Magazine Familly Torah Tamouz 2021

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Directeur : Borei Olam

SOMMAIRE :

Graphiste : Jonathan G.

LA QUOTI HALAKHIQUE

Directeur commercial : Rephael Hai

Pages 4-5

Publicité et Abonnement :

LE 3 TAMOUZ

Tel. : 050.229.65.22

Pages 6-7

E-mail : famillytorah@gmail.com Site : https://famillytorah.fr : Familly Torah : Familly Torah : Familly Torah : Familly Torah : +972 (0)50.22.965.22 Pour s’inscrire à la liste de diffusion Envoyez : « Emag FT + Nom & Prénom » Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUp et Réseaux Sociaux La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications. Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.

LES 48 VOIES DE LA SAGESSE Pages 10-11 LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 12-18 ENFANTS Pages 20-21 IDEES CREATIVES Pages 24-26 VIVRE SON TEMPS Pages 28-31 RABBANIT AMAR ZATSA’L Pages 32 FEMME VAILLANTE - LACHON ARA Pages 34 CHEMOT ATSADIKIM - HILLOULOT Pages 36-38 SEGOULOT Pages 38

Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...

DEDICASSE : A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral. De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances. Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.

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Jeûne du 17 Tamouz Le jeûne du 17 Tamouz est l’un des quatres jeûnes institués par les prophètes. Il correspond au « jeûne du quatrième mois » évoqué par le prophète Zekharya (8-19) comme l’explique la Guémara, traité Roch Hachana (18b). Nous sommes astreints de jeûner à causes des malheurs qui se sont produits ce jour là afin de réveiller les coeurs et de les guider vers la techouva (repentir). Le jeûne sera un souvenir de nos fautes ainsi que des fautes de nos ancêtres puisque nous sommes affligés des mêmes malheurs qu’eux (exile).

elle n’est pas gênée par le jeûne. Avant que la grossesse ne se voit, dès besoin, elle sera dispensée (après consultation d’un rabbin). Le cas des mineurs Les garçons de moins de 13 ans et les filles de moins de 12 ans sont totalement dispensés de jeûner, même une partie de la journée. Les Permissions Pour ces jeûnes, il est possible de se laver, de se parfumer, de porter des chaussures en cuir et d’avoir des rapports conjugaux.

Cinq malheurs sont arrivés le 17 Tamouz :

Se brosser les dents

Il n’est pas convenable de se rincer la bouche pendant un jour de jeûne, comme nous le faisons le matin au réveil. Certains avis permettent de le faire, jusqu’à une quantité de Revi’it (8,1 cl).

Les tables de la loi furent lorsque Moshé redescendit du Sinaï ;

Le sacrifice journalier premier Beth Hamikdach ;

fut

arrêté

brisées lors

du

La muraille de Jérusalem fut éventrée à l’époque du second temple ;

Apostomous, le mécréant, fit brûler la Torah ;

et ce dernier plaça une idole dans le temple.

L’évocation de ces souvenirs doit nous inciter à nous améliorer et ainsi hâter la venue de Machia’h. Qui doit jeûner ? Toute personne en bonne condition physique doit jeûner, les hommes à partir de 13 ans et les femmes dès l’age de 12 ans. Cette obligation commence au lever du jour et se termine à la sortie des étoiles. Le cas du malade Un malade (même qui n’est pas en danger), un convalescent (s’il est encore faible), les personnes âgées et les gens faibles (pour qui le jeûne est pénible) ainsi qu’une femme 30 jours minimum après l’accouchement (si la femme en ressent vraiment le besoin, elle peut ne pas jeûner jusqu’à 2 ans après l’accouchement) sont dispensés de jeûne (même une partie de la journée). Cependant, ils mangeront alors discrètement. Le cas de la femme enceinte Une femme enceinte, dès que la grossesse devient reconnaissable, est également dispensée même si Page 4

A notre époque, une personne habituée à se brosser les dents chaque matin avec du dentifrice, et qui ne supporterai pas de ne pas le faire pendant un jour de jeune, ou une bien personne de mauvaise haleine si elle ne se brosse pas les dents avec du dentifrice, pourra dans tous les cas, se brosser les dents pendant un jour de jeûne, en respectant les 2 conditions suivantes :

Ne pas introduire une quantité d’un Revi’it (8,1 cl) d’eau en une seule fois. Veiller à tout recracher moindre goutte d’eau.

sans

avaler

la

Ben Hametsrim: du 17 Tamouz au 9 Av La période entre le 17 Tamouz (1ere brèche dans la muraille de Jérusalem) et le 9 Av (jour de la destruction du 1er et du 2ème temple) est appelée : Ben Hametsarim. Ces jours sont considérés comme des jours de deuil. Les restrictions dues au deuil lié à la destruction des 2 temples vont crescendo du 17 Tamouz jusqu’au 9 Av. Attention, Roch ‘Hodech Av et les chabbatot


de ces 3 semaines ne sont pas soumis aux règles de deuil. Dès le 17 Tamouz Dès le 17 Tamouz, on ne célébrera pas de mariages : On évitera toute festivité et la coutume est de ne pas écouter de musique. On évitera de manger de nouveaux fruits ou de porter de nouveaux vêtements pendant cette période afin de ne pas réciter la berakha de Chéhé’héyanou : « qui nous a fait vivre… jusqu’à ce jour », puisque c’est une période de malheur. En cas de nécessité, on pourra la réciter Chabbat, afin d’honorer le Chabbat. Dès Roch ‘Hodech Av La 2e période de Bein Hametsarim commence dès la fin de Roch ‘Hodech Av et se termine avec l’entrée de Chabbat ‘Hazon (dernier chabbat avant le jeûne du 9 Av). La viande & le vin En souvenir de la destruction du Temple et donc de l’arrêt des sacrifices et des libations de vin, on a l’obligation de ne pas manger de viande (poulet inclus) et certains ont la coutume de ne pas boire du vin. Cette règle est appliqué généralement jusqu’au 10 Av (car le temple continua de brûler ce jour là). Les malades, les femmes qui allaitent et les enfant de constitution faible qui ont l’obligation médicale de manger de la viande, mangeront de préférence du poulet (sauf s’il est vraiment impératif pour eux de consommer de la viande rouge). Couture Il est interdit de coudre ou de couper des vêtements neufs, mais on pourra recoudre une couture défaite. De même on ne pourra pas acheter des chaussures neuves ou des vêtements neufs.

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Le 3 Tamouz: l’anniversaire de la disparition du Rabbi des Loubavitch Cette année, le 3 Tamouz tombe dimanche 13 juin 2021 Le Rabbi de Loubavitch quitta ce monde le 3ème jour du mois hébraïque de Tamouz, en 1994. Traditionnellement, c’est un jour de réflexion, d’étude, de prière, de réengagement et surtout d’action positive. Le Rabbi de Loubavitch – Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson, de mémoire bénie – a quitté ce monde le 3ème jour du mois hébraïque de Tamouz, en l’an 5754 depuis la création (le 12 juin 1994). Traditionnellement, c’est un jour de réflexion, d’étude, de prière, de réengagement et surtout d’action positive.

Le 3 Tamouz 1994: Transmission «Faites tout ce qui est en votre pouvoir»

Le Rabbi prononça ces paroles à la fin d’un discours qu’il donna dans la soirée du jeudi 11 avril 1991. Dits d’une voix angoissée et émaillés de références personnelles inhabituelles, ces mots choquèrent profondément les ‘Hassidim présents dans la synagogue du Rabbi et résonnèrent dans la communauté ‘Habad-Loubavitch mondiale tout entière. Cependant, aucune diminution des activités du Rabbi ne fut constatée suite à ce discours. Au contraire : bien qu’il approchât de son 90ème anniversaire, il accélérait. Chaque Chabbat, il y avait une nouvelle réunion publique – les fameux Farbrenguen – et souvent plusieurs autres au cours de la semaine. Chaque dimanche, le Rabbi se tenait debout pendant des heures à accueillir les visiteurs avec bénédictions et conseils – et un dollar à donner à la charité. Sa campagne pour amener le monde à la conscience de l’imminence de l’ère du Machia’h se poursuivit et s’intensifia. Mais un sentiment d’expectative flottait dans l’air. Le Rabbi avait déclaré implicitement que la torche qui avait passé de chef en chef, de prophète en sage depuis Avraham, lui, le Rabbi, l’avait transmise à chacun d’entre nous. _______________________ Le 25 Adar I 5752 (29 février 1992) était un Chabbat comme les autres pour les nombreux ‘Hassidim du Rabbi qui résidaient dans le quartier de Crown Heights à Brooklyn, New York.

« Comment est-il possible que la Rédemption n’ait pas déjà été atteinte ? Que, malgré tout ce qui s’est passé et tout ce qui a été accompli, Machia’h ne soit pas encore venu ? Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour faire venir Machia’h « Que puis-je faire de plus ? J’ai fait tout ce que je pouvais pour amener le monde à véritablement réclamer et exiger la Rédemption... La seule chose que je puisse encore faire est de vous transmettre la chose. Faites tout ce qui est en votre pouvoir – des actions qui relèvent d’une lumière sublime et transcendante, mais accomplies de manière pragmatique – pour faire venir Machia’h concrètement et immédiatement ! « J’ai accompli ma part. Dorénavant, faites, vous, tout ce qui est en votre pouvoir. » Page 6

Parce que c’était Chabbat Mevarekhim (le Chabbat qui précède le début d’un nouveau mois dans le calendrier juif), ils rejoignirent le Rabbi dans sa synagogue à 8h30 pour lire le livre des Psaumes, comme le veut la coutume Loubavitch. Ceci fut suivi de l’office habituel du Chabbat matin. Après l’office, certains se dépêchèrent de rentrer chez eux pour prendre un rapide repas de Chabbat. Dans l’heure, ils étaient de retour, rejoignant ceux qui « étaient restés à la synagogue. À 13h30, l’heure à laquelle le Farbrenguen (rassemblement) hebdomadaire du Rabbi était prévu, plusieurs milliers de ‘Hassidim remplissaient la grande salle du 770 Eastern Parkway. Peu après, le Rabbi entra. Au cours des trois heures qui suivirent, il parla, développant une grande variété de thèmes dans la Torah. Lors de brefs intermèdes entre les discours, les ‘Hassidim chantaient et levaient de petits verres en plastique emplis de vin pour dire le’haïm au Rabbi. Dans l’un de ses discours, le Rabbi évoqua la lecture de


la Torah du jour, Vayakhel (Exode 35-38), et celle de la semaine suivante, Pekoudei (Exode 38-40). Pourquoi, demanda le Rabbi, Vayakhel, qui signifie « communauté », précède-t-elle Pekoudei, qui exprime la notion d’« individualité » ? Ne doit-on pas d’abord développer et parfaire les individus avant d’espérer en faire de saines communautés ? Mais, continua le Rabbi, tel est l’esprit de la Torah : faites des communautés, avant même d’avoir des individus parfaits. Les gens ne sont pas des Lego ou des pièces de machines, qui doivent être entièrement formées avant de pouvoir être assemblées de façon constructive. Les gens sont des âmes qui recèlent déjà en elles leur potentiel de perfection. Et rien ne permet autant d’exprimer le potentiel d’une âme que d’interagir et de s’unir avec d’autres âmes. Des individus imparfaits, mais réunis dans l’amour et la camaraderie, font des communautés parfaites. À la conclusion du Farbrenguen, ceux qui ne l’avaient pas encore fait rentrèrent chez eux prendre le repas de Chabbat. Eux aussi devaient se dépêcher, car la courte journée d’hiver touchait déjà à sa fin. Dès l’issue du Chabbat, un groupe d’érudits (appelés les ‘hozrim, ou « répétiteurs ») se rassembla pour rappeler et transcrire les paroles du Rabbi (car, pendant le Chabbat, aucun dispositif d’enregistrement ne peut être utilisé). Sous 24 heures, les paroles du Rabbi avaient été fidèlement transcrites, traduites dans une demi-douzaine de langues et faxées aux centaines de centres ‘Habad-Loubavitch dans le monde. Les ‘Hassidim du Rabbi avaient de quoi étudier, diffuser et mettre en application jusqu’au Farbrenguen du Chabbat suivant, si le Rabbi ne faisait pas de discours au cours de la semaine (comme c’était souvent le cas). Mais, le lundi après-midi (le 2 mars 1992), alors qu’il priait auprès du tombeau de son beau-père et prédécesseur, le Rabbi eut une attaque cérébrale qui paralysa son côté droit et, pire encore, le priva de la

faculté de parler. Il n’y eut pas de Farbrenguen le Chabbat suivant, ni celui d’après. Deux ans et trois mois plus tard, le Rabbi quitta ce monde dans les premières heures du matin du 3ème jour du mois hébraïque de Tamouz, dans l’année 5754 depuis la création du monde (le 12 juin 1994), laissant une génération orpheline.

