Supplément n°9 1907

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L'épargne et le devoir filial Si VüUlS ave.z :SU, pair 1,e travail €t l'épa,rgne, VOIUS prOüur,el' quelqu~s­ uns des avantages, que V 'OiUS consl~l1le. une sage prév.oy,ance, les annees viendront sans anl,ene:r pour :v'Ool1;S, l 'ill1qu~étude ,ou les 'p riv,atioJ?ls, V ~us élwouvenez une légitime sah:sf.a~:hon à OO:llJsta,teT que vous av,e'z r,em'p h v'~'­ tre devoir et obtenu d' 'he~reux r~'­ Hultats grâJcle à v.otre espnt d'e. prevoya:TIce', à vütre b.oTIne -0ondhnte ~t il 'v otr,e te111péranoo. 'VOUIS ,a:u rez dilgnement acëÜ'lTIpli ~e. ,~e.s tâ;che,g. qui nous 's.ont ilnpos:ees lCl-b ais , celle d',a:SiS.l1ol',e,l' nüotre :exis,t ence autant qu' il est en noms 'c-ontre les ,accidents c:1e toute :sorte, 'e t de fonder une famllle ho-li'ol'ée. . 1i·ais il .est encor,e un de;voO,i r ,ph~~s .sac,r é que ee'lui-là, Ic-'est de -sou.tenu noS' p,a rents qua.nd ils ont be:s: Ü'~n de nous Il faut 'se nlÛ'ntlr,er 'b on fIls avant' d'ép.argner pOiu r soi-mênle, et c'e,st une ,1~e.stituÜon que nous avons à faire. N o's parents auraient pu écronolmsel' l '~rgellit qu 'ils' 'Û'n~ dépe!1~, é P~'~: no'us ,e lever et · nousi InstTull'e. S .l1s ne l'ont l)a:S fait, c'est par affecho?pour nous;' et le jo,u r où le trava,ü lie ur f,ait déf,ant, üÙ leurs fO,l'ces tr~­ hiss ent leur bonne voOlonté, si c'e's: ec'ÜllonlÏ!e:s leur nlanquent., notre devüir ,e's t cl 'y sU~J,pléer et de 1-eur 1',enc}re ce que nous av.ons r:eçu d',€,ux. J ~t.les IVI ichel.

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Variétés l,A. FE'rE-DHDU DES HIRONDE.I.JLLES Qiuancl Ile moil& dIe m.:ill'S tiut .fim.i, A.ux jÜlUll',S .(lIe printaniè1l.';e bri'se, Une ih.ÎIl'omle]le a ;fait son iJ1id ,SOIUlS [e v.ie'U'x lPo'l.~che die ['égl1lÏse.

J..,'êgllise et Ile ' ni.dl sont IPOU'l" moi Deuoc ,C'hef,s~d~œurvlr,e d\'3JliC'hite~tU'l'è : IVU[l; le Clhef~dfœUlvre Ide lI a Foi;. L',an:utl"e !Ce!;ulÏ. de lia Noarour.e. DalIllS

i1.esl .joilis œufs, lOoD.lfiJês

A. ~i3J c{)I1.'1IlIÎ,che hospd.tailièil.'e,

Des iPetits, se sonf 'é!veiiJ.·l és; •• UID. j'ÛiUlr d'e joie et die 'lIUImlère. Ii1s ont d\éjà mis :leur j'lllP on De lPiLumes rf1i1les et iS'ÛlyeulS_e~ ..•

Et .1''Û1D. volt So.rtia.'

[eull'1.S

Ih{)ol~S

die ileu:!.· maJllSoon têtes ,C'Ull'tie.UlSles·.

Et ~eUlr mlLgno\IlJ .g.azomJiJ:I ement, ChaIqjue li ois que l'Angelus !SOlllne, F-or.me un o(l;o\U,x ,alC,COil1lIP'a;gollemen:t Am :b roillze :pien1X .qUŒ IrêsO'IlDe. L't8jUJhe diOll'ant 1le\S hOll'izons, DUI hJ3.IUJ1: dies' rv,o,ftlles êterne1'I~, Rés.er.ve 'ses' /PI1n1s \dioiU.'X :rayolJlJS' POiUil' les iPetites \hirondelles.

El.'I~ s:on.f l'holllneU!!.' du sal,n.t 'Lle'1.1

IIUli Il'<enld!oot 1euil' h-ommage; E ,t , Ue jou'r dé Il·ru Fête-Die,? (O'es,t IC()IlllllUI de !bout [,e ,v 'lflolia,ge),

Ernlœ

ipBSÔ S!Bt (le 'SaIint-S.a:eoremen.t, Avec 001 air 1dl'liD.tel'ligeoce

Q'Ularui

,EJà'es ont [f'ait rbrès ,gentiment Une :petite révél~eruce! Alfiredl BEISSE-DE LARZ'E , . p,oète-impl'ofVLSlatemT 'd'ÜIl',i.giille 'ba,g1IlŒ\.'de.

Sapp/émenl ail 3'1° S ,de (,,.&00/," (fao:1)

.t

, Il a décroit la , ville, la ,p laine, la; André Theuriet ;S ur la rive du lac d'Annecy, en 'forêt; mais il ,a 'p référé la ·.forêt. "iLes face de l,a presqu'ne' de Duingt, ,a u plus séduisants d·e ses héros portent sud du pro'IDontoire de Menthon, 131 l 'ha:b it vert du garde-forestier. Le rive dessine · une courbe élégante et plus émouvant de Bles poèmfes', l'eS .sdbre. Une petite maison 'basse, à Oharbonniers, c'est l'hisrto1re ,de la l'allure v,aguem,ent ital~enll'e, .a ux forêt qui se ooulèVie contre i 'invamurs- couveDts de feuillage entrela- sion, ée ,s ont les homme-s d.ei la' forêt cés, y est blottie à }'!a1bri dU' vent. qui font chancelèr les :rocs a'UX pente,s .des rav-ins, tandis que les' frone "est 'la villa de T,a.lloires, {)IÙ le bon daisons des arbres bruissent et. s ~en­ poète qui vient (i'e mourir a,imlait à pa:ss'e r .SleS moi'81 d'été, le ntre le ciel, tI,oohoquent druns la, nuit, et qu'au le la:c 'e t les cimes. Lorsque Taine, loin on -perçoit le bruit 1(1n rl..ti~a1.l qui était son voisin de viHégiature, qui tombe en (!as~at'8l1es, allait ]e v,o ir, "1 devait 'Pl"endre plai- T.aw.tût CODl$Dle un fraœ.s de oCIhe,vaux au p.sir il 'adlnirer un homme qui était la . lo!p, justification viva.nte de ·s es théories Et tantôt comme :tLJl farute et 11mp~e sanglot. esth&tiques: André Theurie,t étJa.it, dans I.a, plus forte 'expression dru: ter. Enfin. quand le poète se l iVI~e a.u me, le produit d'un « milieu» déterluÏIl'é. Tourte Bon œuvre oS ',e~p1ique synlbolisTIle, c'es,t à la forêt encore pa'r le SO'l où il est né, :paT le· pay's où ql1 'j} erruprunte ses sym'b0'1es. ,E t s. 'iil il a vécu, !par les spectacles qu'il ·a' parle d'une dou1ffilr cachée qui se contemplés, ,par les influBnces qu'il trahit an son de la voix, . tl. s'ubies. C'est un ,enraciné. On J' enfend y IP~ .voi~ et palplta!11te Ce n'est pas assez ,de .dire qu'il .comme UID ramier Iblessê '<lUi t'rwvevse lm était LOrl'iain, ou plutôt c'est trop bo-1rs. di I~e. Il est d'un coin de Lorr.a.ine; On 11 'aime paS' .]e &01 natal oomme il est ,(lu Ba:rrois,. Le Barrois .est un pays {}ndulé, agréahle et ,souriant, 'l'heuriet l'a, ,a.Îlné, ,sans. puiser daus lru-Champa.g-ne, et lni-LoT.paine" où cet amour toutes les profondeurs et le.a 'plaines bordées de -saules alter- touteiS les vivacités du s'entiment nanent .avec les fo,r êts frii&sonnalIltes, tiona1. L"alnour ,d u -sol est une des où les ,r uiss'eaux poissonneux chan- f.ormes dB l'amour du pays; ce n'est tent une dlair~e cha:nson. Les . ·p lus 'p as 'la- pluS! .phüosouJ!ique; c'est grandes villes n 'y s'Ont que de gros peut-etre la plus' instructive et ln. villa'g'Gos , 'avec. des rues en zig'-za:~' et pl~lS . a-rdente. Cette inspÏ'r,a tion 'Pœdes nlalis'ong. pla.ntées de .traJV€rs, tr'lotlque 00 ret.rouve d'un bout il maj,s 'souv.ent t.(;ùpis:sées· die glycÏIDie l 'a'utr~e ,(Le 1'œuvr,e du poète ~t la et couronnées -de clochetons. Ce traver.s'e toute, discrète 'dans' SIOn expa.ys, c "est le décoœ die son œuvre; -press'ion, j,aTfliaÏ.s déclamatoire, rareles héros de SOli' œuvre, ce sont les ment provocante, m,ais Iprof.oude e>t h.albitants ,de ·ce .pays, chasseurs, :p ê- attendrie; et toujours elle se ma.rcheurs, charbonniers" bra.conni~rs, que da.ns des traits' qui ra.ppellent gars ,a.]eries, filles hwrrl1es. . l'union de 1'hom,rue 'et de la terre:


AlmO'Uil' de la maison o~'i not'te t'ace est née, Haine ,d e l'étoouger qui 'vlen,t (prendlre au pa.ys Les boeufs de 8es t'rC}upCClIlUV et 'l~ sang <le:;,

Fier .sentiment du droit êClJ.'o8S'é pM' a~ fOl'ce C'est VO!UIS qrul soruJevez nos ·cœua.'s IL !rude éooree!

Au service de cette inspiraüon, Tbeuriet 'a ,m is des dons re1narquahIes' e.t .d'aJbord de.s dons d'Olbse'r va'~ür' attentif, et. minutieu~, e.t infor~ mé. Ge l'Oln anCl er-poete ~tai~ it,'U!SSl un nlaturalisrte; il connalS8wlt par . j eut' no·m tous -les {}is~a ux 'e t toutes · les fleurs; il se -pl.a,is-a it dans, le co?1Inerce ouotidien Ide:s hôtes des' bOl~; .pt il a:v~a;j.t vécu lui-mêm,e d~ la VIe rusltique, pêché avoo les :p~~eurs, chass'é lavec les chaSiseuI"IS, peIne avec les ;b ûcher,ons, sifflé avec, les mer~es, et dal11sé d.ans les cours d ,a uberge au son des v1elles ,et de.s' ~or~em'!l:ses. ~. ~ôté d~ . s~s· dons .q. e~~r~ptlfs,.11 :av-alt une extreme senstblllte .m'Us1lcale, et c'est peut-être ce qu'il y ,al dei pl~s remarquable et .de plus ca.r, acté~lS­ tique dans sûn œuvre, d'li l~orn;s dans son œuvroe en vers. Il o;oser~-~lt pa,l" Po,l'eiBe autant que :par 1~ 1e,. g'.ard. Il en'tendaiÎt toutes. les VOIX de la nature et il trouvalt tLes mots pour -les ~l,eprlOduire dans lrel1'r !son oomme dans leur rythlne. Il a, lUIS, dans un de :ses rplus b~a:ux poerr:~sJ tout -ce qu'il peut y aVOlr de s~nonte oorienne et de rythme r3!1terne dans l€ chant des cloches rusI~ques. " . ,C 'lest par la :poés-ie a:,a1illeurs qu 11 Inérite de durer, et qu 'Il d~re;',a.; sesromans s'Ont certainement mfeI'teur~ à oos vers, et ~el.a tient ,sanls dOll;te .a ce q:t~e ch~z hri 1~ .p sychologue et~l~ iménel1r a l'a:rhste. Ses rpersûnna g'es sont instinctifs ~t ,sen~?,els, e~ .ll~ ne ·s ont quI€' cela; 118 opelss-ent a leurs p8lILchants plus qU"a leur .'esprit ~ le vin de l 'laIDüur et d~ la Je~~ nesse circule dans leurs- Velnes ~II ­ d~ntes, mais ils ne ,:>ensent 'Pa!S; Ils

