Revue de presse 080313

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PARTI SOCIALISTE DU HAUT-RHIN

REVUE DE PRESSE LOCALE vendredi 8 mars 2013

Sources : L’Alsace / Les Dernières Nouvelles d’Alsace


© L'alsace, Jeudi le 07 Mars 2013 Droits de reproduction et de diffusion réservés

Consensus fort Notre sondage confirme ce qu'on pressentait. Le projet de conseil d'Alsace dépasse largement les clivages politiques. Porté à l'origine par Philippe Richert, président UMP du conseil régional, il fait un tabac auprès de ceux qui ont voté pour lui aux dernières régionales. Mais le conseil d'Alsace séduit aussi près d'un électeur sur quatre à gauche. Le bras de fer entre Philippe Richert et Roland Ries (PS), entre les urbains et les ruraux, pour le siège, ne paraît pas rédhibitoire à leurs yeux. Et la palme, toutes catégories, revient aux écologistes, fervents partisans du oui ! Le projet attire même une majorité d'électeurs du Front national et du Front de gauche, deux formations qui militent pourtant pour le non. Reflétant le large soutien des élus alsaciens, le résultat conforte ceux qui n'hésitent pas à parler d'acte historique au sujet de la création du conseil d'Alsace. Les électeurs semblent conscients de l'importance du référendum, identifiant d'ailleurs lucidement les enjeux de la fusion. Mais un sondage n'est qu'une photographie à un moment donné. La question est de savoir ce qui pourrait faire basculer le vote d'ici le 7 avril. Pour un référendum d'enjeu local, l'actualité nationale est secondaire, sauf pour ceux des Alsaciens qui s'en saisiront pour manifester leur mécontentement par ces temps de crise. Pour les porteurs du oui, le défi est certes de conserver leur avantage, mais surtout d'installer une dynamique durant les quatre semaines à venir. Le pire scénario serait de perdre parce que la participation ne serait pas suffisante... Pour les tenants du non, qui manquent de voix fortes pour les représenter - à l'exception d'élus socialistes à Strasbourg où le maire Roland Ries se veut neutre, et à Mulhouse - il s'agira au contraire de s'allier pour refaire leur retard. Eux aussi doivent convaincre, même si leur tâche semble difficile. Mais rien n'est jamais joué avant le vote. C'est toute la saveur de la démocratie.


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Politique Collectivité territoriale d'Alsace

Sondage : trois fois plus de « oui » que de « non »

Soixante-quinze pour cent des électeurs alsaciens penchent pour le « oui ». C'est ce que mesure le sondage fait par l'institut CSA pour les DNA, l'Alsace et France Bleu Alsace. La participation serait de 49 % dans le Bas-Rhin, 45 % dans le Haut-Rhin. Sondage n'est pas vote. Mais si l'on avait voté dimanche dernier, les urnes auraient contenu trois fois plus de bulletins « oui » que de bulletins « non ». C'est ce que calcule notre sondage : 75 % des Alsaciens interrogés auraient voté « oui », 25 % « non. Cette répartition n'est pas la même dans les deux départements. Le Bas-Rhin donne une prime au « oui », qui y grimpe à 78 %. Le Haut-Rhin, en revanche, affiche 71 % de « oui ». La participation ne dépasserait pas les 50 % des électeurs inscrits. L'intention de participer au vote s'établit à 49 % dans le Bas-Rhin, 45 % dans le HautRhin. Combinés, ces chiffres annoncent un succès massif du « oui » au référendum, sauf en cas de forte surestimation de la participation (voir ci-dessous). Ce rapport ¾ de « oui » - ¼ de « non » est celui, en Alsace, du référendum de septembre 2000 sur le quinquennat à l'Élysée. Différences d'appréciation L'écart entre les deux départements n'est pas une surprise : les travaux préparatoires sur le projet de collectivité unique, puis les débuts de la campagne ont bien montré qu'il y avait davantage de réticences dans le sud que dans le nord de la région. Même dans le camp du « oui », des différences d'appréciation se font encore entendre. En revanche, il est frappant que l'attitude plutôt hostile de la gauche strasbourgeoise se fasse si peu sentir dans les résultats. Le « non » d'une partie de l'électorat strasbourgeois semble contrebalancé par le « oui » massif


