Supplément l'Ecole primaire, Annexe No 01 Janvier 1925

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SION, janvier 1925

Pour bien faire le catêchlsme !Alpprendre .Je ·carechisme aux enfants, tàohe touj'ours diffidie, ingrate peutJêbfe, mais indlbS:pensable. Nous voyons bien, hêlas! que le grand nombre de n(}S contem•porains ne savent de la religion que les simples éléments appris ,en ,passaJit au .catéchisme. Raison ·capitale ·de les leur incul'quer solidf.IIlent et avec une méth·ode :persévérante. Il en faut une; .car on ne s'improvise pas catédhiste. De ltà, l'utilité d'en 'l'aiYPel'e r souvent les règl-es essentieHes. 11. - Commencer par enseig~ner, le plu·s Mt !POssible, aux petits enfants les prières quotidiennes et les tprindpales vérités du ·catéchisme élémentaire en quel'q'ues chapitres. puiS'que ta ·Cflnnaissanœ de ces vérités est nécessaire .au salut dès I"âl!e ·de raison, et, qu'ayant à répondre devant Dieu de l'âme de ses 'paToissiens, ttmfants ou adultes. tout ctlilê est strictement olbligê en ,conscience die les en instruire, ·comme de les absoudŒ"e, Ie cas échéant. Ne •pas man-

•quer de rél!ppeler cette oblitgation aux parents, cllaque année, dès J'ouverture des catéchismes. · H. - tNe :pet'lch'•e jamais de vue le ' hut à ~poursuivre, qui est d'inst!ruire j et en même temps die former à la vie · chrétienne. !Donc, mettre tout en œuvre 1 pour Y parvenir, soit per.sOŒmellement, soit à l'aide d~1auxi liaires bien choisis et dtévoués. 'Dans la manière même de 'faire 1e cél,téchisme, prendre tous les moyens propres à le rendre réellement 1nsfructi'f, c'~st.là...di!fe didactique, apolo.g·étique, éducatiif. .J. IPour êt.re didadique, il doit réa· Ii~._.., trois conditions: discipline, rlci· tati01a, sanction.

·

a) La discipline d<lit ~.smer ·dans un catéchjs.me du ·commencement jus•ou'à la fin. n imootie de ·choisir le lo· cal le :olus favoralbie, d'v arriver avant les enfants, de les recevoir à l'entrée de J'église, de veiller à l'ordre, au silence, aux si.I!Iles de croix, aux ~u­ fliexJons d'evant t'autel, ·de 1~ suivre ;.usqu~oà leurs places ,et de tes faire sor·


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tir de m~e. - S'ay;pliq uer à tenir 1es enfants attenti.fs en les interrogeant ut~ à un .juS'qu'au demier, en enc!haînant lbien nes questions, en leur faisant parfois ·chercher eux-mêm~s la réponse, f'n les mettant sur la voie pour les ai~r à la trouver. 1>) la r~dOJtion du texte suppose et exige que celui-ci ait été bien appris .par cœur et mot .à mot, l·es enfants n'ayant 'PaS a Œeur :portée des formules synonymes tpour traduir:e une pensée ·<!_ont ils n'auraient •que le sens. C'est indispensable au moins pour les prières - et pour nos alhrêgés si su ceints et si substantiels de lru d octrine chrétien· ne. Ce point une fois acquis, - et tous les professionnels conviennent aujourd'hui de sa nécessité, - il sera lbon, dans les explications, de reprendre les questions oous une ·~utre fonne, ,aussi concrète que possilblre, pour s'assurer que le ..petit auditoire a oCOllllPris. A chaque séance, cha,que enf~nt doit réciter au moins une partie de la leçan du jour. S'il y a dans Ie nomlbre 1quelques déslhérités de .J'intellligen-oe ou de la mémoire, il faut en avoir pit·ié; essayer de les ins•truire à part et avec pahence, aifin die leur incul·quer au moins l'essentiel de la religion. c) ;La sa.ncti:Dn. Il en faut une, soit pour lfécompenser et encourager l'application, soit pour stimuler et réprimer la paresse. Pour connaître et corriger ses défauts, l'enfant a besom d'ê· tre aidë: il n'est .pas encore capable <le se dominer tout seul. Mais récompenses et punitions- o'attejgnent leur but que si elles sont appropriées au caractère, distribuées à propoo, avec mesure, en stricte equité et sans acception de per· sonnes. L'enfant a. .Je sens du .juste et tout passe-droit le révo.Jte. 2. Un catéchisme dloit être apologéüq·ue, aU!jourd"hui ·surtout et <lans la

a mesure où il 'peut l'être pour des en. fants. Car même les pLus jeunes saisissent fort bien les Objections qu'ils entendent contre la religion. Or, autour d'~ux, jusque dans leurs familles, beau. coup n'ont ,pas la foi, le dis.ent clairement et blasphément nos croyances et nos pratiques cathoHques. Il .Jes faut donc justiifier en les apprenant .à nos enJfants po.ur qu'ils en ·aient la c0onviction raisonnée avec les preuves id'ont Hs sont capal>les. ·Il f·a ut, en un mot, les armer sulffisamment contre les .ennemis de 'l ew foi. Et ils le 5eront dans ta mesu11e ,où le catéchisme sera cCJ./7TJ.Pris •et démPntré; 'Wm· pris, c'est...à-dîre .clairement et patiem· ment eJCP'liqué en ·chacun de ses term·es, de teHe sorte que l'erufant saisisse la réalité ca·chée sous l'envelodp,pe des mots; démontré ensuite par ides raisons pro· portionnées à son âge, comme -çelle du bon sens, de la divine autorité de Jé· sus-Christ et ce!1les •die l'enseignement de 1"Eglise universellLe ou des tradiüons constantes dM peuples. Employ~, à ~cet effet, surtout 'l'image ~~ la c~mpardi-son.

3. tfntfin tout ·catéchiSitne doit être éduca·tif. 'Puisqu'if a .pour but die for· mer à •l'a ·vie &uétienne, tous les d'forts doivent tendre à des réalisations pratiques. .En éclairant l'intelligence d'e l'enfant, il îaut aussi parler à son cœur et ldléci.der sa volonté 'à !J'action. 'Dès lors, il est nécessaire <le pr~arer cha'que leçon d'avance, d'en •prévoir les ·ex:plicatfcms, les comparaisons à uNliser, tes traits historrques à citer, et !à lpren<l're surtout dans !~Evangile ou !~Ecriture Sainte. On ne sera dair, précis et bi.en compris qu"à cette condition. S'appliq.uer tà con'Crétiser l'enseligmeemnt dans ·un des exemples o,u m'odèles, qu'il suflf·it de montrer aux yeux ou à l'esprit : U'IEnifant ]!ésus, la 1

Sainte Vie:rge, les apôtres, queliques saints bien choisis, et y r.amener, cha· cune à son rang, les ;prahq,ues d'obéis· saJ'IICe 1à IDieu, ~ux par~nts, 9_ux supérieurs, de prière quotidienne à ta maison, de tenue 1à l'église, d'assistance à la messe, de saint respect pour la présence de Dieu partout, ek. Le grand secret ,c'est d 'aimer beaucoUp l'âme des .petits. Cette ·énarité ren.d in'gérüeux et fait saisir avec empre-ssement . tout~ occasion q.ui ~e. présente d~ IID1Jfl!rner un tratt éd'tftant qui l'Ui ra;p,peLiera un devoir et }!e .Jui montrera oaimalble. (,Semaine <::atholique") .

