L'Ecole primaire, 30 novembre 1951

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ORGANE DE LA SOCIËTt: VALAISANNE D'ËDUCATION SOMMA IRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Moins de méthode ... , mais des hommes. - Comment aider l'enfant difficile p,la.cé en int ernat? - La procha ine vente de P r o Juventute - PARTIE PEDAGOGIQUE: Du chant à l'école. - Etude d 'un n rÜ'rce:au ,choisi. - Projet de grammaire 'p our les écoles primaires du Valais. - Le m étier, c'est ce q u i unit. - PARTIE PRATIQUE: Centre d'intér.êt. - Les Ber.g ers. - La fer,m e de mon rêve. - Le coin de la gymnastique.

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Hs ignorent que toute méthode n'-e st qu'un instrument à leur servÏlce et -q ue ',c et ,i nstrument, si perfectionné soit-i'l, ne seta d'au-( 'une utilité entre les mains d'un ouvrier ma~habi1e . La valeur et Je dévelolP pement de notre personnalité propre passent au tout" premier plan en éducation. ,Certes, les neuf 'Partidpants à la :dernièT-e ret'r aite pOUl" instituteurs l'ont bien compris. C'est lIa raison 'pour laqueHe ils se


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réunirenf les trois derniers jours du Inoi.s d'odobre, dans le recueillerrnent et l,a prière. ,Peut-on rêver Inieux que 'c es quë1ques journées vécues à NotTe Dam·e du Bon Accueill en compagnie d'un directeur tel que le Père Hénus:s'e ? ,Cette 'r etflaÏte fut l'occasion pour les partid'P'~nts de s e renouveler, de !puiser à ~eur SOU:f!ce les lumières nécessaires Ip our demeurer des éducateurs à 1a hauteur de lI eur tâ'che.

Ils ·s e sont quittés, animés d'une énergie nouvelle pour reprendre leur route. P. G.

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Le départ de l'enfant est un cha,p itre en soi. Il convient de l~ prépaTer ,U'vec soin, d'assurer ceux qui ont été haNottés de-ICI de-'l à, que .Jeur place reste dans la maison. Il faut préparer s~n nouveau .m ilieu à Je recevoir et t'Oujours ,cheT'cher à 'c ombleT Il e gouf.fre immense des besoins de sy.mpathie et d'aInour de renfant psychologiqueinent handicapé». Ce numéro· de ,1a revue Pro Infirmis ,est à disposition :au s·ocr étariat général, Kantonss'chuJ.stras.se 1, Zurkh, au prix de fI'. 0.80, port én plus.

La prochaine vente de Pro JU\7entute Comment aider l'enfant difficile placé en internat? Dans un ar1:ide paru dans ,l a Tevue Pro Infil'mis, octobre 1951, IMl1e N. de Rrahm, assi,staillte dB la ,I uaison d'ohservation du Bercail, Lausanne, écrit ce qui ,s uit ,s ur la vie affective de l'enfant diffi'CÏŒe plJ.acé en dnrf:ernat : « La vie en internat soulève :bien des rprO'blèm.es délioats pour .les enfants d'âge s,c olaire .eI1!levés à leuTs milieux f.a'i niliaux, ou à une famiLle nourridère, ou encore à une autre mai's on ,d'éducaHon où ils ont vécu depuis des années.

Le ,c hoc de séparation es,t ,s ouvent 's i violent qu'il -en1ipêohe pendant des mois un travail ,c onstructif la vec l'enfant. C'est pourquoi il 'sell1\b le imiPortant dans l,a !plu,part ·des ,c as de Ic onflits familiaux, de dis.c uter le plus virte ,pog,sib~e le vrari iJ.nobi'le de sa venue avec l'enfant pour Il 'aider à en :prendre cons'CÏence. La 'c'o hlaboration a'Vec ;res parents, ou Il es p 'ers'Ünnes qui ont' joué un rôle dans la vie .affective du nouvel ,a l'l'ivant ·est aussi très imrporfante. De ' !plus en plus, i1 aprparaît que .Je travail de rééducation ne :peut se faire isoJérnent, sans tenir con1pte du tiss2.ge de 1a vie de l'enfant, dans le !passé et dans -l'avenir. Pour les enfants mOI'ale.m ent abandonnés, j,l faut essayer de renouer avec une ,personne aimée qui devient sla marraine. L'appui des offi,ces médico-pédagogiques eSt p'I~écieux !pour tout ·c e travai'l avec les famiJ.les. IL a vie co~lecti",e de la maison d'éducation ,pose aus's i bien des prob'l èmes. IPens'Ons 'Pa r exempl.e ,à celui de l'agressivité, 'Véritabie vorlcan, dont les coulée's de lave brûlante entourent les éducateurs et gu'Ns .s'e demandent, perplexes, COlllment 'c analliser. Faut-H la laisser .s 'épancher libren1enf ou y Im ettr,e un frein? Les jeux draJuatÏJques so.nt un puiss1a nt nioyen d'expression de <l'agressivité ainsi qu'un eanaJl,i.sateur.

Tous les' trois ans, Pro Juventute corisacre l'essentiel 'd e ses ressoupc,es à l'adoles,é ence. Ses actÏrvités en faveur de la jeuhesse libérée des écoles sont V'arÎ'f~es : Cons.ciente de rim,portance de la formation professi'Onnelle. la fondation ,a,oco-rde des bours'e s d',a rpprentissage et d'études. >Grâce à de jeunes .s tagiaires qui s'ins'crivent bénévolement, 1'1'0 Juventute vi'e nt ·e n aide ,à des Inères surmenées ou Inalades. Une de -ces mèl~es nous a écrit les 'lignes suivantes: « J'ét'ai,s !Tès atteinte nerveus'e ment ,e t je ne croyais p'l us en a'a Ib onté humaIne. C'est a[or:5' qu'une stagiaire est venue 'Chez nous et ne .m 'a pas seullement .aidée de toutes ses for,ces, n'lais encore .m 'a rendu par s'On ·affection l,a confiance ·que j'tavais perdue. Et cela je l'esthne presque plus encore que tout l,e tr'a vail 'qu'e1J1e a fait. ~h ! si nous avions beaucoup de ,s emblables jeunes femmes en SUIs'se ! » Le :prablème des !loisi~s retient ,a~ssi [' attention de p'ro Juve~l­ iute ainsli que ses vacances poUl' la Jeunesse, ses 'colonIeS de vacan~es ITinguistiques et ,son échange iifirteTnati~nal de ,c orrespondance. Enfin, !les jeunes gens menacés ou aHelnts de tulbeDculose bénéficient égal'o o1ent de la soBi.citude de la fonldation. IMais 'les .autres âges ne ,sont pas néglrigés pour 'a utant: petite enfance, formation matern~lle, aide à l'écolier, ce :s'Ont là des activités qui montrent que depuis pr~ de 40 'ans' Pro, Ju~er:tute est à î'écoute et ,s'effo:r:ce de ne nelghg8iJ.' aucune des neces's·l'tes de l'a jeunes,se. . ,C'est pourquoi on fera bon a,c cueil aux tpetit,s vendeurs qUI offriront les timbres et les ·c aTtes -de Pro Juventute. De tous 1es c,a ntons sUÏJSse~, le Vallais ·est un de oeux qui bénéfident le plus des ressources de tla fondation. Non seu!lement les recettes des districts mais encore ,o ertains fonds centraux (Aide aux veuves et O'rph~1ins, subsides d'aplp r-entissage, ,e k.) viennent en ~ide dans une 'large mesure à la jeunesse de notre canton. Il 'c onVIent de ,s 'en souvenir en décembre procha:in.


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P AR1LIE PEDAGOG laUE

Du chant à l'école D'une conférence faite i1 y a déjà très longtemps par M. Dupaigne ,à des instituteurs de Fr anroe , SUT l'enseignement du chant à l'école, nous extrayons un pas,s,age qui pourra rendre service aux ,m aîtres et aux maîtresls es de nos écoŒ·es qui épTouvent des diffilcultés à obtenJÏr de bons 'r ésultats dans cette branche. «Vous rencontrerez, a dit Je confél'encier, trois difficultés prinCÎlpa'l es dans 'votre ent'nwr1se. La première est ,d'arriver, pour les nouveaux elèves, pour eeux Iquit n'ont j,a mais essaY'é de , chanter~ à '}oeur faire «pTendre l'unisson», c'est-à-dire Tépéter [e même ,son qu'ils entendent. n n'a jalffi'a is Hé ·q uestion, à ana 'connaissance, dans aucun traité d 'ens'e tgnement, des 'm oyens pratirques .de fai,r e prendre le (, t'On » Ic omme 'On dit. Les personnes qui n'ont jaluais exercé lI eur organe.à 'c et ég,a rd, Idans lI eur enf a11'ce, éprouv·ent une énor;m e difficu1té à prodlUir'e le son ju.ste à l,a hauteur dés:ÏTée. EUes y renon·cent 'g énéraJIemenf, !Se ,c royant une sÜ!rte rd'infh"mirté sous ce :r appor,t, ·et 'a cceptant 'c omme irrrémédiab'le [e fait «,q u'elles n'ont pas d'oTeille» . C'·est une erreur .grave: ,ce n'est j,a nlais l'oreiilJle, si 'l'on n'est pas sourd, ,c 'est l'exercice qui rm'a nque. Chez les enf.ants, ,c et 'e xerdce n'est: jamais long. Chez les ad ullt es , les 'o r,ganes 's ont mÜ!ins souples, néalunoins on a'Drrve au but. Conune on peut aprprendre à lire à tout àge, on peut réus,s ir égalem·ent à appT,e ndre à ,( 'hanter. Dans ce catS, on rpeut s'e dire que quand on est arrivé à bien prendre runis'Son, . on a fait ~a moitié du chemin. Ceux qui prétendent «n'avoiT pas rd'üreiHe» sont s,iuJ.,plement ,c eux ,q ui n'ünt pas f.ait ·c ette !première 'm'o itié du chemin, ceux .qui n'ont pas eu cette première édUication, pres'que toujours instinctive, e,t pOUl' laque'11e il n'y a !pas d'enseignenlent technique. . Eh bien! quand vous eom'm encez ,à faiTe chanter des enfant,s, VOu.s en entendez toujours, dans la Ilnasse, qui, timide.m~nt, ,suivent les autres, mais en ,c hantant d'aut'res sons, essayant de lllOnter ·et de deslc endre, ,a rrivant souv,e nt ,à 'chanter à ,p eu rprès ;J'air, mais une 'q uarte 'Ou une quinte !p'lus has. LaiÏssez-les faire; 'Cela Ille dUTera rpas et, au bout de quelque .t emps, a'vec ,de la bonne volonté et de ['attention, alor,s surtout quand on prend les ·enfants en parücullieret qu'on les encouTage au lieu de s'en moquer, ils s'e cOifrigent peu à .peu, et on est tout sunpris, lin beau jour, de 1

