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4:8 " .' 1a 111:0r.t, est env'Ûye a l' Cl' e]Jce La v ,eriJu de O'ess,e '3J a s, t' "L a .s·c l''''l . ', des qui {)tnt ,Slanc IQJlJ eSUJ8, le.g. fillI a , ne nO'U:5 , ' oIes et Is.es œuvr es ne ses ,p ar conclut l ' éloquent rpern~, ette~t . Paiattrihruer s,e s dé~la00n!er,e~,Cll~banllcina.tion .au à 1'1111ra-ÜOilliS Ct ' cl ' donc le r'econ"'ture' noUS' evons D' po~ ' t' l' lame.r C01nnle __ lel'lT, naür,e e ,a,C,Cle ' ,
par le Îait 1e 'c aractère divin, Aftdi~ uand les' Juifs hü rep~oc~en '. ,e q'uérir le jour du s,albbat, Il s , auto~Il g de l'unité ,éPactl'oln avec 's on Per,~ ,s~ü a O'it Is,a ns cesse; il le n ,a'p'Pe~le a des p~urvoirl s plus' gr,a:Il!ë1s ~qUll hn , tl:1~ partiennent 'comlne- lau Pere ,: -pO~IS~ der 'en lui 1a ,s ource lë1e la VI8'" V~:l: fier et ress'l1Jscite-r les nl'Ûrts', Jun·er 1es honl1ues, le,s Décompens'e-f o~ leS punir et ainsi mériter le~' mmnes honnewr'sl qui s'Û'nt dus a,u PeTe ..D,ans ,c irconstanees, le Chdrl'st s,el d 'outres u; , , d /"In e»' 1 . 6:tourilOe de p1.°1ntemps'. dédare (( la l1:tm~~'fe u m~ ", ' PremIer", défi,e .ses adrver~atr,es de trouJV,er ~ . ?' ileull'.S œuvres ;perverses 'Da-ll'd\i1s ClIu a . t haletants, lui le -m oinare lP,eche, et 1~r~ql1le c~U r ,L es hOlmmescoun: en , 'ob; ectent l' a.U!tlor:.te de ,e'l1t MI3.l's, q.ud rit, tffil3.ù.grê le~ :3]Ve!I ses, Cl' .1 'l' d nar üe t e Prépalre en secret -l e !p'rllD.teIDJPS, père Abr,ahanl, ~ repop- t-"t' diviallUJsion directe a so:r; ~t"eflnl e , PO'IlT les !petites {[}âquer ettes ' , , . ne: (( En vérité! en ~ente, avant q"i , nt lo~sqU'e tout dort, SOU1"110.l'Seme , Abraharn htt, .'le s,u~s, :) D ,ans ~e rgeIil. rep~sse des colerette~ , lue .ordTe d'idée,s, 11 f.aIt 00,mpr eifll re Et cisèle des bou.tOID.S d Œ, s'il est fi1s- de DavId COilum-e Hans 'l e verger et daM la, vigne . que ' il l ' 's t Iswpérieur 00mnle ruq'\1ller, homme, UI e 'd l ' I l e ,s on li IS'en. va ' furftf per Dieu -p uisque D,a vI a-ppe. l Avec une houipJJe d e ·cyo··ne ~ " POIllld!rel' ,de frÎlIDruS l'amandiel.. 8eig~eur. A différent~~ repfl,s.es, es Juifs vouhu'Ient 1e la:p,~d-er par c~ qu:, La nature au lit se ' repose; lui disent-Ïlts, (( étant homme ,~~ e Imi, d'esceu,d Ml j an."din désert fais Die~~ ». Jésus ne rétl~acte nen et Et 1ru0e les boutons de ;ros~ rt DaJIlJS leuil.' ,corset ,de ve1oU['g. ve . . t' t 'qlU'I'~1 n'a aucunement malnlen ' . F'l d.e blalsphémé ,en S'e -dIsant le l ·s· ' Tout en cO'ffi;pàsl3Jnt des' ~oil.fè~es , Q,u ',a ux me1~les il ,s iffle a -ml~V01X, Dieu. , 11 ,s ème aux [n'és \les I>?l'Ce-nelg e En.f:n devant Is es juge·s, a deux Et les violettes aux bOlS, ,)riHe-s Jésus· ,s e donne comme I.S 1d D' '. C'est d'-abord Idans' la ,nu~t Sur le ,c.res>son ,de la ~ontai.ne e 1eu. ., '1 'e-qUI ~'"'" bO'lt l' o'l'elile ·a u guet, lnême de :s,on ail:'lr'es.tatlO n ; a ,a l ' '. ,; Oil. ~e C\::.l.l. , hl ~ rène De ,s a main cachée ' t;g ISÎtion d,e Caïphe: (( Jet 0d,1~t~e va Les grelots d' 8:1"gent cùu m1Lgue~,
... -.
Variétés
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I!-
le Dieu vivant de nous, d~re" s~ tu e,s le Christ le Fils du Dw~t be?~~, », J SUJ~ répo~d: ( Vous l'avez d~.t, Je e sttis' bien pl~~s: J e vo~ts le d~s! V?~~s ~er;ez le Fils de l'ho1n'Yl'!'e ass~s a l,~ d1"oite de Die~~ tout-pu~ssant ve1~? r les nuées du ciel. » C'est ,enSUI e,
t
Jaïhédrites' (( Si tu es le Chns, 7's- e
l~t l-endemain,
a.ux instances ,d~e-s
'Tu es-donc le Fils de DW'Lt )J ... ill V o~tS Jésus répond .co~me la V€, e: (( '1 le dites, .ie le su~s ». Et la-delS-SUIS-, l
no~~s
Sous l'heTbe, poua: qu~ tu la, C'u~i!tles. Il met' ila fraise ·a.n temt verm~. Et te tres-se un chapea,u .~e feUIlles Pour te grurantil' du soleil, Puils, lo1~sque sa beso~n:e. est ifa,ite, Et q-u e ,s on règne v-a fmH ,. Au seuil d'an'U touJ.~nant l~ tete, '. Il dit: « PdntemlP's" tu peux veD.1I,» ThéolPhHe GAUTIER. A '
,
.- ..
Supplément au ~o 1 de t" &co{e" (ljOl) La communion fréquente Aux désirn brûlall:dJs die ,s e doone·r saJ1'SI ré.S1e:w!e., .g '·a;jourtari.t enC!Oir'e, dans le cœur de, J ,éSlUS, :1 'ad:o,rlaib le ,pitié qui lui !a.v·a Ït fait IdtiTle: (( Ven-ez à In.ai, vouS' ·tous qui .peinez et je vous réoonf.otTter,ai )J. To~"s sont arp pelés , tous peu~ent venir. Leur uniqlU!e übne est d'aVlO1:r betsoiŒ)', d'êtrR' faibles, de ciliaillceier, d'être tombas, de n'en ptOlUJvoir plus. Tous S8'nont .relevés" ,r efaits, fortifiésl' toUlS pU1sepont dans 0ette réfection» la. fOJr{)e' de pOTte!' allègreme'n t le. joug' aldlOiUCi du devoir et 'Ciie 1,a veTIt,UI; tmùS y tr.oUN'eront lIa pai~ de leurSI âmoo, ,La (}J,aix de l'amitié f:amilièr1e et d-ur;able ;alvoo Dieu, Et poor bien m'ÛntfieT CloflTIlbie'll est sincèr,e ISlOn désaf de ISle donn8'l' à t'Û1U;S et non pas seu:},en1ent à une' élite, en alppe,] ant tt lui les alccaihloo, le ~a!u veur3 .q ui salV:ait. que le, plUJS lorurd rot.ae.aIUi dJe 'la 'v ie ·e!SJt ·celu1Î. dTh péché, de B'es tentla,tiOtIls €t "de s'e s euites -dOUJoul18UIs!eS, a. f.ait, dans l'jl1\stLl.tutiotl1 1nêwe die l'IDUlohari.stie, une diécl,a.r.altion 1)rléc1seen fa,velmr dels pécheurs, Il -éLit, en ,t :ffet, qu'il liv.r-e s·a. -c hail' et qlu 'il répand son sarng pOUT la rémission dB taus -l es .péCihés, 'pOfllT ] e s,aJut de l(}llS ilelS pécheurr>s. J\!I.aris, 10Û'mnle- toms les JhO!lThlUeS, dans quelque coodition qu'ils, viv elltJ s'ils ne 'sœnt :pas des péchefUJ1'tS-de d:'!ait, ,sOIlit inévit.alb lement '8x,posés ,a.ux telltJaitions let wux ISlurlpr'ÏJselSl dlU .p éehé, c'€lst bien à tafns les hœnlne.s q-u e le Sauve.ur faisait le !dlon die 'SIOin Euchaœistie; c'·e!st bien tous les hommes qu'il invltait à IHon balllquet divin; c'est biJe-n tOlUS }.e\s, hOllnmes qlu 'il pr-8'S'-
sait de le recev,oir p.ar ·oos Iparoles d'infinie c;ondeSle~ndi8Jnce et de pré'V'oy:ante 'SoU~citudJe: (( Prenez -et IDa'n ge.z 00- toU!S. » Et c.omm-e, dJans lelSVUleiS du Ohris:t, la. c,omm11IlÏJon qllJlotidierun:e est, nous l'avons dU, lru ·m'eI.9uJrte :n orm·a Ie de la' parücipation. wu P ,a in divin, pouvait-il déc~ar8Jr die :Daçon 'PLus il nanif,este Qiue 's es désirS' ll1Je s€:ront pleineme.nt s.ati-sfaits que isi t()!Uts les fidèles 1e ~-·p<?o~vent autant qu'il se ,c1lonne 1ui··m;;IHP. c'.·'est-à-dire tous les jmll~s,
«(
La sl)lendiewr et l '8,ibondia:nœ du Don de Dieu)J, créent à la re.cOllnaJÏ,gsanœ de tOlulS ileJ8 chrétienS', 'l1JllB sorte di'übligation lllOrlale de la COffiu1union quotidienne. Sans doU/te le SaJuvJ8ur n' 8! 'PaB rait une loi, &'1::nciionné:e par' la. men~ce ete la .m -o n ét.ernelle, de le reœvoir chaque jour, ~r.a,i , s "] es désir:s ·o er tains 'de. Jésus, 'S'e.s 'a ppels formels et r.ép,étoo, 1e prix inestim,aibl'8 de ce qu'i-l offre, tc·ut cela. oonsti ·tl~<:e, Inop.aJemfm~, I(]Ju: nlo.ins, une sOII"Ît'e' de roi, .s'il .e st vDai, en effet, que 'c·e .réSUIS, q:ni n ~a besoin .de rien ni de pe rsonne, clJésir,e oopendJant êtr:e reçu en nourpiture, chaque j.oUIf, lpalr tous les hommes, cela ne nous Icrée-t-il pas l'obligation .ilnl{)lna!l e d'y !l'épüiJldre eft parr respecl .poUlr Oelui q.ui nous arppel1e, let paT' .re~l{)llŒllaJiSSianCe pour l '·anl0iU'l' qui llOiUS c01livi€ ~ CeS! diélsir~ et .ces ,a,ppe1s nous tra~ eent, -cèL1J nloins, Thll d!evoir ÏllIdIiJ&ell1tahIe: .celui de nOUiS rendre de plUJS en prr'11S dlignes. pa,r llOttr,e vie de De.cev,o ir chaque j'OIUT le dCIDainl~n.t et bienf.aisant de l ',EulchiN'i.s tie. «
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60 Et alors no.u!s