n~

s'Ont guère .aUJtr·e ~h~se gùe des forces de la· nature Jetees' da~,s le flot de la vie UJ.liv,erstelle, et CfUl \S)1" abandonnent; i\s .n'on: pas de, ;?Je morale, et par la Ils n o~t ;pas d :n~ dividUJatlité. De ~a qu~a.ntIte de romans que Theunet ·a ecr'l ts I~V'OO .une a:bondance inépuis1a!b le et m.fa.tlga.ble: -il -8lllbs'Î'stera d~s fouIes de pa:ge.s év~catrices et ~harma:t;Lt~, fr'.a.îches corn·me ]a rosée,mY'stel:l'e'us'es 'COl~­ me les bois; je ne CroIS :pas qu Il " te une cr'e'ation , .une fH:!;lue, un les "1 d type d'humanité. Et ce qu l y .a ,e Ineilleul' dans sa: prose, ,c 'est la. des·c ription, c'est-à-di.re, en s:~!ume" Ip l)oésie. C'est un p~t81 qu Il. a . et~, non pas partout, ..malS! -pour, alnSl dIre toujours, et ~slnon un ~tres gra~d, dru III oins un tres, b0I?- poete" et d esprit très flrançall:s, l1;t~rpre~e ;~eu­ relL~ d'une Nlice !l~nderee q-~l s e~a­ nouit S1ans contral1~te ·au mlheu d une nature hœr.monlerus~. Il ne no~s conduit 'pas SiU!' de tres. ha?ltes ClInes, 'lnals H fait. involontaHel1~el1~ penser h 'ce qu'a dlt un autre poete, L'art a de :f1rais v.ullons 00. les âmes pencllêe8 Bolvenot la. lPoésle il dtes 'vuJ.ssemUiX ~ês,

F. 1lo.la

I}horloge Lorsque .sa 'm ère dœlara 'qu'on luettrait cette horloge dlans ).~ chal~ll~ bre rose AJlys sauttfl, de JOile., C ' la dhaimbre- .di'Aùlys était fleune de .'rooos ros es:. " - AJ.lys, ajo.UJta la. ID:er~, VOIS com~ 111e ,elle est vieille et Johe -avee son rca:d1r.an d' éma.il dans oe ~· adre ~~ boi!s no.i r. ElUe lue raJlYl~N~ {,a' grau tante, qui nous ] 'a li31ssee en 1U0d:; -rant. T'(} sOUrviens-tu .d.e ta gran. tante î EUe rportait touJours une oolf. fie 'bllanëhe~ " AllylS: cÛ'DlSildéra la ·petJrt~ horloge

'avec ISYlli]Jia:thie ·comme rUn cadeau qu'il farut vénérer en ,sowvenir (i.e quelqUf'un désomnais invisible. - Mam1an, rpourqll1oi est-elle mor-

Dans la' rue à ;peine éclairée, c'œt l 'heure des ipl8;ss,a:nts !g 1ris ·e t de~ 'PI3S:s ants noira' qu~ s'attaraent. l'Ci, j'e dis, la fièvre du temps qui se hâte teY ve~s Ile m ,a tin, puis se hâte lVers' le - Miais, r~pondlt la mère en sou.. dant, :prur.ce que tout Ile ,m oude soir., éternellement. ,P endant des anmeurt. Regar/de,.'lebapissier 'SUS/p.end nées et des la,nnées, j'ai vu Iles j01lJrs s ',a;llonger ou diminuer, sélon Jes la :belle horloge ... Une If ûis -qu',elle fut fixée à la mu- saisons. C'est une nuit d'l3,'vlril malnraillle, Allys- battit dies m·ainsl et sor- tenant. La lumière de la rue, en irayonnant, proj'e1Jte :s ur Œa ,paroi fleutit die la ooambr,e ,en Œ'Î'ant: - Où ; ~t ,petit rpère? J e'WI};! Jean! rie ICOmm'e une treille l'image de la viens voir la belle horloge que ma- fenêtre. 'E coute! ECiÜlute! je martèle les secondes à rpetits Ibruits'. Est-œ Dla'DI ·m,''8, donnréJe. vraiment un Iblruit :(lIe 's ons martelés X Le soi,r, en bordant le 'lit d'Allys, ou bien d'eau vaine qui s 'égoutt~1 QueUe ;f:UmeUf re!Inrplit !lla; chambre? la mère demanidia: - Tu ne ,c rains IPas, mon ennant, gons marte;lés, ,brutit d'ea~ qui s'éque ~,e tic-tac t ~eIIl!Roohe de dtor,m ir ~ goutte, rumeur Ifont de la. vieille horAHys répondit qu'elle ne CI'ia.i- logé 3JppendtUle quelque part, urne A'nait que leS' lCI'laq:nem·e nts du p1an- veiUeUJS'e lpour ~es âmes,. Je, montre 'c her QUI d:e-si meuJbles . .son ,père, qui pa.rmi le'8/ ténèbres à 1'homme éveil:lé IsouJdain la: !lla.m·m e ,des' pensées invenait d'entrer, 'S'e mit à ,rj,r~e: - POUir moi, dit-il, je trouve q'l1e solites. C'est 1~ mort qU'e j'évoque, si1lell'ce de -1 'infini, 'e t ;l a ooute rien n'éveille 'l,a 'peIllSée 'oomm'e le et son inattendtu, et régUJ.lier :ŒeS cloohes éternelle du. te m'lYS' qui roule dans d'une église tOu :l e timbre d'une hor- l'innombr,alble ... Les jambes r e.plié es, AllY\S, songe ·log,e la ncienne. Cela. faViorise le sil'eD!ce intérieur -e t donne il l'esprit que oC' es,t bien vrai tout ce que dit des mi'llJutes -d'extrême lucidité. eette vieille, horloge. Le printernps Vraim1ent; cette 'enfant ,est our~' eulSe. finira bilentôt, 'a près avoilI" mis aux Le tic-ta.c de l 'horlog'e l '·e ndorlnira! marr'onniers' des ifeuilles aHong'ées, - T'a nt mieux, dit la mère. NOIU.8 'a ux tHleuls des feuiUes en fOirme ·avons aciheté une ' rfillette qui dort d ~écuS&on, et des feuilles fd~ toutes BottéS 'à tous îl es a:rlbres. Les ja.r.dins bien. s "em'p liront de l'odeUir suorée des X l\[ais, cette nuit-là, AJlys se réveil- glyeines ~'Utour des ,maÎ.<:;ûDs éblouies ,l a; COllIne 'elle se hâtait de ,r efermer de so:leil. Puis 1'Ia.utomne viendra, les yeuiX, elle entendit :]e tic-t.ae de l'automne j·a une, .1'a:UJto·m ne 'e mpou\l'l 'horlog'e. Le souvenir lui vient aus- 'pré, éca,rlate et sombre, ] 'au.tomne sitôt d'une femule -qui :portait une blond et !greDla,t, l '·a utomne fa/urve, et coiffe bla.n~he. Pauwre gr,and'tante! il es jours où Iles a:l~res sont des :p.a.ENe était lllorte! Et tOThjour& ne tic-- quets de -brouœa.iUes sur -des troncs, Alllysi' é:c.oute Îles 'hattem'ents de talC! II. smnble à .AJJys que .I 'horlog-e parle au ,silence. AUys éoo'lJte de tout l'nor,].oge et de son .cœur. Un batt'eson CŒur. Car élIe est encore à 1] 'âge lill·ent, c'est un peu de temps q.ui s'en va.. Le temlp'& Douile avec les rioù ] 'on Iprête ·RUX IchoSlesl ·u ne vie -yjères et la, multitude des 'Vlagues et pour ,a.insi dl~re humaine. plane av·ec la lente fournée d'un bai

le


1:118 ~n'{)uiller dans de l'air confiné. Nous nous ba:rricaklons contre 'l'air pur cornnle s'il éta.it l'ennemi. N-ous nous vautrons da:n s -1 'air vidé C0111me des cana.rds' dans une ma.1'e à purin. -elles des ipOnts ... A~)l'ès quoi, l'on pousse un soupir ;)16UŒ: ;trois... L ~,h{)rl()ge a. , d 'évouvanteen voyant les ;p.rop;rès .A.lbet r t Rhevnwa . Dm., u , T . h eU'Fes.' , fr~~ trQis c@urp8.: 1'018 de la tuberculose. ChaCl.H11ouvre sa , Tout dlOrt :d ans lra malson, mem~ son bourse IPOUi)! lutte'!" contre le fléau et ;petit fTèFe. Il de;viendra, lUI, ~n ferille donc 1es fenêtres! .... sa f.enêtre pour le laisser among,ieU'l' avec une moustaclle. Et golr a son alJSe ...• Ally,s rit ,de voir u;ne moustache au . . Ouvrez donc les fenêtres, je VD'US Qui Dl'ex.pliquera ce my~tère.Dl ;visa"We de Jean, ,qUI a nID front bomen conjure! Oha:cnn ré0la.rn'e P?U r SOl un t)ell bé de gl'ands yeux et -de grosses Je voudrais trouver le ,moyen de iO~eB. Son !petit frère, un g1'and gar- de 'Ce soleil <;JJ1i bI'l'ne rpou~' toU8. 1'e11<11'-e visibles' à -l'œil nu les inn01n1 R est .si petit que .1orsqll/~'~ . Mais, ,dès qu'il :pa:caît, on lu~. barte brrubles saletés contenues dans l'ail' fa~t v:eut, le soir, le me!1e~ ~au ht, et «:J I'} ~l ;le :pa~s.a.?;e. Oha,cun I~it (.9 confiné. D ',u n 'c oup de bag"Uiette mane veut 'pas, on hll dIt :pOUF le doo:- de l'air pour vivre», mal; -1 on se gique, j'a.imerais pouv,oir f,aire apder: ,\( Regarde ton. chev~, 11 ·va· ~Ol­ calfeutre .derrière l~, feuetre~ clopairaître tous les ,g-ermes nuisibles, mil' a'U~si )). Alors Il se lev~, cherche ses en hivBr Ipour évlter le frOld, en toutes les, to~ines, toutes le.g: :p01!lssiè'Son chien.ou lSI8. vR-che et SUIt en trot- été' :p our éviter le Ghand! . l'es qui ini:6ectent l. "air asp.rès, une h~u~ tinant maman qui tient le cheva1. Et Ip ourtant les fenêtr~' sont fmre seuJern.ent de vie en 'coilllm:un dan.s Que c'est nan, un -petit g~se, songe tes 'p our être -ol1vert~s, a n'en J)~S un eS/pane clos. ~faîtres.ses de DIa iAllvs. ' . douter. Dans nos .maisons! les' feneson et fennnes de chambre, Ip3ttrons ..Ét personne' n~ verra -le ooll'l'l.re tres .sont .J ',essentlel, ~aniclls, que ~d: et owvri:ers, professeurs' et élèves, triste d'Â:llY8, qUI, ;poUJrtaJ1'~, se 1 a- nul!l'S sont il 'acc~S80rfe. J ente . IpouSiSeraieut un 'c ri .cl 'hor,reuret, conte eette his·toire 1)0'111' s regayer ... 'p ar -là qu'à la ngueur no~s pou~­ dég'oû,tés, ,s'enfuiraient dans les Ses deux bonnes amies, dQnt son irions nous !pa-soor des m~r~JHes, VIchamps . père dit que, dans le~r. rob~ d~. ve- VTe en rpleiu air et dormlr a la "ben~ Il y a 'trois causes essentielles de 10UI~' ce sont deux Johes vlolettes, étoile \tandis que, '8'an~ les fenetres, viciation de l'air: düninu;tion de la est-i(3~ qu'elles se faneront 'C{)~e .nos dBlneUl'es ne seraIent -p lus que qua.n tité -d'ox:y.g~ne, aug.mentatioE. des fleU!rs~ Et nIoi, qu'est-ce que de noirs cachots inhabit3!bles. Cette du g'a~ ca.rhonique- 'e t dég.a gement, ~leviendrai, se demamde Ally~ 7 ~. réflex}on, loin d'être ,p a,r,adoXtale, 1)3,1' les ·poumons, de déchets· olig',a nipapa 1, ~t maID'a u si douce et .sl }oyeu - prouve sUitahondamment",que les f~­ q'Ues et d.e bacilles infectieux s,a ns se ~ Et soudain AUyos song'e a c~tte nêtres sont faites ,}J'Our etre ouvel- uom:bre. ·L a djnünution .de l' oxy,g ène ~Ii~d'tante qui ~ortait Ullle c{nffe tes On a VQu.}!l1' :simylement q·u '~n~s n'est 'paIS !C:e qu'il y a de plus à blanohe et qui est Iuûrte, 'parce que ipuiss-ent se fermer quand le fro,ld craindre. L'air libre en contient tout le monde meurt ... est trop vif ,ou lorsque BOUlf·fIe la la- 20,8 %, en volume, et Pau1 Bart a kllys .cadhe sa tête dans les ,~ra;ps . Al démontré que l'on -pouvait fort bien Ip eur ne .p lus entendre -ce brtut de f~. En FéaJité que se passe-t-ll ~ .3 vivre da.ns de l ',ail' à 15 % d'oxygèoons martelés, ces ,s ons de g'Ol,lttes ville, ,à la C~lpagne, été COlnlue ,hI- ne. rd '-e'au. qui tombent, et cette rumeur. ver les ·f :e nêtres .de 1il!O~ demeures L'augnlentation dru g',az c·(H'ibern·x que n'a pas non: p.lus une inlportance sont }géné1J.aleme~t fermOO'S. ' _ As-tu bien dormi, ,Inon ·enf.a~~ ~ C "est de la folle l . '" majeure, du moins, ju::;qu:'à une oerAllyt; ,ou;v']j'e les.yeux. e~ de ~ODJ lit A viv,re ainsi delI'nère ~es fene- ta.ine limite. On ·p eut ,même séj0ul'voit ,l es taches ela,ne8"qu: 'U[1'e echap- tres closes" ,nous, nous ~mpol:sonno~ ner (J'ans des a tmos'Ph€res à 1 oU: 2 de H.oleil.fait B.t~r le planc~er, sur ni plus ni moin~. N?u~ . avons· e %' de gaz cal~b0niquê, alors qUle l ',a ir la h\ipisserie fleUlrle, la ,pehte hor- 01~éés 'pour viiVre a 1';alr hbre et nous libre 11 'e.n con:b1en.L que 3 à 4- libres loge ....