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voi,r que leuT voix ne jure plus la vec ,0elJ.tles de leurs ic amarades. l'ls ont fini par .aequél'ir la fa'c uIté de 'Ûhanfer à l'unisson des autres, c'·est-à-di'r e -exactement [es :sons ,qu'i1ls entendent. Une deuxième difficulté est IceLle du tilm bre. Former r1e .timbre des ·e nfants, c'esf un art. Ce n'est plus seu'l ement une question de patience, mais 's urtout d ',eXiPérienüe. Toutefois, il y a un moyen bien simple ,de . réussir, ,c'est de Ip rofiter des timbres tout ::formés qu'on a à .sa dis,posiotion. Dans une ·m 'a sse d'enf,ant's, il y en a tou• jours ,qui ont 'apIPTi.s à ·chanter !p ar imitation et qui 'Ont déjà une voix agréable. Fai1es-les .chanter seuls lp our sel'vir d'exemrp[e ,a ux autr,e s, Vous cOlnprenez qu'i'l y a ilà une di:rH\ulté 's péciale aux écoles de ,garçons, .qui ne se reproduit' pas dans 'les écoles de filles . Dans les écoll es de fi'lles, la m la îtresse :peurt obtenir fa'Cilelnent une bonne qua1ité de 's on en servant de modèle ellIe-même, si elle a la voix douce et agréable. Pour les .garçons, 'c"est dif.f.érent. Les .m .aîtres chantent une octav·e plus Ibas et 'l a voix d'hom'lne ne peut pas ,g'e rvir de m.odèle à ita voix d'enJfant. H est donc néces,sla ire d'avoir à 'c ôté de soi, autant que iposs,i ble, un enfant déjà formé qu'on fait ,c hanter le prellnier. Ces enfants -dont vous vous serv,e z IP Our ,o onduire 'l es autres, vous les avez tous, non s~u1e·ment' p'o ur l'enseignelnent du chant, mais de toutes [es autres ,connaissances. Vous savez par expérience avec que'! cœur on forme ces élèves ,q ue vous 'appelez vos llToniteurs, mais qui sont véritablement vos enfants, sinon par le sang, du moins par l.a ;p ortion de votre vie ,q ue vous ieur avez donnée; aussi vous .-doivenf-iil s de ~a reconnais,s'a nce. La troils ièm·e difificuHé est Telative ,a u goût, au ,s entÏlnenf, à l'expression, à l'inte~lirgence du ,c hant. Cette 'q ualité, j'oserai vous le dire, i'l f.aut rav'Oir soi-mè me pour la ,com,mun~quer aux autres. Jusque-Ilà, on ipeut former deS' ·e nf.ants ,q ui s'a illont le soMège, qui arriv,e ront à produiTe des Is ons, [nais qui ne \Sauront pas lc hanter. Pour les habituer à « bien dire » les .choses, à sentir, à ,CQIlnprendroe ,c e 'q u'ils 'o hantent, i'l faut avoir, non s'e uleluellt du goût, mai,s un peu de ,f,I,a mme -du véritable ,a diste. Nous 'a vons déjà dit qu'i'! n'est pas ,11'éces,s'aire d'avoir des artistes de prof.ession pour enseigner les enfants, mais nous som'm es tous plus ou ,m oins artistes . Si nous ne le somnles pas assez, i!J. faut 'le devenir davanta ge. J',a i rareluent vu des instHuteuDs ne pas arriver, avec de la persévéran'ce, ·à [HeUre de l'ex:pression dans 'c e qu'ils 'l isent ou dans ce qu'iLs :réciofent, ce qui n'est pas, au fond, bien différent . ni beau.coup 'Plus diffi,c.ue que de ·m ettre de :l 'expression et du cœur ,à oe qu'on ,c hante. Avec de -la volonté et une bonne direc:tion, je 1net,s en fait ·que tous, ou preslque tous, vous pouvez y arrIver. Il n'est Ip as nécessaire d'av'Oir de ;l a voix. Quand vous parlez, vous avez une 'Voix, et H y a tOUjOUDS lnoyen de ,s'e servir de la voix


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qu'on a, de nlanIere que le timhre ne soit ,pas désagréahl,e. De ll11ême, au point de vue du chant, on peut modifier son organe, le réformer ,a u bes'Oin, et on aTrive ·à ,a voir ,c e qu'on appeUe une (\ voix de 'compositeur », qui donne au moins Œ'expression voulue, une voix qui n'a ni la fOl'ce ni 'I,e ,c harme -de cel'le -du -c hanteuT de prof.ession, mais :q ui est :bie-n suffi.sante pour l'enseignenl,e nt. On a vu des professeurs sans voix ('r ires), et i,l n'est pas Î.l11,pOSsiib le de faire une ,d as's e de chant sans ,c hanter soi-m'è me. Je vous ai parlé de moniteurs, tout à J'heure; écoutez ,ceci : J'ai 'connu un 'c olonel en retraite, 'atteint d'une laryngite ·chronique, qui ne pouvait pa's produi'r e un ,s on, et qui, _c ependant, s'était fait' ,l e profes's,e ur ,de ,m usique de ses petits enfants et de -s es !petits-neveux. n est vrai qu',i'l plaçait à -c ôté de 'l ui une de ses petites-fiILles, âgée de six ans, ,q ui lui .servait d'orgue, de diapason et ,q ui donnait Œa note pour lui. C'est une des .choses [es plus étranges ,q ue j'aie vues dam 'm a vie, et ,oet homme ,a vait for.mé d'ex'cel!lents « élèves». J.

Etude d'un morceau choisi Le vieillard et les trois jeunes hommes

Lors du dernier cours de perfectionnement on nous a deln~ndé de pUiblie'l' d~'ns rEcole primaire qUellque~ leçons de françaIS. Nous voulons bIen le fai-r e pour autant 'q ue La p:l ace ne nous luanque pas dans 'c ette revue. Voi'ci, p'OUl: a~jourd'hui, d'une façon 't oute 's chématique, conllm'e nt nous etudlOns, avec nos ,é lèves, lia fable: Le vieillard et le.s trois Jeunes gens. 1. Lecture et vision: Les éil èves il isent ~e texte à voix hasse et Oibserv~nt ~'im' age. Le5 livlies étant fermés, Ile lnaître répond aux questions des élèves; pui.S! i'l lit ,l a fahLe de façon 'e xpressive. Les élèvBS se 'c oncentren\, la tête dans les (mains et :s'efforcent de créer la vision. (On ~eur a eX'P~i' qué une fois pour toutes, ce qu'on entend paT cela). . 2. Etude du texte. 'a) Auteur: La Fontaine, fahlI!liste fT,a nçais. b) Rés'u mé oral aussi 'b ref que pos!sib~.e. ,c) But:. ,L'auteur a voulu nous montrer 1. que l'aveJ1.ir ne nous la pp·artIent pas ('q uels vers?) 2. qu'il' y a d'autres ' satisfactions que Les' jouiss'a nces 'l uatélie·IŒes (que'ls vers?) d) 'Choix des personnages: jeunes gens en p,leine force; vie.illlard à lia fin de sa carrière; peTsonnages -b ien ,choisis (IP ourquoi ?)

fi messieurs les Instituteurs qui ont pris ,leur retraite ou qui vont la prendre sous peu En retr,a ite ... Parbleu, j',a i,merai,s mieux avoir Vingt ,a ns que de sentir le vent bruta'l du soir Souffler dans mes cheveux : 'm ais mon âme -ètait prête Pour !le renoncem'e nt, et sans halÎs,s er ~a -t ète, Le fT'ont serein, les yeux souriants, je deSicends De lc ette 'c haire où j'enseignais depuis trente ans. Pasis e ,a vant le ·m eiLleur : le pŒus jeune ! ... Qu'un autre ID'une main ,p1us 'rO'buste, empoigne le Hambeau. Qu'il hrûle p'lu.s que moi, des ardeurs .de r ajpôtre. Qu'i~ aime mieux ,q ue ,m oi Ile vrtai, le bien, [e beau. Que la Liberté ,s oit sa déesse 'c hérie, Qu'il soit le ,porte-voix fervent de la Patrie, Qu'hl .suive jus'q u'à Dieu J'.env'Ol de iJ'Idéal, Et' ma main lui tendra Œe laurier triomphai, Et mon cœur chante,r a son ~oS' et ls a louange. J. ('G. Desdevis'es du Dézert.) Philosophie Dans un livr,e de grammaire -en usage dans nos écoles, on trouve un exercice contenant la phrase suh-ante à ·compléter : On n'a pas toujours", qu'on aime, il .faut se contenter de ... qu'on a. Un enfant du cours moyen, philosophe sans le savoir, nous a remis son devoir avec la phrase ainsi cOffi'p létée : On n'a (p.a s toujours celle qu',on aim~, il faut se contenter de celle ·qu'on a.

e) Idées général-e,s 1) Le travail du vieHlard. 2) Le dialogue: propos impertinents des Jeunes gens; répons'e pertinente du viei-llard. 3. Conclusion. f) Idées pa.rti'c ulières .. . g) ~Morale à tirer: Sui'vons l'ex'em,pIle du vieialartd tl'availlew', sage, dfsintéressé. N'imitons pas les jeunes genS égoïstes, présomptueux orgueilleux, insolents ' Dans queLs vers apparaissent 1. les 'qualités du vieill'al,d, 2. les .défauts -des jeunes gens? 3. Vocabulaire: li faut savoir .se borner. a) Famille1s de mots: oct. = 8. 1) octogénaire, octogone, 'Ü.ctogonal, octaèdre, octave, octobre, in octavo. 2) Plant: N om'S : p[ant, p 'l ante, pl,a ntule, planteur, plantage, plantation, plantain, ip lanto'i r, p~antigrade. 1

Verbes: prIanter, planter.

replanter, déplanter,

transplanter,

'S up-


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3. EXfpressions: planter un pieu; pl'a nter un alvbre; p lanter un IdI aJpea u (a'liborer); planter ·s a tente queLque pmi (s'installer) ; planter 'quelqu'un ou quelque ohose (abandonner); .se plante-r devant queLqu'un.

