Supplément n°11-12 1907

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. ~8 S1.1,ICœe

Variétés

lB' .a.pptl/l~e

vlMli ' nOlID

Sluore .e t non \8!UISU~e; et le

dJU ,tnnt n'est pUIS il()llo!

Mettez-lvO/1Jl3 bien -cela en tête, iPM'eŒlItB Q.JUI1

Les sobriquets d'enfants Voici U'D1ê petM: lD8Jllie tout à taWt commlllne. QUIfmd. on ,a \H1 Ibébé et rqu'oo. !l'a I~ 'tf.uIl Il'OIIlt q,ui ,plaît S'aJlIS dO'Ulte 18(UX lP'aI'~, ;pUlÎlSque ce sont ceThX-cl qui~'a)lit 'Ch~, on

\,Ioitilez ' dionnr à vOs en.1'lants UIlte MluICartl.on sérieuse et leur évite«.' de ~ po.'QIl' Ides bealêts! . G.

*

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Le d~calogue de la mén8g~re

~upp/émenl au

JVo 11·1~ de "f Sco/e" (1SD1J

Intérêt et passion

Il n'est pas, nous' le cOIllS,t atons ehaque jour, d 'ooc~pations 'en\nuyeuses. Tout travail acco,m pli (llx romm-olll'dements ,de la. Dlênng~re. St -cha.consciencieusement et avec intellique mllLttresae 'd e ma.tson les obselW8H, la g'ence, , s urtout quand il est assaisonetc., etc. chronlqtne aurait moins .l'accld.'e.ats il eIlil'e· SI l'on chel'L'lhe à ju~ tP'8,relllle MbltUrné par un ,s entim'e nt de respons'abiglstrer. die, QIl dlIra que l'iIlJSI1Jlnct ml8.terne!l ~V'~e Ide lité, devient r,a,pidement intéresVol.cl <'''lCommaooements: lS'Oi-même 'Ces dLruinutllrfs lQ.IlÙ. s':afPjp~l1q.'UIe'llt pour ne pa,s dire attrayant. sant, 1. nBllS )18: malsoo n'ent(lrme1'nS lllffi'velllleUlsemellt aux WuJt !petits. Cette vérité s'applique aux toutes Tes enif.aata seuls 8/UlmIDement. VOIUS Ille voyez 1)31S qf\le j'awellle mon petite,s besogneS ingrates dont nos 2. .ABI1umettes ne l'n laseI'as, l>êbé GeO'l'ge~? me if alt ll'emaJ.'Q/UeI' /llIlle ' maT,~n.tJner PSrt'tOtuttl ~1JIPl'I111dlemment. vies féIninines sont faites:' triage IDl3tIl qu,} ft tl'ouvê moyen de tJI~l'llSlfommeŒ' 3. D'IUIIl bon grl,l~!1.ge entqurer$, du ]inge, n1ise en ordre des annoiGeO/l'goo 00 Zozo. Foyer (lu'nrpproche ' tO'D e~, ,E h, mon -Dieu. lBi. je w'n.,ais trêsbien q!ue res ou des appartements, T,a!clcom1'001 a!J.)lJ;>elna G~es 11lll monsieur, de quel4. EIIl1 booiJrru't e ne la~.s, mada.g'e's, travaux de cmisirie, de 'C1[tque âge ql\1râll soit, (Jft! 'VOlUS voyez que j'y SUr son chemin '\ltD !IIeIUIl tnstalllt. ve ou de grenier! Peut-être avünstombe iMllSlSÎ mol!) ma,iIS je ne l'eIlOiliCeraÎ'B 5. L8JllŒ>e li pêtrdle n'ernPUrnl9, . nous cümmencé avec ennui, et sans 8ftllCUIIleIIliEIDt à 1C00LIlfPl~nldœe que Imaldemoils'e1l1e SSIDIs 'b ien l' êtelnl{)lre 8ll1(llIaIl18tV~1DJt. autre stiInlllant que celui du devoir, Zette 1I'€\l>l'it son vr.ai \tlOII1 de ~tIle gu 6. JaJmw ton feu n'avÏJV811&9. · N(mê son "V'rn.i nom de Ron~. notre tâche du JOUT. :Mettons que ce P,wr le pétrole follement. Le dl8lD.g er d'El ces sobIü:Q,'llefs, voyez.,v()\l.$. soit .. . une lessive à serrer ... Mais c'est qlUJ',ils risqulent Ide 'Sie ~tluer, vooamt 7. Ton prults jamnls' ne qulttemu, bientôt, un petit mira.ge 's'opère au 'flIÎIDISÏ IR'U .t~ildiClule ûes enfmts qrnR en IsOilit SnlDS le 1e'l'1mer ·sOlgoetllS(!oItlent. moyen duquel notre armoir,e à linge, gœ.~. 8. Dans le omVl"e ne l8lissm1M, avec selS serviettes· glacées nouées Je iSaliis Ibit10 qU'OOl se iP~08e Ide Irolll[)re RetroL(mr ILUCun dtmentl de ruba.ns de fil roses, et ,ses ,piles ilt'Ve.c anar d~s que bé.bé commenoo à gn.'3lIld!i6:; 9. Et d!aœ le zl~ ne plsjceras, d,raites d' ess·u}e-ulains éblouissants, et, Ide fudt, i'l faut 'conven]r que aes eholSes .se Fru,it8 SIn, vlns4Jgl'e tJllOOIltSClemment. 'p:m~ent 'ftllllSi. les ,f)oois qil.1l!l.rts dru. teIll{PS. ,l\{alÏ's nous :p araît ,aus'si gTa.ndiose. qru'un 10. Poisons toujortJr.s enferme-, q.ue !)O\Ul' son maJ.hem' t,Ml!ê D.'e.ste !Ch~tif, qrufdll poèlne à. cent strophes, aUSlsi inlporPour éviter triste a:c~eDt. lrut tm vioc de ,co.nfonmatiOŒl, '1..1In !dM3IUlt dMtante que I·e dernier vote ... En un ~ooUitioll. quoi ,que -'Ce .soit enfin q,ul illaisBe mot, nous somm'es intéressées. Ah! *, * * ~pI'ilise ,ft \la m&lignité td'.aJ\1ltmld, et je VOUIS dé.. A 'l'éeo.1e, le Imnr.itre !POIse .a u jeune .Roblqu'il est Ib eau, c.e ravonne·m ent de 'rie bien ·lle Ile d(~b3JN3!StSer die 113. iPetHe t3Jl'C net ~a qmes-td.oo IsudtV'ante: t'iJont VOUlS l'avez doté. notre hnnière intérieure sur les _ Voy<ms, mon ami, id' e ux .coohe:ns lPartent Cala Ile su,iv.r.a de ~a f ,amiLLe à 1'éoole, iPUis en Imême temps': ~e lPl'emier a 'oent Imêtns plus hum.b les détails' de la vie, et Jlans ilJa we. Je ISftis ,0 0 nlégœia.nJt Iqrue, brumque notre na1:ure hum,a ine a de toudi'\3J'V'3\Il1ce .s/UII' le ~C'00lId~ matis ~e Isecon:dl cohiiIl, son ~P avait ISturnommé Gresset patl'Ce ,chen.' Dailf dïx mètres ;dle (p'\Ju'S que ~e premier ehants {!ôtés! Oui, Dieu ,en soit béni, qlU'ltl ~tadt fort clfêtilf, Gresset il iêtallt, (kesil la ·mi !Lute où se TeD: C(}nltoo'rOlDlt.Ji~ s? noUs aimons ee que nous faisons s~ ill est ldemcuJ.'ô, laiU poû[Lt qu'il la. Ido. mettr:e _ Obez [e maœ!hn.n'd ;d e rv'dlll, IÙ~[JolIld 'le gRsurtout qua1n d nous le f.aisons bien. SI\lII.· I}'enls.eigme de :sa ,maison: X .••. dlit Gresset. Oo.mbien de lSecOlIlidls ' 1Th0000S n'OIllIt ipThS min s!31Ills S()u(l.~il~er. - Sans cela, se trouverait-il des in• Id'a;utre ()l'igine. dividus pour exercer certains méIl est êgl3l1emctllt lPuéril Id!oo!b itmer 1~8 en* * tiers , aussi ,nénibles nue nécessaires " 'Qllll'est donc !de;venu. X., ~ui!J ,831 socttt fan.ts là allJ.Pelf,!Q· ~e J.).filPa:. p.éjpère et:: la .mrum~IIl' : à notre existence collective .pour Ide [>1".ÏJS1On? ,mémè11e. InlSeœibllement, Î,ls s'hl3.\biIt1uoot à. _ 1i1 /p'ar.a,ît ,q'U'iJl est atttooh-8 tà !I4l caisse être ramoneur,s , lessive:UJses? cette fa'ço'fil <l'e pruI'1ler, et :iJ.s s'étonnent :f ort pl'1.1S 'tJrut1d! qœ cette ru,al\JseI'ie .prov.o:q l1e 'clles œune madsiO'D de rommeœe. . Mais, on l'a relnarqué avant rk'es 'Chez ~es léltIl1aŒ1gers. - Ge n'est pUiS '11l1J.Ïi qlu'on .atU!OOl't dQ ·atta· nous, il n 'est nr,es que 'pas une de Le père 1l5~!PŒ>e11e père, et non ' pépê1re; le • ,cheiI:; c'est la CB~oSeJ

se ·hO:te de

~'a,flf,Ulbler

'd'un ',sOlbriqtret de gen-

tw.~se extll"ait le IP'1'UIS ISOOlfVent 100 1IlI00ll ~­ ,fœmé. Herurd dleVieut RiŒ.'i; ,AlIce :devlientl: ,LUi; Pa,ud devient POjpaul1; Vicfur dev'Îant 'DoitOlr,

1

l

On lD1O\1S commrwnique' les "ers su1V&1lts, trou'V'& dBlns ruID: 8lUc1en journal. Oe soot Ile

nos qualités qui ne corT~.siponde à un défruut provenant die s'On excèS'. Nous nous intér~ssons ... 'C "est fort bi,en; luais 'p ourquoi faut-il nue nous nous pasls.ïonnio1l!Si à notre ouI.. vrap'e ~ On pardorm-era à l'artiste certaines intempérances, attribuées à l'inspiration. ,Que le 'Poète, ciselant un sonnet, laÏJsse ,passer" C01l!S:cielument, l 'heure du ,c ourrier ·n our lenuel, G8Ipendant, il .a, une lettre pres·s ée; que le n.eintre, en face cl 'un ra.v1ssaut bouquet de fleurs., préfère la r'echeT.che du juste ton, pour 'Ce nétale .cr 'églantine, à la. Y1ünctuali té de son dîner, nous le voo]ons bien. Il est entendu que le tal~nt . est . un m'aitre tyrannique. lVIaIs helas,! ce n ',est ;p ais le ,p inceau s-eulement, ce n "est 'p a's la plume que nous posons avec difd:i~ulté. ,e 'est toute chos,e. Nous ne' ,::;avons pa,s quitter à tmu'Ps l'oruvrage conl~encé; noUls l'avons- pris, :peut-être a. contre-cœur, et il nous pr,end. Je ID ~adres' se ici exclusivement aux âInes ar,d entes', à ces natUJres ,pleine.s de ch-wnue qui, quoi ,q u'elles faslsent, ,8 'y :donnent tout entières:, et ne v'Ûient que le tI'lavail, que l'int.érêt du mOluent. Une de ces personnes ardenbes" supposons-le, s'est mise à réparer sa ga~de-robe. e;est vertU8'UX plutôt qu'amusant! Et cspendant il ne faudrait ,paiS' luoins qu'un treul'h lement de ter,r e 'p our IR forcer à. ' .s ~ lev,er let à pos,er' son 'Û'Thvra!f!'e. En v,a in ses pauvres, alentours, Qui dépendent .d'elle pour l,e ur 'subsistEl!nce, lui envoient-ils deS! 'a.ll:usions timides à lllll dîner :poSls,ible ... ,en vain lui suggère-t-on qUJe Peau bout prête à être v,ersée sur le thé ... Des monos'Ylla,bes diS'traits viennent les enga'g er à ]a patien~e. On sonrne! et


