'.1. PiUeloud Barthélemy, inst.
Sion
71ème Année.
No 3.
SION, 15 Novembre 1951.
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SiON, 15 Novembre 1951.
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No 3.
71èJne Année.
L'~COLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCI8"~ VALAISANNE D'~OUCATION SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: AlSSo'ciation des 'm aîtres de gymnastique . du Valais Romand. - Projet de statuts de la Caisse de retraite du personnel ensei:gnant. Le métier c'est ce qui unit. PARTIE PEDAJGOGIQUE: Ce qu'est un instituteur.- Dignité de l'enfant et du jeune homme. - Echos du COUTS de gymnastique poux instituteurs.
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Sembn m ch el', le 22. 11. à 13 h. 30, mali son d'é cole. Dil'. Bovier. Ridcles~ le 29. 11.. à 13 h . 30, Iuaison d'école, Dir. Delaloye. Ardon, le 22. 11. à 13 h . 30, maison d'élc ole. Dit. Frossard.
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Sion, ,le 22. 11. à 14 h., s·aUe de gymnastique des garço~. s : Dir. Cur.dy.
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Le oomité
~echnique.
Caisse de retraite Le personnel ense1gnaTht tTouvera ô-après le projet de 'rès"lement de la' Cai's's e de retraife. La cOllllmÏ's:sion demande à chaque instituteur ~t i!llJSlf:ifJutrice d'examiner arttenti'Vement ce texte et de IcoIlllIllunirquer oibj'elCltiv:ement ses Temaliques, s·e s vœux et ses désirs à la ,comm~ssion, avant Il e 6 décemihre 1-9:51.
La Commission.
Projet de statuts de la caisse de retraite du corps enseignant prÎmaire du canton du \laIais . DISPOSITIONS GENERALES
a) Généralités, qualité de membre
.But et
Artide premier. - La Caisse de r,e traite ducor:ps llJ~~~ot_ ense~gnant du ·canton du Valais (dénommée ci-après ·r idique. \\ ,CaIsse ») assure lecolips enseÏ'g nant valaisan contre les .s uHes économiques de l'invaI.idit'é, de l'a vieillesse et du décès. .La Caisse est un établiss·e nlent de droit publi-c dont le siège est rà Sion. Membres.
Art. 2. - Sont tenus de s'aUilier à la Caisse: les membœs du corps ·ens·e ignant primaire qui exeTcenrt leurs fonctions da'ns ,les écoles prÎ'lnalÎres puhliques. Peuvent s'affilier à la Cais'se : a) Le .p ersonnel enseignant des congrégations religieuses;
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.b)' les maîtresses d'ouvrage qui fonctionnent penda.nt quatre jour~ par s·emaine au moins dans les écoles primaireos puhHques; IC) les profes'sleul~s des écoles nOII~males et autres établissements ,d'instruction de l'Etat; id) les m·aîtres JSlPéciaux de ohant, de gy,mna:stique, les 'I naUres des éco:les primiaiTles supérieures, etc. ' e) les institutr~'ces enseignant dans les écoles ménagères; ;~) les instituteurs et l,e s institutrices 'e nsejgnant . dans les écoles libres surveillées et subventionnées par l'Etat. p.euvent rester Im~mbr~s de la ·Cai.sse : a) les lnembres du 'c orps ens-ei:gnant dirigeant un cours ·c omplémentaire au 'm oins ou faisant si.mplement un renl,placelnent, s'ils versent la cotisation ll1inimale; 'b) les membres du corps enseignant ·a,ppelés à enseii gner dans :l es éco[es Ip rimair,es supéri.e ul'es, . indlUstrieliles, 'Co m·m eI1c'Ï.al es ou .s econdair.es. Art. 3. - La ' qualité. de membre s'acquiert à la. Acquisition et date fixée par la Caisse lors de l'aofofiliation. En rè'Perte de gle gép:érale,'..cette date coïncide avec le début de l'an- 1a .qualité née scolaire. de La qualité de mell1bre s'éteint' par la perte du pos- membre. t e auquel l'affiliation à la ·Caisse est liée en vertu de l'ê?Œt. 2. L'ali·. 4 demeure réservé. Art. 4'. 'Cel~i qui abandonne l'enseignement p.our entreprendre des ét'udes cOlTIoplém·entaires, ou est mis en congé ' non payé, de TIlênle 'q ue celui qui, sans sa faute et sans être invalide, n'est pas réélu à son poste, peut rester lnenlbre de la 'Caisse pendant deux ans au plus . Le premier alinéa ·est appliqué si un nlembre, à ,caus'e de m,a1.adie proilongée ou d'eII1\pêchement majeur, est dans l'irnpossi'bilirté de verser l:es calÏ'saHons. Dans ces cas, l'obligation cle payer les 'c otisations statutaires est suspendue. Le tenl:ps de suspension ne compte pas comme temps d'affiliation. Celui qui, à l'expiration du tem'p s de suspension, ne reprenç:l pas d'activité dans l'enseignemellt, perd sa qua.lité de membre de la Caisse et peut, sur requête, devenir memlb re déposant.
Suspension .
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Examens ATt. 5. Avant l'admission ou la réadlnission médicaux. dans la Cai's se ,e t avant La 'm ise à la retraite pour 'c ause d'invalidité, le candidat est examiné par les médecins agréés par la Caisse. Celle-ci règle les modalités. Les frais de ces examens sont à la charge des intéress'és, sauf dans les ,cas d'invalidité. Il ,e st loisible à l'intéressé de .p roduire à ses frais d'autres moyens de preuve relatifs à son état de santé. abUgati~m Art. 6. - Les ·candidats ·à l'assurance, les memde fourmr b 'f'l'C., . alsse et 1es b'ene· laIres d e prestatIOns des renl3'ei- res d e 1a 'C' gnements. sont tenus de rens,e igner exa·ctement les organes de la Caisse et les ,m édecins agréés sur tous les faits 'c oncernant leurs rapports avec la Caiss·e et de produire à cet égard toutes les pièces justifkatives utiles. ~ro~e~tion
Art. 7. - Les décisions de la ·conllnission d'admiJund1Jque. nistration peuvent êtr,e portées devant le Conseil d'Efat dans les 20 jours dês la notitfication. . Les décisions de la ·conllnission d'adnlinistration sur l'affiliation fa cultative (art. 2, al. 2), de mêIne que sur les prestations bénévoLes ·de la Caisse et les subsides du fonds de secours sont sans appel. Ex.em:p tion Art. 8. - La Caisse est exonérée de tout impôt d'impôt. cantonal et 'c onlnlunal. b)
Traitement cOlt isant, traitement assuré et cotisations
'l'raiteArt. 9. - Le traitement coti1s ant d'un 11lemb r e nl.ent cottsant. ré,tribué confolil11ément la ux IdislPositions du décret du 26 févrie-r 1948, se compose du tra~tetmeIlit, des prhnes d'â.ge et d"encoura,genlent, de 1'aJ110'caJtion familiale sal1'S ~es laLlocations pour enfanr1:s et de l'iaUooation de 'r en'c hérisse.men1 Sillons 'l'a11o:caHon de .reTltchérissem·ent Ipour ,e nfants. TraiteArt. 10. - Le traitement assuré correspond au ment assuré. traitement ·cotisant lTwins 1200 Fr. Le traitement cotisant des Inembres qui ne sont pas rétriibués conformément .aux dispositions du dé. cret fixant le traitmnent du personnel enseignant esl déterminé :p ar la cOlnmission d'administration. Lorsque le tra'Ïtem:ent cotisant subit une diminution par suite d'une réduction de l'activité, ce traitement ,c otisant peut être Inaintenu si l intéressé prend à sa ,c harge les .contributions de l'Etat afférente à la réduction.
