Revue de presse 180313

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PARTI SOCIALISTE DU HAUT-RHIN

REVUE DE PRESSE LOCALE lundi 18 mars 2013

Sources : L’Alsace / Les Dernières Nouvelles d’Alsace


© Dna, Samedi le 16 Mars 2013 / Monde Droits de reproduction et de diffusion réservés

Politique Mulhouse Alsace Agglomération en 2014

« 90 élus au lieu de 196 » Le conseil d'agglo validera vendredi prochain une réduction drastique du nombre des élus communautaires. Ils passeront de 196 à 90. C'est confirmé, la M2A, sous le feu des critiques du fait de ses effectifs pléthoriques, entamera après les municipales de mars 2014 une cure d'amaigrissement. Ce n'est pas une surprise puisque cette seconde étape, après celle de l'assemblée constituante en 2010, avait déjà été annoncée, mais hier le président Jean-Marie Bockel et le président délégué Olivier Becht ont donné des chiffres précis. « La conférence des maires de M2A a fait unanimement le choix d'un futur Conseil d'agglomération à 90 membres et de ramener le nombre de vice-présidences à 15 », expose Jean-Marie Bockel. « Au regard de sa strate de population, la loi nous permettait d'aller jusqu'à 112 mais nous avons fait le choix d'être 90 », souligne-t-il. « Ces chiffres incluent l'hypothèse de l'intégration de Wittelsheim (trois élus) à la M2A. 78 délégués seront élus à la proportionnelle de la taille des communes, et 18 seront issus des petites communes. C'est un signe que nous donnons par rapport à cette image d'assemblée pléthorique que nous avons ». La réduction devrait mécaniquement engendrer une diminution_ de 0,7MEUR de l'enveloppe annuelle des indemnités des élus au montant desquelles M2A s'est toujours refusée de toucher. « On n'a pas voulu entrer dans une démarche démagogique, justifie JMB, un nombre important de nos collègues sont très impliqués, les indemnités sont prévues par la loi, et nous sommes en dessous du seuil légal ». Le président Bockel est également revenu sur la justification historique des 196 membres initiaux : « Une fédération de quatre communautés de communes sur plusieurs années, et chaque fois nous avons fédéré l'existant ». « Le conseil d'agglomération tel qu'il existait était un mal nécessaire », renchérit Olivier Becht, qui rappelle « les conditions particulières dans lesquelles l'agglomération s'est construite ».


Si « la crise de la CFE a été un élément de prise de conscience partagée », dit JMB, on ne peut pas ramener tout à cela, la démarche d'économie était déjà engagée. » Il s'est également étendu sur la gouvernance de M2A, souvent critiquée dans la presse : « Je ne gère pas les situations comme quelqu'un qui ne verrait pas et n'entendrait pas ce qui se passe autour », affirme-t-il, louant le rôle intégrateur de la conférence des maires dans le fonctionnement de l'agglo et le bénéfice que tire celle-ci de l'ouverture aux commissions à des conseillers municipaux non élus communautaires. « Cette méthode que nous avons trouvée nous servira pour l'avenir », conclut-il. Le conseil d'agglomération se réunira le 22 mars pour valider sa division par deux. Il y sera aussi question du bus à haut niveau de service qui doit pallier le report de l'extension du tram vers Kingersheim et Wittenheim. G.G.


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M2A

« C'est la dissolution de l'armée mexicaine »

Vendredi, les élus de Mulhouse Alsace agglomération (M2A) doivent approuver une réforme de l'intercommunalité. Des 196 élus actuels, après les élections municipales de 2014,il n'en restera que 90, même en comptant ceux de Wittelsheim. On connaît le contexte : M2A, créée en 2010, est l'agglomération de quatre intercommunalités issues des urnes de 2008. Plus par plus n'ayant que rarement fait moins, le premier conseil communautaire de M2A rassemblait 196 élus et 54 vice-présidents, soit une véritable armée mexicaine largement critiquée par des citoyens souvent invités à se serrer la ceinture. Vendredi soir, lors d'un point presse, Jean-Marie Bockel, le président de M2A, et son vice-président Olivier Becht ont dévoilé ce que sera la composition du futur conseil communautaire de M2A, issu des élections municipales des 9 et 16 mars 2014. De 196, le nombre d'élus passera à 90, « alors que la loi nous permettait de prendre la décision d'aller jusqu'à 112 », constate Jean-Marie Bockel. « En renonçant à 22 délégués, les élus optent pour une gouvernance renouvelée, plus proche des habitants, plus efficace car plus resserrée. Cette décision participe également des économies nécessaires à l'équilibre de notre budget. » Si le nombre d'élus est divisé par deux, le nombre de viceprésidences passera drastiquement de 54 actuellement à 15, mais la conférence des maires (« Une bonne habitude », selon JMB) sera maintenue. L'économie - « de l'ordre de 700 000 EUR», toujours selon JMB - ne découlera que de la baisse du nombre d'élus. Pas question pour l'actuel président de M2A de faire approuver par l'actuelle assemblée une réduction drastique des futures rémunérations des élus. Le président ne souhaite pas « tomber dans des dérives populistes » ni décourager les engagements intercommunaux des élus du secteur. Wittelsheim dans le bateau M2A Dans un tableau récapitulant la répartition des futurs sièges dans M2A, Mulhouse en conserve 36 sur 90 (avec une population de 109 588 habitants pour une M2A de 261 328 ha) ; Illzach, Wittenheim, Rixheim, Kingersheim et


