No 02 l'Ecole primaire, 15 novembre 1885

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rou courant aassurer la marche de la }mhlic.atiou. --

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Dans notre prochain n" nous puhlierons, comme née dernière, le tableau dupe r·sonnel enseignant vr· du canton et des élèves des écol€s normales.

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L'ÉCOLE PRIMAIRE parait le ter et le 15 de ehaque mois, de "Novembre à Avril inclusivement, en li rraisous de J6 llages. Prix

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SOl\.t:MAIRE Deux queJdlous scolaail'es. - Conliiclérlltions !ilot• la direction tieN éCloles ruruleH.- Les de,·oirl'i a\ domicile. - l'tilité des bibliothèques SClolaii•eH. - Exanaens tle-. ree1·ueH. -- De.• ln. louan;e et de sou lntJtOrtance dans l'éducation. - Blblio• graphie. - Variété s. =---=-= · =--

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Tout ce qui concerne la publicatimt doit (Ire adrrs~>i it l'éditeur, Al. P. P!Gl\"AT, secrétaire au Déparlemmt de /.'Jm;truf'lion

publique, à Sion.


Tableau tln per~ounel enHeignant prin1aire. Xous pt>nsons fait't> plaisir .à n?s ahonnés rn ~om~aut, .comm~ l'lUlli nér dPrnièn' le tableau des mslltult>lii'S et des mstttntr1ces qm difi. gpnt Je.-; ét·ol~s primaires yuhliqu~s P.elHl.nut J'année scolai~e,188~8&. ~ous y ajou ton,; la me11t10n de:; nrstlttLtr.ons et éc.o~es pn \'crs (pour autant q1w 110us le; conrmissou::;) et la hste des eleves de nos deux écoles uorrnalrs ft·an\aisPs. (La lettre G signifil' garçous, .F filles, li mi:rlej.. Dirdriet de M.outlley. Champéry. ( r.) Joseph Giraud, ( ~·) R'~6' Sœm:s de ~t_J?seph. CollomJJey (o) Pierre Deléglise et JQs. Ca~l1et-B( l i : (~·) Re,·. Sœlll'8 Hrrnardiues et [.;aline Turin: (M) G.ct·marn Dorsaz. - )1/onthf.Y· .C~) Frère.; dt' la Crdix; lF) Sylrie Grasso, Berth~ Delacoste, ~' rrgtrue )[athirn Hé li•ne YergPu : (Enr.) Laurence de Rtedmatlen .; (Ec. part.) Rév. S(~ur:s de s~-Joseph. - Outre- Vièze-Chœ.r. (o) Fnbten Donmz; (F) Ernilil' 'l'rombert. - Port-l~alais. f<:J Aug. Duchoud et Mar~ua Cunly; (Jo' ) ~laridloret et Angelme LmsH'l' (de Bruson).-:- St-Gmgolpli. (1i) 1\ug. Piota; (~') H.év. Sœw·s de St-Jos~ph,: - '!'rotsto~rtnlt. (G) Jos. et Alexis Gr·oss: (~) Rév. S?Ju.~s; (M) Std?~·~ Rourller.et llose Prem.md. - Va!d llttez. (G) T.sueres, rév. vu~1ure, et Bastle .Eshorrat: (F) Hér. Sœurs. - T'ionnaz. (o) Aug. Hey-}lrrmet et.Air. Valottou: (F) Hé\'. Sœurs et Aug. Mariaux. - l_'OI!~'T/1. (G) Vtctol' rt Marcrl n Cm·nu'; (F & enf.) Rév. Sœurs; (~1) Anstide Hugon. District de St•ftaurlee. ColtonrJeS. (_1:) François Blanchut: (F) Louise Ro~i~Jcr. - Doréna. ()1) )larrriee J)elasoie rt Joseph Gay-Balmaz.- Emom~az. (G) Jules ~lot.tPL: ( t·) Irène Hays: (.~1) llauricc Pochon. - Fms~tauts. (o) Casimir Vouilloz: (F) Honorine Sixt; (~1) Eug. Gay-Crosrcr et ~cé l .. up;on-~fonna\". - .1/m;smi!Je.r.. (u) P_.-~ic. Dor~az : (F) Hononae Par vcx; ( l\t) Pien·c Mdroz. - Alex. l lt) Jos. Htchard. - Salvan. (f:) Aug. Ut'?s, P.-L. D& lez, Fréd., Coquoz,_ H.aphat•l Bo~ha!ay, Bd. Vouilloz : (F) Cath. Gay-Balmaz, Cath. Drrtvaz, Jos. J_~cqmer, Jœ. Hlnrrc· Dl'lpl '' 'w Saud an: ( Elérn. m.) Emilie Gross; (.~t) \ 1ct. Gross.Saint:.IJaurice. (c) Jos. JÙilland et Jonas ~orsaz; (t<') ~év. Sœurs; (r) ~larit' )[al'iétan.- l'érossaz. (G) Jos. :Metroz: (F) Julie Terrettu. District (J'Entremont. Bttff!WH. (r.) Sét·~phin Luisier, Jl~liodore. et_ lknJ.a.mi n Baill~fard, )[aurice Yaudan, l• t·aru.:. )fat·rt, AdullPT.et x.a\'H':~ 1\l.1 ~hc~?d, Etr~~: <ianl: ~F) Adèle Gaillaud, Fralll.:oise 2'\tco_ lCl',. l'~llll IC r ~scy, -: Déléglis<', Ant. MarhoLHl, Adèle Bess<'; Lomse Ft.ll~ez, Sylvte Carron, (.\1) All~<'lill )lachoml, Lonis Pt>rraudw, Mee Batlllfard, ,Franç. Delégli..;;e .\If. ~i('ollirr, Louisl' Br·uchcz ; (Ecole second.) )1. X~ v. Ch~~vas, chan: - Bouru SI-Pierre. (Ecole secondaire, G.) Marqms, !·ehgtr.~ rlu Sl-Bl'rnard : rn) Ad ri('ll (i('noud: ( r) AIL~. F'rossard : (Enf.) Vtctorinc Morl'l. - Lidde~>. ((1) .los. Mcillaud : ( F) Euphrosy 11L' Gaillaud;

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ORGANE DE LA SOCIÉTÉ V ALAISANl\TE D'ÉDUCATION ILe§

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Deux questions scolaires. ( C orre~ pondunct:) l'lt:JTi; ET I•'L'i )

T. Le champ qn'embras.; ent les st·irn ce.:; natnl'elle.; l'.;r imlliE'JlSl'. JI e!'lt doue de totltr importunee de lro!l ver 1w ot! \T<l~{l' qui, en peu de mots, contie!lllL' la tlltinte ..:s~nce de la :;cieuet' 1'1 présent(', dans Lm slyle süup1c> et runcis, un réo;:LJné dr, toull' la purlie applitruée des sciencl'~ nalurt>llrs. Ce !!He, cpt'; l .;l'ndde si di1Iiei1c de h·ouvee ct plus dillieilc· enc.orc de metlrl' r !! Lrc le:\ mains d('s enfants, uiste depuis lont;tcmp~>. C'est Je llincl r.,lr~ Ami de l'enfance. Sc ri ez pas! Panoure.z st:·ricu~;ement, étmlil'~ atl eu ti vemcnt la sccondc partie de rPl exl'ell r·ut petit l i\'l'C' l'l rous serez, c.omu!e moi, per suadé qu!.! la t>:·rs•Jnnc ou l'r:J!"a!l t qui sauront wmmentc>r ou expliquer tOits h·:; trrmc·:; qui. y ;-;nnt contenus, pourront ètre appelés in~;truits, el mèmc 1111 )JCit 811Yunts. La météor ologic, l'astronomi P. 1:1 ho 1an iq nt', 1n zool ogiL', Lt lll inéralogie, l'étude des subslam cs é:~ut iqnc.~, Je,, w ineipail's iii I'PHtions, etc., r sont est111issées à g-t'anà~; t1·ai!:;; ~ i ! nc r estl' 1/it' it (]énlOl1Per, eommcHter, Pxpliqut'r: c'est lu tùdw dr. 1'inslilu 1cur. ~\lous rcfl;rcltons cependant l'abscu(·e dam,; ce manuel u'1w chapitre su r l'li?HJiène. Qneh1ues donuées sur les plantes iudi~(mes seraient aussi il d(·sircr. E:-;prrOJ!::i lJilC' le Départ<'ll ll'nt tk 1 fnstrurtio11 publicrur \"illlrl ra hien. dan:; 1Wr Jtnnn'l le édilit tl l, combler celtl' Ja t'IUl l'. -