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Art. 11. - Les ,c otisations des ;m ·em'bres sont les Cotisations des suivantes: membres. a) 7 % du trait'ement cot,i sant, 111ais au minimum fI'. 70.- IJ>laI' an; lb) 50% de 'c haque :m 1ajOiration du tra:i,ternem: coti.sant, -de chaque prime d'âge, d'encouragement de cha'q ue aLlocation fan1iliale, mais la première année .seulement où cette majoration déploie ses effets; ,c) une augnlentation unique .de 50 % de toute autre au.gmentation du traitement ·cotisant, selon les tables l ,e t 2 données en annexe. ,Les ,c otisations à verser ensuite d'augmentation généra.le des h~aite,ments ·cotisants sont fixées d'après les règles actuarielles et d'entente avec le Conseil d'Etat. Les ·cotisations ,s ont retenues sur les traiteinents au lnoment de leur échéance . Art. 12. - Pour lIes mem.hres dés,i gnés à l'.a'r t. 2 Gontr&butionsde '1 ell' al. 'eil: au 21l11'e .at s'Ous a, b, :C, :l'Etait verse à ;l 'Etat. la ,Caisse les nlêm.es contributions ,p ériodiques et uniques -que les Inembres. La 'contr~bution unique de l'Etat prévue dans l'art. 11, al. 1, lif. c, n'est veJ;sée que si l'augmentation du rtraH'8luenrt IcotlÎsa'n t i'l1tel'vient à la sui:t e .d'une aug,m ·entaJtion de la 'slco!1aJrHé. L'Etat garantit à la ,Caisse un taux de 3n % sur ses placements. La Caisse détennine le montant des contributions à verser par les em.p loyeurs des autres membres. c) Prèstations de la Caisse
deiS
Art. 13. - Les pr.estations de la Caisse au sens Définition. ,s iatut's sont les suival1Jtes : a) les indClIl1nirtéls ,e n ,ca,pi,tal (a'lIt. 2'3 ); lb) les rentes d'invalidité et les rentes de vieilIlle sse (art. 26); ·c) Iles rentes de ,sull~vi'VlaI1ts (al'lt. 3'0 ); d) les prestations bénévowes à ila Caisse (lalr t. 33) ~ e)' les prestations aux déposants' et à leurs surviVa'ruts (.art. 40); f) les subsides du fonds de secours (art. 18).
,préJsen~s
Art. 1'4. - Les prestations de la Caisse dont le Calcul et montant est échelonné suivant les années d'affilia- plawement.
c -
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tion, sont ,c akulée.s d'après le nombre d'années révolues; la dernière année 'c nm;pte proportionnellement aux mois ,p our les'q uels :les ~otisations ont été payées. 'L es rprestations fixées en pourcentage du traitement sont ,c alculées .d'après le traitement assurable lors de la mise à la r.etraite ou à l'invalidité. Les 'prestations ,périodi1ques de la Caisse sont payées à la fin de ,chaque trimestre. Si le droit à tla prestation existe encore le premier jour du mois, la rente est versée pour le .m ois entier. Les .pr.estat:ïons sont payées par la :p oste. La Caisse n'est pas tenue d'effectuer des paiements à l'étranger. Les cotisations et les rachats non amortis sont exigibles lors du paiement d'une ,prestation de la Ca,i1slSe et sont déduites de 'c ette dernière. La Caisse peut en r.é[>artir le paiement sur une rpériode aplp ropriée.
., .,
RembourArt. 15. - Les [p'l1estaJtilOns vlemsées ·en !Top piar la semenrt. Caisse doivent lui êtr,e r.emboursées avec intérêt.
Art. 1~ . . ~ Le droit aux prestations ' de 'l a Caisse ne peut ,ê tre 'n i .:c édé ni mis en 'g age. prestatIons .. de la La Ca'lls se peut !prendre toutes .m esures utiles afin ·caisse. que , ses prestations soient affectées à l'entr:etien de l'ay~nt droit et des personnes :à sa charge. Sauve.garIde d~s
Droits Art. 17. - Si un tiers est responsaJble des consécont.tre des quenc-es d'un événement entraînant des prestations de . 1ers. . e, ,celi]'1 ' ne s·ernnL~' '1a. ClaISS' eS-lCI 'V.eTlsees 'q ue 'cl.ans la mesure où Je Ibénéfwcila ire -c ède à la Ca'Ï1ss,e s'es droits vis-à-vis du tiers J.·espons·ab~e juslq u'à ,c oncurrenc.e des ' dites p res1!aJtii 0'l1 S. d) Fonds de secours
.. "
"
"
,. /.\
Art. 18. - . Sont versés au ,f onds de secours: a) les avoirs ,d e 1a ·Caisse des déposants échus ·conformément à J'art. 43; b ) les prestations de la Caisse ·e t les somIneS renlboursées aux,quelles l' ayant droit renonce sans fouTPir Q.'indic~Von précise. quant à leur af. fectation;\ . c) l,e s ·<;lons_ f~~t~ , à la C~i.sse, si le donateur ' n 'en dispose pas autrelnent. La >com·Il11ÎSlsion -d'admini.str,a tion peut dispos-el' de ,c e fonds quand d es assurés, des pensionnés ou ]eur,s survivant's .se trouvent dans le besoin.
II: ASSURANCE
a) Généralités
Art. 19. - Est ad.mis à La -Caisse celui que le médecin a.gréé -dédare apte .au point de vue sanitaire. Celui ,qui, au moment où il est déclaré assurable, a ,ct'é passé l'âge de 40 ans, p ,e ut otpter entre l'assurance et la Cais-s e des ' déposants.
Adm·i s-
Art'. 2.0. - Tout assuré peut · rac.heler rétroa-c tiveInent -des années -d'assurance jus/q u'à la date à laquelle il a atteint fâge de 2.0 ans. ILe ra,c hat d'années écoulées lors d'une affiliation antérieure à la Caisse n'est pas limité, non plus ·c elui d'a)1n~es :passées dans l'enseignement ,s'c olaire hors du ·canton et que la Caisse déclare assurables. La demande de rachat doit être présentée à la Caisse dans le délaf d'un an dès le dé:b ut de, l'assurance. L'instituteur âgé de plus de 27 ans et l'institutrice âgée de plus de 3.0 ans lors de l'admission, ont .J'obligation de racheter des années d'assurance jusqu"à 27, reSipectiv-ement 30 ans. Celui ,q ui rachète des années d'assurance ,e sf tenu de payer au titre de -celleS-Ici les ,cotisations prévues par l'art. 11 al. 1 lettre b); ·ceg. cotisations sont ,calcu1ées sur le traitement as.sura'ble .lors de l'admission à l'assurance ,e t ne p.euvent être inférieures à la réserve .m athémaüque résultant des ,c harges d'entrée. Le rachat est payable Jors de l'admission à l'assurance. La Caisse peut autoriser des versements par acomptes . Tout solde exigible pOlie intérêt.
Rachat d'années
sion.
d'assu-
rance.
Art. 21. - L'assuré quittant la Caisse sans béné- Rembourficier d'aucune pr,estatilOn de -celle-d, a droit au rem- sementdes ,cotisaboursement 's ans intérêt des -c otisations et des. sommes tions. de ra-c hat ·q u'il a payées. Le veuf d 'une assurée sans enfant a les mêmes droits. En 'c as de réduction du traitement ,assurahle, les cotisations et .sommes de rachat payées pas l'assuré pour la part de traitement supprimée, lui sont rembours·ées avec intérêts ,c onformément' à Il 'art. 40 al. 2. Si la réduction a lieu p.arc.e que l'assuré renonce à l'appIrucation de l'art. 1'0 al. 3, il est assimilé à l'assuré sortant en -c-e -qui concerne la part de traitement 's upprimée.
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Exclusion.
Art. 22. - L 'assuré qui, lors de l'exalnen nlédicaI préalable, a dissimulé des faits inlportants qui l'ussent rendu inapte à l'assurance, est trans\f éré rétroactivement à la Caisse des déposantlS. S'il bénéficie déjà d'une rente, les prestations qu'il a touchées sont portées en ,c ompte sur l'avoilF auquel il aurait droit COlnme déposant. b) Indemnités en capital
Droit à Art. 23. - L ' assuré ,q ui devient invalide au ·cours iJ.'indem- des -cinq premières années d'assurance, a droit à une nit.é. inde'lnnité ,e n ,capita1. En cas de décès de l'assuré dans les -cinq premières ,a nnées d'assurance, une indemnité unique est: vers.é e ,a u conjoint ou aux enfants survivants. Elle s'.élève à la moitié de l'inde.mnité unique v,e rsée en cas d'invalidité. Montant.
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Art. 24. - L'indemnité unique versée en cas d'invalidité est la suivante : la première année: 50'% du traitement cotisant la deuxième année: 70'% ') la troi.s ième année: 900 % la .quatrièlne année: 110% » » la >Cinquième année: 130 % c) Rentes d 'invalidité et de retraites
25% du traitement assuré jusqu'à 10 années d'assur. » 11 » 26% 12 » 27% 13 28% 14 29% 15 30% 16 31% 32% 17 18 33% 19 34% » 20 » 35% 21 '3 6% }}
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Droit à la rente.