4. Homonymes: plan; Ip lant. Synonymes: planter un pieu ; enfoncer un pieu. Antonymes: ;planter; déDlanter. 4. Grammaire: Faire raisonner: IneS 'arrière-neveux, si la Tèglle des noms !c ompos'és a été a!p,prjse. Pa.r analogie: vice-présidents; :c ontre-ordres , et,c. 5. EXipli:cation des luOtS. Les élèves l'ont dem·a ndée au début. Au nÛlm des dieux;, Tadoter, Les {Parques, sage, Mars (une aillure martia~e) enter, synonyme greffer; homonyme: hanter. Proverbe: Uis'- nloi qui tu hantes, je te dirai qui tu es. 6. Préparation à la récitation. 1. Lecture expressive par le mla ître, [es élèves ont 1e 'livre fermé. 2. Lecture expressive par i.e im aître les élèves ont le livre ouvert ·et :Usent à voix bas,se. 3. Lectur~ par le maître et par 1es élèves. 4. Lecture :par un ou deux élèves ayant une 'b onne ldi'ctÎ'on.

7. Récitation ,s imultanée à 'la leçon suivante pour ,contrôle. Par [e jeu des lèvres on se rend ·c ompte du p-remier coup si tous Il es élèves savent parfaitement le text'e. Cependant, .si un élève <, noté » prétend savoir, on lui permet de se justifier. Parfois toute la cLasse écrit le texte par cœur; on procède en même temps à la Téoi.tation orale individuelle. De temps en ,temJplS, à la fin de 'la ,classe, ;pendant que les élèves ·r amassent les eff.ets, Técitatiün simuHanée .deS morceaux choisi,s étudiés. Avantages de ce ,système: suppression du bavardag·e ·e t répétition !q ui ne prend pas .de temps !

8. Exercices de phraséologie: Passe encore de bâtir; mais pl'a nter à cet' âge, aSlsurément il radotait. Passe encore d'apprendre l"angJ.ais; m·ad.s étudier le portugais, c'e-st du teffi!ps perdu. P ,a sls'e enCOTe de fumer, mais Ib oire de l'-eau-de-vie, c'est 'vraiment Tuiner sa s·anté. Passe encore d'acheter un camion; mais se payer une ·a uto de luxe, c'est du gaspil['a.ge, etc. (phras·es d'élèves). Voilà com.m ent nous procédons pour fétude d'un texte à mémoriser; 11 est bien entendu 'que nous tirons encore des applications se rapportant à :La Leçon de gramrrnaire et de conjugaison étudiée dur,a nt la sema.ine. On peut aussi couronner le tout Ipar une Tédaiction.

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9. Rédaction: 1) Après loa n10rt des jeunes gens, -le vieillard raconte :l'histoire. 2) L'arbre ·e st grand ·et donne des' fruits·; le propriétaire raconte l'histoire à ses enfants. Puisque ·c 'est la leçon d'élocution on peut fai'r e raconter oralelnent l'histoire par les enfants . c'e ne sera pas du telnps perdu. Cl. Bél'ard.

Projet de grammaire pour les écoles primaires du Valais 2me livl'e (Leçons à tirer d'une expérience)

(Suite) Vidor Hugo, dont il est permis de dis'c uter la cOlnpétence en ,l a matière, a écrit ·ces vers : « ·Car le Im ot ,c 'es't le verbe, et le verbe Ic '·e st Dieu ». Au 'c orrunencerm·e nt Hait Il e verbe. Et j'ajouterai Ile verbe, ,c 'est-à-dire l'action, la vie, le verbe est roi. Il ne faudrait pas 19norer, en -effet, qu'on Ilui a donné des sujets avec les'que1s il .s'aücÛ'l'de Il,a tplu.part .du temps, car, malaré l'irrégularité de sa ,c onduite, il est 'g énéralem·e nt de bonne ·co~­ position. n Il ui arri'Ve évidern.lment ,c om'me à ohacun, de faire des manières. ,Paflfois Î'l se drape dans sa dilgnité, il s'isole: lui seul ,c onstitue toute l,a Iphrase. Et ,c 'est alors ,q u'il ilm pose son autorité de la façon la plus impérative. C'est, pourrait-on dire, un InonaTque ·ex·e rçant le pouvoir alb solu. Pourtant, en règJle générale, i1 est de 'b onne cÛ'mpagnie; il aime la 'sÛ'ciété et veut être entouré d'une cour nombreuse. Il ne lui sufrfit lPas d'avoir des sujets accol11;pagnés eux-mêmes d'une briHante suite :de vassaux. n appelle à son service des complélnents à qui il .assigne une p ;l ace détenninée,alI)'rès la sienne bien 'e ntendu, ,co'm me il sied ,à un souverain de haut ilignage. A moins qu'il ne lui prenne fantaisie de se f,a ire ,p récéder d'un héraut pour annoncer Iles dr,c onstances de son passage. Oui, l'hnportance du verbe ·dans la langue est indéniable. Ceux qui ne ·connaissent que les prelniers éléments de 'la phra::;c, qui. s'exprÎtment en ;l angage nègre 'c omme on dit, -réussissent fort bien à se fairecom'p rendre pour .s atisfaire leurs besoins Iles plus im p érieux en employant judideusen1ent des verbes qu'ils souli-


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gnent par des gestes appropriés. Ils ·entrent dans un restaurant: ils disent simlPlement manger, boiT~ et ils sont aussitôt ~ervis. Or, ,p our 'b eaucoup ,de nos élèves, -le français ,q u'est-ill, sinon une langue étrangère? J.l suffit d'écouter une ,conversati<;>n ,a u village pour s'en convaincre. Avant d'écrire, Iles hommes se sont d'abord eXlprimés verbalement. Ce n'est qu'après Dieu sait .combien de millénaires qu'ils -ont co'm mencé à fixer leurs pensées à -l'aide de signes ·conventionnels, ce 'qui dénote déjà une civilisation ·avancée. Beaucoup p<lus tard, au XVIlme siècle, Vauge1as a déterminé Iles règles de la langue française, dont 'q uelques-unes, recoI).naissons-le, ne manquent pas d'arbitraire. Deslcartes a écrit son traité sur les méthodes ·e t Racine ses i,m morleUes tragédies, :sans 'c onnaître la grarnm.air,e. Evidemment nos élèves ne sont ni des Pascals ni des Racines. . L'im;p ortance du verbe dans la :phTase saute aux yeux. Pourquoi dans ces 'c onditions, et' dur,a nt 1ongtelnps, l'a-t-on détrôné, â'Ocordant le droit de présenoe, dans toutes les grammaires, à ses sUibordonnés ou à ses satellites ? La phrase française, toute d'harmonie, de rythme ,e t de !Clarté n'est .p as copiée sur 'l a construction allemande qui, 'elle, l',e jette volontiers !à la fin Il e verbe ou du moins ,c ertaines particüles ,q ui Ile composent. Il est donc bon de redonner au verib e sa ;p1a,ce qui doit être la première. La plupart ,des ,cours de 'l angue édités durant ces 20 dernières ,a nnées sont résolument entrés dans 'c ette voie. Et nomlb re d';institut'eurs, mlê me ,c hez nous en Valais avec 1es manuels traditionnels ,c om'm encent l'étude de la langue fp ar le velibe. N'oublions pas, d'ailleurs, que notre plan d'études valaisan de 1918 nous en .fait l'obligation strkte. Qui donc s'en serait douté parmi ,c eux ,q ui reprochent véhémentement à Il'auteur du pTojet d'avoiT rompu avec ila f:r.adition ? Voilà pOU:I,:quoi, mises à :part :les' notions préliminaires qui comprennent quel,q ues ,c hapitres seulenlent, nous étudions dans ce luanuel, le verbe et ses aocompagnants : sujet, ,c ompléments, etc. Peu importe 'q ue le sujet soit un nom, ' un ~pronom ou une lp roposition; nous ne nous occupons pas ,enCOTe de la nature des mots, ce:}a n'a ·aucune i'l uportanc,e au début de ce 2me Icours de langue. 'En principe,' le verbe exprime l'action, le sujet fait l'action; i'l nous suffit de savoir ceJa pour l'instant et de bien le fixer dans fes:prit de nos élèves. C'est donc à une étude systématique de la ;phr,a se et des élénlents qui :la ,c omposent que l'on se livre, et IPourque les élèves cn a'c quièrent une ·connaissance aussi comnlèteque possible, on y revient tout au Il ong des pages en faisant de nOmibreux ex·ercices d'anallyseohiff'rée.

