Magazine Familly Torah Hechvan 2021

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Directeur : Borei Olam

SOMMAIRE :

Graphiste : Jonathan G.

LE MOIS DE HECHVAN

Directeur commercial : Rephael Hai

Pages 4-5

Publicité et Abonnement :

QUELQUES HILOULOT

Tel. : 050.229.65.22

Pages 6-7

E-mail : famillytorah@gmail.com Site : https://famillytorah.fr : Familly Torah : Familly Torah : Familly Torah : Familly Torah : +972 (0)50.22.965.22

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LES 48 VOIES DE LA SAGESSE Pages 10-11 LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 12-17 ENFANTS Pages 18-19

IDEES CREATIVES Pages 22-23 VIVRE SON TEMPS Pages 26-28 RABBANIT AMAR ZATSA’L Pages 30 FEMME VAILLANTE - LACHON ARA CHEMOT ATSADIKIM Pages 32

RECETTE Pages 34 SEGOULOT

Avec le Soutien de :

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Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...

DEDICASSE : A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral. De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances. Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.

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5 choses que tu ne savais (peut-être) par sur ... Le mois de ’Hechvan

c’est à cet heureux dénouement que l’omission de la lettre ,‫מ‬ dont la valeur numérique est de quarante, fait allusion !

1. Tu auras beau passer au peigne fin les 5 livres de la Torah, les 21 livres des Néviim et enfin les 13 livres des Kétouvim, tu n’y trouveras pas la moindre trace du mot ‘Hechvan. Mais alors d’où peut bien venir ce nom qui apparaît dans tous nos calendriers ? Comme ses 11 confrères que sont les mois de Tichri, Kislev, Tévet, Chevat, Adar, Nissan, Iyar, Sivan, Tamouz, Av et Elloul, le mois de ‘Hechvan a emprunté son nom à certaines langues sémitiques qui ont disparu depuis belle lurette. Il serait issu du terme akkadien Mérakh Chéman, qui signifient la huitième lune. La huitième lune ? Mais quelle huitième lune ? T’exclameras-tu, toi qui sais pertinemment que le mois de ‘Hechvan est le deuxième de notre calendrier, et non pas le huitième ?! La réponse est simple ; dans la Torah, le mois de Nissan est considéré comme « le commencement des mois […] le premier des mois de l’année » (Chémot 12, 2). Nos amis akkadiens ont dû s’inspirer de cette méthode, et considérer ‘Hechvan comme le huitième mois de l’année. D’où l’appellation de « huitième lune » qu’ils lui ont attribuée

4. Un peu de Kabbala maintenant… Dans le Séfer Hayetsira, nous découvrons que le signe zodiacal du mois de ‘Hechvan est le scorpion. Mais quel rapport peut-il bien y avoir entre cet arachnide plutôt effrayant et le mois résolument placide de ‘Hechvan ? Pour commencer, nos Maîtres soulignent que le scorpion est un animal assoiffé d’eau, une caractéristique qui nous rappelle le besoin de pluie « ressenti » par la terre après la sècheresse de l’été. Un peu plus en profondeur, maintenant. Si tu feuillettes le Pérek Chira, un ouvrage qui nous révèle la louange particulière entonnée par chaque créature, tu découvriras que celle du scorpion est le psaume suivant : « L’Eternel est bon envers tous, et ses compassions s’étendent sur toutes ses œuvres ! » (Téhilim 145, 9) Ce verset nous rappelle que même lorsqu’une situation nous paraît pénible, un jour ou l’autre, nous finirons par nous apercevoir qu’elle est pour notre bien. Or ce message est particulièrement bien adapté au mois de ‘Hechvan où le temps est souvent maussade, et où notre humeur peut facilement virer à la grisaille. C’est le moment de méditer la leçon encourageante du scorpion ; il n’y a pas lieu de se laisser aller au désespoir ! Parce qu’après la pluie, viendra le beau temps ! Autre explication placée, elle aussi, sous le signe de l’espoir. En hébreu, le mot scorpion se dit .‫עקרב‬Et en inversant un peu les lettres, ce mot peut devenir l’acronyme de l’expression – ‫ «עושים באימה רצון קונם‬ils accomplissent avec révérence la volonté de leur Créateur ». Ceci fait référence à nos Tsadikim qui se sont rapprochés de plus belle de leur Créateur pendant les mois de Tichri et d’Elloul. Et dont les immenses mérites vont entraîner d’innombrables délivrances pour tout le Peuple d’Israël à partir du mois de ‘Hechvan. Ainsi, comme nous avons pu le découvrir, le scorpion associé au mois de ‘Hechvan n’a rien d’effrayant. Bien au contraire…

2. De Mérakh Chéman, le nom de ce mois a ensuite évolué en Mérakh Chévan puisqu’en akkadien les lettres m et v sont interchangeables, étant toutes deux prononcées par les lèvres. Même si dans le langage courant, c’est la version abrégée de ‘Hechvan qui est généralement employée, il faut savoir que le nom officiel de ce mois est en fait – ‫מרחשון‬à prononcer Mar’hechvan ou Méra’h Chévan. C’est d’ailleurs ainsi qu’on le désigne immanquablement dans la Michna, la Guémara ou dans les commentateurs comme Rachi ou Rambam. Au fil du temps, le nom ‫מרחשון‬s’est transformé en un nom composé, celui de .‫מר חשון‬Du coup, le préfixe ‫מר‬s’est prêté à de nombreux commentaires, certains tristounets, d’autres heureusement plus optimistes. En voici un bref compte-rendu. Dans le camp des « tristounets », on explique que le mot ,‫מר‬ qui peut se traduire par « amer », fait référence à l’absence désolante de la moindre fête juive en ce mois, mais aussi à de nombreux événements tragiques de notre histoire qui s’y sont déroulés : le début du déluge, le décès du Tsadik Métouchéla’h, le décès prématuré de Ra’hel Iménou, l’assassinat des enfants de Tsidkiaou, le début de l’exode des dix tribus, l’autodafé du Talmud et d’autres livres sacrés à plusieurs époques. Dans le camp des « optimistes », on préfère traduire le mot ‫מר‬par Monsieur. Dans ce sillage, Monsieur ‘Hechvan serait un titre honorifique accordé à ce mois en raison de sa proximité avec les deux mois les plus saints de notre calendrier, Elloul et Tichri. Toujours dans le camp des « optimistes », on rappelle que le mot ‫מר‬renvoie aussi à une goutte d’eau. Selon cette interprétation, le nom composé de Mar ‘Hechvan se traduirait par « ‘Hechvan le Pluvieux », une appellation qui renverrait à l’espoir qui habite nos prières à partir du 7 de ce mois en Erets Israël : celles de pluies abondantes et porteuses de bénédictions. Et, inutile de le préciser, c’est le camp des optimistes que nous plébiscitons en ce mois…

3. Dans les livres des Néviim et Kétouvim, le mois de ‘Hechvan a droit à un traitement de faveur ; on lui attribue un nom en lachone hakodech ; celui de « Yéra’h Boul – le mois de Boul ». Reste à savoir ce que signifie le mot Boul ? Y aurait-il un rapport avec le mot « timbre » en hébreu moderne ?! Disons-le d’emblée ; il n’y en a absolument aucun ! Certains commentateurs nous expliquent que le terme ‫בול‬est issu du mot ‫יבול‬qui signifie récolte. Et pour cause, le mois de ‘Hechvan marque à la fois la fin de la récolte de l’année écoulée et le début du labourage des champs en vue de la nouvelle récolte. D’autres sources sont d’avis que le terme ‫בול‬renvoie au ,‫מבול‬le sinistre déluge qui débuta le 17 ‘Hechvan. Et la lettre ,‫מ‬où a-telle bien pu s’envoler ??? Le Yalkout Chimoni nous offre une réponse très intéressante au sujet de l’omission de cette lettre. Il nous explique que bien qu’à la suite du déluge, le ToutPuissant avait promis de ne plus infliger un tel châtiment au monde, il s’avère que chaque année, des pluies torrentielles rappelant le déluge s’abattaient sur le monde pendant quarante jours. Mais lorsque Chlomo Hamélekh acheva la construction du Beth Hamikdach, ce minidéluge de quarante jours cessa. Et

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5. Et pour terminer sur une même note d’espoir, le Midrach nous révèle que la construction et l’inauguration du Troisième Beth Hamikdach se produiront toutes deux au cours du mois de ‘Hechvan. Au fait, sais-tu pourquoi ce mois méritera-t-il un tel privilège ? Nos maîtres nous expliquent que si le Michkan fut achevé le 25 Kiskev, il ne fut inauguré que trois mois plus tard, au mois de Nissan. Néanmoins, le Tout-Puissant a veillé à « dédommager » le mois de Kislev en lui accordant la ré-inauguration du Deuxième Beth Hamikdach, le 25 Kislev, qui correspond à la Fête de ‘Hanoucca. De même, le premier Beth Hamidkach fut achevé en ‘Hechvan, mais il lui fallut attendre près d’un an pour être inauguré. Pourtant, contrairement au mois de Kislev, celui de ‘Hechvan n’a toujours pas reçu de « dédommagement » ! C’est la raison pour laquelle Hachem a promis que la construction et l’inauguration du Troisième Beth Hamikdach se produiront au cours du mois de ‘Hechvan ! En espérant que nous assisterons à la réalisation de cette merveilleuse promesse de Rédemption d’ici la fin du présent mois de ‘Hechvan 5780 !


Des âmes dans la pluie L'intimité avec le divin

Si D.ieu est « parfait », comme le clame le Judaïsme, qu’est-ce qui Le précipita à créer l’univers ? Quel vide essayait -Il de remplir ? La réponse apportée par la mystique juive indique que D.ieu désirait le mariage. Le mariage nécessite l’existence de quelqu’un d’autre que vous avec lequel vous allez partager votre vie, une union entre le mari et la femme. D.ieu choisit au Sinaï l’humanité comme épousée. Ce mariage est fait d’affection, de querelles et de difficultés. Dans chaque génération, cette relation a subi des tribulations et cependant, cette union dure car chacun des partenaires sait intrinsèquement que tous deux appartiennent l’un à l’autre. Quand tous les voiles sont ôtés, l’homme exprime ouvertement son aspiration à s’unir avec D.ieu. Selon la Kabbale, la période des fêtes de Tichri constitue l’expérience annuelle du mariage cosmique entre D.ieu et l’humanité. Les cinq moments spirituels clé de la saison sont en parallèles avec les étapes fondamentales d’une rencontre et d’une union conventionnelle. La période des fêtes nous invite à nouveau à entreprendre ce voyage qui régénère la relation entre D.ieu et le peuple juif. La rencontre Le mois hébreu d’Eloul précède les fêtes de Tichri. Ce mois est décrit dans les enseignements de la ‘Hassidout comme une période où « le Roi va dans les champs pour rencontrer Son peuple, l’accueillant avec bonté et tendresse, montrant à tous un visage plein de joie ». A notre tour, « nous ouvrons notre cœur à D.ieu ». Cette période nous donne l’occasion de faire connaissance avec D.ieu. La demande Le monde s’agite, dit le grand Maître de la Kabbale, Rabbi Its’hak Louria. « Durant la nuit de Roch Hachana, écrit-il, la conscience animant l’univers devient fragile et faible. » De fait, les grands Maîtres mystiques se sentaient physiquement affaiblis, durant la nuit de Roch Hachana. Toute existence a vu le jour en vue de ce mariage qui lui est proposé. Si nous Le refusons, alors tout aura été créé en vain. L’univers tout entier attend notre décision. L’engagement Lors de la cérémonie de Roch Hachana, un son perçant surgit de la terre : le cri du Choffar. C’est un cri simple, exprimant l’aspiration de l’homme à s’engager avec le Divin. Nous avons décidé. Notre réponse est « oui ». Le mariage Le jour du mariage arrive : Yom Kippour. Un jour décrit dans la Kabbale comme « le moment d’unicité » au cours duquel le fiancé et la fiancée forgent un lien pour l’éternité. Dans la tradition juive, le fiancé et la fiancée jeûnent le jour de leur mariage. Le jour où nous nous unissons à D.ieu, nous nous abstenons également de boire et de manger. Le Talmud

enseigne que le jour du mariage, toutes les fautes des mariés sont pardonnées. C’est la raison pour laquelle Yom Kippour est appelé « le Jour du Pardon ». La cérémonie du mariage commence avec la très émouvante prière du Kol Nidré dans laquelle nous annulons tous les vœux et les dépendances qui nous entravent. Durant ces moments intenses, nous tentons de nous libérer des comportements et des habitudes compulsives et néfastes et nous abandonnons les ressentiments, l’animosité, la colère, la peur et l’envie. La cérémonie traditionnelle du mariage juif culmine lorsque les mariés pénètrent dans un lieu fermé (en hébreu : ‘heder hayi’houd) pour passer quelques moments seuls. Yom Kippour culmine avec la prière de Néïlah ou « clôture », appelée ainsi parce qu’au moment où le soleil se couche, les portes des cieux se referment, nous gardant à l’intérieur. Durant la prière de la Néïlah, chaque âme est seule avec D.ieu. La célébration Quand les mariés sortent de ce lieu privé, la fête commence. De Yom Kippour, nous passons dans Soukkot, la fête de sept jours décrite dans la Torah comme « la période de notre joie ». Ces jours sont emplis de joies festives et extatiques, célébrant l’union entre D.ieu et Son peuple. L’union La fête du mariage est terminée. La famille et les amis sont repartis chez eux. Les mariés vont désormais mêler leurs vies comme mari et femme. C’est pourquoi suivant les sept jours de Soukkot, nous atteignons le zénith de la période des fêtes : Chemini Atsérét et Sim’hat Torah, décrits dans la Kabbale comme « le moment d’intimité avec le Divin ». Durant ces deux jours chargés, la joie atteint son apogée, lorsque D.ieu et Son peuple se présentent formant un tout indissoluble. Une graine divine est plantée dans le cœur de chacun. C’est la raison pour laquelle nous récitons une prière particulière pour la pluie lors de la fête de Chemini Atsérét. Qu’est-ce que la pluie ? Au milieu de l’intimité entre le ciel et la terre, des gouttes venues du ciel sont absorbées, fertilisées et nourries par la terre nourricière qui, à son tour, donnera naissance à des enfants botaniques. Le mois « normal » La période de célébrations touche à sa fin et l’excitation diminue. Maintenant le mariage consiste à se soucier l’un de l’autre et à se donner des preuves de confiance et de loyauté, alors que nous avançons dans le labeur monotone et continu de la vie. Parmi les douze mois de l’année du calendrier juif, il en est un seul qui ne comporte aucune fête. Il s’agit du mois qui suit immédiatement la période des fêtes de Tichri : le mois de ‘Hechvan. Ce mois est le moment de construire une véritable relation dans notre mariage avec Celui qui est notre Partenaire chaque jour de notre vie. C’est le moment de découvrir la joie qui naît d’une relation continuelle avec D.ieu.