Art. 215. - IL'as.suré que la ,commi,s sion reconnaît inv,alide après examen ip'a r le Inédecin a'g réé, a droit à une !rente d'invalidité. S'il ,p araît probahle ,que l'.assuré recouvrera sa capacité de travail, la rente peut être limitée à une 'durée qui, en règ!le .généraie, n'exlcé'delra ipals deux anS. Tout assuré âgé de 60 ans peut prendre sa r etraite. Le droit à une rente d'iny.alidité ou de -retraite comnlence le jour où le traitelnent s'arrête.
Montant de la
rente.
J\ort. 26. - La r·enlte d'invalidité ou de retraite est ,c alculée sur la base du nombre d'années assurées, au moment de la nlise à la retraite, selon l'échelle suivante :
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L'ayant: droit reçoit un supplément de r·ente aussi 10n.gtemps que lui-même ou son conjoint ne bénéficie pas d'une prestation de la ·Caisse fédérale d'assurance-vieilLesse et survivants. Pour les homm·es marié~ ayant leur soixantième année révolue, le montant du sUIPlplément est indiqué dans 'La t'albl,e d '-lall1nexé.e. Dans tous les autres cas, le supplément est de 5/8 de ces nlontants. Si 1e tra,11:em.ent IcoltliJSlant d'un .a'ssuré es,t' inférieur au tlffoit01nent Ico.ti's·a nt d'une person'ne de .m êrne âge enseilgnlant dans une d.as'se de () ·mois, sa ·r ente est réduite 1propÛ'Dt-ionnelJJlenl,e nt. Lia Tente ,co1111plémentaill,:e If ·iXlée dans ~a tab1e ciannexée sera aussi réduite dans les nl'ême.s prop'o rtions.
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Réduction , ATt. 27. - Si l'invalidité résulte d'une faute grave deJa de l'assuré, la rente peut être réduite jusqu'à ,c onrente.
currence de l.a moitié. Les droits des survivants ne S'ont pas réduits. Si l'ayant droit exerce une adivité dont le revenu, ajouté au montant de la rente, excède le traitement qu'il recevait auparavant, La r,e nte peut être réduite dans une mesure équitable. ILOl~slqu'une invalidité paTtielle empêche 1'intéres's é d'exer,c er sa profession, tout en lui permettant un travail capable de lui assurer une situation équivalente 'à ceBe dont il jouissait dans l'ens,e-i.gnement, la rente sera réduite dans une prolPortion équitable. La réduction est fixée "sur le préavis du médecin de la Caisse.
d~!i~r Ali. 28. - Si le 'bénéficiaire d'une rente reprend ac IV) e. une ae:tivit'é, au sens de ~"~lJ1:1. 2 des 's1Jatüts, i1 recouvre
Sa qualité d'assuré, mais il lPel~d son droit à la rente. Les années d'assurance antérieures lui sont portées en compte. Si le nouveau traitenlent assurable est inférieur à l'ancien, l'assuré a le ,c hoix entre l'application de l'art. 10 all. 3 ou de l'tart. 21 al. 2. Si le nouv,e au traitement est supérieur, la différence est ,c onsidérée comme augmentation de l'ancien. c) Rentes de veuves Droit à la rente·.
Art. 29. - La veuve d'un assuré ou d'un bénéficiaire de rente a droit à une rente de veuve si le maria,ge a été contracté avant que l'époux ait atteint l'àge de 60 ans révolus et avant qu'une rente lui ait été octroyée. Le droit de rente de veuve produit effet dès l'extincti'Ün du traitement ou de la rente du défunt. Le droit à la rente s'éteint en cas de remariage dè la veuve. Celle-ci reçoit à titre de liquidation le l11ontant de 3 rentes annueUes sauf si son époux. est luimêm·e ·m embre assuré de l~ caisse.
M~~t:t Art. 30. - La rente de veuve s'élève à trente pour rente. cent du traitement assuré. Réduction Ar 31. 'S ' 1 défunt était plus âcré que son suppres- " le. ::, sion de la epouse, la rente subit une réductIOn de 1/50 par année
rente. révolue de différence d'âge excédant 15 ans. Il n'y a
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pas lieu à réduction lorsque l'union conjugaLe a duré 20 ans au m'Oins. La rente peut êtr-e 'réduite ou supprimée si la veuve a gravement négligé ses obligations conjugale.s du'n ant les dern1ers tetlllrplS du mari.age ou s'Îl~Ue manque gravement à ses devoirs enveŒ "ses enfants. Le paiement de la rente de veuve . est suspendu aussi longtemps que' cette dernière' vers·e des cotisations à la Caisse en qualité d'assurée. Lorsque la veuve a droit, en ,plus de la rente, ~ une rente d'invalidité ou de vieillesse de fa Cais'se seule la prestation du montant le plus élevé lui est ver~ée. ILes art'. 27 et 34 sont ap.plicrubles. d) Rentes d'orphelin
Ali. 32. - Les orphel:ins d'un assuré ou d'un pen- Droit à La sionné ont droit à une rente. rente. Outre les ,eIlifants légitimes, ont droit à la rente : a) les enfants légitimés; b) les enfants adoptés (art. 264 et suivants CCS.) avant le déhut du droit là une rente d'invalidité ou de vieilless'e ; c) les enfants illégitimes nés antédeureluent au droit là une rente d'in validité ou de vieillesse, à ,c ondition que leur filiation résulte d'un acte de reconnaissance ou d'un jugeulent portant suite d'état civil; d) les enfants iHégitimes d'une assurée. Le droit à la rente n'existe pas: a) si le mariage dont l'enfant ·est' issu a été contracté après l'octroi d'une rente; b) S'~ l'adoption a été passée dans le dessein manifeste d'assurer abusrvelllent une rente à l'enfant. Le droit à la rente d'orphelin produit effet dès l'extinction du traitement ou de la rente d'invalidité ou de ' vieillesse du défunt. Il prend fin à la 18ème année révolue de l'orphelin. ' Les orphelins qui n'ont /pas encore terminé leurs études ou leur apprentislsla!ge ont' d.roit à 'la rente pend~tr ,qu'ils cO'nitlÏ.nuent Leull' i'Ü'~m'atlion, mais au pil us tand jusqu'à -l'âgle de 20 ,a ns révolus.
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Montant Art. 33. - La rente d'orphelin ,s 'élève par ayant de la rente. droit à 7,5 % .du traitement assuré, mais ne peut excéder 45 % pour tous les ,e nfants. L'orphelin de père et de 'm ère reçoit un supplément de 7,5 % du traitement as,s uré; ce supplément ne peut toutefois excéder 15 % ,p our l'ensemhle des orphelins. Bénéficient également du supplément prévu à l'al. 2: a) l'orphelin dont la lnère n'a pas droit à une rente .de veuve; b) l'enfant illégitime d'une assurée décédée, s'il e·st établi que le père ne peut être aJnené à contribuer suf[isamm·e nt à son entretien. L'orphelin de père et de mère dont 1es- parents étlalient tous :deux a-s,s urés par la Ca.isse reçoit la l~nte calculée ,sur le traitelnent aSiSuré le plus él-evé. Rentes et suplPléments sont répartis ·également' entre tous les enfants. Réduction
Ad. 34. -
Si :l a ,SOlume des 'rentes que lIa veuve et
des rentes. les orphelilliS reçoivent de la Caiss.e de retraite et de
la Caisse fédérale d 'assurance vieillesse est supérieure au traitenlent que touchait le défunt, la r·ent,e de la Caisse de retraÎlte est réduite jusqu'à 'c oncurrence de ]' ex'c édent. e) Rentes d'enfants de pensionnés
Droit à ia Art. 35. - Les entfants d'invalides ,e t de reh~aités rente. ont droit à une r,e nte pour enfants d'un montant égal à la r,ente pour orphelins. ,L'art 34 leur ·e st également applicable. d) Prestations bénévoles de la Caisse
qr.pI:e-, Art. 36. - L 'orphelin âgé de plus de 18 ans, atl ages ' d" lnf'Hml't"e·s p h ' q ues ou ment a 1es graves surde, Ins plus de telI~.t ' YSI' 18 ans. venues antérieurement à sa 18ème année et le privant des moyens de subvenir à son entretien 'p eut recevoir des prestations proportionnées à ses besoins et à son inca,pidté de travail. Cependant, ces prestations n'excéderont Ip .a s le montant d'une re~te d'orphelin. Conjoint . Art. 37.- Lors du déceès d'un as'suré ou d'un et proches . ,. ,. d . , t de :p enslonne, SI ,alll'Cune periSonne n ,a , l'Olt ,a une Ten e l'assuré. de survivant, la caisse peut allouer urne prestation
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unique ou des prestations périodiques Ip rovisoires au ,r.onjoint, aux deslc endants, aux parents ou aux fll'èr'e s et sœurs du défunt. ,Ces IDSlPositions ne sont' toutefois applicaJ)les que s i les personnes prémentionnées .se trouvent dans le besoin et s'il est établi que le défunt subvenait pOUl' une ,p art importante à leur entretien. Les prestations périodilq ues pour l'enseInhle des survivants ne peuvent excéder 30 % du traitement asuré. Art. 38. - L'assuré qui perd sa qualité de l1"1em- Cas particuliers. br,e -de la Caisse sans ,êt're déclaré inva1ide, peut obtenir, dans certains ,cas Ip articuliers, une prestation unique ou des !prestations périodiques n'ex,c édant pas le capital et les intérêts de toutelS les ,cotisations, contributions et somme,S' de ra'c hat versée.s pour son comp'te rà ·l a Cai'Slse. III. CAISSE DES DEPOSANTS
Art. 39. - 'Celui qui ne peut ,a cquérir la quali,t é DéJposants. d',assuré en vertu de l'art'. 19, devient déposant. Celui qui aoquiert la qua1ité de dépo sant parce qu'il ne peut être admi.s à l'assurance, a l'obligation de ~achert:eT les années d"aŒfHiafion à la 'Caisse des déposants 'c oIllforménlent à l'art'. 20 al. 3 ,e t 4. ,Celui qui renonce d'assurer une augmentation du traitement cotisant, devient déposant pour la partie non as,s urée du traitement. L'al. 2 n'est pas applicable. An. 40. ~ Les avoirs des déposants sont consti- ~voir des "bres !p,a l' ~les ~ .a. Ico1bsl hons .dles ,m em'b..:J.1 l'es 'Ule U.a 'O' alss'e e t deposants . p.rur Œes 'c ontributions de 1'Etalt. ou .de il' employeur. IL es avoirs portent un inté:r.êt caJ.culé à partir du 1 er juiHef qui suit la ,c lôture de l'année s'c olaire. Art. 41. Le déposant Iqui perd sa qualité de Prestamembre de la Caiss·e dans de.s ,c onditions qui, s'il était tilc~~,~~.la assuré, lui donneraient droit à une rente d'invalidité ou de vieillesse, reçoit une prestation ,correspondant ,a u total de SelS' avoirs (art. 40). Le droi·t du déposanJt décédé passe à son ~onjoint ou, à défaut de ,c elui-d, à ses enfants âgés de moins de 18 ,ans. En règle ,générale, la prestation de la Caisse est versée ,sous forme de rente. Elle peut aussi :l'être en capital lorsque les .circonstances le justifient.
