Supplément l'Ecole primaire, Annexe No 5-8 Mai-Août 1925

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72 gapida, au cours d"unt récit de la guerre qui se termina 4>ar la dgaite des Maures el la prise de Grenade par 'les Esq>agno!>s, raconte qu'eu 1484, 1le comte Tendilia qui as· siégeait ~!hama, se 1J'o'!lva tout à coup dépourvu de numéraire pour p;cyer la solde de ses troupes, lesqueliles ne tardèren·t pas à eXJprimer hruyammenl leur mécontente· ment. Tendi'Lla imagina alors de distribuer à ses guerriers des morceaux de papier numéroilés et revêtus de sa signature, en même tennps qu'iŒ rpU'bliait une ordonnance a:>.rescricvant aux halbilants de la région, sous peine de mort, de licvrer aux salda:ts, en échange de ces p31piers, 1es denrées. qu'Hs détenaient. Antonio Agapi.da assure d'aildeur.s que plus tard Tenrlii'la, • honnêtement et duétiennemen~ ., racheta tous ses papiers. Et c'est ainsi qu'aurait été c1"lélé «e hhllet de banque.

Accidents évitables Un professeur de médecine de Paris, à la suite de divers aocidents arriJvés à domicBe dans la man~puilation de petits an>areils électriques, r~e quelques règ>les de s.êcurité très simlples: ne jamais t~her un 1:>ou!on ou une lampe électrique avec les mains mouiJ,lées ou ll'Vec ~es pieds nus sur Je carreau. ne jamais toucher simultan&nent un fi,J électrique, un boulon ou une larqpe et un robinet d'eau, de gaz ou un radiateur, en somme tout objet relié • à la terre •; enlfin ne jamais démonter un appareil branohé sans avoir coupé le comptent' d'appartement. ~;L'huile de pépins Depuis la fin du XVIUme siècle, on a cherché à extraire l'huiJe des pélpins de raism. Mais l'opéra1ion .n1est devenue intéres, sante qu'QtU moment de la guerre, quand les matières grasses furent devenues si rares. Hie a été awJ.iquée en franœ, en Italie ct dans le Wurtemberg . La séparation des pépins du marc distii!Lé ou non ne peut s'effectuer êconQilliquement .par ~e vHiQUlteur

lui-même qui en laisse le soin à des coopt. ratives ou à des wines spéciales. Un hectoJitre de vin laisse en général 4 kilos de pépins, et 100 kil1os de pépins rendent lO litres d'huile. Les ~ins. doivent être traités irmmé'diaiement, Slans quoi l'huile s'altt. re. •Le premier pressurage à froid fournit une huile comes.tiible, conpuée à l'huile d'olli<ve de deuxième qualité. Le pressur~ à chaud ou ['extl'lll'Ciion par des agents cbimi.ques ne permettent .que des emplois in· dustriels. Les résidus de pépins servent l l'a.!Lmentation du bétail, ou, s'ils ont élé frailiés chimiquement, comme engrais ou COllme combustible. Enfin le maŒ"c lui-même Ill utilisé comme engrais .

Pour savoir la gêoaraphle Un insiituteur de l'Yonue désespérant d'apprendre à ses élèves les sous-qJréfecfu. res de son département ,Jeu.r racon ta cetlt petite histoire: • Un aour que :j'éprouvais, à La dtasa, une soif de • lionne •, 1i!ai tP U voir à GUoi • l'eau sert . . En homme de « sens •, j'y • joignis • un peu de sucre, et je m'écriai: Maintenant, « malons •, « tonnerre.! Bien rlpllquê Une automobile est arrêtée sur la route cantonale par un âne qui s'est mis en tra· vers mec sa carriole. le •propriétaire de l'âne, un brave pay· san, s'excuse et fait ranger son équipage le long de la haie. _ - Au revoir, vous deux! salue le chauf· feUtr en repartant. 1L'homme des champs :t compr:s : • Boni ce monsieur-là me 1prend' aussi pour un bourricot. . . Pas gentil, le mons.ieur. • Quelques jours après, nouvelle rencontre. Cette fois, le paysan ne bouge pas en 90rle que l'âne se met à ~raire. - La sale bête! bit le chauffeur. Voici qu 'elle me donne un concert. - Mais non! i])roteste ,le paysan, Jll()ll âne !VOUS a reconnu, et, comme il est poli. c'est aiiJsi GU'il Slllue œux de sa famille.