-18Nous Je répétons, nou::. ne parlons pas ici de la partie théorique des sciences naturelles, mais uniquement de l'application que l'on peut en faire dans la vie. II. Il s'agit maintenant, pour l'instituteur, de transmettre ses connaissances aux élèves. Pour cela le moyen le plus pratique sera la promenade bi-hebdomadaire instnteUve et obligatoire. Au Heu de laisser les enfants vaguer sans but, il faut leur expliquer tous les phénomènes qui se présentent à leurs yeux, définir en détaillant leurs propriétés, toutes les substances qui tombent sous leurs sens, ne pas laisser passer une circonstance, un objet sans y joindre un renseignement utile et pratique. ' Cette forme d'enseignement plait aux enfants, les intéresse forme leur jugement, développe leurs connaissances, et peut souvent avoir des conséquences pratiques très-importantes. A l'école, l'Ami de l'enfance sera commenté. Cet excellent petit livre peut même servir aux classes primaires supérieures. Jointe à la lecture, l'explication des termes scienti1iques contenus dans cet ouvrage, constitue un enseignement que je considère comme un des plus importants qu'il soit possible de donner à la jeunesse de nos écoles. Un moyen d'enseignement qu'il est important de ne pas négliger est l'utilisation des bibliothèques, et, si possible, la visite des mu~sées. Il serait aussi à désirer que les instituteurs développassent leur instruction en lisant beaucoup, en lisant toujoms ct en se tenant au courant des progrès réalisés dans le . . domaine des sc1ences pratiques. Ill. Nous parlerons maintenant de J'étude des histoires moderne et contemporaine. L'histoire sainte, l'histoire ecclésiastique, l'histoire suisse, l'histoire ancienne, sont chose ~xcellente; mais n'imitons cependant pas l'astrologue de Lafontame. Jetons aussi nos regards sur l'histoire moderne. Je sais parfaitement que le sujet est délicat et qu'il réclame, dans son expo~ition, une impartialité de vues qu'il est difficile de trouver de nos Jours. Nonobstant cet obstacle, il est indispensable que les instituteurs possèdent une connaissance, an moins superficielle, de l'histoire des Etats qui constituent l'Em·ope moderne. Les grands événements qui ont bouleversé la situation politique d~ monde actuel méritent d'être étudiés, et, à moins d'être un 1gnorant ou un imbécile, on ne sam·ait les ignorer. . . . . Le moyen de parvenir à cette connaissance estmoms dJillclle qu'on ne se l'imagine. On étudie la géographie p~ysique .d~­ taillée Ile tous les pays du mo11de: quelle dtiTiwlte y auratt-tl donc de joindre à ceLte étude un chapitre traitant, pour chaque

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pays, di'S consid.é•·ali?us économiqLles et politique::; anciennes et modc>nws, Qllt rég1sscnt l'existence matérielle t>t morale de Ja JJation1 ..:\ucuu, ass urément. Les e~ercic~s de mé moi~·e, l'étude du mot-à-mot, les lettres, Jcs mathcmatl11 qncs, ue dOivent, certes, pa:-; être négligées mais qu'on accorde cependaJt~ un peu de place au développc>m~nt du jugem~nt des ~lè\·e~. fh, au moyen de ]'ensei,qnement intuitif ou ob.tJeJLt de si .heureux résultats sur l'intelligence des enfants com~1en ~eront Impol't:~Jits les r~sultats obtenus )Jar J 'adaptatio~ de 1eJIRelgne.ment pt·aflque an developpement du juo·emeJJt de:> arloleseents. <> Po.ur ~f't'minrr, n,n vœu sincère: l'augmentation du traitement d1:·~ ."'st'lf-ute.urs. .<.~· v1en es~ .d'autant ~oins intéressé qne la pt ~so~ne qui Je tot mule ne falt pas partie du corps ensei"'nant pl'IIOaire. G. M~ . f!~te de la. t·éd~ctinn. - Puissent les sages conseils et les J~Hl ic!eu::; es .d~rect10!1s contenus daus l'article qu'ou yient de !Ire e1re su.Ins. P~t~::;c aussi le vœu final qu'émet notre correspondan t :?•r sa rea iJ::.~Ition dans un al'enir prochain soit lors de 1~ rénsi?ll de la loi .actuelle sur l'instruction pnbÎique qu'il srrait questwn de modtfier avant qu' il soit longtemps.

()onsiclérations

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SUR LA DIRECTION PÉDAGOGIQUE DES ÉCOLES RURALES

Dans les \'isite:; que M~l. les inspecteurs fout aux éco les une chose ..les_frappc, c'est ~e.peu d'importance qu'un certain ~re d mstttutew·s paratssent attacher, d'wt côté, à la préparatiOI~ de leur classe, de l'autre, à la stricte observation de J'emploi du te~nps et la division des matières de l'en::;eignemenl. On ~a a~ .Jo.ur I.e JOLtr, sans que les devoirs de la veille puissent srrVIr d ass1sc a ce tt~ du lendemain; le maître an·i veen classe, ne sacha_n~ pas touJours de quoi il aura à s'occuper· il faudra qu~ les eleve.~ eux-mêmes lui indiquent le sujet de 1~ leçon le tc~te .du ?evoll',, et alors .ou .tout est lu, récité, corrigé sans ~x­ phcat~ons, o~ ou e?t reduit à donner des explications insufllsautes, parfois mcohcrentes ou fausses. D'un au~r~ côté, comme le caprice seul ct l'inspiration du moment. dectde11t de la succession des devoirs et des leçon::. il lt;~~,~lTll'f de. tronv.C1:, a~ mois de mai, ~es élèves de première dtHsiOn ctuùtant 1 lu;;tou·e coutemporame ou les ditférente::;

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rspèces de pt'Oli Ollli-l: et il r~ l hcmtCOLW ;no.ins rare. qu~on ne le cl'oit de voir des cnrants qtu ont passe SlX ou sc pt ans dans une école primaire eL C[lÜ 1JC so11t jamais arrivés it ltt fiu ü'anctu1p, des mati<.•res de l'enseigneme11 t. Cet état de choses est profondémenllt'iste; !liais, il fant avnir Je cow·age de le dire, il esL trop s?tLI'ellLrée~. Loin. d:· 11uus d'aillem·s de mél'onnaître les progrcs accomplts: m:us 11 u't•u est pas moins vrai qu'il y a mienx ~ fait·e (.[lt'~m certain Hon1br e d'instituteurs ne fonL, que ce m1en~ 1~eu .tetre o~~ten~1 sans grands ei'forts de leur yart, et que la sattsladton qu. ds <-·prouveront eux-mêmes de leur r(~ u ssite compen;:;era largement le snrcrolL de peine q11'iJs se sonLimposé. . . . Je YOLlÜrais démontrer en que lques artl cles, et aus~u clmremenL que IJOssibJe: . . 1o La nécessité pour un instituteur, d'avon· 1111 plan d CHseignement ncttemc:Jt arrèté, tant en cc qui l:~gat·dc ~a r épartition des matières, qu'en cc qui reganle l'emplOIJOllrnal Jer du temps. 2o La possibilité d'enseigner il touLes les divisions, même à cc lle cl es pet.i Ls enlaHtt>, rlans les écoles n u·a les, Lon tes les mali ères obligatoires de l'enseignemenL pri maire. ~o L'indispemmhle besoiu, pom· le maitre, d'une préparation (p.totidll•nne de la clas~e. JJivü-ion des 11udiM·es de l'enseignement. • Que chez vous, disait Fra1ùdi11, chaque chose ~it 8a plaee et char[tte affaire so u Leut ps. S.i cetle parole est vraLC partout, Plle l'est surtout en em;eignement Là, plus qu'aill eur::; pent.. ètre le temt.is est préeieux, et l'ordre nous aide à le ménagct·. Qua~tl un négociant entreprend une affaire, i l en ~a~cu~e l?ute!i les phases il tàche de pr évoir toutes les évcntualttes, 1l s alLache à laiss~r Je moius de pt·ise possible à l'imprévu ; le voyageur sériettx a vant son départ a marqué ses étapes; il eonlHlit l e:~ localité~ qu'il doit Yisiter: l'époque à laCJllelle il s'~ ~I:rêlera, le temps qn'il devra y consa('r er; Je cnlttvatem· qm eleYe des bestiaux a étudié cl'avance les dill'érenLes période;:; de lem acrroissPmellt; il sait qu'à tell e époque il doit variP1: ou chaugt>;r la n011rritrm~, modifier les soins qu'il lenr prodJ gt~~~, ~~te. M l'on vuudmit que lorsqn' il s'agit de l'enfant, lorS(JU tl h11Lt de cet être ehétif, ignorant parfois ou g1·ossier? faire un lto~nm~, c·esl-à-dire nn être intelligent, capable de fat t'e llo nnP ttr a lmmèmc et à la sociéLé, sachant ce qu'il doit à Dien, il ses semblahlrs, à sa patrie, l'on prütcndr ait, dis-je, que le .llasarù est ici suffisant! Person~1c asslll'ément 11e le pellSc; ma ts, malhetlreuscmcnt, be;mcoup agissent comme s' ils le pen.:mient. .,