90 ' e'~t l'al)pa.rition d'unebonnedeIl].oi-

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,s elle à laquelle elle s'est promi.s notre personne a.rdente - de témoigner uue bienveillance .parüculière. Elle se lève. Enfin! Mais c'est avec un sentiment complexe de dépit :visà-vis de la bonne d-enloiselle ilnportune, et de remords. CUI' que penser cl 'une activité qui Inenaee ·d e v-Ous fai're illlauquer aux devoirs- le.s pLus rlémentaires de l'amour 1 Ah 1 no~ somlnes de bien ,pauvres ~tres! A peine avons-nous dOll1pté notre. paresse pour nous ,donner à nn . travail qu'un second- eff{)l't devient nécessaire, tendant à nous détacher de ce travail. Ce n'était vrainlent pas la peine! Qu'en diriez-vous si nûus nous croisions les brUis 1 Mais la tentati.on est courte; elle ne tiendra.it pas· dev,a nt une journée d'e.xpériel1ce. N'On, vivons cl 'efforts. pUlSqu'il le falut. D'ailleurs, lC'e,st not.l:e qualité de. lutteurs qui fait notre dJ~nité et Je prix 'lle ]a vie.. N,ons S'3'VOlJS aussi que chaque victoir~ ,re:n d pins facile et pIns sùre la VlctOll'ê suivaute. jusqu'à ce qu'enfin la l~ü­ te soit réduite à. .son rnini.ulum CP1Utensité. Seulement, ·de g'l'âc.e, sovez indu ~'­ o'oots envers vütre bonne ]ol'·s que. Cl;ant 1l0rS parquets. ,et les cirant avec zèle. elle ne veut pas entendre parler cl 'aller mettr€' le rôti ... Nous S0111mes- tons fa,illibleg SUir ce point! A Port-R.oyaI, .Jans les Ecoles, de filles dirig&es par Sœur de SainteE l1.phémiè, les travaux à l ',a iguille du ffi3,tin étaient entr,e'CtQupés- de pjière~ qu:e réglait le 's on cl 'une cloche. Au prmnl·e r tintement, les ,élèves la,; «pet.ites sœurs», devalent -pos~r leurs ouvrag·es ·q ui consistaient pOUl' la plupart en canüsoles de grosse laine H. Cela, disait le, l'è.g~e­ ment (( 'Pour tes a~coutnnler Il tqlutter f~ilement et ode bonne grâce Cf> qu'elles font». Des camisole.s de i

c(

Il grosse la-ine... cela ne.p~r~ît ,pas grisant ... et cependant l~ ,r eglement était admiralb lBment sage, et ,elle connaiss,a,it les profondeurs du cœur, J aqueline Pas'c;all qui. éteinte sous le nom ,de .sœur de Sainte-Euphé~ mie poursuivait humblement, avec des' S'crupu les inouï:s, sa }nission ,pé,cla.g'o.gique. L'es ·gTa.nde,s dalnes' q'U' elle avait élevéest.- les de Pomponne, les de Gramnlont, une fois rendues au nlonrd.e et à sa contr.a.inte, à la société et à ses- inter·ruution.s per.pétuelles durent souvent bénir l,e son de clo~he ·q ui leur .ava.it avpris' à quitter ( facilenl-ent et de bonne grâce » leur tdcota.!re! N ()us dtevrlOns aller à Port-Royal ... Car les petites choses ~on~ui,~ent a,nx gTandes. Si. 1'on a apprI~ a s~ détacher à ternps de 1'occupaüon alluée on saura aUi'!!sl, l 'heure venue, se dfta('her de la vi e et de toutes' ses chères 13.f fectious, - simplement, comlne on pos'e son oUlvrag:e pOUT l'Ppondre à un appel ... QUltter et se quitter, ]a 111üitié de l'exi stence est

là,

...

------- ----------Dans la forêt

Nons voici en été. époque où l'ombre a'O'réa,b le -et l'a ,déliDieu.:ye fl'i(:lÎchenr ~des hois nort'L8 ,attirent, nou·s séduisent.. N '0St-il .pas exqwR dp fuir le 's oleil pour s 'enf.oncer ,dans ·Ia verte ramée~ La :eol~êt, d'·aIlleut's.,. a la. reputation d'être une (( ~'~~l'~l­ leuse, » ~t l'on voit les g'ens .a.ff:;l'bIJs, rhnll1;aüs;a.nts, .souffrant de nevr,ailo'ies 'Ou d'lill màl chronique quel~ùn 1'"1 '1 ce regener, ' , , a·\~ eu:l' qu e fuir le .so1,el, pal'> ex·ctellence, pour s ',a ttwrd·e r dans les bois de sapins, de chênes ou de vant une avenue de grands ~~bres. Ceux-là doivent. éJvit.er le vülslnag e des bois'.

Quelque temps .a près le couohe.r du soOleil, ]e- bojs est fi éviter soigneusem·e ut. Que d'enrüués font les 'a1"br~ feuillus! Même à 500 mètres de dis,tance d'un grand bois" 1'atm.os~ pher,e res'te encore humide. Et l 'humidité ,est l'ennemi de nombre de délbiles. C "oot ipourquoi · H ne faut 'Pas, en g'énéralisant b&a.ucourp trop, ain~i qu '·? n le fait aussi pour 1a mer, veIlIr, a.ffu'W.er, que la for&t, les bois., sont a reco,m m'andeT aux n1aladJes. Que (lie fois rencontr.e -t-on das mères de famine aIV€C leur bébé malingTe et souffreteux, -recher,c her les endroits les plus tourffus, ceux :Où ne filtr,e jamais un bienf.ais,a nt rayon de soleil, et :s 'instaUer des journée·s avec leurs enfants dans ce bain humide! on laiS'se le bambin s'ébattre sur le gazon, sur l'herbe fr:oide, loin de la lum~ère jThS'q u'à la fin du jour. Nous n'aImons pas le sol,eil ,et nous somm-es si bien à l 'om'b r,e, dit-.on toujours. Trop de sol eil est !luisible, m,ais tro,p d'humidité conduit f1atalement a:u.x rhumatis,m es. Que de .p réjugés, et COUlme Oll a de la peine là faire ·sa.i~Hr les chos,es . les plus :sunples.! C'est :pourqtuoi il ne faut 'p as -craindre de le répét€ir, le hois est bon -certains, j ours, à certaines heures; il est malg.ain, am contra.ire, alp rès La pluie et dans le-s tajllis épais où ne ,pénètre jmnais la, lumière solaire vivifiante. Il est vrai qu'il y a bois et hois. Ceux des hauteurs, SUir les versants, sont bien sUlpérieur.s aux bois de niveau, et les forêts chtirs emées. sont préférabl'Bs aux a!1ltres, l'air y circulant davanta:g-e.. Il faut tenir OOlnpte de toutes ces conditioDJS, de. même que de la nature du sol: s aibl,e, glaise, '0 alcaire, etc. M,ais, ma,lgré tout, il ne fa:u t pas 'Conseiller à chacun l 'a.ir dies hois 'et des fOTêtfs,. LeruJr renommée théralp eutique ·est sur,fai-

te, Que les a.rthritiq,ues, surtout. 's 'en méfient, srurtout Uiprès la: pluie, et qu'ils n'hwbitent pas· une maison tr-O'p r,aprproohée des gr,and's ;arbr,es~ 'L 'hunüdité fTo~d!e lest toujours à redouter et il importe die se souvenir . que les ,g rands Ia.rbr,es feuillus sont defs fahl:iDants -d'humidi.té. . l

-Calme superbe ': Du -cahne! N '·est-oe :pas :l à :le c.ri qui ,s"élève du fS'e in de notre génératipn 'e~fiév~ée, ~e 'soupir qui résume bIen d~s -exIiStenc.es ipTe.s'Slé8os et hal'eta[lte~ ~ Du 'C/alme pour pens~r, Ipour ü'ta.valller; ~'U ,caJ-~e pOOl' jûui!r, et pour souffrIr 3;UiSSI! . . . . Que he:aucowp· se fia ssent illUlsion en récŒ.a.mant un ar:vêt dans le tourbillon qui les, ·entraÎne une ·a.ccallnrie dont ils ne vO'U'draient !pa'SI tS 'il était 'Pols's ' ~hle de la leur procurer oe[a n' 'estd Ipas .ourteux; qu'uu plus 'g',r and nombre encore ne fassent ,rien .pou·r -a rriver ·a u ,calme qu'ils désirent ' l~ chos-e est certaine. Tous ·m ême 'oublient le plus, ,s ouvent q.ue le cailme 80Slt un état :ù'âme, qu 'B vient de nos dispositions 'Plus que de nos cir.constances, qu'on ,peut rester 'm aître d'e soi dans la tempête 'e t s'agiter ailo'rtS que le vent, leciel et la lner sont au repos·. M1ais, cooi .admitS" nul ne conteste Il 'utilité ·et la v,wleur 'dUJ oalme, t.ant pour c€llui nui le possèd'e que pour ceux s'u r lesque1s s· 'e~er:ce sa bienfa1,S'ante influence. D'où vient. done que 'ce calme pré,c ieux puisse être '-Ra:r~ois' ,si irrita.nt ~t qll~, loin de pac?ier, -de modérer, Il 'excIte au ·contr-a1re, blesse ou repOUls'se~ Il doit y avoir là queloUie IIllalentendu, quelque . ;aHia~re impur. du -clinquant au lieu d'or. C '·e st qu' en effet re .soi-.dis'a nt c.alme s'e·r ait mi'€Iux norp.mé, en certaÏIlts calS, indirff.éTenCte, négligenc'8' oru: égo~-sme .


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C'est bien là >certes qrue· le ca.1rrie est

mon im·p assibilité se justifie, où je suis dans le vrai en trouva:n t les· lJréocclupations exagérées, l'agitation absurde, la hâte nuisible. l\1ême alors, toutefois, n 'y aurait-il pas heu de tenir ,corn pte des désirs et de.s sentiments de ceux qui lTI'entourent., de me mettre à leur 'placee ~ Affa ire de caractère, souvént, et plus enüore d~ santé, cette jmpressionnabi'lité, hâter,Mqüe la chüse n'en vaut p'us ~,u ces inquiétudes, ces soucis hors de peine, qu'eUe ne .pre&s·~ pas ; <ln 11 toute -p poportion avec leur objet: seTla toujours, temps, quhl est ab,Eml'Les minutes parais-s ent des heu1'es, de de se préoc(n1JP~r ,e' ~ - ~'e s 'aglte1', et les heures, des j.ournée.s, à l'être _ ce calnle ne Ib ene flC~eya, ] e le souffrant QlU faible -dnut les fit8tl'fs c,flains ni à n1oi.-mêrne nl a. c·eux. qm tendus, la -s'e nsibilité morbide grosm'entourent. Il pourra avo~l' d e.' ~,n­ si-ss,e nt les ohs1taoles, voient partout convénient.s gr,niv eS', entr~lner (tes deS' dangers et transforment en surpretlarlCÙs fâJcheux, des ennUlS de tOl1,s pliee l'attente ou l'inc.ertitude. Ne g'eUl'es. Le véritah1e ealnle ne, convaudrait-il paes la peine de le:s éparsiste :p.a,s' à fermer les yeux afIn de gner, de les 's atisfaire da;ns ,J,a IneSllne pas VOiT et de deIlleUrer dans une 1'e du posls ible. Ils -prenc1raientpeu do-nce quiétueh~, ressembLU'nt un l)etl à peu confiance danes rune tranq.uilliÙ l'insouciante igno.! -anDe d~ 1,'e~­ té qu'ils s-au.f3ient n'être ni de ,] 'ifant, nlais à agir, à dls-cuter, a refleneTtie ni de l'indifférence, et ce se -. chir ·a vec une mesure, et une T)ü:s.ses- rait bien I.e me~neur m'oyen de les sion de soi-l1lême favÛ'ra bles au Ilbr.p calmer, de leur faire a;p,pr.é.cier et exel'cic.e du ;jug-en1ent et -de la fRldésirer « un es'p rit doux et naisible. » Voule~-vous une pr,e uve encnre d.e s°3-·'ai parlé d'égoïsn1e. r , le fleg- l'égoï-sme que Ip eut cooher ce ca·ln1.e me qlLl me ti·eut si tra~qul1le, un. peu superbe, toujours prêt à regarder 'jnerte, ·dans les. cOlTIphca~\Ons et 1e'8 de haut les faibless'es, les souffrandifficult.és sans ces's e re~alss'antes de ces, 1e·s ag'itations -de 's.es sem bl-ahles, la vie, n'en est C'ertalnem~n~ plas toujour.s p:riêt à leur jete1' l'a:Ulnône exemlp t. Quelqu'un d 'aUttr~ eVldem- de sa pitié dédaig'neu,se et hautajne~ ment .devra faire ee que Je trüuve Voyez · avec qUielle ra'Didité j1 dispa.inutil.e ou remets à ·p lus .tard. -:- Oe raît devant un d!ésa,ppointenlent, un sentiment lllêm,e nB' cÜ'~t~'l~ue-t-]1 pa,s chagrin ner.srOnne]s, devant nne res à a.u~nllenter ma pla'm dlte ~ - Que~­ ponsabilité que personne ne -peut qu'un idevra .g.e :prép~c~per, eXlaml- p,a rtager ... C'est moi qui 'Su~'s touner prendre une declslün, pürter le ché dans mes intérêts" ,da.nsi n1es a.ffard,eau de l'incertitude et de l'at- fections: ,l a fl~he me va droit am tente. La tàche matérielle ou mor-a- cœur, et cette impassibiljté .si COU1le de ce quelqu'un s'en tf'()iuver,a ~u~ modle devant les lua'ux cl'3 utrni. il mentée en mêlue temps que dllUl~ n'en re-s te p'lus trace. Je suis même nuera son res'pect pour un ~alme qUl si troublé, si bouleversé, .si 'p~ll lllaîtient ~li -pE:U compte des fatIgues, ~es tre de mes pensées et de lne ~ a ·'tes soucis, des inquiétudes dru '12ro~L1a11!.. que voues en restez -ébahi. Quelle Il est des cas., oola est cerrtaln, oU tra.nslf,ormation! - C'est moins en-

