Revue de presse 150313

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PARTI SOCIALISTE DU HAUT-RHIN

REVUE DE PRESSE LOCALE Vendredi 15 mars 2013

Sources : L’Alsace / Les Dernières Nouvelles d’Alsace


© L'alsace, Vendredi le 15 Mars 2013 Droits de reproduction et de diffusion réservés

Débat

La transition écologique avec le PS Le Parti socialiste du Bas-Rhin organise un débat public intitulé « La transition écologique à quel (s) prix ? » dans le cadre du débat national sur la transition énergétique, samedi à Strasbourg. Quatre questions y seront posées. Comment financer la transition énergétique à moindre coût ? La rénovation des logements et l'éco-construction : réponse ou défi ? Mieux manger pour sauver la planète et sans se ruiner, est-ce possible ? Fessenheim : première étape vers la transition énergétique ? À la tribune : Catherine Trautmann, députée européenne ; Alexandre Wagner, expert énergies pour la Fondation Terra Nova ; Philippe Bies, député, membre de la commission développement durable de l'Assemblée Nationale ; Corentin Sivy, membre du comité d'experts du débat national sur la transition énergétique ; François Liermann, architecte ; Sylvain Grondahl, Association objectif climat ; Françoise Buffet, adjointe au maire de Strasbourg chargée du développement durable et de la ville en nature ; Elvira Drobinski-Weiss, députée de l'Ortenau au Bundestag (SPD) ; Jean-Luc Cardoso et Pascal Vauvillier, représentants CGT EDF-Fessenheim ; Jacques Bigot, président de la Communauté urbaine de Strasbourg ; Mathieu Cahn, premier secrétaire fédéral du PS67 ; Roland Ries, maire de Strasbourg. Y ALLER Cinéma Odyssée à Strasbourg, samedi 16 mars de 9 h à 12 h.


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Fessenheim en débat sur Azur FM « Fessenheim, le grand débat » est une émission spéciale d'Azur FM (Colmar 89, Munster 91.9) qui sera diffusée samedi 16 mars à 11 h avec rediffusion dimanche 17 mars à 21 h. Alors que la centrale doit fermer fin 2016, quelles conséquences pour l'emploi et notre région ? Deux ans après Fukushima, la centrale est-elle vraiment sûre ? Quel avenir pour le site de Fessenheim ? Parmi les invités : François Beringer, maire de Blodelsheim, membre de la Clis (Commission Locale d'Information et de Surveillance de Fessenheim) ; André Hatz, porte-parole de l'association Stop Fessenheim ; Daniel Ehret, membre du conseil politique régional d’EELV et responsable EELV à Sélestat ; Gilles Barthe, membre du Conseil d'Administration de l'association Alter Alsace Énergies ; Florian Kraft, chef de la division ASN de Strasbourg ; Jean Luc Cardoso, délégué CGT à la centrale.


© Dna, Vendredi le 15 Mars 2013 / France Droits de reproduction et de diffusion réservés

Sénat

Binôme homme - femme dans les départements : nouveau rejet

Le Sénat a rejeté à nouveau hier en deuxième lecture la création d'un binôme homme-femme pour les élections cantonales, au coeur du projet de loi de Manuel Valls réformant les scrutins locaux. L'article 2 instituant ce mode de scrutin inédit, un homme et une femme élus en même temps dans de nouveaux cantons redessinés, a été rejeté par 185 voix contre 137. Toutefois, l’UMP a laissé entrevoir la possibilité de s'abstenir lors du vote final sur l'ensemble du texte, désormais édulcoré, pour qu'il soit adopté, et ainsi permettre à la Haute Assemblée de peser lors de la commission mixte paritaire (CMP) chargée d'harmoniser les positions entre le Sénat et l'Assemblée nationale. En janvier, les sénateurs avaient rejeté le projet de loi dans sa totalité. Le débat a repris sur les autres articles. Les sénateurs ont fixé à l'unanimité à 1 000 habitants, au lieu de 3 500 actuellement, le seuil à partir duquel sera en vigueur le mode de scrutin proportionnel par liste pour les élections municipales.