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Hiloula le 11 ‘Hechvane: notre Mère Rachel « Pour moi, [Jacob,] quand dans mes bras au pays lorsqu’une courte distance l’inhumai là, sur le chemin Genèse 48,7

je revins de Padan, Rachel mourut de Canaan pendant le voyage, me séparait encore d’Éphrath ; je d’Éphrath, qui est Bethléem. » —

Je ne l’ai pas même transportée jusqu’à Bethléem, pour l’amener dans la partie habitée du pays... Mais sache que c’est sur ordre divin que je l’ai enterrée à cet endroit, afin qu’elle vienne au secours de ses descendants. Lorsque [le général babylonien] Nebouzaradan les enverra en exil et qu’ils passeront près de là, Rachel sortira alors de sa sépulture et elle implorera pour eux, en pleurant, la miséricorde divine, ainsi qu’il est écrit : « Une voix retentit dans les hauteurs, une voix plaintive, d’amers sanglots, c’est Rachel qui pleure pour ses enfants. » Et le Saint béni soit-Il lui répondra : « Il y a une récompense pour ton travail… et les enfants retourneront dans leur propre frontière. » (Jérémie 31, 14-16) — Commentaire de Rachi sur le verset, tiré de Psikta Rabbati ch. 3. Le Midrash explique quel est le « travail » pour lequel Rachel fut récompensée par l’assurance de D.ieu que ses enfants retourneraient en Israël : après que les Juifs furent exilés à Babylone, les Patriarches, les Matriarches et Moïse allèrent apaiser D.ieu, tentant d’évoquer la miséricorde divine sur leurs enfants. Chacun invoqua les différentes grandes actions qu’il avait accomplies, demandant à D.ieu de rendre la pareille en manifestant de la compassion envers les Juifs. Mais D.ieu n’en fut pas influencé. Puis Rachel entra et déclara : « Maître de l’univers, considère ce que j’ai fait pour ma sœur Léa. Tout le travail que Jacob a accompli pour mon père était pour moi uniquement. Cependant, lorsque je suis venue pour entrer sous le dais nuptial, ils y placèrent ma sœur à ma place. Non seulement ai-je gardé le silence, mais je lui ai donné le mot de passe dont Jacob et moi avions convenu (qui était destiné à empêcher tout échange d’épousée pour la nuit de noces). Toi aussi, si Tes enfants ont amené Ta rivale dans Ta maison, garde le silence pour eux. » D.ieu lui répondit : « Tu les as bien défendus. Il y a une récompense pour ton action et pour ta vertu. Retiens ta voix de pleurer et tes yeux de verser des larmes, car il y a une récompense pour ton travail, dit l’Éternel, et ils reviendront du pays de l’ennemi. Et il y a de l’espoir pour ton avenir, dit l’Éternel, et les enfants retourneront dans leur propre frontière. » Pourquoi l’acte de Rachel fut-il plus précieux aux yeux de D.ieu que les réalisations de tous les autres ? Pourquoi son acte courageux fut-il plus cher à D.ieu que l’acceptation d’Abraham de sacrifier son fils ou les quarante années de direction désintéressée par Moïse d’un peuple à la nuque roide ? On peut peut-être répondre à cette question en examinant la légitimité du mariage de Jacob avec Rachel et Léa. Comment Jacob put-il les épouser tous les deux alors que la Torah a

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explicitement interdit à un homme d’épouser deux sœurs ? Na’hmanide explique que dans la mesure où les Patriarches vécurent avant que l’observance des mitsvot ne devienne obligatoire lors de la révélation du Sinaï, ils n’observèrent les lois de la Torah que lorsqu’ils se trouvaient sur la Terre d’Israël. Par conséquent, Jacob était « autorisé » à épouser deux sœurs alors qu’il résidait à Padan Aram. En suivant ce raisonnement, Na’hmanide explique la raison réelle, bien que tacite, de Jacob de ne pas enterrer sa femme préférée et bien-aimée Rachel dans la caverne de Makhpela, préférant plutôt réserver à Léa la sépulture jouxtant la sienne. Pour dire les choses simplement, Jacob était gêné d’amener sa seconde épouse, celle qu’il avait épousée « illégalement », dans le caveau familial. Que diraient de son acte Abraham, Sarah, Isaac et Rebecca ? En outre, déclare Na’hmanide, c’est également la vraie raison pour laquelle Rachel est décédée immédiatement après l’arrivée de Jacob en Israël : l’air sacré d’Israël ne pouvait tolérer la seconde femme de Jacob. Rachel était une prophétesse ainsi qu’une femme sage et très instruite. Quand elle accepta de donner à Léa le mot de passe qui permettrait à sa sœur de devenir la première – et unique « légitime » – épouse de Jacob, elle était pleinement consciente de l’étendue de son sacrifice. Elle réalisa que même si Jacob acceptait de la prendre comme seconde épouse, elle ne pourrait pas vivre avec son mari bien-aimé, car il retournerait inévitablement dans le pays de ses pères. Ses enfants seraient élevés par sa servante Bilha et elle ne vivrait pas assez longtemps pour voir ses petits-enfants. Et pour couronner le tout, elle ne reposerait pas dans son lieu de sépulture légitime, aux côtés de Jacob et de sa sainte belle-famille. Au lieu de cela, pendant des milliers d’années, elle reposerait seule au bord d’une route isolée, dans l’attente de la Rédemption et de la Résurrection des morts. Renoncer à sa vie physique est dérisoire par rapport à ce sacrifice ahurissant. Rachel a tout sacrifié – son avenir physique et spirituel – pour le bien de sa sœur. Les Patriarches et Moïse furent formidables. Mais ils n’avaient rien qui puisse rivaliser, même de loin, avec un sacrifice aussi stupéfiant. Notre Mère Rachel a pleuré pour nous et D.ieu a entendu ses supplications. Il est certain que malgré la demande de D.ieu de retenir « sa voix de pleurer et ses yeux de verser des larmes », elle continue de pleurer jusqu’à ce qu’elle voit la réalisation de la promesse de D.ieu. Mais peut-être D.ieu attend-Il que ses enfants se comportent comme Rachel. Un dernier acte totalement désintéressé pour le bien d’un frère juif ou d’une sœur juive fera enfin sourire Rachel. Naftali Silberberg


Rabbi Chalom Dov Ber Schneersohn (1860-1920) Le "Rabbi Rachab"

Rabbi Chalom Dov Ber Schneerson naquit à Loubavitch, le 20 Mar'Hechvan, un lundi de la Parasha 'Hayé Sarah 5621 (1860), à neuf heures du matin. Quelques mois plus tôt, sa naissance avait été annoncée en rêve, à sa mère, par l'Admour HaÉmtsahi et sa fille la Rabbanit Sarah, qui lui demandèrent de faire écrire pour l'occasion un Séfer Torah. Celui-ci fut achevé discrètement, après Yom Kippour et, quelques semaines plus tard, le Rabbi Rachab naquit. Sur l'ordre de son père, le Rabbi Maharach et sur le conseil du mohel, sa circoncision fut repoussée jusqu'au troisième jour de 'Hanouccah. Elle fut célébrée discrètement, tout comme la conclusion du Sefer Torah. Dès son plus jeune âge, tous remarquèrent sa profonde crainte de D.ieu et sa grande ardeur à l'étude. Le décès de son grand-père, le Tséma'h Tsédek le choqua profondément et il demanda à son professeur l'autorisation d'assister à la prière de son père, pendant toute l'année de deuil. En 5634 (1874), il célébra sa Bar Mitsva, qui fut particulièrement joyeuse. Il possédait alors de très profondes connaissances talmudiques et halakhiques, ainsi que de bonnes notions de 'Hassidout. Dès 5636 (1875), il répétait lui -même les commentaires publics de son père. Il épousa la Rabbanit Shterna Sarah, la plus jeune fille de son oncle, Rabbi Yossef Its'hak, le samedi soir 11 Eloul 5635 (1875). Le mariage eut lieu à Avroutch, ville de son beau-père et il rentra à Loubavitch le dimanche 19 Eloul. Pendant cinq ans, il se consacra, de manière intensive, à l'étude de la Torah. C'est en 5640 (1880) qu'il commença à prendre en charge les besoins communautaires et devint, dans ce domaine, le confident de son père. Son action fut intense et multiple. En 5625 (1892), il multiplia les démarches pour annuler l'expulsion des Juifs de Moscou. Il parvint à la retarder jusqu'à l'été et, pendant ce temps, collecta des fonds pour permettre aux expulsés de s'installer dans leurs nouvelles implantations. Dès 5653 (1893), il réinstalla le comité des responsables communautaires de Pétersbourg, qui avait créé par son père. En 5662 (1902), il obtint le concours des frères Yaakov et Eliezer Poliakov, philanthropes bien connus à l'époque et l'aide matérielle de l'I.C.A pour fonder une usine de tissage et de filage de la laine dans la ville de Doubrovna, près de Moguilev. Deux mille Juifs y travaillèrent, gagnant largement leur vie. Son action pour faire cesser les pogroms fut couronnée de succès et, en 5666 (1906), il parvint à calmer les persécutions. Comme son père, il multiplia les voyages pour résoudre les problèmes des Juifs. C'est ainsi qu'il se rendit en 5654 (1894) dans la région de 'Herson, en 5658 (1898) à Kiev et à Odessa. Dépassant même les frontières de la Russie, il visita, en 5661 (1901), l'Allemagne, la France et la Hollande. Il participa, en 5668 (1908), à la réunion des responsables communautaires, qui eut lieu à Berlin, en Allemagne. Il prit, en 5643 (1883), la tête des 'Hassidim 'Habad. Il fut très choqué par le décès du Rabbi Maharach et passa l'année de deuil dans la chambre de son père. Pendant tout ce temps, il ne reçut personne, ne répondit pas aux questions, se consacra à l'étude et à la prière. Par la suite, son état de santé l'obligea à vivre dans des pays plus chauds et au bord de la mer. Il passa quelque temps à Paris, à la Bourboule et plus tard à Menton, puis en Allemagne, en Bohême, en Autriche et

en Italie. C'est à partir de 5654 (1894) qu'il succéda à son père et assuma pleinement ses fonctions. Il occupait désormais la place de son père, à la synagogue, recevait les 'Hassidim, répondait à leurs questions, commentait publiquement la 'Hassidout. En 5655 (1895), son fils, Rabbi Yossef Its'hak, devint son secrétaire particulier, pour tous les problèmes communautaires. Il se préoccupa des soldats juifs qui combattaient en Extrême-Orient et, en 5664-5665 (1904-1905), institua des comités chargés de leur envoyer des Matsot pour Pessa'h. Grâce à son intervention, 2382 responsables communautaires, Rabbanim, 'Hazanim et Cho'hatim furent réformés en 5777 (1917). Il fonda, le dimanche 15 Eloul 5657 (1897), la Yéchiva Tom’hei Temimim, afin que le Talmud et la 'Hassidout puissent être étudiées en un seul et même endroit. Ce fut là la grande œuvre de sa vie. Puis, en 5671 (1911), il fonda, dans le même esprit, la Yéchiva Torat Émet, dont il confia la direction à Rabbi Shlomo Leïb Eliezerov, à 'Hevron, en Terre Sainte. Il délégua Rabbi Chnéour Zalman Havelin, qui se rendit, pour cela, en Erets Israël. Pendant l'été 5676 (1916), il fonda une extension de la Yéchiva, avec de nombreuses succursales, en Géorgie, puis dans le Caucase. Son enseignement est particulièrement important. Il développa les idées de la 'Hassidout et les présenta de manière structurée. C'est à ce titre qu'il fut appelé le « Maïmonide de la 'Hassidout ». Ses très nombreux discours sont désormais pour la plupart imprimés. En 5659 (1899), il affirma sans ambiguïté son opposition au sionisme, dans une première lettre, qui fut alors diffusée. De même, il s'engagea dans la lutte contre la Haskala. Il coopéra avec des responsables d'autres communautés, notamment Rabbi Its'hak El'hanan Spector de Kovno et le baron Guinsbourg de Pétersbourg, le Rabbi de Tcherkov, le Rabbi de Bouyan, le Rabbi de Wholin, le Rabbi de Slonim, le Rabbi Elyahou 'Haïm de Lodj, Rabbi David de Karlin, Rabbi 'Haïm de Brisk, le docteur Tsadok Kahn, grand Rabbin de France et le Rav Ritter, grand Rabbin de Hollande. En 5667 (1907), il créa « l'Union des Juifs observants », avec un programme d'action très détaillé, dont il confia l'exécution au Rav Breur et au Rav Yaakov Rosenheim. Toutefois, à la réunion de Katowitch, en 5669 (1909), il annonça officiellement qu'il se retirait d'Agoudat Israël. En effet, il expliqua que cette organisation, dont la finalité devait être l'union entre toutes les tendances du peuple juif, 'Hassidim et Mitnagdim, afin de défendre les valeurs de la Torah et des mitsvot, se détournait de sa vocation première et défendait des intérêts politiques, étrangers à ceux qui avaient la Torah pour seule préoccupation. Il quitta Loubavitch, avec toute sa famille, le dimanche 16 Mar'Hechvan 5676 (1915) et s'installa à Rostov sur le Don. De 5678 à 5780 (1918 à 1920), la Russie connut la guerre civile. Le Rabbi se consacra alors à mettre en ordre les manuscrits des précédents Rebbeïm. À l'issue du Chabbat Vayikra, veille du dimanche 2 Nissan 5680 (1920), à trois heures trente du matin, il quitta ce monde. Il est enterré à Rostov sur le Don. Dans les trente jours suivant son décès, un incendie détruisit la maison qu'il habitait à Loubavitch, avant de partir pour Rostov. Il eut un fils unique, Rabbi Yossef Its'hak, le Rabbi Rayats, qui lui succéda.

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg 48 Voies #37: Ne jamais être blasé Essayez de tout regarder d’un oeil neuf. Redécouvrez le merveilleux. Ne passez pas à côté de la vie. Prenez le temps de réfléchir à ces phénomènes familiers que sont les écosystèmes, la communication, la pesanteur. Essayez de tout regarder d’un oeil neuf. Redécouvrez le merveilleux. « Je sais déjà ça par coeur…J’ai entendu ça des centaines de fois…Ces vieilles histoires m’ennuient… » Imaginez un instant que vous ayez perdu la vue pendant un an, et que vous la retrouviez soudainement de nouveau. Quelle serait votre joie ! Tout deviendrait sujet de contemplation et d’admiration. Les gens commencent généralement à trouver leur vie monotone lorsque leurs idées se fixent. Les 48 Voies de la Sagesse garantissent une éternelle jeunesse à ceux qui ont toujours en eux le désir de progresser. Quels que soient votre âge, votre profession, votre position sociale, passionnez-vous pour l’étude. Lorsqu’une chose nous devient familière, nous tendons à ne plus voir sa beauté intrinsèque. Elle perd son éclat et nous paraît terne. La Voie 37 nous dit : « Lo maguis libo betalmudo » : « Ne prétend jamais avoir suffisamment étudié », autrement dit, ne te laisse pas aller à l’autosatisfaction. Ne soyez jamais certain que votre point de vue soit le seul valable. Vous pouvez avoir entendu mille fois exprimer une idée d’une certaine manière, et tout à coup, quelqu’un va la présenter sous un angle légèrement différent et vous vous direz : « C’est incroyable ! Je n’avais jamais envisagé cela auparavant ». Ecoutez chaque concept comme si vous l’entendiez pour la première fois. Vous serez étonné de tous les sens cachés qu’il vous reste à découvrir. Quel que soit votre niveau de connaissances, l’amour, le sens profond des choses, la joie, sont des domaines où il y a toujours beaucoup à apprendre. Ne vous contentez pas de votre niveau actuel. Plus vous étudierez, plus vous vous rendrez compte de l’étendue de ce qui vous reste à apprendre ! Nous n’utilisons jamais qu’un infime pourcentage de notre potentiel. SAVOIR APPRECIER LA VIE Regardez autour de vous : vos vêtements, votre maison, votre travail. Essayez de vous souvenir de la sensation que leur nouveauté vous a procurée. Et maintenant, essayez de retrouvez ce même degré d’enthousiasme aujourd’hui ! La nature humaine a tendance à penser que tout ce qui nous entoure est normal. Faites en quelques minutes la liste de tous les aspects merveilleux de la création : les écosystèmes, la possibilité de communiquer, la pesanteur, la respiration, le cerveau humain…. Sachez apprécier les petites joies de la vie : le chant d’un oiseau, le rire d’un enfant, un rayon de soleil. Sachez ouvrir les yeux sur les beautés étonnantes de la vie quotidienne. Un autre moyen de rafraîchir votre vision du monde c’est d’apprécier les êtres qui vous sont chers. Portez un nouveau regard sur vos parents, votre conjoint… et vous-même. Essayez de tout voir d’un oeil neuf. Retrouvez le mystère qui préside aux affinités. LE SYNDROME DE STAGNATION Ne dites jamais : « Je ne peux pas ». Si c’est la chose qu’il convient de faire, vous êtes capable de la faire. Pensez que chaque fois que vous dites : « Je ne peux pas », vous vous empêchez vous-même de progresser.

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Faites une liste de toutes les choses que vous pensez ne pas pouvoir faire. Par exemple « je ne peux pas trouver l’âme soeur », ou « je ne peux pas trouver l’emploi dont je rêve ». Nous avons tous des centaines de ces « je ne peux pas » qui nous encombrent. Maintenant, reprenez votre liste et essayez de faire la différence entre « je ne peux pas » et « je n’ai pas envie de ». 99% de ces « je ne peux pas » sont en vérité des prétextes qui dissimulent des « je n’ai pas envie de ». Pour quelle raison ne franchissez-vous pas le pas ? Est-ce parce que cela demande un gros effort ? Ou peut-être est-ce parce que vous manquez de la confiance en vous nécessaire pour réussir ? Prenez chaque point de la liste. Engagez-vous à transformer les « je ne peux pas » en « je le ferai ». La vie commence à bouger lorsque nous nous efforçons de faire en sorte qu’il se passe quelque chose, au lieu d’attendre passivement que les choses nous arrivent. Ne renoncez pas. Affrontez vos problèmes, luttez pour vos ambitions, vos positions. Faites-vous un plan que vous suivrez. Ne vous lamentez pas sur les erreurs du passé. Allez de l’avant ! DE NOUVELLES PISTES D’INVESTIGATION Rien de pire que l’autosatisfaction pour tuer la vie. Les gens contents d’eux-mêmes ferment leur esprit aux idées nouvelles et ne progressent pas. Ils ne vivent pas ; ils ne font qu’ « exister ». Le contraire de l’autosatisfaction c’est le désir de progresser et d’apprendre. Soyez ouvert aux idées nouvelles et examinez-les objectivement. Communisme ? Capitalisme ? Judaïsme ? Voyez quel est votre meilleur investissement à long terme. Appliquez des idées neuves à votre vie quotidienne. Imaginons que nettoyer la maison vous tape sur les nerfs mais que vous n’ayez pas les moyens d’avoir une femme de ménage. Que faire ? Réfléchissez et essayez de trouver quel est le moyen le plus rapide, le plus facile et le plus tonique de faire le travail. Faites-en un jeu. Enfilez un jogging, préparez votre aspirateur, appuyez sur le chronomètre et lancez-vous à l’assaut de la maison. C’est une excellente gymnastique et c’est un moyen de transformer une corvée en défi. Un moyen infaillible de se passionner à nouveau pour un sujet quelconque, c’est de l’enseigner aux autres. Supposons que vous sachiez faire des gâteaux, ou jongler avec trois balles ; le simple fait de vous préparer à transmettre votre « savoir » à quelqu’un d’autre va réveiller votre intérêt et modifier votre vision des choses. Et les questions que l’on vous posera enrichiront le sujet et lui apporteront une profondeur et une vitalité nouvelles.