Langue française Cours élémentaire LE MiAlUN AU V'r uLAOE

tes coqs saluaielllt' de ,)eur voix la plus fraîche l'aube du jour nouveau. Petit à petit, 'e& poules sortaient des poulaiLlers; les pigeons et les moineaux -voltigeaient s.ur le3 toits; le .berger fri.leux, •c ouvert de son grand manteau, gravissait lentement la colline, tandis ,que tombait la rosée. tM!me •E. Adam. 1UES M.O'J)S. - IE~liquer ·Les• IJllOts au· be: première lueur .qui se produit à Phori· zon. - Vdltiger: voler ~ et là, en se 'pOsant souvent. - Ifri leux, qui craint le froid. - Gravir : .monter avec effort. lJE5 IDEJES: Quand dit-on qu'une voix e~l fraiclte? - Quand elle n'esof pas fati· ge~. GUantd etle résonne bien) . .- .P ourquoi dit-on, ~ue les coqs saluent l'aube? - (Par· ce qu'ils chantent au moment où le soleil va se lever.) Dites comment les pQu~es sor· laient? - ,Les poules sortaient lentement, l'une a'p rès l'autre. Où reposent les pigeons? les moineaux? !les poules·? Poucquoi .le ber-· gu est-il frileux? Comment s'hatbillent le'3

frileux? Q u'est-ce qui produit la rosée? Le, froid de 'la nuit. - Comment ·j isparait la rosée? A'SSOCIAlliON 0'1DEES: .Oites comment peut être la voix: frniche, ,claire, sonore, do uce, aiguë, rude, rauque, . érai-llée, en· rouée ... Nommez Les oiseaux de ·kt basse-coli!I': coq. poule, poulie!, cane, Callléiid, oie, dinde, pi· gco~,

etc.

De q·upi se <:ouvre-t-on lorsqu'on a froi'CI,

qu'on est frileux? - · -D'un manteau, d'un par· df's·sus, d'une pèlerine. hoUJppelande, capote, etc. OR11HOORAlAHE: Ecrire les mots: coq: soc, roc, bloc, coque, calque - la Iàque, ta fc,ctue, .la bicoque - poulailler, batailler. tailder, -éoailler - manteau, mantelet, man· tille - rosée, rose, rosier. roseraie, rosaire, arroser, arrosoir. - Touver des veroes œmme saluer. ruer, remuer, tuer, suer, habituer, diminuer, oàistribuer, etc. GRAIMIMIAJR.E. - {. Justifier l'accord ·je saluaient, sortaient, voi1igeaient, gravissllit, tombait. 2. Faire renw-quer la terminaison ait et aient. Etudier les terminaisons de 'l'imparfait et conjuguer les vel"bes de -la dictée à l'impat<fait. 3. Recoooaiire tous les verbes à l'imparfait et en souligner les tenninaisons. 4. faire re·m arquer le « e • i3.près le « g • à • vdltigeaient •. Nommer d'autres verbes qui s'~crivent ainsi à l'imparfait. 5. Coojuguer l l'imparlait: être attentif en classe, avoir soif, saluer le maitre. 6. Ecrire la didée au présent. 7. Ecrire les noms singulierS, puis ceux au pluriel .

·LA OAiMIPAONE AU P.ETJT JOUR Au petit .joU!I', 1!e -coq· cchaniait dans la val· lée ; Médor, !e ch ien, se retournait dans sa niche et aboyait ·deux ou troi& fois; la gri· ve criait dans les bois sonores; les feu.il!es brui.ssaient sous le premier rayon du ma·


Un. Ollll:& ·l'at:& de la ferme, le ga.rço11 de ' lalx>u:r chantonœit ei marchait d'un· pas pe-sant. H entrait dans la grange et ouvrait la lucarne du ŒenH pour donner Ie fourrag~ auJ bê'te$· 1. !Expliquer ies mots et les expressions: au petit jour, va:llée, niche, grive, les bois sonores, bruissaient, premier rayon du matin, aHée, garçon de Labour, pas pesant, lucarne, lfenil, chantonnait. 2. Expliquer Iles idées du -texte. Quand lait-il g.rand joiJJI'? Pourquoi le chien aboiet-il? - (Il entend le premiers bruitSI de la campagne et de la ~erme) . IPomx;uoi dit-on que les bois sont sonores? Quand mar1:het-<>n d'un pas pesant? (Lorsqu'on es1 lourd, fatigué, qu'on a de gros souliers ferrés .) Où entnait le garçon de labour? Que fait-il? A GUOi s'occupe-t-il le restant de ~a jour· née? 3. Orthographe, vocabulaire: jour, jour· née, journalier, journal, journaliste, ajour· ver. niche, nicher, nichoir, déni·cher, déni· Oheur; feuille, feuillage, feuillée, feuillu, ef· feuiLler, effeuilleuse. 4î Attirer l'attention sur les mots à doutte consonne: allée, feuilles·, chantonnait, bruissaient, fourrage. 5. Rema.rquez: Œenil, chenil, courtil; !Pile, bilie. Trouver des ve...-bes ·comme: crier prier, ~plier, replier, ·s upplier, lier, relier, etc. lflailre trouver Je radkal. - Mette ces ver· bes à l'imparlait, aux deux premières personnes du plwriel et faire remar-quer les deux • i,. de suite. 7. - Ecrire tous les n011t1s de la dictée au !pluriel et failre dire les règles qui s'y rap· portent. 8. \Mettre les verbes au présent. 9. SoulÎ!gilez les veroes à ~'impat1fait, taire trouver le suJet de ces vetlbes et jus·tifier l'accord du verbe. 10. Remarquez ·le mot aiboyaH, Ie mettre i\ ~'in5initif, puis au présent et faire voir que

1• « y • se cltqe en • i • elevant un • muet. olt. Relever tous les verbes de la. dictée les rnetflre à ·la pn:mière personne du riel. IM!ON lJP!UI ViJJIJI.;AGE JI est joli mon vill~ge. Les maison.s ses entourent la vieille église. 1La flèche cée du docher domine les toits La ~:13!ce est pl'antée de tilleuls. Elle 1e centre de la locadité. la rue es1 de riants jMdinets. 1La boutique enfumée maréchal est ;sur Ie bord1 de la .route que la boullangerie.

doDC ·laborieux et surtout charitables. Ils a•aident dans toutes leurs dilfificultés. Que ·de fois ne voit-on pas les habitants de tel ou >tel village se réunir soit pour labourer, soit pour faucher, soit pour moissonner une proprié~ apPUtenant à un vieillard infirme ou à une pauvre veuve. Aimons ces rudes travailleurs. Conjuguer: je pn9fère mon village à ton village·

lliliS :~UBS OU Vti:IRJAÇ)E ~iles ne sont pas droites, les rues du ·vil· lage ni pavées le pLus souvent. Des chemins se dfu'igent vers 1a campagne cultivée; des L'ASPI.EGf OU VliiULAOE lOu sommet de la côte le village "'Pl-'ll.l·~• ruenes étroites cl boueuses ou des sentiers l travers champs lfelient souvent les hameaux Les maisons se pres,sent autour de jsd:8s. Petit à petit, pourtant. ces chemins le 'long diu. clair .ruisseau ombragé de ainsi que les rues et les maisons s'améliopeupliers. Bientôt, noutS franchissons pont. Tout de suite, voici les :premières 1IIÎ' te~~l. Le village, lui auusi, fait des progrès. sons, aux toits moussus, aux murs noirci&. !MON VLIJLA!GE A notre gaucpe. un cheval est arrêté JI est tout petit, mon village. Avec ses la Œonge. A droite s'élève l'hôte'!, dont toils rouges rq ui émengent du mi'.ieu des ar· seigne se balance au-des.gu.s de nos têtes. bitS, on le prendrait de loin pour une rose IIJES ,BRUI11S DU V'L'ILAOE 1Le matin, dès que la cloche sgnne Il se pelotonne f.rileusement sur le penlus, des fenêtres s'ouvrent ~e long de la thant d'une colline qui se chawffe en plein les volets claquent contre les murs. midi. A ses pieds, une étroite va'.lée où une quelques voix s'élèven,t: des voisins ligne sinueuse de Slaules et de peupl:ers ca· gent utt bonjou.r amicar•; un coq salue le che une petie rivière; sur sa t~te un vastè ver du soleil, un chien alboie. La forge plateau, où le regard Œile en tous sens. Il a maréchal s'illumine et son marteau bien su ce qu'il faisait l mi-côte, mon vil'la· sUT l'enclume. iLes a~iers s'ouvrent. Un rt· ·En bas, les lbrouilla.rds d~automne qui compagnoDJ lance à plein gosier un · noient tout sous lelllfs vagues floconneuses; refrain, un gamin passe en siftlant. en haut, le ven~ qui, les jours de tempête: Wlaie tout de ·son souffle impérieux. Mais lUES HAIBIT AJN'TS OU MlULAGE lluJ les -caresses du soleil et de la brise. iLes villageois patlerut le plus sou!Venl dialecte parti'culier, le patois. Ils sont llJES IAJRTJSANS lOU Vii.LLAOE cupés ' de ru·des traV\aux: soigner le Ile boulanger cuit ~e pain croustillant et labourer les champs, charrier des aou.r.rissant; •Je forgeron ferre les chevaux ou du fwnier, tailler, piocher la vigne, ou répare les charrues et les outils· le char· vaif:er dans Ies bors. ou les carrières, ron fuhrique les véhicules; le men~isier fait çonner, menuiser, ferrer, pétrir, etc. Ils des meubles; le maçon eève des murs; Je charpentier pose la cltallJente; l'ardoisier