Riedisheim, 4 sièges ; Wittelsheim et Pfastatt, 3 sièges, Brunstatt et Lutterbach, 2 sièges ; toutes les autres communes auront un siège. Avant la décision préfectorale, la commune de Wittelsheim est donc intégrée dans cette nouvelle organisation. Olivier Becht a quand même voulu rappeler que les indemnités des élus actuels de M2A n'étaient« que l'addition de ce qui existait déjà, que personne ne s'est sucré », mais que cette nouvelle organisation à valider vendredi signait « la dissolution de l'armée mexicaine ». Laurent Gentilhomme


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Référendum

Le oui de Spiegel, « la chance d'une ère nouvelle »

Jo Spiegel, un combat de longue date. Photo Jean-Marc Loos

Maire de Kingersheim et vice-président délégué de la M2A, Jo Spiegel, conseiller général PS, milite depuis des années pour la mise en place d'un couple Région-Intercommunalités. Comment allez-vous voter au référendum ? Bien entendu oui ! Mais un oui de conviction contrairement au président de conseil général, un oui exigeant aussi. Un regret ? Le oui au référendum pour lequel je milite méritait un autre portage. La légitimité d'une réforme proviendra de moins en moins de celle de l'organe responsable qui la propose et de plus en plus du processus décisionnel. Or


celui-ci a été essentiellement descendant. Peut-être qu'une démarche innovante et exigeante telle que je l'avais suggérée n'aurait pas changé le sens de la réforme qui est très bonne. Mais elle aurait favorisé l'approfondissement du projet. La démocratie doit être une finalité, pas seulement un outil, surtout lorsqu'il s'agit d'organes de pouvoirs locaux dont les élus ne peuvent être propriétaires. Mais cette critique n'ôte rien à l'impérieuse nécessité de changer de modèle d'organisation. En quoi le conseil unique répond-il à ce critère ? Le projet répond bien aux deux critères qui doivent fonder l'action publique, à savoir l'intérêt général et les préoccupations des citoyens. Ce qui est en jeu, contrairement à ce que prétendent les opposants, c'est le passage de trois niveaux à deux niveaux d'organisation, la collectivité d'Alsace et le bloc local. Nous tournons le dos au modèle actuel qui est à bout de souffle. Ce modèle est caractérisé par un empilement de mesures alors qu'il faut penser global, par l'addition de dépenses alors qu'il faut dépenser utile, par le cloisonnement des décisions et par la discussion d'étage à étage alors qu'il faut coopérer de plainpied. Le changement préconisé est plus économe en deniers publics et répond à l'urgence de sobriété. Il apporte aussi une simplification et répond à l'impératif de lisibilité. Il apporte plus de cohérence et répond à l'exigence de démocratie. Vos arguments sont très rationnels... Mais le oui, c'est plus que cela ! Le oui constitue aussi la chance d'une ère nouvelle... à condition qu'il ne fasse pas pschitt ! Le conseil d'Alsace, ce n'est pas seulement un changement d'organisation. Face à la crise que nous vivons, c'est la possibilité de changer de regard sur les finalités, les priorités et les pratiques de l'action publique. Dire oui, c'est aussi renforcer la place, le rôle et la dynamique des territoires de vie. La nouvelle organisation donnera plus de force au conseil d'Alsace et plus de pouvoir d'agir aux territoires de vie. Je rejoins le président bas-rhinois Guy-Dominique Kennel sur ce point... Mais cela suppose du respect entre les deux niveaux, une équité des critères et la prise en compte de la singularité des territoires, enfin des contrats de territoires. Et un autre mode de gouvernance, non ? Forcément. Là où les élus n'assumaient que des responsabilités partielles, il faudra organiser des pôles de compétences regroupant le social, l'économie et l'emploi, l'aménagement, le développement durable et l'environnement, au niveau régional et territorial. Mais cela exigera aussi un nouvel âge démocratique, avec plus de participation des élus et des citoyens. Au-delà des clivages ?