Coutumes liées au jour du 3 Tamouz Le Rabbi avait fixé un certain nombre de coutumes à respecter à l’occasion de la Hiloula du Rabbi précédent. Ce sont ces mêmes coutumes qui ont été reprises pour le 3 Tamouz, qui tombe cette année le dimanche 13 juin 2021. En voici quelques-unes : • Allumer une bougie de vingt-quatre heures depuis samedi soir 12 juin, apès la fin du Chabbat. • Pendant chacune des trois prières du jour, allumer cinq bougies devant l’officiant. • Le matin, donner de la Tsédaka (charité), au nom de chacun des membres de sa famille, pour une institution du Rabbi. • Consacrer un moment dans la journée pour parler du Rabbi et de sa grande Ahavat Israël (amour du prochain) à sa famille et son entourage. • Étudier les chapitres de Michnayot correspondant aux lettres qui constituent le nom du Rabbi. • Étudier les enseignements du Rabbi, notamment les sujets relatifs à la Délivrance messianique prochaine. • Rédiger un « Pan », « Pidyon Néfech », une lettre de demande de bénédictions, en y précisant son prénom et le prénom de sa mère, qui sera lue sur le Ohel du Rabbi.

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg 48 Voies #33: Remplir ses obligations Remplir ses obligations aide à développer son potentiel et est la base de l’estime de soi. _____________________________________ Beaucoup de gens se plaignent des obligations comme d’un fardeau pénible. Mais remplir ses obligations aide à développer son potentiel et est la base de l’estime de soi. Les êtres humains recherchent le plaisir. La plupart des gens recherchent le plaisir dans la carrière, les vacances, les voitures ou les maisons. Dans notre génération, beaucoup de gens se plaignent des obligations comme d’un fardeau pénible. C’est peut-être la raison pour laquelle les gens attendent si longtemps pour se marier. Imaginez que vous soyez assailli par les responsabilités et les enfants à soutenir ! C’est une approche superficielle. Il est certes difficile d’assumer ses obligations, mais c’est un plaisir immense de faire ce qu’il y a à faire. Vous développez votre potentiel. Cela a du sens, c’est un réel plaisir. Cela donne de l’énergie. La Voie n°33 s’intitule Ohev ‘et ha'tsedakot – littéralement "aime la droiture." Une fois que vous réalisez le plaisir de remplir vos obligations, il est plus facile de les assumer. Et puisque de toute manière vous devez les assumer autant le faire avec plaisir ! LES BONNES ACTIONS AU BON MOMENT

La leçon est que s’il est plaisant de remplir une obligation facile, c’est une énorme satisfaction d’assumer des obligations difficiles ! CORPS / ÂME Qu’est-ce qui fait que nous voyions les obligations comme une cause de dépression ou comme une satisfaction ? Cela dépend de la façon dont nous nous percevons comme « corps » ou comme « âme ». Le corps n’aime pas les obligations, parce qu’elles réclament des efforts. Le corps préfèrerait être en vacances. L’âme tire profit des obligations. Cela lui donne un sentiment d’importance, de dignité, d’éternité.

Voici un exemple qui illustre la façon dont remplir ses obligations peut devenir un plaisir, malgré la lourde responsabilité :

Représentez-vous ce qui est important dans la vie. Quand vous aurez cette clairvoyance, vous aurez la volonté d’ignorer les plaintes du corps – et d’écouter le désir ardent de l’âme. Et ensuite vous vous identifierez au désir de l’âme pour remplir vos obligations.

Vous êtes dans une file d’attente au supermarché et le caissier vous rend trop de monnaie. Alors, vous souriez fièrement et vous rendez ce qui est en trop.

ETRE BON, C’EST VOUS FAIRE UNE FAVEUR

Comment vous sentez-vous ? Comme un être responsable. Vous avez fait la bonne action. Vous êtes une bonne personne. Imaginez à quel point ce plaisir est intense. Un petit détail vous donne le sentiment d’être grand. Vous vous êtes retenus de grappiller quelques centimes. Quelque chose de si élémentaire vous transforme en héros. Maintenant imaginez être assis sur un banc dans un parc. Un individu passe devant vous et une enveloppe tombe de sa poche. Vous vous écriez, "Excusez-moi, monsieur, vous avez fait tomber une enveloppe." Il répond, "Mince, vous m’avez sauvé la vie. Je n’arrive pas à y croire. Savez-vous ce que contient cette enveloppe ? Toutes mes économies ! Si je les avais perdues, je serais devenu fou furieux !" Maintenant comment vous sentez-vous ? Incroyable ! Vous ne venez pas simplement de rendre un peu de monnaie, vous avez pratiquement sauvé la vie d’un individu ! Page 10

Pourquoi est-ce si difficile d’être “bon” ? Parce que la perception de soi comme « bon » est un besoin fondamental de tout être humain. C’est ce respect de soi et d’estime de soi qui procure l’énergie de vivre. Si une personne ne pense pas être “bonne”, elle perd l’essentiel de son désir de vivre. Pensez à cela : quand vous aidez une vieille dame à traverser la rue, le sentiment de satisfaction que vous ressentez est bien plus grand que le bénéfice direct qu’elle en tire ! Sachant toute l’énergie dont nous bénéficions à faire une bonne action, il est étonnant que les gens ne courent pas à longueur de journée pour fournir de l’aide ! Imaginez-vous en vacances à New-York, contemplant le paysage dans une de ces excursions en bateau autour de l’île de Manhattan. Alors que vous admirez la Statue de la Liberté, un des passagers tombe du bateau. Il ne sait pas nager ... il se noie. Alors vous plongez dans l’East River – pleine d’ordures, de poissons morts – mais vous n’en avez cure, vous essayez de sauver une vie. Vous l’empoignez, il lutte ... vous plongez sous l’eau sombre. Finalement il arrête de lutter, mais il est lourd comme du plomb. Vous le poussez de toutes vos forces ... vous suffoquez, l’eau sent mauvais.


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg Finalement, après une éternité, vous le sortez de l’eau sur la berge. Des gens sont présents pour donner un coup de main, et une ambulance emporte le noyé à l’hôpital. Grâce à D-ieu, il est vivant, toussant et crachant un peu d’eau sale, mais il va s’en sortir. Vous rentrez à l’hôtel et prenez une douzaine de douches pour vous débarrasser de la vase et de l’odeur de poisson pourri. Vous vous dites, "Je ne reviendrai jamais ici pour le reste de ma vie !" Maintenant 30 ans plus tard, quelles sont vos vacances les plus mémorables ? C’était la fois où la personne est tombée du bateau et que vous avez sauvé une vie ! En fin de compte, réaliser l’action adéquate reste le plus grand des plaisirs. L’enjeu, par conséquent, est de se concentrer sur les bénéfices procurés par remplir ses obligations. Plutôt que de simplement "vous jeter à corps perdu" dans une obligation, anticipez-la sous un angle positif. Demandez-vous : "Que vais-je retirer comme plaisir de cette action ?" Ensuite, prenez le temps de goûter à ce plaisir. Mémorisez ce sentiment de façon à vous le rappeler la prochaine fois. Comme conseil pratique, planifiez vos bonnes actions. Appelez un ami qui a besoin qu’on lui remonte le moral ou proposez de faire les courses à l’épicerie pour une personne malade ou faites des recherches pour aider quelqu’un à trouver du travail. Quand vous faites ces choses, ne sentez-vous pas votre respect de soi grandir ? Se percevoir comme "bon" est le carburant qui remplit notre réservoir et qui nous propulse hors du lit le matin. Ne faites pas comme celui qui essaie d’être bon. Il vous écrasera irrésistiblement ! DROITS / DEVOIRS A l’époque, l’idée de responsabilité civique était une valeur partagée dans la société américaine. Mais aujourd’hui nous vivons dans une société où chacun se sent concerné par ses droits : "Que peut-on faire pour moi ? Comment puis-je en tirer profit ?" Cependant, la perspective juive considère toujours le point de vue de la responsabilité. Par exemple, quand le Talmud discute des dommages de propriété, il établit toujours la loi dans les termes : "Chimon est responsable de payer à Levi," plutôt que sous la forme "Levi a le droit de prendre telle somme de Chimon." Les Sages disent : "Celui qui fait une bonne action qui a été ordonnée est plus grand que celui qui le fait volontairement." Pourquoi ? Parce que lorsque vous êtes contraint, votre désir d’indépendance renforce votre résistance. Ainsi lorsque nous triomphons pour réaliser une bonne action, nous grandissons grâce à elle.

de tirer profit de l’expérience, marquez une pause une fois que l’enfant a fait une bonne action et demandez-lui ce qu’il ressent. Puis demandez-lui, "Voudrais-tu vendre ce plaisir pour un euro ?" Sans façon ! Ceci démontrera à l’enfant la grande valeur de réaliser des bonnes actions. Faites une liste de vos obligations envers le genre humain, D-ieu, la société, la famille, les amis, les professeurs ou soi-même. Puis prenez plaisir à les réaliser. LES DEVOIRS LES PLUS PROFONDS Le judaïsme dit que notre plus grande obligation est de devenir grand. D-ieu nous a donné les outils et nous ne devons pas les gaspiller. C’est la raison pour laquelle la sagesse est une obligation. La sagesse est l’eau qui nous aide à grandir. Sans elle, nous sommes desséchés. Pour beaucoup de gens, la lutte principale n’est pas de "faire la bonne action," mais plutôt ne pas être sûr de ce qu’est une bonne action ! La joie est aussi une obligation. Les sociétés occidentales pensent que le bonheur est optionnel. ("Si je veux être déprimé, c’est mon choix !") En réalité, être heureux est une chose que l‘on doit à ceux qui nous entourent. Lorsqu’une personne vit dans la joie et l’optimisme, son énergie se répand. Inversement, une personne malheureuse diffuse la tristesse. Imaginez ce que vous ressentiriez si vos parents ou vos amis étaient toujours tristes. Cela ne vous déprimerait-il pas ? Alors travaillez à donner de la joie aux autres, de la même manière que vous voudriez qu’on vous en donne. EN QUOI "REMPLIR SES OBLIGATIONS" EST UNE VOIE VERS LA SAGESSE ? 

Pour être une personne bonne, vous devez ressentir de la joie d’être bon.

Les obligations sont plus faciles à réaliser quand vous ressentez le plaisir de faire la bonne chose.

Faire la bonne chose est une expérience spirituelle, un plaisir de loin plus grand que le succès matériel.

Après une tâche ardue, prenez le temps de réfléchir sur votre sentiment de grandeur.

Les obligations nous aident à renforcer notre potentiel.

Les obligations sont inévitables dans la vie, alors prenez y plaisir !

