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L'épargne et le devoir filial Si VüUlS ave.z :SU, pair 1,e travail €t l'épa,rgne, VOIUS prOüur,el' quelqu~s uns des avantages, que V 'OiUS consl~l1le. une sage prév.oy,ance, les annees viendront sans anl,ene:r pour :v'Ool1;S, l 'ill1qu~étude ,ou les 'p riv,atioJ?ls, V ~us élwouvenez une légitime sah:sf.a~:hon à OO:llJsta,teT que vous av,e'z r,em'p h v'~' tre devoir et obtenu d' 'he~reux r~' Hultats grâJcle à v.otre espnt d'e. prevoya:TIce', à vütre b.oTIne -0ondhnte ~t il 'v otr,e te111péranoo. 'VOUIS ,a:u rez dilgnement acëÜ'lTIpli ~e. ,~e.s tâ;che,g. qui nous 's.ont ilnpos:ees lCl-b ais , celle d',a:SiS.l1ol',e,l' nüotre :exis,t ence autant qu' il est en noms 'c-ontre les ,accidents c:1e toute :sorte, 'e t de fonder une famllle ho-li'ol'ée. . 1i·ais il .est encor,e un de;voO,i r ,ph~~s .sac,r é que ee'lui-là, Ic-'est de -sou.tenu noS' p,a rents qua.nd ils ont be:s: Ü'~n de nous Il faut 'se nlÛ'ntlr,er 'b on fIls avant' d'ép.argner pOiu r soi-mênle, et c'e,st une ,1~e.stituÜon que nous avons à faire. N o's parents auraient pu écronolmsel' l '~rgellit qu 'ils' 'Û'n~ dépe!1~, é P~'~: no'us ,e lever et · nousi InstTull'e. S .l1s ne l'ont l)a:S fait, c'est par affecho?pour nous;' et le jo,u r où le trava,ü lie ur f,ait déf,ant, üÙ leurs fO,l'ces tr~ hiss ent leur bonne voOlonté, si c'e's: ec'ÜllonlÏ!e:s leur nlanquent., notre devüir ,e's t cl 'y sU~J,pléer et de 1-eur 1',enc}re ce que nous av.ons r:eçu d',€,ux. J ~t.les IVI ichel.
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Variétés l,A. FE'rE-DHDU DES HIRONDE.I.JLLES Qiuancl Ile moil& dIe m.:ill'S tiut .fim.i, A.ux jÜlUll',S .(lIe printaniè1l.';e bri'se, Une ih.ÎIl'omle]le a ;fait son iJ1id ,SOIUlS [e v.ie'U'x lPo'l.~che die ['égl1lÏse.
J..,'êgllise et Ile ' ni.dl sont IPOU'l" moi Deuoc ,C'hef,s~d~œurvlr,e d\'3JliC'hite~tU'l'è : IVU[l; le Clhef~dfœUlvre Ide lI a Foi;. L',an:utl"e !Ce!;ulÏ. de lia Noarour.e. DalIllS
i1.esl .joilis œufs, lOoD.lfiJês
A. ~i3J c{)I1.'1IlIÎ,che hospd.tailièil.'e,
Des iPetits, se sonf 'é!veiiJ.·l és; •• UID. j'ÛiUlr d'e joie et die 'lIUImlère. Ii1s ont d\éjà mis :leur j'lllP on De lPiLumes rf1i1les et iS'ÛlyeulS_e~ ..•
Et .1''Û1D. volt So.rtia.'
[eull'1.S
Ih{)ol~S
die ileu:!.· maJllSoon têtes ,C'Ull'tie.UlSles·.
Et ~eUlr mlLgno\IlJ .g.azomJiJ:I ement, ChaIqjue li ois que l'Angelus !SOlllne, F-or.me un o(l;o\U,x ,alC,COil1lIP'a;gollemen:t Am :b roillze :pien1X .qUŒ IrêsO'IlDe. L't8jUJhe diOll'ant 1le\S hOll'izons, DUI hJ3.IUJ1: dies' rv,o,ftlles êterne1'I~, Rés.er.ve 'ses' /PI1n1s \dioiU.'X :rayolJlJS' POiUil' les iPetites \hirondelles.
El.'I~ s:on.f l'holllneU!!.' du sal,n.t 'Lle'1.1
IIUli Il'<enld!oot 1euil' h-ommage; E ,t , Ue jou'r dé Il·ru Fête-Die,? (O'es,t IC()IlllllUI de !bout [,e ,v 'lflolia,ge),
Ernlœ
ipBSÔ S!Bt (le 'SaIint-S.a:eoremen.t, Avec 001 air 1dl'liD.tel'ligeoce
Q'Ularui
,EJà'es ont [f'ait rbrès ,gentiment Une :petite révél~eruce! Alfiredl BEISSE-DE LARZ'E , . p,oète-impl'ofVLSlatemT 'd'ÜIl',i.giille 'ba,g1IlŒ\.'de.