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg QUELLES SONT VOS RAISONS DE VIVRE ? On entend souvent dire qu’il est impossible de connaître le but de la vie. C’est une attitude dangereuse car lorsque nous disons que le sens de quelque chose nous échappe, nous renonçons à le chercher. Ne dites jamais : « Je ne connaîtrai jamais la vérité ». Le fait que des milliards d’individus ignorent quelque chose ne signifie pas qu’il soit impossible d’en pénétrer le sens. Nous éludons souvent les questions existentielles en raison de la grande difficulté qu’il y a à les creuser et à les approfondir. Les 48 Voies de la Sagesse vous disent : Relevez le défi ! Vous ne trouverez peut-être pas la réponse, mais vous découvrirez à coup sûr des éclairages insoupçonnés si vous vous donnez la peine de vous poser des questions. Prenez le temps de vous demander : « Quelles sont mes raisons de vivre ? » Si vous avez le courage d’avoir toujours cette question présente à l’esprit, vous pouvez être certain que la vie ne sera jamais un fardeau pour vous. QUELQUES CONCEPTS FONDAMENTAUX

comme Il le fait ? » Ainsi que l’écrit Rabbeinou Be’hayé (qui vécut en Espagne au 11ème siècle) dans « Hovoth haLevavoth » (« Les Devoirs du Coeur ») : « La Torah vous encourage à réfléchir et à exercer votre intelligence sur de tels sujets… Réfléchissez avec votre raison, votre compréhension et votre jugement jusqu’à ce que la vérité vous apparaisse clairement et que les idées fausses se dissipent, ainsi qu'il est écrit: "Reconnais à présent et imprime-le sur ton coeur, que l'Eternel seul est Dieu" (Deutéronome ch 4, v 39). Cette injonction s'applique à toutes les situations où des méthodes rationnelles d'investigation peuvent être utilisées." Ce n'est qu'en affrontant le problème de la place qu’occupe Dieu dans notre vie que nous parviendrons sincèrement à savoir qu'Il nous aime. Et à partir de là, de nouvelles et vastes perspectives s'ouvriront à nous. POURQUOI LE FAIT DE "NE JAMAIS ETRE BLASE" EST-IL UN MOYEN D'ATTEINDRE LA SAGESSE ? Stagner dans le domaine de l'étude, c'est stagner en tant que personne

Lorsqu’on en arrive aux concepts fondamentaux de la vie, nous disons parfois que nous « savons » quelque chose alors que ce n’est peut-être pas exact.

Remettez constamment en question ce que vous pensez de la vie

Par exemple, un des fondements du Judaïsme est que Dieu nous aime personnellement et individuellement. Il écoute nos prières. Il désire se relier à nous. Il nous guide et veut notre bien.

Ne renoncez jamais à progresser. Essayez sans relâche et vous y parviendrez

Nous disons que « nous savons cela » mais si cette réalité n’est pas ancrée en nous, nous ne le savons pas vraiment. Nous le prétendons sans plus. Mais on ne parvient à la « connaissance » de quelque chose qu’au moyen de la compréhension. Lancez-vous dans l’étude et demandez-vous « Qui est Dieu ? » et « Pourquoi agit-Il

Ne prenez pas la vie comme allant de soi

Vous dites que vous savez cela. Mais revenez dessus encore une fois et vous verrez tout ce qu'il vous reste encore à découvrir. Pour progresser, l'autosatisfaction.

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Si vous n'êtes pas persuadé que la vie est fantastique, essayez donc de vous en passer une seule journée.

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch chlit’a Les mauvais conseils Partant, des antonymes d'“imagination” sont “raison”, “réalité“, “réel.” Cela nous permet de saisir le sens pernicieux de l'imagination : nous faire “inventer des combinaisons” de situations qui n'existent pas, qui ne correspondent pas à la réalité. Si nous suivons le cours de notre imagination, notre esprit se retrouve pris dans un mode de fonctionnement qui le détachera de la réalité, de notre vie quotidienne. Très vite, nous courrons le risque de vivre une vie qui n'existe pas, qui n'est pas la nôtre. Quel rapport existe-t-il entre notre relation avec D-ieu, au-delà de ce qu'elle est réellement, et notre imagination ? La réponse à cette question peut être comprise si nous avons connaissance de l'existence du mauvais penchant et de son unique et obsessionnel désir : nous séparer de toute notion de sainteté, de spiritualité et, en fin de compte, nous faire vivre une vie dans laquelle le Divin est absent. Considérée sous cette approche, la laïcité militante si chère à la culture française, doit nous apparaître pour ce qu'elle est : un outil du mauvais penchant pour nous faire participer à la grande foire de la destruction de nos racines saintes et spirituelles. Croire autrement et notamment, qu'il s'agit d'une particularité de la culture française, peut nous mener tout droit vers une voie sans issue : celle où nous aurions vécu sur terre pour courir après l'éphémère, le superficiel et autres vanités de ce monde. Les armes du mauvais penchant sont nombreuses, presque sans fin. Une de celles qu'il aime utiliser le plus souvent et de se servir de notre pouvoir d'imagination. Celui-ci est puissant et n'attend qu'une chose : qu'on fasse appel à lui pour se mettre en marche. Notre imagination est tellement puissante qu'elle peut même nous vider de notre substance et nous faire ressembler à la victime d'une araignée : intacte de l'extérieur, mais vidée entièrement de sa vitalité de l'intérieur. Pourtant, lorsque le mauvais penchant décide de se servir de notre pouvoir d'imagination afin de nous rendre la vie difficile, son approche est toujours la même. Dans un premier temps, celui-ci nous présente une situation qui n'est pas la nôtre et qui, évidemment, possède toutes les qualités pour être attrayante. Dans un second temps, il nous persuade que cette situation représente la norme et qu'il serait tout à fait légitime de nous y retrouver. Enfin, devant notre incapacité à atteindre cette situation imaginaire, du fait même qu'elle ne correspond pas à la réalité, nous devenons énervés-es, anxieux-ses et en fin de compte, nous ne trouvons plus de joie à être dans la situation qui est la nôtre. Arrivés-es à ce stade, nous sommes bercés par les bras envahissants du mauvais penchant qui a obtenu ce qu'il désirait : nous saper le moral.

Tout cela est plus facilement compris si nous utilisons un exemple : Imaginons un couple sans histoires. Le père travaille, la mère élève les enfants et toute la famille s'efforce de vivre une vie remplie de joie, de mitswoth et d'amour. Nous le savons déjà, ce tableau idéal possède tout ce qu'il faut pour énerver le mauvais penchant. Sans attendre d'invitation en bonne et due forme, il se présente au seuil de la porte, pousse cette dernière, et avant même que nous y prêtions attention, il est assis autour de la table. Une fois installé, il peut commencer ses attaques fielleuses. En suivant le processus indiqué ci-dessus, le mauvais penchant va, par exemple, présenter à l'esprit du maître de maison l'image d'une maison mieux tenue et plus propre que la sienne, des enfants dont les vêtements sont toujours mieux repassés que ceux portés par les siens, des plats mijotés plus appétissants

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que ceux de sa femme... La liste n'est pas exhaustive et ne peut pas l'être. Dans tous les cas, son objectif est de mettre sous les yeux du père une situation qui n'est pas le sienne. Sa femme est certainement remplie de nombreuses qualités, mais la perfection n'étant pas de ce monde, il est toujours possible de trouver une mère de famille plus active contre la poussière, plus portée sur le repassage et dont les talents culinaires excellent. Lorsque cette image de la mère parfaite et imaginaire est bien ancrée dans l'esprit du mari, le mauvais penchant l'amène à la comparer avec sa propre situation. Très vite, le mari va remarquer les toiles d'araignée dans le coin des murs de sa maison, l'aspect quelque peu négligé des chemises portées par ses enfants, ainsi que le goût insipide de la soupe du soir. À cet instant, le mauvais penchant formule son argument de choc : “Ne trouverais-tu pas normal d'avoir une maison plus propre ? Des enfants dont les chemises ne sont pas froissées ? Un repas plus digne des efforts que tu produis pour ramener ton maigre salaire ?”

Nous croyons souvent que le mauvais penchant va nous attirer à vouloir des choses qui nous paraissent inaccessibles. Cela est mal le connaître. C'est exactement à propos des choses qui nous semblent normal d'avoir qu'il nous attise. Rien de plus normal que de vivre dans une maison propre, avec des enfants bien habillés et nourris d'une façon adéquate, n'est-ce pas ? Cela est faux. Le fait que cette situation n'est pas celle dans laquelle vit ce père de famille, signifie qu'elle ne lui correspond pas et qu'il ferait bien de ne même pas l'envisager. Cependant, la vie n'est pas toujours facile. Le mauvais penchant poursuit sa tâche destructrice et nous met face à notre échec : après avoir essayé de changer sa femme en fée du logis, en admiratrice du fer à repasser et en Bocuse local, le mari commence à se sentir frustré et laisse apparaître son mécontentement. Quant à la mère de famille, elle voudrait bien satisfaire les demandes de son mari, mais celles-ci ne lui correspondent pas. Ses efforts pour maintenir une maison nickel sont inlassablement contrecarrés par les chaussures boueuses de ses enfants ; le fer à repasser lui glisse des mains en fin de journée lorsqu'elle se trouve devant une pile de chemises à repasser et que sa fatigue est à son comble ; enfin, les livres de recettes restent pour elle une énigme et les hiéroglyphes lui paraissent plus accessibles. En quelques semaines, la petite famille baignée par la joie et la douceur de vivre s'est transformée en un véritable champ de bataille : celui où le père multiplie les critiques à l'encontre de sa femme et où cette dernière désespère de pouvoir arriver aux hauteurs vertigineuses créées de toutes pièces par son mari. Notre pouvoir d'imagination est puissant. Le tableau que nous venons de dresser peut s'appliquer à n'importe quelle famille et à


La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch Chlit’a

Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch Chlit’a

toutes les situations. Le mauvais penchant connaît très bien notre corde sensible et attaque invariablement où cela fait le plus mal.

dit dans les milieux spécialisés : “être au top” – on n’hésitera pas à utiliser tous les moyens : chantage, séduction, violence verbale, mensonges et parfois même la violence physique.

Notre sentiment de colère provient de notre pouvoir d'imagination qui nous fait imaginer une situation irréelle. Notre réalité et notre vie est ce que nous vivons, rien d'autre. C'est dans les situations que nous rencontrons que nous devons mener notre barque, en tranquillité et en remerciant le Créateur pour avoir concocter un menu parfait, selon Lui.

Pourquoi cette inflation de soi, cette soif d’admiration, ce besoin de domination ?

Le “selon Lui” est d'importance car qu'elle est la personne qui peut prétendre apprécier à sa juste valeur toutes les situations dans lesquelles elle se trouve ? Ainsi, il est plus facile à un gagnant de la loterie de trouver le bon que le Créateur lui a envoyé. Pourtant, lorsque les évènements prennent une autre tournure, que D-ieu nous préserve, nous devrions être aussi promptes à D-ieu. Là est le défi ; il s'agit du défi de notre vie. David-Yits'haq Trauttman

Parce que les hommes veulent montrer qu’ils sont capables d’affronter les exigences de la société actuelle. Celle-ci est devenue une grande fabrique de personnalités narcissiques. Il faut savoir que ce type de personnalité se dessine dans l’enfance. Pendant les premiers temps de la vie, on n’a qu’un souci : être l’unique objet d’amour de ses parents. C’est sur l’assurance que l’on a de cet amour que se construit notre narcissisme, la confiance en nous nécessaire pour avancer et trouver sa place parmi les autres. L’amour parental est un échafaudage qui nous porte toute notre vie. Cependant, l’instabilité de la société, la rapidité de la technicité, la misère qui sévit dans le monde, les catastrophes naturelles ou provoquées, l’insécurité inhérente au mode de vie de cette société, conduisent les parents à la surprotection de leurs enfants. C’est cet excès d’amour reçu qui se manifeste dans l’attitude conquérante de certains. Assurés par leurs parents d’être les plus forts, les plus beaux, les plus brillants, les enfants pensent que leur identité ne peut se décliner qu’au superlatif. Ne pas rester au sommet revient à introjecter la perte de la reconnaissance parentale et plus tard celle de la société. Mais le sentiment d’avoir manqué d’amour peut aussi perturber la construction narcissique. En effet, la demande d’amour du tout petit est sans limite. Chaque enfant veut être le préféré de ses parents. C’est d’ailleurs l’origine de la jalousie, l’enfant du milieu est particulièrement plus exposé. L’aîné est fort et commande, le benjamin est chuchoté.

L’obsession de la performance La société actuelle a évolué très vite par rapport à l’homme. Celui-ci est envahi à longueur de journée d’informations diverses, d’inventions nouvelles et d’une technicité de plus en plus performante. Les hommes qui ne sont pas capable de suivre le rythme de l’évolution de la société sont abandonnés à leur triste sort. Les autres conforment leur vie aux exigences de la société. Ils versent dans une aliénation inconsciente qui fait d’eux de véritables esclaves. Ils suivent, comme des moutons de panurge, ce que la société leur impose. Ils vivent au gré de la mode du moment. C’est ainsi que l’on a été amené à considérer la performance comme une valeur dominante. Ce n’est pas le chercheur – qui passe des années dans son laboratoire pour trouver un médicament capable de guérir une maladie mortelle – qui est l’objet d’admiration, mais le cycliste qui arrive le premier du Tour de France ou celui qui marque le maximum de buts au Mondial de football. La conséquence de cette évolution : de nouveaux dieux sont apparus ; la star Académie, la dictature des régimes amaigrissants, les stars du football... C’est le retour à l’idolâtrie afin de supporter les frustrations et le stress permanents.

Les parents doivent faire preuve d’intelligence et de savoir faire. Grâce à l’affection bien partagée des parents chacun des enfants finit par reconnaître les privilèges assurés par son rang. Une bonne éducation doit normalement conduire l’enfant à trouver sa place au sein de la famille. L’affection, en principe doit faire disparaître la jalousie, mais ce n’est que l’apparence. Dans la réalité – et inconsciemment – l’individu peut garder le sentiment d’avoir été dépossédé de sa place de leader. A défaut de pouvoir la reconquérir dans le coeur des parents, il va s’efforcer de la gagner au sein de la société. Dans ce cas, la société vient se substituer à la famille. C’est donc l’enfance – encore une fois – qui est déterminante. Pratiquement, la plupart des problèmes trouvent leur origine dans l’enfance. Ces problèmes seront réglés une fois que l’enfant deviendra adulte. C’est là l’origine de la quête permanente du succès.

Qui dit enfance dit aussi attitude et comportement des parents. Or, la société impose inconsciemment ses clichés et ses modes et les parents, pour être soit disant à la page, agiront sans le savoir conformément à ce qu’impose la société. Celle-ci impose une vie trépidante et l’obsession de la performance. En obéissant docilement à ces exigences, les seules victimes seront les enfants. Rabbin ‘Haim Harboun

L’échec est devenu une source de dépression. Un grand patron d’un restaurant se suicide parce qu’il a perdu une étoile, ce qui lui prouve qu’il n’était plus performant. Lorsqu’une personne – malgré beaucoup d’efforts – constate que la réussite n’arrive pas, une véritable honte et un effondrement narcissique font alors surface.

Pour parvenir à ses fins – c’est à dire au sommet, ou comme on

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch chlit’a et insensible quoi qu’il arrive. Or, plus l’homme s’efforce d’être joyeux, moins il ne peut intérioriser sa joie après avoir fauté. Il n’arrive pas à se réjouir! Il se dit : Comment pourrai-je me réjouir après avoir fauté ? Les gens se méprennent complètement sur le sens du concept de ‘repentir’. Ils croient que repentir signifie se mortifier et se culpabiliser d’avoir un mauvais penchant. C’est insensé, car après le libre-arbitre, il ne reste que la foi et cette foi est la joie ; il faut croire que tout est pour le bien et être joyeux et lorsqu’on est joyeux, on peut se repentir. Tous s’interrogent : comment pourrai-je être joyeux ? Si je savais que je ne fauterai plus, j’en éprouverai beaucoup de joie, mais comme je sais que je continuerai toujours à fauter, comment puis-je être joyeux ?

LE DESIR DE SE REPENTIR

Le repentir, c’est la joie Le troisième principe est que l’homme qui veut se corriger, doit avant tout s’imprégner de l’idée que le repentir n’est possible que dans la joie. Ainsi il est écrit (Likouté Maaran, 10) : “Les hommes ne sont éloignés d’HaChem béni soit-Il que parce qu’ils manquent de tranquillité d’esprit. L’essentiel est de raisonner sainement sur la finalité des affaires de ce monde-ci, des désirs physiques ou spirituels, comme la recherche de l’honneur, etc. Il est alors certain qu’on reviendra vers HaChem. Sache seulement, que la mélancolie empêche le fonctionnement normal de la raison et de la tranquillité d’esprit, et que seule la joie permet d’arriver à faire fonctionner le cerveau selon la volonté afin de tranquilliser l’esprit. Car selon le verset, la joie est le monde de la liberté (Isaïe 55 : 12): “Avec joie, vous vous mettrez en marche” - la joie permettant de devenir un homme libre et de sortir de l’exil. Lorsque la joie s’associe au cerveau, l’intellect et la connaissance se libèrent et perdent leur caractère d’exil. Il est possible alors de faire fonctionner le cerveau comme il faut, puisqu’il se libère de son exil et que dans l’exil l’esprit ne connaît aucune tranquillité”. Il est encore rapporté (id., 17) : “Sans la joie, la crainte des Cieux est mélangée à la stupidité, comme le dit le verset (Job, 4 : 6) : “Ta piété n’est-elle pas stupide ?” La connaissance n’est parfaite que grâce à la joie, et ensuite la crainte des Cieux est adéquate. Par conséquent, même le jugement qui est un aspect de la crainte, n’est pas adéquat sans joie”. Il est écrit aussi (id., leçon 178) : “Sache que la confession est nécessaire, car il faut détailler sa faute et dans chaque cas, on doit confesser oralement l’action accomplie. Il existe bien sûr de nombreux empêchements : parfois on oublie la faute, ou l’expression orale est difficile, etc. C’est pour cela que la joie dans les commandements est nécessaire”.