'sertOl}lgJ pas de ce'llJX qui just,ifi'ent oett-e ,plru~t~ si triste du ~œl1'r de Jésus: « VoIla ce c.œl1Jr qUJi a tant aimé les hÛ'lTIm'es! Et en retour, je 11e reçoi,s· dJe la! plu,. pa\rt que dies ingr.art~tntdielS, par leurs froidlen:rs et leurs m·é pris ,p o'u r le Slacr~me.n.t dle mon .am.our. » D.a.ns les intentions .au: 'Christ, estrce la d:'oule, l'univer,salité des fidèles ou S'eulenlent une élite qui est a'ppelée à la ,c'Û'mmunion f.réquente ,e t q uotid1enne ~ ... Si les intentions, du Sau!Veur, ,r elatives au,x invités du 'banquet ,e ucharistique, ,doivent a;pipalfaÎ,t re clair,ement quelque 'pa.rt, c'est als,s ur.éluent dans ,le8 par'o les· 'p ar lesqUJelle·s il institua son sacrement d'amo'ur. Or, ce,s: 'Ru1g ustes 'PaToles" Gréatriees de la plus g-rande des luerveilles, déclarent nettement que l'Eucharistie ,s "adress'e à tû-us les hOlnmes. Prenez et mangez-en tous . .. Quelle am'p leur dans ce ton nlagnifique! . ,Pendlant que ,les re!ga,r ds de J es'U·s enveloppent d'une infinie tendr,eosse les alpôtre.s :gr'Û'ulpés autÛ'ur de lui, s'es bras ·s '·ouvrent 'e t ses· mains s'étendent, :p:réseill!tant à chacun d'eux le ,p ain de Hon OOTIp8 et le vin de Hon ,s,ang'. Et -Be n'est 'pas seulement aux douze .arpôtl'es, '0 'e·s t à toute,s les- générations. qui naîtrünt de leur a;p'Û's'toIat que Jésus IS 'offre ainsi en nourrituTe. Les paToles-, 'p ar 'leur indéteTInilliatiOtl1J ,m êlne, revêtent le oar-actère de l'infini: Pren,ez-en to~ts! Quel mot et qu'il est étr,a nge ,quand .on ne 1e j:u:g.e Ip as SOf11g. son vl':ai jour, qui ,est celui. de la bonté infinie de Dieu ,e t -de l ',am'Û'ur s'ans ntes,u re du ,cœUir de Jésus! T o~~s! .. , C' els t Falpp e1 ;de boute·s les nations, de ,t outes, 1esl 'C.onditi.ons, de tous' les â·g'es-, de to:u.s ] es états et de to-us les siècles! DIe
T O'tts! ... de'sl continentsf connus. et d81s continents à dooÛ'l1vrir; hom.~es et femmeS'; enfantsl'et ~ieil1ards,; a:ffranchis et ,e sclaves; ,1'wh es· ,e t ;piauvr,e.s-· .s av,a nts et igno~ants; hommes de l'oisir et hom,m es -de tr'aiv ail; ceux qui 'Poursuivent il'a :perfe.c~ion IP!l'f. les ,c hemins rés'ervésl ,de la VIe ,r.ehgleuse ,e t 'C'eux qui voudront :accom'p lir. ,leur ·s alut dans le ·sièc1e par la voie ,comm,u ne; rpontrfes et fidèles; et les pé.cheurs . 8l~x-memes" SI b,~ISqu "1 ~s SOIent tom'b es, :pourvu qu 11s veullle:n t sortit' de 1 eur éta.t ... To~ts! ... 'c'est-à ..dire l'universa.1ité sans exception. " , Tous les, hommes sont deslgnes, . vÛ'ulus., invités, appelés', par ce,t te Iparo'le d '.une étendue incommensura,b le. Pas de réserves, p.as de distinctions, -pas de -caté~ories, :pas de barrière,s! ·L e ChrÎlst ne veut rpa,s que le Pain de la vie s'UifnaturBl.le ,s,oit le :privilège de quelques élus: c'est à to·u s que -l!e Shuvewr, le. te,n ant dans IS,es. InaIDS largeluent ,ouvertes et ,ardemment tendues, ISe donne, demande et COffim.anldle de le ·p rendre et de le Inangel'. 1'\
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Et tandis, qu'il étend le,s mains 'Pour donner l "Eucharistie au Inonde, J éSUiS', o.uv~"jant son cœur, nous révèle le .s-ecret, le's lJ'iai s'ons , les· süurce,s de ce ,d.o1lJ généreux, et qu.i ne . sont ,a:utresi ,en -réa:lité que les désirs brûlants, de 'S'on ·a mour infini. . J'ai désiré d'un .q'rwnd désir ?nanger cette Pâque avec vous, nous dit-il. J'ai désiré de dési?- ... Ah! ce n'est 'palS le :dési,r . d'un mOUlent, lill désir j,S'olé: c 'est }'.aibout~ss,enlent de tous me·sl désirs. D!e.venu par nla 00ndition de F-ils de Dieu fait homme, le 'p renlÏel'-né de l 'hlunanité, Ile iInédia-ieur et le s-au-
veur des, hommes, j '·a.i senti lInon a- re unique û"ù, dms toutes· les :églises nlour éternel 'Sie tr.ansif .ormer en mille de La ehréti,e nté, a été entonné 'le Gloamüurs, C'réés qui, à l'envi, ont ,e xcité 1-ia in excelsis Deo, :selon 'l e 'r ite de en mou -cœur le désir de me donne-r la s'ainte Eglise caf.holique .rlÛ'm aine, les bedeaux o,n t ébranlé 'l es g'~aIlldi8s à tous,. par la oommunion. Pasteur -d e l'immens,e trüu1peau cloches sonOTleH d1ans leurs VOUI"S et dispersé et épruiisé, j'ai dési,r é ~e oon- leur,s clochers, le.s enfants, .de chœlltr duire .allix rpâturalg,e-s ~éles;tels. se'rVlall1ts .ont !wgité les lSünnettes li.tuI'ISouveI'iain Pr,ê tre de .} 'hulnanité, g.iquJes- .au l1Jied dru maître-alutel, .pu~'8, j'.ai désiré qu'elle fût nour'r ie de. la cmq ·mlnutes. après', le ·ton1l'err,e s '-est .chair :de la victime immolée. tu dans ]e:s tours, -les tintements a·l"Illuminateur de tout homme ve- g'entins se- sont éteints' dansi leg. ,aibsinant en ce ,m onde, j'ai désiré nour- , des et un .silence- die deuil .a. plané rir mes dis1ci'p les du \pain Idle la vie et -s·u r toutes les ég.lise'S', depuiS! 100 iplus de la vérité. f.asttueusles ,cat,hédrale:S' et coHégia,les M'é decin de to.ute.s les, maladies des jus'q u'laJux :pluS' hum1b les, et plUlS 'pauâme-~;, j ',a i désiré leur aip!pliquer le vr,e s -chapelles de p,a.r.ol!S\seLS. DUDant remede par excellenee: ma chairbro- 48 heures, .les. elnches' Isont ,m uettes yée ,e t mon s'ang ,répandu, :poUtr gllre- et là-baiS, tout a.u fond du stail1ctuai~ re, c '8tSt à 1'a~de d"lme cirée,eUe ou l'il' le :péché, fe.rmeT ses· ,plaies' et détl'uire seS' .raeines' 'l e,sl,plu8- profondes. d'une cl,aquette que is er'al donné ]e siFrèrle et 'ami des hommes, .pa-rba- gnal. des a,g 'enouillelnents', {'{les génng,e.a nt leuœ natur,e" j ',ai désiré l,es flexl'Ons et deS' ,prosternations. m,e ttre en -pa'r ticirpation de ma natuPendant tC-e tempsl-1à, touS! les enre divine ,et leur donner le 1Jain de la fants le ·s-alVent, le.s clo.0hBis vont vite vie, le .pain de l'amolu, ]e pain de faire leur vi,s ite 'a u Saint-PèDe à Rol'éternel1e béatitude. IUle, 'pOlll" lîeV'enir encore pIus vite J'ai vu tous les, ho Innl es· de tous chaœ,g,ée,s- ,de be'a'u x œufs color:és qu ~ les temps; je üona1ais. chacun 'p a,l' son elles l'al's's eront tomibe.r tout le Ion O' nom. Je ,s,a is ,q u'ils' ,s ont la fa,r blesse, de leur' route ,porul' îles miocih es bie~ t'intCüns,t ance, l'impuis's-ance m'ê lne. slages. Je sais. qu'i'ls is erünt tentés s.ans A tous les bé:bés, lleur,s mamans 1'arépit, entraînés :par to.utes les séd uc- c-ontent CG voy,ag.e des cloches et (1e1:Üons, tounn'e ntés ,prur toutes les ad- te e:xplica,t ion du stÎlence de ~elles-{'i versités, 00 mb attu s' par toutes le·s ]eur siu ffit, elle l,e s ,en'0ha!D.te. Il n'en force.s tCo.alisé·es, ,coIlJtre ,e ux. ~aut :pas. plus 'p our ql1e, le's je-unes Je ,s.ai,sl que, 'po.ur p.alrvenir à l,eur uuaglnatlOnis tr,arv,ail1ant vite' les d.~stinée éternelle, il faut qu'ils Isong~es 'appar-atislS'ent. Et le' s:oir, tnOlnphent :définitivement ,a.·'eux- qua.nd leis yeux de' huit tans se elo·mêlue.s, du -l110nde et du dél11-on. Is ent! ce S'ont des' vo'l,g. éperdus' et f1an:1'I,ais IpalTC'e que sansl moi ils en ta!shqu:es de cloche.s qui pass-ent sont in0alpa,b le1s, j ',a i dési/é d'~tn ,au->de,s .su~ dies 'P'eti~. lits· iblailics, qui .9'1"and clésù~ de me tIJonner à tous et ;p a's sent a ,t oute Vîolee-, '8ieCO'llant le'll'l"s a chacun ,se10n toute l'étendu.e et Ja lourds,'ba.t~'ants forgés- et s'enf,u:yant diversité de :sels, besoins. v'erls l hO'r lz'on. Ah! qu'il en paISse ••• dwns cette nuit-là. Cette tr,atdition ,d u « silence des c10-c~'~ » est ;y i'eHl€'. 0 'est l'e Pape SaLe J eudi-8aint, au luatin, à. l '1oeu- blnIen, SUCC8'S SeUif de 's aint Grégoire'
Le Silence des Cloches '
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le-Gr.and, qui l'a établie . CharleID,aO'ne la génér'a.lis,a dans· tout s-on Enlh, .p Ire. l On se s'erViait a,lolr s' de !pwuvr-es c 0che's fo-rmées d'un~ pla'que .(Le fe,r for-g:é rivée arvec ,trOIS dous'. Cel,a fa'ls'ait un bruit lugubre et pas dJU' tO,~t llléloldieux, Ce n'est· qn 'au qnatorzleTne siècJ.e qu'·on flt des c~oches e:n hl'nnz·e, J).e'puls·, la fabri~aüon ·a f~art de tels prooTès qu'au heu de fau.e des clüches h de 5 à 600 kilos! ü~ faIt rnaÎnten.a:nt des cloches qUI 'Pes'e nt 17,170 kilos comme l~ bou,r don de N otl"e-Dame, 18,000 lolos COlnmle l.a S(b'uoya·rde, 27,000 kilos c,o·m me la !(aise'J'glocke ,de la" c,athedr.al~ ae Cologne. Cette devr;lere est la plu~ gr.ande ·cJ.oche que l -on pel?-t sonner, raI' la. {'.loche ·.de T'~otzk?l, 175,000 kilos- ·e t celle du KremlIn, 201,266 kilos: ne sont que des· 0hefs-~ 'œuvl:e de fonderie qui ne :p euvent etre ·i lll:S en branle. Dans. les gr.a,ndes ;cité~, l~ '~r~it multueux -de lia r'ue, qUI d onhna.:re étouffe les ·envolées dte,s Te Dett'Yn et les tinteIllentg. des 4ngelu?, ne perIllet paIS de :pe~-e'vo-lr le sl~ence ~~s cloche's. ·M·a:ls a la c.aIllpagne·, e ebt fort -différent: le J endl ·et ,le y.endl'edi--8ainbs, .tout s'e'm ble aneanb d-~ yant ]e mutisme des do~l~e.s, AUS'Sl, le Hamedi-,sa,int, queUe }Ol'e ,lo!rsque~ à la :pr·e ruière llles.se, en entonna~~ !.e Glo'ria les, cloehes, r'e venues d eXIl 'et Bo~ant à tout~e volée, reg,a gnent il tire-d',aile leurs ,clocher,s· res.pec: ti:Bs, a.insi qu~ les' hirondelles .-:- , qUl -S'ouvent 'p rofItan:t de leur :slo~l:8te , l'Ieviennent .s'e :raceriOcher a leurls nids!