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L 'art. 37 est aussi applicable aux déposants . Transfert Art. 42. - Celui qui est affilié à la ,Cai's's e des déà la Caisse 'p osants ,e n raison ,de son état de santé, est transféré d'asslUran" 'qu 1 l ,e st reconnu ap t 'e a' , , . à la Caisse d'assurance des ce. l'assurance. Après 20 années d'affiliation à la Caisse !dels délPo'sanlt's, ,Le tI'Iansfert 'a lieu slans examen médical préalable. La totalité de l'avoir du déposant est transféré 'à ;la rése,f've 'll1~thé,m'at,jJque et ,les lannées d ' a.ttfi'Hafion -à la Calis'Se des déJposrunrts ihl'i sO'nt 'cOimptées cu,lnnle 'a nnées d'assurance. RembourAlrt. 43. - L'e ,déiposant qui perd s'a qualité de S'eme~t desmembre de la Cai,s sesans bénéficier d'aucune prescobsa' f au Ternib oursenlen t 'd,e l'avol'r · o tation 'oelle-' cl. a d1'01 tI nde s ., , h' t constitué par ses propres verselnents; le cas ec ean cet avoir est versé au ,c onjoint, aux descendants, aux parents, aux frères et .sœurs Ot~, en dernier ti<eu aux grands-parents du déposant. AvoÏlI-:s Art. 44. Les avoirséohus aux'q uels nul n'a échus. droit, sont verses , au .f -on d·s d e secours. IV. ORGANISATION
a) Généralités
Sun-eil,Art. 45. - La Caisse est sounlise à la haute sur,lance, "eillance du Département de l'Instruction publique. Or.galnes Art. 46. - Les Ol~ganes de la Caisse sont les suide la vants: ,caisse.. . 1. les assenlblées de di's trict ou de régIOn; 2. ~l'ia'Sisemblée des déiléglUés; 3. la ,c ommission d'administration; 4. le bureau de la comntÎission d'administration; 5. les vérificateurs des ,c omptes. ,Princ.~pes Art. 47. - Les engagements de la Caisse résultant d'ad~inis- de l'assurance sont déterminés d'après les règles de la tratlOns,. technique aduarielle. E,n règle générale, un bilan technique détaillé sera dressé tous les 10 ans. Si la situation financière de la Caisse se trouve compromise de manière ~ur~ble, il y sera remédié par l'accroissement des ,cohsah~n~ des memhres 'e t -des contributions de l'Etat et lPar 1 ajustement des prestations de la -Caisse. Les fonds de la Caisse sont 'placés ' en titr.~~1 \d~ l'Etat ,du Valais ou déposés à la Banque cantonalè au .l j ,-
,",
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taux maximum servi par la banque. Ils sont garantis par l'Etat. Les comptes annuels ,s eront soumis à l'approbation du Consei,l d'Etat. IL 'année comptable coïncide avec l'année ,c ivile. Le rapport et les ,c omptes annuels sont publiés dans l'Ecole primaire 'e t la Schweizer Schllie ,q ui sont les or,ganes de rpublication de la Caisse. b) Les assemblées de district ou de l'ég'ion
Ali. 4,8. - L'assemblée de ,district se compose Organisades IlnembJres de ,J'a ,Caisse et' des bénéf-kiI3.Îll"€s de rention. tes d'ïnvalidité ou de vieilless'e, domi'c iliés dans le nlême di's iri/o t ou y enseignant. L'assenlblée élit un comHé de district parmi les memlbrles arctif,s de la üaisse; 1,e 'c omité se co-mpose d'un président, d'un vice-président et d'ün secrétaire. La durée de leur ,m andat ,e st de 4 ans. Tous les changements dans la 'c omposition du comité doivent être communiqués à la ·con'1mission. L'assemblée se réunit sur convocation du président du distrioct, à la demande de la 'c om,m ission d'administration ou d'un cïnquièm·e des membres. L'a,s semblée prend ses ,décisions à la majorité absollUe des ,m 'e mbres lPlr ésents. Art. 49. -
L'assemblée à les aHribllttions suivan-
tes: a) elle élit le 'c omité de district; b) elle élit ses représentants à l'assemblée des délégués, dont fait partie de droit le président de district; c) elle discute les projets de revision des statuts. ainsi 'que les di,s positions d'exécution du ressort de l'assemblée des délégués. L'as-s emblée peut adresser à la commission d'administration des propositions relatives aux affaires de la Caisse. Le président de district est l'hom,m e de confiance régional de la Caisse. Il est tenu de garder le secret sur toutes les affaires de la Caisse où un intérêt personnel est engagé .
Attributions.
-
c) Ol'\g anis a-
tion.
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-
d) La commission d'administration
L'ass-elnblée des délég'ués
Alit. 50. LL' as'slemblée des ,d élégués se 'compos e des délégués des districts. Un délégué représente 25 melnlh I'Ies. La fra-ction supérûeUJre Ù 12 donne droit à 1 délégué. Seuls .les 111emlbres de ,La Caisse peuvent être ,ohoisis C01TI1me dé[égué . .Le ,président du -comité de distrilct es.t de droitt -p remie r délé gué. Les délégués sonf élus pour 4 ans. En règle générale, l'assemblée est convoquée au moins 10 jours d'avance Ip ar La Commission qui C01nmunique en lurê·m e temps l'ordr,e du jour aux délégnés. Elle se réunit -e n séance ordinaire une fois par an et en outre lorsque la commission d'adlninistration ou un ,cinquième des délégués le demandent. Elle prend ses décisions à la majorité absolue -d es membres présents. Les décisions -c oncernant la dissolution de la Caisse sont prises à la m.ajorité des deux tiers des délégués. L'assemblée des délégués -e st présidée par le président de la commission.