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ECOLE t~.l

PRIMAIRE 01-tli:._ANE DE LA

SOCIETE VALAISAlfBB D'EDUCATlOif n·) s-B

.A propos du Cours 'k

ngue

SION, Mai-A out t!Jl!l

de la même datte pr{tlld odllïciellein<tlll f tl"i1üUalLve de l'étude d'un no11veau ma·

Ir auçaisf~

nu cl. rR i·en de ,pl.us naturel qut' de fa1rP <lifl•pel au COID<:Ours j u>Cl.•icieux du persnn· ne.l éducateur. Qui mieux qu<> l'OI IV'l'Î81'

r.cs malliH'ls dr I;1Hguc frança1s-t 1 rrsrrits IPOlll" nos ·élcoles .ptïlllGires ' ~érieu.x et eXjpérimmtê p eut iUg{~r de t·a 1 1 so1 1[ l olbijrt d'alflll''l"·é.cia!ions ·contradic- ' rak:ur praüq.ue d'un outil? lo·,re!,. Ceehe qu·estion rntéresse d'a~MI<'.urs Y a-'l-il Ilà de quoi s',a larmeor? Nul au·ssi les famiUes qu'il Ï.mjparif,e de mC'lkm~nt. I.e silüt1ce de 'l'unanitmité rét>re au c.ourant de nos méfu'()(ies de IIT"a· g.n11ra1,L peut-êtr·e aut.otL.r d'un m;wucl vaU SICOlai.re, su.rtou•t lQIŒ!qu'il s'agil panfait ou bien ·ltà où J'oo s'endort dans d'un enseig.rllem.ent où la p:I1étpa•ration FHlidiffér:encc. pré3coft~ai.re est si iTTIIPortalilte et la col-

l :a diw.erJgence des cwinions invitte

-~ j

laborati()[l domesthque si désirable.

L;l,ud1er et à creuser J1'1us :proforndémen t j . IDes :prOifessionrruels de ~'éducati0111 déla quesUon de l'elflseilgnemffit de la , pioœrornrt peut-êbre que Yopinion iPUlbl ilan.gue marernem·e. C'oot ce qu'a pensé ! que soit ~ais~e d'un. lj)rdblème as~L ne ~pa,rtoemoot de Plnsbrudion ,pu·bli- 1 •colll/J)l~qué. Comme si l'onpou'VIait vouer lq11c qui se préoocupe aJCbuellffi11ent de aux intérlêlls éducahfs une a;f;tention mise .au point des roa.nuells pour le 1 l ttroiP lange

-et brQp sympathique! Pom! )Valais romélnd. • 1 de jaloux ex~clusilviSII1e! Une ci1110ulaitre ·d•u 17 juin invit.: le La culttl!fe hn'g1uistilque de nos enJpcrso:nnel enseignant à c~Ha:bD!fer à ta ianls vise à urn double but : metbœ à reda·ction d'un lilvœ de lecture desrtmé Leur diS/Position le tPrinc~paa insbrwnent au ·cou'f's moyen, et une autre dn::wl·a ir.e de l'favail i.ntelleotuel qu'est la parole 1l;1