tu-
f-orce. Or, oette force doi.t tp!eS'qu~ tou'ours s'exercer sur ~ol-'~eme ,e J 'les autres parhcuher,ement d~~S'sï;' vie de ~am'ill,e, où quelle que soit l'union qUI y regn~, on trouve . sans cesse a, 'endure.r :et a :surppo-rter. l' Non .seulement les vues- et e~ OIplnions ne s-'acc-ordent 'p~s tou~ours, non s·eulement les- caractere~ ~ont en Osition Alceste et Plll~lnte ~e opp , sous l e mem,e toIt· rencontrent . " maLS . de lTI'oindres bagatelles, d~ tics, des manies, des- « dad.a;~» susCltent s~u vent bien des ennUIS et des contr ariétés. Octave FeuiUet" dans un de ses ouvrao'es par-Ie dune (emme oui ne pe.{;t ~UtPP'orter le br~It q:ue lont les br,eloques. de "Son maN; M!'8's Burney, dans un de ses romans, d u-, ne jeune fille dont les nerfs Isont 'a- ~ gac~S' rpar le cr.aquem.ent des bott~s ·de son tuteur sur le parnuet.. Ces ml·nuti.es sont de la vie réelle; Il y :a d~ pal~ le monde bien -des br,eloques. qU.il sautent, bien, des ser:r;elle.s qUI crH~nt, bien des habItudes d8IPlalsantes·, b~en des maniète,s qui ne ~ous s,ont PO~1;lt .sympathique.s. 9ue .faIre ~ .~ en ~lal~, dre ~ laisse.r VOIr son eIl!IllU ~ OUI, S 11 s'agit ,d'un fils, d'.u n enfant. sur lequel un hon conseil 'l?eut, agll'; nOI:, s'j}. s'agit d'un marI, d,un; .sœur, d'un frère; le s.ilence qUl ,off~nse jmllais,. qui :plrévient les ~lScu~sl,.on~ et -les dls.p utes, est cent fOlS prefer~ ble. Ce silence, ce support, ce so:n délicat qui v-oile Iles torts d~ notre l)rochain est bien -plus de D?-I~e ·eneore dans les ci rc-onst~tnces ser~euses q.ue la 'vie d)e cha.que Jour .ran1e~e et c'est un grand secret, que celUI de A
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laisser passer, de la'l,sser to.rnb.er, que qUt;lques âmes, mettent .sI blen Il.1 en :pr.atIque. . . Une paro'le aigre ou InJust~ no~s Le support mutue~ blesse laissons-la tomber, et d~x fOlS pour ~ne celui 'à qui elle ·e st. ech,a;tJSI' la. vertu ne co·û tait ,pas,' .e.Ue ne ,pée la regTette~a; )Si V?UJs IUI fad.es serait plus la ver,tu, IC 'est-a- d1re l a ,s·ent]' r s·o n tort, Il s '-obstrnera.. Un ou1
bli, un mauvaig. ~Jrocédé, un manque de .famil] e, sait s Uipporter et ca~her d'égards ·ou de politesse nous! bles'se, bien des imlj)'r essions fâ.cheuses, c'est lais$ons passer,. cahnons notre 1Jro- une huile douce dans· les engŒ'.ena.ges, pr·e ..CŒur par le silence et ne faisons c'est une ouate légère qui elllpêcbe lja.s une long'ue querelle au tort d'un ]e ,choc des o-bj ets précj eux; s.ans lll'Onloent. Une n1auv.aise langue veut doute, il faut des efforts, Ulle grau. 110US nuire ·p ar des critiques ou des de attention sur 'soi-n1êrne, il :faut 1'6médisances, laissons t01nber, et tâ- pri1l1er ] 'Îln.patience et les s.aillies, chons de justifier notre carwctère conlll1ander àses nerfs et à sa ] angne, par notre conduite; les traits les plus supporter ·des m.a nies, c1e.s paroles malins s'émoussent à la longue con- raides, des exigences, des boud eri es, tre une vie irréprochable et un ca- -sans lJ.'üne ni raison, se :plier à des . l'a,ctère franc €t pur. huu1eurs diverses; luail8 la. lpaix de Laissons ünnber avec le silenüe du la maison 11e vaut~e]]e pas que]qu{!s reS'pe~t ce qui :parfois nous blesse sacrifice.s O? ,chez nos :supérieurs: un peu de ha.uPar votre lJatiBnce 'e t vohe indu Jteu;r, une .parol,e brusque; laissons a;ence, vous éta'blj&3ez autou r de vous )Jasser les contrariétés qui llOUS vien- et des vôtres nne atu.lOsphère serei . nent de nos égaux; il est plus fa.eile, n e qui la.isse voir Je ciel, et .a.gl'BabtD l. 'ex;périence de la vie le confinne, à Dieu, vous serez chère à ceux que de se pljer ' aux jndinations d'autrui Dieu vous a donnés à aÎlner. Les véque de plier les V1l'e,s ·et les· goûts des 'l'ita-bles autorités ne ~ont 'pas -exerautres à nos 1JrOpres dé.sirs. De quoi cée-s par les 'perSOllnes violentes, SU.'3s'agit-il .souvent d'ans la vie dJOll1es- 'c eptibles et tracassières, une feIllJne tique"? .de r1i:e ns afUiXqruels l1'O'S r81ua:r- douce 'Obtient sans élever ]a voj ~' ce ques donneront de l'inl-POl'tance. TI que les autre.s cOll1Jnandent en v.a in s 'B~it de l 'all1~eublement d'une chanl- il gTand bruit. ObseTvez, et vous velbre, du ~hoix des fleurs dans un ja l'- rez que Icette rernarq-ue e,s t f-olJdée din, de l 'heure à laq·u elle on fera sur l'ex-périencc de tous Jes jours. une vjsite, d'une lettre que l'on a é--------~-~+ eI'ite et que l'autre bJâ.lne, de ehos,es insjgnifiantes enfin. Toutes !les dlSChoses d'Algérie :c ussions, -les Icontr-overses laissent un arrière-goût ·a mer -da.ns' le cœur palrCe qu'on mange et ce qu'on boit ce qu 'eJl.es- éveiUent la vanité? SOUTée sur les confins du Sahara de tout.es nos· antipathies et de nOd secrets méco'n tentements. 'C ette règle - Etes-vous .a llé à Vichy, me dedu SIU,pport mt(t'twl peut égalen1ent n1andait un jour un officier de mes s'appliq'u er aux dOllle,stiques', dans .amis, que j'avais connu da!11s ]e Sud les ~hoses où Jes Inœurs ·e t la probité de l'A·]g'érie, et avee quj j'étais' heune sont ,pas intéressées; ne fait-on \l'eux de reparlBr de ce pays si cupas mieux de ne pas signaler impi- rieux et si intéressant. Oui, n 'e~t-ee toyablement les m.a ladres·ses, les fau- na.s! Alors vo'us avez dû, com,m e 11101, tes', les étoU!rderies ~ Cés.a r, dit Sué- être frappé de cette :pa,rticularité: ]a tone, dissÎl11ulait les torts de ses in- majeure partie de la. cliBntèle ~e l'éférieurs, fermait les yeux .gUI' leurs tablissement therm.al est formee par inhabiletés, et son indulp;ence aug- des offieiers revenant du Sud-Al~é mentait son ·elll'Pire sur les cœurs. _ rien, et dont l'eston1ac a été déla:b ré Une femme ·qui, dans les rapports plus encore par la n1auvaise qualité
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54: de l'ean et de la nourriture, que Ip3ir l'insalubrité et la chaleuT du climat. - Comlllent, s'écria une troisième Pel~sonne, on mange mal en Algérie ~ M'a is j'ai touj.ours 'e ntendu vanter la fertilité d'11 Ip aly:S, ,autant que la douceur de son ciel. Les m·e illeurs' des légruIlleSl que nous ·m angeons ici, :pommes de terre, harioots verts, petits· pois, artichauts, et~., 'les moutons les 'p lus tenJdr,es, même les- bœufs, nous viennent ne -là-baiS ... ~ Il ne faut Ip as confondre l'AI~érie du Tell, Il 'Algérie des- colons, avec l'Algérie du Sud, l'Algérie des militaires. Celle-ci est séparée C'OlYllne par mn fossé, de la prerrii'ère, par rplusieurs centaines de kilomètres de terrain fait tantôt 'de sables et tantôt de cailloux, plus dif.fi~ile, pl'11s long et plus' coûteux à franchir que la distan~e nlalritin1e et terrestre qui s épare Paris' d'Alg-e-r. « Pensez donc, quand j'habitais Laghouat, le moindre rpetit colis, que noU& f.aisions venir d'Alg,er, ne 'pesât-il q11 'un kilo, nous coûtait six fraoos ,de port et me.ttait six jours ·pour nous paJrvenir. Il fallait être riche pour se payer quelqu~ douceur. « Et encore, à Lagho'UJa t, comme à Biskra, oasisocc11pée deprus longtem'Ps, nous avions ~ tout en les payant font cher - quelques légumes; luais .p lus Join, à Ouar'gla, à Toug'ourt, arn Mzab, il n 'en ~J oussajt pas du tout. Il n'y avait pas- de voiture ; le Call1Tj'eœ se fais ait à 0heval, Bt le rouage était presque inconnu. - Mais la viande, r eprit · ll:otre FranQais , elle 'd evait être excellente ~I J'entends toujours pa1t] er d(~s gras pâturages de l 'Algérie. - La! viande ~ Tenez, voici fun souvenir qui ln 'est ;peTs on'llel: Lors de mon .p remier séjour à Biskra, j'av,ais pour -ordonnance un soldat fais-a nt as·scz bien la cuisine. ~1:ais, malgré
son habileté, le ·m enu n 'était g~ère varié. -Il me donnait de la sau.pe grwsse aU.llloin,s quatre -o~ cin9-7fo~s 'l}ar semaIne; une '8 0U'Pe a ,p eu (pres s·a ns légumes, bien entendu. Je lui trouvais œ -p endant un singulier goût qui, nécessairement, ne pouvait :pro,venir que de la viande. Un jour je n'y tins plus,: - Dites-moi, dis-je au solda:t, votre soupe a mu s'a cré Ig{)·Ûtt. Il faut faire attention. Ça doit tenir au bœuf que vorus achetez. - Au bœuf! Ille .répondit-il d'un air étonné. Quel bœuf ~ - Mais au bœuf 'qill€ vous mettez . dans la s011pe! - Du bœuf~ Mais jB n'ai jamais nüs· du -b œuf dans la soupe. C 'est d~l ·c hameau que l'on vBnd, et encorB, d.u chameau crevé ou lualaide; -caT, vous comprenez bien que les Arabes ne vont 'p as ahattre, pour la boucherie, à 20 sous la livre, .des chameaux de 1000 à 1200 francs. ( De ~e jour, je supprün.ai -la soupe gTasse. Je sais bien que, aujourd 'hui, à Biskra, ,les ohoses- ont changé; le -ch81ll1n de :ber y arrive et . les hôtels y sont aussi confortables qu'à l\1arseille. Mais notre action s'est étendue ice qui, alors, était vrai pOUl' Biskra ,e t Lag'houa,t (YU ,sa.ïda, l'est encore pour les p ostes situés plus· au Sud. « Notœe bœuf était clone du chalYleau viBux ou faügué, et épuisé ; notre lllouton, de ]a -chèvre ou du vieux bouc. En fait d e légumes, des pommes' dJe t elTe dures et souvent g-âtées, venues cl 'Alger 'par ]e roulag'e, av ec UiU nlOjJs die Il'Oute', et des eOl1serves. « A propos de légumes, rpermetteznroi encore un souvenir personnel. Un jOlI;r, pendant que j 'éta.Î.SJ à Ghar~ daia, un inStpecteur .des 'Pos'tes (que son nom soit :béni, comme disent les Ar élib es ) y vint 'Pour les besoins de