AttribuA'IIt. 5,1. L ' a'S'slemblée prononce, tions. de l'approbation par le Conseil d'Etat:
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SOUIS
l-éserve
Ar-t. 52. La IC01TI1ITIliission d'admlinisih'ation 'se Organisa,c ompose de 9 membres, dont le président ·et 4 mem.. tian et bres :sont élus par le Conseil d'Etat et 4 par l'assem- vacations. blée des délégués. Les melnbres de la ·com-m is-s ion élus par l'assemblée des délégués doivent être membres de la Caisse. La durée de leur mandat est de 4 ans. Lacol1llnission se constitue -e lle-même . .La cOl1llnis-s ion -est -c onvoquée par son président aUSSI' souvent que les affaires l'exigent ou _ lor,s que 4 de ses -m ·em:bres le demandent. La commission pr-e nd ·ses décisions à la lnajorité absolue des melnbres présents. ' Les -l nem'b res de la commission sont tenus de 0arder le secret ,s ur toufe.s les affair·es de la Caisse oùo un intérêt personnel -est enga,gé. Le gérant prend pal't aux séances .de la -c ommiss]lon a'vec voi,x 'consul1:iative, s'aJuf s'ji} est Imembre de Ia C on1llnlis's iün. Les va,c ations des membres ,d e la commission du secrétaire et du géranf sont fixée.s ,par le Départel;1ent de l'instruction publique.
a) la revis ion des statuts et la dissolution de la Caiss-e ; b) l'approbation du rapport annuel et des comptes annuel,s ; c) l'approbation .des dispositions relatives aux cotisations lors d'augnl-e ntations -générales des trait.eln-ents _a ssurés (a,r t. 11 -a:I. 3).
Ar·t. 53. - Lia CO'1l1'n1ils'siÜ'n la Illes -atrbributions sll'i'vantes : a) elle règle toutes ·l es afifaires de Ja Caisse qui n e IS0111 pas du ressort d'autres oDganes; ,b) elle instruit l,es affaires soumis,es à l'assemblée des délégués; d)elle n'Olnn1e le ,gérant et le secrétaiœ; e) elle fixe l'ordre des signatures engageant la Ca'~sse à l'égar,d des ti.ers.
Entrent dans les attributions souveraines de l'assemblée: .a) l'-élection de -q uatre menlbres de la commission d'administration; b) 'l'élleotion de deux vérifûcatell'rs des comptes et d'un sUlppléant. .
La ,c 01nmission peut appeler des membres de la 'Caiss-e ou des experts à parti:cilPer avec voix consultative aux séances où sont h'aitées des a.ffaires importantes pour la Cais·se. . La 'c omn1ission peut ·charger le -g érant de prendre les décisions dont la confonnité aux statuts ne soulève aucune difficulté.
L'assemblée peut ,charger la commission d'administration d'élaborer, en vue de la prochaine séance :de l"as'semiblée des délégués, des 'ra;ppor:ts et :propolS'Î''tiOUIS sur 'les Inatières du ressmi: de oette a!ssemblée.
Attributions.
e) Le bureau de la commission d'administration
Alr,t. 54. - Le prési,dent, le secrétaire et Il e gérant Organisaconstituent le bureaù -de la 'Commission. Ils prennent tian.
-
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en commun les décisions urgentes et les soumettent 'Pour ratiification à la première réunion de la Commission qui suit la décision. Le gérant a les obligations suivantes : a) Il gère la Caisse et tient à jour les états des membres actif,s et' pensionnés. th) Il perçoit' les 'c ontrÎlbutions des membres et encaisse les versements de J'Etat. Les contribuÜons des m,e mbres retenues ,gur la part des traitements servis par l'Etat et les versements de ,ce dernier sont payés directement par la 'Caisse d'Etat à la Banque cantonale au compte de la Caisse. c) Il paie les pensions, les indemnités et les remboursements décidés par la Commission. d) Il veille à l'exécution stricte de toutes les dispositions .des statuts qui 'COlIllcernent .la Oai'sse. e) Il fait 'c ontresi'g ner tous les bons de paiement par un nlem:bre du COlnité qui a été désigné à -cet effet. ,f) Il boucle les comptes de l'année au 31 décembre et' les présente à la ,Commission au plus tard jusqu'au 1er mars suivant. En ,crarantie de sa gestion, le 'c aissier dépose auprès du 'C onseil d'Etat ,c ompétent pour les algr~er, des 'sÛJretés jus'qu'à COIlJOUIrrence de Fr. 5000.-. Pour ,c ause d'inégularité ,et sous réserve ,des dislp os,i üons de l'art. 3,6 des sta.t~rt;s, !l a Comnüssiorll peut révoquer le gérant; Ja révÜlcatIon s'e ra prononcee sans IPréjudi'ce des autres peines IPrévues ipa'l' l'e Code pélllal. Leolér:ant la Ja ,garde des avchi'ves de 'la Caisse, il tient l~s registres, les livres ,e t les pièces comptables. Le ,s ecrétaire est spécialenlent chargé: 'a) de rédi.ger le protocole des séances de la COln,m ission, b) de tenir la ,c orrespondance, c) de rédi;ger les rapports, préavis, -ertc. '? e la ,CQiIJlImis:sion elt', .en ,g.énéral, toutes iles éCflltures ,q ui ne sont pas attr~buées au gérant. f)
Attribu-
tions.
Les véri'ficateurs des comptes
Art. 5,5. - Les vérifiiClateurs .des 'cOtllllp tes peuvent être désignés en dehors des memlbres de la Cai.sse. La
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durée de leur mandat est de 4 ans. Les vérificateurs ,contrôlent les comptes annuels et adressent leur rapport à la ,commission d'administration et par elle ~ l'assemblée des délégués. V. DISPOSITIONS TRANSITOIRES ,E T FINALES
Art. 56. - Les années d'a,s surance antérieures :) D~sposi l'Hnnée scolaire 1944/45 sont comptées à raison de 70 % tions transi .la cotisation minimale a atteint 60 Fr. Lorsque la 's itoi'res. ,c otisation n'a pas attein~ 60 Fr., l'année est réduite proportionnellement. tDès l'année 1944/45, lor.s que les 'eoHsaiHons sont inférieures à 'c dles que verse un insti:tuteur, ens'eignant dans une das'se de 6 .mois, 'l 'année slcola:Î're est réduite prolPortionneUelnerlt. Les pensions des membres mis à la retraite avant le 1er janvier 1951, les rentes de veufs 'et de veuves, les pensions d'orphelins et d'enfants de pensionnés sont augmentées d'un taux fixe: a) de 50'% de la pension actuelle pour les invalides et les retraités jusqu'à l'âge de 65 ans; b) de 25 % de la pension actuelle pour les invalides et les retraïtés dès qu'i'ls ont atteint l'âge de 65 ans; c) de 50 % des rentes aux enfants de pensionnés et des pensions .de veufs invalides qui ne touohent pas la rente de l'A VIS.; d) de 25 % des rentes d'orphelins et de veuves qui ne sont pas membres actifs de la ,caisse. En aucun cas, les pensions actuellement servies ne seront dinlinuées. La commis~i()n d'administration peut prendre d'autres dispositions transitoires sous réserve d'approbation 'Par le Conseil d'Etat. Art. 57. - Les présents statuts a'bro.gent le règleID'e nt du 25 janvier 1945 et toute autre disposition qui [eur '.s erait contNl.i're. L~s pensions des melubres ,sonlt ,caùculées sur :l a bas'e des présents statuts dès le 1er janvier 1951. Les autres dispos,itÎ'ons des 'présents Sltatuts entrent en vigueur ave~ effet rétroa:ctif au 1er janvier 1952.
Dispositions ,n nales.
