L'Ecole primaire, 28 février 1952

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SION, 28 Février 1952.

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SOMMAIRE ': Le coin de la gymnastique. - Le métier c'est ce qui unit. - PARTIE PEDAGOGIQUE: Enrich1ssement de la phTase. - Cours d'hiver à l'Ecole normale des instituteurs de Sion. _ Sujets de composition. - Les journaux d'enfants. - La radio à l'école. - PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - Leçons de choses. Exa·m ,ens civiques des recrues. Classe d'orientation professionnelle pour handicapés.

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Le Comité technique.

"Ecole et Sports" Grône Tous rendez-vous à Sion, salle de gyluna--stique de l'école des o'arçons pour le 'c ours régional du j'e udi 6 mars·. b Ce 'cours remplacera l'entraÎnelnent habituel de ·l a quinzaine.

Le Comité.

flssociation des maîtres de g!imnastique du Valais romand Nous organisons pour le personnel enseignant, institutrkes et instituteurs, une journée d'entraÎneJ.nent de gymnastique, le 9 Inars, à Martigny-Ville. Direction: le Comité technique.

Pl10gramme 1. ,a) J\lIise en train et ,e t ex· à m. J. b) Engins. -c) Préparation et jeu: basketball. II.:3.) Gym. filles, p~s ·e t école du corps. b) Athlétisme. c) Jeu. Ouverture du cours : à 9 heures pré,cis.es à la salle de gymnastique de Marligny-Ville. Clôture : à 16 heures 30. Indemnités : pour le~ membres de l'As!s ociation, remboursenlent des frais de .yoyag.e, plus ,cinq francs. Messe: à Martigny-Ville à 8 heures. ' InSocriptipThS' : chez Joseph Vuignier, Ina~tre de gymnastiqu,e, St-Maudee. Pour 'le COInité technique: · Vtiigniel'.

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ùeçon filles J. Mise .en train

Marche, au signal: un tour ,complet sur soi-même et continuer idem ,e n ,cour.ant. Alterner ,8 ,p as courus en avant, 8 pas courus de côté (crois'e r une jambe devant) face en dedans, et 8 pas ,courus de côté face en dehors. II. Ecole du corps

.colonne vertébrale : - Lever les bras obl. ·e n avant en haut (2 t.) - Tourner les br.aIS en ,c ercle en avant et en arrière. * IPir'0uette en 'm archant à g,a uche et à droite (bras lé gèrenIent levés de 'côté) . H,a nches : - Sauter à une petite station latér.ale écartée, s'-a ccroupir, talons au s'0l, .avec un 'm ouvement de ressort, tendr,e Jes genoux et lSauter à la ,station. * Pirouette en sautant légèreinent sur la pointe des pieds. J.ambes: --:Sautiller sur place en tb alançant les bras ,e n ,a vant et en arrière. - Alterner deux sautillés pieds joints en balançant les bras en avant et en .arrière avec un s.aut en tournant les bras en -cel,cle en avant (puis en tournant les. bras ·e n ,ceflc1e ·en arrièr·e) . * Pirouette avec -ba.lancé des bras. Agilité :e t adresse : - Position ac,crorupje br.as tendus en avant : rouler en arrière pour toucher les pieds ,a u sol, rouler en .avant à la position aocroupie sans l'aide des mains. III. Education des capacités

.a) Course aux numlé ros en ,c-e rcle. La classe est disposée en ·cercle. Les élèves sont assis (bras autour des genoux) face à l'intérieur et x x x portent un numéro. Le maître appelle sucx x x cessivem'e nt chaque numéro. A ce signal, x x les élèves portant le numéro app'e lé font le x x tour du cercle par l'extérieur .et reviennent x x à leur place. Le premier élève ay.ant regax x x gné sa place est vainqueur.


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b) Saut hauteur, pieds joints x x x x x x - Saut pieds j'Oints de la position x x x x x x arrêté en .face et près de la ficelle. x x x x x x Au signal, les six élèves du premier rang s,a utent. x x x x x x Dès 'q ue la place ,e st lihre près de la f1ceIJ.e, le deuxième ' rang s'e prépare. fi,celle A ,c haque signal un rang passe ainsi 'S ur la fi,c elle et s'aligne de l'autre 'c ôté. Exécution de l'ex,e rcice : Départ: les bras levés en avant en haut. Balancer les bras ,e n avant en has, en ,arrière, en avant et sauter en tirant les genoux à ,1a poitrine pour tomber de l'autre côté de la fkelle en néchissant les genoux à fond. - Tdem avec 14 puis 1f2 tour en sautant. IC) Lancer et recevoir x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x M,aMriel : balles bourré·es de vieux chiffons ou vieilles balles de tennis (urne balle pour 2 élèv.e s). La dasse est dispos'é e ,sur 2 'r angs face à face. Les élèves ,l ancent et reçoivent la -balle. Petit concours: Les élèves passent et reçoivent la bane suivant un rythm'e donné par le maître. Les élèves laiss.ant tomber leur bane sont éliminés' et s'asseyent. (Leurs partenaires aussi). Les deux derniers restant debout gagnent le cours. IV. Jeu. « Les pigeons messagers» (jeu d'équ1pe) . La première équipe (pigeons) est .a1ignée en face d'une barrière, d'un mur, ·etc. et à une vingtaine de mètres de -eelle-<CÎ. Les pigeons numérotent de 1 à 15. Les chas0 0 0 lSeurs en possession de la baHe sont répar0 0 0 tis dans le rectangle qui sépare ,l es ipi-0 0 0 geons de la barrière. -0 d d Chalq ue pigeon a ,p our mission de rporter 0 0 0 0 un mes·s age jusqu'à la ·b arrière (toucher xxxxxxxxxxxxxx la -barrière) ·et de revenir à sa place en traversant, à -l'aller ·et au 'r etour, le -ca'm p ,des ,c hasseurs sans se lais,e r toucher 'Par la balle. Les pi,geons partent un à la fois en criant leur numéro. Les ehas$·e urs ess'a ient par des passes rapides (sans maT-cher ni 'c ourir. avec la :balle) d'ahaUre le pignon messager. Chaque pigeon peut- être touché plusieurs fois de s:uite. Lorsque tous"Ies pigeons ont couru, les rôles des deux équipes sont inversés. " L'équipe ayant fait .le plus de -touchés g,ag'n'e 'Hi pal:tie.' E. Boviel'.

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Cours de ski de l'fi. \7.

m. G.

à \Jerbier

(Décembre, janvier, février) .-\ VèC b ea ucoup de s·atisfactioll, mais aussi une pointe de regret, l,es participants HU 3èm:e cours de ski de Verbier se quit1aient dimanche 'Soir ù ChâbJe. Satisfa,ction d 'avoir pass·é entre collègues une, splendide journée, sur les hauteurs des Ruinettes, d 'avoir exercé s'es talents de skieur (pOUl' 'c eux qui en possédaient vrainrent), d ,avoir acquis, pour les autr~s, sinon une technique parfaite, du moins un peu de cette sûreté indispensable pour redonner avec ,profit ,ces cours oÙ l'école. Mais l'on , devinait aussi un p eu de re.gret dans ces .poignées de main, -de ,ce regret que l'on éprouve quand tout finit trop tôt, quand on voudrait que dure encore le présent. En effet, nos instructeurs noülS annoncent que l'asso'ci,a tion n 'organis.e plus de cours officiel pour cette saison. Mais ils devinent le désappointement qui a,c cueiUe cette nouvelle el, spontanément, ils ac,c eptent et proposent même de S·e InettTe bénévolement au service d e CèUX qui voudraient suivre encore un cours non subsidié à uuc dat.e ult,érieure. Bravo! C'était le souhait for:mulé par un bon nOlubre de parti,cipant.s. Inutile de dire que les ins'cri-ptions y seront aussi nOlll.breu,Ses que .iusqu'ici. Et.maintenant, il nous reste à adresser, avec nos cOlnpliInents pour la parfaite organisation de ces 3 jours, un merci bien senti à nos instruoteurs. Merci pour Jeur compréhension, leur dévouement, leur patience envers des élèves plus: élèves que les « vrais ·élèves », il faut bien le dire. Et puisque nous som'm es assurés de leur bienveillant concours pour une jorn'née « libre }) , disons tout de suite qu'il nouS tarde -de nous évader une dernière fois pour ,cet hiver, tout là-haut près du Mont Fort, -dans cette Ïlnnl.ensité blanche où se relève le moral (pour 'c eux qui le laisseraient fléchir), s'éclairent nos pensées et s'estompent nos soucis... Un participant.

Communication aux Institutrices du \1. R. Notre Récollecti'Ün auta lieu le 9

l1Wl'S.

Pour répondre au désir exprimé par de nombreuses collègues, notr·e Association org.anise ·~ l'intention de ses membres une journée de recueiUem·e nt le dimanche 9 Inars.


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L'Ecole normale agrandie veut bien nous recevoir ~l cette oc·casion. La journée débutera ,p ar la Sainte .Messe à 8 heures 30, avec Uil'e première inlStruction; à 10.15 heures deuxièm!e instruction. Dîner à l'Ecole nOfJl1ale pour le prix exceptionnel de fr. 2.50. Un merci tout s.pécial à la ,c hère Sœur Directrice qui ne fera pas de bénéfi,ce matériel! 1 h. 45 troisième instruction. 3 h. 30 quatriènle instruction. 5 h. ,Clôture de la journée pour permettre aux plus éloignées de reg·a.gner 'leur chez elles. 'L 'association lance un appei spécial à toutes celles qui n'ont pu :s uivre notre retraite (nos chères collègues religieuses ens'ei gnantes seront tout parüculièr-em'e nt les bienvenues ainsi que les mam,a ns). C'est d'aiUeurs ·COlume une estafette de notre nlilieu falnilia] et social que chacun viendTa le 9 Ipour ranimer le flambeau et ... Le Comité. le p,a sser. P. S. Prière de bien vouloir s'ins,c rire par une petite carte pour .Je dîner, -a fin de ne pas compliquer le travail des Révérendes Sœurs· A PlROPOS DE TROIS LIVRES » Une coupure a -s upprinl-é le titre du troisièm,e, il s'agit du « Petit mond,e de don Camino ». Y. G. «

Quelques principes de méthodologie de l'arithmétique A la fin août, une 60e d'institutri-ces Haut-Valaisannes quittaient Brigue ,e nchantées du cours donné par .l'exoellent professeur Dr Roth. Dès ses prelnières années d'en~eignement à l"école -pri'lll-aire, Ml' Roth avait cherché là perfectionner ses 'l néthodes; puis comm'e beaucoup de pédagogues de récole a'ctive, il poussait ses investigations dans la psychologie des anorma:u x. Aujourd'huï, il fait part de ses dches 'e xpériences au 'c orps enseignant du canton de St-Gall.Le Val-ais vient heureus-e ment, ,à l'enterée de cette année s-c olaire, de 'bénéfider de son glé nie et de son dévouement à la causé de l'enfance. Dur,a nt une sffilaine trop ,c ourte à notre gré, MT Roth traita -devant nous la m·éthodo~ogie de 'l a langue et de l'-a rithmétique -à l'école primaire. Les m'éthodes de l'école a-ctive en ,a rithmétique furent pour beaucoup d'entre nous une révélation, non tant dans -leurs prindpes que dans leur application constante. J'ai pensé SOUV'8nt ,aux nombreuses institutrkes

