Supplément l'Ecole primaire, Annexe No 02 Février 1922

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Donc, quelle que soit un _ïo~ votre pro-les aV'anbag~ d'une bonne conduite; fession, pratiquez-la gans negligences, _exacmais œlui de œtte recommandation hy- tement, scrupuleusement; apportez-y patience, giénique ~i utile à faire ·comprendre adivité et probité. Si parfois la !besogne vous aux enfants? ... Voilà ce qu'il faut no. paraît pénible, dites-vous que vous ~l'avez ter st.llf la feuille de préparation « avec choisie ou acceptée, et que par consequent SCf!UIPUle »; voilà œ qu'à 'l':aide de ques- vous devez l'accomplir tout entière. Mais tions !Prréparees, il fuudira faire trouver ·aovant de la choisir oo de l'accepter, iiemauaux lélèves ·qrui tacquenr.ont des idées et, dez-vous en conscience si vous avez des assez solides. apprenant à s'eX!primer, auront, grâce épaules Toutes les professions ne se ressemblent à la lectt.llfe, oo moyen de tPlU's -de se pas; dès lors elles n'i~p~sent pas !out~s des préparer. à l'exercice de la rédaction. obligations égales; mais Il pt:ut se presenter (La fi1~ at~ prochain numéro.)

A propos de notes Au chapitre Ill du Uvret scolaire valaisan, sous la rubrique: «Signification et inscription des noies ~, figure Je paragraphe suivant: « L'usage des fractions n'est admis que pour la note moyenne annuelle. " Or, sous peine de donner presque ious les mois la même place à des élèves de force à peu près, mais non absolument égale, on es[ O'bligé ou de 11e pas compter pour le classement mensuel les notes inscrites 'Cians le livret, ou de faire usage des fractions pour chaque branche. Serait-il permis d'émettre le vœu que, à l'occasion d'une prochaine édition du livret scolaire, l'autorité compétente fasse examiner la possibliitê d'établir une échelle des notes plus étendue, allant par exemple jusqu'à 6, comme dws les -collèges? Cela ferait peutêtre gagner du ttemps aux maîtres soucieux de donner ~ chaque élève exactement la place â laquelle il a droit Car les maîtres doivent actuellement, ou Œaire usage des fractions, ou bien tenir une cornpta,bilité de notes pour le livret et une autre pour les pLaces. N., inst.

------·---------- . Un peu de tout

LE DFNOI.R P.ROPESSIONNEL Toute profession rapporte un profit à celui qui l'exerce, salaire, bénéllce ou !raitement. Il en résulte que nous sommes tenus d'en donner pour son argent 'à celui qui paie, que ce soit un parti.cu1ier, que ce soit le public, que ce soit la commune ou l'Etat. C'est là un principe de justice: donnant, donnant.

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' ECOLE

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PRIMAIRE

telle ou telle circonstance qll1 Impose des pe.. ORGANE- DE_LA nes, des dangers et parfois mê~ des saèrifices, qui doivent être alors va~llamment acceptés; on ne saurait s·y soustraire sans man· quer à sa profession. Toute profession est co;nrne un engagement ,comme un contrat; elle oblige ceux qui I'exe;œnt; ils doivent y rester fidèles jusqu'au bout. ~ N° 2 PROFESSEUR ET BLEVE --~~==~ ~ !La facullé de médecine de Bordeaux compte un professeur qui est pour ses élèves 1101 Autour des Réformes scoJaJ·res seulement un maître, mais un père. S. sur des i~Js · Suite.) changeants d'unequi Irueu~ que les besoins grand plaisir est de les recevoir à sa ~~ Le Chant Ière cette d e ~que, açonuent le caracet comme il fait des études sur la nutrib01. Pyfhago re 'Ce .,., d h. dan' l'" d" ~ran e reserve de vie spirituelle il' ne se contente pas de leur oifrir des repli tait t 1 ' .,.an p llosophe, rappor_s m IVIdu, œ ciment profond de toute • ous es moyens ou objets d ' e nseigne t société. ,. très suœulen~s il les pèse avant et après, ali ~ 1a GYMNASTIQUE r d _ men .de se rendre ~ompte de l'elfet produit par Ils forces ph!fsiques de l'i10~e ee1e_ve:op~U les ' à ~~; ~haut, ét~t nue mani!festation de l'art divers aliments. . QUE, par laquelle les âmes ~ont :da . SI-t de g~éea,l sCe. ptrete très ~~n à la formation Mais la jeunesse est 'féroce, quand il ~·· ~nnobhes. oucies e . es pourquoi plusieurs 'd o de s'amuser. Les élèves du professeur IUJIII gu~s le rangent avec la religion la ) ag Certains esp ts ét . fait récemment une bonne farce; tous les~ I!!Oment né r n ~~-. roi~s voudraient en ce l histoire, panni 1es ibranohes '. an.,oue, .diants invités à un même dîner emplirent rJie et occu~~eres :!~~~~on physi'que et mo-/ le_nt le cô~é m<?ral et social de 'l~~c~~r::S~~ poches de pierres avant d'a~er Chez !_eur. rul de lecture d'orth s humquement de cal. role de 1enseignement musical à l'éc 1 t Ils furent pesés et leur po1ds enregistré. trreur ' ograp e: c'est une grave en efiet, de former non pa d . oe es Après quoi, ils trouvèrent un moyen de · mais des b ' s es VIrtuoses Dans son c ECOI.IE ET . ommes de bon. goût· et la .. débarras·ser de leur su.roharge en sorte RE '· Fœrster une . _.LE CARAGfE- musique agit ÏD'contestablement ~ur l'â vraie à la <pesée suivante, le docteur trouv~ ~i-ve contre 'l'école ~u~r~te en pédag~ie, surtout sur_ la sensibiHté et per1fectionu~J':~ ébahissement qu'après avoir été noums 101.1U2liste. .1 . . c e. ement trop rn tel~our du bien, du .beau 1 . lui leur poids awit diminué. ttlmmence'. J VOit avec satisfruction que l'on gteux et patriotiques. F;ut~~ sen~ments reltÎl fut d'abord très !frappé de ce lllt place àa ~~~~PJ:ndr; la _nécessité de faire le pensée de H. Bioleyqui or~e r:ppr er__ la beiQui allait peut-être bouleverser ·r lire, écrire c ~s 1a VIe d~ 1'~nfant. Sa- ge d~ noire pefit livre de chant des éc~~~re pLaalbéories sci~ntifiques, mais il rit de tout -<t à dir , a ·Cu er est IDdlspensable. mustque adoucit les l' __,: • cœur quand il sut la vérité. ~d'être? ~:~i/:~ Je. reste n 'a pas sa :rai~ reno:i ainsi les rela~n~s~ ~j:~:s l~Iuesphit~, ~ -nbuer à not prrmer tout ce qui peut _es. Sœur de la peinture et de la - _s CIcela ne nous ~=-~ lbonhe?r, .sous prétexte Je_tt: :Ians le sentier de la vie des 1oesie, ~lie • LE MAIITRE. - Philippe, qui fa Peu{ . I pas vivre? Du reste un deftDJssables » c armes HI· à 'faire ton devoir? - Personne. avoir une bonn . 1 . . réciter e cu ture intellec N 1• vérité. Esf-œ que ton frère t'a aidé?. s?f ·catéchis·'Tie par cœur et êtr_apo eon Ier trouve qu' c un morceau de - Comment, tu l'as fait tout seul? ' c~i~yen, un pièfre catholique~ :.r:1~~;~ora1, .qui fuit honneur à son auc'est lui qui l'a Œait tout seul. encore Fœrster, se règle et a' be Jmrnanquable_ment par le sentiment aucoup plus d'Importance qu'un bon