1 -
-
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1
MONTAN'!' ANNUEL DE LA RENTE FIXE
Nombre d'années de contribution, âge de pension
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POUR UN INSTITUTEUR MARIE à partir du 1er janvier 1948 âge de !p en-
3
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5
6
7
8
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. 14
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16 1820 1800 1780 1760 1740 1120
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20 et plus
1650 1700 1750 1630 1680 1730 1610 1660 1710 15·90 1640 16.90 1570 1620 1670 1550 1600 1650
1800 1780 1760 1740 1720 1700
1380 1360 1340 1320 1300
1430 1410 1390 1370 1350
1480 1460 1440 1420 1400
54 53 52 51 50
1530 1510 1490 1470 1450
1580 1560 1540 1520 1500
1630 1610 1590 1570 1550
1680 J700 1660 1670 1630 1640 1600 1610 1570 1580
1230 1210 1200 1200 1200
1280 1260 1240 1220 1200
1330 1310 1290 1270 1250
1380 1360 1340 1320 1300
49 48 47 46 45
1430 1480 1410 1460 1390 1440 1370 1420 1350 1400
1530 1500 1470 1440 1410
1540 1510 1480 1450 1420
1550 1560 1570 1570 1570 1520 1530 1540 1540 1540 1490 1500 1510 1510 1510 1460 1470 1480 1480 1480 1430 1440 1450 1450 1450
1200 1200 1200 1200 1200
1200 1230 1280 1200 1210 1260 1200 1200 1240 1200 1200 1220 1200 1200 1200
44 43 42 41 40
1330 1370 1310 1340 1290 1310 1270 1280 1240 1250
1380 1350 1320 1290 1260
1390 1360 1330 1300 1270
14eO 1370 1340 1310 1280
1300 1350 1280 1330 1260 1310 1240 1290 1220 1270 1200 1250
54 53 52 51 50
1200 1200 1200 1200 1200
1200 1200 1200 1200 1200
1200 1200 1200 1200 1200
1230 1280 1210 1260 1200 1240 1200 1220 1200 1200
1330 1310 1290 1.270 1250
49 48 47 46 45
1200 1200 1200 1200 1200
1200 1200
1200 1200 1200 1200 1200
1200 1200 1200 1200 1200
1200 1200 1200 1200 1200
1200 1200 1200 1200 120 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1200
1200 1200 1200 1200 1200
44 1200 43 1200 42 1200 41 1200 40 et moins
Il
60 59 58 57 56 55
1250 1230 1210 1200 1200 1200
~200
10
1550 1600 1530 1580 1510 1560 1490 1540 1470 1520 1450 1500
60 ' 1200 59 1200 58 1200 57 1200 ~6 1200 55 1200
1200 1200
9
sion 12
1400 1450 1500 1380 1430 1480 1360 1410 1460 1340 1390 1440 1320 1370 1420 1300 1350 1400
1840 1860 1880 1900 1820 1840 1860 1870 1800 1820 1840 1840 1780 1800 1810 1810 1760 1780 1780 1780 1740 1750 1750 1750 1710 1680 1650 1620 1590
1410 1380 1350 1320 1290
1720 1690 1660 1630 1600
1420 1390 1360 1330 1300
1720 1690 1660 1630 1600
1420 1390 1360 1330 1300
1720 1690 1660 1630 1600
1420 1390 1360 1330 1300
39 1210 1220 1230 1240 1250 1260 1270 1270 1270 38 1200 1200 1200 1210 1220 1230 1240 1240 1240 37 et moins 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1200 1200
~-
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que ~ous COl;l1blons t~·op ~ouvent 'par une absence plus grande, est le~ sJ.?ne qu Il est la, n est-ce pas renouveler la rencontre des ~elen~s d ' Emn~aüs, ,q ui ~ux non plus ne Ile reconnurent pas,
...
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Jusqu a la frachon du pam? Pour nous épalement l'Amour a v~~lu et préparé le ·b .a?'q uet de la ,communi~n pour ~ous donner p,lls.e sur so~ humanIte, cette ,s'Ource vive découverte à la SamarItaIne, 'l'eIra -lIS mystique 'Où nous reJcevons le rc œur du Ohrist que pour l'apporter au monde. Y. G.
! LE lMÉTIER eEST CE QUI UNIT ~ .
.
...
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«Reste avec nous, Seigneur, car le jour baisse » Si tel un boutiquier établissant son bilan, nous ,c herchions à dresser le cOlnpte de notre profit durant .ces :inoulbliabl'es journées de retraite, c'est que nous aurions déjà « ref.ermé nos volets » sur le monologue dntérieuT du « m.oi zéro » nous soustrayant « au jour de l'intimité de Dieu », « à la JPrésence hors de laquelle tout est absence ». Car c'est là l'événelnent, la rencontre de ces jours béni,s : nous avoir permis de la -p ercevoir à travers le transparent grillage de l'expérience mystique, nous avoir rendu sensible l'infinie générosité qui .p révient la nôtre, nous aider à identifier ce mendiant d'amour, « le Pauvre », et la Sainte Trinité puisqu'en Elle chaque personne divine e·s t constituée par le don de l'autre, dans un circuit d'amour ouvert à toute Ja création. D'où vient que 'per;s uadées de posséder la vérilté, nous avons eu tanf de mal à la reconnaître, quand sollidtées de partager « ses secrets d'amour » nous hésitions, pareilles à des femmes ignorantes, qui à la perle toute vivante de la vie mêm·e de la mer, préfèrent un objet de bazar? Pourquoi n'avons-nous pas compris qu'il serait aussi faux qu'injuste d'incriminer qui ou quoi d'une telle misère? « La vérité n'·est pas une ohose à :prendre, ·c'est un ,devenir ». Nous admettons que tout ce qui ·est reçu est reçu par le mode de celui qui ;reçoit ... et nous contes1Jeriol1l.s no:tre incapacité à ·adhérer .aux biens de l'esprit dans lesquels nous n'avon.s !pris que de surfa,ce. Notre dram·e c'est cela: nous faire toujours une idée de Dieu d'après ce que nous ,s ommes et ne pas .s avoir ,c e que nous sommes. Quoi d'étonnant que tant que nous ne sommes que bruit et enflure, anavchie ,e t limitation, réduites au « Inoi génital », au « moi zéro », c'·est-à-dire sans contact ,p ersonnel et vivant avec le Christ, notre expérience « ne ·cone pas » à celle très pure des êtres pour -q ui Dieu est une Présence et la vie un dialogue avec -cette PTésence, que tels {'.es époux qu'on rencontre quelquefois et ·qui fini's sent par s,e ressembler -à force d'amour, ne sont plus que le reflet de cette Présence .. . « Je est un autre ». Avoir reçu ,c onfirmation que ·cela est possible, à des étages indéfiniment dif,férents, savoir que déjà -cette terrible absence
*** Sierre, le ,6 novelubre 1951. Chère Y.vonne, voici 1e billet promis ! Il y ~ une, seu~aine 'q ue je suis sortie de la retraite prêchée par Mo~sIeur 1 abbe Zundel. Troi.s jOUl"tS à jamais inoubliables : notre VI~ en rester~ marq~ée. Quel grand 'homme que cet humhIe abbe! Il auraIt peut-etre préféré prêcher à des i.llettrés· il y aura.if moins à démolir .p our reconstruire: nous risquons' de nous flg~T dans des fOI~mules livresques, des principes qUE nous croyons immuables ! J~ n'ai, pris. aucune l1?te,. (autrefois ,c 'étaient des pages! qu'on ne relIt guere) Il me semblaIt que les mots écrits déformaient la .pensée, je n'ai pas osé ... on peut déformer aussi en relisant, IVlais j'ai été tout oreiTle, tout ·c œur, tout âme, pour « encaisser » l~ .plus possible, m'efforçant de ne pas tTahir en moi d'abord la ~ensée, du gr~1l!?- maîtr e qu'est l'abbé Zundel. Après trois j~urs. a son ecole, aIdee par la lecture de ses ouvrages, j'ess·aye d·e mettre de l'ordre en moi, d'asshniler, d'unjfier, enfin de bal,b utier ... Il s'agit donc de revivre, de resprrer .p lus à fond, de faire· plus d'espace en nous, de mettre dans notre vie -c e levain nouveau, d 'agir, ?e donner. Notre être sem1b le revivifié par l'esprit. Je ne parleraI que de Inon conlportement avec mes petits bouts d'hommes et de ·f emmes (ils ont 5 ans!) que j'ai retrouvés avec une joie neuve. A chaque instant, je réajuste ma manièTe d'éduquer, d'enseigner, de présenter Dieu (attention au faux dieu! 1), d'apprendre à prier, de raconter les faits, etc. Réajuster? Pourquoi? Pour préparer, avancer, en -c hacun de ces êtres humains, ce moment bouleversant, silencieux unique dans une vie, où l'enfant découvrira l'Autre en lui, - Cel~i qui le' fera enfin devenir une personne, pensant par el1e-mênle, s'expriIuant de moins en Inoins avec des mots clichés, des phrases apprises par cœur, mais parlant (animée par l'Esprit) d'une expé-· rience dnrtérieure. Alors com'm encer:a 1e di~logue au dedans, aloflS cette vie personnelle deviendra générosité, élan l'un vers l'autre, don . aux autres. Pour atteindre ou simplement préparer un tel
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.Tésultat, pour cette splendide tâche, notre vie d'éducatrice vaut la peine de se donner totalement: c'est une transmission de la vraie vie, c'est notre maternité. Sommes-nous prêtes? « Mon Dieu, cachez-moi en Vous, et que je sois pour mes enfants le -sourire de votre IPrésence d'amour. Eh bien, ma :chère Yvonne, êtes-vous contente de mon effort ? Vous aviez l~aison: la p1lus grande bénéfkiaire de ce que j'ai ·essayé de donner, c'est moi-même, Inais que le pren1Ï-eT pas est dur à faire! Une autre fois, je parlerai peut-ètre de la façon pratique d'éveiller Dieu dans l'enfant, plutôt que de réus,sites ... -Je n'ai pas su,ffisainment d'expérience pour le -m oment. Blanche--H ennine.