J'ai toujours pensé qu'il fallait faire abstraction des clivages politiques. Sinon, je ne serais pas rentré dans cette démarche. Il faut que les responsables prennent la distance suffisante. Ce qui est en jeu, ce n'est pas la réussite des partis politiques, mais comment faire progresser l'Alsace. Cette ambition sollicite le meilleur de nous-même et nous demande de parler vrai. Dans un deuxième temps, le projet qui sera mis en œuvre, ce sera l'affaire des prochaines élections de 2015. Là, nous en sommes à la rénovation des pouvoirs locaux. Il n'existe aucun argument qui s'oppose à cette réforme. Propos recueillis par Yolande Baldeweck


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Référendum du 7 avril Front national

« Une vaste tromperie ! » Patrick Binder et Jean-Claude Altherr, conseillers régionaux FN, ont plaidé pour le « non » à Haguenau. « Ils nous promettent du pur bœuf, mais c'est du cheval dans leur plat cuisiné ! » C'est sur le thème de la « tromperie » qu'a brodé pendant une heure et quart Patrick Binder, hier soir en réunion publique à Haguenau, devant une quarantaine de personnes. « Vaste tromperie », estime l'élu du FN, que ce projet de collectivité territoriale unique. Il a cru « à l'idée », rappelle-t-il, mais « jamais au projet » de la fusion de la Région et des deux Départements. Car à ses yeux, « il faut réformer le pays », et probablement en modernisant « les anciennes provinces ». Appel au « bon sens » Mais ce que « les trois barons » (comprenez Philippe Richert, Guy-Dominique Kennel et Charles Buttner) ont mis au point a dévoyé cette idée, dit Patrick Binder. Il déplore « l'usine à gaz », le mode de scrutin « fait pour éliminer ceux qui dérangent », la collectivité sur le « modèle néo-calédonien » qu'il voit dans les textes. « Je ne crois pas aux sondages : le bon sens l'emportera et remettra les élus en place », ironise-t-il. « Un jour, on fondra l'Alsace avec le Bade-Wurtemberg, et on y nommera un gouverneur qui ne rendra de comptes qu'à Bruxelles », prédit pour sa part Jean-Claude Altherr. Et Alsace d'abord - qui vote « oui » -, questionne un auditeur ? Binder, cinglant : « Ils auraient déjà dû fusionner avec l'UMP locale ! ». Jacques Fortier


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Conseil d'Alsace

Le marathon pour le oui Vendredi soir, Philippe Richert, président de la Région Alsace, entouré d'élus des Trois Pays, a longuement défendu son projet de Conseil d'Alsace, à Sierentz. « J'ai oublié d'apporter le livre d'or de Sierentz, mais il y a du beau monde devant », a plaisanté Jean-Marie Belliard, le maire de Sierentz, vendredi soir à la salle des fêtes de la commune. Pour défendre le « oui » au référendum du 7 avril sur le Conseil d'Alsace, il avait invité Philippe Richert, qui porte le projet depuis le début. Le président de la Région, qui veut ce conseil unique, a rappelé qu'il venait « d'un canton rural, loin de Strasbourg... Et où parfois aussi on s'inquiète d'être oublié de la capitale ». Il a souligné qu'il avait été, dans sa carrière, à la fois conseiller général et régional, et qu'il avait remarqué combien, souvent, les dossiers se chevauchaient, avec un double traitement. Il a brossé à grands traits l'histoire institutionnelle de la France. Depuis la Révolution, avec le triptyque Étatdépartement-communes et une super-centralisation qui a « remarquablement fonctionné jusqu'au XXe siècle », comme dans le monde de la recherche, où notre pays, avec l'aéronautique ou l'aérospatiale, a eu des « résultats extraordinaires ». Un mille-feuille à alléger Il a renvoyé à De Gaulle, qui a essayé et échoué dans une première tentative de décentralisation. Et depuis Mitterrand, dans une France « engoncée dans le jacobinisme », les réformes successives pour plus de décentralisation ont empilé les couches administratives pour donner ce fameux « millefeuille » français devenu handicapant. « On a en France autant de collectivités que dans tout le reste de l'Europe réunie ! », a lancé Philippe Richert. D'où sa volonté de fusion des deux conseils généraux et du conseil régional. Attention, a-t-il prévenu,« fusionner, cela ne veut pas dire enlever l'identité. Non ! Il faut garder l'identité du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, de l'Outre-Forêt et du Sundgau, de Strasbourg et de Mulhouse... » Et de prendre l'exemple allemand : en 1952, nos voisins ont donné naissance au puissant Land de BadeWurtemberg. « Ils n'ont pas supprimé l'identité du Bade. Allez donc appeler