La réponse est la suivante : la question est posée parce que l’homme ne connaît pas sa place. Si seulement il savait où il se trouve et qu’HaChem évidemment le sait aussi, il se réjouirait alors facilement, car il saurait quel est son travail et il en éprouverait de la joie. Si une fois parvenu à ces lignes le lecteur se pose encore la question, il doit revoir le chapitre depuis son début et l’étudier avec la plus grande attention. Résumé des trois règles 1) L’homme qui désespère chaque fois qu’il est dominé par son mauvais penchant, ses désirs ou ses défauts, n’admet pas la réalité et vit dans l’illusion : il croit être intrinsèquement et naturellement bon, sans aucun mal, ce qui est foncièrement faux. Car le mauvais penchant fait partie de la nature de l’homme, comme il est écrit : “Le penchant du coeur de l’homme est mauvais depuis son enfance” il n’est donc pas surprenant qu’il ait de mauvais désirs et des défauts. 2) Non seulement l’homme a un mauvais penchant, mais il est aussi impuissant à le maîtriser ! Alors, pourquoi être triste ? La loi de la création exige que l’homme soit dominé par le mauvais penchant ! Et c’est aussi un enseignement de nos Sages de mémoire bénie : Chaque jour, le mauvais penchant de l’homme le menace et si le Saint béni soit-Il ne lui venait pas en aide, il le subjuguerait complètement ! 3) Réjouis-toi de ton sort et de ta réalité et sache quelle tâche t’est confiée : elle consiste à multiplier les prières et ton examen dans l’isolement et demander l’aide au Créateur. Ne désespère pas mais continue à te tourner vers HaChem et à Lui demander Son aide. Lorsque tu te confesses et que tu demandes au Créateur qu’Il t’aide à dominer ton mauvais penchant, même si tu tombes à nouveau, continue à te confesser et à prier ainsi de suite pendant plusieurs jours, et plusieurs années. Au fil des jours, l’accumulation des prières et des requêtes atteindront la quantité voulue et tu arrêteras de fauter. Si tu souffres beaucoup de chaque fois recommencer à fauter, le conseil est de multiplier tes prières pendant plusieurs heures consécutives. Vingt-quatre tribunaux

Rabbi Na’hman de Breslev porta ce témoignage sur lui-même : “Tel que vous me voyez (c’est-à-dire comme un Juste), même si je transgressais le pire des interdits, que D. nous protège, je ne tomberais pas dans le désespoir et je continuerais à agir comme un Juste et c’est seulement ensuite que je me repentirais.” Il s’avère que la joie est indispensable pour le repentir comme pour le jugement de l’homme. Il est interdit de commencer à se juger, tant qu’on n’est pas joyeux.

Il faut savoir que vingt-quatre tribunaux siègent dans les Cieux et qu’à chaque heure de la journée, l’homme est jugé au tribunal céleste selon ses actions. Lorsque ses actions sont bonnes, il est jugé favorablement et son coeur est joyeux. Il ne connaît alors que bénédictions et délices. Si ses actions ne sont pas bonnes, il est jugé avec rigueur et il éprouve alors mélancolie, ennui, souffrances et empêchements. Comme il est dit (traité Ediot) : “Tes actions te rapprochent et tes actions t’éloignent.”

Un des principaux écueils sur la voie d’un complet repentir est que tous, sans exception, éprouvent des difficultés à se mesurer à leurs insuffisances, à leurs chutes ou à un simple manque de réussite, sans tomber dans la mélancolie et la culpabilisation. Rabbi Na’hman donne pour cela un conseil : être toujours joyeux

Bien que l’homme soit jugé principalement à Roch HaChana, ce n’est que pour des questions générales, comme la vie, la subsistance, etc. Mais la décision journalière du tribunal, est fondée sur les actions actuelles de l’homme, qu’elles soient bonnes ou mauvaises.

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch chlit’a Ce thème est illustré par l’histoire suivante : Le Baal Chem Tov rencontra un vieillard juif qui puisait de l’eau pour vivre. Comme le Baal Chem Tov lui demandait de ses nouvelles, il lui dit avec joie que tout allait pour le mieux et qu’il remerciait HaChem de lui donner la force de pourvoir à ses besoins dans la dignité. Lorsque le Baal Chem Tov le rencontra de nouveau, le visage du vieillard était défait. Aux salutations du rav, le vieillard répondit en pleurant et en gémissant sur l’amertume de son sort qui le contraignait à travailler péniblement, malgré son âge. Le Baal Chem Tov s’étonna du brusque et radical changement d’humeur du vieillard et après une réflexion sur le sujet, il dit : “Je viens de trouver une réponse à une difficulté soulevée dans le traité Roch HaChana. La Michna nous enseigne que l’homme est jugé à Roch HaChana et la Guemara enseigne qu’il est jugé chaque jour et chaque heure. Or, s’il est déjà jugé à Roch HaChana pour l’année à venir, pourquoi est-il nécessaire de le juger de nouveau chaque jour et chaque heure ? Le Baal Chem Tov montra que le changement d’humeur de ce vieillard explique parfaitement l’apparente contradiction dans la Guemara. Il est vrai qu’à Roch HaChana, l’homme est jugé sur la nature de son travail, sur ses gains, etc. mais sa réaction au décret, dans le calme ou dans les souffrances, est déterminée à nouveau chaque jour et à chaque heure, selon les actions du moment. Par conséquent, lorsque ce vieillard fut innocenté par le tribunal céleste, on lui donna des Cieux la joie et la bénédiction et il sentit que sa vie était belle et heureuse. Cependant, lorsqu’il fut jugé coupable à un autre moment, on décida qu’il devait souffrir et c’est pourquoi il n’éprouva que dureté et amertume. En vérité, le décret de Roch HaChana est resté inchangé, sa source de revenu étant de puiser l’eau, mais c’est seulement la façon d’accepter son travail qui change d’heure en heure et passe de la tranquillité à la souffrance. Note : il convient de rappeler ici que par le biais du repentir, de la prière et de la charité l’homme peut changer le décret qui fut fixé pour lui à Roch HaChana. Faire attention aux allusions Chacun peut comprendre d’après cette histoire pourquoi il assiste à des changements dans sa vie d’un jour à l’autre ou d’une heure à l’autre, que ce soit dans son humeur, ses relations avec sa famille, etc. Par exemple, à une certaine heure il réussit, tout s’arrange parfaitement pour lui, il jouit d’une bonne humeur, etc. mais soudain, il éprouve comme une faiblesse, de la mélancolie et tout s’embrouille. Ou encore, il jouit de la paix et de l’entente avec sa femme à une certaine heure et soudainement une dispute éclate entre eux pour une broutille. La seule explication pour de tels changements brusques est que l’homme est jugé à tout moment. Lorsqu’il est décrété qu’il doit souffrir, les ennuis le harcèlent de toutes parts, dans sa santé, son humeur, la paix domestique, la subsistance, etc. Il faut bien savoir que la moindre des gênes, même une démangeaison à la tête, fait partie des souffrances décrétées par le tribunal céleste. L’homme doit en prendre conscience pour le repentir et ne pas les considérer comme de simples événements causés par la nature ou le hasard. La Guemara nous enseigne ainsi (traité ‘Houlin, 7) : “Rabbi ‘Hanina dit : L"homme ne lève son doigt qu’après une

décision céleste, comme il est dit (Psaumes 37 : 23) : “HaChem affermit le pas de l’homme”, et (Proverbes 20 : 24) : “Combien l’homme doit-il considérer sa voie.” Il est aussi rapporté dans la Guemara (Arekhin, 16) : “Quelle est la mesure minimale de la souffrance ? Rabbi Elazar dit : Faire tisser un habit qui ne convient pas et qu’on ne peut

porter. Rabbi Chemouel bar Na’hmani dit : Même lorsqu’on a l’intention de verser une boisson chaude et qu’on verse une boisson froide, ou le contraire. Mar, le fils de Rabina dit : Même lorsque la tunique est à l’envers. On apprend dans une Baraïta (enseignement extérieur à la Michna de rabbi Yéhouda HaNassi) : Même lorsqu’on veut prendre trois pièces de sa poche et qu’on n’en trouve que deux, c’est une souffrance”. Par conséquent, l’homme doit introduire dans son coeur la croyance que chaque joie, bonheur, peine ou difficulté éprouvée n’est ni un hasard ni une erreur mais que tout est dirigé d’En-Haut, d’après ses propres actions et selon la loi. HaChem est juste et droit Lorsque l’homme impute ses souffrances, que D. nous en préserve, à la nature ou au hasard, ou se culpabilise et accuse son entourage, c’est bien évidemment une grande erreur qui n’engendre que frustration et amertume, et en plus, soulève contre lui la colère divine. A quoi cela est-il comparable ? A un enfant puni par son père qui, au lieu de se soumettre et de corriger ses actions, accuse son frère et se dispute avec lui. Son père entre alors en une colère encore plus grande et il lui dit : Non seulement tu ne te soumets pas devant moi pour corriger tes actions, mais en plus, tu te disputes avec ton frère ? Il existe une erreur supplémentaire et très répandue : l’homme croit vraiment que tout dépend de la providence divine, mais il ressent qu’HaChem corrompt Son jugement envers lui, que D. nous en préserve, et ne se conduit pas justement. En d’autres termes, il conteste le bien-fondé du jugement divin. De même, voici ce que Rabbi Nathan, que son mérite nous protège, écrit dans son livre Likouté Halakhot (lois sur les dommages, 5) : “La contestation du bien-fondé du jugement céleste provient d’une conception erronée du monde, où l’homme s’imagine qu’HaChem béni soit-Il ne se conduit pas avec lui avec justice et droiture et qu’il ne peut pas affronter l’épreuve qui lui est soumise. Par exemple, la majorité des hommes disent ne pas pouvoir servir HaChem béni soit-Il, à cause du manque de subsistance. D’après leurs vues, HaChem béni soit-Il est injuste à leur égard en exigeant qu’ils agissent au-dessus de leurs forces ; d’étudier la Tora et d’accomplir les préceptes, tout en supportant une privation de subsistance. Mais la vérité est évidemment autre, car chacun doit croire qu’HaChem est juste et que Son jugement est droit. Il ne se conduit pas en tyran avec Ses créatures et n’exige pas de l’homme qu’il agisse au-dessus de ses forces. Il est évident qu’HaChem béni soit-Il sait que l’essentiel de l’épreuve de l’homme consiste à consacrer du temps à la Tora et aux préceptes tout en étant dans le besoin, comme nos Sages de mémoire bénie l’enseignent : “Celui qui accomplit la Tora

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

dans l’indigence l’accomplira en dernier lieu dans l’opulence”.

directement de son coeur, comme il le convient.

De même, il faut croire qu’HaChem béni soit-Il juge évidemment avec droiture dans tous les événements de la vie et que l’homme ne subit pas une épreuve qu’il ne peut surmonter. Il lui faut écarter sa raison et sa sagesse et croire que les voies et jugements d’HaChem sont droits et qu’il doit bien sûr traverser les événements qu’HaChem a placé sur sa route dans ce monde, même s’ils semblent insurmontables, la richesse comme la pauvreté, ou la conquête des désirs et des pensées”.

Voilà la différence essentielle entre la prière écrite et celle qui ne l’est pas. Dans la prière dont la formulation est déjà écrite, l’homme doit fournir un travail titanesque et des efforts incommensurables pour connecter son coeur aux mots écrits, jusqu’à ce qu’il ressente que les mots de la prière écrites dans le livre proviennent vraiment de son coeur et expriment réellement ses émotions et son intériorité. Mais comme la plupart des gens sont encore incapables de contrôler leur coeur, ils ne peuvent y ressentir vraiment les mots écrits dans le livre, et sont donc impuissants à se concentrer.

On comprend d’après ses paroles que beaucoup se trompent en refusant de croire qu’HaChem est juste et droit et que tous Ses jugements sont rendus dans la justice et la miséricorde. Ils sont donc éloignés de Son service et de Sa foi. Lorsqu’HaChem béni soit-Il veut les rapprocher à Lui et les réprimande par des souffrances, comme il est écrit (Proverbes 3 : 12) : “HaChem châtie ceux qu’Il aime”, leur foi et leur jugement défaillent et au lieu de s’éveiller, de se repentir et se rapprocher d’HaChem, ils tombent dans l’hérésie et pensent qu’HaChem les châtie sans raison ; leur crainte et leur foi s’affaiblissent car ils pensent que ni leur service ni eux-mêmes sont agréés dans les Cieux. Ils s’irritent même contre la Providence, comme ces gens qui après avoir subi peines et souffrances, se révoltent contre les décrets divins, comme si HaChem se conduisait mal à leur encontre, que D. nous en préserve.

Il s’ensuit que seule une petite élite, ceux qui maîtrisent leur coeur, réussissent à réciter les prières écrites avec la concentration requise. Cependant, la plupart des gens et pas seulement les gens du peuple, se limitent à lire les prières dans le livre. Pourtant cette lecture n’est en aucun cas une prière pour HaChem, car une prière sans concentration est comme un corps sans âme. A quoi cela est-il comparable ? A un homme qui te déclare les plus belles paroles qui soient. Par exemple, qu’il t’aime, que rien ne t’égale, etc. sans ressentir les mots dans son coeur. Il pense à tout, sauf à ce qu’il dit. Il en résulte que celui qui se contente d’articuler la prière telle qu’elle est écrite, n’a presque aucun lien avec elle et par conséquent, presque aucun lien avec HaChem.

La règle générale est la suivante : comme l’homme doit croire que tout ce qui lui arrive provient des Cieux, il doit aussi croire d’une parfaite foi qu’HaChem est juste et droit et qu’aucune iniquité ne provient de Lui, le Ciel nous en préserve, et que les épreuves, les souffrances et les jugements sont des manifestations de Sa grande compassion, dont la finalité est de les rapprocher, et non de les éloigner.

Pourtant, chacun peut à tout moment, prier du plus profond de son coeur, même si son niveau est très ordinaire, juste en parlant à HaChem avec ses propres mots. Cette causerie et prière sort tout droit du coeur et puisqu’elle n’est pas écrite, on ne dit donc que ce que le coeur dicte, car l’essentiel de la concentration dans la prière consiste à attacher le coeur aux mots. Ainsi, chacun, petit ou grand, peut entretenir un lien très intime avec HaChem, car la prière est un lien avec HaChem.

À suivre...

C’est le contenu des paroles de Rabbi Na'hman de Breslev : ‘Petit ou grand, on ne peut devenir un homme vraiment digne de ce nom, que grâce à la prière dans l’isolement’ (Likouté Moharan Tinyana, 100). Car sans l’isolement, l’homme n’est pas lié à HaChem, et malgré tous ses efforts, il lui manque toujours l’essentiel. Crée ton propre chemin C’est aussi ce que notre Maître écrit dans Sipouré Maassiot (1ère histoire) : Il vit un chemin sur le côté et fit ce raisonnement : ‘Je marche depuis si longtemps dans le désert sans rien trouver, peut-être ce chemin conduit-il à une habitation ?’