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son ser-vice. Il fut reQ'u naturellement à notre popote (il n'y av a~t ni hôtel ni n1aison quelconque où il ~)ut descendre). «( Il fut fr.a ppé con1n1e tout le 1110TI.de de l'absence de légllmes frais, et on lui eXlpl Lqua la djffiC'ulté. De Laghouat à Ghardaia, il y avait 250 ki]on1.; les convoi,s Inettaient 8 jours pour les par~ouril\ et il n'y avait de üon'voi que tous les deux mois. Qualllt à la ·poSlte ... » - lVIais, s'écria] 'inspecteur, c'est une idée! Il ne sera pas dit que, aIp rès .a voir si bien reçu un des- siens, la poste vous laissera dans l'embarras. J'en fajs ml()n affaire. A son retour à La,g houat, il aJla trouver le commandant supérieur, et il fut ,convenu que, à chaque courrj er (tous les quatre jours) le corps d'officiers de Lalg houat ferait déposer à lia .poste, ,à 1',a dresse dù corps -cl 'offjciers ,de Ghard.aia, quelques kilos de lég-ulnes, frais que le rieceveur ·p ostallllBttrait dans un s'ac postal e-t envBrrait, 'COIllID·e une dépêche, .à son collèg'ue de Ghardaia. - Je sais bien, dit l 'inspecteur au comm,a ndant supérie'11r, que ~e que nous faiSiOns là n'est ,p.as très régulier; Inajs je sais aussi qu'il ne se trouver,a j.amajs dans m'on :wdministration un chef .pour me blâmer. « C ',est ainsi que 'Pendwnt de longs Inois, la garnison de Ghardaia Ip ut manger des légumes frais. « Quant à Peau, elle est 'PresQue partout, dans le Sud, sammâtre et 'chaœgée de sels. .L~ Boussaadla, une seule petite fontaine, bien connue des officiers, donnait une eau à peu près potable. Elle était située sur ]e bOl"'d de l'ouest, à plus d'un kilomètre en amont de la ville. « Encore un souvenir personnel. Entre Laghouat et le '~1za:b, on ne rencontre ,paS' de source. L'administration 'prévoywute a construit, dans
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deux de ces dépres·sions ou cuvettes appelées dayas, deux immenses' citornes à Nili et à Tilr,empt. Lorsq u ' il pleut, une ou deux fois par an, pal'fois une fois tous les deux ou troj s ans, l'eau se 'concentre dans le cr eu _de ces cuvettes· et emplit les cit ernes. Les convois viennent y rprendl' c l'eau qui leur est néeessair e. Un gardien indi,g'ène est préposé à la surveillance de la citerne; il en détient ]a clef. « ~J1.. mon premier p.assage à Ttl rernpt, j'eus l'idée de visiter la cjterne. C'est une inlluense vüûte, en fonne de cave, creusée au ll1jlj eu de ]a daya, et recouverte de t er re ; ou } descend par un escalier de quelq ues mar ches. « Il n'avait pas plu depuis longten1ps, et il n'y avajt dans ]a citerne que quelques centim ètres d'eau. J e pus donc y pénétrer assez facÏ1elllent. Il y faisait une fraîcheur d é.licieus e. Quan.d nresl yeux se furent un 'peu habituéS' à l'obscurité, je r8maTquai à côté de nToi, devant 'lnoj, autour de moi, -p artout, posées sur des pierres, comme des statues do 20 à 25 ~entÎlllètres de h aut, re;l)l'ésentant des, n10nsÜ',es infol'lues, qui semblaient immobiles, Ille r egarder a vee. de gros yeux. Intrigué, je ID 'approc.hai dav,a ntag1e et, dans cette den1Ï-obscurité, j e voulus toucher une dB ces fnrm,e.s. Je fis un bond en arrière et je me hâtai de sortir. Toutes ce.s fonnes ' étaient d'immenses' ·crrupauds. Inutil e de vous dire que, à Inon déj euner je ne bus pas cl 'ea.u. » D.ans un tem·ps, l'a,dnlinistratioJl militaire, pour parer dans la n1eSUIl'O du ·possible à la cherté des vivres et à leur mau-vajse qualité, autorisait les officiers 'e t certains fonctionnaires civils à s!e fournir dans les lllia.g:asins de l'Etat à titre l' erubo urs able et au l)l'ix coûtant.
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58 Ai.n~i, par 'ex., le vin, de mauv.a.is.3 qualloo. qluie le: oomm~:n·ce faisait 'Payer 1 franc le litrè, était livré p'ar ~'E.tat, aux officiers, à 40 cent., et il et~It. bo.~. . M·a~s le 'Commerce a, parait-lI, reclame et on 'a supprimé cet avantage. . Mais je crois vûus 'e n avoir as-sez dIt pouF vous faire comprendre .pourquOI, après ~~ court séjo'l1Jr dans le :~uè!, n'Os offIcIers 'Ont .} 'e&tomac fatigue. L. Forcade.
...-
Trop laid , tG 'était une siwpe'r he fille- ,au teint oolapa.nrt et..aurx y.eux de l'll11llière. EUe aJ1aJ.;t eu v~gt ,aDS' iL Ira IS t-Jean !pIass~e ,et,. ce Jüulf-là, on ,avait fêté -s'e s flançruil~f8<S ,avec T?UJSlSa,i nt F'Orbanes le meUn'l'eT, ,a u mOIns, 'allls'sl be.alUJ ga:rçop qru/ elle était bene fille .ayant le ~mt :d'une 'm âlité chaude: le front IllJtelhg'oot, des yeux hl'1uTIls' :alu regal'lCÙ franc et des- cheveux noÏJrs· qUle ] 31 farIne de s'Ûln moulin porudll'Ia it ,C?mm~ 'geux d 'un marqu~s die l ',aillClen ,r eglnle. A~oo cela OOU'l',a geux ,aU! tr,a vail et p~fdant le plus joli 'mouüin de bien lOIn a la ,rûnde, qru'il halb itait ,a vec s a ' nI"and' , . me~e; ,e n lSÛ'Tte que. si les ~lal'çon~ de .Plerfonds s'e sentaient fIers d:e l av;o~r :pour ûam,arade, les joo1nes filJB.s fa1JSalent 'a ss,a,ut de coquetterie en s:on h2nneUir. Mais il ne le rem·a rq,~al~. ID€n1re ~ '~ar, b~enayl a,fl.t de l ay'Ol1" avoue, a 'Ol.atr'e, III '·a llllait ·alU p~lnt <!ue le ~lc-ta!C de' s'On moulin faisant! des qu '1'1 l ',a per-cevait, moins de brult que 081ui de s ou cœurr. . Cepe!ldant la vieille meunièpe' lwi (Y
dlt un JOUI' : - Mon petit, tu as tort de te lais-
ser 'p rendre rpar celle-là. Elle est 00q:UH~te ·e t folle, '0herche le rp,lla>:üsir et les,.elog'es, et ce n'est paiS' la fenlme 'lU Il te faut. .
.- VO~'S V'OIUSItrompez, maman, r éphqua:t -Il douloureusement étonné, ayec un lég,ell' fr'onceIDoot de sourel1s; c'est oe-11e qu'iI me, faut puis'.q ue c'est oene que j ',a~m8' ! ' - Même en 'l'econnaissant s'e s défauts~ ~
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ç 'est vous qui :Les, voyez, répliqua-t-Il, le t non rpas, moi. l!.a; viei.H,e ~ 'insista paiS, s'8i0hant qu Il valaIt nueux ne' ,pas le heurter de fr,ont; mai,s' il La' chérissla it oo,mm'e ene le chérisS'ait eUe--même, 'e t el- ~ le pensa que Is'es paa'oI,es le fer,a ient réfléchir. Il réfléchit en erffet 'e t n,'a.ffirma plUJS ,a vec am·t ant -d'énerg'ie S'on a,müUT ,e t son désir, esS'ayant S8IUÙ,ell1ent :d'.a mener sa: g,ra.nd:'anèl'1e il de 1}1~!S InduJ~entes ,a ppréciations et à lUI don'l18'l" ainsi ibolliIle volonté SDn ,eons'entement à leur mwrial0o~e • . Il' , . t 11 Y :pwrVln ,p as. Alors pour éviteT tout~ rél~le'x ion hootHe' à eel1e qu'il -c?ntm:ruaIt de vo.uloir à tout ,p rjx, il ·s 'wb~tlnt de rparler d'e11e, 80uffrtant en ~Ilen!Ce et ,a'btend:ant du tellJfR!S' ce ql1 'il n.e po·U'vait obtenir ·Îlnmédlatemrent. :&~ais d '·at~en.drre' daJl)~ :1 ',a,n gois,s'e ,e t le, ~ilence .lu~ fit nla} ~ Il ,p8ll'1drit l '.a1J petIt, Inal g,nt et palIt sous la fine p~uldre blall1che ,qru1 i enf.arinait son V1SIa!g e. -1.-\.1 OTIS la. bonne gT,a nd 'mère S~ t ournlenÜt, et, trop rper·s picace ;POUl' ne pais eOlnprelldll~e 'Ce qui illotiv,a it 'ce 'chamg'enlent dans la 's.anté 'et -1 'hunl ~ilH' d e 'Son :petit-fils, finit 'Par fléehu'. . E~ hj en oui, là! OJ aire méritait t out ·de m'ême qu'on l '€,pous·â t . . . If n'aur,a.it .plUis manqué que ça, n~aln~e'!l:aiIlt, que SIOn T.oo'Sls .aint tombat :s:eneusem:ut Im,a l'8ide! 8!près ,t out, O~~nr~, l?eU't-~tI'e, un .p eu coquette, n av,aIt, Ja:nals . rIen f.ait de g,ravel~en~ ,revrehenslb.1e ; cher.oher à plai1 e n ,est pas .un crIme 'e t !rIen ne proU'-
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vait qu',elIe ne fût, une foi s mrud'é8', honnête et fidèle. - Seul81nent, vrüilà, oontinUJa-t-eUe, V·OIUS ne pourrez vous' 'l llarieI' qu',arprès ton runnée de servioo et qui Is,ait si elle v'Üudira t '·a ttendre ~ 0 ',e st long 1ID an! - EUe ,a ttendra! ,SlÎ nlOUS sommes fiancés. Elle ne r]IPos,ta rrien et, pour lui complaiÎre, rS 'en fut dès le lendemain lna.tin trou~er le sa!botirer Oham1b as , le père de ClaiTe qui ne ,l ui 'aJV,a it eneore rien dit et à qui la bonne femme la demanda s,ans' détoUlI'lS, mais sans joie ·aussi, pOiu r son fils qui l'aimait et la. rendrait heureUJSe. . Le 's aJb otier ,rucquiesça à 'S'a d81nancleo Elle eut préf~ré le contraire, mais la pens€e qUB TüUlSrSIaint en eût souffel't 'cruelleInent la consola de eette pr,Olnpte a.dhésil{)n ·et l'on célébr,a, qru,i nze jOUT:S plus twrd, :p ar une petite fête familia:le le t un ,repais en plejn air les fiançai1les l des deux jeunes gens. Bien que ce repas' furt desi mieux réussis Claire fûrt prévenante enver-s e11e, Toussaint dans UJD. l,,;aviss'ement manifeste ,et qUB, :p a r Ice Tadieux soleil de juin l'avenir dut se m·o ntrer à travers le ·p risme de l'es·péral1ce, radieux ,aru,slSi, l'àm18 de la chèr.e g~rand'mère ne p8Jrvint :pas à se m·e.ttre à l 'unis,sonde' la gaît€ générale. C'est que devant 1818 yeux 8Jrdents de la frutul"ie épouse, dev.ant iSrOn rire sonrOre et 'S'on f.ront volontaiTe, eUe son.geait aux yeux g,r is' pleins,de douceur, au sou.rir-e diseret et au front 'pur de iCellB q.u ',e lle eût 'p r,é férée pour son fils et qu'elle aim·a it déjà comm'8 -sa :propre fiUe. M,a.is elle ne le troublait d'a.u oune façon, cene-là, quoiqu'eUe fût jeune et j,olie et eût ,autant d'8JdnliJ.'aterurs que son :p ère, le coiffeur -dru' village, ·avait de clients. Il n'arvait d 'y.eux que 'Pou.r' OlaiTie l,
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'et eUe, la .p etite }\i[a rie, TI'en ,wvait que pOUir lui. La. :perSIpicace g.rand' .m ère le voyait bien, mais, Tûussaint ne 8 ',e n doutait .palS. L'idée n'avait mênre :paS' effleuré son ,e sprit que' cette enfant av,ec qui, dans le temrpis·, il a'Vait a:p,pTis' à lire et à écrire 'SrUT les bancs de la mêmoH école, rpourv,a it, 8.lUssi bien que Glaire, ;8 'êtr:e laissé prendre à la ooresse de son Il'1eg~ar:d et ,de son s'Ourire. Qui l'en ·el.ît av,eTti l'eût singulièl"~ment ét~.nné, m.ais Mairie S~ g.arda bl!en de dlvulg'Uer 18ün ;8ecr<e t et ;p·er's onne ne .le de'Vina, sinon la vieille meUlllière; ,e t '0elle-ci n'en dit rien non ~)-1us, ~OInp.renant bien qu'elle pel'ldr,ait wn temps,. M'ais l'une et l'autre, SI ans se le oonfier, souff,r ir'e nt dans le f.ond de leur cœur.