Il est important d’éduquer un enfant à remplir ses obligations depuis le plus jeune âge. Pour lui permettre Page 11


La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

Quand on aime, on parle Tout a commencé par le nom bizarre de ce village, en continuant sur une recherche aux résultats surprenants, même pour le chercheur lui-même. Que révélait-elle ? C’est l’histoire des habitants d’un petit village reculé. Son nom était Se rencontrer, se lier… Une minute, ce n’est pas un peu bizarre comme nom, pour un village ? Quoi qu’il en soit, quelque chose lui a fait faire les gros titres, mais quoi ? Un jour, un médecin compétent aux nombreuses années d’expériences vint y faire un tour, dans le cadre d’une étude sur les maladies et en quête de remèdes. Il découvrit que tous les habitants du village de moins de 57 ans étaient en bonne santé. Au-delà de cet âge, il y avait des problèmes de vieillissement naturel. Il n’en revenait pas et décida d’observer comment les habitants du village préservaient leur santé. Et comme dans toute étude, il chercha et identifia différents paramètres, afin de découvrir le facteur ou le point clé qui lui donnerait sa réponse. Voici les options qu’il examina : Opportunité : Y avait-t-il, dans ce village, une opportunité particulière ou un facteur qui favorisait la santé ? L’opportunité de naitre ou de grandir dans ce village garantissait-elle une bonne santé ? Quelqu’un qui viendrait s’installer dans ce village jouirait-il d’une bonne santé ? Aptitude : Les habitants du village avaient-ils un talent particulier qui faisait qu’ils réussissaient à être en bonne santé ? Etait-ce un talent inné ou qui s’acquiert ? L’air : Le village jouissait-il d’un air particulièrement pur qui influait sur la santé des habitants ? L’altitude du village ou sa distance par rapport aux zones industrielles faisaient-elles que l’air était pur et sain ? Non, au contraire, l’étude montra que le village était entouré de nombreuses usines polluantes. Le sommeil : Existait-t-il des habitudes particulières quant au sommeil des villageois, influant sur leur santé ? Gênes : Le médecin analysa l’éventualité que les habitants aient des gênes forts. Peut-être était-ce la raison de leur bonne santé ? Mais non : certains habitants avaient des parents cardiaques, ou d’autres problèmes qui s’étaient déclarés relativement tôt alors qu’ils étaient en bonne santé. Les dates de naissance : on vérifia les dates de naissance de tous les habitants du village dans l’idée que peut-être, les gens nés lors d’une année ou d’un mois spécifique étaient en meilleure santé. Il apparut que les données ne concordaient pas. L’environnement : on analysa l’éventualité que l’environnement du village soit propice à une bonne santé. L’emplacement du village, la vue, le silence, la verdure… Mais rien de particulier, l’environnement était le même que beaucoup d’autres villages. L’investissement : le mystère grandissait et l’on vérifia l’éventualité que les villageois s’investissaient dans leur Page 12

village, chose qui les aidait peut-être à se maintenir en bonne santé ou à guérir… Alimentation : on analysa les habitudes alimentaires des habitants. Peut-être que le fait de consommer ou non certains aliments contribuait à leur santé ? Mais leurs habitudes se révélèrent tout-à-fait ordinaires. Exercice : Le médecin se dit que peut-être, les habitants étaient-ils particulièrement sportifs ou pratiquaient le yoga, le tai-chi, l’aérobic ou la zumba… Ou bien qu’ils étaient tout le temps en mouvement et ne s’asseyaient pas devant la télé ni ne se déplaçaient en voiture. Mais rien, sur ce point, ne les différenciait d’autres populations. Vu que l’étude n’avançait pas et ne révélait aucun facteur particulier, le médecin se dit que les habitants jouissaient peut-être d’une façon de penser créative et productive ? Là encore, les résultats furent ordinaires. Intelligence : on fit aux villageois des tests de QI. Existait-t-il un lien entre l’éducation, l’intelligence et la santé ? Très vite, le médecin comprit que non. Salaire : Ce que les gens gagnaient influençait-il leur santé ? Non, les bulletins de paye révélaient des salaires moyens... Technologie : Les moyens technologiques du village influençaient-ils la santé de ses habitants ? Le médecin vérifia cette éventualité et conclut que la technologie était la même que partout ailleurs. Le médecin se disait que le défi de comprendre le secret de la bonne santé des habitants de Se rencontrer, se lier commençait à se corser, mais il ne baissait pas les bras. Et puisque les réponses lui manquaient et qu’il n’avait pas le moindre indice pour l’aider, il décida d’aller dormir. Avant de s’endormir, il pensa à son énigme, se concentra, focalisa ses pensées et pria que le lendemain matin ou les jours suivants, la réponse se révèle à lui. Il respira profondément… et s’endormit enfin. Le lendemain matin, il se réveilla plus tard qu’à son habitude. Il commença sa routine matinale, mais la surprise ne se fit pas attendre. Il se fit un café et s’assit tranquillement sur le balcon. C’est à cet instant-là qu’il remarqua : les gens qui se rendaient au travail ou qui se croisaient dans la rue, s’arrêtaient et


La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch Chlit’a

échangeaient quelques mots. Il vit aussi que ce n’était pas juste un bonjour, mais ils se serraient dans les bras, discutaient vraiment et se regardaient dans les yeux. Il était tout excité et comprit qu’il y avait là quelque chose de spécial et de différent, quelque chose qui n’existait nulle part ailleurs. Pourquoi ? Parce que partout dans le monde, les gens se dépêchent. Certains sont même froids entre eux, et se prendre dans les bras ne fait pas partie de leurs habitudes, ni le fait de discuter quelques minutes ; quant au contact visuel, il est inexistant. C’est vrai : quel que soit l’endroit, tout en parlant à quelqu’un, on est occupé à vérifier les messages et les mails sur son portable, s’excusant de devoir y aller… C’est sur ce point que notre médecin choisit de se focaliser, et il constata que le fait d’avoir des amis avait un effet protecteur. Il comprit que c’était une certaine forme d’intelligence pratique et qu’il fallait concrétiser – car à la portée de n’importe qui ! Il conclut également que les liens sociaux avaient un effet protecteur, porteur de satisfaction, de réalisation personnelle, d’un sentiment d’être aimé et important, et d’énormément de libre-arbitre.

Parler avec ses amis est un art. C’est le fait de se lier aux autres. Il existe différents types de discutions : les bavardages ou les échanges au cours desquels on veut impressionner, ceux où l’on fait mine de s’intéresser, ceux liés à des intérêts ou encore les ragots et les commérages…. Ah, cette liste est longue. Quoi qu’il en soit, ce sont des échanges créateurs de distance. Mais il existe une autre voie : celle des paroles qui sortent du cœur, des paroles vraies, exprimant réellement ce à quoi on pense, ce qu’on ressent et ce qu’on fait. Ces paroles-là suscitent la cohésion et l’amour, stimulent l’effet protecteur qui existe dans les liens sociaux. Rabbi Nah’man de Breslev dit : « L’art de la parole est porteur d’une force spéciale capable de réveiller le côté spirituel de l’homme ». La parole éveille un lien et des forces spirituelles protectrices et porteuses d’énormément de bien. Crier ? C’est quand le cœur se Quand on aime, on parle ou on murmure.

sent

loin.

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Le Jardin de l’Education d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

Motiver les enfants Les parents et enseignants de jeunes enfants doivent savoir que tout ce qu’ils leur inculquent les accompagnera tout le reste de leur vie. Ils élèvent les prochains grands sages d’Israël. La réussite de l’enfant et la réussite du monde entier est entre leurs mains. Par conséquent, leur patience et leur compréhension détermineront l’avenir. Imaginons, que D.ieu préserve, qu’un parent ou qu’un enseignant étouffe l’âme de la personne qui était destinée à être le grand de la génération à venir ! Un parent ou un enseignant qui fait en sorte que l’enfant se sente unique, élevant l’âme, peut-être endormie, d’un enfant qui finira par devenir un leader de la Torah, construit le peuple juif de ses propres mains ! Les premières années de l’education d’un enfant sont d’une importance capitale. Quand il démarre du bon pied, avec des parents et des enseignants compréhensifs, encourageants et miséricordieux, ses chances de s’élever sont grandement améliorées. En fin de compte, ceux qui contribuent à l’education de cet enfant méritent le crédit pour chaque réussite de l’enfant. C’est vrai au début mais aussi durant toutes les années de l’education de cet enfant. Un bon éducateur (parent ou professeur) peut prendre une âme et l’élever, faire en sorte que l’enfant devienne le plus grand sage en Torah de sa génération. Il sait comment insuffler chez l’enfant la vie, la volonté et la motivation. La chose principale est d’inculquer à l’enfant la volonté. Ce n’est pas très difficile de décréter qu’un enfant est problématique. C’est facile de faire des discours et de démontrer que l’enfant ne fait pas ce qu’il devrait. N’importe qui peut le faire. Mais la sagesse de l’éducation est de savoir comment éveiller la volonté et le désir de l’élève ; de savoir comment lui donner la force de changer ce qui ne va pas et la capacité d’accepter les défis de l’apprentissage et le développement de son caractère, même lorsqu’il ne croit pas en lui-même. Chaque éducateur doit savoir que même s’il montre à l’enfant son problème le plus précisément qui soit, il ne lui a pas pour autant donné la force et la volonté de le rectifier. Non seulement, il ne l’a pas aidé, mais il l’a même blessé. Une fois que l’mage que l’enfant a de lui-même est compromise, il se focalise sur le négatif et perd confiance en lui-même. A présent, il aura beaucoup de difficultés à progresser, puisque « le super enseignant » (le parent ou l’enseignant irréfléchi) lui a si bien montré ses lacunes. Chaque fois qu’une personne sent qu’il lui manque quelque chose, elle peut être certaine que ce qui lui manque vraiment, c’est la volonté. Soyez honnêtes avec vous-mêmes : combien de chapitres des Maximes des pères connaissez-vous par cœur, avec les commentaires ? Et quel pourcentage de ces connaissances mettez-vous en pratique ? La première loi du Choul’han Arouh’ dit que l’on doit se renforcer comme un lion pour se lever le matin afin de servir le Créateur… Cela convient à n’importe quelle personne qui a la crainte du Ciel de se lever à minuit pour pleurer et se lamenter sur la destruction de notre Saint Temple. Le faites-vous ? Pourquoi pas ? Cela fait-il de vous quelqu’un de méchant ? Par du tout. Vous n’êtes pas méchant, vous ne Page 14

comprenez simplement pas que cela ne suffit pas de savoir ce qui est permis ou non – ce que l’on doit ou ne doit pas faire. Une personne doit construire ses propres outils spirituels, la volonté, la force, le désir. Cette idée est centrale dans le service divin et dans l’éducation des enfants. Il faut réveiller sa volonté. Une fois que cela est fait, il sera facile de faire ce que la Torah nous dicte. Quand les parents ou les professeurs voient un problème chez l’enfant, que cela concerne les devoirs, l’attitude en classe ou autre, ils doivent savoir comment stimuler la volonté de l’enfant, en d’autres termes, ils doivent le motiver. Ils peuvent y arriver de différentes façons : Tout d’abord, ignorer ce que l’enfant ne fait pas ou fait mal et se concentrer sur tout ce qu’il fait et ce en quoi il réussit. Se focaliser sur ses côtés positifs et le complimenter, le louer et l’encourager. Ceci est un excellent moyen d’éveiller des désirs positifs chez l’enfant et de le motiver. Une fois que l’enfant a confiance en lui-même et sent qu’il est un « gagnant » dans tel ou tel domaine, il pourra renforcer ses points faibles. Deuxièmement, raconter à l’enfant des histoires de tsadikim (sages), nos grandes et justes lumières. L’éducateur peut raconter des histoires vraies qui mettent en valeur un certain point qu’il tient à souligner. Raconter à l’enfant l’histoire d’un juste qui a mérité un niveau spirituel particulier grâce à ses efforts et son dévouement est toujours bénéfique. Par exemple, le Gaon de Vilna s’appliquait tout spécialement à faire ses devoirs et à relire ses leçons ; sans surprise, il est devenu un géant de la Torah. De telles histoires alimentent l’imagination de l’enfant et stimulent sa volonté. Une troisième façon de stimuler le désir de l’enfant est de lui donner de simples tâches dans lesquelles il réussira certainement. Par exemple, apprendre un passage de la Torah par cœur pour le lendemain en lui disant qu’il sera récompensé s’il réussit. Lorsqu’il réussit en effet, l’enseignant se doit de l’encourager : « Superbe ! Tu as bien travaillé ! Tu mérites vraiment que tes efforts soient récompensés ! » Le renforcement positif est la façon de stimuler la volonté de l’enfant et de fortifier sa foi en lui-même. L’enseignant doit stimuler sa volonté de réussir : « Demain, tu connaitras deux passages ! Je vois que tu es doué et que tu as la


