ĂŠprouvĂŠes Ă lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠgard des crĂŠatures artificielles et de quelle faĂ§on ces auteurs avaient abordĂŠ, au cours du XIXe siĂ¨cle, les divers thĂ¨mes de ce qui allait devenir plus tard la robotique. Jean-Claude Heudin nous y livre ĂŠgalement des clĂŠs indispensables pour replacer ces textes dans leur contexte historique et scientifique â&#x20AC;&#x201D; celui dâ&#x20AC;&#x2122;un siĂ¨cle au cours duquel bien des dĂŠcouvertes ont changĂŠ le mondeâ&#x20AC;Ś

travailler en ĂŠtroite collaboration avec lâ&#x20AC;&#x2122;homme â&#x20AC;&#x201D; que ce soit dans le domaine mĂŠdical ou dans celui de lâ&#x20AC;&#x2122;assistance Ă la personne. DĂŠsormais, de nouveaux dĂŠfis requiĂ¨rent lâ&#x20AC;&#x2122;attention des roboticiens avec lâ&#x20AC;&#x2122;avĂ¨nement de la robotique humanoĂŻde et de la neurorobotique. Auteur : Jean-Paul Laumond Ă&#x2030;diteur : Fayard DĂŠjĂ paru

Anthologie prĂŠsentĂŠe par Jean-Claude Heudin Ă&#x2030;diteur : Science eBook DĂŠjĂ paru Lâ&#x20AC;&#x2122;auteur se demande jusquâ&#x20AC;&#x2122;oĂš ils sont prĂŞts Ă aller pour copier lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŞtre humainâ&#x20AC;Ś Et sâ&#x20AC;&#x2122;interroge sur ce que pourrait bien ĂŞtre un robot pensant : un homme rĂŠparĂŠ par les moyens de la science moderne, voire amĂŠliorĂŠ et augmentĂŠ pour en faire une sorte de surhomme â&#x20AC;&#x201D; ou bien un robot humanisĂŠ, qui intĂŠgrerait les sentiments et les processus de dĂŠcision liĂŠs Ă lâ&#x20AC;&#x2122;existence dâ&#x20AC;&#x2122;une mĂŠmoire et dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠmotions comparables aux nĂ´tres ?

LA ROBOTIQUE Ă&#x20AC; LA PORTĂ&#x2030;E DE TOUS â&#x20AC;&#x201C; LUDIQUE, SIMPLE, Ă&#x2030;VOLUTIVE Dans cet ouvrage simple et pratique, lâ&#x20AC;&#x2122;auteur invite les lecteurs, novices en matiĂ¨re de robotique, Ă fabriquer leur tout premier robot. Il leur montre donc, ĂŠtape par ĂŠtape, comment crĂŠer un robot autonome, dotĂŠ de fonctionnalitĂŠs trĂ¨s simples au dĂŠpart, mais quâ&#x20AC;&#x2122;ils pourront ensuite rapidement faire ĂŠvoluer au grĂŠ de leurs envies et des connaissances quâ&#x20AC;&#x2122;ils acquerront au fil du temps. Arriver Ă un rĂŠsultat ne demande quâ&#x20AC;&#x2122;un bagage minimalâ&#x20AC;Ś (Cette deuxiĂ¨me ĂŠdition tient compte de la mise Ă jour de lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠvolution des composants ĂŠlectroniques.)

Auteur : Marie-NoĂŤlle Himbert Ă&#x2030;dition : Ă&#x2030;ditions du Moment DĂŠjĂ paru

Auteur : Pascal LiĂŠgeois Illustrations : Alain et Ursula Bouteveille Ă&#x2030;diteur : Dunod (collection ETSF) DĂŠjĂ paru

LA ROBOTIQUE : UNE RĂ&#x2030;CIDIVE D'HĂ&#x2030;PHAĂ?STOS MalgrĂŠ son demi-siĂ¨cle dâ&#x20AC;&#x2122;existence, la robotique est encore une science jeune â&#x20AC;&#x201D; qui sâ&#x20AC;&#x2122;est dĂŠveloppĂŠe au rythme des progrĂ¨s technologiques ultrarapides de ces derniĂ¨res dĂŠcenniesâ&#x20AC;Ś On a tout dâ&#x20AC;&#x2122;abord conĂ§u des robots industriels, puis ce fut le tour des robots autonomes, capables dâ&#x20AC;&#x2122;interagir avec le monde physique. Ă&#x20AC; lâ&#x20AC;&#x2122;aube du XXIe siĂ¨cle, un nouveau tournant sâ&#x20AC;&#x2122;est opĂŠrĂŠ avec la crĂŠation de robots capables de

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Les tests

LE SPY-

C TANK

UN ESPION SUR CHENILLES PILOTÉ PAR SMARTPHONE OU TABLETTE

À mi-chemin entre un robot radiocommandé de divertissement et une caméra mobile de surveillance, le Spy-C Tank, fabriqué par la société Logicom Robotics, est une petite merveille de haute technologie : mobilité, fonctionnement par WiFi, pilotage par smartphone ou tablette, prise de vidéos et de photos, vision nocturne, fonction gravité, mode « talkie-walkie » Et nous avons testé l’ensemble de ses fonctionnalités ! LA PRISE EN MAIN Après avoir ouvert le packaging soigné du SpyC, on découvre un robot aux lignes pures et au design soigné — blanc, orange et noir. La notice, très complète et en plusieurs langues (dont le français), nous permet de découvrir calmement le fonctionnement global du tank. Un premier bon point… Toutefois, petite remarque : le robot n’est pas livré avec les piles nécessaires, pensez donc à vous en procurer (six piles AA 1,5 V) puis vissez l’antenne — et ce sera tout en ce qui concerne l’installation matérielle. Reste à installer l’application Spy C-Logicom, version iPhone ou Android (attention : pour cette dernière, il existe deux versions, en fonction de votre

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smartphone) et à la paramétrer sur votre réseau WiFi. Nous allons maintenant pouvoir jouer au pilote de char et profiter sans retenue des outils mis à notre disposition. Les grands enfants que nous sommes piaffent d’impatience ! L’UTILISATION DU ROBOT ET DE L’APPLICATION Première constatation, le guidage du tank via le WiFi apparaît relativement aisé, même si l’on n’est pas un professionnel des bolides radiocommandés ou des jeux vidéo: il suffit d’utiliser les quatre flèches présentes autour de l’écran, qui retransmet en direct ce que filme le robot (streaming video). Ce mode de « vidéopilotage » vous permet donc de diriger le

petit engin sans voir l’environnement de manière directe. Le Spy-C Tank vous prête ses yeux!!! Cela dit, il n’est pas adapté au franchissement des obstacles (comme des marches ou des tapis épais): privilégiez donc les surfaces lisses et dures. Il faut ensuite apprendre à piloter un véhicule muni de chenilles… En appuyant simplement sur une touche, vous pouvez utiliser le mode Gravité, qui permet de ne plus utiliser les flèches et de diriger le tank en inclinant votre smartphone ou votre tablette. Le rendu de la prise d’images apparaît net et présente également un flux de bonne qualité. (Comme la pièce dans laquelle nous effectuions le test devenait sombre, il a fallu activer le mode Vision nocturne — une sorte d’éclairage d’ap-

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“Première constatation, le guidage du tank via le WiFi apparaît relativement aisé, même si l’on n’est pas un professionnel des bolides radiocommandés ou des jeux vidéo : il suffit d’utiliser les quatre flèches présentes autour de l’écran.”

