~st une série de 4 cahiers de 24 feuilles (Prix: 2 flo. le cahier) contenant llùles d'Ectitures modernes pour lithographes, graveurs, dessinateurs, etc., etc.
St-Nicolas et Musée des Fanlilles. Pour récréer ct commencer d'instruire les garçons ct les lill ne peut imaginer rien de plus satisfaisant que le journal dont le nom est populaire depuis cinq ans. C'est à la fois un mF•rvo~il.:. lr llx alb11m de gravures et un précieux recueil de bons contes, de méd ics, de causeries instructi \'es, de jolis vers, de naïves h · · Ce que ce journal offre de précieux, c'est l'ingénieuse fiction par <ruelle on a imaginé un êtte de raison, Saint .Nicolas, dont la 1mlité, pleine de bonhomie ct de naïveté, plaît tant aux enfants. Nieolas pénètre dans leur intimité, s'entretient avec eux, reçoit ronfidcnces et se fait autant aimer que s'il existait pour de bon. Quant à la partie artistiqut>, elle est rcmarqua.IJlement "v''"'u~:c. a1·ticles de tous genres sont illLlstrés par les artistes les plus ..,..,,LUcuw. ('L les plus aimés du public. - 18 fr. par an. ~ous recommandons le Nusée des fwniltes comme un des plus wéciés ct des plus luxueux, quoique le moius cher des remes diqnes illustrées. Il convient à tous les àges et s'adresse à tous nll'm])l'es de la famille. Histoire, Yoyages, mémoires, biog•·aphies, s ie~. nom·ellcs, fantaisies, chronique des at·ts, de la science, de la curiosité, des inventions, reproduction artistique des ŒLnrres dès long· h·mps célèbres et de celles qui viennent d'attirer l'attention, vues de sites, de monwnents, d'objets rares, portraits, croquis humoristiques, musique de maîtl'e, Yoifà ce que dmme le il/usee. Demander à la librairie Ch. Delagra\·e, H>, rue SouJTiot, à Paris, 1111 numéro spécimen de Saint Nicolas et du .iJltti>ée des .Familles. === Législation scolaire. - On peut sc procurer au Secrétariat de l'l118truoo tion publique la loi sur l'instruction publique, le règlement des écoles un•u.....,~.... ., le plan d'étude des écoles normales ct primaires, le règlement sur les les conditions d'admission aux écoles normales.
HECTO GRAPHES Appareil pour reproduire soi-mème en quelques minutes, en exemplaires, n'importe quelle carte, circulaire, note, coJmllnwtucati,OB.J OtL pièce semblable. Prix avec encre et instructions, 5 fr. Pùle hcctographique, la livre seulement, fr. 2,50.
Pha1·macie MULLER, Sion.
Nouvel atelie•· de reli Ernest RION, Sion.
Iffmc A:\XÉE
NDIJtRO 6. 13 Jan~·ier 1SS3
BEVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOt.:S LES AUSPICES DE LA
SOCIÉTÉ VALAISlNXE D'ÉDUCATION -------------;~~~~~--------------
L'ÉCOLE PRIMAIRE paraît le ter et le 15 de chaque mois, de Novembre à Avril inclusivement, en livraisons de 16 pages. Prix tl'abonneJDE>nt, pour· la Sui~sc, 2 fr. - {,' nion postu.Ie, 2 fr. 50 Annonces, prix 20 cent. lu ligne ou son rspacr. 'fout ouvrage dont l'ÉCOLE PR!li.\IRE recevra deux exemplaires, aura droit ii. une annonce ou à un compte-renrlu, sïl y a lieu. SO~LAIRE
Considérations sur la direction tles é<'Oif'S rn•·ales. - Les coutuu~u~ants. - Xouveau cours C:•ll-menta~·e tle ('Ompta• bilité J)ratique. -Le rôle de la ga•auunaire dans l'ensei· gue1neut tle la langue- Exanaens des recrut's. - Enseignement de l'écriture.- Dibliogr1•phie. - \;' tu•iétés.
Tout ce qui concerne la publiratio11 doit e'tre adn'i~:~é à rùlitem·, Jf. P. PJG JYAT, secrdtaire au Dépm·tement de l' Tn str11clion publique, à Sion.
Intérêts de la Société valaisanne d' étlucation. Sio11, iO JanYier 1885. Mrssirnt·s ct ch ers institutcut·s, .Je dois Yous iufot·mer que. il y a à pen près trois mois, j'ai remis ma démission de président dé la ~ociélé, ':alaisannr d'~dtl<'ati.o.n,à M. ~i t•tToz, institutt'Ut' aux Agettes, \' tce.-prestdC'n l de l.a dd~· soctl'tc. U11 e affection de la gorge dont Jt' souffrP cleputs longtemps, mes nou ,·elles occupations, peut-èlre d'aut res raisom; encore, m'ont iutposé celte retraite qui m'est hien.pénihle. . Je remercie Messieurs les Instttlllt>tn·s de la confiance .dont 1ls out hien voulu m'honorer pcnrlant plus de douze aus; el ce n est passau~ fierté ni sans douceur que je me dis leur déroué et constant ami. .. .L'Abhé Nantcrmotl.
JYote de let Rédattion. -- ~ons ct·oyoHs êtt·e lP fidèle intC'rprrte tll'S seutiments de tous les membres de la Société t·r~taisanne d' édu~atim~ en rc()'retlant la détermination <Jtl'a cru devon· pt·cndre M. l Ahbe .Xante~mod et dont n'ont pu IP faire rrven i~· l ~s ~émarches tentél>s aupt·ès dP lui. En prenant acte de celle denus:::wn, l orga.ne d.e la soeiété des instituteurs valaisans ne pent,, a.n nom de ceu~-e1, qu cxprimet; sa vi,~e rcconnaissa~~ce à ~L.le p:cstden~ c1~ rclrattc. p~tu· .s~s Hignalc> sernccs et la mamerc dtstmguee dont 1l s.e~t acq u.tlte d~.ISa dtarge. Nous enreO'istrons en mèmc te111ps avec pla1str la d(•claralton de ~1. Je Directem·l':lactuel du Séminaire diocésain tle tester le • conshmt ami • des instituteues. . . . . . . La situation créée par cette démission obhge awst M. le ne~-prestdent en charge de la société à comulter les bm·caux des C?J~f~rences auÀquels itH:ombe la nomination des membres d11 C~IJ_l Jtc cenli·al. Pour compléter celui-ci, l'élection d'un nouveau prest~ent. d~n·a aroir lien au plus tùt afin que l'organisation de .l'assemblee ge.ne!·ale de cette annéP, qui doit a\'Oir li eu au printemps, a .Monthey ou a\ oun·v ne sonfft·epas de retard.
