1&2 IDes ruID-eJ.'S qrud" sous -le règne du préSliJd!ent F "rulllières, Oint la vogue qUi'a:Vlaient , ,l es bitterlS sous NwpollJéool III, d'eS vermouths 1 de T-urll, tI'aîtreUJsemeni pel1J.)êtr:és dans ~es di stiJ.lleri es du faubourg du Tem!p(le, 'des bY.l~hs et autres « tO'l1iquetS et recoostituants» qui d:êlInOOis·serut leUjr hoonme a;vec une maëSltria sallls pa'l'eiille. » P.roll1ons arulSs,i d'une lliutre VlRTtétê de ,pOO'SO'llS, parlons dies mal'lcs de Bourgogne, SUJC'C'Man.ês des aJl'cools de pOOIllIIles de telrTe, de r'lrrum, de taifitals a:vec lesquels. la m~I!lBSe de CruIlne à s'Ulcre n"a jaJmal! enltretenu que des rel8.>tions ffloignê~, des Idl"schS prolVenlal1lrt; nOOl de l,a Fo:rêt~Noire, mai·s <te la Forêt cre Boooiy... Oui, guen-e à tout c-e'La! gu'eJ.~ aru'X i'llldluSlh1iel'S êlhonMB qUIi, chifllque jour, inon1dent le mall.'lc\hé de prcduits dont ~e plus inof:fensoÎlf cons:tJlltme un d\aJIllger pour la santé publique. » - Lucien, un Coomil)1éry C'9JS'sls! N O'Ulve1ile pause permettant au gal'çOO de reuO'UIVeJler là consommation ... ,saiut-Yrieux s'.a:pfP'rê1Ja1.t à donllle!" Ile « 'cou{p de fion» C(
•• -.
f-lna!l. . • •
- ' ""':>al'se SUll' ~a ta'b'le, et, conti'Jm\la . -c0lt:ne GE' • l.a: con iPlant Salint-Yll'Iieux qui d'OO.unalt av: ec ~ v.iJCtion d'Ul11 aib onn'ê ,d e l'O~OI11 à une l'ej[H"êtlart:i n de {( ~a[re», ~l l:atlsS'a tOlIIlber ces
,:~ts, ~ù pen.·Ça'i t to·u te une pitié pro-fOinkle
An Cim.etière
et ruttendll.'üe: , il: _ C'est maŒheureux! ... Il n .est que sep heures et le voiJA déjà S'aouit coonme un Po~onais!' AugUlste - FAURE.
. , ,. EUe suiv,a,it ia grande allée, au milieu -dels tombeE. dortée-s Ipar les Irayons d 'Iun 'Pâle soleil id'auto-mne et ·fraî:cIDmnent par'ées d'une récente toilette. · Le jour ,des morts étruit lpa'ssé et pour Ile :fêter, le lcirnetière avait vu ~es vieil1e's eouronnes, ~es m:~daiil!loD8 déco.loré's, 1es ~leurs fanées, tout cela arra.cih:é !et ifeIllJPlooé Ipar de iV'ertHs guirlandes -e t tres Iplantes ihivernales, oorJis-anthèm1e,s aux tons variés, fusains au sombre -et vemroyant feuil'l a,g e" ce qui faisait palf3'ître encore plus nav,rant Il 'aibanidün de quelques tonlibes, ra1'e,s heureusement, 10Ù 'p a's :une main rpieus.e n'était venue dé!pos,ell' 'son :oÎtfraIlide. ... E I]le aIrrait Id!ouc.~ment, sans hésitation ·e t Sa:IliS hâte, en [habituée; tandi'S que \àles. Jg1e-ns, aux yeux TOU~'is de Ideuils d'hier, '8 'arrêtaient à <iliaque :pais -pour interroger .les gardiens, e:t mwlgré les in.dications répétées, erraient çà et là, pe-r dns dalll,s l'Îlnmerrse né0ro:pole 'si tpeu1P1é1e. Sur les banes en v·e rt, des vieillarlds .solill'Ineill[aient, essayant de Tiéohau~fer l,eurs rrue,m bres eillgoUI1dis à rra faible /challeur d'un sroile-il blafard, s-a!IlJS songer à l ";heure ,p.rolchaà,ne, où ils viendraient, à ·l eur tour, dormir là, entr,e Iq uatre rpla'Illc'hes, ISO us- la terre glooée. :L es d:ossoyeurs passaie!llt gaiement, .sif:fll'Ütant, Ua bêche S11:r Q'Ié/paulle, 's ans open S,8'r, tant est grande lai forl0e Ide 1'lhafbituide, à cette mort 'q ui -les entourait de tous cô-
.
.« Oui! -Gue:m'e à l',aŒlCooŒ! M 'M i que noUlS VeIl'ons de l'éooil"e en têfe de ce!t a'l1licle, volci q.ue s'ourvre une « Crois'aJde salluta;ire», cr{)~srud!e d'rot n(JUS serions heureux d'êtJre le Piel'l'e l'Emnite. Guerre SUltO'Uit au mau.VIRilS allcoro! oai' [e prOlfesseur Duclaux a écrit quelque pa!Vt: L'aJLcoÜ'l Will, ;1~'alLcoo1 bière est Ull aliment ... Donc, ilftruut que l'arHs'a n" - que le ouUtivateur, que l'lhomme du peuple, ce gr.a:ml trava-illileur qui de[Y\lis deux mlWle ans courbe l'-échillle SOlUS le foa~x du ]aIbem', ne IPuilSe l'iéner.gie d<Y.l1t in- a bes()iu que !dans le viu, [e vieux vin d-e E'r-al1Ce q.ud-porte en lrÙi l'a foree ' et la gla1etê. » SAINT-YIR IEUX. »
« P.-S. - A ce propos, nm1!S sommes heureux œinrfOOjIller les lecteUl'lS de l' "I:nd~-en d'Mli" que natTe -diireclterulJ.", M. Noël Durieux, est en me'Su!re de leuT UVl'e:t· œeX'ce!l!lents vln'S die M~doc au !prix de 90 fr. 18! barrlqrlle, ren.due elll calV'e, ftlot pel1du.» lU L"8Jl'1:iJcle était tel'IImn'ê . Sous l'inflluelIl'ce des consommations qu.'il av,adt a'b'sorlbêes, ae c!bron~queu:r se sentait envahi par unie diO'Uloe -somnc:XlenlCe. 11 feruna les y,e ux, se CIail,a dans un angll.e de la baJn.que1Jte d,e l'esllaminet, et - cinq minutes pŒus tJrul1(Î iIl rOOlIffl'adit: à poin.g\S fer'!Illés . . .. Justem.'enJt Bruptilste arrivi3J'ÎIt. 1i1 l"tamIaS'Sa, soogm·eUlsemen.t et slans Ibrud,t
Supplément au ~o 11 de "t Ccole" (ljOl) -
1
tés.....
... . -
... EllIe était jeune, aweic un vi's-a~g1e calin et doux, des y,e-uoc bleus, p.rof!oJJ\d:s, ~ya.nt dû lJje1a,UlcOIu'p :pleurer, "
macis Ide/S larmes aniCieIllllJe!s dérjà, laissant Ide's traces -e stompées a:u lieu de ce icerlc;}e 'S'alIlig1ant qui simul,e Ua ma~que brutall'e !d',un Ifer -r ouge,... -Sa Inis-e .ginlrp~'e, 's'ffirère, indiquait un dteuiil IsaDis ~ta1al~e, IsaillJS apprêt; à .la main, eUe tenaat un ~l'e -ces Ip etits hourrelHts :de. :per,les blan~hes- ,et bleu-es, s!emfflalbles là ICOOX que nos pères m·e Uaient j:adis au !f.rOillt Ide '1eur:s to~1t 'petits 'et que ~ous 1di&.p0sons malnenant 'SlUr leuDs to'mibes. -Fille marohait droit :à -son -pèlell'ina,g'e 'quot1dien, sa&llJS regarder autour d'elle, Mant rà 100 Ipa's·s é iSi loin déjà ... Tl y wvait cin;q all's ... ,'Comme J'e telUps Ipa'sse! Ililui 'S:e1niblait que c':était hier ... EIHe 'r,eiVo:yait le doux nid où iil's vivaient 811 (heur,eux, si 'PaisiIhleis : lpapa, iln-am an" Ib'élhé, h~ois, êtres, un seul :c:œur! ' Puis- la mort (était 'Venue ... 'sour/de, i'IDpit'Üyafbille, -eŒle avait 'emrporté 1'an.g'e /d'u \foyer, maJl gré na ldou]euT idébrrürante du !père, 'lualg.r:é rre dés-es;poir n:atvrant Ide la Inèr-e et tout S "é- tait évano'ui; tenidr'ess-e, bonheur, l 'ang1e] et await tout 'emvorté a,u x 1 ;plum,es de S'e's a]lels, ·Des j.OUT:S 3lVaient 'COUlé... Peu à !peu 1a !Vie -wvait ·repris 'ses ;droits: le père, distrait .par ses tra!V aux , -ses atffairetS, -a vait ra/l)!-porüé au lÜ'g',is' un visag"e moins triste; tout en gardant au lf ooo du 'CŒur Ila 131aie douloure.u:. se, il 's 'étaÏt 'SUI'lpTis là :s o'luîre k .• ,Mais Ua mère- ~ ISom!bre, rooheiliclhant Ila so1itU(de, renfetmée dans Is-on désestpoir. eUe ne '_paI'ldoillliait /pas à Is on mari ce qu' elle 'aiprpellait tout ·bas « :s on in.diflfél'Ienlce)). ,Elle n-e lui faisait au'Cun reproohe, lllails ·ell'le- -ûp/posa'i t ran front glla'Cé à
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se.s plus ruf,f'ectueus,es Ipardies, un v:i· 'salge de marbIie alU,x 'p lus tenldres 'cons'(~lations ... Orpheùins tous ideux3 'Sans amis que lCes amitiés ibanalles, inJcapaibl.es 'dle touClher à leur iillesis ure 's ans l'uri ter, .ê ne s'était ·envenim1ée Id·e ~pl us en p l u s . . ' . Bientôt J'.exlsteDlce commune .e talt devenue un s!ulPtp1ice · ~t ~es depx .é.n.oux que le InaUiV're' hélb1e ne ·reunlSfJ. ' fJ • b salt p1us dans ses Ipehts· ' ,r as, uS "'etaient séparés. ' . .Lui était a\~té -représenter en 10ilntain pays lIa! maison Qui 1'O'l")c.upait ~. Paris ... ·ElUe s'était murée ip1uS' étrOltement ~da:ns, !son deuil, VÙfVant ·aye.c Ile mort et tâlcfuant d'·ou,IbEer l·e iVIvan t. D,e'Pui s, a UlCun l' mp'P r'Û!Cihte~en t n"avait été tenté et ils ne s'étalent pas relvuls... . ... Et, ce jour-là:, tout en SUIvant ~es alltlées ·fœmiliè-r·es, la j,eune fem:me sODJgeait a;velC amertUln·~ ICJo-mblen trjste éïait ;son IexisteTIlCel! IE!rle se voyait eoTIldamn:ée à vieiUir s.eule, sans un c.œur ipour n~pos·er Isa tête, sans une m'ain amie :pour l'ui 1e:rmer les yeux. Seulle jus.q u'à la mort,sans autre iCompalgn'on Ique Ile pauvrel 'petit mort flelf}OSalIllt S'OUiS cette -pIerre, sans autre joie que ]a visite qUlotidienne à 's,a tomhe:. IP ourtant, mallgré ~eur de.uil cruel, ].1.s a:uraient ·e ncore 'Pu être heureux, ils étai·e nt J' eune~s, l'avenir lieur acr.).' , n, partenalt 'et, atp'Puyes Il ~n .sur l' autre, la main dans ila m'aln, 8'e 'Coonsolant 'p ar 'leur 'mutuehle te·nldre.ss,e, leuDs lannes ·se seraient ·sécllée.s ... Hélas! IPoUI'lquoi l'avait-ill .si cr":le1~ement blessée, lui, !pourquoi ava:ü-ll oublié si vite le bonhe'Ur !C.omm"!n, I~ a douleur üO'm nlune, sa femme ,dle.solee et son. ew·ant mort~ Et, tout au fond d'eüle-m.ême, une autre rvÜ'ix bien fa~bIle enlcore, murmurait aussi: Pourquoi as-tu été si s~vère, 'pourquoi as-tu ldêco'l1r~g.é. 'son
la
~
amour lassté 'SRi patietlée, repouS'se s.es 100~solationS' ~ ... Devant . une 'P·e tite tOIlllhe t?ute blanche, toute illeurie, Ide myosohs et de 'pâlquer.ette's" qUJe. :semi\jl~nt .g arder :dieUX mignons ange.s €'IL Iplatr.e, :deux éJPoux -étaient arrê~és, 'SUitVi:8' d'lune nour-rice portant un s'u'P erhe ba:b y dûment env.e).ülprpé Ide cihâ11es ' t de dentelles. La jeune feml?,e alVai~,. quit~ lie bras ide 's on mam ';p our Id8lplos€'r sur le tertr.e une ·c ouronne d~ l' s~s blanic1tes, 'sur. IlruQuaHe. 'se ,deta: a.lt en bleue:ts (( A ma l'petIte sœur)} Et c'était touchant ;cet \ho~'m.a~e d ~ 'c~~~\.o:~~.~~ ciel .à celUI IqUl ~y'eta~t ... EHe 'pal8'sa: vi~e, le, 'Co:ur serre, et prenant une a!Uee ~ater~}e, leUe se dilrig'€a rapidement 'Ver·s le ut de son :pè\lffi'inruge .
