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lui dans toutes les choses personnellPs. Parfois il devenait si terrible qu'il agii;sait dans une indépendance complète à l'égard de toute la famille, alors sa femme s'écartait généralement de lui. Quoiqu'il fût p1·opre, sa famille le tenait en général pour un vieux bonhomme
commun.
Pronom, son fils alné, était d'une intelligence remarquable; sor. père avait beaucoup de confiance en lui et il l'autorisait à traiter les affaires à sa place. Il était égo'iste: Moi, toujours le premier en tête. Il parlait soit relativement aux idées de son père, soit pour en démontrer le sens, mais quelquefois il était un peu personnel dans ses remarques. Peut-être n'apprit-il jamais le quatrième commandement, car il ne respectait pas sa mère comme il aurait dû la respecter; il la brusquait souvent comme le faisait son père. Lui et son père s'accordaient généralement à merveille. De temps PU temps, M"" Verbe se mettait à la voix active et déclarait que Pronom et son père étaient tous deux ses suJets. Souvent aussi le mari et le fils passaient à l'état de simples compléments. Quand elle se mettait dans un de ses modes impùatz('s, elle donnait ses ordres avec beaucoup de décision. Elle avait en général beaucoup d'ordre et de régularité pour tout ce qui lui appartenait, quoiqu'elle laissât parfois les choses aller d'une manière i1Té,quliere et défective. Elle avait le tempérament uerveux et quelquefois elle avait un si joyeux entrain qu'elle paraissait ne vivre que pour le JJ?'ésent; puis elle s'assombrissait et s'attristait, et disait qu'elle était un pauvre être irnpa1·(ait; mais bientôt elle s'imaginait qu'elle était parfaite, et si vous discutiez avec elle, elle vous l'(;nvoyait au (utv1·. Article et adjectif étaient les deux garçons qui venaient après Pronom. Ils sautillaient devant leur père. Article essayait de restreindre le pouvoJr de son père, mais son influence était soU\·ent indéfinie. Adjectif décrivait toujours son père, dor.t il s'efforçait cle faire une personne de qual1té. La jeune Participe était la fille ainée, elle ressemblait à sa mère. Son caractère avait beaucoup de rapports avec àelui de son frère Adjectif. Adverbe, sa seconde fille, était une demoiselle très-impertinente, critiquant les manières de sa mère, et disant le temps et le lieu oû l'on devait mettre les choses. Celle qui venait après dans la famille etait la petite Conjonction, elle n'était pas aussi intelligente q•Ie lt>s autres, mais elle était très-utile dans certains cas. Préposition était le fils c.adet, il courait autour de son père, et comme il lui ressewblait un peu, il vonlait quelquefOis le gouvernel". Inte1jection était la dernière née, c'était aussi l'enfant gâté de la famille et par conséquent elle faisait tout ce qu'elle voulait. C'était un petit être volontaire et délicat qui jetait les hauts cris si quP-lqne chose ne lui convenait pas. Si quelques-Pus de mes amis voulaient avoir d'autres détails sur cette famille, ils peuvent les avoir en s'adressant à .... la Grammaire. MARILLA, A., âge: 16 ans.
