Randy Clark "Il y a plus"

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! Il#y#a#plus#!## # Comprendre#et#se#rÊapproprier#les# principes#bibliques#de#la#transmission# de#l’onction#

RANDY#CLARK


Sommaire Préface........................................................................................ 15# Introduction.................................................................................. 17# Première partie Restaurer la doctrine perdue de la transmission de l’onction............................................................. 23# Chapitre 1 Les fondements bibliques de la transmission de l’onction ..................................................................................... 25# Chapitre 2 Mon témoignage de La transmission de l’onction . 35# Chapitre 3 Des passerelles pour diffuser l’onction .................. 55# Chapitre 4 La transmission d’onction et les visitations ........... 79# Chapitre 5 Se préparer à une restauration du Saint-Esprit..... 113# Deuxième partie :

Dans la moisson, un fruit qui demeure.. 129#

Chapitre 1 Une passion extrême : un nouveau modèle au Mozambique ............................................................................ 131# Chapitre 2 Les fruits du réveil actuel..................................... 149# Chapitre 3 Une onction pour voir .......................................... 169# Troisième partie : Evangélisation et mission : le facteur puissance ..................................................................................... 185# Chapitre 1 Pourquoi une onction pour des signes et des prodiges ? ................................................................................. 187# Chapitre 2 Une onction pour des signes d’amour et des merveilles de compassion ........................................................ 207# Chapitre 3 Une obéissance radicale : Se donner totalement . 223# Chapitre 4 Revêtu de puissance ............................................. 239# Chapitre 5 Comment recevoir une onction ? ......................... 267# Conclusion .................................................................................. 285#


# Chapitre#1# # # Les#fondements#bibliques#de#la# transmission#de#l’onction# # # Depuis la « Bénédiction de Toronto » en 1994, le feu du Renouveau a touché les gens sur tous les continents. Des millions de personnes sont venues à des réunions du Renouveau, assoiffées, même désespérées, pour rencontrer Dieu de manière plus tangible. Des millions de personnes ont été régénérées après avoir expérimenté une forte onction à travers le Renouveau qui est devenu un réveil. Quinze années plus tard, le SaintEsprit continue de toucher, de réveiller un intense désir chez l’Epouse, pour aller au-delà d’une connaissance intellectuelle et religieuse de son Epoux et avoir un cœur enflammé de passion pour Lui. Cette passion a amené par groupes des milliers de personnes aux autels de prière pour recevoir une onction pour le ministère. Alors que la manifestation de la présence de Dieu les a touchés, beaucoup ont expérimenté des réponses physiques et émotionnelles. Mais quel a été l’impact spirituel dans le long terme ? A-t-il duré ? N’importe quelle personne soucieuse d’un vrai réveil posera cette question, « Quels sont les fruits ? » Des questions plus importantes encore sont, « Y-a-t-il un précédent biblique pour une transmission d’onction ? » et « Est-ce que cette doctrine et ces pratiques font partie de notre héritage Chrétien orthodoxe ou est-ce juste une « tendance » étrange du moment ? Ces questions suscitent tout un lot


Il y a plus !

d’opinions et de controverses qui circulent encore dans le mouvement du renouveau aujourd’hui. Je désire de tout cœur apporter une base de réflexion commune dotée d’une compréhension à la fois biblique et historique, dans le but de « faire tous les efforts pour conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix » Ephésiens 4 : 3.

# Le#fondement#biblique# # « C'est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres qui conduisent à la mort, de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l'imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel. C'est ce que nous ferons, si Dieu le permet. » Hébreux 6 : 1-3 L’auteur de la lettre aux Hébreux considère clairement « l’imposition des mains » comme une base de la vie Chrétienne, ce fondement fait référence à un « enseignement élémentaire » de l’Eglise apostolique. La Bible enseigne dans les deux Testaments le principe d’une personne recevant une « onction » de Dieu. Cette onction peut être un don ou des dons de l’Esprit, ou un baptême dans le Saint-Esprit. L’expression « transmission d’onction » ou de « transfert d’onction » est un concept biblique très fort. (Au Brésil, où j’enseigne régulièrement, la meilleure traduction pour le mot anglais « impartition ». L’expression « transfert de l’onction » aidera ceux qui ne sont pas familiers avec le terme.) Quand nous regardons des exemples bibliques, nous voyons que cette onction est souvent reçue à travers l’imposition des mains. Maintenant, notons une clarification importante ; l’imposition des mains n’est certainement pas le SEUL moyen de recevoir une onction de Dieu. C’est simplement l’un des deux moyens observé dans les Ecritures, l’autre moyen étant de s’attendre à Dieu à travers la prière. C’est, cependant, un moyen souvent oublié et négligé par l’Eglise et, c’est pourquoi c’est une partie importante du sujet de ce livre. Arrêtons-nous sur certains passages de l’Ancien Testament qui alimentent cette idée de transmission de l’onction. 26


