nouvelle formule
N°9
LE MAG QUI INSPIRE LE QUOTIDIEN
Dossier
éthiques et innovantes,
Ces entreprises qui bougent les lignes
avec un
déchiffrage
mooc
L’empreinte d’Internet sur l'environnement l'interview : Imany
«Le climat devrait être la préoccupation de tous»
exclusif Comment réussir son entreprise sociale héros ordinaires
Wassim Chelfy
l’écosystème automne 2015 ‖ 5 €
sommaire N°9 automne 2015
Up and co
je change ma façon d'être
Ils changent le monde
10
Ralentir le réchauffement climatique 58
y'a plus qu'à
Des dessins à dessein
communauté up
(ré) inventer le monde de demain
up to you
50
up to you
Quand l’école s’engage
up alerte
Jardins intelligents : pas bêtes les gadgets !
52
Déconnectez !
22
61
up et compagnies
l'effet Dreamstorming
à partager
13
La génération Plume s’envole 16
déclic up
être et avoir shopping 54
l'interview
up actus 14 what's up
être et avoir
héros ordinaires
Dossier
wassim chelfy : l’éco-système
éthiques et innovantes,
26
Le #don à portée de clic 18
on y était
POC 21, la preuve par l’action
Ces entreprises qui bougent les lignes 34
Se préparer aux petits maux de l’hiver 62
« Le climat devrait être la préoccupation de tous » 46
Demain je m'y mets déchiffrage
L’empreinte environnementale d’Internet 48
Manger du poisson équitable rend plus intelligent
médiathèque 65
56
28
la to do up de Julie Coignet 32 6 up, le mag
octobre-décembre 2015 7
dossier
64%
64%
39% en chiffres 64%
JE SAIS
39%77%
Poids économique
JE et structures, SAIS
71%2M
10% emplois.
JE SAIS
pib
440 000
pib
et des emplois en France.
ILLIONS
23%
Entre 2000 et 2010, l’ESS a créé 440 000 emplois nouveaux, en croissance de 23 %. Dans le même temps, l’ensemble de l’emploi privé n’augmentait que de 7 %.
64% SAIS
64% JE SAIS
77%
2M
ILLIONS
77%
39%
2M
ILLIONS
64% JE SAIS
Même les grandes écoles s’y mettent. En 2015, l’Université Paris-Dauphine et le GROUPE SOS lancent en partenariat pour créer le diplôme d’Université Business Management, parcours «entrepreneur social».
64 % des personnes interrogées connaissent le terme « économie sociale et solidaire »
39%
77%
71 % des personnes interrogées savent définir 200 000 200 000 correctement l’activité JE SAIS d’un entrepreneur social
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JE SAIS
71%
JE SAIS
JE SAIS
Un mouvement international
440 000
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39 % considèrent les 440 000 Emplois nouveaux 64%Emplois entreprises sociales 10% nouveaux 23% JE comme SAISles acteurs les plus innovants pour résoudre 23% les problèmes sociaux et environnementaux
71%
En 2012, une
étude réalisée par 39%
pib
77 % considèrent que JE SAIS chacun a la possibilité JE 20 deSAIS devenir acteur de 0 000 changement s’il le souhaite
77%
Convergences 2015 identifie 63 réseaux nationaux ou internationaux d’entrepreneurs sociaux dans le monde, dont la JE majorité (25%) se grande SAIS trouve en Europe
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Ashoka/Opinion Way/Novembre 2013 10% Sondage Emplois nouveaux 10% france.ashoka.org/lentrepreneuriat-social
pib
2M
ILLIONS
ILLIONS
2M
23%
pib
Pour montrer une entreprise sociale, pas de recette miracle. Tout repose sur l’idée, la conviction et le modèle économique, diront la plupart des professionnels du milieu. Mais concrètement, ça veut dire quoi ? Petit guide à usage des entrepreneurs sociaux en devenir.
fr.scribd.com/ doc/100502242/ Repertoire-formationsESS-CNCRES-2012
39%
JE Notoriété
Comment monter son entreprise sociale ?
