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Nos instants s'écoulent sans trêvej Ainsi z.zn nouvel an se lève. Quels espoirs nous apporte-t-il ? Se montr~ra-t-il bon, gentil? Satisfera-t-il le régent Qui veut santé et cœur vaillant,· Classe vraiment intelligente, Au travail touj/o urs diligente, Juste envers toute autorité, Pour tous plteine de charité? Si ce désir se réalise Et qu'aucun méfait ne le brise, Un paradis sera l'école, Du maître bien plus doux le rôle. C'est notre vœu le plus ardent, Confié au Divin Enfant.
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lVtadame . ·O'e laèoste
· Pieusement recueillie, une ' foule' nombreuse ' d'aInÎs d'ariciennesélèves, ac,e ompagnaient Madame Delacoste ·.à sa ,derriière d~lneure id-,b as ': ,üe petit cimetièr.e, de Saxon que SJa \piété filiale avait visité si souvent. . ' ,La reti"aite de cette 'inrfàtigable .t ravailleuse n'a' pas été 'longue, ,deux ans seu1ement. C'est 'en effet jusqu'à ,l a limité de seS fOl~ces, jus,q u'à 80 ans que Mada'me DelaJcosfè est r,e stée fidèle à son :poste et nous savons ' avec quelle énergie, avec quel dévouement elle s.ly est dépensée. . , Dura!!t quarall~e-t.rois ans, toujours égale à elle-même ou , mieux t~ujow"s progre~:lant d;ans l~ m'ê ?Ir,. ligne montant~, Nl<;>\~e cher professeuT de musi/q ue s est devouee avec un véritable culte à développer en nous l'/a mour du chant avec l'aulOur du bien. ' · Ame d'artiste, âme de .ip oète, âme de ,c hrétienne 's urtQut, M.a dame D.elacos,.t e a vilbré, à tout ce qui est beau. La nature l'en·chantait, : elle s'·estimait infiniment ri,che, ayant tant ,d e beauté à sa disposition. , · Cette beauté qui la ravissait, 'q ui la renlplissaif surtout d'une immens,e reconnaissance, elle aurait voulu 'la f,a ire goûter à tous, 3 ,s es élèves surtout. ,Cha/c une se souvient d·e ,c ette heure du samedi S{)ir {)ù la ,l eçon de chant ,s 'achevait Ip ar une audition de Bach 0'11 de Beethowen écoutée dans un rel:iJgieux silence. Sentir cette jeunesse en communkation avec ,eUe était une des grandes joies de MadaJlle Dela,c oste. Il y aurait tant à dire quand on évoque son souvenir. Il faudrait par'ler de sa charité pour l,es pauvres, de son dévouement à toutes Jes œuvres sociales. Rien de ce qui pouvait ,c ontribuer à donner un :peu ,d e joie aux hommes ne la laiss.ait indiffér,e nte. La souffrance même des aninlaux J'.émouvait: un -chien attaché tirant .s ur sa laisse, eX!cit'a it sa rpitié; des seinaines durant, on a vu Madrnm,e Delacoste pass.er chaque jour ,à la boucherie y acheter quelques os et les port,e r à ce prisonnier qu'elle trouvait sur son passage· Oui, 'Madame Delacos,t e était bonne, foncièreinent bonne. Je voudrais r31-p,peler encore avec 'q uel ,c uite eUe a entretenu, développé les affections de 'la famille. De ses no:mJbreux frères et sœurs, neveux ·e t nièces dis'Persés eJ.1 Eur{)peet ,dans les deux Amé' l'iques, elle était le trait d'union, entretenant en tous le lien s'a cré d'iln a'mour fraternel peu cÛ'mmun et réalisant ainsi le souhait pieux qu'eUe avait ;fait inscrire sur la tombe de sa 'c hèr,e maman: Aimez-vous 'les uns les ,a utres. '
Il faut vous dire aussi, chè;es instifutri.ces, rattachement J)]'ofond de Madam·e Delacoste à ses anciennes élèves. A chacune de nos visites eUe nous parIait de vous: une carte, une lettre, de.s fleurs, témoignages de ' votre ' reconnaissance, la réjouissait profondéII1,e nt. L'Ecole normale avait tellement été s'a seconde famille, 'qlle dans ses derniers jours, aux heures de délire on la surprenait battant la mesure, stÏ'mu'1 ant ses élèves ip our une belle ·exécution. Dans le, délire, s'On souvenir allait à vous et dans les veil:les aus.si. T,r ois jours 'a vant sa mort, on la trouvait au milieu ~e 'la nuit, très lucide ceUe fois, stylo en m,a in et un cornet de bonbons sur la table de nuit: «Je <c ompte si j'ai enc'Ore 90 bonbons pour les normaliennes». Un .de ses derniers soucis a été la ,c rainte de ne ,pouvoir répondre cette année aux centaines de cartes de vœux que chaque Nouvel An lui .rupportait; elle 'm e pria alors de bien vouloir, par la voix de l'Ecole Primaire, vous rem ercier en son nonl. M·eTlci donc, ,chères institutrices, pour ,c ette re,cÇ>nnaissance fidèle qui a tant réjoui notre ,c hère Madmne Delacoste. ' Nous la lui 'c ontinuer'Ons par notre tprière fidèl~, ,il faut être si saint pour aller au ciel tout droit. Laissons à Dieu ce secret, mais je ne ·p uis m'empêüher de penser que, souffrant encore ou non, M'a dame Delacoste est heureus,e: o.n obtient du Bon Dieu tout autant ,q u'on en es.père, or eUe a espéré beaucoup: Cette âme de foi voyait en Dieu un ,b on Père attentif aux besoins de ses enfants; le Pater était sa prière préférée, la dernière demande surtout: « Que Votre Volonté soit · faite ». Que de fois ne nous a-telle /p as dit: « J,e ne puis. rien demander au Bon Dieu, je n'ai qu'à Le remercier; toujours Il m'a donné ,c e dont j'avais .b esoin, il sait !mieux ,q ue nous ce ,qui nous est bon » . Quand une â1ue - à qui la souffrance n'a pas été Inénagée - en ·e st arrivée à cet abandon, elle Ipeut s.ans 'c rainte ,paraître devant Dieu: elle trouvera en Lui non un Juge, mais un Père. ,Chère Madame Delacoste; ,c ontinuez à nous instruiTe, aideznous à bien chanter le beau 'c hant de notre vie, .puis" chacune à n'Otre tour, recev,ez nous au « chœur d'ensemble» que sans doute vous avez déjà ,fondé Là-haut. S. A. :.:
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RECTIFICATION « Vais-je adhérer à un paTti politique » . C'est à la deJnande de ,Ml' Burki, expert ,en chef 'a ux exam,e ns pédagogiques des recrues, qu'a été organisée l'enquête que nous avons signalée dans 'le dernier numéro. A chacun son dû. Réd.
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Cours de ski à \7erbier 1. Pour toute réclamation -concernant les abonnements, s'-a dresser directement à l'imprimerie Beeger, à Sion. 2. Les abonnements à l'Ecole Primaire seront pris en remboursement très prochainement. On nous rendrait service en versant le müntant de fI'. 7.50 sur 1e compte de -c hèque Ilc 56, à Sion. 3. Ceux qui recevr.aient la revue par errellr voudront Ibien renvoyer le prés,e nt numéro avec la mention « refusé». ~~m.~~~~~~~~~Q8~~~~~~~~~~~~
i LE COJ[N
DIE: LA
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flssociation des maîtres de g~mnastique Cours de ski ILe Inanque d'inscriptions ne nous a pas permis d'organiser 'les quatr,e ,c ours de ski annoncés. Deux seulem-e nt ont eu lieu, l'un à ;Montana, ,l 'auke à Veflbier. L'Association organise un nouveau cours de ski pour tout' ]e personnel enseignant, à VeIibier, le di.manche 13 jla nvier. Si les ins1ci:-Ïptions sont suffisantes -e t si les conditions d'enneig.ement le peflmettent, nous envisagerons un deuxième cours Ipour la _même dafe dans une autre station. Ins'c r1ptions : pour le 6 janvier au plus tard, chez Elie Bovier, professeur de gyrnnas.tÎIque 'à Sion (Châteauneuf), téléphone 2.21.06. Les participants recevront le progr-a mme du cours par voie de ,c irculaire. Par suite d'une nouveJ.l.e décision du Comité, les membres de l'Association toucheront: les indemnités suivantes. : a) Frais de déip1a-c ement. b) Une indemnité de jour de fr. 8.50. c) Une indemnité de nuit de fI'. 5.-. Pour -le Comité technique: Vuignier.
"EcoIe et Sports", Grône Séance -d'entI'iaînement: 11 janvier 1952, à 20 h., salle de gymnasHque. Leçon - Basket-iball - Prés.ence indispensable.
Le Comité.
22-23 décelnbre 1951 Sa'm edi süir déjà, la Ip impante -e t coquette station de Verbier, revêtue de s-a parure hivernale, voy,a it accourir une joyeuse ,cohorte de skieuses et de skieurs venus de Monthey, de Vionnaz, de St-Maurice, de Saxon, de Trient et d'autres lieux du Bas. Les 'c onnaissances furent vite nouées dans l'ambiance propi,ce de l'accueillante Pension du Mont Fort. Diane à 6 h. 30, un !peu hâtive peut-être -au gré de certains-, déjeuner substantiel, service divin ... et' hop ! le télésiège nous amenait en 'q uelques minutes sur les pentes du Mont Fort, face au panorama splendide des chaînes du Combin, du Mont Blanc et des Dents du Midi. Sous la patienteef eX/perte direction des instructeurs Bovier et Vaudan, tout le monde s'iniHait aux finesse du sport blanc et essayait de dérouiller les articulations passablement ankylosées. Foin de la position as,s ise, en veineuse les préoccupations scolaires, quelle joie d'être élèv-e s ! Trop ,c ourtes hélas! les heures s'évanouirent -COlll-m e par enchantement et il fal'luf :se séparer ... Non sans avoir pris bonne note du prochain ,c ours qui sera organisé le 13 janvier, et remercié les initiateuI~s de ces :lulnineuses journées de ski. j~'complètenl-ent
Un participant.