D’autre part, l’homme doit attacher son coeur aux mots écrits devant lui dans la lecture de la prière écrite, mais comme il ne peut se maîtriser, elle est récitée sans concentration. Tel n’est pas le cas de la prière personnelle qui sort du coeur et s’exprime instantanément ! Elle ne présente aucune difficulté et ne requiert pas même le besoin de se concentrer, car la concentration vient d’elle-même, en particulier lorsque l’homme prie sur des sujets qui le touchent personnellement ; alors aucun problème ne se présente pour exprimer la prière

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Après avoir recherché la fille du roi disparue depuis de nombreuses années, le gouverneur du pays, second personnage du royaume, vit un chemin sur le côté, décida de le suivre et quitta la grande route. C’est une allusion à la révélation de la prière personnelle, ou en d’autres termes, à la prière dans l’isolement. Le chemin est une voie étroite ne laissant passer qu’une seule personne à la fois ; c’est pourquoi la révélation de la prière personnelle prit pour lui l’aspect d’un chemin. Car en vérité, bien qu’il existe des prières écrites et connues dans les rituels de prières – les Psaumes, les Likouté Tefilot, et d’autres, qui sont toutes


À travers champs et forêts d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

importantes et efficaces – il est impossible sans prière personnelle, de trouver la fille du roi, c’est-à-dire la foi. Voici l’explication du monologue du gouverneur du pays : ‘Je marche depuis si longtemps dans le désert sans rien trouver’ - il vit clairement qu’il suivit jusqu’à présent des voies empruntées par tous, qui sont les prières appartenant au peuple d’Israël et dont la formulation est fixée et égale pour tous. ‘Je marche depuis si longtemps’ - c’est-à-dire qu’il utilisa constamment ces prières et néanmoins ne réussit pas à trouver la fille du roi. Lorsqu’il vit ‘un chemin sur le côté’ c’est la voie personnelle, il pensa en son for intérieur : Peutêtre ce chemin conduit-il à une habitation ! Et en réalité, il trouva la fille du roi en suivant ce chemin. Le gouverneur du pays comprit qu’il doit composer sa propre prière, adaptée exactement à sa situation de l’heure, comprenant les louanges, la reconnaissance, l’examen de conscience, les requêtes, la tranquillité de l’esprit, et ainsi de suite. Cette prière ne peut être écrite nulle part, car elle change selon le lieu, le temps, l’épreuve, le sujet dont chacun se préoccupe dans son corps et dans son âme. Il comprit alors que c’est seulement s’il s’engage dans la voie de la prière individuelle qu’il pourra trouver une habitation, un lieu où règne la tranquillité d’esprit – sa propre solution et réparation. Un bain de jouvence Chacun possède dans le monde une voie propre et particulière, correspondant à la racine de son âme, ses réincarnations et sa réparation. Et bien que tous doivent réaliser des préceptes collectifs, chacun les accomplit à sa façon. Chacun doit donc trouver sa propre voie, ce qui n’est possible que grâce à l’isolement. La prière personnelle ne peut être écrite dans aucun livre, car non seulement elle change d’un homme à un autre, mais de plus, elle diffère d’un jour et d’une heure à l’autre pour le même individu, et selon les messages qu’HaChem envoie à ce moment-là. Il en résulte une règle supplémentaire qu’il faut savoir : l’isolement d’un jour n’est jamais comparable à celui d’un autre jour car l’homme doit rechercher journellement et à chaque instant ce qu’HaChem attend de lui : sur quoi prier et solliciter ; sur quoi se confesser et exprimer ses regrets ; quel message caché HaChem lui envoie-t-il dans ce qui lui

arrive, etc. Même la reconnaissance et les louanges qu’il éprouve envers HaChem ne sont pas identiques d’un jour à l’autre, car il doit toujours reconnaître de nouveaux bienfaits. Ainsi, la manière et la voie de la reconnaissance changent selon l’optique du moment et le vécu de l’instant. Il est évident que pour chacun, chaque jour diffère des précédents. Chez l’homme aussi, de nombreuses choses changent sans cesse. L’isolement change donc naturellement, d’un jour à l’autre. Pourquoi l’isolement amène-t-il l’homme à son chemin personnel dans la vie ? Voici une explication supplémentaire à cette question : l’isolement est l’unique aspect du service divin à être vraiment personnel, car il diffère d’un individu à l’autre. Le reste des commandements est égal pour tous : tous mettent les mêmes Tefilines, tous étudient la même Tora, et la prière écrite aussi est la même. En revanche, l’isolement est exclusivement personnel et chacun le pratique d’une manière différente. Il n’y aucune règle et chacun ouvre son coeur à HaChem, selon son inspiration et ce qu’il éprouve dans son corps et dans son âme. Crier silencieusement Il convient d’avertir ici celui qui pratique l’isolement, qu’il estinterdit à quiconque de l’entendre et que s’il veut crier, il doitêtre sûr que personne ne l’entendra. Tant qu’un doute subsiste,il devra parler silencieusement, et s’il ressent malgré tout lebesoin de crier, il devra le faire silencieusement, voire dansson coeur. Notre Maître rapporte en effet qu’il existe un cridu coeur et que même au milieu d’une foule, un homme peutcrier vers HaChem sans que personne n’y prenne garde.

Il ne s’agit pas seulement de savoir vivre (derekh erets), d’éviterune dispute ou de profaner le nom d’HaChem, mais cela touche directement à la nature de la prière dans l’isolement,qui doit être tellement individuelle que personne n’a le droit d’être le témoin des paroles prononcées devant le Créateur.Tant que l’homme sait que quelqu’un peut l’entendre, il ne pratique pas l’isolement et n’est pas vraiment seul avec le Créateur. C’est seulement lorsqu’on se trouve seul avec Lui, que cela s’appelle vraiment hitbodedout (l’isolement). À suivre…

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L’histoire de la confiance. Part4

C'était difficile à ses yeux, car il n'avait pas d'argent. Néanmoins, il fit confiance au Seigneur, et il alla voir un homme qui nettoyait une écurie. Il lui a demandé : « Pourquoi quelqu'un comme vous nettoie-t-il une écurie ? Il a répondu : « J'ai cherché quelqu'un pour le nettoyer, mais je n'ai trouvé personne, alors j'ai dû le faire moi-même. Il lui dit : « Laisse -moi le nettoyer. Il la nettoya complètement et l'homme lui donna deux pièces d'or. Puis il alla nettoyer d'autres écuries, rassembla six pièces d'or et acheta de nouveau son repas habituel, et rentra chez lui, et fut très heureux. Le roi revint chez lui pour voir comment il s'en était sorti, et il revit tout comme avant. Il entra dans la maison comme auparavant, et le matin l'homme escorta de nouveau le roi, et le roi lui demanda et il répondit, tout comme avant. Alors le roi est allé et a décrété qu'aucun homme ne devrait être autorisé à nettoyer une étable. Le matin, l'homme partit à la recherche d'écuries à nettoyer et ils lui parlèrent du dernier décret du roi. Alors l'homme alla s'enrôler comme soldat auprès du ministre qui recrutait des soldats pour le roi. Car il y a des soldats qui sont enrôlés obligatoirement par le gouvernement, et il y a d'autres soldats qui sont embauchés pour un salaire. Il s'est fait embaucher et il a posé des conditions avec le ministre pour qu'il ne soit pas enrôlé de façon permanente, mais au quotidien. Chaque matin, il était payé pour une journée de travail. Le ministre l'a immédiatement équipé d'un uniforme de soldat, lui a attribué une épée et l'a

envoyé là où on avait besoin de lui. Ensuite, le soir, après avoir terminé tout son travail, il ôta son uniforme, acheta son repas habituel, rentra chez lui et fut très heureux. À suivre.



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IDEES ENFANTS AUTOMNE


IDEES ENFANTS AUTOMNE




Le flot lunaire, l’année solaire PARACHA NOA’H

Vous avez décidé de consacrer du temps de qualité avec votre famille quand le téléphone sonne : naturellement, c’est une urgence au travail qui demande votre implication immédiate. Vous avez réservé votre soirée pour une activité bénévole dans votre communauté et au lieu de cela, vous la passez à aider votre voisin à réparer sa voiture. Heureusement peu d’entre nous ont eu à faire face à un véritable «déluge» dans lequel des torrents d’eau menacent d’engloutir notre maison. Mais nous sommes tous familiers avec l’expérience d’être absorbés par les soucis de la vie matérielle, d’être inondés par toutes sortes de sujets demandant notre attention au moment précis où finalement nous nous consacrions aux choses qui nous sont réellement importantes et précieuses. Les Maîtres ‘hassidiques expliquent que c’est là la signification contemporaine du Déluge décrit par la Torah dans les septième et huitième chapitres de Béréchit. L’un des fondements de la ‘Hassidout veut que la Torah soit éternelle, que ses événements «historiques» soient des réalités toujours présentes dans notre vie. Le déluge de Noa’h est le prototype du défi que nous affrontons tous : le déluge des soucis matériels qui menacent d’étouffer la flamme de l’aspiration spirituelle de notre âme. En fait, nos Sages nous disent que le Déluge de Noa’h commença par une pluie ordinaire que les actes impies des hommes transformèrent en déluge. En d’autres termes, dans leurs justes proportions, comme moyen de parvenir à une fin supérieure, les pluies de la matérialité sont des pluies bénéfiques, qui nourrissent la terre. Mais quand on leur permet de dépasser leurs limites, elles deviennent un déluge destructeur. Le sens profond du Déluge se retrouve également dans le fait qu’il commença et s’acheva au second mois de l’année juive, le mois de ‘Hechvan. Après les grandes fêtes de Tichri, il est celui qui marque notre retour dans la «routine» de la vie matérielle. Au mois de ‘Hechvan, la pluie commence à tomber en Terre Sainte après six mois sans pluie durant la saison d’été, ce qui signifie le retour à une vie qui prend sa nourriture de la terre. Ce n’est pas une coïncidence si ‘Hechvan (appelé aussi Mar ‘Hechvan, mar signifiant à la fois «amer» et «eau») est le plus ordinaire des mois, le seul mois de l’année qui ne possède ni fête ni occasion particulière. Le calendrier juif Le Déluge commença le 17 ‘Hechvan de l’an 1656 depuis la Création et finit le 27 ‘Hechvan de l’année suivante. Les commentateurs bibliques expliquent qu’il dura exactement un an et que la différence de onze jours dans les dates représente les onze jours qui séparent l’année lunaire de l’année solaire. Cela renvoie au fait que le calendrier est basé sur une variété de cycles naturels qui ne se prêtent pas facilement à la synchronisation. Le mois provient du cycle lunaire de vingt-neuf jours et demi autour de la terre et l’année, du cycle solaire de trois cent soixante-cinq jours. Le problème tient au fait que les douze mois lunaires font trois cent cinquante-quatre jours et sont donc plus courts que l’année La quête de soi PARACHA LE’H LE’HA Dans le livre de Zekharia, un passage décrit la rencontre entre un être humain et une armée d’anges. L’homme y est défini comme «un voyageur parmi les sédentaires.» «Le voyageur» est l’appellation la plus adéquate pour l’espèce humaine qui ne trouve jamais le repos. D’autres créatures se déplacent également, de lieu en lieu, mais seules les migrations de l’homme sont motivées par le désir d’être ailleurs que là où il se trouve présentement. Contrairement aux souris, aux érables et aux anges qui se contentent d’être ce qu’ils sont, l’être humain est constamment sur le qui-vive, aspirant à aller ailleurs et de préférence dans un ailleurs inconnu jusqu’alors. Le problème est qu’il ne reste nulle part où aller. Peu à peu, l’homme a conquis le monde. Un jour, l’un d’eux a

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solaire… de onze jours. La plupart des calendriers résolvent ce manque en ignorant l’un ou l’autre de ces gardiens du temps. Le calendrier juif a ceci d’unique qu’il entreprend de concilier les courants temporels de la lune et du soleil. Il utilise un cycle complexe de dix-neuf ans dans lequel les mois alternent entre vingt-neuf et trente jours, et les années entre douze et treize mois, et il réussit ainsi à fixer ses mois selon la lune, ses années selon le soleil, combinant le temps lunaire et le temps solaire en un système unique qui préserve l’intégrité de chacun. La lumière et l’obscurité Cette dualité cosmique renvoie aussi à celle de l’esprit et de la matière. En effet, le spirituel et le matériel sont souvent comparés à la lumière et l’obscurité. Mais la Torah, quant à elle, choisit le modèle de la lune et du soleil. Le soleil est un corps lumineux alors que la lune est un amas sombre de matière. Et pourtant, tous deux sont des luminaires. Tous deux servent de sources de lumière, la différence étant que la lumière du soleil se génère elle-même alors que la lune illumine en recevant et en renvoyant la lumière du soleil. La spiritualité est une effusion directe de la lumière divine. Quand nous étudions la Torah, que nous prions ou on accomplissons une Mitsva, nous sommes en contact direct avec D.ieu. Nous manifestons directement Sa vérité dans le monde. Mais chacun de nos actes, de nos paroles ou de nos pensées ne concerne pas directement la Divinité. D.ieu a fait de nous des créatures matérielles, obligées de consacrer une part considérable de notre temps et de notre énergie à la satisfaction d’une multitude de besoins matériels. Ainsi, une grande partie de notre vie est «lunaire», constituée de «la matière sombre» des projets non tournés vers la sainteté. Cependant, cette «matière sombre» ne signifie pas que la lune apporte la lumière du soleil à des endroits qui ne peuvent la recevoir directement. Les implications dans le monde matériel peuvent permettre à la vérité divine d’atteindre des lieux qui n’en sont pas atteints directement.

Une année complète Notre vie comprend à la fois une trajectoire lunaire et une trajectoire solaire, un chemin d’accomplissements spirituels et une voie d’engagements matériels. Ces cycles peuvent être dissemblables. La solution simple serait de suivre une route unique. Mais le calendrier juif ne se permet pas la voie de la simplicité. Il insiste pour que nous incorporions les deux systèmes dans notre traversée du temps, que nous cultivions un moi solaire – des pensées, des actes et des moments pour atteindre à la spiritualité – et en même temps, que nous développions une personnalité lunaire – une vie matérielle à même de refléter et projeter notre autre moi, notre moi spirituel. C’est aussi la leçon implicite de la durée de trois cent soixante -cinq jours du Déluge. Le déluge des soucis matériels qui menacent d’envahir notre vie peut être maîtrisé et sublimé. Le Déluge peut être réconcilié avec le calendrier solaire et faire partie d’une «année complète» dans laquelle le temps solaire et le temps lunaire convergent et où la lune reçoit et transmet la lumière du soleil. réussi la conquête du pôle nord et un autre celle du pôle sud. Un autre être humain encore fut le premier à atteindre le sommet de l’Everest et enfin ce fut «le pas de géant» qui laissa sa première empreinte sur la lune. Alors, que reste-t-il ? Un voyage vers une autre galaxie ? Une incursion dans le futur ? Ces destinations, si toutefois elles sont atteintes, satisferont-elles l’esprit toujours curieux du voyageur ? Nous avons tous entendu l’histoire de ‘Haïm Yankel, ce pauvre villageois qui avait rêvé qu’un trésor était enfoui sous un pont de la ville de Cracovie. Il s’y rendit et, arrivé, il reconnut le pont de ses rêves. Le gardien, remarquant un rôdeur portant une pelle et montrant des intentions suspectes, prit le pauvre à partie. Ce dernier lui avoua la raison de sa présence. «Des rêves ! » s’exclama le gardien ironiquement. « Eh bien moi, la nuit dernière justement, j’ai rêvé que dans la maison de ‘Haïm Yankel, le colporteur du village de Usseldorf,


un coffre de pièces d’or était enterré sous le mur derrière le fourneau. Et est-ce que je vais voyager jusqu’à Usseldorf pour briser le mur de la maison d’un pauvre hère ?». ‘Haïm Yankel se précipita sur le chemin du retour, démolit le mur qui se trouvait derrière le fourneau de sa maison et vécut heureux grâce à son trésor caché. Une fois que tous les voyages ont été épuisés, après que toutes les quêtes ont été réalisées, il reste encore une frontière que peu de gens ont traversée, un territoire qu’encore moins de gens ont conquis : la frontière du moi. Nous parcourons la planète et au-delà, nous élaborons les plans de l’univers et de l’infrastructure de l’atome, à la quête de la moindre indication, du moindre signe qui apporte des éclaircissements, mais combien parmi nous sont entrés à l’intérieur de leur propre âme ? Lé’h Le’ha, cet appel divin à Avraham qui lance et définit l’histoire juive, signifie littéralement : «va pour toi». «Va pour toi, ordonne D.ieu au premier Juif, pars de ta terre, de ton lieu de naissance et de la maison de ton père, vers la terre que Je te désignerai.» Quand résonna l’appel divin, Avraham pouvait regarder derrière lui et contempler une vie de découvertes et d’accomplissements sans précédents. Il était celui qui avait découvert la vérité du D.ieu Unique, celui qui avait affronté et vaincu le roi le plus puissant de son temps, celui qui avait bravé la fournaise ardente au nom de ses croyances et celui qui avait converti des milliers de gens à la foi et à la croyance monothéistes. Et à tout cela, il était arrivé par lui-même, sans maître, guide ou voix divine pour le diriger, avec rien d’autre que son immense esprit et sa quête passionnée de la vérité pour le conduire. Et puis, dans sa soixante-quinzième année, survint le commandement divin : «Va pour toi-même !» Maintenant que tu as achevé tes explorations et atteint tes objectifs, tourne-toi vers l’intérieur et embarque-toi dans un voyage qui te conduira vers l’essence de ton propre être.»

Paradoxalement, plus notre voyage est intime et personnel et plus nous avons besoin d’être guidés et aidés. Un bon sens de l’orientation peut nous guider à travers le circuit routier le plus labyrinthique. Un sens aigu de la communication peut négocier les politiques bureaucratiques les plus tortueuses. Les données et les connaissances emmagasinées dans notre cerveau facilitent notre poursuite de champs d’études nouveaux. Mais si nous sommes à la recherche d’une voie qui nous guide à l’intérieur de nous-mêmes, le savoir et les aptitudes d’une vie entière se trouvent soudain inefficaces. Nous sommes plongés dans l’obscurité, n’ayant pour seul recours que d’appeler notre Créateur : «D.ieu, qui suis-je ? », crions-nous, « D.ieu donne-moi la clé, dis-moi pourquoi Tu m’as créé !» Ce paradoxe est implicite dans la première directive de la Torah, adressée au premier Juif. Quand Avraham reçoit le commandement : «Va pour toi-même», cet homme plein de ressources, autodidacte, il lui est enjoint de mettre de côté ses talents innés («ta terre»), la personnalité qu’il a développée pendant sept décades et demi d’interaction avec son environnement («ton lieu de naissance»), et la sagesse acquise et formulée par son esprit phénoménal («la maison de ton père») et de suivre «aveuglément» D.ieu «vers la terre que Je te donnerai». Dans nos voyages extérieurs, notre savoir, nos talents et notre personnalité sont les outils qui nous permettent d’explorer le monde qui est en dehors de nous. Mais dans notre quête de notre moi profond, ces outils qui constituent un «moi» extérieur, superposé, cachent autant qu’ils révèlent, déforment en même temps qu’ils éclaircissent. Nous les employons dans notre quête, nous n’en possédons pas d’autres. Mais si notre voyage doit nous conduire à la quintessence de notre être plutôt que vers une illusion, il faut qu’il soit guidé par Celui Qui nous a créés à Son image et a dessiné le projet de notre âme dans Sa Torah.