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CIHJt[tlP année, reLigieuset:ncnt, ~n _eepr end l'eliseiglîemenL,. ur chrurnc hrauche, au debut: atll!:il 1 Je nom, pour Ja gJ.·amJl'~11·rP la Oaule, pom· l'.histoire de France, etc. Je me h<Hc d'a111' l' . t '] . .. 1110n . . c.cs t 1a seu le ma. t!Pl'' qne l .on 1a1 Jten, e t qua avts, J~I('>re Jogic[lte de procéder ; mais à tule courlition, c'esL que cette 111 • · . Lern tpt'LOH JUSqu . 'à· 'tttcle ainsi rept'JSe ab ovo se cont'mue sans m fa 11n: c'esL qne, de mème que Je commencement de l'année st·olaire a ru le dé!Jut de l 'cns~ignement, la fffi. ~l e cet~e même aunét' puisse en \'Olr la eonclLlSlOn. Noo pns que .Je veu1llc prétrndre qtùn une année l'enfant ait terminé ses études pri111air e:-; et qu'il n'ait plus ri en à. apprendre à J'école; au cortt1·aire 'arec le srstèmc que j'indique, il la suite de tous IPS bons u1~itr~s en pédag~~iP, l'enfant pouna d'au.taJ.tt plus é~eudr.e ses t~uHnaissances q11 tl resle plus longtemps al école. L ensclglle111cnt pour moi se compose d'un ensemble tle cercles concentriques: c'est encore, si l:on n'ut, une série de co~ches superposées dont chacune rcp1·esente nne anHéc. L'endlllt sera d'autant 11Jus épais et plus ré~istant qtte le nombre de couches se~·a plus c11nsiJérable, ci, meme avec rn1 nombre clc cotrchcs tTes-restt·rin l il y aura cependant un ensemhJequ i pourrarendrequelqtH'S ~enices, .et qui sera cer tainement de plus geande utilité qur les quelques brihes de connaissances qui formenL le bagage d'tm trop gTand nombt·e d'enfants de nos écoles. )Jais, poul' obtenir cc résLlltat, on Je comprend, il faut un plan nu'Lrement réfléchi) arrêté d'avance, qui dise jiL'squ·oLt il fant aller en telle matiè1·e, en tel mois, ou mieux, en chaque srmaiue; il faut anssi, et c'est là ce qui fait tr op facil ement cléfaut, il fau t que l~ maître ait la ''olonté cuergiquc, ·!:- rl~nti mème, Je courage d'exécuter poncturllement Je plan qu 11 s est tmcé, de lie s'en écarter sous aucLul pr étexte, s'en considérant rom me r esclave ou l'instrm11ent. Un YéritalJle courage, ai-je dit. Saus doute) car les tcntatioHs sont fortes et les objections nombreuses et spér,ieuscs. Les tentations viCJmenl du dt'sir ümé de nous affranchir des rigneul's de la règle, de la tenclanee que nous avons tous rle considérer t011L règleJneut comme m1c entra 1re, to tlle r ég11 larité, mê111 e voulue, comme un esclavage. Les objections aussi éhranlent eLdé.tr11iscut bien des bonnes rolontés. • Comment, elira-L-on, est-il possible, dans nos écoles rurales, de nous astreinnt·e à une règlementati.on si rigotrreusc, lot·sqne nons avons des élè\·es qui manqu ent deux, trois, quatre fois par sr-maine et qui tous nous qLùtLent au mois de mai; pour ne r evenir (Ill. en noreiJibre? Si nous n· en leltOlts ]Jas


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wmpte, ces enl'auts, n'étant pas atl cow·ant, ne feront rien; si nous voulons qu'ils travaillent, nous détruirons l'ordre de nos le<;ons et de nos classes. • Voilà l'objection capitale, celle que l'on croit, à tort, sana réplique, et <pli n'est que spécieuse. En eJTt~t, prenons les en. fants qui ne fréquentent pas l'écoleavecrégularité..J'avoueqne œux-là m' intéressent peu, parce que, quoi que nous faRsiollR noLlS n'en tirerons jamais grand'chose; mais, je le demande, d~ quel droit retarder des élèves assidus, pour lesquels les fami). les s'imposent de vérit.àbles sacrifices, sous prétexte d'attendre des camaradrs qui ne viennent à l'école qu'au gré de lrnr caprice? JI y aurait là un véritable déni de justice et un abus d'autant plus criant que les enfants au profit desquels il serait commis, je le r épète, n'en profiteraient pas. ll n'y a donc pas d'objection sérieuse à opposer à la règlcmentation réclamée; i.l n'y a qu'à faire pro,·ision de bonne volonté et d·éner gie. La bonne volonté, elle existe chez nos mattres ; l'énergie l eur ferait-elle défaut? (A suivre)

Les devoirs à domicile. Pour produire une œuvre féconde, la direction qui préside an développement intellectuel de l'enfant doit poursuiHe un triple objet: faciliter la perception des idées, assurer l'asRimilation des matièrrs enseignées, ouvrir un vaste champ à l'application des notions acqtùses. l.Jes denx premiers de ces résultats sont subordonnés à un enseignement méthodique ; le dernier, au travail personnel des élèves. Ce travail personnel, bien que comportant un appel continuel à l'initiative de l'enfant pendant les h eures de classe, sc produit principalement clans les devoirs à domicile. Il est presque oiseux de se demander si ces devoirs sont utiles, tant la chose paraît bonne; maîtres et élèves y :sont habitués, c'est une tradition, c'est un besoin qu'on ne discute pas on qu'on discute peu. Cependant, afin d'établir que, dans l'espèce, la tradition n'est pas, comme en mainte autre matière, une routine plus ou moins habilement déguisée, et que les de· voirs à domicile constituent un auxiliaire éminemment efficace dans l'enseignement, nous nous proposons de metLre en relief l es divers avantages qu'ils présentent. L'enfant est, sans contredit, doué rl'uue aptitude remar· qnahlc à recevoir des impressions, des sens11linns vi v es el spon-

} ''homm e . Mais précisément en r<;ïson ? ~ .}tte extances. tta~éité le sillon trace dai' ~· . .;! dont cette spot ole du' maitre disparaît ~ :...-;;.· + ar la par d ' l' . d P.. é 1 e grand art e e uca ....:." ' .t rc ptdi~~si~ns et de les réitérer '"'. ~~c unP d·tion seulement elles lalSb, cette con l .1 e une trace indélébi e. gene t t de ce principe, l'explication la • Par an te et la plus instructive ne se. la plus a~r~tf.enfant est obligé d'y fixer à ~ou~ c~ces ~u concentrer toutes les for ces de. son ame, -~'" twn, d Y ue sorte la matière prellllere ., de triturer en que1q d ·e d'idées nous n'hésitons ~ fournie l'école. Dan~ cet ~~e~ devoirs domicile sont avan. atliriJler CI?-e nonis':e~~~~cessaires, parce qu'ils peuvent seul~ geux:, mdalS ~so:émoire de l'enfant les leçons orale~. reçues a . l'étude de toutes les matleres comgraver ans a. l'école. Nous dtsons P1usé ·maires étant obligatoire dès posant le p~ogra.mme d~s ~o1es p~~urait s'orienter dans ce déla division mféneure, } enfant ~e. et les classer dans son inteldale de cho_ses nouv_el es ~our ut heures de classe, on ne lui ligence nruss~nte sl, apres 1~~- de grouper et de fixer les donne l'occas~on . de se recuet t~r~s de l'école, de digérer enfin . a servie avec tant d'abouiOlpressions s~ diVerses emp~r la nourriture mtellectuelle qu o~ lm_ , domicile est d'initier dance. Un second, avanta?e des ev~~~i ~u travail~ N'est-il pas de bonne heure.l enfan;.~ la ;~~:d à la face rubiconde, tout en'· bru ants r enoncer soutouchant de vorr ce pe 1 ga core sous l'efferyescencet d~. ~~[!~~érieJx et ~éfléclü, d~v~nt dain à ses ébats Joyeux e s a . 1z so rons-en sûrs, la realité la tâche quotidienne? Po~ ?~lmÙ:inu~ion : habitué de bonne de la vie ne sera pas un~. ris e t du devoir avec les charmes heure à alter~er l'~ccoml? ~ssemen xi ences de la vie avec ~ne de la dist~act~on,_ a concth~r. les1 esa~ a devenu homme, fan·e tendance mstmctlve a~ plruslr't' 1 . abl~ et ne considérer en . t part à l'utile et à agre , une JUS e ··table perfectionnement. . . . ·tu nt en outre, un procede toutes choses que 1eur .v~n Les devoirs à do~lc~e ~on~~ àe J'élève l'habitude de I•r~­ éminemment propre a ~1u-~::;_ême et de joindre à ce_tte preduire quelque chose par ru n' une confiance r atwnnelle cieuse qualité l'init~ative ?~rs?nn~. e, en un mot, dans la généen ses propres aptJtucle~ ' faVOi lSet du self-help cette force ' ration qui s'élève, le deve oppemen sociale par excellence.