couvre les toits; 1e cOII'doooier <façonne les soulie.rs. le taNleur confectionne des habits. Le lalboureur ou cuJtivateur cultive les champs. Tous travaillent au vir.age.

)l..JES AUTORHES DE ILA COMMUNE ILe président est le chef de la conunune. Il est aidé pa.r les conseillers communaux ~.\18 par les électeurs •de la localité. Ils aident '.le président à regir les intérêts de 1a commune. iLes agents de police et les gmies-champê· tres maintiennent l'oa-dre ou protègent nos propriétés. ILe curé est le chelf de la parois~. Il est chat1gé >des intérêts· de notre âme. Il est aidé oons sa suiblime tâche par le vicai:re. IDA VILUE 1ET :UES CHAMPS Quand tu viendras chez nous, disait l'en· fant de 1a vil1:e, .je te ferai voir les belles mai· sons, les palais et les grandes églises et nos rues si lbien éclair~, le soir, qu'on y voit comme en plein jour. - .Et moi, disait l'en· funt des champs, je te ferai voir les faillis où l'on cueille les b-aises, les noisettes et les prunelles, et les g.Mnds bois <de sapins où il fait sombre comme 'la nuit. !M,me Pape-Carpentier. LE Wll.JDAOE BN AUTOMNE

Le ·v~ilage en rumeur vaque aux 1n.vaux d'automne. · La batteuse, en broyant les ~is p!eins, ron· ronne; Le blé qu'on vanne vole en poudre hors du van; Les fléaux bondissants :résonnent; tout 1 l'heUTe

On versera le grain hlisant dant lu greniers. Jours d 'automne, vous les plus beaux, et tes demiera! La nature en mourant nous appa:rait meil· !eure. . Charles Ouérini 1Les mots et les· idées. En ~r.: qui eat anitœ et bruyant; - \'a.qu.e;. s'OQCUpe des


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6 travaux d'automne; - ronronne. fait entendre un bruit monotone, comme W1 chat GUi lai·! :ronron; - le 'blé vole en poudxe: ce n'est pas le blé qui vd:e en poudre, mais les pou.ssières et les balles; - vous, les plus beaux et les ..:Jerniers·: il y en automne des jou:rnéles splendides; mais comme \'hiver ap:proche, que ce sont Jes derniers beaux jours, un ~et se mêle à la joie de ll"écolter les fruits, d'admirer les teintes ~aunes et rou· ges des feuiHages; - la nature en mourant: e11e ne meurt pas, mais semb:e mourir, car en hiver, on ne verra ni fleurs, ni fruits, ni ft>ui.IJes qui sont la vie. Expliquer les mots et .m ontrer les objets: batteuse, van, !fléau. u\1.0N V~·LLA.OE 0 mon village, à travers Les prés verts Grimpant tes logis en pente .. Un ruisseau bordé d'aubiers A tes pieds Court dans 'la sauge et la menthe. A. Theuriet.

,LE DI!MAlNOi:E A.U 'VIlll..ll..AG E Voy~ combien l'on est tranquille

·Dans tout le viLlage aujourd'hui: 1Le moulin à la roue agile Et l'eoclume ont cessé tou-t bruit; 'Les 'bœufs ruminent à la crèche, 1Libres du joue' et du bran<:aJrd. Et la charrue ctvec la bêche Se reposent sous le hangar. Mauger. AU iM'OUII.JlN Tic talC! Voici le moulin. Cra! cra! bri! broie! Il est plein [)e gémissements •funèbres; Ce sont de malheureux g-rains, Dont on &:rase les reins Dans les ténèbres. IBri! brâc! Ah! pauvre (pl!titl Comme la roue l'aplatitl Son dos rejoint sa ;poitrine.

Il est roulé, d6rauli, poussière: et grain de b lé Devient farine, · Jean ·Richepin.

~n

Quand le lahoUtreur a fini sa tâche Et. dans .Je sillon &ais ouvert, encor jeté les ·d erniers grains de seigle ou de men\, Il prend deux rameaux verts à la iibre ~ buste; Et pour que, de là.:haut, le Seigneur hon juste Le bénisse et lui soit !avora.b~e et clémen\ Avec deux rameaux il fait une croix iru&te Et la plante au mi lieu du sol, C'est ainsi qu'ayant 4ini mon œuvre Comme 'le labou.reur dont j'imite le geste Je salue htunblement Je Christ en qui je crlU. :Et pour qu'il les béniSôe et qu'il 'les fasse Eu tête de mes vers, sur Je seuil de mon je plante ce salut debout comme une Arsène Vermenounouze.

.JlN E11B <La terre est blonde aux mois d'~té. Vive la bonne terll'el Les épis G:U'on va récOlter Ont chaleur et clarté. ·Le ruisseau désaltère La soLi des moissonneUirs Et des rudes· faneurs. Vive la bonne terre!

,Marc l.eflrend. Cours moyen

I. - PR.fiMliER ·LAlBOUR. - L enlionçait le soc. Il bandait se9 muslcles, màins cramponnées aux manches de poli, qui lui '(!onnaient dacs les ~ulea dans Jeg bras des secousses terribles. Il voyait rien, ni la plaine brumeuse, ni le :ni les s illons commencés, absorbé par effort.

tl.e saJtg, battant dans les artères de Basile, emplissait sa tête d'une bourdonnement de cloche. Un choc ébranla la charrue donnant à ~eroire que la machine se dis·lo<;uait. Basile s e :raild it, tint lbon, sentit Je g lissement du fer qui .touillait de nouveau l'ar· gile gras_se. Alors ·il solllffla à p :eins poumons. E. Moseny. Comm. : Quelle est l'idée

dominante de

ce morceau! (l'effort). Si l'auteur eCU rem-

placé l'enfant par l'homme, l'i'mpres•s ion res· sentie en lisant le morceau serait-el.e la même? 'Pourquoi?- l'hormne, la force, l'enfant, la faiblesse). - Quelles son-t les expressions qui dépeignent l'effort de l'eiiifant? Quel est ·l 'organe qui fit battre le sang dans les artères de .Basile? Quelle est la oause <de ce bourdonnement de cloche? - Quand vous voyez une personne [pâJir ou rougir, à quoi en attribuez-vous lia cause? - .Est-ce l'enfant qui enfonœ le soc? Quel mouve· ment fait-il? Que veut dire l'expression : les mains cramponnées? .(le crampon sert à r etenir ou à saisir). - ILe coutre, .Ie soc et ~e versoir. ~ Le coutre découpe la terre dans le sens vertical: c'est une lame d'aocier ou de fer forgé, mais ctu tranchant a,céré. Le soc la délcoupe dans le sens horizontal. c'est une pièce triangu~ai.re de fer, de fonte ou d'acier dont le tranchant es.t disposé un peu obliquement par raPJ>Ort au plan vertical du corps de la macltine. Le se prolongeant et se relevant en arrière, se continue ·par le versoir, uaque1 il est fixé . .Le versoir, qui es1 une plaque de fonte ou de tôle d'a· cier, retourne la tranche découpée par le coutre et le soc. Coutre, soc et versoir sont fixés au bâti de la charrue. Celui-ci se com~ose du sep, au .ITIO)'en du'G_uel la machine repose et peut glisser sur .Je sol, de l'âge pourvu de rnancllerons pour la mainte.nir et la gouverner; d'une tige ou d'une chaine à laque;~e on accroche les traits; enfin des étançons qui relient le sep '- l'age. ·En ti- . te de l'age se -trouve le r~lateur pou.r ré-