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Cette :partie ,étant suffisamment ,c onnue, on passe à l'étude des Im ots varia'hles, ·c 'est-à-dire du nom et des mots qui 'gravitent autour de lui: pronom, artide, adjectif; 'puis à 'celle des mots invariables : advel~be, préposition, ,c onjonction, interjection. Pour cette étud,e, nous suivons -grosso ,m odo lIa méthode traditionnelle. Pas <comlP'lètement ,c~pendant. P.ar exemple on étudiera :simultanément ,c ertains noms et 'c ertains Ipronoms. On objectera que -cela va 'c réer la confusion dans 1'esprit des élèves. Au contraire, 'c ela ,m ettra un peu plus d'ordre dans leur petite cervelle ,e t ces mots, le pronom et l'adjecfiif, pla'cés l'un à ,c ôté de J'autre, feront :leur :p Tésentation réciproque. Ainsi, dans ,c et exerrnp:l e : Void notre maison; regardez, c'est' bien la nôtre. Les .é lèves voient du ,coup que l'adjectilf , possessif notre pré'c ède le nom et n'a Ipas d'a.ccent, et 'q ue, la nôtre, par contre, pronom possessif tient la place de notre maison et n'est :pas suivi d'un nom, Im ais ii 31C'com;pa'gne un verhe et prend l'aclcent' cil'conHexe. On peut faiTe la ,même remarque :pour d'autres adjecti'fs et d'autres pronoms. _ Il est possihJ..e aussi de rapIProoher [e pluriel des adjectifs ,e t le Ipluriel des noms, etc." etc.; mais ce sont ':1à des· broutiH~s : pour Ilesquelles ·N vaut mieux ne pas ohkaner, J.a :logique n'étant pas -e n ,c ause. Si l'on y tient albsolument- on 'peut fort bien suivre il e :plan traditionnel. Cette répartition des 'matières et les diverses façons de pro'céder 's upposent déjà une ,c onnaissance préa:lalbI.e des éléments de la ~angue 'q ui ont été étudiés au cours inférieur. Outre l'analyse chiffrée, utilisée pour ' fixer la connais's ance de la fonction des termes de la proposition, on fera aussi des exercices d'analyse grammaticale. Mais ,q uand? Au fUT et à ·m esure que Il'on avance dans :J'étude des mots. Et pourquoi, je me dem,a nde, renvoyer 'l'étude de l'analyse logique à la fin du Icours ,c omme on Ile fait dans il a plupart des 'lllanuels, ou la pI.a,c er au début, comm,e dans .Prévost' et Laurent? ICette étude form·e-t-el1e réel'lement une matière ,à part? N'est-elle pas 'p'lutôt intimément' liée à :la .p hrase et à ses ,d ivers éléments? Qu'on étudie au début les propositions affirm~tives, négatives, interrogatives, exclamatives quand on dissèque la phrase, et qu'on fasse aussi ·c onnaissa.nce av,e c la proposition indépendante, pour mieux connaître ses 'd ivers éléments: verbe, sujet, attribut, COID!pléments vus à l,e ur place et dans leur fonction, ,c 'est juste. Car l'enfant globalise, il voit l'-e nsemble d'abord. Mais on saura s'en tenir là pour ;J'instant, ' et ce n'est qu'avec 'l'étude dü pronom relatif, beaucoup p'l us tard, qu'on abordera les propositions subordonnées. Il sera facile à ce moment-là, de faire distinguer les subordonnées relatives qui, se rapportant au


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nOln ou au pronom ,s onf des complétives. Exeul,ple : Je mange la [lomnœ que tu m'as donnée. Deux veIibes à un mode personnel, deux proiP ositions. C'est dair. La seconde: que tu m'as donnée, conl'i ll,e nce par un pronom. .r.elat.iJf. Que reliant !l e no.m ponlIne à la proposition est un prono'm ;cela vient d'être étudié au 'chapitre précédent; les élèves te savent. Ils ne sont donc pas étonnés quand on leur ddt que c'est une relative; ,c ela est a,c'c essible à toutes les "intelligences.

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Et lorsqu'on étudiera ta conjonction, on .s'e ra -for'c ément amené à faire ,c onnaître aux élèves !La proposition 5ubordonnée OOfljonctive qui, puisqu'elle se Taopporte ,a u ve:r1be, ,s era encore directe, indirecte ou circonstancielle. Ma mère désire que je sois sage. La conjonction ·e t le complément ,a yant .été étudiés, les élèves n'hélSiteront paS' ,à dire que ;l a proposition ... que je sois sag1e est d'abord une suibordonnée, 'p uis une conjonctive jp uisqu',eUe commence par 1a ,conjonction que; ils verront fadlement aussi qu'elle est une ' ,c ompléHve directe.

e~ude ,systemahqu~ qUI se ,c ontInue p.ara:1lèlem·e nt à J'étude des regles .de ,grammaIre, tout au long de.s pages du manuel. De la ~orte, ,c 'est. à ~ne ré;isi~~ 'Perpétu~ne des v-eI'bes, ou 'du llloins de leurs. termInaIsons ·e tudIees aux dIvers temps que les élèves sont astreInts. l'l ·e~t ,prO'ba!ble 'que ,c ette répétition finira par fixer dans !leur .espr~t les formes d·es personnes, des te,m ps et des di'verses conJugaIsons.

On dira que ,c 'est du factÎlce, du sUlp efifidel, que l'analyse 'logique doit apprendre 8.UX élèv'es à bien saisir les différentes parties d'un jugement. Evidemment. M,a is nos élèves primaires de 10, 12, 14 :a ns .sont-i[s ,c apables de ,c ela? Il ne sert à rien d'aJler au delà de leur ,po:ssibilité' intellectue1le et de faire à leurs dépens un intempestif 'b ourrage de crâne. Hs auront -été préparés à saisir. Iles rapports entre les divers éléments de la phrase. C'est déjà heaucoUjp. H faut tout de même laisser quelques broutil'les pour il ' e"nseignement secondaire. 'Comme on .Je voit, et comme il .se doit, la :l ogi,q ue dlcte l'étude de la proposition ·e t, ce qui est mieux encore, facilite .singulièrement ;l 'acquisition des ,c onnaissances par 'l'élève, :puisrque toutes Iles diverses parties d'une phrase sont ~olidaires iles unes des ,a utres.

*** iMais si l'on a pu dire .avec raison ,q ue Ja 'g rammaire est 'l a .p remière ;p arüe de l'art de penser, il ne faut pas oUibIier qu'avant tout elle fixe des règles; son but pI'incipal à l'école prim.air,e, du lmoins, n'est-ill pas d'amener ipro.gTessivenlent Jes élèves, fes Inieux -doués, ,par l'observation d'abord et le raisonnement ,e nsuite, à écrire ,c orrectement seIon l,a syntaxe? Or, il est indiscutable ·que Ic"est dans Il'orthographe des verbes que se rencont.r.ent les fautes les pIus grossières ·et les plus nombi'euses. C'est 'cnmpréhenslÏll)le, car les verbes .français, quant à leur graphie, font .m ontre d'une belle indép.endance, et ne suivent pas tous, tant s'·en ,faut, 'd es règles nettement tracées. Et ceux qui sont d'un usage courant sont souvent les V'l us irréguliers : les g,a nlÎns qui ,c ourent [es rues -sont génél~aleIllent il es plus mal ·élevés.

Un.e ét'~de récente au sujet -de !l'orthographe signale que les fautes s?nt lm,putables au::-. verbes dans une proportion de 52 %, 'a bstradlOn faIte des rparbcIpes 'COl1l,ptés à ~part. On , coI?P'r~nd donc "que Poriniot ,a it pu écrire 'q ue les exerci'ces de · conJugaIso~ devraient constituer la oharpente de tout bon ,c ours de grammaIre.

, :V~H~ ~ou~quoi Il'étud.e. de la ~onjugaison ne doit ;p as être ~onfInee a la ~In ?u. au ,Huheu du :lIvre, 'c arnif ie si ,c'était quelque <;hose de t~ut a. :f aIt Ind.ejpendant. du reste, mais fair~ l'objet d'une

*** On a égale,ment f'halbitude d'étudier tout à f.ait séparément, ~.~s. verbe.s modele.s de ,c:h aque ·conjugai.son: aimel' d'a/b ord, puis TlIur, rpUIS recevoll''.enfIn rendre. Il est :pourtant préférable, au 'c ours moyen, de faIre ,c omparer au même teIllJPs les terminaisons d~ C~~1?~ groupe, ,caT lI a plup.~rt ;PDésentent de fortes analogies. AInSI il el~v~ apP:re~dr?- ..sH!l~ltanem,ent, sans difficulté a,ucune, au futur J azmeraz, Je flnlraz, Je recevrai, je rendrai. n verra d'un coup qu~ tc es ver1b es ont tous une terminaison eo,m nlune: RAI. PourqUOI ,a!l ors Jes faire étudier séparément sinon pour perdre du teIl1jps. . On p~ut ~ussi se demander pourquoi on étudie dans un .cha'PItre .part1cuher toutes 'les remarques se rapportant aux verbes du 1~l' ~ro~pe~' pui~ plus loin Ic elles du 2me groupe. N'·est-il pas plus I dIque.ct a:p phquer 'c ette Tèg'le 'q uand on étudie les temps où 'se re~contrent 'c esex'c eptions. Ainsi ;l es verlbes ,e n gel' prennent un e apres Je g,ef ceux en cel' une ,cédiJ.:I.e sous :le c devant a et o. P(~urquoi ne sit~er,~it-on ,pas ~cette règle 'q uand on étudie l'irn,parf.a~f.c : J,l ,e st f~,~üe, a ,c~ mome?t-là, de faire remavquer que la terIJllInalSOn de lllll;p aflfaIt est a~s, 'que le radi'c al du verhe mànger, par ~xe~p'le, .est mang et qu'I;1 faut' par conséquent, pour :J,a iproIIlOncIatlOn, ajouter un e .après 'l e g avant a ou o. On peut faire ûbserver de même, en étudiant le 'm ême temps, qu'ill est normal Ique les .verbes en ier aie~t deux i aux deux premières personnes du. plurI~l; ,? ela ne?onstItue. pas une eXic eption: priel': radical Pfl, tel"mlnaISon de 1 ImparfaIt ions, iez, on doit donc écrire nous priions, vous pTiiez.