Sapp/émenl ail 3'1° S ,de (,,.&00/," (fao:1)
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, Il a décroit la , ville, la ,p laine, la; André Theuriet ;S ur la rive du lac d'Annecy, en 'forêt; mais il ,a 'p référé la ·.forêt. "iLes face de l,a presqu'ne' de Duingt, ,a u plus séduisants d·e ses héros portent sud du pro'IDontoire de Menthon, 131 l 'ha:b it vert du garde-forestier. Le rive dessine · une courbe élégante et plus émouvant de Bles poèmfes', l'eS .sdbre. Une petite maison 'basse, à Oharbonniers, c'est l'hisrto1re ,de la l'allure v,aguem,ent ital~enll'e, .a ux forêt qui se ooulèVie contre i 'invamurs- couveDts de feuillage entrela- sion, ée ,s ont les homme-s d.ei la' forêt cés, y est blottie à }'!a1bri dU' vent. qui font chancelèr les :rocs a'UX pente,s .des rav-ins, tandis que les' frone "est 'la villa de T,a.lloires, {)IÙ le bon daisons des arbres bruissent et. s ~en poète qui vient (i'e mourir a,imlait à pa:ss'e r .SleS moi'81 d'été, le ntre le ciel, tI,oohoquent druns la, nuit, et qu'au le la:c 'e t les cimes. Lorsque Taine, loin on -perçoit le bruit 1(1n rl..ti~a1.l qui était son voisin de viHégiature, qui tombe en (!as~at'8l1es, allait ]e v,o ir, "1 devait 'Pl"endre plai- T.aw.tût CODl$Dle un fraœ.s de oCIhe,vaux au p.sir il 'adlnirer un homme qui était la . lo!p, justification viva.nte de ·s es théories Et tantôt comme :tLJl farute et 11mp~e sanglot. esth&tiques: André Theurie,t étJa.it, dans I.a, plus forte 'expression dru: ter. Enfin. quand le poète se l iVI~e a.u me, le produit d'un « milieu» déterluÏIl'é. Tourte Bon œuvre oS ',e~p1ique synlbolisTIle, c'es,t à la forêt encore pa'r le SO'l où il est né, :paT le· pay's où ql1 'j} erruprunte ses sym'b0'1es. ,E t s. 'iil il a vécu, !par les spectacles qu'il ·a' parle d'une dou1ffilr cachée qui se contemplés, ,par les influBnces qu'il trahit an son de la voix, . tl. s'ubies. C'est un ,enraciné. On J' enfend y IP~ .voi~ et palplta!11te Ce n'est pas assez ,de .dire qu'il .comme UID ramier Iblessê '<lUi t'rwvevse lm était LOrl'iain, ou plutôt c'est trop bo-1rs. di I~e. Il est d'un coin de Lorr.a.ine; On 11 'aime paS' .]e &01 natal oomme il est ,(lu Ba:rrois,. Le Barrois .est un pays {}ndulé, agréahle et ,souriant, 'l'heuriet l'a, ,a.Îlné, ,sans. puiser daus lru-Champa.g-ne, et lni-LoT.paine" où cet amour toutes les profondeurs et le.a 'plaines bordées de -saules alter- touteiS les vivacités du s'entiment nanent .avec les fo,r êts frii&sonnalIltes, tiona1. L"alnour ,d u -sol est une des où les ,r uiss'eaux poissonneux chan- f.ormes dB l'amour du pays; ce n'est tent une dlair~e cha:nson. Les . ·p lus 'p as 'la- pluS! .phüosouJ!ique; c'est grandes villes n 'y s'Ont que de gros peut-etre la plus' instructive et ln. villa'g'Gos , 'avec. des rues en zig'-za:~' et pl~lS . a-rdente. Cette inspÏ'r,a tion 'Pœdes nlalis'ong. pla.ntées de .traJV€rs, tr'lotlque 00 ret.rouve d'un bout il maj,s 'souv.ent t.(;ùpis:sées· die glycÏIDie l 'a'utr~e ,(Le 1'œuvr,e du poète ~t la et couronnées -de clochetons. Ce traver.s'e toute, discrète 'dans' SIOn expa.ys, c "est le décoœ die son œuvre; -press'ion, j,aTfliaÏ.s déclamatoire, rareles héros de SOli' œuvre, ce sont les ment provocante, m,ais Iprof.oude e>t h.albitants ,de ·ce .pays, chasseurs, :p ê- attendrie; et toujours elle se ma.rcheurs, charbonniers" bra.conni~rs, que da.ns des traits' qui ra.ppellent gars ,a.]eries, filles hwrrl1es. . l'union de 1'hom,rue 'et de la terre: