E-MAGAZINE FAMILLY TORAH NISSAN 2020

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Directeur : Borei Olam

SOMMAIRE :

Graphiste : Jonathan G.

DOSSIER SPECIAL PESSA’H

Directeur commercial : Rephael G.

Pages 4-17

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DOSSIER SPECIAL COVID19

Tel. : 050.229.65.22

Pages 18-21

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LES 48 VOIES DE LA SAGESSE Pages 22-23 LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 24-29 ENFANTS Pages 30 IDEES CREATIVES Pages 32-33 QUESTIONS AUX RAV Pages 34-35 VIVRE SON TEMPS Pages 36-39 RABBANIM Pages 40-42 FEMME VAILLANTE - LACHON ARA SCIENCE ET TORAH Pages 44

Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...

CHEMOT ATSADIKIM - RECETTE HILLOULOT -SEGOULOT Pages 46-48

DEDICASSE : A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral. De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances. Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.

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Hilk’hot Pessa’h Le ‘Hamets Il est interdit de posséder toutes traces de ‘hamets pendant pessa’h, c’est pourquoi, il faut le rechercher dans toute sa maison, même dans les pièces où l’on est certain de n’avoir jamais mangé de ‘hamets. C’est une mitsva très importante, et la récompense est fonction de l’effort.

Définition Le ‘hamets c’est tout aliment, boisson ou produit, composé d’une des 5 espèces des céréales suivantes : blé, orge, seigle, avoine ou épeautre, qui aurait levé ou fermenté. La levure ou le levain est également du ‘hamets.

C’est pourquoi les cosmétiques et produits de beauté féminins sont autorisés à Pessa’h. Cependant certains sont plus rigoureux notamment sur tous les produits en contact avec les lèvres.

Les médicaments pendant Pessa’h Il est permis de prendre des médicaments à Pessa’h, même s’ils contiennent du ‘hamets (amidon de blé), à condition qu’ils n’aient pas un goût agréable et qu’on les avale tels quels. Les pastilles à sucer, les sirops, etc. sont donc interdits.

La vente du hamets

La recherche du ‘hamets est composée de 2 étapes :

Après avoir nettoyé sa maison et fait la bedikat hamets (vérification), on regroupera tout le hamets encore en notre possession dont on aurait pas réussi à se séparer (notamment en raison d’une perte importante d’argent : whisky, etc.), afin de vendre le hamets à un non juif le temps de Pessa’h par l’intermédiaire d’une autorité rabbinique.

Attention,

La Torah a émis un double interdit à l’encontre du ‘hamets à Pessah : celui d’en consommer et celui d’en posséder.

Le nettoyage de la maison,

Puis la veille de Pessa’h, de la Recherche du ‘Hamets, soit en hébreu la bedikat ‘hamets, ultime étape de vérification.

Où nettoyer ? On nettoie toutes les pièces de la maison afin qu’il n’y reste absolument aucune trace de ‘hamets. On sera particulièrement méticuleux et vigilant dans les endroits où l’on dépose de la nourriture pendant l’année (placard, réfrigérateur, buffets, etc.) ainsi que dans les cartables et sacs des enfants. On recherchera dans les creux et recoins de toutes les parties de la maison. Concernant les balcons, la cour, ou le jardin, on considère que les oiseaux s’en chargent. On enlèvera simplement les morceaux de ‘hamets apparents quelques jours avant Pessa’h. Il faut également nettoyer les voitures de toutes traces de ‘hamets. Concernant un bureau, magasin ou même un casier (à la synagogue par exemple), il doit être nettoyé même si on n’est pas propriétaire. C’est à dire que c’est au locataire d’assurer le nettoyage et non au propriétaire.

Les cosmétiques à Pessa’h Le ‘hamets n’est plus considéré comme ‘hamets dès lors qu’il n’était plus consommable par un chien au début de Pessa’h.

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on parle bien ici d’une perte importante et non d’un « simple sachet de pâtes » qu’on préférera donner à un non-juif. Il est fortement conseillé de s’occuper de la vente du hamets avant la veille de Pessa’h, en précisant le lieu où sera stocké le hamets, car à partir du moment où le ‘hamets est interdit, on n’aura plus la propriété pour pouvoir le vendre. Il est donc impératif que les démarches soient faites le plus tôt possible.

Cachérisation pour Pessa’h D’après la majorité des décisionnaires, il est préférable de ne pas inclure la vaisselle dans la vente mais uniquement le ‘hamets contenu dedans, car si on vend la vaisselle à un non-juif on devra tremper à nouveau sa vaisselle dans un mikvé (tévila). Pendant Pessa’h, il est interdit d’utiliser de la vaisselle et des ustensiles de cuisine ayant servi pour le ‘hamets sans cachérisation pour pessa’h au préalable. Certains ustensiles sont « cachérisables », d’autres non. Nous allons essayer, avec l’aide de D., de donner quelques explications de la cachérisation ainsi que quelques cas précis.

Cachérisation des Ustensiles La cachérisation se fait de la même façon dont l’ustensile est utilisé : Tout ustensile, qui absorbe des aliments directement

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par le feu, sans intermédiaire liquide (comme une broche ou une grille), doit être rougie au feu jusqu’à en faire jaillir des étincelles(= liboun).

on le nettoie parfaitement, qu’on y fait bouillir un

Les ustensiles qui absorbent des aliments par l’intermédiaire d’un liquide (comme les casseroles), devront être cachérisés par l’eau bouillante (= hag’ala). C’est à dire qu’ils devront être plongés entierement dans de l’eau bouillante puis être rincés à l’eau froide.

couvrira de façon totalement hermétique les aliments que l’on fera chauffer pendant la periode de Pessa’h.

Les ustensiles qui risquent d’être détériorer par la cachérisation (par le feu ou par l’eau bouillante), ne pourront pas être utilisés à Pessa’h. La cachérisation des ustensiles étant très complexe, il est préférable de se rapprocher de votre Rabbin avant toute opération.

Cachérisation de la vaisselle

bol d’eau mélangé avec un produit d’entretien puis qu’on le nettoie de nouveau. Ensuite, on

Les grilles des cuisinières: sur lesquelles on pose les casseroles, doivent être nettoyées puis cacherisées à l’eau bouillante. Un lave vaisselle électrique peut être utilisé à condition de l’avoir parfaitement nettoyé puis de l’avoir fait tourné à vide avec du produit vaisselle et de l’eau bouillante ! Les réfrigérateurs et les congélateurs, il suffit de les nettoyer soigneusement pour s’en servir à Pessa’h.

Etant très absorbante, la vaisselle en porcelaine n’est pas cachérisable pour Pessa’h. En revanche, d’après le Choulkhan Aroukh, le verre, n’absorbe ni ne rejette le goût des aliments, c’est pourquoi il suffira de laver soigneusement la vaisselle et les verres en verre afin de pouvoir les utiliser pendant Pessa’h. Les Achkenazim ont l’habitude de se montrer plus stricts… (consulter un Rabbin dans ce cas pour connaître la procédure de cachérisation du verre).

Les ustensiles en métal, en pierre ou en plastique peuvent être cacherisés par la hag’ala (immersion dans l’eau bouillante). Il faudra faire attention de ne pas cachériser en même temps de la vaisselle réservée aux produits lactés et celle pour la viande à moins que toutes les deux n’aient pas servi depuis 24h. Concernant la cacherisation par la hag’ala (immersion dans l’eau bouillante), il faudra d’abord cachériser la marmite avant de s’en servir pour immerger la vaisselle. Quand on aura fini de cachériser les ustensiles et la vaisselle, il faudra refaire la hag’ala de la marmite.

La plata peut être cacherisée en la nettoyant soigneusement puis en versant de l’eau bouillante, directement depuis le récipient où l’eau à été chauffée (= keli richone).

L’evier, il faut bien le nettoyer puis y verser de l’eau bouillante afin de le cachériser (même s’il est en faïence).

La table où l’on mange, ou le plan de travail de la cuisine, il faudra les nettoyer puis y verser de l’eau bouillante. En revanche, si on craint de les abîmer, il suffira de bien les nettoyer puis de les recouvrir hermétiquement pour le plan de travail et avec une nappe neuve pour la table.

Retirer le ‘hamets pour la fête de Pessa’h se déroule en 2 étapes : Nettoyage puis Vérification. Ainsi pour finaliser le nettoyage du ‘hamets, on procédera à la vérification : la bedikat ‘hamets, la veille du 14 Nissan dès la tombée de la nuit. Dès lors, il faudra faire attention de bien regrouper le ‘hamets restant jusqu’au lendemain.

Cachérisation des appareils ménagers Le four : pour le cachériser, il faut le nettoyer à fond puis ne pas l’utiliser pendant au moins 24h. Ensuite, le faire chauffer à sa température maximum pendant une heure ou plus. En revanche, les plaques du four doivent être cachérisées par liboun (portés à incandescence), ce qui est impossible puisqu’elles en seraient détériorées. Il faudra donc prévoir un second jeu de plaques pour Pessa’h. Il est préférable de ne pas utiliser son four à micro-ondes. Il sera cependant possible de l’utiliser si Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour Tsipora Yardena bat Ra’hel et ses enfants Amen

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Quand faire la Bedikat ‘Hamets ?

Où rechercher ?

Il faudra faire preuve de zèle et donc se dépêcher de faire la bedikat ‘hamets (recherche du ‘hamets) dès la tombée de la nuit.

On procède à la bedikat ‘hamets (vérification) dans toutes les pièces susceptibles de contenir du ‘hamets.

C’est une mitsva très importante puisqu’il nous est défendu d’entreprendre une autre activité que la bedikat ‘Hamets à partir de la tombée de la nuit (ex : finir son repas, entreprendre un travail et même d’étudier la Torah (sauf dans certaines conditions).

Si on a une voiture ou une autre maison (qui n’est pas habitée par d’autres personnes), on devra également y réaliser une vérification la veille du 14 nissan après avoir vérifié notre résidence principale. Il faut également faire la bedikat ‘hamets dans les synagogues et les maisons d’études.

On a l’habitude de préparer 10 petits morceaux de pain soigneusement enveloppés dans du papier que l’on cachera dans diverses pièces de la maison pour que le père de famille les recherche.

Comment procéder ?

Pour un bureau ou un magasin, il est mieux d’aller y faire la bedikat ‘hamets dans la mesure du possible. Si c’est impossible, on s’assurera qu’il n’y ait plus du tout de ‘hamets. Pour une vérification autre que notre résidence principale, on ne récitera pas de bénédiction car celle dite dans la maison suffira pour s’acquitter de toutes les bedikot que l’on doit faire.

Si on part pour Pessa’h ? Si on part plus d’un mois avant Pessa’h, on n’est pas concerné par la mitsva de la bedikat ‘hamets pour sa maison si on est absolument certain de ne pas revenir pendant Pessa’h.

On doit procéder à la recherche du ‘hamets à la lueur d’une bougie de cire. En revanche, on n’utilisera pas une bougie avec plusieurs mèches car cela formerait une torche, dont on ne peut se servir. Si on n’a pas de bougie à sa disposition, on pourra se servir d’une petite lampe de poche. On prendra une petite assiette afin de rassembler le ‘hamets trouvé pour le brûler le lendemain. Avant de faire la recherche du ‘hamets, on récite la bénédiction …’al bi’our ‘hamets (…qui nous a ordonné de détruire le ‘hamets). Il est interdit de parler entre la berakha et jusqu’à la fin de la vérification (bedika). Mais on pourra, après avoir commencé la recherche, parler de choses concernant la bedika. Après avoir vérifié toute la maison, on déclare le ‘hamets qu’on n’aurait pas vu, nul et non avenu, dans une phrase à réciter 3 fois. Il faudra dire ce texte également dans une langue que l’on comprend afin d’être pleinement conscient d’annuler le ‘hamets. À partir de ce moment, on aura soin de regrouper le ‘hamets restant que l’on veut consommer le soir et au petit déjeuner.

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Si on part dans le mois qui précède Pessa’h, on est tenu par la mitsva de la bedikat ‘hamets. On nettoiera donc sa maison et on fera la bedikat ‘hamets avant de partir (sans berakha), si on part avant le 14 nissan. Il est conseillé de ne pas vendre toute la maison car on annulerait ainsi la mitsva du nettoyage et de la bedikat ‘hamets. De même, si on part plus d’un mois avant Pessa’h mais qu’on risque de revenir avant ou pendant Pessa’h. Il faudra également refaire la vérification (bedika) dans sa chambre d’hôtel la nuit du 14 Nissan.

Bi’our ‘hamets (détruire le ‘hamets) La veille de Pessa’h, peu avant l’heure de l’interdiction de posséder du ‘hamets, on le brûlera afin d’accomplir la mitsva de supprimer tout ‘hamets en notre possession. Puis on récitera à nouveau un texte spécifique afin d’annuler (bitoul) tout ‘hamets en notre possession (qu’on ait vu ou non, qu’on ait détruit ou non). Si on trouve du ‘hamets pendant Pessa’h, il faudra le détruire immédiatement. Yom Tov, on ne pourra pas le détruire : on le mettra de côté, on le couvrira puis on le détruira des là fin de Yom Tov.

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Kitniot, riz et Pessa’h D’apres le Choulkhan Aroukh les légumineuses, appelés en hébreu : kitniot, (y compris les pois chiches) et le riz sont autorisés à Pessa’h. Mais il faut soigneusement trier le riz pour s’assurer qu’aucun grain de blé ou de céréale n’y soit mélangé. Les Sefaradim, suivant l’avis du Choulkhan Aroukh, peuvent consommer du riz ou des kitniot à Pessa’h. En revanche les Ashkenazim ont le mihnag (coutume) de ne pas consommer le riz et les kitniot pendant Pessa’h (à titre de ‘houmra), et ne peuvent pas changer cette habitude comme les Habbad. Certains sefardim ont l’habitude de s’abstenir de consommer du riz à Pessa’h. Si cette personne souhaite cesser ce minhag, il devra procéder à une annulation des voeux (hatarath nedarim).

La Matsa Chemoura La Torah nous ordonne de consommer de la matsa le soir de Pessa’h. Afin de procéder de la meilleure manière possible, on consommera de la Matsa Chemoura (=gardée), c’est à dire de la matsa qui a été préparée spécifiquement (depuis la moisson) pour la mitsva de manger de la matsa le soir de Pessa’h. De plus, elle doit être faite à la main. Certains ont l’habitude de consommer de la matsa chemoura pendant les 7 (ou 8 à l’extérieur d’Israel) jour de Pessa’h.

La matsa dans l’eau Il est permis de tremper la matsa dans de l’eau à Pessa’h. En principe, ce sont les communautés ‘hassidiques qui s’imposent de ne pas consommer la matsa trempée.

La matsa ‘achira Le Choulkhan Aroukh permet la consommation de matsa ‘achira, c’est à dire de la matsa faite avec du vin ou des jus de fruits, néanmoins la fabrication industrielle de cette dernière pose de telles difficultés que beaucoup de décisionnaires préfèrent s’en abstenir.

Kim’ha Dé-Pis’ha La Tsédaka avant Pessa’h Le RAMA écrit dans l’une des ses notes sur le Choul'ha-ne ‘Arou’h (O.H 420-1) au début des Hala' hot relatives à Pessa’h: Il est d’usage d’acheter du blé afin de le distribuer aux nécessiteux pour les besoins de la fête (pour la fabrica-tion des Matsot). Il écrit dans la Torah dans un verset au sujet de la fête de Pessa’h : « …Tu te réjouiras devant Hachem ton D., toi, Page 8

ton fils, ta fille, ton serviteur, ta servante, ainsi que le Levi qui habite parmi toi, et l’étranger ainsi que l’orphelin et la veuve qui sont au milieu de toi, à l’endroit qu’Ha -chem ton D. choisira pour y faire résider son Nom. » (Devarim chap.16) Rashi explique ce verset au nom du Midrash : Le Levi, l’étranger, l’orphelin et la veuve, ces 4 sont à moi, comme les 4 qui sont à toi et qui sont ton fils, ta fille, ton serviteur et ta servante. Si tu réjouis les 4 qui sont à moi, je réjouirais les 4 qui sont à toi. A partir de là, nous prenons conscience de l’importance de se soucier des nécessiteux durant Pessa’h et de les réjouir. Celui qui se préoccupe du Levi (qui ne possédait pas d’argent durant Pessa’h car les Leviim ne possédaient aucun terrain en Erets Israël), de l’étranger, de l’orphelin et de la veuve, desquels Hachem se souci et les considère même comme étant « à lui » - Hachem le récompensera et réjouira les 4 qui sont à lui, son fils, sa fille, son serviteur et sa servante. Si par contre, l’homme ne réjouit pas les 4 qui appartiennent à Hachem, Hachem ne se souciera pas de réjouir les 4 qui sont à lui ! C'est pourquoi il est une sainte obligation qui incombe chaque juif de donner de la Tsédaka aux nécessiteux avant la fête de Pessa’h, afin qu’ils aient de quoi acheter le nécessaire pour Pessa’h. Il existe aujourd’hui – grâce à D. – des organismes de Tsédaka dignes de confiance, et il est possible de leur confier l’argent de « Kim’ha Dé-Pis’ha » (Tsédaka avant Pessa’h) qu’ils redistribueront aux nécessiteux. De même, il existe des endroits dans lesquels les administrateurs des synagogues collectent des fonds auprès des fidèles, et sont responsables de la redistribution de cet argent aux nécessiteux. Il faut veiller à ne confier l’argent qu’à des organismes dignes de confiance, comme nous l’avons déjà expliqué antérieurement lors d’un cycle sur les Hala' hot relatives à la Tsédaka. Le mois de Nissan est le mois propice à la Rédemption finale du peuple d’Israël, comme l’enseignent nos maîtres dans la Guémara Rosh Ha-Shana (11b) : « C’est à Nissan que nos ancêtre ont été délivrés, et c’est encore à Nissan que le peuple d’Israël est appelé à être délivré. » Comme le prophète Mi’ha l’a aussi annoncé (Mi’ha 715) : « Comme lors de ta sortie d’Egypte, je lui ferais voir des merveilles ». Le moyen le plus efficace pour hâter la Guéoula (Rédemption finale) est la Tsédaka , comme l’enseigne le Midrash Tana Débé Eliyahou (Seder Eliyahou Rabba chap.23) : « Nos ancêtres n’ont été délivrés d’Egypte que lorsqu’ils établirent par un pacte de se prodiguer du bien mutuellement, comme il est dit dans la Shira (Az Yashir Moshé) : « Tu guides par ta bonté ce peuple que tu viens de délivrer… » (Chemot 15-13) La bonté (‘Hessed) entraîne la délivrance.

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Il est également dit au sujet de la Rédemption finale : « Observez la justice et pratiquez la bonté, car ma délivrance est sur le point d’arriver, et ma justice va se dévoiler. » (Isha’ya 56-1)

Lorsqu’il s’agit d’une Séoudat Mitsva organisée en l’hon-neur de l’achèvement de l’étude d’un traité du Talmud, il est important que les assistants écoutent les propos de l’achèvement du traité.

Travailler la veille de Pessa’h

Pour être réellement exempt du jeûne, il est impératif de consommer une quantité minimale de Kazaït (27 g) lors de la Séoudat Mitsva.

La veille de Pessa’h, on ne se livre pas à des travaux dès ‘hatsot (milieu de la journée). Il y a deux raisons à cet interdit : afin de ne pas être entraîné dans son travail et ainsi négliger la préparation du seder, etc. La seconde raison est qu’au temps du Beth Hamikdach, on apportait le korban Pessa’h (sacrifice de Pessa’h) à partir de ‘hatsot.

Se couper les cheveux C’est une mitsva de se couper les cheveux avant Pessa’h. Néanmoins, il faudra les couper avant ‘hatsot (milieu de la journée).

Se couper les ongles Il faudra également se couper les ongles avant ‘hatsot.

Manger de la Matsa la veille de Pessa’h D’après la stricte halakha , il est interdit de manger de la matsa la veille de Pessa’h, afin d’en profiter pleinement le soir de Pessa’h où c’est une mitsva d’en consommer.

Jeûne des Premiers Nés Le jeûne des Premiers Nés est un usage qui a pour vocation la commémoration du miracle dont les premiers nés d’Israël ont bénéficié lors de la 10ème plaie d’Egypte qui frappa tous les premiers nés égyptiens. Selon notre usage, les filles aînées ne jeûnent pas la veille de Pessa'h. Le fait de jeûner la veille de Pessa'h peut entraîner des incommodités physiques pour la célébration du Seder et l’accomplissement de toutes les Mitsvot du soir de Pes-sa'h, comme le fait de raconter la sortie d’Egypte qui est un commandement de la Torah, ou bien la consomma-tion des 4 coupes de vin, la consommation de la Matsa et du Marror.

La veille de Pessa'h, les premiers nés doivent veiller à ne rien consommer depuis l’aube jusqu’à la Séoudat. Il n’est pas obligatoire de réaliser cette Séoudat avec du pain. On peut la réaliser avec des fruits, des gâteaux ou autres… Il est impératif d’être présent à la Sé’ouda pour être exempt du jeûne, et il est parfaitement insignifiant d’apporter quelque chose du repas à un premier né qui n’y a pas assisté. Dans un tel cas, le premier né est encore soumis à son obligation de jeûner ce jour là. Un premier né qui se trouve dans les 12 mois de deuil sur son père ou sa mère, ou pendant les 30 jours de deuil sur d’autres proches, doit assister lui aussi à la Séoudat de clôture d’un traité du Talmud la veille de Pessa'h. Par contre, s’il se trouve dans les 7 jours de deuil, il ne peut pas y assister. Dans ce cas, si l’endeuillé craint d’être incommodé par le jeûne et qu’il ne pourra pas célébrer correctement le Seder, il devra « racheter » le jeûne par une somme d’argent qu’il donnera à la Tsédaka. Selon certains, lorsqu’un enfant est premier né, son père jeûne à sa place jusqu’à la Bar Mitsva de l’enfant. Si le père est lui aussi premier né, c’est la mère qui jeûnera pour l’enfant jusqu’à sa Bar Mitsva. Mais selon d’autres, il n’est pas nécessaire de s’imposer cette rigueur. Mais puisque nous avons l’usage d’exempter les premiers nés de jeûner par une Séoudat Mitsva et qu’il est relativement facile de s’y rendre, le père ou la mère de l’enfant doivent s’efforcer de s’y rendre afin de s’exempter totalement du jeûne. Si l’enfant n’a pas encore atteint l‘âge de 30 jours, le père et la mère sont exempts de jeûner pour lui. Cependant, il est bon même dans ce cas que le père ou la mère se rende à une Séoudat Mitsva la veille de Pessa'h

C’est pourquoi, depuis plusieurs générations, les grands d’Israël ont instauré l’usage d’exempter les premiers nés de ce jeûne en les faisant assister à une Séoudat Mitsva le matin de la veille de Pessa'h, après l’office de Sha’harit.

Aujourd’hui encore il est de coutume de mètre du sang d’agneau sur la porte des maisons.

Cette Séoudat Mitsva est généralement le repas que l’on organise lors de l’achèvement de l’étude d’un traité du Talmud (Syoum Masse’het).

Dans le traité Pessahim (109b), la Guémara demande pourquoi les Sages ont institué de boire quatre verres la nuit du seder, puisque cela constitue des paires (un nombre pair), ce qui représente un danger de la part des démons qui guettent. La Guémara répond : « Quatre verres – les Sages ont institué un geste de liberté, et chaque verre est une mitsva indépendante. Cela signifie que les verres qui sont bus de façon libre

Mais il peut être aussi un repas de mariés (Shéva’ Béra’hot) ; d’une Brit Mila ; d’un Pidyon Ha-Ben (rachat du premier né) ; ou même d’une Bar Mitsva si l’enfant a 13 ans ce jour là en date hébraïque.

Quatre expressions en rapport avec les quatre verres et quatre étapes

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n’ont rien à voir l’un avec l’autre et ne sont pas considérés comme un groupe de quatre qui comprend deux paires, mais comme quatre unités distinctes. Le ‘Hida dit que la sortie d’Egypte a comporté quatre étapes :

commandement veut que tous les parents juifs remplissent leur obligation en racontant à leurs enfants les événements de Yetsiate Mitsrayime, l" Exode " d'Égypte, qui a été le prélude à la Réception de la Torah au Mont Sinaï - naissance de la nation juive.

Première étape – avant la sortie, car les plaies ont duré douze mois, et alors l’esclavage s’est adouci car on ne frappait plus les travailleurs.

Le commandement de " raconter aux enfants " l'histoire de Pessa'h est répété quatre fois dans la Torah, et chaque fois différemment. Selon nos Sages, ceci est une indication que " la Torah parle de quatre fils ", c'est-à-dire quatre types d'enfants : un Sage, un Méchant, un Simplet, et un Qui-ne-sait-pas-demander (c'est à dire trop jeune pour demander). Il faut dire à chacun d'eux, selon son niveau et de la meilleur façon possible, la signification de Pessa'h.

Deuxième étape – à Roch Hachana de cette année-là, le travail a été complètement interrompu, ainsi qu’il est dit dans le traité Roch Hachana (10, 1). Troisième étape – la plaie des premiers-nés, la sortie d’Egypte et l’ouverture de la Mer, c’est-à-dire la délivrance de la main de l’Egypte à Pessa’h. Quatrième étape – Quand les Bnei Israël ont reçu la Torah cinquante jour après leur départ d’Egypte. Le ‘Hida met cela en rapport avec les quatre expressions de délivrance du début de la paracha Vaéra. Première étape – « Je vous ferai sortir ( Vé HOTSETI ) des souffrances de l’Egypte », ils travailleront mais ne souffriront plus. Deuxième étape – « Je vous sauverai ( Vé HITSALTI ) de leur servitude », ils arrêteront complètement de travailler. Troisième étape – « Je vous délivrerai ( Vé GAALTI ) avec un bras tendu et des châtiments terribles », c’est-à-dire la Guéoula avec toutes ses merveilles. Quatrième étape – « Je vous prendrai ( Vé LAKA’HTI ) comme Mon peuple », c’est le don de la Torah, qui a fait de nous le peuple de Dieu. D’après cela, on comprend la Guémara, étant donné que les verres représentent la liberté, ils ont été institués selon un processus de liberté, en quatre étapes différentes, il n’y a donc pas à craindre des « paires ».

L'ordre dans lequel sont introduits les Quatre Fils nous interpelle: pourquoi le Méchant est-il juxtaposé au Sage? Une question se pose immédiatement : pourquoi le fils Méchant a-t il été placé immédiatement après le Sage ? Il aurait dû certainement être placé au bout de la ligne, puisqu'il est le plus bas de tous ! Dans l'ouvrage d' Abouderham, l'ordre des Quatre Fils est expliqué sur la base de leur intelligence. Car le méchant fils n'est pas stupide (le mot hébreu pour " stupide " aurait été Choteh) ; il a de bonnes aptitudes mentales, mais son raisonnement " malin " l'a égaré. Il peut penser et discuter mais l'ennui avec lui c'est qu'il en est venu à de fausses conclusions, ou qu'il a choisi le mauvais chemin en connaissance de cause. De toutes façons, il a une meilleure compréhension que le Simplet et certainement plus que le dernier des quatre. Une autre raison qui a été donnée pour avoir placé le Méchant immédiatement après le Sage est qu'ils sont opposés en ce qui concerne leur mode de vie.

Il faut encore dire que ce « processus de liberté » se termine par « Je vous amènerai (véhéveti) vers le pays », c’est-à-dire que la Guéoula n’est parfaite que lorsque nous sommes installés dans ce pays. Donc de deux choses l’une : s’il s’agit d’un groupe, c’est un groupe de cinq ; et si nous le divisons parce qu’on n’a pas institué de cinquième verre, car nous étions encore loin d’être installés dans le pays, il n’y a plus de groupe, et chaque verre est

LES 4 FILS de la HAGGADAH Le récit de la Haggadah s'adresse à quatre fils; quatre types de juifs qui doivent pouvoir se retrouver dans cette expérience clé du judaïsme que représente la soirée du Seder Le centre d'attention du Seder tourne autour des enfants. En vérité, c'est surtout pour eux que nous suivons plusieurs détails de la cérémonie du Seder. La base même du Seder et de la Haggadah se trouve dans le commandement de la Torah " Et tu le raconteras à ton fils ". Haggadah, en effet, veut dire " raconter ". Ce Page 10

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LE DEVOIR DU SAGE

Le Racha (le fils méchant) fut placé immédiatement après le 'Hakham (le fils sage) pour nous rappeler, d'abord et avant tout, que nous ne devons pas nous " laver les mains " du Fils Méchant ; qu'il est de notre devoir de l'aider autant que les autres deux types : l'ignorant et le jeune. Deuxièmement, qu'il y a une bonne possibilité, sinon une certitude, que nos effort ne seront pas en vain. Chaque Juif, quelle que soit sa situation présente, devrait être " invité " à la table du Seder, mêlé à la discussion, aidé à voir la lumière de la Torah et des Mitsvot. Mais qui peut le faire ? Qui peut aider le Mauvais Fils ? Certainement pas le Simplet ni celui Qui-ne-sait pas-demander. Seul le Sage peut le faire par une approche avisée, par la compassion et l'amour. C'est pourquoi le Mauvais fils fut placé immédiatement après et près du fils Sage. On peut demander : si cela est, pourquoi alors la réponse si dure de la Haggadah " S'il était là-bas, il n'aurait pas été libéré" ? La réponse est : c'est vrai ; là-bas, en Egypte, il n'y avait aucun espoir pour lui, parce que la Torah n'avait pas encore été donnée. Avant que la Torah ne soit donnée, le Méchant se serait exclu de lui-même du reste du peuple juif. Mais maintenant, la situation est tout à fait différente. Depuis que la Torah fut donnée au Mont Sinaï, chaque Juif a une part dans la Torah; nul ne peut la lui prendre, pas plus qu'il ne peut lui même se libérer de son engagement et de son association envers le peuple juif et envers la Torah. Qu'importe l'état où il se trouve, il est notre frère et nous devons l'aider à devenir un juif connaissant et observant la Torah. Les " Quatre Fils " de la Haggadah, tels que mentionnés, représentent quatre types de Juifs, et nous devons les impliquer tous dans la célébration de Pessah et dans tout ce que cela signifie. Il y a encore un cinquième fils: celui qui n'est pas présent à la table du Seder, qui n'est pas conscient de son judaïsme. Mais il y a encore un cinquième fils, celui qui n'est pas présent à la table du Seder. Ce n'est pas probablement de sa faute, car personne ne lui a jamais dit qu'il est Juif ou qu'étant juif sa vie devrait être différente. Nous devons donc l'inclure aussi dans notre sphère d'influence, le faire sortir de son " Mitsrayim " (exil égyptien) et l'amener au " Sinaï" pour y recevoir la Torah et les Mitsvot. Et lorsque tous les Juifs seront présents à la table du Seder et célèbreront Pessa'h dans son véritable esprit, nous pourrons être certains que la vraie Rédemption, par notre juste Machia h, ne sera pas longue à venir. Tous les enfants juifs, garçons et filles, sont les " enfants de Dieu " ; et c'est notre devoir sacré de veiller à ce qu'ils vivent en conformité avec ce titre distinctif.

SEDER de PESSAH Le plateau du Seder Sur un plateau dont la table est garnie , on place trois MATSOT ( CHEMOUROT ) préparées spécialement pour ce but: elles représentent COHEN , LEVI et ISRAEL les divisions du peuple d'Israel. Les MATSOT seront recouverte d’un napperon. Sur le plateau, on dispose les objets suivants: 1* Un bol de cerfeuil (ou de persil); 2* Un bol rempli de vinaigre ou d'eau salée pour y tremper le cerfeuil. 3* Un bol rempli de laitue et un autre contenant du raifort. 4* Un bol contenant le ' HAROSSETE , pate faîte de pommes râpées auxquelles on a ajoute des amandes, de ta cannelle et du vin. 5* Le ZEROA , os garni de viande, rôti a la braise. 6* Un oeuf dur cuit dans la cendre. Les Matsot souvenir du pain de misère que nos ancêtres en manger en Egypte. Les 4 verres souvenirs des 4 langages de délivrance. La laitue et le raifort {herbes amères = Maror ) rappellent l’amertume de la vie de nos ancêtres en Egypte. La HAROSSETE est le symbole du mortier et de l’argile employés pour la fabrication des briques. Le ZEROA souvenir de l’agneau pascal. L’oeuf dur rappel de la destruction du temple.

Basé sur un discours du Rabbi de Loubavitch (zats'l)

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Introduction au seder de Pessa’h

2e étape : Our’hats

En signe de liberté, il faut dresser la table avec la plus belle vaisselle dont on dispose et se conduire d’une façon princière lors cette soirée du seder (deux soirées en dehors d’Israël). On préparera sa place de façon à pouvoir s’accouder du coté gauche comme des hommes libres (les femmes et les enfants s’accouderont également).

Afin de pouvoir toucher et consommer un aliment mouillé ou trempée dans un liquide, on doit se laver les mains. C’est pourquoi, après avoir bu la première coupe de vin, on se lave les mains exactement de la même manière que pour manger du pain, sans réciter de bénédiction.

On laissera malgré tout, un petit endroit de la table moins bien dressé pour rappeler la destruction du Temple. Il est bon que les enfants dorment l’apres-midi afin qu’ils puissent rester éveillés et participer à tout le seder.

1ère étape : Kadech – Les 4 coupes de Vin C’est une obligation de boire 4 coupes de vin durant le seder, 2 avant le repas (dont une pour le kiddoush) et 2 autres après le repas. Il faudra les boire accoudé (sous peine de reboire le verre si on ne s’est pas accoudé (sans refaire la bénédiction)). Les femmes sont également astreintes de boire les 4 coupes de vin accoudées. Pourquoi 4 coupes de vin ? Le chiffre 4 fait notamment référence à 4 différents termes de délivrance employés dans la Torah.

Immédiatement après s’être lavé les mains (Our’hats), on prend mois qu’un kazayith (= 27 grammes) de karpass (= céleri) soigneusement nettoyé de toute bestiole, et on le trempe dans du vinaigre ou de l’eau salée (ou citronné). Puis le chef de famille ou une personne importante récite la bénédiction …boré péri ha-adama, avec l’intention d’acquitter les autres convives mais également la salade (maror) qu’on mangera ensuite. Il n’est pas nécessaire de s’accouder pour manger le karpass.

4e étape : Ya’hats Des 3 matsot qui sont sur le plateau du seder, le chef de famille prend la matsa du milieu et la casse en deux. On remet la partie la plus petite entre les deux autres matsot entières et on confie la partie la plus grande à l’un des convives afin qu’il la garde pour l’afikoman et on la couvre de la nappe. Il ne faut pas briser la matsa du milieu avec un couteau mais à la main, comme le font les pauvres.

5e étape : Maguid

Comment ? À priori, il faudra s’efforcer de ne pas faire le Kiddoush et ainsi commencer le seder avant la tombée de la nuit. Il est recommandé d’utiliser du vin rouge pour le Kiddoush. L’usage séfarade est de le préférer à du vin blanc. On peut également utiliser du jus de raisin. Chaque coupe doit contenir au minimum un revi’it de vin, soit 8,6 cl. À priori, il faudra s’efforcer de boire tout le contenu du verre mais, si on a bu la majorité, on sera quitte. Si on a un verre contenant plus d’un revi’it , il suffira d’en boire un revi’it. Dans tous les cas, il faudra boire un revi’it en une fois. Si on l’a bu en plusieurs temps, il faudra reboire un revi’it d’un seul coup. Entre les 4 coupes de vin, il est bon de rincer son verre puis une tierce personne nous le remplira en signe de liberté. Il est bien également d’ajouter 3 gouttes d’eau pour chaque coupe (le vin représentant la rigueur du jugement et l’eau la miséricorde).

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3e étape : Karpass

C’est une obligation de la Torah de raconter (haggada) la sortie d’Egypte à ses enfants. Il faut la raconter en détail et prendre son temps. C’est une mitsva de rajouter et de raconter des Midrashim (histoires) et des explications sur le récit. Les sages ont compilé les différentes étapes de la sortie d’Egypte dans la Haggadah. C’est pourquoi, on est tenu de lire toute la Haggadah. Il est préférable de la lire en Hébreu puis de la traduire afin que tous les convives comprennent le texte. En revanche, si on souhaite la lire en Français, il faudra lire les passages « PESSAH, MATSA et MAROR » en hébreu.

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6e et 7e étape : Ro’htsa puis Motsi-Matsa

9e étape : Korekh

C’est une obligation de consommer de la Matsa le soir de Pessa’h à différentes étapes du Seder :

Le Korekh est un sandwich qui consiste en une feuille de maror recouverte d’un kazayith de matsa, trempé dans le ‘harosset.

lors du Motsi Matsa

pour le Maror

à la fin, l’Afikoman

Chaque fois, il faudra consommer un kazayith soit au minimum 29 grammes, accoudé sur le coté gauche (pour de la matsa chemoura fait à la main, le volume de kazayith est d’environ 20 grammes). Pour le Motsi Matsa, on prendra les 3 matsot du plateau dont celle du milieu coupé. Après s’être lavé les mains et réciter la berakha ‘Al Netilath Yadayim (étape du seder appelé Ro’htsa), le chef de famille récitera la bénédiction Ha-motsi lekhem min ha-arets, puis laissera glisser la Matsa inférieur et récitera la bénédiction « …’al akhilat matsa » sur la supérieur et la brisée. Il est préférable de consommer 1 kazayith la supérieur et 1 kazayith de celle du milieu (coupé). Les personnes âgés qui aurait du mal à manger autant de matsa, elles peuvent la tremper dans de l’eau pour la ramollir ou se contenter de manger que le premier kazayith (du motsi).

8e étape : Maror A l’époque du Beth Hamikdach, c’était un commandement positif de la Torah de consommer un Kazayith de Maror (herbes amères) le soir de Pessa’h. C’est pourquoi aujourd’hui, on continue d’en manger en souvenir de ce commandement. Les femmes sont également tenues de consommer un kazayith de Maror. Voici les légumes que l’on peut utiliser en tant que Maror : la laitue, la romaine, la frisée, les endives, le raifort (seulement pour les achkénazes), et 2 autres moins connus de nos jours. Il faut utiliser de la salade de préférence, et si on en a pas, on prendra une autre sorte mentionnée dans l’ordre ci-dessus. Il faudra vérifier méticuleusement les branches et bien les rincer. Après avoir fait le Motsi Matsa, on prendra un kazayith de Maror (soit environ 29 grammes) que l’on trempera à peine dans le Harosseth puis on récitera la bénédiction « …’al akhilath Maror » avant de le manger sans s’accouder car c’est en souvenir de l’esclavage qui a rendu amères les vies des enfants d’Israel en Egypte.

Pour réaliser le Korekh, on prend un kazayith de la 3e matsa (celle inférieure), on met un kazayith de maror à l’intérieur et on trempe le tout dans le ‘harosset. On dit avant de le manger : « Zekher lemikdach keHillel… » (« En souvenir du Temple comme le faisait Hillel… »). Le Korekh doit être consommé accoudé sur le coté gauche. Si on a oublié de s’accouder pour manger le korekh, on n’a pas besoin de recommencer à en manger. Celui qui se montre plus strict a cependant un mérite particulier. Il est important de ne pas parler de choses sans rapport avec le repas depuis le moment où l’on a récité le motsi-matsa jusqu’a ce qu’on est mangé le korekh.

10e étape : Choulkhan Orekh On commence le repas et on mange dans la joie, chacun dans la mesure des possibilités que D. lui offre. Celui qui s’accoude pendant ce repas est digne de louanges, mais ce n’est pas obligatoire. Il faudra faire attention de ne pas trop manger afin de pouvoir manger l’afikomen avec appétit.

11e étape : Tsafoun – Afikomen Après avoir fini le repas, on mange la matsa chemoura qu’on avait cachée sous la nappe, appelée l’afikomen. On en distribue un kazayith à chacun, en souvenir du sacrifice pascal qu’on mangeait à satiété à l’époque du Beth Hamikdach. Il faut manger l’afikomen avec appétit en s’accoudant sur le coté gauche et sans réciter de bénédiction. Si on a oublié de manger l’afikomen accoudé, on devra recommencer. Il est important de ne pas être rassasié à la fin de repas afin de pouvoir manger l’afikomen avec appétit et de ne pas de devoir se forcer : car se forcer pour manger n’est pas considéré comme manger. Si la matsa qu’on a mise de côté ne suffit pas pour en donner un kazayith à chacun des convives, on la complète avec une autre matsa chemoura.

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Il faut veiller à manger l’afikomen avant minuit (minuit en heure modulaire = la moitié de la nuit et non 0h00). Il est interdit de manger quoi que ce soit après l’afikomen afin de garder le goût de la matsa dans la bouche. On pourra néanmoins boire de l’eau.

12e étape : Barekh Après avoir manger l’afikomen, on lave et on rince sa coupe de vin (même si elle était propre). On se lave ensuite les mains pour accomplir la Mitsva de Mayim A’haronim afin de réciter le bircat Hamazon.

14e étape : Nirtsa Puisse Hachem agréer nos actes et nous donner un salaire entier. C’est une mitsva de raconter la sortie d’Egypte après le séder autant qu’on le peut et certains ont l’habitude de chanter des piyoutim comme ‘had gadeya, etc. Chacun à l’obligation de continuer à étudier les lois de Pessa’h, de raconter la sortie d’Egypte et de parler des miracles et des prodiges que D. fit pour nos ancêtres, jusqu’à ce que le sommeil s’empare de lui.

On remplit la 3e coupe de vin puis on la soulève d’au moins 10 cm et on récite le Birkat Hamazone, en mentionnant le passage de « Ya’alé Veyavo ». On ne s’accoude pas pour réciter le Birkat Hamazon. On doit le récite assis et non debout ni en marchant. Dès qu’on a terminé le Birkat Hamazon, on récite la bénédiction de Boré Péri Haguefen (avec l’intention d’en exempter la 4e coupe de vin) et on boit le vin en s’accoudant. Comme pour les autres coupes de vin, si on ne s’est pas accoudé, il faudra boire une autre coupe en s’accoudant. Celui qui a envie de boire un autre verre de vin entre la 3e et la 4e coupe, ne pourra pas la boire.

13e étape : Hallel Apres avoir récité le Birkat Hamazon, on récite le Hallel avec joie et allégresse sur la 4e coupe de vin. On garde la 4e coupe de vin en main pour réciter le Hallel mais si on a du mal à la garder en main pendant tout le Hallel, on peut la poser devant soi. Il faut indiquer à tous les convives qu’il convient de dire le Hallel avec enthousiasme et non à moitié endormi, ni à plus forte raison d’une façon légère et qui manque de sérieux, ni en se dépêchant comme s’il s’agissait d’un fardeau dont on cherche à se débarrasser. Car nous avons un principe qui dit que « Tout va d’après la conclusion ». On aura soin de terminer le Hallel avant ‘Hatsot (minuit juif) et de boire le 4e verre de vin avant ce temps également. Si on a dépassé ce temps, on ne récite pas la bénédiction à la fin du Hallel. On boit, la 4e coupe, accoudé comme pour les précédentes.

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LE OMER A l’origine, la Mitsva de compter le ‘Omer consiste à compter les 7 semaines ou 49 jours qui séparent la fête de Pessa’h de la fête de Shavou’ot. Selon la Torah, lorsque le Beit Ha-Mikdash existait, cette Mitsva s’accompagnait d’une offrande de blé et d’un sacrifice que l’on offrait le 2ème jour de Pessa’h, mais de notre époque où le Beit Ha-Mikdash est détruit, la Mitsva de compter le ‘Omer persiste mais n’est plus qu’une institution de nos maîtres, en souvenir du Beit Ha-Mikdash. Ceci est l’opinion de la majorité des Rishonim, ainsi que de MARAN, l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h. Cependant, cette Mitsva n’en reste pas moins une totale obligation. On peut compter le ‘Omer dans toutes les langues. Si l’on compte en hébreu et que l’on ne comprend pas ce que l’on dit, on n’est pas quitte et l’on doit de nouveau compter mais dans la langue que l’on comprend (sans réciter de nouveau la Bera’ha). Selon le strict Din, on peut compter le ‘Omer après la Shki’a (coucher du soleil), mais les personnes pointilleuses et scrupuleuses d’accomplir les Mitsvot selon toutes les exigences de la Hala’ha attendent la nuit pour compter le ‘Omer. Si l’on nous demande entre le coucher du soleil et la sortie des étoiles : « Combien doit-on compter ce soir dans le ‘Omer ? » Nous devons répondre : « Hier, nous avons compté tant. » Mais si l’on nous pose cette question avant le coucher du soleil, nous pouvons tout à fait répondre le compte exact que nous compterons ce soir là. La Mitsva de compter le ‘Omer se fait en étant debout. Si par oubli ou par ignorance, on a compté assis ou bien s’il s’agit d’une personne âgée ou malade, on est quitte de la Mitsva. Si l’on a oublié de compter le ‘Omer durant la nuit, on peut se rattraper pendant la journée, mais sans Bera’ha, et on reprendra le compte le soir suivant, avec Bera’ha. Par contre, si l’on n’a pas rattrapé le compte sans Bera’ha durant la journée, on ne peut plus continuer à compter avec Bera’ha le soir. Il faudrait poursuivre le compte sans Bera’ha. Lorsqu’on a un doute si l’on a compté la veille ou non, on poursuit le compte avec Bera’ha. Un enfant qui devient Bar Mitsva pendent la période du ‘Omer, doit continuer à compter, mais sans Bera’ha, même s’il a compté depuis le début avec Bera’ha sans rater le moindre jour. Se couper les Cheveux pendant le Omer Le Shoul’han ‘Arou’h (O.H chap.493) fait mention de l’usage de ne pas se couper les cheveux durant la période du ‘Omer, en signe de deuil sur la disparition des 24 000 élèves de Rabbi ‘Akiva. Selon la tradition des Sefaradim, cet usage est

maintenu jusqu’au 34ème jour du ‘Omer, au matin, alors que selon la tradition Ashkenaze, cet usage s’arrête dés le 33ème jour du ‘Omer. Les personnes qui craignent la parole d’Hashem, ont également la vigilance de ne pas se raser la barbe pendant le ‘Omer. Les femmes ne sont pas concernées par l’interdiction de se couper les cheveux pendant le ‘Omer.

Les femmes et le Omer La Mitsva de compter le ‘Omer fait partie de la catégorie des Mitsvot Positives liées au temps (Mitsvot ‘Assé SheHazeman Guerama). C'est-à-dire, des Mitsvot dont l’accomplissement est soumis à un laps de temps avant lequel et au-delà duquel la Mitsva n’est pas valide (Ex : le Tsitsit ou les Tefilin que l’on ne peut mettre que lorsqu’il fait jour, ou le Loulav que l’on accomplie qu’à Soukkot …). Les femmes sont généralement exemptes de toutes les Mitsvot ‘Assé SheHazeman Guerama, excepté certaines Mitsvot comme la Mitsva d’allumer ‘Hanouka, ou la lecture de la Meguila, puisque les femmes ont-elles aussi bénéficiées des miracles commémorés par ces Mitsvot. Les femmes sont donc exemptes de la Mitsva de compter le ‘Omer. Si toutefois une femme désire malgré tout compter le ‘Omer, elle est autorisée à le faire, mais elle ne peut en aucun cas le faire avec la Bera’ha, puisqu’elle contient le terme « Vetsivanou » (« …qui nous a ordonné… »). Or, fondamentalement, la femme n’est pas ordonnée sur cette Mitsva, puisqu’elle est liée au temps. Cependant, chez les Ashkenazim, l’usage est de laisser les femmes réciter la Bera’ha, même sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes, conformément à l’opinion du RaMA. Mais une femme Sefarade doit se comporter selon l’opi-nion de MARAN, l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h, selon qui, les femmes n’ont pas le droit de réciter une Bera’ha sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes. Selon nos maîtres les Kabbalistes, il est bon qu’une femme ne compte pas du tout le ‘Omer, même sans Bera’ha.

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Durant ces jours de ‘Hol HaMo’ed, Il est une Mitsva d’augmenter l’étude de la Torah, car les lois d’Hashem sont droites et réjouissent le coeur (Tehilim). Il est rapporté dans la Guémara (Yeroushalmi Mo’ed Katan chap.2, Hala’ha 3) :

HOL HA-MO’ED Les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed correspondent aux jours entre le(s) premiers(s) et le dernier(s) Yom Tov de Pessa’h, et entre le(s) premier(s) Yom Tov de Soukkot et Shemini ‘Atseret. Ces jours intermédiaires sont surnommés jours de « ‘Hol Ha-Mo’ed » (« demi fêtes »). Nos maîtres enseignent dans le Pirké Avot (chap.3) : Celui qui humilie (qui profane) les fêtes, n’a pas droit au Monde Futur. Rashi explique sur place : Il s’agit ici d’une personne qui profane les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed en effectuant des activités interdites, ou en se comportant de façon profane pendant ces jours là. C’est ainsi qu’expliquent de nombreux autres Rishonim. C’est la raison pour laquelle, nous devons honorer les jours de ‘Hol HaMo’ed par des vêtements plus beaux que ceux que nous portons les autres jours de semaine durant toute l’année. Nous devons également honorer les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed en consommant de la viande de bétail et en buvant du vin.

Rabbi Aba Bar Memal dit : « Si il y avait quelqu’un qui serait prêt à se joindre à moi (afin d’annuler une institution de nos maîtres), j’aurais autorisé le travail pendant ‘Hol Ha-Mo’ed. En effet, le seul objectif de l’interdiction de travailler pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, n’est que manger, boire et « étudier la Torah », et au lieu de cela, pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, les gens mangent, boivent et « s’étourdissent dans des futilités ». A partir de cet enseignement, notre maître le Rav Ovadia YOSSEF ZAKOUTSA”L écrit que la frivolité et les comportements légers pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, représentent un interdit encore plus grave que de travailler pendant ces jours là, car tout le but de la Torah, lorsqu’elle a ordonné l’observance des fêtes, n’était que seulement s’attacher à Hashem, à sa Torah et à ses Mistvot. Durant les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed, il est interdit d’effectuer un travail (Mela’ha) ou de fournir un effort physique important (Tir’ha). Il existe 5 situations dans lesquelles il est permis d’effectuer un travail durant les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed : Les besoins de la collectivité (Tsorké Rabbim) Les besoins de la fête (Tsorké Hamo’ed) En cas de perte du capital si la chose n’est pas faite durant ‘Hol Ha-Mo’ed (Davar Haaved) Un employé qui n’a pas de quoi célébrer la fête dignement (Po’el Sheen Lo Ma Lee’hol) Pour une Mitsva qui risque de ne pas être accomplie, même si elle ne concerne pas la fête

Cependant, si une personne n’aime pas le vin, elle n’est pas tenue de se forcer à en boire, et peut s’acquitter de son devoir en buvant du jus de raisin. Le’hate’hila (à priori), il faut consommer du pain au repas du soir, ainsi qu’à celui de la journée. Selon le Kaf Ha’haïm (O.H 530, note 3 et 4), il est bon « d’embellir la Mitsva » en faisant Motsi sur 2 pains pendant les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed, comme nous le faisons les jours de Shabbat et de Yom Tov. Le Gaon de Vilna était très pointilleux sur la façon de se saluer pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, et il tenait à se que les gens se disent la formule « Mo’adim Lessim’ha », ou bien « Mo’ed Tov ». Dans la Torah, ces jours sont qualifiés de « Mikraé Kodesh » (Saintes Convocations). C’est sous ce nom que nous les mentionnons dans la prière de Moussaf. Les jours de ‘Hol Hamo’ed sont frappés par une interdiction de travailler, afin qu’ils ne soient pas assimilés à des jours de semaine ordinaires, qui ne possèdent aucune sainteté particulière. Page 16

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LE 7ème JOUR DE PESSA’H Le septième jour de Pessa’h est un jour où des miracles ont été faits à nos pères sur la mer, et la Torah dit (Chemot 12) : «Le septième jour est une convocation sainte pour vous, vous ne ferez aucun travail.» Dans la plupart des endroits où figure dans la Torah l’ordre du premier Yom Tov de Pessa’h, il y a également à côté le rappel de la sortie d’Egypte. Mais à côté de l’ordre de fêter dans la sainteté le septième jour de Pessa’h ne figure à aucun endroit le rappel du miracle qui s’est produit ce jour-là, le miracle de la mer. De même, quand la Torah raconte ce miracle lui-même, dans la parachat Béchala’h, il n’y a aucune mention du jour où ce miracle s’est produit, et il n’y a non plus aucune évocation de cette fête. Il est déjà dit à un autre endroit qu’aucune fête n’a été donnée à Israël en souvenir de la chute de ses ennemis, mais uniquement pour le fait qu’il avait été sauvé. Car le Saint béni soit-Il ne Se réjouit pas de la chute des méchants, et on ne fait pas non plus aux bnei Israël une fête à ce propos. C’est pourquoi la mitsva du dernier jour de Pessa’h a été donnée aux bnei Israël avant qu’ils sachent qu’en ce jour les Egyptiens allaient se noyer dans la mer.

lien entre la sainteté de cette fête et le passage de la mer. L’essentiel de la réjouissance des bnei Israël en ce jour est pour la chira que Moché et les bnei Israël ont chantée ce jour-là par l’esprit saint. Ils ont mérité que leur chant soit inscrit dans la Torah à jamais, et le Saint béni soit-Il et toute Sa suite ont écouté la Chira. Les bnei Israël ont l’habitude de rester éveillés toute la nuit du septième jour de Pessa’h, ou la plus grande partie de la nuit, et ils étudient la Torah, passent de la Torah aux Prophètes et aux Hagiographes, la Torah écrite et la Torah orale, et ils terminent par les paroles du Zohar sur le passage de la mer. On appelle cette suite de lectures «tikoun», parce que les bnei Israël n’ont pas atteint la perfection de leur rédemption cette nuit-là, et grâce au fait qu’ils font ce «tikoun» avec une grande foi en Hachem et en son serviteur Moché, ainsi que par le mérite du fait qu’ils allaient recevoir la Torah, leur chira a été fixée à jamais. Cette nuit-là, chaque année, est propice à l’élévation de l’âme dans la foi en Hachem et Sa Torah. Et quiconque vient pour se purifier, on l’aide du Ciel, c’est une grande aide qui ne cesse jamais.

Et c’est pourquoi même ensuite, la Torah dissimule le

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10 Ségoulot importantes en cette période de Coronavirus, pour notre protection à tous A Télècharger sur www.FamillyTorah.com 1. Prière de Rabbénou Tam Cette prière de Rabbénou Tam est rapportée dans l’ouvrage Yossef Omets (lettre 484) « Je suis garant qu’il n’arrivera rien de fâcheux pendant cette journée à celui qui récite cette prière chaque jour ; et celui-ci réussira dans toutes ses entreprises. » ‫ּוב ַתחֲ נּונִ ים ִל ְּפנֵי ֶּמלֶּ ְך ַמ ְּל ֵכי הַ ְְּּלָּ כִ ים הַ ָּקדשֹש‬ ְּ ‫ ֶּש ַתעַ ְּמדּו ִב ְּת ִפלָּ ה ְּבבַ ָּק ָּשה‬,‫ְּבבַ ָּק ָּשה ִמכֶּם ִמיכָּאֵ ל ְּוג ְַּב ִריאֵ ל ְּּורפָּ אֵ ל‬ ,‫ ֵהן ִמ ִל ִילין‬,‫יס ִטים ֶּשלאֹ יַזִ יקּוני; ֵהן ִמ ֵש ִדים‬ ְּ ‫ ֵהן ִמ ִל‬,‫ּובכָּל ָּמקשֹם ֶּשאֲ נִ י השֹלֵ ְך‬ ְּ ‫בָּ רּוך הּוא ֶּשאַ צְּ ִליחַ ְּבכָּל ְּד ָּרכַי‬ ‫השֹלכִ ים ּובָּ ִאים לָּ עשֹלָּ ם ִמן הַ כֹ ל‬ ְּ ַ‫ ֵהן ִמכָּל פֻּ ְּרעָּ נֻּ​ּישֹת ה‬,‫ הֵ ן ֵמ ָּרעָּ ב‬,‫הֵ ן ֵמ ִאיש ו ְִּא ָּשה ִמכָּל ָּדבָּ ר ַרע; הֵ ן ֵמחֶּ ֶּרב ו ֶּ​ְּדבֶּ ר‬ ‫אשֹדי וְּלאֹ ְּבז ְַּר ִעי‬ ִ ‫גּופי וְּלאֹ ִב ְּמ‬ ִ ‫ לאֹ ְּב‬,‫יַצִ ילֵ נִ י אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהֵ י י ְִּש ָּראֵ ל ֶּשלאֹ י ְִּש ְּלטּו ִבי‬ ‫ ֶּש ְּתהֵ א הַ ָּשעָּ ה הַ ז ֹאת עֵ ת ָּרצשֹן ְּלפָּ נֶּיָך ֶּש ִת ְּש ַמע אֶּ ת ְּת ִפלָּ ִתי ּובַ ָּק ָּש ִתי‬,‫בשֹתי‬ ַ ֲ‫ֵאֹלהי א‬ ֵ ‫י ְִּהי ָּרצשֹן ִמ ְּלפָּ נֶּיָך אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהַ י ו‬ (trois fois) ‫׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ִע ְָּּנּו ִמ ְּש ַֽגָּב־לָּ נּו אֱ ֹלהֵ י ַ ַֽיעֲקֹ ב ֶּ ַֽסלָּ ה‬ (trois fois) ‫׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ַ ַֽא ְּש ֵרי אָּ ָּדם בֹטֵ חַ ַֽ ָּבְך‬ (trois fois) ‫קר ֵ ַֽאנּו‬ ְּ ‫השֹשיעָּ ה הַ ֶּ​ְּלֶּ ְך יַעֲ נֵנּו ְּבישֹם־ ׇ‬ ִ ‫׃ יְּה ָּ ֹהו‬ ‫ֹתי אַ ְּב ָּרהָּ ם ְּויִצְּ חָּ ק ְּוי ְִּדגּו לָּ רֹב ְּב ֶּק ֶּרב‬ ַ ‫ְּשם אֲ ב‬ ֵ ‫כל־רע יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־הַ נְּ עָּ ִרים ְּוי ִָּק ֵרא בָּ הֶּ ם ְּש ִמי ו‬ ָּ ‫הַ ְַּ ְּלאָּ ְך הַ גֹ אֵ ל אֹ ִתי ִמ ׇ‬ (trois fois) ‫׃ הָּ ָּ ַֽא ֶּרץ‬ (sept fois) ‫יתי אֲ ֹדנָּי‬ ִ ִ‫ישּוע ְּתָך ִקּו‬ ַֽ ָּ ‫׃ ִל‬ (sept fois) ‫פּור ָּקנְָּך סַ בָּ ִרית אֲ ֹדנָּי‬ ְּ ‫׃ ְּל‬ (sept fois) ‫ְּגּודנּו וְּהּוא ָּיגֻּד עָּ ֵ ַֽקב‬ ֶּ ‫׃ גָּד גְּ דּוד י‬ ֹ‫כְָּך אַ צְּ ִליחַ ִב ְּד ָּרכַי כְּ משֹ ֶּשעָּ ָּשה יְּהשֹשֻּ עַ ְּבעָּ ְּברשֹ הַ ּי ְַּר ֵדן ִעם י ְִּש ָּראֵ ל בַ ְִּ ְּלחָּ ָּמה ִעם הַ כְּ ַנ ֲענִ י ְּו ָּשב ְּב ָּשלשֹם ְּלאַ ְּרצש‬ 2. Prière de Rabbi Yéhouda Hé’hassid Nous avons reçu de Rabbi Yéhouda Hé’hassid que celui qui récite chaque jour les 3 versets suivants à l’endroit et à l’envers, sera préservé de tout malheur. (De notre Maitre le ‘Hida dans l’ouvrage Yossef Besséder, Siman 8) ‫סשֹבבֵ נִ י סֶּ לָּ ה׃‬ ְּ ‫אַ ָּתּה סֵ ֶּתר ִלי ִמצַ ר ִתצְּ ֵרנִ י ָּרנֵי פַ לֵ ט ְּת‬ ‫סשֹבבֵ נִ י פַ לֵ ט ָּרנֵי ִתצְּ ֵרנִ י ִמצַ ר ִלי סֵ ֶּתר אַ ָּתה‬ ְּ ‫סֶּ לָּ ה ְּת‬ ‫ִב ְּטחּו ַֽ ַביהֹ וָּה ֲע ֵדי־עַ ד כִ י ְּביָּּה יְּהֹ וָּה צּור עשֹלָּ ִמים׃‬ ‫עשֹלָּ ִמים צּור יְּהֹ וָּה ְּביָּּה כִ י עַ ד ֲע ֵדי בַ יהֹ וָּה ִב ְּטחּו‬ ‫ִתן יְּהֹ וָּה יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־עַ ְּשֹ בַ ָּשלַֽ שֹם׃‬ ֵ ‫ְּ ַֽיהֹ וָּה עֹ ז ְּלעַ ְּשֹ י‬ ‫ִתן ְּלעַ ְּשֹ עֹ ז ְּ ַֽיהֹ וָּה‬ ֵ ‫בַ ָּשלשֹם עַ ְּשֹ אֶּ ת יְּבָּ ֵרְך ְּ ַֽיהֹ וָּה י‬ 3. Récit des 42 voyages des Bné Israël dans le désert Cette Ségoula est rapportée par le Mékoubal Rabbi Chimchone d’Ostropoli 4. Ana Békoa’h 5. Bénédiction de Acher Yatsar Rabbi Moché ben Makhir affirme que celui qui récite la bénédiction de Acher Yatsar avec une grande ferveur, et mot à mot, ne tombera jamais malade. 6. Séder du Pitoum Hakétorèt 7. 100 bénédictions Il faut veiller à réciter 100 bénédictions (avec ferveur) au minimum chaque jour. 8. Garder sa langue Faire attention à ne prononcer aucune parole de médisance. 9. Lecture du Chéma’ « Tout celui qui récite le Chéma’, les démons/anges malfaisants s’écartent de lui. » 10. La Tsédaka Donner la Tsédaka sauve de la mort ! Page 20


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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

48 Voies #18 : Grandir de plaisir Grandir de plaisir ou du bon usage des plaisirs sensoriels _____________________________________ Le monde physique est fait pour que nous en jouissions, mais de notre manière d'appréhender la matérialité dépend notre élévation spirituelle. Vous arrive-t-il d'entreprendre un acte porteur de plaisir et de ne plus pouvoir vous arrêter ? Exemple : le paquet de chips que vous ouvrez pour grignoter et que vous ne pouvez vous empêcher de terminer. Au tiers du paquet vous êtes rassasié, mais vous y replongez inexorablement la main, jusqu'à l'écoeurement. Si la jouissance corporelle est une part essentielle du bonheur de vivre, elle ne doit cependant pas devenir notre tyran. Bémiout taanoug qui signifie mettre des limites au plaisir physique sera l'objet du présent dossier. Manger du chocolat d'accord, mais pas à longueur de journée ! Vivre, c'est autre chose. L'être humain est un être de plaisir et le plaisir est source d'énergie. Mais l'idéal serait de transformer le bien-être éprouvé en capacité d'amour et de créativité. Le plaisir physique serait intact, mais plus intense et enrichissant. Vivre en gourmet Imaginez que vous dégustez un très bon plat. A la première bouchée, vous êtes entièrement concentré sur votre plaisir, attentif à toutes les impressions gustatives que vous recevez et au bien-être ressenti. Mais très vite vous passez à l'étape d'après et vous ne faites plus qu'engloutir. Ce n'est pas là se comporter en amateur. Pour un connaisseur en vin par exemple, l'absorption n'est qu'une partie du plaisir. D'abord, il hume, garde longuement le liquide en bouche pour éprouver sa saveur et son bouquet, et n'avale que si tous ces préliminaires sont satisfaisants. Essayez avec votre Coca ! Demandez-vous : " Qu'est-ce que cela produit en moi, qu'est-ce que cela me procure ? " Car il faut bien avouer que pour la plupart d'entre nous, 90% du liquide noir se rend directement dans l'estomac sans même agir sur les papilles gustatives. Pour se réapproprier le plaisir, il faut l'identifier et l'optimiser. Formulez très précisément ce qui le constitue : le goût, l'aspect, l'odeur, les sensations provoquées. S'il s'agit d'une glace : froide, douce, crémeuse. D'un ami : confiance, attachement, compréhension. De la Torah : lumière, sagesse, transcendance. Soyez gourmet en toute chose. Faites en sorte de ressentir le maximum de plaisir. Faites-le durer en vous concentrant. Plus vous apprécierez, plus vous serez motivé et plein d'énergie. La beauté du plaisir physique Dans notre société occidentale, persiste l'idée que le plaisir physique est mal. Cela vient probablement de la vision chrétienne de la jouissance sexuelle, considérée comme une pure concession aux instincts les plus vils. A l'opposé, la société moderne prône la poursuite hédoniste et sans limite du plaisir physique. A mi-chemin de ces deux opinions, le Judaïsme enseigne que D. a créé un monde physique pour nous en faire profiter et non pour nous frustrer. Nous devons trouver la vie belle et l'aimer. Pour atteindre l'élévation spirituelle, nul

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besoin de passer des années à méditer seul au sommet d'une montagne ou de jeûner plusieurs jours de suite, reclus dans un monastère. La spiritualité découle de notre face à face avec le monde réel dans un esprit d'élévation morale et religieuse. Ainsi quand le samedi soir nous levons un verre de vin et le buvons, ce n'est pas pour nous enivrer mais pour sanctifier le jour du chabat. Dans le Judaïsme, la spiritualité se trouve dans la cuisine, au bureau, et même dans sa chambre à coucher. D. a fait ce monde pour notre plaisir et pour illustrer cette idée le Talmud enseigne que celui qui a la possibilité de goûter un nouveau fruit et s'y refuse devra s'en expliquer au jour du Jugement. C'est par amour que D. s'est donné la peine de créer des fruits différents, au lieu d'une espèce unique pourvue de toutes les propriétés nutritives nécessaires ; pour nous offrir diverses sources de plaisir. L'abstinence est une sorte d'ingratitude. Les Sages nous enseignent également que la personne âgée doit s'asseoir au soleil. Cela signifie que quel que soit son degré d'étude et de sagesse, on doit prendre soin de son corps. Et même à la fin de sa vie, l'homme peut encore éprouver du plaisir, ne serait-ce que de la chaleur du soleil. Les bénédictions avant de manger ou de boire ou encore à la vue d'un phénomène tel que l'éclair ou l'arc en ciel, sont une sorte de pause destinée à prendre conscience que tout est don. Pensez à tous les plaisirs que vous rencontrez au cours d'une journée. Un lever de soleil, la caresse d'une brise, la fraîcheur d'une vague. Autant de sensations merveilleuses qu'il serait dommage d'ingurgiter comme un paquet de chips. Un moyen et non un but Imaginez que vous invitez un ami au restaurant et que juste après l'entrée il se lève pour partir. Vous lui diriez qu'on vient juste de commencer et que le meilleur reste à venir. Si on se contente de l'entrée, on se prive de quantités d'apports essentiels à l'organisme. C'est exactement ce que nous dit le Judaïsme au sujet du plaisir physique. La matérialité n'est que le hors-d'oeuvre de l'existence. Ne croyez pas que vous pourrez vous en satisfaire. Jamais vous ne serez rassasié. Employé avec sagesse, le plaisir ouvre la porte à d'autres plaisirs plus forts. Le bonheur de contempler de belles choses, le bien-être et la détente qu'on en ressent, incitent à la méditation de sujets plus profonds. Aujourd'hui, affronter les problèmes de la vie moderne nécessite une force morale que peut nous apporter le plaisir physique. Soyons attentifs à ce besoin d'éternité présent en chacun de nous. La matérialité est souvent notre souci premier mais nous devons savoir qu'elle n'est pas source de vrai plaisir. Le vrai plaisir est ce que recherche l'âme, c'est un désir d'infini et de sens. Toutefois, l'énergie générée par le corps peut ouvrir l'âme. C'est le plaisir du chabat. En ce jour, tout est agrément, tout est paix. Le repos et la bonne nourriture se font stimulants pour rapprocher l'âme de l'Eternel. Il faut savoir faire la distinction entre les différents types de plaisir, afin de ne pas se tromper entre plaisir physique pur et plaisir spirituel. Le plaisir physique est : Temporaire Laisse un sentiment de vide Est un but en soi Insatisfaisant Le plaisir tourné vers le spirituel est : Durable Dynamisant Un moyen et non un but Stimulant.

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg La voiture et le conducteur Tout le monde sait qu'une voiture nécessite un entretien mécanique et des produits de qualité, sinon, elle risque de vous laisser en plan. La laver de temps en temps, passer un coup d'aspirateur ne fait pas de mal non plus. Mais bien entendu, la voiture n'est pas plus importante que le conducteur. Quelqu'un qui bichonnerait sa voiture tous les week-ends, négligeant sa femme et ses enfants, celui-là se tromperait bien sûr de priorité. Le corps est le véhicule de l'âme. C'est donc vous qui êtes aux commandes. Cependant vous ne voulez pas vous comporter en tyran. Aussi la règle en matière de maîtrise de son corps est-elle l'autodiscipline et non l'oppression. Faire plaisir à son corps peut dans certains cas aider l'âme à progresser. Un petit restaurant quand on est arrivé au bout d'un projet difficile est tout à fait bien venu. Mais le plaisir ne doit pas devenir une fin en soi. Le resto ne doit pas devenir le but de vos efforts. Il faut jouir du plaisir sans en devenir le jouet. Méfiez-vous des ruses que votre corps emploie pour obtenir plus de plaisir. N'écoutez pas la petite voix intérieure qui vous dit : "C'est soûlant, lourd, inhumain. Je craque." Sachez-le, vous ne mourrez pas si vous vous privez d'une dernière fraise Haribo. On peut changer ses habitudes et s'en porter à merveille. Essayez ! Minimiser pour optimiser Pour éviter les abus, fixez à l'avance une limite au plaisir que vous souhaitez prendre. Beaucoup de gens mangent jusqu'à ce qu'ils n'en puissent plus. Pourtant, le Choul'han arou'h qui est notre code civil nous enjoint de nous arrêter aux deux tiers de notre capacité. S'arrêter avant que la jauge ne soit sur Max est excellent pour la digestion, la ligne et l'estime de soi. Dites : " Je m'arrête là. " Et ne changez pas d'avis arrivé à la moitié du paquet. Non, pas même une chips de plus, car la fois suivante ce serait une poignée de plus, plus une de plus. Alors, on pose une limite stricte et on s'y tient. En avoir pour son argent Avant de goûter un plaisir, demandez-vous : "Que vais-je en retirer ?" Pendant, demandez-vous si vous tirez le plaisir escompté. Il est très important d'être conscient du plaisir que l'on expérimente. Si le plaisir n'est pas au rendez-vous, arrêtez tout. Si la soupe n'est pas bonne, inutile de se forcer. Même si vous l'avez payée, pas besoin de vous donner une indigestion. Vous avez payé non pour la soupe, mais pour le plaisir qu'elle était sensée vous donner. Ne soyez pas stupide en persistant dans quelque chose qui finit par vous déplaire. D'accord, vous avez payé, mais c'était un mauvais investissement. Si vous ne retirez pas de vrai plaisir, versez tout dans l'évier.

nourrissant et de bon à la fois. Par cette sorte de petit interrogatoire, vous apprenez à maîtriser vos réflexes. Briser les habitudes Le recours au plaisir peut parfois être une fuite. Du genre je suis montée sur la balance, j'ai vu que j'avais pris 2 kilos, alors je me jette sur un paquet de Pépitos pour me consoler. Le plaisir ne doit pas être un refuge en cas d'ennuis. Qu'est-ce qui vaut mieux ? Affronter les problèmes ou tourner le dos à sa vie ? La fuite est tentante mais elle ne mène nulle part et est sans fin. Si on se console de son poids en mangeant, il faudra manger encore pour se consoler d'avoir grossi. Mais sachez qu'il est toujours très difficile de se débarrasser d'une habitude, quelle que soit votre conscience de sa nocivité et votre détermination à changer. Le meilleur moyen est d'être positif et d'avoir un intérêt dans la vie. Les personnes dépourvues d'objectifs ont tendance à développer une image dévalorisée d'elles-mêmes et cherchent inconsciemment à se punir. Un objectif qui vous tient à coeur vous aidera à combattre les mauvaises habitudes, car si votre énergie et votre vitalité fonctionnent à plein régime, votre volonté suivra. Elaborez une stratégie, un plan de progression par rapport à un objectif donné et repoussez toujours un peu plus haut la barre. Vous pouvez également embaucher un copain ou un parent comme coach et lui proposer de le payer chaque fois que vous ferez un écart dans votre régime par exemple. Du genre si j'exagère avec les biscuits apéritif, je te donne 50 Euros. A ce tarif, vous aurez tout intérêt à laisser tomber les crackers. Le plaisir physique, une base de la sagesse Gaspiller est inepte. L'argent comme le plaisir. Le corps est pour l'âme un véhicule. Prenez soin de votre corps afin que l'âme puisse faire face aux exigences de l'existence. Nous vivons dans un monde où le plaisir est roi. Faites en sorte d'obtenir des plaisirs vrais et durables. Prenez garde de ne pas avoir recours aux plaisirs matériels pour fuir la réalité. Se faire plaisir en dépit du bon sens détruit le respect de soi. Pour tirer le maximum de plaisir de la vie, soyez plein de vitalité et de motivation. Savourez les plaisirs en gourmet. Transformez vos plaisirs en énergie pour vous battre. Après un bon café, vous vous sentez bien. Utilisez intelligemment cette bouffée d'énergie. Pour optimiser une satisfaction corporelle, comprenez sa portée profonde. Ne vous défilez pas devant la vie, essayez d'en faire un moyen d'élévation. La sagesse à un goût délicieux. Traduisez les calories d'une bonne glace en coupe de sagesse. Et ne vous noyez pas dans un paquet de chips !

Cela n'est pas uniquement valable pour la nourriture, mais pour toute forme de sollicitation sensorielle ; un match de foot, un film. Vous devez savoir discerner quand trop c'est trop. Pas de perte de temps. Restez conscient. Si vous ne savez pas transformer en énergie vitale votre coupe trois boules Chantilly, vous perdez votre temps. " Que m'apporte ce plaisir ? Est-ce qu'il sert à brouiller ma vision des choses ou à me faire aller de l'avant ? " Surveillez-vous : Que vont m'apporter ces chips ? Une sensation gustative agréable. Une chips suffira-telle? Non, j'ai besoin de calmer ma faim, il me faut quelque chose de Dédicassez un court pour un proche en envoyant 13€ / 52sh par Paypal à famillytorah@gmail.com et en précisant le nom hébraique ainsi que le nom hébraique de la personne pour qui vous voulez dedicasser le cours ainsi que la bénédiction désirée

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

Qu’en est il des enfants? La société occidentale se développe, elle brandit sur son drapeau des valeurs qui affectent considérablement son image. Mais avec le renversement de ces valeurs vient le lourd tribut que paie la cellule familiale, et plus précisément les enfants. Selon les statistiques, 26% des couples en Israël divorcent, ce qui “place” le pays en 27ème position au niveau mondial sur ce créneau sensible. Entre la guerre d’usure des parents et les tons de discorde du divorce, ils se tiennent là, impuissants : les enfants. Et à la guerre comme à la guerre, pour celle-là en tout cas, pas de vainqueur. Tous sont perdants : parents, enfants et membres de la famille en cause ; la qualité de vie des parties concernées s’en ressent (au moins au début), ce qui influe sur toutes les parties du corps et surtout, sur l’âme ! Les plaies saignantes et par la suite les cicatrices, sont constatables sur tous, même sur ceux à qui la guerre a été imposée : les enfants. Il s’agit d’une épreuve délicate. Sur la façon dont la vivent les enfants, on peut faire couler beaucoup d’encre. De même pour les parents. Mais une des difficultés les plus fréquentes chez les couples divorcés est lorsque les enfants sont avec un des parents qui ne s’occupe pas d’eux correctement, ce qui revient à verser des tonnes de sel sur des plaies saignantes et déjà suffisamment douloureuses. Des personnes qui ont traversé le douloureux processus du divorce sont venues me voir et m’en ont parlé. Inutile de préciser qu’elles étaient brisées, épuisées. La douleur, la négligence, disaient-elles, le manque de traitement approprié des enfants, faisait plus mal que tout. Le désespoir et même des pensées suicidaires alimentaient leur quotidien. Et je dis –même si cela est difficile à entendre- que ce n’est pas la voie à suivre ! Car même lorsque l’homme traverse une épreuve, peu importe à quel point il est dans l’erreur, il doit se renforcer, pour lui-même comme pour ceux qui dépendent de lui. Car si sa vie s’écroule, s’il tombe dans le désespoir, en cela il n’arrangera rien et pour personne. L’histoire du peuple d’Israël compte une période douloureuse au temps du tsar de Russie : celle du décret cantoniste. Le décret portait sur les tendres enfants d’Israël, kidnappés pour servir l’armée russe pendant 25 ans !!! Des enfants de cinq ans, n’ayant jusqu’alors rien connu d’autre que les jupons de leurs mères, furent arrachés à leurs parents pour rejoindre les camps de l’armée et vivre dans des conditions difficiles sous l’autorité de militaires cruels. Dans la plupart des cas, ils n’ont pas eu la chance de retrouver leurs parents, s’assimilant parmi les goyim, presque méconnaissables.

se renforcer, de fixer chaque jour un temps de prière devant Hachem, Bénit soit-Il, afin qu’elle réussisse à ramener son fils. Ainsi, par sa prière, elle aurait fait beaucoup de bien non seulement pour ramener son fils, mais aussi pour sauver de nombreux autres enfants grâce à sa prière pure… » Rabbi Nathan de Breslev, qui a traversé crises, conflits, persécution, tristesse et une douleur que l’on ne peut décrire, s’est attaché à la force de la prière, comme il l’avait appris de son maitre Rabbi Nach’man. Il n’a pas renoncé, n’a pas désespéré, n’a pas perdu ses esprits. Et c’est ce qu’il nous enseigne encore aujourd’hui : même dans l’épreuve et la douleur, on se doit de garder son calme et de croire qu’il n’est de difficulté que l’on ne peut résoudre par la prière. Car en persévérant dans la prière, chaque jour, on peut changer n’importe quel décret ! Bénéficier de délivrances supplémentaires et même aider les autres ! Et c’est une règle essentielle, surtout lorsque le couple traverse des crises. Par la prière, vous pouvez tout changer ! Garder votre calme, ne pas perdre contrôle, ne pas blesser ni être blessé. Quel bien ressortira-t-il des disputes, des cris, des crises d’angoisse et de toutes les terribles conséquences que vous et vos enfants absorbez ? Qu’a-t-elle gagné, cette femme, par son hystérie et sa détresse qui la conduirent à sa mort ? Même si la douleur que vous vivez est justifiée, vous vous devez de décider : « Je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour m’aider, pour aider mes enfants, que ce soit financièrement, par ma volonté ou mes efforts. Je fais aussi de mon mieux pour être, tant que possible, en bon contact avec les enfants. Mais au-delà de ce que je peux opérer en agissant de façon saine et juste, sans nerfs, colère et tristesse, ce n’est que par la force de la prière. » C’est testé et prouvé ! Et cela a aidé beaucoup de parents, mariés comme divorcés. Je connais pas mal de gens issus de foyers brisés et dont les parents étaient divorcés : ils ont réussi dans la vie et ont atteint des postes importants. Comment ? Seulement par la force de la prière. Chaque domaine de notre vie peut être sensible et délicat, d’autant plus quand il s’agit des parents et de l’éducation des enfants, du mariage et de la vie de couple, qui sont comme un verre de cristal coûteux et fragile que l’on se doit de protéger. On y arrive avec des intentions, des conseils et énormément de prières. Et mon conseil, de par mon expérience avec de nombreux couples, est de ne pas attendre d’en arriver à des moments difficiles dans la vie pour avoir recours à l’une des plus grandes forces que le Créateur nous a données. Faites-en usage dès maintenant, quand tout s’écoule paisiblement.

Les parents faisaient évidemment tout leur possible pour faire fuir les enfants ou les cacher des soldats du tsar, mais ceux-ci opéraient régulièrement des raids surprise et parvenaient ainsi à prendre quelques enfants dans leurs filets. Lors d’un de ces raids, une femme dont le fils venait de se faire attraper courut à la synagogue, ouvrit le he’chal (l’arche sainte) se mit à hurler et à pleurer devant les Sifrei Torah. Dans sa détresse, elle tomba et mourut. Cette histoire fit grand bruit au sein des communautés juives de l’époque, jusqu'à arriver aux oreilles de Rabbi Nach’man de Breslev zatsal qui, comme on le sait, multiplia les prières pour annuler ce décret. En entendant le cas de cette femme il dit : « Si elle s’était tournée vers moi, je lui aurais conseillé de un court pour un proche en envoyant 13€ / 52sh par Paypal à famillytorah@gmail.com et en Page 24 Dédicassez précisant le nom hébraique ainsi que le nom hébraique de la personne pour qui vous voulez dedicasser le cours ainsi que la bénédiction désirée


Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch

Comment dompter un poney sauvage Les parents ont tendance à reprendre leurs enfants quand ils échouent, et ils les humilient même, D.ieu préserve. Pas qu’ils soient cruels, puisqu’ils se traitent, eux-mêmes, de la même manière. De toute évidence, ils ont recours aux mêmes « méthodes » destructrices avec leurs enfants. Se démolir soi-même ou châtier son enfant sont à la fois l’expression de la cruauté et du mauvais penchant. Eduquer les enfants doit être un acte positif – construire l’enfant, pas le briser. Le parent doit constamment rappeler à l’enfant ses bons points et l’encourager. Par exemple : « Ne sois pas déçu d’avoir échoué cette fois, prions Hachem et nous verrons comme Il t’aidera à l’avenir ! » Un enfant a un énorme penchant au mal, comme il est écrit dans la Genèse : « L’inclinaison du coeur de l’homme est mauvaise dès son enfance ». Le livre de Job compare l’enfant à un âne sauvage. L’enfant ne peut donc pas surmonter facilement son mauvais penchant et se comporte en conséquence. Ses parents doivent l’aider, en lui apprenant patiemment comment surmonter son mauvais penchant sans le briser. Tout comme l’enfant a un mauvais penchant, les parents aussi. Ils peuvent choisir l’option la plus dure des réprimandes fréquentes ou même de volontairement briser l’esprit de l’enfant, comme s’ils dressaient un poney sauvage. Mais il y a mieux : encourager l’enfant et lui montrer qu’il a aussi un bon penchant, qu’il serait sage de suivre. Les parents pourront dire : « D’habitude, tu te comportes très bien. Mais maintenant, le mauvais penchant a gagné. Demandons à Hachem qu’Il t’aide et fasse que tu le surmontes la prochaine fois. » Dans un sens, un enfant est comme un mini adulte. Tout comme un adulte est confronté à toutes sortes de défis chaque jour, il en va de même pour l’enfant. Les parents doivent être attentifs et sensibles à l’état émotionnel de leur enfant. Ils doivent savoir quand être indulgents et ignorer un défaut passager, en concentrant leur énergie à encourager plutôt qu’à réprimander. La Torah nous ordonne de juger toute personne favorablement. La Torah ne parle pas de quelqu’un qui agit correctement, puisque si c’est le cas, il n’y a pas besoin de le juger positivement. Son attitude est déjà bonne. Non, la Torah se réfère à quelqu’un qui traverse une difficulté ou un revers dans la vie, si l’attitude de cette personne n’est pas convenable, nous devons lui chercher des circonstances atténuantes. Même si quelqu’un n’agit pas comme il faut, la Torah nous ordonne de le juger favorablement.

celui-ci a des circonstances commet une faute.

atténuantes

pertinentes,

Nous savons tous justifier notre mauvais comportement de temps à autres, mais quand il s’agit de nos propres enfants, nous oublions de leur donner le bénéfice du doute. C’est un piège à double-tranchant. Clairement, c’est une grosse erreur que de croire que le comportement inapproprié d’un enfant est le résultat d’une réflexion préméditée. Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi les enfants préfèrent passer du temps avec leurs copains plutôt qu’avec leurs parents ? Pour parler simplement, leurs copains les comprennent et les jugent favorablement tandis que leurs propres parents sont critiques et sévères. Chaque parent doit réaliser que de la même manière qu’il s’adresse calmement à ses amis et les juge favorablement, il devrait en faire autant avec ses enfants. Ses enfants apprécieront alors passer du temps avec lui. Apprendre à nos enfants à faire face aux déceptions et aux échecs les aide à devenir grands. Réussir tout le temps est juste le fruit de l’imagination des gens. Nos géants spirituels ont certainement eu leur lot de défis et de périodes difficiles, endurant des épreuves et surmontant des échecs sur leur route vers la grandeur. Seule leur persévérance face à l’adversité a pu les aider à atteindre les sommets de la réussite. C’est pourquoi il est très important d’enseigner à un enfant que personne ne réussit tout le temps et qu’il n’y a pas de quoi se laisser décourager par un échec. Les parents doivent faire attention de ne pas renforcer l’angoisse qu’un enfant peut ressentir après avoir essuyé un échec. Dans le fameux conte de Rabbi Nah’man, un simple cordonnier, pas très doué, surpasse un médecin intelligent et tape-à-l’oeil. Ce n’est pas notre intelligence naturelle, notre physique ou nos moyens qui nous apportent le succès et le bonheur, mais c’est le fait de se concentrer sur le positif et de se réjouir de ce qu’on a dans la vie. Regarder les points positifs de nos enfants les aidera à être heureux et à réussir aussi. Puissent-ils tous grandir en bonne santé dans la Torah et les bonnes actions ! Amen !

Nos enfants méritent d’être jugés de façon équitable et favorable. Beaucoup de parents oublient que leurs enfants sont aussi des êtres humains, protégés par les lois de la Torah. Un parent qui juge sévèrement un enfant alors que Dédicassez un court pour un proche en envoyant 13€ / 52sh par Paypal à famillytorah@gmail.com et en précisant le nom hébraique ainsi que le nom hébraique de la personne pour qui vous voulez dedicasser le cours ainsi que la bénédiction désirée

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch

Le Véritable Reméde Le professeur d’Annopol Il faut savoir qu’HaChem guérit l’homme et qu’Il est le seul à pouvoir le faire. On raconte l’histoire d’un Juif qui se présenta devant le rav Mordékhaï de Nechkhiz et lui raconta qu’il souffrait d’une grave maladie. Le juste lui demanda : Es-tu allé chez le professeur d’Annopol ? Il répondit : Je ne le connais pas et je n’ai jamais entendu parler de lui. Le rav lui dit : Rends-lui visite et je suis sûr qu’il trouvera un remède à tes plaies. Le Juif suivit le conseil du juste et prit la longue et éprouvante route d’Annopol. Une fois arrivé, il interrogea le premier Juif venu, pour savoir où habitait le célèbre professeur. Le passant répondit : De qui parles-tu ? Le voyageur rétorqua : Je veux voir le grand professeur qui réside dans votre ville ! Le passant répondit : Nous n’avons dans notre ville aucun médecin, ni même un simple infirmier, à plus forte raison un grand professeur ! Le Juif demanda : S’il en est ainsi, comment vous soignez-vous ? Il répondit : C’est très simple, lorsque quelqu’un souffre d’une maladie quelconque, il se repent, s’adresse à HaChem dans ses prières, L’implore et il est guéri. Le Juif revint déçu chez le juste et lui demanda : Pourquoi m’avoir envoyé à Annopol, où il n’y a ni médecin et ni infirmier ? Le juste rétorqua : S’il n’y a aucun médecin à Annopol, comment les habitants sont-ils guéris ? Le Juif répondit : Lorsqu’ils sont frappés d’un mal quelconque, ils se repentent et adressent leurs prières à HaChem béni soit-Il et ils sont guéris. Le juste s’exclama : "C’est Lui le grand professeur vers lequel je t’ai envoyé : c’est le professeur des gens d’Annopol”.

de hasard, car qui sait si les conditions propices pour la guérison sont réunies ? Faire un don pour se racheter Cependant, le malade peut annuler son décret, et sa guérison est alors possible à tout moment, par le biais de n’importe quel docteur et d’une quelconque médication. Car il s’est repenti, s’est rendu auprès des justes, leur a demandé de prier pour lui et leur a fait un don, comme il est rapporté (Likouté Maaran, id.) : “Mais lorsqu’on fait un don, on adoucit le jugement et cela entraîne l’annulation du décret. Alors, avant qu’un autre jugement ne soit décrété et après l’adoucissement du jugement d’origine, le médecin peut guérir avec des médicaments, car entre temps, aucun jugement ne pèse sur le malade. Il en résulte que le médecin ne peut guérir que par le moyen d’un don qui permet l’adoucissement du jugement”. C’est seulement lorsque le malade donne de l’argent aux justes, et qu’ils rachètent sa santé, qu’il peut ensuite se tourner vers les médecins pour sa guérison et sa vie. Il est nécessaire qu’il fasse ce don à ceux qui savent comment racheter sa santé, c’est à dire aux rabbanim de Breslev qui savent parfaitement quelle formule doit être prononcée. De même, il est recommandé de ne pas être avare, comme il est écrit (Likouté Tefilot, 123) : “Sois miséricordieux envers celui qui vient offrir un don, puisse-t-il ne pas être avare, et donner ce qui est nécessaire afin qu’il s’affranchisse de tous les jugements portés contre lui”. Sache que ce don est très utile. Nous avons entendu, et encore davantage, vu de nos propres yeux des miracles, des gens qui se guérissent de graves maladies et se délivrent de différents décrets grâce à leurs dons.

HaChem béni soit-Il est le professeur qui exerce en tout lieu. C’est un expert qui guérit toute maladie, même avec du pain et de l’eau, comme il est écrit (Exode 23 : 25) : “HaChem bénira ton pain et ton eau, et J’écarterai toute maladie de chez toi”.

Un malade interrogea l’auteur de ce livre pour savoir s’il devait consulter un médecin. Le rav lui répondit : Pourquoi es-tu pressé d’aller chez le docteur ? Est-ce lui qui t’a rendu malade ? C’est HaChem qui t’a envoyé ta maladie. Adresse-toi à Lui et demande-Lui qu’Il te montre quelle faute est à l’origine de cette maladie. Repens-toi de toutes tes forces de cette faute et fais un don.

Le fils de l’auteur du livre ‘Hafetz ‘Haïm zts’l raconte que sa mère ne sollicitait jamais l’aide des médecins pour élever ses enfants, et lorsqu’il arrivait qu’un membre de la famille tombe malade, le ‘Hafetz ‘Haim ordonnait de distribuer dix-huit kilos de pain aux pauvres, il montait ensuite prier dans le grenier et la maladie disparaissait.

C’est seulement après avoir fait tout ce qui était possible pour annuler le décret à la racine, et demandé au Docteur suprême qu’Il te guérisse, qu’il est permis d’aller chez le médecin, juste pour l’effort et pour que la guérison se manifeste. Cependant, se rendre chez le docteur sans s’adresser en vérité à HaChem béni soit-Il est un manque de foi.

Seul HaChem sait

Sache que si on a décrété pour toi un nombre déterminé d’années de vie, le médecin ne peut rien y ajouter, il peut seulement le raccourcir. En revanche, le Saint béni soit-Il, Lui qui est le D. vivant, détient le pouvoir d’ajouter aux années de ta vie. C’est pourquoi l’essentiel de ta démarche doit être de te rendre auprès de Celui qui donne la vie.

Il est rapporté dans le traité Avoda Zara (55b) : “Lorsque les souffrances sont envoyées à un homme, on leur fait promettre de le quitter tel jour, à telle heure, par le biais d’untel et par tel médicament”. Et dans le livre Likouté Maaran (Tinyana, 3), on s’interroge : puisque toutes ces conditions sont nécessaires pour guérir un malade, comment le médecin réussit-il avec les médications et son savoir-faire ?

Remercier et être guéri

En effet, comment sait-il que le jour et l’heure sont propices à la guérison de ce malade, quelle herbe fut décrétée pour sa guérison et qui fut choisi dans les Cieux pour le guérir, etc. Puisque le malade ignore aussi le jour, l’heure, l’herbe et le médecin qui furent décrétés dans les Cieux, comment peut-il s’adresser à un médecin et s’en remettre à lui ?

Le véritable remède, confirmé et vérifié, pour la guérison, c’est la foi. C’est pourquoi l’homme malade doit remercier HaChem qui lui a envoyé sa maladie, parce qu’elle vise sûrement son bien éternel. Lorsque le malade remercie bien D. pour sa maladie, il peut alors guérir facilement, le remerciement étant l’expression la plus haute de la croyance que tout ce qui lui arrive provient de la providence divine et pour son bien.

D’après ce qui précède, on comprend que s’adresser à un médecin n’est ni plus ni moins que de la divination ou un jeu

Un élève nouvellement arrivé dans une Yéchiva, tomba gravement malade au début de son repentir, et cela durant de

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nombreuses années. Rien ne pouvait le guérir, ni le repentir, ni les prières, jusqu’au jour où il entendit une conférence sur le thème du remerciement. Il comprit alors que tout est pour le bien et que l’homme devait remercier de tout son coeur pour tous ses manques et souffrances. Cet élève commença par consacrer son heure de ‘solitude dans la méditation’ (hitbodedout) exclusivement au remerciement. Il rendit grâce HaChem de lui avoir envoyé sa maladie, il Le remercia pour toutes ces années de souffrances, car il était évident que le Créateur miséricordieux, n’agissait ainsi que pour son bien définitif, pour l’expiation de ses fautes et son éveil au repentir, etc. Chaque jour, il consacra une heure entière à remercier HaChem, sans pour autant implorer sa guérison. Au bout de deux semaines, sa maladie avait disparu complètement, sans médicament ni remède ! Le remerciement avait agi sur la maladie, à laquelle rien ne pouvait remédier et dont il avait souffert de nombreuses années ! Le remerciement est en effet le sommet de la foi, tandis que le manque de foi est la cause principale de toutes les maladies graves. Il en résulte que lorsque nous réparons notre foi, nous obtenons la santé. En vérité, les seules souffrances que l’homme éprouve, c’est lorsqu’on lui retire la foi. Car tant que l’homme croit d’une foi parfaite que tout provient d’HaChem béni soit-Il et que tout est pour le bien, il n’éprouve aucune douleur. Dans chaque situation, lorsque l’homme se renforce de croire que tout est pour le bien et qu’il remercie pour tout, les jugements qui planent sur lui s’adoucissent et il n’éprouve plus aucune douleur. Voici une des requêtes que le malade doit présenter devant HaChem béni soit-Il : qu’Il lui donne la foi que tout est pour le bien et qu’il ait le mérite de remercier pour ses souffrances de tout coeur, car l’essentiel des jugements et des souffrances qu’il éprouve est causé par son relâchement de la foi ; et s’il demande la foi et mérite de remercier pour tout, de tout son coeur, tout se transformera certainement pour le bien ! L’essentiel, c’est la foi Certaines maladies graves, que D. nous en garde, trouvent leur origine dans un manque de foi, comme il est écrit (Likouté Maaran, 5) : “L’essentiel, c’est la foi. Chacun doit se trouver et se conforter dans la foi. Certains souffrent de maladies énigmatiques, à cause d’un relâchement de leur foi, et c’est à eux que s’applique le verset (Deutéronome 28:59) : “HaChem aggravera tes plaies… des plaies intenses et tenaces, des maladies cruelles et persistantes” “Persistantes”, car elles proviennent du manque de foi : le relâchement de la foi conduisant à de terribles plaies que rien ne peut apaiser, ni un médicament, ni la prière et ni le mérite des ancêtres”. Nous constatons que le manque de foi est la pire des fautes, pire encore que les autres vices et transgressions ! On est donc frappé d’une manière particulièrement sévère, que D. nous en préserve, par des maladies cruelles et incurables, que seuls le repentir et un travail vigoureux sur la foi peuvent réussir à guérir. Par conséquent, dans ces cas extrêmes, l’essentiel du repentir et de la prière doivent porter sur le manque de foi, sur l’étude de la foi et la prière pour la foi.

De la bienfaisance Celui qui travaille dans le domaine médical doit savoir que sa fonction est très noble. En général, celui qui entreprend une telle carrière le fait par bonté et en raison de l’amour d’autrui. La miséricorde, la compassion, la volonté d’aider l’autre, de contribuer, de donner des soins, sont les principaux motifs à l’étude de la médecine. Cependant, le personnel médical doit se méfier de ne pas tomber dans l’orgueil et doivent savoir qu’ils ne sont que des émissaires et qu’HaChem est le seul à décider qui vit et qui meurt. Il est le seul à décider des souffrances que le malade doit subir, s’il guérira ou non, que D-ieu nous en préserve, etc. C’est pourquoi le médecin doit prier chaque jour avant le début de son travail et demander au Créateur qu’Il l’aide à être un bon émissaire, de n’être la cause d’aucun dommage ou préjudice envers quiconque, et à plus forte raison de n’entraîner aucun décès, que D-ieu nous en garde. Qu’HaChem lui donne le juste conseil afin qu’il sache comment se conduire dans chaque cas qui se présente à lui ; que le Créateur le choisisse pour devenir un émissaire pour donner la vie ; que le Créateur lui donne la patience et l’amour à l’égard de celui qui fait appel à lui ; qu’il ait le mérite de soutenir, de conforter et nourrir d’espoir chaque malade et sa famille, etc. Ne jamais désespérer ! Nos Sages de mémoire bénie ont enseigné (Berakhot 60) : “Il le guérira certainement” (Exode 21). D’ici on apprend que la Tora autorise le médecin à soigner. La Tora a donné au médecin le droit de guérir, et non de causer le désespoir ! Dans de nombreux cas, le médecin fait peur au malade et à sa famille en leur représentant une image triste du futur, en retirant tout espoir au malade ou même en l’informant qu’il ne lui reste que quelques jours à vivre. C’est une terrible erreur ! En effet, tous les chercheurs médicaux admettent aujourd’hui que la joie est une condition indispensable à la guérison du malade, qu’elle renforce la constitution entière du corps, à tel point qu’une méthode dernièrement créée guérit des maladies graves par le biais exclusif de la joie. Il est rapporté à ce propos (Likouté Maaran Tenania, 24) : “C’est un grand devoir d’être constamment joyeux, de rejeter vigoureusement la tristesse et la mélancolie, car toutes les maladies n’arrivent à l’homme qu’à cause de la dégradation de la joie.” On comprend bien que lorsque le malade est fort dans sa foi et son espoir, il augmente ses chances de guérir. Non seulement le médecin ne doit pas effrayer le malade, mais au contraire, une de ses fonctions les plus importantes consiste à le soutenir, à lui faire plaisir, à lui donner l’espoir et la foi. Les paroles de soutien ont un grand impact lorsqu’elles sont prononcées par le docteur, plus que par quelqu’un d’autre, car le malade s’appuie sur son opinion. Il faut savoir que l’aide et le soutien spirituels sont plus efficaces que l’aide physique.

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Non au chéques et aux carte de crédits Un bon conseil Chaque fois que des personnes viennent me voir pour m'exposer leurs problèmes financiers, voici ce que je leur dis : “La première chose que vous devez faire pour régler vos problèmes de dettes est de vous débarrasser de vos chéquiers et de vos cartes de crédit !” Invariablement, les hommes d'affaires et les propriétaires de magasins me demandent : “Comment pourrions-nous faire cela ? Comment pourrait-on gérer un magasin sans avoir de chèques ? De plus, vous voulez que nous jetions également nos cartes de crédit ? Comment pourrions-nous faire le plein d'essence ?” Passé leur étonnement, je leur explique qu'il existe une transgression pour laquelle la punition consiste à être endettés… pour toujours. Cependant, je leur dis immédiatement qu'il m'est possible de leur indiquer le chemin de la téchouva (du repentir). Malgré tout, la première chose qu'ils doivent faire est de se débarrasser de ces choses nuisibles que sont les chéquiers et les cartes de crédit. Ils doivent dire adieu aux distributeurs automatiques de billets ! Les individus qui écoutent mon conseil constatent quelque chose de fabuleux : qu'en réalité, la vie est beaucoup plus facile en l'absence de ces moyens modernes de paiement. Grâce à cela, ils parviennent plus rapidement à améliorer leur situation financière et – en fin de compte – à éliminer entièrement leurs dettes. Nos habitudes nous amènent à penser que nous ne pouvons pas vivre sans chèques, sans cartes de crédit…Pourtant ils représentent des moyens frauduleux de paiement. Ainsi, lorsqu'une personne est convaincue qu'elle peut s'éloigner de ces méthodes destructrices – et qu'elle parvient à vivre en leur absence – ses découverts bancaires s'amoindrissent rapidement. À sa grande surprise, chaque mois amène sa bonne nouvelle : le solde du compte en banque rentre dans des normes habituelles et elle sort du rouge en moins de temps qu'elle n'osait l'espérer. Après quelques temps, c'est la totalité de ses dettes qui a disparue ! De plus, la personne qui vit sans chèques et sans cartes de crédit économise des véritables fortunes. Elle évite les nombreux achats qui ne sont pas réellement indispensables et qu'elle aurait certainement faits si elle avait eu la possibilité de payer sur le champ, sous le coup d'une impulsion. Toutes les personnes habituées à régler leurs achats par chèques ou à crédit le reconnaissent : la tentation est grande de dépenser son argent d'une façon indue.

intelligence qui ne va pas avec l'émouna. Il est primordial de se rendre compte que faire seulement téchouva n'est pas suffisant. Il faut nécessairement modifier son train de vie et l'adapter à nos moyens. Cela peut être comparé à une personne qui se tient au beau milieu d'une autoroute et qui déclare : “Je suis en train de prier et Hachem me sauvera !” La personne qui continue à faire des achats à l'aide de chèques et de cartes de crédit se tient au milieu d'un tour béant en criant : “Hachem, viens m'aider !” Avec l'aide de conseils appropriés, d'une attitude constructive et de la téchouva, il est évident que la personne endettée ne tardera pas à se libérer de ses chaînes, c'est à dire de ses dettes importantes. Hachem est proche de tous ceux qui L'invoquent… avec sincérité Lorsque nous ne possédons pas de chéquiers, de cartes de crédit, ni d'autres méthodes de paiement similaires, il nous reste une seule chose à faire : pleurer Hachem. Plus notre peine est grande et plus elle vient du fond de notre coeur, plus D-ieu est près de nous. De fait, il est écrit (Psaumes 145:18) : “Hachem est proche de tous ceux qui L'invoquent avec sincérité.” Une personne doit se tenir devant le Créateur et lui raconter ses souffrances. “Maître du monde ! Je Te remercie pour toute l'aide que Tu m'as accordée jusqu'à ce jour. Cependant, je ne réussis pas à m'en sortir avec les moyens que Tu as mis à ma disposition. Je T'en prie : augmente mes revenus !” Dans ce cas, il est certain que le Créateur viendra à son aide. Cependant, tout cela est valable à une condition : ne pas faire de nouvelles dettes. De fait, lorsqu'une personne est déjà endettée, elle doit consacrer ses efforts à un travail supplémentaire : celui de la téchouva, comme nous l'avons expliqué précédemment. Si de nouvelles dettes sont évitées, qu'elle parvient à se débarrasser de ses chèques et de ses cartes de crédit et qu'elle ne dépend que d'Hachem, c'est le Créateur Lui-même qui règlera ses dettes. La personne constatera d'elle-même la façon dont le Maître du monde viendra à son aide, au-delà de ses espérances. Cependant, le mauvais penchant ne cherche qu'une chose : nous faire fauter. Il parvient à cela en cherchant à nous convaincre à utiliser les chèques, les cartes de crédits, ainsi que tous les autres moyens modernes de paiement. Selon lui, ces moyens nous permettront de résoudre les problèmes que nous avons à vivre selon nos revenus.

Cependant, si elle doit payer seulement avec l'argent qui se trouve dans ses poches, ses fins de mois ne sont plus les mêmes.

En agissant de la sorte, il détourne notre émouna (foi) d'Hachem et nous fait oublier que c'est le Maître du monde – et Lui seul – qui se trouve à la source de nos revenus.

Effacer ses dettes possède deux aspects : le premier consiste à se comporter d'une façon correcte en relation à ses revenus et en fonction de ce que nous dictent notre intelligence et l'émouna (foi). L'essentiel est d'être heureux de notre lot et de vivre selon ce qu'Hachem nous a octroyé.

La conséquence de son action et de faire disparaître en nous l'envie de lever les yeux au Ciel pour demander de l'aide. Le résultat de son attaque sournoise sur notre émouna est de clore notre bouche qui – soudainement – ne peut plus prononcer de prières ou de requêtes. En d'autres termes, les chèques et les cartes de crédit sont venus remplacer le Créateur !

Le deuxième aspect consiste à faire téchouva (se repentir) de ses transgressions. Il est important de se rendre compte que ce sont à cause d'elles qu'une personne est endettée. De fait, il est impossible de réussir à gérer son budget avec une

Même si la situation d'une personne qui écoute son mauvais penchant n'est pas enviable, il n'existe pas fin au chemin qui nous éloigne d'Hachem. De fait, faire des chèques et des cartes

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de crédit un recours naturel de paiement augmente considérablement nos problèmes financiers.

patron, notre banquier ou une autre personne qui détermine le montant d'argent qui est à notre disposition.

La raison est simple : plutôt que de nous tourner vers Hachem et de Lui demander de résoudre nos problèmes à leurs sources, nous sortons nos chèques et nos cartes de crédits. Il ne faut pas être d'une intelligence supérieure pour comprendre que ce comportement exacerbe nos difficultés.

Attendre l'aide d'Hachem

La réalité est la suivante : aussi longtemps que nous trouvons difficile de vivre avec l'argent dont nous disposons – mais que nous y arrivons tout de même – nous vivons avec ce qui se trouve à notre disposition. Cependant, dès l'instant où nous vivons avec l'argent dont nous ne disposons pas, nous créons nous-mêmes une situation où le jour où notre salaire est viré sur notre compte en banque, nous sommes déjà à découvert ! Cela n'est pas encore la fin. Avant la présence de dettes, nos dépenses parvenaient plus ou moins à couvrir nos besoins. Cependant, maintenant que nous sommes à découvert et que nous devons payer des intérêts de plus en plus importants, nous faisons face à un nouveau type se dépenses : le paiement des arriérés et des intérêts. Ainsi, non seulement l'utilisation des chèques et des cartes de crédit n'a pas réglé nos problèmes – et fait grandir nos revenus comme par miracle – mais elle a augmenté nos dépenses à cause des intérêts que nous devons payer ! La vérité est qu'il existe un autre chemin. Grâce à la prière, nous pouvons sortir – en fin de compte – de notre situation financière catastrophique. Rabbi Na'hman de Breslev a écrit dans le Liqouté Moharan (I:9) que même si le montant des revenus de chaque personne est décrété dans la Ciel, on accorde à chaque individu un revenu supplémentaire dont le montant dépend de la force de son émouna et de sa confiance en Hachem et au pouvoir de ses prières. Nous ne devons pas oublier que c'est Hachem qui détermine l'amplitude des revenus dont nous disposerons pendant l'année. Partant, c'est également Lui qui fixe le budget dont nous disposerons pour faire face à nos dépenses. En aucun cas, nous devons croire que c'est notre

Rabbi Nathan de Breslev a écrit (Si'hoth Haran, 122) : “Si je n'avais pas attendu l'aide de D-ieu – avec une confiance à toute épreuve – je serais certainement devenu un voyageur de commerce, comme tant d'autres personnes qui voyagent toute l'année pour subvenir à leurs besoins.” “La majorité des personnes courent continuellement après ce qu'il leur manque pour les rendre satisfaites : vêtements, logement… Pour tout cela, plutôt que de courir sans cesse, il est préférable d'attendre l'aide d'Hachem. Cette aide viendra en son temps, sans que nous ayons besoin de ressentir une quelque pression à son égard. Il nous suffit d'être patients et de ne pas vouloir avoir de suite ce que nous pensons avoir besoin. Attendre la Compassion divine, voilà le plus important.” Rabbi Na'hman a dit que s'il n'avait pas eu la patience d'attendre – chaque fois qu'un besoin se faisait sentir – et qu'il avait emprunté de l'argent pour avoir immédiatement ce qu'il désirait, il serait devenu sans le moindre doute endetté. Il serait devenu également un voyageur de commerce comme nous en connaissons tant. Ces personnes sont prêtes à voyager d'un endroit à l'autre – toute l'année – pour gagner quelques pièces de monnaie… afin de payer leurs dettes. Essayez de réaliser pleinement cela : le grand Tsadiq qu'était Rabbi Na'hman a témoigné devant nous que s'il n'avait pas fait preuve de patience et attendu avec confiance l'aide d'Hachem, il serait certainement devenu un voyageur de commerce ! Tout cela pour vouloir satisfaire immédiatement un besoin spécifique ! Rabbi Na'hman aurait rejoint la horde de voyageurs de commerce plutôt que de devenir l'homme de D-ieu qu'il était ! Notre maître, notre leader aurait été un représentant de commerce connu sous le simple nom de Na'hman.

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Un bon ami part 39 Le lendemain, sur le chemin de l'école, Na'hman rencontra un garçon qui se dirigeait vers la même direction. “Peut-être que celui-ci sera le bon,” pensa-t-il. Il sourit au garçon et lui dit : “Chalom ! Je m'appelle Na'hman ; quel est ton nom ?” “Mon nom est Chim'on,” répondit le garçon d'un ton plaisant. “Voudrais-tu être mon meilleur ami ?” “Oui ! Cela me ferait très plaisir. ” “Je dois te dire que je n'aime que jouer, manger des bonbons et faire des blagues à tout le monde,” dit Na'hman. Le petit Na'hman avait dit cela afin de voir la réaction de Chim'on. “Je suis désolé,” répondit Chim'on. “Je cherche un ami qui désire étudier la Tora et qui se comporte d'une façon correcte.” “Ceci est merveilleux,” s'exclama Na'hman en souriant. “C'est exactement ce que je cherche et qui me rend heureux. Je crois que tu vas être mon meilleur ami et qu'ensemble, nous servirons Hachem ! Merci Hachem : Tu as écouté mes prières ! Merci Hachem pour m'avoir envoyé un véritable ami.” “Mais si cela est vrai, pour quelle raison m'as-tu dit que tu désirais jouer et faire des blagues ?” demande Chim'on. “Parce que je désirais voir ce que tu voulais réellement. J'ai découvert que tu es un bon garçon et que tu es honnête.” Na'hman et Chim'on étaient remplis de joie. Ils décidèrent qu'ils serviraient Hachem ensemble et qu'ils vivraient en suivant la Tora : avec une foi simple et avec des prières.


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IDEES CREATIVES - ENFANTS


IDEES CREATIVES - ENFANTS


DIY

KODESH

Question:

Question :

Je suis une marocaine et j’ai l’habitude de manger des kitniotes à Pessa’h, je viens de me marrier avec un ashkenaze pourrai’je continuer a mangé des kitniote ou pas ?

Peut-on utiliser des gans en latex pour Pessa’h? Réponse: Non car le latex peux contenir des particule de Hamets il faudra donc acheter des gants special cacher le Pessa’h

Réponse: Seulement dans la maison de vos parrents si cela ne dérange pas votre mari, sinon vous devrez vous en abstenir tout comme vous devez déjà vous en abstenir dans la maison de votre mari.

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Je veux un bébé

Les coupons d’achat

Question : Pourra t’on continuer à avoir des enfants après l’avenue du Mashia’h Réponse: Oui tout à fait de plus dans la Guemara traité Chabbat ( daf 30 p. ‫ ) ב‬Rambam Gamliel nous enseigne que les femmes enfanterons tous les jours comme il est écrit dans Jeremie 31, 8 “enceinte et accouchera ensemble.” Question : Doit-on prélever le maasser d’un coupon d’achat? Réponse: Tout ce qui peut être utiliser comme de l’argent avec lequel on peut acheter des produits, on devra en prélever le maasser

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Chaque Juif est précieux VAYIKRA

Dans la multitude Un simple coup d’œil jeté sur notre peuple révèle une grande hétérogénéité. Il n’existe que peu de pays ou de contrées où les Juifs n’ont pas vécu. Ils ont laissé des marques dans pratiquement chaque civilisation importante et se sont intégrés à ces environnements divers et variés. Mais les différences entre les membres de notre peuple ne se mesurent pas seulement par les lieux où ils habitent mais par leur nature profonde elle-même. Nos Sages commentent que de même que deux visages ne sont jamais identiques, il en va de même pour la manière de penser. Cependant, cette diversité ne porte pas ombrage à l’unité fondamentale qui lie, les uns aux autres, tous les membres de notre peuple, quel que soit le pays où ils habitent, quelle que soit l’époque à laquelle ils ont vécu. Chaque Juif, chaque homme, chaque femme, chaque enfant possède une âme qui est «une véritable partie de D.ieu» et qui imprègne chaque dimension de son être. De ce peuple, D.ieu dit : «J’ai créé cette nation pour Moi ; ils réciteront Ma louange». Chaque Juif est un légataire de l’héritage spirituel de notre peuple. Une chaîne d’or s’étend à travers les générations, remontant jusqu’à nos Patriarches, Avraham, Its’hak et Yaakov, jusqu’à nos Matriarches, Sarah, Rivkah, Ra’hel et Léah. Chaque Juif, dans la génération d’aujourd’hui, représente l’ensemble de la collectivité, comme elle a existé et évolué au cours de l’histoire. Et en tant que tel, D.ieu chérit chaque Juif tout comme un père chérit son fils unique. La proximité avec D.ieu L’amour exceptionnel que D.ieu porte au Peuple Juif se reflète dans les premiers mots de la Paracha de cette semaine. Il y est écrit : «Et Il appela Moché, et D.ieu lui parla». Avant que D.ieu ne parlât à Moché, Il l’appela, lui témoignant ainsi une preuve unique d’amour. D.ieu n’appela pas Moché pour lui faire part d’une information. Bien au contraire, Il l’appela pour lui exprimer l’amour essentiel qu’Il ressent pour notre peuple. (Car bien que ce fût Moché seul qui fut apostrophé, cet appel s’adressait à lui en tant que dirigeant de tout notre peuple.) La nature divine que chacun de nous possède fondamentalement nous «appelle», cherchant à s’exprimer. Cela se perçoit dans le sujet qui traverse la Paracha, les offrandes apportées en sacrifice. Le mot hébreu pour sacrifice, Korban, a la même racine que le mot Karov qui signifie «proche». Les sacrifices amènent le potentiel spirituel du Juif à la surface, rapprochant de D.ieu notre peuple et chacun de ses membres. Une approche emprunte d’amour Les idées qui viennent d’être évoquées sont fondamentales quand on en vient aux relations qui lient tous les Juifs, y compris ceux qui sont encore loin de la conscience de leur héritage. (Cela est d’ailleurs également impliqué dans la Paracha, puisque ses dernières parties décrivent les offrandes expiatoires apportées par ceux qui voulaient se faire pardonner une conduite indésirable). D’abord et avant tout, il nous faut apprécier qui est véritablement l’autre. Quand on parle à un Juif, nous ne devons jamais oublier que nous nous adressons à une âme qui est «une véritable partie de D.ieu». Il n’y a nul besoin de se concentrer sur les aspects négatifs de la conduite d’autrui. Mais il nous faut, au contraire, Page 36

valoriser son potentiel positif, lui faisant prendre conscience de l’étincelle divine qu’il possède en lui. Nous devons imiter l’exemple que nous donne la lecture de la Torah et témoigner à notre prochain une proximité toute particulière, l’invitant à se joindre aux activités qui encouragent l’expression de son essence divine. Il nous faut poursuivre cette approche avec confiance, car il s’agit de l’essence de notre prochain. «Aucun Juif ne peut ou ne désire se séparer de D.ieu». Quand il est invité à affirmer son héritage avec chaleur et ouverture, il répond, avance à son propre rythme pour «s’approcher de D.ieu». Puisqu’il appartient à la nation dont D.ieu dit «Je l’ai créée pour Moi», il est inévitable qu’en dernier ressort, ce Juif répondra à D.ieu Qui demande de dire «Ma louange», en suivant le chemin de la Torah et des Mitsvot. C’est une tendance naturelle que d’être impatient, de précipiter la personne dans une observance complète de la Torah et des Mitsvot et peut-être même de la critiquer si elle hésite ou qu’elle recule. La Torah n’approuve pas une telle approche. Quand Yechayahou le prophète adressa de durs reproches au Peuple Juif, D.ieu le semonça sévèrement, bien que ses paroles fussent justifiées. Au lieu d’adopter une approche critique, nous devons avoir à cœur d’apprécier et de toujours mettre en valeur les qualités positives que possède chacun des membres de notre peuple. Car en réalité, le fait même de l’existence d’un Juif est une expression de louange à D.ieu, indépendamment de quelque service divin qu’il puisse accomplir. Malgré le fait que les Juifs soient «un agneau au milieu de soixante-dix loups», que nous ayons subi de terribles persécutions, nous avons subsisté alors que des nations bien plus grandes et puissantes ont disparu. Cela montre clairement que D.ieu a investi une dimension de Son éternité au sein de Son peuple. Notre existence perpétuelle, en tant que nation et en tant qu’individus, est une expression de la Providence Divine. A notre époque, une génération après la Shoah, chaque Juif est un miracle vivant. Le fait que nous ayons pu survivre à cette période catastrophique et donner naissance à une nouvelle génération (quels que soient les défauts spirituels qu’elle puisse posséder), révèle la présence de la main de D.ieu. (C’est encore plus vrai du fait qu’aujourd’hui la plupart des Juifs non-pratiquants ne sont pas responsables de leur manque de pratique, n’ayant souvent pas eu l’occasion de se pencher sur leur héritage.

La louange ultime Le potentiel divin que possèdent chaque Juif et notre peuple en tant qu’entité ne restera pas en sommeil. Son éclosion conduira à une ère où la Divinité latente dans le monde en général se manifestera, l’Ere de la Rédemption. Le Peuple Juif dira alors «la louange [de D.ieu]» d’une manière complète, exprimant notre gratitude pour les miracles accomplis pour nous. Notre nation se dirigera ainsi vers notre Terre Sainte et louera D.ieu dans le Beth Hamikdach, très bientôt et de nos jours. Amen

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L’autel extérieur TSAV Rabbi Eléazar donnait toujours une pièce d’argent à un pauvre et seulement alors, il commençait à prier. Le Temple de Jérusalem possédait une structure qui correspond à celle de l’être humain. Ses chambres et ses meubles ont leur équivalent dans les différents organes et facultés qui constituent l’homme. Comme le soulignent nos Sages, quand D.ieu dit à Moché : «ils Me feront un Sanctuaire et Je résiderai parmi eux» (Chemot 25 :8), Il ne dit pas «Je résiderai en lui» mais «en eux». En d’autres termes, bien que le Temple constituât le lieu central du service de l’homme pour son Créateur, et l’endroit dans le monde où l’essence de la Divinité était la plus perceptible, l’objectif du service du Temple était que l’homme applique la conscience et l’expérience du Divin se dégageant du Lieu Saint dans tous les aspects de sa vie quotidienne. Ainsi, chacun des ustensiles du Temple ainsi que ce qui y était accompli possède son pareil dans la manière dont l’homme régit sa vie et sert son Créateur. Les services accomplis dans le Temple se rangent en deux grandes catégories : «les services intérieurs» dans le Temple à proprement parler (le Hé’hal) et les «services extérieurs» dans la cour du Temple (la Azara). Au niveau individuel, cela se traduit dans les deux domaines de base du comportement humain : le développement intérieur et spirituel de l’homme et les aspects les plus extérieurs de sa vie, ses efforts pour raffiner son être corporel et son implication avec son prochain et le monde environnant. La voie de la flamme Le sentiment instinctif d’un homme pourrait être qu’il doit se frayer un chemin de l’intérieur vers l’extérieur. D’abord, il se concentrera sur les besoins intérieurs de son âme et seulement après il prêtera attention aux sujets «extérieurs». Etant parvenu à une paix et une perfection intérieures, il se mettra alors à réellement influencer son environnement. «Prends soin du feu qui brûle dans ta cheminée », se dit-il, « avant de te préoccuper d’illuminer l’extérieur». Mais dans le Temple, les choses marchent dans le sens inverse. Le jour commence par l’allumage du Mizbéa’h Ha’hitson, de l’ «autel extérieur» qui se tient dans la cour du Temple. En fait, la loi de la Torah va même jusqu’à se demander si l’ «autel intérieur» et la Menorah (le Candélabre) doivent être allumés à partir des feux qui proviennent de l’ «autel extérieur». La Menorah à sept branches représente la sagesse divine de la Torah. L’«autel intérieur» est l’équivalent du raffinement et du perfectionnement que fait l’homme de ses plus hautes facultés spirituelles. Mais la gloutonnerie spirituelle n’est pas moins égocentrique que celle qui dévore la matérialité et celui qui se concentre exclusivement sur l’accomplissement et la réalisation de sa propre personne, même dans le sens le plus positif et le plus spirituel, met son Temple intérieur à l’envers. Il est vrai que plus un homme possède de richesse en lui, plus il peut en donner aux autres. Et il est également vrai que si quelqu’un vient à avoir des manquements en lui, il lui est extrêmement difficile de les rectifier chez autrui. Et pourtant, il est sûr que les besoins d’autrui ne peuvent être ignorés, en attendant que l’on atteigne soi-même la perfection. Bien plus, il s’avère souvent que donner aux autres permet de s’améliorer soi-même : une idée que l’on se doit de transmettre sera mieux et plus profondément comprise,

aider notre ami en situation de crise ouvre pour nous des ressources de foi et de courage qui nous étaient insoupçonnées à nous-mêmes. C’est là la leçon implicite dans le fait que la Menorah et l’«autel intérieur» étaient allumés à partir du feu qui brûlait dans la cour : aller vers l’autre, l’autre qui est en nous (c’est-à-dire notre personne physique) et l’autre, au sens littéral, celui dont la vie peut être améliorée si on lui apporte de la lumière et de la chaleur. Ces actes altruistes d’illumination allumeront, à leur tour, les «feux des maisons» dans les chambres intérieures de notre propre temple, de façon tangible et définitive. Notre étude de la Torah et notre prière imprègneront notre esprit et notre cœur avec un réel attachement au Tout Puissant. L’offrande du pauvre Les différents types d’offrandes apportées sur l’autel du Sanctuaire et à Jérusalem étaient classés en Sainteté Supérieure et Sainteté Moindre. L’offrande de Min’ha (repas) apportée par le pauvre est appelée Kodech Kadachim (une Sainteté Supérieure) «semblable à l’offrande expiatoire» du repentant. Abravanel, le célèbre commentateur espagnol, observe qu’alors que les autres offrandes peuvent être d’une Sainteté Moindre, celles du pauvre, qui donnait en faisant un grand effort et sacrifice de sa personne, sont d’une Sainteté Supérieure. De la même façon, l’expression de la contrition du pécheur repenti, ses remords pour ses mauvaises actions, sont chéris par son Créateur miséricordieux. La signification de l’offrande réside moins dans sa mesure quantitative que dans le degré d’implication de l’offrant, dans ce qu’il donne de sa propre personne. Le riche qui peut s’adonner à de grands gestes philanthropiques ne doit pas considérer ses frères moins fortunés que lui, d’un air protecteur. Et parallèlement, la mesure pour D.ieu étant le cœur, le contributeur modeste ne doit pas jeter un regard dépréciateur sur le fortuné ou se faire gloire de sa propre générosité («si je peux donner cinq euros, il peut en donner dix mille…»). Alors que la valeur négociable des dons généreux n’est pas diminuée par l’orgueil, les petites sommes de charité données avec arrogance n’ont que peu de sens spirituellement ou matériellement.

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Moché et Aharon CHEMINI «La bienveillance et la vérité se rencontrent ; la droiture et la paix se sont embrassées» (Psaumes 85 :11) «La bienveillance», c’est Aharon. «La vérité», c’est Moché. «La droiture», c’est Moché ; «la paix», c’est Aharon. (Midrach Rabbah.) La vérité et la bienveillance peuvent-elles réellement coexister? Où et comment la droiture et la paix convergentelles ? Moché et Aharon ne représentent-il pas des réalités totalement incompatibles ? La vérité est résolument objective alors que la bienveillance est glorieusement subjective. La paix nécessite le compromis qui est contraire à la droiture. Et pourtant, pendant quarante ans, Moché et Aharon conduisirent ensemble le Peuple Juif. La Torah (qui rapporte aisément les incidents malheureux qui eurent lieu au sein du camp des Israélites, y compris les erreurs de Moché et d’Aharon), décrit la relation entre les deux frères comme empreinte de respect mutuel et d’harmonie inaltérable. Dans la période de formation, entre la sortie d’Egypte et l’entrée en Terre Sainte, le peuple d’Israël fut guidé par un chef qui lui apporta la vérité absolue et immuable de la sagesse et de la volonté divines, et simultanément conduit par celui qui avait de la compassion pour la contradiction humaine et était le maître de la paix et des compromis, résolvant ainsi des conflits «entre l’homme et son prochain, entre le mari et sa femme». Pour comprendre cette relation entre Moché et Aharon, il nous faut examiner l’exemple unique où leurs approches différentes entrèrent en conflit. Car la Torah relate une occasion au cours de laquelle les frères furent en désaccord, un désaccord qui mit d’abord Moché en colère mais qui le fit céder par la suite devant son frère. C’était le 1er Nissan 2449 (1312 avant l’ère commune), deux semaines avant le premier anniversaire de la sortie d’Egypte, le jour où le Sanctuaire devait être érigé et inauguré. En fait, le Sanctuaire fonctionnait déjà depuis sept jours, mais il s’agissait-là d’une période d’ «entraînement» au cours de laquelle Aharon et ses fils avaient été initiés à la prêtrise. C’était donc en ce huitième jour qu’Aharon allait prendre son rôle de Cohen Gadol et que la Présence Divine (la Che’hina) allait résider dans le Tabernacle. C’est alors que la tragédie frappa. Les deux fils aînés d’Aharon, Nadav et Avihou «offrirent un feu étranger devant D.ieu, que D.ieu n’avait pas ordonné. Un feu jaillit de devant D.ieu qui les consuma et ils moururent devant D.ieu» (Vayikra 10: 1-2) D.ieu ordonna que l’inauguration du Sanctuaire ne soit pas interrompue. Bien qu’Aharon et les deux fils qui lui restaient eussent le statut d’endeuillés du premier jour (onanim), qui d’ordinaire n’ont pas le droit de consommer la viande sainte des offrandes, ils reçurent l’ordre expresse de prendre part à ces offrandes particulières, apportées en l’honneur de l’inauguration. C’est ce que firent Aharon, Eléazar et Itamar. Mais en ce jour, il y avait également une autre offrande, sans relation avec l’inauguration en soi. Il s’agissait de la chèvre apportée le premier jour de chaque mois comme offrande expiatoire. Et c’est à propos de ce sacrifice que se souleva le désaccord entre Moché et Aharon. Moché constata que la chair de la chèvre avait été brûlée, comme le requerrait la loi pour une offrande qui, pour quelque raison que ce soit, ne pouvait être consommée. Il demanda avec colère pourquoi ce sacrifice n’avait pas été mangé comme D.ieu l’avait ordonné concernant les autres sacrifices. Aharon expliqua qu’il avait fait une distinction entre Kodché

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Chaa, les offrandes commandées par D.ieu pour une occasion unique, et kodché Dorot, les sacrifices réguliers qui s’appliquent de la même façon pour toutes les générations. Si D.ieu avait ordonné quelque chose concernant l’offrande unique à l’occasion de l’inauguration, argumenta Aharon, il ne fallait pas en déduire qu’il en allait de même pour le sacrifice mensuel. Dans ce cas-là, s’appliquent les lois ordinaires concernant l’endeuillé. Moché écouta l’argumentaire d’Aharon et reconnut qu’il avait raison. Il admit que cette distinction lui avait échappé et que la conclusion d’Aharon était juste. Absolutisme et vicissitude Nous voilà devant une confrontation entre la vérité et la bienveillance, entre la rectitude d’une part, et la paix de l’autre. Moché, chargé de transmettre la Torah, la vérité par excellence, ne voyait aucune raison de faire la distinction entre Kodché Chaa et Kodché Dorot, entre quelque chose qui est justifié par l’occasion unique du moment et quelque chose qui constitue une routine dans le Service de D.ieu. Ce qui est vrai et juste est toujours vrai et juste quelles que soient les circonstances. Aharon, d’un autre côté, était le Grand Prêtre d’Israël. Il représentait l’aspiration du peuple à se rapprocher de D.ieu et à Le servir. Il comprenait que le service rendu à D.ieu est une offrande de tout ce que possède l’homme, un don de toute sa personne subjective. Il considérait qu’il existe des hauts et des bas dans la vie et que ce qui est attendu de l’individu dans ses meilleures heures, les plus inspirées, ne s’applique pas obligatoirement à ce qu’il est dans la vie de tous les jours. De là jaillit le conflit. D’une part, se tient Moché, apportant la vérité et la volonté divines, une vérité et une sagesse qui sont immuables, comme Celui Qui les a conçues, et de l’autre, Aharon, conduisant un peuple à s’approcher de cette vérité, avec ses propres moyens humains, un esprit subjectif avec lequel chercher, un cœur mouvant avec lequel sentir et des actions sujettes aux circonstances environnantes. Et qu’arrive-t-il ? Moché est d’accord avec Aharon ! La vérité absolue donne la légitimité aux «sous-vérités» d’un monde relatif. Qu’arriva-t-il profondément ? Comme cette contradiction apparemment insoluble put-elle être résolue ? Les points de contact Ce qui se passa fut que Moché gagna une compréhension plus profonde de la nature de la vérité. Quand nous observons et discutons de notre propre réalité, décidément subjective, nous utilisons aisément des termes de la famille du mot «vrai». Nous parlons de nos «véritables» sentiments et de nos «véritables» désirs. Nous proclamons comprendre «vraiment» quelque chose ou avoir découvert des faits «véridiques» dans certaines circonstances. Mais si nous définissons la «vérité» comme une réalité absolue et immuable, il semblerait que ce terme ne puisse être appliqué qu’à la vérité absolue du Divin. Utiliser ce terme dans notre réalité très changeante ne serait-il pas rien de plus qu’un mensonge à nous-mêmes ? La ‘Hassidout répond par la négative. Le prophète Yirmiyahou déclare : «D.ieu est la vérité» mais les Maîtres de la ‘Hassidout comprennent ces paroles comme signifiant que non seulement D.ieu est l’essence de la vérité mais qu’Il est également la source de tout ce qui est défini comme «vrai» dans notre monde. Sa vérité est absolue ; toutes les autres «vérités» sont relatives et n’ont d’autres réalités que celles qu’Il choisit de leur attribuer. Mais c’est Lui qui créée ces réalités subjectives. C’est ainsi que si nous observons


des vérités relatives dans Sa création, elles constituent l’expression (bien qu’imparfaite) de Sa vérité absolue, comme elle se manifeste dans les limites des mondes «nombreux» et des réalités qu’Il a créés. En d’autres termes, quand un homme donne «tout», son maximum, il atteint un absolu personnel, quelque chose qui, dans le contexte de son monde subjectif, personnel est vrai. Et toutes les vérités, incluant de telles vérités subjectives, sont l’expression d’une vérité plus profonde qui en est la source et en donne la force : la vérité de leur Créateur. C’est ainsi que la vérité personnelle entre en contact avec la vérité de D.ieu. C’est là l’héritage joint de Moché et d’Aharon : nous devons aspirer à la vérité, guidés par les directives de la Torah, en utilisant les talents et les ressources qui nous ont été attribués. Nul n’a besoin d’être perturbé, dans sa quête, par les limites de sa compréhension, par la subjectivité de ses sentiments, et la relativité de ses actions. Si nos efforts sont véritables, même «véritables» seulement dans le contexte de notre existence relative, alors «Moché» concèdera à «Aharon» que sa vérité est une partie de l’absolue Vérité à laquelle nous aspirons.