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Six s81nainres après. les belles nançailles qui ·av'aient miS' en fête' l'âme du meunier, un girand chagTin ·succéda à :ee bonhB'Ur, car il ,p artit RU T~ginl' ent, bi,e n loin du oher villruge où Il''!8staient ses .pensées. Toussaint ,p artit... Et, avec lui, toute l,a joie de l ':aïeUlle ·e t cene du moulin, où un· vieil homme 1e rempl,a çait 'POUT cette ·année: de service militaj l'le. Qu:'il fu.t dl{)nc triste a,p rès lui, le Inoil1ll1n dont la ~Ira.ll!de roue !Semblait non ipluJS' secolUer à .J'air .leS' .p1erre~ ries légères et scintillantes deS' gouttes d'eau y restant alCerochéœ, mais pleurer de gl'10iSSeS la,r m'8rs, cornIlle cel1es de la pauvr,e grland 'mère et aussi oel1elSi de la iPetite MI8Jrie qui l'aimait et qu'il n',a inlait pas. P'0l}lfta~t le- temps 'Passa, ~rppor taJ?t l ,alp.alsement .cl ',abord, pUIS l ~es> pOhl' du -retour, et le sourire l'levint aux lèvres de la bonne mère Forban.es, ainS'i. qu'à ce'lles des deux jeunes flUes, ~t 11 :s€ullb1a que le moulin lJui-
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In~me Is:'égaya1t, fredonlllant j.e 'n e s,a~s Ç/uel 'l''Iéfr'a in dont sa riOUe. süandaü' JÛ'y.81usem-e'llt le -rythme. Plus q~le trois -m ois ... Plus g-Ule deux mOLS ... Un .sool m'a intenalllt! Et le. lln:aîtr~e serait là, -et l'on .célébreliaIt, peu 'après, la œête des n-o.ces-. Claire par:ais's,a it ravie de cette rpel;sïp-e.ctiv~ à Ib rèv,e échéa!nce e,t son .ar~ue 1\1ane. H'81f.f.or'ç ait, quand eHe lUI 'e n ~lar.1alt, non ,s'ans' -une pointe d 'org-.ueû, de sourire avec elle ' à l'év<fCati'On de ?e rêve heureuiX. M,a is, helalS! au iprIX deqruel -dJéchiT81uent intérieur! .
. El}fin! p fa1lJait bien qu'elle :s e réslg-nat ·:pru1:squre, déjà, · pour ne pas perdre de temps, TOUJssaint avait chargé ~a gra!1:d 'lnèye de :s ''00C'l1pe-r des p.aopIe;r:s ·~eces-s :aHe's au mariage dont il voul!aIt q'u e 131 date fut fixée avant 1~,êrpeslÛ'n .l''etÛ'ur. La .J'neunière les avaIt ,t ous lo,r.sqru.18 ,s'Thbitement il . At pol uS-. Pui·s un ' jour, en Té, n "ecnv! P?~se a la dem·a nde -anxieuse de la yIellle fenlm-e sur 'C-e qui 'm'ÛtiVlait cet lueoiITlIpvéhensible -siJ.ence, 'u ne -lettre d '00 canl,ar,a!de 'arTiva, la consternant et la ,r,a'S'SUfiant à la f.ois, ain.si que tous 'ceu-x s'inoor;ess'a nt à lui. Tüus'saint v.enait d',ê tre n1-alade mais s'er:ait brentôt -rétabli et de -1 'hô,p ital, .s e ,oondra:i't diT, e0te~ent avec 's on congé -définitif, à Pierrfond.g'. Le -camarade ne pouVlait fiXier la dape ..ex:a~,te .du retoru.:r rpal1ce. .qu~e,. disa~tT'll,c etaIt 1e docteur qUIT. .œem:CLeral~ ,~~t, ,de ,s a propre initiative, ;par amltle ,poulr TousS(aint, trop :Da:i!ble encore ·P'Ûl!-T (( tenir la rpll1Jme» 1'e00Im 'm anda!t qu'on n'eût paIs l'-a ir tr'Û~) ISIUJI'pfllS, -en le voy1am, du changenlent 'Ûlpéré en lui. E ,t c'étacit tout. M'Ou Dieu:! }VIais q.u/'a vait-hl donc eu ~ Par uneétOfwrderie sans' no.m le -cor~espondla.nt 'OUlblÎ!atit de Le dire et Cl,alœe, un :peu ,ang-ois-s ée eUe au'slSi rés'Ülut de demander ell~-même -le~
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explications dont la meunière éta.it avide.
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C'était le -soir: ,Claire, -a près avoir lu-sa lettre à haute voix devant tous Les g-·e!11JS v'enus :pWSSleT la: veillée cJhez son 'Père 'etl p'31rmi lesgue1S' ;s e tTOUvaierit la rmeunière ,a ccOlnpagnée dB M,arie; Clair,e, dis-je, venait die r~ prendlne Sa besogne interrompue,. à 1alq uelle chacurn oo!Jl.a:borait, - 1e dégTenage du maÏ!s- - lor-s que, HOUdain, la 'porte de la salle-halSlS-e s'ouvrit et une 'vojx joyeuse les fit se tourne.r : - Bonjour, gens! '8iSt luoi qui V011JS ar'l'ive! On 8'e 'petouI'1lJa brUls'QUJement" ne sioll'geant plus- lau. m·aïs dont les grains d '-O'l~ S'ép3l1IPillèJJ.>'ent -et roulèrerut sous les n1eu bles. - Tüu8'sa.int! C'est Tousisaint! Il ourvrit et referm,a is es braIS -s ur la bonne vieiUe ,g rand 'mère que l,a,! sur.pris'e ,hefllT,eus'e' de le TevoilJ: faisia it déf,a üür, et bais-a- longuem·ent ses cheveux bla,nos. Pui,s, ce f;wt iau tour ·d e ClaiDe, pâlie par l'ém,oüon, et n 'os-alI1t .pas trop le re'g.aœder. C "e!st que l'e 'jJi3Juvre ga:rçon était bien ch3Jng-é, en '8"ffet. TOlllt là -1 'heur,e, en entrant le cœur vibrant et l'ârne en joj,e, il !I1'Y avait -plu.s s'Û'Il!gé; mais 1'e~pf'essi{}n 'de ClaiTe lui rarppela vite qu'il n'était -p lus ,ee beau g-airçon d'autre.f.ois, Bt une alI1goÎ-s.se -1 'Ié treignit, tandis qu'il serrait .sai fia'Iloée '0ontre S3; !poitrine. - Et toi, Marie 1 dit-il, -3iprè.g un insbant, en lui tendant la- m ·a.lU'. EUe tressaillit et leva dr'Ü'it sur l'ui son -doux r,eg'laTtdl que ne firent ~as se -détourner .lBS' balafres- rouges sIllonnant son VlSélJg-e . _ - Je 'nie sUÎJs pl us le même, n' estce :pars· ·g·ens!~ d'emianda-t-i1 tiistem·en t .a près ·alV'Û'ir dOn/né l'accolade à chacutIl.