. ' = == ==---
Le Département de l'Instruction publique yien.t d'adresser la circ111aire sniyante à Messieurs les inspecteurs scola1res concernant les ronférenees d'instittttrice::;: . • Lors de la discussion, en mai dernier, du rapp~rt rlP !-\'\Slt?n du Conseil d'Etat le Grand-Conseil a expril1lé le ~~~nr de YOJr cgalemmt introduire pou1· IPs im;tilulrices des coll[ct·c~tce::; :~~nu,ei.It·~· Pout· eorrespondt·e antaut qtw possiùlr à e(: .yu•u, ~1 a etc dec~tl':, dans la réunion des inspec teurs seolaircs, de tatre tra1trt: p~r les. m~ ti tutrices un sujet do ut le développement sera tr~t~sm1s a ~f. 1 ln~ pecteur assez à temps pour que, lor~ de sa 2me. Yl:::t.tc drH ecole> -~~ ]Jnisse faire Yl'rhalenwnt part mu regentes t~ut hu auro11t em O} c h·ur travail, deMses cntiques et de ses obsen-attons.
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L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION Uonsidérations SUR LA DIRECTION PÉDAGOGIQUE DES ÉCOLES RURALES. (:Sm• ct dcm icr article.)
Preparation à la classe. Le P. Girard définissait ainsi la mission de l'école, et, par suite, celle de l'instituteur : • Faire servir les lettres pour les mots, les mots pour les pensées, et les pensées pour le cœur et la vie! • VOlllant faire entendre que l'éducation est le but, l'instruction le moyen, et que, mème avec l'enfant qui commenee à nommer les lettres, l'édur.ateur ne doit pas petdre de vue que sa mission est surtout d'elever, et que l'instruction dont il se sert n'est pour lui que le moyen d'arrh·er au cœur de ses élèves, d'assouplir, de former lem· volonté, en ·p assant par leur intelligence. Cette mission si haute, qui n'est rien moins que la formation intellectuelle et morale, demande nécessairement, pour être bien comprise, une vigilance extrême, une attention soutenue, eu un mot, une préparation eonstante. Comprend-on un professeur de lycée ou de faculté montant dans sa chaire sans s'être demandé ce qu'il y va faire, et attendant que les regards de ses élèves ou de ses auditeurs soient fixés sur lui pour déterminer de quel sujet il va les entretenir! Qtlelque facilité d'élocution qu'on lui suppose, bien que l'esprit de l'auditoire soit parfaitement disposé pour l'entendre et pour le suivre, pour suppléet· même, s'il y a lieu, aux lacuues de l'improvisation, il est bien à craindre que l'objet de la leçon_ ne soit pas rempli, et qu'il n'en r este pour tout profit qu'un vain bruit de phrases creuses plus ou moins bien agrémentées. Or, s'il n'est guère possible, sans préparation préalable et habituelle, de parler fructueusement à des auditeurs bien disposés, aptes à deviner ce qu'on ne leur dit pas, comment un instituteur peut-il espérer de faire comprendre en se livrant à l'inspiration du moment? comment surtout peut-il se flatter de ne pas perdre de vue le but unique de ses leçons: • faire naitre des pensées et faire servir ces pensées pour le cœur et la vie • ! L'enfant, quelque jeune qu'il soit, est observateur,. beaucoup
-82plus qu'on ne le suppose généralement, et ses observations sont d'autant plus sûres qu'elles le touchent directement et qu'il n1a qu'un objectif, le maitre. Les moindres travers de celui qui le dirige lui sont connus ; il exerce sur tous les actes de son mentor une surveillance impitoyable; il interprète les moindres mouvements: un rien, une parole, un froncement de sourcils, sont pour lui des indices certains, et tandis que tant de maîtres se mettent peu en peine d'étudie1· leurs élèves, ils ne s'imagint>nt pas qu'ils sont, eux, l'objet d'une étude constante, que toute leur personne n' est, pour ainsi dire qu'une maison de verre, qui livre ses secrets à l'indiscrétion du dernier de leurs ~coliers!
On pourrait tirer de ce fait indéniable d'excellentes règles de conduite pour les instituteurs, et peut-être le ferons-nous quelque jour; pour aujourd.hui bornons-nous à ~emarquer combien il est nécessaire que les élèves trouvent touJOurs chez Je mattre la trace des habitudes d·ordre, de travail, de régularité qu'il leur recommande d'acquérir pour eux-mèmcs. L'enfant est essentiellement imitateur, a-t-on dit ; c'est vrai; ajoutons qu'il imite le bien et le mal, le mnl, hélas l plus facilement que le bien; d'où H suit que vainement nous lui prêcherons la pratique de telle ou telle qualité, si nous ne lui eu donnons l'exemple, encore bien moins si nous l~ donnons }:exemple contraire. Comment ! nous demandons à l enfant de smgner ses devoir:s, de préciser sa lecture., de choisir ses exemples de grammaire, et, dès qu'arrive un visiteur, ou lorsque sonne l'heure de la leçon, nous sommes obligés de demander de quoi il va être question? N'est-ce donc pas surtout à celui qui va faire la leçon qu'il convient de la préparer, et est-ce bien aux élèves à renseigner leur mattre? Je sais bien que beaucoup de maîtres, d'ailleurs bien intentionnés, disent et croient qu'on en sait toujo~s assez pour l.es petits enfants: c'est 1me erreur profonde. C est pour la petite division surtout que la préparation est nécessaire; l'esprit mobile des élèves qui la composent brouille, confond, amalgame avec une extrême facilité les idées les plus disparates ; il faut que le maitre soit toujours là, avec son plan nettement arrêté, soigneusement circonscrit, pour remettre chaque chose à sa place, pour entretenir l'ordre dans ce chaos, en attendant que l'âge y amène la fixité. Et pour les expl~cations, P?UI·les leç?~ de choses, pour les récits, avec quel som ne faut-Il pas ~ho1sll" ses termes, varier ses expressions, multiplier les comparaiSons r Je ne crois pas qu'il soit possible à un maitre, si intelligent
qu'il soit, de faire. faire avec fruit une simple lecture à des ~ fan~s de sept à hu.lt ans, s'il n'y a réfléchi d'avânce. Songe-t-on d·a111e?I:'l que, ~es que !.a classe est commencée, tout le temps du maüt e est pns, et qu Il devra passer, sans transition aucune d'une Jeço?- à une autre, de l'histoire au calcul, de la lecture ~ la grammmre, des enfants de six ans à ceux de treize?
