Ravensbrück : un regard tourné vers le présent
Rémy Besson, 7 février2014. Séminaire du groupe de recherche, Mémoire musicale et résistance dans les camps
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Ravensbrück : un regard tourné vers le présent
Les apports de l’historiographie
Près de 145 000 êtres humains ont été déportés dans le camp (ou, plus exactement, dans le complexe de 42 camps) de Ravensbrück de mai 1939 à avril 1945 et environ 28 000 ne sont pas revenus. (…) Principalement des femmes: prisonnières p o l i Z q u e s , T é m o i n s d e J é h o v a h , prisonnières raciales (Juives, Tziganes…), prisonnières « sociales », capZves de guerre (notamment de l’armée rouge), résistantes des pays occupées (Geneviève Anthonioz-‐de Gaulle et Germaine Tillion, entre autres, parmi les Françaises). Quatrième de couverture de la version française de l’ouvrage
Bernhard Strebel, Ravensbrück, Un complexe concentra5onnaire, Paris, Fayard, 2005
« Un jour, on collecZonnera les témoignages sur les camps de concentraZon et, ce jour-‐là, il faudra se souvenir qu’il y eut mille camps dans chaque camp et que, pour certains êtres, ce qui ne les concerne pas immédiatement n’existe pas. » Germaine Tillion, citée p. 15
Bernhard Strebel, Ravensbrück, Un complexe concentra5onnaire, Paris, Fayard, 2005
« les condiZons de vie dans le camp de femmes ne cessèrent de se dégrader sur tous les plans » (p. 171). « Chaque baraque de logement était divisée en deux dortoirs, deux salles communes, une salle d’eau (avec vingt lavabos et dix pédiluves) et des toiledes au centre, ainsi qu’une chambre de foncZon réservée à l a r e s p o n s a b l e S S d u bloc » (p. 172). Bernhard Strebel, Ravensbrück, Un complexe concentra5onnaire, Paris, Fayard, 2005
Ravensbrück : un regard tourné vers le présent
Ravensbrück : un regard tourné vers le présent
Ravensbrück : un regard tourné vers le présent
Ravensbrück : un regard tourné vers le présent « La parZcularité de ces chambres à gaz est que leur but n’était pas l ’ a s s a s s i n a t d e m a s s e , m a i s l’assassinat ponctuel de détenus d e v e n u s « i n u Z l e s » — g é n é r a l e m e n t p o u r c a u s e d’épuisement, de maladie, de famine, de coups —, de condamnés, e t c . , c o m m e à R a v e n s b r ü c k , M a u t h a u s e n , N e u e n g a m m e , Orianenbourg-‐Sachsenhausen, voire l’assassinat à but expérimental comme au Natzweiler-‐Struthof. » « Pas de chambres à gaz dans les camps de concentraZon ? », URL : hdp://www.phdn.org/
Ravensbrück : un regard tourné vers le présent
Charte des signes disZncZfs à Dachau, vers 1938-‐1942, source USHMM
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La fixaZon de thèmes visuels relaZfs à l’univers concentraZonnaire
Ravensbrück : un regard tourné vers le présent
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Ravensbrück : faiblesse d’une présence médiaZque
Ravensbrück : faiblesse d’une présence médiaZque
Ravensbrück : un regard tourné vers le présent
« Chapitre 1. Murmures, gémissements, silence. Au lendemain du 4 août, la bataille apparZent déjà au passé (…) » Lucede Valensi, Fables de la mémoire, Paris, Chandeigne, 2009 (1ère éd. 1992)
Ravensbrück : un regard tourné vers le présent
« (…) j’avoue avoir été moi-‐ même assez écœurée en prenant connaissance de ces étranges négaZons. Assez, en tout cas, pour reprendre ligne par ligne tous les document i n é d i t s q u e j ’ a v a i s antérieurement réunis afin de les regrouper, de les contrôler et de les publier »
Ravensbrück : une présence médiaZque disconZnue
La dimension performaZve de l’historiographie
Saul Friedländer, Les Années d’extermina5on, Paris, Folio Seuil, 2012 (1ère éd. en ang. 2007)
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1938 -‐ 1945 2014 3
Pour une approche réflexive