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1881.
SUPPLEMENT VALAISAN
A propos d'arboricu llure, L'éditeur du Supplément ajoute qu'il se charge de procurer aux personnes qui le désireraient, l'ouvrage Oultw·e des arb1·es fruitieTs à tout vent, par Issartier, dont un exemplaire a été remis gratuitement à Lous les instituteurs qui ont suivi le cours d'arboriculture de 1879. L'on peut recevoir ce petit volume contre le prix de 60 cent. en argent ou en timbres-poste.
AU BULLETIN PEDAGOGIQUE Réunion généa·ale de la SOCIÉTÉ V.\L:\IS:\.NNE D'ÉllUC.\TION à Martigny Ville.
V.&aiÉTÉS.
L'impression du N•• de Mai du Supplément ayant souffert d'un ajournement indépendant de notre volonté, nous sommes par le fait même en retard pour rendre compte de la dernière réunion générale dPs mstltuteurs. D'autre part, la relation que, dans l'intervalle, l'on en a pu lire déjà ailleurs , facilite notre tâche en permettant de plus de proportionner ce compte-rendu au cadre de notre petite fe~lle et a~ pe~ de place dont nous disposons encore. Dejà les hgnes qu1 su1vent n'offriront peut-êtro pour les participants eux-mêmes qu'un intérêt rétrospectif; cependant vu le caractère de celle fê~e, il importe à notre avis qu'une relaÙon, si cou!'te fût-elle, en so1~ donnée à cette place, pour que ceux. à q ui 11 n a pas été donné dy prer.dre part en entendent d'ici un tomtain écho. Le 5 mai 1881, la p~t~te ville de Martigny voyait donc réunie dans ses. murs. la Soczete. valatsanne d'education. Après la messe de Requzem. celébrée à l'eglise parolSSlale, l'assemblée qui, les membres honoraues et les am111 de l'el.lseignement compris comptait environ 300 personnes, se rendit à l'hôtel de-villE\ où u~e belle et vaste salle garnie de bancs avait été miRe à sa Llisposition pour la cu·constancc:. Elle ne tarda pas à être bondée de monde. Lorsque chacun eut p~·is place, M. Achille Chappaz, avocat à Monthey et anClen ~e~réta!l'.e du Dép~r.tement ~e l'Instruction pubhque, prit plac11 au fauteml de la p1·es1dence d honneur (cLarge dont il s'était rléjà acqmtté à la saL1sfaction générale lors de la réunion de StMaurice) et déc~ara ouverte la séance du 5'"' congrès pédagogique vala1san. lVI Em.1le Gros.s, inspecteur scolaire, prit alors la parole et, en des termes b1en seut1s, SOllhalLa la b1enve11ue à MM. lt~s mstiluteurs. La parole fut ensuite donnée à MM. les rapporteurs pour la lecture de leurs .~ravaux. M. P.-Jas. f!.o.utlle1·, instituteur à MartignyVIlle,. parla dP 1 zn(luence de la Teltgzon dans l'enseignement, M. Louts·Aug. MelZ/and, régent à Liddes, entretint l'assemblée des
De l'avantage d'avoir une fille qui ne veut pas apprendre l'orthographe. Nous voilà ramenés à 11otre titre. M. Bouilly eut une fille charmante d'esprit, d'int elligence, de vivacité; mais, arrivée à 12 ans, elle ne savait pas l'ortho graphe et ne voulait pas l'apprend!·e. On avait pourtant employé po ur l'instruire tous les moyens et tous les professeurs des deux sexes. Le maitre d'école y avait échoué; aprés le maitre, une ma1tresse, après la maîtresse, le curé, après le curé, une sœur, sans compter, bien entendu, la mère et la grand-mère. Enfin, un jour, le père s'écria: • J'ai trouvé le moyen!. .... Il la fit donc vemr un matin dans son cabinet et lui dit : l\fets-toi là et écris • Elle savait écrire. Toute fière, elle s'assied devant son pupitre, commence à lui dicter l'histoire d'un sansonnet; le père inventa mille détails amusants ou intéressants sur le caractère, sur le naturel de cet oiseau; il en dicta de quoi remplir deux pages. Enfin, le voilà arrivé au moment où l'histoire commence, la petite fille est tout oreilles, mais le père s'arrêtant brusquement: •Je continuerai quand tu m'apporteras cea deux pages recopiées, et sans une seule faute d'orthographe ? • Qui fut stupéfaite! qui fut désappointée? je vous le demande. Comme M11 • F lavie, - c'est ainsi qu'elle s'appelait - était habituée à ce qu'on fit toutes ses volontés, elle pria, ~Jlle pleura, elle trépigna, puis elle s~ calma, attendu que les enfants se calment toujours quand les parents restent calmes, et son père lui ayant permis de demander des conseils pow· son travail, la voilà consultant sa mère, consultant le dictionnaire, allant même frapper à la porte de sa vieill~ tante, et arrivant enfin, après trois jours d'étude, avec deux pages irréprochables comme écriture et comme orthographe. (La fin au p1·ochain numè1·o.)
.A. Vl:B Les qbonnés qui recevraient plus d'un exemplaire du SUPPLEMENT sont priés de remettre les numéros surnuméraires aux autres membres du corps enseignant de la localité, cela pour faciliter la besogne de l'ExPÉDITION en même temps que pour réaliser une économie dans l'intérét de la feuille elle-m~me.
avantages d'une bonne lectu1·e coumnte et des exercices de langue auxquel~ elle donne lieu; l\1. Alex. Mm·iaux, enfin, rapporta sur
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la questwn de la fréquentation régllliére des écoles. Tout le monde s'est plu à reconnal.tre que les auteurs de ces travaux se sont fort bien acquittés de ltmr tâche; aussi les félicitations qu'ils reçurent à cette occasion ont-elles été bien méritées. La lecture de ces divers m.émoires . f~t suivie d'un~ di~~usswn à laquelle prirent part MM. B10ley, pres1dent du Conseil d Etat, Roten, directeu1· de l'instruction