*** NOS CONFERENCES Nous rappelons aux in,s titutrices ta conférence que Mademoliselle Guex donnera dimanche 25- courant, à 14 heures, à l'Ecole Normale de Sion. Le sujet: L'institutrice, substitut de la mère, traite un des a·srpects Il es plus grands de notre vocation d'éducatrices - le plus grand - c-e tte l11_aternité du cœur et de l'esprit qui nous est continuelleinent offerrte, cette procuration à laquel'l e nous ne serons jamais assez pré.parées. Y. G.
JP AJRTIE PEDAGOCG lOUE
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Ce qu'est un instituteur Au courant de notre vie déJà longue, nous avons entendu SUl' le ·compte des instituteuTs des appréciations qui n'étaient pas toutes des coups d'encensaiT. Aux yeux des uns, ce sont des gens prétentieux, exigeants , ambitieux, des cumulards, des politiciens. D'aut'res les accusent de vivre de la sueur du peuple, de toucher de trop gros traitements, très faciles à gagner, puisque pendant la mauvaise saisonalors que beaucoup de .calupagnards :sont à un chômage forcé , les régents se trouvent conTmodément assis dans une salle bien chauffée, à l'abri du vent" de la p-luie ,e t de la neige, occupés simplement à di'r e à des gosses ·ce qu'il faut faire ou ne pas f a ire. Que voulez-vous? dans certains milieux on n' appelle tra\'ailleurs que 'c eux qui manient le pic ou la pio'c he, la scie ou le
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rabot. Le~ prêtres ~t les religieux passent, eux aussi, un peu pour des Iparas Ites, de pIeux -f;ainéants. Et .les a'vocats les notaires les , J?harmaciens, les -c om,m erçants ne sont-ils rpas plus ou Illoins' des ecorcheurs ? Et loes fonctioTInaiTes ou 'buralistes, appelés souvent ro_n~s-de-cuir, ne leur en veut-on pas de toucher des traitements aUSSI ronds que }.eurs sièges ? Mais revenons aux instituteurs et demandons-nous oe qu'ils pensent d'eux-mêmes. Oh !certainerm-ent, rien que du bien, puisque dans une circonstance un personnage assez haut placé tTouvait 'que ,les régents .avaient -a ufant de s'Uffllisance que d'insuffisance. Dans tous les -c as, il vaut mieux avoir de soi une idée plutôt haute que trop basse; ~'optirnisme est bien préférable au pessi'm ils m-e. Oui, parlons sérieusement et voyons ce que les instituteurs doiv;ent penser de leur:s fonctions. Nous sommes persuadé que la grlande majorité considère ces fonctlÎons com.m e très nobles et s'efforcent d'y faire honneur. Sans doute, il peut s'en rencontrer qui les a1cceptent principalementcQIume un gagne-pain ou comme un marche-pied pour ,a Triver à un meilleur· emploi ou exe:r:cer une Ipll us grande influence sur la population au milieu de laqueUe ils se trouvent. Etre instituteur, c'est être quelqu'un qui a reçu de Dieu, par l'intermédiaire de l'autorité -c ivile ou religieuse, 'la mission d'enseigner des vérifés utiles, nécessaires; de condlùre dans la voie de la sages.se et de l-a craint,e de Dieu, non seulement l'un ou l'autre enfant, mais souvent une classe nombreuse d'écoliers; de se f.aire leur Ipère spirituel en remplaçant leurs parents; de préparer à la COlUluune et à la patrie des 'Citoyens a'c tifs, dévoués. fidèles aux lois de leur pays; d'être l'apge gaTdien de ces êtres innocents qu'aimait et caressait le divin M,a ître, et à qui il nous recomm,andait de ressembler p"our mériter le Ciel. Etre instituteur, c'est avoir la gaTde d'un trésor IuiHe foi'i plus précieux que l'or, la garde des âmes pour /1es quel,l es, le ChrilSt a don né tout son ,s ang. Etre instituteur, c'est remplir lUI devoir de justic-e en accompliss.ant l'engagel11ent de donner l'instruction et 's u rtout l'édu-catlÎon en 'reltolllI' du tra1itement qu'on tau che. EiI~e instituteur, c'est porter une ,r esponsabi:Uté très gra·v e, pui:squ'il s'agir!: de l"avenir non pas seulement d'un enfant, mais de üenrtalÎnes, si on 'co-m_p te Iles élèves qu'on a entre ~es -llllains pendant un :certa'1'il nnrnhre d"années. Etre insti~JU teur, c'est ,e xer,cer une fo n c.tion extrê-m ement ,pénible, qui exige une conduite irréip'l'Ü'cha'b[e, une attention eonsltante en dassre -e t hOTS de cl.as,s e pOUl' prévenir ou 'rép.rÏ'm er J.esm'al1'que'l11ents di,s'cipliTIJai'f,es d'une bande d'étourdis; une pa'i-ience à tourte épreuve pOUl' rBC0ll11menCer tous les jours le même
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tflavalÎl, pour ,sUlPpÜ'li.er les Icrit~ques de gens souvent ,a veugles ou mai intenmonnés. Si des lPar:enrts alSls ez nombreux, 'SU!I~tOut de n'Os jours, tr'Ouvent ardue, ,m ême ingil'.a le, la tâche d'élever des enf:ants dont Ile nombTl{~ est parfois (bien liÏîm ité, que diraient-li1s 's 'ils avaient ,à s'occuper d'une bande de 30, 4.0, 50 étourneaux? Si l'occupation de l'instiituteur est :si commode et soÏ rémU!llératdce, pourquoi ,certaines régions ,s 'Üufirent-eUes d'une [pénurie .de ipers'Onnel ens'elÏ.gnant? Pow,quoi ,Les ' canldid~ats aux E'coJ,e s normales ·viennenit-lÎols ,principarlement de la 'c am,pagne, très peu des vi]l-es ou des centres industriels et 'c ommerçants, sinon parce que les 'c ampagnaTds ont moins peur d'un tra,v.ai'l pénib~e. Eire i[l'stituteiUT, ·c 'estavo,i r une p-rof,ession des plus respectabLes" !la plus importante après cene du ;p l'être. Alexandre le Grand déclarait devoir moins à son père qu'à ,celui qui s'était o()c~pé de son éducation, car, disait-il: « M'On père m'a donné la vie, c'est vrai, mais m'On précepteur m'a enseigné à la bien emp10yer ». Que tout institut,e ur fasse donc honneur à sa profession; qu'il évite tout ce qui pourrait diminuer Il'estime qu'il mérite. V oilà un sujet ,qui mérite de temps en temps un moment de réflexion ou de méditation, surtout au début d'une nouvelle année scolaire. J.
Dignité de l'enfant et du jeune homme L'enfant, aux yeux de la foi, -est Je sanctuaiTe vivant de l'innoeence, le temple ilmmaculé du Saint-E'Sp-rit. Il médle notre re~lpect. Le père d'Origène, agen.ouiHé. d~vant l~ berceau ?e so~ fl1.s, découvrait d'Oucement la !petIte pO'ltnne de 1 enfant pt la baIsait par respect pour l'Esprit-Saint qui habitait en eUe.
Le -cœur de l'enfant est comme un encens'Oir d''Or dO'Jt le parfum d'innocence attir,e les- regards de Dieu .sur la falniUe et sur
le paYis Qui ne connait' le geste du ,grand A:lbuqueI~que qui, au Ini1i:e u d'une effroy3JbI,e tempête, inenaçant d'engloutIT la floUe portuf1aise se met à C1enoux ,s ur le 'pont du navire, prend entTe .ses mains b' 0 1 le plus jeune de -s es fils et, pOUl' t'Oute pTl" ere , l' e'l'eve vers l e ' cIe. Il demandait m-erd au nom de l'innocence. En Bretagne, au XIVme :siècle, lorsque l,a t'erre ,é tait menacée de ·s térilité. on condui.s,a it au miHeu des ,c hamps une bande nom'brcuse de Jeunes 'e nfants, afin que I.e Oiel, invité par ce spectacle d'innocence, y fit pleuvoir la rosée qui f ertilise.