Si les difficultê~ -des autres e~ néc.essaire, difficile à .con~èriVer et leurs emharras me tOi'U'Ç:hent n~U!, SI précieux à rencontr~r. Mals- enC'ore leurs ,d'OllilelUfS me laiSSient fro.id.; si faut-il de bon aIol. . . môn 'Cœur ne s'émeut pas de l 'InJus- le Si l'amour de m,e s ·a lls-es·, :nn peu tiœ et que ni 1'indign~t~on. ni la .'p~­ d'inŒo1enèe, Ille font ~c.la,r~r, avec tié n~ le fialS.sep.t treSiSIaflHu, l!l e,s~ eVl: ce ·p etit ·air ennuyé et lm·patrenrt flue dent qu-e je n'aurai a.l~cunel ,-peme a nous connaissons tous, ~'ans lerver les rester corr.ect, inlpt\lSSlble, a mesu- yeux de dessus mün~ ~lvr~ ~u, Inon rer mes paroles et. me.s' ·a ctes, L'âme on'\Tno'e. sans me .derlnnoer nl lTIB qui souffr,e ou qui vibre aux souffrances .(}'~nltrui, et nue la, vU'e dru lThflil étre~nt. péniblement, se .dJétourneNl de moi; S~ ,p eine s'exa,Spér€l'\U à mon conta,ct. - Faut-il B "en éto~­ ner1 - C'est bien à to.rt toutef~lS (pi 'on .s'en prend à Illon cahne, plU&que mon indif;f~rence, Illon lUSO'l1(o,i..ance ou nIa .dureté sont. s,euls respOnsables. COllsid€rez, ~)a.r cont~e, cette pe:1's()nne qu'anime nne VIve et reelle syro,pathie: ~lle est reannée iusqUJ:au .f ond de son etre Ip a,1' les nl.a,ux et n elle voit et par . ceux do~t :eJl~ ~onnaü l'existenc-e, toutes les lnlq\nt~.s~ toutes lers tyrannies l'affligent. }'1a.ls,elle g'..arde son eUlpire sur elle-U1-e,lne, .eHe n e se l'lépand palS en pal'~les ,lnutlle~, en témo~g'nag{\s et en n.glttlho ns stériles,; -regardant les choses de .n~us hant. fille se l'appelle ('fue la. ~'Ûl.ere de l'homme n 'lacco'lnplit pa·s' "La JUstice {le Dieu, -que :se trénl0usse1> se torturer, n'avance pas d'une hO'l!e les affai·l'.es ,d€ ceux qui ~nt ~esoln dtaide et d'u:p-pui . .coln1ue Il fmt bon se trou v.er en sa compugmi.e! Onmme son rnime apaise pe.u à peu et donne du cnu l'age 'pOUl' se l'éRigner, atten àre ou surmont.er! .. ,\!{nis laÏJSsons r.e prol)llelne <1u m13.1 et ·d e .la -sOt~ffran~, e, si. d~,~lo';l'r.eux toujoun's qu '11 ~ ',ag'lsse de 1. ~n~lv]Jdu, d~ la fanülle ou de la :S~lete., Passous à la, vie de c1ha.que Jour, a l'e: üsten<:'e quot.idienne avec son cort,ège ha:bituel de tifav,a ux et de ,eo~­ pli~ations, de devüirs, de. c~ontrarl~­ tés, ,cl 'exigences ·et .de 1)lI31S1r:8 aUsS·l.

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core peut-être: une piqûre d 'm.nourpropre, une 'Opposition à. ma volon.: té, un ohsta.cle à l'aeeomplis'senieNt. de mes désirs. et Ille voilà emport.é, l',ageur impatient et mauvais nu seion ~a nature, '31TIer, SDinbre: , jro~ nique .. , Dispa,ru le {·.alm€ dont Je lue fa.i~aj ,& g'loil'·e. Plus d'un 'p ourrait lU 'en re'mont,rer par1l1i ceux que j 'aippelais ·des nerveux, de·s inquiets. des exal t.és. A.h! 1e ,ea:l1ue qui "per's Îs le dans les j'Ours durs et .sombn~,g, c.ornme Celui qui apaise et guérit., n'est pOInt tIUS nhj]oso'phie sU:perfic.ielle et légére, :lue pasip.jvité é.g-oïste. Le vrai (~almB est fait rI 'une s aine a.ppréciLflüoll de Ja valenr des -c hoses, il est fa.it SUT lout. de di~cip]ine intérieure et de confinuee en Dieu. *~ ...

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L'art de vieillir On parle beauoowp de la dé~éné­ rescence de la. 1'a.oe humaine. C'est qlJle chacmn est à luêule -d'obserrveT le~ vi'C ees , lels ta.res de 's on époque, tandis q'U'on ne connaît qu 'inlpal'faitenlent les teulps qui nQUS ont précédés. Sans-avoir l 'jnt.entÏ'on de . prendre la défense du te.m ps pTésent, nous l)oU'vons ·e t devons eonv-e-nil' qu'au n1ilie'u du concert de 1a.111enta.tions qui s'élève d€ t.outes pa;rts à ,pl~OpOS de notre décrépituij:e précoce, de nos petites tailles, d!e nos mauv.ais es dents, e1e nos yeux myopes, -de nos ehe.velures nl] sér,a,hle!::, nous avons ·c ependant de -réj()uis~a.n ­ te'S surprises. Les oc.togéna.ires ~ont nombreux da.ns tons les pa:y~; où ne Je-s conJllaÎt g-énéra:le-m enr pas iparoo qu'ils habjtent plutôt les v illa.geSI ou le,s fei'ulef':i. Nous ne ~OInme'8' donc \).él S si décl'€pits qu'on \i'e.rut bien le dire; notre jeunesse 'Présente' -fréquemluent des .s. péc.im'en~ d 'homrne-s et dû f.mnmes SU perbt;.s.


95 pIe nlai,s moins' ,S'0:ph1s,t iquléi; Jal ,r ,a Ce. qui noUlS' indulÎt à cr.oire à. une Irl~tk des agglo'nléralblolllS d'haibitan~, décadence de la race, ·ce sont le.S' lé- lavec 1eUl\S' inf,lu.e nces funestes, et dé' gellldes f,abuleulSles qui IS 'écrivent et mtOf'alis\antes, 1a; mOl'HI, i té 'sfl1'p:érlelUre sie racontent, sur -des vies' humalinetS 'p<l1r mite du dioor.édît qui .s"attachait d'une dUTéé Lantals-tLque. Des écri- à l "<l11c:ooliSlneet à la. d&barrche,-to'Uv.ailllS .des historie'DIs mêIne, affir- tes /C!eiS c:aus'es- pÛl~,ai~nt cont.rnbue:r ment '\Qlue :c ertains indiv1d~iSt -o nt vé- à former des g'énerab01Jis' ·p hl'S .glal(ffi 130' 150 ou -176 'a ns·, ,cl i1s ·aiCoonlrésistaiIrtes,. , paJgne~t ' c~s' ~hiTfres de d~tailsl q:ui nes1,1,etest'p lus dl'fficiile- d'établrr :tes ôa'Uises semblent ;prouv.er Leur ,~rutheTIJticité. de la long-évité. EHe se tr'Ül1ve pariDan~ les, d~x derniers, siè'C.1e'S', les fOlS héTéditair:e, 'et chac,u n 'c oIillait ch~ffres Sie sont ,rélgu~alrilséS'; 0elP en- de 'ces, fanrill~s où de ip ère 'e[)J fils ()!ll dant on ne :peut y 'o ompter sÛi}',e- ,dlérpa,s~e 1a 80 rne année. La fenl1ne ~st ment, car l'étalt ,c ivil était dains-, ~ "en- plus '1"ésistante que Fhomnle;. ,p lus fiance ,e t ,l a p~upart delS' 'g ens ne CO,n- l'âg'.e 'est él;evé ,plus 1a :PDo'üo,r tlOu du nals's 'aient \R,a,S' la ,date de leUlr nal's... Iiombr'e dets fe1Ulnes s'alc0entue. sance. Il enste même une 'Co:quette' On a ·de tOlUS' tem'ps· chei"ché à étarie du gl'and âg·e qui ,c onsiste à se blir les Œlluses' qui pauvent favoris'el' faire plUis vieuiX qu'on n,e l',e st T,élel- une 10ng.1J1e existence, nl<l11s' on n'a lement. E~t-0e 'pour ·g.'attirer, dru: reS'- ri'e n tl~ouVié de rigoureru sleme-Illt ôerpect ,o u des: ,éga;rds' ~ N,OIUS' ne ,s~von~; tain. En qifiestionJliap.t les ,:ieillap~s Inai~ lain-delà de 80 ans, les, vieIllail':ds sur le.U:l:_J~;:enre de VIe, on 'SI : alP~rçOlt ajoutent volontiers à leurs ,a\lJ'Illé,e s que les uns' se lèveJ;lt tôt 'et 's e cOU',au lieu d'y rettla:nooer 'CO'lnme J.e chent talr:d! et traN'aillent bien avant font pa:tfoi,g' les, gensl d'âg.e mû;r. dams la nuit d',ruutr'e s ïVivent très A l 'o'ooasioIlJ cl 'uln des deTnjier~' Tle - soibr:emeDlt, ,d"<l1utr-es très, 00nfor:bacensem,ents du C,a nada, on :prooédia blem~HlJt ; les uns .attràibuent leulr couà une 'e nquête rn:IDultieuS'e ,p our véri- s'e rvation à un régime trè.s. régulier, fier l 'assl~11ion d'un granrli nom~re l '!absenœ d'témoüons pénibielSi ; d'auL de CaIl!a,dien6' d'origine françalJ1Se tres 'enfin aiffirm·e nt 'a/v oir tr'av,e'rsé qm se pl'iétenc1aient :centenaires. La une vie agitée, pleine d'épre.uve:sl et commis1sio[1', ·assœtée Id ~un géné.a~o­ :périts. giste distingué, détrlouill,a le~' ,rlegl~­ dJe Que 'Conclure dle tout 'ce'la ~ 'e~t tres. Sur 31 iperls'Onnes !s e dtS'ant a- qu'il v ;a dies tempér~am'ents' 'Pfus, r,egées de 100 ans, l ~enquête 'é tablit que sis'tants que d'autres. Les Cl,rcoIllS28 avaient de 79 à 90 ,ans. Le m,~me tall1C'elS extérieures n'y oontn buent écàrt se tem13rque sur l€o'S' âg,es' ;plus que f.ort ,p eu, ~l r~ll~;ber:a:it m~l1:~ qu' aVlanoos _; }:eg. individus, qui s,e tar- un g~enre de Vl:e penl~leet mIser a,ble guaient di'av(}~r 108, 110, 112 et 120 n'emp€ohe paiS: ,d e VIv.re longtem·pS'. anIS, n'en arv,<l1ient 'Pas même ~OO. Il On -a vu deB Inendiants, expolslés aux ,peut ,a!U:8'Si se faire que }a fUIte dru privations et inte.m:pérlÎe>s~ die vieux temlng le ' manque de mémoire, et soldats invalides, des femmes ma:F' • d'è rel).ere .. 1'.aihse, n ce de 'Pomts clau- riée/S ;plusieurs foi,s et mères de nl()msent oes err'eur,s' 'o he,z les vieillardS'. br.eux ·enfantlS od es vivandières., dieS ' On ;peut adm'e ttte oependoot que r,eligi'eus,es, l<1I'épas,s'er sensib}.~Ulent la vi,e humains av,ait d~'S !Chances· de les limites 'h abitueHes de la VIe' huse prolonger dans les siècles lP,ass~s maine, . rplus qu'à notre époque. Le tra,,:,aIJ Les ,s avants et ,l es Tlihi10,s'Ü'phes' vîen 'plein atr, PalimentJation V1UlS Slm-