soc,

g'ler la ptofondeui du !a:boù.r. (Extrait ciu did. Larousse). - Voc: la:bourer, déflficher, cultiver, ensemencer, 1herser, sarcler, moissonner, fau· cher; les céréales: le froment, le seigle, ror· ge, l'avoine, le méteil. ~ 'la p omme de terre, la rave, la carotte, le cho u, Je navet, le rutahaga, ·La betterave, le colza, le 'Chanvre, ·le lin, Je talbac, - le trèfle, l'esparcette ou sainfoin, le Join, .le reg-ain. ,famiEle .de mots: lalbour ( la!bor, Jaborem) •lalbourer, laboureur, labourage, îahourable (!abor) laborieux, lalboratoire, collaborer, rol'lalborateur, collaboration - élaborer, é· laboratiO:n. - sang, sangilant, sanguinaire, sanguin, s·a nguinolent, exsangue, saigner, saignement, saignant, saigneux, saignée, res· sa igner, sanguification, consanguin (parent du côté paternel seulement) <!on·sanguinité, sanguine (peroJC}"de de ter :- crayons rou· ges) sangsue. Gram._: 'Les déterminati6s du nom: a) art ~de simple, élidé, contracté; b) le complément du nom. Réd.: Vous a.vez souvent observé un cultivateur labourant un clwnp. 06crivez son at-telage; 2. Comment il s'y prend pour tracer les si.l;lons; 3 . Réilexions.

OONSELLS AUX JEUNES FIU.ES DE LA OAMIPAGNE. - Fille de village, ne I'êve point la vie des 1Vitles, ne déserte point la ferme, ne te ,laisse pas tromper par les apparences; oo ne vit pas pù l'on ék>uffe; r este où l'on respi.re. La ville, sache-le bien, es t une sorte de serre où l'air chaud rem· plaœ Je soleil, où l'existence est trop npi· de pour être bonne, où :)es meilleurs fruits perdent leu.r saveur; on y vit de fièvre et non de santé. Sois donc, jeune fi!:e, la fleur -de ,pleine terre, éclatante et robuste, pous· sant dans la maison, à ciel dêcouvert et l l'air ~ibre. Vi& doucenrent, modérément et heureu.sement. Les rudes travaux n'ont pas été créés pour toi. Tu. te borneras à ·soi~ gner l'intérieur de la feJ11Tle, la basse-cour


9 et k potager, ton domaine est là et non ailleurs. Conun.. Expil. des expressions: rêver la vie <le la vil·le - déserter la ferme ·- vivre de fièv.re et vivre de santé - tromper par les apparences. Q uelles sont ces apparences? Pourquoi l'auteur peut-iŒ dire qu'on étouffe dans une ville, qu'on respire d'a ns la campagne? Qu'est-ce qu'une ser.re? - Différence entre une plante cultivée en serre et une autre en pleine terre - personne !haibitant la vme et personne habitant la campagne. Appl. - Reoopier la dictée en mettant fi lle de village au 1pluriel. - tA quel mode sont la plupart des ·v erbes? Pourquoi? Quels verbes ne prennent pa·s d's au singu· lier de l'impé.ratiî? (Tous les verbes qui se conjuguent comme le verbe aimer à l'indioatif: Ex. : ofifrir, offre.) ,- ceyJendant, ces mêmes verlbes suivis de en ou y prennent une s par euphonie. - Ex.: ollf.res-en. •F amille du mot .cha~ (campus) champignon, champion, cam:p, camper, campement, 'Call1'.1gne, caaqpagn.a.rd, campagnol ( rat des champs') .décamper, prendre 11a pou·dre d'escampe~ (s'enfuir), campos (cong!, repos). •R&I . .D'après le texte, faites "la COJll!Paraison entre la 'Vie dans la ville et 1celle dans la ('ll-mpagne. - !Réflexions.

Cours supérieur

.O.ICiiElE: UE OHAT Rjen ne orne dÏ'Vertit .COmme -un. cha l dans une basse-cour. C'est un spectac:e charmant. Le chat es1 -u n philosophe di&tingué, un poè· te, un penseur, un falbuliste. ,11 ,vit panni )es animaux. ·Rqardez un peu ma ba-sse-·cou.r, Je vous prie. [.e dog-ue qui a veillé toute la nuit, dort tout le jour dans sa niJche. Le pourceau grogne dans. sa souif!e. 1Le la'pi~ eSJt bête, le dindon est sot, l'oie es1 stuipide. Les unes cam:anea.t, les autres caquettent. Tous ba· vardent au hasard san9 écouter ,leur voisin. La poU!le, œt1e commère, jalouse la pintade, qui prend des façons pinœe,. de créole

et d'étrangère. ;Le canard, ce porc .de la geni vo:atiie, se goberge hideusement dans la mare. ·Le coq, œt hidalgo, fait 'l e lbra'Vache, promène et varie ses all'l.lies de capitan el s 'épudse en dévouement, en désintéressement et en galanterie comme un cheva'lier arabe. Le _chat, lui, est dans son coin, dans sa fourrure; il ill chautd·, il est bien, il est seul. 11 a la meHleure pl.u:e au 'soleil, il ne dit rien. S'il s 'absente Ullle heure ou deux, c'est fPOur a l,ler chasser dans "le ·verger, .o hasser non en chien, mais en chat, non pour les autres, mais pour lui. Que voulez--vous? la 'V'ie a ses !besoins miséralbles, H fawt diner tous jours; e1 puis, un chat de ~sse­ cGur est un chai honorabie et décent, qui laisse les .souris, ~i donc! aUDt tigres de gou·ttières. - Il a donc déjeuné discrètement, dans l'oml>re, d'un moineau ou d'un .char· dcnneret. Il revient, il reprend sa place, il se rassied, il .rêve, il observe, et toujour-s, et dans tous ses mouvements, et dans toutes ses actions, il ldéploie, ~vec son grossier entourage, ces manières de bonne compagnie, .œtte réserve, cette propreté de toutes choses, cette politesse _légèrement ironique, .ce demi-dédain indulgent, cette bien'VeiHance à gdfes ,cachées, cette supériorité voilée, cette résignation é!qante, cet Jégois· me SJa vant, graJCieux et sournois, d'un homme d 'eSiprit fourvoyé dans Wle réunion d' imbéciles. a) VOCABUiîJAŒ~E: chat: chatte, chaton. chatoyant, chatière, chattemite, chatter, chatterie, ohat-huant :- nuit. noctambuie, nocturne, nuitamment, nuitée - poule: poulet, pou· larde, poulette - ICOG: .coquet, coquetterie - soleil; solaire, solstice, 'héliattthè.me, hélioscope, héliotrope, ·héliothérapie, ·tournesol - .chien: canin, caniche, cynique, cynoèêphale, cyr.oglosse - volatile, volaH:e. lb) EX. D'INVENTION. - Faire coD.IlAi· tre Ues qua.Jités et les défauts du chat. Nommer des animaux de sa fami.Jle (félins). Enumé.rer: les !Principaux animaux de basse-cour - lei ili'Ver:s ord.rea d'oiaeawc -