Wurtembergeois un Badois... Mais ils ont créé un outil politique pour être plus forts. » L'Alsace y vient simplement 60 ans plus tard... Avec une volonté de rationalisation. Avoir un président, une direction de l'économie, du tourisme, des finances, etc., là où il y en avait trois. Ce qui ne veut pas dire supprimer les services de proximité : les agents de terrain resteront dans les services sociaux, dans les collèges et les lycées, au plus proche des citoyens. Économies Et il n'y aura pas non plus de licenciements, promet Philippe Richert : les trois collectivités réunissent, ensemble, 8000 à 9000 personnes, avec des centaines de départs à la retraite. « Nous jouerons là-dessus, nous savons faire, nous anticipons déjà. » Mais, avec les économies réalisées (moins de personnel dans les sièges, moins de communication, etc.), il sera possible de répondre à des besoins nouveaux. « Pensez à la dépendance, à la population qui vieillit. Supprimer des doublons, cela permet d'embaucher ailleurs pour faire face aux nouveaux besoins. » Et de poursuivre : « Nous avons une opportunité extraordinaire pour simplifier, faire des économies, avec ce conseil d'Alsace qui s'exprimera d'une seule voix face à Paris, face au Pays de Bade et face à la Suisse. » « Si le 7 avril le oui l'emporte, nous ferons une collectivité, avec un législatif, qui élira un exécutif. » La question du siège ? La capitale est à Strasbourg. L'exécutif siégera à Colmar... « Strasbourg-Colmar, c'est 32 minutes en train. C'est autant qu'entre deux ministères à Paris... » Et Philippe Richert n'oublie pas Mulhouse, pour laquelle il veut « plus de lisibilité ». Et si le gouvernement faisait machine arrière ? « Ce référendum est voulu par la loi, le oui est nécessaire pour que nous puissions changer les choses. Les Alsaciens auront les choses en main : soit nous aurons les outils pour le XXIe siècle, soit nous en resterons à un modèle conçu à la fin du XVIIIe siècle. » Il parle d'un geste historique : jamais des Départements et des Régions ne se sont construits par le bas. « Si le oui passe, il restera dans les livres d'histoire. Nous le faisons pour l'Alsace, nous le faisons pour la France. » Et il complète : « L'Alsace n'est pas un risque pour la République, mais une chance. » Moment historique Dans la salle, il prêchait, jeudi soir, des convertis... Et les autres, ceux qui doutent, ceux qui ont peur, les insatisfaits, entendront-ils ce message ? Le Sierentzois Pierre Meisterlin, dans la salle, qui a dit être pour le oui, s'est fait « la voix du peuple » : autour de lui, il a des gens qui lui disent « dia spàra nìt »,


ceux-là n'économiseront rien. Le risque, pour le oui et pour l'histoire, c'est donc cette grogne, cette peur... Philippe Richert et tous ceux qui croient au oui ont encore quelques semaines pour les convaincre. Car, le 7 avril au soir, il faudra certes une majorité de oui, mais il faudra aussi que cette majorité représente au moins 25 % des inscrits. Il faudra être nombreux à voter... « Je fais confiance aux Alsaciens », a conclu Philippe Richert. Jean-Christophe Meyer Les élus de différentes sensibilités qui entouraient Philippe Richert le soutiennent. Catherine Troendlé, sénatrice, a souligné combien « Nos collègues sénateurs et députés attendent de voir ce que nous allons mettre en place ». Elle a rappelé combien une Alsace parlant d'une seule voix serait importante dans les négociations avec nos voisins suisses et allemands. Francis Hillmeyer, le centriste, s'est dit « sceptique au début », mais il a écouté et s'est rangé parmi les partisans du oui. « Nos amis normands nous disent : vous avez la chance de le faire, faites-le ! » Michel Cheray, conseiller régional socialiste, a rappelé qu'un référendum n'a qu'un tour. C'est le 7 avril qu'il faut « aller voter oui ». Il faut que le oui gagne, mais avec au moins 25 % des inscrits ! Ce qui fait quelque 180 000 HautRhinois... Parmi les nombreux maires dans la salle, Gérard Burget, de Kappelen, n'était « pas convaincu non plus au début, mais tout s'est éclairci. » Pour lui, le travail des communes se trouvera simplifié avec le conseil unique, « les dossiers seront moins lourds à monter ». Daniel Adrian, conseiller général du canton de Sierentz, s'est dit « convaincu, en bon Alsacien, que nous allons réussir une unité claire et nette. » Et de rappeler que le Haut-Rhin et le Bas-Rhin auront le même nombre d'élus, ce qui assurera un meilleur équilibre des territoires. Il appelle donc à voter « oui, sans réserve et sans inquiétude, à une Alsace plus adaptée au monde actuel, plus forte, à côté de nos voisins allemands ou suisses. » Jean-Marie Belliard, enfin, a demandé aux Alsaciens « de ne pas louper le train... Si nous disons non, il n'y en aura pas d'autre avant longtemps. Si nous disons oui ? Nous aurons deux ans pour peaufiner l'organisation. »


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Ça se raconte

L'appui des Savoyards au conseil d'Alsace

Richert et Kennel, besoinde se protéger ? Photo J.-M. L.