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Et 'quand faut-il entreprendre l'étu~,e des l!a~'ticipes passéS, .ces 'enfants mal élevés de la 'l angue fral1çaIs·e, qUI s en vont volont~ers faire J'école buissonnière et, 3Jprès avoir couru ' la prétentaIne, ·~'en revi~nnent de fort méchante humeur, brouiUés avec tout le ;nonde, s'a,c coTdant quand ça leur ûhaut, au ~rand é,moi d~s éco!Jiers aussi étourdis qu'eux, prépo ès pourtant a leur educatIon. La grammaire actuelle, d'aoeord ~n cela ~vec lIa plupart ~:s rn.anuels, le fait sans motif apparent, a peu Ipres dans les d~rnle­ Tes Jeçons. Faudra-t-il donc durant la plus grande partIe ,de l'année, laisser nos élèves se ,livr.er à fanaI~chie la plus comp:lete ·quant à leur façon d'écrir,e ces mof~ qui revie~nent. à · ~haque 1n~­ tant sous l.eur plum.e? ou alors eXIgera-t-on 1 apphcat.lOn de~. r~­ gles d'accord d'une façon empi'r ique si j'ose m'exprImer aInSI, ~vant ,qu'on ne les ait étudiées d'une façon systématique? Ni l'une ni l'autre de ces façons de procéder n'est rationnelle; on en conviendra. Quand donc faut-il aborder ·c:tte étud~? ~?I ·encore, soyons logiques :. faisons, 3JP:pre~dr~ ·ces regles, apres l~­ tude du premier temps compose, c est-·~-dlre le fasse comv?s;. 'Avantage incontestable de ce mode de fatre : les regles s0r:'-t repe1ées fOl~cément, valens, nolens, tout au 'I ?ng des pa.ges SUIvantes, (quand on récite les autres temps co.mposes: ~ v·ec }a .fa~on ?,e pro~ ·'Céder en usage jusqu'ici, raccord des 'p arbcLpes etaIt .etudle dans 'lin ,c hapitre; la règle était suivie d~ queLques ex~rclces ,et tout 'é tait fini par :Là. Faut-il s'étonn.er des lors, de~. ~algres resulta~s -obtenus et du nombre de .fautes dont sont emalUees Iles composi- . tions de nos écoliers? (A suivre) Cl. Bérard. 1

! LE MÉTIER CoEST CE OUK UNKT 1 fldresse A vous toutes, amies connues et inconnues., qui formez notre ' fami.Ne, unies dans le lnétier,ce n~'ess' ad~'~ tO~Ii<~~té p~ur 1 donné pour vous dans une perspectIye · ln Ini ou no re a eu devient un AVENT.

:{US;

Avent veut dire Arrivée. Récapituler toute .J'histoire du monde 'Sous le nOln d'Avent, 'c omme le fait l'Eglis'e, suppose que toute l'histoire est tendue vers la venue du .christ 'e t trouve .en ell·e son unité. Cela si.gnifie d'une poaIi, .que la (Présence du ChrIst envelop-

pe, d'une ,certaine manière, les tem,p.s qui !p 'récèdent Sa nai.ssance et,. d'autre part, que tout le passé du monde demeùre en quelque sorte ouvert à un EVlénelnent où- Ï'l devait trouver son accÛ'mplis.sement. T'Oute l'·h istoire 'apparaît âinsi ·s ous !oe signe de 'l"attenteet de ~'Espérance, co.nllne Œe temps .s 'appuie sur l'Eternité. Deux manières d 'eXJprillller la mêlne chose. Le :geste ,d'un p 'r être .q ui .'récitait naguère li.IJJ acte de contrition dans les lieux .de pl,aisoir, pétrifiés par la larve, à Rompéi, nOl~s ;rend sensible Ice survol du temp,s par 'l 'Amour qui 'l'unifie dans son étreinte. ,Ce chrétien adnlÏratble Se ,s entait responsable des pécheurs surpris, il y a queLque deux mi;lle ans, par l'éruption qui les ·e nsevelit. Et il ,c royait, avec 'liaison, qu'il pouvait les joindr.e dans ,le Cœur du Seigneur. Il ,e ntrait ainsi pleinement dans l'Esprit d.e l'A/v ent, qui dessine dans .Je temps ' la perspective de Œ'Eternité.

On

imagine Iq uel intérêt' passionnant prendrait, sous un ' tel jour, 'l'étude et ~'.enseigne.m·ent de l'his.toiT·e. T'Ous les personnages qu'elle évoque, au lieu d'être fig'és dans Œ ,a mort, redeviendraient nos .c ontemporains et noke prière s'efforcerait de les atteindre, taridis que ·les foules anonylm es, dont ·ehle a perdu le souvenir, se ras.s embleraient, vivantes et ennoblies, dans la ·c ommunion des Saints. ;Mais :rA vent n'est pas s·eulement lI a def du passé. Il est tout autant celle de l'avenir, caT Œe Christ ·e mbrasse les ·s iècles qui viennent après lui, 'c omnie ,c.eux :q ui le .précèdent, dans la 'Présence universelle qu'Il est. Deanain, avec tout s'On inconnu, se ,profill e sur 'la grande Espérance dont ~a ·Croix est lia source .e t le .symboJ.e. Tel qui est un bandit aujouId'hui, sera peut-ètre, demain, un ,s aint 'c omme le bon larron· ou 'co.mm.e la !pécheresse qui devait construire sur s·es fautes pardonnées au -banquet phadsien, la plus haute ,c athédral.e de s'On amour ·e t de ·s aconte.mplation. Et vo~là le p~us précieux m·es,s age de :l'Avent pour des enseignantes. Instruire des -enfants c'est, .en effet, f'a ire crédit à l'avenir, en 'a ttendant la moisson du grain qu'on sèm·e. C'est surtout faire ·c redit à la grâc-e qui guette ·c hacun à l'heure opportune, ,e n ,co·nrfiant à .J'éternité de Dieu les efforts qui peuvent sembler vains d'aujourd'hui. Adhérer à s,a Présence, .a us,si bien, c'est devenir prés.ent à l'enfant dans le mystère, inconnu de lui, où il s'éteTnis'e en s"eru~acinant .dans :l'Amour qui ·est son 'berceau. Par ~à, notre .m eilleur Ilalheur devient lui-,m ême un Avent, une .perpétuelle attente du Sei'gneur, dont I.e Jour se lèvera pa'r , nous dans ces âmes 'c onfiées à notre solUcitude, pourvu ·qu'il fa.s se jour en nous .et 'q ue rien ne s'oppose, dans notre vie, à la Lumière qui aplpel1e tout homme à lI a joie de Noël: aujoUilid'hui.


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En suivant le fil d' flriane Co.mlm ·ent ! nous ne faisons pas partie de la S. V. E. ? ·C'est la question, 'q ui natureUement vous monte aux lèvres quand on y pens'e. C'est 'o elle devant Laquelle nos amies de Nendaz, de Saihlon, de Bovernier et .autres >lieux, n'ont pas ,h ésité, 'r épondant prés. entes à 'l 'invitation lancée par la S. V. E. 100rs de son congrès de StMaurirce, en juin dernier ... et la façon dont ·eUes y furent accueillies est en .quelque sort·e déjà une réponse satisfaisante. Si pourtant nous allons au fond des ,c hoses, il est non moins ,c ertain 'q ue n'Ous ne faiSIons pas encore officiellement partie de la S. V. E. Et vous ·a1.lez ·c omprendre pourquoi. 'L orsque dans la dernière partie du sièCile Ip assé la doyenne -de nos sodétés pédagogiques se constitua, il n'était 'g uère dans le~ mœurs du tem,p s d'admettre :des -fem'mes dans une association professionnelle 'Ou ,a utre, ceux 'q ui en auraient eu l'idée 'a uraient fait figure ·de plaisantins, si 'ce n'est ipi.s. . Les choses allèrent ,l eur train jusqu'en 1927, date où les statuts en ·m a pos:ses's ion adoptés ,pàr une première assemblée générale servirent d'état dvÏJl à notr-e actuelle 's ociété des Institutrices du Va1ais romand, à laquelle nous adhérons d'office à notre f.:utTée dans 'l 'enseignem·ent et pour laqueLle nous payons trois francs de ,cotisati'Ün qui nous sont retenus ,s ur notre traitement de novemlbre. ,Cette so.ciété ·qui nous a rendu de grands services que je Tapoe'LleDai peut-être un jour, ·a ·c om1m·e but de servir l'école va1ais.anne et les intévêts moraux et' matériels du personnel enseignant féminin ,d'entente ave'c ,l a S. V. E. (art. 3 des statuts). . ·Cette entente est réalis,é e au plus près. Depuis trois ans surtout où 'I a S. V. E. invite réguIièrem·ent notre président'e ou un Inembre remplaQant à assister aux délibérations de son co·m ité central. De plus, nous som,m es toutes invitées à prendre une part active aux réunions de districts qui sont des sections agissantes de la S. V. E. Aussi, bien qu'en s'Üi, nous ne ,f aisions pas partie de la S. V. E., :la ,coLlégialité de ses m,e mbres directeurs et autres nous y intègre. Plus proCihe de nous, l'Union du P. E. a 'pu faire appel au corps enseignant tout ,e ntier sans se heurter aux anciens' préjugés, bon nomhre d'insrtitutri:ces ~ui sont fidèles. Il existe d€ipuis 1944 une Fédération du Personnel des Serviees publics de l'Etat du Valais, le No 2 de l'Ecole primaire a publié à 'ce !propos un ,a dtide fort intéressant sur les buts de cette Fédération et 'S UT son arctivité, je crois pouvoir assurer 'les institutrices du Valais romand que c'est simplement .par un ouhli ...

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je dirais plus volontieI~s par erreur que nous ne figurons pas dans l'énlunération des groupenlents ,q ui ,c onstituent la Fédération.