du reste du Bas-Rhin. Le camp du « non » il est vrai, à ce stade de la campagne, n'est pas encore en ordre de bataille. La phase officielle de la campagne, à partir du 25 mars, devrait clarifier les positions. En même temps, l'apparition des panneaux électoraux donnera le signal de l'imminence du scrutin qui ne se fait qu'à l'échelle de la région. Il reste 30 % de l'électorat peu au courant du référendum alsacien En effet, c'est le second enseignement du sondage : les campagnes - celle dite « civique », celle du « oui », celle du « non » - n'ont pas (encore) porté tous leurs fruits. Les sondés ne sont que 7 sur 10 à avoir entendu parler du référendum : il reste donc un terrain vierge pour les promoteurs du projet comme pour ceux qui le refusent. Jeunes et catégories populaires sont surreprésentés parmi ces sondés encore peu informés. L'institut CSA constate que les cadres et les retraités pèsent davantage du côté du « oui ». En revanche, les professions intermédiaires et les catégories populaires y sont moins représentées que dans l'échantillon interrogé. Dans toutes les familles politiques Quand on croise le « oui » avec le vote aux dernières régionales, on retrouve des électeurs de toutes les familles politiques, mais avec un poids un peu plus élevé de ceux de la liste de Philippe Richert (Majorité alsacienne, UMP et divers droite) et un peu moins élevé de ceux de la liste Jacques Bigot (PSEurope Écologie les Verts) ou de celle de Patrick Binder (Front national). Cela reflète aussi le choix des élus : dans les assemblées, UMP, UDI, divers droite, indépendants et Europe Écologie les Verts ont à la quasi-unanimité approuvé le projet ; le PS s'est partagé et le Front national, après s'y être engagé dans un premier temps, a pris ses distances. Photo prise ces derniers jours, ce sondage dit où sont les lignes aujourd'hui. À chacun de tenter de les faire bouger. Jacques Fortier


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Référendum du 7 avril Sondage CSA

Seul Mélenchon...

Le « oui », d'après le sondage, serait majoritaire parmi les électeurs de toutes les listes candidates au 1er tour des régionales de 2010. Le sondage de l'institut CSA pour les DNA, L'Alsace et France Bleu Alsace révèle que le « oui », aujourd'hui, est majoritaire dans presque toutes les familles politiques. Le « oui », que trois quarts des électeurs alsaciens - d'après le sondage CSA ont l'intention de choisir le 7 avril, n'a pas les frontières habituelles des scrutins alsaciens. Comme pour les référendums européens (1972, 1992, 2005), il s'impose dans toutes les familles politiques. À l'exception notable du Front de gauche où il est minoritaire. Les sondeurs ont croisé leur questionnaire avec la proximité politique de la personne questionnée (gauche, droite, écologiste, etc.), son vote aux élections régionales de 2010 et à la présidentielle de 2012. Deux tiers des électeurs du FN pour le « oui » Les écologistes mettent le « oui » au plus haut (84 %), avant la droite (82 %), la gauche (72 %) et le Front national (70 %). Les électeurs de la liste Richert (UMP-centre droit) sont 85 % à pencher pour le « oui » le 7 avril, contre 76 % pour la liste de Jacques Fernique (Europe Écologie Alsace), 70 % pour celle de Jacques Bigot (PS) et 69 % pour celle de Patrick Binder (FN) - alors même que le FN appelle au « non ». Par rapport à la présidentielle, l'électeur de Jean-Luc Mélenchon est le seul à préférer le « non » (66 %). Ceux de Nicolas Sarkozy (86 %), de François


Hollande (76 %), de Marine Le Pen (67 %) et de François Bayrou (64 %) se retrouvent dans le « oui ». Ces données sont intéressantes, mais à manier avec prudence. Sur un échantillon de 1 009 personnes, les effectifs s'amenuisent à ce niveau de détail. D'où une forte marge d'erreur et même des contradictions. Par ailleurs, elles effacent les 50 à 55 % d'abstentionnistes... Le « oui » est au-dessus de la moyenne (78 % contre 75 %) dans les grandes aires urbaines de Strasbourg et Mulhouse, et plutôt en dessous dans les unités urbaines moyennes (2 000-20 000 habitants). Là aussi, il serait présomptueux de tirer des conclusions de variations de quelques dizaines de réponses. Les partis politiques se pencheront sûrement sur la répartition des personnes qui n'avaient pas encore entendu parler (avant le sondage) du référendum. On peut simplement dire que ce sont plutôt des jeunes femmes dans les plus grandes villes de la région, qu'elles se situent davantage à gauche et ont voté plus que d'autres pour Mélenchon au 1er tour de la présidentielle et Hollande au second, quand elles ne se sont pas abstenues. Jacques Fortier