Il est donc nécessaire de préparer sa classe; c'est la condition sine qua. non d';! succès en enseignement. Examinons quelle forme doit revêt1r cette préparation. Pour moi, je n'en connais pas de plus fmctueuse que la tenue du jottrnat de classe. Vous donn~z un.e le.çon de grammaire à apprendre, un exercice, un probleme a fall'e, vous notez simplement la nature du devoir de la leçon et la page à laquelle on les trouve: mêmes indica~ tio~ pour la leço.n de lecture, pour l'histoire, ·p our la géographie; ces annotatwns se font au cours de la leçon, en une seconde,, presque s~ns y penser. On objecte donc vainement le surcr01t de travatl, la perte de temps. Voyez maintenant les avantages <!ue l'o~ retire de cette pratique. n est bien entendu que le maitre doit consacrer quelques instants chaque jour une demi-heure au moins, à la préparation de la classe du len~ demai~. Il prend son journal; il examine les devoirs qu'il aura. ~ e?rnger, 1~ observations que ces devoirs pourront suggérer; Il lit avec som la .leç?n de lecture; il choisit quelques mots qui devront êtr.e par~rcuhèrement expliqués, ne !û.t-ce que trois ou quatre par JO~, il leM note sur son jo~trnal et il fait les recherches necessa~res po~ q11e les explications qu'il devra provoquer ou qu'Il fourmra lui-même soient claires précises parfait~ment co~préhensibles: il réfléchit quelque'peu aux ~écits qu'ri devra fa1re, aux réflexions morales qui en découlent etc. Voxez, , le Jonmal a été son guide et son confident; de ~ème qu Il n y aura pas de temps perdu dans sa classe il n'y en a pas eu dans sa préparation; il est allé droit au but.'Un visiteur se présen~e-t-il à l'école? Le maître n'en est plus réduit à feuillete.r ,un hvre ou à demander à ses élèves à quelle page on s'est arre~e. Le JOlt~·nal de la classe est là, tout ouvert, témoin impartial du travail de chaque jour, indicateur certain de la besogne faite ,et. de ce que l'?n trouvera SUl' le cahier des élèves. Un coup d œtl .suffit pour 1rassurer de la marche de l'enseignement et,, en ~om~ul?ant ce ,cahier .pendant quelques minutes, av~nt meme d avmr mterroge les éleves, on a jugé l'école et le maltre. Récapitulons donc ces considérations, trop loniues peut-être,
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84 -
mais qui auront néanmoins, nous l'espérons, attiré rattention des bons instituteurs: . 1° Que le travail de l'année soit divisé de manière à arriver, avec les vacances, an terme de l'enseignement; 2° Qu'un emploi du temps nettement déterminé et rigoureusement suivi ne laisse nulle place au capl'ice; 8° Que les matières obligatoires du programme soient cornpiétement enseignées, même pour les élèves de la petite division; 4° Que le maître tienne avec soin son journal de classe et qu'il prépare tous les jours ses leçons. C'est là, on peut le dire, la charpente de toute bonne organi· sation pédagogique; c'est la seule voie qui conduise au progrès. Vainement on s'évertuera en efforts isolés sur telle partie, si l'ensemble manque, les résultats ne sauraient être sérieux, et presque toujours le découragement sera la fin nécessaire de ces tentatives. Les .maUres ne doivent donc pas hésiter; qu'ils se mettent résolument à l'œuvre; ils trouveront en leurs chefs des auxiliaires bienveillants, des directeurs heureux de guider leurs pas, de venir en aide à leur inexpérience et de les soute· nir contre la lassitude qui atteint parfois même les plus cou· l'ageux. Un inspecteur scolaire.
Le• commençant11. ~ow· peu que l'on observe les enfants, il est aisé de se con· vamcre que l'inaction est absolument contraire à leur tempérament, à leurs tendances, à leur pétulance naturelle. Sans doute, ils préfèrent les jeux, les amusements, les frivolités, plus en harmonie avec l'insouciance et la légèreté de leur âge ; mais enfin, il faut qu'ils fussent quelque chose. Si donc vous n'exigez d'eux que l'immobilité et le silence, 'ils sont plus malheureux que l'oiseau dans sa cage, qui peut au moins battre des ailes et chanter ses refrains, afin d'oubli.er la liberté perdue. Occupez donc constamment les petits enfants; c'est l'âge où l'intelligence s'éveille et ~demande des aliments ; ne vous exposez paa à la laisser mourir d'inanition. L'instruction est un édifice qui demande un fondement solide ; et ce fondement, il faut le poser le plus tôt possible si l'on ne veut pas que l'édifice demeure inachevé. Semez-vous votre blé quand celui de votre voisin est déjà monté en épis? Non, assurémentJ car vous Ji&. queriez fort de n'avoir pas de moisson.
-85Ne dites pas que les petits enfants ne peuvent apprendre autre chose que ha, be, bi, bo, bu, etc. Dans certains cantons, ils fréquentent l'école dès l'âge de 6 ans, et même plus tôt. Or, pendant la première année, ils apprennent, non-seulement la lecture, mais l'écriture, les éléments du calcul et un peu d'histoire sainte ; les nôtres, qui ont au moins 7 ans quand ils nous arrivent, seraient-ils donc incapables de parcourir ce petit programme? Vous n'oseriez pas l'affirmer, n'est-ce pas'? D'où vient alors qu'on rencontre des élèves de huit, et même de neuf ans, qui ne savent encore que bégayer quelques mots de lecture? Pour passer dans la division intermédiaire, ils n'ont d'autres titres que leur âge et leur taille. Ils doivent commencer à faire de petits devoirs, et ils ne savent pas encore écrire; on voudra les interroger sur le contenu d'un alinéa qu'ils viennent de lire, et on ne les a jamais exercés à parler; etc. Il est évident que ces pauvres enfants seront pour leur maître une cause perpétuelle, quoique involontaire, de déboires et d'insuccès, à moins toute fois que, pour eux, l'avancement ne consiste qu'à devenir grands initiaires, après qu'ils ont été plus ou moins longtemps petits in-itiaires. Est-il étonnant alors que beaucoup d'enfants arrivent à l'âge de quinze ans sans avoir vu la 2mo partie de la grammaire ? Et il en est de même pour plusieurs autres matières de l'enseignement. li me semble que la vieille routine règne encore en souveraine dans plusieurs de nos écoles. Certains régents n'ont-ils pas une espèce d'horreur pour les innovations, si bonnes qu'elles soient? Au lieu d'enseigner selon les principes de la pédagogie, ne continuent-ils pas à faire comme ils ont vu faire à un maître qui avait peut-être plus de bonne volonté que de tact et de méthode dans son enseignement? Et si ce maitre avait été boiteux, imiterait-on aussi sa claudication 'l Voilà, je crois, une des principales causes de la faiblesse de beaucoup de nos écoles. Si l'on dit quelquefois qu'il est impossible d'occuper pendant deux ou trois heures des enfants qui ne. savent pas encore lire, on ne parle sans doute pas sérieusement; car enfin, est-il besoin qu'on sache lire pour apprendre à parler, à écrire et à calculer? D'ailleurs, dans les écoles où chaque division a son maître, n·enseigne-t-on que la lecture dans la classe inférieure 'l En disant impossible, on se trompe simplement de terme ; on (A snivreJ veut dire que c'est difficile. (Nous publions à la page suivante la fin du Joum al de comptabilité.)
-87-86 -
DOIT
AVOIR
~~·= ·
i885
POL.,
!8811
DU
1
1 G.-L.
luillct.l ill
:t.
1 FOL. DU
Sept. 22
B Ianchond, Jos., à Sion. Sa note.
G.-L. 1
AotH. !0
i
20 k. de laine à 4 fr.
2
1 marmite.
4
c.
Compte de Caisse. iO 80
lS
8
..::J
6 7
c.
8~0
-
1
Mutti, Jos., à Sion.
!
1.00 -
20 caisses all urnettes à 7 fr.
a
16 -
4
8 -
tl
Louis Arlettaz, à Sion.
800
-
90 !50 HIS
-
1.000
-
iOO
-
uoo -
-
A. Cabrin, à Sion. 6 paires de bas à i fr.
Albrecht, Jos., à Sion. 4 kilos dll riz à 50 cent.
HO
-
6 _;
2 -
Arlettaz, L., à Sion. Reçu en compte.
6 -
8
Duval, à Genève.
Duval, à Genève.
1200 -
Sa facture.