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-22compte, ces enfants, n'étant pas au courant ne fpront .· . . nous voulons qu'ils travaillent, nous détrui~·ons l'orùr r ~en , st leçon::; et de nos classes. • e e nos Voilà l'objection capitale, celle que l'on cro1't a' to 1 ' rtque? et 91~1' n ' est que spécieuse. E11 eJTet, prenons ' ' r sans rep J~s e ~'lJits q;m ~~ t~equentent pas l'école avec régularité . .J'avoue .n~.ettx-la' m t'mteressent peu, parce que quoi qne notlS f· .-.·que · · ' • tlRSIOllS no u,S n e~ trerons .1amats grand'chose · mais je le dema 1 i quel ..drmt retarder .d~s élèves assidus; pou/ iesquels le~ ~:~lil~ les. s Imposent de yerüab.les sacrifices, sous prétexte d'attendr de~ eamaradPs qtH ne vtennent à l'éco!P (IU'au gré de 1 e nce "l. 11 Y aur~1't l'a un v érltable · eurabu cadéni de justice et · un P. cl auta~t plus cr1a_nt que les enfants au profit desquels il se ·~ comm1s, Je le répete, n'en profiteraient pas. rat 11 a ~one pas ~·o~jection sérieuse à opposer à la règlcmentatwn reclamée; 1l ny a qu'à faire prorision de bo 11 1on t c· e t. d'é n~rgH'. · La bonne volonté, elle existe · · nosnemaî vochrz tres ; l'energte leur ferait-elle défaut? (A suivre) -

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Les devoirs à domicile. Po';lr produire une œuvre féconde, la direction qui préside J'enfant doit poursuiue un des idées, assurer l'assimila~wn_ des maherrs ensmgnées, ouvrir un vaste champ à l'a _ phcatwn des notions acquises. p ~~~ deux pr~iers. de ces résultats sont subordonnés à un ~I~sct~ nement me~hodtqne; le dernier, au travail personnel des ~lev~tS. C~ t.t:a-y~l _personnel, bien que comportant un a el contmuel_ a l de l'enfant pendant les heures de se prodmt prmctpal~ment dans les deYoirs à domicile. ' .11 est presque orsenx de se demander si ces deYoirs sont n~lle~~ ta,nt la chose J?él!aît ~onne; maîtres et élèves y sont ha· bttnes,, c est. une tradltwn, c est un besoin qu'on ne discute pas on qu on d1s~t~te pe~1. Cependant, afin d'établir que, dans J'p.spèce, la . tradltwn n est pas, comme e11 mainte autre matière ~n·e. r~utme .~~us ou ~oins habilement déguisée, et que les de~ 'ou s a, do~tcrle constituent un auxiliaire éminemment eJlkace dans. 1 ense1gnement, nous nous proposons de mettre en relief les ~1V~rs avantages qu'ils présentent. L enf~rlt est,. sans contredit, doué d' une aptitude remarcrnahle a reec•vou· ~•, de",, 1.1111JL•esswn~, • • · • d e:l t:cnsa ltons · n· v es et spon-

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tances. Mais, pr écisément en raison de cette promptitude, de cette spontanéité, le sillon tracé dans cette terre quasi-vierge, par. ~a parole du maître, di~paraît avec une décourageante rapidrte. ~.. e grand art de. ~·~ducateur. est donc de prolon~er les iropresswns et de les rerterer auss1 souvent que poss1ble: à cette condition seulement elles laisseront dans la jeune intelligence une trace indélébile. partant de ce principe, l'explication la plus lucide, la leçon la plus attrayante et la plus instructive ne seront vraiment efficaces que si l'enfant est obligé d' y fixer à nouveau son attention, d'y concentrer toutes les forces de son àme, de traYailler, de triturer en quelque sorte la matière première que lui a fournie l'école. Dans cet ordre d'idées, nous n'hésitons pas à affirmer que non-seulement les devoirs à domicile sont avantageux, mais absolument nécessaires, parce qu'ils peuvent seuls graver dans la mémoire de l'enfant les leçons orales reçues à l'école. Nous disons plus: l'étude de toutes les matières corn:. posant le programme des écoles primaires étant obligatoire dès la division inférieure, l'enfant ne saurait s'orienter dans ce dédale de choses nouvelles pour lui et les classer dans son intelligence naissante si, après les heures de classe, on ne lui donne l'occasion de se recueillir, de grouper et de fixer les impressions si diverses emportées de l'école, de digérer enfin la nourriture intellectuelle qu'on lui a servie avec tant d'abondance. Un second avantage des devoirs à domicile, est d'initier de bonne heure l'enfant à la grande loi du travail. N'est-il pas touchant de voir ce petit garçon, à la face rubiconde, tout encore sous l'effervescence de ses jeux bruyants, renoncer soudain à ses ébats joyeux et s'attabler, sérieux et réfléchi, devant la tâche quotidienne? Pour celui-là, soyons:-en sûrs, la réalité de la vie ne sera pas une triste désillusion: habitué de bonne heure à alterner l'accomplissement du devoir avec les charmes de la distraction, à concilier les exigences de la vie avec une tendance instinctive au plaisir, il saura, devenu homme, faire une juste part à l'utile et à l'agréable, et ne considérer en toutes choses que leur véritable perfectionnement. Les devoirs à domicile constituent, en outre, un procédé éminemment propre à inculquer à l'élève l'habitude de produire quelque chose par lui-même, et de joindre à cette précieuse qualité l'initiative personnelle, une confiance rationnelle en ses propres aptitudes; il favorise, en un mot, dans la génération qui s'élève, le développement du self-help, cette force sociale par excellence.


2'1- -

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2:5 -

-enJraicnt l}aS comj}lc ùc ces mi He chose~ qui fo n t le b onh eur de l'h omm e instrn iL Oui, je bén is l 'admi11i sl.ration q ni a é l.ahli duns m on école cette cx('.clleute hiblio i,Jièquc it cause des avantages qu'on p eut en retir er ct do nt ]cs yoJlllncs son t scrnpuleuscment exami nés ]J!lr moi. _Et quels sont clone ces anmlages? .Tc serais bi eu aise de l es connattr c afin de voir si tu parles d'ap rès tes convicf:ions· Ull si tu n 'es qu' un éch o d e ~!. l'Inspcct.eur. -Allons, n e f11is pas l e méch11nt. Cunsons fami l ièr ement. Les avantages ùc (.es hibliuthèqucs son t nombreux, soit pour les enfan ts, soit pour les fa111illes, soit même p ou•· le maitr e. Tu as pu le rcmarc1uer comme moi, un enfan t qui lit est plus in tellii(Cnt (JUC tel aut~c ({Ui n~ !it pas ou lit trè~_ PCLl; il GOm pr end m ieux Ulle all usion, 11 rm1slt plus tac1l emcnt une cxplicatJOn. L orsque tu poses u n e question dans ta c1asse1 tJ ucl est ~'élèyc qui tc r épon:l le m.icmc ct le plus cu r rcctenH!llt? J'en su1s persuade, c'est echu qm • h Ll e p lus •. D e m ême, luri'Q ilC tu corriges llll devoir de fran çais, q uel est celui qui t c plaît le plus? Celui rlont les idées son LJe mieux coo r donn ées ! Je n e crains p as de l'affir mer, c'csb encore celu i de l'élèYe • qui liL le p lus •, pane que la l ecture tléi'Cloppc ~cs facultés, meubl e sa mémoire d'expressions app r opriées à tel ou tel objet, l esquelles lui reviennent en fo ule lorscp.l'il comp ose, de sorte qu'il n'a tiU,à choisir enl!·c telle autr e tournure de phrase. La lecture transporte l'enfant a u-delà de l 'horizon q ui jusq ue-là avait Jimilé les yenx de son intelligence ; par la lecture, l 'enfan l. converse avec les grands hommes qui ont honoré leur pays, soit- par leur dévouement sur Je ciJamJl de bataille, soit par la gestion h abile d.es ;d'l'aires d e l 'E tat, soit encore par des décom·ertcs u tiles; par la lecture, l'enfant franchi t les mers, les océans, et s'entre!.ienLmên1e avec les sa uvages du Nouvean-1\Ionde. En lisant ces Récits de Voyages que tu vois i ci, il p.roiite de tout ce rrue lui tli L son livre, ct peul sc rendre comp te de cequ'cstl'Amériquc, de ce qu 'est J' unh·ers entier. -.le me demande quels avantages t u peu x faire déco uler pou r le p etit paysan, destiné à labourer la terre, des voyages par delà l es mers, ct de ce~ conversations avec les sauvages ct de cet examen d e leurs mœurs? -lls sont nombr eux, m on cher am i. E n co nfron t ant l'état du sauvage avec le sien propre, il esl;-mncné il sc féliciter de n'être pas n é dans ces pays lointains, ct de se trouve l'sur le l1eau sol d e la p atl'ie, auprès de varent sqni le soignent, l'élèvent ct l e font instruire; alors, il remercie Dieu d e ectte grâce, et héni l l fl civi lisation qui veille au bon heur d es p euples. D'ailleurs, je n 'ai p as dans ma bibliot!•èLJllC tr ue des livres d e voyages, de découvertes, et c.; tu m·as n ommé tout à l'h eure, p armiles livr es rrui r éclamaient la reli ure, 1m titl'c <l' Am·icultm·e »; s 'il est en d om magé, c'est une preuve évidente qu'il a élé consulté. Lit. l e~ enfants puisent d 'excellents con seils sur les travaux agricoles ct l'élève du bétail ; i ls p r mm ent des n ot es et j e suis persuadé qu 'ils s'en scrYiron t ]Jlus tard. Cette bibliothèque n 'instruit pas seulement m es élèves, mais elle l es p réserve des mauvaiAcs cornpagnics: ils passent sou vent Je dimanche avec un livre 110ur société· Quand ils ont qni.I.Lé l'écol e, ils viennent encor e b i en souveHt mc demander cc comp~gnon, et je le l eur accorde avec plaisir, en leur r ecommandan t cl'cn avoir bien soin. J'ai ainsi occasion rle revoir mes anciens élèv-es, d'entretenir un e peti te conversation av ec eux ct, au b esoin, rl e leur donn er un ]}on conseiL Si ces ,icrUics g;e11s sc conserycnt s;1gcs ct font l'édifi cation p ub lique, ils le do i.-cnt en gnmde pnrl.ie il lll fl hihl iothèquc.