Février
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SUPPLEMENT VALAISAN AU BULLETIN PEDAGOGIQUE Avis impot·tants. 1. Toutes les personnes qui ont reçu le ,N°. de .Janvier d.u Suppléme11t sans l'avo,ir refusé jusqu'au 5 fevrier, sont considérées comme abonnees. . , . 2. P our le Bulletin pédagogique propr~m.ent ~1t, c~ del_a1 fixé d'abord à la même datA est, prolonge. JUsqu .au 2i5 (évner au plus tard pour la rais?n donnee plu~ lom (V. a la pa,ge 12). 3. Tout N• n•fusé doit êtt·e renvoye, au bureau. e~p~d 1teu.r qui est à Sion pour le Valais et non e tt·o adresse .a } Impnmerie du .Journal, à Fribou rg, comme cela ~st amve à _Pl~ siem·s reprises. Des malen~endus peuvP.!Ü naltt·e de ces Irregularités. . , . 4. Les personnes recevant des e~emp la 1res sur~,umerat•·es du présent N• du Supplément sont mstamment pnee~ de ~es distribuer à celles qui se1·aient tentées de. s'abon ~ er a la dtte publication et d.onner avis à l'E:.cp é,lition des msc~.1 ptw~1s qu'elle: pourraient avo1r reçues., Dans 10. canton de Fttboutg, le But lelin pedagogique, malgre son pnx de 2 ~r., recrute ~eaucoup de ses abonnés en deho rs dn corps enseignant. Espe1·on~ qu_e l'on ne rAstera pas davantage en arrière chez nous e t que les temOIgnages de sympathie donnés à la Société (r1bourgemse d'édu~ca tion par la réception de son or!S.a~e, n' honoreron t_ pas moms par celle du SupplériJimt s.a Soc1ete. sœ ur du Val at~. , , 5. Les li vrai sons de.JanvJer eLde Fevn.er so.nt encore adressees aux personnes qui ont 1·e(usé le N° d essa~, cela afin que ces dernières puissent, tont en cons ta tant l agrand1~ s ement du Supplément, se rendt·e un compte plus. exact du. roie et de la mtssion de ce petit organe et se ravts~1·, ~as echean t.. Da1~s ce dern ier cas, le dé lai pour ref11Ser defimtwement la pubh cation expit·era le /5 mars, époque jusqu'à laq ue!le le.ur silence tiendra. lieu d'acceplation. L ExPEDrTION . Q.uclques mots sut• l'accueil réservé au SUPPf,JiaiEIWT
Le délai fixé dans notre dernier N• pou r accepter ou r efuger l'abonnement au S11pplémenl 'Valaisan du Bullet!~ péd,ago ~ gique ayant expi ré le 5 de ce m ois, nous sommes auJonrd hm
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en mesure de dire quelques mots de l'accueil réservé au N° d'essai lar;cé en janvier dernier à l'adresse de tous les m€mbres du corps enseignant primaire, des autorités communales et commissions d'école et de quellJues personnes à notre con!laissance dévouées à la cause de l'in!:>Lruct ion populaire. Dores et déjà nous dirons que cet accu~il a géné1·alAmeut éLé sym· pathique, grâce surtout au carac lère exclusivement valaisan que m• êtira cette petite publication comme o1·gane des intérêts scolaires de notre cher canlon. A vrai dire, nous comptions au début sur àe plus nombre uses mur11ues de sympatbüJ et, partant., d'adhésions. En effet, beaucoup de personnes aux<!uelles nous avions adressé à l'ess11i le Httllelttt et sor1 Supplément ont rl!{use les deux feuilles réunies sans en avoir même déchiré la bande d'ad resse, encore moi ns avoi1· pris connaissance de leur con tenu. D'au'res (et cc sont les plus nom breu· e~) ont retoumé le /Julleti" pédagogique pour ne gardPr que le Supplement seul, à cause de la ruodiciLé de son prix d'abo rd et de son indigénat ensui Le. Enfin, braucoup à qui, fau~e d'exe mplaires en suffisance de la première de ces doux feui 1les, il n'avait été envoyé que ln seconde, n'ont pas cru pouvoir s'impo:ser une dépeuse ruin1me pour rése1·ver à cette publication l'accueil qu'elle comptait recevoir à C'S dive1·s titres. Somme t oule, malgré ces désertions dont une économie ou une indifférence pous!;ées t1·op loi n, selon nous, sont. seul.