te.au. C ~oot '\l\Ill cou'}) de v~t qui déoouvre J,l e Bo1eil. ,sl!llT le ,femll.age !tur. rnultueux des heures d'OTag~S,.C ~t un c1el cinglé ~'ool,ah:s, et, la la fIn du jOUI\ le soleIl en fmne ,SOUS les ar1

.Elle :s auta an.'cou d-e s.a plère et lui rpade à l 'ol'ellle. . ~.4. d _ Comment! ~EUe t'empeL'lle e dorlnir ~ Nous l 'atrê~erons. , ,M:ais AUys ,a'P.puyee su~ 1.é~aule de m1aman pense Ique ça n ~mpec:he.­ ra 'pas le temps d ~aner, {t'-a~ler 'ld' ,

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,pr~fér{)ns

sur dix n1Îlle. Oependant il ' faut. noter qu'uli adulte en dégage 22 litres paT heure'. , Ce qui est 's urtout nuisible, c'·e st la oollection de :produits or~a.niquoo, Tésidus de notre vie et de ('.e11e· des micrûlbes que nous hébergeons. Toutes !ces partiCJU..1es nuisibles sortent ipa:r :la ,cheminée de :l'usine... je , veux dirB pail' la ·b@uc:he. Deux' hygiénistes alle,m ands, les Dr's Renter ,et Enoo11', ont analysé l'air denol11!bl"euses s·alles· d'·oooloo. Â'Près une heure de tra~aiJ en COIDnlun et'fenêtres closes, ils, ont trouvé une Inoyeulle, de 268 mine n1Îcrobes ~)a.r mèt.re 0U1be! ,D,ans des class:e8 ex'c eptionnellement bien tenues, ils en ont conl'pté enCOI~e 1500 par ,m ètr,e 'cube. Et d ;a ns <les éooles les llloÏlls bien tenues ils .s ont arrivés à, trois nlÎllions, Id€ germes infeotieux !pa.r nlètr~ cube-et ,a~près ·u ne seu.le heure . d~ leçon. A :}i:l. quantité :g".a,jootait la. qualité: dix-unit espèces dif.férentes de bacilles' nU1is~bles . . . Ouvrez les ,r enêtres en oUiVil~,arUt les veux, enfa.nts des écoles qui pâli$ez, 1.e j '01N' dUl'i,allllb, :SUll' des, règles die· ~ralnm·a.iTe 'et Ieur cortè~e ' d'exoop1 ti{)ns. Et nnelŒ encOtre; laissez ~es fenêtres ouvel'tes toute la nuit ,: vous Ilutterez .ainsi -contre 1.a- vie anormale que VOl!lfS In~mez. 1 • Ouv.re-z les fenêres, 'employés de' bUI'eau, OUJVirieI~S de .fl3,lbriquœ, au: 1Heu de vous rela.ncer vos microbes 1de ,p01!lIDons à ;poumons et du matin au soir. ' Ouvrez 'les fenêtres, ré~'ents et D1a.îtres d'école, et 'Si on a d111es f€T111er 'Par n&cessité, à ,cau~se du. froid lou du" bl"!'UlÎ t, exigez .une ventilation

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cOJ11iplete towtes les he1.M'es.

Et vous, hl'aves gens deiila. campa .. Igne et de la montag'ue, qm avez -la ' Ch8I1il.Ce de travaiJ.ler en plein .air, ne neutra.1iseZ' pas cet im·m ense avantaIge en VOlIS emprisûmrant derriêre

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6corbutiquè. Elles ont toutes, d "aÏ'l- neux en les' f1aisant cuite à l ~'ea u. peut regretter que, dans nos "habituleurs, une. &a,v eur très .particulière: bouill?'I!-te. EUe dissout leUT prillc.i~ des citadines Is urtout, les légumes et choux, ra.d1s, navets, chou-rav e, etc., rpe nUlslble qu'on appeLle Panlanitioons, de vos chalets. les fruits, n 'aient Ipa~s da.ns l'alimenne, 'm ais ils perdent toute leur saOU'Vorez les fenêtI~s, vo'U~ dis-je! ta.tion Il 'importance qu'on de'VTa.it etc. . \ 3° Lé gumes .h erba.cés auh~e8 oue veur. Mais entendez-moi bien, ne vous donner. En c:a s d 'enlpoisonnement par 'les le Cohou: carotte ·salsifiS' céleri. Ils bornez 'P!iS à les' 'e ntr 'ourvrir. Les de- leur Aujollrd 'hui, ~, r~ce à .a~. procésont peu nutritifs, 90 % d"eau, Ina.is , cha 111pIgIlons. pl~ovoquer les V0111i8mi-mesures ne va:lent rien. Est-ce dés de culture, ~rac,e aux Im'Porta~ p-ar cela nlênle qu'ils renfennent semenbs, puis· plus tin~d ~donner des qu'on doit marchander la ;plaoe à tious de tp[us en IPlus ra.pides, on neu de 's uhstances: :a,}Ïlnentaires lJOUr pUl"~atitfs et des in:f usions' de calfB. '1 'ami qui entre t à l' enllelni Qui s'en trourve à l'éta.t frais 'Presque tous l 'ho~ille, Il es' matières non digérées * val lé.gumes-, en toUJte saison. '" ' " l~ett~nent l 'i~testin, et la quanti té de Aux quelques personnes déjà COll- les;M,ais rix fruits sont une richesse. 'ces primeurs' sont d'un V hquIdequ'ils renferment rend le V·aLes v,aincues et qui serai'e nt tentées de très élevé, d'une v,a leur nutritive lais, qrui en 'p roduit. beaucoup 'e t s?ng' pl.us elajr, ce qui fav oris·e 1a trouver su;pemlues les lignoo etui :pré- -presque nUlHe et -sont loin d ',a voir la d 'ex:C'el~ente qualité . .ceux. q ni ont la cll·oula.t1on. c.èdent, je ré,ponds' le eei: saV1eu:r kfu: l'égll'm e In'Ûri à S'a .sai'son: s ,1';! ande valeur nutrItIve s ont : . 4° Légll~:nes ,f.éculent~:..JentiUes, Thft- ~)lu Il est troIS heures' arprès nlidi, ce 'Sont f.antaisie rdle g.ens riches. le ralSl'll et les figues. ncots, tpO!s., fe v es-. Ce sont 1e·8 léguc'est le mlOlIDent, la jOUJr'noo est 8ur la talb le :d''Une mén~gè'fe ooono.. Les ,poire~ et les rpon1,m es qui "lUÛ mes . nutntIfs par ex~ellence, ils ne 1'IS~c;;'ent en hIv,e r ,sont -leS' Dleilleurs d'une nlerveilleuse beauté ... me, ils ne peu,rent ;paraître 'que tout contIénnent 'que 7 % d'eau, 11lais ils fruits au :point de vUle hyg·iénique. De m,a ~hambre, j'aperçois cent à f,a it 'e xceptionnellement. . renfennent en 'wr-a.nde 'q ua.ntité une Quels- ,q ue soile nt les fruit>'3 , Ï'l ne Î.a'Ut quatre-vingt-seize fenêtres. SUir ce Nous ne ~Ja.sgeron!& ,p rut en revue substa.nce alhullltneUse très nourris- les consommer qu'â pa1"ta,i te Ina.tuchiffre, neuf .s eulement sont ourver- tous les légumes, nous 'bornant à sa-nte : la légumine. Elle 'est solruble rité. Verts ou trop alv ancés, ils oautes! . quelques, jndic3itions sur oeux qui da~'5 1:ea:u bouillante; les potages Le cinq pour cent, n'est-ce pas'! s ent de~; dés'Ûrdre~ dans 1'ol~ganis­ sont te ,p lus COUl1'lamment co.n'Sommés prepares avec .1'e,a u de cuisson de llle. 'CU1:t"3- en eom:potes ou en 111a.-rAlors! . d3JlllS nos' ména!ges. ces légulues sont donc. une 'excellen- Inelald'es , ils sont 'exeell(3nts sains Gustave K1'aft. 10 Les ~pomnles de terre: légu.me te f.~ç?n d'utilis'e r tout-e 'leur valeuT a.gréa;b les, 'et conviennent In~nl·e au~ ••••• s'am, facile à ,J.j,g érer, mais ipBU nu'llutntrve. .. mal.ades,. tl'itif. Il entre dans sa c01U'po~ition L'enyel,oJ?ipe des légUITles s·e cs les 76 % d.' eau, 2 % ,d e m'atièr es azotées Eu rés unlé, les lég-u'lues s'Ont d 'exrend ,drrflClles à digén~r' bien que 'et 21 % d' a.mid()]}' et de sucr e. Il ne cellents -aliment.s· dont '}:3 ' valeu r nul~ COIDlllerce livre aujoUl:d ''hui len- tritive Vlall1.e avec '1 'es pèce. Ils sont suffite â la nourriture de Le'ur rôle et le-u/r p~ace da4M l' G,L'i - .}saurait tIlles et Ihay.Ï'cots décortiqués, Illieux s ains, argTé aJbl es' !8.U goût et eorri'homme; les Irlandais, qui s'en .?t7,entation. - .Leu't" vcile~u' au nourri~ssent vaut en. preparer des :purées rpa~'3,sées eXCllus:t vement, gent les' illlconvénients .d'une nourpoint de' vue hygiénique. - Pt'é- nl,anquent de:presque au ,t31:tlls: eHes- 'Sont plu.s' fa.cilement riture tl'Û'P exolusiveluent 00111vos'~e vigueur et d'énergie. lV)aration des lé.qU1nes J cuisson ass'lillllrubles. La meilleure !pomme de terre se cul~ charI'. 5° Les dham.pi.gnons : ils ont une deLes des fruits. ti ve ,(l·an& }e s'able; 'elle se conserve ·!T·u:j.ts ;so()-n~. à. la fois ag.réables Une' erreur as·sez répandue conassez g,r ande v;a1eur nutritiv'e leur et hyg'le1llques '8 l] S sont bien luûrs . siste tà '()roire que les légumes sont mieux auss,i. Les eS~)è0eS d~ ;P0ll1moS parfulll et leur s·avenr les fo~t re- Le& ,fruits lCuits: .sont toujoU'rs inof.de It erre sont nÛ'lnibrtmS'es: la holpfm nouITlss'a nts·. Ils c.ontiennent, au chercher; ' m ais, chaque a.nnée ils contr,aire, des, IprincÏJpes, n'Utritif:8~ ·ri.­ lande jaune -ou Tou~e se met facileprovo.quent .des' em;pois,onne~l entsl fensrfe et .s aluta.lT es'. 'en ' 'purée; lai vitelotte, au conche.s ,et rprécieux: nlatiè1res' 'azotées, ment palrf~lS' 111ortels. Il n 'y a 'Pas de éa: traire, à cih air ,p lus ferme, convient alcaloïdes, sels minéraUiX surtout. ra;~teres auxquels infailliblmuent on les· f.ritures let les r:a:goûts. Leur rôle -dans· l'alimentatiDn ip araît ,pOUl' PUl:sse .reconnaître Jes, cha1mrpi,g nons 20 Les ~houx 's ont, a-près les ,pOlOêtr,e de maintenir la bonne harmo- nles ,de terre, les léJg~umes les '\')lns domesbque.s: la cuÛ'ler ou la :pièce N'Ous dBV'Ons n011:S aider nnl:tuellenie dans nos fonctions ,r esfpiratoires commu.ns; ils sont difficil es: à, digé~ d:arg-ellt ·q ui noil'-cit 'q uand leS' chamrnent: 1() var de'\oir 2° .p ar jUlStice et diaus nos fonctions d1gestiVBS. , s ont rnauvais est une épreuplg;nolls ·e t très 'peu nourrissants;, les 3° par intérêt. " . ~ L'homme, ce:pendant, ne peut pas .rel' c houx de Bruxelles ne v,a lent l)as ve sans aucune valeur. Dans toUs ,l,es, N 'est-ee pas', en eff.et, Ull de'voir être com-plètenlent vélgéta:rien ou -exeas, ne c9n s o~mer que !de,s cha.nlpimieux; senIle ciho'U-f1eur est un 9,en elusivem.ent ~al'nivore. Son anato- moins indigeste. ~i['ais toutes, les Cl'U~ gnons tres' fraIS, et dont on connaît c1!3 ,s oulager la .souffran0e~ de B-eeOrtlmie (dents, estom.ac , intestins) cif.ères fourrnis,s'ent une huile volati- ~a prove.nance. On 'Pourrait rendre l'm' so:n ,se1ublable., surtout lorsque la, . ProYlden~ nous a ljlacés dan~ une prouve' qru:'l1ne 'alimentation mixte 'le, sulfureuse, stimulante et anti- moffen,slf,s' les cha.m;pigrwn'S vénésst l,a seule -ni 'lui 'c onvienne. On