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Les livres qu'ils ont la faculté ù'empodcr chez eux, ils locs lisent le soir lOl'sque toute la famille est réunie autour de l'âtre, après une journée d~ pénible labeur, eL le père, la mère, les grands fr ères et les sœurs sont délassés, récréés par la lecture que fa it le petit garçon dans le livr(' prèté par Je maitre. Ainsi tous s'instruisent ct profi tent des enseignements du livre toujours rér.réatifs, instructifs ct par dessus tout moralisateurs. ~la bibliothèque me sert il moi-même. Veux-je traiter en classe une question de dccouYertes, vite je cours à ma bibliothèque; dans la le~~o n de l ceture que je prépare pour la classe suivante, y a-t-il quelque mo~ qui éveille des idées historiques ou autres, encore 11. ma bibliothèque, toujours à ma bibliothèque, ct là je trouYe ce que je cherche 1 - Tout cela est très hien pour ceux qui aiment à lire, mai5 la lecture répugne à la p luparl. des enfants. - Hé! mon cher, il faut la leur fair e aimer. - Et comment donc? - Il y u tant de moyens! on peut, par exemple, leur lire un passage bien instmctif, le leur expliquer ct leur faire remarquer que ce n'est qu'en lisant qu'on peut voir ce que les livres contiennent de beau et de bon ; leur donner chaque jour des leçons de lecture expliquée ct commentée; car la répulsion qu'ils éprouvent pour la lecture vient bien souvent, sinon toujours, do ce qu'ils ne comprennent pas ce qu 'ils lisent ; l eur montrer les nva ntages de la Joc.ture pour la composition, etc., tenir à leur disposition tics livres attrayants. Une fois qu'ils eu auront gofl té, ils en voudront encore et toujours. Alors tes enfants l iront et profiteront de leur lecture. Cher ami, je tc parle d'après expérience. Essaie 1!

Examens des recrues. Nous pensons êtr e agréable à Messieurs les institutew·s en publiant, comme l'année dernière, les sujets de composition et de calcul écrit et or al donnés lors des examens des recrues qui viennent d'avoir lieu. A propos de calcul, nous rappellerons seulement que pour la note 4, il suaisait de la solution exacte du premier problème écrit ou oral, tandis que pour l'obtentiou de notes supérieures, f par exemple, il fallait avoir bien résolu les opérations de toute la série. L 2.

8. 4. ti .

6. 7.

SUJETS DE COMPOSITION. Un membre d'une société est obligé de donner sa démission : il explique ses motifs et fait ses adieux à ses anciens collègues. Un particulier signale au.:'C autorités compét entes la manière insuffisante dont on se conforme dans son voisinage aux prescriptions de la commission sanitaire. Un j eune homme qui va partir pour l'étranger prend congé de son ancien maitre d'école. Lettre à un parent pour lui annoncer que vous ne pouvez lui rendre visite à cause de la maladie do votre frère. Le travail: la nécessité du travail pour l'homme, les avantages qu'il lui procure, les suites funestes de la paresse. Lettre à un frère absent pour lui peindre l'état actuel de la campagne. L'util ité des ch emins de fer.

-27 LcLI,re à un ami pour J'inviter à assister à l~e fète de famille. l)emande de r enseignements sur un. domeshque. 9 iO.· Devoirs des citoyens envers la patne. , CALCUL ECRIT· n mètre d'étoffe coûte lî fr . 36 cent.; combien coûtent 8 mètres? <\. U (fr, 42,88) f é d 2o3S mètres de long. En 8. Des ouvriers doivent. creu~cr lun oss e s'Ùs font chaque jour 1 combien de jours fimront-ds eur ouvrage, 8 mètres? (36i /7 jours) di\ fr oO c•nt. · combien aurait2. Pour ilî mètres d'étoffe on a payer 67 · :' ' de i"' 2ti large de on payé pour i09 mètres? (fr. ~90,50{ t 11 1 i. Combien pèsera un.~lolc de.dpslosrp~~i~qeu:ld~ c~{~~ire ét~nt 2,722? 0"' 96 et haut de 0"',..,.,, e P 01 dé é !817 fr 4. U~e personne dont le r~vée~u(f esio~c) 3080 ir. en a pens . Combien a-t-elle écononns. · r . . d choirs et l'on a revendu a é i3o0 fr pour i;, douzames e mou . iD) 0 S. len t:u~ :Our i575 fr. Combien a-t-on gagné par douzame T (fr. . 2 Un aubergiste fait un mélange de: •· 63 litres de vin à 8!) cent. le htro, 42 • • • Îl 70 • • Quel sera. le prix d'un litre du mélanp-~ \(~4, ~J~mètres en ti heures; i. On a expédié un bateau à vapeur, qUI a.l t' le rejoindre un puis 2 ' /• heures. ap~ès son départ, o~e~:~~a~/c~':bien d'heures le autre bateau qm fttit-t'614 tktem~te~e premier·~ (iO •tss h. ou iO h. H m, sccoud bateau aura- 1 a 28 secondes) f iOOO d l 8 et une pendule pour r. · 4:. Une personne achète _tcu~i:fl~n ~~l'autre lli(l, fr. Quel est le prix de L'une des montres cou e ._. o · la pend~e ~ Cfr.. 27i) . ur faire i02 mètres d'ouvrage, a 3. Un ouvner, qUI ~t r~té iC7 m.bJo~s po Ltra-t-il de jours pour finir son encore 4.74 mètres a fatre. o 1on me travail~ (79 jow;sJ d' h d'se coûte fr. 630. Combien devra2. J_,e quintal métnque une marc an io k , ~ (fr 7 04) t-on vendre le kg. pour gagner fr. 8• su~ lie !~vend. q~elque temps S.

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3. 2. 1.

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8.

Une personne a~~è~~ u~e l~~r~1!~ ~fa~e au 4 o/o le capital qu'elle après avec un en ce e o. 'élève à o!l76 fr . .A quel prix cette retire de la vente ct son revenus i20 000) personne avait-elle payé la campagne? (fr. ' m.b' d . . •Je dois fr. 7894; j 'ai donné un a-compte de fr. !)696. Co Ien OIS-J e encore.? .(fr. 2i98) d fè . f le kg et il le revend à fr. i,4o. Un épiCier achèt~ u ca a r. 1' 20742 ooi 2970 Combien gagnc-t-Jl sur kg? (fr. t 4, '-' · T (fr i466 66) Intérêt de fi:· 80,000 au~ lf' Ofosycng~ le :~;sau m~yen d'une pompe Un r éservon est rcmp aux s. d t b t de 2 '/n heures le vo~:n~~:~ ~1 ~Gn~~~:s x:rs~~c~~r:. Qu~rle ~~t, en hectolitres, la contenance du réservoir ? (M40 l•ectJ fr 317 +fr. io,llO + 96 centim es=? (fr. i9,63) . · ' fr un ouvrage Le prenner a tra105 Deux ouvriers ont reçu d i~ pou: Combien r~vient-il à chactm ? vaill é iS jour::< et le sccon "' JOm s. ( rr. 63 et 4:2)


2. 1. 4. 3.