« Le conseil d'alsace est un modèle pour d'autres territoires », affirme Laurent Blondaz, secrétaire du Mouvement Région Savoie (MRS), ami d'Unser Land. « C'est un beau projet, même si certains détracteurs ne manquent pas d'y trouver des imperfections. Sachez que pour nous, Savoyards, votre expérience est un modèle que nous souhaiterions suivre à notre tour », relève le signataire, en regrettant que « lors de la mise en place des Régions dans les années 70, la Savoie se soit retrouvée désignée comme une dépendance administrative du Grand Lyon ». Tous Alsaciens. - « Nous sommes Alsaciens, nos identités ne s'opposent plus », a coutume de dire le président haut-rhinois, Charles Buttner, lors des réunions en faveur du oui. Et son collègue bas-rhinois, Guy-Dominique Kennel, abonde dans son sens. Les deux résidents vont même plus loin. Homme plutôt discret, Kennel raconte qu'il se sent à moitié haut-rhinois depuis que l'un de ses deux fils habite Colmar. Ce qui le conduit à se rendre souvent dans cette ville. Et Charles Buttner a rappelé ses attaches bas-rhinoises. Non seulement sa tante et des cousins habitent Wingen - pas loin de Philippe Richert ! - mais sa fille et son gendre vivent avec leurs enfants à Strasbourg. Oui, non. - La présidente du FN a de l'autorité sur ses troupes. Depuis que Marine Le Pen a décidé de s'opposer au référendum sur le conseil d'Alsace,


Patrick Binder fait campagne pour le non. Une conversion récente, puisque son groupe et lui avaient bien voté oui au congrès de novembre 2012. Et lui-même avait une nouvelle fois voté oui à la résolution sur le conseil unique en janvier, alors que son groupe (avec son épouse) s'est abstenu. « Mais nous ne sommes en aucun cas liés par quoi que ce soit », explique le responsable FN, trop content de se positionner comme porte-parole du non. Devant sa chef, ses explications étaient plutôt laborieuses. Il y va de la tête de liste aux législatives, si une partie des députés était désignée à la proportionnelle. Langues régionales. - Le sénateur-maire de Strasbourg, Roland Ries (PS), vient d'écrire un mot très sec, sans « cher ami » ou « cher camarade », à JeanMarc Ayrault. Il félicite, certes, le Premier ministre d'avoir présenté quatre projets de loi tendant à réformer la Constitution, qui « visent à mettre en œuvre un certain nombre des engagements de campagne de François Hollande ». Mais il lui fait part de « son incompréhension quant à l'absence de l'engagement n° 56 ». « Cet engagement très attendu, tout particulièrement en Alsace, autorise la ratification de la Charte européenne des langues régionales », écrit Roland Ries, en demandant des explications à Ayrault. Y. B.


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Énergies renouvelables

EELV dénonce les freins administratifs

Bernard Lachambre : « Les démarches sont trop longues ». Photo Patricia Louis

Dix ans pour monter un projet éolien en France contre quatre en Allemagne. Un an pour établir une facture de vente d'électricité renouvelable à EDF. Bernard Lachambre, responsable régional d’EELV, déplore la complexité des démarches administratives. « La volonté politique est là, l'argent pas toujours mais c'est surtout l'administration qui freine le développement des énergies renouvelables », critique Bernard Lachambre que s'ouvre aujourd'hui la convention régionale de la transition énergétique d’EELV (Europe écologie-Les verts). Il en a lui-même fait l'expérience. « J'ai installé des panneaux photovoltaïques pour produire de l'électricité. Il a fallu neuf mois et demi pour le raccordement du compteur d'EDF. Après, il a fallu un an pour accéder au site internet qui permet d'établir la facture. J'ai dû appeler quinze ou vingt fois avant d'avoir quelqu'un au bout du fil ». Il a été une nouvelle fois confronté à la redoutable machine administrative en tant qu'actionnaire d'Ercisol SAS, dont l'objet est d'encourager les énergies renouvelables citoyennes et solidaires. «Nous souhaitons renouveler une centrale hydroélectrique dans les Vosges et nous nous heurtons à des problèmes de changement de nom de l'exploitant, qui doit être validé, car le