S’il est là, pourquoi ne peut-on le voir ? PARACH VAYERA

avec toute la matérialité qu’elle représente, dérive de cette Mitsva. Avant qu’Avraham ne se circoncise, il n’était pas un «canal» pour la Révélation Divine. Le spirituel et le matériel ne pouvaient fusionner facilement. Mais une fois circoncis, «D.ieu lui apparut», dans une Révélation Divine qui ne dérangeait plus sa sérénité.

«Et D.ieu lui apparut dans les plaines de Mamré» (Béréchit 18 :1) C’était le troisième jour après qu’Avraham fut entré dans une alliance éternelle avec D.ieu. A l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans, à la requête de D.ieu, Avraham s’était lui-même circoncis. Maintenant, alors qu’il était assis à l’entrée de sa tente, D.ieu lui apparut. Certes, D.ieu, dans le passé, s’était déjà manifesté à Avraham, mais jamais dans une révélation de cette importance. Le niveau de Divinité qu’Avraham perçut, en ce jour, dépassa tout ce dont il avait été témoin dans le passé. Et contrairement à ses autres expériences avec la Révélation Divine, où Avraham était submergé et tombait sur le sol, cette fois-ci, il ne fit pas face à une manifestation effrayante. Il resta tranquillement assis et s’y immergea. Et c’est précisément ce dont il s’agit avec la Brith Mila (l’alliance de la circoncision). C’est une Mitsva qui crée un pont entre le niveau le plus haut et le niveau le plus bas. D’une part, c’est la Mitsva la plus élevée de la Torah. Comme l’exprime Maimonide (Lois de la Circoncision 3 :9) «Trois alliances furent établies concernant [l’observance de] toutes les Mitsvot de la Torah alors que treize alliances le furent concernant la circoncision». Et d’autre part, c’est la seule Mitsva qui pénètre concrètement le corps humain et plus particulièrement, la partie du corps la plus associée au physique, et l’imprègne d’une sainteté extraordinaire. Et c’est par l’intermédiaire de cette Mitsva que nous avons la capacité d’infuser non seulement notre corps mais notre habitat profane entier de Divinité. Cela explique également pourquoi nos Sages nous disent que les descendants d’Avraham furent récompensés par la Terre d’Israël comme héritage éternel, par le mérite de la circoncision. Car l’aptitude à faire pénétrer la terre de sainteté,

Qui est «lui» ? Il est intéressant de noter que le verset ne dit pas que D.ieu apparut à Avraham mais que «D.ieu lui apparut…» A la lecture du texte, il nous faut comprendre qu’en tant que descendant d’Avraham, en tant qu’individu ayant pénétré dans «l’Alliance de notre Père Avraham», chacun de nous est un héritier de tout son destin spirituel, y compris de cette révélation lors de sa circoncision. «Lui» se réfère à chacun d’entre nous. La différence ? Avraham vit concrètement cette Révélation, ce qui n’est pas le cas de la majorité d’entre nous. Le cri d’un jeune garçon Le 20 ‘Hechvan, qui tombe toujours à proximité de la Paracha de Vayéra, est le jour de l’anniversaire du cinquième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Chalom DovBer (1860-1920). Alors qu’il était un jeune garçon de cinq ou six ans, il se rendit chez son grand-père, Rabbi Mena’hem Mendel, le troisième Rabbi, lors du Chabbat Parchat Vayéra, à l’occasion de son anniversaire. L’enfant éclata en pleurs : «Pourquoi, sanglota-t-il, D.ieu se révéla-t-il à Avraham et pas à nous ? !» Le Rabbi répondit : «Quand un Juste Juif, à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans, décide de se circoncire, il mérite que D.ieu Se révèle à lui». L’histoire fut plus tard relatée par Rabbi Chalom DovBer et publiée par son fils, Rabbi Yossef Its’hak, le sixième Rabbi. Mais pourquoi ? Pourquoi répéter une histoire qui risque

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d’attrister ? Pourquoi nous dire que D.ieu ne Se révèle qu’ «à un Juste Juif qui décide de se circoncire à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans» ? En quoi cette histoire peut-elle concerner le Juif «moyen» ? La sagesse au-delà de ses années Le petit Chalom DovBer avait bien compris à quel point Avraham était grand par rapport à nous. Mais, arguait-il, Avraham est notre père et en tant qu’héritiers, nous avons reçu toute la grandeur spirituelle qu’il a acquise, y compris la récompense qu’il reçut pour avoir courageusement choisi de se circoncire à un âge avancé. Ainsi, pourquoi ne pouvons-nous percevoir D.ieu comme le fit Avraham ? Rabbi Mena’ hem Mendel expliqua gentiment : Certes, nous avons tous reçu les mêmes niveaux sublimes de Divinité que ceux qu’expérimenta et intériorisa Avraham. Mais pour percevoir cette Révélation, il nous faut nous-mêmes être

La vie continue PARACHA ‘HAYE SARAH La Paracha ‘Hayé Sarah («la vie de Sarah») commence par le récit de la mort de Sarah qui va marquer la plus grande partie de la suite du récit. Une question bien connue se soulève : pourquoi cette Paracha s’intitule-t-elle «la vie de Sarah» ? Une réponse y est apportée sur la base de la déclaration de nos Sages : «Yaakov, notre Patriarche, n’est pas mort. Bien qu’il fût pleuré et enterré, ses descendants perpétuent son héritage spirituel. Et ainsi donc, Yaakov est toujours vivant». La même chose est vraie pour chaque individu. C’est le contexte spirituel de notre vie, et non notre existence physique, qui est fondamental. Les limites d’une existence mortelle ne peuvent contenir cette dimension spirituelle. C’est là le message caché dans le nom de cette portion de la Torah : l’idée que l’arbre spirituel de Sarah continue à donner des fruits, bien longtemps après que sa vie physique se soit achevée. Les trois éléments principaux de cette Paracha : l’acquisition de la grotte de Ma’hpélah, la mission d’Eliézer pour trouver une épouse pour Its’hak et le remariage d’Avraham et la naissance de sa nouvelle progéniture sont tous la continuation du travail de l’esprit de Sarah. Concentration et direction Quelle était l’essence du service divin de Sarah ? Elle était l’épouse d’Avraham. En tant que telle, elle nourrissait son potentiel, faisant en sorte qu’il l’utilise réellement de la manière la plus bénéfique. Avraham dispensait gratuitement la bonté, offrant l’hospitalité à tous les voyageurs, même à ceux qui déifiaient la poussière sur leurs propres pieds. Il donnait généreusement, sans se préoccuper de savoir si l’influence qu’il exerçait serait durable. Sarah, par contre, (et tout particulièrement à partir de la naissance d’Its’hak), aspirait à concentrer l’influence de son mari. Elle cherchait à la diriger vers des réceptacles qui l’exprimeraient dans la sainteté. Cette démarche se reflète dans la progéniture d’Avraham. Il engendra de nombreux enfants. Sarah, au contraire, n’eut qu’un fils : Its’hak. La générosité illimitée d’Avraham le poussait à considérer comme méritant Ichmaël lui-même. Après que D.ieu lui eut annoncé la naissance imminente d’Its’hak, il pria : «Qu’Ichmaël puisse vivre devant Toi». Et bien que D.ieu lui eût promis : «Je garderai Mon alliance avec [Its‘hak] comme lien», Avraham, aimant toujours Ichmaël, voulait l’élever dans sa propre maisonnée. Ce fut Sarah qui demanda : «Renvoie cette servante et son fils car ils n’hériteront pas avec mon fils, avec Its’hak». Sarah avait compris que tous les membres de la maisonnée d’Avraham devaient être des individus dont la conduite personnelle refléterait l’héritage spirituel d’Avraham.

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méritants. Nous pouvons hériter d’un cadeau, mais le raffinement nécessaire pour le percevoir ne peut pas venir d’un autre. Cela, nous devons l’accomplir nous-mêmes. L’aspiration à voir La conscience qu’en fait chacun d’entre nous a expérimentée et expérimente cette Révélation extraordinaire engendre une intense aspiration à la voir et nous conduit à faire tout ce qui est entre notre pouvoir pour le mériter. Et cela se fait particulièrement en incorporant dans notre vie la leçon essentielle de la circoncision : apporter l’harmonie dans notre vie personnelle entre la spiritualité et la matérialité, imprégner notre être tout entier et le monde environnant de sainteté, de Torah et de Mitsvot. Et en dernier ressort, nous attendons la plus grande des Révélations, celle qui sera vue concrètement par chaque être vivant, avec la venue de Machia’h.

Erets Israël, notre héritage C’est sur cette base que nous pouvons apprécier l’influence de Sarah sur les événements décrits dans notre Paracha. Avraham avait déjà reçu la promesse qu’il aurait Erets Israël en héritage, mais cette promesse devait encore se réaliser. C’est par le biais de l’acquisition de la grotte de Ma’hpélah, évidemment associée à Sarah puisque c’est là qu’elle allait être enterrée, que pour la toute première fois, une partie d’Erets Israël devint l’héritage éternel du Peuple Juif. Pour la toute première fois, la nature spirituelle de notre Terre Sainte put trouver une expression concrète. Mais il existe également une dimension plus profonde à ces faits. Nos Sages déclarent qu’Adam et ‘Hava, ancêtres de toute l’humanité, sont également enterrés à Ma’hpélah. Il en résulte donc qu’avant l’enterrement de Sarah, la grotte de Ma’hpélah avait un lien avec l’humanité en tant qu’entité. L’enterrement de Sarah dans ce lieu, en continuation avec la conduite qu’elle montra durant toute sa vie, établit ce site comme l’héritage exclusif du Peuple Juif. Une femme pour Its’hak Par le même biais, en ce qui concerne le mariage d’Its’hak. C’est le fait que les vertus spirituelles de Sarah se reflètent chez Rivka qui le poussa à la chérir. Quand il vit que ses lumières du Chabbat brûlaient d’un Chabbat à l’autre, que sa pâte à pain montait avec une bénédiction particulière et qu’une nuée de gloire planait au-dessus de sa propre tente, il comprit que l’œuvre de sa mère ne s’était pas achevée avec sa disparition physique et c’est alors qu’il en fut consolé. [Ces trois signes reflètent les trois Mitsvot de la femme : l’allumage des bougies de Chabbat, le prélèvement de la ‘Hala (et par extension tout le domaine de la Cacherout) et l’observance des lois de pureté familiale, «la nuée de gloire».] Plus encore, le récit lui-même du voyage d’Eliézer, serviteur d’Avraham imparti de la mission de trouver l’épouse adéquate, et son choix de Rivka témoignent de l’initiative de Sarah pour garantir que cette épouse serait celle qui assurerait les bénédictions dans la maisonnée d’Avraham. C’est pour cette raison que malgré le fait qu’Eliézer fût un serviteur dévoué et un disciple assidu d’Avraham, ce dernier refusa de prendre sa fille pour belle-fille. La femme d’Its’hak devait être issue des mêmes racines que celles qui avaient rendu possible le dessein spirituel et la bonté dont Avraham et Sarah étaient l’exemple. L’héritier d’Avraham Enfin, le dernier événement de cette Paracha, le fait qu’Avraham ait d’autres enfants, montre tout autant l’influence de Sarah. Car bien qu’il eût engendré ces autres enfants, il donna tout ce qu’il possédait à Its’hak. A ces


enfants, il fit des dons et, encore de son vivant, il les envoya vers des terres à l’est, loin de son fils Its’hak. Répondant à l’influence perpétuelle de Sarah, il démontrait ainsi que seul Its’hak était son véritable héritier. Bien plus, Ichmaël lui-même reconnut cette distinction et, lors des funérailles d’Avraham, bien que plus âgé, il donna la préséance à Its’hak. En convenant que c’était à Its’hak que revenait l’obligation d’enterrer Avraham, il soulignait le fait que c’était à Its’hak de perpétuer l’héritage spirituel d’Avraham. Telle était la contribution de Sarah. Quand Ichmaël s’était vanté d’être l’aîné et de mériter une double portion de l’héritage d’Avraham, Sarah s’était assurée qu’il comprenne qu’Its’hak serait le seul héritier.

Une influence qui se poursuit toujours Le nom de Sarah est associé au mot hébreu srarah qui signifie «domination». Car le travail de la vie de Sarah avait pour but de montrer la suprématie de l’esprit d’Avraham et de révéler que le but de son existence était d’exprimer cet esprit. Sa mort n’interrompit pas son influence, comme l’indiquent les événements relatés dans la Torah, Ce que nous faisons dans notre vie, nos actes ont un impact sur les autres. Ainsi la bonté que fait régner une personne dans sa famille et dans son environnement crèe une dynamique dirigée vers le bien. Et cette dynamique perdure même après le départ de la personne, aidant à augmenter le bien et la vertu dans le monde et ce, jusqu’à la venue de l’Ere de la Rédemption où ces forces imprégneront toute existence.

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Le Secret de la colombe

elle ferme.

Une femme intelligente arrive à utiliser son miroir à différentes fins stratégiques. Nous en avons un exemple en Egypte, il y a plus de 3000 ans, où le miroir a contribué à la survie du peuple juif. Les Bné Israël étaient accablés de durs travaux et n’avaient pas le droit de retourner dans leurs foyers. Ils étaient désespérés et déprimés. Les femmes vertueuses prirent l’initiative de convaincre leur mari de reprendre la vie conjugale. Elle se rendaient sur leurs lieux de travail avec une cruche d’eau et des petits poissons que la Providence avait dirigés vers leur seau au moment où elles puisaient. Au lieu de leur faire la morale et de grands discours sur la confiance en D., elles leur proposaient de se rafraîchir et de faire un brin de toilette. Ensuite, elles leur servaient un repas délicieux composé de petits poissons grillés et tout chauds. Elles savaient qu’on arrive au cœur de l’homme en passant par l’estomac). Voici le mari détendu, propre, rassasié. C’est alors qu’elles mirent au point un petit jeu amusant en se servant d’un miroir qu’elles avaient apporté avec elles. - Regardons-nous ensemble dans ce N’est-ce pas que je suis plus belle que toi ?

miroir.

Le mari, attendri et charmé, se laissait séduire et ils donnèrent le jour à une nombreuse descendance (Midrash Rabba Chemot). En quoi les miroirs furent-ils des auxiliaires si précieux pour convaincre le mari de reprendre la vie conjugale ? Ils ont permis au couple de voir a quel point mari et femme sont une unité indivisible.

Exaspéré, l’époux saisit dans l’obscurité un de ses souliers et le lança avec force en direction de la fameuse fenêtre. Avec un grand fracas de verre brisé, la « vitre » vola en éclats. Le conjoint fut satisfait dans son orgueil d’homme d’avoir réussi à imposer sa volonté et heureux de jouir d’un air pur et frais, s’endormit béatement. La pauvre épouse, humiliée et transie, grelotta toute la nuit. Le matin venu, ô stupéfaction, la fenêtre était toujours fermée et la vitre intacte, un beau soleil ayant éclairé la chambre. C’est le miroir, qui se trouvait a proximité, qui s’était brisé en mille morceaux. Pourtant, le mari a ressenti qu’un air frais pénétrait dans la pièce et la femme a eu froid. Tout se joue dans l’imagination, car nulle chose n’est « bien » ou « mal ». Souvent ce n’est pas la réalité qui dérange l’homme, mais ce qu’il pense. Ce qui intéressait ce couple, c’était la fenêtre, la rue, l’extérieur avec ses bienfaits et ses méfaits. Le miroir brisé leur a enseigné à se regarder dans les yeux, a se comprendre. Il faut s’avoir s’effacer pour le bien-être de son conjoint et se soucier de ses besoins et de sa sensibilité. Notre mari étant notre miroir, il devrait nous être plus facile de le comprendre et d’appliquer cette sentence de Hillel « Ne juge pas ton prochain avant que tu ne sois trouvé dans la même situation que lui » (Pirké Avot 2, 5). Nous avons une version moderne de cette histoire de fenêtre ouverte ou fermée avec l’air conditionné. Le mari a chaud, la femme a froid (ou le contraire). Combien de couples ont été obligés de faire, hélas, chambre a part.

Les fameux miroirs eurent, par la suite, une belle carrière et furent élevés à un haut niveau de sainteté. Les femmes les apportèrent afin qu’ils servent de matériau de construction pour le Sanctuaire. Le Tout-Puissant a approuvé leur don et a ordonné à Moise : Prends ces miroirs pour fabriquer le kiyor, la fontaine sacrée destinée à l’ablution des prêtres et à leur sanctification.

Pourquoi la femme ne se couvre-t-elle pas avec une ou deux couvertures afin que son mari jouisse de la fraicheur de l’air?

C’est pour nous un grand enseignement : quand le miroir , dans notre maison, est utilisé comme moyen d’unir les conjoints, il est sublimé. Mais que se passe-t-il quand le couple ne prend même pas la peine d’utiliser un miroir pour voir a quel point il vient d’une seule âme ?

La suite dans notre prochain numéro b’’h

Une petite anecdote viendra concrétiser nos propos : Par une chaude soirée, un jeune couple est allé dormir. Une fois la lumière éteinte, le mari sentit qu’il étouffait et se leva pour ouvrir la fenêtre. Sa femme qui était frileuse, se leva pour la fermer. Et ce manège se reproduisit à plusieurs reprises : il ouvre, Page 30

Pourquoi l’époux ne diminue-t-il pas l’intensité du froid ? Quand on le désire, on trouve toujours une solution adéquate pour l’harmonie du foyer.

Rabbanite Rivka Amar Zats’al P153



Gardes ta langue !

Eshet Hail

La force de la parole

La force de la femme au cours des générations

Tout homme d’Israël se trouve dans une situation très

A chaque génération, dans tout commencement et toute

élevée, car s’il dit de quelque chose que c’est « hekdech

bonne racine qu’on trouve dans le peuple et chez les

» (consacré au Beit HaMikdach), il lui devient interdit d’en

individus exceptionnels, on trouve la grande force de la

profiter, même de la valeur d’une perouta, et s’il en profite, il

femme : la mère de tous les vivants, ‘Hava, la mère de la

doit apporter un sacrifice ; s’il a donné à une femme quelque

prophétie, Sarah, la mère des bénédictions, Rivka, la mère

chose en lui disant : « Tu m’es consacrée », au même

des pleurs sur l’exil, Ra’hel, la mère de la kehouna et de la

instant elle devient une femme mariée et elle est interdite à

royauté, Léa, la mère de la délivrance,

tout le monde sauf son mari ; de même les lois des voeux et

Myriam, les mères de la foi sincère, les femmes de la

des serments dépendent de la force de la parole, et il est dit

génération du désert, la mère de la force d’âme et de la

à ce propos : « il ne profanera pas sa parole » ; en ce qui

bravoure, Devorah, la mère de la royauté, Ruth, la mère de

concerne les idoles, même si l’on n’a fait aucun acte mais

la délivrance, Esther. Et quand l’obscurité tomba sur Israël

qu’on ait dit : « Tu es mon dieu », c’est de l’idolâtrie totale, et

et que tout le pays fut conquis par des insolents qui

on est passible de mort (Sanhèdrin 59). A combien plus forte raison on surveille en haut chaque parole qui sort de sa bouche !

envahirent le Temple, le profanèrent et cherchèrent à déraciner la Torah du peuple et à l’anéantir, ‘Hana la mère des sept fils, c’est elle qui a enseigné au peuple à sanctifier le Nom du Ciel et à donner sa vie pour Lui. Les mères de la lumière du Machia’h rapidement et de notre temps – ce sont les femmes justes et droites de notre époque.

UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.14 Bène Hé Hé. Bène Hèye Hèye. Bar Hèdya. Houguerass, fils de Lévi, ‘Hal Hachir ( préposé au chant). Houne, fils de Rav Nah’mane. Rav Houna Rèch Galouta ( l’Exilarque). Rav Houna, sans plus de précisions. Rav Houna, fils de Rav Kétina. Rav Houna, fils de Achi Hakadmone (le premier). Houna Mar (autre version : Mar Houna Bérav Achi). Rav Houna Tsiporaa. Rav Houna, fils de Rav Yéhochoua. Rav Houna, fils de H’iya, père de Lévi. Rav Houna, fils de H’ayoune (autre version : de H’alvoune). Rav Houna Baguedataa. Rav Houna, fils de Matna. Rav Houna, fils de Yossef. Rav Houna, fils de Maneyoumi. Rav Houna, fils de Torta. Rav Houna, fils de Séh’ora. Houna Mar, fils de Rav Idi. Rav Houna, fils de Bérékhya. Rav Houna, fils de H’alouv. Rav Houna, fils de Mar Zoutra. Rav Houna, fils de Rav Ika. Rav Houna, fils de Papi. Houna, fils de H’anilayi. Houna Mar, fils de Rava de Parziki. Rav Houna, fils de Rava. Rav Houna de Damariya. Rav Houna, fils de Manoah’. Rav Houna, fils de ‘Hinena (autre version : fils de H’anina). Rav Houna Mar, fils de Rav Nah’mane. Houna Mar, fils de Rav Néh’émeya. Rav Houna, fils de Avya. Rav Houna, fils de Yéhouda ; Rav Houna de Barnich. Rav Houna de Soura. Rav Houna, fils de Rav Pineh’ass. Rav Houna, fils de Guéniva. Rav Houna Safra de Sidra. Rav Houna, fils de Ah’a. Rav Houna, fils de Rav ‘Hilayi. Houna, fils de Tah’lipha. Houna, fils de Rabbi Hillèl. Rav Houna, fils de Bivi. Rav Houna, fils de Rav Yirméya, fils de Abba. Rav Houna, fils de Bizna. Houna Mar, fils de Mérémar. Rav Houna de Diskarta. Rav Houna Hakohène ( le Prêtre), fils de Moché, fils de ‘Hatsour. Rabbi Abba Houna Hakohène (le Prêtre), Bérabbi Avine. Rav Houna, père de Zé’hira Hakohène ( le Prêtre). Rav Houna, fils de Avine. Rav Houna, fils de Natane. Rav Houna, frère de Rav Ah’ayi. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Otenous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

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Gratin de pâtes au saumon, aux épinards et à la béchamel Ingrédients, pour 4 pers: 200 g de pâtes penne 2 c. à soupe de farine 40 g de beurre 1 l de lait demi-écrémé 4 pavés de saumon 200 g d’épinards 50 g à100 g de fromage rapé Recette : Faites cuire les pâtes selon les indications du paquet. Une fois cuites, répartissez-les dans 4 plats à gratin individuels. Ajoutez les lamelles de saumon et mélangez. Préparez la sauce béchamel. Faites fondre dans une casserole le beurre, ajoutez-y la farine versée en pluie, mélangez bien et incorporez peu à peu 500 ml de lait afin d'obtenir un mélange fluide. Faites bouillir le reste du lait (500 ml) avec les épinards. Hors du feu, ajoutez la sauce béchamel et mélangez. Nappez les pâtes de la sauce et parsemez les de fromages rapés. Faites cuire le gratin de pâtes aux épinards et à la béchamel 10 mn sous le grill du four.

Mijoté de veau au miel Ingrédients, pour 4 pers: 800 g d'épaule de veau 600 g de carottes, 1 oignon, 2 gousses d'ail, 3 CàS de miel, 1 CàS de cumin en poudre, 4 CàS d'huile d'olive, 4 CàS de vin blanc, 1 branche de thym, persil ciselé, sel, poivre Recette Coupez la viande en gros morceaux. Mettez-la dans une assiette et saupoudrez-la de cumin. Mélangez pour que tous les morceaux soient parfumés. Epluchez et hachez l’oignon. Ecrasez les gousses d’ail sans les peler. Pelez et coupez les carottes en fines rondelles. Faites chauffer l’huile d'olive dans une cocotte à fond épais. Saisissez les morceaux de viande en les retournant pour les colorer sur toutes leurs faces. Ajoutez l’oignon haché, les gousses d’ail, le miel et la branche de thym. Déglacez au vin blanc et mouillez avec 1/2 l d’eau. Laissez réduire et caraméliser le mélange. Salez, poivrez et mélangez. Baissez le feu, couvrez et faites mijoter 2 heures. Ajoutez les carottes et laissez-les cuire encore 30 minutes. Répartissez le mijoté dans les assiettes. Parsemez de persil ciselé et dégustez sans attendre.

Risotto aux champignons, romarin et vin blanc

Poisson pané aux noisettes et aux herbes

Ingrédients, pour 4 pers:

Ingrédients, pour 4pers:

250 g de riz rond 250 g de champignons Romarin 20 cl de vin blanc 1 oignon, 1 cube de bouillon de volaille, huile d'olive, persil, sel, poivre

4 pavés de cabillaud bien épais 150 g de poudre de noisette 100 g de beurre 1 bouquet d’herbes fraîches ciselées (estragon, thym, coriandre, basilic...) sel, poivre

Recette : Diluez le cube de bouillon de volaille avec un litre d’eau dans une casserole et portez-la à ébullition. Laissez réduire un peu. Pendant ce temps, lavez les champignons, égouttez-les et coupez-les en lamelles. Épluchez l’oignon et hachez-le. Faites revenir dans une poêle les lamelles de champignons et les morceaux d’oignon avec un filet d'huile. Ajoutez le riz cru. Mélangez bien, salez et poivrez. Aromatisez avec 1 c. à soupe de romarin et 1 c. à soupe de persil haché puis remuez à nouveau. Dès que le riz commence à devenir transparent, incorporez le vin blanc sans cesser de mélanger. Baissez le feu et laissez réduire quelques minutes sur feu doux. Versez enfin le bouillon sur la préparation, louche par louche, à mesure que le riz absorbe le liquide, jusqu'à ce qu'il soit cuit bien cuit. Décorez avec du persil au moment de servir.

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Recette Mélangez la poudre de noisettes, les herbes ciselées et le beurre mou avec vos doigts jusqu'à obtenir un mélange sableux. Malaxez le mélange avec une fourchette et étalez-le sur une épaisseur de 2 mm sur une feuille de papier sulfurisé. Placez au frais pendant 15 minutes. Découpez des rectangles de papier aux herbes de la taille des pavés de cabillaud. Collez les rectangles sur les pavés de cabillaud puis décollez les feuilles de papier sulfurisé. Placez les pavés de cabillaud dans un plat allant four. Salez et poivrez à votre goût. Passez les pavés sous le gril du four pendant 8-10 minutes. Dégustez bien chaud.

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Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché

Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel

Adrien Moche Ben Israel Michael Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette Israel Michael ben Sarah David ben Ra’hel Poupée Marguerite Gommara bat Esther Richard David ben Arlette Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie

HILLOULOT TSADIKIM 1 Hechvan: HaRav Mena'hem Mendel de Viznitch - Le Tsema’h Tsedek 9 Hechvan: Rav Acher bar Ye'hiel - Le Roch 10 Hechvan : Gad fils de Yaakov Avinou 10 Hechvan : Ra’hel Imenou 15 Hechvan: Rav Avraham Yech'ayaou Qarelitz - le "'Hazon Ich" 18 Hechvan: Rav Israël Odesser HaRav Raphaël Baroukh Toledano 20 Hechvan: HaRav Mordekhai Char'abi 21 Hechvan: Rabbi David ben Zimra - le Ridvaz 24 Hechvan: Binyamin fils de Yaakov Avinou

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‫‪SPECIAL ROSH HODESH HECHVAN‬‬ ‫‪Pendant les jours de Rosh Hodesh Hechvan cette année Mercredi et Jeudi, il faudra faire une grande séouda avec du pain‬‬ ‫‪Et dire les 15 psaumes des Shir Lamahalot (possible de les dire même la nuit) Psaumes 120 à 134‬‬ ‫! ‪Et après demander à l’Eternel Roi de l’univers de combler nos manques chacun avec ses mots dans sa langue‬‬ ‫‪Car au mois de Hechvan les portes de la délivrance s’ouvrent pour chacun d’entre nous‬‬ ‫‪N’hésitez pas à demander pour votre délivrance personnel et celle de tout le peuple.‬‬ ‫מּמה יס ִִׁי לָ ְ לָ שֹון ְר ִׁמיָה‪ִׁ :‬חצֵ י‬ ‫אתי ַו ַי ֲענֵנִׁ י‪ :‬ב יְהוָה ַהצִׁ ילָ ה נ ְַפ ִׁשי ִׁמ ְשפַ ת ֶש ֶקר ִׁמלָ שֹון ְר ִׁמיָה‪ַ :‬מה יִׁ ֵ​ֵּן ְל ָ ַ‬ ‫פרק קכ א ִׁשיר ַה ַמעֲלֹות אֶ ל יְהוָה בַ צָ ָר ָתה ִׁלי ָק ָר ִׁ‬ ‫ִׁ בֹור ְשנמּנִׁ ים ִׁעם גַחֲ לֵ י ְר ָת ִׁמים‪ :‬ה אֹויָה ִׁלי כִׁ י ְַר ִֵּׁי ֶמ ֶש ְ ָשכַנְ ִֵּׁי ִׁעם אָ הֳ לֵ י ֵק ָ ר‪ :‬ו ַרבַ ת ָשכְ נָה לָ ּה נ ְַפ ִׁשי ִׁעם וֹׂונֵא ָשלֹום‪ :‬אֲ נִׁ י ָשלֹום וְכִׁ י אֲ ַ בֵ ר הֵ מָ ה לַ ִׁמ ְלחָ מָ ה‪:‬‬ ‫ִֵּׁ ן לַ מֹור ַר ְ לֶ ָ אַ ל יָנמּם ש ְסמ ֶר ָ‪ִׁ :‬הֵ​ֵה ל סא יָנמּם‬ ‫פרק קכא א ִׁשיר לַ ַמעֲלֹות אֶ ָשא עֵ ינַי אֶ ל ֶה ָה ִׁרים ֵמאַ יִׁן יָב סא עֶ ְ ִׁרי‪ :‬ב עֶ ְ ִׁרי מֵ ִׁעם יְהוָה עס ֵוׂה ָשמַ יִׁם וָאָ ֶרץ‪ :‬אַ ל י ֵ‬ ‫יֹומם ַה ֶש ֶמש ל סא ַי ֶככָה ְו ָי ֵרחַ בַ לָ יְלָ ה‪ :‬יְהוָה י ְִׁש ָמ ְר ָ ִׁמכָל ָרע י ְִׁשמסר אֶ ת נ ְַפ ֶש ָ‪ :‬ח יְהוָה י ְִׁשמָ ר‬ ‫ִׁישן שֹומֵ ר י ְִׁוׂ ָראֵ ל‪ :‬ה יְהוָה ש ְסמ ֶר ָ יְהוָה צִׁ ְל ָ עַ ל ַי י ְִׁמינֶ ָ‪ :‬ו ָ‬ ‫וְל סא י ָ‬ ‫את ָ מּבֹואֶ ָ ֵמעַ ֵָּה וְעַ עֹולָ ם‪:‬‬ ‫צֵ ְ‬