SOCIETE VAL.AISABRE D'EDUCA. TIO.lf

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10 la prononciation, la lecture, l'élocution. Quoi· qn'en ('Lise M.o\ière .dans , ~n • Sour~ois ouvrage qui convainc la ,r aison, sans. iniluen· Gentilhomme ", pour ,avoir une bonne diccer nos habitudes. » «< L a musique a puis- tion, il fant .c onnaître la 'coulenr exacte iles samment contribué chez les peuples païens di~[érents, ,sons; i'l ~aut avoir consdence des 'à élever Pâme ,au-dessus des ,sentiments vul· mou<vements à exécuter ,pOllr émettre tel sou, gaires; l'Egllise n'a cru pouvoir mieux con· pour arlicu1er telle consonne; il faut que .le> soler .ses enfants que par le ohant des louan· organes vocaux obéissent aux ordres du cerges de IDieu. » ~éneloJ;l: • Education des Filveau; en un mot il :îaut avoir la voix, et sa· les. ») « De même, dit ,Ruegg, que ies mots voir l'utiliser: de là la nécessité des ex&ci· sont faits pour exprimer les pensées, de mê· ces de voca:bsation. nans une loealité, toutes me ,les sons expfiment ~es sentiments. Le les voyelles sont rarement prononcées cor· dunt, d'ailieurs, renfermant à la ,fois paro· Teclement; aussi 'le maître doit-il suTVeille1 les et musique, cultive ainsi la pensée et les 1a prononèiation, ,reprendre les 'fautes el les P our ce qui concerne les ensenliments ». «< corriger constamment; les élèves, ceux sur~ants en paTticulier, al\'firme Qveriberg, plu:. tout qui ont ~'oreille mai ~ormée, éprouveront leur naturel est ru•d.e et grossier, plus le une diNirulté inouïe à ibien prononcer. Pa1 chant est avantageux et nécessaire pour leur des vocalises méthodiques, le but sera sûre· éducation. • tCes paroles, claires et éloquen· men\ atteint, et les enlfants n'auront pas éli tes, son{ coniirmées par les leçons de l'ex· acga-Cés par 'd e continuelles remarques mal pêrience: l'enseignement du chant est donc 'c omprises et 'évitalljles. (A suivYe.) ,._ ,___ ......... d'une importance capitale dans l'éd:ucation morale, religieuse, comme dans la discipline

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de l'école. D'autre part, la musique rehausse les soet Education compUt! lennHés scolaires, religieuses, patriotiques. (De la vallée à' Hérens ) 1Pourquoi la Soule, en généra1, et la '.jeunesse, trop ,souvent, hélas! manifestent-elles leur ap· !La question des réformes scolaires , dar. probation, 'l eur ~oie, leur .s-afis~·adion. JJar le sens de l'extension GU pTOgramme de l'~ des ,c ris, des ,grognements, des sons di-scor· le primaire, est agitée depuis 'fort longtem, dants qui nous transportenl en plein pay~ ,parmi le personnel ensei•g nant, et nous sOR non dvilisé - Parce que Ieur première édu· mes heureux que notre organe L'ECOU cation musicale a été néglrgée. Lorsque le 1P~1JMAI:RE se fasse l'écho des apprécialiOII chant sera sérieusement enseigné <d'a ns les •c ontradictoires que 1'cm émet à ce sujet. classes tprimaires, que chacun sera à même Tous iles éducateurs qui se ~orrnent le de ·cmrtprendre et d'exécuter un certain uom· gemenf au contad des exemples nous bre de mélddies populaires ou patriotiques, •de& pays de progrès et des principes ce jour-là, nos fêtes auront ,p lus d'attrait, les pédagogie moderne, sont partisans de amateurs de bonne musique seront 'satisfaits tension ,d es progr•ammes qui doit et ~es oratel.\l'·S 1improvi-sés ou autres éprou· YéduJCation complète. iNs trouvent des veront moins d'appréhens~on· . . en pronondicteurs !dans '\la (ouJe des msütuteur& çant la phrase ifinale de leur discours!! visa•gen:t la difBculté de concilier les L'enseignement de la musique est loin de œs nouve1les avec les ,c onditions Q"''"""""contrarier l 'éducation inte11ectueUe. Dès qu'un écoles ~lu Valais, de la montagne être est en bonne ,santé et gai, il chante; du Et d'abord, l'éducation sera-t-elle moins il ·s e sert de sa voix ·p our témoigner si 'le programme de 1"Ecole pr(maire :;on contentement: le ohant répond- donc à te, en plus des branches principales, une tendance naturelle de t'entant. Cette tengnement ùu dessin, 'Celui du sollège, dance est un ,g rand moyen d'exciter l'intérêt gynmastilque et des travaux manuels? et l'amour de l 'école. - Après une étude sé- cation complète initie 1'en~ant à toUS rieuse e\. absorbante, ohanter est une récréa·· •v oirs juturs v~s-è.-vis 'de 'Dieu, de la tion •q ui ranime l'adivitê et l'enlrain des élèet de la soci:été. A 1a 'ltl'mière ,de ce ves. - Mais un but important de l'étude de et selon 1e raisonnement ·de notre la musique est ,de ~ormer cl'oreille, donc de parlisan 'd e l'éducation ,cornp1ète, il Y cultiver le sens de l'ouïe. A'pPrendre à bien écouter n'est pas une a<Haire négligeable pour