400
--l
9
de Kalbermatten L., à Sion.
Marquis, à Genève. Sa traite.
1.000 -
c.
Grasso, Em., à Sion. Reçu en compte.
50 -
920 r
li
-
~0
58
50 -16001 - . 1
! 1
1
-
800
Compte de Caisse. Note Francholin payée. Note Kœbel payée. Recettes de la semaine.
!00 -
Compte de Caisse. Note Antonioli payée. Note Schüpbach, payée. Recettes de la semaine.
1
Reçu en compte.
Albrecht, Jos., à Sion.
En compte du capital.
-
Blanchoud, Jean, à Sion.
i
Oc!ob. 24,
. A. Cabrin,:à Sion.
Sa traite.
iO
Compte de Caisse. Ménage. Location du magasin payée. Note Décatérina payée. Recettes de la semaine.
-
25.-
1.060
Mutti, Jos., à Sion.
i lorgnon. r!
-
Blanchoud, Jean, à Sion.
i chapeau.
-
Sa facture.
Sa traite.
i patre de souliers.
80
Marquis, à Genève.
9
Reçu en compte.
a
Arlettaz. L., à Sion.
tl
Marquis, à Genève.
1.00 sacs de farine à S4 fr.
!lOO __..
Albrecht, J os., à Sion.
4
!0 cttrons a 25 cen times pièce.
Timbres. 1\Iénage. Note Pfefferlé, payée. Recettes de la ~emaine.
7t -
A. Cabrin, à Sion. Reçu en compte.
A. Cabrin, à Sion. 25 mouton~ à f8 r1·• pièce Jos. Albrecht à Sion 800 Htres de vin à ~0 centim~s. . L. A_rlettaz, à Sion.
c.
Mutti, Jos., à Sion.
a
-
t.O!O
60 k. d'huil e à 1,20.
~ . Mutti, Jos., à Sion. aO kilog de sucre à 80 centimes.
9
·-~
Blanchoud, Jean, à Sion. 800 sacs de farine à !!4 fr.
2
CT.
PR.
CT.
PR.
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1!
-
-
-89
88 AVOIR
DOIT
i8881 NoT.
l'QI•. , DU
G.-L. 17 i
1
Blanchoud, Jean, à Sion. iO sacs de farine à 84 fr.
2
n., CT·II r:. FR.
84, 0 ..:....
Mutti, Jos., à Sion.
~
Heçu en compte. 8
. A. Cabrin, à Sion.
i VOiture.
'
1
!1
i
8
!160 -
Albrecht, Jos., à Sion.
9
c.
Déc.
!8
-
Arlet~az, ~., à Sion. li sacs engrais ch1mique à 2!S fr.
.Duval, à Genève.
!25
-
1.200
-
Marquis, à Genève. Sa facture.
5~0
Compte de Caisse. Ménn«e. Note du D•.Bonvin payée. Recettes de.la semaine.
t
IS5 0 -
Heçu en compte.
Sa tra1te.
r
~
·
JSOO
Blanchoud, Jean, à Sion. Mutt~
600 caisses Il
-
Jos., à Sion emballage à
s'o cent.
40
-
:180
Réparé un e table. 3
6
lîOO-
de Kalbermatten, L., à Sion.
i48 -
us_
Grasso, Em., à Sion. Intérêts au !li décembre i881î Int.érèts payes ·
c.
-
uo -
Duval, à Genève. Intérêts au Si Décembre i88o Intérêts payés. ·
7
580
-
Arlettaz, L., à Sion. Sa fac \ure.
6
-
-
Reçu en compte. 8
ISOO
A. Cabrin, à Sion. Albrecht, .Tos., à Sion.
-
-- -
Reçu en compte. 4
-
uo -
Reçu en compte. !
-
9 1>0 9 ISO
Compte de Caisse. Note Kummer payée. Hecettcs de la semaine.
liS
200 -
;
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Le rt.Ie de la .rraUUDalre dan• l~en•eigaeaeat de la langue. (Suite et jin.) D'exercice en exercice, la science «fammaticale se faH, ct il n'est pas mauvais du tout que l'enfant, parvenu à un certain de~ré d'habileté à pur1er et à écrire aa langue, en trouve quelque part les règles nettement formulées et corroborées par des applicntioml appropriées. Aussi, la grammaire ne précède pas; elle n'est pas le point de départ: mais elle vient éclairer la pratique, perfectionner les ébauches et les essais; elle est le couronnement , non la base du petit édifice. Et son rôle grandit au fur et à mesure que l'enfant passe du cours élémentaire au couri moyen, ct du cours moyen au cours supérieur. Là. l'enfant parle et écrit de lui-mème; il met en œuuc l es matériaux qu'a fournis la famille d'abord, l'école ensuite. Accoutumé à trouver des idées, à les mettre en ordre, à les rendre par l e mot propre, il possède en entier sa grammaire, ayant appris les règles par la langu<~, non la langue par les régles, et tel était le but à atteindre. On mc demande des exemples empruntés à l'éco le priJnnire. Tout ce que je viens de dire n'est qu'un exemple continu ; cependant, je vais tii.cber d'obéir à mon texte en précisant dnyantage. Dans le cours élémentaire où je n' ai pas même prononcé le nom de grammaire, cela est convenu, je me propose de faire ressortir de mes· exercices de langage la règle de la formation du plur iel dans le8 noms et dans les adjectifs. Car enfin, si je veux que rocs élèves écrivent correctement les exemples que je leur donne ou qu'ils me fourni<lsent eux-mêmes, il faut bien que je leur dise ou qu'ils découvrent qu'il y a un singulier et un plt.riel, que certains mots ne ~'écrivent pas au singulier comme au pluriel; si c'est lit fni.r e de la grammaire, ma foi, tant pis : n éceRsité faitloi.Nousavons eausé ; j'ni demandé qu'on observât les objets environnants, qu'on les nommât, qu'on me dît quelque chose de chacun d'eux; j'ai écrit, ou l'un des forts a écrit les phrases trouvées .... des propositions réduites, si l'on veut, k la plus simple expression: la table est longue, le globe est rond, la cour est tJaste, etc. J 'écris en regard les mèmes propositions au pluriel en soulignant les s. Il Re rencontrera bien quelqu'un qui constatera une dil'l'érence, qui peut-être en soupçonnera la cause. En tous cas, nous constateronR que, dans la première colonne, les noms n e désignent qu'un objet, nous dirons qu'ils sont an sin.gulier; que dan~ la seconde ils en désignent p lusieurs, ct nous dirons qu'ils sont au pluriel. Si nous snTons 'e que c'est que l'adjectif, nous remarquer ons que le pauvre esclave est obligé de se soumettre au nom et d'en subir tous les caprices... Puis viendront, comme application, de nouvelles opérations au tableau noir, des recberchcs, des constatations dans le livre ou dans l es tJ.blenux de lecture, ct, s' il y a lieu, un petit travail approprié à l'fige et a u degré de développement intell ec~uel. Nous ironF plus loin: nos élèves retrouveront dans quelque livre bi en court, bien élémentaire, brièvement et correctement formulée, la r ègle qu'ils ont découverte et bégayée tout à l'heure; ils l'apprendront mème par cœur; il n'y a pas de mal à ce que l'on apprenne par cœur dans nos écoles primaires. Dans le cours moyP.n, mèrne marche et mèmes procédés. :Mais le ton , lee sujets, les idées à trouver, les propositions Il construire, tout est haussé d'un cran. J'exige des récits de longue h aleine, des descriptions détaillées. Il faut me raconter, soit ùe vive voix, soit par écrit, sur l e cahier ou nu tableau noir, les graves événements do la journ ée précédente, me dépeindre les objete en'fironuants: mon burea\1, les l&.bl c~, les bancs, 1.: po,le, mon jar-
-90din,_ett.. ~ans tout cela, il y aura, dea incorrections de langage que les plUB h~~;b1lcs reformeront, des fa~Ites d orthographe au-devant desquelles il vaut m1e~x aller ~~e de les la1sser _comrncHrc, ou crui deyront ùu moins être eorr1gées à 1 a1?e des règles déJa connue~. Ces règles, 11 conviendra de les rappeler, _ou m1eux de les découvrir de nouveau en y j oignant, cette fois, les _excepbqns. Il faudra en ou tre conjuguer beaucoup tantôt d'une manière r_ahonnelle, c'est-à-dire avec sujet, attribut e u complé:nent, tantôL par routme, car, que l'on m~ pardonne de le répéter, la routine est bonne à quelque chose en gtammaue, comme en arithmétique et ailleurs. A ce moment on peut, on doit su~vre une grammaire, la même s'il est possible que l'an~ née précédente, ma1s plus développée, débarrassée des formes enfantines ~m~enant beaucoup d'exercices, afin de faciliter le travail personnel et so~ btaue: le m_altre ne _peut pas toujours être là.; il commence, il donne la marche à swvre i. ma1s les élèves doivent être laissés fréquemment à euxmêm_es, en la mun de leur propre conseil; il faut bien qu'ils entrent dans la v1c, que leur attention sc fixe, que leur personnalité s'affirme par l'eft'ort. Dans le cours supérieur, l'enseignement de la langue prend des formes plus tranchées et l'enseignement de la grammaire devient plus ferme et J!l~ a~centué. Le premier est de tous les exercices et de tons les instants: l'histOire, l_a géographie, l'arithmétique, etc., lui paient leur tribut; mais il a ses exe~c1ces propres et bien à lui : la lecture, les morceaux de mémoire, les exercices de style ou de composition. Le second se donne surtout par la leç.o!1 de graJ?!m~ire elle-même et par la dictée. La correction de la dictée, Ttnla le nat heu, la vraie place de l'enseignement grammaLical. Lù, toutes !es rèrles sont rappelées au fur et à mesure que L'occasion s'en pré ~ sen~e, Jndépenda~ment de la règle spéciale que l'on a entendu faire parti~u~èrement apphquer ou dont on a voulu préparer l'app lication. Nous 1Il81stona sur ce point pour combattre la tendance du jour à meUre tout dana. w~tl par exemple à. transform er la letlturc en leçon de grammaire. Les explications de la lecture doivent surtout porter sur le sens des mots et des phrases, les morce~ux de mémoire, faire naître et développer le sentiment du beau, les exercices de composition former à l'art de penser et d'écrire. ~a grammaire ne doit intervenir dan~ tout cela que pour assurer la correc- · tion du langage et du style. Faisons-lui une juste part mais laissons-la à 8!1 véritable place; Ailleurs appelons-la seul ement comm~ moyen de perfcchonnement,,car Sl elle donne les règles du beau langage, elle ne samait ni le régler, m le remplacer. On peut bien savoir sa grammaire et êtr e un panne penseur et un fort mauvais é<-Tivain. E.
Examens des recrues. CALCUL ORAL. 4. Une eais~e pèse 68 k. , une autre o9; combien pèsent-elles ensemble? 8. Une famille achète chaque jour o litres de lait. Combien dépense-t-elle pour le mois d'octobre, si le litre coüte 18 centimes? 1. 6 m_aço~s ont à travailler .pendant ill semaines; combien de temps em~ ploieraient 4 maçons à. faire le roème ouvrage? t. Une lettre de change de fr. 900 est payable il 6 mois de date. Mais on ve'!t l'encaisser aussitôt; combien doit-on donner en tout au banquier, qw demande un escompte de 2/s 0/o pour chaque mois?
-91 4 Un paysan achète 4 fourches à 80 cent. l'lille. II donne en paiement uns pièce de 1.î fr.; combien lui revient-il ? s. Un chen! colltc fr. 335. On do nne en po.iemeRt des pièces de 1S fr. ; combien de ces pi èces faut-il donner? 2. 250 cigares colltent fr. H, 50. Combien coll te le cigare? i . On vend m1e quantité de fromage pour fr. 9o : on perd en le n ndant 15 fr. Combien y perd-on °/o ? 4-. Alphonse va au marché avec 74 fr., ct achète des étoft'es pour S!S Cr. Qu~J lui reste-t-il ? s. Uue voie ferrée coilte fr. l.îO pour scier ct fondre 200 traverses vieilles. Combien paie-t-on pour chacune ? ~· Un conducteill' de chemin de fer reçoi t '/~ de centime pour chaque billet qu'il retire; combien de billet a-t-il retiré en 8 mois, s'il a reçu ilS fr. de uro risi on ? i. Ôn achète une caisse de savon pour fi'. 860, puis on la vend en y gagnant fr. 4o. Combien gagne-t-on pour 0 /o.
4-. Combien coûtent 6 livres de viande il 65 cent. la livr e? S. Une recrue reçoit 50 cent. de paie par jour. Combien reçoit-elle dana le cours de 41> jours? 2. Quel est l'intérM rle 8000 fr. pom 3 mois au 4 '/' p. 0/o. i. Un campagnard assure contre la tempête sa récolte pour fr. S800. Il p~ie fr. 1,75 po ur le billet et fr. 1 1/2 p. 0 fo de la somme assurée. Comb1en paie-t-il en tout ? 4. Une pièce de drap a 68 mètr es de long. On en découpe i7 m.; combien 11n r este--il ? S. J ean paie une dette de fr. 28, donnant en échange du lait~ to eent. lee litre.. Combien de litres doit-il en donner? 2. Une vacbe mange 80 stères de foin en un hiver. Quelle est la dépen1e pour 4 vaches, si le stère coflte fr. 6,50? i. Quel est le capital qui donne fr. 18 d'in térêt en 8 mois au S 0 /o f 4. Un garçon a gagné fr. 1>8. Il achè te une paire de souliers pour 8 fr. et un chapeau poue 3 fr. Combien l ui reste-t-il? S. Combien de Jard achète-t-on a vec fr. 5,40, si la livre colite 90 ~ent. f . 2. Une servan te doit r ecevoir un salaire de fr. 246 par an. Comb1en reçottelle pour 7 mois ? 1 i . On creuse un fossé long de o mètres, large de 4. m. et profond .dem & /&• Combien de voyages doit faire un r.hur p our emmener la matière exea• vée, si chaque fois il en emporte mèLrcs cub. 0,8? 4. En un jour 76 recrues ont été visitées, en un autre 88; combien sont~ elles en tout? · Il. Combien de mètr es de drap acb èLe-t-on avec fr. 81, si le mètre coQ~e 1 ~· f 1 2. Avec 11> fr. on achète 2 /z mètres de drap. Combien de mètres achètera• · t-on avec fr. 33 ? i. Un revend eur ach ète des cigares à. fr. 40 l e mille. A quel prix doit-il vendre chaque cigare pour gagn m· BQ 0/o? 4. Combien coûtent 6 ki log de cerises à 4,() ceut. le kilog 1 8. Combien coütent 18 mètres de drap 11. 7 fr. le mètre? 2. Un jardin est long de 80 m. et large de 20 ru. Combien nut-il si l'on en donne 4 fr. par m. carré ?
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{. Combien de mètres de drap achète-t-on avee i i h'., si le m. cot\te tr. i';, t
t. Si
Ell~ignement
t livre de pain coftte ~i c., que cotîteront 8 livres t
.a. iOO échalas cotîtent ~~~ fr. ; combien coütent 8Q échalas?
!. On achète de~ pommes de terre l fr. 7, fr. 8, ISO et fr. 9 10 le quintal
Quel est le pr1x moyen?
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t . le paie 'W: ma. repte, qui est de Cr. !700, un impôt de ! '/• o;o. Combie eat.-ce que JC pate en tout t
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&.· Un ~ommerçant mène au:marché 6! brebis~et en ramène S7J· combien en a-t-Il Tendues? • ' 21. Co~bien garne en 9 jours un ouvrier qui reçoit fr. i,80 par jour t !. i hvre de ~ucre coûte 4.8 centimes. Combien eotîteront H 1;, livres t t. Pour .o qumta~x de farine 1oseph reçoit fr. 340 et perd en tout fr fO Combu~n perd-tl pour 0j 0 t ' • , · ·
CALCUL ECRIT.
fr. Le Mont-Rose mesure en hauteur 46!8 mètres · le Mont-Blanc 48i0 m Quelle en est la différence? ' ' • a. Co~ie.n dépense par; jour un entrepreneur qui fait travailler us~ou4 nlers a f~. S,!S par jour, et iO ouvriers it fr. :t.,71S? ~- Â. S ba.talllons de i61SO h. sont distribuées 6!1700 cartouches. Combien en reço1t chaque soldat? 1 t. UO /t mètres de drap coûtent fr. 903,711. On demande it quel prix doitêtre vendu chaque mètre, s'il faut subir une perte du i6 o;o r fr. i040 plus f.84 plus 407 plus 8 moins 949 égale? a. ~ans un palais il y a 32 fenêtres par façade, chaque fenêtre a 8 plaques e ve~re. Quelle en est la valeur, si chaque plaque vaut fr. 0,70? !. Com1?1~n coO.tera le pava d'une place longue de S8m 45, et large de mêtres !7, s1l ~n ,Paye fr. f,!5le m. c. et combien coûtera chaque journée d'ouTrage! SI 1 on emplote 295 journées ? · i . ~0~1en peut dépenser par jour celui qui a fr. l.i8400 au taux du 4 •;, Yo, Il il veut épargner annuellement fr. :1222,75. '· Joseph partit. pour la Californie avec fr. f2960 · il dépensa en ~oyage fr . .7!,0; Comb1en lui reste-t-il à, son arrivée à San' Francisco? S. Pu1s il acheta 80 vaches à fr. iU, 50 l'une. Qu'a-t-il dépensé en tout t 2. A la fin d'une année, il eut un Mnéfice net de 2000 dollars (un dollar · v~ ut _fr. 11,!0) C~mbien a-t.il ga(tné par vache? i. ~ émJÇé e,xpédia ensuite la moitié de son gain aux parents et déposa !autre ~~1t1é dans une banque de San-Francisco au 4 8j 4 o;o. Quel intérêt reço1t-il pour 5 2/s de mois. 4. Une peno.nne possède .8848 fr. mais elle doit payer i0706. Combien l~i manquo-t-1l? !. Un cha~p a :1.87 m. de longueur et f09 m. de largeur· quelle en est la superfic1e? ' J. i 7! kilog de beu.rre co litent fr. 4:1.!>,20; combien coûtent 25 q. ? i ~ean . fit constrUire une écurie longue de 9m 5, large de 6m 31) (mesures mtért~ures) et haute de 5m 1/!, avec dp.s murs de l'épaisseur de Om 60 au pnx de fr. 7,!0 le mètre cube. Combien a-t-il dépensé pour le ma~ çonnaie?
de I'éeritui"~ Nous empruntons à une brochure, renfermant une conférence sur l'enseignement de l'écriture, les excellentes directions qui vont suivre. Nous le faisons d'autant plus volontiers que nous y sommes autorisés par le conférencier lui-même, M. J. Taiclet, un de nos abonnés de France, qui est officier de l'instruction publique et chevalier de la Légion d'honneur- Ajoutons que M. Taiclet, qui est une autorité en matière d'enseignement de l'écriture, est l'auteur d'une excellente méthode connue sous lo nom de Citographie, et d'une Introduct-ion à l'étude de la grammaire, qui est arrivée à sa S6me édition. Nous pensons dire un mot de cette dernière dans notre prochain numéro. Avant de vous exposer ce qui doit être, selon moi, un bon enseignemen\ de l'écriture, perme ~tcz-moi de Tous présenter quelques réflexions concernant surtout le procédé d'e:cécution qui, j'en ai l'expérience, est le plus favorable aux premiers exercices d'écriture, quelle que soit, d'ailleurs, la méthode que suive le maitre. La lecture ct l'écriture sont, vous le savez, les auxiliaires indispensables de l'enseignement du calcul et de l'orthograp he ; il importe donc que les progrès des élèves soient rapide!! dans ces branches desétudea élémentaires. Mais pour que ce résultat pui~se être sûrement obtenu en écriture, (comme il l'est déjà, en général, en lecture,) il est abso.lument nécessaire que les principes (éléments des leUres) ·de la méthode employée par le maitre soient fondés sur la nature et conformes '- la raison. Par ces principes, maître et élèves sont pour ainsi dire dirigés instinctivement : le ·mattre, dans ses démonstrations au tableau; les élèl'es, dans leur tranil d'exécution. Il est également nécessaire que les premiers e~tercices, non moins bien gradués que ceux des bonnes méthodes de lecture, constituent pour la jeune main une véritable gymnastique qui lui communique ce qui lui est indispensable pour exécuter facilement: l'assurance, la légèreté et la hMdiesse. Pour cela, il importe beaucoup qu'il ne soit fait usage, pour l'exécution de ces premiers exercices, que d'un crayon tendre ou que d'une plume 4 bec large, afin qu'elle tende aussi l rendre promptement faciles à la main faible et hésitante les divers mounrnents qu'exi(te la formation des dift'ércnts caractères de l'alphabet, surtout le mouvement si important de bae en haut qui produit les déliés et les liaisons : il réclame un ezercice prépts-ratoire sur le délié, pour assouplir les doigts. Car, pour reproduire ce que l'œil voit et l'esprit conçoit, il faut, tous les mattres le savent, que la main ait été exercée, dès les premières leçons, à l'exécuter avec facilité etaO.reté. Il est d'autant plus utile que ces premières leçons soient données en Tue de ce résultat, que la main droite d'un jeune enfant a encore moins d'assurance, pour exécuter un simple jambage, que la main gauche, d'un adulte. Toute main novice ne se forme, vite et bien, que par des e:cercic68 dtJ moyenne écriture, les plus faciles à tracer, et que par l'emploi, d'abord, d'un crayon tendre, et ensuite, d'une plume à pointe large. Le crayon tendre combat très heureusement chez les commeneants la grande et si fdclte-ule disposition qu'ils ont à appuyer sur la plume d à la
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Wt~ llil.ke i~ doigts: au~~i les exercices au crayon &ont-ils, en quelque :Sorte, poilr la main ce que la gyilmàstique est po!t1' le corps. La plume à . bec ~arg~ el\ permettant, comme le crayon (taillé ni très fln ni trop aliono-é,) d'obtenir lee pleins sans pression pour ainsi dire, achève de former la m"ain et d'u!urek' aux élèves une exécution facile ct hardie. Dès lor~ plus de mains alourdies par la grosse écriture ou par J'usage de plume très fines, et, pur suite, des progr ès plus rapides ct des écritures plus SatiSfàisll.ntes sous tous les rappol'~s. · L~ calque at~ crayon --nouveau procédé d'exécution--- assure surtout c.e double ré11u.ltat ~ il est pour l'écriture cc que la vupeur est pour la locomotive. ..