Il se révèle aussi plutôt silencieux, ce qui ne déplaira pas aux parents après une longue journée de dur labeur ! Et accessoirement, on peut l’utiliser pour vérifier que tout se passe bien dans la chambre de bébé… Alors ce robot, qu’est-il exactement ? À notre avis, davantage un robot ludique high-tech qu’un réel robot de surveillance… Le fait qu’il fonctionne seulement en mode WiFi interne (et pas sous IP — ce qui permettrait une prise en main de l’extérieur) en est la preuve, ainsi d’ailleurs que l’absence d’une vraie batterie rechargeable. Quant à son mode de fonctionnement, très convivial, il conviendra aux petits et aux grands (quatorze ans minimum) et même, sans doute, aux personnes allergiques aux joysticks ! Bref, une bonne idée de cadeau à l’approche des fêtes de Noël… Enfin, son prix semble très correct, vu sa qualité et les technologies présentées : environ 149 € (sur www.robootic.com).

Le Spy-C Tank: un espion robotisé aux multiples fonctionnalités high-tech. — Visualisation du robot depuis son application iPad.

point fonctionnant par infrarouge. Le résultat s’est révélé bon, même si l’enregistrement vidéo est en noir et blanc. À noter : la caméra motorisée et inclinable à 45° permet de varier les angles de vue verticalement. Intéressant si l’on désire filmer son animal chéri puis une personne marchant dans la pièce…) L’enregistrement d’un parcours favori est possible (de soixante secondes au maximum, durant lesquelles vous pouvez lancer la prise de photos ou de vidéos). Vous pourrez ensuite demander au robot de réitérer à l’infini ce parcours (jusqu’à épuisement des piles), ainsi que l’ensemble des commandes effectuées. Petit point à améliorer : si vous en créez un nouveau, le précédent est écrasé, même si les photos ou vidéos enregistrées demeurent. La prise de photos se fait tout simplement et leur résolution (320 x 240) apparaît correcte; elles sont emmagasinées dans le répertoire photos de votre appareil au format JPEG. L’enregistrement de vidéos se révèle également d’une grande simplicité: on utilise la même touche pour le lancement et l’arrêt de la séquence. Et ledit enregistrement (format MOV pour iPhone, format AVI pour Android) se trouve stocké soit dans votre répertoire vidéo (iPhone), soit à la racine de la mémoire interne (Android). (Les vidéos sont, comme les photos, au format 320 x 240.) Un bon moyen d’enregistrer puis de partager vos souvenirs par email ou sur les réseaux sociaux! Notez cependant que lors d’un enregistrement en mode Déplace-

■Stéphane Nicolas

FICHE TECHNIQUE

ment, le mode Audio est désactivé pour éviter le bruit de fond de l’engin. Assurez-vous également que votre smartphone prend en charge le mode Vidéo… Enfin, la fonctionnalité « talkie-walkie » (ou échange de voix entre émetteur et récepteur) est pleinement opérationnelle — mais ne vous éloignez pas trop des micros! Pensez également au fait que lorsque le micro est activé, les haut-parleurs, eux, sont désactivés, et inversement. Le retour audio n’est également pas possible en cas de déplacement du tank ou d’inclinaison de la caméra. NOTRE AVIS Le Spy-C Tank apparaît sans conteste comme le fruit réussi de l’application raisonnée de plusieurs technologies récentes dans les domaines de l’audiovisuel, de la communication à distance et de la robotique. Il possède de plus un très joli design, moderne mais discret, ce qui convient parfaitement à sa vocation d’espion robotisé…

Les plus — Un design élégant et moderne. — Une notice claire et précise en français. — Un téléguidage facile. — Une application intuitive. — Des prises de vues (photo et vidéo) rapides et de bonne qualité. — Un flux d’images très correct. Les moins — Pas de batterie ni de base de rechargement (fonctionnement par piles, autonomie limitée à 75 min de fonctionnement ou à 9 h en veille). — Un fonctionnement en réseau WiFi interne uniquement (le Spy-C Tank n’est pas un robot IP pilotable de l’extérieur). Les éléments techniques — Il ne faut pas l’utiliser avant l’âge de quatorze ans. — C’est un robot entièrement piloté par WiFi via une application Apple ou Android, sur tablette ou sur smartphone. — Usage: exclusivement en intérieur. — Vidéo sur Apple: MOV (320 x 240). — Vidéo sur Android: AVI (320 x 240). — Photo: JPEG (320 x 240). — Portée: de 20 à 60 m en fonction des obstacles. — Alimentation: six piles AA 1,5 V non incluses. — Poids: 1,1 kg. — Dimensions: 260 x 200 x 187 cm (antenne comprise).

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Les tests

KOUBACHI WI-FI PLANT SENSOR : UN ROBOT… PÉPINIÉRISTE Même quand on a la main verte, on manque souvent des connaissances nécessaires pour soigner les végétaux de manière optimale… Le robot Koubachi Wi-Fi Plant Sensor analyse l’environnement dans lequel croissent vos plantes — puis vous donne des conseils…

Un design soigné, du testeur au packaging…

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UN LOOK ÉPURÉ Une fois l’emballage (soigné) ouver t, la première chose qui saute aux yeux est la petite taille de ce robot (17 cm de hauteur, dont 4 cm seulement sont visibles une fois qu’il est en place). Un bon point, puisque ce sont vos plantes qui jouent les stars ! De plus, son design épuré et sa forme élancée (en noir et blanc) lui donnent un petit air à la fois sérieux et sympa. Et fait rare, le Wi-Fi Plant Sensor est livré avec les piles nécessaires à son fonctionnement (deux piles AA, dont la durée de vie avoisine une année). On peut cependant regretter que le guide de démarrage (en anglais et en allemand) rapide fourni dans la boîte ne soit pas traduit en français…

PREMIER CONTACT Il s’agit d’un robot multiplantes. Posez-le au pied d’une plante, et au bout d’une semaine, vous pourrez le déplacer et passer à un autre pot, tout en conservant le paramétrage et l’historique du précédent sujet. Vous recevez également des conseils même lorsqu’il ne se trouve pas au pied de la plante. (Une fiche détaillée de chaque végétal est également disponible.) Toutefois, la notice générale se révèle relativement sommaire. On est donc tenté de suivre son instinct, c’est-à-dire d’utiliser le robot au feeling. Mais par où commencer ?… Après avoir planté l’engin au pied d’un végétal, il faut le paramétrer sur le réseau WiFi de votre domicile. (Notez que cette opération, malgré

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“Il s’agit d’un robot multiplantes. Posez-le au pied d’une plante, et au bout d’une semaine, vous pourrez le déplacer et passer à un autre pot, tout en conservant le paramétrage et l’historique du précédent sujet.” NOTRE AVIS Ce robot fournit un réel service aux personnes qui aiment s’entourer de très belles plantes d’intérieur. Il est d’ailleurs plus qu’un assistant technique — les férus de jardinage s’en rendront d’ailleurs rapidement compte. Son prix reste modéré et au regard du coût de la plupart des végétaux d’ornement, le jeu en vaut la chandelle… Quoi de plus frustrant en effet que de voir sa plante favorite perdre ses feuilles, jaunir — voire complètement dépérir ! Ce qui implique souvent un nouvel achat… (La valeur des conseils procurés est garantie par la qualité de la base de données, qui se réfère à des modèles scientifiques développés en coopération avec des biologistes de l’École polytechnique fédérale de Zurich.) On regrettera cependant une prise en main et un paramétrage pas assez intuitifs (la notice en anglais ou en allemand y participe d’ailleurs). On tâtonne donc un peu, mais au bout de quelques utilisations, tout devient clair. L’utilisation au quotidien se révèle, elle, très aisée et les conseils d’entretien apparaissent précis et concrets. Et il ne faut surtout pas oublier que ce modèle est exclusivement conçu pour l’intérieur… Une version outdoor devrait être bientôt commercialisée (elle sera plus étanche afin de résister aux intempéries). Quant à son prix, il est de 88 € (sur www.robootic.com)…