volonté… » De cette manière, de lui-même, l’enfant voudra étudier davantage. L’essentiel est de construire la réussite par étape. Commencer par de simples tâches, faire de chaque réussite une grande fête. Cela stimulera la volonté de réussir chez l’enfant. L’enseignant peut ensuite lui dire : « C’est la porte de ta réussite, tu viens de l’ouvrir ». Et s’il arrive que l’enfant ne réussisse pas, l’enseignant doit le rassurer : « Ce n’est rien. Il y a des tas de choses dans la vie que je n’ai pas réussi à accomplir du premier coup. Essayons encore. Je suis là pour t’aider. Je ne te laisserai pas tomber jusqu'à ce qu’on y arrive. » Voilà un enseignant ! Les méthodes utilisées pour stimuler la motivation et motiver les enfants sont également efficaces avec les adultes. Tout dépend de la volonté. La réussite d’une personne dépend de sa volonté, et sa volonté dépend de sa confiance en elle-même.

La foi avant tout Il faut plutôt se laisser tuer que de transgresser

La sanctification du nom divin est un commandement consigné dans la Tora. Lorsqu’un homme est placé devant cette alternative : se faire tuer ou pratiquer l’idolâtrie, il doit choisir de se faire tuer plutôt que de renier sa foi en HaChem. Or, lorsque l’homme meurt, il cesse d’accomplir tout commandement et on ne comprend pas - à première vue - qu’il soit préférable de se laisser tuer plutôt que de pratiquer l’idolâtrie une seule fois, alors qu’en restant vivant, il aurait la possibilité d’accomplir d’innombrables commandements, durant de nombreuses années. Que gagne la Tora à ce qu’il meure maintenant ? L’homme doit-il perdre le mérite de myriades de commandements de la Tora et de ses bonnes actions, afin de ne pas profaner sa foi une seule fois ? Nous apprenons d’ici qu’il est interdit d’abandonner la foi, même un seul instant et à aucun prix ! Car la foi est l’essence et le fondement de la vie de l’homme et du monde entier ! Nous apprenons encore concernant notre sujet, que lorsque l’homme doit accomplir un certain commandement, et qu’il bute sur un obstacle, une alternative se présente, comparable à celle qu’il affronte dans le commandement de la sanctification du nom divin soit se mettre en colère, ce qui équivaut à l’idolâtrie comme nos Sages de mémoire bénie nous l’enseignent : se mettre en colère est comparable à la pratique de l’idolâtrie – soit renoncer momentanément au commandement, ce qui équivaut à la sanctification du nom : car mourir pour la sanctification du nom n’équivaut pas seulement à renoncer à un seul commandement, mais à tous les commandements.

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

Il s’avère que selon la Tora, l’homme est tenu d’abandonner momentanément l’exécution d’un précepte qui l’entraîne à la colère ! La règle est la suivante : la foi est la finalité de tous les commandements. Comment serait-il donc possible de transgresser la foi pour accomplir un commandement dont la finalité est la foi ? De même qu’on doit se laisser tuer plutôt que pratiquer l’idolâtrie, même si l’on ne réalise aucun précepte après sa mort et qu’on annule ainsi tous les commandements ; on doit se ‘laisser tuer’, pour sanctifier le nom divin et ne pas réaliser un commandement qu’il est impossible d’effectuer sans colère - qui équivaut à l’idolâtrie - car l’essentiel est de préserver la foi, quitte à être contraint de ne pas accomplir momentanément le précepte. Nous apprenons d’ici une loi fondamentale à appliquer dans tous les domaines de la vie : rien n’est plus important que la foi et rien au monde ne justifie de la transgresser. A l’heure de l’épreuve, il est préférable de renoncer momentanément à accomplir un commandement, que de transgresser la foi ! Lorsque la foi est en danger, et qu’on a le choix de se mettre en colère ou de s’énerver, il est préférable de s’abstenir provisoirement de réaliser le précepte, de renforcer sa volonté et sa prière ; l’essentiel étant de ne pas renier la foi. Comme Leibele le cordonnier qui - même s’il fit tout pour accomplir le commandement refusa de se mettre en colère et prit même le risque de renoncer au Seder de Pessa’h. En vérité, c’est parce qu’il respecta l’essentiel - la foi - qu’il eut la patience d’apaiser et de comprendre sa femme, de ne pas la mépriser, de prier et de se repentir, qu’il bénéficia finalement de l’aide des Cieux, surmonta l’épreuve de la foi avec succès, accomplit le Seder de Pessa’h et que même sa femme fut satisfaite et heureuse. Apprendre à tout subir avec la foi Lorsqu’une telle situation se présente, l’homme doit se souvenir que telle est la volonté d’HaChem, que c’est une épreuve de la foi ! Il ne peut surmonter l’obstacle qu’avec la prière et non pas avec la colère, la violence et l’énervement. Il est évident que celui qui se conduit selon la foi est aidé des Cieux et méritera aussi d’accomplir le commandement. Car qui l’en empêche, sinon HaChem, Lui-même ? S’il croit tout cela et applique les règles de la foi que nous avons enseignées, il se soumet à la volonté divine et HaChem supprimera les obstacles agréablement, sans énervement, colère, amertume ou tristesse. L’histoire de Leibele le cordonnier est un merveilleux exemple qui montre comment l’homme doit faire face aux empêchements, même pour des sujets spirituels et qui lui sont très importants. A chaque fois qu’un obstacle se présente, chacun doit revoir cette histoire, s’en souvenir et s’y conformer. Cette leçon traite d’un commandement, mais elle encore plus vraie lorsqu’il s’agit d’un sujet matériel dans ce bas-monde, car il est certain que tout l’or, l’argent et l’honneur du monde ne justifient aucune faute, la plus légère soit-elle. Lorsque l’homme se conduit ainsi et surmonte l’épreuve de la foi, il mérite d’atteindre plusieurs grands niveaux : Page 16

a) il mérite d’avoir HaChem avec lui et reçoit l’aide des Cieux, car s’il se met en colère ou est énervé, HaChem le délaisse aussitôt. b) il mérite d’apaiser celui qui le contredit. S’il s’agit de sa femme, elle est contente et satisfaite et il bénéficie de la paix domestique et d’une abondance de bienfaits matériels et spirituels. Si c’est quelqu’un d’autre, il gagne la paix avec lui, il se sauve d’un conflit, d’une dispute, de la haine gratuite, de la médisance et de toutes sortes de fautes dans les relations entre l’homme et son prochain. c) il a le mérite de prier et de se repentir de ses fautes. Ainsi, il adoucit l’attribut de rigueur qui plane sur lui et s’épargne les durs décrets qui le menacent. d) il a le mérite de parvenir à des niveaux spirituels très élevés, qu’aucun commandement ne peut atteindre, car rien n’est plus grand que de surmonter l’épreuve de la foi ! Je dois partir ! Considérons, par exemple, le cas d’un homme qui sort de sa maison à l’heure habituelle pour aller écouter un cours de Tora, mais sa femme le retient. Doit-il se mettre en colère et partir malgré elle ? Dans ce cas, il échoue à son épreuve de la foi et il est probable qu’il ne puisera aucun bénéfice de ce cours, car il y arrivera bouleversé et avec l’esprit embrouillé. De plus, l’attribut de rigueur le poursuit, en raison de sa colère ou des ressentiments de sa femme qu’il a blessée. En revanche, s’il se conduit sagement selon la foi, qu’il croit qu’HaChem l’a retenu, alors il se soumettra devant HaChem et il aura des pensées de repentir. Il priera à voix basse qu’HaChem lui vienne en aide et il aura le mérite d’arriver au cours à temps. Au lieu de se mettre en colère ou de mépriser sa femme, il s’assiéra avec elle, l’apaisera, l’écoutera et la comprendra. En un tel moment, HaChem attend de lui le culte suivant : ressentir la peine de sa femme. En règle générale, sa patience lui permettra de se rendre au cours, car après avoir reçu l’attention qu’elle attendait de son mari, c’est avec joie que sa femme le laisse partir. De plus, il gagne le mérite de la prière et d’avoir surmonté son épreuve de la foi, ce qui est l’essentiel. S’approcher du brouillard Chaque fois qu’il est contrarié, l’homme doit croire qu’HaChem pose Lui-même l’obstacle, comme il est


rapporté (Likouté Maaran, 115) : HaChem béni soit-Il se dissimule Lui-même dans l’obstacle qu’Il dresse, car Il aime à la fois la justice et Israël. Pourtant, Son amour pour Israël est plus grand que Son amour pour la justice. Par conséquent, lorsque l’attribut de rigueur accuse celui qui n’est pas apte à s’approcher d’HaChem béni soit-Il, en l’empêchant de prendre le chemin de la vie, HaChem béni soit-Il qui aime la justice est alors forcé, si l’on peut dire, de dresser des obstacles pour le détourner du chemin de la vie, d’après les mauvaises actions qu’il a commises, selon la loi et la justice. HaChem béni soit-Il ne peut rejeter la loi, car Il aime la justice. Pourtant, comme HaChem béni soit-Il aime vraiment Israël, et que cet amour est plus grand que Son amour de la justice, la vraie volonté d’HaChem est que l’homme s’approche de Lui. HaChem béni soit-Il consent donc que l’on pose des obstacles, mais HaChem se dissimule, pour ainsi dire, dans ces obstacles. Celui qui sait reconnaître la vérité, peut retrouver HaChem béni soit-Il à travers ces obstacles. Car en vérité, il n’existe aucun obstacle au monde, puisque dans l’obstacle lui-même, où HaChem se dissimule, l’homme peut s’approcher d’HaChem béni soit-Il, comme le verset le dit : “Et Moché s’approcha du brouillard”, qui est l’obstacle, “où se trouve le Tout-Puissant”. Par conséquent, pour chaque obstacle qui empêche l’homme d’accomplir un précepte, il ne doit ni se mettre en colère, ni s’énerver, mais seulement croire que celui qui se tient en face de lui en l’empêchant ou en s’opposant à lui, agit selon ce qu’HaChem lui suggère. Sa lutte contre lui est donc vaine, car qui peut vaincre HaChem ? Mais il se tournera vers HaChem qui décide en vérité, le suppliera et il aura ensuite le mérite de réaliser le commandement. Ainsi, il se conduira avec patience et longanimité avec celui qui lui fait obstacle, sans énervement et sans dépression. Il devra seulement croire qu’HaChem l’empêche, pour l’éprouver s’il se conduit selon la foi ou non. Lorsqu’on le mérite, on reçoit une bonne mention à l’épreuve de la foi et on s’élève dans les niveaux spirituels et dans ce monde ci, on bénéficie aussi d’une vie tranquille et agréable. C’est un commandement ordonné par la Tora : de même que nous devons mourir pour la sanctification de Son nom, nous devons vivre pour la sanctification de Son nom ! De nombreuses épreuves Nous rapportons à présent plusieurs exemples d’épreuves de la foi d’où chacun dédiera des leçons pour les autres domaines de la vie. Le processus de l’achat ou de la vente d’un appartement n’est pas simple, même lorsque tout se passe bien, et l’homme doit s’armer de beaucoup de patience qui dépend de la foi. De plus, il arrive souvent des difficultés, des empêchements qui peuvent affecter l’homme qui n’accepte pas tout, avec la foi. Par exemple, si on désire signer un contrat et qu’au dernier moment l’affaire est annulée, entraînant un préjudice si entre temps on a déjà loué ou acheté un autre appartement. Ou bien, on a déjà