Enseigner le ski à l'école: obligation. morale! Lorrs d'un remplacement dans un vill;aJge de montagne très isolé, aux habitations disséminées ici et là sur les hauts pâturag-es, à plus d'une lieue à fa ronde, je me sui.s vendu ,cO'mpte de l'impO'rtrrnce .de l'enseignement du ski dans nos villages de la montagne -spèci.a1ement. Les eXtpérienoes ef les observations -q ue j'ai faites _a u fond de 'c e va'llon, où je fis -m es premières armes pèdago,giques, m'autO'risent à dire, sans emphase, que !la pratÏlque du ski est une question vita:l'e lPour nos populations mont3Jgnardes. Nous pouvons tous ais'é ment nous représenter un ham-e au bloqué par les neiges dans lequel plus au-cune -colm munication n'est possilble à pied entre les ln ais ons isolées et le petit 'c entre religieux, intel:lectuel et économique. Tous les enfants, s.ans aucune exoeption, devaient ohauss,e r les skis pour se rendre à l'école. Les gflandes personnes ne quittaienf par leur habitation, f.aute de communications; ,eHes laissaient le soin à la Jeunesse de faire les achats -e t 'les commissions diverses au viHage. Le facteur ,a pportait le -c ourri,e r à skis. -M-ê me le révérend euré de ,l a parois-s e devait aocomplir à skis les déplacements re-
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quis par son ministère. Dans p.uy ~ituati.on semblahle, les famines sont ~n droit d'exirg er l'enseignement du ski à l'école et 'l'instituteur a une obligation .mOl,ale l'enseigner. Conscients de leurs devoirs ef de leurs responsabilités, le DépraTt'ement de 'l'Instruction et l'Association des maîtres de gymnastique ont touf mis en œuvre pour remplir leur .m ission dans ·ce domaine et initier la Jeunes·s e à ,l.a pratique du sld en ofiganisant des camps de ski pour les élèv·es:-inst,i tut·e urs et des cours ipour le personnel enseignant . Comme les observations qui précèd·e nt, concernant les cours, ne sont valables que pour les instituteurs, nous aimerions, et H serait à souhaiter ·q ue nos ·élèves-instituhices égal.ement pussent bénéficier des mêm·es faIVeurs. Les .filles de la montagne doivent savoir skier par ' nécessité, donc l'institutri,ee devra, par conséquent, être skieuse eUenlême et ens·eiguer ,l e ski à sa classe. Quant aux élèves de la plaine, elles doivent ·ê tre initiées à l'école déjà afin qu'elles puissent s'adonner ·a ux sports d'hiver et profiter ainsi de 'l'air pur et du soleil de nos montagnes. Ce n'est pas après l.a fin de la scolarité que ·oes élèves oa:mmenc·e ront à skier, si elles n'ont reçu aucune base dans leur première jeunesse. Nous ne demandons pas l'i'l npossible: l'exelnple d'une institutrice qui prat~que un peu de ski et une petite sortie, de temps en temps, quand les conditions ,~onf favor,a bles. Cela suffit pour donner un essOol' à la pratique du ski et .a méliorer la santé physlÎ.que et morale de notre jeunesse. Je ·c onnais .plusieurs vinages de 'la plaine du Rhône n'ayant presque aucune jeune fille pratiquant le ski. Je ne veux pas ouvri.r id une parenthèse pour vous raconter comment ces jeunes filles utilisent leurs loisirs durant la saison hivernale; nIais je suis ·certain ·que pour beaucoup d'entre elles 'la pratique du ski s'eTait salutaire .s ur .le plan physi'q ue et moral. Nous ·e spérons que dans un proche ra venir les milieux compétents et les personnes responS'aibles ' feront le nécessaire afin que cette larcune soit cOlIllblée, ceci pour 'le plus grand bien des enfants, .de ,l a famille et du pays tout entier. Mt. Ls.
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B 'U RRe et heureuse année .l Fin d'année ... Vœux de bonheur pour tous les êtres chers. Devant la page hlaruche, où vont s'inscrire les .m iens à votre adresse, institutrices du Valais Romand, je m·e pose 1~ ,question, dans lia tristesse ,q ui me· s·e rre le cœur, beaucoup ,comprendront, puis'q ue toutes les routes vont vers les hom.m es, quel ·ohemin suivre pour vous atteindr·e toutes par la corporation ? non :pas .simplement comme groupe, mais personnellem·e nt, dans ce qui fait qUE' vous ,êtés vous et pas une autre? Je n'en vois qu'un .: ·c elui de l'.amitié..,, C'·est pour ·c,e la qu'à tout·es je souhaite de garder dans le cœur Une retfiaite paisible où ,q uelles 'que soient les trav,e rses de la vie, rayonne « la Présence hors -de laquelle tout ,e st abs,e nce ». Que 'la ·monotonie de ' vorS vies faites indéfiniment de :la répétition -des mêmes' joies et des .m êmes peines, s'illumine pour les unes du .s ourire corifiant ,d'enfants heureux parce que vous êtes la maman si vous ·êtes la maîtresse. ' . Que pour les autr,e s Ira vie s'·enso:J.eiUe de la douceur des rapports établis :par l'amitié vraie, une ·des dernières ·c hoses qu'on n'achète pas .a vec ~de l'a.rgent dans le rayon des chos'es déjàco~ fectionnées. A toutes qui peinez Sur un labeur ,q ui n'a de. sens que dans le ra;pport av,ec ce qui d,a ns l'hnm,m e échappe au morcellement du t€lIl1pS et que vous r-etrouverez dans l'étreinte de l'Eternel Présent, un renouvellement, un approfondissem·ent de la vertu d'Espérance, mère de la patience que ,r equiert cette œuvre de longue haleine: l'·éducation ·chrétienne ,d'un enfant. Qu'à foutes il nous soit accordé de nous y ,c onsacrer avec une s~nté 'parf,a ite et un ,cœur vraiment donné. Y. G. «EXlposer, profes's er, dicter surtout est fadle; évei1Jl.er ·et l'·e spritest agréable, m'a is exercer l'.élève est une œu\Te Il ente et pénibl,e, d'autant plus que .le ·m aître a ['intelligence. plus vive. Plus le devoir est ,p énible, plus il impol te de le prêcher aux aukes et là soi-mêm'e .» (Diesterrweg.) déve~opper
n m ·anque
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,q uelque chose .à une éducation iq uand il ne s'y est jamias rencontré une faute, un reproche ». (M'g r. DupaIliloup.) «
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j~di's'P~nsahJ.e que récole se doit de donner à lia jeunesse, ear la
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PART][E PEDAGOG][QUE
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De la composition En 1937, les examre ns pédagogiques ont été rétabHs pour les l'Ber.ues, lll'airs sous Ufiie fnr:me différente de celNe qui s'e pTati~ualt av.ant le~l~ ·sllJprpres,s~olIl; puis ne 'S0r;tt examiné-s que les jeunes gens qm ont 'e te reconnus aptes au serVIce et qui sont déj'à entrés en ·c aserne. Du rapport qui :a été puhlié .par l' ,e:x.pert en chef F. Bürki, sur 'les examenS' pédagogiques ,des recrues en 1944, nous extrayons :les lignes suivantes, où IM·essieurs les instituteurs trouveront quelques directives ,c onoernant 1'-ensreignerrnent de -la co·m position sÜ'it à Il'éco;l e primra ire pro.plfement dite soit aux cours , . ' coIll\P1ementaITes. , « On peut eIlJ:';egistrer des Iprogrès certains, tout rprarticu1ièrement en ce :qui Iconcerne la réd3Jction de la Œ'ettfle. Les jeunes gens se s'e ntent beaucoup pJUlS' :sûrs d'eux-·m 'ê mes. Us ,s'avent que le lieu et .la date doivent figurer 'en tête de l,a lettre, ,q u'une suscription dOIt précéder le texte et que ce/lui-ci est suivi ,d'u.ne f:O'rmule de 'saJutatioIq.'s 'a ppropriée. Us rérparti.s:s enf pilus jll'di'Cieusement ces différentes parties de la lettfie dans l'es(pIRoe à dÏs!position, de façon q~e ,l e tout soit rpiais'a nt là Œ'œi1. Un [premier fbut a 'ainsi été atteint. Depuis le rétalblis:sement ,d es ,e xam,em ,p édago.giques en 1937~ chaque recrue ·e st -tenue d'écr:Î!re une Ilettre. Cela a incontestablement pous,s é les instituteurs des dasses supérieufles et particuHèrement ,l'e s maîtres des éooles ,c o.mplémentaires à vouer davantage d'attentiÜ'n là ·oette partie de l'ensei!gnement de 'la langue materneUe. Les Ifrui~s de ,Ce travai1 commencent !},e ntenlent à .m ûrir. Qu'on nous cOffiiprenne bien! Sir ["ens,eignement de la correspolnrdance doit êtfie Il 'objet de soinS! SiPéciaux dans les écoles, ce n'·e st pas dans le but d"amoooreT I},es notes des -recrues aux exam,ens. Pour 'l a ,m ajorité des écoil lers, la lettre s'e ra plus tard, l.ofisqu'ils s,e ronf dEwle nus aduHles~ à peu près l1a .seule fürme d'expTcssion émite utilisée. Nous Œeur rendons donc un signa~é se-rviee en leur RiPlPrenant .à (présenter une ,com'm unicatrion écrite proprement et dans les forrmes· 'v oulues. ,Les :1 ettres traitées ·aux 'e xamens de recrues - 'COInnlunÏrcation, r~ponse à la ,lettfle ou 'annonce, 'l ettre de IcoID,mande ou d'exouse, delnande de renseignements, etc. - 'sont les mêmes, que eeUes ,qui ·sre présentent dans la vie. Eliles [ont ip'aJfti,e du bagage