Réformes scolaires

de . c 'S e. deman•det· SI. l' enrfan t ne d ~voir d '·autres notions . evrait pas renecessaires· uhles' voire meme •

.A côté de la a 1ynm t' sam, _ne conviendrait~f l•que 'q ui, f~it.le corps la sCience qui ,contr'b pa_s de lm_ tnculquer celie de 1'h}"giène? 1 ue a le mal'lltenir tel, Nul n'ignore la orfié . gnemen t agricole dp e .pra hque de l'ensei· Valais, surtout ·si l'on ans un. pay s te 1 que le pements spéciaux y aijoute des dévelop!1 est vrai 'Que l'ab sur dla culture de la vigne anceb de son préciem· .pr od UIr peut· amenerondes JI ne convient p as d a_ us, comme quoi une par eil'le culture ~~av~:m.ser outre mesure .pas à re douter si l'~ arel1 _mconvénient n'est ce r 1a pernrCieuse • · inHn a som de contreb alan· c~r cet enseignement uence que pourrait exertem~!'que de l'antial~o~I 1ense~ement sysa deJ~ compris dans 1 sme.t Cest ce qu'orJ tespoù il se donne dep~~s ~n ons progressis, our quoi 'le 'V , . ongtemps. N'est-ce pas une a)ats hont resterai1 ,. - 1·1.. en arrière ? ce. r~pport ~remorqué pea qu Il do:'ve être sous ra· If-tl pas plu s cg1on.eux r ses p votsins? l . · Ne seVienne une sentinelle o~r ut ·qu'il de· Ne pourrait-il pas avan cee du progrès? f.énérations et:mple, préparer .'t de .ses résen es d a u.er le meiUeur ar lmhan•t à l'étud d e !1owlle blanche en Vous le l'electricité? e tc. a.mateurs 'de bra~cheohamp est .vaste pour les h?n se pose même Id s sec~nda.tres. La questieres. renferm~s da~savOir SL certaines madevraient pas céder 1e no~ programmes ne sont pas mention . pas a ~autres qui n ' plus ufiles. nees, quo Lque œpendaJt

nouveid:.a~

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~e~

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JI me semble une telle ·questio~u~j pour ~e prononcer sur valeur de cha,cune' de y a . heu •dlexaminer la la ..généralifé des éc /es conna tssances pour m~~re d'un succès ào !l'ers, non pas à la lumlere de l'appl'c t' examen, mais à 1a 1 le plus tard 'd ' I a ,l'On qui pourra en êtr f u· la On vie. apres le principe·· l'école epour at-

~men!nous. dit que o .. '1 mus1'ca'l d ' P ur favon ser le l laire 1'1 d . ans un pays o' 1 mou· en à 1~ r~X e ?u .sollfège s'impo~ Ay ~ tout die tsatwn prat' e. rnvonsI

r par 1es c hemtns · batt Ique. Au lie u de marmettr

e et pour de ho uips, nous allons nous 11 1 - ant 1 le . temps permis • et eut-êtr e, en y ·con· tb le~ ~]or'ité de nos écol en ~en~t compte orees, arriverons-n es reumssent touou,s avec les meillitt

leurs éléments de à ft re . complications apprendre les diverses ~ons-nous pas q u! ~~mme, e~ ~ncore ne pen~ obtenir de la ma. ~.~. arnvtez vous-même mterprétation •suffis;~~ L ~ de vos élèves une me le plus Œacile. Ils e uv u chant, voire mé· étude plus tard ' d'" pe ent pour suivre cet\t heS-VO ltS Û . ues-uns, et ils devi d . ut, pour ·quelq ce que nous leur en r~nt chefs de chœur non p our Je .arand sou habitons cordialement' con•vemr · vous-même "' nom Dè re , vous devez en' ploy~ à une pareille .étud! lol:s: le temps em· pens: en pure perte a ete pou.r eux dé' et •qu·1 en a pr evu l'obi' · 1ga t'1()!1 ra c le règlement . g retiable. onmms une erreur re· Ce n'est pas par-ce auront étu!dié le soir ;u~, s ur 20 élèves qui saura en tirer l' eg ' tl y en aura un i le fa it qu'il fera tie 'd 'une chorE!r autres une étude ' ,..ue ~. doit imposer aux •leur sortie tde l'i~o~~s ~êlats~eront sitôt après qm ne leur apporfera aucun pro~it.