vendu son appartement, mais on est bloqué par l’argent qui n’arrive pas et on ne peut régler l’achat du nouvel appartement. Il existe une infinité d’épreuves qui peuvent causer de grands tourments à l’homme. L’homme doit donc croire que c’est la volonté divine, et ne pas accuser ou exciter sa colère contre l’autre parti. Il doit croire que tout est pour le bien, sans énervement ni frustration. Il doit croire que le Saint béni soit-Il lui montre ainsi ce qu’il doit corriger. Il se tournera vers l’isolement et la méditation pour crier vers HaChem et par voie de conséquence, tout se transformera pour le bien. Sinon, il risque de subir de grands maux, par exemple de longues poursuites judiciaires exténuantes ou l’exercice de la violence. Il peut subir de graves préjudices, dans son corps, son âme et ses biens, que D-ieu nous en préserve. C’est seulement grâce aux règles de la foi, qu’il peut sortir paisiblement de ces épreuves difficiles et plus tard, reconnaître que tout était pour le bien. Les conflits entre voisins, peuvent entraîner des tourments prolongés, fatigants et mal se terminer, que D-ieu nous en préserve, surtout lorsqu’on agit selon le principe de ‘C’est ma puissance et ma force’, au lieu d’appliquer les règles de la foi. Cependant, grâce à la foi, toute dispute se termine vite et facilement par une réconciliation, et tout finit bien.

Trouver un objet perdu peut devenir frustrant et générer amertume et déception, lorsque l’homme n’a pas la vision de la foi. Mais grâce aux règles de la foi, tout peut être simple et agréable. En conclusion, il existe de nombreuses épreuves de la foi dans la vie et chacun peut trouver d’autres exemples et méditer sur les situations rencontrées par lui ou par ses connaissances dans ce monde et il comprendra que dans toutes ces affaires sans exception, l’homme est confronté à l’épreuve de la foi ! Par exemple : s’accuser de ne pas réussir, tomber dans la dépression, le désespoir, ou de penser qu’untel est coupable et prendre l’initiative de telle ou telle démarche selon le principe ‘C’est ma puissance et ma force’ pour chercher une solution au problème. Mais même s’il s’abstient de toute démarche, il peut garder sa frustration et son amertume en pensant qu’untel lui a fait ceci, qu’un autre lui a fait cela, etc. Alors qu’il devrait croire que c’est HaChem qui s’est conduit ainsi à son égard, appliquer ensuite les trois règles de la foi pour surmonter l’épreuve avec succès, atteindre de hauts niveaux dans le monde futur et jouir d’une bonne vie dans ce monde. À suivre… Page 17


À travers champs et forêts d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

Vivons libres ! Il faut savoir que le Créateur nous a octroyé un grand cadeau : un cadeau grandiose et très doux, un des plus grands que nous ayons jamais reçus de Lui, béni soit-Il : l’heure de la prière dans l’isolement. Quiconque veut goûter le paradis dans sa vie et connaître le bonheur doit s’exercer à pratiquer une heure d’isolement par jour. La prière libère l’homme et celui qui mérite d’étudier la prière et sa pratique, est déjà délivré. Afin de comprendre ce sujet, méditons cette histoire rapportée par notre saint Maître sur “le maître de la prière”, en ne citant ici que ce qui est pertinent pour notre propos. Notre Maître raconte comment le maître de la prière rapprochait le monde entier à Hachem et ne s’occupait que de louanges et des glorifications d’Hachem. Il pénétrait dans un village et parlait avec le premier venu sur le but dans la vie, lui disait qu’il n’existe aucun autre chose dans le monde, que de servir Hachem béni soit-Il. Ensuite, il prenait celui qui s’éveillait à ses paroles et l’emmenait chez lui, loin du village. Il racontait comment une tempête avait bouleversé le monde entier et dispersé toute l’humanité. Ensuite, les gens s’étaient rassemblés et avaient recherché le but de l’existence. Mais chaque groupe se trompait. L’un choisit l’honneur, un deuxième la parole, un troisième le crime, un quatrième la débauche et un cinquième l’argent qui est la pire des erreurs. Chacun se trompait selon la stupidité de son entendement, sauf un qui prit pour but la prière. Le roi, ses sujets, ses saints et purs serviteurs se dispersèrent eux aussi dans la tempête. Or, le maître de la prière était aussi un des sujets du roi. Les sujets du roi se regroupèrent principalement grâce au mérite du maître de la prière et tous se retrouvèrent ensemble. Alors, il fut nécessaire de purifier le monde entier de toutes les erreurs et des désirs qui étaient la cause de leur égarement. Bien que tous les sujets du roi étaient saints et purs, ils déléguèrent le maître de la prière. Selon l’expression de notre saint Maître : “A présent, le saint groupe était à nouveau rassemblé. Ils envoyèrent le maître de la prière vers les pays où chaque groupe suivait un certain défaut, afin de les corriger, les purifier et les faire revenir chacun selon son pays et sa propre stupidité, car le monde entier s’était égaré et il était certain que le maître de la prière avait le pouvoir de les faire revenir vers le bien”. Fin de citation en ce qui nous concerne (en vérité, chacun doit lire cette histoire en entier). Cette histoire nous enseigne une très grande règle de vie : seule la prière peut délivrer le monde dans son ensemble et chacun en particulier ! En réalité, la rédemption, c’est la

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prière ! Comme nous le voyons dans cette histoire, où celui qui fut envoyé pour purifier le monde entier était précisément le maître de la prière ! Car il était le seul à pouvoir épurer le monde de sa stupidité. Une question se pose : Pourquoi le maître de la prière est-il le seul à pouvoir corriger le monde ? Que possédait-il de plus que les autres justes, les sujets du roi, tous saints et purs ? La réponse est simple : puisqu’il se concentrait uniquement sur la prière, il pouvait enseigner la prière à tout le monde et ainsi mériter de les purifier. Il faut en effet bien comprendre la nature de la rédemption. La rédemption, c’est la prière ! Le maître de la prière qui partit purifier le monde, leur apprit à prier. De même, lorsque bientôt le Machia’h (le Messie) arrivera, il réparera le monde surtout en apprenant à prier. Comme cela est mentionné à plusieurs reprises dans les écrits de nos saints maîtres, l’essentiel de l’idée du Machia’h est d’amener le monde à une perfection dans la foi et la prière. Comme le déclara notre saint Maître : Lorsque le Machia’h arrivera, de même qu’aujourd’hui chacun mets les téfilines, ainsi chacun pratiquera une heure d’isolement dans la prière. Comme il est rapporté au nom du Ba’al Chem Tov, le Machia’h apprendra au monde à prier les dix-huit bénédictions dans la pureté. C’est-à-dire que dans la congrégation du Machia’h, on frappera quiconque a une pensée étrangère dans sa prière. La prière est suggérée dans le nom du Machia’h, qui contient les mêmes lettres hébraïques que le mot “mésia’h” (“celui qui parle”). Il est rapporté aussi dans les écrits kabbalistiques que les deux premiers millénaires de la Création du monde sont consacrés à la réparation des défauts du caractère, les deux millénaires suivants, à l’étude de la Tora et les deux derniers millénaires à la réparation de la prière.


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David le jeune berger Lorsque David le berger a grandi et est devenu roi, il n'a jamais cessé de prier Hachem. Même

plus

encore,

lorsqu'il

est

devenu

adulte,

il

a

prié

plus

que

jamais.

Certaines de ses prières ont été écrites dans le merveilleux et saint Livre des Psaumes. En hébreu, ils sont appelé « tehilim ». En récitant des prières avec les paroles belles et sincères de David, tout le monde - y compris vous - peut prier pour Hachem, dites des louanges, remerciez, mendiez et faites des demandes... n'importe où, n'importe quand et dans n'importe quelle langue ! David a composé des prières à l'usage de tous, car il parlait toujours à Hachem. Du temps où il était garçon, il a demandé tout ce dont il avait besoin en priant Hachem. Hachem a reçu une si grande joie et satisfaction des actions de David qu'il a fait de lui un brillant exemple qui a illuminé le monde de la lumière de la prière. David nous a enseigné le pouvoir de nos prières personnelles et que tout le monde peut et doit parler à Hachem tout le temps. David nous a également montré que même les enfants comme vous peuvent parler seuls à Hachem et écrire des chansons et louanges à Hachem. Vous voulez savoir comment ? C'est simple! Dites simplement : « Hachem, mon très cher Père, aide-moi ! Ayez pitié de moi! Veille toujours sur moi ! Dans ta bonté, donne-moi des paroles de prière et le désir de te parler. Apprends-moi à te demander tout ce que j’ai besoin. Assure-moi que je peux toujours compter sur toi et que tu es toujours avec moi. Ouvre mes lèvres, pour que je puisse te louer. Laisse-moi toujours me tourner vers Toi, car Tu es toujours là, n'importe quand, n'importe où. Merci

Hachem.

Dans

ta

grande

bonté,

réponds-moi toujours par ton vrai salut, amen. »



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IDEES CREATIVES BOUCHON DE BOUTEILLE


ACTIVITES CREATIVES SENSORIELLES




Deux femmes PARACHA KORA’H

L’histoire dramatique d’un défi sérieux lancé à Moché se lit dans la Paracha de cette semaine. Kora’h, le cousin de Moché fomenta une révolte contre Moché et Aharon, dans le but de supplanter Aharon dans son rôle de Grand Prêtre. En fait, Kora’h était un homme très érudit et un membre de la très respectée tribu de Lévi. Qu’est-ce qui put donc l’inciter à une attitude si insensée ? Kora’h avait un nombre d’adeptes parmi lesquels figurait On fils de Pélèth. A la dernière minute, ce dernier abandonna la faction de Kora’h et fut ainsi sauvé du sort terrible réservé aux autres membres. Qu’est-ce qui le sauva ? Selon nos Sages, dans les deux cas, ce fut une femme qui, derrière la scène, fut responsable du sort de son mari. L’épouse de Kora’h était une femme ambitieuse, à l’esprit politicien. Elle ressentait que son mari, indéniablement un homme de grand savoir et de talent, avait été écrasé. Elle souligna devant son mari que Moché avait choisi les postes de choix pour son frère Aharon et lui-même. Kora’h avait également été ignoré pour les autres rôles importants. Elle transmit à son époux son immense ressentiment. Il devint alors le chef de la rébellion qui s’acheva de façon désastreuse pour lui et ses adeptes, comme nous le narre la Paracha. Et qu’en fut-il de On fils de Péleth ? Il avait commencé par être un adepte de Kora’h mais sa femme comprit qu’il s’engageait dans un chemin erroné. Le Midrach relate qu’elle était déterminée à l’empêcher de se joindre au groupe de Kora’h. Elle discuta avec son mari et le convainquit qu’il ne gagnerait rien à se rebeller. Elle réussit également à empêcher les autres membres rebelles de forcer son époux à s’unir à eux. Elle sauva ainsi son mari et toute sa famille de la destruction. Ces faits nous montrent une dimension de la féminité : sa force de persuasion. L’histoire d’Adam et ‘Hava et bien d’autres incidents réitèrent ce thème dans la Torah. Dans une société ouverte comme la nôtre où il faut convaincre d’emprunter le juste chemin plutôt que simplement le désigner, la force de la femme est particulièrement importante. Elle représente une approche de la vie différente de celle qui a dominé dans de nombreuses époques de notre histoire. En tant que telle, elle est extrêmement significative pour les hommes comme pour les femmes : au lieu d’une assertion de l’autorité, il s’agit d’une douce persuasion. Un autre aspect de la féminité est encore plus profond. Il est question de voir clair à travers les apparences fallacieuses et de découvrir la voie qui est celle de la vérité et du bien. C’est là un autre thème qu’expriment les récits de la Torah à propos de Sarah, Miriam et bien d’autres femmes. Nos Sages nous disent, à propos de la génération des Juifs esclaves en Egypte, qu’alors que les hommes étaient tombés dans un désespoir tel qu’il ne pourrait les conduire qu’à la destruction, les femmes, quant à elles, gardaient l’espoir et la foi et c’est pourquoi elles réussirent à préserver l’existence de Peuple Juif. Page 28