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paroi ll! C~Iln' 9.1i'" de l ong- snr ~1:; ""'de lt ~ 1 1t. ComiJic.!l paic:·a-f011 lC' n' :' it i~Sal(e it raison .Je fr . l.() :î lt' 1112 ? (fr . .ï iJ,lJ!f) U ue prOJH'iél.ô qni ra ppol'lc 3 "/<"/o H dé Innée ]JO Ur fr. 27()0. Q n'c llc c~t sont ùto•ulu:J, 8i.l'bc~tarc est évHlué à fr. 181JO? (4·0 8/9 b) TA Llc'n i ri e :\fo t·clcs a '!038 m •l e JJ au L. Je CJHtlllllOIIt en a 117.t. CnuthiC'II rie !llèn·cs la DL·nt rlc }lon· lc~ a-t-cf! c• c!P plas? (.l7GflnL)

Mpcns~· Juoyeu n c journaliè re J!Our l'ent r cr.icn d'un l'hcval est rlc i,f!!;, pour une l' ach e de Diî ct.~. Ou rlcmn.ndc ec qu e Wîtlcra peuthnt une anné-e I' C'ulrcticn de 2 r·het•a nx ct rle 7 YUc.hcs? ( ;},48i:i , 71>) Un n•'t;;odan~ en filil li te dounc h ses créanciers 17 °/o rlc ec q u'il dniL C<JHI :Ji ('n rlc\l'ail- il it l' uu d'eux q ni a re~ n fr. :2:2~.0B 9 (fr. 11)24) L:, i ~(.{·re d e lwi.-; p{•,<e ..j.ï~i kg-. J,c bois conlc fr. 2ft 1/;, la.~ mille l;t;;. () ,, c l l'il le prix d',une pi le d e hois de Ï "', !f de long, 2'". ;; de larg·e et li> <lm dt' haut ? (fr. ;}1,5, 70) L:1 ft•.

2. 1.

]. ·l '• ·'·l rln '100 t'l' . iL 4 ,, o.,, i (ri' . [J.o,;;u) . . ' . .. () . . ; . l lll J, t>ttr:t ç l':tll ' '. v . . , ·, Ca dc r :l !L ~ U ,tt, c~~ i J2 · LlU0ft· ., JIJ:1l~i l l·t lllc~t>;l>e i1Sli S . ,l l.(

:2. '1.

l.J·e•l r rrienl-il ? (i:Ulill l r .) . J . ~ ... ' · ' . . · . . f1. l "0 GOJn!J ic;J ri ni l-o n v ayc;· ~: 1::,· · Il:.. •t'. J cutt~? .., . · ·1 ~' ,: fr' [JOll,' pay~r :3 llcr.l.o li!:rr; de ··in il ,, Comblelt fant- tl rlc P •l ~:.-: ·.' Uv " ' ''· 4 0 fr lîlct:to liir ei (:2 11l' 11 ' t'Cci) . - . . ., · . · . , ' 'llO- . :1 ,. "/ Jlt!l>l ' S m o ts1 (I r. :.. 0 1 . .. . 2. lnta èt tic'' · rt. ~ ·' . " d .. . :. r.·. H.W l e lllL' t:·c; comtJJ cn 1lo •c-Il n~n1 Un mardwntl adtdc <lü ' ,t,J.. ~t • , : • · . 1·· cllitL. (ft·. 10.20) . rlrc tc tH~ l.r c pou r g·ilL~n e:· ~U jo cu , tH lX t ': . . . - .. , .· : , . i•.'r ' Jes '?lll'-' Jr .) Pa··i;aucr70 tt·~cn t·1cu xp,,. , ,l ~. ·> ' 1' . .. . i '•0Je l- n· -l(i' • 'lOSO\ ,

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Tt·ois t'ri•rcs 011t it Re partager -1.20 fr. J,c premi er en prend l e'/", Je SéWOnd le 'i•; qne r::!cena le troisième 1 (50 fr .) Une persunrw qni gag;ne 3200 h . économise 2:i ''/o de son revenu; quel esl, lï ntér ùt ~tnuuel de ses écon om ies à 4 1/! "/o? (:34- fr .) .t. lJu k:;· de ca ré e•Jûtc fr . 2. Vi; comhi.e n C01ltcn t 4 kg~ (48 fr. GU) 3. C<:~ml1ien pcut-0n aelwl.cr de nrèil'c~ tle dr:~p avec 7'2. fr., si 4m con tenl, Hil fr! (9 lll.J 2. Q1tel 1'3t le prix d' n" p a1·6 dl' 20 m. de long sur l5 de large à GO cis l e metre c:~rré :' (180 fr .) 1. Quelle csL hl ùifférenec c11 3/1 ct ~;, ? ("/n) Uu oanicr ll p;a!{né :37 f r. pendant tllll' semai11e ct 23 Ja SCIIltiÎnc suil'llllÎC : dilc.9 le 't~·~tin iles de ux srntaines? (G2 ft·.) 3. 4 m{·Lrc> tlc drap co n lent <iR Ir. : qtte col'tlOJlt 7 mètres? (8!1, fr.) '2. "/s de kg d 'une JIHli'Cha ndi sc coülcnt 60 ds. ; rft!C coùtcnt 3 1/~ kg: 9 (!:i fr . liOJ 1. Un tas rlr foin rlr 1) m. rl.e l ong-, rlc ii n1. de lru·ge ct 3 m . rlo hau t ll été aclrelé à rai~;on de fr. 1î.60 l e m"; rru c1lc somme a - t.-on débour.~éc '! (üO!~ fi-.) {1.

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-30 De la lou.ang·e ET DE SON IMJ>ORTANCE DANS L'~DUCATION. 'l'out l e rnondc convient que les réprimttndcs ct l es punitions sont nécessaires en éducation; on admet moins volontiers que la louange ait sur le développement des jeunes intelligences une i nfluence aussi favorable; on ouhlic que Ju rosée et le soleil font croltrc les jeunes plantes. Il est vrai que la louange est beaucoup plus difficile il employer que la réprimande ct la punition. Pour la rendre efficace il faut s'en servir avec circonspection, l'administrer en doses homœopR!hiques. Rien peu de parents et instituteurs comprennent l'influence fortifiante que peut avoir ~ur l 'esprit ct s ur le cœur d'un enfant cette roRéc stilutaire j udicicuscmcnt employée. Pendant les dix premières années de la vie, l'occasion de louer se présente rarement: c'est l e temps de faire contracter les bonnes habitudes, de corriger les mauvaises. En outre le baume de la louange serait entièrcmcrtt perdu sur de si petits enlilnts, ils ne sauraient pas l'apprécier. .&fais dans les dix années suivantes il n'en est pas de même et la louange sagement distl'Jbuée peut faire des merveilles. Toutefois, il est assez délkat de déterminer la manière de s'en servir à l'égard du jeune garçon ct de la jeune fille, il faut pour cela s'aider de certaines règles ct de certains c:xmuples généraux. La louange ne convient pas il l'école, sinon exceptionnellement. Donnée dcyant une grande réunion d'enfants du même û~e, elle peut éveiller l'orgueil chez celui qui en est l'objet, aussi bien que la vanité, et, en l'aYeuglant sur lui-mOrne, amener le relâchement de son travail et d.c ses cfl'ortM, c.a r ln louange agit sur l 'esprit comme un vin capiteux, elle le trouble. En outre elle fait naltre immanquablement chez la plupart des camaratles la jalousie et l'envie ; sentiments naturels à 1'espèce humaine ct qui sont d'autant plus vifs que celui qui les éprouve attache plus de prb.: ilia louange. Un enfant élevé durement, continuellement réprimandé et châtié, s'aigri!, s'abrutit, et il devient ce que les Anglais appellent umanageable. Pourtant cet enfant conserve certainement au fond de son cœur le sentiment délicat que pourrait y éveiller une louange méritée et donnée à propos, et peutêtre opérerait-elle en lui un changement complet. Cependant, nous le répétons, il n'est pas bon de louer les enfants de leur aptitude au travail, soit à l'école, soit il la maison. Trop souvent en cc cas, la louange est un oreiller moelleux; elle endort l'énergie, paralyse les efforts. Où elle agit le plus efficacement, et où elle est en quelque sorte le plus méritée, c'est alors qu'elle est l e moins attendue. A l'école ~t dans la famille, il ne manque pas d'occasions où, par une observation bien veillante, un mot affectueux, une petite récompense on peut témoignet· à l'enfant qu'on est content de lui, sans pour cela recourir à la louange. Celle-ci doit-être réservée pour les grandes actions, les sacrifices volontaires, réfléchis ou spontanés, et elle n'en produit qu'un plus puissant effet sur le ressort intellectuel ct moral. Par exemple, un enfant s'attache volontiers à soigner Ull e sœur malade, il essuyer les larmes d'un petit frère; un autre témoigne toujours aux personnes iîgées un sincère respect ; il s'empresse auprès d'elles, il est attentif à leurs désirs et il loura besoins; un troisième prendra compassion d'un pauvre animal maltraité, mourant de faim ... C'est dans de telles cinonstances qu'une parole de l ouange est bien placée, ct que, loin de nuire, elle peut contribuer puissamment à la bonne dh:ection de la v ie.