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Nous ne voyons . ·cette étude influeraft~ ~ten non ,plus en quoi que sur l'avenii· rn . ne mamere qnelcon > • , llSICal Ide t • s agit la d'une h ral1ohe , . no re canton. Il nage d 'un petit nomb spectale qui est l'apasous ce rapport effi~a~=· Cette étude ne sera que pour aufant que nos ,chorales s'el'fo en !plus tà la perlfeclr~!rot de tendre de plus portance n"s pl . e res te n'a pas d 'inl • . ' r"' . aranc;ats dans no~ us, 1 que l'enseignement dula h aute littérature ·~ c asses n 'a ·d "mfluence sur

~pprenons

. le ch.ant . . . anciennes méthodes , out, ~aJs d'après nos :,e côté , nos légitsl~t~~~~ suffit. Que, d 'un au. entraves à la lib . . ne mettent pas tro multip1i'cité d 'ol"dünnance ' erie mdi,viduelle par unep t ~upie valaisan contin s racassières et le ~lrs seront touijours ~era de chanter. Les ront la voix non aux, !?arce qu'ils sela seule liber té de ~a~ de celut à qui il reste ,m~is œlle de quel• ~;e la ~olonté des autres le hien à qm possède celle

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. Reste la question d . ]YlLant les buts oec ~ savOir si, en multi de l'é cole on nuit pas à sa

~inv ~nd.alres

'ip us'"'quel'&oœ vi<::~'';:'' .n nhl p.;, pco:~ ·suffisant d y at! attemt un degré

~hes principales : lanans la culture des branhque, connaissances ~e. maternelle, arithmé a vec des moyens ide 'riVIques, etc. Comment. tendre un résultat ;emues, pouvons-nous eur? Et quel resultat

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. . , as •d"une façon trop ti on .pnmane n ~c~apared! arents et des auexclusive la solhcJturle ~st l'enseignement torités. Son champ propre doil pos. que tout c11oyen !re ·plus des connaissances ., as sur le domaine séder. Qu'elle n'e:mpte1e 'P · rocure à chaplus avide de c~:m~lssances que ce e de r école professlOnn:ne qm p ' tat CeUe fois? Rien ne 1 mdt9ue. 'bTt' d'une · péCJales à son e · p ut-être entrevott-on la possl• 1 J e 't cun ..les notio_ns str · le fadeur le plus t a !llO e avts, , . es , . s matériel des geneprol~ngation des études scolaires? ,c!n~erqa~i dermere . tan! pour 1e progre . sans doute souhaitable po_ur ~e reg 'l' rée lm~or 1 L'éducation teohnlq~e ne • sa situation ame to . rahons actuel_es. 'ntement ave·c l'édu.caverrait du meme coup arei1le illusion : Ne nous \berçons pas. trop Id~ Caisse d'Ela~ ce serait dél'agriculture a ses extgences' a lorable confus10n. p 1 f . qu'il n'y a pas 1eu les s'iennes. · . à d Valais préférera toujours, Ajoutons, pour ~mr,excessive aux exigenil e paysan .u . 1 données en clasquelques théones agr!codes n ~ils dans les de prê\er une attent;~: d'études. Inspecteurs, 0 ces nouvelles du P 1 - tituteurs peuvent se, le concours ~~~~ s e~ caisse cantonale commissions_ sc~laues ue ~~;linguer dans cha· dur; !~a~a~~e-:me d/~~ire ~ace a~x engages'entendre tres bien po r d ou à laisser se uOI , • t ont uns en son que cas œ qui est à pren r~s roaramme~ ments que nos legts1a eurs 1 er . temps avant de se anc Tous les rég~nts_ savent qu~s u~ I~s règlenom ces ,.~œrmers de l'école pnm~ued, Pf:r pne p~lVent être apdans de nouvelles dépenses' men\s des chemms e ' P. f _ ' '11 ot d'accord qu Tout le monde, d at eurs. eo 1 ail- pliqués à la lettre. . . as serrer davantage es rn _ _ ______ , ........... ... on ne. vienne .P t la liberté de t'enfant et de ~~:d~f:s~~p;~~: nouvelles ~bligations, fus. . , leo:; me1lleures causes. vous êtes le sel de la Terre ... sent-elles ext,Q"ees par • • • ~ 1 ne . déd', ,. u 1u. les normaliens.) le mérite de l'enseiQ'nement en gener d s (Causene tee a l vun . . : 'llilÎ uement dans la somme e ' '. . nous modestes p10nUiers réstde. pas q l'on est parvenu ·à loger Ce nes, .pas a . ' ue s'adressent di· connalss~ces que ·de l'écolier, mais bien de 1 instruchon popflatre, q l'Educateur divin :ns le 1\~~eq~~fY~~e~t assimilées. Au-dessus recteme~t ces p;rote~a q'~sSiion se p~rpétue ·~e~s s~~cès immédiats, ne doit-on pa_s placer répète a 'Ceux on •t as super· ne parat P.t. uv la !formation des intel1igences et le dev~lop~ d'instruire les peuples. sIl nous y arretons men~ des Œacultés? Or, comment -~n f~~:~lnée fl u cependan! que u?àu titre de chrétiens (car si l'on envisage l'école comme : ~n t instant, ne. fût-ce qu ;'"'e-t-on doit êtn f . à l'enfant une encyclopedte de tou _es tout chrétien, nous euse...,' à ourmr . nees ui de près ou de lom, un exemple pou~ ~es ttères). ro resse, toul les connrussa , <l ' tTt '? Nous formeTout évolue tct-bas, to':t. ~ g . 't int lui seront de quelque u tl e . . . 1. que la venté qw sol . rions ainsi des jeunes ~ens superfic~elsd p ep':r: change; l'1 n 'Y ,a 'té que Dieu semble ne lat5' d'eux~nlêmes parce qu'tls a~ro~t en en u . muable. Ce~e ven ' u'avec une graa1er de tout sans ~arnats ~:v_mr nen appro~n~~ ser entrevmr aux hommes q atientes et laboUne autre raison mt~t!e en ~ave~r ~ de de parcimonie et après de p t quand il s'amodération dans les ex~.gen~es à l_eg . et rieuses •recherches de leur .ya{ révèle pleint. l'école populaire. 'L'instruction pnmatre t git de scieD:ces proianes, l~s ~umbles, par_ l'éducation générale que l'on y _odon~e ne son entière, lum!t1euse, 1~~! de ceux à -qUI tout. Après ·J'êcole primatre, Il res!e à voix des chefs de 'U~> se, d 1 Terre-. r~s l'éducation proiessionnelle de l'agrlCUl- a été dit: V~us êtes le sel u~i.\ as'agit de f~:: de l'artisan , elc., ~ laquelle es_t spécia- Allez e:t enseignez .. : . ' lodrs':lt au. bonheur lem~nt attaché Je sort économique d un/af,~~ science religieuse ·q UL ·con Ul On aura beau ~tendre. le progra~me e oit au salut. . . · n vo~s cole primaire, les noh.ons qut;_ 1 on Y reç A vous ausst, IJeunes ~r:n~· el'on vous 1 seront toujom·s insuruhsantes a elles se~ es tant t 'auiorisation tant desuee, pour préparer un artisan capable, un ~n un jour: A'Mez et enseig;nez! ~t voles mettre . Heur un technicien quelconqu~. ~ , comme vos aînés, la resolutiou ~~;~~~1 y ~ lieu de veiller à ce qu.e l'mstruc-