Le Koubachi Wi-Fi Plant Sensor hors de la terre. — L’application Koubachi a un aspect ludique mais demeure réaliste.

son absence de complexité, peut avoir pour conséquence de couper le WiFi de votre ordinateur durant l’installation. N’oubliez donc pas de réactiver votre réseau par la suite !) Vous pouvez ensuite vous enregistrer rapidement (par e-mail et par mot de passe) soit sur l’ordinateur, soit via l’application gratuite Koubachi pour iPhone. Et quel que soit le support, l’application va se montrer plutôt ludique. Première étape : il faut choisir le végétal que vous allez analyser. Une base de données vous propose alors un catalogue de plus de quatre cents plantes. (Les mises à jour sont fréquentes.) Une fois que vous en avez sélectionné une, elle apparaît dessinée sur l’écran — la ressemblance est frappante !) Vous pouvez même lui donner un surnom et choisir la forme et la couleur du pot… Deuxième étape : il faut associer la plante au Koubachi WiFi Plant Sensor en cliquant sur la représentation du robot dans l’application. Enfin, troisième étape : laissez-vous guider ! En une semaine environ, votre Sensor aura appris tout ce qu'il faut savoir pour vous procurer des conseils précis (sur la fertilisation, l’humidité, la température et la luminosité…). Pour terminer, les instructions à propos des soins et sur les alertes seront envoyées sur votre compte e-mail et votre iPhone. Les données analysées sont également stockées sur serveur (un service gratuit). LES CONSEILS BOTANIQUES DE KOUBACHI — Fertilisation.Vous recevez rapidement le détail des besoins de la plante en apports nutritionnels, c’est-à-dire en engrais. Ce renseignement n’est pas lié à l’activité du capteur mais provient de la base de données très précise et très professionnelle qui alimente le système. La combinaison NPK (azote, phosphore et potasse, selon leur symbole chimique) nécessaire vous est donc fournie. Veillez à respecter le dosage prescrit ! — Humidité ambiante. Un facteur important (surtout en hiver) pour les plantes d’intérieur. Le robot vous informera de la quantité de bru-

■Stéphane Nicolas

FICHE TECHNIQUE

misation à répandre sur le feuillage (évitez les fleurs ou les petits fruits). Là encore, le conseil donné se réfère aux connaissances botaniques enregistrées dans la base de données. — Humidité du sol. Vous êtes informés au bout d’environ une journée des besoins de la plante en eau. On vous donne même un aperçu de la quantité de liquide qui reste dans le bac. Les capteurs du Wi-Fi Plant Sensor sont au travail ! — Température. Elle vous est communiquée trois jours après la première installation de l’appareil au pied de la plante. Ce délai s’explique par le besoin d’analyser les variations diurnes et nocturnes. — Luminosité. Au bout d’une semaine, vous saurez si votre végétal a besoin de plus de soleil ou s’il est trop exposé, etc.

Les plus — Des conseils concrets et des informations de qualité. — Une application à l’ergonomie ludique… — Le design du capteur — très élégant. — Des alertes régulières et en temps réel sur les besoins de votre plante par e-mail ou Push sur iPhone. Les moins — Une prise en main initiale pas assez intuitive. — Une notice et une application en anglais et en allemand (une version française est prévue). Les éléments techniques Conception: Koubachi (société suisse). Alimentation (fournie): deux piles 1,5 V (AA); durée de vie moyenne d’un an. Dimensions: 60 x 110 x 170 mm. Poids: 110 g (piles incluses). Communication: WiFi 802.11 b/g @ 2.4 GHz. Environnement: Windows XP, Vista 7 et Mac OS 10.6.8 ou plus, iOS 4 ou plus. Norme: FCC. Évolutions en chantier: une version française (packaging, notices et applications); une version pour smartphone Android; et une autre pour les plantes d’extérieur.

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Le tutoriel

INITIATION AU DÉVELOPPEMENT D’APPLICATIONS

KINECT (PARTIE 2)

LA DÉTECTION DES UTILISATEURS ET DE LEURS MOUVEMENTS Dans le premier article, nous avons installé le kit de développement et observé comment étaient exposés les flux vidéo et les informations de profondeur pour chaque pixel. Cela permettait déjà de remplacer avantageusement à la fois une webcam et un capteur de profondeur, souvent coûteux. (Nombre d’applications robotiques utilisent seulement ces fonctionnalités du Kinect, mais ce dernier peut faire beaucoup plus et suivre, en temps réel, jusqu’à huit personnes différentes dans son champ de vision — et pour deux d’entre elles, on peut obtenir un suivi de position beaucoup plus précis, incluant un ensemble de vingt-cinq articulations du « squelette ». Ce qui permet de déterminer précisément la position et les gestes de l’utilisateur. Maintenant, nous allons expliquer comment cela fonctionne et comment on peut s’en servir dans le cadre d’une application robotique…)

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“On qualifie souvent les interfaces utilisant le Kinect de « naturelles » car elles font appel à des mécanismes de communication auxquels les humains sont habitués.” OBTENIR DES INFORMATIONS SUR LES « SQUELETTES » SUIVIS La première chose à faire dans une application qui utilise le suivi d’utilisateurs, c’est activer le flux qui contient les coordonnées des différents squelettes détectés et de leurs articulations, de la même manière qu’on ouvre un flux vidéo ou un flux de profondeur… private KinectSensor sensor ; […] sensor.SkeletonStream.Enable(); sensor.SkeletonFrameReady += this.SensorSkeletonFrameReady ; sensor.Start(); On peut obtenir deux types de squelettes … — Les squelettes « complets » : vingt-cinq articulations, incluant celles des jambes. — Les squelettes « partiels » : six articulations, qui ne constituent que la tête, les épaules et les bras (c’est plus pratique pour la détection d’utilisateurs assis). Ensuite, il s’agit de comprendre ce qu’on trouve dans ce flux — et comment s’en servir. LES STRUCTURES DE BASE : SKELETON ET JOINT Un Skeleton représente un utilisateur. On trouve donc dans le flux une collection de Skeletons,

Squelette du projet. — La classe Joint.

qu’on peut identifier de manière unique avec leur propriété SkeletonId. Attention, si un utilisateur sort et revient dans le champ de vision du Kinect, rien n’indique qu’il obtiendra le même SkeletonId! C’est un mécanisme de tracking, pas d’identification. Et toujours dans les propriétés du Skeleton, on va trouver une position dans un repère en 3D, qui correspond à l’emplacement de l’utilisateur, ainsi qu’un état qui permet de déterminer la qualité du tracking : non suivi, suivi ou bien « position seulement » — ce dernier état signifiant que le Kinect a détecté un utilisateur à cet endroit, mais n’est pas capable de déterminer précisément chacune des articulations.

