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N • 12.
Sion, 20 Avril.
1882-83.
A•l• cie place. _ Une institutrice brnet~e et déair~uae de se placer au commencement de mai prochain, est demandee pour temr une école _catholi ue dans un canton voisin. Poste avantageux. - Pouy o~res de s~rv1ces et r!seignements, s'adresser à l'Editeur de l'Eco_le pntllatre. Inutile de se présenter sans posséder de bo~es recommandations. . . • Le manque de place nous oblige encore une f01s à aJourner au pro• *numéro quelques oommuruca . t"1ons. ohain M
v AB.JB!!BS Le Général. Un bambin avait pris l'armure de son p_ère. Il tratnait une épée immense, et poursmvant Les ennemis absents il criait: En avant! Comme un petit foudre de guerre. Quand le papa Dit: • Halte-là! Tu pourrais te blesser : laisse-là cette épée ! . _Mais père.. . - Pas de mais! Quoi l tu prétends serVlr, Et ton â.me est si mal trempée ? Tu veux être soldat et ne sais obéir 1 - Moi, dit le marmot téméraire, . . Je .,-oudrais m'engager, mais dans !es genet·al 1 - Ayant mal obéi tu comman~er~1~ s~ul. Et si l'on t'entendait, mon petit militaue, C'est le rire, crois-moi, qui serait général. • L . R.l!tiSBONNE.
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Grave examen. Mon Fritz avait si1 ans. Un aimable doyen L'interrogeait pour rire et cherchait le moyen D'embarrasser le petit drôle. Notre examinateur porte ainsi la parole: - Combien font trois plus trois?- Six. - Et cinq plus cinq? - Çà fait dix. _ Bien ! et combien alors font cinq veaux et cinq ch~vres ? Cette fois la parole expire sur les lèvre~ De F1·itz, un peu surpris par cette quest1on: Il regarde maman, cherche des ye~1 des atdes Pour lui soufier le mot de la soluhon ; Puis comme d'inspiration : - Cinq chèvr~s et cinq veaux, çà fait dix quadrupèdes.
.ÂJIBROUSSB-BUTIDB.
Anecdote ecolaire. - Un monsieur qui .habite _la campa~ne a dernièr~ ment acheté & un paysan un jeune renard pns au p1ège et qu1 semble voulmr s~ lai&Aer apprivoiser. f bl d L Le tout jeune fils du Monsieur, qui apprend par cœur 1es a es e a Fontaine, apporte dernièrement au renard .un. gros ro~rceau de fromage. . ,. L'animal regarde cette nourriture avec un dedam marque. _ Mais alors, dit l'enfant, s'il n'aime pas le fromage, pourquoi est-ce qu 1l l'a .,-olé au corbeau t
ORGANE DE LA.
• SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION • SolfHA.IRE. - Appel aux instituteurs et à tous les amis de l'instruction. - Les dépenses pour l'instruction. - A propos dea leçons de choses (fln). - De l'instruction civique d'aprèv lee principes catholiques (suite).-Enseignement de la lecture(fln).-Du tact dana l'école. - A propos du Guide pratique de l'instituteur, de M. Horner, par M. J. Paroz (fin.) - Lettre d'un vieil instituteur A. son fila (fin). -Bibliographie.- Chronique et avis scolaires.- Variétés.
APPEL aux Inatituteurs et à tous les amis de l'instruction.
L'assemblée générale de la Société valaisanne d'éducation se tiendra à Sion, le 26 de ce mois. Voici l'ordre du jour: 8 1/ 2 h., service funèbre à l'église du collège. 9 tf• h.. séance à l'hôtel-de-ville. Discours d'ouverture. Lecture du protocole. Lecture et discussion des comptes-rendus. 1er compte-rendu : Du chant, de ses avantages, de la méthode à suivre dans t' enseignet~nent de cette branche. Rapporteur : M. Kœhl, professeur à l'école normale. 2m• compte-rendu : Causes de la faiblesse de nos recrues j moyens d'y 1·emédier. Rapporteur: M. Casimir Wetzler, instituteur à Evolène. Rendement des comptes. Election du comité. Choix du lieu de la prochaine réunion. Motions individuelles. 12 1/ 2 h., banquet. Nous engageons vivement, non-seulement M.M. les instituteurs, qui se feront sans doute, comme jusqu'ici, un devoir et un plaisir d'accourir nombreux, mais encore tous les amis de l'enseignement, à prendre part à notre modeste congrès pédagogique. L'instruction est devenue de nos jours une question si importante, qu'elle sollicite le concours de tous.