préfet des Vosges n'est pas nommé. Tout le projet est bloqué. Il faut absolument alléger les démarches ». Et de citer l'exemple nos voisins allemands. « En Allemagne, il faut quatre ans pour monter un projet éolien. En France, il en faut dix. Les démarches sont trop longues comme si un parc éolien comportait les même risques que les sites Seveso ». Sortir du nucléaire Le schéma régional éolien prévoit la production de 600 mégawatts en 2020 en Franche-Comté. Actuellement, la production est de 30 mégawatts avec le site du Lomont, dans le Doubs Pour le responsable d’EELV, la question des énergies renouvelables va se poser de façon aiguë, alors qu'EDF annonce une augmentation de la facture d'électricité de 30 % d'ici cinq ans. Et la sortie du nucléaire ne risque-t-elle pas d'aggraver les choses ? « Tout dépend comment ion sort du nucléaire. Il faut en sortir en faisant parallèlement des économies d'énergie », explique Bernard Lachambre. L'élu est catégorique : « En 2020, l'énergie éolienne ou photovoltaïque sera compétitive avec l'énergie nucléaire ; Il faudra prendre en compte le coût du traitement des déchets et payer la sécurité des centrales. Le coût initial de l'EPR était de 3 milliards d'euros. Il est aujourd'hui de 8,5 milliards ». Patricia Louis


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Débat

La centrale de Fessenheim prise dans la transition écologique

Jean-Luc Cardoso et Pascal Vauvillier, avec Elvira Drobinski-Weisset Jacques Bigot. Photo J.-M. L.

La transition écologique était le sujet d'une réunion publique organisée par la fédération PS du Bas-Rhin hier matin, à Strasbourg. La fermeture de la centrale figurait aussi au programme des débats organisés par le PS au cinéma L'Odyssée. Sur ce point, deux délégués CGT EDFFessenheim, Jean-Luc Cardoso et Pascal Vauvillier, sont intervenus avec Elvira Drobinski-Weiss, députée SPD de l'Ortenau au Bundestag, et Jacques Bigot, président de la Communauté urbaine de Strasbourg. Pour les syndicalistes, opposés à la fermeture de la Fessenheim à cause de son impact sur l'emploi en Alsace, « il ne s'agit pas de faire du nucléaire pour faire du nucléaire ». « Il faut regarder les choses en face, nulle part dans le monde où une centrale a été démantelée, ça n'a créé autant d'emplois sur le lieu de travail que lors de son exploitation », affirme Jean-Luc Cardoso. Un argument qui n'a pas convaincu la députée allemande qui reconnaît que le chemin suivi par l'Allemagne pour sortir du nucléaire ne pourrait pas s'appliquer en France, en raison de l'importance du poids du nucléaire dans son « mix énergétique », soit les différentes sources d'énergie utilisée dans l'Hexagone.


« Aujourd'hui, l'Allemagne produit plus d'électricité avec les énergies renouvelables qu'avec les centrales nucléaires. L'année dernière, elle a produit plus d'électricité qu'elle n'en avait besoin au sein de ses frontières. Elle a même exporté de l'électricité vers la France lorsque le parc nucléaire de celle-ci n'a pas suffi à la demande lors d'un hiver très froid », rappelle-t-elle, en ajoutant que la position française était regardée par les Allemands. « La radioactivité ne s'arrête pas aux frontières. Il s'agit de la santé des générations futures dans le Rhin Supérieur », a-t-elle lancé. Depuis 2007 Pour Jacques Bigot, « le temps n'est plus au débat. Il y a une décision annoncée par le président de la République. Le PS a pris cette position depuis 2007. » Cette réunion en appelle d'autres dans le Bas-Rhin. « L'objectif est de contribuer au débat national sur la transition énergétique en l'ouvrant au grand public », indique Mathieu Cahn, premier secrétaire fédéral du PS 67. Plusieurs rendez-vous sont prévus pour aborder la filière bois, les énergies renouvelables et l'agriculture. Sailesh Gya


