Supplément n°5 1907

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présence. . Les ~oll~SJ8'in.ers rnrUinici:pa\U~ die PIaIn,s: 1nes ~/nde·m1'lités.

Supplément au 3-10 6 'de f "Scole" (1901)

Le loyal chrétien .

Le ,1Io~3Jl chrlétien peng,e Cie qu'il dit, dit lCje qu'il lpens.e, fait ce QiU 'il <lit, En tT/ois tliait~, voilà 'SIa: physionomie e,tsa fière devise. r. - H rpe'œe: ce qllù'il dit. - Il ~'e, dit ch~é1lÏ!en e·t ~'l l "8'Slt, par la. f.oi éelain~e et pr{){[.o[}jde. il cll'oit et U Sialiit ee qn 'il ICtl":Orit; il le Slait, et pair lia sei/ellee Idle l' e.s1pr1!t qua. vient de la l'iéflexi'O!D. l8!t die l'étmidJe, '8ft .piall'! [lJa S!0ÏJooce du cœfUJr, 'Qlui rvient de la prière ide la. vemuu. ToruJt flo/tte a.u~jou.rd 'hui 1, ~M·e. dlltIns ,l a brJUJmel illJClo·ru'3rust.ante des OiP-Ï~e ~oy:ou: 'YY!es p'icaiUons. nio,Ths. Le lo~:ail .chrétien Q's t UJJ1J con~n:flJll, deipu~s il a liste c'ivile de llDIS vaincu. I~mJA Ju.~qrll'à ht tirelire ·de nOls béhés" II. - lil d!iJt {'le- q:u'il peDise. - Il leH, 'Sly-nOfl1J'fmes ISlont ~Jla\rtoIUlt S/U!hsti- e~t ICIhr:éüen et il l Ttéllffirms. Il ·a ] e t11lf~S a)U' PQm 'PiJ"Oipll"ie. NIÛIUI3 (CIOfillIPil'i8CO'UI:va.g1e de ISlai eonviiotiooll. Il dit no[}'8 qUJ€ J'iwrgent 81St ila1 c:a\l1lSle die toutes nOls ibmr1pi'!n.1IdJes, e,t no[uJ.S! lalVOiD.\S qu'il e:s.t ·ê t ce q\u'il 'Pens(~, cha,qfUJe fO'ls qu'il jlUg18' l'o~caJsiün utile et né'.honte de \plTlOlJlÛ'lJJC,er !SIOlll. 'n om. .Ji!. en est ~I ·]nême qlulall1JéL noms ces·s,arurle. AIT milieu de l ~a.ff,a;js·s.e·­ vomirons expn'llner q'L1Je nJOIUIS' 11 'a!VD!l1S Inent .des voJ·o[l,ués', 'elll. .ce lSiècle, le loyal oCthr€lt~elll. em 'Un <:SJl'1ac.tèr,e. paIS. d!' Ulflgèlll.t. III. - Il fa,it oe qlH 'il Idlit. - Il s~e J e mi~.nqUl~ d'os, j,e srtri:s. d\mns, la. d~t oor:éltien, et j[ le prouve pail" -s,a pa1,~ne, ~,e IS~11lJS .en dèche, je SlIllÎlSi dJ&nlUle ëpe u}'Çt1.se, Joe n'lai IPlalS d' ache toi- VIe. ]1 ·e st fid~le à la! ;par.ole dJo!llnée res, Je SI1118 ~ sec, i',airetouTné rnes à Dieu, ·aIU