las trop rpetites fenêt1. e,g de v'Os m,a i4

du

Légumes et fruits

..-..

Aidons-nous mutuellement


81 .p8JS e:ri;r·aJordi.nai~e

situation gui nOU6 'Permet de' ,l>e faire

une de.s 10'1s f-ondamenta:le.s, de ' toute société civilisée. ' . N'Ous ne -pouvons :p.~esg,ue, l'len quand nous S·Olnro·es }alsses a nœ s'e ules foY~es, ·e t n-ous ip01l:vons. p:resqme tout quand nous ?,nls.~& oos e.ffo.rts à ceux d" ·aurtrlH. A&Slster de notre ln ielL~ nos :s e1ub1ables ~lflil.1S la..U:I"S besoins, dans leurs· pe. Ines,

la:rgeulent t Quoi de ·p lus naturel que de donneT 'Un 'peu die notre sru:perflu à celui q:ui .est Inoins ·f, avor~:S'é q~e n0118 ; d'instrUiÎ,r ,e l'ignorant;d "a,vol~ Thne bonne p3lrole pour ~ CJeu~ qUl souffrent' .N 'est-ce ,pas a celuI qUI . f t possède talents, pouv·m;r,. 0'1' ?De, illtelli~en~e. infl1l!ence, 'sltuah<?n, de l so~er à f,aire 'P.art die Cle dont Il .~Tht œans leurs nlisères, .?Jans 1.euT'?· c 1adisrposer 1J'Our l)rO'crlü:er une ame1io,- grins, c'est un dev.on' de J,u~'ti-cle' e~ rcaÜoni de situation à d'autr.es. en les m.ê me temps. qThe de charJ.te, qUI aidant ·en le& sooourant, s'o it pal" d~s S'ilUipose à chacun de noos·. Oh~qiUe dons tOOjOOII'S bienvenflllS quand ils citoyen doit 's ',e·f forceT dans la ffieB'U_ sont offe'rts avec tac~ et délicatJes~l e, 1'e de se-s f.orces ~ et de ses luÙ'yens: de soit pair de bons, aVl'S, des c9ns'ell~, Coucou!rir au bonheur et ,aI\1 . b~cn­ up.p()!rtull1S, des dem~rI.~hes. fa.lt~.!1 &troc de to:us. « Il faIUt s 'entr ';aider, a pl'l0;POS, une 1", ~00mn!andat1on l~gltI- dit La. Fontaine, c'est la !Ol de namée pa.l' la valeur reetHe 'o u ·la. ,slJ.tua- ture ·et i~ fa/u t qoo -ce I so~t le. ~œur tion inror.e&Sia.nlte, die ceux qu'Il 'PBiUt qui nous guide 'et. non 'l~ 101 qUI nous y ·oblige. « 'L 'unJ:on fant la f.or0e ll, obliO'.er 1 ~ d~t une devise. bIen ,connme, et ~el,a Du côté Ide l'intelligenoe, comme e:st vr.a i à tous égards: Tl faut Œonc sous le ra'plYO'l";t; de 13J fo~~, 0h~~ nous O'roupèr pOUil' unn nos. efforts peut, qruelqu:e -chos1e; .am;&.S1 \rl!~n ~ -e~t et arriv,e r à ·atteindre plus facileplus crUJel à. cOlnstaIbeT que ~ Ind~:ffe- luent un but, IP<?ur réalitS'e! un, l?r~­ rence dtU ·r Iche rpour oelm qUt ne j.et, pour . ()btenir un s'Ucce~ dlésTte; j.O'uit :pas des m.êm~s privilè~es· que ainsi. nous aSlSu-rerons! l a s atIsfa.ctIon lui, ear cette mdlffer~nce , 'P?UelSJ~ de notre .conscience. et le bo~heu~' de souv,ent ~es malheureurx ~ la" halne, a t 110tre vie troUJvant à nos dece·ptlODs }a. TaJ1CUflte, à deS' r~pres, a.i11~~ re- \IDe ~ons~lation; à n~s .reglr ,ets, :nn g.rettaJbles. 'Le plus le~r \S~ntlm€nt - , rupai\Slement; .a nos' ·pel]1leIS~. une 0omd'humanité ne DJ?UJs ~lc-te.-t-'Il :pas ~e' pensaJtiol1: . . QOO noug. ·a vons a f.:l:1œe dans certalDa charge d'e noS' maux en Isel'.ll: !P'lu~ légè:n, nes c1r.constane;es ~ Etre dans l :,rubon- 1 . l1f. R, dance, et voir souffrir ceux .qu~ VOll~ ent01lJl'ent, s ans leur té.m<Hgne.l' ~l \ intérêt nlÏ :p itié, n'est-c-e ipaISJ le' faIt \ d!u. plU:S 'prof()nd égoïsme1 ~'etSt-.ce paiS se :SQu-str.aill'e à un dlevolI' strict de .iu..stice? tt AidonrS-nou8 mu:1:JuellI81nent 1), 'Si n'osas voulons viv,r e heureux; notre 'i ntérêt même nous' le comlnande:. L'homme est un êtl'~ destiné :pou~.r viv.re en société, .et la. vie 'e8't lm eoha.n~e dë 'S·e rvice:s ; noos ne rpouvoJ?:s tout f,air'e' .genlIS', et chaoo:Jll 131 .besOIn Go

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1

•••

stratégie aérienne

d~ tou'S'; l 'a:s:sis'tanoo ruru:btl:eUe est

juSql!"~

que 'peTS:o mie

loe;s 1q.eTD.iÎères a.nnées .n'ait

pense a en faln~ un ~slalge p~attque: qiU8.nd j,e dis pel~SOnŒlle. ce n'est ·1;l.alS tout là 'Lait ex,act, car F~aŒlin .et d'aultre.s ·s:av:ants 'Se 'Slont IsenrLs du cerf-volant dans 'u n but météorologique. Po.coth rnênle l '.u.tiJ.is'R corn'me moyen Ide traction. !!La:is Ce. n'est 'qu·e tout récernlll1ent que ,des hommes in~é:lJIieu:x et ha'l"dilS ont repris des mai.ns des enfa,ntg, ,q u,i étaient se.uls à s'en s·eJ.wir, ce « joujou II qu"on lie ur abandonnait, pOIU,r se liv.r.e r à dliiVfH'ses .expériences fort re'mlaT,qiU/atbles' d'ascensions 'en cer~f-v'Ûlant. Le capita.i:n e Baden-Povell, des g~lTrlies' écoss'ars, a, f,wit, il y a, qu:elquie temps, en AngleterTe, a~ '\VhittonPark de Hourns.}ow, d€·s eX1périences très ]ntél~es·santes\ que "nos looteurs 110118' :s'aru'l"10ifi,t gré de ll'e}ater. . Son ;prem·j,er soin fut de Is'e Ir endre comrpte ,de ],a, fo.rce ·dlUJ :cer·f-V1O~la1l:t !pou'!' éle.ve.r des poids·. N,a:tUJreUement :la hanrteur 'o btenue ,d'é\p,end1a.it de 113. (puis's ance du vent; Inai,s il fu·t l\OOOnnQIi qUie- celle-ci varilaJÏt lav·ec une telle ,ra1pi,dité qu. 'il était ,difficile de baser là-d!eslsiUs ,un 'e al'c ul s érie1J!X et IPréci.s. Un jOlUJr Ile 0aJpitaine B,atdenP.oIV'ell, :ayant lamcé Ulll 'cem-vola!l1t de fi mètres ca.l'rés, put !ln.ettre :d8Jns' la vetite ,?laceH.e que Ip ol'ltait 1'Ia,ppameil jusqu a 4 kllog-ra.rrnmes' de pIe rlr es sans· pour oelia ;aJl'Omll~dir le .cerf-v.olant qruci. dem'eura. à la: même hauteur. Il en ,arl'iV,al dlonc à oo·t te conclusion qUt'.Uill: apparei'l dl'rune~ centai:. ne de :rp.èt1'es 0allil~,sl IPourrait .f.acilement élever un homm'e. Mlais\ il falhuit trouver d'.aJutres· méthodeis, de oonstrootiQll, et étaJb lir ttlm ce·rl-vo].ant d "aUSISl Vialste 'enVe1rlgtUit,e n'était pas' uu travail aisé. Charon ,sa.it q.ue le « joujOU» dont B'e SeI'v·ent lesi ewalThts Ip orte 11I11e erOTte d'.arp;penrl.~~e de ficeille à IlaqU'eUe sont atta·c!he:s, par inrtesi'!V'alIe des