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et prmroquer dans lelllrS

âin1t"S la for.neUie se rbllfur1q ue en deux bratc.hes matmation de cet ensemlble d''irllées qui éta- t·resses. Cormjpren'drre la ,parole dtau. !:jht entr:1e les hommes d'un même grou- trui p~a.r l'audition ou la tooture et exPf'illle<n! une COJ:I1llnunawté Sjj)ilritu CJl.Ie. prr~mC!l' sa ,pr~re IP'ensée pa•r .la paroli! res deux ~âchJes, dëgélig·er ba forme et ou 1"'êcrituŒ"e. m rkh irr le fond, vont néOOSJSa inmumt 'La lecture et la c0111jposiifioo, lecture de ,pairr dians une édn.tlcatiO!n rationncl.Je. visuellile et aulditive, cOi!TIIpooitiQn oral'.:' Chacun a 1'01ocasion d'olbserwer au et éori•te, constiltuenrt 1Les deux foyers d~ foyer les phases de la Cf!oissance hn- l'enseilg1Il efmenlt lirn.g,l..t!Î st~q ue ~t suriVi~ uistilqrue d~uis le p.œmi·er balibUJtievronlt à la so0'1arité. Les aurilres exe~.1ci· ment à peine inte11i.gi'bLe jusqu'rà l'usa- ces, aoquisition du vocalbuJaire et gym· [.!e C{mranJt de la ,parole. L'irrtt.el!Hgence na'St:iiquoe gtrammaHcale, jouen.t des rôde l'en'fa!Ild:, sous l'irrnl!lui1sion de l'ins- les in:ntpoiltantrs et indi~salbles certes. fmc.t imi~ateulf, mèt ·en œuvr:e lies mallé- mais aux~li:aires et sUJbondloonJés. r:aux richoes et variés ~tés palf tres \Sans ra riffiesse du vOioalbullaire, .ta sens. ainSii que les inelilf;atbtes ressour- 'OOiiJJipréhrernsi.on e-t l'expression d:es i dée~ L'e'S de l'aide materneltl'e. r'€\91lerut <pn-écarres et emlbarr.asséels. On Ainsi se renouvev]e sa•ns cesse cett·e 1 a <:OIIIllpla:~é J.e-s vo,carbles à des soldats. mct'Veillile humaine: Des Ièvi-es qui ou- Soit: sollldtats die 1plomlb dlans les list-es v.nent à l''intdU1~enœ la poll'te d'entrée rooniVentionnelles du drilotionnair.e et les da!Tls le monJdie socia.t. sérjes d'e motls sans lfa.ison l10gilque. :La cuihtune linguistnque jusqu'ki li- so~d:all:s en chaitr et en os _9rans Les v.rée le plus ~ouvent aux blasar1ds de l'é- raiillg-s or•glélnisérs d'un texifle suivi. C'est durcation fami[irule va sulbirr la disdpli- dooc dlans l!a conve:ooation lfamiŒière ne méltlholcl'~que de 1'-ense~gmement oco- de la leçon de choses, dans t'exet1cice lairr·e. Esd:~ce que l'élcorie VIa renier la de la •te:ctu.re e:xrprli.quée qu'un terme méthooe rnad:ernellile? Pas ,plllô que te él!JJ!paraît avec la JPhysionOilllie disd:incja,ridin1e.r n'arm1êhe Pélan d'urn sau'VIéltive .cJ.re sa sÎiglnitf·uoartion exa·cte; c'est }à geon qu'il f.ranSjplante dlans l'€1Ilidlos que se fait J.e 'Pl'U-s j udilcieuSEmlen! J'.en. r.a f ionrn.eDilemeni tPrêtl•atré. rirohissemenll: :du vncalbu.laitre. L'ét.ude ID'u111e pa.nt l'ëoo'le, P'é!Pinière de la du vocalbullaire n,a d'aiHeurs .pias prépenslée, amènelia .].a lfa.mifka~ion de ·tenidJu à l"hég-émooie dans la ~Oii'ItiJation nouveLles formes ~r;essives et la mul- ·1 ingu'ÏSti'q,ue. llJpl1ùcatiOtn des êdées; d'autre p1arrt elrle Tout autres ont êfJé les aspi.ralions émonkiera ·les fausses notions achèv.e- dre l'enrsei,g;nem~l1Jt ·gtt"élilllmaUcat at~quel .r·a les tPensées. trorP rllidilimenrta~•es et re· est échu le rôle de turteur à P'égard dt> dressera t.es foil1lles ÙlJCorrootes. l'.an1tire juvéni!Le, no.n 'POlhl" giêner sa Les idées, Mtio!Ils albsilraires, ne aro·issa,nce, mais pourr diri~er l'ascen· J')OUrf<>Jlt pas être Wa~portées d:e toU· sion du i~une ~prit et rectifier snn f-œ !Pièloe»s de I'esp.rit aJdJt.lllit•e dla111s l'Îtl1- port la~liigle11ce en ipleine m>ÎISSélil1ce; e11Jes Uéoo-le s'est a1donnée à cette tâdH' cxiogent une lon.gue p!I'épall"a.tion <:on· tukiœ et oorredrilce 'Parlois jusq·u'à crète. na issent et se dév>elopj}1elnt Iente- l'eX!cès. La systénmrtisation et ]a Slpécira. mell1it cdm!rne des g·eJrmes d~osés d:ans lisation grammafiiaal.es de l'e!ffolit, ex· le terrain de l'o'hsett'Vation. c.t:Mentes en soi, ont ;peu à preu owblié L~ense~gmemJetllt die la JoantgU•e mater- 1 leUJr rô1e seoonkfaÎ!re. Etl~es ont id'ltro-