Ces informations sont utiles pour comprendre où se trouve l’utilisateur, mais ne peuvent procurer d’informations sur les gestes qu’il fait et les postures qu’il adopte. Pour cela, il faut étudier la collection d’articulations qui est fournie, lorsque le squelette est « suivi », dans la propriété Joints, et étudier le contenu de chacun d’entre eux. Les Joints contiennent une position en 3D dans le repère du Kinect, ainsi que deux propriétés définissant la qualité du suivi et l’articulation concernée. Si l’articulation est visible, elle sera qualifiée de « suivie », mais le Kinect peut être plus intelligent et deviner par exemple la position d’une main dans le dos ; dans ce cas-là, la

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Le tutoriel Le Create d'iRobot se prête bien à l'intégration d'un Kinect. — Même le PR2 de Willow Garage utilise le Kinect !

position sera « inférée ». Enfin, la classe Joint contient (voir le Joint page précédente) également l’identifiant de l’articulation concernée (très utile quand on veut trouver, parmi une collection d’articulations, l’une d’entre elles spécifiquement — par exemple la main droite ou la hanche gauche, etc.). RECONNAÎTRE UN GESTE OU UNE POSTURE On qualifie souvent les interfaces utilisant le Kinect de « naturelles » car elles font appel à des mécanismes de communication auxquels les humains sont habitués : les gestes. La Kinect Toolbox1 fournit des APIs qui permettent de transformer des coordonnées d’articulations dans un repère 3D en des gestes et des postures prédéfinis ou par apprentissage (plus de précisions sur cette librairie dans le blog de son créateur, David Ca-

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tuhe2).Toutes ces APIs, qu’il s’agisse de détection de gestes (ou de postures) prédéfinis ou appris fonctionnent de manière asynchrone : on leur fournit les données en continu et elles nous « rappellent » quand elles ont trouvé quelque chose. Par exemple dans l’exemple ci-dessous, le code de la méthode templatePostureDetector_PostureDetected sera appelé à chaque fois qu’une posture « classique » sera trouvée TemplatedPostureDetector templatePostureDetector ; templatePostureDetector.PostureDetected += templatePostureDetector_PostureDetected ; templatePostureDetector.TrackPostures(skeleton); La Kinect Toolbox contient par ailleurs un certain nombre d’autres fonctionnalités que nous n’avons pas le temps de détailler dans cet article — mais

que je vous invite à explorer par vous-même! Dans le premier article, nous avions appris à afficher le flux vidéo et à faire correspondre les informations de profondeur pour chaque pixel. Grâce à ce deuxième article, nous sommes maintenant capables de détecter un squelette et à partir de là d’en reconnaître les gestes et les postures. (Ce sont les capacités les plus connues du Kinect.) Par la suite, nous nous intéresserons à d’autres fonctionnalités — comme la spatialisation du son, la reconnaissance vocale, la reconnaissance faciale et bien d’autres joyeusetés !… ■Pierre Cauchois 1 - http://kinecttoolbox.codeplex.com/ 2 - http://blogs.msdn.com/b/eternalcoding/archive/2012/07/31/kinect-toolbox-1-2.aspx

1p abonnement-1an-18_Mise en page 1 12/10/12 17:48 Page1

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Joint.

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Le tutoriel

GADGETEER UNE TECHNOLOGIE À LA PORTÉE DE TOUS ! La robotique est une science née de la synthèse de disciplines comme la mécanique, l’électronique, l’informatique et l’Intelligence artificielle… Elle constitue donc une formidable somme de compétences, que les futurs ingénieurs en robotique doivent assimiler. D’ailleurs, comment ne pas aimer la robotique, sa richesse et la capacité qu’elle a de nous émerveiller par ses réalisations?…

Deux cartes Gadgeteer, l’une avec neuf ports et l'autre avec huit ports + un port Ethernet.

Quand on participe à un projet de robotique d’une certaine envergure, deux populations distinctes se définissent généralement… On trouve d’un côté des personnes qui ont des compétences dans le domaine du matériel, de l’électronique, du signal, de la soudure, de la mécanique, etc. Et de l’autre, plutôt des gens très à l’aise avec le conceptuel, les équations mathématiques, la programmation, le traitement d’image, l’Intelligence artificielle… Bien que ces deux populations ne soient pas totalement cloisonnées, il n’en demeure pas moins vrai que cette séparation existe… Comment procéder alors pour démarrer en matière de robotique quand on est plutôt informaticien et que la soudure de composants et les concepts d’électronique nous échappent ?… L’une des solutions populaires a pour nom Arduino et permet, avec un certain effort, de s’initier à la programmation embarquée. Mais pour les programmeurs habitués à la plate-forme Microsoft, il existe une autre solution, Gadgeteer. Issue des laboratoires de recherche de Microsoft, cette technologie

open source permet de construire des gadgets personnalisés, des robots et tous les appareils que l’on peut imaginer. Gadgeteer, bien qu’il présente des similitudes avec Arduino, se révèle encore plus simple. Il s’agit d’un système comprenant des cartes électroniques et des modules (il en existe plus de cinquante !) que l’on relie facilement grâce à des connecteurs standards et que l’on programme au moyen d’un langage de programmation de haut niveau — puisqu’il s’agit de C#. Il a été créé pour que des spécialistes du logiciel puissent réaliser rapidement des prototypes de gadgets électroniques, des appareils de domotique ou des robots personnels. Nous allons dans cet article présenter cette technologie en partant de l’installation et en proposant un exemple simple, dans lequel une carte Gadgeteer fait avancer une base mobile dotée de servomoteurs. Nous avons choisi de ne pas y inclure le pilotage du robot à distance par WiFi pour des raisons de clarté et ne pas exagérer la longueur de nos propos — mais sachez que l’ensemble ne présente pas de grosses difficultés et se révèle rapide à mettre en œuvre, à partir de l’exemple présenté ici, qui utilise le kit de démarrage Fez Starter Kit, que l’on trouvera sur le site de Génération Robots (http://www.generationrobots.com). Ce kit contient la carte Gadgeteer Fez Spider — une carte électronique de 5 cm x 5,5 cm qui se comporte comme le cerveau de votre projet électronique car elle embarque un microcontrôleur et de la mémoire. La Fez Spider comporte quatorze connecteurs (on parle alors de sockets). Des modules Gadgeteer sont également contenus dans le kit de démarrage (comme un écran couleur tactile, une caméra, un minijoystick, un bouton, un connecteur USB, un connecteur Ethernet, etc.). LE PRINCIPE DE GADGETEER Comme cela a été évoqué juste avant, il consiste à s’abstraire au maximum des concepts de bas niveau. De cette manière, tous les modules et les cartes Gadgeteer sont dotés de connecteurs standardisés qui ressemblent à de petites nappes IDE, comme on peut en trouver dans les PC. (Ils se branchent et se débranchent facilement.) Chaque connecteur est « typé ». En effet, sur

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Une carte Gadgeteer et quelques composants compatibles.

chaque module, figure à côté du connecteur une lettre : elle vous indique quels sont les connecteurs de la carte Gadgeteer qui peuvent accepter ce module car la même lettre apparaît sur ladite carte. On ne peut pas faire plus simple! NOTRE MONTAGE Au lieu de choisir l’exemple de base dans lequel le bouton déclenche la prise de vues de la caméra (qui l’envoie sur l’écran couleur), nous avons opté pour un exemple plus « robotique » — Planète Robots oblige ! Nous allons utiliser une petite base mobile munie de deux servomoteurs standards. (Le pack de structure matérielle pour robot mobile de Parallax, que l’on trouve sur Génération Robots, fait très bien l’affaire.) Nous allons donc exécuter le montage suivant (voir schéma de montage)… La carte Fez est reliée à trois modules Gadgeteer… — Le module Gadgeteer USB Client, pour l’alimentation du circuit et l’injection du programme. — Le module Gadgeteer « bouton », pour déclencher la marche et l’arrêt des moteurs. — Le module Gadgeteer Extender, pour connecter les servomoteurs. (Le module Extender est inclus dans le kit de démarrage Fez Spider. Il permet de connecter des éléments électroniques extérieurs mais ne bénéficie pas de la connectivité standard Gadgeteer. Nous l’utilisons ici pour connecter les deux servomoteurs de notre robot. Et nous sommes donc obligés de faire un peu d’assemblage en soudant trois fils au