bouts die IP3iPier. C '·e st sur la: queue du cer.f-voloot q.ue 'Ste porta: wut d'abo.rd l ',attention ·du 'Cél1pitaine. Le rpa.pier' était d-échiré et e,mrpooté 'p a;r le vent; de Ipeti:ts bâtons y furent 'Substitués. Il,s' n'étaien:t .pa.s ·aSts·e z lourds. Leur p.oiid s f!l.ltt aUtg'll1 enté. Finalle~ ment la queue fut ôtée ·e.t, déba:rl'as 'sée de cet ap·pe.udice, le ce.rf-vokl.nt, à la stupéf.ac.tion {}'e tous, IS 'élev.a lnerveiUeusement dans Jes aiTlS', 1\fais 'Ce n'éta.it pas enc,.o:re ·pwrfait. M. Baden-Powell eut :a101's l'ingénieuse jdée de .m ettre deux cO·Ddoo' de diœ:eetion 'qui Ig.e ;l 'attaooaient ,au centre die l. 'an)tpa·reil, ·en SlOlr tel qn ':en ,m:aillnJbenaln t ,l es deux <Jordes de'diftférents côtés QllJ po,u l'Tait palr,venir à donneT a·u ,cel',f-vû'lant uue- ce.rta,ine '8tabilité ~ L ',a,ppal~eiJ .f'u t pl''Ûg'r.essiv,eu'IDnt c,onstrnit plus g-ranœ jus'q œ'.au jour 0,\ il 'p:rés-enja, la su'p erficie de coo.t Inetres' c-alrl"les. Le cerf-v·o lant éta,i t beaucoup trop vais,te. Quoiq1ue 'lll.aniahle, il nie l'était 'pa's ,a sse·z !p{)ur ,permettre ideiS 'expérienc.es concluantes et ,SUJl'.tOlu t s'ans idang-er. L'inven.teu.r ,e ut ·a,10.r:s l'idée de divj,s er ,s on 'a ppareil. AU! lielii d'un 'Cerf-v·o}an1t, il en ·emlp~.oYla: ,q ua:tr'e' de ill'oond:res dim'~llisj.oos qui f.orln~ient une -sulpel;ficie ~:gale à :1'.arppaJr,e il un.ique, ·et le 'f ,é sul,bat fut hrillant. Un hOimn18 .fut f.acilement télEWé juSiqu'à une haJuteur de 4 mètreS'. .E ,t , .PUJlS<ll1' il -étai·t ,p ossilb le :Q'U'UiIl ho'm me . ·f ût élevé ju~~gu 'à Q-UJatre m~treS, IPOUJl'quoi ne r}}ourr·a.it-i.l "paiS, l'êtr,e jusqu.'à cent ~ L'attention dm capitaine: -se porta a ,].or's' 'SIU la nooe.ssité d'év[lteT un a{?)cident lau (!'aiS -où i"awaïreil ar,r ivé à U[l~ ,c ertaine h3JUJtermr, ~ien­ dra.jt à. s '·a .battre brusquement ISUr.L' le· sol. II s'ingénia· dQnc ~JOUJ' 'qm'e ,lie .pluiS loull'd dieS' ,qU'atr·e ~erfiS- vo1.Jants pût siervir de p3!l"aohrute. Une expérience (d éfinitive fut a10.1"& décidée ·quri réu~'8it !pleinement. L '~nrvente'1lr lui..Jmême .fut élevé jUi!-


82 qu'à 'u ne ibJallteuT de vingt mètr-es. D'autres '€\Ssiaris ,p lus réoonts lui ont :permis de 'S' '·él,ever pllUS [haut ·e ncore. poru r Tésrumm·, les· .diverses '~xpérien­ ,c es du orupitainB Baden-Powel prOlUvent eeci: qu'un 'o orf-v,olant construit d'après ·s a méthode speUJt atteindre, avec 'Un h01'nme dans la na,celle, Ullle centaine mètres de hauteur, et qru·e l '.a,s'C.en&ion rp.eut ,s e f~ire en toute ,sécurité ~aillS ·S "eXlpùS~r à risquer une vie hUlnlaine. L "arppareÎJ, :a,vec.sœ 'Corde-s, ·s a na'ce~le, ne ~)èse p;as plus de 50 à 60 kilo~r,a:mm.es. Tl peut :flacHe.m ent être tr,ans'P'oTt.é pair dleJl1x homrnles'. ·Lors'q ue l 'ordr.e ·e n 'e st 'donné, le cerf vo,l ant peut être déroulé ~t 'll'l:Onté da.ns 5 mimtteoS ·e nviron. -Si J. ',rupp.areil va se huter con1me un a,l'bl~e et <se détériOTe, l'accident est facileme.nt ré-

y·eni'l" t.ous les acc.idenils cl 'un ,pa'SS'a trop brUlsq11'e et trop HibonèLa.ut à.

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1'.a .linlentation en fourrages: ve.rts que commencent. à. f~Uirnir Il es pre:. .mières -récoltes du prmtem~ps. . La période du rvert va. g-énér3ileluent du miHeu d ',aJVril jusqu'à. la fin de '8'epternbre ·et mêule d~ la !première quinzaine di ''Octo bre, SI le' 00m111'enCement ,de 1',a~tomne ·e st assez heafUi IPorulr prolong·e r la. végé·tation fourr.a.gère. . Non seulem·e nt ,on doH être PT€S .sé, COll1.'Dle nousd'iIS.oillB, .d'y a..;.r'niver cal' en ce moment toutes les betes de la ferID18 cllevla:u x, \bœufs, Inl()utons, ,~ t ' chè~rres, poros llileme, oolnrrlence~ a perdl~e l'appétit rpa;r ,s uite .du :l~é~le . 'sec iPT·olon~é -pe:iJJdJant rplUJSleurs mOh'3. Elles: ·o nt .} 'aJllurB lo'UJroi8 albalttue, 'S'ouvent Ina13Jdi"\T>e et, à. ~et '3-SlPoot va su e.cédte'r , grâJc.e (l;UJ -r-égime .p rinta-p,aré. Les mêrne.g· ·a~v·a{[lltages ,sont à con- nier une v}v'a:cité naturelle et Ul)} sidér~.r, 's 'il ~rt fiait us.a:ge du cerf- bien'-être général. Les rpoils secs et voloort ·e n ten1IPs de g~uerr· e !pOour dé- pOUlS's iéreux vont acquérir ce. lu~tre COUVl'lÎT la p:osition die l'ennemi. Le q'ui décèle 1a s'a,u té. De. ·plU.8, le fl?a.~.­ domm·a.g'e caJusé ;paT' Jes baU'eSJ ne sag:e au ve.rt y,a fPrOvoqueT une lege·p eut j/ama/is être gr.aw,e. Finalenle:n-t, re :purgation qui déKageTa l'a,bdole Ic erf-vo:lant ile ooûte pas liH Cln- lnell en Té~lla.dsant ,toutes -les f'onc Quriènl,e paœtie, pro'baJbh~m·~nrt ·paiS la ti<>ns. L'estomac des aniulalu x est un Ofcentième d:e ,c e que .coû,te un ballon, (rane a88'ez d-élicat, luais qrui 'S 'habiet cooi n' es't -paiS à d'ooaigne·r . tue néaulnoinsi très f:a:cilelnent à T ·iber,qe. n'importe qU'eUe ,a limentation sain~, .pOUlrvu que cette aC0outuffilanc.e s,<?It obt€fIlue rpalr un dosage pI'()g',r es's lf, faute duquel tous les· amanaux. que]ls qu '11s soient, seraient eXlposés à des Plus que jarnais on doit êtTie pres- troubles' i.nte,s tinarux souvent gr·aves, sé à. la, fer,me de faire ,p.3Jss·el' a;(l ré- tpa'r fois mortels, cornme c:ertains oas gilli'e du ve;rt le bétail si éproulVé p,al" de nlétoolr isaltion qui, lllalg-ré tous l '·alimentation .die disette à lalqueUe les prudents, avis prodj'g ués 'en ce ]e m'anque cIre ·[.oU'r.ralges et ,de raci- .m oment entrent encore pour un p:ros nes :de 'orovision pr,ov<>qué p.a 'r l'ex- c.hiffre dans 1 a luol'tailité des. étables . ceptionnelle sécheresiSe de l'été et de n1a.l .dirigées. La ifneilleure transition du sec aU 1'.automne derni-el1s, a forcé de la rév.el't eonsiste à nlêler d "avance par d'llite. Au,ss,i, lplus .a :ttentives· doiv·ent êb} hts a:1teruta tifs. 1'herbe tendre et peu 1es nréc,a:utions à .prendre .p our IP:re- consistante d~s· ,prernièr,e s cou.pe·s de

ae

.... .. ~

Passage an vért

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la ,s aison :ave;c du bon regain de 'Pré, surtout de trèfle et de luzerne qu' on a préalalblement Idébité ·a.u ha<!hepaille. On faf110he :l e m~litin. 1'her:b e q Il "on d'Onne le ·s oir et le. s'Oir celle de la ration dm lend,emain matin. La personne ohargée de ce tra,v.ail doit troulver 'le fourrage 'S.ec haché et tout pret à être Inélangé. Après arvoir déchargé 'Sa voitu1re SlU 1'" une ai re il l'abri du soleil, elle .procède immédiatement au mélange de .],a. Ta tion généra.le. Le f,ooffage sec a!bs()rbe 11hrrumidité sUTa'borrd-ante du vert et Ip erd en quelques heulieS ·s a rigidité, d'où un dOUlble' avantage. D'a,u tre palrt, le f{}uœr.age vert ne s'échalUde pas et ne donne 'plaIS' lieu à tCe,s continUlBls remaniements .e t déplaœments' qui In 'ernipêehent rd'·a illeur·s pas l 'herbe fraîche dH jaunir .et de contra,oter, par un commencement de ferm·entatioll', une ode.ur fort dés:agréable n<m seulement ·p our le bétail. mais pour le personnel. La prorportion du vert ser·a de quatre. fois ]e volume 00 .sec. Le 'm élange. d:oit être fait à fond, car arutrement ~es bêtes ne ·m anqueraient ,p as d~ proc.éder à un tria!ge J:iOigné du. vert VOUT laiss'e·r au fond de 'leur râtelier la plus g,rande p,a rtie du ·: eourr·a ge Siec. Quand les animarux, à }a suite de c.ette alimenta,t ion mixte à 1'étable, s·o nt mis dir.e~telnent à l 'herbag'€, il ne faut le,s la:oher, .dru'rant les· 'p remie'l~s' jours, que· dans un endroà.t où l 'herbe soit .peur abondalute et où, au surrplus, on aura eu soin de r~pa.ndre quelques fourrages 's ees. Le temps ehoisi pour 'c ette nouvelle 'ac.clirrN:lJtation ialll ,'pâtul,,;age dlOit être s·ans humidité et il fa u·t attendre que 'la rosée matinale soit complètement évaporée, sans quoi il y a:urait danger plus ~vand id 'indigestion gazeus·e. . Pour la météorisrution. quand l'alimentation· du: régime de tr.a.n:sition