d11lt prématuréme.nf des uotions gnam- ti·culièrement diftfici les. En outre. rernm ;:d~oalles f.lrop absbm11·es et l'a.ocwmula- •ploi ,plus él·wdu de la méthode inidlucti!ion die règ1les df\une v.aleur :pratique ve oconstitue une œrtaine nourveau·te rrès discubalbiJe. L'·ense1gnement Jilllguis- belle qu'un sil!lljp1e cha.ngemënt de mit· hq ue a été serre trop fortement cootre ,nuct ne sulifit pas pou·r l'acdimarter le lbois .mOtrt ·du tu~eur :gJramrrnatical 'Dans l'éla'boration d'un nouve<~u [q ui g1ênait la .Ii:hre .cÎJrcu1atl:ion de la .manuel i.J s'agira sans doute de con· ~ève in•td~eatuetll1e et l'éLan spontané de 10iüer les ex11genœs d',une méthode ra ,['r~prit. C'était que~quetfois .lia g:ram,tionnelLe éli'Veoc les dUtres r.éaUités localel! m.a i1r·e \PO ur ·llél g;rr all11!!Ila ire, le rèlglne •de 1a vie Sloo•la ire, d'rél'iminer tes notions tl' u,ne méthode dêJdluctiJve peu col11iPa ti- .stériles et le~ ~encirces peu pnodlliCtirfs l[}(e ;wec l'essor de la jôooe âme. a.u •profi.t d' un ensei~>ettnent ·a11ani L' A.ng1La is Sjpell11Cer a dit à ses com- droiJt au but. ll~a.trio.tes: << La gonammairroe n,-est pas IPui.sq.ue les deux cii1Cu1aires datées 11Jl point de d~alfll:, mais Ui11 Î!nstrudu mlême jooUJr donnent l'illliPUliS.i<>n à 1111ent de rperlt:Xtionnmn.en( » d'élalborativ..n sLmultanée d'un liV'fe de 'L'emonlda,~e .d,es prog111a!l11J11les prri.lectl.llre et d'un cours de Iarngue. irl serël .ma ipes ra mènera I'ooseignernmt grarm- {J}E"U~-être a'Va!fltageux '<le ootmbiner 1r ·matica.t à la . just·e mesure de l'utilité .double ·pr.oiet, sialon en une œUIV\re uni'111ratique, sans prétenlf:io.n phi,lollog~que. .que. dru moi.ns en une œuvre uniifiée. ·[ a rè.gtte g~rammatkale se d€1gargera de . .Pour mener à bonne fin l'élabora· ·l'obse~rva•t ion sur un teme coovenable· tion si il111POII'!bante d'un coucs de lanment choisi; elle sera condensée en u!fl l!Ue materneltle, il ne sena pas oiseux 6norJioé melf ed: inteUig.itblJ.e et gr.a.vée en de se r~pe>ler un oonseil de S. Pau l : •t,r:airs inldié~ebi les dlans la mémorre viEprouJVez toutes choses et retenez cr. v<11Il'le par une am~Plre moiS.Son d'exerqui est bon. C. O. dces surglgleStifs. -oIJa ca use oocasionneO.:le de ces lignes t''\iplûq:ue <po.ur·quoi je n'''insiste pas d'a- En quoi l'école peut-elle va.n~a,g·e sur la leotuPe audi•tiV'e et vicollaborer à la lutte ~ueJ!.le. sur la ·conJJposi.rti.on orrale et éocilc.

rai -présenté ·quel:q,ues exige!l1ces de ,la méthiQdle. A dêDaut d'auflre inldica,tron. v.iJllgt arns d1exJpêri.enœ dans dirfJfére.nls gemes d'êcoles m'auraient conrvaincu que le visag.e ·de la Péall·ilté con'rrète est moins si.msple q.ue les linéa,metiiLs de J~a théoüe la p.Jus éprouvée. Une n<>table péllftie de 1'école :J)fimai•rc valaisanne iutte co111tr·e des o:J>sttad·es ~rieux. Ces classes arv-ec tous· les del!:!'l''és, la cowrte d'urée de •l'année sco·lailre. 1l'usage .général diu dia1octe. l'in!=u'ffi~anee de la <:ohlalbo1na•t i0ill famiHale .créoot enrflre autres des si.tu.ations tPar-

contre la tuberculose

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Et, ld''albord, est-ir} bien utile que l'instituteur se 1pose ceitte qu•estion? 'N'•existe-t-il ,pas ohrez nous sulilfisam· ment d'institutions 1pius directement arptpelées que lui à soutenir cette tutte? Un peu die statistirq ue, dl' albol'ld, voul•ez'V'OUS? Chaque année la tulbercuolose en· tra1ne, en Suisse, l'a mort d1e 7800 personnes et plus de 80,000 en sont atteintes, ·dont une bonne parti-e cons· titue une menaœ de propagation de }a malaldii.e. ~La CaJllljpatgne ·est~elle peut· être plus :P!livill~iée 1\ue iJ.a villie à cet