Répertoire des formations
23%
Emplois
Héloïse Leussier
Emplois
nouveaux
nouveaux
nouveaux
Auteur
Une centaine de formations sur l’ESS partout en France, de bac+2 à bac+5.
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23% Emplois Il représente 10 % du PIB
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Multiplication des offres de formation
440 000
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JE 2MSAIS ILLIONS
treprise créé uniquement dans une logique de retour sur investissement sur le court terme, l’entreprise sociale s’inscrit dans le moyen et le long terme. La pérennité est assurée parce que10% la logique première n’est pas la même : le but n’est pas de faire de l’argent le plus rapidement possible, mais de répondre à un besoin social. Tant que ce besoin persiste, l’entreprise a sa raison d’être. Par ailleurs, les entreprises sociales ont des modèles économiques beaucoup plus sobres. Elles font souvent moins de dépenses de communication ou à destination d’actionnaires. Elles ont donc moins besoin de surplus.
JE SAIS
Emplois 77% 2M 71% plus10%de 2 millions nouveaux de pib 440 000 salariés et 600 000 ILLIONS
77%
200 000 Contrairement à un modèle d’en-
JE
77%200 00071% entreprises JE SAIS
200 000
200 000
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L’économie SAIS = 200 0 sociale et solidaire en France 00
L’ESS résiste mieux que d’autres secteurs à la crise économique, comment l’expliquer ?
200 000
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JE de facteurs en Il y a donc un faisceau SAIS faveur de l’entreprise sociale : un État qui recule, des besoins qui s’accroissent et des formes d’entreprises qui sont plus adaptées aux convictions des entrepreneurs.
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1 - J’ai la bonne idée
2 - Je pense un modèle économique
L’entreprise sociale commence avant Auteur Dans entreprise sociale, il y a entreprise. Mais l’obtout par une idée bien réfléchie. Il faut Héloïse jectif d’impact social ne doit pas faire oublier des Leussier se poser les bonnes questions, autant propos réalités plus terre à terre. Dès qu’il se lance, l’ensur son projet que sur soi-même : à quel recueillis par trepreneur social doit réfléchir à la viabilité de son Alexandra besoin social je souhaite répondre ? Luthereau projet. Dégager des ressources financières permet Quel est le produit ou le service qui d’investir, donc de se développer, et in fine d’accroître va me permettre de répondre à ce besoin ? Suis-je son impact social. prêt à entreprendre ? Comment puis-je utiliser mes «Le danger, c’est de vouloir sauver le monde. Il faut compétences ? vraiment être raisonnable par rapport à ce qu’on peut «Le début de SIEL Bleu, c’est une belle rencontre. On entreprendre et bien se fixer un cadre. Il faut penser s’est retrouvés sur les bancs de l’université en STAPS à à la fois à avoir un impact positif mais aussi à ce que Strasbourg. On n’a pas voulu aller dans la voie tradition- l’entreprise tourne. Trop souvent on se laisse emporter nelle de l’éducation nationale et on voulait se servir de ce par les projets, sauf qu’au final il faut que ce soit réaliqu’on avait appris : l’activité physique adaptée comme sable. Il faut penser viabilité avant tout.» Thibaut Ringo, véritable outil de prévention universelle en direction directeur général d’Altermundi. de personnes en fragilité. On était persuadé que cela pouvait améliorer la vie des gens.» Jean-Michel Ricard, co-fondateur de S.I.E.L BLEU
23%
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dossier
Les cercles vertueux de l’entrepreneuriat social 3 - Je me fais accompagner
Formation, hébergement, financement… Une série d’acteurs peuvent venir en soutien aux entrepreneurs sociaux. On citera par exemple l’association La Ruche qui propose des espaces de travail, les incubateurs du Comptoir de l’innovation (GROUPE SOS) ou encore l’incubateur Ronalpia à Lyon. «J’ai rejoint le réseau Moovjee. Cet écosystème est important pour structurer la démarche, nous expliquer comment tout fonctionne et surtout faire les premières mises en relation. C’est d’autant plus important quand on n’a pas de réseau au départ.» Benjamin Dupays, fondateur de Centimeo.