n'a pas été tSoh?;'neUSelllent conduite; le trèfle et la luzerne. très jeunes en vert, sont pa.rticulièrement à. c.ra.indre. Dans les ex.p.loitatIons, et c-'est le ·plus gTand nombre, où la llourritu re en vert à l'étable est fondée 'Sur le trèfle, Sch wertz conseille de la faire 'Üom.nlenoe.r dès· q'u e la faulx peut ,s aisir ]a jeune herbe, car c'est en cet état de croissance que celle··ci favorise· le. plus ,l a .p roduction du lait. C'eslt aussi le m·o yen de régler les .courpes -de façon qu'eUes· puissent se succooer ·sans interruption. .Lesvac:hes d '·a illeu.rs refusent .Je t.rèfle dont les tiges· sont deve,nlll~·s d ru'fes, gâchent la plus gr·a.nde pa:rti'e de ce qu'on leur donne et -rendent sensiblement l11'oins· de Jait. b 'un alu tr.e eôté, pluiS tôt. ou ('·0111 lneJJiCe à fauohe.r le trèfle, pl,u~ vite il r'ecroüît. Coupo·n s donc de bOlllne heure nos trèfles des,tinés au vert printanier ·e t n'attendons pais qu 'nt; commencent à. f.leurir. Nous nous en trouverons bien. Une autre cause -assez fréquent.e d'alC'Ûidents intestinaux ·n roduï'ts pa'l' une ~rO'p gr:ande .albs/o<r-pti?Œl' dtl' vert provJent de ce .que le betal'] mal su r . 1 veillé se ·s,e r·a l'ué 'p ar 'sul'1prise daRs une jeune .prairie artificielle. C'est à éviter ·a v€c .soin . Lorsque .Je ré~tüue ve·l 't os,t hi en :pris .1)3Jr PanimaI on s'en a.perçoit à la. netteté de Is'Ün œil, à son humeur g.aie, à ISon poi1 lis's e et luis·a nt et à ,Stes ll'l:uQ'ueruses qui pr,e:nnent Uille bel. ]e teinte rosée. Qu'au contraire l 'œil devienne terne, que le poil se hérisse, que la ·peau ·s e sèche, ;Q:ue des coliques,' suivies Id 'une ·diarr·h ée fétide oSé d~C11a­ rent. il faut non s:euJelnent interrolll_ pre 8ur 1'heure l~ régime ,0 0 vert, mai~ '8!U'rveilleT 'l 'animal alVe:c la :plus gran:d:e vigHaooe, 'c ar' il y:a; certainement accident :phlS ou in{)i~ g.J)afVe',

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Le premier mouvement Je ne sais q·u el ,a uteur sa.tirique chs-ait: c( Ne suivez ja,l nais votre pl'Cnüel' mou v eUl'ent. car c'est le bon. Ces façons par,a;(loxales de s'exprin1er ne-sont :pas pour rplaire ,a:ux ~­ 'p rits sérieux; toutefois le, consél 0\):11'000 ne seI'ait guère 111eillel1r; ( Suivez toujours votre lJl'emier mou venlent, -c·ar c'est le ' bon. » ]~te.s-vous gens de pr~mie:r !nouvelnent, cher lecteur~ SI OUI, J,e' ne sais s'il f.aut vous pla.ind.re -ou- vous cnvier. Ce .doit être extr,êUleInent 3,p;réaib]e de. pense.r telle chos'e, ·ou d'avoi.r tel1e fantaisie' et de 1a 111ettre Ï1nmédiatmuent à. exécution. Dans ce sens, vous êtes à envier; vous êtes les l'ois du m-onde, rojs a:b801us, non constitutionnels', puisque -vous faites ce qui vous 'pas-se ,p ar la: tête sans en réfé.r·e r à ïV.otre entourag'c et souve,n t luên1e 's ans consulter "otre jugeulent, votre cœur ou. votre conscience. Ghaoun a son premier mouvelnellt, mais, grâee à Dieu, CJhacun ne le suit pas. Il peut 'arriver, et il a1'l'ive souvent qu ':al)l'ès s'êtrecol1s-ulté, a;près avoir longuelllent l'efléchi ct exanljné, on en ·revienne à son pr,emi,er Inouvement, qui se, trou'v.e avoir été le bon, majs de là à en faIre une règle aJ1Ysolue, il y a. loin. N on, le rprenüer 1I1Ouvenlent, ni le deu:xième, ni le centiènH~ veut-être, ne sonrt toujours les' 'b ons. Le cœur humain, est désespérélnent malin et il vaut mie~x être toujours ,préparé à ses embÎlches. iLes g'ens de 'PTelniel' 11louv-eUlent sont ''Pi:e:sque incol'rigilbles ~·a;r ee sont le,s enÎt3:nts gâtés· du ITlonide. 11 y a une certaine g.râce da.ns l 'msoiente fatuité qui lés 'pousse à f.aire tDut ce Qu'ils veulent. On re.malrque tout haut et on admire l€s quel)l

ques oœasiolls :da.ns lesquelles leur ;prOlwptitude cl 'etXécuti~n et. lel1r égoïsmB leur ont réu&~n, lua;is on: se O'arde 'b jen cl 'ex,allün.er ],es ,d ess0us, ~'est-à-{}iI~e les ruines petites ou gTandes qu'ils' ,accUIllUlel1t sur' leur li3'Ssage. V'Ous: 'p ouvez être gl'a:rud c.onquéra.nt ou cbiffonnier, fenl1ne du 111011de ou dOlnestique, si vou~ êtes gens de prenlier mouvelnent, vous' éc.rasez quel'qu 'un à ~ôté de v'o us, et vous n'en avez aucun reluords rparoo que vous . ne vous en apercevez Inêm~ Lpas. l-\..US>sl djl'ons-nous: Se Inéfier touj ,OU'l'S de son premier nlOuvement, ' nlênle s'i] a touteS' les aipparences !de la bonté et de la. charité, dut-on 'POUl' cela. être tour1.1é en rid.icule. Que trouvons-nous au fond de tou' tes les soufïf.f'ances et d:e toutes les catastrophes ~ U11 1er 1110uvernent ,qu '0011 -s'est habitué à ·D~ p.a~ Tépri111er et qui tue autour ,de soi la, eo.fifi auc.e , l'aInonr et le respect. ·Oe, qu' il y a de triste, c'est qtte J.0S g.e ns de pl:.enlier ln'Ouvement pajent l'-aTe:111ent e,u x - nlêule,s leur égoï.s.lne et leur autoritaris,f].u e. Ils .passent 'sllperbes au Inilieu des, .fr'Ûuts ' assom.b ris ·et des cœur.g brisés en disant: (( Je n "ai :n oint fait de 111al » et ils contu1:uent leur chenlin. 1 n,s donnent J~Thr confianc.e et l:e-UI' argent sans Téfl.exionet -ce 8Dnt cl 'autl'es qui en pâtissent. Ils sû révoltent et 'Protestent à la: 'p Temière contradietion et disent ou écrivent d~s ('.hoses' .reg.rettables. Ils manient innH'udemment des a1'111e8 dang'ereuties, au propre et alu fig-ulré, et ce ne sont pas eux qui sont bJ.essés; ils se raiUentmême cùe ceux qui les eng"agent à la. prudence. ( Vous qui vous plaignez rd'êtl',e eIltouré:& de gens tim.Ü1rés, ~orupuleux à l'exc.ès, prenez oc· léger mal en pa.tienoe et compatissez av€c ceux qui

essayent de lutie.r av,oo des caractères envahissants, sans ciroonspeetion et sans réflèxion. Ce devra.it être un des buts principaux de ]i'éducation d'enseigner à l '~nfant jusqu'à quel point il peut SUilVr~ son premier mouvement. Il y a une grande foroe dans la discip1i.ne sur soi-même; elle n'altère en rien la. .sponta:néité et 1'oTig-inalité de l '·e sprit.. Si l'on exerce une SUl'veillanee active sur tous' les mouvements de l'âm:e et du corps, afin de sUPP1>irner ceux qui sont inutiles et d.auP'eteux, on a'ura en réserve unie incroyable fOl'\Ce de volonté et une g-rande éla.sti~ité d'e:snrit non r le.s grandes ooc.asions. Et encore, ne fit-on que ·suivr-o son PBtit bonhomm,e de chmuin, dans une posi tion Inodeste et obscure c "est bien qu-eloue ,c hose qm~ de 'savoir dominer 'Soi-luême et ses désirs res.pe:cter la vo-lonté des autres, et d:e ne pas comrpromettre par imrprudence et ég'Oïsrne Phooneur, les ressources et le bonheur de ceux qui dépendent de nous.

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sommaire de pilules, d'UlIl très· vetit volulne y tr.ouvera :peut-être son compt'e, mais, du m-ême ooup, l 'humanité aur,a perdu la plus savoureuse de ses j-ouissances, celle de la bonne table. ,Oependant les pilules prévues par le grand chimiste tCOmme une équivalence d'alimentation ne constitueront pas une tromperie, une fraude; 'elles seront un produit scientifique honnête, non seulement inoffensif Inais suffi8'a:mment réconfortant dans son insi'p idité, tandis qu '.a.ujourd 'hui les' ressources empruntées à la chimiB par d'habiles· falsific-.a tenrs-, .si elles nou·s laissent l'illusion du goût, sont autant d>e fa:u sses defs nüses' len œuvre pour le cambl'jolag'e {le llotre estOlnac délabré. Ce que DOUS SOIn mes tous les jonl'f; ex'p 0sés à .absor1be.r de falsifica:tiollFi chimiques pour notre nOlurihue sous 's es 101'n1!eS les ,pl Us essentiellr-s, est inüuag-ina:ble. Prenons, ~par exenl,ple, le .pain, cet aliment :priInordial de l'être hll.111 ai 11 , ce prod-u lt sacré -du 'b lé: 1eR fraudeurs, pal' une sorte de crime 'e lèse-hmnanité, le fals.if.itmt en m{\lant a.u fl'0111eIJt nOUrl'lClel' de.s sc11lences inertes: nieUe, liseron, etc, Le blé de bonne qualité est I&BC et: coloré; il coule ,dans la main IC-Ollllne des per1es. Pour donner ces qualités an :mauva~s 'blé, on le r,e tourne à diverses reprÏJses a.vec une pelle hnmec.tée d'huüe OUl de graisse c.'est~I.-Iclire qu'on procède au « g'rru.ssn t!;e ». Quand aux farine'8, on leur aJoute les substances les plus diver's es: fécule de 'p0111meS de 11erre. farines de lég'u'lnineuses.. alun, .plâtrp. ,s ciure de ,bois !blanc, .selS' 1ulnér,::u1,X toxiques'. Ainsi le vin supporte des adultérations variées. Des recettes scien t~fi,q.ues permettent de ~}réparer un hqlude a.yant l'a.s:pe(:.t du vin, ma i. d.