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La Idernière demeure ldu ~er -petit êtrle ,é tait ,e ntre Icelle d'l1l1 e1:lf~p.t CÛlIDme lui et celle d'une vlellle grand 'mèTe. . IgoUJv.ent le's [parents ,du ,pr,emle.r venaient, graves e.t tristes., al?- bras l'un Ide Q"wutre" cÛ'mm·e eux Jatd.1S ... So:u vent les emants e.t :petits ...enfarrts 'de l'aïeulle 'Vlemaie1}t au~si 1a . visiter êt, aux :g ranrles f€tes, a ~~r tains anniver's·ai:res, un ibe,au vlel1lard 'Sie joignait touj~urs. à eux pour salluer en\c:ore u:ne [OIS :ta 'comrpalgne de sa rvie, ruvant d'arriler la. {'~tr.oU'ver-' E:t elle, lÛirs9u'e~le s.~ra~t a ~Ri~a]s réunil €: là ·Slon fIlS' blem-al'm~, qUI VIendrait prier Ipour lell1l,e et -po-ur iui L .. TouI'nantl~e coin Ide ,l 'aIlée eHe a;fri:vait à ['a Ipetite tOmlhe, toute émallllée de ,co'UI'1onnes ~ant0hes et b[eues, a;clcro.chées à la ·grillre, surcl1arge.ant 1:1 -pierrle la ICToix même }es· ro.gH~rs ~.1O'r.s n~s e't dépouillés de leurs feuil1es. . 't Sll!r la p1a:que de TIlarbre on hsal :
J I&anl-lY'aurice Revel dooédé à l'âge ·die 4 ans. ); ' . ~Iea.nne, :M3Iurrce, :le8 Iprénom'B U1lll!~' du 'p ère let :de [a, mère, s~parés matntena!llt. ·IDIle. · awançait le IfI'1ont courbé sous }~ po~drs ide S le.8' amères pensoos... Levant 1es' yeux, ,eUe IS 'arrêta saisie .... ]} y aVaJil quelrq:u 'un dJe,vant « sa tomhe «. Un homln e était ,là, de'oout, la tête dans ses mains, une g.eI'1be de fl~ur.g à ses rpiads. ;Le cœur ibattait bien fort, el1e n'osaIt a;VaniCrer. Qui .était-lCe~ sinon son lnari qu' el!le n' arv·a it 'Pas l'1€!VU de,puis ûmlq ans et Iql1'ellHe retrouvait rprès de' ~eu.r enfant. ·Elle était 'là, muette, ilThlIlohi1e, ne po.uvant se déicider à s·e retirer, é'Prouvant à la fois une angoilsse et UIl!e jo-ie très douce à le .sentir si prè::; d'eHe. .B rusque'ment, il se retourna·... Ses . jalnbes ,fléClhirerlt, elle eftt voulu fuir, m·ai·s déjà il était devant e]le" la S'ailuant ·g ravement, alv·eû :1 e p'luls Igrand -reISiP,ect: - Je v·ous IdemaNde \paI'1oon d c' vous a;vioï.r surprise aÎ'DlSi, J eanne" lllaJis j,e suis- aœrifV1é d'hi'e'! fe:t j'êta:s 'pr.essé de venir ~ci. .. V'ous ne m'Ien voulez pa:s ... ]jl parlait Idoooement, lai ne;g'a.I'da·t avelC s'On bon reg,aœd d ':autref'Ûis . . , E]Ie au'Ssi 1e r€1ga-rdait, 'émue, san.~ reponldre ... . Il avait beaucoulP chanlg~ en ôe's CInq années, 1.e:s peines, les so'Ucis ~vaient laissé 'leur 'Pf'Ûtfo·TIkle empreinte sur 'S'es traits, q uelliqu es rid~s '.é taient 'Creuskes ·e t 'SIe:S temp·es ·g.risonnai1ent I~égèrement. ' Il se ,m:épri t à Ison ·siJence ... - ~oulez-'Vous 'que je me retire, t(
tTeanITe~
ElUe selC'o ua la tête: - Non, restez, je 'S·u is heur,e use
de 'Vous VOlr j'Ci, c'est la 1Premi~ré fois ... - Je ne suIs -pas rEWenu ·en France Idelp'Uis-, ldit-il 'simplement, a'état précaire de m'a santé.... ' . Elle -éprouva une viv,e émotion en songeant qu'il avait 'Bouffelft 10in d'eUe, qu'il aurait IPU mourir seul, Uà...bas ... Lui qu'eJjle wvait tant aimé! Lui, le 'père de s'On !petit Jean t . - ,sans une 'm aladie que le :climat a;~gTavait, je n '·aurai.s 'Pas quitté notrefactorerie. - Pourquoi ne me ll'aveZ-VOllB pas fait ,s avoir? dit-elle vivement. - A 'quoi bon! Ils se Tlega:rdèrent et Irestèrent un moment silencieux ... Pour caciler son troublé, Jeanne a.genouillée arrange·a it délicatement les fleurs de son mari. . :En se -relevant, ~1€) vit ~es yeux de 'Maurilce If ixés 'Sur elllie aiVioo' une eX/pression .si mf.f.ectueuse et si tri.ste qu'elle ,e n fut tOuJcfuéeet l'Ui tendit aa ·m ain. - Vous mQ d~testez dlone un peU müins, JleanDJe? - Comment prourvez-vous .parler Ide 'haJÏIlJe de,vant ee11u i qUJe nous avons tant a!inlé! D.Ollic:e:mle nt il retint la jeiUJne f,€ffi,'lue. Ecoutez-moi, .I eanne, notre r,enc.ontre n "est pas s'e ulement un effet du )hasa;r,d, ~c. 'est un avertissement 'e t une leQOn. J'ai eu d'es torts envers VIOUS... Dans ces cinq annoos d'~i,S'olement je me suis ·sourvent absorbé dans de IgTaves 'PeIl$ées. L "amour Id'QlDJe mère n'e's t jamais trop granJd, jamais trOlp saint, j3!mais tro-p exclusif... car il1 r:ésume t.ous [es amours. J'ai leU tort de me 'P'1ain.ar.e, Ide vous aJff:l,iger et ie V\()Us demrunde ,palI',don... :M,a is au nom de notre tendresse commune qui nous a l'éunis rprès de notre ~nlfant, voulez'Vous Idésorm:a is 'V1etIlir prier ensem-
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:p arfa:its et IVI3Igues g'ouvenirs. Mais bl,e 'et Iq ue ~a to-mbe nous 'Voie au- sa SClence était tout autre et meiljou~d 'hui unis ~Iomme autr,e:f.ois ... leul'ie et encore, ne la .devait~il qu'à lui-m~me 'Ce :q ui est l'indice d'une Dites, 'le IV-oulez-lVO'us t .. L 'a: jeune femme 1lJe réponldit 'Pas, peu ordi~aire intelli~en!Ce et d'un 'm;a,ilt apP'U'Y. a:n~~ s.on 'fr,ont contre· la \lTai tempérament. Lorsqu'il.tr,arvaillait avec . s~n p~poitrine de ~0I?- malri, elle 'P~eul~,et ses larmes ataHmt \Œou'ee,s, blen dou- 're ,c'est-à-due lorslq ue Ile ta;bl1 el' ne cu'ir aux reins et la Ifi'gure Illoir-e du ces ... . .Nlors 'C'ueil1ant une ro-se de sa ger- eharbon de la fOl'i~e, il 'maintenait entre ses deux mains déj\à robustes be, le -père l '-o:fifrit à la .mère: . _ Eil ,s on nom, aui mlen, ,dIt-ll. :e s.abot fumant des ICd1ev,aux, il s'aEt ' au bras l'un di~ l'autre, -}eS rn,usait à -étuidiler les bêtes. 18i le père ' deux ,é!poux quittèr,e nt ~e Ille,u . .béni Latorne faisait rouœir les ,f ers à la 'Où 'SOUlS Q~ regard :de rreur rpebt an- fJrge, ou s'il 'les f.açonnait SUr l'enge: les :deux .cœU,TS S "éta:ent ·co?lfon~ f:IUnle avelC son marteau alerte et dus... Arthur Dourl'tac. chant~nt, lui, le gamin, tournait autour ,des bêtes, les tâtait rpartout, se rendait compte -du j,eu .de leurs musdes et -de leurs articulations, .de la Le 'Rebouteux position des os et de leur fonctionnement. Le dimandle, à la prome'llae (N ouv:ell ) ,de 11 agissait 'de 'm ême .a'vlec les va.A trois kilo'm ètres '.de la ville, C!h~s., les nloutons, et _g énénalement dans un petit hameau qu 'on ~?pel1e tous les animaux qu'il refilcontnnt, le-s M'él1nettes, habitait un célèhre ,paissant les he-l'ibes des ehemi-ns. On rebouteux, .JaJClQ'u·e s-Eloi Latorne, .s'étonnait bien, 'PaI"fois, de 0es Ipradu nOln de Eon pèr-e, Désiré-Pa- tl'ques, où l'es autres enfa~ts n'atrice _ l1:arie- 'L atorne, lequel avait vaient pas Ic outume, et on lUI dem-an~ -é:t:é de son iViv.ant, Thn H1aréch~l réputé lJour son .a dresse à fer- dait: Quoi qu 'tu fais aJprès ma varer les c'hel\Taux et 'à 'c oupe'r :la que:u e des -poulain~. De l'a:vel?- ,de tous le.s che~ Et le petit Eloi répondait, très pay.s.ans, IqUl s'y ' c()nnalSsen~, pardl, grave: aussi bien 'q ue les bourgeoIs et le.s _ J'prends de l'instruction. notaires, J acqu\es-E10i Latorne ét.~'lt Au bout de quelques années de ces un horœnf! très ,sarvant etplu s hablle études intermittentes et spéciales, en son art qu 'nlwun des «sérugiens» J a0ques-E'10i Latorne lacquit la condu pays. Non qu''Ïl eût fiait d'inuti- viction: Ique les vétérinaires ·et les les et brinantes ·étuldes, en que1Jque l11-éde!cinls, ,aiVec lien.1Jr:8- :d rüg.ule,s. ,et il eurs lointain :conège ou .d ans une uni:ver- phrases que 1Jersonne DIe compresité quelCOnlC'lUie, .cam/IDe t~n't d '·au- nait, n'étaient Ique des ânes ~âtés, tr'es; q 11 l. n ',en SùlÜ pas mloins· dem·eu - des faiseurs exploitant 1e pauvre r,és des iimbélcilles ou ~de-s ivr,.ognes. Inon'de.Et il s'éta:b lit rebouteux! Latorne ignorait le latin, le grec ,e t Il Iconquit très vite une certaine aUSSI le :f rançais; tout au Iplus, étant réputation qui Idevait aller ,granJdisgamin, 'avait.-il, là l'école 'communa- sant de jour en jour. C'était. du 're~ le Ides ,1'1 éli ll'et'be's , .a'Ppris là lire, à te, un bon garçon, qui n ~élp.a.il'gnalt écdre, à compte-r, - de Iquoi, lé!- '· al1~ -pas sa ;peine et ne réclamait rien aux ~eurs, il ne lui ,é tait resté que ·d'im-