Les fondements bibliques de la transmission de l’onction

Nous trouvons la première référence à ce concept de transmission de l’onction dans Nombres 11 : 16-17 : L'Éternel dit à Moïse : « Assemble auprès de moi soixante-dix hommes des anciens d'Israël, de ceux que tu connais comme anciens du peuple et ayant autorité sur lui ; amène-les à la tente d'assignation, et qu'ils s'y présentent avec toi. Je descendrai, et là je te parlerai ; je prendrai de l'esprit qui est sur toi, et je le mettrai sur eux, afin qu'ils portent avec toi la charge du peuple, et que tu ne la portes pas à toi seul. » Dans ce passage, il n’y a aucune mention de Moïse posant ses mains sur les anciens pour qu’ils reçoivent l’onction, mais le concept de passation d’onction d’un homme, sur les autres est clairement présent. Il est évident également dans ce texte, que ce n’est pas quelque chose que l’homme peut faire, mais c’est un acte de Dieu, totalement dépendant de Son appel et Son onction. A nouveau, nous voyons une passation d’onction dans Deutéronome 34 : 9a : « Maintenant, Josué, fils de Noun, était rempli de l'esprit de sagesse, parce que Moïse avait posé ses mains sur lui. » Ici, le lien entre l’imposition des mains et le fait de recevoir ou d’être rempli de l’esprit de sagesse est clairement visible. Avec ou sans l’imposition des mains, la passation d’onction est bibliquement, un acte initié par Dieu. Un autre exemple se trouve dans 2 Rois 2 : 9-15, le fameux passage qui raconte la transmission de l’onction d’Elie sur son fils spirituel Elisée. Ce passage indique qu’il est possible de recevoir une onction similaire à celle d’une autre personne. Quand Elisée a supplié : « Donne-moi une double portion de ton esprit », il ne demandait pas la puissance de l’esprit humain d’Elie, mais il demandait à l’Esprit de Dieu d’œuvrer à travers lui comme Il l’avait fait à travers son maître. De la même manière, quand les gens disent, « L’esprit d’Elie repose sur Elisée », ils ne veulent pas dire qu’Elisée a reçu une puissance de l’esprit de l’homme, Elie, mais que l’Esprit de Dieu était profondément à l’œuvre à travers Elisée, de manière puissante et semblable à ce qu’ils avaient connu chez Elie. 27


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Des exemples du Nouveau Testament font mention à nouveau de deux moyens pour recevoir la puissance, les dons, l’onction, la plénitude ou les baptêmes du Saint-Esprit. L’un des moyens se trouve dans la prière, et dans le fait de s’attendre à Dieu, et l’autre moyen est l’imposition des mains. Dans Hébreux 6 : 1-2, à quoi « l’imposition des mains » se référait-elle ? Cela parle de plusieurs choses : L’Acte d’ordination 1 Timothée 4 : 14 est très probablement une référence à l’ordination de Timothée : « Ne néglige pas le don qui est en toi, qui t’a été transmis par prophétie et par imposition des mains, de l’assemblée des anciens. » Un autre passage qui parle aussi très probablement de l’imposition des mains pour l’ordination de Timothée se trouve dans 1 Timothée 5 : 22, « N'impose les mains à personne avec précipitation, et ne participe pas aux péchés d'autrui. » La même chose se retrouve dans ce que beaucoup considèrent comme l’ordination des premiers diacres dans Actes 6 : 6, « Ils les présentèrent aux apôtres, qui, après avoir prié, leur imposèrent les mains. » Le premier culte d’envoi ou d’ordination pour les missionnaires est rapporté dans Actes 13 : 1-3, particulièrement au verset 3 : « Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les laissèrent partir. » Comme nous le verrons plus tard avec Timothée, ces cultes n’étaient pas de simples rituels, mais étaient l’occasion pour le Saint-Esprit de transmettre des dons aux Chrétiens et de les fortifier pour le ministère. Aussi, ces dons étaient souvent accompagnés de prophéties. Guérison et/ou Bénédiction L’imposition des mains n’avait pas lieu uniquement pour les ordinations, mais aussi pour les guérisons et/ou les bénédictions. Matthieu 19 : 13-15 affirme : « Alors on Lui amena des petits enfants, afin qu'Il leur imposât les mains et priât pour eux. Mais les disciples les repoussèrent. 28