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- M.oIl 'pauvre 'Petit! nlU'liIDua"a,la gI1amd 'mèr,e, quoi donc que tu ·31S' eu ! on croirait 'qua!slÏment qru1e: .. - C'est ,(tes, brûll1r'€Is, mterr'Û·m pit-il... Je v.ais' vous· ~iH~. L~ feu avait rpris idlaillis' une maIson pres de laquelle noulS' pas6ions, d'es: ôamaœa.des ·et moi et, en -attendalJ.1~ 1e8 :pompiBrs, nous 'a vons tout faIt ce qUJ~ noUlS- deviOO1JS· rpour sauver ee1liX q~fJ. n"en pouvaient S>Û'1'tir. Ç,a c;haufrfal,t dur et du f,eu m '-a touché l,a figu!fe . . . .. Oui, mais' il y avait une rn-a man qui vit et ·qm.i se~ r,ait morte; et je sulis clOntent -tout de mêll1ie n1algTé les marques. Pourvu , m'aintenant!'é. lJJ' o'u ta-t-i1ern. sl'e, C' , f.forçant de -s'Ü'unre, ,q ue ' laue f i -a lIlle encore! . - Oh! fit-eUe, üOlnm·ent IpourralStu 'en douter 1 On -].e; félicita, 'o n lui se1'1'·a, die nouveau les' Inaioo et il fut f.orcé de ra.c.onter par le détail le.s l?é-ripéües de -l 'et incendie dont les Journa,u x avaient rparlé, s,a ns rmlentiolIhll,er son nom. On en fir~sslonna -d 'époU!va~:rûe et il -se111b1a. à 11arie qru.e TÛ'ussalnt, tout halafr-é qu 'il .f ût, était :plus joli gla'I'çOn 111ailntenant ·q u'-alVlant ~'Ûn d'évart.... X Qumze j'ÛUl"lS ~iprès le If\eto~r de r.ronssIaÎln..t à Pi,erfonds, ~e mouhn recOIlllnençait SOl1l tÏJC- tac joyeux; m:a.is, _hélas! C1.a.ire paraissait :en avoir OU 'blié le ~hemin et c'était en vain que le' nleunier tentait, mainte.s fois par jour, -d 'a:-percevoir ~mrme j.~dis, .à trav·e.rs· la os-ente fI eUII'le , 1:a chere VI's ion de la jeune fille. - EUe n:e ID ',a ime ;plus, c'est fini t dit-il ·un j.ofUr à Marie a~elc qui il -caus·ailt volontiers quand! 11 la rencorntrait; eH-e m·e trouve tro'P laid à p rés-ell1t. . . . - .oh! répliqua-t..,elle, on est ,toujOThDS boom. ïpÛ'ur qui vÛ'~'s aime.) Et puis-, jet '-aSlS'UTe, ToulS'sa.lnt, on /s' h:»L
bitue trèsl bien rà te's- cicatriees que, d '.a illeurs-, le temp.seffacer'll.. Il fH~coua }a tête. - On 'Ile· ISi'y habi1m,e ·palS, -p u,i sgue Claire.. . .. . Et je vois- bien, ,c onbnua-t-ll. tI1.St81nent, que toi-mênle, 1na p'e tIte ~. D;1}'e, tu ne- me regardes vas' sans pl-he. . - Ge n'est -p:alS P af\0e . que- Jete trouve vilain! -riposta:.;t-eHe fermem-ent. J'-a i de la peine 'Parce que tu en 'aIS, voilà ,t out. - T'li! e-s bonne. - J'ai de l'-alnitié [}Jour toi, r.épliqua-t-,e'lle . ICe: jour-là, jl la :reg'arda ,plus. ,attentiv,e ment et, pOiu r la pt·emle re .fois renla.rqua l'exquise doueeu'r de ses yeux et de -son .sourir,e. Le ,t e'm ps pa:SlS:a. Il y av·ait .pr~s- de trois -m ois' ,q ue ·Claire ne pev,ena}t .au moulin que rp'ar la foœee d~ ch'Üs:es; Le paUivr.e ToussaInt avaIt devlne j,u 6te; elle ne l "ali'lnait pl11JS ptaT0e qu'·eUe .}Ie trou v-ait laid. El'le ne l '·aimait plus, 'et voilà que cett8' idée c{}mmençait à lui êtr-e moins ,c rneUe" peut-,être Ip arce 'Q.ue la. 'g rand ',Inè-r'e !S'ingénj:ait à -en atténuer l'âpr'eté. ... - VoLs-tu, m.otn petIt, 11]1 dIt-elle un m'atin qu'il venait de pa,rler d'elle 6ans ,appa;r'e'nce de chag·rin, tu rel"'a~s- bien de r,enoncer francheinent à ·eUe. Cette fille-'là n',a 'P3IS' de cœur, tu peux en juger d "ailleurs, et, à ta pla,ce, j 'en choi,s~Tais 1ll1'e 'a utre .. . Elle pa:rlait un peu haut, :p:a'I'ce que Marie s·e. trouvait !dalllS' :lift pièce C'onüguë, étant v'enue l'aider à · racoomm-o der du linge. - V.OU'8- dite.s à votre -a ise, maman! répondit-il. C'esit vrai qU"en réfléchis's ant, je me console de s.a. p€'rte, maj:s ce n'est -pais -aVlec ma fIgure ,d 'aUljourd 'hui que j-e !pourrais ·ch.o ilSÎT. - Savoir! ,r eprit-'elle.
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Il 's oupira ,et Is'Ün so,u pir s' env 0,1a pcvr la pO'i'te entr'ouverte'jusqu'à la jeune fiMe atientivre. - l\1,aipire! 'a:opela· la lneunière. Elle la is!S ai son ·ouvr:a.g'e' ·e t vint à elle. - 1\1.a fiUe, reprit-oeHe, voici 1'ouss;aint qui pense ne iplu!S pouvoir'trouver d'érp-om,'eus€ et qui s'eu fait certainem1eIIlt d'e la peine, car ... - V OyOlliS, mère, interrompit-il, ·q ue vas-tu lui 'r aoonter là ~ Et d'abord, en- trüuwerais-j.e une que j.e n ';a:0ceptel'ia~s ·p as ... - Ah! interpompit M·a rie à son tour, tu aim'es toud our!S' Clcûrre ~ - Non de vrai! répliqru,a-t-il, car je veux être Ifrauc, voici que j "en aime une ,autre. Ainsi ·t u vois! Mais celle-là non pluls, .sans doute, ne nle trouv'e rait palS' là son goût ... Et 'p uis ... 'elle mie gardel"ait Truncune peutêtre' d'avoir ,e u des idées sflltr Claire. ~ p.o'll'rta:ut! riposta Marie s'an.s le reg~arider, ]1 n'y :a pais 'e;u de 111'al à ça. - Tu cr,01.s q~" on .p ourrait me iparrdonner ~ - P,ourqUioi donc .pas ~ r~pondit elle, si 'On le st brave fille. - Elle l '·est. Ah! si celle-là v.oulait de ,m oj! Les belles noces que nous fefÏ.ons et 'Comine je mettr,aiÏ'S m'e s efforts à la r1endre heureus.e! .a,elle-là !lI '.est pas- comm·e Olaire, et je 11aime, non s,e ulem·ent pour ,s a gentiU,esse et Is on esprit, mai,s pour son cœur, son cOlurage ia u tr,a vail, ·et ... - Eh bien! 'q ue TlenS'es-tu de cela., :Nlarie, demanda la lll'oonière; nJooi j'e le cro:ùs ,sincèlI',e, et toi ~ Elle .fit un signe de t€te ren rougisiS'a nt. - Alors, m,a mrgnon([lle, r,etprit l "excellente vieille, il fa,lllt pépondre. C'est toi qu'il .a im,e, ne l 'lais -tu pas -0ompri'S, ~ ,et je croiS! 'b ienqu 'il ne ,t "est rp,atS indifférent. Veux-tu ri '000e:pter ren m,ariage ~
.l\tfulg\ré 111a laideur~ . " balbutia-t-il. Le d~liciie'llx vis.age ,de la jeune fine ,s 'illœnina et, 'spontanél11ent, elle lui tendit s'e s l'nains; m'a is il l '.attira à lui et bais a S'es·chev'eux blonds,. X MoaTie et T-ou'S!S'a:int so·n t nladés k! eplli,s dix ,an6 et, depuisl dix ans, s '.a iment -et ,s-ont heureux. La bonne gr.andi 'l11èr,e vit enoo-re, Inoins ing1amhe mais ,s·e 'Portant touj'OThPS: bien, ma:l~Té s'e=s 87 ·ans. • Le moulin est plrus ,acha;1andé Que jamais', et :sa !roue j aS'elliS€' ne cess-e de 1,8' ,e hantei ' j-oy'eus'81nent à tOlUS ceux ,q ui 'p assent près de- la: petite rivière. ICI aire :a.ussi s ',es't 111ariée, ,e t son mari, 'l'nenui!sieT 'au vil1age, en 0St certainenlent 18' plus bel homn1e, ·et m,ê m'e, ' p.al~aît-il, de bien loin a la ronde; Inaj:s oomme 'eUe ·e n es't j.a~ louse, 'elle l'e' 's urveille et, comm'e il e·srt brutal, il la bat. Jean Barancy. l
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Le jardin potager On ne donne généralement pa~ assez d'importance dans les fer.mes aux jardins potagers de·s tinés à la production des lég'umes.. Il est re-~onnu qu'i'Iso contribuent larogelnent à la ,s anté et les négliger est un tort. ne fiaut pas perdre non 'p lus dB vue que ce qui est dépensé en légulues est une économie de viande. Le jardin tpotager doit être aussi rapproché de la maison que rpossible et se trou v,er en bon terrain, du fl"este celui-ci, rS 'il n'est pas très bon, s'a'm éliore vite 'p ar les fumrures copieuses que l'on donne aux légumes. La clôture des j,a rdins potagers est ,s ouvent en murs et c'est là un avantage ca:r les haies avec leurs -racines nuisent à la cr01s sance des lég'um'es·. Dans tous les cas si ce S'ont
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des haies qui servent de clôtures, elles doivent . être régulièrement taillées. Quant à ~ 'é.te~1:due ~lu jardin püta- , o'er on l'estllne' a enVIron un ar e p·a r p.e rsonne nourrie à la fe,rl11e. Cette contenance :peut être beaucoup augmentée, si on vend du légul11e au ~le hors ce qui n'est rpas une ma;u valse S!péc~üation. En estimant la conte~ance du potag'er à un are, il ·e st bien entendu qu '·on n 'y -cultivera pas les pommes de terre qui prennent trüp de place. Une rotation dans la culture des légumes 'e st inutile et 'seœait d'ailleurs difficile à übserver, les différentes espèces de légumes étant très nombreuse's. Dans les: jardins In.araîchers les 111êmes légumes se cultivent plusieurs fois, 'de suite sur le Inême endroit 's ans que la production s'en ressente. Les ' Dultures sous couches dans un jardin ;pota~'er où ne se cultivent que des légum·es 'p our le menage de la ferme Ille s'o nt 'Pas très utiles et si on en établit pour .a voir des plantons de bonne heure, elles ont peu d'importance. J ,a mais aucun a,rbre ne doit être élevé dans le jardin potager où il se dévelnpperait · rapidement en 'Produisant nom:b re de racines qui épuiseraient le 08.01. Il n'y a qu 'une ex~elp tion à cela, ~e sont les arbres en espalier, le long des murs. Ces Iarbres produisent du fruit .pour la. table, ce qui n'est p.as à dédaigner p01,1r la. consomlllation ou pour la vente. Etant touj-ours taillés, le système radi~u1ai're ne se ,dévelolP pe Ip as' beaucoup et seule la platebande qu'ils occupent est perdue pour la culture des léguml8is. Les, HIUJrs 'c:oûtant d'lier, il est indiqué de les utiliser aussi bien que possible. . Les gros travaux du potager tels que 1e la.bOlul~a:ge 'cVoiVlent être fai~rS
p ar clieis homnlelS, 111lai.s IleiS ;pe,tits tris Vta:ux de n ettoy a.ge et die rec,0I1Jte peuvent ê,t re ahaiJ1Jdonnés .aux feulfllllOO et RIUX adoles'Clents s 'il y en a.; la ciUlltu,.. 'Ile n'e-s t donc Ipaig' bi.en ,coûtell1s,e, et les av.antages q u "on retire du 'Potager compensent largement les peInes. Le terrain d 'un pota~er bien û'onduit doit . être toujours occupé pel!domlt ,l a hene ,s'a ison et 'p as pluB tot 'l1llloe pÙlall.1iche de] égLUm'els lestt-el1e dég·a,rnie de .slcm 'Pll'lO'dUJit, 'Q'u''Ün l,al lahouTle pOU1'1 la ife'p lanter de nouveiaim Av,e.c rCIette 'CTh1turle inte'ILsliv'e, ill est na,t urellement nécies'saire de donner die cüpiews.81s fUIrH]'f,e& qui :sont bien .p ayée's par la :réclolte. La question de l'eau est très Ï1n1)Ülrtrunte pour lie potaget', 'C:all" lS, a!n~ eau pas de légumes. Il faut arroser fréquemment en été et D'est un travail pénible et qui ;p rend du tem.ps, au moment où à la ferme toutes les forces sont réquisitionné,es pou~' la grande culture. Il est donc bon, dans ces c·o nditions, d'avoir dans le potag'el' luême, ou à prüxinüt~, un réservoir d'eau ou une f.ontame. Quand on .peut établir Ides conduites d'eau dans le j.a rdin mèlue, le travail. est b]e:n faci,1ité, ma,i Sr sarnf dans les, J,a:rdins ;potagers de luxe ou dans des cultures m.ara.îchères près des villes, cette facilité psut rarement s e ,p résenter. Ne négligeons 'pa.s nos jardins. .130.targ ers, mailS v~uons leur au contraIre tous nos SOIns, ce n'est .p as un hue mais une nécessité. Les légulnes sont rafraîchissants- et sont nécessaires à la 'b onne alÏl11entation de l 'hOlnlue. I1s sont en outn~ une nourriture p ern coûteuse mène avec les frais' qu'entra.îne l'entretien du jardin potager, il ne faut donc .pas s'en priver, sous tous les rapports ce serait une faute.