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Au Parlement Amérique latine : Jean-Luc Reitzer pour la promotion des PME. - Le député du Haut-Rhin (UMP) a interpellé Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, sur la présence française en Amérique latine. Également président du Groupe d'amitié du Panama à l'Assemblée nationale, Jean-Luc Reitzer lui a demandé s'il avait « des idées pour soutenir nos entreprises, et particulièrement les PME qui sont dramatiquement absentes pour conquérir davantage le marché sudaméricain ». Laurent Fabius a répondu qu'il est parti au Pérou, au Panama et en Colombie avec des entrepreneurs et que ces marchés, s'ils sont accessibles à des grandes entreprises, restent difficilement accessibles aux PME. Europe : Fabienne Keller satisfaite du nouveau marché carbone. - La sénatrice UMP du Bas-Rhin a participé aux débats sur l'évolution du marché carbone européen qui connaît un nouveau dispositif. Le texte de loi prévoit d'étendre le champ d'application de la directive européenne de 2009 à de nouveaux secteurs - notamment la pétrochimie et la fabrication d'aluminium -, à de nouveaux gaz à effet de serre, et met en place un système de mise aux enchères, rendant payants les droits d'émission auparavant distribués gratuitement par les États aux industries polluantes. « Ce dispositif va dans le sens d'une responsabilisation croissante des émetteurs », estime Fabienne Keller. Fessenheim : Michel Sordi surveille le dossier. - Le député UMP du Haut-Rhin s'est fait élire secrétaire du groupe d'études sur l'énergie de l'Assemblée nationale. Le maire de Cernay explique qu'il est « convaincu qu'il faut développer les énergies alternatives et renouvelables ». Mais qu'il est « également persuadé qu'on ne peut pas, du jour au lendemain, décréter la fin du nucléaire », en soulignant surtout « qu'il s'oppose fermement à la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim ». TVA : Jean-Louis Christ s'inquiète des hausses annoncées. - Le député du Haut-Rhin (UMP) a interpellé le ministre de l'Économie et des Finances sur la décision de la Commission européenne de relever le taux de TVA de 7 % à 19,6 % sur certains services liés à la personne, avec l'accord du gouvernement français. « 25 000 emplois risquent d'être supprimés cette année si une telle mesure venait à entrer en application au 1er juillet prochain », a-t-il estimé. S. G.


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Élus Semaine parlementaire

Du régime local aux listes « bidons » RÉGIME LOCALD'ASSURANCE- MALADIE Parlementaires alsaciens et mosellans Le député (UMP) Eric Straumann a organisé mardi, à l'Assemblée nationale, une réunion avec 25 députés et sénateurs alsaciens et mosellans. Il s'agissait de réfléchir avec Daniel Lorthiois, président du régime local d'assurance-maladie, et Eric Sander, secrétaire général de l'Institut du droit local, « à l'impact du projet de loi de sécurisation de l'emploi sur le droit local de la Sécurité sociale. Il risque en effet de créer une situation de « surassurance » du fait des dispositions qui prévoient un régime de complémentaire maladie obligatoire » (DNA du 14 mars). Les parlementaires présents (PS, UMP, UDI) ont convenu qu'une délégation composée du sénateur Roland Ries et du député Denis Jacquat contactera les cabinets ministériels pour amender le projet de loi. Objectif : préserver l'efficacité et les particularités du régime alsacien-mosellan. BUDGET DE L'UNION EUROPÉENNE Roland Ries Le sénateur et maire (PS) de Strasbourg est intervenu au Sénat pour demander si une « clause de révision » était prévue après les élections européennes de 2014, comme le demandent les grands groupes du Parlement européen. Jean-Marc Ayrault, lui a-t-il été répondu, y est favorable. SCRUTIN MUNICIPAL Fabienne Keller La sénatrice (UMP) du Bas-Rhin estime que le seuil de 500 habitants pour passer au scrutin de liste aux municipales est « brutal et irréaliste ». Elle a soutenu les amendements qui le porteraient à 1 500 habitants et demande à ce que le nombre d'élus ne change pas dans les communes de moins de 100 habitants (9 élus).


AIDANTS FAMILIAUX Laurent Furst Le député (UMP) du Bas-Rhin a plaidé la cause des plus de 8 millions d'« aidants familiaux » qui accompagnent de façon régulière un proche en situation de dépendance ou de perte d'autonomie. Il estime qu'il est « vital » de mieux les soutenir, de les aider à se former, de les soutenir moralement et matériellement. SCRUTIN DÉPARTEMENTAL André Reichardt Le Sénat a voté en 2e lecture le projet de loi sur les élections locales, mais en retoquant le mode de scrutin des conseils départementaux. Le sénateur Reichardt (UMP, Bas-Rhin) a estimé que le système proposé (les binômes homme femme sur des cantons agrandis) risquait de sous-représenter les territoires et de « fragiliser les porteurs de projets ». Mais les sénateurs, note-t-il, ont obtenu quelques assurances du ministre qu'ils feront valoir en commission mixte paritaire - d'où le vote positif de la Haute Assemblée. PROCURATIONS Antoine Hertz Le député (UMP, Bas-Rhin) a alerté Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, sur les difficultés rencontrées par des électeurs alsaciens hors de la région pour se faire établir des procurations pour le 7 avril. Commissariats et gendarmerie ne sont pas au courant du scrutin alsacien. Le ministère a promis de « faire le nécessaire ». SERVICES À LA PERSONNE Jean-Louis christ Le député maire de Ribeauvillé (UMP) a exprimé sa crainte, devant le ministre de l'Économie et des Finances, de voir 25 000 emplois supprimés cette année suite à « la décision de la Commission européenne de relever le taux de TVA de 7 % à 19,6 % sur certains services liés à la personne, avec l'accord du gouvernement français ». Il a demandé au ministre un report à 2015 de cette hausse dont l'application est prévue le 1er juillet. ÉCOLE Patrick Hetzel Le député (UMP) du Bas-Rhin a bataillé ferme dans la discussion sur le projet de loi de refondation de l'école, auquel il a multiplié les amendements sans succès. Il déplore que « ce projet de « refondation » n'en porte que le nom ». LISTES DE LOGEMENTS Philippe Bies