Y. G.

Un anniversaire

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Durant le m.ois de septembre dernier, N. S. Père le Pape, par r.oI~gane de l'Apostolat de ,l a Prière, invitait les ·chrétiens à se r,e nouveler dans le « ·culte et .l'a1llour de 'la sainte liturgie ». C'était nous enga'ger à relire l'Encyclique qu'il a publiée à ce suJet, ,le 20 novembre 1947. M,a is ,c01nbien la 'c onnaissent? E1le est ,c ependant, paraît-il, l'une des plus' grandes ,q u'il ait écrite et ~~onstitue un résumé doctrinal -et pratique de la vie chrétienne qu'il s,e rait bon de reüre de temps à autre. Panni les auteurs spil'ituels qui, ;plus ,q ue le Saint-Père, a .grâce d'état pour nous' donner les 'c onseils' ~es p1us ,s ûrs? On nous .dira, sans· doute, que l'Ecole pI'Ïmaire n'est pas une r,e vue de piété. C'est' vrai Mais elle s'adres's e cependant à des personnes qui ont une certaine responsabilrité dans l'enseignement' de la religion et à qui 'On demande pa'r iois des ,conseils. Nous ·extrayons donc quelques points de , ~ette Encyc.lique iPour ceux Iq ui ne 'l ',a uraient pas rlue. Le Saint-Père rappelle tout d'abord ,q ue Le culte doit être intérieur e,t extérieur. « Qu'il soit ,bien entendu de tous, qu'on ne peut dignement :honorer Dieu, par des manifestations ·e xtérieures, s,i l'â,m e ne tend pas à la perfection de la 'Vie, et que p'Üur faire paTvenir à la sainteté, le culte rendu à ,Dieu, par -l'Eglise, en union ·a vec son Chef divin, possède ,l a plus, grande efficacité ». De l'action de grâces après la cOlnmunion. Après avoir varIé longuement de la nature ·e t de la varleuT intime de la l\fesse, après avoir fortement invoité «les enfants et les jeu~e; gens, les époux, ,l es ouvriers et toutes ,les .olasses de ,l a SOCIete à .participer, Inême tous les jours,s'ils, le peuvent, au divin Sacrifice car c'est le Pain de la vie dont tous onf besoin », le Saint.,Père ~ttire l'attention sur «1a nécessité d'une action de grâ'ces convenable». «Ceux-là s'écartent' du droit s·entier de ,la vérité qui, s'atta'chant aux mots (He Missa ,esrt) p}us qu'à ,l a pensée, affirment qu'une fois le Sacrifice achevé, il n'y a pas à le prolonger par une action de :grâoes' privée, ;p our rendre au Divin Rédeillpleur les louanges qui lui sont dues, surfout pour lui demandeT .son aide, ·et pour que selon nos forces, nous nous fa~sions a.us~si se répandre sur les autres Iles trésors d'en-haut dont.} EucharlstIt' est la 's ouree ». De la participation des fidèles aux Vêpres du DiInanche. .J aclis, les fidèles prenaient' part plus nombreux à ces heures d·e


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pr,i ères. En ~cette moUtière, il n 'y a rien de 'lp reslc rit pour les laïques, cependaI,lt il est extrêluement 's ouhaitaJüe de ne pas laisser se pe;r dre, cette habitude, et Là où eUe s'est perdue, de 'l a rétablir ... en: ' ch~r{~hant les , ,d ivers ,m oyens d'y intéresser les fidèles. « 'Le p~~ume est la louange de Dieu, la bénédktion et l'accla,m ation du peuple, la confession de foi retentis's ante, l'écho de la , féliCité ~) . ; Du missel, et du chant à l'église. Le Saint-Père ,e ncourage l'iIJitiative « de' mettre ,e ntre les, mains du peup.le le lru'SSel romain et ;de, rendre aux fidèles 1'usag·e du chant g,r égorien 'Pour la 'p art q~i 'l!es concerne ». M,a is le Palpe remarque aussi « que tous ne peuvent se servir du mis,s·el, ,ni être dirigés 'Par des prières, des cantÏ<ques et des ale tes Ic o.mmuns... le tempéral!lent ,e t l'esprit des hom,m es étant ,s i variés, mai's ceux-'c i peuvent' partidper au Sacrifice eU0haristique en faisant piëus'e ment d'autres pl'ières ». ", Autres formes de piété non strictement liturgiques. \( Entre Ja '~iturgie et les autres dévotions (pourvu Iq ue ceJlles-ci ,s oient bien ~q!IHibrées eÏ se proposent une juste fin) i~ ne peut ' exister de véritable opposition: Ces, pieux exeflcÎl.Ces sont, pour ne parler que des :p rincipaux : ,l a méditation, l'exam,e n d'e consdence attentif, la :,confession de dévotion, .les retraites fermées, les ferventes visit~s au Saint Saoerement, ,le Hos,a ire, l,es exeflcÎ'ces des .m ois de In~.i ·et de juin, J.e ,c hemin de la croix. M,a is on rappellera que, la yie ,c hrétienne ne consiste ,pas ·dans la ,m ulti'p lidté des ·e xercices de piété" 'm ais ,e n ce ,q ue ·ceux-·c i :contrilbuent .réeHem'e nt au progrès spirituel des fidèles et là l'accroissement de l'Eglise.

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Des enfants de chœur. « Il est fort uHle Iq ue dans toutes' leS' catégories sociales, on fasse {~ho,ix d"enfants ,pi'e ux et' ibien élevés, qui ,s ervent ,a ssidûment là l'autel, s'y dévouant avec désintéress'ement et de 'bon ,c œur. S'Hs' étaient entraînés là remplir cet office, ,a vec per.sévérance et 'r espect, cela favoriserait féc1osion des vo'c ations au ,s acerdoce. Conclusion. Le Saint-Père fermine ,e n souhaitant « que seS fils estim·e nt toujours davantage le trésor ,c ontenu dans 'la sainte 1iturgie, en rappelanf la nécesls ité de l'obéissance aux Pasteurs et en 'p riant Dieu de nous accorder de -partidper d'un seul cœur, en cel ·exil terrestre à la sainte .Jitürgie, ·qui soit en préparation et pn ·a vant-goût de la liturgie du deI. Et dans c-ette très joyeuse espérance, il nous donne sa hénédidion ! Dans l'BpUre de la Mes's e des Docteurs, SainÏ ' Paul reCOlTImande « ·d'aveliir d 'enseigner à temps ·e t là contre-temps »" C'est ce que fait un peu cet article en dem,andant l'hospitalité d·e rEcole primaire. N. B. - On peut se procurer le texte de fEncycUque , à un prix très aIbOl~dable, à la Librairie St-Pierr·e Canisius, à Fribourg.

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li SUR PAPIER

(POUR

DESSlN - POUR

<ID SIMPLE

PAPIER À

1 - :5-4 PAPIER BRIUANT)

LES ENFANTS DESSINENT O'AP~ÈSGABARITS.

MARQUENT CONTOUR OÉCOUPENT

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À LA PLU ME..

PIQUENT.

COllENT L'ÉTOILE DANS LA MAI N GAUCHE. PE.TITS RONDS DE PAPIER BRiLlANT\.

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LA JUPE D'APRÈS POINTILLÉS


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Epiphanie 1.

PARTJIE JPRAT][QUE

En robes longues à ra,méllges, Voici ,les Mages, Portant 'l'encens, la myrrhe, ,l 'or, Balthazar, Gaspar, Melchior, Descendent .à pied J.'a ,colline. En les voyant ·chacun s'incline. Des chameaux viennent derrière [eux, Lents et poudreux.

.LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt: PRÉPflROnS nOEL 1. RECITATION

2. Et de ù'étabile ,qu'on découvre, La porte s'ouvre. Saint Jose.ph 'humble et triom[rphant, Aussitôt désigne J'Enfant. Les Rois, pénètrent le mystère, Tombent ,la face contre terre. Divinement.

Chant de Noël, Noël! Noël! Des 'olochetons, Noël! Noël! Tous les bourdons Sautent en ·c hœur jusqu'à la J.une, Noël! Noël! Il neige doux,

Noël! Noël! Des anges flous, Emmitouflés, da!Ils la nuit brune, Sonne, SOllillez, ,s onne, aLlez donc, Mes· belles üloches, dig, ding, [dong !. ..

Le Bonhomme Noël Le Bonhomme N oe1 Quand ,approche décembre Met Is on plus beau manteau Et verrouille sa ,c hambre, ' Car il va d'u~ seul coup F,a ire le tour du monde. Et pour passer partout C'est une bonne ronde.

Il marche, iŒ marche enc.or' Malgré J.e froid, la brume Quoique nul soJ.eil d'or Au cieJ ,gris ne s'a1lume, Il ·c hante à pleine voix Tout le long de sa route .... Et mendiants et rois, Chacun soudain l'écoute. S. Brès.

Carillons de Noël Noël! Noël !... Sur les hameéllUX Où ,l es gens rentrent à ila brume; Sur les bois noirs et sur .les eaux Où tout un ipeuiple de roseaux Frissonne a:u lever de .la lune;

Noël !. .. Sur .la ferme .1à-bas, Dont la vitre rouge étincelle, Sur ,l a grand'route où, seul et [las~

Le voyageur double le pas, Partout court la bonne nouvelle.

Oh! ces oari1rons a,r gentins Dans oles ,c ampagnes ,a ssombries, QueLs souvenirs doux et loin[tains, Quels beaux soirs et .quels doux [matins Ressuscitent leurs sonneries! André Theuriet.

3.

4.

Alor·s .c omme sortant d'un rêve, .on se reJève. Puis, ,l es 'cadeaux ls ont bien [reQus Par le très doux ,p etit Jésus. 11 ;les regarde, il 'l es admire, Accepte J'or, l'encens, la myrrhe, Et les beaux Mages éclatants Sont bien contents.

Hs 'Pensent tout bas: «Le té[trarque En ,ce monarque Adorera le roi des Ju:iJ:f)s », Et vont radieux et naïfs, Se ·coucher en ,grand équipage, Ch<l!que roi Is uivi de son .page, De ses Icha,m eaux et ·c hameliers Particuliers.

5. Hérode ay.ant fait un mensonge, L'Esprit du songe Parle aux rois qui, le Jendemain, S'emuient par un <l!utre ,chemin, Hérode attend, Hérode écoute ... Mais, dans les oIointains de la [route, Les cham.e aux filent, sans arrêt. Tout disparaît.