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Europe Écologie Alsace Collectivité unique

Europe Écologie Alsace dit « oui naturellement » Le oui au référendum du 7 avril est « naturel » pour les écologistes alsaciens. Ils voient dans la collectivité territoriale unique le moyen d'harmoniser les politiques des transports, de l'emploi-formation et de l'aménagement du territoire. Tout un symbole. C'est depuis le bistrot strasbourgeois « L'Alsacien » qu'Europe Écologie Alsace a lancé hier sa campagne « vivante et intense » pour le oui au référendum du 7 avril. À l'image de ses affiches et documents illustrés d'un grand oui blotti dans un nid. Pour les écologistes, c'est un « oui naturellement », fidèle à un engagement régionaliste ancien dans le mouvement. Les écologistes vont d'abord s'adresser aux abstentionnistes, « clé principale du scrutin ». « Le 7 avril, la parole ne sera pas aux spécialistes mais aux citoyens qui ne doivent pas se laisser embrouiller », clame Jacques Fernique, le président d'Europe Écologie Alsace, qui préfère « une Alsace grandeur nature capable de peser » plutôt qu'« une Alsace émiettée ». « Rendre l'action publique plus efficace » « Nous devons proposer des résultats pour le quotidien face au terrain et aux crises », dit-il. Et pour les écologistes, la collectivité unique est en mesure « non pas de faire moins d'action publique mais de la rendre plus efficace ». Plus efficace pour développer une stratégie économique unique qui intègre à la fois le traitement du chômage, l'accompagnement social et le soutien aux entreprises. « Le Conseil d'Alsace permettra de mieux anticiper la reconversion inéluctable de l'économie et de l'industrie », estime Djamila Sonzogni. Plus efficace pour réaliser « un aménagement durable et équilibré du territoire », dans les domaines de l'eau, de l'agriculture et de l'aménagement commercial. « Il faudrait un Schéma de cohérence territorial régional avec un pouvoir restrictif », demande Jean-Marc Riebel. Pour Antoine Waechter, seul le Conseil d'Alsace sera à même « d'arbitrer entre la route et le rail dans une démarche d'économie du foncier, d'impact sur l'environnement et de réduction des émissions de CO2 ». Et de « dépasser les


réflexes qui empêchent la réalisation d'une vraie stratégie » en matière de déplacements et de transports. « Les Départements sont aujourd'hui exsangues » Henri Stoll s'empare du sujet des économies et estime qu'il ne faut pas en escompter avant 2016. 3 % d'économies permettraient déjà de juguler l'augmentation des dettes, dit-il. « Les Départements sont aujourd'hui exsangues et vont étouffer. Autant travailler ensemble plutôt que de subir l'écroulement des ressources financières. » Andrée Buchmann demande de ne pas faire l'impasse sur la question culturelle dans le débat. Elle entend revendiquer une « alsacianité » et « une culture alsacienne non pas de repli identitaire ni intellectuelle, mais déterminée et ouverte ». Et d'appeler à la « reconquête du bilinguisme ». En regardant le oui lové dans le nid, Henri Stoll ne demande qu'une seule chose : « Que les Alsaciens ne nous posent pas un lapin le 7 avril »... Franck Buchy


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Saverne Réunion publique pour le non au référendum alsacien

« Dire oui, c'est signer un chèque en blanc »