V1en~ en générall l'Ü,~tenlps" l,e s rois d>éVlennent r'arement f.ort âg-és' les dernier~s papes 'on~ véleu foi,t l~ll'g'­ temps, notamment Léon XIII, al'rivé à 93 ansl, m:ais ce TI 'était pais habituel, 'p uisque 'sur les 300 "papes' qui les 'Ont précédés, 5 seulement avaient dép.as:sié 80 ans (dont Pie IX a-vec 86). . L'instinct de la ·c onservation est si pUlss-ànt qu'on a de tous tem'Ps' chernhé à prolong'er ] 'existence hUlllaine.. De.s élixirs de l,ong'ue vte, des emplâtres, la transfusjon du 8a.n~ de ce-rtains animaux, Œe'S sels de - vje. Œe6 fioles d'imn1-ortalité, de.s thés divers ont tour à tJOll'r 'p assionné l'es gêné'Dations- précoo,entes et fait la fortune d€,s exploiteurs de .].a bêt.ise huma:Îne. Oe qui peut conduire à uu ~rand âg'e, c "est la frugalité, la simfplieit.é de la vie et 's·u rtout la l"ég lüa:rité dans l.es ·habitudes, le ,s'éjour à la CaDl1)·ag.ne, l'a:b sence d'émotions' pénùbles, l'exer:ci~,e d 'lIDe professlÎon s\a-lubl"e et confo:rme ,au t.em·p'él~a-lne11t. Nüu:-) y ajouterons üe-s trois 'c onditions : _le cœur ;t?;ai, l '·elglprit saüs,fait et la COll'Seiel11ee tranquü1e. 1

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IJ'éveil des idées

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Nous E'utendions appliquer à un écrivain français, mort il y a quelqUE'S années, cette jolie épithète: C'était un éveilleur d'idées' ll; L'eS idées, ont. en effet, pOUl!' les: cerVeaiUX a'0tifs au.ssi, besoin d'être éveillées et nlênle 'sou.vent l"éveilJées . Nou.s somUles en~;ourdis et fle·g'~a.trq ues de nature, ct si deis i'lllPU,l S'Ions idiver.ses ne ,s urvenaient, nou~ donnerions l\al'eluent. ee dont nDU'S sommes· '('-::1 pables. ~hysiqu€ment., ia luUe pOUif le paIn qu ciÜidi en, det; riva.hté~ cl 'in té1\

l'êtls, etc., nous poussent à àgir : s.a:ns l110bile précis et iml)érieux, nous nous laissons aller à lJllle douè-e indo.:. lellce dout un ehoc violent peut ~~ul nous tireT. ' . 'eJst humiliant à dire. 1nais-nous aÎlllons rare111ent le travail pout luimêIue. Le trava-il intenectu~l aussi, nous POlllTions dj.r~ surtout, 'e'xig',e une fO'rce de volonté que nous ne tr,ou'Vons pas.eh nous-mêlnes. A l ~é­ cole déjà. le sentiment du devoir d'aPl?r~~dTe ile s·uffit ;pa~; il faut de~ nvallte-s ,d ~anl0uT-propre, l 'émulla hon, le desIr a.rdent de réjouir c111€lqu'un, pour donner à l'enfant 1a force de travaille-r eonsciencieu8\enl'ent. A cet âge et mêule ,d ans 1",arlole§cenee, on n'a. pas ,cl 'idées, 'Pel'SonneL les; on eInnilafJ;ilsine des notions et des idées toutRs faites; une foiS' 'le jugement formé, il se fait un triage da.ns cet amalgallue et l'esprit COlnlllence à tireT ses déduct.ions·, Da.ns la plup~.rt ·des' CJalS, on l.a.i.'Sse tout tran:q uillelüeht .ce tréso-r, petit ou gra,nd, de conn3lsslance.s latentes 1'13Doser dans les has-fon'd s du ('erv~aU' d'où il n'en sortira. quelqu:e,s vesti~ g'e-s que da.llls Ide r·a.l'€'S·· ooDasions et où il finira pa!r se desséCher et disparaJtr'e. Oh! ] es 'é veilleurs ,d 'idées, qu'ils sont 1'3!res, et quelle bene nlÎs&Îon ~ls o~t ~ rempJir. B est vr~,i qUie cette !111l:5S10n est 'süu,vent inconsciente et Involontaire et qu'ils ,a ssistent rare- Iuentà la In~isf)on dont ils ont jeté ~a. senlenc,e. Il y en a. trop peu, ni~i8 JI Y en a, TJDUrtant., grâce à Dieu. d-e ces. es:prits· vivifiants qui, au lieu d" é~ pal'SISU' l'atmœphère autour d'enlX., la rendent presque l'l1minellise €t ouvrent 's1~,bitenlerrt devant leB yeux de~ hOrizons nouveaux 'et inattendus. Il n'est pas né0essaire d'être un p;énlie p'ou1' cela.; il vaut peUltr être nlieux n'ôtre 13a-s· en deho'l's dB la

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96 mesure commune de.s ~rits, mais il faut avoir du bon senls' et la 'c harité ,de l'intelligence, \Si nous pouvons dlire :ainsi, ,c'e'St-à-d'ir,e faire .part larg:emeni de ce que nous aVons acquis. Il y a delS· 'aValres de s'Ci~nce comulte des avalT!es d '.al'lgent, et Il en est des -uns comm'e des aJUtres, ils s'appauv:rissent en l'iarpinant et en croyanlt cons'erver jalousemeIllt leu,r\S trésors. Plus on donne, sUJrto~t dans Je domaine intellectuel, plus on s'enrichit. Il faut que les idées s·e fas<s:e nt jour pour fructifier; ·comme l'appétit vient en m'angeJaJnt, les' idées v.i'ennent en t11avanllant. L ',a rgent mi,s dans· un bas de laine ou s'Ous un m.aitelas ne l~appoTte rien et se trofUve suj.et à toutes sortels' de r'isq ues, tandis, que 'Celui qu~ est pla,cé rapporte s'On intérêt. Eh hien!' 'PLa'çons notre ca piJtaJ ·d'idées, semonls, nos ü'onnaissaJll'ces autour de nous, daIl!s l'humble 'S·phère où nous, noUiS mOUVOIliS,. Sans. avüir J'air -de 'Pontifieil' ou de prêcher, ne craignons rpas de,nous' intéresser aUX jeunes, les ,a vertir, de les amuseœ. , On ·aJpprenJd be'arucoup en s,',a,muiSant d'urue manièr.e inteilligente. J'ai ewore .UIJ1 sQlUvenir exact de lnots entendulS ici et là, :dans ma j'eu nesse, et qui ont été de f\Téritaibles jalons sur ma route-. CenllX qui les ont prononcés seraient bien Isurpris de leUl~ influence', et moi-même, en exanlinant maintenant le !S'ens· ,et la pOTtée de ces'mots, j'ai peine à me rendre compte de l'im-prB'slSion puissante qu'ils . ont prodUlite sur moi .. C'était l!robablement juste 'Ce qu'il fallait en ce moment à ·m a 'p etite intelligenc~ .cl 'enfant. Un jeune · homme arrivé brillammeIllt au ter,me de S'es ét1lJde1s·, me raoontait qu'il avait étéélèv.e nlédiocre, quoique bien doue, jusqu ~à une cerrtaine c18JSse. A la, rentree 'oos c!,a,s!Sles, Ison nouveau ,prQ'fessleu'l" a,J

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dress:a aux élèves ,s on petit..Cli!scouTS ordinaire, ,q ui fut une r,évélation pour notre j eU!I1e homme, et co~me son chemiil de D.amaJs·. De 'Ce JOUI].', il enttevit l '-étude ,e t la vie sous' un tout autre als pect et devint ulll ·.ex'CeL lent écolier. Il est p.rohable que CJe mêm'e profesls'eur avait adres,sé les mêmelS -pail'oles, ou à peu 'Près, à de nombrl8l1s,es génér,ations d'élèves j ont-elles toujours été aussi f1'fllctueuL ses ~ N nus n'oisons l' es'pérer. l\{ail3 n'eût-il éveillé la, 'conscience et inr~l'pi­ l~é l'am,our et Le respect de· l'étude ·q u'à, ce seul élève, qu'il mé-rite la I]'ecnnnaiss'ance. - On ne se représente pas tout le bien ou tout le m.a.l qu'on peut f.aire pmI' une pail'ol~. ~'é­ veil des idées· peut être arus's'l bIen funeste qu'av,antrugeux, et il ar-rive malheureusement qu'elles :s'éveillént le .plus souvent dans le .mauvais .sens ·pa'rmi la jeunesse. Que c.eux dornc 'q ui ont de bonnes armes en fa'ss.e nt usage -pour lutter contre les m,a uvaises' influences, et contrebala3.1JCer le nlal. Les, professeurs sont 'si bien placés pour cela.; j] leur fla ut si peu pour être .adorés de leurs élèves -e t exe'r'cer sli'r eux une influence ineffaçruble. Qu '-avec l '·amour de l.a science, rendue intéress-ante alltalllt que possible, ilS! éveillent leur conscience e,t leThr cœur, cl les passionnent· powr tout ce qui est noble ,et bon. Qu'ils ne craignent pas les digressions, guanq l 'oc~asion le permet, C 'est c~ qu~ s 'lffiprnIl:e I,e mieux ·d ans· la memülre. Un detall mythologique, g'.éog.raphiq.u~ .ou: :00tallJique dans une leçon d hlsltmre, réveillera l'attention fatiguée. Il y a un gra:n d charme à foul\rager dans d 'aultres pl.ates~ba.ndes; c'est en petit l'attrait de la contr'e.ban:de et du fruit -défendu; professeur et élèv~s 18 'y reposeront et s'y r.arrraichiront l'esv-rit. Mais les· d~g-~e:S'8ionSi doiv,ent ètre courtes et ,motI'Vees p.aT le 8luJet;

ne nous y égarons pas et qu 'Ulll~ digression n'en amène pas une autre; saiohons re,venir ,a u plus vite à ... noo moutons, >c'est-à-dti.r'e :à notre vraie leçon. niais ne fait -paS' des dig.ressions qui veut; il faut en _avoir les nloy~ns, ,c'es:1-à-dir·e être exp~r! en bien des choses, et a'Volr cuJlÜve son ·esprit dans tous. les, sens. Que c'est be,au· d'éveiller les idées autour de -soi, de voir' un fTont s'ilIummer ou des yeux brillf}r ! On .peut provoquer Ides ·év,eils ·d 'lÎdées d.ans tous les domaines" nlême lesplUlSiIWO sa.ïques et suge;él"er aussi bien une nouvelle donnee algébriq ue ou. un nom. de plante exotique, qu'une m·a,nière plus prompte et :plus soci.gn!ée de Drépal~er un potage ou de larver du linge. N OlS idées peuvent et .doivent s'étendre dans to-us l,es sens, et plus elles s'étendront, 'p lus eUes seront exercées à s·',étendre davantage. Plus un corps ,est rompu à la, gynlnastique, plus il est cap.a:ble de faire des· exercices compliqués. QUia,ru les idée's !Sont éveiUées, qu' elles ont teçu l'im-pulsiÏon qui les éveilLe ou les rléveille, elles tl'ourvent à s'alimente!'. Elles ont faim ,e t elles ont soif ·et s'ing-énient à. trouver à. mang-er et a boire. Et ne dites pas 'on en peut perdr;e l'esprit; œ n'est pas: celw qui fait chanceler la raison, quoi qu'on en disie, car il y a prlesque toujours, à côté des fonctions intellectUielles, ass·ez d 'oblig,a.tinus q·u i fatiguent swlutair,ement le corp·s en reposant l'e-srprit, L 'hoID11Jle ne 's,e nourrit lJ3!S seuleiluent de palin, et il faut qu'il cherche la. nOflllr;riture de son e's'p rit ausi bien qUle celle de son corps. sinon sa vie est incomplète et m.a.1heureuse. ***