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m - •v·cnhonner, non IPOint les coŒonJ€'s de taine d'années, dlans nos rvilles. 33.8 Va1canoes orldiiiiiûr.es, mais Sleule.tlli!nt :p•er:sonnes sur 10.000 moumi-ent de tu- 1:es éualblris•sements ]Yla•cés sous contrôher-cu~lose et à la campagne 26.3 seu- }ie médica11 constant iCOOlllme celui d'Alement. A!ujound'lb.ui Ies chi&'œs cor- ldletswil, .P'a r eXemple, où sont envoyés respon~ants sont 20.6 .et 19.6. SuT 100 les en~aiflts die FO'berlland zuricois J)OUr personnes dlonc, .q ui autrefois auraient lesiquds une cur·e ·est nécessaire. été vid imes du ~lléa u. lia vi~~·e en sau~e IQu•el est alo11S l·e rô1e d'e Irécole? actuelilement 39, -la .camJpagn-e 25 seuLes o:pinions varient sur oe potnt. lem:ent. Void ·l es d'èsikMirata 1que la Société 'de IP.eut.têtœ s'a.git-il Và dl'adu~tes seu- méldiecine die la viHe de Blâile, où -exislement, l·a jeun·esse restant indemne? t-en~ d!éià un se11v~ce médilca.J scolaire yq ·est 'loin d'en êtr·e a in si. Des Olbser• très colll(plllet ·el: dies co1onies de va-can""atio11JS fai~es dans un viJlJa,ge zuri- c-es, a présentés au Délpartement de ·Cois ont ldiémontr.é qu•e 33 :%: dies en- l"Instrudion pubrHqu.e: 1. ·L-eçons jourlfa n~s étaioot atteints '{)ar l 7infootion; 'fl.alières ~e gyrmmasHqne, tel1es q u·e lei! kl·ans ta vHie de ZuriCh œ nomlbre s"é- 'Suêdois l•es tPratilquent arvec succès, q,evait à 36 o/o. Sans doute H est fnrt sans toutefo·is, par une réduction exarare qu'une mère tna[}ISI!1llette -la tuber· [ :g-érée de J'ensei,gnement théori1que, metcullo?e _'à 15on_enfant à _'la naissance di~ tre nos jeunes wens en état d'infério ricelui-Cl, rna1s on estime aujourd''.hu1 1 té vis-là-vis des citoyens d'autfles na•q U<! la !J)lurpart des cas d'a!flf·ections ai- bons. 1. Eœei,gnement de la natation g uës chez Ies alduiltes sont imputaMes Là <JÜ 1·es cinc0l!1Stanœs ~e pe11mrtt·ent. a une inliieclion contractée dès l'.en'Fan- 3. E)Cer:cioes athlétiques Ié~ers au couf19 0e ·et non à une intf-ection recente. d.'a.près-midi ex.emphe de devoi11s à 'd•oOn obl}etdera que 'les cdlonies •d1e va- mitCilie. 4. Courti'S exerlcices de ~ymnas· rances ont IJ)flêcisémentr !pour but 1e ren- bque en c:!lasse. 5. Réduction du nom• foroement de la santé •des enfants dlé- br.e de leçons. 6. R-eporter au malin Œ>i'lœ. Mais, teHes qu'elles sont o!1ga- les leçons où l'esprit .est astreint à l'efnisées ahez nous, eUes sont inswtlfisan- fort Le pllt:s considéralb1e. 7. Récfu,olion t.cs dans bi:en des .cas. S i elles •r·enident du, programme. 8. Réduction à 2 h. d'exJoeullents servï.oes aux ,enfants 1égè- par jour 'du tetnlps coMa•cré aux ldlevcmen:t déih!Iis~. lorsque la dlébilîsa- v.oirs à diomicile. 9 . Dans les cont~rées lion a atteint un ldiewré pŒus élevé. et industri'eUes, intern!jp'tion du semestre •chez Les enlfanl ~ diSposés :à la tu·ber· [ d''lhiv.er p-ar trois semaines de vrucan· Œ-lo.se ou C'hiez qui t-e contrô~1e annuel -ces aux (t,~en,s de ce!Lh•s d'au<tomnf:' et a t1évêlé une in1fetction récente. un sé- a-vec :Ea.cuHé de cuHi.lver 1es sports d'hi· jour de un à dieux mois idlans les colo- >Ver. 1O. Alctitvité en plein air aussi nies de vacalll!oes serait inldlispensable. 1o·rugue que possiblle, (•excursions, ja rEoourlé, ce séjour reste sans eJfîfet ou, dinatg.e). 111. Dmne1.oplpement dies ins· 'Par l''amlélioration P'assalg-We qu'ni ap- titutions ·pour le renfot.cement 'die la IPorte, ne fa i~ qu·e &mner aux parents santé des écoliers d~Ues. 12. AugHe l'erufant une a•ssu11ance trorrupeuse. mentation dies comJpéuenœs du médeCest !pounquoi on a résolu à ·Berne cin 9 oolair.e et ense~gnement dies rèlgi1t>s d''·emp]oyer l•es <erro i ts d isponilbles pour d:e .l'h:y1giène aux 'J)aPents et aux en-la lutte 1conilfie la. tubeœulose à su'b- lfants.

tfvid{"'1)1ment c-es .rê:fo·rme::. ne seront en ét albJi.ssements dlest més a ux t"llfants pts admi-ses parlou1, ni d'€'m'blêc. U sains, et en êlla!bŒissernten!s JJ,our en· t onviendra d~:>Œc de !QŒ"Océldler par éta· fants vraiment diélbiaes dont Ie séjou[' pes. C'est en considér:aüon die cella que [ dev:ra êke porté à 6 ou 8 semaines. k s ptTésidents die ~.a fionldla.tion Pro ju'Allx cl!forts que font l~eurs aînés .en ,,entufe, de La commission ~êdérale de bVteur de ~a santé des jeunes, i•l imi!'\nm oa.sti1q ue, de l'a Société sui:sSie des ponte qtte ceux-d joignent t-es l~eurs. A maîtr.es 1die gymnasti:que, de la Ligue oe ;po,int die i\1-ue, "l a caan!pa,gne entrepri:;ui·sse contr1e la tulber•cu:1ose et de la se réloemruent p_ar Pro .fuventute en falornanission spoThve de l''ASISociation '\~eu.r dies éco1i•ers menacés de tubercusuisse pour l·es exe11c1oes co-rpo~·ls, ont lose ·est uti'J:e. iEJil·e comJPorte une col· fait panven ir à tous les gou~emements llede à l~écoJ:e qui se fera -en beaucoup uu.e a dres<Se où ils eX!pQsent que, dans !d:e lo-caHtés encor>e pend!ant le cours de nomln-euses Splhèr·es die la pqpula- swla ire et 1poùr l<l!quel!l e un ceri ain li PJl. on ·désire voir utili&er la premiènombre de DtW. dte l'lnst. pulb1iq ue ont rr oc-casion pourr revis& j1es orldlonnanaJccoi1dlé lreur autorisation. lCS rda tiMes au nœnlbr;e rélgl~em~entaire Le cô~é educatif die cette col,lecte n'est des heur,es :de glYTIIDasthque et des exerpas nêgJ1ijg1ea1Me, pui:~q u-e le don versé lï'l'es cortporeLs en général. 1patr nomhne d'-ooifants n:prése.nt>era , En attendant, il cO·llJVi.ent de favorisoit un renonJcement à un piLaisir quell'1er Ue idlé'v-elq]Ypement des exerd:ces VIO· !Pnltfl ir,es de g1ytti11nastéq1..1:e, en dehors ooTIJqU<e, soit un travail ;pour leqwel ils auront été payés. Le rpr·oduit de la cold'BS class.es et sous la direction d'un Pro .fuwaîbre nwunéilé pour ce ser:v1ce. 1 lede, le Se'C!féllariat g-énéral En s~conldl li.eu, Je proj•et dle loi fé- j te : 50 % :s·eront em!piloyés en fal\lletllt d·&rai1e sur la iuber;cuJ.ose ·que rvont dis- kles enfants d!êbi:tes du district où l'aTr lll<cr les Ch•arnlbres prévoit un ()()ii{rô- •g ent aura été rêc01lté, 10 % à suihlvlen· lc m€kJ:ica·l rêgulher des ecoLes ed: -deS , boomer dans oe même but les distrid s pauvres el 40 % iront· ~~ des éta'bl isse~f;1l!Jlissem:ents d!'êdlucation dirvers ain· si ,qu'une suweiHanœ afi.entiJv~ des ments hosJpitaliers pour en.fants tuber· cas suS(pects, le bra itemenJI: des tulber- cu:leux, soif cantonaux, soi.t mtercanCUtl•cHx .et 1l'',f31oi,gTIJement de ceux qui / tonaux. En plus de ,J'onganisation de la co•lpt'ésenteraient un da:Jlbrner de contalede, 1e ·Secretariat général Pro .fug i_or~. C'e~t en ~omm~, .~'inrtroldu~tion ventute pull)!i.e une feuil!lre volant~ q ut g-enerale du set1V1-ce méldnca1 scoffarre. H ne swilfit pas, cependant, d'éi'ablir l sera remise g ratuitement à tous 1es é· ·Coliers, même dans les oanto:ns où la 11 11 contràle dont tes oiOOei'IVationSI fies· terai,ent sa ns ·eflfet. H doit êtr:e COIIIIPLé· cdHElcte de oeitt:e année n·'.aurra P'as 1leu, lr pa·r la fiche sœniktue où ces obser- et ld!ont l·a dis~ribution fournira l'occaval inus s&Qnt consignées •en même sion d'~extpHquer aux ellè'VIes les regilies tl'h'y~gjène ,qu 'ils dloiNoot observ.er. 1eiTI!ps que .oelt1es sur b croissance, l·e POJidls et le ;pourto-ur tho!1adque. A cet1l! insi·stant en classe sur l'imJPorla 'Vien'dra s'ajouter l'·examen de-s ·en- tance dte oos règ~les 1Tès SÎ!!IL1'1•es, <font fants au moment die kur entrée dans 'l'ai]Jip/lkation n',exige ·qu'un ·eilfort lé1 ' es colonies clle va·cances et à leur sor~er., mais continu, J,es institut·e urs con· he, ·er l·e dasstlment de •ces instttuHons U'ilbueront 1poUlf une g·I'ande :pa~l à l'.ex-