Réunis pour dire non à la collectivité territoriale. La gauche de la gauche était réunie mercredi soir au château des Rohan pour marquer son opposition à la collectivité territoriale d'Alsace. Quatre intervenants, dont aussi une conseillère régionale PS, ont développé leurs arguments pour le non au référendum du 7 avril. Après le conseil unique d'Alsace, le projet de nouvelle collectivité englobant les conseils généraux du Bas et du Haut-Rhin et la Région Alsace est désormais baptisé « collectivité territoriale d'Alsace ». Mais quel que soit son nom, l'ancien conseiller municipal de Saverne et membre du POI Serge Bloch, Bénédicte Herrgott (Front de gauche), le conseiller municipal de Brumath (POI) JeanMichel Delaye et la conseillère régionale PS Pernelle Richardot continuent à manifester leur désaccord. Petit souci : seules sept personnes s'étaient déplacées mercredi pour les entendre. Une situation que Serge Bloch interprète ainsi : « Si les gens qui se battent pour le oui rassemblent des salles entières, c'est qu'ils ratissent large auprès des élus locaux qui ont besoin des gens bien placés ». Crainte des « vieux démons autonomistes » Outre que, selon lui, « le sujet (du référendum, ndlr) ne passionne pas les foules », il dit craindre que le projet attise « les vieux démons autonomistes et régionalistes ». Par ailleurs, il relève que les partisans du oui « veulent faire des


économies, mais ils ne disent pas sur quoi » et prédit que « la mille-feuille qu'ils veulent combattre sera intensifié ». Jean-Michel Delay manifeste ensuite son « attachement aux acquis sociaux » et à « l'héritage de la Révolution française », de même que son « aversion face à toute forme d'autonomisme », affirmant que ce projet « ouvrirait la voie à l'éclatement de la République ». Selon Bénédicte Herrgott, ce référendum est conçu dans le contexte d'une « Europe des régions, où les territoires autonomes sont mis en concurrence ». Relevant le « silence sur les objectifs, en particulier économiques », elle affirme que ce projet « sert à casser la Nation, les syndicats et les services publics ». « Dire oui, c'est signer un chèque en blanc. On nous dit 'dites oui et on vous expliquera ensuite les politiques qui seront mises en œuvre'.» Pernelle Richardot, qui se distingue ainsi de ses collègues socialistes siégeant à la Région, fait campagne pour le non. « Je regrette que Philippe Richert ait préféré marchander avec Charles Buttner et Guy-Dominique Kennel plutôt que de discuter avec l'ensemble des Alsaciens », affirme-t-elle, annonçant « l'échec de Philippe Richert, qui voulait inscrire son nom dans l'histoire alsacienne ». Dénonçant le « gloubi-boulga » d'un projet qui « entretient la confusion sur les compétences et l'organisation institutionnelle », elle indique qu'« on veut nous faire croire que ce que ni le conseil général du Bas-Rhin, ni celui du Haut-Rhin, ni la Région n'ont pu faire, ils le feront à partir du 8 avril ». Et Adrien Zeller dans tout ça ? Dans la salle, Jean-Louis Dolphus intervient pour déplorer que « Philippe Richert veut instaurer un rapport de force avec Paris ». Il cite ensuite Adrien Zeller qui, selon lui, considérait en son temps qu'une collectivité unique en Alsace serait « une erreur ». Difficile d'imaginer un débat d'envergure régionale à Saverne sans que l'on mentionne, à un moment ou à un autre, l'illustre disparu... Emmanuel Viau Le compte rendu d'une réunion publique pour le oui sera également publié dans une prochaine édition.


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Ensisheim

Un débat sur l'égalité femmes-hommes ici et ailleurs

Sevim Cinar et Catherine Hoffarth organisent un débat à Ensisheim, aujourd'hui, à 20 h, à l'occasion de la Journée de la femme. Photo Stéphanie Freedman

Catherine Hoffarth et Sevim Cinar organisent pour la première fois, aujourd'hui, vendredi 8 mars, à 20 h, à la Maison des sociétés (salle n° 15), route de Pulversheim, à Ensisheim, un débat autour du thème de l'égalité femmes hommes. « C'est une initiative citoyenne, expliquent-elles. Le débat évoquera aussi la condition des femmes en France et ailleurs. Nous avons invité plusieurs femmes à témoigner. Parmi elles, il y aura une pasteure, une élue, une syndicaliste et une bénévole engagée dans la vie associative. » Les organisatrices lanceront le débat après avoir retracé l'histoire du combat pour le droit des femmes. « Nous invitons d'ailleurs les hommes à venir car je pense que c'est une bataille qui se gagnera avec la gent masculine », indique Catherine Hoffarth.