•s le mobile, la réception ménngée au Su,•plémellt est d'nn bon au· gure pour la f:uit,., d nous sommes convaincu qu'en ne lui marchandant pas outre mesUI'e le concours et l'appui dont elle a besoin pour atteindre le but q11e l'on s'est proposé pit!' sa création, cette peti Le f<~u il ' e, grà0c encore l'agrantl issemcn t qu'elle peut par Je fait recevoir plus ou moins proch;~ineme n t, offrira un intérêt réel et rendra des services à la cause ùe ùe notre instruction primairr. C'est ce qu'ont. compris sans grands efforts plusieurs persounns anxqurlles le t\ spécimen a été envoyé et qui, pal' kur adhésion Pt leu rs témoi,.naaes de sympathie ont déJommagé le Sttpplëllll'llt ries re(11s qu'1l a Pssuyés. Ces marques de bicnve.llance ne se sont pas bornées là, car n0us avons enc H'O reçu des assnrances d'une collaboration acti·1e, grâ.ce à la·[uelll' ce nouvean petit. OJ'a:J.ue fera rapidement son chemin, ceci dit sans E•xcès de pra~omplion. Le présent N° voit déj.l éclore ries produits divers provenant d'une collaboration g1·aluite et toute spontanée <fierte pour l'6eure sous le voile du plus s lrict incognito. Bien plu8, nous tenons également en réserve pour la prochaine livraison, deux intéressantes études dont l'une Sur l a questio1~ à 0
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l ordre du jottr cottcent•ml l t fréquentatiun des. écoles, et _l'a~Lrù sul' l'11rbnriwlture. travaux dont nous remercwns b1en smceremcnt lr.ur au teur. Ceci dit, nous tenon<> à publi e~·. textu~ll~ment. une l~tt~·e qu'a bien voulu adres::;er au s'.'PP1W1w,t, ~ t1tre dP. souhait ~e b ienvenue un in!'tit•Jt('Ur du d1s tnct d Herens dont nous taisons le ~om, n'ayant pas &té autori,sé à le d~.cliner ~Ile tt·ouve d'autant mieux ici sa place quelle est 1 echo et lexprassion des sympathies d'un P"ran~ nombre, ~n. r.:mdant e~ core avec justesse eL à p1·opos le t'ole eL la mtss1~n du p:t!t journil~ qu' ensuite d'enc':'nr.ageme~ts v~nu~ d~ d.1ve~·s co,tes nous avons, ù titre prov1so1re et JU'>'JU à la c?nst1~U~1on dun bureau do Rédaction, entrepris de publier. Ma1.o vo1c1 la let tl'e annoncée ci-haut.
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deviens aujourd'!Jui salu er le Supplément du 1Julleti11. pédagogi.q~t ~' organe de la famille er.seigna11te valai3anne. ~e lui souhatte_pro~.pen~e Pt lonaPe vie. Puisse-t-il recevoll' partout 1 accueil amtc.al qu 11 meri te, et qu'i.l ait sa p1ace à charru~ f~.yer pour la. P.rospénté ~u Va: lats. Il sera le porte-voix discret de l1nstttuteu.r tHm~e. Il ?Seta sa.n.:s crainte se faire entendre sur toutes les questwus d mtéret scolau~ sans égard pour les oreilles d'une susceptibili~é nutré•'· c:e~t à hn que l'instituteur confiera ses pemes et ses esperances, ses .I dees, s~s méthodes, sPs conseils. Il sera le champ clos des dtscusswn~ ann· cales et instructives. C'est là que s'ouvriront ces luttes paclfiqu~s de l'intelliaence. Il sera le rendez-V0US des utiles pensées des amts de l'instn~clion populaire; il sera l'écho dLl personne.l enseigna~ t valaisan et nous aurons encore l'avantage de ces;,er d être, eu fatt de publications péJagogiques, tributairt>~ de l'étrang~r. • . Que Dieu vous entende, th er abonne et collabot ateUI, .et nous aurons alors la satisfaction d'attendre ·mieux pour l'avenu· de l~ part de cert,üns mem!:Jl'es du corp~ enseignant, san~ excep~er panm ceux-ci. quelques inslttuleurs et Inslttut~·tces de lll: Jeune ecole que Je (eu sac1·é semble embrai3t:'l' i1. un mnmda degre que beauCOUJ? de co\lèau'O's de viezlle 1·oche. Pour l'heure cependant, notre foi en notr; étoile est assez robu.'Jte pour espérer avoir i1. enregistrer dans notre N• 3 de nombreuses com;e1·sions. P. P. Nos conférences d'arrondissement.