redactlOn 'Correcte d'une leUr'e peut s'atplp:œndre à l'écoJe. C'est .surtout vrai pour la dis,p osition ou, sli l'on 'préfère, Il e visage de la lettre. Cette partie d'une In iSlsirve , a ·s.on importance, cal', déjà avant de 1Ère, Œe destinataifle s'est fÛlnné rune 'p remièrre impres,s ion au vu. de ·La :p'ré~entation. Il .ne saurait non plus être question de fOUrll'lT des srchemas tout prêts aux élèves; ~l s'agit uniquement, dans le .müd~s.te ,cadre de 'l'érco:},e, de formler !l,e ,g oût pour une heur~use dISllwsIbon de la lettre. Il n'y a pas de règles absolument fIXes pour eela,sla ns peut-êtTe pour l'en-tête et pour les salutat'ions. Et mème id on ne peut pas les ap;p'U quer dans chaque cas. Toute cOlnmunication p1ace l'eXjpéditeUir devant une situation bien dMinie, qui 'l 'ohlige à chO'i.sli-r [a f'Ûrme .J:a [plus convenable pour la ,s us,cription ·et les salutations. Si l'on ,c onsidère uniquem.e nt le texte des lrettrres rédigées par 1. es recrues, .on constate que, s'il. y 'a :q ue'lques 'procrrès i'1s sont ce. lj , pend ant peu sensibles. Le texte ·est ,p lus condensé qu',a u début; on ,sre ,contente générrulement auj01.hlld'hui de ,l'eSls,entloe1. Dan~ la plupart: des 'c as, la lettre atteint son but, c'est-là -dire que le destinataire c01ulp rend 's ans autre 'c e qu'on veut lui 'cum.m uniquer. Il arrive toutefois 'q ue, lor.S'qu'il veut ténl0igner 'S'a déférence pal' exemple, l'expéditeur s'exprime en ,p hrases amphigouriques, dont il a peine à Sie -dépêtrer. Ce ·qui manque ·encore, c'est le naturel, c'est le style siIl1;ple, adapté à l'i'mpurtance de '}oa cOInnulnication. Si, dans l'ens'elnlbl,e, on Iconstate 1P[U1S de concision et plu.'i de c'larté dans La rédaction dre la lettre, lia nlême remarq.ue peut se fair,e, bien qu'atténuée, pour la ,conlposition. Le texte de la lettre est si bref qu'il 'n 'e permet hrabituel1em,e nt pas ,à l'expert d.e s·e rendl"e ,co:Iu;pte des insuffis'a nces des l~ecrues. Ce n'est que dans la lcorlllP'osition ,q u'on les -remarque vrai'ment. ~Mais !l a eomposition pernlet aussi aux bons éléIuents de faÎTe ,m ontre de leur érudition. C'eiS,t une des rais'Ûns pour leslq.uel!1es, outre 1:a 1,e ttre, ' on exige une .composition à l'examen des recrues. Dam.s la lettre, le thème fixe 'l econbenu; l',e:x:péditeur doit lui donner la forme convenalble. Dans lIa cÜ'lnipositirüIl, au contraiTe, on n'indi'q ue que 1e titre. Le texte varie su1vanf :1a pers:onna'l ité du -rédacteur, qui est Vlacé devalIlt une doulb'le tâche: trouver les ild ée·s et les ·exprimer ·dans une forme Icorre,c~e. 1C"est .pourrquoi la 'COIlliposHion permet mieux que la lettre de se fa'ire une i,dée de ~a valeur d'une rccrue. I!l a'lTive par exemple fréquemment que deS' jeunes gens qui ont rédigé f,a dleJ.uent une :l,ettre parfaitement ,e n ordre .s ous tous l,es rapports, se Iuontrent .failb les ret supeflfiici.els :L orsqu'ils 'passenf à la' ÜO'IIlij)osition; J'indigence des idées est ,remprla:c ée par un flot :de par01es plus ou moins vildes de :s ens . D'autres re·d ues, qui n'ont eu ['oclc as1ion de ,s uivre ,qu'une modeste écol,e,
.....- H16 .eherchent ~à : ~XiP.1'·ÏJ.:rlér 'ce .qu'e'lle~ ress:eJl!ten-t aveç beaucoup d'application; ·i nais leur plume peu ' exeI1cée réporiJa' ilia'l à Œeur €ffort. , ', La rédaJctlon a'une ,c omposition ne s'3jpprend ' pas aùssoÎ facilerlliem.t 'que ,celle d'une lettre. La !première est ·considérée 'c omme une des tâches .les p:}us dif.fi'ci'1es de l'école. Les résuŒtats auxqu-els aboutit l'enseignem\e nt de la ,co1I1jposition n'atteind'r ont j1amàis.: le nivea-u de l'ens'e 1gnemenf de la cOTflespondance. Il e:xis,t e pourtant certaines écoles dont 'l,es \résuŒtats sOlllt rem·arquables. Il ne suffit natuveUeluent 'Pas de fournir des suJets intéres.s-ants taux élèves et de les ID'v ifer à rédiger leurs implr essions. L,es 's ujets que nous jugeons intéres,s ants ne sont Jlas toujours 'cons~déré:s oo·m ·m e attrayants paT les ·é coliers. Ma~s on !peut· év,eill-er et former leur intél1êt ·ef déveloPlPer en même tenljps le goût de la rédalcHolll. Tl faut d'.abond inciter ~es ,e nf!ants à ne parler que .de faits ,q u'ils ont vécus et qu'ms 'c onnaissent partfaitem·e nt. Dans les ,c lasses supérieures de l'école populaire, on les ha1b ituera à mettr,e de l' Ol~dre dans leurs idées 'e t à les p 'r és-enter 'lügiquement ,e t ·eorrec' tem'e:nt. On ne peutahoutir à des résuUa:ts apprédables .dans ['enseignem·ent de la 'c ompos,if:ion ·que pa,r des exercilces fréquents, tels qu'on les pratique à l'écol,e pOipulaire. L'·é colle complémentaire, dont l'orientation ,e st de :p'lus en plu.s 'Pf'ofes·s ionnelle, n"a guère de tern,ps à consacr.er ,à la 'coID!position; el!le se contente de la ,corr·es/pondance d'laHaires. C'est' pOli'l~quoi nous ne Ip ourrons jamais ;attendre de -brillants tra,v aux de la part de jeunes gens qui, pendant Iles 'quatre üu dnq ans qui S'éparent leur sortie de l.'écol,e :popuJ.aire de 'l'éc-ole derè,cr;ues, n'ont pour ai.nsi dire ja.1 nais 'l 'oc·casi'Ûn de donner une fonne concrète à leurs expressions et à leurs idées. ·C'esrt pourquoi aussi .ce :serait' une en'eur de vouloir E 'p uter ,à l'école toutes les .fautes révélées par nos examens. On ne doit p'a s oub-Her enfin :q u'une oertaine proportion . des jeunès gens - prorportion qui s'exprim~ !plutôt en dixièmes qu'en centièmes - n'a janlais ,pu sui'Vre l,es programmes s'c olaires . nOIrllliaux. Ces jeunes .g,e ns pe~ativement peu doués sont naturel1enlent u'USsi ap,pclés à rédiger une composition lors de l'exaIuen des recrues. Il lf.aut tenir com:p-te de tous ces facteurs 'lorsqu'-on tdliesse .le tahleau d'ensem!h1e ·des résultats et pLus p-artÏlcu'Lièflement lorsqu'on jUlge 'l'écritm··e et' Œ'ortlllOg,f3Jphe. Les travaux dont l'écriture est gauche ,e t ~rrégulière sont ,e n générall 'c eux qui présentent forthodl'aphe la plus fantaisiste. Dans la m'a jorité des cas, le fond, l,e -s1Yl1e, .J'OIrth'Ûgr~phe et l'écritüre ,concordent pa,r faitenlent. Que1quefois, ,m ais :P1lus rarement, IOn 's-e tr-ouve en prés·ence .de travaux bien prés'entés, ,q ui font une eXlcel~ente i1lnpTess ion, mais dont l'ortholg raphe est insuffis'u nt'e.· On se demande alors ft quoi il faut' attrilbueT cette déf-ailla.'I1!ce unilatérale.
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. :. ua grammaire est-elle JnutiIe? ' . L'Oli-hographe - a ses règles particulières d'usag,e de féminiJil, de pluriel PU de personnes . .11 's 'agit, non d'une théorie , intel'ligent-e -de la langue, mais d'une pratique cOU-fante ,c onstituée par un fatras de formes qui n ?ont 'r1,e n d'intelligent ni d'actuel, puis .. .ue l'orthogrruphe ,a ét,é le faif du. has,af(~ ou de l'intél'êt et qu'elle n'a IPas évolué avec .la langue parlée . . Nous demandons donc, ,d'une part, que l'enquête menée par Freinet trouve un écho large et puissant, ·et d'autre part que tout soit fait dans un :but d'aluénagem,e nt de l'orthographe. Nous rappelons seul.ement 'q ue la ,q uestion a été traitée avec autant de compétence que possible par 'M . Lafitte-lHous's at dans son ouvrag·e: « La Réfor,m 'e d e l'Orthographe ». Le mênl,e auteur a été appelé .Ià fourniT . un rapport à la Diredt:ion de 11'ensei-gnen1<ent lprinlaire sur ,cellte .question, et ;il noUls a COln:luuni-qué 'c e rapport ,c om-m e document destiné à t:claireT notre discussion au Congrès de Nancy. Voici les propositions adoptées ,a u ·Con.grès. ., 1. Toutes- les finales ,e n x deviennent des finales 'en s (tille nois, des ,chapeaus, d .e s chevaus, ,s is ,c~eus). 2. Tous les participes :pass·és avec avoir S'ont invariables. 3. Suppres! s~on des lettres gr,e cques (éléfânt, téâtre, iu~e, çorale, or.uestre). 4. SUPIPr:eS'sion ,des -c onsonnes dQubles (a,l um,e r, jète cnm,nle achète, et,c., etc.) sauf SS. On écrirait: .fréquament, prudanle,1i1t. Tel est le minimum. 5. St~p:pression de SS. rellupl,a cé rpar S, le son z s'écrivant toujours avec un Z (l'oze, nlaizon comme gazon) . Voici maintenant une proposition faite lor.s d'une journée pédagogi;que organisée par la F.E.N.-,C.ü.T. qui m'a d·emandé mon ,concours : En, plus de ,c e qui est indiqué ci-dessus : suppression des x au singulier (creu au singu1ier, ,CT'e us au ~p'luriel, etc.) Roger Lallemand, tiré de .J'Educateur. Jt "
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Le mouvement éducatif à travers le monde provient du B. I. E . FINLANDE Instruction obligatoire. C'est en 1688 déjà que l'Eglise de Finlande a introduit l'instruction obligatoire. Pour rendTe cette mesure effective, les pasteurs refusaient lI a cérémonie de la confirma't ion et le nl,a riage
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reli'g ieux .aux Nlettrés. Depui,s 1866, c'·e st ['Etat qui -est responsable des éco[·es, mais la Loi sur l'instruction obligatoire n'a été votée ,qu'en 1921, date de l'indépendance -de la Finlande. La scol.a:rité [prés·e nte des pToblèmes -diff,k Hes là l'és·oudre dans u!l pays aussi vaste et là [a ip'Opulation aussi ,d ai'r semée. La loi préVOIt qu'une école d'Oit ,être .·c onstruite dans ,c haque 10'calité où s'e trouvent 16 enfants d'âge slc o[aire. Les enfants habitant dans un rayon d,e t,r ois milles de l'école sont tenus de sy rendre, 's oit à pied, soit à bilcyC'lette. s'Oit à skis 'Ou ·e n traîneau. Dans 'Plusieurs loca,l ités, des autobus spéciaux conduisent et ramènent 'les élève~; dans certains dist-r icts, iis sont Templacés par des hateaux-'Omnlbus. A midi, les enfants reçoivent un repas gratuit à 'l'éco[e. Pour les enfants ,q ui habitent à 'plus de trois mines de l'école, des internats ont été -c réés. FRANCE Stages d'infGrmation pour éducateurs.