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Du soin des malades) Qui de nows n'a. eUl 1.' occasion, d.e voir à l 'œuvre une rehgÏeus'e ou une

gaJrde-'maJarde et qui r:efuserait 'son adnl1ration à ce savoir-f.aire, cette r)'l~e:S'tesse silen.cieuse, cette bonne grâce sereine, toujours attentives- à s'o ulager ou à 'prévenir le malai'se, Que d:&ploie sain s Is'e las,sler cette bienfaitri~B' de l'être souff.rant ~ C ':est que si l'art de guérir est en -progrès, c'est pairce qu'illnar.che die fl~ont :alvec celui de donner les soins ordonnés par le !praticien. Et l'on sait que ces deux fa~teurs ne contribuent pas peu à hâterr Ulle 'convalescenc.e, ou à faire de cene-ci une c.hose très ·douce 'p our lema.lade, -pl"esqrue agréruble. Aussi ten.ons en honneUJr la .profession de g1aTdie-malade, et ne négligeons rien pour aUJgmenter le nvm,b r'e, trop 'festreint, 'des étathlissemenbs où se fOTme le sav-oir théo-riq,ué .9t pratique de Ices femnles si éminem'm,ent u.tiles . La. prmnière chose qu:'on dema.nd1e d'urnf) ga.rde-1Thalajde et s'a nsl laqUJelle elle ne remplira qu'imparfaitem-e nt ses devoirs, c "est, cl 'une -p.air t, une a:bruég-·a.tion com:pJète, de l'autre, une O'béiss'ance implicite' ·a ux ürdre.s et aux directions du méde-cin. D'e lnêm.e qUle le chev-al 's'e dirige dociilement d"UJ côté où le v.eut son 00nducteU'r, la garde-malade n'a d',aU(tre progranlm'e à suivre que l'a,ccoIDplissement 'rig.ouTeux des· ordres prescrits, avec cette difféTenee et cette sUJpériorité 's ur l'animal, q ll ' eUe sait le .p ourquoi de· ces ordJl"es. 1: lui faut donc un -certain deg-ré d'ins,tructron, non pas cene qui porterait .sur l 'hiJstoire nu SUr la myJp:olog~e, m,ais au moins faut-il qn'elle possède qUJelques notions! de la physique des- ménagères üu de la chiInie de la vie pratiqUie. De telle sorte qu' elle ne s'avis,e pas de cons'erver de la g'}ace d1ans unr-écipient en fer, qu'elle sache jpourquoi une 'CouweTtUŒ"8 de -laine, .si légère ,soi1reJle, 'est


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. un accumulateur ele .c haleur, pourquoi ans's i cette Inêine' CJouve'rturre peUJt devenÏ.l~ un aClculillulateur d·'infe.ction . Propreté, ventilation, _désinfechon, étant les trois grands moy,e ns cU'ratif ~, la, g'wrdedTIla,l a,de ,s 'app'liquera à les -réalis·e r. Propreté de' la challlbre, propreté du lit, propreté du. cor·p s du malade, voilà qui est ablS'olu'l11ent nécessaire. -:---Donlme c'est l 'air qui gâte Peau, l'air qui infect'e les pla!ies, les sioins . les plus minutieux steriQ'Jlt donnés à. une bonne ruéDaftion. En hiver, l'air du dehors pénètre v'olontiers par les fente s de,s' fenêtres; caJ'feUltr'e r Icelles-ci à l'aide de bou.rrelets, s erait une précaUJtion anti - hygiénique ; tandis que le pe1tit filet d'air venant .des fenêt,r es, c.onlbiné ,a vec l 'air d'une cth81ninée où brûle un bon feu, constitue une eX'0ellente ventilation. En outre, il faut de temps à a:n(tre un grand balayage d 'air~, übtenu']Jar un .courant d'air vif, a~orsl qu'on a préalablelllent transpo,r té le mala:de dans une pièce chauffée et un lit longuement réchauffé. Il est hon de supprime-r de 18 chamhre du maJ!ruéLe tom ce qui est mutile, tout ce qui prend la place de l 'air·ou sert de réceptacle à la pOU1SsièTe. Il faut que le ,l~t ne s oit ni tro~p haut, ce qui serait incommode pour la g~alrde-maladle, ni trop haiS, plÛSque l'air d'es, <:'ouche·s inférieur·e s est nl'oins pur que celui .des' Gouches élevées. Bon nombre dè g·ens s'imaginent que l "aéraÜon provoque les accès; de toux ; contre cette erreur, la g;alr.demalade doit protester avec doue,e ur et fermeté. Et p'U~sqUJ '.on sait q'ue le mrcrobe tend à s 'rubaiss,er pour tomher dans les couches· inférieures, · il · y alllra

dlonc une cm'taine lllaiüère de·'faire usa.ge du ba'l,a,i, et la garde-malade n'en confiera qu'à eJl.e-luême le soin; parfois, elle répandr,a un pe'u de chlorure de -chaux sur le p1anoher qu'elle va balayer. Une bonne garde-Inala.de ne s·e ]ai,sse em'barriasser pa:r rien, et Sjaur·a toujours suppléer ,au ,dénllem~nt d'une marson ou a '1'lm'Prevu de.s C11'constances ' c'eslt ainsi que du papier ou des jO~irnaux brûlés à grande flamIne sur le·s mÛ'ellons· d'une cui8Îne pr'Ü'cll'reront en quelques sec~n­ des le linge brûlant dont -on ·a beSOIn; à ·défaut d 'eau bouillanbe, un oataplasme dé1.ayé à l'eau froide f.e-ra son eff'et, quand la chaleur du corp::: s'étant communiquée a.u catapla.sme les deux finiront pas f'a ire bon mé·· nage. - La gard· e-mal~de doit en outre posséder des connaIssances culinaires spéciale·s, et ne confier qu'à elle-même l 'aprprêt.du p,l.an o'r~'Ûn~é; elle s'ins1pÎ:reora aussi de ce faIt bIen connu que ce qui a bonne ,3'·....Y)aI~n­ ce, ce' qui est servi non seuleme~t proprement, Inais avec un ceritalp. g'oût d'a,n 'langenlent, pour ne pas dIre un g'o'Ût a,rtistique, contribue à donner l'appétjt, et procure une jo'u issance au ma'lade. Pindrure 'l'aconte qu'Esculape tfiaitait certains Inalades en leur fai's'a'llit entendre des chants agréables. La médecine mDderne ne réu·r ouve pas ce m'oyen, 's 'il 'e st a:ppliqué 'e n tem·ps oppÛ'rtun, et avec l "assentim'e nt du docteur. On doit au malade de certains ép;ards .délicats,. q~i !le sont pas sa~;s impürtance. AInSI, Il faut s'abstenIr de chuchoter dans la chambre du mal1ade; cela tend son .a ttention et fatigue son cerveau; car ]e maladIe est cUTieux et de .plus vo.JontieTs p-o.rté à sÛ'upçonner son état {}omm'e gTa e, lorsqu'on ·p arle à voix basse a!\1tour de lui. On usera aUlSsi enver,s ltli

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d 'une piarfaitl8 vér1acité; s'il devient occasion la: gratitude et la considépa:r la maladie Îantasque comme un ration auxquelles sa belle vocation enfap.t, on ne le traitel'a pa,s· comm,e lui donne un droit bien mérité. (Souv enir d"une conférence. ) tel en le trÛ'm:pant; mieux vaut refuse.r l,a répolllsie à des qUlestions· qui s'e raient indisürètes ou même pressantes'. Le désir d'être pauvre Quant à La question de décence qui peut préoccuper c8il'taine·s peT's'OnVo·:iJci une de ces norurvelle.s (])UlÎ, ,en nes, nous relaterons i~i l ''Û'pinion du doctelllt dont la conférence-caus erie la brièveté d 'U'ne transnüssion t éléa inSipiré .ces lignes: le maJade est gT,a phique, .contiennent un ISru.j et de un êtr€' neutre. Pour une g;aTde-nl'a- conte -philosophique. Un milliardaire ·a méri,(}ain, 'JYI. lade, il n'existe -pas de 's exe, m'aIS Ulllie victoire à remporter S'l H' l'enne- "Vistar BI~own, IS 'e'8rt dégoûté die s'On mi, la lTI'aladie ; tout le .r,~ste s'e.ffa.. immense fortune ; il s,'en est si&paré par des donation;s et, lary,ant quitté ce devant, cette préoccupation. La question dru costume n'esft pas s'On f,a,s tueux hôtel ,de l,a Cinau!Îème aussi futile qu 'elle apparaî,t au pre- Avenue, il est allé 8·'inSltal.le<l' à N'eiWmier abo.rd. Il est certain que la ren- J ·e r,s ey. AVlec '1ekg. dernie,r s\ doHar,s contre d'une g3Jrde-m'al ade, vêtue g,aœdés pair hu, il a acheté une 1.a1'd 'un€ manière di'stinctive, in\S'pire que .e t, hrravement, il s 'est fait pêtoujours -respect et ,sympathie ; puis, cheur. non point 'en am atelH', ruaisi en temps de gueTTe, ne voit-on pas le pour eX'81rce;r en eoU'science s'On nOlusoldat le plus farouche COlllm'8 le vela u métier. En ·s omme, ce qui lui :a .paifiU, à plus léger sa1ue.r respectueuseluent cene que son costuane .désigne COln- lui qui ne poui'\T.,a.it plus .r ienl désriT'er, m'e le bon ange des blesisés. En se- donner eDJcore U!Il intérêt à 130 vie, rait-il dIe même si la sœur é tait vê- .cela a été de la ga!gner de se,S! mains. tue comme U'fi€' autre femme ; l'é- Ce- p.hi1os'ophe, -revenu ·dle tout, nepreuve n'est celr tes pas à C'ons,eil1er. br.ouvera piusi d'émotJÏons que da.ns Et m'aintenllnt que doit-on à cet- :le coup die flliet qui lui permettr.a, le te g'arde-malade dont on exige t3Jrut .sOiT. IdJe nlanger en v.endant -sa ,p'êde choses-, et dont leis ;s ervice.s· sont che:. A'p rèsl avoir ,connu tous les luau-dessus de toute rérnunératiron ~ xes, il ne' voit 'rien de mierux à fai,l"e C'est d'abord de lui évite:r :le 'SUT - qrue de relVenir à une existence primenage, celui des veilles ·e n ,p articu- Initive. lier; trois nuits passées de SUIi.te sont Heureux de s on 0ùstume .de toi'l e un maximum qu'il ne faut pas dé- ûirée, il sena bien différ1e-nt Id lU! pêprusser non seulem'e nt dans l'inté'l'êt cheur du 'Conte de Z ailJig, qui 'aJVla it de la g.3Jrde, mais ,dans celui bien en- été riche, lui auslS,i, maLS' qui se 1.atendu du lllalade, .car le travail a- ·m entait de ne l'êtr·e p.1Uts. C'e-st une près la veille ne peut êtr;e bien fait. histoire toute- 0Û'ntraire,. JYIais les A D'e plUis on ne souffrira pas qu' méricains ne fo:nt rien à demi. M. eUe transiporte elle-:m ême 'Son mala- Wistar Brown, al~ant la sati€oo dre,s de d'un lit dans un .a utre, sans être dchesses et l'ennui de leUlr pénible aidée, faute de quoi rOon l'expose à administration, a:ur,a,i t pu ;Sle: borner des aücid'ents internels . à une honnête médrioC'rité. Il ,a voulu Enfin on lui témoignera. en toute aller jU1Btlu 'à la ,pawvreté.