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du Bas-Valais qui aur-aient joui d'assister àce cours; j'en juge par -leurs dis'oussions sur les Shffkultés, les échecs et les réussi~es dans l'ens-e ignenlent de -c ertaines parties du programme, spécl.a1C111ent ,d iffi-ciles pour J'es jeunes -élèves comme la numération et les fractions. Pour elles, j'ai til"é de mes notes quetques directives de l'élninent professeur, -directives ' beaucoup p 'l us lumineus'es quand eUes étaient aocompagnées d'une foule d 'exemples concrets qu 'un court artide ne saurait reteni-r. Vous vous dite.s peut-être : aujourd'hui on prône t~nt les Inéthodes de l'école active, mais les lnéthodes ne sont-elles pa~ bonnes ou lnauvaises à partir de ,ce'l ui qui les emploie? La personnalité de l'éducateur joue évidem·m ent un grand rôle; pourtant la méthode joue aussi le sien; il ,c onvient dès lors -de se demander ee qui cara,ctéTise la bonne méthode. La réponse sonne nette dans la bouche du profes-seur : il n'existe Iq u\lne seule bonne méthode -dans l'éducation et 'l'instruction, celle 'q ui tient ,compte de la na1ure de l'enfant; toute méthodologie qui se respecte part de la psychologie. Il faut suivre 1'-évolution naturelle de l'enfant, tenir C'OIl1pte -de ses besoins., de s,es possibilités, par là nous faciliterons notre trav-a il et ic elui de l'enfant. Tout le -c ours va illush',e r ,c e princLpe de base.. Le jeune élève nous arrive incaJpabled'abstradion; possédant un dlanlp d'ex1p ériences : celui du jeu, dans lequel il dé.ploie une activité intens·e : aÏInant l'effort quand il ne dépasse pas ses moyens; prêt, non seulement à assimiler des <connaissances, mais à acquérir une véritable habileté dans l'exercice de s'es facultés pourvu qu on sache la créer par une répétition variée et progressive. Le 1pTemiersouci -de ' Ml' Roth est -d'introduire l'élève le plus natureUen1elllt possible dans la sdence cIe l'arithmétique. Par queUe opér·ation faut-il ouvrir l'ens.eignement de l'arithInétique, se ,demancIe-t-il ? IL' enfant en âge de s-c olarité sait 'COl~lp­ ter, ou pIus exa,c tement, il 'connaît la première partie de la lIste des n0111bl'es. II ne se représente ,pas le nombre. Pour lui faire acquérir cette image -de la quantité exprim'é e par le nOllllbre, apprenons-lui à l'ai-de -d'un matériel approprié, à compter, en avant, en arrière, à déno'lllbrer des o'b jets, à conlpter un nonlbre -déterminé d'objets (lcoiIllipte 6 pom'm -e s); cette dernière manière de comptet exige une division de :l'attention: tout en -c nmptant l'élève doit se préoccupeT de ne pas dépasser le nombpe fixé. Ces quatre manières de compter seront aUernativem·e nt reprises. L'enfant est toujours venu au monde turbulent. A l'école, nous voudTions stimuler 's-on e-sppit; lui, souhaite mouvoir son corps. Si nous dés.i-rons non seulement éveille,r }'i,ntérêt,. mai~ mobiliser toutes les forees de l'élève du -degr,e ,e lem-entaIre, SI nous voulons obtenir la réaction intérieure qui s_eule permet une prompte et -duraible assimilation, ,provoquons ·c hez lui une véritable activité: ~t[onslieur le professeur J insist'e : plus nous met-


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tons de sens en action, plus nous nous donnons de chance du succès. L'enfant ne saurait .comme l'aduHe se IbOl'ner à une activité purenlent intellectuelle. S'il y a lieu, rom'pons résolument avec une tradition de passivité. Pour 'lJue .le jeu soit passionnant, l'élève doit être lui-même acteur. 'Chaque élève pos'Sédera donc son matériel: 50 à 100 jetons de deux ,c ouleurs ·en 1ère année, 100 à 200 ensuite, ·e nfin des feuill-es de numération -de la centai'l1eet du m.iUe*). Au début, quand on compte le -m atériel de classe: sacs, cahiers, 'f illes, souliers, etc., les -é lèves s'e tiendront en .cercle autour de ;ce1ui qui manipule les objets. Pendant ,c omb.ien de temps faut-il passer toute la leçon d'aTithnléüque à donner la notion et .l'image du nombre au moyen des ·e xerci·ces d-e nll'mér·ation? Ml' Roth ·cons'e ille d'y employer 2 nlois Stilr 6 en première année d "école, puis à luesure qu'on progresse dans la -liste des no'm ,b res, il faudr,a it reprendre les difféTentes manières de compter par unités, ,par diz.a ines, .p ar centaines, ·etc., au 'm oins jusqu"à la fin de la 3me .année, 5 à 10 minutes au début de ·chaque leçon. On obtient ains.i un solide mBcanisme du caku.l. On insiisfoera spécialement sur -'la première centaine. Voici quelques suggestions d'exerdces :

J. Au moyen de la feuille de numération. En 2me année : Compter en ·avant et en arrière 1 10 5 2

En 3me année:

par 1 par 10 par 5 par 2 etc.

.compter 1 par 1 - 5 par 5 ek. jusqu'à 1000 Ex:emple : Compter de 5 en 5 de 1000 à 5aO 10 en 10 de 500 à 1'0-00 20 en 20 de 900 à 700 » 1 en 1 de 590 à 620 etc. II. Avec la monnaie s·c olaire que les enfants fabriquent volontiers **). (On peut aussi la c;ommander ohez Schubiger.) Chaque enfant possède 10 pièces de 1-2-5-10-20 ,ct. Ex.: Comptercomlbi'e n il y ·a d'argent, si :l'élève a devant lui toutes les pièces de 2 ct., de 10 ct., d~ 1 et -de 5 ct., etc. Cnmpter 4, 18, 30 ct. urriquementavec des pièces de 2 ct., ek. L'enfant ne va-t-il pas s'ennuyer à -c es exet;cices prolongé-s de numération? Monsieur Roth prévient 'c e Inal paralys'a nt en variant les procédés : on compte *) Voir le catalogue de la maison Schubig.er de Winterthur. **) Idem.

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1) en déplaçant -les objets qu 'on g~'oup~ pour, ,f~nne'r peu à peu l'image du nombre dans l ·esprIt de 1 eleve .. P?ur la disposition on pourra.it s'inspirer de celle de la feuIlLe de numération, 2) en touchant seulement les objets, 3) en les montrant ou ,e n l,es regardant, 4) on cOInpte les sons (fr.apper des mains, frapper à la vitre, toucher le piano), 5) on compte en nlar-chant des ronds déposés ù terre à distance d'un pas d'enfant, 6) on cOIupte en rythmant c'est-à-dire aLternativement ~ort et doucement. Le son atone s'entendra de moins en mOins. Final'e lnent on sautera complètement: I. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 II. 1 2 3 4 5 6 '7 8 9 10 On ne dépassera pas I.e rythme à 5 temps, car ~n ne s.aura~t le faire avec assurance. ,Chaque procéâé sera parfaItement aSS1lnilé avant qu'on passe au suivant. . Cette manière d'envisager la numération, pernlettra d'ense~.J aner les quatI"e opér.ations non seulement jusqu'à 20, comnle l'exl~e le PTogra·mme, mais aussi loin que l'enfant 'compte avec assu~ance, peut-être jusqu'à 50 ou 100. s. J. (A suivre)

P ART][E PEDAGOG][QUE

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~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Enrichissement de la phrase La construction de 1a phrase, avec son atboutissemen! D:)l'm.al ·à l,a ,c omposition .ff.ançai·~.e, exige un. elltraîneme~t reg~hel: que nous pra.bi,q ue'rons HU m'OIns deux fOlS par sem3.1ne . ~~ les exerdces :sont bien préparés, les enfants s'y adonnent avec ~01l e -et ils aoqtllÏèrent finalelnent une ,c ertaine fa'0iU'té d'expTes,s,l'on et d'élocution . . On peut oO'm'lnen:oer 'Si J'on veut, par -des phrase~ -sim~,l~s, il. une -sen:}e proposition. M.ais avec les .g'r~~d~ du ,degre su~erJ,eU'l", li n'est pas' l1'éc-es!sa:Î:ve de f,aire cette dLstlnctlOn : Il ~st .poss:Ib~e de prendre dès le début déjà des .phnas,es ,plus ·cÛ'mpbquees iS~llvant J·e type ,q ue l'on Ttencontre dan's .le livre de Il ectuf'e et que Ion se propose de faire imiter ou développer.


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le est l'a phrase patron, comme dit POTiniot, qu'·il convient de 'hien 'a nalyser dans toutes ses pa'rties avant d'en proposer l'imitation . . EXEMPLES: \

1. SUI' la route poudreuse, les cyclistes J'oulaient dans un tI'oin d'enrer. Faisons ·chercher Ile v.erbe, puis le sujet, puis les compléments.

Posons 1es ·ques.tions : OU ? ·COl\l]MENT? Su.r .Je luême rythnle, ·comment ,con.str·ui·riez-vous une phrase en parlant: a) des avions; b) d'une auto; c) d'un train ? Les élèves h'ouveront : Dans l'e ciel cJ.air, l·es avions volaient à 600 klU. à l'heure. SUT la chaussée lU al entretenue l'auto .p arut dans un tourbil:10n de poussière, etc. Efforçons.- nous d'exercer tous les senS; ce sera particulièrement le cas dans l'ex,e rdce ·,suivant. 2. Les aJ'tistes que nous avons entendus dans ce concert avaient une voix ·m élodieuse. Nous 'prooéderons à 1'-analyse de cette phrasecOlume dans l'exel,cj.ce précédent; puis nous demandeTons ·ensuite à nos élèves d'en composer de ,s embla'bles ,e n parlant -des soieries et de leur couleur; des fleurs et de leur parfum, des. fl'uUs et de leur goût: des étoffes .e t du s·ens' du .t oucher. Ex.e mples de travaux d'élèves: Les soieries que nous avons 'admirées dans ce magas1n avaient une couleur chatoyante. Les fleurs que nous .avons cueillies dans les prés répandaient un parfum enivrant. Les fruits qu'on nous a apportés dans cescorbeiUes av·aient un goût exquis. Les étoffes que nous avons pal1p'ées dans 'c et étalage étaient dotzces au toucher. 2. Etudions 'aus's i l'ell11ploi du prOl1OlU relatif dont, qui donne tant de ·m al à nos .élèves. F.aisons-leur d'abÜ'rd remarquer que dans 'c e mot se trouve -i1l1.cJuse la préposition de qui appelle généraJement un ·c omp.lèm.e nt indh'·ect, un complément du nom, et'c. Ex. Le Uvr·e dont tu m'e pal'.Ies : on ,parle de quelque ' chose~ et Le livre que je lis : on lit quellq ue chos-e. (Con1parons les deux phrases) '. 3. !Les pays dont .le vous parle possèdent une faune intéressante. Faites maintenant achever: Les livr·es dont .... Les enfant.~ dont ... L,es oiseaux d'Ont etc. Demandons :aussi à nos élèves ·de cOl1'lpléter des phrase~. Ainsi la suivante:

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4. Jean-Claude observait les insecteS. Faisons-leuT d'abord trouver une relative complétive du nOln insecte. Jean-Claude obserV·ait les insectes qui pullulaient dans l'herbe. Q;ueUe était la position de J ean-IClau-cle ? ,Colu1ment olbservaitil ? Nous aurons fill1a,l ement la phrase 'suivante, ·ou que1que chose d'approchant: Couché SUl' le ventre, Jean-Claude observait avec une atteniioll soutenue les insectes qui pullulaient dans l' herbe parfumée. Sur ce ·m odèle, en !pa'd ant d'une jeune fine, .de maman, ·d'un malade, continuez. Accoudée ... ; Assise ... ; Etendue ... et,c. 5. Comp.Iétez de lnême la phTa,se .suivante: Des curieux observaient les touristes qui escaladaient le Cervin. Ils se denwndaie11.lt si les gl'Ïn1peU'l'S parviendraient au sommet. fPar des questions teUes que: où, quand, comlnent, pourquoi, nous les a'm ènerons à .c Olupléter là peu près ·com1ue suit: Pal' une daiTe journée du mois d'août, des curieux gToupés devant l'hQlel, observai.ent à l'aide ·du té.Jes'Ûope .des touristes qui ,e scaladaient pénilblem,e nt le ·Cervill1 aux {,Lancs recouverts d'une ne.ige fraî-chement tombée. Us se denlandaient avec anxiété, si les audacieux grimpeurs parviendraient 's·ans a'Ûcident ·a u S·Oll1met. {Attention aux longues 'Phrases ·e n « accordéon», senlées de qui et de que l. .. } 6. C'est l'hiver: def..: skieurs entraînés évoluent avec aisance SUI' les pentes recouvertes d'une neige poudreuse. Sur le luême thènle: C'est l'hiver ·et sur le mêlne .rythnle, comp1étez: Des lugeurs ... , des patineurs ... , des enfants ... ) des viei.11ards ... , des malheul'eux. (7. C'est l'automne: Depuis quelques jours, un brouillard' opaque et froid enveloppe les gens et les choses et l'on ne dis tin.gue pas à 10 mètres devant soi. Une pluie ... , un vent..., ·1a bourrasque ... ·etc. 8. C'est le printemps: '" les oiseaux ... ; les fleurs ... ; les abei/ifS ... ; les bourgeons, etc. . 9 .. C'est l'été: Les faucheurs ... ; les touristes ... ; les troupea~x ... etc. Etudions aussi l'inversion qui rend parfois la phrase .p lus harmonieuse. 10. Dans la campagne où manœllvrent les soldats, on ente~,« le crépitement continu des mitrailleuses. ,complétons de nlême : Dans les boiS ... Dans les prés ... DaJl.~ les champs ... Dans les alpages ... Dans les églises etc. 11. Dans mon jardin où fleurissent des roses écal'late.li, se dégage un agI'éable parfum. De .la forge ... Du café ... Des ·cabinets ... etc.


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Nous venons de donne'!' là des exercices pris isolément , s ans rapport aucU!n avec no.s manuels. Or, dans la pratique, nou S ne procéderons pas ainsi. Nous nous servÏTons de notre l,ivr'e de lecture 'q ui, nous l'avons dit, avec -de grànds ·élèves surtout, peut constituer ,l e livre uniqu~ de françai,s. ·C'est d'aiUeul's de la sorte que nous pToüédons dans notre classe durant ,ce cour,; .scolaire et nous ayons l'a convict ion que les résultats n'·en sont pa s InauwlÎs. n faut 's e livrer, pour ce,l a, à de fréquents exercices d'étude fouI,11ée dans le texte. ·C'est ,c e que nous allons examiner dans un ,prochain artide. .Mais nous tenons à rap.peler à nos coUègues 'q ue, mieux que nous ne ,s'auTIons Je faire, des maîtres émÎlnents -donnent de précieuses indications à ,ce sujet: Poriniot en Iparticulier, dans son :ma.gistral ouvrage: La cOlnposition française à ['école active } qui de\Tait être Je livre de chevet de tout instituteuT. ({ Le guide méthodique pOUT l'enseignenlent du français:. èdité :paT ,l e ,c anton de Vaud, n'est ,q u'une adaptation de Poriniot. Nous conseillons vivement, encore une fois, 'c es deux pub1iocations que il 'on peut se procurer ,c hez Payot, et dont nous ne faisons que :rep:rendre les ,idées dans nos artides . Cl. Bérard.

Cours d'hiuer à l'Ecole normale des instituteurs de Sion Soucieux de donner à ;ses instituteurs une {ormation adaptée aux difficultés qui les attendent dans ,l aptlupar,t des cla'sses du canton, le Départ,e ment de l'Instruction publique du Val,ais faÏi suiw'e aux élèves de l'Ec.ole uOIl·.ma1e 2 ,cours d'hiver de t-; jOUI~S environ . ,Ces cours, qui ont un èara'ctère obligalo.iT,e, ,s ont entièrement à la charge du Département; Il es élèves n'ont 'Pour seuls frais que leur équipement.

En princ1pe, le prernie,r cours ·e st destiné aux élèves de lUe année et consacré entièr-ement ,au ski: Technique, excursions, premieT's secours', transports, ,c oncours, théories ·s ur l'oéquipem.e nt? le .f·artage, les avala'u ches, etc. Il se fait généralement dans une {"ahane, IJà où aJ:>OlI1dent les oocasions de développer 'l 'esprit de 'camJaraderie; dans une région sauvage où -l'Dn peut ,encore trou"er de belles pentes vierges, et redécouvrir la vraie nature dans s a beauté hiverna,le. Le second 'c ours, pOUl' -les élèves de IVe (dm'nière) année ~ ,'j,s e davanta.ge à la form,atioll' pédagogique du futur maître.

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Voi,c i un bref compte Tendu du dernier cours donné ,aux élèves de 1Ve année: Le 3 janvier au matin, 17 élèv,es de dernière année d'école HormaJe sont présents au 'rendez-vous, à Monthey. Leur maî,t're d E: gym.nasHque s'est assuré, ,p our diri,ger .I.e ·c ours, la coUaboration d'un guide-instructeur de ski, MT . Pont, ,qui est un insÜtuteUl' en fonction, atout pTédeux pour .garde-r ,a u tliavail son orientation nettement s·colaÏfr·e. Un ,c ar nous emmène vers Mor:gins, où nouS débarquons ·dans une tempête de neige. La ·m odeste pension qui HOllS a,ccuei.lle a de La peine à lo§er tout ce mond.e; il faudra se ~eITer à 3-4 ,p ar 'c ham.br,e. Dernier ajus·tage des skis, dîner, et départ pour 1e travail. A vec ces Jeunes gens ·p leins d'entrain, on a tôt f.ait de battre quelques belles 'p entes « à nous », loin des pistes de la station. Deux groupes sont fonnés, et pendrunt 2 j.oUlrs, ·c'est 'la répétition de toute la techniqu,e , entrecoupée de jeux, .de 'concours et de bonnes séan~es de culture physique, sous le c'Û'Illinandement tantôt des instructeur.s, tantôt des élèves. L'a neige tombe toujours, mais on n'y prend pas garde, tant il y a à faire pour perfectÎDnner s.es « stelnm » et ;ses « 'c hris.t i ». La réaction .nese fait que le soir, pendant la théorie, où l'on voit des yeux ·qui ,l uttent -c ontre la fatigue. Puis I.e s01eil revient, et aussi, chez 'cha,cuH, l'a grande fo,rmE:. Alors , dès le troisième jour, le travail varie. La patinoire voit l'un de nos gToupes dessiner des tentatives de 8 et de 3, et s'éhaHre dans de Ifolles parti,es de poursuite, tandis que l'autre groupe, gTâ,ce au ski-lift ,e t là ,la « pi'ste des Anglais », 'r enforce enc.ore son « avancé >~ sous 1a ·conduite de Pont. L'après-midi, l'instituteur de ,Mo:r.gins nous prête ses élèves, que les nonnaliens vont faiT,e travailler avec beaucoup d'entrain ... et d'erreurs, d'ail.leurs vite rectiüées par les maîtres . Le dimanche, par une journée radieuse, les rucksacks bien garnis, c'est l'évasion ver.s les hau'teurs. Magnifique paysage des Préalpes, ,c olonne qui serpente dans les pâturages et sous l,e!t grands sapins écrasé,s sous la neilge silencieuse, -corniches du sommet du Corbeau, où le vent cingle les visages et recouvre leur sueur d'une cara'pace de paillettes étincelantes. Des'c ente p·r udemnlent ·conduite ,s ur un petit poste frontière, dînel" au soleil Pendant le ,dîner, nous suivons du regard deux skieurs des'c endard les pentes du Bellevue. Une 'c hute, quel'q ues minutes de si ~ lence, puis des appels . Pas de doute, c'est un accident. La jeune skieuse vient de se luxer fortement la hanche. Nous nous portoDk<;j à son s·ecours, renonçant sans 'regret à notre des,c ente SUI:' -la Savoie. Les élèves se fendraient en 4 ! ,Construire une lug,e de se'c ours, y instaLler la blessée et la descendre jus.qn'à notre refuge, o('E'l ,a donne le temps à une équipe d'aller ,quérir une « canadienne l à quelques lninutes de là. Nous admirons -le calm,e av.ec lequel


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Pont y fi,celle la patiente co'm me pour une démonskation, puis c e st la longue des'c ente sur ,Morgins. La neige ne peTillet pas de schuss specta'c ulaire à ,l,a 11!-anière des sauveteurs de ,l a Patsenn. Tous nos gars sont là, améliorant la piste, prévenants, s érieux, et a.ecompagnent notre res'c apèe jusqu'à nàtre pension où nous la remettons au médecin. M,ademoiselle, vous ·avez été h'ès brave! Nous déplo,r ons votre aocident, bien sùr, mais nlerci de nous a voir donné une si beUe occasion de mettre en pratiqup. toutes les théories reçues l'année dernière. Et ,le cours oC'.ontinue, avec Le soleil. On ôte les skis pour faire tle la gymnastique à pied dans ·c ette bene neige fraîche Et puis, patins; et puis, skis; et fon trouve des lug,es. Les leçons avec luges se révèlent ·g,aies, riches, pleines -d'imprévu. La classe de Morgins bénéfkie encore de plusieurs· leçons d·e nos nornlaliens, dont élèves et apprentis-m'a îtres garderont longtemps le souvenir. Enfin, le mer·c redi 9 après-dî'l1p.r, après deux heures où chacun, rênes sur le coup, aura pu à son gré, faire ses adieux à la patinoire ou .aux pistes, nous rentrons rà l'école normale pour y reprendre le trav,a il « séTieux » , avec de beaux souvenin et un petit bagage qui va se traduire, le lendemain, par des préparations de leçons-types dans la nei,ge, à pied, à ski, avec luges. Nous espérons bientôt .faire bénéficier Iles élèves-institutrices de tels 'Cours. En 'attendant~ que ·p our,r ions -nous donner eurOTe à ces jeunes maUr,e s pour leur permettre de faire plus tard un travaH f'r uotueux dans -leurs classe,s ? Il ne leur manque plus que la foi ... , la foi .dans la nécessité de l'édu'cation physique même pour les . gos,s.es de 1a montagne, pour 'l es enfantls de la neige. La foi et la volonté de ne p,a s abandonner ces précieuses leçons, envers et eontJre toutes les difficultés... M,a is ceci, 'c om'm e disai,t Kipling, est une autre histoire.... ClZrdy.

Sujets de composition Lors du dernier cours de p.erfectionnenlellÎ, on nous a demandé de publier ~ne liste de sujets de oonlpÜ'sition pouvant être traités aux COUTS moyen et supérieur. Nous I.e faisons bien volontiers en slpécifi.ant que les m'aîh'es. doivent f.air.e le choix qui s'hnpose, en \restant{: autant que pos,si:ble pratiques et ,c oncrets. L'.enfant ne peut traiter convenabl,e ment que ee qu 'il ·c onnaî bien. on devTait même pa1rfo.i.s laisser choisir à chacun Je sujet qui lui I( 'onvient le ·m ieux. Cl· B. a) ' Description .' . NotTe ill.ai's on d 'école. Notre salle de gymnastique. Notre maison. Notre cuisine. Un veTger en rfl-eurs. Le vina,sous la neige. Le village s 'éveille. Sur le champ de foire. La

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place après la fête. Sur la place alprès la foire. Le vent se lnet à souffler. L 'orage surprend les Ino:Ï .ssonneurs. Une maison en construction. Un 'e ndroit que vous aünez en dehors de votr·e villag.e. P ortrait d'un -ouvrier, d'un agriculteur ou d'un artisan qu.e vous connaissez bien. C'est l'heUl~e de la .sortie de l'école et il pleut; décr.ivez la s,cène. Il a neigé; quel est l'aspect des chos,es; l'attitude, l'aMure, .l'oecupation des gens. L"endroit ·le plus ' 'a nhnè de votre village: 'oe qu'on y voit, entend, fait. L'arrivée de l'autocar. - Décrivez une boutique que vous ,c onnaissez bien. Une réception chez vous: parents, amis., préparatifs de réception et arriv·ée des ,i nvités. Le ·m édecin vient d'entrer chez vous: quel-. qu'un est l11'a.l.ade? - Vous êtes aH'é au luagasin ; en attendant votre tour vous o.bserv·ez la boutique, les marchand1ses, les .('.lients. - 'Une .p romenade dans les prés ·au printemps. Décriv·ez le village qui .s'·endort ,l e ·s oir en été. Un jeu de bil.Les·, de foot-baH, de ... L'arrivée du train à la gaTe. - Vous .êtes -à la poste; regardez, observez. Le trou.peau desoend de .1'alrpa,ge. b) La nal'l'ati on. Au match de foot-baIl. - Poursu.ivi par des ·guêpes. - Je l'ai éehapopé belle. - Une nuit mouvem·enfée. - Une imprudence. - Une bonne farce. - Un incendie. - Aocident SUT ,l a route. _. Une peur bleue. - VouS' êtes en veinée, la gaîté règne: la lumière vient à manquer; ra1confez. Des poules piocorent ·s ur la rue; une auto survient; racontez la slc ène. Un chat guette une souris. Racontez ce que vous avez vu. Ce jour-l,à, j'ai bien ri. - Pendant la dass·e u~ élève fait le guignol, le 'm aître ·I.e surprend; racontez. - Vous Jo.uez; ~n. camarade est tom·b é ·et s'est bLessé; T'aocontez. - A la mal's on, l hl'Ver, mon plus grand plaisir est de ... - Le jeu. battait son pJein; tout c.oup une violente dispute éclata. - Non Je ne le feraI pas; non et :11lOn l Racontez. IC) Sujets d'imagination. Le cO'l~beau l'aconte sa més'aventll're à 'ses' enfants. Langage dir.ect. Vous possédez un billet de hanque. n vous racontre quelques-uns de ses souv·e nirs. Dans le 1()a~me du 's'Ûir, ,l a Ina~son que vous habitez s'est 'l11.ise à parler. Le coq du ,c locher se m.e t a parler.

Une petite hirondel1e refu.se d'émigrer: eNorts de la -mère la décider; refus, suite. Un p.etit nuage s'est l~is ~ vous 'P ar 1er: il vous paconte d'où il vient, où il va, ·sa destinatIon. - U'n livre que vous chif,fOlmez v'ous parle soudain. - L~ ~éron ,de~~?-,u vieux raconte ses aventUl'e:s ,à ses enfants. Leçon tll'e.e. -- .SI J el ais riche. - Le lièvr,e et la tortue: rupplication à deux . élèves . . rOUI'


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d) Sujets ;comportant l'expres's ion des sentiments, L'a ,fée de la ma~son. M-aman traVlaiHe beaucoup. Montrez-le. Réfl.exions. - Un vieil homnle qui voit tout .seul. Mont·r ez-le . Vos r éflexions. - Vous avez réussi votre examen de ... , que souhaitezvous cümm-e cadeau? - Quelle sai'son ppéférez-vous. Pourquoi? - Chez nüus. Aim,ez-vous votre ,c hez vous? PouTquoi ? - Vous avez été témoin d'une bonne acti'Ûll. Racontez. Réflexions. - Quel métier n'aimeriez-vous pas exerüer? jPourquoi? Le contraÏTe, - Les joi'es du 'c ultivateur. - Les peines du -cultivateur. - Vous avez. été témoin d'une mauvaise action. R.acontez. Réflexions. - ' Après votre s.ortie de récole, quel méti,e r voulez-vous exercer. PouT'q uoi ? 1) Proverbes: Les petits ruisseaux font les grandes rivières ... - C'est e.n forgeant qu'on devi,e nt forgeron ... - On récolte ce qu'on a semé. - Tant vaut l'hom,m e, tant vaut la terre. - Pierre qui roule n'amasse pas mousse. 2) Porallèles: L'Amérique du NOTd et l'AméTique du Sud. - , Uri et Tessin. - Valais et Grisons. - Hans 'Valdmann et Nicola,s de F,l ue. - Guerres de Souabe et guerres d'Italie. 3) Portrait: Le ·ga'l'de-foresHer. - Le vieux chas'seur. - Un chasseur bredouille. - Papa rentTe faU,gué. - Visite du colpolr teur. - Un ürânell'r. - Un vantard. - Mon onde Louis. - UI! original. - Appr,e nti cydiste. - Le fadeur du quartier, etc.

Un problème qui

Cl

délà fait couler beaucoup d'encre ...

IJes journaux d'enfants Périodiquement, des articles ,c onsacrés à ,l a Inauvais-e littératUTe enfantine par,ailSsent dans la ~presse -étr:angère ef suis'se. Nous

y T'e trouvons chaque fois les mêmes propos: ,c ertain joul"nal ~ TuisS'e}.1é de sang à chaque page »; un autre « m ·et 1e crime et la violence à 1.a portée de toutes les bourses» et les images de cet album :sont « le triomphe du mauvais goût», -e tc., ek. Il est beaucoup plus rare Ip ar contTe de lire un arHcJ.e consa-e ré aux nombl~eux efforts -q ui s'e font . chez nous comme ailleurs' en faveur ode la bonne liHératu 'e enfantine. Il est vrai que c'est la c.h'ose plus difficHe ... ,C'est pourquoi nous ai ,'" !rions aujourd'hui précisle r le hut que féquip'e des réda'c teurs c ~ col:1aborateu~s de « Gadet Roussel », «( Ecolier Romand», « CaraveUe» poursuivant avec persévérance, équipe que ( ,US avons :le plaisir d,e diriger. Notre but n'est pas seuJerrnent de distr.aive l'enfant, mais avant t'Ouf de lui aider à prendre IconS'ciooc-e de ses repons,a hilités et à l'encouralgel' à .J'es développeT au ,m aximum. C'est pourquoi

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rEcolier HOlnand et Caravelle sont plus ,e t mieux que des journaux; ce ·s ont les organes d'un mouvement éducatif qui veut fac:liter l'épanouissement de la personnalité. Pour ,cel,a, le texte du journal doit sus'c iter un effort, une activité pers'OnneUe de la part des abonnés, a,c tivité intellectueil,le, artistique, manueJ.le, sociale, t,Ju'import.e, mais une a'c tivité per:sonnelle, I.ibrement choisie. Notre but est égulem-ent de pel"mettre à .~'enf.ant de porter un jugement ·s ain dans une époque où la radio, le dném:a, la presse agisls ent à la façon de stupéfiants sur les jeunes esprits encore incapables d'assimiler une telle masse d'impressions et d'idées. . Pour cela le journal reste, en eff.et, l'insfrum,e nt paT ex,cellence, à condition d'être ad.apté aux besoins actueLs, car pour retenir l'attention des enfanfs il faut non .s eulem·ent que le contenu du journal soit susceptib'},e de les intéres-s er, m'a is encore que sa présentation extérieure ne le cède en den à celle des puhli·c ations pour -a dultes et des journaux étrangers. La pulblkation d'un journal moderne exige ainsi le conCOUTS d-e spécialistes ,pour la rédaction, l'illustration, la mise en pages, une documentation abondante, renouvelée, un énor·m 'e ,c hoix d'illustrations, de Ip h oto.gTaphi es , des moyens techniques perfectionnés,pour l'hnpT' eS\S~'On en couleurs en particulier. C'·e st ,ce que, ·a vec les moyens finanCiers restreints, nous essayons de faire, en publiant les journaux que nous nous permettons maintenant de vous présenter séparément, très brièvelnent. « Cadet Roussel» : Il puhlie pour les petits des hist'oi:reS', des images à ,c-o~orieT, des décou:p.ages, des petits travaux. Son grand aUrait ,e st les 'üOllicours de ·coloriage. « Ecolier Romand» : « Parce qu'il ·s 'adresse à un â,ge encore tend.re (8 là 12 ans), .J'Eco'lier Romand ne veut pas être un journal « sérieux ». Il aime :lIa couleur et Je mouvement. Par Is a prés·entation (lcouJ.eul~s, mises ,e n page-s, dessins), il aimerait former le goût des enfantS! pour ce qui .est vivant et de .qualité. Par ,c es rubri'q ues de gai-saVioir, il déveLoppe leur cur1Û'sité, iles met en appétit sans cher,c her à ,l es documenter -à fond. P~Jf S'es récit,s, il nourrit leur iUl a gi natio n, c.ette qualité eS'SlentieUe. Il cherche surfout 'à -s usdter la paTticip~tion des enfants (bricolage, jeux, concour.s, 'c o ur ri e'r , ,coLlaboration à « la pag·e que vous faites vous-même». (Extrait d'un rapport de MHe Andrée Schael'en, rédactric-e). « Caravelle » : C'eM 'u n . journal pour nos ,grands gaTçons et nos grandes fiUes. B offre une lecture 'SuthstantielJe à la fois et divertissante: des aventures, de la technique, des beautés ou curiosités de la nature, du Ib ricolage, des spOlis, une page pOUl' les filles. ,C'est Je journall d'une jeunesse qui n'a pas froid aux yeux. Raymond Tauxe.


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La radio à l'école Notre excellent ,colla,borateur M. A. S., instituteur, dont les lect eurs .de l' « Eoole Priomaire » ont eu l'oCoca,s ion d'apprécier le s articles, ici-même, .nous adresse une remarquable étude sur la radio à l'école. Comme on pourra s'en rendre compte, S. ne se borne ;pas à faire un v.aste tour d'hO'rizon, mais il tire de son enquête des conclusions du plus haut intérêt sur l'importance de cette technique nouvelle pOUl' l'éducation rurale Ipatriotique et morale. Il propose aussi des solutions pratiques aux ;problèmes d'ordre technique que soulèvent les émissions scolaires. Comme O'n s'en rendra ,c ompte, c'est un tra,v ail 'constructif qui mérite une le·cture attentive et pour lequel nous nous plaisons à féliciter notre 'collègue. C. B.

*** INTRODUCTION

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les nouveaux moyen~ d 'inforiJll·ation que l'a ' sôence moderne n'lef à sa disposition (phonographe, radio, proje ctions fixes et anim'é e's ) , etc. .. que, par aitle~rs, eUe. ne peut .plus lin'liter son objet à l'a'cqUI:s~hon des « oub~s de l'Intel'I igence » (lecture, écriture, ,c alcul, deSSIn), et des notIons essentieU.~ qu il n es-t plus permis à un hOillil?e d 'i:gnorer; qu'eUe .doit en outre assurer un dév eloippem.ent phys~q~le, In;tel~ect~el, mOTaI. ~t sücial aussi 'c omplet que possihle des enfants qUJ lUI .s ontconfles, et,c. , etc. Que l'éduc.ation m.ora.Le et aTtistique des enfants comporte for.gani-sation de réuniGns et de fêtes qui doivent se continuer dans la poslt-éco'1e, 'l es locaux s'c olaires en restant to-ujou·r:s I·e centre ... Hecomnlande aux 111inistères de .l'Instruetio.n. publique ...Que soient prévus l'insta11ati0n .et le matériel nécessaire pour l'in:stitution de bibliothèques ·et l'utilisation du phonoaraphe, de la radio scolaire, de la projection fixe ou animée, etc. b Rôle de la radiodiffusion dans l'enseigne,m ent

iChaque découverte importante dans le dom.aine ·des sciences appJi.quées rupporte à l'honune, après un oéInerveilleillent passager, un 's urcroit de responsabilités et de nouveaux -devoirs. Il s'agH, après avoir donné droit -de cité ,à une force dont .la nature pa , l'aît insaisisls.aible, d'·e n asservir les effets à des buts raisonnables. Les nouvea~x Illoyens sdenüHques de diffusion et Ipart'i culièrem 'e nt ,l a 'r ad.iophonie posent ,a insi à l'heure a.ctueltle, des Ip roblèmes d'organisat'ion urgents. La radiophonie se développe chaque jour, la téléphonie devient intercontinentale et bientôt la vision ù di.~­ tance rujoutera sans doute lm nouvel élément stUg'g esiif à 'ces puissants nlécanismes de diffusion. De même que le 'cil1'éma-tographe, la radiophonie à ses débuts ne prétendait ,q u'à distraire et à r~créer; mais -l'on 'c ons,tate dè plus en plus ü1aireilleht l'importance du Irô'le socia.l que sont amel1ées ;à jouer ·ees nouvelles « .puis·s·ances internationales » qui imp-reS'sioIl!l1<ent le publioc .avec une force toujours ,c roissante et im'Po-s's ible à réfréner. Il faut dunc .la diriger. La radiodiffusion en Europe

La radiophonie et le cinématographe peuvent devenir çl'excellents auxiliaires de l'éducation. Et ,c 'est Ipour 'c ette raison que la ·conférence internationale -de :l'i'Il:s,trUl(:~tion pubHque du 13 1936, ,à Genève, a adopté la recomnlandatio-n suivante: La Conférence ... Considérant que l'E-cole m.oderue doit donner à l'enfant une éducation vivante, qui fass'e 'largement appel non seulel11ent aux liv.res et· à la H1témoire, mais 'aussi à l'observation du nülieu et aux divers!es activ.ités de l'enfant; qu' eUe doit utiliser -largement

Les éd~' cateurs. se divi1s ent en deux 'CaIUpS : ceux qui sont pour la radIO s·colaue et qui estiment qu elle est un instfUlllent mer"veiIJeux Ip our insttruire ou pour éduquer et ceu.-. qui sont contre parl"ceq~l'ji1s estiment que l'école a autre chose à faire qu'à amuser ou qUI y sont opposés simplement par parti-pris. La radio doit-elle instruire ou amuser?

ILa radio .a quelque chose en eUe du spectade et dru journal. Spectacle et Journal 'pour les :aveugles, basé's s-wr un sys1tème d Images 's onores, IllaTS au fond, reliés au théâtre et au cinéma par ,c ertains car:U!ctères 'e t pour des buts fondau1entaux. <?r, ee problèm.e pourr.ait bien être encore cause ,de préoc(':?pat~oI?' Posez~le .aux gral1des ombres d'E-s,c.hyle, de Sophocle, d 'Eunplde ou d ArIstophane ; eUes tournerGnt 'l a tête avec dédain. Amuser? Pas même Ari-s,t ophane, qui, 1orSlqu 'H introduisait So ·~rate dans. le 'panie~ so.ulevé ,e n l'air, entre le parquet 'e t le plafond" ·avaI,t I1ntentio.n de pa,r vel1ir, au moyen de cette .plaisanterie, à un but mOiraI et élevé. . .Shak~spe~re " entre d~~x .chopes de bièrè, vous dir.a que, quant a InstruITe, Il oS est SOUCle tout au plus en matière de ,géographie, de pLacer la mer en Bohêllle GU à Vérone. M:olière, lui, vous regardera du coin de l'œiJ, avec un sourlDe anler sur la bouche. Goldoni , pl,e in d'épouvante, vous dira que vous voulez le « précipi1er », ,c 'est-à-dire le ruiner. n n 'y a que Bernard Shaw qui peutêtre vous dira qu'il veut vous amuser; mais quant à lui, il n 'y a .pas à s'y fier, surtout lOirsqu'il vous parle 's érieusement. Donc, le grnnd, :le vrai théâtre n'a pas pour but d'amuser,"


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mais comme tous les Arts maj eu.rs, de fair e connaître en inléressant bien entendu, les v·é rités étern e).] es et de créer des myth es univer-sieLs. Le ,cinéma - ce théfth'e des sourds, - puis·s amment "isu el, immédiat, où les trois diInensions n'apparai ssent qU'~l peine ct timidement ; où l'auteur ne peut jamais être complètement iclentifié, mais se forme à travers d eux, troi,s et même plusieurs personnaEtés. Ave·c s:Qn exi.g.ence foncla'l11entale de ne jamais s arrête,r même pas un ;.S'eul in.stant, le monologu e d 'Hamlet n e ser,a it pas tolérahle là l'écran), ·et qui paraît destiné à .être toujours, ù n'importe ,q uelle heure de la journée à la disposition du consommateur, tout cmnn1e un apéritilf ou un taxi , - le cinéma semblerait bien se rapprocher davantage de 1 amusement proprement dit. Et pourtant vous ne trouverez pas un seul m etteur en s,cène, ni une équipe ,entièl'e de lueUeurs en .s·cène, qui ne soient prêts ù vous assurer d'avoir voulu avec leurs fi.lu1s , non p a s amuser Je public, mais .l'émouvoir, ,au même titre ·que n importe quelle forme de l'Art. Et ils ont r.aison. La 'radio va encore plus 'loin. Elle tend vers un but qui peut être situé entre ,l e ,divertiss,e ment e t l'information, et d'autant plus qu'elle n existe pas en tant qu'art pro,p relnent dit, lnais SelÜelllent ,comm e instr um ent de diffusion ~onore d'arts déjà ,constitués (théâtre, musiqu'e, poésie , ete. ) Il selnblerait qu'on ne puisse conclure que la Radio a les l11 êll1 e~ buts que les arts au servi,ce des.quels eUe 'se .pla,ce. Mais il ,est néces,saire id de f(:lir e un e distinction. L :expéri ence .s uggère de prudentes f<éserve~. Le théfitre ,e t le cinéma attend.ent le spectateur, ·qui a ·c hoi,si le progran11ue qui lui convient le mieux av.ant d'acheter son billet. Il n 'en es t pas de même avec la Radio. Elle vient vous ,c hercher oOhez vous. C'est -l'hôle désiré qui est en visite et ,q ui doit 'c onnaHre les règles de .l a biens'é ance, et surtout ,celle qui ,e.onsiste ,à être un hôte jovial e t sympathique. Comn1e eHe vient s'as,s eoir ,à votre table, aux ,côtés de 'votre farnille, elle doit savoir que 'l es personnes mélancoliques tirent peu de profit des m·ets dont enes ·s,e 'nourrissent. EUe doit se 'r app ele r que l'ennui enfante lesom'mei'l, frère de .la mort. Et plus tar,d 10rs.qu'eUes'assied au pied du lit, ene doit savoir qu'il ·Lui faut préparer -des 'rêves ri'a nt pour son hôte , et non pas' des 'c auchemars. Le luatin, 10Ts'qu'elle VOlIS Téveil,lle, il faut qu 'eHe sa'che qu e la journée tout entière peut dépendre de l'hul11eur ·du matin. Et r.Offi'm ·e aucun recoin ne lui est inconnu, 10rsqu'eHe visitera les maLades et ,Les prisonniers, ene se rappe'l.lera que ,c'est une œUVl'e ·d e misé6cnrde 'qu'eHe .aocon1JpTit et que :le bon Dieu aime le joyeux donneur». « Il est ar-dvé sur la banquise po'l ai're que la Radio, .durant quelques instants, a fait vibrer les ,c œurs des naufragés ,à la voix d'un peup:te 'e ntier ras..semblé dans le ,s tade pour une partie d e foot-batl. Je voudrais pouvoi.r être tout aussi ·sîtr qu 'il en aurait

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été de même avec une honnête leça.H de sta tistique (discipline. admirable dïnfnrmation), ou un comme nt~ire (certainement instructif) de l' Edit de Rotari. Donc, dans le domaine de la radio, le facteur instruction interprété dans le sens pédagogique ou didascaüque du mot, ne saurait prév3!loir. La r.adio n'est pas une 'c haire, et encore moins un club. Elle devra donc s.avoirr instruire à l',a ide de formes Légères et agréables. Il n 'est pas prouvé, du Teste, que le penseur doive absovmnent fronoer les sourcils et se ·prend'I~e la tête dans Les mains" comme on le voit faire à la statue de Rodin, Un grand s'c ulpteur du XIXlue siècle ,qui a Ireprésenté un homme Iq ui pense, l'a montré assis, plein de s<ér-énité, presque souriant. Il me semble queia tâche de !la radio, si l'on pouvait l'eXlpHquer plastiquement, trouver,ait en Ic ette statue 'son paradis'me. Seulement je ne la représ.entera is pas alSosÎs'e mais en marche. La radio ·est un instrum ent destiné aux ma.sses. Aucun a'1't du spectacle n'a un public a n ssi nombreux, ni plus varié. Mais. c'est justement à ca'use de son amp leur et de sa variété 'q ue .le public dE' la Radio ne ya pas au de'h't de la mesure comlnune. Il en résulte la nécessité d'organiser -des programm·es vastes el' variés, où la science el1E'-même puisse se ·c acher sous des dehors sim:ples, a,gréables, pleins de Igrâ'ce, et -düsons le mot .amus,ant. Tnstr,uire jour après jour à l' a ide -de trouvaHles qui souvent peuvent être géniales. La Radio doit avoir s'es malkes, -et savoir suih.;;tit'uer au Ino'l1ologue et à la didaslcalie l'action et le dram·e. Les conseils du docteur, lll'ême, peuvent ,ê tre donnés so us .forme d e radio-chronique d 'une manière agréab.Iem'ent agile. Si, enfin, r on doit diffuser une ou p'l usieurs ,chroniques ayant trait là une s-cÏence très 'p 'ro,fO'ndeet s,év~re, H ,convient de les faire figurer il inte,rvalles fixes dans le programme, en ayant l'ail' de dire ,à l'auditeur. « Hic S'llnt leones ». Et ·que celui qui veut cntrerda.ns la cage aux fauves y ,aille -donc, et de son plein gré. jPour conclure, il faut mêler l'utne oÙ l'agréable. Voilà ,évic1ellHllent une ,bonne formule, Il est domma,g·e que ce soit Horace,

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poète latin , qui l',ait inventée, et il y a de cela deux ntille ans. Ces exposeurs de vérités éternelles qu'étaient les, Rom.ains, ont trouvé dans leur pensée toutes :les fonnul.es · de l'avenir - soit dit Sans ma}i.ce ! - . des plus simples aux .plus in1Jprévues }). A l'heure .a-ctuel:1e, la majorité des éducateurs bien informés esti·m e que, de par sa nature mêlne, l,a r,adiodiNusion ne peut constituer qu un moyen d'el1'seignenl'ent subsidiaire et d'un emploi limité, Ce mod.e d'e.ns'e ignenlent uniforme et en quel'q ue S'o'r te mécanisé, supprinle eil effet le conta'ct personnel du profes's eur avec ses élèves et tend là faire de ,ces de-rruers des auditeurs par trop passifs, alors que l'éduca.tion consiste ,e ssentiellement dans le développem'e nt des f.a'c ultés individuelles des élèves, dans une formation intelledueHe progl"{~ssive; 'c e qui implique l'a,c tion peT'sonnelte du p'r ofess-eur qui connaît , les aptitudes de chacun de s€S élèves auxquel,s il demande une paTtkipation effective 'à son enseignement,

~~~~~~~HO~~~~~~~~~~~~~

PARTIE PRATIQUE

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~~H3~~~dK~~~~~~~~'~~

LANGUE FRANÇAISE Centre d'intérêt: A L'ÉTABLE ET SUR LE PRÉ

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II. VOCABULAIRE

1. Des NÜllVIS : Le fennier, la fernûère, .les domestiques, les valets, les servante.s, le berger. A) ILes 'a nÏInaux de la ferme: ,a) Les volanles : poules, coqs" poulets,chap0ns, poussins oies, j.al~s, oisons - ,c anards, cane, 'canetons - pinta-des -- dindons, dindes, dindonneaux. - paons - pi.geons. lb) Les chevaux, l,es juments, -les poulains - les pouliches Ueunes jUl11'e nts) - les ânes - ,l es mulets _. les bœuf.s, les taureaux, les va,ches', 'les -v.eaux - .I,es porcs, les ,truies, les porcelets -- le,s moutons, les brCibis, Les agne-a ux ou agnelets - les chèvres , les ,c hevreaux ou 'cabri,s - l~ ohien - le ,c hat. B) Les bâtiments de la ferme: L'hahitation - l'écurie (logen'1ent de cl)evaux) - l'étable \.a va,cherie - la bergerie - la porcherie - ,l,a basls e-cour - le lJoulaiUer, le clapier - .la laiterie - le pressoir, .J€ cellier - les hanga1rs - I}.a g.range - le fournil - ,le fenil - la niche du ('hien - ,la plate-forme ,à fumier ,a vec ·s a fos'se à purin, 2. Des VEiRJBES : NeUoyer l'étable - préparer la pâtée des c.anar:ds - Jeter le g-rain aux ,poules - ,couper l'her,b e pour les .lapins - éerémer 'le lIait - 'b aratter le beurre - m'e ner les bêtes aux cha'mrps, les nour,r,i r, ,l es .abreuver - faire 'la litière - traire les vaches - panser les chevaux (les brosser, les étriHerr) - appeler le vétérinaire - ·s aigner un poulet, La poule glous;se; .qua:nd eUe va pondre, eHe 'c aquette - les poussins pi'a ulent - les oies 'c ancanent - les 'calIllards nasillent - ' les pi.geons roucoulent toute la volail'le picore le grain 1 paon fait -l a roue, Le ,c heval hènnit. - ht vache meug,I.e ou beugle - l'âne brait - le mouton ·et Ira ,c hèv,r e bêlent - 1e por,c grogne, il se vautre dans la boue - le chien aboie, le jeune ,chien jappe, etc . . 3. Chercher les ADJECTIFS pouvant s'apDliquer aux noms étud1és au vo,c abulaire. Ex. : Une ,f erInière avisée, v-a iUante, 'alerte - un berger .attentif - un poullet dodu - un m-outon à la toison épaisse, ,l ongue, frisée - un chien fidèle,caTes-sa:nt, ,m éfiant - une laiterie bien aérée - un poulaille.r soigneusement nettoyé, les hangar~ ' ~;'pacieux, et,c,

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J. RECITATION Le berger

A vec ton: para'P'lüie bleu et ,t es brelbis sales, Avec tes vêtements qui sentent le .fromage, Tu t'en vas vers le ciel du I{'.oteau, appuyé Sur tO!Il hâton de houx, de ,c hêne ou de néflier. Tu suis ,l e chien au poil dur ,e t l'ân·e portant Les bidons ternes ,s ur son dos sail'Lant. Tu passeras dev.ant .Je forgeron des villages, Puis tu reg-a gneras la balsmnilq ue montagne Où ton troupeau paîtr,a 'com!lne des oi1seaux blancs_ Là des vaJpeurs 'c achent ,Je,s pies en se traînant.. Là, volent ,des vautours au col pelé et s'a'Nu·m ent Des funl'é es rouges dans les brume,s nocturnes, F.

Jammes ~

III. ORTHOGRAPHE

,a) IPréparation : s'en TéfÉ:rer ,a u numéro 4, Le petit pâtre

Avant cinq heures du ln aotÏ n, ma 11'1ère me tirait du lit et ,je partais .les yeux g,ros de sÜ'lnmei.l. Un peti,t chermin tortueux et


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encaissé conduisait à la pâture: n y -a vait, de chaque côté, des haies énormes et de ,g rands chênes dont la puis-s'a nte ram.ure, très feui}llue , voiJ.ait le deI. A -cause de cela, ce chemin était sombre et un peu n1.ysrf:érieux ; une 'crainte m·al définie m'étreignait toujours en l'e parrcourant. Il m 'arrivait m.ê me d'appeler mon chien Médor, pour 1 obli.ger -R marcher tout près de n'loi, et .le mettais m,a main sur ,s on dos , conune pour lui demander protection. Guillaumin.

préc1pitent vers .el,le en gloU's,s ant, _pi.ailLant et oaquetant. Tout. près, dans J'étable, les vaches Se -rév-eill lent et ,a ppellent pour qu'elle vienne les -irai're. Au loin, dans -les champs, :le cultivateur sème déj-à le blé. ~l plonge l.a ma:in dans son panier .de -r,a phi,a et, à poignées, il Jette -le graIn qUI s'épa,rpille dalll,s les sillons. Der-rière lui, un -cheval TOUX traîne la hers'e ·qui enterre .Je blé.

La chèvre

' C'est une 'bête solide -e t tout d 'une ,p ièce; sans jointure -e t sans cou, ça fonce en 'a vant com'm e un soc. Cahotant sur ses quatre jamhons tT.apUS, ,c'est une trompe .en 'm aflche qui quête, et toute odeur ,q u'il sent, y appliquant son -cor.ps de 'p ompe, il l'ingurgite. Que, s'il a trouvé le ITOU qu'il faut, il ,s 'y vaut.re avec énormité ... Il renifle, il .si.rote, il déguste, et l'on ne sait .s'il boit ou s'il mang,e; tout Tond, avec un petit tress,aillmnent, il ,s ', avance et s'enfonce dans la boue .fraî'c he. Il grogne, il ·cligne de l'œil. Ses ,g oûts ne vont point aux p.a r,fum-s ùes fleurs ou de fruits frivoles; en tout il cherche sa lJlourriture: i:l 'l'aime .riche, puissante, mûrie, et son instinct -l'attache à 'ce,s ,rleux ,c hoses fondamentales: la terre, l"ordure. Paul Claudel.

P ersonne !ne Iit les aHi'c hes 'col1éc'S au mur. Si, l.achèvre. ELle se dresse sur .ses pattes de derrière, ,a ppuie ·celles de devant au bas de l' affiche, relnue ses cornes et sa harbe, et .agite la i.ête de droi,t e et de gauche, 'COUl:me une vieille dan'le qui lit. S.a -lecture finie, ,ce papier s-entant bon -Ia colle fraîch e, la chèvre -I.e mange. Tout ne s'e perd pas dans ,l,a 'co·m ,m une. Jules Renard. La traite des vaches

Il est cinq heures et demie; la servante de la fenne an'ive avec son .s eau et ,ses cruches et -s',a vance vers la Lion 'q ui uaH tranqui,ll€ment ,à ·quelques pas d'eUe. De '],a n1,a in gauche, elle flatte la bonne bête et !l ui' di,t: « Donne ta patte }) comIlle si el1eco·m prenait; ,},a va'c he recule ~a patte de derrière, lai's·s ant 'à découvert une mamelle pleine de -lait. La fen1me alQ.l'.s s'a-c-eroupit, soutenant de son genou ,l e seau légèrement irrClli'l1'é,, et appuyant 8 )11. front corih'e le flanc de la bête, eUe se met à pl'esser d'un geste régul ier ,les ,pi,s gonf lés. Le l!a it .to·m be en un jet -raide f': t abonda nt , édabous,s e Il 'her/b e d ' une blanche poussière et remplit le seau. P€ndant 'ce te:m ps la va,c he s 'est ,a rrêtée de paître; elle hroie de s es lour.des mâchoires la nourriture qu'eHe a pr-écéde·m 'm ent absor11ée. De temps en temps, la queue bat ses flancs pour en chasser une mouche importune. 1

La praÏl'ie

Située au bord de la rivière, à l'écart du village, ,c'était, à l'époque, un vr.ai petit pa,r adis, avec une (' ,u transparente, d'ùn vert .p rofond, f.rangée d'argent près des rocheps, -et où se miraient t.les .s aules penchés. Les roseaux y ahone/...tient pour les grenouilles, les lp oissons pour les hérons, et un calme paisible y Tégnait pour les ,c anards et les ' pm 1 ~s d'eau. R. LleLvel. yn . Le travail à la fel'me

Chaque ,m,atin, ],a rmière ent ~ d.ans la basse-cour, 's elTant dans la 'm ain rugueuse 'le coin de son tab .er de toile bleue ,r empH de ,g rains pour l'a vnlaiJ~e . Aussitôt les :poules, -le~ poussins, les canards hoiteux, -les dind.01l':J affolés , le ,c oq majestueux, tous se !

Le porc

Le berger et son troupeau

Le :b erger OUVTe le parc: les 'm outons se housculent ,p OUl' ,sofltir ,p lus vite; 'm ·a is 'l eur liberté est d ·e courte -durée, Ic a,r les ·chiens la -leur ,l hnitent. Le berger prend la tête du troUtp.eau; je marche à son 'c ôté, ·cependant que M.irza ,e t son petit, déjà grand, -c ontiennent la foule des moutons en masse allongée, mais ,t oujours ré.gulière. Rien n'est ,amusant ,co-m 'm e toutes ces petites pattes qui trottent, et ces agneaux qui, ma]/gr.é la ,c ohue, essayent quand 'm 'ême de téter leur maman. Alfred Le Petit. 'b) Exerd·ces d ',appU.catio'll : s'en ·Dé.fér.er au numéro 4. IV. COMPOSiTION FRANÇAISE La phrase - Le paragl'aphe - La rédaction

1. Fo-rmez des ,p hra-ses. ave-c lesmo1:s du vocabulaire. 2. Conjuguez les v.erbes du voc.abulaire. 3. En un para,gnlJphe, n10ntrez un pâtre oocllipé à traire mie vHehe (insph-'ez-vous du texte de la di,cté-e). 4. Rédaction: Le troUiT)'e au 'sur le p.ré; montrez les divers'es adions des vaches, le bruit saccadé des ,clochettes, .J'occupation -d-es ber ~ers. ' Observez une vache; faites-en 'la d-es,e rip,t ion. ,C'est l'auton1ne, les berges sont ·dans -les prés avec leurs troupeaux; dites quelles sont leurs occupations durant la journée. Le chevrier ·e t son troupeau: départ le matin; occupations. durant l.a journé·e ; retoUT.


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LEÇONS DE CHOSES

La vache Nfa,.tériel. -

Figure murale de la vache, Ulle corne une

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'laire, un sabot. Leçon. - Nous Inous en tiendrons à ce qui peut être dit au cour,s inférieur.

Vache à lait. Que représente 'ce tableau? Une vache. Qu'eslt-ce que la vache? Un anim,a l domest1que très précieux. Pourquoi précieux? A cause de son lai,t et de ce qu'on en tire, beurre et fromage. - Cnmment produit-elle du lait? Avec ses mamelJes. - Citez d'autres anim-a ux qui en sont pourvus. La ,jument, la chèvre, la chienne ... - Quel nom collecüf donne-t-on à t{Hltes ces espèces? Ce sont les mammÏlfères. - A quoi leur l.ait est-il naturellement destiné? A nourrir leurs petits. - Mais alors ·comment pouvons-nous utiliser celui de la va'che à notre profit? Parce qu'on vend le veau à la ·boucherie, d'ès qu'Ha six ù huit selnaines,. - Oui, l.a Inère -c ontinue ù pr-oduir-e du lait longtemps encore, si on la trait 'régulièrement. Le pis. Con..;bie a-t-elle de InameUes? Quatre. Où sont-elles placées? Sous le ventre, très en arrière. - Quel nom donne-t-on tà leur ensemble? ·C'est ce qu'on appelle le pis. Ses quatre saillies sm1t appelées trayons. Nourriture, rumination. - ' De quoi nourrit-on la vache? On la met d'o~dinailre au pâturage, à l'alpage, où elle mange de l'herbe. - C'est donc un hepbivore. 'Mais ,e n hiver? A l'<'t:J.ble, on lui donne du foin, de la betterave, des tourteaux, mênle de l:l p~n.le.

- ,Mange-t-elle beaucoup? Oui, et toute la journée. - - Mais s'il n'y a rien au râtelier? - L'herbe 'q u'elle avait avalée d'abord en hâte: eU,e la f.ai,t remonter de sa panse à sa bouche, pour la broyer de nouveau, longuement et avec soin, cette fois: cela s'nppelle 'ruminer. et Olll dit que la vache ... est un rum.inant. -En void une dent. Elle est grosse, ,presque Iplate en dessus. T.aille et forme. - La taille de la vache? c'est notre plus grand aninlal do m,es tique avec le cheval. - En quoi en diffèl'et-elle? Elle est un peu moins élevée et un peu plus gros-sI.:' . Cette forme de la bête influe-t-eUe sur son aHure? Oui, b vache marche avec lenteur et court rarement. Pattes. Combien en a-t-elle? Quatre. - C'est donc ee qu'on appelle un quadrupède. - Qui de VOlIS aurait reuwrqué -la forme de ses ,pieds? Us sont fendus an bout,1 et chaque moitié

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est chaussée cl un sabot. - ,La bête a donc 'Je pied fourchu. De queUe nature sont s'es sabots? Ce sont des ongles épai~ et enveloppant.. .. . Cornes et ql.lel.le. - Vous voyez qu'elle a des organes de détE::llse. Ses deux 'c ornes. - De qu~lle substance sont-elles faites? D' une substance analogue à ceHe des o'n gles. - Décrivez-les. Elles sont gros s,es , rondes, 'c ourbées et pointues. Dangereuses? Elles le seraient si la bête n'était ordinairement d 'une humeur très paisibh,:. ~ .N'a-t-el1e pas des ennen1Î:s qui ne cr.aignent guère ses cornes? Unl, ·!es taons. - - Que lui font ces ins·ectes ? Ils la piqucn t et lui prennent du I sanl~ pour s'en nourrir. - Comnlent s'en d-éfendelle? Avec. sa queue: exceJlent chasse-n1ouches, parce qu'eUe est longue et garn~o de crin s. Elle l'agite presque sans eesse en paissant. Utilité. -- En dehors du lait et de ses dérivés tirons-nous d',a utres profits de .la va'c he ? Sa viande est bonne pOl~r la boucherie, ainsi que cel'l e de son veau. - Est-ce tout? Le :~ cuirs de la vache et du veau sont très estimés. - Et encore? On utilise ;-;u~si sa >corne -et son suif. -

Ce gros animal doit être fort. On l'attelle qll1-'lquefois. -

Ajoutons qu'elle donne un fumier de bonne qualité. Quelles sont les races du Valais. - Régions d 'élevage swssc '?

Examens civiques des recrues UNE ENQUETE DE GEOGRAPfUE L~s ~xamens des recrues nouvelle formule - ont pour hut prlnclipal de permettre aux autorités 's colaires de perfectionner l',e nseignemenf; leS' défidts que les experts peuvent constater serviront de base aux réform'es à proposer.

,C'est dans 'c e but que, TéguIlièrement, depuis queLques années, on procède 's ur les divelises :p l'alc es d'armes à des enquêtes dont les résultats sont >coillll'1uni-qués aux -a utorités ,r esponsables et aux nl'enl!bl'es du corps enseignant. Voilà pou~quoi l' « Bcole primaire ,se .doit d'en informer ses lecteurs. }I

IL ',année dernière, ,l 'enquête a porté SUl' 'l a géographie. Ml' le col.onel Ch antrens , rem'plaçantde r-expert -e n chef, s'-e st livr-é à une ,a nalyse judicieuse des résultats obtenus. :C'est 's on étude que nous publions ci-après. Nous invitons vivement nos lecteurs d'-e n faire :l eur ,profit. ,Ces épreuves ont été données aux recrues des p-laces d'annes des cantons de Genève, Vaud et Va,l ais.


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Les résultats, ,c omme on le verra, ne sont pas réjouissants , tant s'en <faut; pourtant, pour certaines questions du m'Oins , i1.s s'Ont encore favoralblem·ent influencés. Voici comment: A l'examen oral, les recrues sont réunies Ipar groupes de 5. On demande par ex'e mp'le: Sion est -il sur 'la rive droite ou la rive gauche du Rhône? après avoir 'l nontré la lo·calité sur ·l a carte. Certains ont la notion bi'e n acquise de la rive droite et de la rive gauche d 'un fleuve; d'autre pas - 41 % ne savent pas s'orienter sur 'l a 'c arte, dit un rapport. - Pour les pren1iers , la répons e est simple; ·eUe sera conforme à leur savoir. NIais pour ceux qui ne s'avent pas, qui ont un peu de toupet et ne veuJent pas paraître Inoins « ferf'és » que leurs camarades? Quoi qu' ils diront, ils ont 50 % de chance de donner une réponse ex.acte. C'est pourquoi Hs lèvent la 'lllain COlume !l es autres; après avoir entendu la réponse d'un ·camarade qui sait, ·eux aussi Tépondent juste. 'COln~ne on l e voit, les résultats sont faus sés, mais ils ne peuvent l'.être que dans le .sens positif. On n'a donc .pas Heu d'être fier du savoir des jeunes recrues. Ces réserves faites, qui ne diminuent d'aiUeurs en rien la valeur de l'enquête, voici .t'étude substantielle de Ml' Chantrens. C. B. ENQUETE «GEOGRAPHIE »

Cette enquête a porté

S'UT

.les points suivants:

a) Détermination d'une dil'ection par les points cal'dinaux.

Exemlple: Vous allez de Bellinzone là Lucerne par le Gothard ; dans quelle direction roulez-vous'? -- Dans queHe direction coule l'Inn dans la vaBée de l'Engadine? b) Distinc't ion entre la rive gauche et la rive droite d'un fleuve ou d'un lac, ou entre la partie supérieure et la partie infél'ieure d'un lac.

Exen1,ples: BeMinzoneest-eHe située sur la rive gauche on droite du Tessin? .- La viUe de Lucerne est-elJe placée à la parti e supér.ieuTe ou inférieure du lac des Quatre-Cantons? c) Explication d'un fait géographique.

Exem1ples : p.ouTquoi Genève, ou Zurich, ou Thoune, ont-elles été bâties ·à la sortie du lac plutôt ,qu'à rentrée? - Comment expliquez-vou" qu'on ait su:pprÏlll'é les inondations que causait la Linth, en .détournant son ·cours naturel? d) Justification de la densité de la population d'un pays par rapport à celle d'un autre pays.

Exemples? p.ourquoi le canton de Schaffhouse avec ses 2H8 km2 ne compte-t-il que 60,000 habitants alors que le canton de Genève avec ses 2-82 km2 en co'r npte 180,000? - Pourquoi la populaHon de -la Be1gique est-elle ·b eaucou.p plus dens e que celle de l'A II triche ?

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e) Justification des conditions climatériques d'un pays par rapport à celles d'un autre pays. Exe~nples : PouI'quoi ].e climat de la Suis's e est-il moins doux ~elul de l'Angleterre pourtant située à une 'l atitude plus sept~ntnonale? CO~ll'ment ce xp.Jiquez-vous qu'on trouve en Alné~'lque du Sud ,~es vIUes à 4000 ln. d'altitude alors que chez nous

que

Il y

des gla,c lers ? Ces questions étaient posées à l"ells,emlbl,e de cinq recrues de ~ha9'1~e groupe d '·examen, et ,les recrues donnaient leurs r&Don s es Indn;dueUen:ent, tour à tour, l'expeTt faisant ensuite le c~rrlp­ te des repons'es Justes. ~n reco.uI?-aît ce~·tes que ,ce moyen d 'investigation n 'était pas . le lueilleur ,qUI ,c onvInt pour dress1er une statistique rigoureuseme~t exacte des recrues aptes à la lecture topogra'p hiqlle ou int~l~l~ent'~ de la carte: La variété des que.s tions et leur degré de dlffI.cu~t'e plus ou l~{),mIS grand, par exemple, ou 'e ncore le fait que plus d une recrue Ignorante ou en1barrasS'ée s'·en reluit à la répo?,s:e. d 'un .ca'~narade,aJppeUent 'q uelques réserves quant à la preCI'SIOll des Tesul,t ats. Dans l'enSternhle, cependant, <ces résultats donnent une in1ag c correspon.dant as·sez bie.n .à l'iInpres'Sion généra'le .des experts. Le t.ableau" ~l-dessous l~ontre en effe~ 'q ue la Ipr:oportion des Tépon:s~.s ,c o.llectes dOiIlJ11eeS aux questIons relativement fadIes d'onentatIOn (a ·et b) est sensihlement plus forte que ·ceNe des réponses cOTrectes données aux questions relevant de la réHexion dav.antage que du ·s avoir proprement .dit (c, .ct ·e t e). Pour l'intelligence de ce tahleau, iJ convient de relever encore qu~ .les question « difficiles }) du derni'e r gern"e (e) n'étaient pas posees aux groupes de « n1:anœuvres » :parce que au-dessus de ~eur portée. 'U

Tableau statistique des réponses justes:

Genre de questions Nombre de recrues intel'roo-ées .% des ré.ponses exactes b d'où: % des réponse inexactes .

abc 1238 1246 1342 70 74 55 30

26

45

d 1214 6'5

e 10'80 57

35

43