Paul Harel. II. VOCABULAIRE

NOMS. - L'Enf,a nt J.ésus, le jM. es~ie, le Sauveur, la Vierge ~Iarie, Saint Joseph, les rois M'a ges; l'étoHe des anges, Jes ber-

ger,s, rra m·es:se de -m inuit, rr·a Icrèche, l'église Hluminée. Le Père Noël, .sa hoUe 'pŒeine de joujoux, de bonbons, de friàndises. L'arbre de Noël, .Les bougies, Les étoiles de pa;pier, les fils d'·or, un sabot ,e n ,c hocolat, une poupée, un ;polkhineNe, des bâtons de sucr-e de ponTme. Le jour de Il 'An, un cornplioment, J·es étrennes. Un festin, des cOlllVi'ves, des invités; les tTaldiJtions, la 'c outume, :les reluercielnents, la surprise, l',aUégress'C, la cOlldia'lité, }a oOonvoitise, une déception, Il 'ad'miT'a tion, l'élllèrVeiUement, Ile ravissement~. de.s exda,m ations, des illuminations.


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ADJECTIFS. - Le bon Père Noël es't très vieux; pendant la fI~oide nuit de Noël, il ~ppartient aux enfants sages, de beaux jouets et de délideuses friandise~ : des poupées 'paTlant~s, des patins alirculés, des ballons mUlh?olores, des fl:UItS 'con~Its. O~ commence l'année nouv,e lleen fal's ant un .genhl .c omphment a ses üher!s parents. Un réve~llon 'a ninlé. bruyant; un re,pas succulent" plantureux' un nlenu Ir e-c herché, des vins purs, capiteux; des jouets frag~l€>s soHdes,' des Ipoupées .pirnjpantes, fr:aîches, al~ticU'lées; des souhait~ .affect~eux, ,c haleureux, sincères, I co~diaux; une réception intime, familiaLe; des paquets mystérieux, tentants, la coutum·e émouv'a nte.

V.E.RBE.S. - Père -Noël emplit sa hot~~, desc-e nd par 'l a ,ch~,~ minée et dépose des jouets dans les .:ou!l'ers d:s ,eIlifants ~u, I,~ veut récompenser. Quand ceux-d se revelillent? 'l'ls couren~ a la cheminée. Au Jour de r An, on récite un 'cOIDphm:ent; on off.re el on reçoit des étrennes . .co11Jvioer orner décorer, gaIiUir, d1stliiibuer, exciter la con" voitis'e, satisfaire un désir; [es enfan~ s "enervent, " IS emervei11en t , fO'f\mer des vœux, formuler des s'Ouha'lts, ad~ess,er deS vœux, ~om­ bl,e r de 'pI'ésent:s; Joa joie fuse, éc'Late; festIner, festoyer, SUIvre, renoueT une tradition; 'r especter. ,les coutumes.

In.

ORTHOGRAPHE

a) Pflélparation: 1. Lecture du te~.te :p ar .le m ·aître. _ ~. I?ée .cr énérale du m-o-rceau : situer raction s il y a heu. 3. EXJphcahon d.es mots, des idées, des règles de .gf\ammaire ,c'Omprises dans le ie:x:te. L'arbre de Noël

C'HaoÏt une veUle de Noël. L'arbre de Noël était déjà tout garni, avec des bougies, des oranges jaunes, des pom-m es rouges, d,e s noix dorées et des' joujoux. Sauf l~s .enf.ants.' t'~us :l'es .gens de Joa mais'On avaient .admiré l'arbTe. IVIInet aUSSI l aValt vu, avec ses ogros yeux verts; le braye ,c hien de. g~rde il' ~ vai~ vu ·a vec, ses bons yeux p 'l eins de Icaresses,; le ?anan J~une l ,a'v ait Te~arde de ses petits yeux noirs avant de s end'OJ'llTIn' dans. un COIn de sa Ml5s Bl'yant. ~age. . Noël

Quelle émotion Ille ·c ausait l'enveloppe de papier bl~n~! CaT le père Noël était d'une propreté exh1ême, et ne ~an~qu.aIt J~­ rnais d'empaqueter. s:oilgneuselnent SO!: ?ffrande. ~e n .e t,aI,t,Ja.luais un don bien magnIfI:que, ·car nous n. etIons pas nches. C etmt un ou t:out slmplenlent une belle pomnle pet 1't .gâteau , une orancr·e 5 , , . .,.,' 1" rouge. Mais 'ceŒa 'm e sembl,a it si preCIeux que J osal'S a pelne L G. Sand. -m anger.

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Nouvel an

Le jour ode l'an 1 La preillière aUlb e de ~'année 1 Le réveil plein d'espoir alpTès la dernière pensée à ran qui s'éteint! On s'était com.m e courbé l~ veiUesur oies -s ouvenirs. On -S.e réveihle, ce matin-là, plein d'espérances. . Trenfe et un décembre, premier janvier. Pour toutes les créatures humaines, 'q ue de réflex1ions viennent t'o us les ans, entre c,es deux dates! Eternelles s'Ongeries des vivants à l'heure où 'une année eX/pire. Tous les' ,a ns, lors1que ·cette heure sonne, on éprouve le besoin de jeter un coup d'œil sur <l',a nnée 'q ui finit, comme, après une journée rem.plie, on compte, avant de .s '-e ndonnir, ce qu'elle a amené ef ce qu'cille a produit. Une année qui meurt _ douze long,s mois dont -chaque jour a marqué une étape pour l'humanité en m·arche - ·corfil'bien cela empo'r te de rêves, -de chilnè:r:es, d'espoirs, de üroy'a nces, d'amitiés et de vie 1 J. Clm·etie. Réveillon

Un régal -q ue ma bonne aïeule nous donnait avec la p1u~ sensibLe joie était le fléveil10n ,de :l a nuit de Noël}, Pendant ,-qu'on, était à la !messe, :la lsou,pe aux ,ch'Oux verts, le 'boudin, la s'all'cisse, l'.andouille, :le mOflceau de petit salé Œe plus verJneiŒ, les gâteaux, les beignets de pOiHlmes -a u saindoux, touf était préparé mystéTieusement par e1'1·e et une de ses sœurs; et moi, seul confident de tout 'c et appareil, je n'en disais mot à personne. Aiprès la illesse, on arrivait; on trouvait ce ·b eau déjeuner sui' ~l'a tahle; on se récriait Slur la magnifi;cence de La Ibonne grand'mère, et cette [; eclam·a Hon de ,s ur;prise et dé joie était ,pour elle un p '1ein succès. Marmontel. Veillée de Noël

Sur- ses gonds huilés 'l "année t'Ûurne. La porte ,s e ferme et se l'ouvre. Te'lle une étoffe -q ue Il'on pile, les jours tombent en~ Jouis dans ,l e cof.fre mœJI.eux des nuits. Hs entrent d'un côté et ressortent de J'.autre, croiss'a nt déjà d'un ,s aut -de puce, ·à la Sainte-Luce. Par une fente, je VOlis briller Je regapd de 'l'an nouveau. Assis sous le ,m anteau ·de la .grande 'c heminée, dans la nuit de Noël, je 10 l'igne , 'colm me du fond d'un ,puits, en haut le ciel étoilé, ' ses paupières qui c:lignotent, ses petits cœurs qui grelottent; et fentends venir les doches, qui danS' J'air Esse volent, volent, sonnant Ja messe de minuit. J'aime 'q u'i:l soit né, l'EIlJfant à cette heuI'ie de 'la nuit, à ·c ette heure 'l a plus Is ombre où le monde paraît finir. Sa petite voix chante: 0 jour tu reviendras! Tu viens déjà. Année nouveHe, te voiLà! Et l'Espoir, sous ses ,c haud.e s ailes, 'c ouv,r e !l a nuit d'hiver glacée, et l"attendrit. Romain Rolland.


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Souvenir de Noël

Noël... C'est ,a près-demain -s oir la fête des enfants, el ceux ,des plus pauv-res auront 'leUl' sUflprci..se. Les élpidères de mon voisinage ont Tenouvelé ,l euŒ provi's ions de cornets de bonbons et de !pi'p es en sucre,et, au bazar, pour les jouets de six à douze sous, il n'y a que ['enl'bariJ"as du choix . Hier, je me sui,s arrêté Là un moment, avec toute la m-armai~.le du quartier. Les larges papililons de ,gaz f.aisaient 'f lamber l'étalage et l,elS yeux de 'c onvoitise du h ès jeune 'PU'blk, ga,m ins à 'culotte fendue et petites fBJes en bonnets. J e sais ~e que tout c e -m onde-là voudrait trouver dans ~,achen1inée, -d imanche Inatin. J e suis -a u courant des préférences. Si la fruitière d'en face me ,c onsultait, je pourrais lui désigner la poupée que désire -s.a fiUette; 'e t le gosse du perruquieT du ·coin rêve, j'en suis .certain, d'un fusil à .s oixantequinze centimes - un peu cher, je ~e dis pas. non - Sur :lequel on peut, s'il vous plaît, lfaire -p artIr de vraIes" -caps~le~ .. Sans COlnpter que pour les toutes petItes, pour les mOI,?-es a qUI tout joujou ,semble bon, pourvu ,q u'il fasoS-e du ,b ruit, IiI y a ~n m,agnifique assortiment de tambours, de tÎrom,pettes, de c~Iens. en carton -qui font « ouah! ouah!» et de 'Chevaux de bOlS peu1t, .avec un sifflet. Noël! V01ci que je redreviens enfant, Imoi aus'si, et que je me rappehle mes impressions de mouta'm , du tem?,s que je n'étais pas plus haut que 'c ela. . Françols Coppee. _ b) Exercices d"a'Pp'l ication: 1. RaIsonner ~es a:e-coDds. 2. Indiquer ta fonction de certains mots. 3. Orthogra!p~e d'usage. 4. Homonymes, Is ynonymes, antoTIYlmes. 5. Analyse IngIque et gramn1ati'c ale. 6. Conjugaison, etc. IV. COM.POSITION FRANÇAISE La phrase - Le paragraphe - La rédaction

1. Fnrmez des phrases, -a vec les mots du vocabulaire explipréa~a:blement. . . 2. Conjuguez les verbes -du vo.cabulaIre. 3. En un p-e tit paragraphe, montrez un petIt enfant devant l'arbre de Noël ou devant une vit'r ine. _ 4. Réda'c tion : 1. La messe de minuit. 2. La veiillée de Noël. 3. Vous :avez reçu un jouet: ,décri'vez, dites vo~re joi~. ~. Vous vous êtes arrêté devant les étalages des magasIns. DeCrIvez-en. 5. -Que vous ra!piPe1le la fête de Noël? 'p ar 'c onséquent, -c omment dev.ez-vous -c élébrer cette fète ? qué.s

ùes bergers Nous venons de ,r ecevoü', publié chez Delachaux et Niestlé: He-née Dubois: NOEL, poésies et .8'aynètes, dont nous puhl~on s ave: p laisir: Les Bergers. Nos lecteurs trouvero n~ dans ,c e p.e~It, recueIl ,m aints texte.s' qu'B,s feTont réciter avec 'profIt 'par leurs eleves.