I Ber- I

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Les surpl'ises du progrès

Le lepd-eulain de la, ll1Drt de thelot q.ue la Fr,a,nce' reconnaissante -yient de conduire .au Panthéon, les J0Ul'11aUX rapportalent cette prophétie de 1'illUlStre savant: « L 'homlne :p-oUl'l'a UU J'our (:"j ni -1 n est 'Peut-etre pas loin, S'e nourrir d '.aJi:ments chüniqueme-nt constitués et ne oolnprenant que les. quantités suffisantes de eal'bone d 'oxyo'ène , , d ..awte. et cl 'hydrogène qui lui sont necessalres. » . Ce sera la s~mpJjfiea,tion de la vie, s'lI,lon .s<?n 'agTement; on se nourrira sClentlflquernent, notre organisme mén8Jgé pa,r la dig.estion. fa~ile et ,

A

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dtU'I1S lequ~l manque rubsolument le 1 qui sert déjà: à fal~ifier l 'huil~ d'olL 'usde raisin. C'est le mouillage, ~ '€Bt-à--dire le mélange d '€.au et d '.alcool' c'est l'.acide carhO'nique utilisé p~ur la f.aibrication d~ vin!s rrIlOUSetc seux, " " " .. , Le Clûre est 'aUISSI :tr~UJde. Il connaît également le :mO'uIllruge et son ., l' 1 1 0 fa!brique . t e aSSOCIe t rls. ,a con. n . 1~ Cldrte sa~s ,pomm~, un sol-d?s.ant CIdre extraIt de frults. secs qu on a fait marin,er avec du SlrO'p fécule, le tout r~leV'e :par ~n peu d~ c~nelle annnahque. Le Cldre est-Il ~1~Te, O'n le sature alorg ,p ar addItIon de, C'ha~ux, d€ soude, ~e, cendr~s ou ~e rraIe. owr le clar1118r .et 1 adO'ucIr, on. employe la' htharge et la.I ' a. meme . qUI. sün t .ues ;] ceruse 'pOIsO'ns. La ,b iè,r e ,s ubit le même .sO'rt. Le houblon est cher on le r.em:pla.ce 'Par des amers·: la '.c enthaurée, }~s- ~i­ chens les f'e uilles et l 'écO'rce Ide bUIS. Les d~hets des artichauts jo~ent u~ o'nlud rôle: il est des brassenes qlll ~s emm·agasinent à pl-eins tQlIllbel'p.::tnx, ·L 'eau de 0ha,l1X dans 1aq.u;elle O'n a fait cuire des rés!i.dUis de Vlan(les invenda:bJes, dO'nne à ces· Inixtul'es ]a couleur 'b rune et l 'aspect m~­ C'ilugineux de -la bière. Le laboratoll'e rnunici.pal de Paris ,a découyert flU 'on substituait au houblon Vl'1lJgttrois; ,produits allant du fjel de bœuf h J'eucalyptll's, Quoi vous n'aimez pas le fiel dB bœnf? Oa. dO'nne pourtant du gO'ût ,e t rien n'est rlm·e illeul' pou.l' la gOI',ge qu.e ) 'eU(!3 iyptus. Le lait, aliment aussi utile que le pain, a ù 1utter contrB tou~s .].es trouvailles de l "arnlée des f·a l&lfIcateurs. La chim.ie m.nérlcaine, à qui nous HD~nl1l'e,S l'edevu,b les.de la, saccharine, tiflndl'uit nous Rssure-t-on, le record nvpc nn lait artifi~ie], (( m·e ll1eur que 1e vrai» dans l,a composition d'uqu-el entrerait lu fauleu se huile de eotO'n 1

1

:r:

veg, et le saln~oux.. . Cœnnle l~ laIt dont ~l proylent, le beurre sUJ~nt lc<s f,alslflCah~~ les 'Plus ingémeuses. ~ sayoure , ~s ~malganleS' extraol1Ulna1res d~r~ du nO'm .de beurre fin. On f~.si:fle la falsificatiO'n on falSIfie la meme., ' ifilargo.anne . Le .c afé a. parcouru toute la gan1!01e des' so histications. N'a-t-on l?~s nRtatf dans- le ~iidi une falstll~~ti~n d~ café au moy~n de fo}·e. qe cheval séché au fO'ur et :pulverIse! Aille~rs -le café tout mO'ulu vous O'ffre une variante de dattes, de figues. de ,p épins de .raisins écrasés ~t luélang'és en doses savantes, a1p res t O'lre " faet'on l . A

- - - - - ·.....H•. - - - - -

L'ellort ContNlü',eme-nt à ce que pensent. peut-êtlie 'b eauooup. d~ gens, }lOUIS- es--

tün{)J)6 que la, plus g-r.aIl.<de 'epœelllVe,

pOUf!' 'WH pairtiC'Ullisl': pOUL' un~ coll€<;t~v~té, pOUl' un P3'1'tJ, e'·e st lla: l)~'GSpe­

rIte. Il sem bJe, à priori, que · nous

v~­

nons ll'~nlet]'r. un par·al(i!oxl8i. ~a .reflexinn montre qu'il n'en est ,rIe:n. T·e l indivi'd~l abligé 'd~ .tI'I3IV:ooMetr ·p our /""lO'aO'Tl'er ,s a vie a, unholflibeuI' t"I~ ' régUllier; il ·est nang'e, .. n ~UC{ ·et bon père· ·d e, ~a,mllle.,. Q'~l' u,n co/u r de fortune, herItalge dl lm OTIele d' Anl:éL'Ïque », gros lot d'une ]~­ teni/e ou tout' u'utre lui alpporte la, 1'1enes'slC e.t, 'neut! fois ,sUIf ·dix, cet homme t'()UŒ1l€1.~a. m,a,l. .., :NLis en pl~ésence .de ce rUatin es, J'OUl,ssan.ees dont il .n'rovait m~me iP~S ,1 '!dée, 11 ne Sla:tll'l8, paIS résèSte l'; la. neglig'era, sa: fa~!l!e, Si!1 ,fen1}il~'e q1.tl neg·I~€rtte.ra la.. InOO1001'1te ~e }aldti,s; ~s e.nr.ants Q't1ll., .aJbandonll€1S a Em.x-me~ ·me.s, oonV1a,incUJs que leur fO'lrt1l\Ute lef:l (f

tuer. On peut donc. conclure: d~ ce qui précède Que l 'oisiv,e.té n "e.st paIS dans la société le rôle de. parasites s.eul,eme.nt la. mèr€ de tO'us les vÏlces.; inutiles et sO'uvent insolents.. Ou bien eUe. est auSlSIÎ celle de toUiS l,es amoini:l cherooef\a dans Un luxe; ,dJans un ~riSlsements,!de tO'ut.es les diég.r.adta8jPP:~::lJ\Rt 'exatgér<é, dans letS flatteries bons, de tOUJtes' les atrO'iphie'& tant intéressé€:s dl€' soi->C1i.sa,nt nouvelaUX m'Ûi"&.l~,s' que. ,physiques. ' amis des' satisfactions d'.amlOllr,p;l~oL '~lctivité elst une cO'ndition 'e&Sen. pre lue r~ondlant à rien de reel ni t.iell€ à la: eonSierva'tion de l'intégride ' l'l:ljsonna:b le. té d 'e tout Dlliga'llis'ID'e et ,de toute ,Ou, .'enfin, retiré de . ,~'<On fr()tln~g'e, fO'n~tiolli. ' UO'lum·e le Il'la.t ,de La Fûut.a:ine il L'effof\t, c'est 1'a~tivité volonta.is "enlisera dans, la bonne ,chè.re: le l'e ap.pliqUJée . à la. réa1iootioo d'un repos et la luisa1nte gu1alisse qui eilT est idéal déterminé . .En ·maltière. psychilu natlllr.eUe conSléqUlœlJ0e. qU€ comm'8 dans le dO'm31ine m.a.té~.a.re.nlent, .~ooO'u'P, tr'Û12 r,a.re~ rie.}, il est la conid~,tion sù~e q~l,a 110n m~t, 1] c~'sl'der€~',a! ] ,aruba'lue ql~l de tO'ut prog.rè&. . h~l est t.o~bee .artl m,el ÜO'11!I!l~ u.n de-j L 'ulCtlÎvité dév€llo llpe pa.r &llite l '-es,P?t dO'nt ~.1,ai la, l~es.po])lsa(biihte etqlu;e prit de solidatriJé, en ,m ême temps son, dlev:o~,r d 'honnete fh0lr!'lli1e ....}',obh- ,q u'ene élève not1',e menta.li.té œénéra_ g~e a 1l;tIhser ~ vue du, bl'en-eh"1~ et l'e. ~ du lnellleu~ deve1O'ppemen.t ,pos'sl!ble N ons a:urions d'Onc bien tort de ~'8 . .sa. famfJ.He, .~e' ,'s·es 'a.m'IS, de ses .pO'r1;er ,e nvie à ,oel1X q.ui, paiec.e que semblalbles, efn generlal. leur fortune les lnet à l'a!b.ri dlu beL 'homme. qll'i a.ccepte aiÏnsi une. RO:Ïn, l'le sQllglent qu'à se div,mtir et fQrtU!Ile, COlnme une cha.rge, ·c omme sont c'OmplèteJnent jdJKliifférent~ a'ux un devoir,. ~0!ll·me ~n ~surppiléme.n:t de ,souiffr~.n~es et MlX Inisèl-'es. quri s'él'es pO'llS3'blhte, 'celUI-la est apte IUIUX taJent a ].e'l1\I~S yeux. NOThs a.vons d',a il plus naJutes de-stin'ées. 'E n tous caiS, leurs p'OU1~ n.ous stÏ1nule.r à l'effO'r t il en est 'diigne. Marr's ' .o ombien 'l'laire! .p our nous donner le ·g oût du tmaiV,a il: N O'ue aiVOl1s ·o ounu, pa;r c'Ûll1rtr.e, deiS l ~ex· e,m .ple de riohes plus lliOlnhl'eu,~ fam,ille~ que I.e m,alhe:wr .a viJsHéoo, qu:''Ûn ne 1'8 pens,e g'énéli8Jle1nent., qui qui O'nt pe'l'idu tout ou 'Pa.rtie d'une font Thll nobLe 'enlpl'Ûi de leu.r fOl'tu fortrun~ à laqueHe rel1les étaient ha.- ne, che:r,c he:n t les, ul1alheull'IBl1.'{ pOUl' bibuée-s et qui, .après ùn InO'm ent d-e veniT en 'a:ild e et dont on 'Peut \]'i1',e udéfaillance, d.e . dêcoumagenlent mo- près leur mort que leur vie a ét.é mentanés-, .se ,~~nt couI~ag-e.l1JSenlent bieu l'eInPtJite,. L'hommle ay.ant été mils à '1 'œuvl'·e, r'œtl'eigiliant ]eUtrs dé- cI"éé 'PO'ur se perfe1otio'n ner ,peut et pffilJSes, c.ne.roha.nt ,d ans 'Uill !SUIp(pllé- doit troviUer dans n'impor"te quelle ment de tra.v,a~l honnête le oomplé- cO'ndition H se ·trouve. ment die ressources néc8S'SlalÏr'es ,e t ,wrL'alCtivi,t é lorsqu'elle a pour obj,e t ri~nt en fin .(te ·oonlpte- à rooon:sti- Je bien .a;e ceux qui nou·s .e.ntoUlrent tuer la riches's'e disparue O'U, tout au fini't tôt DiU tl3.'l'ldi -pa:r porter d:e~~ m'Oins, à a'~,ur,er daiIl'S' ] ',a venir à fl~UjtS. N'Ous' devons dono l'en;vis<1 toUJs' leurs lnemhres 'Une ·situl8,tion ho- ger comme un élément lli&c~SSialir'e a 11 nOl'ahle et utile dlans la sociétlé. pro.g.rès m,ona,l et ma.tériel de l 'hnLI '<m est de même dJe.s partis, polll.- manité. ti'CJIUles, il en est de mêm'e .de tou~, IÛrg.a:ni'Sme. L'iÏnaK!,tion finit par les di.spense d.e tout. travail, deviend,ro-n.t

des oisifs, des moa/palbles et jooeront

1

. .... .

.......

,;.. ~.- _.~


;

. ~8 S1.1,ICœe

Variétés

lB' .a.pptl/l~e

vlMli ' nOlID

Sluore .e t non \8!UISU~e; et le

dJU ,tnnt n'est pUIS il()llo!