Une quarantaine de parlementaires - dont Philippe Bies (PS, Bas-Rhin) - ont signé un appel à l'interdiction des « vendeurs de listes » qui proposent des annonces de logements, souvent périmées, et les font payer, notamment aux étudiants. Leur texte parle d'une « arnaque institutionnalisée ». Voir aussi en page 17 le débat sur les langues régionales.


© L'alsace, Samedi le 16 Mars 2013 Droits de reproduction et de diffusion réservés

M2A

J.-M. Bockel : « Je prendrai ma décision au mois de juin » Lors d'un point presse organisé pour annoncer le passage du conseil communautaire de M2A de 196 élus actuellement à 90 après les élections municipales de 2014 (nous reviendrons sur ce point dans notre édition de dimanche), Jean-Marie Bockel, président de M2A, a levé le voile sur ses intentions. « Je n'ai pas encore pris ma décision mais j'annoncerai, en juin, les termes de mon engagement local. »Cet engagement devrait rester couplé avec l'avenir politique de Jean Rottner, maire UMP de Mulhouse. Cet engagement « suppose d'être élu sur la liste de Mulhouse. Ça passe par un accord avec Jean Rottner. [...] Si j'y vais, c'est pour aider Jean. Pas pour lui rendre la tâche difficile. On en parle. » Relevant une « dimension politique et personnelle » et la volonté « de ne pas tomber dans le piège de se sentir indispensable », Jean-Marie Bockel glisse quand même un indice qui permet d'imaginer sa décision de se succéder - ou pas - à la tête de M2A : « C'est une perspective que je n'exclus pas. » L.G.


© Dna, Samedi le 16 Mars 2013 / Economie Droits de reproduction et de diffusion réservés

Alsace International

Résistance en 2012

André Reichardt. L'Alsace subit les effets de la crise mais parvient à maintenir une bonne attractivité pour les capitaux étrangers, selon le bilan de l'agence Alsace International. L'Alsace a enregistré, en 2012, 35 projets d'investissements internationaux fermes, c'est-à-dire gagés par la signature d'un contrat, l'achat d'un terrain ou un accord de partenariat. Ces dossiers se traduiraient à terme par 2 012 postes créés ou sauvegardés. La région se classe ainsi au 5e rang national en nombre de projets et au 4e en effectifs annoncés, selon les données récemment publiées par l'Agence française des investissements internationaux (AFII). Ces chiffres résultent en fait de la compilation des données des trois agences de développement alsaciennes, l'entité régionale Alsace International, en tant que correspondante de l'AFII, se chargeant de faire remonter les informations : « Ramenés à la taille réelle de la plus petite région de France, ces chiffres maintiennent l'Alsace parmi les régions leaders en termes de poids de l'industrie comme de présence étrangère », affirme Alsace International. Mais, fort honnêtement, le directeur de l'agence Olivier Eck nuance les perspectives d'emplois par le fait qu'ils intègrent la reprise et la pérennisation des 980 postes de GM Strasbourg, usine reprise par Punch et ZF. « En flux, le bilan est très honorable, et même supérieur aux résultats moyens des dix dernières années », fait observer Olivier Eck. « La France est restée attractive dans un contexte véritablement difficile. Et l'Alsace maintient son rang, ce qui est encore plus difficile. Les chiffres ne sont


plus aussi bons qu'autrefois mais ne s'effondrent pas comme on aurait pu le craindre », note le président d'AI André Reichardt, sénateur (UMP) et premier vice-président du conseil régional. Soulagé sur le plan régional, l'élu reste critique sur l'évolution de la France : « La compétitivité de notre pays au niveau mondial et européen pose un vrai problème. Il n'est pas facile de faire venir des investisseurs avec l'image que nous offrons au monde. C'est très préjudiciable à tous les efforts que nous pouvons faire », soupire l'élu. Contraint d'avaler parfois des commentaires ironiques des délégations internationales qu'il rencontre, en Alsace ou à l'étranger : « Quand les fondamentaux sociaux et fiscaux du pays ne sont pas bons, on a du mal à convaincre avec nos seuls atouts alsaciens », souligne-t-il avec réalisme. Si l'Alsace ne draine plus de très grands projets comme par le passé, elle profite de son « stock » avec l'extension d'unités existantes et attire de nouveaux acteurs, notamment chinois. ANtoine Latham


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