f60 vaZaisantU d'éducation., la dite cotisation servant en partiel assurer la marabe de la publication. Par le fait donc 4l'avoir payé chaque annt\e la contribution réglementaire, MM. les régents ne peuvent pas se considérer comme en rè~le anc l'Editeur envers lequel ils ne peuvent ainsi se libérer tout-à-fait qu en payant une différence d'un franc par an. A. cette occasion, nous prierons à nouveau nos abonnés qui ne se aeraient paa encore exécutés de réserver un bon accueil aux cartes de remboursement qui Tont être mises en circulation. Pour ce qui concerne toutefois le Centre et les environs, noua attendrons jusqu'au 10 avril pour épargner des frais de poste à ceux de nos abonnés de cette partie du pays, qui voudraient s'acquitter autrement dans l'intenalle. ASiemblée géaérale de 1883. - L'époque précise n'en est pu encore arrêtée que nous sachions. Elle se tiendra probablement vers la fin d'avril ou dans les premiers jours de mai. Il y sera donné lecture de deux rapporta l'un sur la question du Chant, par .M. Kœhl, professeur à l'école normale' et auteur de l'excellent Recueil de chants pout· l'école et la famille, et l'autre (sur le sujet à l'ordre du jour dans les conférences do cette année) par :M. Casimir Wetzler, instituteur à Evolène, qui n'est pas un inconnu pour les lecteurs de l'Ecole primaire. Jlrrata. - Une omission typographique regrettable a dénaturé complètement le sens du 1.. alinéa du compte-rendu de la conférence de Conthey. (Voir n• 9)' La 2•• phrase doit être rétablie comme suit: Tous les instituteurs au nombre de 21 étaient présents, sur quel nombre trois seulement n'ont pas traité le sujet. A. la page 137 (même n•) les deux lignes suivantes avant l'alinéa commençant par ces mots : • La première partie de la préparation, etc. • ont été également sautées par le compositeur. l' Dans la composition d'un bon programme d'enseignement. 2' Dans les études ordinaires de l'instituteur lui-même. *"'• .A.u présent n• sont joint dea prospectus d'ouvrages que nous nous obarg11ona de procurer aux prix indiqués et franco. Les timbres·postes seront acceptéR en payement. ,.**Nous avons reçu trop tard pour la publier cette fois, une lettre do .M. .A.. Rey-Mermet. Elle paraitra donc dans le prochain numéro. )1(
V AB.:E:ÉITBS
•*• Les maltres d'école !!Ont la grande puissance aujourd'hui. (A. àe Gasparin). • • • A.u lieu de l'envie chez les uns, de l'orgueil chez les autres, mettez le devoir chez toua, mettez partout l'amour, voua aurez le ciel. (là) *•• Oe qu'il y a de meilleur appartient à tous. (Id.) Le progrèa intellectuel séparé du progrès moral noua donne cet afreux résultat: n'avoir plus que des cenelles. (Id.) • • • Le vice est le grand artisan des inégalités. (Id.) Aimer, servir Dieu, saisir la vérité, voilà les grandes égalités. (là). L'Mucation peut tout, elle fait danser les ours. (Leibnite). *"'*Tout ce qui fait de l'homme un homme est le véritable objet de l'en• aeignement. ( MiUon).
•*• •*•
,.*•
N• 11.
Sion, 5 Avril.
1882-83.
ORGANE DE LA.
• SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION • A propos dea leçons de choses (suite). - L'écriture à. l'école primaire. - De l'instruction civique d'après lea principe• catholiques (suite). - De la préparation à la clasae (suite). - Enseignement de la lecture.- Lettre d'un vieil instituteur Il. eon fila (suite). - De la patience. - A propos du Guide pratique de l'insti· tuteur, de M. Horner, par AI. J. Paroz (suite).- Changements orthographiques. - Chronique et avis scolaires. - Variétés.
80JOU.IRB. -
A PROPOS DES LEÇONS ·nE CHOSES (Suite.) Bien des instituteurs, peut-êLre, connaissent le Recueil de mots, par Paulex, que l'on trouve à la librairie L. Barbey, à Lausanne, au prix de 1 fr. l'exemplaire. Tous les mots les plus usités de la langue y sont rangés par ordre de matières. Au moyen de cet ouvrage, l'instituteur peut composer des dictées dans lesquelles il fait entrer successivement les mots qu 'il a sous les yeux, et que tous il peut faire concourir au développement du même sujet. Ces mots il les explique encore, et si le sujet s'y prête, il amplifie même oralement le texte de sa dictée, après chaque idée entièrement écrite par les élèves. Des démonstrations graphiques au tableau noir achèveraient parfois d'élucider ce que les explications du maître auraient encore laissé d'obscur dans l'esprit de quelques-uns de ses jeunes auditeurs. Ces dictées, tout en constituant de vérHables leçons de choses, sont encore une leçon d'orthographe d'usage et de règles, laquelle pat·tie de la langue nous ne pouvons absolument pas négliger, ni y suppléer par la lecture qui, seule, n'apprendra jamais aux élèves le secret d'écrire correctement tous les mots usité~. Nous avons connu, et nous connaissons des personnes qui ont beaucoup lu, beaucolllp parlé meme, mais peu écrit ; elles s'expriment bien, mais elles écrivent mal; de leur plume il en sort que des expressions où l'orthographe d'usage et de règles est afft·eusement mutilée. Après la dictée, les cahiers sont échangés pour la correction, et ce travail est mis au propre à la maison. Le lendemain il est remis à l'instituteur qui l'examine à nouveau, et fait une réduc-