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(1) Le code C#

Montage global de notre robot.

module Extender : un fil sur la masse et deux fils sur les connecteurs 7 et 9 dudit module.) Un servomoteur est fourni avec un câble à trois fils : alimentation (rouge), masse (noir) et signal (blanc). Le fil portant le signal sera relié aux connecteurs 7 ou 9 (un pour chaque servomoteur) du module Gadgeteer Extender afin que celui-ci transmette un signal PWM (Pulse Width Modulation). Les autres fils des servomoteurs seront reliés aux piles et à la masse. Pour l’alimentation, nous utilisons quatre piles standards AA . Le montage global sur le robot est présenté dans la photo ci-dessus… À présent que nous avons monté le robot, attaquons-nous à sa programmation… INSTALLATION Les outils de développement nécessaires sont tous gratuits et disponibles sur le Net. Les éléments à installer dans l’ordre sont… — Visual C# 2010 Express ; — NET Micro Framework SDK 4.1 http://netmf.codeplex.com/releases/view/52341 (http://netmf.codeplex.com/releases/view/52341) — Le GHI NETMF v4.1 and .NET Gadgeteer Package (http://www.tinyclr.com/forum/topic?id=8498). Visual Studio Express 2010 Programmer un kit Gadgeteer se révèle très facile pour qui connaît déjà un peu les langages de programmation objet comme C#, Java ou C++. (Le kit se programme en C#.) Les étapes de cette programmation consistent à indiquer à l’environnement de programmation quel montage a été réalisé, puis à y associer le code. (La description du montage est très facile car elle est graphique !) Et une fenêtre de Visual Studio Express 2010, l’UI Designer, permet d’associer les modules à la carte de manière graphique. Encore mieux : le logiciel peut s’en charger car quand il est connecté par USB à la carte Gadgeteer, il détecte de lui-même la configuration grâce à un mécanisme d’introspection !

Le fait d’ajouter graphiquement, par « glisser– déposer », des éléments de notre circuit met à jour automatiquement le code C# se trouvant derrière — c’est magique ! L’étape suivante va consister à adjoindre du code permettant de déclencher l’action que l’on souhaite. Généralement, le code ajouté consiste en une gestion événementielle, ce qui apparaît très facile en C#. Imaginez donc que pour réaliser un projet Gadgeteer dans lequel vous déclenchiez la prise de vues de la caméra et l’affichiez à l’écran couleur : lorsque vous appuierez sur le bouton, cela ne vous prendra que six lignes de code — vraiment impressionnant de facilité ! Mais revenons à notre exemple de robot mobile basé sur Gadgeteer ; le code C# est le suivant (1)… Comme vous pouvez le constater, ce code apparaît extrêmement simple et concis. Et dans la routine principale, nous indiquons que les pins 9 et 7 de notre module Extender généreront un signal PWM, c'est-à-dire un signal qui va contrôler la vitesse et le sens de rotation des servomoteurs. Dans cette même méthode, nous associons une méthode à l’événement de clic sur le bouton du module « Bouton » de Gadgeteer. (Cette seconde méthode utilise un booléen pour savoir si les moteurs sont en train de tourner. Si c’est le cas, on décide d’arrêter les moteurs ; dans le cas contraire, on choisit de les faire démarrer.) UN GRAND CHOIX DE MODULES Et comme nous le disions en introduction, cet exemple de mise en œuvre est extrêmement simple… À présent, et c’est là la force de Gadgeteer, il convient d’ajouter des modules afin de

rendre le robot plus efficace. Par exemple un module Gadgeteer WiFi, afin de pouvoir piloter le robot à partir d’un PC ou d’un smartphone, ou un module capteur de lumière pour un comportement basé sur l’intensité lumineuse ou bien pour suivre des lignes au sol. Il sera aussi possible d’adjoindre un capteur boussole ou un module GPS afin de commencer à complexifier notre algorithme de déplacement… (De nombreux modules sont disponibles et permettent donc de concevoir un robot relativement complexe dans la fabrication duquel on se concentrera plutôt sur le programme embarqué.) Nous avons tenté, dans ce court article, de vous faire découvrir la technologie Gadgeteer par l’exemple. Cette technologie satisfera toutes les personnes qui souhaitent découvrir la robotique par la pratique et veulent obtenir rapidement des résultats concrets. Une documentation abondante et une communauté active en font une solution de plus en plus populaire ! Alors, qu’attendez-vous pour vous y mettre ?… ■Pierre Cauchois

Quelques références pour démarrer… http://www.netmf.com/gadgeteer/get-started.aspx http://www.ghielectronics.com/downloads/FEZ/Beginners%20guide% 20to%20NETMF.pdf Toute la documentation est disponible sur : http://www.tinyclr.com/support/ Guide de démarrage de GHI Electronics : http://www.ghielectronics.com/downloads/Gadgeteer/Mainboard/Spider/FEZSpider%20Starter%20Kit%20Guide.pdf Tous les kits, cartes et modules Gadgeteer sont disponibles sur Génération Robots (http://www.generationrobots.com).

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NEWSCINÉMA ROBOT & FRANK

MEMOIRES EFFACEES VIEILLESSE ET DÉPENDANCE L’action se déroule dans un futur proche, dans la petite ville de Cold Spring. Frank (interprété par l’excellent Frank Langella) est un ancien voleur de bijoux qui a fait de la prison mais s’est maintenant rangé des voitures. Divorcé depuis longtemps et vivant seul, ce septuagénaire grincheux se retrouve en pleine déprime. Il se laisse aller, vit reclus dans sa maison — devenue un véritable capharnaüm — et se nourrit presque exclusivement de céréales. À cause d’une mémoire de plus en plus défaillante, il a parfois du mal à retrouver le chemin de son domicile, a oublié que son restaurant favori n’existe plus et a été remplacé par un autre commerce. Il est également persuadé qu’Hunter (son fils, qui a presque quarante ans) étudie encore à Princeton… Ses deux enfants sont d’ailleurs bien trop accaparés par leur boulot pour pouvoir s’occuper de lui (sa fille ne communique avec lui que par visiophone du Turkménistan, où elle a été envoyée en mission humanitaire, et son fils ne supporte plus d’accomplir un trajet aller-retour de dix heures pour lui rendre visite une fois par semaine). Ils sont d’accord sur le fait que leur père n’est plus en mesure de vivre seul. Comme ce dernier refuse catégoriquement d’entrer dans une maison de retraite (rebaptisée ici « clinique de la mémoire »), Hunter a alors l’idée d’une solution inédite : sans même lui demander son avis, il lui apporte un robot humanoïde domestique, de type VGC-60L — chargé de veiller sur lui, d’assurer son bien-être et de tout faire pour le remotiver ! Le robot doit le réveiller chaque matin à heure fixe, faire ses courses et son ménage, lui cuisiner de petits plats sains et équilibrés, s’occuper du jardinage, l’accompagner lors de balades en forêt et tenter de lui trouver des activités stimulantes propres à lui redonner goût à la vie… Robot & Frank, buddy movie aussi transparent que son titre, est une sorte de tragi-comédie familiale dans laquelle un tandem improbable (un vieil

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homme à la mémoire défaillante et un robot programmé pour lui servir d’assistant personnel) s’emploie à faire réagir nos glandes lacrymales…

L’ORDRE ET LA LOI Dans un premier temps, le vieillard irascible refuse catégoriquement de se faire materner par une machine. Sa relation avec le VGC-60L va alors traverser diffé-

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par Josèphe Ghenzer

Le robot VGC-60L semble parfait pour nous assister !