Mettez-lvO/1Jl3 bien -cela en tête, iPM'eŒlItB Q.JUI1

Les sobriquets d'enfants Voici U'D1ê petM: lD8Jllie tout à taWt commlllne. QUIfmd. on ,a \H1 Ibébé et rqu'oo. !l'a I~ 'tf.uIl Il'OIIlt q,ui ,plaît S'aJlIS dO'Ulte 18(UX lP'aI'~, ;pUlÎlSque ce sont ceThX-cl qui~'a)lit 'Ch~, on

\,Ioitilez ' dionnr à vOs en.1'lants UIlte MluICartl.on sérieuse et leur évite«.' de ~ po.'QIl' Ides bealêts! . G.

*

*

Le d~calogue de la mén8g~re

~upp/émenl au

JVo 11·1~ de "f Sco/e" (1SD1J

Intérêt et passion

Il n'est pas, nous' le cOIllS,t atons ehaque jour, d 'ooc~pations 'en\nuyeuses. Tout travail acco,m pli (llx romm-olll'dements ,de la. Dlênng~re. St -cha.consciencieusement et avec intellique mllLttresae 'd e ma.tson les obselW8H, la g'ence, , s urtout quand il est assaisonetc., etc. chronlqtne aurait moins .l'accld.'e.ats il eIlil'e· SI l'on chel'L'lhe à ju~ tP'8,relllle MbltUrné par un ,s entim'e nt de respons'abiglstrer. die, QIl dlIra que l'iIlJSI1Jlnct ml8.terne!l ~V'~e Ide lité, devient r,a,pidement intéresVol.cl <'''lCommaooements: lS'Oi-même 'Ces dLruinutllrfs lQ.IlÙ. s':afPjp~l1q.'UIe'llt pour ne pa,s dire attrayant. sant, 1. nBllS )18: malsoo n'ent(lrme1'nS lllffi'velllleUlsemellt aux WuJt !petits. Cette vérité s'applique aux toutes Tes enif.aata seuls 8/UlmIDement. VOIUS Ille voyez 1)31S qf\le j'awellle mon petite,s besogneS ingrates dont nos 2. .ABI1umettes ne l'n laseI'as, l>êbé GeO'l'ge~? me if alt ll'emaJ.'Q/UeI' /llIlle ' maT,~n.tJner PSrt'tOtuttl ~1JIPl'I111dlemment. vies féIninines sont faites:' triage IDl3tIl qu,} ft tl'ouvê moyen de tJI~l'llSlfommeŒ' 3. D'IUIIl bon grl,l~!1.ge entqurer$, du ]inge, n1ise en ordre des annoiGeO/l'goo 00 Zozo. Foyer (lu'nrpproche ' tO'D e~, ,E h, mon -Dieu. lBi. je w'n.,ais trêsbien q!ue res ou des appartements, T,a!clcom1'001 a!J.)lJ;>elna G~es 11lll monsieur, de quel4. EIIl1 booiJrru't e ne la~.s, mada.g'e's, travaux de cmisirie, de 'C1[tque âge ql\1râll soit, (Jft! 'VOlUS voyez que j'y SUr son chemin '\ltD !IIeIUIl tnstalllt. ve ou de grenier! Peut-être avünstombe iMllSlSÎ mol!) ma,iIS je ne l'eIlOiliCeraÎ'B 5. L8JllŒ>e li pêtrdle n'ernPUrnl9, . nous cümmencé avec ennui, et sans 8ftllCUIIleIIliEIDt à 1C00LIlfPl~nldœe que Imaldemoils'e1l1e SSIDIs 'b ien l' êtelnl{)lre 8ll1(llIaIl18tV~1DJt. autre stiInlllant que celui du devoir, Zette 1I'€\l>l'it son vr.ai \tlOII1 de ~tIle gu 6. JaJmw ton feu n'avÏJV811&9. · N(mê son "V'rn.i nom de Ron~. notre tâche du JOUT. :Mettons que ce P,wr le pétrole follement. Le dl8lD.g er d'El ces sobIü:Q,'llefs, voyez.,v()\l.$. soit .. . une lessive à serrer ... Mais c'est qlUJ',ils risqulent Ide 'Sie ~tluer, vooamt 7. Ton prults jamnls' ne qulttemu, bientôt, un petit mira.ge 's'opère au 'flIÎIDISÏ IR'U .t~ildiClule ûes enfmts qrnR en IsOilit SnlDS le 1e'l'1mer ·sOlgoetllS(!oItlent. moyen duquel notre armoir,e à linge, gœ.~. 8. Dans le omVl"e ne l8lissm1M, avec selS serviettes· glacées nouées Je iSaliis Ibit10 qU'OOl se iP~08e Ide Irolll[)re RetroL(mr ILUCun dtmentl de ruba.ns de fil roses, et ,ses ,piles ilt'Ve.c anar d~s que bé.bé commenoo à gn.'3lIld!i6:; 9. Et d!aœ le zl~ ne plsjceras, d,raites d' ess·u}e-ulains éblouissants, et, Ide fudt, i'l faut 'conven]r que aes eholSes .se Fru,it8 SIn, vlns4Jgl'e tJllOOIltSClemment. 'p:m~ent 'ftllllSi. les ,f)oois qil.1l!l.rts dru. teIll{PS. ,l\{alÏ's nous :p araît ,aus'si gTa.ndiose. qru'un 10. Poisons toujortJr.s enferme-, q.ue !)O\Ul' son maJ.hem' t,Ml!ê D.'e.ste !Ch~tif, qrufdll poèlne à. cent strophes, aUSlsi inlporPour éviter triste a:c~eDt. lrut tm vioc de ,co.nfonmatiOŒl, '1..1In !dM3IUlt dMtante que I·e dernier vote ... En un ~ooUitioll. quoi ,que -'Ce .soit enfin q,ul illaisBe mot, nous somm'es intéressées. Ah! *, * * ~pI'ilise ,ft \la m&lignité td'.aJ\1ltmld, et je VOUIS dé.. A 'l'éeo.1e, le Imnr.itre !POIse .a u jeune .Roblqu'il est Ib eau, c.e ravonne·m ent de 'rie bien ·lle Ile d(~b3JN3!StSer die 113. iPetHe t3Jl'C net ~a qmes-td.oo IsudtV'ante: t'iJont VOUlS l'avez doté. notre hnnière intérieure sur les _ Voy<ms, mon ami, id' e ux .coohe:ns lPartent Cala Ile su,iv.r.a de ~a f ,amiLLe à 1'éoole, iPUis en Imême temps': ~e lPl'emier a 'oent Imêtns plus hum.b les détails' de la vie, et Jlans ilJa we. Je ISftis ,0 0 nlégœia.nJt Iqrue, brumque notre na1:ure hum,a ine a de toudi'\3J'V'3\Il1ce .s/UII' le ~C'00lId~ matis ~e Isecon:dl cohiiIl, son ~P avait ISturnommé Gresset patl'Ce ,chen.' Dailf dïx mètres ;dle (p'\Ju'S que ~e premier ehants {!ôtés! Oui, Dieu ,en soit béni, qlU'ltl ~tadt fort clfêtilf, Gresset il iêtallt, (kesil la ·mi !Lute où se TeD: C(}nltoo'rOlDlt.Ji~ s? noUs aimons ee que nous faisons s~ ill est ldemcuJ.'ô, laiU poû[Lt qu'il la. Ido. mettr:e _ Obez [e maœ!hn.n'd ;d e rv'dlll, IÙ~[JolIld 'le gRsurtout qua1n d nous le f.aisons bien. SI\lII.· I}'enls.eigme de :sa ,maison: X .••. dlit Gresset. Oo.mbien de lSecOlIlidls ' 1Th0000S n'OIllIt ipThS min s!31Ills S()u(l.~il~er. - Sans cela, se trouverait-il des in• Id'a;utre ()l'igine. dividus pour exercer certains méIl est êgl3l1emctllt lPuéril Id!oo!b itmer 1~8 en* * tiers , aussi ,nénibles nue nécessaires " 'Qllll'est donc !de;venu. X., ~ui!J ,831 socttt fan.ts là allJ.Pelf,!Q· ~e J.).filPa:. p.éjpère et:: la .mrum~IIl' : à notre existence collective .pour Ide [>1".ÏJS1On? ,mémè11e. InlSeœibllement, Î,ls s'hl3.\biIt1uoot à. _ 1i1 /p'ar.a,ît ,q'U'iJl est atttooh-8 tà !I4l caisse être ramoneur,s , lessive:UJses? cette fa'ço'fil <l'e pruI'1ler, et :iJ.s s'étonnent :f ort pl'1.1S 'tJrut1d! qœ cette ru,al\JseI'ie .prov.o:q l1e 'clles œune madsiO'D de rommeœe. . Mais, on l'a relnarqué avant rk'es 'Chez ~es léltIl1aŒ1gers. - Ge n'est pUiS '11l1J.Ïi qlu'on .atU!OOl't dQ ·atta· nous, il n 'est nr,es que 'pas une de Le père 1l5~!PŒ>e11e père, et non ' pépê1re; le • ,cheiI:; c'est la CB~oSeJ

se ·hO:te de

~'a,flf,Ulbler

'd'un ',sOlbriqtret de gen-

tw.~se extll"ait le IP'1'UIS ISOOlfVent 100 1IlI00ll ~­ ,fœmé. Herurd dleVieut RiŒ.'i; ,AlIce :devlientl: ,LUi; Pa,ud devient POjpaul1; Vicfur dev'Îant 'DoitOlr,

1

l

On lD1O\1S commrwnique' les "ers su1V&1lts, trou'V'& dBlns ruID: 8lUc1en journal. Oe soot Ile

nos qualités qui ne corT~.siponde à un défruut provenant die s'On excèS'. Nous nous intér~ssons ... 'C "est fort bi,en; luais 'p ourquoi faut-il nue nous nous pasls.ïonnio1l!Si à notre ouI.. vrap'e ~ On pardorm-era à l'artiste certaines intempérances, attribuées à l'inspiration. ,Que le 'Poète, ciselant un sonnet, laÏJsse ,passer" C01l!S:cielument, l 'heure du ,c ourrier ·n our lenuel, G8Ipendant, il .a, une lettre pres·s ée; que le n.eintre, en face cl 'un ra.v1ssaut bouquet de fleurs., préfère la r'echeT.che du juste ton, pour 'Ce nétale .cr 'églantine, à la. Y1ünctuali té de son dîner, nous le voo]ons bien. Il est entendu que le tal~nt . est . un m'aitre tyrannique. lVIaIs helas,! ce n ',est ;p ais le ,p inceau s-eulement, ce n "est 'p a's la plume que nous posons avec difd:i~ulté. ,e 'est toute chos,e. Nous ne' ,::;avons pa,s quitter à tmu'Ps l'oruvrage conl~encé; noUls l'avons- pris, :peut-être a. contre-cœur, et il nous pr,end. Je ID ~adres' se ici exclusivement aux âInes ar,d entes', à ces natUJres ,pleine.s de ch-wnue qui, quoi ,q u'elles faslsent, ,8 'y :donnent tout entières:, et ne v'Ûient que le tI'lavail, que l'int.érêt du mOluent. Une de ces personnes ardenbes" supposons-le, s'est mise à réparer sa ga~de-robe. e;est vertU8'UX plutôt qu'amusant! Et cspendant il ne faudrait ,paiS' luoins qu'un treul'h lement de ter,r e 'p our IR forcer à. ' .s ~ lev,er let à pos,er' son 'Û'Thvra!f!'e. En v,a in ses pauvres, alentours, Qui dépendent .d'elle pour l,e ur 'subsistEl!nce, lui envoient-ils deS! 'a.ll:usions timides à lllll dîner :poSls,ible ... ,en vain lui suggère-t-on qUJe Peau bout prête à être v,ersée sur le thé ... Des monos'Ylla,bes diS'traits viennent les enga'g er à ]a patien~e. On sonrne! et


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