C’est par leur mérite que les Juifs furent sauvés. Pourquoi les femmes possèdent-elles cette sensibilité supplémentaire ? «Une mesure de sagesse additionnelle a été donnée aux femmes» dit le Talmud. C’est un don divin. Les femmes possèdent également une force spirituelle particulière. Le Rabbi n’a eu de cesse de répéter que tout comme à l’époque de la sortie d’Egypte, c’est par le mérite des femmes juives de nos jours que viendra le Machia’h. C’est là la plus haute dimension de la féminité juive ! La voie du ciel Le Talmud nous enjoint de ne donner de publicité et d’importance qu’aux bons et d’ignorer les impies. Ne citez pas leur nom ! La source de cette injonction se lit dans le Livre des Proverbes rédigé par le Roi Chlomo : «La mention du juste apportera la bénédiction et le nom de l’impie pourrira» (Proverbes 10:7). A la lumière de ce verset la Talmud statue qu’ «il est interdit de nommer son enfant d’après une personne impie». Cela nous conduit à poser une question : pourquoi donc la Paracha de cette semaine s’appelle-t-elle «Kora’h», du nom de celui qui conduisit une mutinerie contre Moché et Aharon ? Pourquoi une des sections de la Torah porte-t-elle le nom d’un pécheur qui ne se repentit pas, d’une personne dont l’existence même mit tellement le Peuple en danger que D.ieu le fit avaler par la terre pour qu’ «il descende dans l’abîme» ? Le dicton dit que «la route de l’enfer est pavée de bonnes intentions». Kora’h, le seul homme dont il est dit qu’il gagna vivant un lieu désagréable, était également poussé par des désirs et des motivations positifs. Comme nous le rapporte la Torah, Kora’h était motivé par une aspiration sainte et spirituelle : le désir de devenir Cohen Gadol (Grand Prêtre), le plus haut niveau qu’une personne puisse atteindre dans le service de D.ieu. Comment savons-nous qu’il s’agissait d’un désir positif ? Tout d’abord parce que nos Sages nous disent que dans le monde parfait de Machia’h, chacun d’entre nous atteindra le même niveau d’intimité avec D.ieu que celui auquel aspirait Kora’h. D’autre part, nous connaissons une autre personne qui, comme Kora’h, reçut un décret divin lui interdisant d’être Cohen Gadol mais qui était également poussée par un désir insatiable de le devenir. Qui était-ce ? Moché lui-même. Voici Moché s’adressant à Kora’h : «Nous n’avons qu’un D.ieu, une Torah, une loi, un Cohen Gadol et un Sanctuaire. Et pourtant, tu désires la Haute Prêtrise. Moi aussi je la désire !» (Midrach Tan’houma, cité par Rachi sur Devarim 16 :10) «Moi aussi je la désire !» Moché se moque-t-il ? Joue-til l’avocat du diable ? Ou avons-nous l’occasion de jeter un coup d’œil dans l’âme de Moché, une âme animée par un désir consumant de quelque chose de si exalté et divin hors d’atteinte de Moché lui-même, une âme qui trouve son aspiration la plus profonde frustrée par un commandement divin lui barrant le chemin : «Arrête. Non. Pas encore».


Kora’h comme Moché désiraient l’interdit. En Kora’h, ce désir apporta la destruction sur lui-même et ses adeptes. En Moché, le même désir nourrit une vie de grandeur. Le chemin de l’enfer est pavé de désirs saints. Comme la route du ciel. La différence est subtile mais cruciale : c’est la différence entre agir selon un désir saint contraire au commandement de D.ieu et nourrir ce désir, lui résister, vivre une vie passionnément vouée à sa poursuite et en même temps se refrénant de toute action interdite par l’objet du désir. C’est la raison pour laquelle, explique le Rabbi, cette section de la Torah s’appelle Kora’h. La Torah nous dit ici qu’il existe deux Kora’h : Kora’h, l’être humain et Kora’h la section de la Torah. Ou si vous voulez, le corps de Kora’h et l’esprit de Kora’h. Kora’h, l’être humain qui traverse la ligne séparant le bien du mal, la ligne définie par les commandements de D.ieu, doit être rejetée. Kora’h, la section de la Torah, l’aspiration sainte à démolir les barricades que D.ieu a construites pour retenir l’empressement de notre âme vers le ciel, notre âme qui y aspire, qui y tend mais n’ose pas violer la volonté divine, ce Kora’h là doit être imité.

Moché pâlit Le Midrach relate que Moche fut l’unique être humain auquel fut accordée la compréhension de cette loi. “A toi, dit D.ieu à Moché, Je vais révéler le sens de la ‘vache’; pour tout autre individu cela restera un ‘Hok. Et pourtant, Moché lui aussi ressentit une grande difficulté à accepter cette loi, comme nous le lisons dans le récit midrachique. Dans tout ce que D.ieu enseignait à Moché, Il lui indiquait à la fois la façon dont se produisait la contamination et le mode de purification. Quand D.ieu en arriva aux lois concernant celui qui avait été en présence d’un cadavre, Moché lui dit: “Maître de l’univers! Si l’un de nous est ainsi contaminé, comment peut-il se purifier?” D.ieu ne lui répondit pas. A ce moment-là, Moché pâlit. Quand D.ieu arriva à la section de la ‘vache rousse’, Il dit à Moché: “Voici le mode de purification”. Moché rétorqua: “Maître de l’univers! Cela est une purification?”. D.ieu répondit: “Moché, c’est un ‘Hok, une loi que J’ai décrétée et aucune créature ne peut comprendre pleinement Mes décrets.” Le mystère de la mort

Des fêlures dans un mariage PARACHA ‘HOUKAT

“Et D.ieu parla à Moché et Aharon en ces termes: Ceci est un décret (‘Hok) de la Torah… Si une personne vient à mourir dans une tente, tous ceux qui entrent dans la tente et tout ce qui est dans la tente deviennent impurs pendant sept jours… Et quant aux personnes contaminées, elles prendront les cendres (de la vache rousse)…” (Nombres 19:1-2,14-17) La loi de la « vache rousse », qui nous instruit de la purification d’une personne atteinte d’impureté spirituelle causée par le contact avec un défunt, est souvent citée comme le modèle de décret divin au-delà de toute rationalité. Le roi Chlomo, le “plus sage des hommes” dit de cette Mitsva: “Tous (les commandements de la Torah” je les ai compris. Mais le chapitre de la ‘vache rousse’, bien que je l’aie examiné, questionné et que je m’y sois plongé, bien que j’aie pensé le comprendre, ce décret m’est resté incompréhensible”. C’est un fait que de nombreux aspects de la loi de la vache rousse défient toute raison. Tout d’abord, le phénomène même d’ “impureté spirituelle” est un concept mystique irrationnel. Le processus de purification, obtenu en aspergeant la personne contaminée des cendres de la vache rousse ne suit aucune logique qui nous serait accessible etc. Mais dans la Torah, d’autres lois échappent tout autant à la logique humaine. En fait, il existe une catégorie entière de Mitsvot appelées ‘Houkim (“decrets”) dont les critères défient toute compréhension pour l’esprit mortel. Qu’y a-t -il donc de particulier à propos de la loi de la vache rousse qui en fasse l’archétype des décrets, la Mitsva dont D.ieu dit: “Ceci est le ‘Hok de la Torah”?

Le départ d’une âme d’un corps nous est incompréhensible. Il ne s’agit pas de rationalité. Nous comprenons la fragilité de la vie, la nature éphémère de tout ce qui est physique. Mais dans le cœur de notre cœur, nous refusons de l’accepter. Quelles que soient les explications de notre esprit, nous rejetons le concept de la mort. Il est encore plus difficile d’accepter qu’il puisse exister un processus qui s’y applique, et plus difficile encore, de guérir le terrible vide que laisse celui qui est parti… C’est la raison pour laquelle Moché pâlit en entendant les lois rituelles de la mort. Ce n’était pas le fait qu il ne comprenait pas comment la tache spirituelle de la mort peut être purifiée. En fait, Moché fut le seul être humain auquel fut révélé le sens de la ‘vache’. Son esprit était satisfait mais cela n’apportait rien au tumulte de son cœur. Il ne pouvait comprendre comment la souffrance de la mort peut être adoucie. Et D.ieu repondit: “Moché, c’est un ‘Hok, une loi que J’ai décrétée”. Certaines choses dépassent tellement Mes créatures qu’elles ne peuvent être surmontées que par la soumission à un commandement absolu émanant d’une autorité absolue. C’est la raison pour laquelle J’ai donné des lois pour vous guider concernant ce qu’il y a à faire lorsque vos vies sont touchées par la mort. Ce sont des lois irrationnelles, mais seules de telles lois peuvent permettre que vous vous repreniez plus facilement. Ce n’est que par la force d’un décret divin complètement incompréhensible que vous pouvez vous remettre de la mort. Les lois du deuil Aujourd’hui, nous ne possédons pas de cendres de la vache rousse. Mais nous avons des lois et des rituels. La loi de la Torah nous enjoint de pleurer l’être aimé qui est parti et puis de réguler notre deuil. Le concept même de “lois de deuil” est incompréhensible. Une personne peut-elle recevoir l’ordre de s’endeuiller? Et Page 29


peut-on, de même, lui ordonner de réduire ou de cesser son deuil? Et pourtant, c’est précisément ce que fait la Torah. Il existe des lois spécifiques concernant les heures entre le moment du décès et l’enterrement, des lois spécifiques pour les trois jours suivant l’enterrement, pour les sept premiers jours, pour les premiers trente jours et pour la première année suivant le décès. A chacun de ces points de jonction, il nous est demandé de passer à une autre étape du deuil, une étape dans laquelle l’intensité de notre angoisse et le sens de notre perte doivent être allégés et sublimés. Nous résistons à ces étapes de toutes les fibres de notre être. L’esprit comprend la différence entre ces périodes mais le cœur ne l’accepte pas. La Torah nous dit que Moché lui-même ne put forcer son cœur à accepter ce que son esprit lui avait donné à comprendre. Même après que D.ieu lui eut expliqué comment la ‘vache rousse’ sublime la rencontre avec la mort, cela resta un Hok, distant du plus grand des esprits et absolument incompréhensible à chaque cœur. Cependant D.ieu nous demande d’effectuer ces transitions et nous donne la force d’accomplir Ses commandements. C est la force d’un décret divin qui nous permet de continuer, à la fois dans notre propre vie et pour les autres. Et la force du décret divin est telle que finalement nous pouvons nous dominer et sublimer la négativité de la mort. Que nous ayons très prochainement le mérite que de telles sublimations ne soient plus nécessaires, que le Tout Puissant “retire l’esprit d’impureté de la terre” de sorte que “la mort cesse à tout jamais et que Dieu efface les larmes de chaque visage” et que “ceux qui résident dans la poussière se lèvent et se réjouissent”.