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rpa uv.res ~eJ?-s qu'il guéri.ssait gratis. de poitrine, une fièvre typhoïde il .. , 9a~ Il guerlss,a it - il n'y av,a it :p as refus.ait, disant: Mon gâs, les j,anlhes, 'les bras, é a d~re le çontraire - m.alg'r: 1es médemns qUI pa-rlaient de -lui en -haulri- les « factures» les « lusquations « sant les épaules et Iqui n "en lais-saient hl1?-t qu'on voudra... mais ' 'pour ·c~ pas moins mourir leurs ma:laide-s ' g,UI es~. de l'in~érieur !dlldedans, non t?u~efois sans .arvoir, au pré~.1a J, connaIssons -poJnt ces mécani:quesl;>l~, vl~de leurs bourses, - il guéris- l~... V,a-squéri Iles !em pirique:s ldle" la saIt ~,etes let gens iIlJ<lliffél~emment! VIlle. On Œta de lui -des 'c ures merveilleuIl appe.]ait ainsi les m"édecins as~s q.ui lui valurent du res-pe'ct et le vec un 'déd.ain Ib on enfant et 8ans~ aitItr'e d.e monsieur. greur. ,~1.' Eloi Latorne acheta ,d'abord U~ jour1 J~Ic;ques Latorne guérit un chev,al, car ,s on mét~er et S'on re- un ·rwhe fermIer ·q ue les m'éde:cins nom exrgea~ent de liOngues courses mprès .1 'avoir inut11em,ent :tOrturé et Ide Lointains déplacements. Puis, peIlJdant une ,s emaine - avaie'n t 'conle cherval ne suffisant ,plus, il · en a- damné. Il s'alg issait rd 'une fracture chet~ un second, llJuis un€ carriole grave -de la ja,mlbe. Le re-bouteux ' a:et, Iflna~eme:r;t, -qn tillb ury, ainsi. que près une inspection r,aiPide, n'hé~ita les ,V1ralS m'edeClns de la ville, les- pas. 1'1 env~l()lppa de ling-es 'e t ,de :flaquels commencèrent de s'indig·n er nelles la Ja'm be malade, 'horrîble,pour de bon. On le voy.ait, dans la ment g'onflée, assujettit solidement, camlpagne, la tête coiffé'e d'une cas- au~our de ee ibandaJge, une cord.'e de quette plate, Ile do,s ehaudement éOU- puIts, attela sut' :la. cotde six vigouvert ?'une 'p eau de loup, 'Conduire reux p~al'llards, 'qUl au ·c ommandesa vOlture ave-c bOIllhOTnie,s 'arrêter ment de: « -é! rÏ!sS'e! hé! hisse! »' ti,~a;I}s J.es fer.mes, dans les villrnges, {)Ù rèrent sur la 'c orde de toute-s leurs 1., etaIt, ra-re qu'il n'y eût nas une f?r-ees, au risque d '~artèJ.er le paJanl1be a remettre, un épa'rvin à soi- tIent, ou tout au mOlns de lui rom'g'ner. Et ·c '"é taient. tout le long de la pre l~ jambe définitivement: Chose ~'oute, des s'alutations et des bon- lpvraisemblatb'le, il arriva que- La Jours empressés~ Janlhe . J?-e se romrpit -p~s, et 'q ue les - Quen t .. 'C'est-y vous m 'sieu os re!plTL'\ ent -leur pOSItIon n;:ttur'elle. Latorne! B'üujou, m"sien Lato'r ne! 'Cette' cure 'eut un retentisSelll'ent ' --:- Bouj~u, mon gâs, boujou! Eh rp~'()Idigie:ux; les journaux .]a; célébrè1e 1 et -ta vache ~ l - V'ous "êtes ben honnête, m 's-ieu rent, et le nom de ,L atorne ,.connut la Lato-rne ... a va, a va tout là fait ben. gloire. H'é las! !Cette gloi,r.e devait lui ~tre,fa'talle. Furie~, les méldecins se - Et le ibras au rpère Poivret ~ ~ Il n'y pœraît quasiment pas ... llguerent. contre l 'lm'prUldent 'q:u i se A .c m,a tin, y .gaulait ses 'Pom'm es a- pernlettalt de r.amasser leurs blessés; ils le dénoncèrent au pa-rquet vec !... Et' ferm·e, co.r! . et le IPaUVDe ·L atorne, sunpris en fla~ X Les àlf faires Inarehaient au mieux' gr.ant dél,it ,de -guérison iH·étga-le, fut la clientèle s 'aulg mentait; on venait cOll'da-mne la deux cents francs dlaJe COll'su1lter de très loin, ·pou.r toutes m'e ude! -. I~s sont ja]ç~x, les empiriques, s'orte-s de lnala,dies. ·~1ais il était s~rnpu'le~ et, ?lad·est.e; ~quan!d on se ,d'lt-.ll, en man'ler'e de consolation. Et 11 retQwrn~ 'à Sie~ brÇls, à ~e~ 1 envoyaIt 'q uerIr 'Pour uue fllL"ritQU
168 jambes, à sès bêtes, ayant une plus ha n te idée de oses talents. Dès lors, 00 fut une guerre aoharnée contre l'e rebouteux, q.ui, se voyant traqué de toutes parts, accablé ·p ar l~ con~amnat!on~, menacé d~ la 'Pnson, al'mta mIeUX renoncer a son méHer. BT,arveml8nt il rubanrlonna sa casquette plate, sa !}'Je,a u de lou(p, Bon tfl!bury, ses ohev:a ux, et se .lllit à cultiver un petit 'lopin d.e terre .acquis sur ses ooono-mies. Mais . J a~u:es-,Eloi Latorne était tri sté. Il IdtWérissait là rvue Id 'œil. Au bout d'un an, ill avait maigri de 'quarante livre·s. X Un matin qu'il binait son ·c hamp, l'ancien rebouteux vit venir à 1ui un monsieur très ~lé,g:ant, lequel, se déC011fVrant a.v'ec politess'e, demanda: - MonS'iieur Latome, s'il vous plaît? Du coin Ide ,1'œil, avec méfiance, LatOTIle rega'r da le monsieur, écrasa sous son s'aibot une motte de terre, piqua S·3j :bêche dans le siHon. - Monsi'eur LatoT·ne que vous delllan'dlezT interroge:a-t-il... jC ' est ben 11. Latorne' - Oui, lui-m"ême. - Qué qu' vous l ui -v'lez? - Je voutlrais lui parler pour un eas utgent... - 'E h ben, c'est rué qu'est Latorne, na! .Le monsieur vivem'e nt ,débite: - A1h! m'Onsteur La·t orne... je '\TrOlls ten prie, veri'ez :vite ruvoo m'Oi, à la. rprêfecture. - J'ai une voiture, ià tout !près, sur la route ... Voiei... c'eSt ·ruf1freux ... Le préfoet s "est cassé la j.a~e, il y a quinze jour.s. ,E t les méde(:nns n'ont -pas pu la lui. remettre ... Audourd 'hui, c€ matin mêm,e, ils ont e.u une consTIItation très longu.e ... Ils étaient six ... Et ils ont :dé~idé qu'il n'y a;vait qu'un moyen de sauvoer Je -préfet, c'étaH de lui cou-
per la jambe L. IM'onsi,enr Latorne, tOoUlPer la jambe du rpréftet! C'est ,abominaible, ce'la ne s·e peut pas ... Une f8mme, ides enfants dans l,es larmes! :mt le ministre qui est le beau-frère du préfet 1... Alors nous ,avons pensé à vous... Vous avez une grande réputation ... Vous avez fait ides cures inouï·es ... Il faut que vous veniez, que _vous 'Voyiez 1... Beut-être tr.ouverezvous un moyen... Oh! monsieur Latorne, nous aiVons confiance eu vous ... Venez vite, je vous ·e n prie ... L'e pré.fet, pens·ez donc! .E t quelle g'loire 'p our vous! CiIllQ ~ents francs, 'estce assez î .... Non.... Eh bien, IniUe francs. Le monsieur se tut. 'Le paysan , le considérait .d 'un œil brirlé -par la · ma.Jice, en ricanant. - IDh bien! m'()n~ur Latorne 7 - Caus'ez, caus'ez, mon bon mons.ieur, grinç-a i1e rebouteux, causez toujours·... Je vous écoute! - Mais enfin, m'o nsieur L~torne, venez-lvou.s ~ Latorne rp.os:a un doigt sur son œil o-auche ~ - T·'nez, l' '.g·a rdez mon œil, !pour · voir si je viens, hé! sata'll"é fameur! Le monsieur était ahuri. - Comment1 Que si,gnirfie~ s'écria-t-il. Monsieur Latorne, voyons, monsieur Latorne 1 - J '·Vlons 1C0nnaisi ben, allez 1.. .. Vous v 'nez de l 'part des empiriques, pour moe faire :de la m·isèr:e, pour me faire COUlper l 'cou, peut-être oon 1... Ouais! ouais! Mais vous n'-m 'aUra'p erez point, ni les em'Piriques itout. ... J'vous 'eonnais 1.... 0 'est-y :point vous qui m'avez conrlamné; seulement? - 'NIais monsieur Latorne, vous vous trompez, surro>liajt le monsieur. ' .. Je vous juve ... le préfet... une fa· nülle en larmes ... une jambe coupée! ...La voiture 'e-s t là... je vous en prie! - Vous êtes ben rô... ben :fô....
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c :est poS'si·ble ... M,ais j 'suis 'Cor moins ta~e. A'battez l'arb-re, la' ten"e glisse: bete qUie vous ... J 'vous dis que vous ]a montagne n'est rpIus qu'un squen 'm 'attraUlP'e rez point, ~on:clut La- lette r'Ocheux. Sque},ette pitoy.ahle et torne ,qui tourna le :dos au monsieur qui périt à 'Son tour! La geiée l'efet se mit à ,bêcher la terre, fle.gmati~ frite, la tour:m'enue l'ébranle, le torquement , r ent en roul'e les déhris. Aux preLe mon.sieur s'éloigna, .compre- miers feux de l'été, tout est ar~d'e llant qu'il serait impossibl'e de con- brûlé" mort. L'hom·m'e, en tuant 1'ar~ vaincre l "entêté bonhomm·e. Celui--ci b:-',e, tue la Ve'r re et, tpwrtant, se ' suile rega:vda maTcher dans les cu1t.u- c'd 'e. reset, quand il eut dispa'ru derriè~ Que de contrées j.aJdis fécondes une haiB qui déwalait vers la route, \'o·uées ainsi là la sé'ooeresse, à la faLator'll'e cria: :nine, aux ép1démies, à l 'a.bandon ! - Hé! ma.lin, va!... Gros malin! Puis il ,c roisa les bras sur la bê- J'~n Algérie, ,en Tunisie des, cités ont disparu, pa'rce que }es Àra:bes déboiehe. en souriant. ::iaient au hasard la üam'Pagne' et les ••• ,'" ollines. Un voyageur clairvoyant :,: 'écriait, en revenant d'Algérie: Le déboisement du sol C'est le commeree des cannes qui , ' ~ ra la ruine de' cette belle eontrée. » . La question du déboisement e.st 'l'our un pa1quet de cannes qu'il venune dE' 'C'el1es qui préoccupent, en ce J ait que1ques eentimes, l'Araib e monlent, les savants ·e t les aJdm,inis- : rauchait partout les 'fej,ets les plus trateuTS. Ils s'efforcent de faire droits: auj/hud 'hui, le gouvernep.art~~ger leurs ,préoccupations, rpar' ~lent français tâlChe de reconstituer hcuherement au monde des écoles : 'ancienne forêt d'oliviers. qui constituera la patri'e de ïdem·a in. Sauvons l'arbre. La forêt fut le Par néce.ssité, l "homme a dû {l'é- premier asile où s'ahrita l 'humanifricher ja'dis sans merci. Voici m,ain- té. Elle reste la reS'SOUDce du tr.ate:nant que la nécessité le contraint à \~ aiHeur et ]e réconfortant du civire/boiser de son Inieux. lisé. La for€t, c'est le régulateur .du - Quel] es nouve.Hes d:e la teTre ~ chaud et du froid, du sec et die l 'hu' - Mauvaises. La terre se -dessèmide . .on a noté que la différence de che. température entre le sol ile la forêt Ainsi s'e résume le dia:gno,stic de et,le ,so'1 de la,plaine. nUe s'élèVle par- Î outes les Fa.cultés. Là-dessus méfOIS a 8 degres cenhgrades. Un cou- ~ {.'orologistes, géologues astron~,mes rant d'air chaud "Vient de 'Ia plaine physiciens, hygiénistes,' sont pleine~ ' . sa t pa.sse sous b OIS: emperature s'a-, ment d'accnrd. baisse, la vapel1r d'eau se concentr'8. Certes, le dang,e r n'est pas immiLa pluie bienfaisante est wbsorbée nent. Mais nos arrière-neveux audoucem1ent 'par Ia terre feutrée de ront peut-être à en souffrir terribJemou'sses et de feuilles mortes. Elle ment. Ils nous devront ... ce manque renouv·elle la force vive ides ruis- d 'üm,b rage. seaux; ·eJ1e r,af:r.aÎchit ] 'étendue· BIle D,e puis quelques sjèc'les, 'a."ve-c une arrose au loin la campagne. ' iill'prudente barbarie, l "hommie ne . Ce s'ont ,les racines Ides arbres qui cesse pas d'atta1quer à c.oups de ha." fl~ent ;sur les ~ntes la terre v~gé- dhes l'a.·rma.·ture vêgéta.}e du. sol. ,i
161 duit la neilgte ,e n fusion Ù!e'Slceoo dans d'alarm·e ,a été 'Poussé. Les autres la vallée, rélgulièrement. Quan1d les ,paYis finiDOOlt 'pa,r s'-évMlouk. Il ,est arbres ont été enlevés, cette eau lmlpossib'le de ne pas ,attrÏ!buer au gtliS'se sur des pentes 19'elées 'et se 'déboisem'e nt la 'plupart des «dérè- préci'Pite. L "actÎ'on régulatr.ice des al"bres s.e glements climatériques » que l'on sif.ait sentir ,s ur l'air aussi bien que gna1e de toutes parts'. Un arbre, - il faut ~e répéte'r aux sur l'eau. Le.s plus' récentes obserenf8JIlts jusqu'à ce 'qu 'Hs l'aient vations de clim'atolÜ!gie en f.ont foi. 'com-pris, - est une sOTte Ide' rés·er- Les forêts a;baiss,e nt la tem'Péra. l1're voir ,aJdlmil'alblffill'ent organisé. Son moyenne du sol d'envir,on 1 1/200detronc, ses !b ranooes:, ses rameaux, gré centigrade, à la ·s urface. A 1 25 ses Ifeuil1es retiennent de 29 à 46 de 'profondeur, 1':a;b ais s;ement de la température ·e st encore environ ' ,% Ide 1"ea,u qui tombe du ciel. 'Aj,outez que ce rés,e rvoir est un d'un degré. Or, les hYigiéni!stes· saa'bri. Directement et jJ1ldireotem'ent, vent combien C'ette alc.tion réf.rigéil aoc'omp'lit son Œuvre 'sa:l utaire. rante est bien\f aisante dans, ~es étés la canÎ-Sous les 3:1"1>1"e8" la T.rudiation s'Olaire où, comme en celui die 1906, cule ,e st . extrêmement r1igoureus:e, ne parvient plus à épuis·e r ,le ,SoL LP,endant ,q ue ~e tr:av.ail protecteur Des contr€'€'s ,entière.s p.euvent être s'opère là la surface, un tralVail ré- ainsi ·sau'Vé1es cl 'une êpitdémle. Et gulateur 18'oIpère :au-tdeslsous. Délicat rien ne 'su'Pp'lée à cette aiction des m.a is Tabuste, }le- réseau des ral(~ines forêts. Enfin,' personne n'igno,re. que, 'empêche l.a circulation tr.OIp rapide de l'eau. On s:ait à Iquel1e 'Pro[.ondeur ,po'u r rem:plac'er la houille noire, on ces rrucines pénètrent et s'enchevê- doit re'courir non seulem'ent à la trent. Elles form ent une sorte de houille b~a.n~he, mails, à la houille verte». La houille veTte, c'est la mystériellsle ,f orêt ,S'outerrainl€. force motrice hydr:aulique de,s ,Quallld l'a:ribre .m eurt Ide vieillesse, les trous qu ',elUes lais:s1ent per- cours d'eau non navigables ni flotmettent à -l'eau de ,s'intfÎ'ltr,er ,ais!é- trubles ». Re.ssüurce impo'rtante dans noire patrim.oine na tionaJ ! C "est m'ent et .de séJourner. ·0 'est ainsi que les bois· rhythment vraiment le cas de dire- qu'on ne de la façon la plus sage 1e cour~s des doit pas la laisser se tarir. lEn attaruisseaux, des rivières, des fiemes. quallllt l'ariITtatUire v,éJgéta.le du ,sol, on Supprimez les bois. .Les: crues brus- arrête rra pro'ductiorn de la houille que.s, le's torrents déchaînés', les vas- verte et -le soI lui-m,ême est menates inonldatiO'ns. se multiplient. On y cé.La ' houille hl anche TI 'est pas voit disparaître rpaDf.ois dies villwges tout entiers. On y voit d'aihor'd s'a- moins atteinte -par le Idlélboisement. bîme.r ,c'e ,qui r'e stait d'aribres is.oŒ:é-s. A mesure qu-e les pro;priétaires de V:oilà, si l'on tpeut IpalJ.--leT ains,i, le troupe,alL"'C, les cu'ltivateur,s et les iudustrie'ls ont étendu les 'déforescirc~tl'/,ts de ~'a. ,dénuid ation. Illldiquons- en'Co're un ser:vice ren- tations »,on a ;pU 'ConstatJer le retc.u'! gla'c iers eui'orpéens. Or, les gladu par les aribr.e's, en c~t ordre ,de des cje-rs constituent la. réserve de ce1tte ohoses. La neige IfonJdI beaucoup blanche, de cette « eau de fumoins vite dans· 'les hois ·que sur un houllile sion» qui, grâce a:u x ,prog.ràs de terrain iC1éhoisé. L'im,b ibition du sol S'y fait aV·E?G 'len..teur, L'el;l.u que pro- l 'jnldu·strie 'éle:0trique, grâ0e aux fa~En FranlCe, en Angleterr·e., le cri