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La Sortie d’Egypte - Epreuve d’Emouna Les Enfants d’Israel sortent enfin d’Egypte, d’esclavage et avancent en direction de la mer et la ils se retrouvent pris au piège complètement, devant eux la mer sur les cotés des animaux sauvages et derrière eux les égyptiens après 210 ans d’esclavage quand enfin arrive ce moment tant attendu de liberté, ils se retrouvent complètement coincé. Et là contre toutes espérance la délivrance ce dévoila de l’endroit le plus improbable de la mer. Ce qui y’a de plus surprenant encore c’est que nos sages nous explique que la mer ne s’est pas ouvert complètement mais elle s’ouvrait au fur et à mesure de l’avancé des Enfants d’I-sraël. Les Enfants d’Israel faisaient un pas et devant eux se tenait un mur d’eau immense, ils faisaient un autre pas et le mur s’éloigné, à chaque pas qu’il faisait la mer reculer devant eux. Si déjà D.ieu leur fit un miracle pourquoi il ne le fit pas complètement ? Imaginons un instant que D.ieu regrette son miracle. De plus c’est horrible car ils n’avaient pas l’impression d’avancé mais de faire du sur place, à chaque pas ce qu’ils voient devant eux c’est toujours ce même mur d’eau. Alors pourquoi justement D.ieu ne leur a pas tout simplement ouvert la mer d’un bout à l’autre ? Ce qui nous donne à tous de l’espoir c’est le faite de croire que un jour on va se lever un matin et tous nos problèmes seront finis; c’est une pensée fausse en soit. Quand nous étions à l’école nous avions la vie facile et pourtant la plus part d’entre nous se demander comment allons nous faire pour expliquer à nos parents le 11/20 en algèbre ou les 2 heures de retenus que nous avions reçu pour ne pas avoir fait nos devoirs, je ne vous parle même pas de tous ces moments où nous préférions dormir chez un ami au lieu de montrer à nos parents notre bulletin scolaire; l’année fini enfin les grandes vacances et les petits boulots et avec eux leurs lots de soucis et quand enfin c’était fini nous voila de nouveau à l’entrée d’une nouvelle année scolaire, et puis c’est au tour des épreuves du Baccalauréat, quand enfin tout ça fût derrière nous, nous nous retrouvâmes en uniforme militaire devant un commandant encore plus stricte que notre surveillant au lycée et une panoplie d’exercice qui nous attendait. 3 ans plus tard on a plus le temps de rigoler les études reprennent mais cette fois le niveau est beaucoup plus dur, à la clef une carrière, un emploi que nous ferrons surement pour le restant de notre vie etc…

On ne dépasse pas tous ces problèmes, toutes ses épreuves qui se multiplient au fur et à mesure que l’on avance dans la vie, que les années défilent les unes après les autres. Pourquoi les problèmes non seulement ne diminuent pas mais au contraire se multiplient et se compliquent au fil des années? La réponse vient de la mer, après 210 ans d’esclavage les Enfants d’Israël espèrent voir la lumière au bout du tunnel, ils espèrent enfin être délivrés de cette vie d’esclavage, cette vie de problèmes qui n’en fini pas et là D.ieu vient leur enseigner que même s’ils croient qu’ils n’avancent pas le faite déjà d’être arrivé jusqu’ici est une avancé et ceci est un enseignement pour chacun de nous que les épreuves sont de D.ieu et la preuve, que nous sommes toujours là car D.ieu veille sur nous il nous donnes des épreuves à notre niveau mais est présent pour nous faire avancer pour nous garder et nous protéger « D.ieu règne, D.ieu régnait, D.ieu régnera pour l’éternité ». Cette sensation que nous faisons du sur place est le fruit du Yetser Ara qui ne veut pas nous montrer que nous avançons, à chaque pas que nous faisons il nous montre ce mur d’eau cette obstacle qui est toujours devant nous. Le Yetser se joue de nous, pour nous décourager dans notre vie. Alors comment savoir que nous avons quand même avancé ? Il suffit de regarder derrière nous et de voir tout le chemin déjà parcouru. Les épreuves sont là pour nous rendre plus fort dans notre travail de D.ieu; pour voir si nous allons avancer malgré ce mur avec une confiance Total en D.ieu. Tout comme le sportif s’entraine dur pour devenir plus fort, le Juif doit lui aussi faire face à différentes épreu-ves pour fortifier son travail divin. Le secret pour réussir à surmonter les épreuves c’est justement de faire comme Rabbi Akiva qui se retrouva perdu en pleine mer sans bateau ni même de bouée, quand venait une grande vague il m’était la tête sous l’eau et continuait à avancer jusqu’à qu’il atteint la plage. « Mettre la tête sous l’eau » Eine Ma’im éla Torah. Le faite de se plonger complètement dans la Torah lui donna la possibilité de surmonter les « vagues » épreuves de la vie aussi grande étaient elles. Rav Raphael Roubin Chlit’a

Toute notre vie nous vivons avec ce pincement dans le ventre que les problèmes ne s’arrêtent jamais que on a beau essayé d’avancer on reste au même endroit, on appuie au maximum sur la pédale d’accélération mais rien, la voiture n’avance pas. Dédicassez un court pour un proche en envoyant 13€ / 52sh par Paypal à famillytorah@gmail.com et en précisant le nom hébraique ainsi que le nom hébraique de la personne pour qui vous voulez dedicasser le cours ainsi que la bénédiction désirée



Le Secret de la colombe Ceci s’applique également au couple où chaque conjoint est une partie essentielle d’un ensemble parfait. La femme ne doit pas s’inquiéter si son mari est la Tête car elle est le Cou qui lui seul programme tous les mouvements de la tête. Quand un individu a un torticolis, la tête s’en trouve paralysée! La femme doit prendre conscience de la grandeur de son rôle et de la haute responsabilité qui en découle. C’est elle que l’on nomme ‘akéret bayit, figure fondamentale de la maison, comme l’exprime la Michna (Yoma 1,1): « Sa maison, c’est sa femme ». De même Rabbi Yossi déclare: « Je n’ai jamais appelé ma femme autrement que ma maison » (Chabbat 118). A se sujet, on raconte une anecdote pathétique concernant Rabbi Arié Lévine, le Tsadik de Jérusalem. Quelques temps après la mort de sa femme, alors qu’il voyageait en taxi, le chauffeur lui demanda: - Où est votre maison ? Le Rav ne répondit pas. Quand le conducteur réitéra sa question, le Rav précisa : J’habite … Cha’aré ‘Hessed. Il lui expliqua ensuite que, depuis la dispari-tion de son épouse, il n’avait plus de maison mais seulement une adresse ! Le Roi Salomon avait déjà révélé cette vérité première : « La sagesse des femmes édifie la maison » (Proverbe 14,1). Nous pouvons ajouter que la femme peut construire même un palais si elle couronne son mari en l’honorant comme il se doit. C’est alors qu’elle pourra devenir reine à son tour. Une mère avisée, raconte le Midrach, prodigua ces conseils à sa fille, alors qu’elle l’accompagnait vers la demeure de son mari: « Tiens-toi devant lui comme devant un roi pour le servir. Si tu es sa servante , il sera ton esclave et t’honorera comme une altesse mais si tu veux le dominer, il sera ton maître, que tu le veuilles ou non. Alors il te méprisera et tu seras à ses yeux comme une esclave parmi tant d’autres » (Menorat Hamaor, ner 3, règle 6).

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Prévoyant que tous les maris ne sont pas forcément des modèles de perfection, les Sages déclarent : « La femme doit honorer son mari plus que nécessaire », c’est-à-dire plus que ce qu’il ne mérite ! Notre mari devrait avoir la priorité sur nos enfants, nos amies intimes et sur ce cher téléphone qui fonctionne comme un intrus au sein du couple. Ce respect du mari passe avant celui de tout être au monde et même parfois avant celui des parents dans les cas ou il est impossible de concilier les deux. Dans le Talmud, il est écrit : « Toi et ta mère, devez honorer le père de famille » (Kidouchim 31). Et on y stipule, dans le même paragraphe, que c’est un ordre de la Torah. Si les parents ne sont pa d’accord avec les idées ou actes de leur gendre, la femme doit se ranger du côté de son conjoint même si, à cause de cela, elle risque de contrarier son père ou sa mère. Le Roi David s’adresse à la jeune fille juive et lui dit : « Ecoute ma fille, ouvre les yeux, tends l’oreille : oubli ton peuple et la maison de ton père ! » (Psaumes 45,11). Et le Méiri écrit dans son commentaire sur le livre des Proverbes (chapitre 31) : La femme vertueuse abandonne les habitudes de son père et adopte celles de son mari à tel point qu’il semble qu’elle est la fille de son mari et non celle de son père. Dans les responsa du Rachbats (3ème tome, siman 179), il a été décrété : une femme sépharade mariée à un achkénaze (ou le contraire) doit suivre obligatoirement les coutumes de son mari, même s’il s’agit de lois plus sévère ou moins sévère, car « sa femme est comme son propre corps à tous point de vue ». Rabbanite Rivka Amar Zats’al P55 ft09



Gardes ta langue !

Science & Torah

L’importance de la parole

La Baleine bleue

Il est dit dans notre paracha : «Car la chose est très proche de toi, dans ta bouche et dans ton coeur, pour la faire».

La baleine bleue, ou rorqual bleu, est un mammifère de l'ordre des cétacés et de la famille des mysticètes.

Le Rav Dessler demande : Que devons-nous faire avec notre bouche ? Qu’est-ce que Hachem nous demande en ce qui concerne la bouche ? Nous devons savoir que la bouche a une très grande force. Si l’homme s’habitue à dire des paroles de Torah et de sainteté, cela a une grande influence sur le fil de ses pensées, et aussi sur son coeur.

La baleine bleue mesure de 25 à 30 m.

Imaginons un lourd camion qui se trouve au sommet d’une montagne, et tout à coup ses freins s’abîment et il se met à rouler en arrière. Même si dix hommes essayent de l’arrêter de toutes les forces de leur corps, ils ne réussiront pas. Mais en revanche, si un seul homme saute à l’intérieur et met le moteur en marche, il pourra sauver la situation. De la même façon, la bouche de l’homme est le moteur qui a la possibilité de le pousser à ramener les choses à son coeur, s’il dit beaucoup de paroles de Torah, de sagesse et de moussar, car il est dit que l’homme n’a été créé que pour le travail de la bouche, et les coeurs sont attirés dans la même direction que les actes.

Elle porte environ 320 plaques de fanons qui mesurent 1 m de long sur 55 cm de large. Au bout de chacun, une frange de longs poils retient les proies minuscules. Elle peut peser jusqu'a 170 tonnes. Ses nageoires mesurent de 2 à 3 mètres. Ses faces inférieures sont blanches. Certains peuvent être de couleur uniformément gris ardoise. La baleine bleue a un corps effilé qui paraît étiré. Sa tête est plate. C'est un des plus gros animaux de la planète. Comme les autres cétacés, la baleine bleue descend d’animaux terrestres comme par exemple ambliocetius. Les baleines bleues vivent dans les océans. La baleine bleue se nourrit exclusivement de grandes quantités de plancton appelé krill. On a trouvé un estomac de baleine en contenant 425 kg ! Son régime alimentaire est un petit crustacé, le krill, mais également des petits poissons et parfois de calmars.

Eshet Hail

Comment mérite-t-on un fils comme le Roi David Ruth, la fille du roi de Moab, arrive dans le pays de Yéhouda avec sa belle-mère Naomi, dans une situation extrêmement difficile, car son mari est mort, elle n’a pas de biens et sa belle-mère âgée est à sa charge. L’avenir ne paraît pas rose, car Ruth était Moabite, et il y avait un doute si elle avait le droit d’épouser un juif. La pauvreté l’oblige, elle, une fille de roi habituée aux égards royaux, à glaner des épis dans un champ pour gagner sa subsistance et celle de sa belle-mère. En arrivant dans le champ de Boaz, elle découvre à sa grande surprise que les jeunes filles qui glanent des épis ne font pas attention à observer la pudeur qui convient à une fille d’Israël. Mais Ruth ne se laisse pas entraîner ! Le Midrach dit : «Toutes les femmes se penchent pour glaner, et celle-ci s’assied pour glaner». Elle fait attention à ce qu’on ne voie pas son corps par derrière. Ruth fait également attention à ne pas parler avec les mois-sonneurs, alors que les autres femmes bavardent avec eux. Ruth ne se laisse pas impressionner par ses compagnes, elle va à contre-courant ! Ruth a mérité d’épouser Boaz qui était le plus grand Sage de sa génération et d’être la mère de la maison royale de David et la mère du Machia’h. Ruth doit nous montrer le chemin : fuir les vêtements qui sont contraires à la pudeur et les actes qui ne correspondent pas à la volonté de Hachem. Alors, on mérite ce qu’il y a de mieux.

C'est un animal solitaire. Elle migre chaque année vers des eaux chaudes pour donner naissance à ses petits. Pendant près de 40 ans, la baleine bleue fut chassée par des baleiniers avant d'être protégée par la communauté internationale en 1966. En 2002, il n'en restait qu'entre 5 000 et 12 000 spécimens, ce qui est très peu ! C'est une espèce gravement menacée ! La baleine bleue est en danger à cause de la chasse, la pollution, ce qui provoque le réchauffement climatique. Depuis l'interdiction de la chasse, les études n'ont pas pu montrer de manière sûre. Les associations demande que la pêche soit interdite dans les zones de reproduction.


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.07 Les fils de Méchélémeyahou : Zékharyahou. Yédi’haèl. Zévadyahou. Yatnièl. ‘Hélame. Yéhoh’anane. Elyo’hénaye. Chémaya. Yéhozavade. Yoah’. Sakhar. Nétanèl. ‘Hamièl. Yissakhar. Pé’houlati. ‘Hotni. Réfaèl. ‘Hovède. Elzavade. Elihou. Sémakhyahou. H’ossa. Chimeri. H’ilkiyahou. Tévalyahou. Zékharyahou. Choupime. Ah’iya. Yéchayahou. Yorame. Zikhri. Chlomite. Kénaneyahou. H’achavyahou. Yériya Haroch. « Les chefs de famille etc. » : Yachavame, fils de Zavdièl. Dodaye Haah’ohi. Miklote Hanaguide. Bénayahou, fils de Yéhoyada Hakohène (le Prêtre). Son fils, ‘Hamizavade. Assaèl, frère de Yoav. Son fils, Zévadya. Chamoute Hayizrah’. ‘Hira, fils de ‘Hikèch Hatéko’hi. H’élètss Hapéloni. Sibékhaye Hah’ouchati. Avi’hézèr Ha’hanétoti. Maraye Hanétofati. Bénaya Hapir’hatoni. H’éldaye Hanétofati. ‘Hotnièl. Eli’hézèr, fils de Zikhri. Chéfatyahou, fils ‘Homeri, fils de Mikhaèl. Yichmayahou, fils ‘Hovadyahou. Yérimote, fils de ‘Hazrièl. Hochéa, fils de ‘Hazazyahou. Yoèl, fils de Pédayahou. Yido, fils de Zékharyahou. Ya’hassièl, fils de Avnèr. Azarèl, fils de Yéroh’ame. Azmavète, fils de ‘Hadièl. Yéhonatane, fils de ‘Houziyahou. ‘Hèzri, fils de Kélouv. Chimi Haramati. Zavdi Hachifmi. Ba’hal H’anane Haguédéri. Yo’hach. Chitraye, fils de ‘Hadlaye. Ovil Hayichmé’héli. Yéh’édyahou Haméronoti. Yaziz Hahagri. Yéhonatane, parent de David. H’ièl, fils de H’akhmoni. H’ouchaye Haarki. Yéhoyada, fils de Bénayahou.

TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Ragoût de mouton au citron Ingrédients pour 4 pers.: 600gr d’épaule de mouton, 5 gousses d’ail, 1 citron jaune, 400 gr de petite pommes de terre épluchées, 1/2 CaC de curcumin, 1/2 verre d’huile, Sel, poivre. Recette : Enlever au couteau la fine pellicule jaune

du citron en gardant le zeste blanc.

Le couper en tranches fines dans une assiette. Verser l’huile dans un fait-tout posé su feu moyen et y faire revenir pendant trois minutes la viande coupée en portions. Ajouter les tranches de citron et leur jus, l’ail pelé et écrasé, une CaC de sel, une pincée de poivre, une de curcumin et trois quarts de litre d’eau. Dés ébulition, mettre à feu modéré, couvrir et faire cuire trois quart d’heure. Ajouter alors les pommes de terre et,s’il le faut, un peu d’eau. Couvrir, mettre à feu doux et laisser mijoter une demi-heure. Dresser dans un plat, la viande au centre et entourée de pommes de terre. Napper de sauce et servir chaud.

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Croissant de Lune Ingrédients pour 40 biscuits: 250 g d'amandes en poudre, 125 g de fécule de pdt, 1 verre de sucre en poudre, 1/4 de verre d'huile (5cl), 1/4 de verre de jus d'orange (5 cl)zeste de 2 oranges, 1 oeuf moyen, 2 sachets de sucre vanillé, 1/2 sachet de levure chimique Garniture - pépites de chocolat, noix, noisettes ou amandes grossièrement concassés. Recette : Préchauffer le four à th 170° Dans un bol, mélanger les amandes en poudre, la fécule, le sucre en poudre, la levure et le zeste d'une orange. Ajouter l'huile, un oeuf et le jus d'orange et bien mélanger : la pâte ne doit pas être trop collante sinon les biscuits vont s'étaler, mettre plus d'amandes en poudre si la pâte colle aux doigts. Partager votre pâte en 2 ou 3 parts. Mettre des pépites de chocolat dans une partie de la pâte, des noix ou des amandes dans les autres. Former environ 45 boules, les aplatir légèrement et les déposer sur deux plaques de four recouvertes de papier sulfurisé. Enfourner pour 15 à 18 minutes (suivant que vous aimiez vos biscuits moelleux ou croustillants) en surveillant à partir de 15 minutes car ils dorent très vite ! Ces petits biscuits se congèlent très bien. Si vous les faites façon cookies mettre 100 g de pépites de chocolat.

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Yehoudit bat Miriam Janet Ra’hel Corine bat Nina Ginette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché

Adrien Moche Ben Israel Michael

Ainsi que toutes les victimes du Covi19

Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette Israel Michael ben Sarah

Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel

Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie

Ainsi que toutes les victimes du Covi19 Kol aNéchamot Chééne lahéme mi chéyitpalel Alléhéme véyomar Aléhéme Kadish.

HILLOULOT TSADIKIM 1 Nissan : Le Rav Chalom Dov Ber Schneersson voir 11 Nissan : HaRav Moché ben Nah’mam - Le Rambam 13 Nissan : Rabbi Menahem Mendel - Le Tsemak’h Tsedek Maran aBeth Yossef - Rabbi Yossef Caro 15 Nissan : Its’hak Avinou 26 Nissan : Yéochoua Ben Noun 30 Nissan : HaRav Haim Vital - Or aHayim Akadoch Cliquez ICI pour consulter toutes les Hilloulot du mois


http://famillytorah.com/category/segoulot/ RETROUVEZ toutes les SEGOULOT SPECIAL PESSA’H http://famillytorah.com/?p=340 1- Chabbat avant Pessa’h il faudra preparer un chabbat encore plus copieu et riche que les autres chabbat de l’annee, en effet c’est par le merite de ce chabbat que nos ancetres on meritait les miracles de la sortie d’egypte. 2- Pendant la Bdikat Hamets ne pas oublier de verifier dans les poches – Segoula pour etre sauver du vol 3- Pendant le Biour Hamets prendre un papier et y inscrire toutes les choses qui vous causes du tort dans votre vie quotidienne ex’: la parnassa, la sante, le mariage etc… et bruler ce papier avec votre Hamets. 4- Lire en journee avant le seder de Pessa’h la priere du Korban Pessa’h ainsi que la Igueret de Rabbi Shimom d’Ostropolie – Protection pour toute l’annee. 5- Preparer en couple le mari et la femme la table du seder avant l’entree de la fete – Segoula pour la Paix dans le couple. 6- Garder dans la maison un morceau de la matsa Afikoman toute l’annee – pour une abondance dans la parnassa et protection . 7- Garder de la matsa qui a ete faite pour Pessa’h et la manger a Rosh Ashana. 8- Pendant que les enfants chantent le MA NISHTANA c’est le moment de prier pour leurs reussite et pour ceux qui n’ont pas encore d’enfants de prier pour en avoir. 9- La Matsa est la Richesse ; La Matsa est un traitement. 10- Les femmes- faites attention d’accomplir toute les mitsvot de seder de pessa’h : boire les 4 verres, reciter le Alel apres la priere de Arvit et la lecture de la Agada joyeusement et de ne pas parler de discution banal depuis le Kidouch et jusqu’a la fin du Alel. 11- Le chant E’had Mi Yodea contient de merveilleux secrets. 12- Le soir du seder il faut profiter que les portes du ciel soient ouverte pour prier Borei Holam 13- Il est tres important de se vivre la sortie d’Egypte pas seulement de la lire. 14- Prendre soit de bien preparer le Seder car comme sera votre Seder comme ca sera votre annee. 15- Le milieu de la nuit est un moment propice pour demander a Hashem tous ce que vous desirez. 16- Honnorer sa femme d’un bijou ou/et d’un bel habit pour la fete. 17- Il faudra rester joyeux pendant Hol Amoed : habit, repas … 18- Quand on invite Elihaou aNavi chez nous le soir du Seder chacun son tour ira a l’entree de la maison de fera un voeu. 19- Celui qui mange le lendemain du seder les signes du plateau meritera la crainte Divine. 20- Il ne faudra pas s’enerver le soir du seder car cela apporte un mauvais presage. 21- Le 7eme jour de Pessa’h implorer les cieux pour les choses compliquer qu’Hashem dans sa grande misericode, vous ouvre les portes, a l’aurore et reciter le Chirat Ayam . 22- Le shabbat apres Pessa’h ne pas oublier de faire les Halot en forme de clef pour ouvrir la parnassa. 23- Garde le sel du omer toute l’annee et une segoula pour la protection. 24- Boire l’eau de la pluie en Pess’ah et Chavouot peut vous guerir de toutes les maladies.


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