Les éc'laireur's de France ont or.g.anisé du 15 au 23 juiLlet 1951 -divers stages d'information: 1) ,deux stages d'infor.mation en s'coutis:me, desHlliés auxm·e mbres de d'enseignement du 1er degré, du 2e degTé et de l'enseignement te~.hnique, ~'un à RouQcrate ~l'-autre à Châte1guyon; 2) un s,targe d Inf.nrmatlOn en 's cout> , t e'dutism' e d'extension, destiné aux membres de l" ens,e Ignemen, cateur.s ·e t moniteurs des instituts .m édi,co-,pédag'Ogiques,. internats et 'Classes de perfecti'Onnement, instituts d'aveugles et de snurdslnuets, et'c., à l'Ray-les-Roses (S. et O.). En outre, un ,s ta;gede perfectionnement :destiné aux direcfeur.s et éducateurs-,c hefs des institutions d'ohservation et de rééducation de jeunes inadaptés a été organi'sé à M,a rly-Je-Hoi du 8. au 15 juiltlet paT le Service de Sauvegarde de Œ'Enfance des Eda'lfeurs -de France. SUISSE
Surmenage des écoliers.
ILa Commis's ion .des ,m éd'e cins scolaires suisses a étucl-ié le p:r.ob'lème du sur.m·e nage s'c olaire e~ s'est demandé ~i ~es exigences ~col,aires justifiaient une intervenhon du ,c orps ~edlc,al. La plupart des 'p laintes relati'ves au sur.menage. s,colal're ~eüo~le~t de l'actuelle Tépa'l1:ition des enfants dans les , dlyers ~~gres,. aInSi ~ue dE',s 'e xigences ,c haque jour ,plus 9rarude~ '~es 'l~llheux lndustrwls .e t .de 'l'artisanat. Une TéglementatlOn offICIelle I~tepcanto~ale devrait fixer 'q uelles sont lBS connaissanoes s'c olalres reqmses p.ar Jes divers mi[ieux ,p rofes·s ionnels lors de l'entrée en appr;r;hs's a cre. La fO'fimation primaire, suffisante pour la pl~upart ?-es eleves m~yenset peu doués ne doit être ni discrédItée nI . contr~ riée par ces exi'gences. D'autre part, les \pro'gran~lnes IHtpo:es 'a ux eniants doiv,e nt être, dans la mesure du P?s~l'ble, ard~pte~s à leuT â·ge, à leur déve10ppemBnt et à leurs -capacItes. Il seraIt de-
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sirabiB d'exeTicer un 'c ontrôle des pr'O.grammes, pour les Umiter à l'es;senti~il. Lta ,c oncentration des dis'CÏtplines ·o bligatoires n'entrainermt pas une formation de ,m'Oindre qualité. SUISSE Une très grande éducatrice vient de mourir.
. IMada~.e 'M'ari~ Bos,c hetti-Alherti qui s'est' éteinte ,l e 20 janVIer 1951 a Agno, au Tes's in, avait ex'e rcé dans une -classe priInaire supérieure que 'l 'on venait voir de toutes [·es parties du monde. Elle fut la ip'r emière en Sui's se à introduÏ<re dans son enseignem·ent [·e travail individuel: liberté .de 'choix, Hlbel1:é du IJ.noment, liberté de la durée. Et ses élèv,e s aohevaient en sept nlois ce 'q ue les autres mettaient dix mois il. apprendTe. Le grand réfor,r uateur scolaire it;aEen, G. Lombardo-Radke, a beaucoup eont'rihué à répandre sa méthode. Les conférences qu'eUe a . faites à Genève, à Paris et ,a illeurs attiraient les foules. Aujourd'hui encore des milliers d'institutrices s'inspirent, .en Suisse ·e t en 'France, de ses directives. Ettle demeurera, dans l'histoire de hi pédagogie, comune une éducatrke popuhüre d'a'V.a nt-.garlde, qui 'a ura fait honneur à son ipayls et à son 'c anton. INDE
Education religieuse.
Le Conseil .c onsu1ltatif central de 'l'Education au cours de la session qu'il a tenue à la Nouvelle Delhi en avril' 1950, a recommandé, en 'ce 'q ui ·c oncerne la religion, que toutes les institutions pédagogi'q ues 'c onsa'c rent quelques minutes de silence à :Ila méditati'Ün. En mênle tem'Ps, il a approuvé les diTectives de la Conlmission pédagogique universitaÏ<re recommandant que les ,b iographies des grands .génies religieux, des >Citations d'un caractère universel tifiées des Ecritures des diverses religions, 'a insi que les problèmes fondamentaux de la :phBos'Ü,phie de la religion soient étudiés en 1re, 2e et 3e années des ·c ours universitakes, respectivement. L'éducation sociale à Dehli.
A Delhi, dans les districts ruraux comme dans les villles, on redouble d'efforts ·p our liquider l'analphabétistme. Pour ce qui concerne les distritcts ruraux, 'le département de l'instruction puhlique de DeJlhi vient d'introduire un nouveau système d'enseignement' audi'O-v.isuel qui s'appeNe « il a carav,a ne » . Il s'agit de quatTe ;r oulottes, dont l'une sert de scène à un théâtre ambulant, une autre 'c ontient un ciném'a et les d eux dernière's logent une exposition. La caravane se suffit à eUe-mêm·e, eUe fabrique son élect'r icité, possède des microphones ainsi que t'Out le matériel - chaises, tahles, ,c artes, affiches, Evres, 'etc. - néeess'a ire pour organiser dans les villag.es une inéla (fête 'Ou foire) éducative et cuHu-
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l'eUe. La carayane fait a'c tuellement un.e tour~ée. parmi les 300 vl'l Iages de rEtat de D·elhi, eUe 'Organise des mélas d,'une dl,lrée d~ 't rois jours. On espère créer encore. deux caravanes· prochainement. Quant' à la ville pé. Del.hi, son co.ns~i1 municipal a ina~gu : ré une ,c a,m pagne intensiv~ pour la liquidation d~ ranalphabétisme sur son t'errit'Üire. A cet. effet, eUe a ouvert 19 cent'r es nou, veaux dont deux desHnés sRécialem·ent aux femmes . Ce programme .a 'été .renforcé !par ,l a cr~ation de 7 ,c entres sUJpp'lélnentaire.~ grâce ,à la ·c üopél'ation d'organisations s'intéressant à l'éducation , ~fes adultes, qui partageront avec le Güuverneluent la responsabilité de radministration et du financement des nouvelles institutions.
où
Projet de grammaire pour, les . écoles primaires du Valais 2me livre (Leçons à tirer d'une expérience)
(Suite) . III. CRITIQUES
Et 'maintenant, les criHquès. Le principal .grief que font à ·ce projet de gr.ammai.r e des pcrsonnaHtés 'q ui, il ·est vTai, n'apIP,a rHennent 'pas au c.orps enseignant !pifimaire, ,c 'est qu'il s'écarte totalement de la lLgne traditionneliI.e. «Pouf1quoi ne pas ·c onse·rver la division tf1aditionnelle fo~ dée SUT les parties du dis'cour.s. Division non pas factice, maIS qui correSlpond à une exicrence norm.a,l e de J'.esprit : on apprend tout d'abord à ·connaître les mots et rusage qu'il faut en faire; on apprend ensuite com·m ent on les lie, dans :le :Tanga ge; on revient ensuite sur la phras,e pour en decouvnr les rap:po-rts 10'giques ,q ui uniss·e nt lies divers ,é léments ». 1 * n faut relnarquer que Ipresque toulÎes les .gramlnai.~es suisses et étr,a ngères sorties de pre~se durant ces 20 dernIeres années ont abandonné cet ordre des matières. Ne font guè're e~cep tion' que celles ·qui sont une réédition, revue ·e t corrigée, des m·anuels en usage 'a u sièclle derni.er.
* Les chiffres .qui figurent dans ce,s ,c ritiques indiquent chacun un l"iatpporteur différent.
'. ' Et puis, ' en rompant .'a'v èc ' lës ' :rJé·tho. a ~s t~a, diÙonJ;,lèlle,s :f.e~ ~onnaiIt 1a: "prÏlrnauté au '~el'bè, je 'n'aÏ' fait ,que ,su~Vre l, ~s' filstr~~'~ hons de n 'o tre plan d'~tudes ~ 'é dition. fHù3, .qui .préci~;e ' bie'Ii': « L'é
IPrO!g~amme .ne 'présente pas fétude des dix parties du di,slc qlhs dans l'ordre suivi par l'a tl:adition :..' L'enfant' dqit apprendre \~ connaître d'.abonl ,les éléments 'es3entiels de' lIa proposition : 'l~ lierbe) le nom et l'adjectif, 'c e ,q ui est nécess·a ire pour composer ùne prorposition 'sin1Jple, positive, negative ou interrogative; les éléments secondaires de la (prolPùsition: ,colllJpléments et , déter~linatifs... C'est ,l e ,tr.avail qui lui est présenté dans Il e premier lIvre du cours de langue française .' Dans Je 2me livre seulement, il abordera l'étude de la phl~asecÛ'mplète, c',est-,à -dire des prop'o ~ sitions unies entre ·e:lJles par des ' ,c onjonctions de coordination et de .subofldination avec, -c omme conséquence, J',étude des modes ,e t des teffiipsd,u subjonctif, du ,c onditionnel, de l'infinitif ,e t du participe }) . VoiLà des directiv,es préd:ses. Or, c'est le plan d'études qui établit les programmes, trace le plan des manuels. S'il n'est Là ·que pour la façade, mieux vaut le sUlPpdm·er.
Les instructions que vient de publier le 'c anton du Vaud, 1949, dans .s on «Guide pour J'·ensei.gnmnent du français}), sont tout aussi nettes. Et pourtant on ne fera ,pas aux Vaudoi.s le grief de n'être !pa,s traditionnallist·es par nature. ' « On a donc abandonné, y est-il dif, le plan traditionnel des manuels de ,gra-mn'laire 'qui 'c ommencent par l'étude des lettres, des sylla'b es, du nom, etc. Il faut tenÏ'r 'com,pte de tout .ce que l'enfant connaît déjlà. Des 'Botions, -com'm e ce},le du nom, du masculin ef du féminin, du singulier et du pluriel sont généralement bien aoquises ·au 'Cours du degré inférieur ... Il est d'ailleurs conforme aux lois de la psychologie de l'enfant que la connaissance intuitive du langage précède le savoir systématique., Il importe d'a'b order av·ec lui l'élément le ,~plus vivant de la langue, Ile verbe qui exprime, l'action) qui exprime la vie) le verbe dont l'enflant use constam1lnent pour s'exprim·er aussi bien oralem,e nt que par écrit. La premièr-e ;p artie de Ma Grammaire est donc .consacrée à l'étude élémentaire du verbe, de manière que l'élève ... disrpose le plus tôt IP ossihle de l'outil indispensable vour surmonter les :premières difficultés sérieuses de la langue française» . Voici maintenant Jetés !pêle-mêle, en vrac, l'éloge et le blâlne: .on verra combien divergent le,s opinions ex,primées. « Nos 'l naîtresses de français apprécient ce livre qui leur parait construit t·r ès logiquement et selon le.s données de la pédagogie moderne » . L'ordonnance des matières déroute un peu au prmnier ahord, 'm ais a;p:pal'aît ·e x·ceHente à l'usage. Règles claires ) , précises) simplement formulées ». 2
-:- 192 « S'eXjprime en une langue fréqueuunent vague, abusant de tournure.s et de ter.mes imprécis à n'avoir jamais une idée nette des problèmes gram'm aHcaux posés ». 1 .
« Ce .systèm,e de répartition doit donner au ·,cours supérieur ti'ex-cellenfs résulttatsgrâ-ce à sa daI·té, à ,ses multiples exercices pratiques et à s,es nombreux trucs 'q ui ont fait .leurs pr-e uves. Grammaire simple et ·m atière rationnellement répartie. Présentation pédagogique excellente». 2 «Nous regrettons un morcellement, un épal'pillelnent de certaines ,connaÎssance.s qui .rend leur synthèse encore plus ardue ». 3 Le !but de l'analyse logi1que est l'étude et lia découverte des rapports entre les dififérents lnembre.s d'un juge'Inent et entre plusieurs jug.ements. 3 . ·C'est évidemment beaucowp exiger de la pa'r t d 'élèves primaires. - « Un enfant d'école pr1maire n'a pas la structure mentale, ni la pensée logique voulues pour assim.iler :les règles et les rapports de la graIJ.ll'maiTe française». 4 (Et .ron veut exi'ger d'eux 'c ette synthèse) ... Je me suis inspiré aussi des s/a ges avis suiv-a nts: « Les m a tières du livre ont toujour,s été -c hoisies en ,fonction des possibilités de l'enfant et des nécessités pédagogiques les plus urgen~es. C'est ,oe double lp rincipe gui ·a ,déter miné l'ordre et la table des lTI.atières ». Guide méthodique. Va ud. « Exercices d'application pratiques et abondants placés Îlnnlédi'atelnent 3Jprès l'énoncé». 2 . « ()f,fre un choix d'exemples .d 'une qualité commune et parfois vulgaire». 1 Il faut se borner à l'école primaire à d,es ·exercices plus sin1ples, plus près du langage. 5 (Donc les exenl/ples et ,l es exercices ne ,s ont lPas assez si'mples). « Je souhaiterais une !p1lus lal'ge place aux texte5 suivis ~' l'ensemble des plu'ases détachées est pratique, (tnais si plat d'inspiration». 2 « Cette façon de procéder -- étud.e de la phl'ase est excellente au degré inférieur, mais n'a qu'une valeur relative ~u degré supérieur, les élèves ayant dé.ià une notion claire de la phrase ». {) (Heureux iprOifes-seuT !) « Toutes mes félicitations! Il y a des exercices en nombre suffisant ». 7 « Ce ,qui me v lla ît , c'est l'abondance et la variété cles exercices le souci -constant de ,cha i-s ir des exelnples et d es texte5 de
chez' nous, les mises en garde fréquentes contre les expressions
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193-
.fautives de·s plu') courantes en Valais; la dis'crétion de ,b on aloi .avec ilaquelle l'.auteur ·c hoisit des exercices dans le domaine du ,c.ulte et de la reli.giori. Cette gramnlair,e m-e paraît convenir non seulem·e nt aux <Classes pdlmaires, professionnelles et co-mlplémentaires, mais encore aux collèges. (Çà ,c'est une autre affaire). Tel quel, ,le p-rojet :m e paraît présenter une bonne moyenne. J.l ne dit pas tout, mais il dit l'essentiel, au delà de l'essentiel ». 7 « Présente certaines lacunes pal' l'Op port au minimum que .doivent connaître les élèves s'ils entendent parler à peu près -c or-
rectenlent lI eur ,langue et -c ontinuer leurs értuaes ». 1 « Je ne ·c rois que ·m édiocre,n lent. à la valeur de l'enseignement grauHnatical dans nos écoles. A l'école prim.'air-e, la -grammair-e sert surtout à l'a,cquisition de l'orthographe. Il -en résulte qu'un ,couros de gramlnaire au stade p ,r imaire !lne paraît de fort peu d'ünportance. Un Inanuel devra surtout contenir des exercices ... 'Comme vous l'avez .fait. D 'autre part, ,ce manuel pourra .-conteni.r -les quelques règles élémentaires utiles surtout pour l'ol'thograplle (Freinet parle paradoxale.ment d'une grammaire en 4 lP'a ges), sorte de vade nlecunl d'ortho-g ra;phe ,e t de · langue. L'école primaire aura .b ien Inérité de l.a société si elle se borne à a pprendre à ses élèves à ne pas enfreindre ces quelques règles élémenta'Î'l'es et si .elle ~Dnrend à ·ces mêmes élève.s à savoir cher·cher dans les ouvrages .spéciaux (di-c tioilnaire, grammaires plus com-p lètes), les rensei gnem.ents dont ils pourront a voir besoin plus tard . A 12 ans les enfants sont équipés intellectuelleluent pour 'c Ü'lnprendre les analyses grammaticales qui, avali.t cet âge, ne peuvent être inculquées aux enfants que pal' le moyen d'un dres5age intellectuel qui ne porte aucun fruii' ». 8 « Votre beau travail rendra .serV'i,c e pendant ,l ongtemp.s et à beaucoup de eollègu·es, mêJ.ne hors des limites du Valais». 9 « En exalninant le détail, nous av~ns relevé .de nombreuses insuffisancef., voire des inexactitudes. La notion de la diphtongue Incmque». 14 (Est-ce possible! Co'm ,m e s'il. avait voulu répondre par avance à ce rapporteur, 'Void ce que dit à ce sujet un ~utre ,m aître). « Je ,crains le jargon grammatical et je -c onstate que vous avez supprimé bien des mot5 qui ont un petit ail' savar:t; -.enlevez encore: transitif, intransitif, passif, relative, explzcatwe,
déterminative, subordonnée conjonctive ». 1<0 . « Certains ohapitres nous ,p araissent notoirement ' insuffisant5 ». 1 « Nous Icontinuons ·à perdre des heures preCIeuses à un enseignement prématuré des espèces et des fonctionS, au détri.n~enl d'une vraie culture de la langue ... Deux savants se sont rejOInts p our a.f.fimner cette vérité : Claparède et -Ch. Bailly ». 4
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« Le :projet 'de .grammaire .s'adnpte très bien au. degré supérieur d&s . écoles primaires et il !pouna aussi serv-ir avant.ageus,ement' aux écoles indu~tr.ielles professionnellle~ et mème ' ,ol-assiql,l es )}. .11 _ - i «I.l existe des gram,maires françaises et belge-s 'b ien ' supél'ieures à tous les points de 'v ue }) . 12 « ,Ce 'lnanuel suit un ordre logique, 1. d'abord dans la place qu'il 3.'oco.rde aux divel"ses parties du dis'c ours; 2. ensuite dans -l'étude des règ:Ies et de l'ürthographe où il p 'a rt d'exemples pour en déduire les règles à retenir; 3. enfin dans leur application par le Ichoix d'exerci,ces nombreux, pratiques et variés où la mémÜ'risation, la réflexion et le jugement des élèves trouvent oc·casion _d e se dévelolpip er. ·Ce qui ,c ontribue à faciliter la mémorisation des règ'].es, et ·de l'orthogra.phe, c'est que dans chaque l,e çon reviennent des ·exel"cices de vocabulaire, de ,grammaire, de -conjugaison et souvent · d'analyse. Pour l'analyse ·g.rammaticale on ex·e r,c e \Surtout les élèves à donner si'mplement la fonction des mots. Dans J'analyse logique on réduit -les sortes de prO'positions à 'c e qu:il importe de ,s avoir }) . 11 « J'aim,e rais que toutes les règle·s ,a pportent à l'élève et au maître la sécurité, la ,c ertitude d'une étude plus fouinée, pluS co,m plète 'q ui tranquiLlise l'esprit et -donne ,c onfiance. Ex. Féminin des noms et des adject:i!fs: ,ces règl,es incomplètes laissent l'impression d'une étude üÙ l'on ,se contente d'un à peu près. La gram,m aire du cours supérieur ,doit donner à l'élève le féIninin des ,m ots qu'il n'a ,p as étudié jus'q u'ici : le -cer.f, la biche, et-c. L e Evre doit renferuner 1. des règles précises; 2. des 'exceptions Oll cas ' particuliers complets (Où les trouver, puisque les gram,m airiens ne réussissent pas à s'entendre); 3. des exercices d'application variés. Le ,projet satisfait le ,p oint No 3; mais les points 1 et 2 ·m e paraissent in~uffisamment fouillés. Les ex-ertCÏces d 'appHcation ne peuvent combler ,c ette la,c une. Une notion doit d'abord être apprise. Le projet ,cOlnpl'été en ·c e ,q ui concerne les règjes et les ex'ceptions fournira à nos élèves ,l es éléments indispensa'b les à l'étude de la langue et leur inculquera par la ri-chesse de sa matièr'e, ,l e ·désir d'aUer au fond des ,c hoses, l' amour du travail en ,p rofondeur, la joie de savoir et }a Ic onfiance qui en découle )} . 13 « L'orthographe grammaticale et usuelle s'acquièrent moins par des leçons systématiques que par le caractère et la multiplicité des ex ercices ». 5 - « Je trouve que vous e,m ployez trop de définitions, tl'Op de règles, tl'Op d' exceptions. Je ne -crois pas à la vertu des l'è({les mémorisées. Je ,c rois bien plutôt à 'la vertu des exercices. Vous en avec co:m posé d'ex>oellents dont le nombre pourrait être au gmenté san s ,c rainte ». 10
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« Quelques exposés 'n éce's saires manquent à [' ouvl'age : formation des temps; tableau des .temps primitifs, éléments fondàIiientâl:lx du style, conditions et élégance du style». 1 . « Ajoutez le tableau .ct.e,s verbes irréguliers, des verbes ' impersonnels, des verbes 'défectifs »'. 13 - « Supprimez l'emploi des temps; ne suffit-il pas de 's avoir les employer (nombreux exerocices). On devrait avoir le coura,? e ,d e simplifier l'étude des adjectifs déterminatifs; une leçon suffIt, et une leçon pour les pronoms correspondants; toutes ces définitions nIe paraissent inutiles (- à moi aussi -). Les exerc~ces orthograplüque~ ,p-araissent alourdir le 'l nanuel, i:l s po~rraIent être grollipés après les 4 ,parties g,ra,m 'matÎlCal~s. Votre .lIvre ~ga crnerait encore à éliminer tout ,c e qui, ne contnbue pas Indubitablement à ce Ib ut orthographique; il faut éviter les connaissances qui "ressemblent à quelque vaine science du langage ». lO (Bien d'aocord, mais ... ce n'est pas l'avis de certains rajp[po::.'teurs). _ « La syntaxe que nous .c omparer ions volontiers à l'épine dorsaJe de la ,graInmai're, me paraît singulière,m ent réduite dans le tout ». 3 (Poriniot .dit ,q ue ,c 'est la conjugaison qui doit être l'épine dorsale de tout bon .cours de langue. D'aihleur,s la syntaxe 'de construction est fort étendue.) « La pla,oe ,f aite à la conjugaison nous paraît excessive en ,comparaisün ,à 'c elle aocordée à .la syntaxe ». 3 (Le canton d~ Vaud écrit dans son guide 1nétJhodi'q ue : Les auteur.s .ont aUache une grande importance aux ,exer.eÏ:ce-s de ,c onjugaison qui, comme l'a écrit justement Po-riniot, doivent -constituer ,l a charpente de -tout bon cours de langue). . _ « Un mini,m um est laissé au nom, au ,genre et au nombre auxquels il faut bien toujours revenir et qui ,font id fi'g ure d e p:uents pauvres. » 3. . , . ," ., , _ « Réponse, VOIr GUIde lnetho~l,que deJ13., ,c~te. ». Des ~?; tions comme ·celles du no,m , ·.du masculIn ,e t du femInIn sont de Ja bien froquises au 'cours du degré inférieur. _ « Pouf'quoi ne ferait-on pas aPipel à l'un ou l'autre ~a nuels ,s imilaires (grammaire éditée par ,Payot donnant entIere satisfacHon ? » 3 _ Oui Inais le n'om est relégué à la page 272 !! et la place ,qui l~i est faite -est encore plus restreinte que dan,s' 'le projet présenté; et l'on -consacre 168 pages au verbe et a l a phrase. Alors quoi! vérité au delà, erreur en deçà? « L e rapproch-ement .des adjectifs et des.prono-ms dé~o~stra tifs ne risque-t-il pas d',a,c centuer ,l a confuslOn entre adjectIfs et pronoms ? » 3 . . ' (Ceux ,qui utilis~nt l' eXtcellente graInInal.re Atz,enviller ou q~l ap pliquent son espnt ne ~e pensent pas; Ils pretendent ,p Iutot le 'c ontraire).