. t 1 s ans on étend noobtiendrons-nous st ous e

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Qui agit sous l'empire de la charité chrétienpratique les exemples, les conseils, les en.seignements reçus. Vous voudrez être le sel ne, agit avec calme, discernement et intellide la 1oca-lité, plus spécialement de l'école, gence. N'est-ce pas quand le cœur fonctionne bien, c'est-là-'dire quand il aime ·ce qu'il doit qu'on vouldra bien vous confier; vous vous le promettez et vous tiendrez votre paa-ole. aimer, que les neris se laisent, que la consVous ne lféussirez que très rarement, il est cience est tranquille, que l'on pense le mieux? vrai - peut-être ljamais - à contenter iout le Nous constatons avec regret, malgré les monde, y compris vous-même. Ne vous en découvertes merveilleuses, les progrès étonétonnez pas, mais, en observateurs attentifs nants de ia science, malgré tant de belles ei e! perspicaces, che~rchez quand-même patiem- bonnes choses 'dont nous ijouis,;ot1s et que ment à vous adapter au milieu où vous serez nos ancêtres ne connaissaient pas, nous ne placés. Ne soyez pas (excusez-moi l'expressommes, en général, pas beaucoup plus heusion) routiniers et intransigeants q Lia nd il reux amjourd'lmi qu'au.trefois. Que conclure? Que les progrès moraux n'ont pas toujours s'agi ra de ·faire du bien moralement autour marché 'de pair avec les progu-ès matériels; de vous. Parfois, dans les meilleures actions, il se mêle un peu de subtil égoïsme, d 'amour- •que la culture du cœur n 'a pas marché de propre; il y a, dit-on, toujours un peu de pair avec la cuHure intellectuelle; qu'il faut redoubler d'effort pour ramener plus de cœur • moi • au fond de toutes choses, eh b<ien l dans toutes 1es :relations, à commencer pour luflez même contre cetle tendance qui ne paraît pas toUlÎours dangereuse au premier 1 nous par toutes celles auxquelles nous somab01'cl:. Qu'on n'ait pas l'occasion d'insinuer: mes intéressés ou qui intéressent nos élèves. Il !faut qu'on redise autour de nous ce que 'Leur ·christianisme, avec ses qou issances inles païens ne pouvaient s'empêcher d'avouer tellectuelles et morales, ses espérances d 'une éternité bienheU!reuse, n'est qu'une {orme raf- des premiers chréliens: Voyez rcomme ils s'ai· ment! finée du sensual~sme; ils ne sDn! que des En mettant beaucoup ide cœur dans nos jouisseurs égoïstes puisqu'ils ne cherchent relations, il peut se faire que nous ne soyons pas à fai re partager 1eur bonheur. Du désintéressement, du cœur, de la charité, du dé- pas toujours compris: nous rencontrerons inévitablement, l'une ou l'autre iois, 'de lïnvouement partout e! en toute occasion voilà di'foférence, peut-être de l'ingratitude ou des semble-t-il, à défaut de diplomatie (à ' mo in~ sarcasmes; qu'~mporte, il en résultera touque ce ne s-oit la meilleure), un moyeu à la portée de tous pour réa'li-ser la parole du ljour s quelque bien et -ce sera tou~ours le mo· yen le plus •facile 'à employer, 1e plus sûr Maître: Vous êtes le sel de la Terre. même, poull." qu'à la fin de notre carrière, On se plaint un peu partout que le cœur nous ayons la satis.faction du devoir accom s'eu va de nos jours. On prépare des cer~N, in~ veaux magniliques dans notre siècle; mais, que de cœurs étroits! . Soignons les cerveaux, cultivons-les, c'est b~en, c'est nécessaire, mais r-appelons-nous Charité pour nos enfants que le cœur sera toujours le cœur, c'est-àdire la part·ie principale Ide notre être moral 11 n'est p,a-s nécessaiore de IJ.iéf1échir comme ·de nol re être ph.ysi•que. Cultivons, en nous et autour de nous la 1ongtemps pour se rendre ~compte des charité, le support mutuel, pratiquons ];ou- trésors inap:pJ:1écia1Jles renfermés dans bli des injustices, des humi1iations, le par- une âme d'enfant. don l;;rge et généreux la rési!7llation dans Et cependant c<>mbien de maîtres, le_s épreuves, fouies choses qul nou s g.ranaujcur.d'hui encore, vidimes de la roudissent aux yeux de Dieu et des hommes; tine ou imlbus de lJfléJjugés malheureux, IO}ous _doux, tranquilles et d'une gaîté de ~n alo1. ~n g.rand serviteur de Dieu n·a- sinon 'd'un parti-pris aussi .stupide que 1~ pas dtt: Un saint triste es! un triste déloyal, déf-orment ces âmes. d'enfants ~~ Cuitivons, en u.n mot, le cœur en n~me au lieu de les élever. Pauvœs enfants! """~ que l'esprit ce qui, d'ailleurs, est né- i.l faudrait pour eux un peu de charité, l'tssatre au progrès intellecluel et matériel. car on les mutile pour les instruilfe.