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CE QUi!: DOIT ÊTI\E UNE PLU~IE CLASSIQUE.
Cle n'est pas1 a dit quelque part M. Taicl ~t, avec une seule plume, ou trop ,finB ou trop large, que les élèves peuvent exécuter facilement et régtdièrcIDent toute11 les grosse urs d'écriture, pas mêllle de lu Cu1"sive. L'instrum ent doit être approprié au travail plus ou moins délicat que l'on exécute: le cisllau à dêgroarir la pierre ne saurait colweni1" poul" les .fines sculptut·es. Une éerire courante fine, maigre, même serrée, est promptement amé· liorêe a"ree une plume à bec d'une largeur moyenne. La plume à bec large ne convient que pour les premiers exercices qui demandent à être exécutés lentement, comme la Bâtarde.
P.-S. - Les maîtres qui font, avec raison, la guerre aux plumes ftnu, si généralement encore en usage dans les· familles, nous sauront gré d'avoir reproduit ici Popinlon de M. Taiclet amr l'importante question des plumes. ·
Note de l'édit"ur de l 'Inlroduction de l'étude de la grammaire. ~
Bibliograplde.
Le Manuel d'instruction civique de M. le Conseiller fédéral NUMA IJROZ.
Conseiller fédéral Numa Droz, nous nous permettrons quelques rélleiÎOM
sur certains points de cet important travail. Sauf pour les matérialistes, les intérêts religieux et moraux primant lee intérêts matériels, l'Etat doit aide et protection à l'Ev;liSe qui est la uu"r&garde de ces liens suprêmes de la société, sana lesquels la prospérité matérielle des peuples est elle-même en souffrance. Si les intérêts matériels seuls devaient sombrer, cette perte n'aurait que bien peu de nleurrelatin1. Que sont, en effet, les biens matériels sans la paix et le bonheur qui ne peuven• avoir leur source que dans la r eligion et la morale? Qu'est la du.r ée dérisoire de jouissances, légitimes ou non, souvent troublées par le remors, les inquiétudes et la crainte, en comparaison de ee qui noua attend aux portes de la tom be? La perspective est redoutable; néanmoins le• esprits for ts s'en moquent. Cependant le plus :fier incrédule est incapable de rendre le dernier soupir avec un visage calme et le sourire aux lhre~~: témoin Voltaire. Si. le fam eux matérialiste e!it pu concevoir une sublime espérance, aurait-il même perdu sa fortune et sa gloire, ses derniers moments eussent été un peu plus hél·oïques. Touchant la liberté des cultes- que chacun adore Dieu ci sa -manière - là, nous ne dirons rien; mais la faculté donnée à chacun d'adorer Dieu à sa manière, fait que beaucoup ne l'adorent en aucune manière, siee n 'est à l'estaminet. Ce culte étrange est dangereu..-..: , non seulement pour celui qui Je professe, mais encore pour la société; les cérémonies peunnt être contagieuses et faire de nom breux prosélytc8. Vive la liberté 1 quand elle est comprise ct pratiquée selon Dieu et la patrie ; mais la société n'estpasassl.'a mClre pour exercer une liberté sant< frein: l'histoire impartiale inscrira plu1 de désordres au chapitre de la lib erté moderne qu'à celui dea autres temps. Pourquoi Sllmmes-nous snr la terre si ce n'est pour nous aimer chrétiennement les uns l es autres, servir Dieu ct l'aimer par dessus tout, afin que par ce moyeu nous acquérions la vie éternelle? Lors donc que la liberté m une entrave à l 'a~complissement de notre destinée suprême, ilestnécessaire de lui assigner des limites, de lui opposer un frein. De cette liberté, ecla ee conçoit, les matérialist es n'en veulent point, car pour eux, l'llme de l'homme étant assimilée à celle de la brute, leur paradis est tout entier sur cette terre et consiste dans l'assouvissement de toutes les pllllsioD.ll, par tous les moyens propres il atteindre l eur but ignoble. (La fin au prochoin NroJ
(BUlT!t)
· (Nous arrêterons ici les citations que fait notre correspondant de l'ouvrage de M. Droz, afin de ne pas allonger outre mesure cet article bibliographique. Aussi bien les fragments publiés jusqu'ici ont ils pu déjà permettre de porter un j:ugement sur le Manuel en question. C'est pourquoi nous arrivons, en passant par dessus de plus amples citations à la dernière partie du travail de notre collaborateur, M. C.
W.)
Trente. paragra~hes sont consacrés aux pouvoirs fédéraux; trente-cinq aux services publics et aux ressources financières ; et lea quatre derniers ~aitent de la neutralité militaire de la Suisse de la neutralité morale du droit d'asile, et de l'avenir de la Sujsse. ' ' • Après le _faible aperc_;u que nous venons de donner de l'ouvra~~;e de M. le
VARIÉTÉS. Les en.f'ants au bols. (IMITÉ DE L'ALLEMAND.)