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« Nous. applaudissons à la présentation de la leçon 'Par un texte mis en évidence. Mais ipourquoi -celui-'CÎ n'est-il jalmais emprunté à nos ,olassilq ues, à nos _a noêtres. -Comm-e on form-e patielllment l'oreiLle d'un enfant qui ohante faux, ,ces textes heureusement choisis ;initieraient nos élèves à l'-a rt de la grammaire auquel ils sont loin de demeurer insensibles... Dans une gramlllaire nouveLle, nous aurions aim'é rencontr,e r des exerdces plus variés, moins mécaniques. A ces exel~cices en phrases détachées, nous préférerions davantage ,d es -e xer'c kes en texte suivi qui tiennent plus cOlnpte de la formation générale.» 3 Réponse: voir AtzenwiUer et Guide méthodique vaudois (texte déjà cité) .... On n'y trouve que de rares exeIIlfPles de la règle à ap,prendre. On impose la -c opie ... - « Nous velirions avec syulrpatJhie les remarques orthographiques faire l'objet d'un ap,p endke ». 3 (A
Cl. Bérard.
suivre)
PARTIE PRATJ[QUE
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La mort d'un chien
Un g;roupe tout à l'he~e était là sur la .grève, Regardant queLque chose à terre. - Un ,c hien ,q ui crève r M'ont 'c rié des enfants; voilà tout ce que c'est. Et j'ai vu sous leurs pieds un vieux chien qui gisait. L'océan lui jetait l'écum,e de .ses lam-es, - Voilà troi.s jours qu'il ,e st ainsi, disaient des femmes; On a beau lui :p arler, il n'ouvre :pas les yeux. - Son maître .est un marin a'b sent, disait un vieux. Un pilote, pas-s ant la tête àsa fenêtre, A repris : - Ce chien meurt de ne ,p lus voir son maître Justelnent le bateau -vient d'entrer dans le port; Le maître va venir, m la is le Ic hien ser.a mort. Je me -s uis arrêté près de la triste bête, Qui, sourde, ne ,b ougeant ni le corps ni :l a tête, Les y.eux fermés, semblait -m orte sur :le pavé. 'Co,m m-e le soir tombait, le maître est arrivé. Vieux ,l~i-même, et, hâtant son pas 'q ue 'l 'âge casse, A murmuré Le no-m .de son chien à voix basse. Alors, rouvrant ses yeux IPleins d'o.rn!bre, exténué, Le '0hien a regal~dé son D'laître, a remué Une derniè:r.e fois sa pauVir'e vieille queue, Puis il est mort... V. Hugo. Le dogue
LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt: CHATS ET CHIENS J. REUITATJON
Le chat dort
DoJ's, mignon chat blanc, dors, Reste à ronronner, reste ·cO'ucrhé, Et fernIe un ,peu tes yeux selnés d'or; Les .souris montrent leur nez aux .trous du plancher. Dors, mignon chat blanc, mignon ,c hat Igris, Avec ton ruban de soie au cou; Les souris vont venir, les jolies souris Que tu ,gr iffes à petits CoÜ1PS. Elles vont s'attabler autour De la bonne assiette au gâteau; Dors, mi:gnon ,c hat Iblanc à pattes de velours, Tristan Klangsor . Et ne t'éveille pas trop tôt!
Un gros dogue passait: un lourdaud 'le rencontre, Aussitôt il :!tH montre Une pierre et lui dit: «AppO'rte 1 ou de ma main Tu seras étranglé d'importance. » . Le chien ne s'ém-e ut pas de ,cette impertinence; Il fait la sourde oreille -e t poursuit son chemin. Mais un petif enfant lui fait .silgne; il .s',a rrête. IL 'enfant cueille une rose, 'et, joyeux, la lui jette. ,Le dogue 'a vec rapidité S'élance Et,_.sans !peine, il -a ocorde là l'a'm abiHté Ce -q u'il refus.e à l'ins'Ülence.
Lachambeaudie. II. VOCABULAmE
Le chien: un dogue, un ,c aniche, un éprugneul, un lévrier, un terre-neuve, un 'b asset, un fox-te·r rier. Qua'lités du chien: il est affectueux, dévoué, courageux, fidèle. Ses actions : .j:} ja,p pe ou aboie, hl gronde, il mord; il flaire , court, bondit; il 'l ape, ronge, broie les o.s.
Le chat: un chat augo,ra, un chat de gouttière, un matou, un :c baton. Son pelage est tigré, soyeux, 6p~is. Ses griffes sont acérées, TétractHes. Le 'c hat ,miau'le, ronronlIle, faH le gros -dos, hérisse son poil, guette, faIt ' patte de 'Velours. l ' Insérer dans une phrase les mots ou eX/pressions soulignés. Il f.ait patte de velours. Ronron, faire ,le gros dos, fourrure soyeuse, ,ê tre com'm e chien et chat. - A bon chat, bon rat. La :langue du ·~hat ·e st (rêche), son poil (soyeux), sa démar~he (souple), il a l'air (doucereux), on le dit (hypocrite). Il est (avide) -de chair fraiche. Il (épi·e) . patiemmenf sa proie, bondit et "l' (agrippe) de Sles griffes (acérées). A lia vue d'un chien, son poil (s,e hérisse), sa queue (se dr,e ss·e, se gonfle), H (crache), il (souffle), il est (hideux) et (terriJble). . DI. ORTHOGRAPHE
a) Préparation: S'en référer au numéro 4. Un beau chat
Mititi était un chat de gouttière à poBs ras, à longue queue ,a vec des oreilles très grandes, des taühes jaunes et bl'anches sur tout l.e corps. Sa f.ourrure était épaisse et dou:ce comme un velours. Jip et pus~ Jip est un .grand caniche noir tout ve'lu; un moment, il aboie très .fort ' saute contre vous et a :l'air de vouloir vous dévorer; l'instant 'd'après, il pense à autre chose et vient vous lécher l,a main. Puss a l'air douoereux et aimable. Dès que Jip voit PUS's, il jette un hurlement, découvre ses crocs. A. Liclltenbergel'.
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,M es chats l,
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Les -chats, ' ch~z mo( ·m iaulent tout le jour. Us dégringolent .l;~s ~s·c.a,JieTs, :galopent . sur ~e. ~ toits~ Des porté~s . qe pet~ts chats rampent ,a u soleil. Des chattes 'se font belles 'à coups ae. ,langue, d 'autres font le gros 'd os, p'l oient jusqu'à terr~ leur!) souples échines; se ' sbuf.flent au nez av·ec fureur et' 's e g'r iffent il ~9~t~ volée. Paul Il!/al'gu~~·it~. ' '.. ,-' Occupation~
de chatte
p 'auvre Moumette! pendant ,l es' pl'emi,e rs hivers de sà vi'è 1, elle fut J>lus ,d'unè f'Ûis 'l e petit démon fa.milier, 'le petit lutin ~e -:hemi'l1ée qui égaya maman , et tante Claire. Quand j'étais 'e ri-ant .sur 1es m ·e rs 'l ointaines, elle leur 't enait fidèle compagnie, l.es tourtnenfant à l'occasion 'et lai StS anl sur leurs irrépro'~hables robes: noires, pareilles, des paquets de son duvet bLanc. Très indiscrète,. elle s'installait defOol~ce sur leU'rs g,enoux, sur 'letir tab'le à ouvr'agè,. dans leur ,c orbeille mêlue, par fantaisje, embrouillant leurs pelotons de 1aine ou leurs écheveaux de soie. Et alors eUes disaient avec des airs terribles, et, au fond, aVec des ·e nvies de rire : ~( Oh ! ;m ais, cette ohatte, il n'y .a pas nloyen d'en avoir rais'Ûn 1... Allezvous-en, madffilloisetle, ,a liez ... ! A-t-on jam·ais vu des façons. cümme ça ! » Les chats CAu grand-père'
Mon 'g rand-père avait troi~ chats, ,qui, ,c haque soir, a,J laient 1 €IlJcontre dans la rue. Mais, une année, il tomba malade. Les ohats 'c ontinuai,ent à aller le chercher et revenaient tristement. Un lour, passa par la ville un vieux mendiant qui· ressemblait à l'aïeul. ILes trois chats s'y troH1jpèrent, aollèrent car·e sser le mendiant, puis ils se mirent à marcher devant lui jusqu'à la maison. Il les suivit. La famille aLlait s'e mettre à taJble. Alors, pour ne .pas se montrer moins charitab'I.e que' les ,c hats, on convila le mendiant' à Ip rendTe place dans 1.e fauteuil du grand-père. à sa
Riquet
'Co~ché, à .s a coutunle, au tond du fauteuil de son maître. Riquet dormait en paix. Mais, ·106 souvenir des péri'ls qui assiég,e aient 'leurs aïeux sauv3!ges dans les forêts, tend lég.er le sommeil des ,c hiens dnmestiques. Tl ,c onvient de dir·e aussi que cette aptHude héréditaire au prompt l'éveil était entretenue tChez Riquet par le sentiluenf du devoir. Ri·quet se considérait lui-m,ênle corrume un ·chien de garde. Fermem,enrt convaincu que sa f.onction était de garder la maison, il en concevait une heureuse fierté. Mais il n e savait Ipas ex'a!3tement rc e qu'i'l avait à garder. Et e'était un gal'd~en féroce. A. France.