égard? Voyons Q.E'la. Il y a une

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64 .L'.QpanouJsserncnt de la san.lé ne de.. tiVe 0'0Ut llP f~al'dù[ \flle les ~aU X 1 co lés ck r·e Jllii:)'~'ll d1c cuill ure hunn.inc. manide qu'un eXlercice modéré el non Cf'!bc attitude rartialle est d'autant les :Petiformanoes ath:Léhque.s et a no. ,;l<lus alarmante que, par swL d;·une 1baüques des roco1'dls. Mais l'intérêt h'YIJ1 rélliércnoe in stil11ot ilv·e et sans do ube a us,g ~én~que lui-même est sowvoot le moin. si d'une aptitude natureiTle, c'est l'ac· ld.r·e soud Ides .spont1fs enragés; inconll· lwité sportive q·ui asSIUre à certains les 1ciemantent iil\5 .considèr·emt l'entraînement iJ'lus francs su-ocès_ !ph[Ys~que oamme une fin et ne se préM. 'Musy a signalé -cet .a'V·eugle·· •OCCUJPffit ·pas ct:e la 'flâlcheuse r~er-cus­ !llent peut~être inconscien~: « Le Siport sion kie leUtrs e'X)cès sur la vie die l'âdé,g-énère. quand il JJoursuirt exdusive- me et 'SUT celle du .oonps Jui-moêm~ ll!'ent des dilf•eits matérids Îimlmêdiats C'est Và jtUstement l'erreur de perS!pec. sans sc pr-éoocwper d'indliqu·er Jes rai- üv·e qui montr·e une image délforméc. SO'lls élevées des exer·cices physiques. gri\maçan.te de l~être humain, erreur 1 c Slport qui se ;pr•01pose ex!Clusivement •conttre ,}aJquerle met ·en garde t'avertis· la L'OHiquête des record's inuüles, la pré· sement fo:rttn·ell diu Pr-ésident de ra Con. par<l·ti·on des V'edettes et des cha1111pions fté!dérahon: «tPouT réali!ser un équiliost ua1 srpoJit néfaste. H a cessé d'être bre sltable et ha.T.IDonieux des forc0S, il 1111c élcol·e éducatrice (pour dwenir un fa ut savoir, en temtps uüle, cultiver sivu ltgair,c élevag;e, qui nous ramène fa- muLtanément l'·es:prit et 1le COllP'S , l;tlemcnt aux époques de la décaden'Le marfag·e de l'humlble serviteur ce. » üortpor.el a.vec l~âme d'origine dir'flrl~­ ·De 'pi[ us les exh ùbitions fréq ue.ntes ct ment âiivine enndblit sinrgulièrement nn· lro.p bruyantes de _gjymnast·es à ·.peine tre élément pl1ysi:que, mais 1ui inlpW !'nrHs ·de Penfanoe menarce.nt Je caracen mrême ten.ljps des égaTds constants lh[, de la jew1esse. Autatlt lE's ébats rn'Vers sa souvera ine. Le conp·s ne p!"ltl iovftt x e.t 'les exer<ciaes rphysi,ques dans pas s~ns forfaiture prend~·.e m dégoî1f le 1ni lieu n~turel tdes COITIIPa,çrnons d~â­ son b'onoralble sePVitulde pou·r s'·éri~ rr !...l' <'~,1 conlfonn€ i1 la simlplicité juvénien maître. ~ 1 ~, aubmt l'·eXIcès des :f.êt'es sportives Le stpor.t ild'éal. d'anrà" M. MiHir)\lrl, ~rPvi par nne presse com(plai'S'ant·e et es1t l'actilvité •qui tend le plus dit'1rdroutraucière nour.ri•t l''arwgance et l'in- mCJnt à unifier les puissances dl-, l~êtn su·bordination dans ]a v i.~ familiale. sans mutilation ni dli1slpropor·tion . .. 11 Signatler les dan.gers d'une 'Pratique discitpllin.e .]a for<:e lilbnement '!10Ur la d'a illentrs E'X'O~l1lente en etle-même..ce fair·e seiWir à des fin s coostcie.tll'es. ré· ,,·<"Sit p•as en vouloir la s~pre::sion. fléchies E'rl communes. mais J.e reldres..c;e:mffi~. -OP.la: J'evieat à « r&luire son ro 1'.PS r{)ur q·ue le spor.t conset've O lt re· en ~une ume sef\vitud'e ». à J'eJœmple d{' prC'InPe s~ va Leur éJdin'C<~·Hve. il f.aut S. Paul. e~ à reslpecler les trois barrirl[llf' PAmr d" ], culihlre •jYhysiqtuc soit r-es rai])~Jelées par .lll 'leltrr rQlliediv~ l a r nlotnr{' d E' !~âme.>> N'e~Loe pas .l'à de., Elvea utes suisses en 191 6 : le sens des 1paroles de M. Musv: « La Ne mettiez pas le cO,llp•s au-:dessu" rlr ronC'f!ption w·aie (i!e l'éduc:a·tion physi- l'âime. que doit 1pnotég;er notre jteunessE' con!Ne ~cultivez. !Pas le conps au détntre le grav-e danlg'ler «!dru sport pour le mf>nt d'e l'âane. ;s;portt». Le spo:I1t doit rester un moyen; 1 Gulüvm le ool'1ps !POUr J'tâme. O. iol dtMe d'es •qu'itl a ·la prétentiolfl die de· 'Venir unt :Out. :.. · . 1