L'intérêt de ce tableau réside dans la proportion des réponses ~D~xa:~tes: EllIe nous semlble t~op forte, ,p our un :p.ays qui se flatte a Juste htTe de vouer un SOIn particulier à l'instruction de s-e.s enf.ants. N'es'Î-Ï1 pàs ex'c essif qu'après une slc olarité de 6 7 8' ans et plus, 373 jeunes gens de 20 ans sur 1238 et 330 sur' 1246 ne . ~achent pas fair,e la distin~ction des points cad-di nau x , des riv'e~ drOIte et gauche.d un ·fleuve ou de }'.entree et' de la sortie d'un ·! a-c? Et ne s,o~t-l:l,s pas éga.Ie.me~t trop ~(),mbreux ceux qui sont mC31pa1bJes d explIquer un f.alt geogra'Phlque comme la création


.-

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334 -

d'une :Cité ,à 'l'aval plutôt qu'à l'amont d'un 'l a'c (599 sur 1342), de Justifier une différence de densité de population ,c omme ,ceLle entre ,l es 'c antons· de Schaffhouse et Genève (448 sur 1242), ou d'expliquer une différenee de dinlat COffiUle ,c elle entre r Ang,l eterre et !l a Suisse (465 SUT 1080) ? ·Ce n'est pourtant pas faute de directives appropriées à cet égard, si J',on en ju.ge pal' la préface du manuel-atlas longtemps ,en usage dans les ,c antons de V.aud, Neuchâtel et Genève, dont voici un extrait : « Les faits du climat ont été jus'qu'i:Ci hop négligés. C',e st leur diversité, cependant, qui expHlq ue en grande partie la vaTiété des aspects de la Terre, objet de l'étude gégraphique»; et un autre: « A notre époque, les faits écono-miques prennent de p;l us en plus d'i'm'P0rtance ... Co.m ment ceux-ci (les faits géographiques) conditionnent: ceux.-là ('l es ,faits èco'l 1omiques), c'est ce 'qu'il paraît suffisant (et nécessaire. - Ch.) de faiTe com·· prendre aux .élèves ». On ne saurait nlÏeux dire. Pourquoi d'aussi sages conseils n :ont-ils pas -porté de m.eiHeUlis fruit,s ,s ur l'actuelle généra!ion d.e 20 ans? Serait-'ce peut-être que '1' « obJet de la géographIe» aIt peu à peu ,dévié, ip-ar la faute de progr.ammes surchargés ou par l'inf.1uence d'examens trol{> fonnalistes, vers un enseignement de numenclatur,e es's'entiellement ? On pose ,l a question ...

Classe d'orientation professionnelle pour handicapés Le 15 avril 1952, l'institut du Repuis à Grandson ,a ocueHlera 'la 7me volée -de s·a ·clas,s e d'orientationprüfessionneUe. ,Cette dasse de 10 élèves est réserv,ée : 1) aux ,garçons d'inrlelJ'Îlgenc,e nornlale, mais atteints d'une i~­ firmilfé physique à la suite d'une maladie ou d'un a'CC'Ident; 2) aux garçons' ayant de la peine à ehoisir une profession 'p our de's r.aisons de :caractères indécis, instables, et·c.; 3)' éventueHement, à des ,g arçons à l'intelligence au-dessous de .la moyenne, à condition qu'ils s'oi,e nt doués d'une C0111préhension et d'une habileté manueUe suffisantes. Faire bénéfider un jeune handi'c apé de ,oet 'e nseignement quasi individuel pour ,sla dernière année s'col.aire, ,c 'est assurer son avenir profes.sionnel en utitis·a nt au mieux ses ,capadl'és. MT Mandce Bettex instituteur, directeur ·du Repuis, est à disposition pour .donner' tous les renseignements sür le programme et les conditions d'ad'mission.

335

Le mouvement éducatif à travers le monde~ provient du B. 1. E. CANADA

Ense,i gnements relatifs à la conduite humaine.

Les 'c ours de « vie p.ratique)} (Bffective Living), introduits depuis quelque tenlps déjà aux E~ats- Unis et ayant pour but la préparation effective des élèves ù l'exercice de 'leurs devoirs de citoyens, viennent de faire leur apparition en Colombie Britannique. Il ne s'agit pas simplement d'un cours d instruction civique ou d'études sociales, mais d'un ra.pprochement réel entre l'école et la vie, car l'élève est placé directement devant les problèmes pratiques de la vie quotidienne: contacts sociaux, .santé .p ublique, problèmes du travail, automobili,sme, etc. FRANCE

Psychologues scolaires.

Lors des journées nationales d'études sur la psychologie scolaire, qui se sont tenues à Grenoble du 19 au 22 décenlbre 1950, les rapports les plus j'm portants 'traitèrent de la psychopéda.gogie de l'apprentissage de la lecture et du calcul. Les psychologues s'attachèrent à démontrer le mécanisme des « automatisInes de base» qui interviennent dans l'aPlPrentis.s a,ge de ces $ciences et teohniques, et de leurs troubles générateurs. Ils formulèrent le résultat de l,e urs observations en hypothèses de recherches sur les difficultés de vision, d'audition, d'articulation, de capacité d'abstraction, de co,m préhension, de synthèse, et en liaison avec les données de la pathologie et les anomalies de l'évolution psyoholo,gique. Certaines m odifkati ons de procédés ,e t de méthodes, rplus différenciées' selon le type et' l'évolution des individus, furent él,alborées. CHINE

Education des adultes.

Un .s ystème de cours a été organls'e a l'intention de la .classe ouvrière, comprenant' : a) des cours d'instruction prinlaire, destinés à liquider l'analphabétisme; b) des cours d'instruction secondaiTe; c) des cours techni,q ues, qui doivent élever le niveau technique de l'ouvrier et préparer les techniciens nécessaires' au développement de l'industrie; d) des couros généraux théoriques et politiques. ILes ouvriers qui obtiennent des résultats relnarquahIes ' peuvent être envoyés - pour compléter leurs études à une université popu'l aire ou à l'Institut du marxis,m e-léninisme.


....

r

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GRAND CHOIX

-

,

HARMONIU

s'

neufs et occasions. VENTE· ÉCHANGE· LOCf\.TIONS· RÉPARATIONS. REVISIONS Devis sans engagement.

Recueils de chant Musique pour Harmonium et Orgue

PIANOS et

Instruments

~éI. 21063

de mUSiQU:J SION

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SPRACHE UND LITERATUR.

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Deutsch

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S'C IENCES APPLIQUEES

NATURWISSENSCHAFTEN - ANGEWANDTE WISSENSCHAFTEN BAVINK, Bernhard. Conquêtes et prOlblèmes de 'l a science contemIporaine. Trad., préfaces et notes de René Sudre. Vo!. 1. Neuchâ·· tel, Ed. de la Baconnière, (1949); 8°, 438 p. ftg. TA 9297 Er,g.ebnisse und Probleme der Naturwissensohaften. - Eine Ein,f uhrung in die heutige Naturphilosophie. 9. Auf!. eingeleitet un,d durchgesehen von M[ar:c] Fierz. Zürich, S. Hirzel, 1949; 4°, 803 S. Ahb. TB 976 BOUSSEL, Patrice. Histoire illustrée de la pharmade. Paris, Guy Le Prat, (1949); 4°, 193 p. \pl. fig. TB 102,6 BOUZAT, Albert. L'énergie atomique. Paris, Presses Univ. de Fran,ce, 1949; 80, 127 P. ftg. tables. (Que sais-je? 317.) N 344/317 BREHM, (AJ.fred Edmund). Der kleine Brehm. - Das gesamte Tierreich in al1gemeinverstiindlicher DarsteUung.... Neubearbeitet von Walther Kahle. (2. AUif!.) Basel, Münster-Ver!., (1949); 4°, 760 S. Taf. TB 1030 BREUSCH, F. L. Lehrbuch der gesamten Chemie. Basel, Wepf, 1948; 80, 604 S. Albb. TA 8899 ENGLER, A[lfred] und R[ené] Kaestlin. Hochdruck Speicherwerk. Zürich, Elektrowirtschaft, (1948); 8°, 31 S. Abb. Tab. PA 5339 FLUECKlGER, G [ottlieb] . Eidgenossische Tierse.uohengesetzgebung .im W.andcl der Il etzten 25 J ,a hre. (Bcrn, Eidg. Drucksachen- und iMaterialzentrale, 1946); 8°, 2·6 S. Ta!f. Portr. PA 5229 For s t w i r t sc h a ft. Scnweizerische F' wahrend hundert Jahren Bundesstaat. Bern, Büchler, 1949; 8°, 224 S. Ta!. (Beiheft zu den Zeitschriften des Schweizer. Forstvereins. No 25.)

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343-

HESS, Adolf. Praktische Mathematik. - Log,a rithmische Papiere Graphische Int~gration - Nomographie - Aucfgabensammlung. Für Studierende der Te.chnik und zum Selbststudium. Zürich, Rascher Verl., 1947; 8°, 116 S. Abb. TA 8529 HOGBEN, Lancelot. La . science pour tous. - Trad. et Ip r,é face de René Sudre. Paris" Payot, 1946; 8°, 2 vol. fig. tables. (Bihl. scientifique.) TA 9440 MAURAIN, Char,l es. L'étude phys1que de la terre. Intérieur, ,c ouche superf1cielle, atmosphère. (2e éd.) 15é mille. Paris, Presses Unw. de Fr,a nee, 1949; 8°, 127 :p. (Que sais-je? 67.) N · 344/67 PICART, Luc. Astronomie ,g énérale. 4e éd. Paris, ·A. Calin, 1945; 8°, VI + 200 p. fig. (Coll. A. Colin. Section de mathém. 50.) N 481/50 RE NAlUD , Jean. BiolOigie du vin. Paris, Presses Univ. de France, 1950; 8°, 126 p. fig. tables. (Que sais-je? 442.) N 344/442 ROCHAT, N.uma. Arithmétique finan·cière. L.ausanne, Genève, [etc.], Payot, 1935; 8°, 120 p. (Cours d'arithmétique à l'usage des écolES de commerce. 4.) TA 9798 SCHEFFERS, Geor,g. Lehrbuch der Mathematik ... Eine Einführung in die Differential- und Intelg ralrechnung und in die analytische Geometrie. 8. Auf!. New York, M. S. Rosenber,g , 1945; 8°, VIII + 743 S. Abb. TA 890.5 STEINMANN, Paul. Biologie. - L.ehr- und Arbeitsbuch für schweizerische Mittelschulen ... [Verschiedene Auf!.] Aarau, H. R. SauerIander, 1945-1948; 8°, VIII+146+VII+488 S. Abb. TA 8901 TATON, René. Le IcaLcul mécanique. Paris, Presses Univ. de FrancE', 1949; 8°, 126 p. f1g. (Que sais-j.e ? 267.) N 344/,367 THOMAS, Oswa1d. Astronomie. Tatsachen und Pr.obleme. Salzburg, Vert: «Das Berg1and-Buch », 1949; 8°, 630 S. Abb. Tai. Tab. TA 8904 TROOST. L. & L. Péchaxd. Traité élémentaire de chimie. 24e * éd . par G. Champetier. Paris, Masson, 1948; 8°, VIn + 1062 p. fig. TA 9449 VENE, Jean. Les plastiques. Paris, Presses Unlv. de France, 1948; 8°, 13.2 Ip . (Que sais-je? 312.) N 344/,3 12 VV ALDMEIER, M [ax]. Eihführung in die Astrophysik. Basel, Birk-

hauser, 1948; 8°, 381 S. Abb. (Lehr.bücher und M.onographien aus dE'ffi Gebiete der .e xakten Wis's ensohaften. 18. - AstronomischGeophysikallische Reihe. Bd. 3.) , TA 8900 WESSEL, Paul. Physik, cf\ir das Studium an technischen Hochschulen und ,Universitaten :und zum Gebrauch in der Praxis. 71.-74'. Taus. Ba,sel, E. Reinhardt, 1947;. 8°, XII + 5~4 S. Abb. Taib. TA 8903


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