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Voyez le Sauveur du Inonde choisitr de préférence, pour nous apparaîh',e, la f01'!lne d'un enfant. Entendez-le vous dire que le royaume des ,d eux est aux enfants et que, p'Üur y e:ntrer, il faut de-venir senl,blarble à eux . Voyez encore le bon Maître r,c prendre ses Apôtres qui 'e mpêchaient les petits de l'aborder, interrompre sa marche . .s'.aslSfeoi:r sur la pi:eTl~e du ,c hemin et sourire à ces pastltes ·créatur,e,s pl'es.séesautour de lui. E-coutez -s urtout' s'échapper de ses lèvres ·cette 'p arole terrible: « Malheur à qui ~caildalise un de ces petits, parce ,q ue leul'ls Anges S'ont toujours devant la faee du Pèrecélest'e ! »
Et ces préférences du Sauveur n'étaient pas exdusivement ré-servées aux enfantS! enCOTe à la mam~lle ou -encore privés de raison. Les jeunes gens partageaient -a v,e c les peUls enfants les prédi'lections du bon Maître. POUT eux il multiplie les m'i racles' avec profusion. Aujourd'hui il guérit le fils d'un officier, un adolescent, malade à Capharnaum et déjà SUT le point çJ'expireT. A quelques jour,s de ]Jà, il déHvr·e de l'obses'sion un jeune homIne qui souffrait de 'c ruelles douleur.;, et ,s e jetait Is ouvent .dans le feu eit d,a ns f ,e au. IPuilS il gué-d t le fils du centenier et la fiUe de la Chananéenne. Il rend la vie aux jeunes gens, ,c om·m e la fille de Jaïr, le fiLs de la veuve de .~alIn. Pourquoi St. Jean était-il paT' ticulièremenl ainlé de son Maître? Parce 'qu'~l était le plus jeune des Apôtre,set le plus pUT. Et ce jeune hO'lume qui. un Jour, 's e prés-e nta devant .le .sauveur et lui demanda ce qu'il devait faire pOUT mériter la vie éternelle, pourquoi le Christ le regarda et l'::tÏJna-t-il? paree que cet adolescent portÇtit sur son front les g!'àces de la jeuneS's'e et dans son cœur l'amouT du bien. Oui, l'enfant 'e st digne du ;plus grand 'ÎntéTêt. Il est l'espérance du ciel, l'objet de ,co'm plais'a nce de Dieu; l'e.spérance de la terredont il s,eTa un jour 1a gloire, s'il reste bon; l'espérance de la patrie qui se TenoU'veHe et rajeunit en lui. Sa pre:mière apparition dans le monde, ,s.on pr,e mier souTire, son preInier regard sont un s'i gne de joie et de paix. Il ignore le ipas,s,é, il sourît au présent, ~l s'élance vers l'aveniT. Puisque nous connaissons n1aintenant la dignité de l'enfant, delnandons-no1l!S ce que doit être le ministère qui nous attache à son IseTvice. Ne raval'Ons pas nos nobles fonctions d'éducateur à UE vulgaire n1étier, à un gagne-pain ou à une étape pour arriver à 11n emploi plus -e n rapport avec no,s amhitions ou notre cupidité. Que dans notre -c ondtùte, dans nos procédés av'ec les élèves nous n e p erdi'Ol1!S pas de vue 'q ue nous avon:s devant noUis les préférés. de Notre-Seigneur et qu 'on les a confiés à noh'e affection et à notre sollicitude. J.
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Echos du cours de g-smnastique pour instituteurs Les 2'0, 30 et 31 octobre, eut Lieu à Martigny-Ville un courS de gymnastique pour instituteuTs. La participation, cOluparée à celle des années précédentes, fut plutôt faihle (18 contre plus de 30 l'année dernière). A quoi faut-il attrilbuer cela? D'abord, une reh'aite pOUl' i'l1sti~utelirs avait été organisée aux M,a yens de Sion à la même date. Pour la retraite comme pour lecoul's, il eût été difficile ,d e ohoisir une .aub'e date. Il y a une .a utre 'c ause, qu'il ne faut pas ·c acher: li 1 certain désintéressement du personnel ensei,gnant pour lI a gyJllna'stique. Et comlne l'a fort bien Televé un a'noien maître - le plus âgé .des partkrpants de ce cours - cela tient à l'absence de contrôle dans ce domaine des ,cOlnm-issions s'colai.res ·erf: des inspecteurs eux-Intêlnes. Aux Vli,s i,t es réglem·e ntaiTes, on pose des questions sur le français, le calcul, Il'his toire, la géographie, etc., 'I nais l'on se garde bien et ,à tort de contrôler si les élèves font de la gylnna:stique. C'est une ·b ranc.he pOlu1ant si nécessaire ! En tout premier lieu, ce 's ont les instituteurs qui doivent cOl11iprendre cela. Arriverons-nous un jour à oonvaincre tous les paTents et les autorités surtout, que ·c'est un point à ne pas néglig.er ? Nous l'espépons . Ceci dit, voi'ci quelques mot,s du cours. Le matin du 29, 1\11' Cur.dy, inspecteuT ·cantonal de gymnastique, nous apporte le salut de MI' PiUelond, chef du Département. Ml' CUI~dy compte sur notre hon havaiL Il -devra s'absenter, ses O'ccLl1pa1ions prof,e.s'sio n nelles le retenant à Sion. Ce ·s eront MM. Elie Bovier et Pilen~e Vuignier, reSipectivenlent Inaîtres ode gymn.aSltique à MartignyVille et 'à S~-M,aUl'ke, ·qui diTi-geronlt le cours avec toute la con1lpétence et le savoir-fah~e qu'on ,leur reconnaît. Ml' Bovier a des talents d'entraîneur et MT Vuignier est on ne peut plus ,s ym_pathi-
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q~e~ Que fallait-il -de. ,p lus pour pasSoer un -cours en tous points a?r~ab.I.e? A mon aV1S, ce fut une réussite. Faut-il parler de la dIS?Ip~lne . ? EUe fut facile à obtenir ·e t je ne 'c~ois pas qu'à Ml'
VUIgl1.'ler, les oheveux se soient souvent dressés sur la tête (!) ~e~ échan@es ,?'idées. entre m'a îtres de régions dlffé:rentes , d ·expef\l~nce.s -et d ages dIvers ne peuvent être que profitables. ~es e~phcatI?ns furent toujours -claires et adaptées à telle ou telle SItuatIOn et Je .suis persuadé que chacun aura enltpolié chez lui quelque chose de ~eru.f -et 'q u'il en arrivera aux réalisations pratiques. Dans nos VInages de montagne 'surtout, les .autorités ne comprennel1t pas toujours l'iI11lportance d'une bonne éducation physique. Au maître de !prendre l'inHiative de ·.se procurer le l11atériel InÎ'nimu111 nécessaire. Une inuovati'O'l1 intéressante était apportée à ce cours : des le~o~!s ont été d.o?nées p~r les paliiocip.al1ts, à tour de rôle, leçon." SW'Vles d'une crItIque objective. Quai ,q u'on ren dise c'es't le meilleur uloyen d'apprendre quelque 'chose. ' Le Inaître doit être ,con:vaincu de la ·nécessité qu'ill y a à d?'lluer la leçon de gyinnashque. Que la neige ,q ui bloque nos VIllages durant une bonne pa'l'üe de l'hiver ne S'OLt pas une excuse. A nlo~ns d'un tenllps exceprtionnelil ement nlauva'i's la lecon de ,
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gymnastique peut se donner tout ,l'.h iver. Et puis, ill y a moyen de modifier l'horaire suivant le temps qu'il fait. Il y a paraît-il des instirtuteurs qui ne vont ·p as au cours. parce ·q u'ils le trouvent trop pénibl,e. Or, nous avons l'exemple d'instituteurs qui avaient bien 5.0 ans et qui ne craignaient pas l'effort. Ceux-Là ·s ont à féliciter et à montrer ep. exemple. D'ail-leu:r1s, les maîtres de gymnaslti1q ue tâ'c hent de ménager nos Ifol'lces le plus poss·i ble. En résumé, ce furen.t trois jours qui se déroulèrent dans une atlIJloslp hère- lÏoute If a'irt::e ,de ,co,r dia!lilté et de ICOlIIljpréhensl0n mutueH-e. Trois jours ·q ui nous ont .fait du bien et pendant l-esquels nous nous somnles pTéparés à nlieux former nos élèves. Après avoir bu le verre de .J'amitié, ·chacun rentra chèz soi avec la satisfaction d'avoir aq~omp'li' sen devoir. Un lllerd tout spécial va aux m:aîtres de gymnastique et aux anoiens. ,Chers col,l ègues, venez toujours plus nombreux à ces cours de g~nlnastique. Vous ne le regretterez pas.
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