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Un ,p hilosophe ,d\Ï\s:a(it qu':en Tlé- çon ines-pérée, ou à d'autres~ assez originales, qu'il fonda, comllle' l'amcompenS'e de 's'e's g-r:ands tl"'ruva~x Vl"e des vieilles fines, que peJrsonne cl 'é,r udiüon, ,i l dlelu, a.}1Idel~ait alU Ore1aj,amati8' eu l ~id~e de de,man1:Jeur de reITl!aître f.enl'lllie, -pour ;peu- n'ayait der en m,arÎa'ge. PlUS 11 se ~ontent.a seT 'e t sentir en f8ll11111?-e. NI. Brown d'une toute petite ferI?e pour '-y Yla voulu -penser et sentIr en 'giueux ,e t vpe, ou y achever ,de Vlvr'e e.n ,p leIne voir par 1ui-même' ce, qU!e , :s~nt les ~ \ , lS'ouffranlCie,s et les nehte,~: JQ,~es de;; eaI)i pa:g n e. Mais il s 'intér~' sls,a~t, par ha~ltu~ hUlnbl~', N 'a,yant ,plu~ Tl:en a le sperel' de nouveau de ee que p~l1Jt prl~- de, à tout ce qu'rI fal:smt, et sIl ' ~­ 'Cur8ll' l'arg'ent, 1'1 S "t e'S 'a.;rlSe' d'a-v- valt 'p u se ,d ébarrasse,y qe. Sio n a~­ prou'Ve-r ce que c 'e~t qUle d en ma~­ o~ent il lui était tout à faIt ImpOSSIq;uer. On ne s'auraIt ,aller plu.s lOIn ble ~P.abdiquer entièrenlent son atCtiV'jké naturel1e. danS' Ile diletbanÜsme. " ,0 'est un exen1,p le - qU'l .'rl.s<:lu,e ,dJe Oette toute petite f~rme, entre' s' e~ n'être peut-êtr,e !pa,s' très SU1Vl mlélins habiles, prosrpsra, ..encoye qu qu'il ,offre al~'X, bla.sés '0herlCha~t il ne voulût que Ise dLstraue e?danls des fantaIsIes 'e t des .:excentn- jou-ant au terrain. Comm~ 'p ar lTItlités un re1uède à le:wr lalSlsItll'dJe. Ap racle toutes ses entre-PJ;ls'e,s,. don-, dellleU!rant, 'pOUir relS,ter , dlans, la ve- naie~t des r,éslUIltats' ,m, el~eülerux rité il faut constater qU'e, de tant de, pour lesque1s il ,se pa.SSl0~-al~ corn: sOfu~is qu'ils 's oient ,alC',c ahlés pal' la me il s ',é tait nag'Uère paSSIonne ïpou.r ~estion de f.ortunes colQ!sslale~" les, ses granœes . .srpéculations. L 'h'1!mb le luillianclaires songent 'fla:f'emle nt a ISle' maiison rustlque ne fut .plus\ bIent.A dépouiller volonta~rement ~'e ' 'l~Ul:S' a:s'se'z grande: elle devmt un. v,a~te trésor.s. Le vieux Vanderbüt. e'c n- domaine une €nOrll11e ,expJOlta.hon vait bien qu'il était écr,asé. s'o~:s le e't, rnalg~'é lui, il :r efit f'o~tu~e. Un.e farœea,u de sles millions , malS 11 le'S f.atalité d'un genre pa;rbcuher f.alg,a;rdla,i t ~ et lu,ême il les :a'Ulgmen- sait qu'il dùt ~tr' e, .fl~he e~coT:, : lie tait. Et quamt,à M. RockfeHe.r, o~, se SOTt 's'acharlJl'a It a. l empecher ;Œe slouJVient que, Il y a ,Q!uelques annee,s, réaliser ses vœlliX modeste~. Son lnil ,offrit à un 'nllédJeCln tout ce que ce- telligencè et son .s~nS! pr.ahque ;1 '~~'­ }ui~ci pouvait .s,ouhaiter ,s 'tl s 'en~~­ tr,aînaient plus lom que '~els a.esl~ s. g'eait à lui a.ssturer une tres longue Il ne pou.vait pas Tés'Î,s ter a la cur.l'osité de tenter des e.s1siais, d;e. fall'e vie. d'ef' Il œoit être, d'ailleurs, ,a,~sie~ Ill' 1- deS' expérience,s, et ces expef1enc~St ei,le à un véritaJble AmerICaIn, en'" éta~ent trioIDIP'llantes'. ~l drut rec,?,mtr,aînéaux ,a ff,aiifHS, nourri daJlJS,)es mencel' une autre ,exlostence d arspéculationsl, de T~noneer iC'oll1'PJ~~e­ gent. m'eut à l 'al,g~ent, fut-C'e alV'ec un iSlnIl ser,a it piquant qu'il en fût .de cère riréprisl poulr lui. même. pour M. Wista·r Brown, qUI a. 1'1 y a quelque quarante aD;s, ul! .si bonnevoJ,oniJé d'être pa1lJv,.r'e, et dJe 'cBs roi,s de l'or, Gery ,smIth" a que, in1aJg-inant qlJl~lqU!e !Mthod~ q'u i les opétraüons, les plus,. harc1~es nouvelle, quelqu.e utIle en~ln, ~se.ryl a.va;ierut réus1si, eut, C<Œnme 1]. ar,nve en même temps par le has'a rd, 11, fut aujolud 'hU,i pour 1,,[. Wistalr B.r,Q~n, wne ,so!rte ,d'e'cœurmuent 'die \Sa fortu- amené pa,r la foroe des c~Ü'ses a ag;randi~' be'3.[ll'e.o?rp .sa ,p ehte ~arque ne. Il l ',a,b a:n œonna à c1le.~, ~u:vr€\S die et, ,apres n:',av'Ûll' plus voulu etre le bienf'aisanoe doté€s par lUI d'une fa-

cc ,r.oi » du fer ou de l'a,cier, à devenIr le (( rOl» du 'pois-s.on! Pattl Ginisty.

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, La boisson pendant une course de montagne Dans lN] inté'ressant article l:)'Uf 1'hygiène des cours'e~ de n~oonta,~ne, publié par les Fe1,J,ûles d h',tjgw.ne, le Dr Chât,ela in tra,ite la questlOn très importante- ,en course, celle de ln bni'Sson . Benneollp c1 'honnêtes ge1?-s s'im,ao inent encore qU'e ,pour blen 111 air~her et se donner des force's" il f,aut horre à large gosier, j'entendis des spiritueux, vins ou liqueurs. EI'l"eUJr plus ha'llt.e que ]e :Mt-Blanc! L'~'l­ con] sous qliel'q ue forme que ce SÛ'lt, n'es't d'aucune utilité, le muscle qui tr,availle n ',en a nul besoin, au contrai!l"e; lesl millions de tralv.ailleurs a:b stinents . en tous pays" le prouv,ent. N a·n'sen a passé deux hiver:s SUT les glaces du pôle nord, Sll1rnI0'rtant avec son équipag'e lill'e t,empéra.ture de 62° au-dessous .de zéro, ,san.s boire une ,g'Û'll'tte d"alco'Û'l ; aucun homm,e n "R été lTIalade, tous, s.ant rentrés en parf,aite ·s anté. Sl du no l'd nous .1) as's'Û'ns ,aux 1) ays ehauds, c'est pour constaQier qu'am::: Indes ,o u en Egypte des réginl'ents ,a nglais en Cialupagne, avec ma.r,c hes forcées, ont été soumi'S 'a ux plu.s dure,s fatigues' slans boir,e -a.uClill a.leool et le's ont supportées be,aucoup mieux que, les régim,e nts qui en faisaient usage. Voici ce qu,e dit, entre autres, le ,g énéral W Û'lseley, comm,a ndant en chef des troupes ,angl.aiIs,es en Egy'pte en 1885: c( Toutes les troupes, -du Nil an 80udarn, n'ont eu, de:rmis- .plus-ieUJns mois, ni vin, ni biè.re:, ni Equeurls, et j,a m,ais' petite armée n'a, été plus

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satisfait,e, 'n e s'est llli'erux .oOlnpOl'tée ,et n'a mieux comibattu que nos oSlo ldats d,a,n s leuTs vail1an1,s eff'Ûrts 'p our ,atteindre I(hartoum ,et s,aUV81r la vie du général Gordon. » Elt 'e n Eg'ypte, on ne rencontre pa,s tous les, jours ,dies S'Û'Ulr ces' vives so:rtant du pied des ~2,'lacie,r,s. Un alpiniste allem,and, Otto Snell, a f:ait f'écemm'ent une enquête s'u r l ',a ction exe'r cée paT l'alcool .sur les fOT'ces des g'rimpeurs de montagne. Sur 60 réponse:s obtenue-s, 31 - 'Soit ]e 62 % - cond,a mnent l'us'age du vin, des liqueurs et de la bière :COlTIllle nuisible pl'u tôt qu'utile; 12 répons,es s'Ûnt en fav,eur d'un U1slage 11l0dél"'é du vin mais., reiPouss,ent 1eg liqueurs et la bièr'e ; trois ,a lpinistes Ipenslent que l ',a1,coo1 peut être employé. en ,cas de bHsoin, eOln-me lnédiea:rne'llt ou mêlé à Pe-au detS glaciers; enfin, cinq seulement considèrent l'us,alg'e des boiss-ons a1co'oliqUJes comme av-antag.eux ou du mloins sans inconvénients, 'porur l,es 'a seenlSionnisites:. Le cong.rès inteTna.tional de l ',a lpinisme, l'\éruni à P a,r is en 19'00, ,a voté, à l'unanimité des Inembres ;proésents" une résol,u tion excluant de la liste des pr.ovisions à .eIupÛ'rte,r dans lels aseensions diffic~ile.g .1 ',a'] 0001 'e t spécial81nent l ',absinthe. L'alcoo], sous q.uelque fO'rll1e que ,ee ,s.oit, n'es,t donc nul1em,e nt néce's8air,e au touriste dont la. boiss'Oll nOTnlale s'e-ra toujoulls le 'lait, qu'en luontagne on 't.rouve partout excelle'nt. J'en parle en connaissance de cause. L'année dernière enCOTe, j'ai chassé tous le,s jOUJl~S' pendant 3 semaines entre 2 à 3,000 Inètres d 'altitude, en ne bUMant abs.ohlll1ent pas alUtr,e chos,e, à l 'hôtel comme c1ehor,s. J a,rna~s Je llB Ine suis mieux ,p'Orté 'e t 11 'ai gTÎ1npé plus légèrement. C 'f~,st que le la.it non ,g,eulem'e nt déSJaltère, Ina1s enco,r e nourrit ; en