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cHités de tranSllo'rt .de l'énel,gie à , vail iholl'Û're s,on heureux 'Dosse8seur. distance, ;prête un concours si m·er- EUe ne doit point eX!citer la jalousie, veilleux à la tCivilisation. La seienJc,e mais .bien p1utôt s·er;vir d'exemple et démontre aux inJdustrie1s que, dans Id' encouragement. Le mal de 'l ';élnoles heux de ea;pia'Ûon de la houille que actuelle VlÏ:ent d'un Bce de réblarnldhe" il f,a ut cons·erlVer 'Ou créer -partition. Il faut songer qu'un mildes forêts de protectron. Les indus- liard rpermettrait de d'onner vinqt triels écoüteront un peu la science: mille fTan'Cs à 50,000 famiHes et' à mettre dans l'aisance 2'50,000 peri'ls lui do,ilVent tant! sonnes. Les rfinanciers am-é'rioains, ••••• qui possèdent ense,m bJle 35 milliards 'Pourraient, avec la moitié de leu: Argent et Bonheur fortune, doter de vingt mille francs 875.000 familles' et ,f.ai:r.e une petite L'ar;g ent fait il 'le bonheur? aisalllCe à quatre 'millions 375 mille Non, r-é'Q,o ndent or.di-nairemem -les personnes. g'ens qui ;possèd'ent; oui, disent presCes c~louls ne justifient ;pa.s la que touj-ours ceux .q ui sont dépour- guerre au crupita:l; maiS' ils l 'e~li vus. quent .p our un monde qui ne croit De fait, si .l'aflgent ne fiait pas le pa.s aux com,pensations··· Ide l'autre bonheur, il y contribue dans .une lar- vie et aux riooess8's; éternel'1es. Sur ge mesure .. Les riches· Inalheureux l'e la te.r,re~ et :pOUr la terre seule, il sont par leur ;faute, à <Jause de leur .f aut de 'l 'or. inconduite, die leurs a,b us et de :Jeur • .• • v ,manqu~ de soumis's ion à la volonté divine. Les Etrennes da Petit Georges Un vieux dicton suédois 'dit: Là où l'arg;ent se niche il y a un dialb.le; Dans ,SO'l1- petit lit hl IlŒl'C, i'enlfant s'était là où l'a:rlgernt manqlue il y a deux assoupi. diaily].es'. « SOIU'S !!Jal tdJemi clarté que jetait dis'Crète.M ettons tout au plus mal et SlllP- ment unie ·lampe iV'Ohlée, sa pa,lliVTe figUll'e posons que, d'ans deux famines voi- amaigifie ifadlSait à [peine 1l1ne fache jaunâtre sines, 1'UOO ûche, l"autre paUNre~ il ,SlUl' les draJps. ne sa ipoitr.ine enfiêVTée s'éu~ respir·a Uon rapid'e .et lnéga[e; y a mala'die, les soucis', Il 'infiidélité et cblllPpait ce a!élg:er ibI."Uit trO'Ulblait seul I.e sileuce de la discorde. JJ restera :pourtant en- l'apipurtement '3ivec 'celud 00: .baJ'a ncier die la tr·e e1les toute la différence qu'a-p'" pemiluJe et le ;pétiUement des bll'c hes qui porte la fain~, l 'horrible faim pour !l'oU'geoyai.ent d'ans ~'âtre. Au .mll,jeU' die la pièce, <:tant .J'ameublement ceux qui n'ont !pas de reS'so,u rees· et ne saJV'ent pias g'agner. La rfeo.nme et oConlfo['talblle, maiS' 's'aJns luxe, Tévélait l'inférieurl' 'bOiThI1geois, lies parents demeuraient imles enfants· du Tiche rpourront enco.re mo'biles et m'uets. L'a!P(pJ'oclhe die ~a mort les s'ai0corld er soulagements et aNoir étI'18ignait, les parruy,sait, 'c omme sil des Jiens assistan1c·e dans leurs maladies. invisi.'bles et iD1JllJU'ajbles Œes eussent ensffi'l'és. Emfin, lia mère, ,c1J'tIIIl et1fort !pénible 'de pOTSi donle. 'l 'argent est un mauvais maître c'elS't Uill :ibotll ISle:rv,ite lùr , ,et 'les teur pliant :sous ~e faix, ,s ecou'a cette tOir'Peur laiS, mUll'IDUl'wnt:: iho'mmes ont pa,r faitement rai8'on de pal'- unJegeste 'Crois, qu"ïl 'd oit ... chercher à en gagner. Te plus possi Le rpère, ,s ans !parler, inclltna aJfrfil'Ulativeble, à la condition !Cle 1'obtenir ;par ment sa têt'e g'.l'is'e. Et taus d'eUlX, (!.proUlVant des voies honnêtes. La fortune a~ le aésh' die 's 'isoler, s'éloignèrent encore du quise ij)·a r Id'e 'longues années: de tra~ Ut, ga:gn:ant la 'cllemmée il vas 1(l;élioots, .mail1
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162 gn.~ ~eul'.s pant()utfles qmi trôlaierut ,le t~is
silencieusement. Alors ils se regarcdèl'~m,t et, mutiueHement, dlaln s ŒeurS' yeulX Us vi,rent des iJ.wmes. . La mère baissa l'a. tête; ses plffilil's glis,sèrent, rougis pail' le reflet du leu q11i en faisait -des .gouttes de s·a ng. _ ~{on ipauvre petit .. , exhal'a-t-e}le si baiS que ,s on maTi Ill! devdna !plutôt qu'il ne Œ'entell'dH. 11 Il ui ipl,it les mMns, Œès sem'a 'd!'ulll.e pression ruffectlleuse: _ Voyons, tout espoh' n'est pas encore !perdu ... EUe secO'UlR la tête: - 11 faJUd!rait un mil'ade 'P()UIl' le sauIVer .. , _ Le médtecin ne l'a pas tout à tait condrumné, .. au contraire ... il ne ,s 'est pas prononcé,. , _ O'esl'-à-d,Lre ,q u'il a es's ayé ·d e noms tmmper ... Et la mère, '3JV€IC 1lŒl besoin '<l'e tout savoir, insista, soupçonmoose. - Il ne t'a rien dit en pa:rticuŒier? _ Rien tdl' irnqrl.1tétant, je te le jUll'e. - Enifin! ns se tUTent, pruds la. mèl'e reprit: _ Allibert va· bientôt revenir ŒU ministère . .. __ Oui, û'est ,s on heulI.'e. .. ia est même .f!n il'eta'lxl... 'ce qui me ,S11],lj)Nmd, car il n'y a pas !plus tpon<CtJ\.1el qi\.1e lui, SUil'tO'Ut depl\1is que Geooges est malrude .. , . _ Il ·a ime t3Jllt son frère!... .Ma.lS le voici. En eflfet, ,la 'Porte s'ouvr.irt; ruvec '<l~ind'inies !précautions, et un jeurne hQmme de 'Vingtcinq ans en:vi~ entr,a . 0'éta1t l'aîné, longtemps 1''UJIl1q111e, celui SULl.' qu;i s'·é taient cOlllcentrées toutes :les fatCu[tJés 'a'fifectives des 'PRirents. Pend'am.t quinze ans, M.et Mme Ronldlelot espérèrent n'·a:voill' q11e 111i. Leur vie s'rur!rangeait 'bdl€n ainsi, et 'l'·aveD.lir 3lPPaTaissait ~a'lme pOUl' eux, briŒIlB.nt !pOOl' leur fils. NoP. qU",Hs rêvlasS1ent die le diri,g er -Vel'S um·e ca:Il'ière de gloire; ns estimaient, non sans Ta.1,son d"RiHe'Uil's, qœ les hommes heUireux SO'I1t, comme les IH~uples, œmx qui n'OIIlt pa.s d"hisif;-olÎ!re.
Et ces braves gens vO'U~'aient qeu,r Ws heurreux - là Iteuil.' mamière. ,SRIllS grande instnllCtion eux-mêmes, ils teull!ient à ce que le jeun'e homme 'etH IUn ddp(l.ôme: il :s er.ait lb a'che'lier; ensuite on en fer,a it un fOn!ctionnalTe 11.1'11 empŒo-y.ê die l'Etat. Mbert ~taJl.t enCO'l'e ~ 'ber:eealUi qUle son :sort se trouvait ains,i T~lé d'une ,fa,çoo a,bs()}'lw. A peine laissait-
à s<a pl,éf,ffi'elloce - ou à ~'31 dtesftnêe - Je el10ix du ministèl'1e {)ù il aJ\.1.rait sou rOllld de cuir. Autre point ineXlplo'r alb lement :fixé: Alh ~rt, quiaml"ait le dr()it d'être ddilfitCile, €!pousera.it une jeurnle !fiUe ,b ien dlOtoo, 'Ollie oopheline de (p'l.'Mérence, rufin ·d 'avoir sa femme hien à lud et die Œ 'a f()(l"mer à son ,?oftt c1',rup,r ès les conseils die sa mère; a:iufluence <l'une aJ\lJtre lbeTIe-maman '<lIRD:S le }eUiIle ména,g.e ipO'Ulvait être néf'aste; Mme RO'ndelot l'a:f f.irmait elle-même sans la moindTe ,"oule. AlUiSsiL entenJdait-e!lle ,s e clla:r.ger plus ta!l'd de dlénioeber !p'O!Ull" son .!fils l'oiseau. l'all'e que ses 'rêves l,ni· Id'estina,i'e nt. En lalttenidlRlllt, AlbeI't gralI1l(llssait, allaH RU ly-coo, se mQntr-adtst1.1ld!ieuiX, intelUgent el' {loux. La 'pTemièl'le PRII.,tdle dru: prQlgrrumme tl'aiCé s 'accompliss,a it à meIl'veil:le. Les ~poux Rond!elot ne reuoClO'D..traient I(}:a'll's Œ'existence (fUie dies motif,s die ·satisf'aiCtion. Lerur coonmer~e prosp'éralt - ils étaient ,biljoutiIerS; c'ÙIa~q'l1e Hllm~ -teuir rpel'iiJe fortmlIlle s'arrondissnit, l'époque 'alPproclhait tout d!QlulceIDent oil Allbel't, enfin « emPloyé .dI3JllS un minist~e», 1{. et Mme Ron'd:elo,t se 1'eUreradentdes :lffruÏ'r es', ,CIerla:Ïn!s Ùi€ !pouvoir 'VivTe de leurs vetites !rentes et d:'{rt,aJbUr comlvenalb lemoot Oil
l e l11l'
fi~s.