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ECOLE tJ PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIETE VALAISA:B'IE D.EDUCA TIOB SION, Sept.-Oct.

REGLEMENT

1925

t€/ptions SIOOia·1eS' et J.es condiüons de la vie .aduellle; !Vu l'art. 24 dlu délcœt QIU 24 n<YVembl:e 1906 00111(let!Ilant la caisse de r-etraH,e des instituteurs et dies institu· triees:; 1A;près cwoir enterudlu la Comttnission 'Cantonale de La caisse de retraite, ain· si que les· soldétés' va,laisannes d\ld'ucation des dieux !parties du canton; iSur la p:ro.position diu Département de l'Instructri.o.n pulbHque;

concernant la Caisse de retraite dn corps enseignant primaire du canton du Valais

L'Eco~e PriJrtoJ.i!J"e a ~cru aJgJir dans a'intét1êt diu persoonea ense1gnant en sa~orffiant une ,pa·rtie considéra/ble diu ip:t:ésent numero à la pttlbllitcation du proij·et de rëgllement de la caisse de retraite <du ·Ooi1ps en~eigi'nant primaire ~·alaisan. En eflïet, le [personnel ensei.gnant ser.a a1pjpelé à ddswter de cette Arrête imjpor,tall1'te question .en Assemlblée gé1. But et siè~e de la cŒŒse névalle suî,vant ao:tnrrrLunuqué dl'autre part. N est doo.c dl':aibsolue nécessité que IArt. 1. - La Caisse die r.ettaite du tous J.es intéress,ês !Puissent 1Pfendre ,coJ:1ps ense~gnant prrimaiœ du Canton 1 twnna1ssance d'u rëgil1ement (;lVlant cet- l du Valais jouit ,dJe la personnalité jute réunion. P. P. l ri.dÏJqlue. 1 1E1~1e a son siègïe à Sion. ~ Wl ILe Conseil d~Etat du Canton d!u Art. 2. - La ca·isse a 1pour but d!as· Va'lais, ·suPer ses · memlbres contre l'eis œnséVoulant mertt11e les ,ptensions s,ellVies 1 lquenœs éoonom~qUtes de l'in~ahdité, de au personnel ense~ant en harmooie 1la v·ie~l1<esse et de la mort, ·CElla conforavf{t J.es trtaitetrm•nts jpfU"çus, les con- ' mément aux dlisP-ositions ci-après.;

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