102 oulr~ le sUtCl'le qu'il !ctOntient ,e11l IaJbondanc:e est ~)01Uil' 'le lTIluscle: le 00lnibus't11bJe .die ,choix. DaaJ:s' l,e has, 'p ays' ee régÏlne die nounriS'R:on réUlssü ill'ÛiIllS bien. Le lait y ,e's t ~Jlu:s ,drifflcile à se prü0lH'e r très, honet, :par La g,I'laiIlde chaleur, celui ,q u'on elup,or:te iarvee soi ... la ,g'ourde devi,e nt bar1atte, son contenu du beurre, ce qui n'est plu'S du torut la mlêm8' chose. D'frns. 'Cle's Clas, on s,e ti,r era très bien d'alffwiiI"e en emportant une goru:rde ,pleine de 1fué ou de :cla fé noir déjà sucré et aSl8ez fort poulr, suiv,a nt les exigenoe.:s de la SlOIT, 'sU!1JPotter de larg,es hwptême's aux fontaine,s:. TO'us les 'ahstjnents., d'.ailleull's" ont de,p u'ls' 'l ongtemps' ,c ollstaté un fait certain. .Müin,s, :on hoit. ,m oins on ,a soif. Chacun ·en fait jouœneUe'm ent l ~expé.rienC'e. A ta:ble- on 'p eut r,e1ste·r lon~te\m'Ps, le nepas: tout entier m€nle., ,Slam:s tO'UJcher à la 1YuuteiUe ou à la car'afe, m'ai~ le prenüer. :v,erre 'fr'p·peUe imlInéd1-atem'ent les' alUtre.s: qui a bu boira En course il en ,e st ex-actem'e nt 'de même. N,e bUlV'ez ,donc pas à toutes' les souree'S1 à toutes les, fontaines., à toutes les, auberg~es ,s urtout. Gar.dez votre 's oif 'le plus 1,ongtJelnps pÜ's8ibl~, ,e t s,euJ,ement lorsqu'elle devient vraim·ent pénible, s·atis,faites-la à pl'ein go.s~er, mals n ',ayez ;pas S'ans c:e,ss·e vonre g011Jr,d e aUlX lèv.res pou,r n'en tirer qu'e des ~org~!es qui aviveln t la soif au lieu de l'ado'l1cir. Il exi!ste, lau 'sUJfplus, bien des. petits nloyens' de se tenir la bû:uohe fraîche, qU'and 'l 'eau, manque, que la: g'Durde est vide ou qu'on 've:rut, le nl.atin, en ménag,er le :c ontenu pour la soif de l ',après-midi, toudours' la plus intense. Des prunea,UŒ: secs sont e-xcelLents à mâcher; le tahac - pipe. ou cigaœe - endort la s,ens,a tion die la soif cQ.mlne -eelle de la faim. ·D'e même' un fr'uit, pomm.e ou 'p oi,re, .réjoruit l,e pa-

. v.:e,r te, mu

lais. lTne ,gimple f.euilLe !brin d 'heJ'1be tenus, 'entfie, les dents CJomn~,e un 10ig-are, ,pDov'Üquent une ,s aJivaüon suff.is.a nte 'pour ,empêcher la, bouche de ttû.p sIe' dessécheT. Au!x hautes altitudes, 'Où l 'Ia ir est heaucQ.UJD plus, Sle:c. 'que' dans, la .plaine J.e .cOTps· pN'd .pa,r la .glu eur et 'la! re;piration cutanée insensible, une bien plus gr!ande Œ1l'antité d'eau; a.ussi la ~oif y e&t-el1e- eonstam'm ent, toutes chOISIes, êg,aJes', d ',a illeurs, plThs vive. Evitez dionc a.velc ,soin. tout ce qui peut la prüvoq'l ler inuti1eme~t; Il1éfie.z-vous du fromag,e-, des, ,SlmUCl-SB,eiS trop salées, du j,a nlbon, des tn.·,a:t;ches de lang'ue fumée dont las' hote;}!S ,gont si ;pro:digues dans, le 'l neiThU de,s pr'Û'vis~OIIls à empÛ'rter. Le& œufs durs 'Ile fruit de 'sÏ1nples beur:ré8ls " gaœnias D'Ur non de viande f l'melle, dJoivent &uffire à ce menu. Quelques tablettes de ehoco}.ats;ont .aussi ,exc,ellentes à tro'UlVeT ·alu fond de sies poches; on dervl'ait toujours y en aw-o,i rune, 'Petite r'és'e rlvH. J'ajoute qu'il est, de toutes f'açons, préfé.liablJe de ne' pa,s fair'e~ en Inar'0he, uSlag,e de b()lis'~'on8' al~üo,Ji­ qwe'8, un v'eTrte de bon VIn le 'SI01T .ne s,aurajt f.aire de m'al. C'es,t affalr,e de ,g~oût e,t ,d'ha,b itude. Enfin tout en condamnant sans réserve les liqueUll's ,p our l'us'a ge o:r:dinair,e" j~ eroisi n&anmoins· ut.ile de porter ,alVec 'soL en montagne, un ;petit - très petit - fla,con de rhum, de cogrua'c ou d 'Hall' de, C'~rig,e qui Ip'Ûlur,r'o nt être au be,slOin et tout à fait excÛlptionne'llement: ·eJn'Ployés, COlnme tCordial. On 'lJeut être pi"ilS de m.alalÎs'e subit, de fring'a.le', vo,ire, de 'S'ynClo;pe; on peut, dans un pa'SISlalg"e eritique.-, lavoir un dernier c'Oup die collier à donner, et qu:elques: 'g"ou~te.s de liqU8'ur, 'alol'Is .ser:ont lesl bœnve.'1lJue.s. L ',alcool est dans des cas s'e1nblaJhles" un excitant 'p,wis's ant, m!wLS' trèsl p'a:~­ Slagier, car bientôt, au .C!ontrair,e, Il A

103

fJ:a1i alys·e. C'est, comnle on l "a -dit a.

pren1Ïer lieu, où s'e faisait le llleilr'aison, sünplement 'le c'Üup die leur fr.onlage du VaJais. fouet donné a.u cheval fa.tig'ué u1.aris Pour 'conllnen-eer, je ln ',adftess;ais à. un coup de fo Ulet n ~a j,a,mla is,'"T ~mpl'a­ un honnête bouI''g',eois de Riddes. M,a cé une honne ration. d ',avoine. dl8manrde, à ,pe~ne fO'rlThulée, j'e sentis Et à ceu,x qui se f.eraient s!c,rUlpule av·oir conlmis une €nonnité, ca,r le cl 'use.r de lique!ll'f, même sÛ'us c:ette btaVle homllle étendit les bras dans fori?e, je rla;ppellerlai les belles, ,ex- la direction d 'Isér.ahles to:urna; à pénences de· Ch. Fé.r.é sUr l'éne-rg'i,e droite et me répondit: ' mUSicul iœ. Cet infati~a.ble cheroheur acÛ'nstaté que l'ialcÛ'ol eXicite • « .L.e meilleur from..age du Vala~s, mOnSlelU, c'est ce1ui de l'alpag'e des pl~ls f.ortem.ent ce,Ue' énergie pair 'les Eta~lo1)js ! Et je m'étonne fOTt, ajouVO!leis olfactlves que pa,r la voie stoma.c.hale, a.s1p.iré qu'ingéré. Il suffit ta-t-ll, que vous ne 1e .saJc:h iez pas vu que c'est une chose archiconnue' 'en dès lors de débo'uc~r son fl.ac,o;n et Valais. » de ... le nairer. Qui s'y sera,jt at~rès satisfait ,de. la réponse, je pas_ tendu f C'est fort sér1e'u x ce'peTIsaIs le pont du Rhône, 'p our me rendanJt; vüyez, du re,s te', l'effet d 'mne dre à ,Ohamoso'n. . fOTte 'Û'deur, vin, aigr~, 's,els ane-lais . Je fus eurieulx de sav'oir l'opinion sur une personne 8lll pâm01,s'Üu. de ËlJeux cultiv,ateurs de .} 'endroit et leur posai la nlême question s,ûr au l'este. d'entendre CrOlllme r.épons~ le 1~e meilleur fromage mot m.a,giqu.e d'EÛ"blons. ' valaisan . lVIais d'''lln seul jet lJuis·s ant, ces J1J'Ots 8orti:l'ent de Jel11"s lèvr,es: Cha1no ... z ence! . E:st,-re g'ourn1andi.'Se -ou s.itllple' cuOui, ,Chanlozence! ... Donc celui l'-L'ÛSJte; est-ce l'ec.herehe d'historien des EtaJblons était battu _à plate couon ~llquête de commerQant ~ ture. ~L Perrolla,z vient d'adfres'Ber au Les ChmlloB'a.rds -peuvent s.e charédacteur du Valais ag1"icole une lettre ouverte da.ns laquelle il de- nlaill~r à propos de- politique ou mn,nde 'u n rense,i gnement, ou mieux, d,'as~lette 31U beu:rr~, majs .q uand il nue l'éponse à une question, très in- s agIt de fromag'e, Ils n'ont q'll 'llne téres,s ante sans doute, mais qui pa- o.pÏ?ion 's i c'e n'est 'q u'une,' assiette. l·.aît être un problèm'e quasi insol'l1- E;TIld8111illent, p'ens,ais-je, 'c.eux de ble, ù. moins q.u 'un :p.lébiscite - et Rlddes fa,n t 'u ne erreur. C '·est bien QÜc.Ol'e pourrait-on révoquer en dou- Je fromag',e de ChanlO,zence qui l'enl. te l'efficacjté de ce InO;y'en - ne la porte sur tous les ·a utr,es. rés.o1ve par mUljorité ef mi~orité. C?mm'e c.e j,our c'était su.ffis1ant, je . Quoi qu'il e-n soit, ] ',épîtr,e ,e st jo- re,mIS la slute de l'enquête au lendehe! Nous, la. tr,anserivons: ' main et j'eus 1e très r:are avantage de rencontre,r un Ba,o 'nard de Lour?\f on cher Réda:cte'u r, tier. - J 8' 'p ris un ai; de circonstan. Vous, n "ignorez point m·a. .parfaite c~, il .le fa.]]ait bien - puisqu'il s '-alnc.om'petence en fait de fromage! g'lss,a lt de fr-omage à raclette et m'e Aussi ne serez-vous· 'Point étonné que ha,s ard.ais àldemander à lnou h'Ol1llne : j ':aie cherché à Is ortir die mon é;p'aiSr «. Franchement .dit, quel est le se ignorance pour ID 'informer, en ' nl8111eur from,a ge du V a.lais ~ Est-ce ViOO

.. -..