Les fondements bibliques de la transmission de l’onction

Et Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à Moi ; car le Royaume des Cieux est pour ceux qui leur ressemblent. Il leur imposa les mains, et Il partit de là. » Cette référence ne dit pas si Jésus a placé ses mains sur eux pour les bénir ou les guérir, mais nous savons que Jésus a fait les deux. Un passage très clair qui renvoie à la bénédiction est Marc 10 : 16, « Puis il les prit dans ses bras, et les bénit, en leur imposant les mains. » Un autre passage, fait cette fois référence de façon évidente à la guérison, en Marc 5 : 23, « Jaïrus lui adressa cette instante prière : Ma petite fille est à l'extrémité, viens, impose-lui les mains, afin qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. » Bien que Jésus ait guéri de bien d’autres manières que par l’imposition des mains, de nombreuses références dans les Evangiles relient l’imposition de mains au ministère de guérison. (Voir Marc 6 : 5, Marc 8 : 23-25, Luc 4 : 40, Luc 13 : 13-14). Les disciples devaient aussi suivre l’exemple de Jésus et imposer les mains aux malades pour la guérison. « … ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris. » Marc 16 : 18c Paul a suivi la pratique de l’imposition des mains pour la guérison, comme dans Actes 28 : 8 : « Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie ; Paul, s'étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains, et le guérit. Là-dessus, vinrent les autres malades de l'île, et ils furent guéris. » Paul, a non seulement prié pour la guérison, mais il a aussi reçu la guérison à travers l’imposition des mains. « Ananias sortit ; et, lorsqu'il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant : « Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t'est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint Esprit. » Au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé ; et, après qu'il eut pris de la nourriture, les forces lui revinrent. » Actes 9 : 17-19 29


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Bien que cela ne soit pas expressément dit, ce passage semble montrer que Paul n’a pas seulement été guéri, mais qu’il a également été rempli du Saint-Esprit au moment où Ananias a posé ses mains sur lui. Transmission de l’onction Un autre aspect de la doctrine de « l’imposition des mains » est en lien avec la transmission de l’onction. Les transmissions d’onctions dans la Bible avaient lieu à la fois pour recevoir les dons du Saint-Esprit et pour être remplis et baptisés du Saint-Esprit. Je ne peux insister plus sur le fait que l’imposition des mains est seulement un moyen de recevoir une onction, l’autre moyen est de s’attendre à Dieu dans la prière. Luc est l’historien du Saint-Esprit. Son Evangile ainsi que le récit des Actes décrivent une relecture théologique. Il rapporte ainsi dans Actes 2 : 1-4, 4 : 29-31, et 10 : 44-47, que les gens sont remplis du Saint-Esprit sans la mention de « l’imposition des mains ». Selon Jean 20 : 21-22, les disciples ont reçu le Saint-Esprit quand Jésus a soufflé sur eux le soir du jour de Sa résurrection. C’est pourquoi, le jour de la Pentecôte n’était pas le premier jour où ils ont reçu le Saint-Esprit, mais le jour où, selon Luc, ils ont été « remplis du Saint-Esprit ». Dans Actes 2 et Actes 4, le SaintEsprit est descendu sur les croyants qui regardaient à Dieu pour recevoir une puissance qui les fortifierait. Quand Pierre a prêché la première fois aux Gentils (nom donné aux Non-Juifs) dans Actes 10, « le Saint-Esprit est venu sur tous ceux qui ont entendu le message » alors même qu’ils étaient déjà sauvés par ce message. Plus pertinent encore, cependant, sont les récits de Luc où il est décrit que le Saint-Esprit ou les dons de l’Esprit ont été transmis par l’imposition des mains. Dans Actes 8 : 14-17, nous lisons, au sujet du réveil en Samarie : « Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu'ils reçussent le Saint Esprit. Car il n'était encore descendu sur aucun d'eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint Esprit. » 30


Les fondements bibliques de la transmission de l’onction

Apparemment, le don du Saint-Esprit était accompagné de manifestations visibles car Luc continue dans les versets 18-19 à décrire la réaction de Simon le sorcier : « Lorsque Simon vit que le Saint Esprit était donné par l'imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l'argent, en disant : Accordez-moi aussi ce pouvoir, afin que celui à qui j'imposerai les mains reçoive le Saint Esprit. » Le second passage dans le récit historico-théologique de Luc se trouve dans Actes 19 : 6-7 où Paul, plutôt que Pierre et Jean, posent leurs mains sur les croyants nouvellement baptisés d’Ephèse : « Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient. Ils étaient en tout environ douze hommes. » Dans ces deux histoires, à Samarie et Ephèse, il est significatif que l’expérience du Saint-Esprit est intervenue après l’expérience de la foi. Certains enseignent que le baptême du Saint-Esprit arrive au moment du salut, mais il est très difficile de prouver cela à partir des écrits de Luc. Cela ne s’est passé de cette manière dans aucun des six passages que nous avons évoqués jusque-là. Ce sont toutes des références de la première église du Nouveau Testament qui traitent de quand et comment les gens ont reçu le Saint-Esprit ou qui indiquent à quoi cela ressemble quand le Saint-Esprit « est descendu » ou « a rempli » les croyants. Le point central de ces événements est une transmission de l’onction du SaintEsprit distincte de la régénération du Saint-Esprit qui arrive au moment du salut. Dans Romains 1 : 11-12, nous trouvons à nouveau le concept de transmission d’onction. Cette fois, c’est pour la transmission de certains dons spirituels aux Chrétiens de Rome : « Car je désire vous voir, pour vous communiquer quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis, ou plutôt, afin que nous soyons encouragés ensemble au milieu de vous par la foi qui nous est commune, à vous et à moi. » 31


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L’action du Saint-Esprit était vitale pour Paul dans la compréhension de son rôle en tant qu’apôtre. A la fin de sa lettre, Paul attire l’attention sur le lien entre la proclamation de la Parole de Dieu et la fortification du Saint-Esprit. Il déclare dans Romains 15 : 17-19 : « J'ai donc sujet de me glorifier en Jésus Christ, pour ce qui regarde les choses de Dieu. Car je n'oserais mentionner aucune chose que Christ n'ait pas faite par moi pour amener les païens à l'obéissance, par la parole et par les actes, par la puissance des miracles et des prodiges, par la puissance de l'Esprit de Dieu, en sorte que, depuis Jérusalem et les pays voisins jusqu'en Illyrie, j'ai pleinement répandu l'Évangile de Christ. » Dans ce passage, Paul semble avoir compris que l’efficacité de son ministère n’était pas seulement le résultat de ce qu’il prêchait, mais de ce qu’il faisait aussi – la « puissance des signes et des miracles, par la puissance de l’Esprit de Dieu. » Je suis reconnaissant au Dr. Gordon Fee qui a attiré mon attention sur la doctrine la plus fondamentale de l’Apôtre Paul qui était l’expérience du Saint-Esprit comme la base pour l’assurance du salut de quelqu’un1. La base de l’assurance du salut de quelqu’un est la réalisation de la présence fortifiante de Dieu dans sa vie. 1

Fee écrit : Dans Galates 3 : 1-5, quand Paul les encourage à demeurer dans la « foi en Christ » et de ne pas se faire capturer par « les œuvres de la loi », il ne fait pas appel en premier à la vérité de l’Evangile, mais à leur expérience avec le Saint-Esprit par lequel ils ont commencé sur leur chemin de disciple chrétien. Ce n’est pas un appel aux sentiments mais à quelque chose de commun à tous – la réalité éprouvée de leur conversion à Christ à travers la venue de l’Esprit… La solution se trouve dans le rôle du Saint-Esprit dans la compréhension de Paul. En fait, l’expérience de l’Esprit promis eschatologique, et non la justice par la foi, forme l’argumentation principale de Paul dans la lettre aux Galates, vouée en premier, à cette question. La mort de Christ a amené la fin de la malédiction de la loi – selon laquelle il faut que celui qui doit vivre en « pratiquant la loi » et par conséquence non par « la foi » Gal 3 : 10-14. Par le don de l’Esprit, ce n’est plus la loi qui fait de nous le peuple de Dieu. « Ceux qui sont conduits par l’Esprit », dit Paul, « ne sont pas sous la Torah – la loi » Gal 5 : 18. Pour ceux en qui le fruit de l’Esprit grandit, « il n’y a pas de loi » (v 23) Pour Paul, par conséquent, l’Esprit met fin à la place centrale de la Torah. Comment est-ce possible ? Parce que l’Esprit est suffisant pour faire ce que la Torah n’était pas capable de faire en termes de justice, c’est-à-dire, « que la justice de la Torah – la loi – fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'esprit » Romains 8 : 4. » Gordon Fee, Paul, l’Esprit et le Peuple de Dieu, pp. (Peabody, Massachussets : Hendrickson Publishers, Inc. 1996) p. 84, 102-103.

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Les fondements bibliques de la transmission de l’onction

Ce point était encore plus fondamental pour Paul que celui de la justification par grâce à travers la foi : Eph 2 : 8-9 : « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Avec une telle insistance sur l’importance de recevoir la présence fortifiante de Dieu à travers Son Esprit et la prise de conscience que la présence et l’activité du Saint-Esprit sont la vraie source des fruits que portait Paul en tant que ministre de l’Evangile, cela ne devrait pas nous surprendre de le voir désireux de se rendre chez les Romains pour leur transmettre certains dons spirituels. Cela ne devrait pas nous surprendre non plus de voir Paul dans 2 Timothée 1 : 6 rappeler à Timothée, son fils bien-aimé dans le ministère, « de ranimer le don de Dieu qu[il] a reçu par l'imposition de [ses] mains. » Pour Paul, Timothée, Pierre, Jean et en conclusion logique, pour l’Eglise chrétienne primitive, la transmission de l’onction à travers l’imposition des mains était un facteur très important pour un ministère efficace caractérisé par la présence de Dieu manifeste et pour opérer dans tous les dons du SaintEsprit. C’était une Eglise nouvellement née – petite, méprisée, pauvre – qui a changé le monde ! Dieu a promis une autre effusion finale et radicale de Son Esprit parmi les nations avant le retour de Son Fils. A nouveau, Il le fera à travers Son peuple. Jésus a dit, « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Jean 20 : 21 Si nous devons marcher dans ce grand appel, nous ne pouvons oublier ou négliger les ressources des Cieux rendues disponibles à ceux qui sont humbles et suffisamment assoiffés pour recevoir. Dieu ne recherche pas des gens riches, bien éduqués, ou même bien expérimentés dans le « ministère ». Il recherche simplement des personnes désireuses d’abandonner leurs cœurs et leurs vies à tout ce que Dieu veut faire à travers eux, des gens qui sont désireux de croire à plus, car « Il y a plus ! » Après avoir brièvement établi une base biblique de la réalité de la transmission de l’onction (et avant de regarder plus profondément à l’impact puissant de la transmission de l’onction dans l’histoire de l’Eglise), je veux, dans le prochain chapitre partager avec vous, comment Dieu m’a amené personnellement à une telle compréhension de la transmission de l’onction, et comment Il m’a puissamment touché et a transformé ma vie. Je n’ai pas grandi dans une église ou une 33


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dénomination Charismatique ou Pentecôtiste. C’est la grâce de Dieu qui a rendu cela possible dans ma vie. Je ne suis pas entré dans ces choses par ma volonté, mais par Sa grâce. Alors que vous lisez, je prie que le Seigneur crée en vous une soif intense pour le « plus » de Son Esprit et de Ses dons. Je prie qu’Il crée en vous la foi, non seulement pour recevoir les dons, mais aussi pour recevoir une nouvelle et peut-être plus grande plénitude de Son Esprit à travers la transmission de l’onction.

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IL Y A PLUS

RANDY CLARK « Il y a plus », voilà l’affirmation de Randy Clark dont toute sa vie atteste. Ce dernier fait ici explicitement référence à la puissance de l’Esprit-Saint, parfois méconnue. Elle a bouleversé sa vie et continue d’agir puissamment à travers lui. L’auteur nous expose son expérience de la transmission de l’onction divine. Son enseignement, solidement appuyé sur la Parole de Dieu, retrace les fondements bibliques du don de l’Esprit-Saint et la façon dont il est accueilli par l’Eglise depuis le premier siècle jusqu’à aujourd’hui. Cet ouvrage est étayé par de nombreux témoignages tous aussi captivants les uns que les autres. Cette rencontre divine marquante a été pour ces hommes et ces femmes le point de départ d’une vie totalement donnée à Dieu et aux autres, dans l’humilité et le service.

BIOGRAPHIE Randy Clark est déjà pasteur depuis plusieurs années quand sa vie se voit totalement bouleversée par de nombreuses visites et guérisons de l’Esprit-Saint. Après une longue période de jeûne et de prière, il prêche un soir dans une église de Toronto et c’est alors que le Saint-Esprit commence à agir avec puissance. Le mouvement dit de la « Bénédiction de Toronto » était né ! Depuis, Randy a parcouru un long chemin. Il laisse l’Esprit agir à travers lui pour toucher les cœurs des personnes mises sur son chemin et transmettre ce désir ardent d’une relation toujours plus intime avec Dieu dont découlent tant de grâces. L’onction de guérison de Randy est accompagnée par un don de prédication. Grâce à son riche parcours académique, il peut aujourd’hui partager son expérience au delà des dénominations. De l’abbaye de Westminster à Londres à la cathédrale St Thomas en Australie, il est déjà allé dans près 36 pays.

16¤ EPP026 ISBN 978-2-916539-26-3

www.premierepartie.com

graphisme : www.atomike-studio.com


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