Ma,i s cel!ui-cialccOlm(Itl,i ss'a nt sa. qu~nzièID'e :llLnée, Mme Ronr d~lof e'Ut UII1e s'Ull'lPrise qm! dnt CO'l1Ureca'l-rer -les< projets en voie d'exérution. A l'·a utomne su~'Vant, Albert, qud rommençalÏt s'a, lih'é.tociqu,e, awrit qum r3lVllit un !petit fr~e. Présagé sans enthoulShLs>me, ~e Mbê fut ('epell1danl' aI0cru;eID.li ,a:vec joie, S·a: venue raj eunissait les êpoux, et A!lbert, loin c1:'~o.u yer la moindre ja;lorusie, têmoigna a'Uieontl'ajr.e une allfection tante ;partieu~ière f1J\.1. n o'Ulveau :venf\l, ·qud le 'Pa,ya tde retO'Uil' d~s pu'iŒ suit eXJPll'Î'IDer ses sentûlnents. > Des RO!Illdelot 'cOlIllstatm-ent'qums avaient !1 ~sez die 'Cœt1lr !p()!11T aimer deux enf,a nts. Du l'pste, lenT COOlmerce produisant tou~o1trs de iolis bênMices. IDs estimaient que le sort ne lpsa,v ait 'Pas tra:hÎ's. ' Too,t continll.1Ja III mal'looer à soo(hadt jusCJu?aml jourr où, :ayant tIl"()!1lv'~ une occrus-ion :l vanta,gense de céder le'tlll' foiDdrs, Hs vinrent !"inst'aÜer. ]}O'1.U' 'VLvre de 1eurrs renies, au f1,euxième ét3Jge d'UD immeuble modleste, mais !bien tenU!. Oe flU,t dP·aIbord au 's'Odet d' A~Jbert qu'ilS ~'inq'ud·êtèl'ent. 'POUT une rumourette - les Rond~lot employaient ce terme. qu'Hs jUp'eaient sffiÙ convema'ble. ., Au -dernier étage de la mMSOll' qu.'Ms ha-
bitaient, ~Orgea:it U!lle veuv-e 1ffunt ~,a fille 'M8ir·g.uerite, modiste, rue de l'a p.aix, augmentait S()U salaire en foaisan t des ooav-ea;ux à son 'oolIld>te PO'Ul' les voisines. La .concierge ,l a ;r'1ecommanda en termes .chraleureux à Mme Rondelot ,qui, satiSifaite du tr.aJVail de la jeune fille, l"aJccueiJUt ~v·ec une amicale cond·e s'centdalllce. ·Marguerite, gra'Cieuse et douce, se fit un premier . 'a mi danlS ~·a maison en ~a personne du petit Georges qrui, naïvement, 1:a trouvait belle et ,suJbissaJÎf ,s on cJharme. Malheureusement, Albert éprouva le même lJ,)hênomooe, mais sans en rien -<Ure. Il fallut la vi-gilance à toute ~euve rdIe Mme Rondelot pour deviner. le secret dm, j'e une homme. EI,l e fit part d'e ses sO'UlPçons à lSon mari. - Baste! fit .celui...ci, les bearux yeux d'une modiste n'ornt jamais fait de mal â. !personne! Albert est jeune ... ne t'1nquiète [l'8lS, .. 10 epend an f, .M. Roudelot se trOIDIpait. Son fils Mait sérieusement êpris et Marguerite ·éta:it sage. Aussi, un beau jOOil', ,f it-iLpart ases ;parents de ses projets matrimoniaJUx. Mme Rondelot me put rlWrimer un· violent aœès de colère. Une oulVrière -sans ,le SQU, sa bru! Et pour ce beau mari'a ge·, ils auraient travaiJ1é, ~conomi,sê vendant ,v'in:g.t-ci,nrq ans! Ah! nnn! NruUe insioatarn'Ce ne put la iflécih lr. Albert se résigna sans xenOllicer à son 'a.mour, mais ne' revit !D'lUIS ,Marguerite chez ses parents. Seul, le !petit Georges ,pail'lait encore d'elle et sa mère le faisailt taire, ·a:vec d·e gros yeux, quand! son frère était ,là. Bientôt, d'aiUeUlr.s, Ja pTéoccupation d·e s ~arenfs ohangea ,d'o.bjectlif. A la suite !d'une inSignifiante rougeole, Georges, sorti trop tôt. futattednt d'une pleurésie. Et ,c e fu:t III son ohevet qu'on s'inquiéta, que le·~ ~armes furent retenues. Albert lui-même oru:bUait s·a· tristesse rd'a ns la douleuT de voir son jeune fl'ère mern'Rlcé plli~. cond'amn~. .. cet enfant !pOUl" lequel ii éprom'ait des tendresses pr esque paternelles. On était au 31 'déeembl·e. Le lendemain ~e petit Geo.1'ges recevrait sa,n s doute pourr la première fais d·e s étrennes et le fg rand frère se 'demaJ1JdJai't ce qu'il pou(rra.it 3.'PtPOrter à ]'en.f~mt malade pOUIl" égayer ses d:ern1el's jours. .. Il n'a.v'a it rien trouvé. ,Quand i~ l'entra, Georges parut s'éveiller, 'exnalant une plainte en guiiSe d'aa>'Pel. A·u ssitôt, frèTe et parents fu'r ent aruiprès de h:i. . Il essaya de sOUlrire, IDUl'mU'rant:
- Bonsoir, mon grand .. , - Bonsoir, !petit Ge()l'ges. " n Im e semble ·que tu vas mieux ... Tu ·a s bonne mine . .. -- -Oui, oui, je v'a,i s très bien ... Et le !petit Georges songeait que, ne dormant pas, il ava:it enterndu' ~es ten-rbles pal'ales chulC'hotées pal' ,s es !par.e nfs. - Dis donc, !petit Georges, 'r~rit ~"atnê, ·c 'est demain le 1er janvier... que veux-tu que je te :donne pour tes étrennes? - Ah! le jour de l'an? .. .fit Geol~ges, ~e jour de l'Ml . . . Eh ,biem, je voudî'ais un iPoli,chinelle, un grand... mais va me le cher,clher tout de suite. .. pO'U'l' que je joue' 'p'lu's : Jongtemps avec ... - Tou.t de su,i te? - Oui, t()'Utt de suite." - Eh ,b ien, j'y vais. Ef Albert S'emlPTessa d'obéir, heureux .œ.a,ocomplÎll' 'l,a volonté ·d 'un rIDOUTant, de ltli donner un peu ·d e joie avec un misérahle !pam.tin 'dOTé. '1\1[a1,s le petit Geo:l'ges la vaH une antre idée, car, 'a ussitôt que ~a 'Porte se :fut~refe]' mée derrière son frère, il ruppela ses parents: - Et ,V011lS', Iq,u"est-~e ,que' 'VO'UiS me donnerez? ,gimuUan~melltt ils diŒ'ent: - Tout ce Qu'e tu voooras, mon oo:éri! - Bien vrai? - Bien vrai. - Vous ne me r efuserez 'l'ien? O'est juré? - Mais o'IË. ' - De vrai ? ç. - De vrai. - Eh bien a.]oTs. ' . .Je veux Ma:rguerite! 'M me Rondre lot tressaHlit, rprête à lâ~her la 'b outeille die 'Potion dlOnt eHe ·v ersait une cllillerée. - Tu veuiX qu'elle vienne te voir? O'est vrai, elle 'd emande tOO30'llrS Ide tes nO'UvelIes à lIa bonne ... - Non pas ça, Je aa veurx .. , je veux qu' eUe soit ma sœull'. . - Tu ne sais 'Pas ce qlu e tu d-is. .. bégaya Mme ROll'd'elot. - Alors, ~'aissez-moi mouTir tramqltiUe ... il ne ,f.atUait 'Pas JUIl'eT! Et le petit Georges ferma les yeux. ,Qmand S'a mère lud présenta sa 'Potion, il la. refUlS'a obstinément. Angoissée, ,Mme Rondelot Clhercrha son mari dru regard; il avait di,spa!rm ' Cinq minutes après, hl 'l'eparai-ssait a'Vec M:a::r.':~uerite tout émue. .M. R()nd'e lot tenait ulDe des mains de la jeune ·f ille: sa femme sll!isit J'.autre, et tOllS deux la ipOlUssèrent ·vers GeOirges. .
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164 ~a dlonnon's! Le malade le.va les (paupières et s'a figllll.'e s'illumina '(je bonheur. A ,ce moment, Albert rentrait, bra.ndissant ·un :poliohinelle l~isse~ lant '(je paillettes; il s''RJ.'rêta interdit. - Viens vite! Jrui cria Georges au s's i fort qu'il iImf, viens ernroo'asser ma :sœur! HIes Tegard'a longuement to-U's deux., :puis murmura: - Quelles belles étrennes! Et il s'endoJ.·mit.