jÜlrur de 'SIOn ba,ptêrnc et de JJoches, l:e rZ~able s'est logé dans rn.a 'sa rpr,eun'ÎÈ'-rle. OOIl1JIDflluioll; ct pOUT hO'flTS,e, ,il )ne Œlwut d~ l!al ,qcüette, je ~',a:rder mriellllX la; lÜ1Y:~l!ltlté -de S'a! pro?'ll.]S! ,a, tond de caZe, Je SlulilSJ décavé, IDei,'3IS18', il rre11I'Ielill!pe sü!UJvent slÜn CiOUJra~te d'aIlJs, la priwe et les, Sialc.rements . Je TI ·ail !plus de 1"onds, etc. . . PO!l~ur ne IRIRIS diTle vingt fl~ail1:CIS:, on Le loyal Glhréltie:n eSit un homm·e (ht: Un lou~s, ttn napoléon 1.,tn jœu- d'honnJelll/r. net-, vingt balles, ,etc. ' • • • 11,Pollllr ne IP,als dire cinq fTlall1C1S, on * UN MALIN RA'l" - Un (pIRy$8lIl ld'EttJm,. d~~: Une 1'O~tÛlCl1"de, ~lne 1'o~te de de1'- ge.n ['emM'<)juait Idepui,s qu~ques jolOll"S' ql1lle l'Ull1e Ide ses V'alclb.l€5 ne 'ŒOIIlll1ait !plus la qlUlalI1ne1'e, 1.,tne plaque ·etJc. lete . N 'OI~b.liOlllIS pas' QUle' IVL' 8eribe 'a titê Ide lruit O!l."it'inaiTe. .IIan.imall IIl~oétaIIlt lPaJS mailiruc1e, on iPensa 3JVoÎI!.' aID1iaire à ,UlIl ImlIl"a)UlDNoe'IlJ~e, ou rp}llItôt modifié 'Cl 'ua1le fajdJelUJr e1J 'Ulne s'UlrVeill'lmce étIDoi-te, marus d!Ilru:ti(~on bum . ·aiÙ'Dol~t,e; '1 '!Um. dies lSy11ony- rre, fut établie. QlUleillle [le :fut prus Il'a SIUll'(pil'1Ï:Sle ml~Js 18,8 , p'l~ u(s.tUes Ide l "alI'lg'Emt; oC. 'est du jplUy'Slall IOII.'Sq!U?um. ibe\aIU ISlOirr il!. vat UII1 Ir'at .]IUll q\111 a dit le prmnieI": IsP;ajptpJ.·ocl!er de lI:a V1aJcfue, hIli Jg1I.imper [e 1l0000g Cent bonnes ll1il1e liv.r,es rue i1.~enrt:I 8\S. ,de !a jifLmIbe et se SUJSlPeDidtt-e \SlU [pis \pOilU' 'b oire avec dlé'l;i~ ae ip'l"êcieux ŒiqlUli<dle, \IJIUlÏlS QUIe (ùe choses dians cet 'Rldn'ecrtif! Le foœrtJi,o!IlJllIa,~r(e: mes émoluments. L '.am/DeUIl': 1nes d1"oits d'a.u.teur. Un ll1\a.~re: mes frais de b1.trea1.1. Un ellllployé: mes appoùdemenis. L ''OIU"nrI8llli3e: 1nes petits bénéfices. Le V8Uet: 'mes ga.ges. Le ,g~a.rç-Otll ,dJe café: 'mes po'u1"boires. Le ·caŒitCiot: ·m a gnelte. L "ai"'T,o'lœ: une provision. L ',ag1eTlJt idJe IcÙ1laa.1ge: un e couver -