rentes phases, allant de la franche hostilité à l’exaspération — pour aboutir à une dépendance presque totale. Car au fil des jours, Frank finit par apprécier cette compagnie et reprend goût à la vie, au point de se lier d’amitié avec le robot, qui pourtant ne cesse de lui répéter qu’il n’est pas une personne et qu’il ne ressent rien. Et lorsqu’un jour, Frank se rend compte que son compagnon n’a pas été programmé pour respecter la loi (il connaît le mot parce que sa définition fait partie de sa base de données mais avoue ne pas en comprendre la signification et révèle aussi qu’il n’est pas connecté aux textes des lois — que celles-ci soient fédérales ou nationales), il n’hésite plus à utiliser son habileté à trafiquer serrures et combinaisons, grâce à l’Intelligence artificielle dont il est doté… Comme la première directive donnée au robot lui impose de tout faire pour améliorer la santé physique et mentale de Frank, en l’encourageant à exercer des activités qui lui plaisent et le motivent, le rusé vétéran parvient, en utilisant un raisonnement logique, à le persuader que le fait de reprendre ses anciennes activités de voleur aurait des vertus thérapeutiques pour sa santé mentale ; il en fait même son complice en lui enseignant la meilleure façon de contourner les systèmes de sécurité. Le robot lui apporte ainsi une aide précieuse, en analysant la situation et en évaluant ses chances de succès, au moyen de son I.A., avant de lui permettre de faire la cambriole… L’IRONIE DU SORT Frank se rend régulièrement à la bibliothèque locale pour emprunter toujours les mêmes livres et en profite pour draguer

Crédits : Samuel Goldwyn et Stage 6 Films.

Publicité fictive pour le VGC-60L. Crédits : Aaron Wesner, Samuel Goldwyn Films et Stage 6 Films.

Jennifer, la bibliothécaire qui y travaille depuis des années — mais là aussi, il y a du changement car, depuis quelque temps, elle n’a plus rien à faire puisque son travail est désormais assuré par un robot non-humanoïde (une sorte de grande boîte métallique qui se déplace sur des roues) parlant. Elle s’était résignée à la présence de ce robot (qu’elle avait baptisé « M. Darcy ») quand elle apprend que la bibliothèque a été rachetée par Jake, un millionnaire adepte des nou-

velles technologies, qui a l’intention de scanner tous les volumes de papier pour proposer une bibliothèque virtuelle, puis de les mettre au pilon. Le premier forfait perpétré par Frank et son robot consistera à s’introduire la nuit dans ladite bibliothèque pour y dérober une très ancienne édition de Don Quichotte, d’une valeur inestimable. Non pour en tirer profit mais tout simplement pour en faire cadeau à Jennifer (comme dans le roman de Cervantès, Frank, incarnant en l’occasion le noble hidalgo, veut offrir un cadeau à sa Dulcinée du Toboso — la bibliothécaire — et commet son vol pour une noble cause, avec l’aide de son fidèle robot serviteur, comparable à Sancho Pança). Bien que le shérif soit intimement convaincu que le barbon, en raison de son passé, est l’auteur de ce vol et du cambriolage de la maison de Jake (de précieux bijoux y ont été dérobés), il n’en a aucune preuve. Pour arriver à le coincer, il lui faudrait récupérer les informations enregistrées par le robot depuis qu’il est au service de Frank. L’ironie du sort voudra donc que la seule manière, pour Frank, d’échapper à la justice, sera d’effacer la mémoire de son robot alors qu’il a commencé à perdre la sienne depuis un bon bout de temps… Avec un tout petit budget d’environ 2,5 M$, ce film indépendant, tourné en seulement vingt jours, n’avait pas les moyens de s’offrir des effets spéciaux numériques. Pour faire vivre le personnage du robot, on a donc fait appel à la danseuse Rachael Ma, qui a interprété le rôle en revêtant son « enveloppe corporelle », dont le design a été conçu par la société Alterian de Los Angeles, tandis que Peter Sarsgaard lui a prêté sa voix.

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NEWSjeux vidéo

vet par Cyril Dre

NINTENDO 3DS XL : L’INCONTOURNABLE DE LA RENTRÉE Ce sera l’une des stars de Noël prochain car contre toute attente, la portable de Nintendo, gonflée à l’hélium, apparaît comme un véritable succès depuis son lancement, cet été. Mais qu’a-t-elle de plus pour plaire autant ? Comment une console de poche qui ne tient plus dans la poche peut-elle séduire ? Planète Robots l’a essayée pour vous… Bon, cela paraît évident mais la principale différence entre une 3DS et la version XL, c’est… la taille ! Elle est effectivement beaucoup plus grande puisque Nintendo annonce des écrans qui vont offrir 90 % de surface en plus. On n’a donc plus affaire à une portable, mais à une transportable ! Dans la main, fini le côté jouet de la DS, l’objet en impose et la finition (avec des plastiques mats) fait plus sérieux. Sinon, hormis le stylet qui change de place et quelques détails mineurs, c’est vraiment une 3DS sous anabolisants… Mais les joueurs seront davantage intéressés par le gain en matière de confort visuel que procurent les écrans, plus grands. Autant être franc, le résultat est mitigé… Certes, on y voit bien mieux sur l’écran du haut et l’augmentation de la surface tactile de l’écran du bas apporte plus de précision et de liberté de mouvement. Cependant, pour des raisons de compatibilité avec les jeux existants, Nintendo n’a pas augmenté la résolution desdits écrans. Du coup, les pixels sont énormes et on a l’impression de jouer avec une console des années 1980… En revanche, pour ceux qui n’ont pas peur de s’abîmer les yeux ou ne redoutent pas les migraines, avec la 3D (en fait le relief) activée, l’effet se révèle légèrement plus immersif. Difficile donc de se décider s’il faut craquer ou non pour une 3DS XL… Disons que si vous en avez les moyens et que vous ne mettez pas vos consoles portables dans vos poches, vous pouvez vous laisser séduire par ce modèle, plus gratifiant que la version classique !

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LES INCONTOURNABLES DU MOMENT… TRANSFORMERS — LA CHUTE DE CYBERTRON Depuis la naissance de Planète Robots, nous en sommes déjà à la troisième adaptation de Transformers en jeu vidéo — et nous avions pris le train en route !!! Après La guerre pour Cybertron, sorti il y a moins d’un an, La chute de Cybertron reprend la même formule — un jeu de tir en vue subjective classique. À réserver donc aux fans de la franchise… Transformers — La chute de Cybertron (Xbox 360, PS3) Éditeur : Activision

donc dans Borderlands ! (Ou plutôt bienvenue dans ce deuxième épisode — subtilement intitulé Borderlands 2…) Jeu de tir en vue subjective (FPS) avec un soupçon de jeu de baston, cette suite étend l’univers de la planète Pandora et propose le lot habituel des évolutions proposées par un nouvel épisode — avec de nouveaux personnages, de nouvelles armes et des territoires inexplorés. Assez technique avec ses arborescences d’« habilités » des persos et de combinaisons des armes, B2 ravira les joueurs assidus, qui seront séduits par l’ambiance unique de la série…

BORDERLANDS 2 Une planète désertique à la douce ambiance Mad Max, des bandits, des monstres et… des robots. Bienvenue

Borderlands 2 (Xbox 360, PS3, PC) Éditeur : 2K Games

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OpenYOUR MIND L'ILLUSION DE LA ROBOTIQUE : Y A-T-IL DE FAUX