© Dna, Jeudi le 14 Mars 2013 / Monde Droits de reproduction et de diffusion réservés

RÉFÉRENDUM Marine Le Pen veille sur « l'Alsace française »

« C'est le début du détricotage de la France » De passage à Mulhouse lundi, Marine Le Pen a porté le « non » du Front National au référendum sur le Conseil unique d'Alsace. Un dossier à ses yeux « fondamental », qui intéresse « le sort de la France » tout entière. Il y a d'abord ces affiches, placardées tout autour de la table où ont pris place Marine Le Pen, et les conseillers régionaux d'Alsace Martine et Patrick Binder, dans ce restaurant mulhousien qui a accueilli lundi après-midi le point presse de la présidente du Front National. On peut y voir la Marianne nationale, incrédule, protéger la frêle Alsacienne en costume traditionnel des griffes d'un « baron bruxellois » qui porte cigare au bec et bagouzes de la finance internationale aux doigts (DNA de mardi en Région). Le message est clair. La présidente du FN est venue dissiper la fumée qui entoure le référendum sur le conseil unique d'Alsace... Voire l'enfumage que « la caste UMP-PS du oui » a, d'après elle, savamment orchestré. Autonomie fiscale et économies budgétaires, les principaux arguments des défenseurs du « oui », ont été balayés d'un revers de la main par la numéro un du FN. « Vous croyez vraiment qu'on demande l'autonomie fiscale pour baisser les impôts ? On la connaît par coeur cette histoire, les élus locaux se font rarement hara-kiri. Je ne vois aucun gain d'efficience et de lisibilité dans ce projet de conseil unique, que des coûts supplémentaires ! », s'exclame Marine Le Pen. Barrer la route aux « seigneurs locaux » Une affirmation aussitôt étayée par un chiffre : « D'après nos estimations, le projet engendrerait un surcoût de 10 % en cinq ans ». On n'en saura pas plus sur le détail des calculs. En revanche, sur la logique de ce surcoût, la présidente du FN est plus prolixe. « Ce projet féodal va profiter aux quelques seigneurs locaux qui, pour asseoir leur puissance, acheter leur clientèle et payer leur communication, vont augmenter leur budget ». Au coeur des inquiétudes de Marine Le Pen, « l'hypercentralisation à Strasbourg, qui se fera au détriment de Colmar, de Mulhouse et de nos territoires ruraux ».


« La marque de Bruxelles » Après les séparatistes flamands et catalans, les indépendantistes alsaciens ? L'équation ne fait aucun doute pour Marine Le Pen. « Ce projet de conseil unique, c'est le début du détricotage de la France, l'éloignement de la nation ». Et de citer en « exemple à suivre » le rejet par les Corses du projet de collectivité unique en 2003. « Derrière tout ça, il y a la marque de Bruxelles, qui sépare les peuples. Or, qui peut résister à la mondialisation et l'ouverture des frontières ? La nation, pas la région ! », martèle celle qui dit « représenter les oubliés de France ». Pour une annulation du référendum Patrick Binder, qui avait voté « oui » lors du Congrès d'Alsace de novembre dernier, a réfuté tout changement de position. Il est même monté d'un cran dans la défense du « non ». « Je réclame l'annulation pure et simple du référendum et de ce projet mal ficelé, auquel personne ne comprend rien et qui nous mène dans une impasse ». Elodie VERGELATI


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Point de vue

Ne pas voter « oui » Le Cercle républicain 68 communique : « Le premier sondage sur la collectivité territoriale d'Alsace vient d'être publié. Et le constat est cruel pour les partisans du projet car les sondés y sont a priori favorables, à condition de faire des économies et d'être vraiment plus efficace. Or, c'est justement là que le bât blesse. Le 4 février dernier, le président du conseil général du Haut-Rhin, Charles Buttner, reconnaissait publiquement qu'il n'y aurait "sans doute pas d'économies "». De fait, les économies annoncées actuellement sont de 30 millions d'EUR sur 5 ans, pour un budget cumulé de 2766MEUR, soit 0,2 % du total. Le fait que Philippe Richert ait récemment fait monter les enchères en public à 100MEUR, cela donne environ 10 euros d'économie par an et par habitant. Quand on compare avec les hausses considérables d'impôts locaux qui ont suivi les derniers transferts de compétences, et notamment par le biais des budgets des communautés de communes et d'agglomération dont les prélèvements ont flambé, avec des augmentations parfois à des deux chiffres, on est à des années-lumière de ce qu'attendent les électeurs. Le sondage parle aussi de "structure unique "plus efficace. Mais avec une assemblée d'Alsace à Strasbourg, un conseil exécutif à Colmar, deux conférences départementales, huit à douze conseils de territoire de vie, et une flopée de présidents et de vice-présidents, on est très loin de toute simplification. [...]. En l'état actuel du projet, qui désorganisera ce qui existe sans gain véritable, ne pas voter "oui "est donc un choix de raison et de prudence. » Mathieu Lavarenne, président du Cercle républicain 68 « Édouard-Boeglin » est auteur du blog réferendum.alsace.over-blog.fr