Une éloile brillera de Yaakov PARACHA BALAK

C’est en ces termes que la Paracha de cette semaine évoque la venue de Machia’h. Car celui-ci introduira une nouvelle lumière dans notre existence, illuminant notre horizon. D’autres sources dans notre patrimoine de la Torah expliquent que l’étoile à laquelle se refère le verset constitue une analogie avec chaque Juif. Chaque personne est une source d’énergie positive irradiant de la lumière. La tradition hassidique réunit ces deux sources expliquant que chaque personne est une étoile parce que chacune contient dans son âme une étincelle de Machia’h.Nos personnalités spirituelles possèdent plusieurs dimensions et, en leur coeur, réside notre étincelle de Machia’h. En nous, un élément maintient le bien-être matériel de notre corps et se soucie de l’alimentation, du sommeil et d’autres activités matérielles. Et nous ressentons des sentiments et sommes absorbés par des pensées. Ceux-ci égalemement possèdent des facettes multiples car notre univers spirituel personnel est au moins aussi varié que la personnalité humaine.La source de ces différents cadres de référence est D.ieu, comme le note Maimonide: “la vérité de Son être s’exprima en Page 30

différentes formes d’existence”. Cependant, il existe, dans nos âmes, et dans toute existence, ce qui reflète “la vérité de Son être” elle-même, qui est Un avec D.ieu. C’est cela notre étoile personnelle. Et c’est notre étincelle de Machia’h. Car la venue de Machia’h donnera naissance à une Ere où la Divinité qui se trouve au coeur de chaque être fera surface.Cela n’annulera pas l’existence de quelque entité que ce soit; mais cela permettra plutôt à chaque entité de se redéfinir et à sa véritable nature spirituelle de jaillir à l’extérieur. Pénétrer le cœur Avant que Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi, fondateur du mouvement hassidique quitte ce monde, il regarda le plafond et demanda à son petit fils: “que vois-tu?” Son petit-fils répondit: “je vois une poutre”. “Et moi, reprit le Rabbi, je vois le monde de D.ieu … qui anime cette poutre et lui assure son existence”.Il n’avait pas cessé de voir la poutre, mais il voyait aussi “le monde de D.ieu”. A la venue de Machia h, “la Gloire de D.ieu sera révélée, et toute chair verra que la Bouche de D.ieu a parlé”. Nous pourrons tous voir que l’énergie divine penètre notre monde. Nous ne parlons pas nécessairement de miracles, ce que nous voulons dire est que tout comme nous pouvons reconnaître nos maisons et notre environnement, nous reconnaîtrons que la force vitale de D.ieu imprègne toute existence.Rendre présent le futur Ce qui précède n’est pas l’histoire du futur. Nous ne parlons pas de quelque chose qui n’existe pas maintenant et qui arrivera un jour. Nous parlons de la vérité de ce que nous sommes réellement, de ce qu’est le monde en réalité. L’étoile, l’étincelle de Machia’h est ce dont il s’agit à propos de nos vies. Tout ce que D.ieu a créé, même la plus insignifiante des créatures, aide à sa manière à parachever la vérité de D.ieu. C’est un fait. La nature est bonne; elle est divine et ne sert qu’un objectif divin. C’est la réalité. Aucun Juif ne peut ni ne veut se séparer de D.ieu, c’est simplement ce que nous sommes réellement. Quand nous reconnaissons ces faits et les appliquons à notre vie, nous sommes alors capables d’expérimenter un avant-goût de l’ère messianique, de l’ère de la Rédemption. L’environnnement de bien-être matériel et d’accomplissement spirituel qui caractériseront l’ère future est accessible aujourd’hui. Tout ce que nous avons à faire est d’ouvrir les yeux et de regarder le monde avec la juste perspective. Lorsque chaque personne appliquera ces vérités à sa vie, elle irradiera, comme une étoile. Cela, comme c’est naturel, montrera le chemin aux autres. Car après avoir rencontré une telle personne, chacun désirera vivre de cette manière. Et par une progression exponentielle, l’Ere de Machia’h deviendra une réalité.


Une femme combattante PARACHA PINK’HAS

On ne connaît que peu de chose de la vie de Ma'hlah, Noah,'Haglah, Milkah et Tirtsah. Mais à un moment crucial de l'histoire d'Israël, ces quatre sœurs, filles de Tsélof'had fils de 'Héfer, influencèrent profondément l'approche juive du monde. Tsélof'had appartenait à la génération née dans l'esclavage égyptien, libérée lors de l'Exode et à laquelle allait être attribuée la terre de Canaan en héritage éternel pour Israël. Les membres de cette génération ne méritèrent pas de prendre possession eux-mêmes de la terre, mais quand leurs enfants traversèrent la rivière du Jourdain en vue de la conquérir, ils le firent en tant qu'héritiers de leurs pères. Chaque famille reçut sa part du pays proportionnellement à son importance parmi les 600 000 membres de la génération de l'Exode. Tsélof'had avait cinq filles mais aucun garçon. Les lois d'héritage telles qu'elles avaient initialement été données dans la Torah ne reconnaissaient que les héritiers mâles et n'avaient donc pas attribué de part à ses descendantes. Ma'lah, Noah, 'Haglah, Milkah et Tirtsah refusèrent de s'en accommoder et adressèrent à Moché la requête suivante: "pourquoi le nom de notre père serait-il éliminé de sa famille parce qu'il n'a pas de fils? Accorde-nous une part parmi les (héritiers des) frères de notre père". Moché présenta leur demande à D.ieu qui répondit: "Les filles de Tsélof'had parlent avec justesse. Donne-leur…la portion de leur père". Puis D.ieu ordonna à Moché d'inclure la clause suivante dans les lois d'héritage : “si un homme meurt sans avoir laisser de fils, tu transmettras sa part à sa fille”. Deux générations L'Exode et la conquête de la terre d'Israël, les deux événements qui encadrent les 40 ans au cours desquels nous fûmes forgés en peuple, représentent les deux engagements essentiels de la vie. "Sortir d'Egypte" représente la libération de l'âme de tout ce qui la confine et inhibe sa véritable essence et sa volonté. "Conquérir et s'installer en terre de Canaan" représente la conquête du monde matériel et son développement en une "demeure pour D.ieu", un environnement qui reçoit et exprime la bonté et la perfection de son Créateur. La génération de l'exil réussit le premier engagement mais échoua dans le second. Ils sortirent de la culture païenne et de la mentalité d'esclave dans lesquelles ils étaient immergés, raffinant leur âme au point de mériter de recevoir la Vérité des Vérités directement de D.ieu au Sinaï. Mais ils refusèrent la tâche de "conquérir et d'installer la terre", peu enclins à abandonner leur ermitage spirituel du désert et à se baigner dans la matérialité du monde et du travail concret pour transformer "la terre de Canaan " en "Terre sainte". Ainsi fut-il décrété qu'ils finiraient leur vie dans le désert, laissant leurs enfants s'installer sur la terre de leur héritage à leur place.

d'actualiser son potentiel spirituel et le challenge de faire de sa vie matérielle et de son environnement un lieu saint et divin. Chacun de nous doit se battre pour faire la transition entre une enfance et une jeunesse tournées vers le développement et la perfection personnels et une vie d'implication productive dans le monde extérieur. Une conquête différente Mais les êtres sont tous différents. Selon les mots du Talmud, "tout comme deux visages sont différents, ainsi le sont les caractères ". Il existe des caractères têtus et des caractères souples, des natures agressives et des dispositions passives. Il y en a qui se révèlent devant un défi et d'autres complètement dépourvus d'esprit combatif et fuyant la confrontation. C'est là que réside le sens profond des lois d'héritage commandées par D.ieu en réponse à la pétition des filles de Tsélof’had. "Si un homme… n'a pas de fils", c'est-à-dire si une personne s'identifie comme dépourvue de cet aspect "masculin" d'agressivité et de combativité, elle pourrait en déduire qu' elle n'a pas de rôle à jouer dans "la conquête de la terre". Elle pourrait avoir tendance à consacrer toute son énergie au raffinement de sa propre personne et laisser la tâche de sanctifier un monde contraire à la sainteté à ceux qui sont dotés de "fils". La Torah vient dire: la conquête et l'installation du pays n'est pas une entreprise exclusivement masculine. Chacune des âmes d'Israël a droit à "une part de la terre", un coin du monde matériel qu'il doit posséder, civiliser et sanctifier. En fait, c'est une tâche qui demande souvent un esprit de combativité et de confrontation; mais il existe également une "manière féminine " de transformer la réalité de notre vie en "Terre Sainte". "Si un homme…n'a pas de fils, tu transmettras sa part à sa fille". Le fait-même que l'individu soit par nature peu enclin à la combativité de "l'homme guerrier" indique que lui a été attribuée la capacité de transformer son environnement par le biais de " sa fille", utilisant l'aspect pacifique, compatissant et non agressif de son âme. C'est là la loi de la vie que révélèrent les filles de Tsélof'had: toutes les batailles ne se gagnent pas en écrasant l'ennemi. Parfois la réceptivité et l'empathie sont bien plus efficaces pour surmonter l'hostilité de "l'ennemi" et transformer sa nature elle-même. L'absence d’"héritier masculin" de l'âme peut en fait indiquer la présence d'un moi "féminin" pas moins capable de réclamer la part de son âme dans le monde et de le transformer en une "demeure pour D.ieu".

Au niveau individuel, chacun de nous affronte ces deux tâches au cours de sa vie : l'entreprise de libérer et Page 31


Le Secret de la colombe Quand le mari est en colère et fait des remontrances non justifiées, elle ne doit pas se disculper sur le moment, sinon cela signifierait : “Tu cries pour rien, tu as tort, j’ai raison. Tune sais pas ce que tu dis”. Elle ne doit pas pleurer. Le mari a horreur des larmes qui sont versées … à cause de lui et il devient plus violent. Elle doit garder le silence, ne pas répondre, laisser passer l’orage. Le lendemain matin, quand il est reposé, rassasié, elle peut tenter subtilement de clarifier les choses sans nullement l’accuser. La femme a la même propriété que le miel qui a le pouvoir de transformer en miel toute chose qui y tombe. C’est pourquoi, dans la langue sainte, le miel - dvach - et la femme - icha ont la même valeur numérique 306. Nous avons rapporté des exemples de femmes sages et intelligentes, qu’en est-il des femmes ingénues et candides? On raconte dans le talmud qu’un homme de Babylonie s’est marié avec une femme du pays d’Israel. Leur couple souffrit beaucoup de malentendus car l’araméen de Babylonie et d’Israel se ressemblait en apparence mais avait des significations différentes. Le mari, fort courroucé des différentes erreurs de compréhension de sa femme,

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lui ordonna de casser deux bougies sut la porte (al baba). L’épouse, voulant obéir aveuglément à son mari, comprit qu’il qu’elle assène les bougies sur la tête du Tana, Baba ben Bouta, dont le nom avait la même résonance que al baba, la porte. Le Rav pardonna son humiliation. Il ne vit qu’une chose : une femme qui observe scrupuleusement les ordres de son mari, quels qu’ils soient. Le Roch explique que cette femme était simplette car les Sages déclarent : “Une femme vertueuse fait “sa volonté” et non “sa demande”, car elle doit exécuter l’esprit et non la lettre”. Néanmois, Baba ben Bouta, dans sa noblesse, la bénie et lui a souhaité d’avoir le mérite de mettre au monde deux garçons aussi grands que lui (Nedarim 66b). Le rêve de toute maman ! Si tel est le salaire d’une femme crédule, que pourrait-on dire de celle qui, sans cesse oeuvre à l’édification de son foyer et dont on peut proclamer qu’elle est le Ministre de la Construction et de l’Environnement, car : Intelligence et diplomatie Des femmes, c’est la suprematie La suite dans notre prochain numéro b’’h Rabbanite Rivka Amar Zats’al P135



Gardes ta langue ! Parce qu’il n’a pas écouté le Lachone HaRa, il a été vainqueur de ses ennemis Le Midrach rapporte que quand Amatsia le prêtre de Beith-El a dénoncé le prophète Amos devant le roi Yérovam ben Yoach, il a dit : «Amos conspire contre toi, car il a dit : Yérovam périra par le glaive, et Israël ira en exil, chassé de son territoire». Yérovam lui a répondu : «Ce tsadik ne s’est pas exprimé ainsi, et s’il l’a dit, ce n’est pas de sa propre initiative mais de la bouche de Hachem.» Le Saint béni soit-Il a dit : «La génération est idolâtre, et le chef de la génération est idolâtre, mais parce qu’il n’a pas écouté le Lachone HaRa, toutes les villes que Yéhochoua bin Noun n’a pas conquises, Je les lui donnerai.» Ainsi qu’il est écrit : «Il a reconstitué la frontière d’Israël». Et si la récompense de celui qui évite de croire du Lachone HaRa est si grande, à combien plus forte raison en est-il ainsi pour celui qui évite de dire du Lachone HaRa !