ROBOTS DANS LE

SHOW ?…

Une barrière psychologique existe, qui a souvent empêché la reconnaissance des robots par les humains… Il faut donc procéder à un immense travail technologique pour qu’ils paraissent autonomes, utiles et expressifs. (Faire marcher un robot bipède constitue, quand on y pense, une véritable prouesse !) D’autres ont cependant choisi la voie de la facilité et se sont axés sur l'esthétique — en fait sur l’aspect psychologique de l’acceptation du robot —, quitte à utiliser quelques astuces, voire quelques petites tricheries… assis derrière un bureau d’érable, on peut imaginer que furent utilisés des subterfuges propres au monde des illusionnistes — comme de placer à l’intérieur de ce meuble un homme amputé… Catherine II de Russie ellemême disputa une partie contre l’automate et après quelques déplacements de pièces, ce dernier tapa vigoureusement du poing sur la table et remit à sa position initiale la pièce déplacée par la tsarine — qui venait tout bonnement de tricher. Catherine II, vexée, réitéra son coup, l’automate eut la même réaction et se bloqua… Le baron prétexta le caractère entier de sa machine pour l’excuser, la partie se termina et l’on conclut simplement que l'automate devait être légèrement défectueux !…

Le joueur d'échecs Le célèbre automate joueur d'échecs (ou Turc mécanique) du baron von Kempelen, très bien décrit par RobertHoudin dans Confidences et révélations : comment on devient sorcier, aurait certainement pu rivaliser avec Deep Blue (le supercalculateur d'IBM, qui gagna contre le champion du monde d'échecs Garry Kasparov lors

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du match revanche, en 1997). Cet automate fut construit en 1769 : il jouait avec virtuosité et déplaçait au moyen de bras articulés les pièces de son plateau… La petite histoire raconte que son inventeur avait pour ami un officier polonais amputé des deux jambes qui cherchait à s'évader de Russie… Si l’on ajoute à cela que le Turc mécanique, de taille assez imposante, se présentait

un robot titanesque Titan the Robot, créé par Cyberstein Robots en 2004, est une machine de 2,40 m (pour environ 60 kg) qui jaillit brusquement de son socle pour chanter, danser, bouger ses grands doigts de métal et articuler de sa mâchoire impressionnante une chanson de Frank Sinatra (il est passé à la BBC sur Channel 4, a dansé avec Rihanna et anime aussi des barmitsva…). Comment peut-il rivaliser ainsi avec Nao ? Car d’autres robots ont bien du mal à faire quelques pas et à courir de manière humanoïde ! L’explication ne résiderait-elle pas dans la présence d’une vitre sans tain sur son buste et dans le fait qu’il y a assez d’espace à l'intérieur de sa structure pour qu'un opérateur y prenne place ? Il peut peser jusqu'à 350 kg lorsqu'il se trouve sur son socle mobile (qui lui permet, comme la star qu'il est, de se déplacer sur roues pour de plus longues distances). Si cela vous intéresse, son site Web vous indiquera les lieux de ses prochaines prestations (www.titantherobot.com).

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par cédric Vasseur

Un des Pole Dancers de Giles Walker. — Titan the Robot, l’exemple même d’un faux robot qui fait illusion…

Mais parmi les gens qui passent et se trouvent à peu de distance, on peut trouver une personne qui observe discrètement la scène, avec un drôle de bras en écharpe, un peu plus loin. Bizarre !… Un joystick et un microphone semblent y être habilement camouflés… Consultez donc le site Web (www.internationalrobotics.com). PoLe dancers DJ et danseurs de pole dance, ces deux créations de Giles Walker, découvertes au dernier CeBIT de Hanovre, simulent la vie robotique sur scène. Son concepteur aurait pu construire des animatroniques à l’apparence humaine, mais s'est concentré sur une esthétique plus « ampoulée » : l’un des robots est doté d’une tête en forme de mégaphone et l’autre en a une en forme de caméra de surveillance (ils sont tous les deux constitués de vieilles pièces d’automobiles). À voir sur le site Web (www.gileswalker.org).

Millennia est en réalité piloté à distance. — Le Turc mécanique du baron von Kempelen abritait en fait un joueur confirmé.

MiLLennia Conçu par International Robotics Inc., ce robot qui mesure 1,80 m arbore une tête de fourmi qui bouge dans tous les sens ; il se déplace sur roues pour répondre à ses interlocuteurs et réagir naturellement et peut également faire monter un spec-

tateur sur le devant de son socle pour le faire danser. On l’a notamment aperçu lors de fêtes et au sein d’espaces scientifiques comme la Cité des sciences et de l'industrie de la Villette. Et quand on l’observe de près, on remarque l’étroitesse de son « bassin » — ce qui semble indiquer qu’il ne saurait contenir un être humain…

Perdus dans L'esPace… La famille Robinson n'a qu'à bien se tenir… La réplique du robot de Lost in Space balance… les répliques du film les plus célèbres — de quoi se faire des frayeurs (www.lostinspacerobot.com) !… trouPe MusicaLe robotique King Robota, une équipe de robots argentés — musiciens, chanteurs, batteurs et pianistes — a débarqué dans l’émission America’s Got Talent (l’équivalent de La France a un incroyable talent) et assure le spectacle… Mais ces robots cathodiques sont-ils bien catholiques ?… Allez vous en assurer sur la page Facebook (www.facebook.com/KingRobotaa).

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Par Cyril Drevet, journaliste TV

Open your mind

TESLA MODEL S LA VOITURE DU FUTUR EST ARRIVÉE ! À la rédaction de Planète Robots, nous ne croyons pas au succès des voitures électriques à 100 % dans un avenir proche, mais nous avons eu la chance d’essayer, en avant-première, ce qu’il se fait de mieux en la matière : le tout nouveau modèle de Tesla, la Model S. Voici nos impressions — et vous allez constater qu’à défaut de nous avoir convaincus, cette berline de luxe « zéro émission » nous a étonnés…

La Model S, une sérieuse concurrente pour les voitures actuelles de haut de gamme.

Après avoir passé une journée à tester la Model S, il faut bien reconnaître que l’on se pince le bras pour bien être sûr que l’on ne vient pas de vivre un film de science-fiction ou d’essayer un concept car du Mondial de l’Auto… 2025. Car, en résumé, la Model S, c’est ça : une berline de haut de gamme électrique à 100 % qui offre cinq places (et même sept dans certaines configurations surprenantes — avec deux sièges additionnels dans le coffre !)… Dotée d’une

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autonomie de 480 km (dans une de ses versions), elle dispose d’une accélération approchant de celle d’une Ferrari California (à 1/10 près seulement !!!). Et cerise sur le gâteau, elle propose l’interface de commande la plus avancée jamais vue sur une voiture de série. À tel point que nos confrères américains d’Autoblog, qui l’ont testée après nous, ont déclaré que dans cent ans la Model S « ferait certainement partie des expositions sur les automobiles les plus marquantes de l’Histoire »… Rien que ça !

PayPal, qu’il a cofondé… Tesla Motors est surtout connue pour avoir produit et vendu à plus de mille cinq cents exemplaires la Tesla Roadster, la première voiture de sport électrique à 100 %. (Juste histoire de se faire un nom et de mettre au point sa technologie de propulsion électrique.) Avec la Model S, la firme californienne passe la seconde et a racheté à Toyota une de ses anciennes usines pour produire — c’est son objectif — plus de quinze mille voitures par an…

TESLA, L’APPLE DE L’AUTOMOBILE ? Sise en Californie (à deux pâtés de maisons de Google, Yahoo ! ou encore HP), Tesla marque volontairement sa différence avec les géants de l’automobile américains — tous installés à Detroit (Michigan). D’ailleurs son président (et fondateur) — Elon Musk — est un pur produit de la Silicon Valley : il a fait fortune grâce au succès remporté par le service de paiement en ligne

UNE MODEL AU TOP Le premier choc est visuel : la Model S apparaît magnifique, avec ses lignes dans le style d’une Jaguar. Elle vient concurrencer les berlines allemandes premium, comme la BMW Série 5 et l’Audi A6. C’est la démonstration qu’une voiture écolo ne doit pas forcément ressembler à une boîte à chaussures… Suivez mon regard !… Pour y pénétrer, on effleure la carrosserie et des poignées de portes surgissent comme par en-

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“Sise en Californie (à deux pâtés de maisons de Google, Yahoo ! ou encore HP), Tesla marque volontairement sa différence avec les géants de l’automobile américains — tous installés à Detroit (Michigan).”