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La chatte et son petit
Son poil a senti passer l'ombre des ois·e aux ! Ene ne sait pa" bien ce qui arrive. Elle a ouvert trop vite ses yeux, d'un vert. qui m,e t l'eau sous la l,angue. Ses taches de chatte portugaise semblent "plus en désordre que Jamais: un .rond orange sur la joue, un bandeau noir sur la temp,e; trois points .n.oirs au -coin de la bouche, "près du nez blanc. fleuri de rose. Elle baisse :les yeux et la lnénl0ire de toutes ,c hoses lui renlonte ia u visage dans un sourire triangulaire; contre elle, roulé en escargot, som-mei'lle son fils. « Qu'il ,e st beau! se dit-elle. Et gros! Aucun de lnes enfants _n'a été si beau».
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l'ares au milieu de ses boucles. ELle a une longue langue mince~ que la salive argente. EUe est capricieuse, honnête, sauvage, pleine de dignité rusti:que. II. Décrivez une chatte qui s·e pro,mène dans le jardin. Exem;ple : La voyez-vous? A petits pas, t.our à tour affairés', et nonchalants, dans l'allée enso:leillée, eUe chemine ... Un instant,elle s'arrête, Haire une t'Ouffe d'herbe, frissonne, secoue' sa patte ,m ouillée de ros·ée, fouette ses flancs 'm aigres de sa queue pendant,e retr.oussée au -b out, puis s'étire ,et, de nouv.eau, trottine. A. Lichtenberger.
Promenade avec mon chien
Quand il fait beau, vers ,l,e s cinq heures, je prends ma canne ,et mon béret, siffle mon chien, et en route. Nous :partons ensemble reconnaître :les cham:ps. Nous montons juslq ue par-delà les .dernières vignes. Alors mon ,chien m,e quitte, il va m'attendre au premier chemin qui tourne à gauche vers la garrigue. Il bat les .buissons. n court, suit des pistes, traverse ·conlme un ouraga n les hel'bes tranquilles.. La terre mueUe s' anime à son 'Passage. 'Chien fou, tout fuit de Viant lui, épouvanté: les moineaux, l·es ,a'l ouettes, les lapins, les poules, les poules égarées des métairies. Il pousse de t,e rribles cha,r ges, puis brusquement s'arrête, se fi ge, parce qu'il a flairé un lplus gros gibier ou bien simpleInent pour lnieux jouir de sa puis's ance. Je ne sais si j'admire plus en lui . sa -folie ou sa -science. Car il Slait tout de cette terre. \Pas une lnare, pas un Ipoint d ' eau sur ces pentes brûlées dont, _d 'une année à _rautre, il ne s.e souvienne. Exercices d'a'PpHcation : S'o8n référer au numéro 4. IV. ' COMPOSITION FRANÇAISE La phl'ase - Le pai'agraph e - La r éda ction
1. COlnposez -des phras,e s avec les mots du vo·cabulaire. 2. Conjuguez les verbes du vD'cabu'lair,e. 3. En un paragraphe, montrez votre ch at guettant une souris D'U jouant avec un peloton de laine. 1. Faites le portrait d'un chien que vous ,c onnaissez b ien . 4. Rédàcti.on : Exemple: Fidèl.e est une chienne de deux a 71s qui n'a p as sa pareiLle. Elle est ·b elle ·à sa lnanière. POUl' sa tarlle nloyenne elle a une trop grosse tête ronde ébouritffée e.t les yeux bleuât.re~ s ou~ de 01'OS sourcils roux. Les dents merveIlleuses sont du laIt qUI brilte. Fidèle a le !pelage bouclé, frisé, touffu et fauve . E lle a le bout des paUes blanc, les mèches de soie blanche ne sont pas
ùe chat, un vertébré, un mammifère, un carnivore . Dem.ander à un enfant d"apporter une jeune chatte en' dasse. Fai,r.e une partie de ,l a leçon (observations, attitudes) avec l'animal v.ilVant. 1. Observons le. chat
Quadrupède; poils longs, ras, blancs, tigrés, gris, soyeux,. lisses; S'a ,q ueue ' annelée de noir; ses 'm 'a meHes . ICOrrpS a1'l0ngé, très souple; le dos s'arrondit (lq uaIlld?). Comment le chat passe--t-il sou.s une !porte? (son corps s'étire, s'amincit) . jPlaüeT le chat SUl' le bureau. Observ·er 'c omment il s-a ute ('1-e' dos s'ar.rondit, les. pattes postérieufies s"étendentet le ·conps se' déplie) . - l'l ne fait aucun bruit ,e n marchant. Tête de forme ,arr.ondie; mus'e au court, nez ,court; moustaohes; orei,l'l es droites,mobi!l'es. Yeux bri'llants; approchons la lumière vi've d'une lampe de' poche: l'œil apparaît ,comme un ovale d'un beau jaune, traversé en son milieu 'Par une 'ligne verticale noire. ,Cette ligne ,e st l'ou-· vertm.e très réfrécie, presque fermée, de 'l a prunelle. ObS'Cuficissons la dasse. La prunelle s'agr~ndit; prend la for'n le d'un cercle. La .p runelle, en se dilatant ou en se contractant, il'ègle la quantité de lumièr,e lq ui pénètfie dans ,l 'œil. Le lchat voit pres'q ue aussi ,clair la nuit que Il e jour. Donnons au chat du laif à boire: il :l ape l:e lI ait à petits coups de langue, il !l èche l'assi,e tte. Faisons-nous léoher ]a main. Sa langue ·est rugueuse corollne une râpe. Il bâil'le; jetons vite un coup d'œil dans sa gueule. A chaque mâchoire: six petites inci-
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si~e,~" Id~~·x\'~erôcS . Ccah~ne~):, tro,i~ ) ~'olair'ës,' fi ' ~a~é19ns .:~h~ht~s,
plafes, "coupantes. La dernlere est 'la plus .grosse (dent' 'c al'nassière). ' ., ' '. 1
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:.,." L"e s 1 q~atre pattes: hou'lès de chaiT orteil~; , cinq orteils ~ltix pattes, 'antérieures, quatre ·a.u x pattes 'postérieures. 'Soulevons' le; chat .ef"lplaçon's-,l e· ',c ontre ':l"arrilOire. ' " Il sort ses 'grif,f.es et veut s"accrocher au bois. Griff.es poinfues et rec'Üurbées. Posons le ,c hat par terl'e. "Il l'encre ses griffes dans un T,e;pli de la !peau, entre 'les poils des orteils. On dit q~e :les o.ngl~s sont rétractiles. Devinez pourquoi ? ' II. Le chat, un vertébré
G~'alV'ure du squelette; y distinguer la ,colonne vert·é brale, les l,e sferI1um, le~ os . des membr~s. Pas de ,d avi'c ule; l'épaule est soupl.e; ie ,c bat peut tomber 4e hal~t sans se Ifraqturer l'·épaule. côte~"
.
III, Le chat, un mammifère
La 'chatte porte des ~anlelles. EUe met au monde trois à six petits ohats qui naiss·ent vivants 'et qui restent queJ.ques semaines d8ns un nid sur le foin. La chatte les nourrit de son lait, elle les .allaite; IV. Le chat, un carnivore
Nourriture préférée: souris, rats, oiseaux, grenouiHes, in·s ectes. Le chat est admirablement adapté à sa vie de carnivore. 1. POUl' dévorer sa proie. - Ouie très fine (oreilles :larges, droites, ·m'Üb il es , poilues); il entend mê.me pendant le somm·e il; ·œil t'rès s.ensible, bien adapté à la lumière fai,b le et à la demiobscurité (cave, ,grenier); toucher fin (poils de moustaches et grands poi1s au-des.sus des yeux); il peut ainsi prévenir les chocs, la nuit; par 'contre, odorat peu ,développé (courts canaux naseaux avec muqueuse réduite). 2. POUl' saisir sa proie. - Il chasse à t'alffût; mar,c he silen.dep.se (marche sur la pointe .des ortei'ls .munis de pelotes de ·chaiT, comm·e .des s' emell~s de caoutchouc; patte de velours). Ainsi il Ipeut s'aJP:procher de sa proie sans se faire entendl~·e. . ,Corps flexible, souple, agile; ,adres.se re.marquable pour bondir, grimper, ram.per. Les .p attes postérieur.es sont fortes et longues 'e t se plient s'Üus le corps, se dét,endenf et lancent 'l e éorps .en avant. Sa queue 'l ongue et solide lui s·ert de gouvernail. Couteur médiocre. 3. Pour dévorer sa proie. - Les g,riffes Ip ointues et coupantes ~.aisissent et rètÏoennent la proie. Rappeler les dents et dessiner la ' nlâchoire.
203-
, A~ec ,les .incisives, le -chat ronge les 'ÜS. Les crüçs sont comme des couteaux de (b oucher. Les molaires découpent arr~,chent et broient. . ' ~es ~ol~i:es supérieures glissent extérieurement le lon.g des,' Inql~1res .I nfeneUres. Les c.ouronnes des dents ne se touchent pa~. C'e~y comme les lames >dentées de deux paires de ciseau~ , qUI ne s emoussent .p as. ' V. Animaux voisins du chat
"' .
Ce sont les félidés. Chat sauvage: poil gris, rayé de noir, plus grand et plus. fort que ,l e ohat domesfi.que; queue épaisse et contournée (Alpes, Pyrénées) . Lynx: trapu, vigoureux, poils raides ·qui terminent' les oreil-· les, !pays du N{)l,d. .' Lion: roi des . animaux; poids, 200 kilogrammes; taille -à l'épa~J.e: ~ mètre; crinière du ,m âle, teinte .fauv,e du pelage, pin-· ceau termIna'! de la 'queue; chas.seur nodure (Afdque), ·chasse .]es antilopes, les Igirafes, les zèlbrè.s. .