- TIens, la voiJ:à, nou:s te
Trois moÏ's IpliUS tard, AlIbel't épousait ,M arguerite et le iPetit Georg'es, que ~e bonlheur avait sans dorute miTa'0uleusement sauvé, étaif le garçon d'lho-nneur Il e iplus bruyant de la no-ce. . Marcel ROSNY,
••• La 'P ièce Fausse
'n'~T"l
,L e premier s·enrfiimeDJt 'qu:'.fu>;roUfV\a M. liapipe, a(près ruvoir l'êussi - ·ah!... entt:i'll! .• , - l i pus~pr sa pièce fI~ulSse, fut celud d'une jQj,e .. , Oh! malis ... d'une joie!, .. Lêlger (!OImme un 'diri.g ealble HiPl'ès Je sa~ -cra ffit'n t.el: JA,-ahez ·r oui!. •• fi ruv·ait, en, mœns -d'·um: ~~l~c(lnd'e. bo1lldli. j;ulS'qlTh',aThX plJUog inl3!C' ce8sible~ al r.itudles ùu conJten.t-ffil100It et, IDIain~ tt:"UUitlt. il pl::mruit. s11jperbement vainqulooil', (lau~ lme :f.lê1:idt'-é f~ r;n;amenrtJaJI e. De si 11 Huft, on laltme à reglaJl,<fer eD' bRIS. •" Les aéronaJUJtes tn.'oo'Vent, dit-on, UDlJe jOUJiJSsaince leX'qlUÏ'se à ,y:oor J.ru terre si loi'n" ~'es mailsons '81 8iPllarm€!S et Œes a.Ultl~S hooncrne8 si ridicu:les à fOl"Ce dlêtre si: 1pe'11its. M. La~ iPli{pe épfrOlUlva qlU,eI1q;ue chose dltl. même p1alsi'r 'à l'evirV1l"e ~e tem;ps 3iIl!g1OdiSS'ê où in arvaJt poSlS~dê l 'a pièce crimineMe, Oommentt arvadt..:ifl pu se }'aisser atfl'aper à cè .pO'illl't? Quel -esprtit mail fai,sant et ~Il'onl~ .que a!v.aLt su l'avell'g1I'ffi.', ilJud, ~e C.Ïll.'c on:spect, jur:;qu'à lui fajll'e ~ooher 'Ce p:1.'Ofd'ullt bo'n~ teU'X :dle l 'n. peœ.fiild!ie hl\llIIl,a ime?., Ii (l!V'3li t b~aru r€!P'3Jsser d!a.rrs· sa mlémoire 1xmlte son exliiSlteooe d~ semiaine.s prêoêdlentes, dU ne pa'VVenlait à se il't3we!ler ni où, nn quarrud, ni comment s''êtait ,pe'l'!Péltn·êe, à S'OOl' 'dialm, la f'r.aru.ide maJléf.ideUlse ... En rr-eV'anooe, ce cront i~ iSe SQUlven·a.irt par~ tfiaitemoott, -c'€ltadt idlu. Cli d~é(poUfVI3JDlte, cDl l'lUlrhlUlllluin, cri 'd'és~, qlU'i~ aJV1aüt pOfUssé en IdI@coUlVl18JllJt, un heruu IIDlaltiIn, (!ette vllpère noi:râilre, tJ3l[)ie SOOl'IH>.isecrnlent !P'aJlIDl:i' Œes Us de soen. pol"te-'m()(uurui,e, O'-êtadt un.~ dlgIllOil)le -rÛ'gnlUll'e d:e ploonb, marquée grotesqiUlement d'une ca:riMture
dJ't~MU.gie, ,ruux bO!\'fdls ba'VlMl'x , '~!1l' .comrbonm.' informe, aJU son ,dlêse~êl'1êm€lll't mat, que miMe dleuts SO'Uf.PçO'1lneUJSles 8lV1a1erut 'entamée p'rur~
tOfUrt., , Dès Œws, le Qall.'v-a,iT.e de .M . LalPdpe aJVlairt cOD1;mEmlcé. . • . Qrue de djémla'l'cfu~s ipOfUcr: se dléJbalJ.'lr'asser Ide ces v,Ï.D@t !sO'U!s .qui n'létaiemlt !pa'S même un sou!. •• Que de l'fUIses lilIiboo'ueUlsement oUlrtd!ie.s et tÛluti<miJ.\S, t1X)I1].jo1ll1S idléIjouiées!. •. ~u'e ldi'iaJfltiroo,ltis eSls'UlV:ês! QlUJe di'linoooe9 S'an~l8Jll tes, ilItteusemoot SlUlbi.es! ..• - Diites-ldlomlc, V1O'UIS, Il'lhom;me 'alUl palletot g:ro~!. .• - MIa/dlalIlle? " lfla1Isruit-jjl, d?run alÏl1' na,iif .•• - Ouli , oui!. .• 1C0000IID<e 51 V'011S êUez en ;jlgnOol~e que vOûl'e !PÏèlœ ~t en ploonlb. , , - - ,PlaIS lPoISstLble!!!... exdaJmarilt~ill, J)a~.ami Ide ~pet. - AIliLons! fairt:etS pa.s vO!trfe jllllg.{m1li!... et f .tIez plus vite que ça, 'Si rvO'UIS 'ne vOlllll,ez pRS que je VOUfS fiars:se pinlcer p3Jr ~'aJ {Pdl.Lce, çoo rmalli'n .• , Et <3:insi die fruMe .. . ,BeDiàlan t des m'ails .. . Druns n'~e qf\llal q1ll3ll'!Jler", ;Si tIlien, Iqrul'1à ;pl"rês:enlt, iJ. m'OIsadt Pluis lever fla tête, s':ilmia:glin:a'nlt qJllle to,'UIt le mOonld:e sav1a.it 13 chO:Se et 'qlUJe Je l-'egall'fd! SOUlPçonneu,x dies Sel"g:en'tls Jde !Viine péruétradtt jUlsqu.e dJamlS ses poech es •. , 'S'aThS cOIIlllPter Œoes 'a.ilgll'es 'l'f€IP'NlICh~s !(lie s.a f.emJme, qui ne 1In:3JIlfq:Uladit plas Idle ~1l.1li dca,n er, t-outes le.s fois qlUriŒ cr:,enJt;r1alirt; ·au 1o!g!1~: - Eh 'bd'en? .. L'a.s~tu en!oooo? HéO.:a s! .• , - Mes COIIDIlJIl:irrnell1ltS!... Mon's.i'eurr est très ,t o'I"t! , .. D1rre que j~ me sUlÎlS' IIDlrurjlée à ça! .. , - Bobonne .• , - Taisez~:VOOls, Monlgj!eucr:, IUn homme qui ga.sp]l!l'e sa :foo.'ltu,in e .en. Ipièces 11aUJS'ses ne 'doit :prus flaire de SlCènes à sa 'f~mlID.e! ..• , lM'ais, ce soœt-llà, !eU remitrant chez Jud, M . L3iPilpe Ise senrtJadit ~'âJme lilbé'r:ée de foute ,m'Mnte. .. ma'l1chlaJrt; 1'a tête JhniUlte . .. Il se sentait dJes enviies fœŒ~s <le seTIrl'lr il.'a mftJÎD à tO'us cres glartIiens de Œla paix!., . ~1'1l1e Da\pi{pe 'é'truit dlêsamnlée... Elllle joignli t les mruin'S em· UIIl' gelS'te 'a\dlmiJrla1Jltf: - V:rai, mon ch'êl-'i. .. Tu l'aIS Ifadi palSser? - .Te te ·eroliJs!. .. 11é{ponid1f~H ruvec une légitirrne fienté. - 'E t ·coimment t'y es~tu pll'.ilS? in-teITogea Œ'heulroo'Se femIne, dlC '1'3J même vo:ix careslSa:ute qu?·eHe aJV1ajt dJLt, 1'O'r.S die SOU m:ail':i'8Jge, 1e « 'o oli» 'détl.tn.irt:i/(. C',ét.aJit C'hlaltoiUd.'lIlIen.' 'au lbon enlèh~irt l'amolull'-pl'o/'pl'-ed'e M, LalPilPe.
.n
Tout Id:e sud ~e, .id !llla1I."l'R. rSoU'S sont ma1lJVla.iJs!» lUIÎ l'ev:Le.nt 'S'an'S' cesse - VodJl'à ... Je frui!Sais 1 COiIDme a <lit. Gam~ là la mêmoilJ.'e... O',est UID haiDCMemerut qui, obetJta à pro!pos d~ je ne sais pIl·UiS quoi .•. peu à (pOO" iflinurt ,pR:l' l'ui tOJ.'turel' l'âme.,. Je n'en pau.'ffiaJ:g jruma1s ... J'y perusa.is rou~ Et dJ.re qu'il n'a pas un instant pensé aux jO'U!l's. .. Donc, j'rêtads ailil:é iflA,netl' Idu côté de 'cVll'SléquenfCoes dlC son trait id,e génie!.,. ~i[\. foti:re aUJ paÎlll !d1:ét{>.iJees... Je pa!SsllÙs et .cette ;pa:u!Vll'le f,em:me!... si ma(Lhell1reUlSe! rapru&SUtiJs d'ev.3JDJt les beafUlX étallk·es ... . .. ql'UJi COOll{p.uaiJt 'SUl' ·c,ette pièce!... SIIlIl' la~ Beau.c'OfUlP die monJde.... Trû[) d'y~U4 ...• .q'uellll.e elUe a, Pl3T deSiSlUls ae maJl'Ich:é, l'oodu RI,en à iiadiJ.·e.... .Allws, j',a'VÜ.se une bonne q mnze ISJ{)rus!. . . femme qui 3JV'a it insrta1l:é, dlans un COilll', une 'O'eSlt pffillt...êiJl'\e la J.'uirn'e P-O'll11.' eillle ••• C'est méchante ta'b le boJ.ttoo'se... non, c'étruit une sth~emenrt La dJécejption.... le lCiIla;gl'in..•• , :purée!. •. des vieux gA,te:aux .moi.sis!. •. tout 1'emlba:lTas. .. q.ui s'Mi?., [e d'êseSlporul'L., cû'U'V€il'rts de POoulSSdêlre!.. . L'ef:f·et qlue ça ,M. LalPÎjpe a beau se !I.·efah'e à dui-même llaisadlt a'l.1IPcr:ès des autres bOoutiques!... Tu [lOS ll"aÏlSOnil1tement'S UlSités en P3Jl'eilJ. crus ••• pall ies!. .• Rien ne 1ud Tenld la paix. .. 11 se trouve bien - N atrurell1l:etlnenlt, eiJJle 'n e verud:ait rien? iJ.ruSlél'ahle, lui, ·Lajpii{pe, rentier COISSU... qul - Rien de rien!. .• A[@ors j lJlloi, je m'a\pn'a pŒus 'l'len à faire qu'à chaulflf.er ses l'ibUipll'{);qhe, Œ'aJir banhomme. Je m'·aJl'rête ..•. ma fismes. .. d'·a voh.