IL y AV,A IT, EN CE TEMPS-LA , DES BERGERS .. . La nuit est -douce .. , E t les étoiiles, [anllpes tbriHantes, Se halancent... Dans ,les ·chaanlPs durs, les -c hamps pelés, Les moutons ,c herohent' pitance. Dans ~e silence, de temps en temps, Un agneau bê1e : « Ma'm an, IMaman ! » Sous les oliviers, Void les Be~g.ers, De laine drapés. Tour à t'our, ils veiLlent, 'o u somulei.lilent. Sous les oliviers, Les Bergers sont ,a llongés. La nuit es,t douce ... Et Œes étoi1es, brillantes lampes, Se 'b alancent ... ,Mais quel est' ce bruit nouveau? Ce n'-e st point lm ,c lair pipeau ... Ni Il'appel d'un faible agneau ... Prêts à défendre le troupeau, Effrayés, AI,a rm-és, Les Bergers ,s e .sont dre.slsés !. .. Du ciel descend, noble et pur, Un ang.e hahillé d'azur ... L'ange dit 'a ux bergers

[ « Ne craignez point, ~ar je vous annonce une bonne nouvelle qui sera pour tout le lp euple le sujet d 'une grande joie ... '" Un sauveur nous -e st né ... Et voici à quel signe vous· 1e reconnaîtrez: Dans la ville de David, vous trouverez un petit enfant', emmai'hloté, -e t couché dans une crèche ... }) ] (Ce texte est à lire ou à dire; à volonté.) Les Ber.geTs dressés, écoutent, s,i dérés. Et soudain, parmi les 1es 'lam,pes briUantes, Plus de mi1lle anges s)avancent. [ ... Louant Dieu et disant': ... Paix sur rI a tene ... ] Les Bergers -ras-s urés, écoutent, étonnés!. .. Puis dans un friseUs d'ailes, De fine soie, De pure joie, Les 'a nges -c hantant, ,q uittent les Bergers ... [ ... Les Bergers se dirent les uns aux aut'r es : Allons jusqu'à Bethléem ... rpour voir ·'ce -q ui est arrivé.] (Ce texte est à lire ou à dire, à v'Jlonté.)


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Et, par les prés, les chalnps pelés, Les pastoureaux, portant c3!deaux, GPesants frOlnages, légel's ,a gneaux) S'en allèrent voir ce Nouveau-Né, Et :l'adorèrenf, Devant M,a rie, tout attendrie. ... Ainsli, les tout beaux p.remiers, De simples Bergers virent [e doux Jésus !

La ferme de mon rêve Quel destin merveillrenx m'a valu cett-e aubaine, De vivre en !paix ·m es jours dans 'ce petit dO'ma~l1e, Assez près d'une ville, assez loin des vains bruits Toujours à Il nes labeurs, ,m es troupeaux ,e t mes fruits! Une ,calUne douce aux séduisante,s lignes, Sur un de ses versants voit s'Hager ,m ,es vignes, Cependant que son faîte ombragé d'oliviers Me sert de belvédère et de tour aux ra,m iers. Au pied de ,c e r'eIIljpart qui l'.a:brit-e ,a vec grâ'ce, Une maison soulit au voyageur qui passe; C'est' un manoir ancien, mais clair et rajeuni, Doux, ainla1ble, accueillant... et c'est là_ qu',e st Inon nid. Tout .près, fornlant un ,c orps autour d'une fontaine, Une éculie, un par,c, une basse--c our pleine, Un hangar spacieux font entendre parfois, COlnme un orcihestTe heureux, d'étourdi,s santes voix. Le verg'e r plantureux aux multiples ombr31ges, l\1,e ['ait l'été venu d'abondants étalages Qui, de pures couleurs revêfus tour à tour, Prol,o ngent l'hymne ,a rdent de la nuit et . du jour. Voici les champs, Les prés. Quelle housse ~lus belle! Le drlc uit des saisons toujours la renouveLle. y ·m ettant l'émeraude et le rubis et l'or, Dès les zéphyr,s d·e Inars aux feux de M,e ssidor. Tout au borod eIf,frangé de ce petit royaume, Où l'aulne se -COl11iplaît, où vient mûrir le chaume, Un ruiss'eau large et lent mêle là des chants d'oiseaux Sa musique berceuse épriose de roseaux. Près de l'onde, un bo-squet propice aux heures douces, :Prête à ·qui Je veut 'bien ses om'bres( -et seS' 'm ousses, J'en use et j'en abuse ... . Et :puis' tel est nlon cœur, Qu'il faut bien ,q ue j'en offre un peu de ce bonheur; Que de près ou de loin un sûr ami s'en .vienne; Qu'à goûter de ma joie, ainsi je le retIenne; Oue le vin du ,c oteau -c.oule sous l,e bos'q uet; Après de durs labeurs: la pa:l me et le bouquet. , Avril 1951. Rene Jaquemet.

i

ILE COlIN

DE lLA

GYM~

Leçon garçons 1. Mise en train

1. Alterner la marche et -l a marche en ftlexion, bra8 levés de côté. 2. 'MaI4che; au ;s'ignal : demd.-tour, marcher à reculons; au 2me signal : demi-tour et marcher nor,malement' (idelJl1 en courant). II) Gymnastique cOl'l'ective et éducation du mouvement et de la tenue

1. Couché ventTe, bras tendus deTrière 'le dos, mains jointes" soulever le trOIlJC le plus haut possi;b~e. 2. Balancer J,es bras en av,a nt, fléchir le.s bras mains aux claviocules, (inspirer, rentrer le ventre, sorti,r ,l a poitrine). 3: Fléchir et tendre ,les j,a mbes à fond en balançant 'les bras en avant (relâ'c hement en arrière avant l'ex,e rcice). Idem -a vec les jalmbes écartées. 4. Stat. lat. écartée, jambes tendues, bras levés obI. en avant en hau.t : tourne.r aUernati'Vement le torse à ,g auche, puis à droite, obI. en avant en has (insister sur la torsion du haut du COIipS.) Ide.m avec 1 puis deux mouvements de :re,s sort. 5. Sautüler .a ilternativem,e nt à 'Ia ,s iat. lat. écartée et oÙ la station normal,e. 6. Culbute en aTrièr·e. III) Education des capacités

Course d'ens,embole en circuit. - Disposition de ~la classe: Trois arbres disposés en triangle sont les points de départ de ch::tque équipe. Les trois équi,pes sont p1acées en colonne par un derrière leur arbre respectif.

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_ Exécution: Les trois équi'pescomp'lètes ip artent .au même signal. EUes -q uittent leur pl~' ce? .p~ s ent Il~ '~lus rapIdement pOSSI'-b l e damri' ère les trois arlbres IndlJque-s et l regagnent "t leur t place. ]. , La première équ~pe ayant regagne .s a :p ace et sean .U Ignee en ordre -e st vainqueur. Saut de m.outon. _ Les élèves sont disposés ,s ur deux rangs. Le rang de devant est en iposition de mouton. Le ~'~ng de derrière saute sur le rang de devant et se m'~t ~n posI~lOn de mouton devant ,celûi-lCÏ. L'autre rang saute -e t aInSI de suIte. Lancer de distance par dessus un obstacle (rocher, grange, -etc.) . ,M atérièl : Bal1es de tennis, pIerres, boules de neige. _ La classe est disposée sur un rang derrière une vieille orange, ,c haque élève ayant 5 pierre.s dans la Inain. Les élèves Tancent les pierrres par dessus lI a grange. , Jeu: Les lièvres encerclés VI. -

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M-a tériel : Une baille bourrée de 'vi:u~ 'chiffons ,?U un ball~n: Les élèves sont répartis en deux -e quipes de nlem,e no'm bl e . les ,c has s'e urs , les -lièvres. x

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.L es -ch asseurs fOI'ment un cercle à <l' intérieur duquel sont placés ·l es lièvres.

*** Reinarques : Cette leçon peut être ad3!ptée aux olas-s es de filles, .grâ,c e à quelques légères modifications -q ue la ,maîtresse apportera à la mise -e n train et à La deuxième ipa'l'tie. ,La .sousl--s ection « Ecole et spo-rtS }) travaiUiera cette leçon dans s·a séance du 7 décembre à GrÔne. E. Bavier. GOURS DE SKI POUR LE PERSONNEL ENSEIGNANT L'Association de.s maîtres de gymnastÎtque -du Valais romand organise un -c ours de ski d'une .journée pour tout le per~onnel -e nseignant à Montana, à Thyün, à Venbier et à Morgins. Ces cours seront organisés Je dimanche. La date et les renseignelllents .co-m plémentaires sel'ont 'c oullnuniqués aux participants inscrits, par voie de drculaire, dès que les conditions d'enneigement seront favoralbles. Les paliiCÏip.ants d oivent s'inscrire jusqu'au 7 décembre chez Joseph Vui'g nier, 'Président de la commission technique, à StMaudce (téléphone 3 65 40) . Indemnités. Les memlbl'es -de 1'Association p ': mr 1952 r ecevront ,l es indemnités suivantes:

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Les chasseurs essaient par des passes rapides de faire le plus grand no-m bre de touchés sur ôles lièvres. Chaque lièvre peut être touché plusieur.s fois de suite. Le maître ,c ompte les touohé.s pendant un temps délimité à l'avance (3 ou 4 min.) Lorsque le tem,p s est écoulé, les chasseurs deviennent lièvres et inversément. L'équipe ,q ui f 'a it 'le plus grand nombre de touchés, gagne l,a partie. Règle du jeu : Silence.

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