Nous croyons Je momenl ?PP'-.rt.un d~ dire un I?ot ~es conférences d'arrondissement, so1t des confereoc3S d 10stJtuteurs. Instituées par le RèqlemPut des écoles prim 1ires ?u 2 i octobre 1::.74, elles sollL obligatoires en vprt.u du même regl er~ent po ur Lous les instituteurs enseignant dans leurs arrood1ssem~nts respectifs, c'e8t-à -dire que chaque régent est obliqé .d'asstslel: à la conférence au jour fixé par M. l'wspecteur des ecoles qut en est le Président de droit. Tout instituteur est tenu en 1
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outre de traiter par Jcrit les questions mises à l'étude pour chaque conférence par le chef du dé par tA ment de l'Instruction publique on par le Président de la Société des instituteurs. Ces détails son t tous prévus par le règlement précité et, en outre, chaque conférence a eu à élabot·er son règlement intérieur afin de compléter les disposi Lions insérées dans le règlement des écoles, et, notamment, de fixer une amende pour toute absence non justifiée. L'institution d~s conférences est un bienfait marquant pour lee instituteurs primaires de notre canton, vivant isolés jusqu'alors; n'ayant aucune communication en tre eux, les conférences sont venues rompre 9.vec cette monotonie et ret isolement et elles y ont mis un terme; l'esprit d'association et de solidarité est aussi indispensable au personnel enseignant qu'à toute autre classe de la société et c'est ce qui a inspiré à l'autorité supérieure cette iraportante améliOl'ation. En suite, l'obligation de traiter les sujets pr0posés existant au même titt·e que celle d'assister nux conférences fournit encore à l'instituteur un puissant moyen d'augmenter son bagage litté · raire et pédagogique; la nature de la plupart des question~ à étudier et à examiner est de plus pour lui un appui moral da!:!s sa rude tâche en lui fournissant l'occasion de se retremper dans ses sentiments religieux et chrétiens ; il a un moyen d'envisager sa modeste profession sous un point de vue plus élevé et plus noble que bea ucoup de pMsonnes à préjugés ont accoutumé de la considérer. Les conférences d'institutems ont encore, après le côté sérieux, le côté récréatif. Quoi de plus propre à fait·e goûter et aimer une profession que l'occasion de se tt·ouver réuniis, de s'entretenir de l'école, des joies (ru'on éprouve au milieu de ces chers enfan ts pour lesquels nous sacrifions notre temps, notre liberté, nos veilles et nos tale ut&>. Nous nous entretetons aussi de nos ennuis et de nos déboire~, nous disons que le découragement nous assai\le pat·fois et que nous sommes tentés de renoncer à une profession qui ne nous procure ~ouv ent que de l'amertune. Alors noLre ami nous encou rage et nous console en nous présentant l'avenir sous uue couleur moins sombre, et nous voilà réconfortés, nous nous sentons pleins de force e t de dévouement pour continuer n otre pénib:e tàche grâce aux encou t·agemenls et aux consPils qui nous cnt été do>Jnés. Ces petites réuniom; ont enfin le mérite de metLre l'ins ti tuteur et M. l'inspecteur scolaire en contact plus intime pour recevoir de pat·t eL d'autre les avis conceJDant l'école,
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Par ce moyen, l'Inspecteur peut donner bien des conseils à ses sub ordonnés et réformer bien des abus, il ne manque pas d'encou rager, d'exciter le z~le et l'amo ur des instituteu.rs pcu.r leur vocation. Il retrempe 1 âme par ses paroles autonsées, tl fortifie pareillement le caractère moral ot religieux, en un mot, dan s une confét·ence, l'Inspecteur a bien à dire et il le fait toujours utilement et avec profit. Nous ne paderons qu'en pass~nt d es bibli~thèqu.es organisées sous les auspices des conferences et qUI !Ont le cour.oonement de celles-ci . Nous avons salué avec bonheur ces uttles institutio ns et leur souhaitons un complet succès. - Dans un prochain article, nous nous proposon~ d'examin~~ si • Nos conférences d'arrondissement » ont acquts toute ~Importance et , tout l'=l développement dont elles sont susceptibles. M. ' ___..--' Les tran·au;s: à l'aiguille.