15 • . t d· des enfants hypo·crites, Pour exercer l'autorité sur l'enfant age S1 en re, . par :On leUJr .a pprend à dévelotPPer le1:1r Le respect de l'entant ·corps leurs ro~ces plhysiqu~s, ~eur m- des en~ants qui ne tr~~:;~~~\~~e'r6pu(Smte.) 'contramte \>U pour m . ,o-imbent intéet leur mst~nct so~ tation. des enfants qm re,..,~ ·t ' qu'ils tel'lt'g~nce pr.atrque C'est une questiron déhcate à déter· ' t n'h-e une aulon e a:'ff.me:' . M·at"~·, ·pour . cial plus ou ~oms miner jusqu'où peut aller à l'égar.dJ de rieuremen co , ne l'acceptent. cultiver ce qu'tl y a Ide me1~l~ur en eu;. 1 1 l'ettfant, l'exerdce .d e la contrainte et à IPlust ;q u s de ces comédiens développer les germes dlVmS sem~s subiss~nt 1 bren n'y a- -1 pas d quel moment la: ·c ontrainte devient un C om. , d 'ble face capables e dans. leur cœur, on ne -leur en par e abus de l:a 1io~ce. 'Si, avec J.-J. Rousscola1res a ou: . n ~aître peu avias; heureux encore si on ne ,'che~·Ch~ seau, •On admettait la bonté orig-i<nelle P . 1 détruire avant leur edoston. donner le chanlge a u pas a es .1 . qu''à sé ou encore novice! ·" mal? C'est de la n:ature, tout.e contm~nte devr;ait l'athéisme imp~e ne v13:-t~ 1 :Pas JUS , · Qu.elle est la ctause de 1'~~1f;ant. « l'enêtre .évitée, et l'éducateur n'au rait qu'un oursuivre le sens du dlVm JUsque dans très souven , pour . t P rôle négaüf., celui d'emp1êcher que des ' l',, 1 ' que,; ' t le maitre)); il ne volt pas, .e l'enceinte sacree de 'eco e · influences extérieures ne g1ênent le dénem. ces. . dans la personne de 'Il diTa rpeut.lêtre bien au marmot dt pour cause, _Dteu veloppement normal de l'enfant. 'Si, d On ne lui a 8 ou ,1 0 ans que le ,s acrifice t~empe la d 1 · qui hn oomman e. d'autre part, on admettait avec l'école ce.~H . . . , là ' < f aire le 's:ilen!ce am volonté. 'que le courage et le devoument .janséniste et • Port-1Royal ·q ue l'enfant t la 'mat1que d'une noble cœur: que .pom! .ens~~;~e écouter la voix austère est une .a11avchie d'appétits et que l'orY dou·ce .cependant malson , commander plus tard i~ faut a;p~ son ame. 1 dre doit, pa'f la force de 'l'éducation, du devotr, ~a:s , · ·e n n'a g~~dlre 'à olbéi'r 1au1jourd'hm; que 1~ gré les sa·cnhces qu e1le .extg · · se substituer ià ·cette anardhie, l'emploi oint !élipP'ris à travaille~ av~c d·cOn'Vdl~compassion envers les malheureux e~ des mesures de ·c ontrainte deviendrait âme a v·o~r u « 1un indice de \fraternel et louable ~ltru~s­ P la ,g~rande Loi de l'éducation. Les ,pation, avec tout e son ta'c'1..e d'·écolier. Et me etc mais il ne sa:ura le ,pre~un!f · 'usque dan" &a · ;u rents et Les éducateurs, voyant clair à vm » J . v' dant œuvre vitale el ·c~~tre .,les ,calcu\.s mtéressés et l'egiOls~ tout cela est œpen la rplaœ de l'enfant, que d'.aveu.e:les insme ~effréné .qui se rca·chent tPO'P souvent œuvre :possib1e. ·1our ·t tinds rg-uident l$eulrs, auraient à vouloir 1 . :fant de 9 ,ans 'Pleural u~ , , sous l'apparence de la vertu. . • T e en p·owr lui IÎ'US!qu'là œ que, par un dressa .. 'ffl' · de ce qu on ne 'Comment élever, ·p our la V1e, ~n ·e tre en ma prèsel'J)ce, ': ~ge 't·t de Dieu et ge progressif et pa,r imitation de ce ,qu'il . ·t de l'énerrrie 'du caradere, un lui ait point parle ,p ·u s o ·me De ce voit faire aux gJrandes pers'Onnes, il ar·Q ut at ":' : f . s1 on dans :son ~ . ·. • homme aux oonvtchons ermes, 11 ri'Ve .à agir conformément aux !rois ei d e s a. présence . t't u·péneur a lm-meme, tl se sen 1 s . . . " ttsages1 de la .société dans laquell•e il d nne à l'édi,fice qu'une 'b ase 1 ~- i our t j' difficultés diSClphn.atres s eva n~ of . . d·e l'enfant un être rehg-randit. Si, au contraire, avec l'ensemsOl·re' . .msons , 'A ' . e . ersent ·comme par encband!e.ment .. u~ épris d'un saint ideal. mst no~u~ bles 'des éducateurs ch[létiens nous . n~m · · du licité et e);\ un gte ' . ·~ <>t'lons une 'personnalite. estimons que, dès sa naissance, l'·e n· L hy;po·cnste, ~<3: 'P f t place a la lui commumquw ~ . d Il prendra mieux conscten~e e r~~ certain scephosme tren . t , la fant, à. ·Côté de dons naturels qui 'Va. .:.ran·deu"" Son âme lm ap,pa - franchis.e, lau ICU~te du devmr e a rieront d'un individu à l'autre mais vrate v ' ' ' 1 d' tra da~s toute sa beauté et ,p us l:~ne plu.s entière co~ftance: ~· un autre. qui sont sim:plement en ,germe dans son un ]OUr, a . ,.1 d'égards que :s on rC0'11,PS qui n'es~l qu up âme, trouve en lui ,des tendances mau] e deman'dals . 1 t l''a:ppns au l . t . 'P eU at' peu ' a VOlX la cause de ·ses a:rmes e. . , ·ou\)S vaises, suites du péché rori)4inel, avec simple mst'l.1umen . . 't de ~sa ,conscience r.em;p1.a:cera ve!lait de rece'V·oir deux 'Vtgo:tre~~~~ que les fâcheuses :ag1gravations qui résuld'Œcre e 1 d scrutateur avanta·ge~sem~nt e regarrlé tro~ ,sou- de 'pied d'un ·Cafl}a.r ade moms M""'"''.._ tent trop souvent de tares !familiales, . 'M'a is malglfe son naturel nous ·oomprendrmns combien le prü'blèd'·u n maitre a gages, po 'd l"moti·on J.ut. , , rna1r amour vent à lp unir ·sous le .coup e e . .t .: il ne s'éta~t pas venge,.!:' . de son méme est complexe et .d emande à être traisans vou~.oms ·c onsidérer le r.appor ~ Jésus habttant dans 1 ame té avec tact et délicatesse. ét~lblir . en.tre une ïatrte et sa s~n~ 1 . chant camarade. Qu'il nous sulffise pour le moment - --~--------·'_....,., .., d'avoir posé le ,princilpe du rreSjpect dû Cette cvoix intérieure, à taqfuelle J;:~f;s < t t l'ouvrage à o'béir, sera sa oree . ~ l'en'fant, futur la gent moral. Connais... 'L'avenir des enlan s es Napoléoll b ·tu 1 era. . . , 'talbles et S'On metl~ 1 sant le lbut auquel il diOit a:lJ'Outir, il 1uttes mtunes tnevt , . liJ...·d et le repos sont à l'espn leur réconf·ort dans •Sia lfeststance aux mères. nous sera possible sans ~oute de dé:t 1La so tw e que la diète est au corps. terminer -ce .q ui 1chez lui est linéament entraînements du mal: On vem-.a alors mmns souvent, :à .cet