ies

principaux oiseaux migrateurs - ceux . passent toute l'année dans notre pays : oisea.ux granivores, insectiv~res - ~es __.ux à 5ourrures - ~ anunaux qu on pour leurs produits - qu'on .c hasse qu'i·ls sont nui-siblès. - Citez des hal llitrtJC>n:; d'animaux (clapier, poulailler, etc). l r.llllla1isse:z·VDLIS des oiseaux qui sont l'emJIIIIII: de ·quelque vertu o u .de quelque vi· ct ou défaut {aigle, pie) dont Je nom est em;tJJB au figuré? ~utor, dinde, etc.) - des auxquels œdains animaux ont lieu? (chai échaudé aaint J'eau froi· ett.). - Que-ls sont les animaux qui jouent rôles- .les plus ~mportants dans les fables, celles 'de !La .Fontaine, en particulier? c) EX. GRAJMIMAlliC.A;UX: ·Elude du ver(3nte partie essentielle dé la proposition): I)Sinition - Parties composantes du verbe (rtdkal, .terminaioon) - Origine des verbes tfeulitrs et des verbes irréguliers - Nomlllf lk conjugaisons ( conjug. vivante, conj. lllrir) - modifùoations amenées .pa.r le modt, Je temps, la personne, le nombre (d~inir termeS!) - Emploi des modes, des lemps made indilcatili - Conjugaison des verauxiliaires et des 'Verbes réguliers des - Remarques orthographi:rues con· ces conjugaisons. - Sujet (mot qui remplir cette fonction) ,- Complé111118 du veribe (dir. ind. -circ .) Dans l'analyse logique -commencer J'é tude des pro• positions Sll\bordonnées ains i que celle de la tonjonction de subordination. Paire •œmo.r:~m'IT que ·les propositions subord. diindirecte et circ. peuvent être rem· par un ieul terme. Ex . Je désire que réussissiez ( votre s~s) - Je douque vous restiez tidèle (de ovotre fidélité) · travaillerai péndant que vous dormirez votre .sommeil) . Ici se pla·ce l'éde l'ad/verbe qui, le plus souvent, est rompt. circonst . - R. la dictée ci-des se prêtera facilement à œs divers exer· car elle c-ontient un 'nombre iconsidéde :verl:>es.

aa.MPOSITiiON FlRANCAiSEi DE LA jùETTRE a) LEÇX)N -PIREllJIJMlN.'\L~E : Définifion /Nécessité de -l a correspon·danœ. -Importance de la bien soigner . - MotifS! pour lesquels on doit écrire (con· venance ou i3fîaires). - IDiUicultés de l'art épis•tolaire (taJct, prudence, nuance9, instr.udion, esprit, imagination, teœur, etc.). Style {naturel. simple, sinon élégant du moins , correct). Modèles à consulter (IMime de Sévigné, L Veuillot, Eugénfe de Guérin, .Mme de Maintenon, Jos. tde tM ai.s tre, Paul~Louis Courier, etc.) - Ques-tions à se poser en li· sant un modèle de lettre: (A qui l'auteur s'a!Ciresse-t,il? Quel est le motilf de sa lettre ? etc.) - Que dit-il? Comment le dit-il? Quel est le caractère personnel de son style? pu'es•t·ce qui en ,fait l'o.riginalité?). b) m~IONS OU CONSEILS PRATIQUES CONOERlNAJNT tL A FORME OU LE OEl~f.lMONlAJL DE LA J;ETTRE. l. Papier (blan<: ou: légèrement teinté, sans ornements) . .,.... 2. encre 1(bo1Ule encre noire) -· 3. feuille (grand. moyen ou petit format, dimens-ions à indiq uer - toujours double, écrire sur le recto et le verso) - f'l. marge (varie de 2 à 4 cm sui'Vant Je rang du corresa>ondant) 5. vedette (majuSJCule, pas d'a bréviatioos, énonœr le titre de la personne à qui on écrit, parifois }a vedette est prkédée tde !'-adresse du des·linataire: Ex· Mon· sieur le ·P résident de la Commune de . • . .. .M onsieur le Curé de Sierre.. . Monsieur l'Avocat X. à Sion - ponctua tion à mettre aa>rès la vedette, date au commencement ou à la ~in. de la lettre). - 6. signature (lisible, sans paraphe bizarre, jamais d'~tnonyma t, pas <le post-scriphlm, surtout _quand on é· crit il un slllpérieur) - 1. enveloppe (blan· che ou teintée - dimens.i ons en rawport a• vec feuille de pa;pier à . lettre, manière de rlier celle-ci) - 8. adresse (lisiible, disposi· tions, place du timbre) 9. dfrancbisse· ment (indÎICationa ipéciales: reconun. poste de la lettre. -


10 restante. faire suivre, persomtelle, etc.) 10. finales de lettres exprimant : . a) Le Re~t (supérieurs, dames) gra-da· tion ou ooaoœ: ·Ex. t. Je $uis avec ~e pl•us profond res-pect, !Monsieur le Président, votre très hum· ble et irès dévoué ~SUViieur. {Signature). 2. Je .vous prie d'agréer, .Monsieur le Docteur, l'expression de mon ;respect. (Signature). 3. VeUÏillez agréer, :Monsieur . l'Avocat, l'assurance de mes sentiments .respectueux. (Signature). b) La considération, l'estime (lettres offi· cielles, d'alaires) : Ex: 1. !Veuillez agréer, Monsieur .. . , l'assurance de mes s~timents d'estime. 2. ld~, de ma considération distquée· 3. Idem, mes civi·lités (mes salutations) empressées. c) L'a.lfection (parents, amis) .Ex: -. Veui•llez agtréer, ·M ... , mon affection sincèr_, (mon IProtond a&'Chement, mes sen· timents alectueux et dév-oués (ou reconnais· Soa.nis). _. 2. Je t'embrasse bien tendrement - Tou· jours bien il toi. - Ton dévoué, - Ton in· time. etc. , etc. ·R. - Dans le proohain numéro nous pa.rleroo.s Ides :dillférentes sortes de lettres et des GUalités qu'elles doivent avoir. Nous donnerons aussi un hon nombre de sujets gradués, pratiques que MM. les Instituteurs pourront fai·re développer à leurs élèves; un court sommaire accompagnera chaque genre d'exercices.

-···· Enseignement du dessin

tl. iU deSSin â vr.t.e llfaprès _/LITUJdè· te plan. A. LA :JJIONE ,VIER11ICAIIJE. - L'enfant mdique au haut de Ja Œeui'Iœ ne point de dé-

pen, e1 après un essai ,(1~ aérienne) ilot~ re

la Uigne :vers le bas, en se wervant du de la feuill!e comme gui\l.e. ri dessicne de sode plusieurs 'Verticales de longueurs et couleurs ditiérentes. Pola' contrôler, il à !bras 'fendus Ja Œeuifle tlevant soi ·et se manide si en. bas la Uigtne ne peniche ni à te ni à gaudhe. Applïta.tion: ~ingi:es, aiguilles, dlous J gle plate, canne de .jane (la massette) iii de 'Plomb, règt:e œrrée, épi dres~ guette ronk:le, crayon, porte-p~wne, etc.

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I. 1.). B. tUA tlJIONE IHORIZONTAILE. fant marque W1' point, et après un es'Siai l'espace, il trace vers la droite une l-igne rizon:taie en se seman-t comme -gujlde du supérietM" de 1a ~eurlle. ~1 dessinera une série de l·igtnes tales en rvuiant la longueu.r et la Contrôler en ienarrt la (ew1lle à bras \>osée vertitlaliement devant soi, et j.uger !la 'ligne ,vers la droite ne s'incline ni qe haut ni vers. le bas. N'eiflfacer 1es trai'ts qu'après les corrections. AJppli.cations: é[>ingfes, règle plate, mier, règ,le carrée, d&:Î.IIlè'b'e, crayon, ·te;plume, etc. ()Fig 1. 2.) Autres ~RJ>lilcatioo.s: Tracé d'·une da-ns une position verti·cale, puis ld·ans position- horizontale, dJabord· au hait puis au tn1it !1-a.tge, au trait double, crayon de couleur; un gr-i11age, une d'es1Ca11ier , une galerie, une maçonnerie, Faire déj~ des essais au pioceau de œs ·mes motifs ma·is en petites !d-imensions. r!er 1a coulem des tracés (Fig. 1. 3).