Eshet Hail La force d’une mère juive Il était une femme pas religieuse d’une famille éloignée, qui grâce a Dieu est parti écouter un séminaire de Baaley Techouva. Cette même mère juive qui était loin de faire la Torah et les Mitsvot, après le séminaire reçu de nouvelles lumières, sa Néchama repris des force pendant ce séminaire et décida de prendre sur elle Hol Torah et comme elle était mariée, décida d’aller s’acheter des foulards pour cacher ses cheveux comme doit le faire une bat Israël. Mais en rentrant chez elle, toute Tsniout, elle eu un grand choc car la bas l’attendais sa fille de 14 ans, qui vivait dans ce monde comme sa mère l’avait éduqué jusqu’à maintenant très éloigné de la Torah . Quand cette fille, âgée de 14 ans, vit sa mère , elle déclara d’un ton dur et insolant que sa mère ne ferrait pas Hazara Bitchouva et changerait toute sa maison à la suite de sa conversion car elle l’avait éduqué d’une manière non religieuse et ainsi la fille voulu rester. Et cette fille dans son insolence pris les foulards que sa mère avez acheté et les découpa et chaque vendredi juste avant l’entrée de Chabbat elle débrancha la prise de la plaque électrique pour que sa mère mange froid et se moquer constamment de sa mère. La mère très triste partit voir une rabbanite psychologue, qui après lui avoir longuement parlé et parler à sa fille ne put lui conseiller que de s’armer de patience de prier et pleurer car seul la porte des larmes n’est pas fermée. Cette histoire voyez vous dura quelques années, des longues années ou la fille toujours rebelle et isolante continua à rendre la vie insupportable à une mère triste et briser. Après 4 longues et douloureuses années la mère rencontra de nouveau la rabbanite qui les yeux remplis de larme lui annonça que sa fille était enfin revenu Bitchouva, et quand la rabbanite lui demanda par quel miracle cela arriva, la mère lui répondit qu’elle n’en savait rien. La rabbanite alla voir la fille et lui demanda la raison de ce changement et fut surprise de la réponse de la fille: « un vendredi en rentrant de l’armée plus tôt que d’habitude je surpris ma mère en train de pleurer dans le salon, elle ne s’avait pas que j’étais la, dans le couloir, je l’écoutais en silence surprise par ses paroles. Elle disait Mon Dieu , pardon mon Dieu ! Pardon, excuses moi d’avoir Sali ce Diamant, cette unique Diamant que avec toute ta gentillesse, tu ma donnais il y a de cela 18 ans. Mon Dieu aides moi à nettoyer cette unique Diamant que tu m’as offert. Aides moi mon Dieu ! Aides moi ! De peur qu’elle ne me voit, je suis reparti pour revenir quelques heures après, j’étais choqué, ma mère à qui pendant ces 4 dernières année j’ai fais la vie impossible, elle m’appelle son unique Diamant. Elle pleurait et priait pour moi ! Combien j’ai pus regretter mon comportement envers elle, combien je m’en voulu. Je décida sans plus attendre de me mettre a mon tours a changer et revenir vers Dieu. Mesdames, vous qui êtes des mères juives, certaines d’entre vous dans la religion d’autres peut être encore éloignés, pour le moment, mesdames n’attendez pas qu’ils soit trop tard et des aujourd’hui prenez sur vous de donner l’exemple à vos filles.


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.13 Apoutriki, fils de Dérossayi. Rabbi Apass. Apikchinane. Apékouloss. Efrayime Safra. Efrrayime Makchaa. Bène Arza. Rabbi Armineya. Arissetone. Rav Achi Hakadmone ( le premier). Rav Achi de Avira. Rav Achi, fils de Avine. Rav Achi Bérav Idi. Rav Achi de Houtsal. Rav Achi, rédacteur du Talmud de Babylone. Rav achi, fils de Natane. Achiyane. Achiyane, fils de Nidbakh. Achiyane, fils de Nidba. Achiyane Naguerayi. Rabbi Achiyane Bérabbi Yakime. Echièl. Bali. Bava, fils de Bouta. Rab Bibi. Bène Bag Bag. Béhé. Rav Boudya. Rabbi Bourki. Batitè. Botnite, fils de Abba Chaoul, fils de Botnite. Batriss, fils de Yitsass. Bène Bivè. Rav Biba, fils de Rabbi Abba (autre version : fils de Rabbi Bivine). Rav Bivi, fils de Rabbi Ami. Rav Bibi, fils de Bizna. Rav Bivi, fils de Avine. Rav Bibi, sans plus de précision. Rav Bibi, fils de Rav Mécharéchya, fils de Rav Bibi. Rav Bivi, fils de Achiya. Rav Bibi, fils de Dala (autres versions : fils de Goula, ou fils de Guidal). Rabbi Bibi Marganéya. Rav Bibi, fils de Abayé. Rabbi Bibi, fils de Ah’a. Rav Bibi, fils de Kahana. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Pizza mozzarella, aubergines courgettes

Entremet au citron

Ingrédients, pour 6 pers:

10gr de sucre blanc, 1CaS maizena, 100 ml de lait, 1CaS jus de citron

3g de levure, 70g de farine complète, 100g de courgette, 50gr d’aubergine, 50g de mozzarella Recette : Mettez 3gr de levure de boulanger lyophilisée dans un peu d'eau tiède en suivant les instructions sur l'emballage. Dans un bol, mélangez 70gr de farine complète, une pincée de sel et 5ml d'huile d'olive. Ajoutez la levure, mélangez jusqu'à obtention d'une boule et laissez poser 30 minutes à température ambiante dans un endroit chaud (1h de pose est idéale). Pendant ce temps, lavez 100gr de courgette et 50 gr d’aubergine et les couper en fine rondelle . Préchauffez le four sur th7 à 210°C. Etalez la pâte et disposez là dans un plat allant au four sur du papier sulfurisé. Etalez les 50gr de mozzarella en tranches, les courgettes, les aubergines, une pincée d'herbes de Provence, de sel, de poivre et un filet d'huile d'olive. Enfournez pour 20 minutes et dégustez bien chaud. Décorer avec des feuilles de basilic fraiche des tomates cheries coupées en 4 et du poivron rouge coupé en petit dés.

Ingrédients, pour 1pers:

Recette

Dans une casserole, hors du feu, versez 10gr de sucre blanc et une cuillère à soupe de maizena. Ajoutez progressivement 100ml de lait en délayant à l'aide d'une fourchette ou d'un fouet. Lorsque le mélange est bien délayé, ajoutez une cuillère à soupe de jus de citron puis portez à ébullition le mélange tout en mélangeant bien. Laissez cuire environ 1 minute à feu doux en continuant de mélanger. Versez la préparation dans un petit ramequin ou une verrine et laissez prendre 2 heures au réfrigérateur.

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Richard David ben Arlette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché

Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel

Adrien Moche Ben Israel Michael David ben Ra’hel Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette Israel Michael ben Sarah David ben Ra’hel Poupée Marguerite Gommara bat Esther Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie

HILLOULOT TSADIKIM 1 Tamouz: Yossef Hatsadik 3 Tamouz: aRav Menahem Mendel Schneerson 4 Tamouz: Rabbénou Tam - HaRav Ya'aqov ben Meïr. 12 Tamouz: Rabbénou Ya'aqov ben Acher. Le Baal HaTourim 15 Tamouz: HaRav 'Hayim ben Atar, le Or Ha'Hayim Haqadoch 16 Tamouz: ’Hour, fils de Caleb et Miriam 22 Tamouz: HaRav Moché Cordovero (Remak 25 Tamouz: HaRav Areyeh Leib Ginsbourg - Chaagas Areyeh 26 Tamouz: HaRav Chlomo Ganzfried 28 Tamouz: HaRav Eliezer ben Rebbe Elimelekh de Lizhensk. 28 Tamouz: HaRav Ya'aqov Chaoul Elichar 29 Tamouz: HaRav Chlomo Yits'haki (Rachi) 29 Tamouz: Le Tanna Rabbi Yo'hanan HaSandler Pour Voir la liste complète des Hilloulot du mois de Tamouz CLIQUEZ ICI


http://famillytorah.fr/?p=3407

La segoula du rav Yechayaou Pinto - lecture du livre Devarim Une puissante Ségoula a fait récemment son apparition: l’étude du livre de Dévarim chaque Chabbat. On compte un nombre considérable de personnes qui ont vu des délivrances et des miracles par le mérite de cette étude. Cette étude ne coûte rien. Seulement la volonté et l’acharnement à étudier le livre de Dévarim, les paroles de notre sainte Torah, chaque Chabbat. Et ceux qui parviennent à le faire, témoignent d’un lien précieux avec le Saint-bénisoit-Il, ainsi que l’afflux de bénédictions, d’abondance et de délivrances. Cette Ségoula est longuement détaillée et expliquée dans les cours du Rav Yochiahou Pinto. En effet, la puissance des 955 versets du livre de Dévarim et leur étude sont bénéfiques et protecteurs à tous les niveaux. Cette Ségoula, qui trouve sa source dans de nombreux écrits de nos Sages des générations précédentes a, avec le temps, perdu de son impact, et s’est quelque peu oubliée. Aujourd’hui, avec l’insistance récurrente du Rav Yochiahou Pinto à ce sujet, cette Ségoula a pris un nouveau tournant. Les quatre premiers livres du Pentateuque Béréchit, Chemot, Vayikra, Bamidbar font référence aux trois premiers exils du peuple d’Israël. Mais le dernier exil est le plus difficile. Notre maître Moché Rabbénou, sauveteur d’Israël, a rédigé le livre de Dévarim par inspiration divine avant son départ de ce monde. Il a écrit 955 versets dont chacun a le pouvoir d’ouvrir une porte du Ciel. Ainsi, nous devons savoir que si nous souhaitons ouvrir des portes, pour nous, pour notre famille, ou pour l’ensemble du peuple d’Israël, l’étude du livre de Dévarim seul ou en comité, avec l’intention de briser toutes les chaines qui nous emprisonnent, permettra d’ouvrir les portes du Ciel et de faire accepter nos prières. Par cela, une abondance céleste se déversera sur le monde entier (explication inspirée par les paroles du Rav). Prière à faire après la lecture du livre de DEVARIM


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