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de l'homme futur, œ qui doit être, comme une rprocieu:s.e semenoe, .c onservé et entouré de soins pour que le fruit n'avorte pas, en un mot, œ rq ui dans l'enfant doit être reS!Pecté.

G Un des attraits de l'enfant, c',est sa SiPOnt.anéité; il entre dans la ,vie, ,plein de confiance et d'entrain; tout s on êtr e est en éveil, :prêt ;à fairre les expériences au contact de la ,r éalité. '« Les. petitS' en:fants, écrit un .auteur rcontempor ai!J., sont des ·g énies méconnus; ils prennent ,possession du monde avec une énergie surhumaine. Rien ne 'Vaut cette .première pouSJSée de la vie, oe premier jet de 'l'âme ». ~Mais œtte première poussée de la v~e 1peut être :ralentie e t arrêtée par une sévérité intempestive comme ,padois, au printemps, est rralentie la montée de la sève et l'éclosion des bour·geo:ns 1par une gellée tardive. tl est des Parents, rqui, sottement .ambitieux pour leurs enfantiS, cvoU'draient. :su ivant la pittoresque eXIpression de S. Vincent de Paul, eniamber sur leur nature et ~pré­ dpiter d'une ifaç.on anormale le déve.. lop;pement de .leu'r fils, en substituant leur tpropre adivité à l'activité srp'ontanée 'de l'enfant; ils ressemblent à des jardinie11s ineXipérimentés qui s'en iraient tous les j-oun; soulever les ieunes •plants p 1ourr v;oir s'il:s prr ennent bien. ILes p-a,rents !et les maîtres qui ne ,peuvent sU!pporler ·r ien d 1enfantin dhez 1'enfant, verront avec un visage sévère tout ce •qui est matique d'exubérance; à force de tr êprimandes aigres, de recommandations sur la manière de faire des .œ randes personnes, ils feront 'de leu,r s enfants de petits au~omates bien stylés. 'Les prarents et les maîtres qui, sous iJréJ:exte aue la ·crainte est le commencement de la sagesse, vise11ont à obtenir ·que ·s a,n s ·cesse 1e reg:alfd inquiet de l'en·f ant se tourne 'Vers eux av ant ,de se ;permettre Une par:ole ;OU Un acte, re~OU· leront ·chez l'eniant tout tétan et tou te


16 SJpo.ntanéité, et i1s en fer·? nt. des .J?etit~ êtres ·craintifs et ·comphques qm, d_e peur .d~ê:tre •gr.ondés, ne ,dir<Ont jam~ts un oui ou un non :venant de leu:r •conviction d'en{ant, mails liront 'la éf.ép:onse à donner •sur le vi:scrge 'de qui interro_g~; qui, de peutr d'iêtre tpunis ou !fUdoyes, ne fooont .j'amais 1Un acte sans Y etre provo:qués: par un commandement. ·La s;pontanéité chez 'l'en.]ant, c'est la manifestaUon de la vie; ne pas la res.· •pect~r en la diri'geant, c'est s'opposer à l'épan:ouiss·ement d;}'a vie: c'est prendre le contre-pied ·de 1 education.