« J'espère aussi que de nombreuses femmes au foyer viendront. Nous voulons que ce débat soit un lieu d'échanges et de paroles et que chacun puisse s'exprimer », poursuit Sevim Cinar. « Se battre pour celles qui n'ont pas la parole » La jeune femme est d'origine turque. Elle n'aime pas la manière dont évolue ce pays : « Dans certaines régions de Turquie, des fillettes de 12-13 ans ne vont pas à l'école et sont obligées de se marier pour aider leur famille. Il faut se battre pour celles qui n'ont pas la parole et ne surtout pas rester sur ses acquis pour faire avancer les choses ». Si ce débat est un succès, Catherine Hoffarth et Sevim Cinar espèrent en organiser d'autres dans les prochains mois afin que la Journée de la femme se prolonge tout au long de l'année. S.F.


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Des élues et des chiffres En France 14 % des maires sont des femmes, mais seulement 9,6 % dans des communes de plus de 3 500 habitants. 14 % des conseillers généraux sont des femmes. Il y a 18,5 % de sénatrices (77 femmes sur 348) et 22,1 % de députées (107 sur 577). Dans le Haut-Rhin Une députée : Arlette Grosskost. Une députée européenne : Michèle Striffler. Deux sénatrices : Patricia Schillinger et Catherine Troendlé. Une conseillère générale : Brigitte Klinkert. Neuf conseillères régionales : Chrysanthe Camilo ; Arlette Grosskost ; Martine Metzger-Binder ; Chantal Risser ; Pascale Schmidiger ; Cléo Schweitzer ; Djamila Sonzogni ; Victorine Valentin ; Nejla Yazmis-Brandalise. 33 maires dont deux dans des communes de plus de 3 500 habitants.


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Politique Conseil général 68

Étienne Bannwarth (Soultz), a donné sa démission Il s'était retiré de la scène politique depuis l'été dernier suite à un sérieux problème de santé. M. Bannwarth, 75 ans, (apparenté Divers gauche) siégeait depuis 1994 au conseil général du Haut-Rhin. Il sera remplacé par sa suppléante, Odile Bocquet-Hunold. Charles Buttner, président du conseil général du Haut-Rhin, indique dans un communiqué avoir « pris acte avec beaucoup d'émotion de la décision d'Etienne Bannwarth de démissionner, pour raison de santé, de son mandat de conseiller général du canton de Soultz ».


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Canton de Soultz

Étienne Bannwarth s'en va « le cœur lourd »

Étienne Bannwarth (à g.) lors de la remise de sa Légion d'honneur par JeanMarie Bockel en 2010.

Etienne Bannwarth, conseiller général du canton de Soultz (groupe Indépendant et développement durable, apparenté divers gauche), a fait part de sa démission de son mandat, mardi par courrier au Conseil général. « M. le Président, a-t-il écrit, après 48 ans au service de mes concitoyens, c'est le cœur lourd que je vous fais part de ma décision de démissionner de mon mandat. [...] Je suis fier de dire que j'ai été un élu proche des gens et de leurs préoccupations, les recevant chez moi et pas dans un bureau. [...] Mon état de santé s'est détérioré ces derniers mois et ne me permet plus, hélas, de poursuivre mon rôle avec la même énergie et la même gouaille qu'on m'a toujours connues [...]» ? M. Bannwarth, 75 ans, qui siège au Département depuis 1994, avait pris du recul avec la vie politique l'été dernier suite à un sérieux problème de santé. Il sera remplacé au Conseil général par sa suppléante, Odile Bocquet-Hunold. Même si ce n'est une surprise pour personne, la démission d'Etienne Bannwarth reste un événement, tant l'élu du canton de Soultz aura marqué la vie politique de son département pendant près d'un demi-siècle. Élu au conseil municipal de Soultz en 1965 à l'âge de 27 ans, il reste jusqu'en 2001. Conseiller régional de 1986 à 1992, il entre au Conseil général en 1994 en tant