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Dans le but d'être à la fois agréable et utile à M'"'' les Institutrices et de faire bien saisir 3 nos autorités communales et commissions scolaires l'importance, voire même l'impérieuse nécessité de vouet' une attention toujours plus sé · rieuse à l'enseignement, encore en souffrance en mamts endroits des ouvrages manuels dans les écoles des filles et les école; mixtes, nous publierons sous le titre ci-haui une série d'articles que nous détachons d'3D ouvt·age intitulé Travaux d'mslttuteurs français, tout en leur faisant subir quelques modifications en harmonie avec nos propres besoins. Nous aborderons ensuite égalemen t, au point d e vue de l'instruction des filles, des s ujets d'un intérêt non moins vital pour notre canton et qui traitent à des titres di vers du r61e de la femme en agriculture. Cela dit, nous commençons la publication de l'étude aunoncée sur les tt·avaux à l'aiguille, et due à la R''' Sœur institutrice Marie d e la Croix • Les travaux à l'aiguille, dit-elle, ont toujours été considérés comme l'apanage de la femme et 'llle partie essentielle de son mérite. Je ne citerai ici ni les femmes chantées par le vieil Homère, ni les illustres matrones de Rome antique; 1llais, volontiers, je citerai à des jeunes filles chr étiennes le beau portrait de la femme {01·te de nos livres saints. Le Sage, comme pour nous montrer le rôle important que le travail des mains doit jouer dans la vie d'une femme, y revient à trois reprises, et ce n'est pas une simple répétition : il semble que ces trois textes marquent un progrès, une véritable gradation. D'aLonl il :;'agit de laine et de lin tmvaillés avec des mains habiles : ce sont les premi~rs travaux de la jeun e fille,
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lE-s travaux élémentaires auxquels elle doit s'appliquer avec activité. Puis flle met sa main aux oum·ages les plus t·udes et ses doigts manient le fuseau, aussi tous ses dome.stiques ont un doulle vête-
ment. Enfin, eUe fait cles toiles et des ceintures qu'elle venrl aux· mat·chancls de Chanaan. Voilà la mère de famille, la femme de m énage procurant aux siens par le travail de ses mains tout ce qui est nécessaire au moment présent ; a;;surant If:: ur avenir par }f, profit qu'elle 1etire des toiles et des ceintures : c'est- à-dire la co nfection et même le trafic, non-seulemènt dee objets les pln.:; nécessaire'l, mais aussi des ouvrages d'agrém ents : les ceintures 1 (A sHivre.) C::broniqu e seolaia·e. Echos des aotl{én nees. - A ce Rujet, nous nous born ons à un compte-rendu Sl)mmai!'e des conférences d'insti tuteurs q ui se sont récemment tenues dans deux arrondissemen ts et à l'indication de l'époque de celles q ui doivent avo ir lieu procha inement. Nous suivons pour ces m"ntions l'ordre chronologique et utilis·>ns !As renseignemen ts reçus. Sion. - Les ins tituteurs de ce district se sont réu nis en conférence, à Sion, le 13 janvier dernier sous la pt·ésidence de leut· inspectP.ur. I ls é taie nt au grand .:omplet. Tous ont traité le sujet à l'ordre du j our et plusiPurs avec succès. M. J B. Balet, J e G rimifluat, jusqu'alors secrétaire de la confér nee, ayant démission né en cette qualité, a é té l'eruplacé par M. Victor Savioz, institu teur à Arbaz. Martigny. La con férence de ce dis tri ct s'est r éunie â. Mnrligny-Bou1·g. le 31 janvier, également sous la présidence de M . l'Inspecteur. 25 institutems étaie nt présents dont 8 se:~ l ement ont traité le s uj et par écrit. Aussi a-t.-il été sagement décidé d'infliger à l'avenir une amend~ à tout membre de la confé · renee qui ne présenterait pac; de travail écrit sur le sujet à traiter. La conférence a vo té un blâme à l'adres;;e d'un instituteur de Marti gny-Bourg qui a sciemment et volonlairem nt fait défaut à la séance et sonné avec éclat pendant celle-ci l'ouverture de so n école. Elle a aussi abordé d ive t·ses ques · tions scolaires s ut· lesquelles no us nous proposons do revenir si elles offrent un intérêt réel, e t en tendu e nfin la lecture par M. l'Inspecteur de plusieurs circul ait·es officielles antérieures quïl était utile de rappeler. Par la même oceasion, le personnel enseignan t du dit arrondissement apprendra avec plaisir qu'il peut puiser à la bi· bliothèque paroiss iale de Mat·tigny, grâce à l'offt·e bienvei J. Jante de M. le R" Pl'ieur Meiltand, ancien inspecteur scolaire, qui veut bien la mettre gratttileme11t à sa disposition. Au nom des iustiluteurs de ce district, nos h ien s incèrP,s romerciements à ce vénérable ecclésiastique.