-31Les Itltlicns expl'imcn l. en deux lign es le didon suinmt: E un artifizio scaltro J,odure l'uno pcr biasima.1·e l' a.ltro. • C'est un procédé habile de louer l'url pour hlâmer l'autre. • é dé pédago.,.icrue peut être employé avct aYantage daus une faCc proc " dans un étabhsscmen · t d'' mille nombreuse comme . ms t rue t'rou. J rappelle avec émotion comment, un JOur, devant nous tou~, ma e meè e loua en peu de mots l'activité ct la bonne volonté d'une J OllllC bonne tm rqui n'avait guère été accoutumée a· cn.cn • dre une paro1e d'enco uscrvan ct La figure de la pauvre fi ll e resplendit de honheur ct de rcconra~emen ·. de ce J'our ' elle sc serai t j etée au fcu .pour ma mère; el le ne la nalSSance > d é • 1 é d è o [l uitta qu'à son mariav;c; et plus tar , lJ?liC a a pcns e c ma m r,, e, e ·t 111o son Lemps de service avart été le plu.s heureux de S!l. vrc. q m'assurai · · ·t ~u~tvon t p·1us ·" l'f•t mot de ( louange a cl ressé ir. un scrvlleur pro tl u1ra1 ~ c u u:ur SOil améJiomtiion qu'un déJuge do reproches. ]\falS 1~ IIC ~audnut pas p 1 ·tres adoptassent cette conduite en vue de leur mtérct ct comme q ue es mat . · 1 d · t' une b onne afl.ai·.re ·' les. serviteurs ne tarderatent pas R cs ovrncr e " pcr. h' t ccr a jour leur JUtcntiOn. D le cas présent la louange ôtait partie du cœur drort ct ICll_V?' 11 an ans ère chérie ~ans autre desscut que celui de causer u ue. suttsta~twn ~~er~:ré~téo à une brave fille qui n'avait guère connu que des JOurs tnste~ et ptlniblcs. . · l'hé , ' l' J'ai vu des larmes mouiller les yeux d'un crumnc 1 1 re e, .que on croyait endurci, quand on lui rappela, avec éloges, un hon tr!ut de son