Variétés M:A OLASSE Vino t-quaire iiilettes charmantes, Net.ii à douze ans pour la plupart, En général guère méchantes, Babil, étoW"derie à par!, Pleines d'entrain, toutes joye?ses, Aimant Pétutde, dh! .sans e)(Cces, M ais dans les jeux trop tapageuses, Il ~aut modérer leurs accès. !L'étude est panois chose amère, Et rou s'ennuie à la leçon, Mais alors un regard s~vère Vaut à lui seul un long sermon. A Ja leçon d'arithmétique On croit saisir l'explioation, . ,Mais, hélas! quan-d vient _la pratique, Dans l'es.prit quelle confuslOrt! En grammaire quel g~and effort Pour éviter les ha.rbansmes, Pour saisir les règles d'accord, . . . les exceptions, vrais illogismes. En histoire, leur ~antaisie, Rêvant au vieux Di<vicon, [_e représente - ô hérésie J..e rival de Napoléon. Enfants, aimez, aimez l'étude, Apportez-y beaucoup d'ardeur, Et si parlais la tâ:che est rude, Dites-vous: c'est pour mon bonheur. A. DA~ffiJLAY, inst. à M.-B.

LES COIMM'ANDEM:EN1S DU BON INSPBCT.EUR Au petit joUir tu par'.iras . Lorsque tout dort, - Iurhvement.

'

Sur les routes pédaleras , Les longues routes, - longuement.

ECOLE ~PRIMAIRE

Le matin tu inspecleras Deux classes, - attentivement. A l'auberge déieuneras (Ca~é «nature » - seulement).

ORGANE DE LA

Deux classes réinspecteras, L'txoil ouvert naturellement.

SOCIETE V ALAISAlii'B

Les locaux tu visilerr-as. (W.c. compris) _ s01gneusemen!.

D'ED1TCA TIOlf

1 es autorités entretiendras ~ En vain _ de leur délabrementEnsuite repédaleras ·P our r~ntrer chez toi -

SION, Mars

vivement.

Où ton courrier dépouilleras El répondras - alertement. P.uis longs rapports rédiger~s D'un esprit ~erme - et dalrement. A la poste 1du porteras Le tout, sans perd1·e un seul moment, Après quoi tu t'endormiras Si tu le peux, le cœur content,

Et tel

(u recommenceras . Le lendemain et jours sulVants.

EN CLASSE. - J..'institu.teux achève une leçon de langage sur « la !I'Î vière » . _on a ex~· miné un tableau mural, on a pari~ des ~~~· s·rs de la rivière et aussi des serVIces qu ~ e ~eu\ rendre. Et le maître s'e!forc~ de '"';.: dégager par les en~ants Ia cone'luslOn de xercice. . " Oh' _ Vous l'·aimez donc, >eette nv1ere? · oui M'sieur - Et pourquoi? f ·Hésitation. puis un bambin s'écrie en Ill, tout her d'a~oir trouvé: . ~ _ parce qu'elle se la.1sse b1re. Gentil netit ihomme! C'est. probablemeal ,.~ . , ,.1 · sa 1111" aussi poUl' cette nuson-I<'l qu 1 a1me man et ·la formule, dans sa cruelle est iJolie, n'est-il pas vrai?

Pensée

19~2

ren~erme tous les biens. • Il est bon d'en énumérer quelques-uns aux enfants, afin que cetie idée devienne pour leur esprit ·quelque Prendre à ses débuts cette intelliaence qui chose de bteru concret; voici ceu.x qU;i d 'ha· ~ient de s'ouvrir à. la lumière, la dégager peu bi tude les frappent Je plus: 11 peu d~s sens qw l'enveloppent, et l'initier à 1. Chaque communion nous vaut une la con~azssance du vrai par le jeu élémentaire grande augmentation de la grâce sanctifiante. ~es signes . de .la pensée; rendre cette jeune S. Bonaventure disait: • les au lres sacrea"!e attentzv~ a eUe-même pour lui faire déments nous donnent la grâce comme par file( m~ler _ta vozx , de la conscience à travers les crts desordonnes et confus de l'intime et de la d'eau; la communion, par fleuves immenses. • pa_ssion ; é~ever cet esprit toujours prêt à se Quoi d'étonnant? nans la communion on relmsser chozr dans la matière, et la soutenir çoit non seulement la grâce, mais l'Auteur ~n~ sa lutte . avec la chair et le sang par même de la grnce, et le bien·fait de sa pré· l,tdee du devot!, par l'f!ttrait de la vertu, par sence se traduit par une abondante effusion 1amour de f?teu ; cultiver cette fleur divine de dons célestes. Un roi signale son passage pour ta conduzre, au prix de mille soins jusqu'à et sa pr-ésence .par des bienfaits. Sainte Théson complet épanouissement; et pour' tout rérèse a dit: « Jésus-Christ, dans le tabernacle. sumer d'un . mot, tailler dans cette nature en a les mains charglées de grâces, qu.'il accorCie rparence Sl VUlgaire Ce qu'il y a de plus noavec libéralité à ceux qui viennent le visiter. • /~ et de Jilus_ élevé, un chrétien, un enfant de Dtcu et candtdat de l'éternité : quel travail et S~ une simple visite est d~à si féconde, comquelle œuvre. Mgr Freppel. h ten pJ.us la commooion! 2. Chaque nouveau degré de g râce, dît S. ·-- ---·· -- --·~---~· ..-·----· ·--···~· Thoma~, nous vaut, raprès la mort, un degré de gl01r~ et de b onheur au ciel. Si chaque commumon a,ugmente considérablement en à nous la grâce, elle augmente dans les mêmes (S•u.ite) proportions le bonheur du del. L'expérience Il ·laut · · GEs mstster &ur tout sur les A:VANTA- montre que la pensée de œtte augmentation L que . l'~me -retire de la communion.] de bonheur pour l'éternité 1t détèr miné bien 'Euchanshe, a dit S. Jean Chrysdstome, des communions 1dans le passé; que de faits

Pour amener les enfants communier fréquemment


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