Livre de lecture destiné aux écoles primaires, par M)f. H. COBAT, maîtL·e secondaire ü Corgémont, et 1•'. Au.EMAND, instituteur à Ponentruy. 1 YOl. cart. 320 p. Prix: 1 fr. 25. ~·ayant re<:Ll en examen qu'au moment de mettre sous presse lrs rlrux ouvrages annoncés ci-haut, nous r egrettons de ne ponvoir c11 donner un compte-rendu et de llPvoir nous borner it sig-naler seulement l'apparition de ces dPux pnbl icatiom; liOU\'eliPs. En attendant que J'occasion nous soi t fournit' tl"y l'C\'enir·, tlisous que ro n peut sr procurer crs nouveautés à la Jilwairie F. PAYOT, à Lausanne. Œuvres polémÏques de Jlgr. Ji'reppel. On commit l'activité infatigablE', la science variée eLla mâlr éloqncnce déployées par Mgr FL'eppel dans la Chamhre française des dép1Liés. A cluique instant, une nouvelle altallLH' , - ou dir·ecte 011 ~onrnoise, - est dil'igéc contl'e les droits et les libertés de l'Eglise, eon tre l'école elu-étienne, contre les séminaires, contre lPs aumùtùers Iles hopitaux, etc., ct, chaque fois, l'infatigable évèque d'Angers s'élance ü la trihnne pour défendre les droits foulés aux pieds.• pour si~naler· les phms machiaYéliques du parti révolutionnaire et pour réfutrr solidement les sophisnws des orateurs de la majorité. On peut t'Lo1lffer sa voix sous un vote, mais lui, à son tour, domine ses adYer·saircs de totlle la hauteur du talent. de la science et du caraetère. LPs discoues de Mgt· Freppel sont publiés en volumes d'un format et d' un pi'ix accessibles à toutes les classes de lecll:'ues. Ses travaux 11'ont pas besoin de recommandations, maiR il nous sera permis de dire qnc la lectm·e de sf's Œnvres polémiqneHest indispensable puue ~ni ne le mouvement des opinions el des attaques contre l'Eglise sons la troisième répnhliqne française. Prix de chacun de~ Yolumes in-18: S ft'., sauf la Gmc série. plus JortP, donlle prix est rle 4 fr. En vente chez l\I.H. TnEMRLEY, libraire ù
GenèvP.
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L'atlas PertheN. L 'époque dans l aquelle nous Yi vons a ccci de remarquable que notre ntlentiou es l fortéo•cnL occupée par des fail..'! sc pas~ot dans des vays ou dans des contrées qui JlOliS sont peu cou nues.Nous n'avons qu'à citer les lwénen.ents du Soudan, du Tonki n, de l'Afghanistan, ln reconnaissance de l'Etat du Congo. les complications dans l'Amérique centra le, les entreprises co loniales rle l'All emagne eLde l'Italie. voil à toute une série cl'él'énements qui mettent t[uelquefois no ~ connai ssance.~ g-éograJ1hiqucs it l'epreuve. Lire les journaux sans avoir uu atlas à côté de soi, cc u"esl l-(lll't'e possible de nos jours. du moment, au moins, oit l'on veut se rendt·o cowptc> tics événements qu'on lit. Mais quel désagrément de prendre ces gros atlas pour lire so n journaL ],a maison cartographique de Justus Perthes, it Golha, vient JlOUS tiret· d'em!Jarl'as. Son charmant atlas de poche, ll\ger, mignon , maniable, est r.ommc créé pnnr nous convier à la l ecture·. ~1algré ses petites dimensions, quelle JlCtteté dans ses cartes ! Toutes, du nombre de 24, sont d'un travail r emarquablement soigné cL tr·ès-claires. Les montagnes et les vallées, les routes, les lignes de rhemins de fe•·. des bateaux à YUJJeur. l es routes de caravanes, les g rands centres imlustriels, les colonies, etc., ri en n'est ou blié. Avec tout cela le prix de l'atlas, joliment !'eliè, n'est qnc de 2 fr. 70. La librairie B. Benda, it Lausanne, esLchargéctlu débil.ile cc JJCti t chcf-d'œurre que llO.Lts l'ctommnndons tout particul ièrement b, rtos lecteurs.
Sion, 30 Mai
NUMÉRO-SÙPPLÉMENT.
tss&S.
L'ECOLE PRIMAIRE
ORGANE DE LA SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION Un sui•croÏt d'occupatÏons pendant la Jnajeure partie de ce moÏs est cause du reta•·d appo••té à l'expédUion de ce No que nous pensÏons lancer vers le li> mai, ainsi que nous I'avÏons annoncé.
tJOUP D'ŒIL
jeté sur le passé de la Société valaisanne d'éducation Nous pensons intéresser les lecteurs de l'Ecole primai?·e les nouveaux et les jeun es en particulier, en rappelant, à l'occa~ion de la dernière rétmion générale de la Société valaisanne d' Education,- dont on lira le compte-rendu ci-après - que les fondements de celle-ci ont été jetés en 1872 par quelques instituteurs du Bas-Valais, parmi lesquels MM. Aug. Rey-Mermet et feu Alexandre Mariaux. Sur les instances de ces hommes d'initiative et de dévoûment, M. l'abbé Nantermod, alors déjà professeur au collége-lycéc de Sion, voulut bien consentir à présider la S?ciété na_issante, et il e~ assuma la direction jusqu'à cette den!1ère annee avec une aptltude et un dévoûment dignes \le tout eloge. Honneur à ces hommes d'énergie et de savoirfaire! C'est grâce à eux que la Société des instituteurs valaisans est établie s ~ de solides assises et comprend aujourd'hui le personnel ensmgnant de tous les districts français, de Sier re à .~?nthey inclusivement._ Il est seulement regrettable que la d!llerence de langue conslltue un obstacle à la formation d'une seule société composée des institut eurs de tout le pays, de la F urka au Léman, avec un organe unique. Mais puisque cet état d.e choses est ~e fait d'une s.i tuation à laquelle nous ne pouvons nen changer, ll noW;l r este a formuler au moins le vœu de voir les régents de la partie allemande du pays se grouper à leur tour en une société, qui entretiendrait avec sa sœur a1née de langue française des relations suivies de bon voisinage et d'amitié, comme il en doit exister entre enfants de la mêmé patrie. Ce serait un trait d'union de plus entre le Haut et le BasValais