4 - Je grandis, je change d’échelle
Une bonne idée et un bon modèle sont souvent synonymes de développement. L’entreprise sociale peut être amenée à élargir ses activités vers de nouveaux bénéficiaires ou de nouveaux territoires. Ce changement d’échelle, qui doit être anticipé, oblige parfois à repenser son idée. En clair, pas question de se reposer sur ses lauriers. «Toutes les batailles renforcent l’entreprise. La Ruche Qui Dit Oui a été lancée sur une plateforme pas chère, qui avait peu de potentiel. A un moment donné, on a tout recommencé à zéro, lancé une nouvelle plateforme. On n’avait pas imaginé que ce serait aussi difficile. Le réseau a souffert de ce changement, on a perdu une partie des gens. Mais maintenant, on a des fondations solides.» Guilhem Cheron, fondateur de La Ruche Qui Dit Oui.
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L’entreprise sociale, c’est l’efficacité économique au service de l’intérêt général. Les impacts sociaux, mais aussi sociétaux et environnementaux sont attaqués de front. Résultat, tout le monde y gagne : les bénéficiaires, les salariés, et la société dans son ensemble.
La
trajectoire de l’entreprise Centimeo, fondée par Benjamin Dupays (voir p40), est à l’image de la logique dans laquelle se construit une entreprise sociale. « Notre but premier était le recyclage des pièces rouges, puis on s’est dit qu’on n’allait pas se mettre à vendre des produits qui n’ont pas cohérence avec ce projet citoyen », explique le jeune homme. Les friandises vendues dans ses machines seront donc bio ou locales. L’engagement ne s’arrête pas là. Centimeo emploie des salariés en insertion, et relocalise un maximum la production de ses machines. Lancée pour répondre à un problème – la frappe à perte des pièces rouges - l’entreprise s’est donc mise dans le même temps à répondre à des problématiques liées à l’emploi et l’environnement. « On est devenu une entreprise sociale par ricochet », résume Benjamin Dupays. Même logique pour les boutiques de commerce équitables Altermundi. Toutes les facettes de l’entreprise sont pensées en visant l’intérêt général, de manière à avoir un maximum d’impact. La boîte ne se contente pas d’améliorer la vie des petits producteurs et de favoriser le développement d’objets éco-conçus. Elle emploie, elle aussi, des travailleurs en difficulté.
Auteur
Héloïse Leussier
D’une pierre deux coups
Grâce à ce type d’efforts, c’est au final toute la société qui se retrouve propos recueillis par gagnante. Une étude, réalisée en mars Alexandra Luthereau 2012 par le cabinet McKinsey, a montré que l’activité des entrepreneurs sociaux photosr Fanny Auer permet à la collectivité d’économiser des coûts de prise en charge (allocations chômage, RSA, dépenses liées au aux problèmes de santé..) et qu’elle engendre des revenus pour la collectivité (charges patronales, impôts…). Le cumul de ces économies et bénéfices est systématiquement supérieur à l’argent investi dans ces projets sous la forme de subventions. Le fondateur de l’association S.I.E.L BLEU, qui œuvre pour la santé grâce à l’activité physique adaptée, parle de « cercles vertueux ». S.I.E.L BLEU intervient notamment dans des entreprises, en proposant par exemple d’enseigner des techniques d’échauffements à des ouvriers du bâtiment. « Cela amène une plus-value aux salariés, aux entreprises et aux pouvoirs publics car il y a moins d’accident s», explique Jean-Michel Ricard. Pour lui, c’est clair : « l’activité physique adaptée sera le médicament du 21e siècle parce que ça change la vie des gens, et ça créé de l’emploi au niveau local ».
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l'interview
Après son album à succès “Shape of a broken heart” (2011), la chanteuse Imany poursuit sa reconversion musicale réussie. L’ex-mannequin trace sa route à la manière de sa musique, intransigeante, sincère et toujours passionnée. Bientôt il sera l’heure pour elle d’accueillir son enfant à naître, et de livrer un nouvel album. Créatrice toujours, mais sans jamais oublier ses engagements et ses convictions. À la veille de la conférence internationale sur le climat, Imany livre ses espoirs pour l’avenir.
Imany
« Le climat devrait être la préoccupation de tous » « C’est le devoir de tout artiste de refléter et de témoigner de l’époque dans laquelle on vit. » Auteur
Héloïse Leussier Photo
Barron Claiborne
46 up, le mag
Après la bande originale du film « Sous les jupes des filles » (2014), vous avez passé l’été aux quatre coins de la France pour une série de concerts. La prochaine étape, c’est un nouvel album ?
Oui nous avons fait une tournée de 30 dates un peu partout en Europe en voix-guitare pour revenir doucement à mes premières amours et aussi introduire les nouveaux titres. L’album sortira au printemps prochain ! Vous êtes à l’affiche du festival Alternatiba Paris, grande manifestation citoyenne pour le climat. C’est une question qui vous tient particulièrement à cœur ?
Oui tout à fait, cela devrait être la seule préoccupation de tous à vrai dire ! On peut se battre pour des bouts de terre, des convictions religieuses ou financières si la Terre sur laquelle nous nous disputons disparait, alors tout ça n’a plus aucun intérêt !
Vous n’hésitez pas à donner de la voix pour des causes qui vous sont chères : campagne de sensibilisation sur l’endométriose, participation au concert SOS Racisme… Vous définiriez-vous comme une artiste engagée ?
Je me définis comme une personne engagée, je ne peux pas vivre comme si tout allait bien en ce bas monde. Comme l’a dit Nina Simone, c’est le devoir de tout artiste de refléter et de témoigner de l’époque dans laquelle on vit. Vous avez récemment dévoilé votre grossesse sur les réseaux sociaux. Quand on est sensible aux questions d’environnement, on pense forcément aux générations futures…
Oui parfois, quand on voit l’état du monde on se demande si ce n’est pas légèrement criminel de mettre un enfant au monde. Et à la fois il faut garder l’espoir que les générations suivantes tiendront des héros facteurs de changement. Qui sait ? Si ça se trouve la révolution viendra d’elle. Êtes-vous résolument optimiste ?
Imany veut dire la foi en swahili à dire vrai. Je suis une optimiste car je ne vois pas d’autre moyen de me lever le matin.
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déchiffrage
L’empreinte environnementale d’Internet Auteur Estelle
Kaprielian
Mails, recherches, partage, Internet fait partie intégrante de notre vie depuis quelques années. Mais le nuage du web se transformerait-il peu à peu en nuage de pollution ? Car si le numérique est virtuel, les éléments nécessaires à son utilisation, eux, sont bien réels. Serveurs, data centers, ordinateurs carburent à plein régime et consomment de l’énergie. L’ensemble des mails envoyés en un an équivaut à l’empreinte environnementale de 3,1 millions d’automobilistes. De quoi se demander si tout roule comme on l’espèrerait du côté d’Internet.
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up to you
6
Ralentir le réchauffement climatique
M
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T
11
7 Je pratique
Je prends des douches
le co-voiturage et l’autoportage
bla! bla!
bla!
bla! bla!
9
ahah !
N
ous le savons, la terre se réchauffe. Nous le savons, au rythme de ce réchauffement, les bouleversements climatiques vont s’accroître. Et Xavier de Montserrat d’insister, nous sommes face à « un défi inédit pour l’humanité ». N’est-ce pas un peu catastrophiste ? Cet expert en santé publique, professeur à l’école des Hautes Études et conseiller auprès du ministre de la santé en est persuadé : il ne s’agit plus de se reposer sur les grandes décisions étatiques, il faut se responsabiliser, et agir, individuellement, car « après plus de 20 années d’échec de la diplomatie (…) la perception d’une menace climatique induit un nouveau mode de pensée et une motivation nouvelle à agir » insiste-t-il. Bien. Mais pour agir, il faut comprendre. « Or, hormis une minorité de militants d’ores et déjà convaincus, la majorité de la population attend des mesures lui permettant de comprendre le sens des actions alternatives en direction desquelles elle puisse s’engager ». Dans cette perspective, le rôle des collectivités locales est essentiel, pour promouvoir et développer les énergies renouvelables et participatives par exemple. Mais pas que. Car si nous pensons que, noyés dans la masse d’une dépendance collective, cette situation nous dépasse… Si nous pensons que le réchauffement climatique ne peut se régler que de façon planétaire, entre états et grands industriels, si nous avons l’illusion que dans le fond, petite fourmi parmi plusieurs milliards d’autres, notre responsabilité n’est pas identifiée… Nous faisons une grave erreur. Alors, au-delà des alertes et signaux catastrophistes qui soit nous tétanisent soit nous laissent perplexes et dubitatifs, par quoi commencer ?
ahah !
Je choisis les piles rechargeables
Petite liste de 15 gestes (parmi la soixantaine que Xavier Montserrat nous propose) à observer sans attendre que les voisins s’y collent avant vous :
13
Je refuse les sachets plastique
12
Je récupère l’eau de pluie
1
J’économise le chauffage
15
Je ne jette pas les médicaments
14
Je trie mes déchets
2
J’évite la climatisation
+ 4°C, le climat change, et vous ?, de Xavier de Montserrat aux éditions Eyrolles, septembre 2015.
Auteur
Je débranche les appareils électriques en veille
Je prends les transports en commun plutôt que la voiture pour aller au travail
EAU
Cop 19, Cop 20 et aujourd’hui Cop 21. Les scientifiques sortent leurs chiffres, les politiques leurs grandes phrases, mais nous ? Qu’attendons-nous pour changer nos habitudes et être acteur de l’avenir que nous partageons sur cette planète ? État des lieux et bonnes pratiques avec « + 4°C, le climat change, et vous ? » édité chez Eyrolles, de Xavier Montserrat. Une lecture salutaire pour que le réchauffement climatique ne fasse plus froid dans le dos.
10
8
J’évite de boire de l’eau en bouteille
Valérie
Aider
Directement réfléchit dans l’éspace :
Rayonnement thermique vers l’espace :
3
J’achète des produits de saison cultivés localement
Rayonnement solaire absorbé par la Terre
5
4
J’évite dans la mesure du possible la congélation
40
195
C’est quoi, l’effet de serre ?
57 Absorbtion par le gaz à effet de serre :
452
235w/M2
Je diminue ma consommation de viandes et de produits laitiers
Chaleur et énergie dans l’atmosphère
324
lait
L’EFFET DE
SERRE
168 Surface terrestre (Océan et Terres) chauffée à une moyenne de + - 4° C
492
L’effet de serre est un processus naturel de réchauffement du climat que l’on doit aux gaz à effet de serre présents dans l'atmosphère, vapeur d'eau, gaz carbonique, méthane... Une partie de la chaleur solaire qui est piégée dans l'atmosphère par les gaz à effet de serre est absorbée par la surface terrestre. Cette partie du rayonnement absorbée par la Terre lui apporte de la chaleur, qu'elle restitue en direction de l'atmosphère. Ce rayonnement est alors absorbé par les gaz à effet de serre, puis renvoyé vers la Terre. C'est ce rayonnement qui retourne vers la Terre qui crée l'effet de serre. Il est à l'origine d'un apport supplémentaire de chaleur à la surface terrestre. Cet apport, utile et devenu excédentaire en raison d’une trop forte concentration en gaz carbonique. octobre-décembre 2015 59