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2. La <CO/TliPOSÜion IN,corative. DElS OOUiLBUR.S. - Il est nécessaire d<l!Jiller à l'enlfant dès le dt9but quelG!JeS recti.._,es généraies sur Jes couleurs, lpour {ai!re sentir, lui fai.re retenir' quelles sont associations simples :les plus les plus agréan:;Ies à l'œil. Le maitre sur 1e tableau une étoille à 6 branches l-osanges) de 50 l 60 cm de ld.iamètre.

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13

12 !ani de98Îne tcetfe lltoille sut sa. feuille et exécure •le coloriage :wec Jes aayons de rouleur pendant que le maitre garnira les losa~~ges avec des craies de couieur. Il y a 3 couf.eurs fondamentales: Je rou· ge, Ile jaune ~ 1e bleu. A:vec ces 3 couteurs on peut obtenir toutes les autres. Garnir de rouge le losange supériewr, de ja:une .Je 3me Uosange et de bleu [e 5me (Fig. II. 1) . On obtient l'orangé en ga.rruissant de rou· ge, pwis de jaune 1e 2me lOJsange. On abtient le vert avec .Je jaune et le bleu (4me [o· sange). On olbtient le 'VÎol:et a'lec le bleu et le roue-e (6me Œosange). Ces 3 nolWeLies couleurSI qui sont des dérivées de:; couleurs fonldamenta1es cons<t!ituent arvec eB.es la> 6 coulelllrs pr:tndpales (fig. II. 2)· Si on mBiange 1e rouge e1 l'orangé on ob· tient une t:ouleur diftérente, le rouge-oran· gé. De même on peut obtenir [e violet-rouge, etc.; donc oo a.UII'a 6 nouvelles cou.Jeurs, mélanges des !COUleurs IPTÎncipa[es dans le rapport du 1 à 1 t(fiig · 3) · Ce mélange peut se faire dans :tout a.utre .rawort, par exemple du rouge et une poin· te d'orangé; de !l'orange et une pointe Ide rouge (orangé-rougeâtre). dur 'Vert et 'Wle pointe de jauoe (!Vert jaunâtre) etc. En un mot on peut ob<tenir ,une infinité de couJeun <fUÏ se rapprochent plus ou moins ck b couleur pri~~tcipalle sui!Vant que sur la cir· <cooférenœ on se rapprochera ou s'éloigneTa de cette dernière couleur (fïg. li. 4). 1UES GRIS. - Le mélange des 3 coo:eurs fonUamentales ou des 6 ~Couleurs principales donne du gris. Ce gris se rapprochera de Ja rouleur prindpa:le qui dominera dans le mélange. On obtiendra aiJliS!i des gtris rouges, orangés, jaunes, veris, b:eu.s, violets. n y a aussi Je g.ris neutre. Les gris sotl't !Plus ou moins Œonc&. !Le noir n'est qu'un gu-is très foncé .

Ooul.:EURS OOMlP!UElM:BNT AIRES. Oeux <:ouleurs sont dites compl6mentaires qual:tt leur mélange donne du çis. Pour

:former du gris avec du rouge, je dois lui ajouter du jaune et du Œ:{eu. Or jaune et bleu font vert, donc Je 'Ver-t est complémen. taire du .rouge. L'orange est complémentai.re du bleu, le 'Violet est coq>l~mentaire du jaune et réciproquement. •D ens l'étoile cha· cune des 3 couleurs fondamentales est dia. métralemen1 ~osée à sa couleur complEmentaire. A.SSOOIA11ION OES COUILEURS. CONllRAST!BS. - 2 couleurs cœnPlémentaires l!'approohées l'une de n\utre produisent à l'œi.J .une association agréable. Donc pour Obteni;r le meilleur el'iet on associe Je rouge au vert, l'orangé au b:eu, Œe jaune au violet; en d1 autres termes, chaque couJeur Gera exaltée par sa ICOmp~émentaire : ces c:oulews sont mises en contraste ou oppœi· lion. Cela est enc01re vrai pour des couJ.eutrs plu:> ~:angées: uu vert jaWliâtre sera exalté par un rouge !VioLacé. PuiSGue le vert domine dans la couleur du molli principal 1e rouge dominera ldans la rouleur de con· tralSte. Il est ~rtant de 'l'emaquer 'lue sur l'étoile, le rouge violacé est diamétralement opposé au vert ja.une <'hoisi. Au gll'i& franchement neutre on pourra a·s~ocier •ChaiCUlle des 6 couleurs principa· nes; mais si Ue gris est co101l'é, la oouleu.r associée .qui fera le meiLleur effet Gera la cOlll'lémentaire de la dominante: au gris bleu, on associera ·u n orangé, etc. DE 1-:A VAllEUR. - On aqmente la Naleu<r d'une cowleur en la .rendant plus foo· cée. On dit au.s si ~ue le ton en a été chan· gé. Du bleu clair et du bleu ~oncé produisent un excellent etlfet. ~tte remarque se rapporte à toutes les couleurs, même aux gris: c'est c l'association rton sur ton •· Le 'b1anlc ~qui n'e&t <fU'un gris .très faible) se prête ~ toutes les liJSsociations; mais son emploi doit être j.udicieu.sement mesuré. La même remarque est à faitre au sujef des noirs.

3. Le ·crCAqais coti. <DIRECTIONS PRATIQUES POUR L'ENTRAJNEMIET AU CROQQUIS COTE. Auiani que possible on ne proposera que des objets pour lesquels le croquis a une valeu r. c'e s!f-Q-diTe ceux G'J'On peut faire fabriquer ou r~er Œ>aT échange d'une partie. Ces objets aboniden.t. Il est i.ndispm· sable d'aller du simple au composé, si l'on veut ob<tenir de bons ré&ultats. ,Le croquis des [onmes simples (cuhe, parallélipipède, ,pr~sme, cylindre, ~-) peul pré~der celui des Objets. Au d&ut on ldev.rait dessiner swr pàpier quadri!llé; par la suite •seulement on pourra desSIÎner .sur papier uni. On emploiera le crayon dwr (No 3) pour l;esquisse, le crayon plus tendre (No 2) !J>Our le trait définitif. EXOOlTilON OE L'ESQUiiSSE. - On commeuce par se rtndre compte à vue d'œil des ijimensions relatives de l'objet qui fi· xeront •les d·ifiérentes parties du croquis. On élab!H un rapport conven:able entre les dimensions des dilverses vues et celles de la feuille de ttes&in. En principe il faut faire grankl. On lais·se un espa.œ assez large en· tre T'élévation et Je ,profil ou le plan, afin Ide pouvoir •inscrire les cotes. Il faut que le blanc laissé libre ' par le crocruiSI soit égale· meut ~arti à droite et l gauche, en haut et en ba>S. tPu.is on procède à la mise en place des diverses .vues nécessitées par l'objet. Pour cela on suppose cet objet placé dans une caisse i<}Ui le renferme exaiCtement et on met en place l'élévation, le !Plan et Je profil de cette caisse ( c'est le paràllélipipt;de rectan· g!e enveloppant). On trace ensuite les axes, pui·s les grandes ,l ignes, les délai!& ne . venant .qu'après. EXOOUTION DU TRACE DEfiNITIF. - L'esquisse sera .repassée avec le .crayon No 2, de 11tlanière à obtenir un bon trait moyen. Les lignes caclhées doni on voudra signaler la présence seront rejprêsen.tées en traits ponctués ( . .... ... . ), lei lignes de

rappel en traii& pointi.Jlés (· • • • • • ·), aXe&, les lignes de coupe en pointillés mixtes (-.-.- .- .- .....). ,fNSORIIPllON OES COTfS. - tes cotes ~mesures) se placent sur de petites li· gnes pointillées ou sur des lignes pleines toutes f·ines, arrêtées .p ar des tlèches aiguës placées en regard des extrémités de la ligne à mesurer. Elles s'inscrirvent en écriture droite, très soi.gnée, très• lisible ••....3().•••• • iles lignes de cote se traœni iootea d'a· vance, avant de pren(cke aucune mesure. Les cotes se prennent toutes à Ja suite, ce ttui gagne du temps. Exemples du œbe (2 positions) et du pa· raflé!ipijpède (2 positions) (tfig. ~~ 1 ~ 2)· _ Exemple de la !boite à craie, sans couvercle (Fig. 111!1. 3).

4. Le dessin géométriqzte. tUIONlES DROI11ES P AlRA!l[,EilJES. CONSTRUC11IONS ORAIPIHIQUES. 1. Par un point donné (A) mener ,une para.!lèle à une d!l'·oite donnée (2 moyens). 2. A une •droite donnée mener une parallèle qui ISOÎ~ à une distance donnée (n) de ceHe d:roite. Au!Te moyen simpliJié. 3. Tracer à l'équerre des parallèles équi· 1dis·fan tes. 4. Tracer à J'équerre des ,Pill'aJlèles à une droite doonée (AB), ei don~ ·une parall~le !Passe lPai un point donné .(P).

5. >Le tkssin tperspectit à vae. ~BNT ON SE SERT DU CAJDRE

1ET DE LA 1RBOILE. .- 1. Placer le ca.dre au bout des braEil rtendus, en ayant soin de le maintenir paraiJièle a:u \Visage et vertical, 'C'est~-'ldire en veillant ià. tœ qu'il ne penche ni en avant, ni en arrière, 'ni à droite, ni à ga'llche. Le fil à .plonlb · ~aoÜitera l'obtention de la .verti-ca,Je. 2. La règle, maintenue à plat sur le bord du cadre au moyen des pouces, prend par eux, ioute position que l'on •Veut donner. 3. Les observations pe:rsa>ectïve$ faites. l


u l'aide du cadre .seront effectuées -d'un œil, l'autre restant fermé. En rega.rda:11i notre modèle l ira'Vers ce cadre, les lignes prennent tout à coop à nos )~ux u.ne orien~tion précise. Prenons !COmme modèle une lfiœlle tendue entre 2 points quelconques. Faisons, au moyen des pouces, coïo:dder le 'bord de la règ\Je avec la droite observée. iLa diredion du boro ode la règle est la direction perspective de la droite. Cette diredtion peut ee nommer o. 4. (bo:rtls g.r adués du c:Ld~e). On IPOrle œtte direction obtenue sur le des-sin en plaçant toujours les bords du cadre parallèles aux bortds de la i[oo.ille. (•Fig. IV. 1 . ) . On marque 2 points de la direction sur Je papier et on joint ces points sans l'aide de la règle. 1- Tootes les lignes d'un dessin ldoivent être tracées à main levée. ,_ Voilà un ,prob!èrne réso1u e'l des p:us ~mrportants, puisque 1ou.s les dessins se composent en grande partie de droite!.. Exercices: Observer et otra.cer soigneusemenrt un (grand nombre de !directions de droites ('Cordes ten-dues; arêtes de murs, de meulbles, de tables, de 'bmeaux, ICI.e boites, de cubes. de pris.me.s, etc). Otoisir de pré· lérenœ de grands modèles. Le même modèle pourra tdonner lieu à de multiples obser'Vations !Par de simples changements de pla· ces de l'élève. ILES ·~'tiCAJIJES . - H es·t inutile de chercher leur direction. Principe: les droites 'Verticales dans la nature restent verticales sur le des&in, c'e5Jf-à-dire que noue lss représenterons toujou rs parallèles aux bords AoB et CD de notre feuille (fig. V. 2)·

M'ISE EN ffi..ACE D'UN ANOIJE. Soit l'angle ABC fo.rmé par les arêtes d'un mt:uble (!Fig. v. 3). Portons sur 'la feuille la dill"ection !Pef&pecli\le de la droite B C el man:pwns B le sommet de .J'angle (Fig. V· 4). Par B, faioons passer la diredion de la droite A B, prise de ·la même manière. Il reste à 1rou'Ver les longueurs des côtés de l'a~le. ,La longueur B' C' sera choisie ar-

IlS leçon bitrairement <l'après la grandeur que. noliS voulons donner à notre dessin, soit B' c. l ..lteCie'Dl:e· Observons une 2me fois les lignes B C tl 1· Maintenant <;ue vous savez toutes mon· A B à l'aüde du oea.d!re et de .la règle et pJ1. rer les mailles, nous apprendrons à faire un cisons cette observation. Si la longueur petït bonnet pour votre poupée. Mais aupa· B C intercepte sur le bord gradué de la r~ 11vant 11ous voulons examiner soïeneusegle 4 cm et la ligne .AB, 2 cm, nou.s con· IJrlll celui-ci, alfin de trouver Jes qualités cluons que AB a une longueur égale à la d'un bon tricot. moitié de B C et nous utilisons le .résultat Touchez-le. - Est-il .raide? _ Se laisse· en faisant .B'a y2 de B'c. L'angle ABC ~étirer ? - Y a-t·il des mailles p:us grosest maintenant représenté en direction el en ltS les unes que les aules?

=

grandeur. . Remar<tues: 1. les mesures <loivent se p1endre aux mêmes d istances, à bras fendus . - 2. Le cadtre est le régoulateur qui garan1it la ·position correcte de la règle. 3. n est bon de ramener les évaluations l des rapports ·simple5. ainsi 44 mm : 67 mm 40 : (j() = ·;•. 'Exercices: Troa.œr les directions et let grandeurs relatives des côtes. d'angles valiés. angles droits, angleg aigus, angles obtus dans des positions d~érentes ( 2 ba· guettes Ide !bois, 2 ficeUes tendues partant d'un même clou, liste des olbjets. déjà cités).

=

Par l'U5age bien compris du cadre et de la règle, I'&:Lucation de J'œH se produit dans un temps lrès court, et une fois cette édu· cation bite, ces 2 instruments deviennent inutiles.

un bon tricot est donc souple, élastique régulier. 2. Mesurez une eoudée :de laine et mon15 mailles. (Travail cOIIdectif et en me-

3. .Pour tricoter, il faut d'ajbord 9llvoir teles aiguif:es et la laine, c'est ce que je vous apprendre. !Prenez, de la main l'aigu~.d.e parlant :les maiHes. La Jaillt et l'aiguille lilbre se tiennent de la .mai11 choi~.

()isting'Uotw d'abord les espaces de œtre 1111in: le premier se troove entre le petit doigt et l'annulaire et le deuxième entre l'inet le majeur. Voici les mouvements à

1. mettre la laine sur fe petit doigt de la droite et la faire passer da~s la main le premier e51pace; 2 faire ressortir la laine par Je 2me es-

Travaux manuels

3. mettre Ja laine deux fois autour de l'in-

Maille à l'eftdroll

(Faire r€péte:r plusieur& fois l'opération les élèves en eomptant et en indiquant mouvements, jUJSqu'à ce qu'elles ·l'exécusans hésitation.

·PLAN 1. Etude du bonnet à cou•fectionner quant à la qua•lité du tricot; 2. :Montage des mailles; 3. Tenue des aigui1Ies et de la laine; 4. •Exécution de la maiHe là l'endroit; 5. 'Maille de lisière; 6. Théorie du bonnet; 7. Mames swjetées .

IMA11B~IBL iQE IUA IMAJIT.RES..'m El

peut .aussi tenir la de la main gau<:he en serrant dans la au moyen des trois demiers doigts brin de laine qui passe sur l'index gauCette méthode nous paraît la plus simr mais certa·ines personnes prétendent que enfants réussissent moins biea de œtte

façon parœ G,U'elles écall"lent trop ·les mai)• les. C'est une a!llaire d'habitulde. L'essentiel es<t que l'on arrive là tricoter lestement et %'6gul icremen t. 4. lei commence t'étude de la .maitle à l'en· droit. On relève la première mai<Ie en le prenant sur l'aiguille droite. ayant bien soiu que la laine soit derr:ère l'aiguille. La maH· le à l'endroit se fait en ~uatre mouvements: a) entrer d'ans la maille de bas en haut; b) meTtre la laine sur l'aiguWe dtroite; e) tirer la .laine dans Ja maille. dl) lâcher la maille de l'aiguille gauche. Continuer ainsi jll!S<i'U'à la dernière maille. 5. Cellle-'Ci ne til! tricote pas, mais avant de la pass~ sur l'aiguille droite, il' faut avoir soin de ramener la laine devant ,l'aiguille. On tourn~ 'l'ouvrage et .o n tricote la première maiible. Ce procédé don.ne p!U5 de rélgularité aux mailles de Ji&ière et évite Jes nœuds que les en5ant& !ont si tadlement en :passant la laine iderrière d'aiguiile au lieu de la pae.ser de vani. 6. Voici la théorie du petit bonnet en question: iMonrter 15 maiLles, tricoter 15 tours (les ·tours se eomptent aux mai,l'les de lisière Il d~H y en avoir 15, œ qui ,d onne un carré.) Relever les mailles de lisière en prenant, pour ,le premier côté, le brin de <levan't de la maille de li&ière; tourner l'ouvrage. triJcoter 2 aigruilles puis relever les mailles du 2me eôté en ~ant le brin de derrière de la maitle de lisière; tritoter 15 tours. 7. Pour termi·n.er, on tricote les d'eux premières mailles, puis on rabat ,la. première sur la deuxième; on ,tricote la troisième et on rabat la deuxième sur la troisième, et ainsi de SJUi'te, juSI<j'lllà œ qu'il ne res.te plus qu'une mai~le {maii:es sUJrjetées). On ne casse pas la laine, mais on agrandit cette dernière mail le de manière à ce que le peloton puisse passer dedans; on tire la lai· ne et le !bonnet se te11mine par une petite dentelùe 9ui sera l'objet de la leçon suivante.


16 ~BM~.

- & doublant les proportions, cette -théorie peut serviT pour un bonnet de ·bébé. 1Pendant ·l'exécution du travail, surveiller attentivement les êlèves et les placer à uue certaine d·istauœ les unes des auh"es pour éviter les •accideuls si lfaciles à se pro:!uire avec les aiguilles. Ne jamais pe.rmettre de les porter il •la bouche ni aux cheveux.

séances dnématogra,phi'ques très ressantes et très instructives. ceUent appareil peut être installé n'importe :quelle saLle pourvue de :dairag•e électrique. Ses fiLms sont nets et présent~ av·ec une .grande trise. Vo1ontiers, nous le dons aux •autorités scolaires ·et à 1e personnel enseignant. ~M. s'est fixé dé'fintivement à Stoo.)

' ECOLE ~PRIMAIRE ORGANE DE LA

=ttott=

Le cinéma scolaire

SOCIITB V A.LAISAllllJ

Variétés

l.e Cinêma, c'est l!a grande attrac· tioo, le grand d~vertissement à l'o~dr~ A l.'EOOLE. - Georges, combien du j:our, le théâtre généralisé et rots a la portée des 'Petites \bourses, ·l e spec- et 4 - 11 , Monsieur. - Tu n'y es pu, tade popudaire par ·excellence. Il ,,,st 9 12 13. - Et pourquoi pas 10? ç~ non, M'sieur le régent. C'est 5 l'obj-et d'une ré,::axe trè~ a1~hve de !.1 qui fon.t 10. ,p art des firmes et d'un engouement ; EèV'l'.eUX de la part de la fouJ.e. Oha•que 1 • Lors .d'une inspection dans un ·localité tant soit peu importante veut le -d·!alogue suivant s'engage entre un avoÎ1" son cinéma. :Et ·quel .cinéma, interrogé et l'inspecteur scolaire. gra·nd >Dieu! Bien. souvent, eest l·e ci_ Hé bien, puisque nous sommes l néma .corru:pteur, ~citant à ,}a crimina~ tude de 1\histoire naturel.!e, pourrais-tu, lité précoce et ·constituant un danger ami, me dire une padicularité de la pour la mora'Hté publique; presque - La gi.rafe est un animal or·~···~~au•;• touj1>urs, c'est le -cinéma plus ou moins l' Aii.<;ue, sa taille est si é'evée que néfaste par som adion sur le système peut regarder, depuis le 2me étage, nerveux et l'imagination des j-eunes l'intérieur des maisons. ..:..... Bravo! dit l'inspecteur, en Jen•cuul• spe-ctateurs. C'est -contre cette action permcteuse même temps le maître. Et maintenant, du cinéma public qu'on essaye de réa- rais-tu me citer encore un autre anilllll gir de nos jours. On .crée des _films q':li vant en A!rique? ·non seulement sont ino'i'fenstfs, mats - Oui, le chameau. - Bien! et quelile est la taille dl1 'qui ont une ·rée11e Vlaleur instructive et meau? édueativr.. - •Il est un peu plus petit que M. Ce bon .cinéma trouve natureilement pedeur. sa pla.ce tout mdtquèe dans lt>s ~col~s - Pourquoi donc le chameau est-il où -il peut ·être solbl"ement employe so~t à titre de 1'écréation, soit surtout à tl- petit que moi? - Patx:e que ~e régent a dit que M· tre de démonstration d'a ns ·certains pecteur était le plus granid chameau ·Cu urs: histoire :naturel1e, géographie, connaissait. histoire nationa·le, etc. ('Ceci ne s'est pas passé en Valais). !C'est dans cet ordre d'idées que M. Pa·ch·e de Lausame a donné au Collège et aux 'Ecoles normales de Siou des

D'EDUCATIOlf

10,

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·----·..

SION, Févier-Mars xg::rs

A la base de l'êdocation Saint Augustin avait cout·ume d ,appeter saint Aimbroise, évêque de Milan, JlD J>ère, pa·rce qu'il l'avait engendré a fa vie de la .grnce par le s. Baptê· me, selon la parole :de s. Paul: « Je vous at engendrés da.ns le Chri.st ». IDans un ordre d'idées :un 'Peu diff.érent, l'instituteur est aussi pour ses élè· ves un père; pè:t:e, .parce qu'il développe en eux )a vie die l'esprit; ,père sur· tou·t, par l'affection qu'il doit leur témoigner. lDe fait, .celui qui à la ba-se de son activité éduca,triœ .ne pLace pas un sin· cère et profond amout' pour ses élèves, fait fausse route, et s'expose à ne tirer aueun profit ·de SeJs fatngues. L'œuVII'e de l'ooucation doit ·être une œuvr.e de coO',p:ération entre :le maître et .son disciple, et comment voulez-vous que ce dernier -coopèr·e, s'ill sent que vous ne l'aimez pas, s'.il anive à comprendre que vous ·êtes introduits dlans une classe, non point par amitié pour lui, mais pour votre intérêt matériel avant tout?

Ne nous abusons point; il y a chez Penfa.nt un sentiment de psychologie très fin, qui .pour êtr·e encore plus instinctif que raisonné, ne l'induit cependant ,point en err.eur. i0'1nstinct il se por;te tà où il sent de l'affection, mais se dlétourne de oellui qui n'est pour lui qu'un indiooent. .Pour nous attacher P•enfant, il n'y a qu'un moyen: l'aimer, car l'amour nt' s?obtioent que :par l~amour, diu n·ste, id comme airieurs, et ,peutque partout aLHeurs. être p.lus Evildtemment, il n'est ,point d'éducafoeur 'q'U'i ne soit convaincu de cette vérité, mais y réfVé!chit-on assez? Tr·op ~ouv-ent 'ne regaTde-t-on pas la cha.r · ge d ,instituteur Œmme un siiil!ple métier destiné à nous donner le pain ·de chaque jour? Consciencieu<Sament cm ,p reparera sa dasse, on corrigera les devoirs, ·On ,gera régulier et ponctuel, et pourtant les résultats Ille répondent point .,aux effor.ts ·deplo)llés .. Quelle en est la raison? Cest que le maître n'a IPRS su se faire aimer; il ne possède


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