Deux fillettes, un jour, et leur frère avec elles, S'en allaient à l'école, en riant en chemin, Folâtrant, devisant de mille bagatelles. Et s'occupant de tout, sinon du lendemain, Puis, au lieu de songer qu'ils allaient à l'école, TI vint aux ttois enfants une idée assez drôle, Celle d'aller aux bois écouter les oiseaux, Chasser aux papillons, se mirer aux ruisseaux. Dans leur étourderie ils se mettent à dire Que l'insecte avec eux aimerait bien à rire:
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- • Le~~ ani.H!.aux Mn& doute ont mllle aimnblee jeux; " SoyGnB de la partie ct jouons avec eux. • Une fourmi bientôt passe tout empressée: - • Haltc-18.1 s'écrient-ils, Nes-vous ~i pressée? • Nous sommes vos amis et voulons avec vous " Partager sans souci nos moments Ic;s plus ~oux. • Mais elle passe et dit : • Mes enfants, JC travail!e ; • Pour reconstruire Wl pont j'apporte cette pulle: • L'ancien est cu r uine, il faut Je remplacer. • Nos étourdis, confus, la regardent passer. Ils rencontrent ensuite une souri~ gentille. Elle va elle vient, elle saute et frétille: - • Q~e faites-vous, mignonne? exclame~~~la en chœur. • - • l'amasse pour l'hiver, il approche et J a1 peur. • Au lièvre1 sans succès, ils font des remontrances; Il fuit en ]cs narguant ct sourd Il leurs insta~ces : • Mes bons amis, dit-il, nous causerons deroarn, . • Mais pour aujourd'hui, vrai, passe~~: vo~r~ chemm; • Ha compagne m'attend pour aller en fiSite, • le mc trouve en retard et me sauve bien "fite. • Arrive nn jeune eoq. Les voilà tout heureux: - • louez donc avec nous 1 Pouvez-vous faire mieux! c Pardon, dit-il, j'arrange Wle petite fête; l'ai du monde Il diner, des gens des plus huppés ... • le ne sais vraiment plus où donner de la tMe !... • Puis il part en laissant nos trois fort attrapés. Ils s'adressent alors au ruisseau qui murmure; liais lui, changeant de ton, leur dit d'une. voU: dure: - • Pour qui me pre!lez-vous, beaux petit~ fa~éants? • le vous trouve, vra1ment, par trop peu b1enseants • De vous imaginer que je n'ai rien 8. faire: • Arroser les vergers, les bois et les jardins, • Abreuver le bétail ct féconder la terre, • Broyer le minerai, mettre en train les mo11.lins, • Eteindre l'incendie et laver la vaisselle,1 • Mouvoir forge et foulon, est-cc là bagatelle? • De vous en dire plus je n'aurais pas lo temps. • Et plus vite il coula. Les enfants mécontents, S'apprêtaient à partir, quan~ dans !e voisina1e Un pinson fit entendre Wl Vlf et ga1 ramage: - • Toi qui n'as qu'à chanter, viens jouer avec nou~· ·· . • Viens vite, viens!... • Mais lui: - • Chut, mes II.IIllS, Je chante • Pour aider le sommeil de mes petits au nid, • Et pour remercier _le Dieu qui l~s bénit. . • Demain aux prem10rs feux de 1 aurore naissante, • C'est en~ore vers le Ciel que ma voix montera. • Enfants, écoutez-bien, lorsque l'âme est contente, • C'est alors mais alors seulement, qu'elle chante; • Qui ne tra~aille pas, rarement sait chanter.... • Allez donc à l'ouvrage et sachez vous hîiter. • H. B. Q
yous peions yar c:onsé!]llcnt de communiquer anx institutJ·ide votr e arroll!ltssemrt tt le suj('t ei-aprèci mrutionnè et dr k11r er r11 mênw trntps le délai potu' lf'q twl Pll f's devront avoir fait tra \·ai 1. Yous aurp:.:: ~~ ct• lte même occasion l'obligeance de IIH' Ildans Yot re r apport amHtPI la no LP ohtentH' )Jùllr le mémoit·t• et les noms des régeJtt('s qu i Jt'auront pas traité le s ujet lllis iL
Sujet à traite1.• pour ~.lucs les Institutrh•t•!ii Comment nne école ùe filles doit-elle êtr·e dirig·ée poul' er les élèves, au double point de vne moral c l lltatt'•de la manière la plus avantageuse po ur la vie pra? J(oyens fl'énndation. - Nous JOignons à 11otrc prése nt _\" ru ~c!J anti llo n des témoiunages hebdomadaires !Jtt'ou JH'ut aujour. sc procurer au pr ix d'un franc. IP ct•n Lau Srcrétarial du Dé parde l'Instruction puhl iqur. Ce noun•a u formul aire est dt;jà <' Il da ns quelques écoles où l'on se trouve fort bien <.le Hoti eJt tXous ne pü li \'Ons dôs lors que ~:>ouhaitcr <.l e voit· s'introduin • une large échell e ce moye n d'émulation qui ne peut qtte faroet accélérer lrs prog•·ès de l'instr uction.
Bl···•••~u.r.oo'"·!Uonthey. -
La confél'encc de l 'anondissement ocd dcntal es! t convoq uée pour mardi, iO fé vricl' prochain. à SL-llfa uricc l1 eure ordiur traiter le s uj et à l'étud e. Les cowwissions scolai res ct ~m is de l 'iussont corrlialcmcnt invités 8. ho uorcr cette r éunion de leur pr{\scncc.
~o us r eproduisons dr la Liberté de Fribourg les ligues sui rau les.
la gouvem e de nos instituteurs: A.Jl a suite d'ins tance.; faites auprès de notre Hé<.lactio n. et sur Jp d'un programme plein de promesses, nous avons ~:; i gnat (•. il r :t .tes ntois, la publication d'un petit joum al intitul é h• .Jeune ·l"ijourual spécialenJ <.' nt drs liné aux j<'lllles gens qui sc prépar<' nl rs I'Xatncns de l'l'Cr urs. (] n journ al de et• grun• a nt it int:onlt•:.;ent sa t•aison d'<.\trc pour Jes instittttt>tu·s el potu· lt>s futu r.-: : anssi <'sp(•rions-nons que cette lacntJP serai t. comhlée d<' t·e à satisfain• él-{al ement ll's population' de la Su isse romand r • distinction de ronf('ssion religieuse el ù\1piuion politiquP. Xous avo ns Jp regret dC:' constater q uP le Jeww Citoyen Il (' •·épnnd jusqu 'ici it notrr att l• ntr. De din•t·s poi nt du eantou, on !tOus sie des passag;es ([(' cP jtHtr nal, et mème des l e~:ons entières qui 11e
pem·cnt comenir à la jeunt>sse catholique. Xous signalons le üüt Jmre nls et aux auloriLé•s locales) afin qu'ell es l'eillent el pr rles nlC'snres pour l'ann it·. JIJmc AN.\TÉE
Crecilia. La petite revue qui porte cc nom va commencer sa 7"'• année. Elle paraltra lSS!j duns Ir~ mrmes condilinns que les annérs précérlentcs ct fera tout son sihlc vour drr utile et a~réablc ù ses lcctl•urs. Les art icles cl lrs morceaux rhants qu'elle puhlie. de ~t~ême qnr son pr ix mod ique, (2 fr.) la rC'COinmandP.nL foutes les pe1·sonncs rJui s'occuprnt tlu chant ct de la musique tl"l·glisc. (Jœcilia paraH chatJUC mois. On s'y a ho une en s'adressan t à M. J . nurtler 1 Boncourt (.Jura-Bernois).
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NUMÉRO '7. 1 Février 188~
L.ECOLE PRIMAIRE BEVIJE PÉDAGOGIQlJE PUDLJÉB SOUS LES AUSPICES DE LA
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SOMMAIRE Edueation et ense ignemellt. - L e s eom01enç a n ts. - Non~ veau e onrs élém4"utai.re d.e eomptabilité pratique. _ En.. s eignem4"nt de la langue - Correspondance. - B i bliog r a • p hie. - Variétés.
'l'out ce qui concem e la publication doit être adressé èt l'àliteur, JJI. P. PIG NAT) secrétaü·e au .Département de t'Instruction pu1J/ique; à Sion.