‫ֶש ָשם‬ ‫ְרמּשלַ ִׁם הַ ְבנמּיָה כְ עִׁ יר ֶשחֻ ְב ָרה לָ ּה י ְַח ָדו‪:‬‬ ‫ְרמּשלָ ִׁם‪ :‬י ָ‬ ‫פרק קכב א ִׁשיר הַ מַ עֲלֹות ְל ָ ִׁו ָוׂמַ ְח ִֵּׁי ְבאס ְמ ִׁרים לִׁ י בֵ ית יְהוָה נֵלֵ ְ‪ :‬ב עס ְמ ֹות הָ ימּ ַר ְ לֵ ינמּ ִׁב ְשעָ ַריִׁ ְ י ָ‬ ‫ְרמּשלָ ִׁם י ְִׁשלָ ימּ אס הֲ בָ יִׁ ְ‪ :‬י ְִׁהי ָשלֹום‬ ‫עָ למּ ְשבָ ִׁרים ִׁש ְברֵ י יָ ּה עֵ מּת ְלי ְִׁוׂ ָראֵ ל ְלהס ֹות ְל ֵשם יְהוָה‪ :‬ה כִׁ י ָש ָמה י ְָשבמּ כִׁ ְִאֹות ְל ִׁמ ְשפָ ר כִׁ ְִאֹות ְלבֵ ית ָדוִׁי ‪ :‬ו ַשאֲ למּ ְשלֹום י ָ‬ ‫נֹותיִׁ ְ‪ :‬ח ְל ַמעַ ן אַ חַ י ו ְֵרעָ י אֲ ַ ְב ָרה ֵָא ָשלֹום בָ ְ‪ :‬ר ְל ַמעַ ן בֵ ית יְהוָה אֱ ֹלהֵ ינמּ אֲ בַ ְק ָשה רֹוב לָ ְ‪:‬‬ ‫ְבחֵ ילֵ ְ ַשלְ וָה ְבאַ ְר ְמ ָ‬ ‫ֵיהם כְ עֵ ינֵי ִׁש ְפחָ ה אֶ ל ַי גְ ִׁב ְר ֵָּ ּה כֵן עֵ ינֵינמּ אֶ ל יְהוָה אֱ ֹלהֵ ינמּ‬ ‫אתי אֶ ת עֵ ינַי ַהיס ְש ִׁבי בַ ָשמָ יִׁם‪ :‬ב ִׁהֵ​ֵה כְ עֵ ינֵי עֲבָ ִׁ ים אֶ ל ַי אֲ ֹונ ֶ‬ ‫פרק קכג א ִׁשיר ַה ַמעֲלֹות אֵ לֶ י ָ נ ָ​ָוׂ ִׁ‬ ‫עַ ֶשיְ חָ ֵ​ֵנמּ‪ :‬חָ ֵ​ֵנמּ יְהוָה חָ ֵ​ֵנמּ כִׁ י ַרב ָוׂבַ ְענמּ במּ ‪ַ :‬רבַ ת ָוׂ ְבעָ ה לָ ּה נ ְַפ ֵשנמּ ַהלַ עַ ַה ַשאֲ נִֵַׁ ים ַהבמּ ִׁל ְ אֵ יֹונִׁ ים‪:‬‬ ‫סאמר נָא י ְִׁוׂ ָראֵ ל‪ :‬ב למּלֵ י יְהוָה ֶש ָהיָה לָ נמּ ְבקמּם עָ לֵ ינמּ אָ ָ ם‪ :‬אֲ ַי חַ יִׁ ים ְבלָ עמּנמּ בַ חֲ רֹות אַ פָ ם בָ נמּ‪ :‬אֲ ַי‬ ‫פרק קכד א ִׁשיר ַה ַמעֲלֹות ְל ָ ִׁו למּלֵ י יְהוָה ֶש ָהיָה לָ נמּ י ַ‬ ‫יֹוק ִׁשים הַ פַ ח‬ ‫ֵיהם‪ :‬נ ְַפ ֵשנמּ כְ צִׁ פֹור נִׁ ְמ ְלרָ ה ִׁמפַ ח ְ‬ ‫הַ מַ יִׁם ְשרָ פמּנמּ נ ְַחלָ ה עָ בַ ר עַ ל נ ְַפ ֵשנמּ‪ :‬ה אֲ ַי עָ בַ ר עַ ל נ ְַפ ֵשנמּ ַה ַמיִׁם ַהזֵי ֹונִׁים‪ :‬ו בָ רמּ ְ יְהוָה ֶשל סא נְ ָתנָנמּ רֶ ֶר ְל ִׁשֵ ֶ‬ ‫נִׁ ְשבָ ר וַאֲ נ ְַחנמּ נִׁ ְמלָ ְרנמּ‪ :‬ח עֶ ְ ֵרנמּ ְב ֵשם יְהוָה עס ֵוׂה ָש ַמיִׁם וָאָ ֶרץ‪:‬‬ ‫ְרמּשלַ ִׁם ָה ִׁרים ִָ ִׁביב לָ ּה וַיה ָוה ִָ ִׁביב ְלעַ מֹו ֵמעַ ֵָּה וְעַ עֹולָ ם‪ :‬כִׁ י ל סא יָנמּחַ ֵשבֶ ר‬ ‫פרק קכה א ִׁשיר ַה ַמעֲלֹות ַהב ְסר ִׁחים בַ יהוָה כְ ַהר צִׁ יֹון ל סא יִׁמֹור ְלעֹולָ ם י ֵ​ֵשב‪ :‬ב י ָ‬ ‫יֹוליכֵם יְהוָה אֶ ת פס עֲלֵ י‬ ‫לֹותם ִׁ‬ ‫בֹותם‪ :‬ה ו ְַה ַמ ִּׁטים עַ ַק ְל ַק ָ‬ ‫יש ִׁרים ְב ִׁל ָ‬ ‫ּטֹובים ו ְִׁל ָ‬ ‫יריבָ ה יְהוָה לַ ִׁ‬ ‫יהם‪ֵ :‬ה ִׁ‬ ‫גֹורל ַהצַ ִׁד ִׁיקים ְל ַמעַ ן ל סא י ְִׁש ְלחמּ ַהצַ ִׁד ִׁיקים ְבעַ וְלָ ָתה ְי ֵ ֶ‬ ‫הָ ֶר ַשע עַ ל ַ‬ ‫הָ אָ וֶן ָשלֹום עַ ל י ְִׁוׂ ָראֵ ל‪:‬‬ ‫סאמרמּ בַ גֹויִׁם ִׁה ְ ִׁדיל יְהוָה לַ עֲוֹׂות עִׁ ם אֵ לֶ ה‪ִׁ :‬ה ְ ִׁדיל‬ ‫מּלשֹונֵנמּ ִׁר ֵָה אָ י ְ‬ ‫קכו א ִׁשיר הַ ַמעֲלֹות ְבשמּב יְהוָה אֶ ת ִׁשיבַ ת צִׁ יֹון ָהיִׁינמּ כְ חס ְל ִׁמים‪ :‬ב אָ י ִָׁמלֵ א ְוׂחֹוק ִׁפינמּ ְ‬ ‫סוׂא מֶ ֶש ְ הַ זָ ַרע ב סא‬ ‫יתנמּ כַאֲ ִׁפ ִׁיקים בַ ֵֶ ֶב‪ :‬ה הַ זס ְרעִׁ ים ְב ִׁ ְמעָ ה ְב ִׁרֵָה י ְִׁקצסרמּ‪ :‬ו הָ לֹו ְ יֵלֵ ְ מּבָ כסה נ ֵ‬ ‫יְהוָה לַ עֲוֹׂות עִׁ מָ נמּ הָ יִׁינמּ ְוׂמֵ ִׁחים‪ :‬שמּבָ ה יְהוָה אֶ ת (שבותנו) ְש ִׁב ֵ‬ ‫סתיו‪:‬‬ ‫סוׂא אֲ ֻלמ ָ‬ ‫יָבֹוא ְב ִׁרֵָה נ ֵ‬ ‫שֹומר‪ :‬ב ָשוְא לָ כֶם מַ ְשכִׁ ימֵ י קמּם ְמאַ חֲ ֵרי ֶשבֶ ת‬ ‫ֵ‬ ‫פרק קכז א ִׁשיר ַה ַמעֲלֹות ִׁל ְשֹלמסה ִׁאם יְהוָה ל סא י ְִׁבנֶה בַ יִׁת ָשוְא עָ ְמלמּ בֹונָיו בֹו ִׁאם יְהוָה ל סא י ְִׁש ָמר עִׁ יר ָשוְא ָש ַק‬ ‫עמּרים‪ :‬ה אַ ְש ֵרי ַהגֶבֶ ר אֲ ֶשר ִׁמלֵ א אֶ ת אַ ְשפָ תֹו‬ ‫ִֵּׁן ִׁלי ִׁ י ֹו ֵשנָא‪ִׁ :‬הֵ​ֵה נַחֲ לַ ת יְהוָה בָ נִׁ ים ָוׂכָר ְפ ִׁרי ַהבָ רֶ ן‪ :‬כְ ִׁחצִׁ ים ְב ַי גִׁ בֹור כֵן ְבנֵי ַהְֵ ִׁ‬ ‫אס כְ לֵ י לֶ חֶ ם הָ עֲצָ ִׁבים כֵן י ֵ‬ ‫מֵ הֶ ם ל סא ֵיבסשמּ כִׁ י ְי ַ ְברמּ אֶ ת אֹוי ְִׁבים בַ ָשעַ ר‪:‬‬ ‫ֵיתים‬ ‫ית ָ בָ נֶי ָ כִׁ ְש ִׁתלֵ י ִׁ‬ ‫פסריָה ְבי ְַרכְ ֵתי בֵ ֶ‬ ‫פרק קכח א ִׁשיר ַה ַמעֲלֹות אַ ְש ֵרי כָל י ְֵרא יְהוָה ַההס לֵ ְ ִׁב ְ ָרכָיו‪ :‬ב ְי ִׁ יעַ כַפֶ י ָ כִׁ י ת סאכֵל אַ ְש ֶרי ָ וְרֹוב לָ ְ‪ :‬אֶ ְש ְֵּ ָ כְ ֶפֶ ן ִׁ‬ ‫ְרמּשלָ ִׁם כסל י ְֵמי חַ יֶי ָ‪ :‬ו ְמּראֵ ה בָ נִׁ ים ְלבָ נֶי ָ ָשלֹום עַ ל י ְִׁוׂ ָראֵ ל‪:‬‬ ‫ִָ ִׁביב ְלשֻ ְלחָ נֶ ָ‪ִׁ :‬הֵ​ֵה כִׁ י כֵן ְיב ַסר ְ גָבֶ ר י ְֵרא יְהוָה‪ :‬ה יְבָ ֶרכְ ָ יְהוָה ִׁמצִׁ יֹון ְמּראֵ ה ְברמּב י ָ‬ ‫עמּרי גַם ל סא יָכְ למּ ִׁלי‪ :‬עַ ל ג ִַׁבי חָ ְרשמּ חס ְר ִׁשים ֶהאֱ ִׁריכמּ (למענותם)‬ ‫סאמר נָא י ְִׁוׂ ָראֵ ל‪ :‬ב ַרבַ ת צְ ָררמּנִׁ י ִׁמְֵ ָ‬ ‫עמּרי י ַ‬ ‫פרק קכט א ִׁשיר ַה ַמעֲלֹות ַרבַ ת צְ ָררמּנִׁ י ִׁמְֵ ַ‬ ‫צַדיק ִׁקצֵ ץ עֲבֹות ְר ָש ִׁעים‪ :‬ה יֵבסשמּ ְויִׁסס מּ אָ חֹור כסל וׂסנְ אֵ י צִׁ יֹון‪ :‬ו י ְִׁהימּ כַחֲ צִׁ יר גַגֹות ֶש ַק ְ ַמת ָשלַ יָבֵ ש‪ֶ :‬של סא ִׁמלֵ א כַפֹו קֹוצֵ ר ו ְִׁחצְ נֹו ְמעַ מֵ ר‪ :‬ח‬ ‫יתם‪ :‬יְהוָה ִׁ‬ ‫ְלמַ עֲנִׁ ָ‬ ‫וְל סא אָ ְמרמּ הָ עס ְב ִׁרים ִׁב ְרכַת יְהוָה אֲ לֵ יכֶם בֵ ַרכְ נמּ אֶ ְתכֶם ְב ֵשם יְהוָה‪:‬‬ ‫מ ‪ :‬כִׁ י עִׁ ְמ ָ‬ ‫קֹולי ִֵּׁ ְהיֶינָה אָ ְ נֶי ָ ַקשֻ בֹות ְלקֹול ֵַּחֲ נמּנָי‪ִׁ :‬אם עֲֹונֹות ִֵּׁ ְש ָמר יָ ּה אֲ ס נָי ִׁמי ַי ֲע ס‬ ‫אתי ָ יְהוָה‪ :‬ב אֲ ס נָי ִׁש ְמעָ ה ְב ִׁ‬ ‫פרק קל א ִׁשיר ַה ַמעֲלֹות ִׁמ ַמע ֲַמ ִׁקים ְק ָר ִׁ‬ ‫יתי יְהוָה ִׁקמְּ ָתה נ ְַפ ִׁשי ו ְִׁל ְ בָ רֹו הֹוחָ ְל ִֵּׁי‪ :‬ו נ ְַפ ִׁשי לַ א ס נָי ִׁמש ְסמ ִׁרים לַ ב ֶסקר ש ְסמ ִׁרים לַ ב ֶסקר‪ :‬יַחֵ ל י ְִׁוׂ ָראֵ ל אֶ ל יְהוָה כִׁ י עִׁ ם יְהוָה הַ חֶ ִֶ‬ ‫הַ ְס ִׁליחָ ה ְלמַ עַ ן ִֵּׁמּ ֵָרא‪ :‬ה ִׁקמִּׁ ִׁ‬ ‫סתיו‪:‬‬ ‫וְהַ ְרבֵ ה עִׁ מֹו ְפ מּת‪ :‬ח וְהמּא י ְִׁפ ֶדה אֶ ת י ְִׁוׂ ָראֵ ל ִׁמכסל עֲֹונ ָ‬ ‫ֹומ ְמ ִֵּׁי נ ְַפ ִׁשי כְ ָמֻ ל עֲלֵ י ִׁאמֹו ַכגָמֻ ל‬ ‫יתי ְו ַ‬ ‫מּבנִׁ ְפלָ אֹות ִׁמ ֶמִֵׁ י‪ :‬ב ִׁאם ל סא ִׁשמִּׁ ִׁ‬ ‫פרק קלא א ִׁשיר ַה ַמעֲלֹות ְל ָ ִׁו יְהוָה ל סא ָבַ ּה ִׁל ִׁבי וְל סא ָרממּ עֵ ינַי וְל סא ִׁהלַ כְ ִֵּׁי ִׁב ְ סלֹות ְ‬ ‫עָ לַ י נ ְַפ ִׁשי‪ :‬יַחֵ ל י ְִׁוׂ ָראֵ ל אֶ ל יְהוָה ֵמעַ ֵָּה וְעַ עֹולָ ם‪:‬‬ ‫יתי ִׁאם אֶ עֱלֶ ה עַ ל עֶ ֶרוׂ יְצמּעָ י‪ִׁ :‬אם אֶ ֵ​ֵּן‬ ‫פרק קלב א ִׁשיר ַה ַמעֲלֹות ְ כֹור יְהוָה ְל ָ ִׁו אֵ ת כָל עֵֹֻותֹו‪ :‬ב אֲ ֶשר נִׁ ְשבַ ע לַ יהוָה ָנ ַ ר לַ אֲ ִׁביר ַיעֲקס ב‪ִׁ :‬אם אָ ב סא ְבאס ֶהל בֵ ִׁ‬ ‫נֹותיו נִׁ ְש ֵַּחֲ וֶה‬ ‫אנמּה ִׁב ְוׂ ֵ י יָעַ ר‪ :‬נָבֹואָ ה ְל ִׁמ ְשכְ ָ‬ ‫ָ‬ ‫ֲנמּה ְבאֶ ְפ ָר ָתה ְמצָ‬ ‫נמּמה‪ :‬ה עַ אֶ ְמצָ א ָמקֹום לַ יהוָה ִׁמ ְשכָנֹות לַ אֲ ִׁביר ַיעֲקס ב‪ :‬ו ִׁהֵ​ֵה ְש ַמע ָ‬ ‫ְשנַת ְלעֵ ינָי ְלעַ ְפעַ פַ י ְֵּ ָ‬ ‫קמּמה יְהוָה ִׁל ְמנמּחָ ֶת ָ אַ ֵָּה וַאֲ רֹון עֻזֶ ָ‪ :‬ר כסהֲ נֶי ָ י ְִׁל ְבשמּ צֶ ֶ ק וַחֲ ִִׁי ֶ י ָ י ְַרֵ​ֵנמּ‪ :‬י בַ ֲעבמּר ָד ִׁו עַ ְב ֶד ָ אַ ל ֵָּ ֵשב ְפנֵי ְמ ִׁשיחֶ ָ‪ :‬יא נִׁ ְשבַ ע יְהוָה ְל ָ ִׁו‬ ‫ָ‬ ‫לַ הֲ סם ַר ְ לָ יו‪ :‬ח‬ ‫ֵיהם ֲע ֵ י עַ י ְֵשבמּ ְלכִׁ סֵ א לָ ְ‪ :‬י כִׁ י בָ חַ ר יְהוָה ְבצִׁ יֹון ִׁאמָּ ּה‬ ‫יתי וְעֵ ִׁסתי ֹו אֲ לַ ְמ ֵ ם גַם ְבנ ֶ‬ ‫אֱ מֶ ת ל סא יָשמּב ִׁמ ֶמֵָה ִׁמ ְפ ִׁרי ִׁב ְרנְ ָ אָ ִׁשית ְלכִׁ סֵ א לָ ְ‪ :‬יב ִׁאם י ְִׁש ְמרמּ בָ נֶי ָ ְב ִׁר ִׁ‬ ‫יה ַרֵ​ֵן י ְַרֵ​ֵנמּ‪ :‬י ָשם אַ צְ ִׁמיחַ‬ ‫ֶיה אַ ְל ִׁביש י ֶַשע וַחֲ ִִׁי ֶ ָ‬ ‫ֶיה אַ ְוׂ ִׁביעַ לָ חֶ ם‪ :‬ר ְוכסהֲ נ ָ‬ ‫יה‪ :‬רו צֵ י ָ ּה בָ ֵר ְ אֲ בָ ֵר ְ אֶ ְביֹונ ָ‬ ‫מֹושב לֹו‪ :‬י סאת ְמנמּחָ ִׁתי ֲע ֵ י עַ פסה אֵ ֵשב כִׁ י ִׁאמִּׁ ִׁת ָ‬ ‫ְל ָ‬ ‫סשת וְעָ לָ יו יָצִׁ יץ נִׁ ְ רֹו‪:‬‬ ‫יחי‪ :‬יח אֹויְבָ יו אַ ְל ִׁביש ב ֶ‬ ‫ֶק ֶרן ְל ָ ִׁו עָ ַרכְ ִֵּׁי נֵר ִׁל ְמ ִׁש ִׁ‬ ‫דֹותיו‪ :‬כְ רַ ל‬ ‫ַשמֶ ן ַהּטֹוב עַ ל ָהר סאש יס ֵר עַ ל ַהזָ ָקן ְ ַקן אַ הֲ רסן ֶשיס ֵר עַ ל פִׁ י ִׁמ ָ‬ ‫מּמה ֵ ִָׁעים ֶשבֶ ת אַ ִׁחים גַם יָחַ ‪ :‬ב כ ֶ‬ ‫פרק קלג א ִׁשיר ַה ַמעֲלֹות ְל ָ ִׁו ִׁהֵ​ֵה ַמה ּטֹוב ַ‬ ‫חֶ ְרמֹון ֶשיס ֵר עַ ל ַה ְר ֵרי צִׁ יֹון כִׁ י ָשם צִׁ מָּה יְהוָה אֶ ת ַה ְב ָרכָה חַ יִׁ ים עַ ָהעֹולָ ם‪:‬‬ ‫פרק קלד א ִׁשיר ַה ַמעֲלֹות ִׁהֵ​ֵה בָ ְרכמּ אֶ ת יְהוָה כָל עַ ְב ֵ י יְהוָה ָהעס ְמ ִׁ ים ְבבֵ ית יְהוָה בַ לֵ ילֹות‪ :‬ב ְוׂאמּ ְי ֵ כֶם קס ֶ ש מּבָ ְרכמּ אֶ ת יְהוָה‪ :‬יְבָ ֶרכְ ָ יְהוָה ִׁמצִׁ יֹון עס ֵוׂה‬ ‫ָשמַ יִׁם וָאָ ֶרץ‪:‬‬

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