104

rellui ,d es Etablons ou

(~elui

de Cha,-

n1üzen0e~ »

NOius ICll'OIYODJS' Idbuc IUIUle d:'inldruqueT il nos lectu.'i'Ces qruéIJques (p1l'OOOdJês IPIl"atiqoos. !pOI\lil' ur.ai 001' ~'a IPiq OJ:e die ces IDseC'te.s·. Les !PIiqtlrres de .~ejJ 'O'U! ide ~red()<1lJS pe'Ur vent O'ClCa!SiOILD!er dies ,alccdJdoo.f.s très gIDalVes. On lPIl~terrOO! q'l.1e ISlÏX lPiqtllres die fu'elolllS SlUÎf,f i ,s ent jpOI\lIl.· tuJer IUlll IClhteWall et OID. a C(}~taJté [)!I!U1Sl0Ulns œJS de moct ft lIa: iSlulite de piq.Q.res, [P1'()ICL'uut-es dJans i1.a bO:UJc!he, pail.' rwne g,u~e !l',est'ée I(ÎIU,ns rrun fumât .qUle la vdctime avait iJorté li ISla' 'bOlUlehe. ;Les parnes I1lttelntle.s en,~1:aa:tt 1JlIl~<*ldigieUlsememrt M.I1MJieDJt dlêt~ il' aS{PIhyxie. Doo.'SlqltiJ'oo e,st IPtÏJqllllé [J}aIl' I\l.ne 'albei'lle, lUlOe guêpe ()lUI r\lin f'l.'e1û!Dl, ill lf'.alUt tOlUlt d~aJbord en-

Le' digne B,a g'uard me reg,aréLa. cOlnplèteluent ahuri! (( M,ailS mon:s ieur, il n 'y a pa.SI de doute, l,~ llleilleur frOll1a'g,e est -celui de l'Alpe de Che'l'mûutanaz. » Qui fut embalr rassé ~ Bien lllOi, en face de trois chemins. et ne .s.aohant lequel -prendre. Je m,e réfugiais alors à Leytron, :pens,ant trouver dans cette 00m111une Téputée 'püur sa sa'g,eS'se, un Salomon ~1ev'eIl' il'aJigTUJi1Jloo dJe (la [pil.lade, eDlSIUdte [)l'esser qui pût me déliv.rer de m,es an!!ois- ceIlle-ci IPO\U[' Ira ~e Is'a igner et enfin y 8.(pip1Ïql\ler f\llDJ !poo dJe Idh.alUX vive ()111 un \linge ses patriotiqu.es, Toutefois, il fallut bien en reve- imlbifb'é 1d!'ail!CI3Jli vdla.1till. On peut lêgallement lt1riJctiO'lllller 'la. IPrurtie nir, eair à Leytron, on me !c:e,r tifia e]]tllloo &vec f\lIIlJ 1IIl!~g.e d'hr1l'ile d'olive et que le n1eilleur fr,Olllage du Va.lais 1d:'laJmmo,ni,lltqrue !Ltqrwidle 0IUi ,s.lJma:wlemetnt d'hl\lJiprovenait de l 'a~page de Bougnon- Ile. On :prêoonise 'an.lJSs1 ilia g1l.y\Cerine pMminazi L.a cho,Sie ,p renait une tournure quée, ,1'.eaIU ,MilliIlJC{b.e, ~e vlÏlD:adlgtre, !l'earu sédiaembarr,ass'a nte. Si Conthey n'a:v ,a it tive, etc. comme OOIllOOJn.t d€!S œs'1llltatJs sati:sd'·Ilt~Sl!lillts en 100 1S)€IIllS qu'ilIrs ·caJilIlent la doI\lpas été sur n1·a ,route, j'aurais renon- l1eul.' calUlS'êe [)llŒ' ila, l[>1Ilq:CtIJ..'e. cé à sortir du .labyrinthe. Un 'lliUrtre i'IlIsecte [Oll.'t I(]Jésa:g.I."êaJble est le ...~ Conthey .on Ille traita d'ign,are !c()il1lsilJl IŒon1l ll.es IP'iq11Tes, IC3JulSeIIl·f !pMd'oilS UID.le puisque je ne savais pa,s' que le meil- . diOUJlffi1Jl" alSISez 'Vive et torudoruil.'lS' d!es dlêm~mleur frOlnage du V,a]ais était celui .geadlSÜiIls iDlSiUJ.PIPOIl.'1lalJ:Xles B'lltrtout [{)Il'squ.'eUes !Sont Ilac·aiilslées eu :urDl lseuil point. Des [Ü'tioM de FlOTe! T,-é!p'é'Mes dJ'eau .:fu'IBlÎcibe ·rudlddti()lunée de vIDaiCen,x de N endaz .se nürent à rire g1l'e, ()lU mieux d"l1lm:m01lliÎ-a,qrwe, ,oolmm'ûn,t cer! ]lorsQue je leur parlais des lné,rites tadnement il·a. iCloofleUll.". S1 cellle~CIÎ. est pa[' trop ,s ublim,e,s des früluag.es des Etablons, v.ilve, ll1De ,a{P[IIli,oo&1ll 'co:n:nnre, ce1fle de l,a

Chct1nozence, 'Chermontana,z , BO'/,/,gnonnaz et Flor e. (( On voOit, 111e répondit-on, n'u e v.ous n'avez enBore ja.lllais goùté du fro,m ,a ge de TOTtin!» La sueur com.Iil·e nce à env.ahir 111es tell1pes. Déc~dément, ,chacune des 167 -comllllmeS du Valais, a le meilleur fifomage du ,pa.y's , Cha'll:vinis'lue le plus onJCitueux. Oui do'nc, cher Rédacteur, pourra 111 'indiquer définitivement quel est le Roi des fr.o'll1ages, fabriqué dans ]e Roi des Alpag,e·s ~

••••

Variétés

'" LES PIQURES n'INSEC'l'ES. --'- Voiei <lue ya veruia.' Ile >colI..tègemallJf<3JÎSallltdies. in !2Iect es ,dJont 1Ilr0lUlS' me'cooJUtboollS iles Sltt.elintes'.

« mOUitall.'lde etIll feutlJlJles» 0fI.l lP~er sina{PiÎ.s'é J-a cailmea."a ·immêldiiatemelllt. En gênléll'311, qu;eIJle.s qjUle 1S000eJIlit Iles (pdqü,Tes dfjlDlS'e ctes, on pe'UJt [es' t:l!'aitell' rationD.e}lement p 'aIl' Idles' an;>IPllLLCwtiOOlis de [otiOllil 0I1ll de cart3[p11a.smes C!WU!Mœtisrurubs, saJUJf ICejpOOèlJant Id'aIDlS 1e lca./S oft eIllLe.31 :seratient 1S'llJI' ~es DlJIlr qruel1iSe.s Ibl\lJccaJles ()lU Sl\.11l' aes palUlPières, DaIM ces deruoc làerIliel~ ICms, hl fiartlldll.'lait llotionrner ae.s rparties '3Jtfein.tes ,avec de Il'earru borudMje ou ·bo1'iLql\l:ée tJiè;àle et ajp(peler SMlS trur'die!r. le médecin. '

*

*

*

E!IlJ1:Ire dJétpn:Ltês':

- uatlls:s.ez-IDO'i

*

d JO'IllO Itirla[}Jq'u.iilJle; iç1~ulis que

VO'llIS :Sliiél.,,01eZ, VOlUiSI II1' ::uvez j lalID'a~ls Olll\Veilort ~.a 'bol\]che .. , - Je a' aii Œ.lIVe,l 'te ehalque ,fois que vous alvez iPiBll'M. ---: Alh!

-

Oud,

Supplément au JVo 16 de "f &cole" (1901) Mois

~es

~ 'ElgBs-e, len no.uS! lpr,o posant la. f.Ol .au Purigatoire, nous: f'ait ;voir dans le~ ~~e.s de nos frèr~s, qui DJOUS Dnt lpreced€s da:ns' la nuIt du tomoe3Ju, de.s âmes' q ne nûus ipOUlVûns errc()lre S'o:u/lalger, ,a'UXlqUJe'Jll-es no,l1'S Ipouvons ~ncoTe être u.tia'es, e.t 'PH.! cette Ipr.a.tlque le cathoihque ne croit pas avoir p·er:~u tout à fait ses. rpaIl'~ifi,ts, .s.es 3lID1S,. Lnrslque rr'a mort VIent lUl arrtaieheT des personnes- qu' il ~:hérit, qu'il .aime, il 'cTüit que ces Ipers'Ünnes ,S 'é'IÛ'~~n:eIlJt de lui mais qU.'·e'lles ne s'en s.é parent !pais' t'Out à Ifa'lt. : C "est un. 'suj.et de ,g ranide cO!fisolahon :p our ceux qui 'S'Û IUJfifrent Ide la m·art de leur:s 'p atents, de leurs .a mis ,d es p;erSOllines qui .leur étaient chè~ res. En S 'oClCUlpant de lIeurs 'âmes, il semlb1e Iq;x'on 1e's voit, qu':o n :e st ~oo eUlX, qu on .l~ur pa.r~e eœ~re. Ce comm'e·T'Ce dlVln adouClt les: ngue.urs de l ',albSlelllCe. Cela ',est Ri V1rai que les plus s' alg~e~ pa:I'1111 '!e~ protestants se f?llt ea,th?ll'qU.~S rprems!ement !pOUr aV01r la' .sahsifaictlOn de se ~onfe'sser e~ de pfler 'pour les mürls. ,Oelae's t Sl Viral ·q ue beaucoU)p Ide -protestants' t()l~E en :prmesls'ant a"err'el1r que ~, e;~ pneres. ne sünt rpa.s. uti1les- aux mürtsn'en ·;p rient pas ·moins: rpour !leurs~ ehe:rs défunts. T·ant 'est fûrt le témotgna\ge de !J'âme huma:lIl1e naturelleme.nt chrétienne! Tant 'e st fort le be,sÛ'l.~ qll:e, le .cœur (de ;1 'homme .. a de l e:f1flcaClte d~s, Isurf.~ragle,s ,a,pres ]a ,m ort. C,eux IqUl '8-"~n vont de cette terre ne Sünt Ipas 'mOlns CODJs,Oîlés !par le .doglme du Pumga:toire que ceux qUJl res,t ent. R. P. Vent~(;fa.

bâiil/l1elr.

.!!..

La Destinée des Grands Hommes Um f,a\1t bierri' d;i~e die rléif.lex:Ion dams' l 'hiSJtoi1r.e de l'hJUJmlani,1:lé c'est :]/3; trime illelSti!nlée ,dies .gr.aJnJdJs 'g,éŒl!Î!es

1

.

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•• [)'0 1J.1IJ.'

Trépassés

~ • •

s!Ulr la te.t'I~e, et la dOfUJ10rtllreiUlSe CIOIIDpens!atiom. qlUle };a PIio!Wlaence ,g.etmb],~ 13iY;0.t~ ,aittalclh~e :à hmJr gi100.me. Holnere. vë~rut druns l ';1DJdJrg'elllce. Le Dalnte fut IPTloSCtrit par selS OOIIlcito:yenls. Le TlalSs:e fut ,8'I1lfar.rné I3lVec de!s' fO'llIs, Oamoëns, a,près 1a v1e la p]ru/s ·3Jgité.e, fte'f(miu31 .ses j,oUJœJ à l 'hâ\pitaU; Mill~oTI miOUir;UJt; paUVre et aveug1le. Sooa,lt-ee un 'e'ffelt dtru ha,sard q~ue cettte conlS,trunte afhHlamJce ŒU mall'!ieUir et dtu ~élIüe ~ Non, Slams, dO'Urte : Il y a daDJS. !l 'homme dle g:énie un :D?nid! de se'DJsiJbil1ité 1riritaibile qui de.Vlent pr81sqlUle toujlOur:s DUiueste à c.e~ui quci. ~rn est .domé. Ayec la: viye 1

1

1,m.a/gll.~3Jbo~ le~ ,les rplal~' ·a:nd)en-

tes ,qUl1 ]:e diilshng:uEmlt, i!l est d\iffici1e q?- 'i1 00J1!S8!l:v e Ulll cœur ealm,e et UJlle VIe tmli~qiUilH:e. L 'ho;ll1J1I1e VUilgail.re, towt entler : alU~ hahltU!d1œ do'mooitiquels, ,a ux affai1li8iS. et an :p1ai'sllf du mlo'll.d~e, y. melt son bOOlbJe;Uir. el!; ne conçoot rlelfi! au-.de:ru. L 'homme de g'~nie: dlomané par s'Û!ll alrdeIllte 1m.agllllatltÛ'n, dJédia61g1IlJe le rée~ pOlUlr s '00eupe:r de l'~dléail. TOlUt üe qu'il vOlt t~,UJt ee qw'il S'erut, tOl11t c'e q;w'ill pos~ s,edJe, eSlt tOIUÜoIuù'lS bileln au-desslÛ'Uls de. ce "qU!'il)malgine. D,e là cette mélaJIl!ci()he qUll, l~ eOllE'UIm' ~, ce dlésir de s~!tuJde c;tUù le P~'Ull"SUùt, et ce dlég-~ut ~OUïlnl11le[ qUl le ronge. D'e là Cleitte lIlJOODJstance ClalPTicieUlSe qui ].e ~1()!U1SISe s·a\nlSl c.e,sse veif's d'e nonwe,a:uiX he:ux et vens d~ nouveaux obj'ets. A C8IS' .ca:llJS/elSl it~,tétriieUlr.elS, il f,atUJt jo,indlr,e celles qU1 StO'lllt hOlI'lS dIu, pDète: la.


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