RESTER PERTINENT
DANS LA PHOTOGRAPHIE D’ARCHITECTURE
PRINTEMPS 2021 | MAGAZINE GALLERIE | 6
par Michael Muraz, CPA EN TANT QUE PROPRIÉTAIRE D’UNE PETITE ENTREPRISE, CETTE DERNIÈRE ANNÉE A PROUVÉ QUE NOUS DEVONS CONSTAMMENT NOUS ADAPTER POUR RESTER PERTINENTS. J’AI LA CHANCE QUE LE SECTEUR DE L’ARCHITECTURE SE SOIT RAPIDEMENT REMIS APRÈS LE PREMIER CONFINEMENT, CE QUI M’A PERMIS DE CONNAÎTRE UNE BIEN MEILLEURE ANNÉE QUE LA PLUPART DE MES CONFRÈRES. DE NOMBREUX CLIENTS (JE TRAVAILLE PRINCIPALEMENT AVEC DES CABINETS D’ARCHITECTURE) ÉTAIENT IMPATIENTS DE REPRENDRE LES PHOTOSHOOTS POUR DOCUMENTER DES BÂTIMENTS RÉCEMMENT ACHEVÉS.
Néanmoins, j’ai dû faire quelques changements pour pouvoir photographier pendant la pandémie. Je photographie de nombreux espaces ouverts au public, tels que des immeubles de bureaux, des centres communautaires et des magasins, qui ont été fortement touchés par les mesures sanitaires. Les zones fermées, les files d’attente pour entrer, les autocollants et les panneaux de signalisation m’ont obligé à prévoir du temps supplémentaire sur place pour réorganiser l’espace. J’ai également dû passer plus de temps en retouche pour enlever certains autocollants et panneaux. D’un autre côté, j’ai aussi photographié les parties communes de plusieurs tours de condominiums, et la plupart d’entre elles étaient fermées à cause de la pandémie, ce qui a facilité mon travail ! Au cours des 5 à 10 dernières années, le goût des architectes est passé d’images propres et simples à des photos avec des personnes, mettant en valeur l’espace utilisé. Apprendre à travailler avec des personnes, qui sont le public ou le personnel de mon client, a été un apprentissage, mais cela a été essentiel pour répondre aux besoins de mes clients. Pendant la pandémie, j’ai dû photographier plusieurs espaces qui n’étaient pas ouverts au public. Dans certains cas, nous avons trouvé des solutions avec le personnel de mon client, mais cela n’a pas toujours été possible. J’ai veillé à