en~.ncle~uango est un lel'icr puissant, propre il soulever ct ir mettre au jour de.; at r é SOl .S "c u bont•\~, de "éuérosité " ' cachéH . ·au fond · du cœur t ' des adultes · b'e quo des enfants: le lout est de savo1r en l1rer par 1. aussi 1 n . . · I'J ·. u éd oguo homme d'esprit chargé d'ellSCJgncr la lJtL?raturc, li St · n fes ~!n,.ues étrangères à 1;uelqucs jeunes tilles, parmr lesquelles ~e orre, ·t Il "u· écr · t ces lin-nes aYait coutume de dire : 11 faut louer queltrouvai cc c q 1 1 "' ' . •1 " t 1 l'· f 0 · 1 ·eunes filles pour vorr la fil{ure qu c les •_on . \lCn ne nous que ~ts cs Jcft'ot plus do malaise J·e dirai même d 'ang01ssc, que les éloges causar , · t L a manteL · \ ·e d011t ur10 d t' en professeur ainsi adressés' il brille pourpom. p~~~~nr:c reçoit la t'ot~ange_ cdt assurément la pierre de touche de son caractère ct la clef de sotl mtelhgence. . . Que la. louange fu~se sou!Jrir La mocle3tie, c:c n'est pomt une r~r so n con. 0 . ·1 n 'y a à proprement parler que les personnes ém rnentcs ct qui puissent être ffi:OÙestc;. On dim rarement d 'u n h_ommc mZdiocre ou médiocrement d?ué; tl est ~?des tc. Au fond pourquot ne l e serait-il pas? S'il ne l 'est pas, il se rend n.dicule. . .. u hilosophc. œrand connaisseur de l lhuc hum ame, Jean-Pnul, a dlt. C~l~i qui conse~·vc 'sa modestie non devant La louange, mals devant le hHmc celtli-lit est vraiment modeste. . ,. . t 'p s~z une couronne sur la tête d 'un grand homme, 11 s mcltne mo<1es emcn~. mais 11 visez-vous de dire en ii1cc it quelqu'un que son nez ne vous plait ]ws, vous verrez alors co mme 1! le prendra <le haut!

~~~~~~ 'd·~~~g~

ALLGEM-HAuss-ZJ•:JTUNG.

Traduit librement de l'allemand.


-32 1Uhliog:t•apbie.

. L a f"u..ture ll"l.é nao·ère {.J:·ctni'C;s et_ .le~·oHs s ur l"écononüe cton~!sti 1 : J· . . • . lllC11dQ.C, l h ~ro· tene l e::; Cjli " IJ"t >' ·t l . . t L, ,t sr. te!l!.(' du .es P. e::; conna ·::;s·utt·e ·· · · ~t .' ~ne_ mallres_::;e de maison, pa r i\Jllc ''VJJnH. ~· C · ·: ne~e~som:s :.1lJo pao·es n 1· Lx: . 1 fr '"'O .b . . u 'ol. ca1 t oJ lll l' " ' l' · • o en 11 rmn e. ' CJ _

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lhus n otre Nro JO l·1c .l'annee · rleruihe ( l "'() · t curs app elait l 'attention spéi~i alc rlc J\I •· lpagc o J . un _rlc n os coll a hot·avragc m cutiottné ci-haut Corn· 1e;;t a mea lect lnstJtul.nces sur J'unl 'a t · · .ue nos · a· 1··un e ou . t l r e exceptiOn p rès les mi)mes , , ect, "nces · ·~ actuelles sont, faiL .collection de l '.ft'cole p1·imai1·e ;n e~ 1 8~~-~'k , d lfU 'cllcs ont s~JI~ du ufc dtt a cette place stu· l e li vre cu ~ tou~ ne tepeLcrons pas ce rru i a d(•.jà i't(· l es r enl'oyer à b notice p ubliéclt~es~ I On; _uussr no ns per mettrons-not!~ d~ l eur an n oncer ( cc 1ru'ellcs llfJP. . . et SUJet. Nous nous .bornerou~ duul" :1 de . . t· ' . rerttt t"O il sa ns do ute avec pl .. ) ' .• Jl~go c t a· tOns liOuées avec l a l ibrairi e H- ·h tt 1 . . utsn· IJU en~ui!· u L~·ucLwH pt~blirru c a o bteuu de ou.-o.ir . ·, .~~.. e e,_.e Depfu·lclll cn t. de J 'Jn$stvemeut ret!uit d 'un fr anc. C'e; t Ft ccd ~. le dtt uun age au pt·tx r xc.e:;cu t·cr la Future Jlé-natJh·e e' non; lUt e oceasw n ext'. epLIOn ne lle de sc [l l'U (sin on toutes) se h<llc~:o n t d·'e11 : lfiJct, nso ns rruc ] tl pillpart de nos 1ecfril'e~ Se 1 t pro 1 er car elle n e s · • · . - ~ cm cn, comme il est néccss<iit·c d e 'c ,• . ., c .r c pr e~en tc1·a p:1s. fa u e, 1~ tlombr e ct le Hûl.U de ]\flle, 1 . _uun,~r.l:r.e, a< ,~nt, la c.umurtuu.lo ir. celles-cr w nt pt•t"e'·e~ rie ~· ·tu . 0' I noü ltllllt:cs_ ((111 rlt:ia r ent l'u uy •·,. .,.n ~•

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. . o ut quot p non s- uo us D lett de nou ·· l tulton , au l ieu de le l tri clcm d. . ~ r on ner seulement notre pain fJUOl\f . . an ct pour quatre J O Ill"' t t a rs, d t t vi vemen t une petite fi ll ·' . s, pour Ott c 1a sema ine t l es JOUrs it voit· l e b ou.Iaugcr ba·s· . 1 e, _c est pa~·cc que l'un s"at.t.eurl lou~ • . • r. scr e pnx rltt paut. • • Un entant r ép e te sa l cron dev'tn'· s . • ' ' . 11 mere -:- VoyoHs, ché l".i, d i L celle-ci, au moment d 1 l :,! 1 .,. . ' . .. muma1~x IJ LU ne sa vaien t p as n a ""er? _ (J , , . ~ ce . .t,c, ~ u. se rl!fug ter en! l l'S· zu ol.og·trluc, m aman. "' ~ eut.u lt, s,tus h.earlatwn) Au j a rd in

Un i.nst.it. lltetu · g ro ude un élève: n .. : - Po ~rquoi .l~'ètes- vous p as YCilll lt icr 't ] ' ", . . . .,t ,tn dc fe te d e iamille ·' t l ·l . '. ecole? - l\[ stc u rl v :tv·ri' r '·I ' · ' ' marson. - Qu o1 clon e . ' , ' .N - • on, .J s10u, on a t ué un wch on. , un e noce, un bttjJ·lemc : •

•L •. J ol.ie r éponse entendue datls e t 1l! C'lll •() ' l]• . ' ttJ1C '"·ol "~ .ct mattreslie, s'adressant à. sa cl asse . - 0 , ' . ~ . ·: . . . . . 1 S d cncc COllll ilet ~ ur tous 10 , 1 . ,., · ~ .-t.: SJ.gru!Jc sc t·econc1J1cr ! ' l l ' · · Mltc>.. .. . Inw; "lj)l'l\ .• rru 1 · .JJ 10 11 L an eve tun tdnmen t J·t 1. , ' [' '' ' , ,, C l[UCS l ll~ta nts lill · · ' 9 ll<ll l Cill'Htlle 1· [ ' L•lt maet1·esse. - ~Eb hien L';ll .jiOUl' . , ' a p aro l c . · etece. - C est q nantl ou s'r'ai.me 1 -----(?~--

Dorsaz: Jos., Pierr e-Lucien et Louis-Auguste Meilland. (~')Pauline Lattion: (Ec. part.) Adrien Cavé, Lovay; (M) François et Ephyse Gabioud, Lucien, Pierre et Dorsaz, Henri Girond, Et.-~farie Rossier, Ferd. Roserens, Ign. Exqui~, Jos. Pe! loucho u~, Hem·i :nssières.- Sembrancher. (G), ~os. Delalote et Lotm DelasOLe; (F) Re v. Sœurs; ("'1) Jos. Genoud, Helene Delasoie.- Volléges. (G) Victorien Darbellay et Joseph Moulin; (F) tc,uise Moulin et Marie Abbet ; (Al) Hort. Vaudan et Angeline Luisier eette dernière de Sarreyer, (Bagnes). Distri ct d e Martign )'.

...... D'"""·"'· (G) Jos. Cavé:

Bâtiaz. -- (G) Ernest Luy; (F) Paul ine Saudan. - Bovernier. (G) Louis Michaud ; (F) Julie Luisier. - Charrat. (G) Eloi Moret; (F) Louise Robatel ; {M) Elise Darbellay. - Fulty. (G) Emile Staffelbach et Fréd. Carron ; (F) Henriette Abbet et Adeline Lathion; (:~•) Félicien Délez, Alf. Lathion, Aimée Descombes.- /sérables. (G) Maurice Pralong; (F) Emilie Favre; (111) Philomène R ion. - Leytron. (G) Maximien Cheseaux; (F) Emmélina GenoL1d; (111) Ch. Luisier; Henriette Terrettaz et Rose Vaudan. - Martigny-Bourg. (G) Louis Girond, Joseph Bondaz, Léon Bochatay; ( F) Isabelle Pache, Joséphine P iota, Elise Garin; (Ec. part. j. f.) Jos.Cretton.-Martigny-C.(G) LouisCoquoz; (F) Léonice Gay- Balmaz; {M) Antoine, Alexandre, Alfred et Clément GayCrosier, Félix Chappot, Ls Saudan, Mrie Frasserens, Julie Gay-Crosier, Honorine Pont et Anna Moret-Rouiller. - Martigny- Ville. (G) Louis Pu.ippe, Adrien Pache, Pierre-.Jos. Rou iller; (F) Valentine 1\IIorand, Marie Burtin, Célcstine Pillet; (Al) Marie Cretton; (Ecole part. de jeunes pers.) Esther Vouilloz et Anna Calpini. - Riddes. (G) Louis Monnet; (F) Euphrosyne Carrupt; (M) Emilie Maillard. - Institut agricole. Directeur M. Levrat-Girard ; aide: Jules Roduit.- Saillon. (G) Emile Cheseaux; (F) Emilie Défayes. - Saxon. (G) J@s. Terrettaz et Edouar d Vollut; (F) Marie Jaquet et Laurette Pillet; (M) Marie Veuthey et Hélène Fracheboud. (Ecole particulière de jeunes pers.) Hermine Laga-Venetz. D istrict de fJontheJ'.

Ardon. (G) Maurice Ducrey, Franç. Riquen, Gabriel Gaillard; (F) Julie et E ugénie Delaloye, Amélie Brocard. - Chamoson. (G) Louis Remondeulaz, Joseph Ducrey ; (F) Esther et Joséphine Pont; (M) Franç. Girond, J ulien Carrupt ; Aline Gaist. - Contlley (G) J eanBaptiste Roh, Daniel P utallaz, Emm. Carrupt, Henri Genoud, Albert Duc, Joseph Farquet, Maurice Abbet; (F) Antoinette, Henriette et Clara Evéquoz, Marie-A. Fontannaz, Adèle Bruchez, Adeline Valentini, Marie Antonin. - Nendaz. (G) Pierre Lattion, Jean-P. Délèze, Jean-Jacques Glassey; (F) Philomène Glassey, Lucienne Delèze, Alex. Michelet ; (111) Franç. Maytain, Ant. Bornet, J ean Glassey, Antoine Praz, Fr ançois Troillet; Marie Favre. - Vétroz. (a) François Udry, (F) Eugénie Berthonzzo; ( M) ~Iarie-Louise Dclaloie.

(A sttivre)


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Sierre. - l't[M. les Instituteurs de ce districtsont convoqués en ~;ur11e 1..,,.,_. Si erre, jeudi 27 de ce mois à 9 h , du matin. OuTrage• d'éeoles. - A propos de la liste d'ouvrages publiée d8118 dernier Nt•, nous croyons opportun de rappeler que le livre Devoirs du qui est encore demandé de temps en temps, ne fait plus partie depuis lontltll!illhi des ouvrages dont l'usage est obligatoire dans les écoles. Son emploi dans n 'est donc pas autorisé, ceci dit sans contester le mérite de ce livre, convenir pour la lecture en f'amille mais non à l'école, attendu que le est généralement trop abstrait pour les enfants ct qu'il ne se prête pas bien plus pour les comptes-rendus . .Au sujet de l'enseignement de l'histoire et de la géographie, nous estimons lement utile de faire remarquer que les ouvrages de Schncuwly, Waser ct bien qu'ils figurent dans la ml!me liste,ne doi nmt pas être considérÎJs pour cela manuels obligatoires et dont l'u11age soit pel'mis dans les écoles publiques malgré leur mérite, ils ne peuvent pas être introduits obligatoirement avant voir été adoptés à ce titre par le Département. Pour l'enseignement de la graphie, il faut donc se servir des Eléments de géograpMe à l'usage des écol11 Valais, et pour l'histoire nationale, de l'ouvrage qui va sortir de presse so111 titre Abrégé de tlhistoire de la Suisse suivi d'un précis d'instruction civique. Nous profitons de l'occasion pour rectifier une erreur qui s'est glissée nant le prix de la Bible fllustrée, laquelle coOte 90 cts ct non 80 comme quille l'a fait dire, et pour annoncer que l'on trouve aussi au dèpôt nrfi""""•n vrage suivant: • Cours complet et gradué de dictél'S françaises, • renfermant un grand nombre d'exercices élémentaires, un choix varié de dictées librru: des meilleurs auteurs, et des exercices sur les homonymes, par J .•B. Heinrich. volume de Si2 pages ; prix: 2 fr. !5. N.B. - La notice promise par un de nos collaborateurs sur le ouvrage de M. le Conseiller fédéral Droz nous est arrivée trop tard pour cette fois. Ce sera donc pour le prochain N'o.

PAPETERIE VALAISANNE à 8t•DA1JBICE.

1 nécemb.-e

18~4

L'ECOLE PRIMAIRE BJEVlJE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉ~: SOUS U;S AUSPICES OE LA

SOCIÉTÉ \'lLiliSA~NE D'ÉDUClTIO~ L'ÉCOLE PRIMAIRE parait le tc" et le 15 de chaque moisl de ~oveml1re à Avril inclusivement. en livraisons de 16 11ages. Prix d'abounetnt>nt, pour la Sui~sr. ~ fr. - Union postale, 2 fr. ~0 ,\.unoneN>, prix 20 ce al. la ligne ou son espace.

J'ai l'lwnnem· de prévenir JJrAI. les instituteurs et institut,rices que je suis à même defonrnir des cahiers d 1école, 6jeuillrts, convertzwe blette, aux bonditions suivantes:

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Sion.

SOMl\.t:A.IRE ConsidéraHons sur la direction des écolefil rurales. -- Xonvea~~u court! élénlen~aire de coJDptabllité ))ratique. Les devous à domicile. - lUaxbnes et réflexions du J•. GirardD~H e~.eJ.•cie~s tUda~diqucs duns les cout"ércuces d'lnstitu• t e urs. - ('oi·~· es)tOndance.- ExaJDens des recrues. -- \'ariét .'s. = - - -======-

1'o11t ce qui con('erue la publication doit t'Ire adressé it t'édi-

teur, 111. P. PJG.:.YA1~ secrétaire lW Ddparlcment de t'Jnslntclion publique} à Sion.


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