qu'élu du canton de Soultz pour ne quitter son siège qu'il y a deux jours. Il aura donc enchaîné 48 années de mandats électifs. MM. Buttner et Stoll saluent leur ami « Etienne» Les réactions ne se sont pas fait attendre. À commencer par celle de Charles Buttner, président (UMP) du Conseil général qui a salué « l'homme de bons sens, l'élu de proximité, persévérant, fidèle aux valeurs humanistes et entièrement dévoué à ses électeurs et à son canton. » « Au sein de l'Assemblée départementale, a écrit M. Buttner dans une lettre adressée à M. Bannwarth, où vous représentiez avec conviction vos concitoyens du canton de Soultz, et où vous participiez avec assiduité aux travaux, vous étiez un homme de bon sens, persévérant et fidèle aux valeurs humanistes que nous défendons tous les deux. Pour ma part, j'ai été fier de pouvoir compter sur votre amitié sincère et votre soutien dans toutes les grandes politiques que nous avons initiées, ensemble, depuis de nombreuses années. » Henri Stoll, président du groupe Indépendant et développement durable au Département, a également tenu à réagir : « C'est avec une grande émotion qu'Etienne Bannwarth [nous a fait part] de sa décision de démissionner pour raison de santé. Si nous saluons son geste, mûrement réfléchi, nous regretterons bien évidemment l'homme toujours prêt à défendre avec force ses positions et ses convictions au sein de l'hémicycle départemental. Nous regretterons aussi l'élu de terrain toujours proche de ses concitoyens, qui défendait les dossiers de son canton avec passion et n'hésitait pas à interpeller les représentants de l'État sur les sujets importants comme le bilinguisme ou l'avenir de l'Alsace. En tant que président de groupe, je suis fier d'accueillir au Département la nouvelle conseillère générale et représentante des habitants du canton de Soultz, Odile Bocquet-Hunold, que nous épaulerons pour reprendre le flambeau laissé par notre cher Etienne. Nous lui adressons tous nos vœux de santé afin qu'il puisse continuer à nous éclairer de ses conseils avisés et de ses remontées du terrain, lui qui a toujours su avoir l'oreille des habitants de son canton. » M.Pf.


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Administration

Le nouveau préfet du Haut-Rhin découvre Mulhouse

Le préfet du Haut-Rhin Vincent Bouvier, entre le maire de Mulhouse Jean Rottner et le président délégué de M2A Olivier Becht, hier matin, au village industriel de la Fonderie. Photo N.L.

Matinée chargée, hier mercredi, pour le tout nouveau préfet du Haut-Rhin Vincent Bouvier. À l'issue d'une solide séance de travail menée en compagnie des principaux élus de Mulhouse Alsace agglomération (M2A), l'intéressé a suivi ses hôtes à bord d'un minibus, le temps d'une visite de quelques secteurs de Mulhouse soigneusement ciblés : le village industriel de la Fonderie (50 000 m² de surfaces disponibles aux côtés des 20 000 déjà occupés par MHI Equipment Alsace, filiale de Mitsubishi), le quartier des Coteaux, la Zac voisine du Parc des Collines, ou encore le quartier des Berges de la Doller, qui prend peu à peu vie là où s'élevaient naguère les barres des « 420 » de Bourtzwiller (deux barres subsistent encore, car leur démolition a été retardée par le récent durcissement de la réglementation en matière d'amiante). Le calendrier faisant parfois bien les choses, une importante réunion doit se tenir le 22 mars prochain à Paris afin de décider du redéploiement des fonds encore disponibles au titre de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). Tous les préfets de l'Hexagone seront pour cela présents au ministère du Logement... Autant dire que les élus mulhousiens - Jean Rottner en tête - ont sauté hier sur l'occasion pour présenter à Vincent Bouvier « leurs » projets éligibles : nouvel échangeur autoroutier de la Mertzau (lequel permettrait de


desservir directement le Parc-Expo depuis l'A36), désenclavement de Bourtzwiller par un double raccordement de la rue de Toulon à la RD430, future plaine sportive de ce même quartier, etc. Toujours à Bourtzwiller, le maire de Mulhouse milite pour que le commissariat de police soit déplacé de la rue de Gunsbach jusqu'à l'angle des rues PierreBrossolette et Jean-Grimont : « Pour la Zone de sécurité prioritaire (ZSP) et pour la rénovation urbaine, ce serait quand même un beau symbole, non ? » « Je vous ai entendu... », s'est contenté de répondre le préfet, avec un fin sourire. Conclusion de l'intéressé, en fin de visite : « Il faudra tout de même que nous nous revoyions au moins une fois avant le 22 mars, pour que je sois parfaitement au fait de tout. » E.D.


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