,AprèS l'Ecole'

et.

.J.

ce

•••

IÙtlsplGl1l.'.attre enSiUlite en <li~3:rut ISIOIin Ide f ,aiTe 'dts{p!amattre tOlUJte tL'!aœ ~ BOœl ~

'

L'Union de la J e~l,nesse et le Cercle de perfectionnement des ouvriers à Heidelberg. « L'esprit die société y exerce peu ,de rpûuvœ-r », écrit lVIme de Staël, à ,proPos 'die l'Allemag;n!e. On flaàt dire pal'lfois à cette comte rpihooSle, en La oopal'lant dU! texte envirOlIDant dont elle s'écl;airo, ms, IP1UI& étranges, MOSleS. Oertains dle nos compatriotes en ,sont ,encore à s-e figmrer - srur la foi d'une citation tr'Onquoo, - que nOlS vo1sIiTIJS oonJtinuent à vivre d'une vie indJiviooeUe et 0wsanière, que ,l es Alle-mands 'SlOut totalement dé.pourVUlS d'a,ptitudes ,SJom'alles. 01\ rien n'es't plus oontl'laire à 1~ vérilté. La vérité, c'est que l 'Allemagne TOUJl'lnille d 'associatioIl'S' de ·toute- natUJre: B()lciétas d'écoliers, dI'éltudiant-s univer\Sitaire.s, d'mstituoours" dI'.an~iellJS militaü~es, ,sociétés ,<1"aœtisa.ns de tous 'Ordres, lSolCiétés oChortales, .lnug]üa.les, athlétiq.Ules, sociétés d:e bienf.aŒSlance, die rpi'()Iptllgande rpOllitique on lieligieuS'e ... , q.Uli ,p!OlU:rl'lait les nommer .toutes ~ . T'Qurt .Allem,arnd qui s'e· re:spoote, c'est.-à-dire q.ui 'a~ime le ]Ioca.l moyenâgsUt.X. où 1'on boi!t, ,1'0'Ill fum'e et l ''Ou chante arv ec l1.lill.e rp.arf.a1ite bonhÜ'ln~ e ( Ge1nütlichkeit) est Im emihne actif d'alu moins deux ou iJl~ois oo:roles; dans .certain nambre d',auItl"es, il e~t luembre honor,tll~re, ;:rne-mbrle 'P~!SISU et ,pia'J1anlt, ihône Idle tpa!sSJage. Boire une fois la sem,aine .mec ~'e :plus g'l'anQ nombre de g·ens ·poSiSiiblJe, c'est !Une d'aQon üon;lme une autre d!',aIffiT'ln{3l~ !ses .sentiments dIe iSlobdlalrjJté ,810~iale. TI n'est

'

pas .dans notre plan de dis'cuter aJuj'Ûlurx1!'Jmi 'les I3.V,Rntwg.es' et

les inconvénients de ces· instfi.rtUJtiQD!S ,:si r.épandtues. Noms voud'rt.Î.Qns sEmllement {Listingller de la lllJalSS'e deurx assooiatioIlls que n'Ous mons V1ues naître, 'S'e dévelorpper rrupidiement et donner ides r~suù.iJats pwtiIC1.1lièrement iniJér:8'S'S1aIIlts iWl1X yeuoc 'des édu~ calteu:rs et dle ceux que rpréoocllq)ent les quœtjoIllS sOOÎJales.

*

Il iS ',agit die l 'UniQn œ 113; jeThlle-sse (Ju,qendb'lJ..lnd) et dttl! Cerole de 'Perfootionnenlent des {)Il1vffÏers (Ar. beiterbildungsverein) de Heidelberg'. La première s'ociété 'r.eço: t des jeu;nes gens q'Uittant l '~le primaire et looo c{)ns-erve jusqu'à loor 8Or- . ti:e de l '·alPtP r'8ntissage ; l'aJUltr-e est !Qom~)lÜisée d'OUV1I"i€lrs à 181 veille de !}Ya!s's'e r ISiOThS les dralpeaULX, ou 'libérés du servioe militaire ·e t DIOn enoor,e éta;blis 0O'1llme rpaltrons' oU! ch~i1,s de falnille. « De l'école wu ,r égiment ll, COlnme on le voit, et mêm'8 jUIS'q:u'à il'a famille nouvel1e. Les fondlaJteufis dU! J uq endbU'nd de Heid'elhefig fUil~ent deS ·inlSlt.itu'tetu'ls et des' desJserv,a nts œ p.a'l'101.sses. ·Cette uni()I!]J n '·oot !p.a8J .r,8Jl'1e -en Allemagne et nous pon:wOllJSl ~UIrer qu'e-Ue donne bea:UlCÛlUiP ,de foroo aux runs le t aux 'auroreS'. FllaPpœ des danJgers nomhreux qui mena.çaient 18'8' jeUlllles gens die 1acl,alSse .po.pill'l~.iro .après leurr sortie. de l'école, 'Ces €JdrUNlrt1eure oonooienciffillX ,rtés'Olrurent lœ'lolppûSler leur influence ,aux attractions de ,] a l'illie, du .café, delS' :alSooci'a;ttÎ:ooll'S Idle Ipuré .ré-j 0'l1~\S!s:aD10e, dans 1esq:ul811!eSl on ne ,s,ait ,qu:e 'b aü'le , f;rumer, chanter 'sans meSU1~e. Au Verein fiuuesiJe est, ûIpposé }e Verein biemJf:aÎsalnt. Leur œuvre f.ut d'ruoord. 'Uill,e 'œuVI~ d'initi/a.tive lCünrf,jlant€ et cour.u-


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Supplément n°5 1907 by Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne - Issuu