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Les histoires de roncle François Madame la Bise - La, bise 's-ouffl'e' f-ort ee 'so.1r, fit ()lbs,e:rver l'a petite--b londinette .en se 'S'errant früe-Uisement contre l'épa:ule de l 'Ol1Jcle' -F r'ançois. Et, en ,e ffet, la iblse de marsi sifflait avec âpn~té sur le toit et s'engüuffrait ,avec fra'c'als ldians la! (haute cheminée devant laquelle l 'Onel,e était a'slSis, entnumé de sa jüy;eusle baJllde d'auditeuI'lS-. - Oh! 's'écria dédaigneusement le frèTe aîné 'en sec'Û'uant 'sla tête auoc ,a bondants ohev'elllx bruns· coupés en brosse. - Oh! les' filles, oela a 'Peur de tO'ut1' - Je n ':aà. lJws ~peur, r81prit douce,m ent }ta finette-, mais cela m'e f,a,i t de la ,peine pour ,c eux qui sont dehoris ·et ,q ui .ont früid, pnur Iles voy,ageuTis', püuJr lesl :pauv-res g,e ns et pour les petits oiseaux. La main de l'Oncle, se .paSoa sur le:s chev,eux d8' la fillette: - Dieu bénilslSe ,toln bon rpetit cœur, m'a ohérie! . .. Tu -a s, r.aison d'avoir !pitié, ealr IM,ad:ame la Bise .a TIn ·c ar.actère fro~d et tr.ancihant, ou qui du mo.ins: nous Ipa.r,a,î t teL .. Mlai'S qui s.ait si nous ne ca,lomnjüIlJs /pas ,e n :elle une œuvr·8' de Dieu dont nous ne Isav'ons pas ürer Ipaœ~i conv·e nablement1 . . .. Oui, qui sait, répéta l'Oncle tout :pensif. Et, devinant' TIne InThette 11l'ais 'p ressante curiosité' dans }tes. yeux des enfants grnrupés, ,a utour de lui, il sourit - c'était le :prélThde de toutes s,es lüst,01r,es, - et commença: - Bouv,ent, m,els amis, je V'O'lllS ai raconté deS' souvenirs: d'u passé. Ge S'oir, Mada'me la Bise m€ :ohuohote à l ',oreille, tout ,e-n acti,v ant la flalnme de notre f,oiJT,e.r, une histoire ide Fave-
nitr dont J ulelS' Verne ,m1t tiré tout un 'v'Ûllumle Ide la Bibl~ot1hèque Hetze-l que vous ,aÏlnez tant ... - Les- gTü:S' bea:ux livres ·a vlec beauoo;rup de gravur,eH! ,Chie, çalI fit un de's' garçonS'. Les. lautres' fOiUtdJrüyèr'e nt du 1"egard l'interrupteur. Et voici l 'hisrtoir,e que. l'On~le François- ra00nta ce \Soir .de grande bilse. X On était -wu ,m'ois die m:arS' de l '.année 1899. D,a ns ;une llliJSlér)alhle InJan-'" s·arde de la ville .de Troois-Etoiles, un jeune sa'V.ant ·gr,elottJait devant S'es-iivres 18't s',ef.força~t v.ainement de trav.ailler. La bise g1alo'Pait sur l'e toit et 18,8111blait :slecoueT des s.aoS' de noix 1811111' les tuiles. EUe f,a]s:aa.t craquer la ,c harIp ente et :SlouffJ'ait -s on haleine g'la,cia.le rpar tout€S les fils-s ures - 8't il Y en .avait heaucourp. Par la fenêtr'e à ta1batière, le jeune hnmme vüyait seintil1er les, étÛ'il'e'8' dans-un Iciell d',acier, 'e t Sirius h11 clignait de l 'œil ,d '.un air gog1uenardt. VictOT Pertinax - ce s€r,a l,e nom de notre Isav.ant - s'écria d'un ton rag'e ur en repousiS'ant Is'es- liv,re-s: - PRS m'Oyen .de trarvailler! Il fait trop früid' 1. •• :M'RudUe- Bise 1. •• Et i1 ana 'se 'm·e'ttroe aru Iit en S" enroulant cùans s·elS' minces couvertures. Il s'endormit - -ou crut s,',endormir - en murlJ.ll'urant 'enco'r e: « lVIaudite Bis-e! ... » SouJdai1n un furieux coup de vent ébranla. sa p.o:rte, qui iS,'ouv,r it et se ref,erm'a 'C0111m,e' !pa'r un' œessort; et l'instant d'·a'p rèsi, ,a u :p ied dUilit, une vloix slévère inrterpelila le tr'8111iblant Pe-rtina.x, dressé is ur sün séant, les yeux pl,eins d'effaœ-e'l11ent: « ,lVlaudite Eis,e)) est vite dit, Inon g.arçon. Il :f.a-uœrait pourtant s 'entendlr,e une fois pour toutes. Voi-
68 là ·des siècles ..q1li~ j '~tten~s . qTh'o.n rue rende enfIn JUISÜce. ;S1 Ja:m al'S bienfaitrice- flut méconnue, c ',e st 'b ien lUOi ! ... PertinRx aperçut .alü.rs-, dans' 1'Olnbr,e, la: ,fÛ'filne ratatinée-d'une vi'eiUe dam-e ,q ui le reg.a-r dait avec des ye-UtX étince'l ants:. , - Oui dit-elle ·e n fa,i 8ant l,a, révérenc,e av~c ,beauc'Û'Uip de dignité, 'c'est bi'en moi, M,adame la Bis-e, 'p our vous servir, si VÜUSI da.jgnez enfin agréer mes- services. Pertinax, e-stormaqué, ne soufflait mot. 'L a vieHle- dame re-prit: - Ün v,erut hien rie-00nnaître qu' un froid sec e:8,t s,alubr,e, ,q ue. j'as'sainis l'aiT, que je mets: en fuite la grippe ,fille de' l 'hTI'l nidité ... M.ais on lais:se s-e perdre l'incwlcUilable force mécanique Iq ue j ',a:pporte,. On dit que je suis fr,oide, glaciale, et, si l'on savait, je s,e rais UOJ.'e excel1ente source de ,cha:le·u r, de teHe SOTte que plus la ms'e serait ,froide, plus il fer,ait chalUd ... Dire :qUe Ides siècles ISe sünt passés sBns ,q ue l'.antique ,m oulin à vent ait été judi,cieus'em,ent tI'fallsformé ,en moteur idéal, et que ce vingtième siède ,s i fier V,aJ .passer à SŒl tour le u répétant ce refrain d'ingratitude: « Maudite Big.e! ... ) Que d.'ingéniosité, que de génie même !perdu.s :pour chercher le mo'y en de ,tueT ,JIHg. hommes, au lieu. de -s",aJpphqlller à les, faire vivre et à ,cœéer :porur eux t.oU'S un peUl die Ibm1ll1e'Thr... Moi, la. frü]de ~1se, je s:uis ,1'hygiène, je po'uœr'ais etre la éha1eur, le conf.ort, 'le foyer! Et lesl yeux de la vieille da.me étinceJa.ient de plus en plus', comm'e Sir]us taut à l'heure, mais .sirius dédoublé et viva:nt. Victoir tl"e'lnhlaÏt dalns- s'Ûn lit, mais -ce n'était plus de fr'Û~d'. Il ,a'v.ait peur, et son effro-j redoubla quand la. redoutalble vlsiteUJsle' s·e rapprücha ,e t lui tira vigoul'eus'e ment le nez.
Le !paUVl',e g,a;rçon éternua. -aTIs,s.l..J
tôt. - Pensez à Inoi, ·n:lJOU g~arÇion, dit la: vieille dame, et une la utre fois' ne parlez pa.s Ides, gens sa.ng. 1e;8J connaître. Bonsoir! Un furi,eux 00Uip de' vent paJflut bala.yer .1a ,c hambrle. La visli teuse dispar.u t et Victor ·s 'éveilla en éternuant: -Thil rhllm,e de cerv'e.au. formidable devari t être la veng'ea:nce de l,a vieille dam-e, qui :semblait 'enc'Ûr,8' le reg'a,rdeT- de là-haut en clignant de l'œil ... l\![,a~s' nOll, c'était Sirius r.ayonnant par la ,f,enêtre à talhatièl'e. - -lVLa;UJdite B ... , murmura: Pertinax, mais -il s',alfl~êta 00iU·rt, ,e t tout en éternuant av'ee tant dB f{)TIC~ que son pauvre l~t de hois cra1quait lam,entaJblement, il song'ea aux étranges 'p ropos de 1-a vileille. Etrang,es oui, et 'Püurta,n t si Jucide'S'. ' « Q·ui eher-che trüuv·e)) iS'e dit Perhlliax. ' Et il 'Prit une- .gu~al1'de ,r ésolution, tout en changeant die mo,uCJhoir: - Eh bi€n! je '0herche:rai et j.e trouverai, ou j'y perdl"'ai n10n nOln! ...
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Un siècle plus' tamd, on Hs,a,i t dans tous les nl-anue,ls' ,g·colai1'e.8': « La légende ,attri,bue à une vision d'un jeune savant du v'Î ngtièm,e siècle, VictÛ'r P ,e rtinax, l'invention à la fois simple et géni.ale qui res'ta'l1ra, en le,s t.ransfo'r mant, les -a ntiques mo-u lins à vent, 'e t les 'a dapta a.u toit des- édifiôes e-t dlels m.aisüns pour -e n faire de bienf'ajisla nts et actifs foyers d'énergie, ,de lUlnière ,e t de chaJeu!'. )) Grâce à cette inv,enHon, le confort molderne a: été miS' à 'la pnrtée des 'Plus humbleisl logis, la plaie dlU 'pa:llpérislne ,a été combien s'Ü'ulaigée, et l 'hiver a celssé d'êtr,e l ',effrüi despa uvr,els g~ens. IL a bis'e' la !plus ,glarciale eSft devenue la meüleure -a!lll'i,e de
nos ftOy,e,l~', oar, 1)Jus ·son ha}.eine. si fr-oide' met en ,acÜon nos' moteurs, ·p1us chaude ,e st '1 ',atmos'phèr,e . qu~ cette ·b ienfaitrice longtemps méconnue répand dans' [101S dmpeures » La. lég,elnde est graCIeuse, luaJoS ce n'est qu'·une, légende. 'L e Havant professeUJr N egator, docteur en théo].agie de l'Université .a'Azurvil~e, a définitivement .d émüntré que V lCtor P.ertinax n',a j,alna']S lexis,té, et <:Ju:e son nom mêm-e n'est que l.a glonflcation 'symbolique. de }a veflsévérance qui .conduit à la victoire. L'iJ?vente.ur n'est :q u'une omibre, ma!lS l'invention est une trip1e réalité bienfalÏsante: énergie, chale~t.r et lumièr·e. P~e1·re. i •
' .