Tigre: Asie; .p elage ras; teinte rousse et' blanche; rayures, noires; plus dangereux que le lion; taille 1 m. 50 à 2 mètres. (Citer des récits 'Ci3JPtivants de chasse au lion et au tigre). Panthère (léopard) : taiRe inférieure là ,ceI1e du tigre; teinte' du ti.gre, mais taches noires (Afri.que, Asie). . Jaguar: aussi .groS' ·q ue .Je ügre; pelage de la panthère, bon grImpeur, bon nageur, hon pêcheur (Auuérique du Sud). VI. Le chien est aussi un carnivore
Même dentition que I·e -ohat; mais ' les griffes, non rétractiles, sont' émoussées; l angue lisse. Odorat et ouïe d'une finesse surprenante (,flair), excellent coureur. . l
Anima·ux voisins du chien. -
·Ce sont '.les canidés.
Loup: régions froides de 'l 'Europe (Russie) et de l'Asie .. C'·est un gros chien mailgre, aux oreilles ,larges et pointues, au ·p elage gris fauve:; taille; 1 m. 20. Chasseur nocturne, attaque l'homIlle quand il .a [ainl. Chacal: taine, 0 m. 80; Afdque du Nord, Asie méridionale ; mangeur de ,c harogne, rusé COID,m ·e le renar.d. Renard: museau .p ojntu; membres . courts; ,queue longue et tGuffue; yeux obliques; fourrureépais.se, rousse; hémisphère nord; taille, 0 lm . 85; . animal élégant, prudent', intelligent, rusé; habite un terrier qu'il creuse lui-même ou Ibien celui d'un autre animal ,q u'il a exproprié (blaireau). tPour eX!proprier le blaireau ~
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qui est t,rop propre, il dépose ses excrém·e nts à l',entrée du terrier de ,celui-Ici jusqu'à ce que le blaireau incommodé aiHe demeurer èlilleurs. Il urine sur le hérisson et le force ainsi à se dérouler pour le manger. Se nourrit de gibier, des rongeurs, des poules, des oies, du miel, de fruits. Hyène,' animal intermédiaire ,e ntre canidés et félidés; corps plus :lourd à 1a face antérieure; pattes 'antérieures plus longues et plus fortes, ainsi mal équili!bté et mauv!ais coureur, mauvais sauteur. Doit se -c ontenter des bêtes inoff.ensives ou de cadavres. VII. Autres carnivores '~ouine, martre, putois, furet,be1ette, hermine, blaireau, 1outre, ours brun, ours blanc.
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dl : Un ~avchand achète 350-0 kg. de fruits à 38 ct. le kg. Il a un deehet de 8 %. Il veut gagner 25 %. Quel est le prix de
a) nen~, dU!
kg.?
(RIO
~~~~~:~;:~:~te~~i;~!~~:~!
le sens de lia 1'a rgeur sont à 90 cm. d'intervaLle ·-et à 40 ,c m. des bords. Les ceps dans la lignée sont à 80 em. tes unes .des .autres; sur le 'm ur au fond il y a 60 cm., au sommet 40 ,c m. Valeur des plants: 5-6 fI'. le ,cent. Quelle est cette valeur? CR. 941 fr. 92) . . Communiqué pal' un collègue.
VIn. Classons nos images
$ORTHOGRAPHE
Mettons tous les mammifères carnivores ensemble dans une grande ,c hemise de carton rouge. Classons ~les félidés, les canidés -et les autres carnivores (chemises de carton plus petites). E. Bannwarth.
La chute des feuilles
Un .vent gladal a -passé à travers la c'am:pagne. Les arbres en lI a 0r~,ene morsure. La sève s'est figée. Les feuilles ont Jaunl. EUes fnssonnenf. Les unes après les autres, eUes se déta'c~~nt .d e la .brano?~ et, tombenf en tourbillonnant. Elles s'épar plllent dans la praIrJ-e, oS entassent dans :les ta Tl'ents, recouvrent les chemi~s. Parfois -l a rafale les 'Soulève, les disperse, les enlporte vers l'mlc onnu. Elles font entendre de sinistres bruis.s-e ments. ,L a chute des feuHles résonne tristem,e nt dans 'm on ânl,e. El1e me fait penser à la vie de l'homm,e et à son déc:lin. ~nt ~enh
Calcul Ire SERIE
Par quoi faut-il ,m ultiplier 0,8 p'o ur avoir 62? (R. = 77.50) Un ouvrier @agne 1 fI'. 80 à l'heure. Il travai'hl-e 10 h. par jour, 6 jours par semaine. Dire le gain ,e n 7 semaines. (R. = 756 fr.)' c) , ;Une prOjpriété à 4 ha. 25 ,ca. On en a vendu une parcelle de 8 .dam2. Qu'en reslte-f-il? (R. = 392,2,5 ~Il'2) d) Additionnez 7m3 5,5 dm3 16500 dm3 1 ,d am3 0 m3 4 dm3 40 üm3 (R. 1423 m3 5,59014). ,e)' Autour d'une maison à base rectangulaire ayant 9 m. de long ea 81/2 m. de large, il y a une rue11e pavée de 2 m. 50 de lar:ge. Le pavag,e a coûté 18 fI'. 'le ,m2. Dire le ,c oût de ce tràvail. (R. 1395 fr.)
a) b)
+
+
+
IIme SERIE
J'ai 18 pièces de 20 ,ct., 4 .p ièces de 10 ,ct. et 5 pièces de 5 ct. Quelle est la sorru'me totale? (IR. 4 fI'. 25). b) Une ,Uv:re de maI'chandise coûte 35 ,ct. Dir-e le prix de 7 kg. 40.0. (R. 5 fI'. 18). ,c)' .on a pay:é 61 f,r. 20 pour 36 klg. de Iuarehandise. Oaiculer le !prix de 750 gr. (H. 1 fI'. 275).
a)
L'abatage d'une vache
Nous avons acheté une petite va'c he pour nos boucheries d'automne. Engrais-sée avec beaucoU!p de s'Oins, elle fera un bel hol~Clau~te sur l'autel .de la cuisine. Nous 1'abattrons un des pro'c.halns Jours. L'e boucher du vinage nous prêtera son concours. L'anima'! sera tout d'abord assommé d'une balle au front. On le saignefia. Sa ,peau s,e ra détachée à Il 'aide de -c outeaux bien aiguis·és. Ses enfrailles seront extraites. On suspendra s,es restes à une poutre. On les ·s dera en deux Ipm:ties Ip ar ·l e milieu de la colonne vertébrale. Avec adresse, le boucher les m·ettra en Ipièces, c'est-à-dire. en 'm orceaux de un à deux Idlos qui s'en iront prendre un baIn dans la saumure. Une petite partie des dépouilles Sera utiUsée pour faire .de la sauciss,e. Inondations
En -ce mors de novembre nlil neuf ,c ent cinquante ,e t un des pluies di'l uviennes sont tom1bées sur la Haute-Italie, 1a Suiss-e et la France. Les torrents ont dévalé les Ip entes avec furie. Les rivières
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- - 207', -
206' -
gonflées démesurément 'ont ,atta'q ué leurs berg·es. Quel,q ues-unes ont rompu les digues et ,l es barrages et .s e sont déversées sur les campagnes. ,Mlême des lacs\ 'Co.mme celui -de Lugano, ont débol~qé ~Ul: 'l es plages. Le PÔ, le Rhône qui r-eç<?ivent .de gros , affluents des Allpes, ont semé l'épouvante tant dans les rilches plaipes. de la L9mbardie et . .de la Vénétie que dans les pâtul'aJges de la Camargue. Des étendues considérables de . t,e rrains sont sous l'eau. Des vines et des v1Uages ont dû être ·évaJcués. Les dégâts ,se ,o hiffrent par ,c entaines de miLlions. Par surcroît de malheur, on a enregistré b~en des pertes -de vies , humain~s. 'Un 'incendie
Le village dOl~mait d'un sommeil lourd. P'a s un souffle sur les toits., pas un bruit dans ,l a rue. Tout d'un ,c oup, des mugissements retentirent, que~ques aboiements éclatèrent. Un incendie venait de se déclarer 'dans une grange. A l'instant .m ême, le bras.ier entretenu par une proie facHe, .de 'la !p,a ille, du foin, des fascines, fit If ureur. Les flammes jaillirent de tous côtés., léchant les toitur-es. Des cr-is fusèrent. La c'loohe d ' alarme lança des a'p pels désespérés. Des gens épouvantés, à demi vêtus, s'agitaient en criant. Bientôt les secours s'organisèrent. Sur le matin, grâce à une eau abondante vOlnie par trois bouches d'hydrants, on se rendit maître du Jeu. Hélas 1 Le s,i nistre avait anéanti une grangeet endommagé tplusieurs maisons. Communiqué ' pal' UR collègue. .!
. LA~SER.RE ES'l':CE A OU D~? *) . . C'est là justement le titre d'un I,etit .ouvrage } -. '. seNe, réperrtoiré déjà bien ,c onnu ' d r. • . • Mlle LaSqui se constlr-uiseht ave ' . " .es. : ,e rbes, 'adJectlifs et locutions .. c une preposItlOn C '1 ' SImplement par ' ordre al h b" ' .omme 1 s sont classés la d.ifficulté présent P ~ ;.trqu,e; on s'y retrom,·e aisément quand de servir d',a ide-'m em' 01'~' 't ,e' oiPuscuile n'a d'auUre ;PTétention 'que . re e , comme 1 d't J" . . ' rIsques d'erreurs dans le h' ,e.. 1 . auteur, de dl1ffimuer nos liste des verbes et des d?' °t~f ea(prIcre'~x des ,p irépositions. A la , a Jec loS succ'de . 11 leur voobale et à vale ,.. e oe e des locutions à va:" . ur preposItIVe P:as d'e 1 ... tIon en note de ,q uelques 'c l' . xemp es, maLS m:dLCa- • 'PCl'se. omp ements, 'l orsque leur utilisation s'im-
d~
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« E,St-.ce à ou de» ;a déjà fait son ' . . quatrièm'e édition . S'il .chemm, (pUIsqu'en voici la . 'pa.raIAt',maldm'Isslble aux 'Ur . ,t era pour ,l es élèves et les maît~es d . ,e a~gers, il res, petits guides du ,parler èorrrect au e :angue franÇ>a~se un d~ c~~ d'avoir recours. Xique s on est touJours, ,co~tent
Est-ce à ou de?• De l'emploi des , pré,p 0. "',iHons, ..e *) E. Lasser.re en u:rançais. Un volume de 64 ~ Lib~lairl'.e PaY,D't, ;pages, 13x18, broché, Fr. 1.80', Lausan:çle.
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