Ça sent vraiment le haut de gamme !

chantement — le saut dans le futur commence déjà. À l’intérieur, le cuir se révèle omniprésent et la qualité de fabrication apparaît surprenante, venant d’un « petit » constructeur. Mais ce qui attire immédiatement le regard (une des spécificités en fait de la Model S, qui fait entrer l’automobile dans une nouvelle ère), c’est l’immense écran géant qui barre de haut en bas la console centrale. On peut le comparer à un immense iPad… Lui aussi multi-touch, il permet de contrôler toutes les fonctions de la voiture — et bien plus encore. Par son intermédiaire, il est possible de totalement paramétrer la S à son goût, mais le plus fou, c’est qu’il est en permanence connecté à Internet ! Oui, on peut surfer sur le Net dans la Model S ! Et du coup, le système de navigation est une version spéciale de Google Maps. Voilà le GPS le plus incroyable du marché… Comme il se trouve connecté au Net, ses applications apparaissent infinies. DÉCHARGE ÉLECTRIQUE Tout ça semble bien beau, mais ce que l’on attend avant tout d’une voiture, c’est un mode de déplacement efficace. Elle est disponible en trois versions principales : 40, 60 ou 85 kW. Soit une autonomie de 260, 370 ou 480 km. Extraordinaire pour une voiture électrique ! Attention toutefois : comme toujours avec les véhicules électriques, ce sont des performances maximales — obtenues en roulant à 60 km/h et à vitesse constante. Dans la réalité du trafic et de nos conduites, il faut compter beaucoup moins… Mais en roulant normalement, j’ai constaté que l’on pouvait facilement parcourir 300 km avec la version 85 kW — un record aujourd’hui sur le marché !… Mais de plus, Tesla fait vraiment fait fort en matière de plaisir de conduite : les accélérations sont fulgurantes et on se retrouve collé au siège à la moindre accélération. Légère, la Model S

freine avec mordant — et plus incroyable encore pour un constructeur qui n’a que quelques années derrière lui, la tenue de route se hisse au niveau de celle des meilleures berlines allemandes… Inimaginable ! ON CRAQUE ?… Alors, la Model S serait-elle la première voiture qui permettrait enfin de rouler sans une goutte d’essence ? Tout n’est pas si simple car les lois actuelles de la physique restent immuables et il existe une contrepartie liée à l’autonomie impressionnante de la S : il faut vingt heures de charge sur une prise classique pour obtenir les 480 km d’autonomie, à moins d’installer un coûteux système de recharge rapide (et donc de vivre dans une maison). Pas de quoi faire un Paris-Lyon à vitesse normale et si vous réussissez à parcourir un Paris-Dijon, une journée de

recharge avant de repartir se révélera nécessaire… Bref, malgré son prix raisonnable et au vu de la technologie qu’elle propose, la Tesla Model S ne pourra être qu’une deuxième voiture, réservée à des trajets quotidiens dans un rayon de cent cinquante kilomètres. Cela nous confirme que l’hybride est pour l’instant la seule voie raisonnable pour tout un chacun. Mais cette voiture nous a tellement éblouis que nous espérons qu’elle saura prospérer dans son marché de niche. ■

Caractéristiques Puissance : 40, 60 ou 85 kW De 0 à 100 km/h : 5,9 sec, 5,6 sec ou 3,9 sec Vitesse maximale : 180, 200 ou 210 km/h Prix (É.-U .) : 49 900 $, 59 900 $ ou 69 900 $ (La Model S sera vendue en France dès cet automne, à un prix non encore indiqué.)

Vue de l'intérieur.

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de plus.

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Open your mind

QUAND MARTIN SOLVEIG VOUS FAIT DANSER AVEC DES ROBOTS SUR

LES RYTHMES D'IBIZA… Succédant à Kamel Ouali, Mar tin Solveig s'empare des platines et va animer l'attraction Danse avec les Robots du Futuroscope. Le célébrissime DJ et producteur de musique a l’art de chauffer à blanc les boîtes de nuit et les plages d'Ibiza avec ses titres musicaux colorés… Nul doute que ses rythmes électroniques endiablés et la sensualité qui s'en dégage vont faire merveille à Poitiers… Danse avec les Robots existe depuis 2006 et permet à tout un chacun de ressentir la musique d’une manière inédite : les visiteurs embarquent dans un fauteuil relié à un bras robotisé Kuka de type industriel ; et les bras se mettent ensuite à danser en suivant la cadence engendrée par des extraits musicaux durant un peu plus d'une minute, à une hauteur de 7 m. Sensations fortes garanties ! Obsolètes désormais C’était bien (Le p‘tit bal

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perdu) de Bourvil et Didi de Khaled… Danse avec les Robots se tourne vers une musique numérique plus punchy. On va désormais grimper sur le fauteuil au rythme de Hello et ce sont d’autres titres comme Everybody ou Give Me All Your Luvin', écrits pour Madonna, qui vous feront chavirer dans tous les sens pendant la parade des robots… Mar tin Solveig a tout modifié ! Et le « préshow » (la partie durant laquelle se forment parfois de longues files d'attente) va être radicalement remanié : un robot humanoïde accueillera les visiteurs et il sera possible de discuter avec lui… L'espace entier a d’ailleurs été reformaté, l’ar tiste ayant eu car te blanche : effets lumineux, fumées lourdes, lumière noire, stroboscope — tous les ingrédients sont réunis pour immerger l'attraction dans une ambiance de dancefloor ibizien. Qua-

rante-six cubes de toile (un mètre, un mètre cinquante ou deux mètres de côté) seront suspendus et mis en lumière par des LEDs, qui permettront de varier les couleurs et de diffuser des images tournées avec Martin Picandet (le vrai nom du DJ), tandis que d'autres seront projetées sur la passerelle d'accès aux robots et sur le sol. « L'attraction change complètement de décor, a expliqué Nicolas Mollet, chef de projet au Futuroscope. Il n'y a que les robots qui ne changent pas. » Le 22 décembre, cette toute nouvelle version de l’attraction sera donc inaugurée en grande pompe. Nous allons l'essayer pour vous (et un petit peu pour nous aussi !) en compagnie de Martin Solveig himself et nous vous en parlerons dans notre prochain numéro. Notre impatience est à la mesure de l’événement !

Mag Planète Robots 220x297_Mise en page 1 08/10/12 16:40 Page1

SÉJOUR ENFANT

GR AT6UAINTS JUSQU’À 1

nvier Du 17 novembre au 6 ja

*Pour une visite du 17/11/12 au 06/01/13, le séjour est offert à un enfant de 5 à 16 ans inclus pour un séjour adulte ou senior acheté, à condition qu’ils partagent la même chambre. Offre non cumulable et non rétroactive. SA Futuroscope Destination, capital 300 000 €, Parc du Futuroscope BP 3030 86130 Jaunay-Clan RCS Poitiers B400 857 090 - Immatriculation IM086100013. © Futuroscope_creation/ Fotolia / RobothespianTM - © Engineered Arts Limited 2012.

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