An pied de la croix Je (lYle'\.1!re à tes lPieds' PeI.~s et 'broyés, Mais touQ OIllifS' j'eSjpère; Mon Jésrus, mon ·f rère, Je 1Pt1enre à tes piOOls. Je 'b aise Em tremblant 'l'on 'COIl'(ps .touft s-anglant, Crur IPOUJr moi: tu SO'lllftl.res ... ·SalllVe-moi dlUl ·gOlllffTe De q'enfer 'bêalnt. JêslliS, Dieu très -bon, p.ar'do:n:, 01l1i par.don ••• Toi, il'amoULr 'SU(p'l'ême ..• 'Du Ile 'Vois, je t'adme. ' .' PaJJ.'1d:()I]l, ouI, pardon ••• Je (plleUire à ,t es \pieds Per.cés et broyés, .Mais -t()1U~()!U[~s j'eB!Père; MO'n Jiêsm:;, mon frère, Je pleUil'e à fes p1edJs. Oha.n()ine JuŒes GROSS.
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Demain Demain, disait Jeannot, je sèmooai mon ,b lé; J'y mettrai .bel·l e ll!rdeUlI' et zèle lredloUlblé. Demain viu:t, mais Jeannot cOUJrnt de fête . en fête.
E t (bien ruv:runt Œ~ t~" ,
'Sa
moÏis'Soo était !faite.
Demain dlit ~'êco1ier dléclaigneux dUI s1lIvoir, Je d'eva:n;cel'ai i'IU.'Ulbe et Ifera'i ~0iIl devoiT. Et tl·.éJ>'éta.nt to.UOO'U'l'S .cette yame ~s.srua.:~nrCe, il n' ouvre RlrettiJle Ibrêlclhe au ,m ur de l.t:g'Il.oirance. Demain, dlit :J'usmier, 'je baisserai mes taux; Je vois a'Vec- e:ff:l.'oi mOTIlt er mes capitaux: Effil'oi qui -d'lue peu., projet bien éu;>hémère! Votre espoi'l', (lléibiteuil.·s, ~e résout ~. >chimère. Demain, .dUt l'dn'Cloilent, je veux br.Îiser tO'ut 'lien A'Vec 1'()(Î;si'veté qud cO'I1dJuit 1'1l0lD1me à Irien. Dem'3lln vienf, le ,s oleil à lson zêDdth al'.rive: L'esclave ,b aise el1iC()r [a IChaîne qui le ·riv~. Demain dit le bUlVeun.' tombé dans 'UJl1 rruvin, Je ne ~11lerai plus 'd"en'ce!hS ·a u ddieu du; vin,. Dès· l'aube, un n011/Vea1lJ ·c ulte à la liqueur h'UIIlée Prouve que ses serments s'envolent en fumée. DemaJtn, iClit Il e J.)l'odJÏg:ue, oui, je couperal co1l!l't
Au jeu, plaJs!Lrs, festiLns: 'c'est ainsi qU'e l'on court A la ruine lPrdchain~. Av,a nt l'auroce, i!l songe A mUle app:a.'s notllvea:ux. Quel iIDjp'rudent mensonge!
Demain, redrit l"arvaTe, rumi ,clin .dlleu-;mêf:rul, Je cO'mpte .avoia.' raison de mon vice fat-all. Mais 1'0'1', pJœ que la veUle, rur:demment le ·fasc-lne Et la C'U[)idité d-aiIlS ses yeux se dlesslne. Demain, d/it Œe ;pêcheur, je veux me ·c ouvertlir,
est IPrOlPTe à m'avertir, Demain vient, 'l a passion semble aviver
CM' cette moct S1lJbite
sa
flamme Et ['aveugle clh·r.é tien s'y liV1re C()Iips et âlne.
Demain! com:b ien ,c e mot .si lâche es,e im[>ru.
Beaucoup ,l 'ont éprouvé
pail.'
dent! ma.int grave acc1'C1~mt.
RecueUlOO1s lai ileçon ,d e leù:r ·eJGI)érience: Que les regrets, d'a.utt"1.llÎ. coilllf1Jrment notre science! Non, pécheur, ne dis plus q;ue, dmn(tin, tu feras. Dis: « Â1.t jourd'hui je fa;1S» et 1lu te SftUiVeras. Satan, notre ennemi, ,d'ârrnes t oUtiOlUJl'IS en quête, Voit da,n s ·l e mot demain :un gage de rCooquête. P. DEMIEiRR·E . ------------~,-----------
Supplément au ~o 8 de '"ecole" (1901) . Notice sur le Japon
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On a .déjà tant fait 'd'e deS:C1~ÎJPfions sUir 1es qUiaUtés ·e t 'les :<Mf'w uts des, Jlruponais, Œes ru.nes NoilS reproduisons s'Û'us ce titre un contredJisruut 'l es ,wu,t rœ, que, ll'1êeHement, certain nombre de ,p ages fort inté- . caux qui rTh'ont !pas vléc'l1 ·a vec eux ne lSta;vent ress'ante:s, que M. Imseng a ,publiées pl'u s qu'en [penser. V'01Lci 'q uelques ;remail'ques q:ui permettront da.ns- la, Liberté. M. .Benoît Im,S'eng 'Col'riger [es à:dfées erronées ·qu'on ;poUll'll'ajt est valaislan; il ·a fait se.s études en aIdevoir ,sur ,l e'o c compfe. partie à Paris. Il était :parti ,pOl1r le On .peut driIr-e i<l/Ue, en, 'gélllénaŒ, Œe Japonais Jafpon en 1'897. Il ·a été .pl"nfesls eur est d'un nllivur€'l hon et 'd"unecourtO'i's!i.e S31h~ penda.nt quatre ans à N,a:g.asa.ki, p~üs pa'reillle: il est patriote, vafl13JJllt aviidJe de qua.tre ans à Yûkohmna. Actuelle- 'gloi'l'e, très jlailoU'x :éJle !son ~nd~e~'d'a.nce, inment, 1\11. Ims·eng ha:bite Saint-Ga}:], diUistrieu'X. 'I l eSit très· p.I'0l)re, :p.rendf ;son: ib al'll où il ·enseigne da.ns un institut -privé. [)l·es.que 'Cbruque jOUll', 'mainti.ent sru deme1l1re 'dfaJlls un téva t de .g1rand'e !PJ.'OIpretê. 1i1 jp:'LalCe \la (Réd.) piété (fii~iaJle aiU !P'l'emier Ir ang, toutefods, '3Jprès Œe pa,t riotisme, rdev.alnt !lequel tou.t .d!olt JCêder. ;1, * >1< A mou il'etOiur IŒU Jajpon, il y IR. .quelques .ra est très ingénieux et :d.'ulDe ha:birretê promois, j'ai été tffilement questionné et inter- d'ÎlglÎleu·s e ~œans Il es tl'a vruux man'1l:ells. n .n?est viewé ISlUl' ,00 'meJ.'veUleux ;pays, quJ, pour !pas l'rure de voir sOI\ti'r .de Is es mains d'a véain!s i -düre, ;ne vient ,q ue :d'éclore, j'ai J'ait tant rita'bles chef's ..:d'œuw'e, à Ia ,oonfection !desde ,des~iptio,n.s du ;peuple j.ruponais, de ison q~elJS il ·n'·a emiI}lOY'é que [es O'u,tJUs Œes plus c3a~actère, de ses !lIlŒurs, .d e 's a -religion, de 'S'l'Ill!Ples. On V'eut d'Î!l.\e qu'il a ;POUil' p<l'indpe sa mrun:ière d'e ·s e nOThl'il.'ÎJl.' et d'e s'h.albHler, que de ,ehm1Chffi'coll's,t amment à 'M\rivel' a.u'X 'finalement 'l '·i dée m'est venue die coo:rdlOlDuer meill1eU!liS l~ésU'lta..ts en Y ,c onsacrant ~e moiThS et :de l'éd,i ger mes olb sel'v·atiolllS. de tern;ps et 'le 'mOinlS de peine possi'blle. Le J.3IponaÏls Ise d!isting'ue :ruutSlSli !par 'Une exLes JaponaÎls .sont petits de tai'lle, 152 cm. en moyenne. Le tronc :du Jllipo-nais es,t aUls- ,ce1:1ent~ mémoiu.'e. Ses em.aillts aiP!lJrennent ;plu!s vite qlue ceux {Tes ErurQjpéens,' mais ils si long ,q'ue ,e:elui de l'Hun.'ojp'éen.; ma,i s ses IJi"rupp:ro,fondJissent /paiS, ils l'estent 'à ~a: SrttI'jam:bes !s ont ,c ourtes, ce qud e.<:;t 'll!lle consé~ace, eXe'Dcent !La mJémoire aUI [pII.'éj:l.lId;i;ce !ClIn q'llrelliCe n~tUlre/lle de son 'hrubHmlde d'e tl'es1ter Jugement. taujoubs ·a·cm'{)fuiP'i œan-s· 'S:a mali,s.on. On a ~e Révérend MU'Il(ljlg;er a 'dfU: « Le J 'a/poooDstatlé qlue rra taille mO'Yenne a 3Jugmenrt-ê naliS est 'un grm/d falent, mats non un gédlWuis que le g'O'Uvernement' ·a iuvrodiuât les nie. » buncs :danrs ]es 'é coles. Vo-ï.?i maintenlaJnt ile revers de la médaille. . Outre sO'n teint j.WUiD.e, le NÎI.p{pon se ·di.gLe N1'PIPon est soU['nois; \Sa [plhysio'llomie imttrug1ue emcore pa.r ,s e·s .cheveux ,noÏl',s sa pet tite ba:l'biche, .s'es pommettes très s aÎ.UaJn tes , iIJassi ble ne trahit ni :s es sen:s,a:mO'lls ni .ses s~ntime~ts. I:l ha:it ,cûirdJira:J.elflent 'l"étraill.g'e r, ses yeux plflllS OJU moins olbŒiqlUes et son iI18Z bIen qu ID :s e monlure· envm'lS J,uiÎ. di'lU.Ile amawplati. bilité et Id'u.ne ,civ;iàité ombrées . .rI est gêné.A,1011S, me direz-vou.s, Œe Ja;pon3Ji,s n'est pas l'Mement honnête dans ses lI.'a'PtPort's .a Ye~ ses un bea;u type. compatriotes; il ~es vole l~all.'ement; mais ,i,} V,oUà, je ne ·veu.x p.as me IIJOII'ter j1uo'e en cetattrape, filoute "volontiel's l~ Iba:z'baœes' 'd'Octe matière; riŒéaJ. ,de la ibe3Jut'é diffère de ckllent. pays en ipay,s, et VOIU'S· 1e 's,a vez bien, dlu resIl est 'ŒUil', n'-é.p'l 'oove que très peu de {;om~ te: des ,g oûts O'~. ille 'discute !pM. .E t ~uis, l?a'ssi?ll pour Ues ma'~heUlreux: il ne SQil.'üu.'a vowlez-vo,us ;savou' ce ,qu.e ce N'ÎlPipon ;pense J 'a m13.i1S rCLe a'a !pemte voitUire iL d.e ux Ir oues, de VOlUiS 'U'utres EUlrolP'éell's" 'd e V.OIUS 'qulÎ. CIl'O·utPpelée JÎD!l'.iki'Sihi (iJitUéraJ1ement /homme !fOl'yez être !l:a :bearurté même? V ():US rTh' êtes qu'un ce, voitlUll'e), tirée :PM' ThD homme, Jors.q~e cetasd;e .banbœres, gros, 'I.'{)!u.ge.s, chevelus aux ~ui~ci monte pénilblement J·a !pente d'rune 'co,}Yallx verts! l ' ,line; jamalÎ,s on ne veJ.\Va u.n J<3fPonais 31S1sis