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Coopération

Comment accroître les convergences dans le Rhin supérieur

Les représentants de la Région métropolitaine trinationale ont fait le point sur leurs ambitions, hier à Colmar. Pour la première fois depuis sa création, en décembre 2010, les hauts représentants des quatre « piliers » (politique, économie, sciences, société civile) de la Région métropolitaine trinationale (RMT) du Rhin supérieur se sont réunis hier, au siège du conseil général du Haut-Rhin, à Colmar, sous la présidence de Charles Buttner, lui-même porte-parole du pilier politique. Au programme : le bilan des actions passées et surtout le point sur la stratégie à mettre en œuvre dans les années à venir, pour cette super-structure de coopération qui réunit l'Alsace, la Suisse du nord-ouest, le sud du Palatinat et une partie du Pays de Bade. C'est dans les domaines scientifique et économique que cette coopération semble, pour le moment, avoir le plus porté ses fruits. La RMT participe au financement de sept projets de recherches transfrontaliers. Elle a créé le réseau TRION, qui rassemble les acteurs de l'énergie et de la protection du climat et ambitionne de devenir « un pilote mondial », comme le souligne JeanLouis Hoerle, président de la CCI Région Alsace. De mise en réseau, il est également question dans le secteur du design, entre les entreprises et les écoles. Dans le domaine touristique (hôtellerierestauration), la RMT soutient un projet de promotion commune sur les marchés lointains. Dans l'industrie et le commerce, une enquête est en cours pour identifier les obstacles à une amélioration des flux au sein de la RMT. La question du marché du travail et de la formation ramène toujours à celle du bilinguisme, avec, de la part des représentants de la RMT, le vœu que l'apprentissage de l'allemand en Alsace (et du français outre-Rhin) commence dès le plus jeune âge. Il en va du renouvellement des générations des travailleurs frontaliers. « Trop de forces vives ont été perdues », estime Charles Buttner.


Le bilinguisme est aussi une base pour construire une identité commune. « Si la population n'est pas entraînée, les projets n'aboutiront pas », souligne Clemens Nagel, en charge de la coopération transfrontalière en RhénaniePalatinat et porte-parole du pilier société civile, qui reconnaît qu'il n'y a pas de « recette brevetée ». « L'identité ne se décrète pas, elle est le résultat d'expériences positives, renchérit Urs Wüthrich-Pelloli, conseiller d'État du canton de Bâle-Campagne et président de la Conférence du Rhin supérieur. Il s'agit de forger ensemble un avenir commun. » « Une petite Europe » Une manifestation sur ce thème sera organisée à Freiburg en juin, et un séminaire est prévu en septembre, pour définir les moyens qui permettraient de développer un même sentiment d'appartenance parmi la population. Une nouvelle réunion « interpiliers » devrait se tenir à Offenburg en décembre. « Nous formons une petite Europe, ce qui fonctionne ici pourrait fonctionner dans le reste de l'Union », remarque Hans-Jochen Schiewer, recteur de l'Université de Freiburg et porte-parole du pilier sciences. O. Br.


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Zones d'activité Visite du préfet

Le préfet prend ses marques

Le préfet du Haut-Rhin Vincent Bouvier (au centre), accompagné de Jean Rottner, le maire de Mulhouse (à gauche), et d'Olivier Becht, président délégué de M2A, au village industriel de la Fonderie. En poste depuis moins d'un mois, le préfet du Haut-Rhin, Vincent Bouvier en visite à Mulhouse. Avec le maire pour guide. « À votre gauche, les Coteaux, que vous connaissez bien ». Après une première visite orientée « sécurité » vendredi 24 février, le nouveau préfet du Haut-Rhin, Vincent Bouvier, se rendait à nouveau sur le terrain, jeudi, pour découvrir les zones d'activités de Mulhouse. Dans le minibus dépêché pour l'occasion, c'est Jean Rottner, le maire de Mulhouse, qui fait la visite. Avec à son bord le sous-préfet Jean-Pierre Condemine, mais aussi le président délégué de M2A Olivier Becht entre autres, le véhicule traverse la ville et ses occupants descendent à quelques endroits bien choisis. D'abord au village industriel de la Fonderie, « un des derniers grands sites industriels de Mulhouse intra-muros », où le projet d'extension (50 000 m² de surfaces disponibles, 20 000 étant occupées par Mitsubishi) devrait créer 50 emplois supplémentaires dans la production de moteurs. Puis à Bourtzwiller, ce « secteur difficile où il est important d'être présent », que le maire de Mulhouse souhaite désenclaver, en rendant perméable le quartier par la RD430. Parmi les autres projets, le déplacement du commissariat de police à l'angle des rues Pierre- Brossolette et Jean-Grimont, à côté de l'Assurance-maladie ou encore la création de la 3e plaine sportive de Mulhouse.


Le préfet, quant à lui, écoute attentivement. Le 22 mars prochain, il se rendra à Paris, au ministère du Logement, en compagnie de tous les préfets du pays, afin de décider du redéploiement des fonds encore disponibles au titre de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). Et de plaider, peut-être, pour les projets présentés par le maire lors de la visite. T.M.


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