Pendant le projet, les partenaires invitent des compagnies de l’autre pays, générant ainsi de la mobilité transfrontalière, ainsi que des propositions européennes. Les voyages d’études au Canada et au Chili participent également à la mobilité internationale, notamment des professionnels européens qui y ont participé. Comme indiqué plus haut, la pandémie a clairement impacté les contacts noués. Les échanges qui ont pu être concrétisés ont permis d’accueillir des compagnies internationales en Europe, mais n’ont pas encore concrétisé d’export de l’Europe vers les Amériques. Pour cela il faudrait par exemple envisager l’échange inverse, l’accueil en Europe de professionnels Canadiens et Chiliens. L’ensemble des compagnies coproduites ou aidées à la diffusion dans le cadre de Pyrenart ont pu se déplacer grâce au projet, qui favorise la mobilité des artistes. La situation sanitaire ayant contraint à la fermeture des lieux culturels en 2020 et 2021, les propositions artistiques et culturelles ont été fortement réduites. Le projet peut aussi indirectement générer une mobilité des publics qui se déplacent pour voir des spectacles étrangers proches de chez eux, des publics espagnols en France intéressés par une programmation internationale et inversement.
5. Une contribution au développement de l’emploi Dans le dossier de candidature, il est noté que le projet génèrera un volume d’emploi de 93 contrats pendant sa réalisation. Toutefois, il n’est pas possible de quantifier si précisément le nombre d’emplois liés au projet. Des compagnies ont été programmées, notamment entre les bénéficiaires, ce qui a permis des emplois (non pérennes) d’équipes artistiques et techniques : intermittents en France, free-lance en Espagne, associés à la co-production et à la diffusion des spectacles dans le cadre du projet. Par ailleurs, les accueils artistiques dans des lieux permettent également de faire travailler les équipes permanentes. Le soutien en coproduction participe aussi indirectement à consolider des emplois liés à la création. Le suivi du projet au sein des partenaires a permis chez certains des embauches, comme au sein d’Occitanie en Scène ou de l’ENT : des personnes sont recrutées spécifiquement sur le projet, avec des contrats de stage ou à durée déterminée, puis sont intégrées à l’équipe permanente de la structure. Les partenaires n’ayant pas dédié de ressources spécifiques au projet se sont retrouvés en difficulté, car le projet s’est ainsi ajouté aux missions existantes des personnes en poste, générant une surcharge de travail. La crise sanitaire ayant eu pour effet d’interrompre ou au mieux de fortement ralentir l’activité, elle a un impact fort sur les emplois cités ci-dessus. Par ailleurs elle a eu un impact plus large, sur le secteur du spectacle vivant. Les réponses aux questionnaires ci-dessous illustrent des situations très différentes entre la France et l’Espagne sur la contribution du projet à l’emploi
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