No 05 l'Ecole primaire, avril 1882

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64 savons que le temps fait parfoiil défaut pour se relire et soigner ses manuscrits. .A Mesdames les Institutrices. - M'"" les Institutrices qui ne nous ont pas encore fait tenir le montant de leur abonnement en argent ou en timbresposte sont priées de nous l'adresser par l'intermédiaire des conférences qui auront lieu prochainement. Après celle-ci nous prendrons en remboursement la valeur des abonnements qui n'auraient pas été réglés de la manière cihaut indiquée. La même observation s'adresse d'une manière générale aux personnes qui ne paient pas leur abonnement comme le font les r~gents en versant une cotisation d'un franc à la Soc1été valaisanne d' Educatwn.

N• 5 .

Avril.

1881-82.

SUPPLEM-ENT VALAI-SAN AU BULLETIN PÉDAGOGIQUE publié sous les auspices de la Société valaisanne d'Education. · SoMMAIRE. - Jésus-Ohrist. - Encore le livret de correspondance. Le travail de l'instituteur. - Arboriculture. - Education des filles de la campagne. - L'instituteur, ses moyens de perfectionnement. - Questions d' arithmétique. - Chronique et avis scolaires.- Variétés. ·

Anecdotes scolaires.

•** Le petit Henri est un jeune financier qui promet. En repassant son histoire sainte, il était arrivé ~\.l'histoire de Joseph. -- N'a-t-on rien à reprocher à ses frères? lui demande son père faisant allusion à la vente célèbre. - Si, fait aussitôt le petit, ils eurent le grand tort de le nndre trop bon marché. *** Un mot d'enfant terrible : Le maitre d'école. - _Mais mon cher enfant, comment se fait-il que tu ne fasses aucun progrès dans la lecture? à ton âge je lisaie oouramment à première vue. L'enfant. - C'est que sans doute vous avez eu un meilleur mattre que moi. *** Charles, qu'entendez-vous par une forêt vierge, demande le mattre d'école à un élèTe. L'enfant. - Une forêt vierge est celle où la main de l'homme n'a jamais mis le pied. *** Le professeur.- Vous devez bien connattre maintenant la différence entre découverte et invention. Si je dis par exemple: , J'ai inTenté la poudre ", le mot invention est-il à sa place? L'élève. -Non! car vous n'avez certes pas inventé la poudre. *** Dialogue entre un instituteur et un père de famille. -Votre fils est un paresseux, je ne puis rien lui faire faire. - Mon fils Antoine, ce cher enfant ; vous ne pouvez rien lui faire faire, c'est un paresseux? Comme vous le méconnaissez, ce brave enfant. Certainement qu'il est l'un des plus appliqués qu'il y ait au monde. Seulement, il ne peut rien faire de lui-même, il faut toujours être derrière. 2m• Dialogue. - Monsieur, votre fils me donne beaucoup d'ennui. Il ne travaille pas et répond avec insolence. - Ne pouvez-vous pas agir un peu sur lui. Vous ne savez donc pas vous faire respecter que vous vous adressez à moi? - Je comprends, monsieur. Vous laissez faire votre fils à sa tête; vous le gâtez et vous prétendez que je fasse ce que vous ne savez ou ne voulez pas faire. C'est plus commode qu'intelligent.

JÉSUS-CHRIST

L'Education, excellente revue pérlagogique hebdomadaire, paraissant à Paris, a récemment publié, sous le titre les MatiJres de l'enfance, une sér·ie d'articles consacrés aux grands éducateurs de la jeunesse. Nous empruntons à cette étude les lignes suivantes qui nous présentent, fli:l Celui dont elles retracent la mission, le plus grand Maître de l'Enfance. 1. A Jésus-Christ~ le Fils de Dieu fait homme·, la place la première dans ces pages écrites pour l'enfance et pour ses maîtres. Tous les âges et tous les siècles trouvent en lui un modèle et l'éducateur le plus grand de l'humanité. Qui a lu l'Evangile connaît sa méthode et ses procédés. Il agissa~t et il parlait ; il donnait au monde le spectacle des vertus les plus hautes et les plus simples et il les faisait aimer. Quand il parlait, ses enseignements avaient une · transparence qui laissait apercevoir à tous les regards les vérités les plus sublimes. Tonjours il usait de sa puissance pour opérer le bien partout où il passait: guérir les corps, relever les âmes tombées, rendre leur beauté à celles qui l'avaient perdue, pardonner, Bt bénir. En commençant ce tableau, notre plume tremble. Elle sent qu'elle n 'aura pas, pout le remplir, des traits assez forts, assez complets et asSt'Z délicats. Puisse, du moins, cette faible esquisse inspirer à nos lecteurs la pensée de s'arrêter avec respect en présence de la grande figure de Jésus-Christ pour l'étudier euxmêmes, et s'efforcer de comprendre son œuvre éducatrice! Ille


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