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St-Maurii;e-Motllhey. La conférence des instiluteurs de l'arrondissement dit o,;cid,ntal est convoquée à St-Maut·ice poul' jeudi, 17 de ce mo is, à 9 t;4. E lle se tiendra dans une des sallPs des écoles des garçonJ. flérms . Le même jour, 17 février, verra se réunir à Vex, dans une des salles de la belle maison d'école récemment construite dans cette localité, les instituteurs de l'at·. d'Hérens . Entremont. Mardi, 22 février, se tiendra à Sembrancher la conférence des ins ti tuteurs de ce district, le seul de la partie française dans lequel il reste à créel· une bibliothèque à l'instar de celles existant actuellement dans tous les autres. Sie1rr. Les instituteurs de ce distr ict se réuniront à Lens (.Fiantey) jeudi 10 mars prochain, sous la présidence de lenr nouvel inspecteur M. Bagnoud. . Conthey. L'époque de la conférence des régents de. ce. dtstrict n'étant pas e ncore fixée. nous ne pourrons l'mdtquer que dans notre N• de mars. A la mÉ:m3 occasion nous dirons quelques mots des conférences an noncées qui se seront tenus jusqu'au 10 du mois prochain . NB. Pour épa1·gner aux abonnés du Bulletin et de son Supplément (ou de ce demier seulement) les frais l'é;;ultant du paiement par rembours pos tal du montant de lem· abonnA · ment, nous les engageons à profiler de la reun10n des prochaines conférences pou l' ver se t· personnellement ou par commission le pl'Ïx de celui-ci (:3,50 ou 0,70 s nivan t qu'n s'agit des deux feuille;; ou do J'une d'elles , entre les mains de M . le Président de la Conférence respective. Ce mode de faire e!lt à la fois économique pour le3 abonnés et ~ implihe coosi déra· blement les écritures pour 1'/?.:rpédit!OII. Nous ferons tenir en son temps à M~. les Inspec.eurs la liste des abonnés de leur ressort et les prions ici de nous pardonner la liberté gt·ande dont nous usons à leur endroit en les chargeant de cette besogne. Not.re confiance dans le zèle et dans le dévoûmer1t bien connus de ces hauts fonctionn aires pou t· tout ce qui touche aux intérêts matériels et mo rau11 du corps enseignant sont a upr ès d'eux notre seu~ e f'xcu~e. Par la mêmA occasion, les abonnés inscrits pour les ideux feuilles e t jouissant ansi de la prolongation de dé lai accordée ci-haut pourronL en profiter pour fixer leur choix. Les abonnés de S10n et de ses environs sont pareillflllient informés qu'i ls peuvent verser d irectement. au bureau d'expéiition, d ams le d >bli d'un mois, le mon tant de le ur ab)nnement, soit avau t l'envoi du N• de m :. rs qui, sauf pour l'arrond issement de Sierre, arrivera en remboursement à ceux crui ne se seraient pas acqu ittés juf'que·là.
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Encm·e à pt·opos du Supplément. - Notre petite feuille reçoit à l'instant de la Direction de l'école normale des instituteurs un souhait de bienvenue et de prospérité agrémenté, encore de la nouvelle que l es 20 élèves de la division française supérieure de cet établis. sement prennent chacun un abonnement au Supplément. Grand merci. Dans notre prochain N•, nous inaugurerons deux rwuveD.es rubriques sous forme de Petite Poste et Solutwns de Questions pour répondre à des demandes de renseignements ou résoudre des questions ayant trait à la législation scolaire. Nous faisons remarquer aussi à nos abonnés que la pagination du Supplément se continue comme celle du Bulletin pour la commodité de ceux qui désireraient le faire relier isolément après en avoir reçu un certam nombre de livraisons ainsi que le t itt·e et la tables des matiè1·es qui seront envoyés en temps opportun. · Au moment de mettre sous presse, nous recevons d'un instituteur auquel, sur sa demande, nous avion:!, en attendant l'apparition du Supplément de F évrier, adreasé le N" dn même mois du Bulletin pédagogique, une lettre réclamant l'amélioration promise dans notre édition de Janvier, d'après laquelle les affaires locales de Fribourg et du Valais doivent faire l'objet d' une partie spéciale pour chacun de ces cantons. • Le N• 2 que je viens de recevoir, nous écrit-il, ne tient pas les promesses faites, car il est envahi par des articles et des correspondances intéressant plus spécialement nos seuls collègues fribourgeois. Or, je ne crois pas que ce soit là ce qu'on alt r éellement voulu, car à ce taux nous aurio ns créé un Supplément à nos frais et devrions en même temps soutenir fina ncièrement une publication qui, telle quelle, offrirait peu d'intérêt pour nous Valaisans, tout er. s'écartant encore du premier projet que je trouvais trèsrationnel et accE>ptable. Cela doit-il contin11er à cheminer sUI· ce pied? Je tiens à le savoir pour ma gouverne d'abord eLil n'es t pas moins utile que les abonnés au Bulletin et au Supplément soient fixés à ca sujet. Pour ce qui me concerne, si la première de ces fe uilles doit conserver le même caractère local que du passé, veuillez me rayer de la liste de ses abonnés et m'envoyer le Supplément seul, dont le prE>mier N• m'a beaucoup plu. • Voici notr e réponse. Nous trouvons fondée la réclamation de notre correspondant, à laquelle toutefois il n'est pas en notre pou· voir de fairE' droit, car il résulte d'un échange de correspondance~ au sujet d'améliorations à introduire au B ulletin pédagogique pour !r:l'il offrit à l'avenir plus d'intérêt à ses lecteurs et lectrices, que 1 on a d'abord reconnu d'un commun accord l'opportunité de la création d'nn Supplément spécial pour chacun des deux cantons et que ce projet ne peut encOJe, par diverses raisons, recevoir, pour ce qui concerne Fribourg, la solution espérée. Aussi, pour tenir compte de ce fait et permettre aux abonnés aux deux fe uilles réunies qui ne seraient pas intentionnés de continuer à les recevoir toutes deux dans ces cor:ditions de prendre une détermina tion en connaissance de cause dans le sens d'une al)ceptation du Bulletin et de son Supplément ou d'une option entre ces deux, nous accordons une prolongation de délai jusqu'au 25 de ce mois (V. à la première page,
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-suPPLEMENT vALAisAN AU BULLETIN PEDAGOGIQUE
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nt on devient bon instituteur. . . b lge· ft. d ns l'Ecole pnmatre e ·
. Nous lisons ~ous c~ t 1 \erécaemment de parcourir les cahlt'l'S Il nous a éte donne ou ', le est citée comme nn de classe d'un insLitu.tenr ~ont 1 ~~us allons dire à nos lecmodète par MM. les mspec eu~~'u,. ces précieux cahiers. D'ateurs ce que nous a;ons é v~ne esquisse de chacun~ des leçons bord nous y avon'! rouv branche du programme, es· les plus impo1·tantes sur c~aqu~ utieux d'après le qnestionquisse préparée avec un som mm naire suivan\: . 'f 1. Quel est l l. ~u~et de la 1·t~ç~~ent les élèves auxquels je 2 . A quelle d1 VISIOn .appar Je donnerai ceLte leçon'! t bl d'occupation me permet·-il de 3. Quel temps mon a eau consacrer à cette, leçfn, 'f é onses aux deux questions précé4. Etant donnees '?t; rdp d la mati ère à traiter dans ma dentes, quelle sera l eten ue e leçon '? . Il f ·me d'enseignement exposerai-je cette 5. D'apres que e or
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matière ~ Pour quellesd r_at~ons ttachet· celle que je prépare 'f 6. A quelle leçon OJS·Je r a
co.r,mQ~~~les sont les grandes divisions que comporte le sujet t points essentiels qne les enfants doide la leçon'? S. Quels en son 1es , des difficultés scien• vent nécessairement con~allre 'f , 9. Lesquels de ces l?omts9 pt·•·sentent tifiques ou métbodo,logs'sqa~~:~ent comprendre la synthèse ou 10. Que devra nece
ré~~~\d:.f~llri~oun le ra\ez:
5~~~~~a"lle
tirer une conclusion pratique ou mo·
devoir d'application 'f En préparer le ca·
ner~s.Convient-il que leq élèves fassent ce devoiL·l à l~~~~l~ ou
la. maison immédiatement apt·ès la leçon ou p us . ll à 14. Quell~s facuHés intellectuelles cette leçon permet-e e d'exercer tout particulièrement 1 Comment 'f
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