· ainlsi c{)ul1~ sur UD!e ,E ill·e se ~ci(pitJe comme une .aiflajgnée qWi . doéSlhffi'irtée '(je ~a vie une perte i'nsi,gnifliarn.te ll"aJUl~iit lPas mangfé d·e(pIUiLs 'hlU:irt; Jours •. , pour hw... D:écild~meDlt, iiJ. s'est conduit ICO/mlme UJn p·af1-roqlUe1!. •• «MOIIl bon MOIllISieru'l", Ya'i encore l'len gagné 'E t, d'a.n.s ses iClalUlchecrnJaJl'lS, :LI voLt routes aud~'ihuri. ... Ert:renn.ez-iIIloi!. .. » Je pTenldls soœtes de 'vilai llles -choses ... ·un a k cOlm[J'Ri1isSI3.DJt: « ,p:auwe felilliIDJe! ... {j'H€ je ù'U/l. Ms ... rien 'Vendu a;ruj,oo:I."d'i})md!. .• Et, quand tl se réveille en su,r sauf, c'est pÛlWl.' :s"iruvecti'V'el' en termes C'hoIisjs ..• Vûyœ1s, q.u! est-lC,e que 'VIÛ'll/S arv·ez?.. Sil tu Q'avru~s 'r ue me iiad1'e }es honn-oo.r:s de S'a (!':lr081 bien que, le ~eDJdeIn:a:in, n'y benlR;nt meL!{!}1ite!. .• c''êtJa:irt; <1'U11 gon·dolant... M01, pilus, iŒ ,f,i.le s'amIS den dire, à l ia fo-ÎIJ.'e au je rfJ3liSlai:s le dlid.lfihoHe, po!Ul' ,a'Ulg1Il1enrteT soo pai,n d!'.~es ... :tl'emblÙlJI1t {~OIIDlIDe la. feuIiUe anxilét-ê. .. « Je 'Vous en IPrie!» qru!ehle rêpé~ à ,13 pelllSéIe de n'y ;plus l'etl"OUver la vl.e4ane m :al~ha~e •.. rtait. .. Je fliIl1:iJs parr C'hoo'sdor tron's oou qUiat!re Bonheur!. .. elle y êtrairt;! .. , dies :DIlUs vieux rest3JIlts de son 'assortiment'... - Pardhn, M.ad'ame,fit~il en ,l ' albol'ld.an t ID.lJle est sd cûnften:De de s"en dJêba'l'il'a,sser hUlillblennent. .. .est~ce .qltle' Mer... paIr el'~ q'lt,elI!le ne neg,all1(Î!e même p'alS 113. pièce q,ue l'lffi]iJ.'. .. jle ne 'V:OU:8 ammis paIS remis une je JlJui couùe 3Jvec illJIl,e Iml!lOleSlté tranqud1lJIe ..• !pi~.e f,ruUlSlS·e? .. D';aillll'8Uil'ts, 'dlam:s le coJn où 'ellle s''étruif mise, .L llI 'b onne f-emme eut' un Cl'Ii de joIe: N fMSla1Lt ll'oÏlr COlIDIIDe IdJan'S un f011'l'... E ·n e - AIb! e ·e&t; VOUIS, mOID bon MOoll'siooQ·! ... me l'enldi qumze s()'U!s, que .i',eruca;iss,e 3(l)1J.'èg a'es a/V'oiT lSolÏigneusecrnent recoilIllPtés ••• Et je Sii VOlUlS srruviez!.,. je n'atl palS dOi'm.1! ... « M'Oi non pllrus! •.. » isongea, M. La/piiPe. m'en iVais, CO!U/V'e rt de bênéd:Ictrom;.,. - EXicm.'SleZ-moi!.... drirt~ iIl tû'Ult haut. ..• - BIen jom!ê!,.. BlPiproo'V'a 'M me DalPipe, 'V:OUiS Is a"'w 'z... UlD~ dltrs.tTalCtiOon. qlThe je reqUJi l1'I,a it die t.oIUrt !SOD CŒfUcr:... Oe qlU:'e'lJle va ~retlte .•. V 'euirr:J,ez me redonner ma ma,w a·i en f.aire lUne tête, quand elile s'aiPeree.vra se lPiè:e ... En VOJ'Û1 une a.Ultl'IEL., que Sles vdiIlJgt SOUlS ne v.aŒenrt rien!... .AlI,E t, bi'en p.'lilllS joyeUlxqUIe Œa velilN·e, ill ,lJails,Ions, WellS d!tneT, mon g'Il'OO lorulP... 1m 'l'as iS,a tomber, 'UlDe seme'Uls'e torute neu:vle. {jut bie.n, g.ag.n:ê! ••. tin.ta joweulS'emenrt SUIt' la 'U31ble... et dans M'ais M. LaIPLpe - cih.ose oocr:lemse! - en son . âu:nJe!. , • Jean deS TOUREJJliEJrS. se met:1:Ja:nt à rfJrubne, ft pe!l1oo son eiIlJrnai:n. ••• P:l'IêOICJC'U!Pé, il1 ne I1Dl3ng,e qfl1!e !>OThl' ~'a f{)['1JIle, ~nJd, à peln2 :lUX prur~es .aiJIDra:b les de 'S·a trunm~ et s'artJth'e fmlallemenrt UlDe verte crneT~ Lecture en Famille curi-a11e de ,Mme Lajpijpe pour ruvoi'l" .rêpanJdu dl(} la S'aooe SlUr !lia. TIl3we ..• M. .P.UlD;a.iS VlÏe:ntt .de d,t om, iJl a J>1'ffi SOIn Id se lCû'UJC\he siJlelll('jeusement, et Ille paTthé; 'SudrvaJlllt <son 'h~bltUlde, il .dlê.p1Le 'S00l V1ieDJt /Pla's à s'enld()['IIDlcr:, ·•• jOUl'ual et il lEm fait lra J!ectul1'e à lhll!UJt'e voix IMraa!gnj fOtUls ses ef.fû'Dbs, Œ la !I.~'exio.n de à Son é(porruse, rpep'danlt que ,sa rfi.:Ue, Herl''illiMme LavÏlPe: « Oe qu~eme Vl3. en fa.iTe une nde, é1midlie ISOm. \pioalDû et que la bonne l'e~ tête, quom(cl .elll.e S'I3\pe11cevl"a qUJe ses vdngt priÎls'e Les ci:l·arussette,s .ŒU maûtbl'>e 'd e cêalllS.
166 On~sirme, je t'êcO'U1!e, dût Mme PUIIl:a1s. Pun·ats. - Toojo1lIl\S la: question d'Or.Lent. (Lisant.) « Tous [es regair,{Ls SOOlt -de nl()U;V~ U t{)'1lll':Il'és vleJJ.'S l'OrjelO.t, les d&1lJiers événf'men:ts préoccupent à bom dT<>!it ·to'lIS ies ~s pTits. QlU"oo s(}[·1;in.~a-t-dà? Q11i l'êg<mwa œt étemel problème? Qui- .t ranooera l,e til die cette lSécui}aiTle êpêe -de Damoclès s·ans oosse s'llISpe1l1drne sur l'a viei11.e EUTo,pe 'COIIll'me UIl1 e
-
menlR'C'e pe'.J:'lpêtruJel11e? Mystère. En attend;a n·t'. la. Po()Il'·t e iOOSte .f ermée ... » ;Mme Pum.a!is (à Œa bonne). - En rprurlamt de iPorte, avez-vQlUJs feI"Illê celle 'd'e ,l a c.a.lVe? La bonne. - Outi, mald1a:me. IP unais (cO'lltinrolllmt). - « La Poo.~te ['este ferm~ à tO'llIS ,b ons /SIe[J)1J!ments; ellle est SOlll['-dIe. • • »
La bonoo (~'escl.ruftfanrt:). - .oh! .ta la, U!De porfe sourde! PUlDlaùs. - Ne m'mtffi"l'OiIIlIpez pll~. VO'UIS n'a:vez pas ·a ssez d.' jnstr;ruc!ion pour CO'IIl:prenJdire q'l.l'e c'est 'l.lIlle mand'è re 'die pa'r ler. Mme Punlars (aigr'e1:Ilie!Tht). QlUJalm l 011 ;ne 'Com'Pl'en;d pas, on ISe tait. Pum·aj.s. - Oil en .êtaJis-je? J '.rui perdu Te fil. (Lisant.) « E 'st s.ourde à tO'Ulte,s les remOllJtl"alll'C'e!S. OII1 ISe l'e/mœ dlail1s les Balkaœ ... » ,Mme tPum·a:Î.g (tl'um a'Ïn.'contn'rutsseua.'). - Ils BonI! bien trurbulemrtJs, ,008 Balkrun·s. PUllllatils (.l:isant.) - « .E n Hucr.g.rurie, les cerveaJUiX sont !ffil êlbul1i,t ion, la Grèce bout, l'Arrmênie ,est en i&m.» (IS'.aiN·êtatI1t.) Tarl"ÏMement ê'chWUlfifa:nte, .cette qoostd.on 'd'Ori-ent. (Lisant.) « Comme tOllldO'Ull's, i"Ânglmer-
re, jjildlèlle à sa; iPOlitiq'ute 'égoïsrt'e, jette (Le l'hudlte dialIl:S le feu. » Mme Plunad:s. - Ah! moo, Dieu! .d wis quel but? Pu:na;jg (temJbatlmassê). - :DanlS le but ..• dans le bu.t. .. rnru me ;c()lJll!p1'IEIDldig, !paIS. .Mme Pumais. - Dis tornt ..de S'ulLte qrute je s'l.l:i ,s u:n:e imbécile. Pllnia.i:s. - Je Ine 'dlils 'IUl:S ccl,a. Oette qrruesHon est ·tellement 'emm'l()iUli1Œiêe que nos plus gr.am.ld,s Ihomme.s 'd'EtaJt y !pel'd:enlt 100[' ~ati:n. Mlme PUIIlIMS (av'eC méprdts). - Des hommes! c-ela iDe m'étOlI1n'e pa,s. Est-lCe qu.'irls s·aven t se TetourJ.'D.ler? PUlD3JilS (nsant). « ISphinx,dan's 1'"E·c:ho de UA v,emir", COill'SlaJCl'e 11 « 1'H.()IJlliffie malllure » J
um .ar:bide dmportlllnt.» iMme ,PlUlDlais. - Quèl hOIll!Ille mal'a'ClJe?
Punais. - SI tru mterromp,s roUOOUTS ••• (Lisrunt.) « 'AJprès cent 'a n:s €If pil'UIS -d!'el1l\P'il'.Lsme ,dd.p[oonatllq:rue, Ill'o œ nJOIUJS ·tJrOUlVOIll,g en
16'7.
. :présen,oe d·.UIlle v'êTitrublte an:aTchie. V&}lUdili,b:re ffi1Il'opéen. est mOTlt.» IMime PWll'ruils. - AJh! 'lll'OO iDm! Et i'ih QIllme malade? PUlDJaôlS1 (lils·alDlt). « VodJlà poutrquoj Les daplamates sont afifolés comme ~'·aTJ.eq!Uli:n· de Vemise en vOlyamt ISOO Iped.gue cassé à vou10iT pei:g1uea.' Il e !C'h ev.a'l 00 'bronze!» . .Mime J>;runaJs. - ArilieqUÜlD,' l'homme malade, le chev'aJ -de brO'llrze: ma :tête .g.'y !perd. iP.Ui1Iai·s. - Q'UlaInd je ;1;e te disa'iIS, m.a:Ls tu ' nte veux jamal<s rm'écourtleT. (Limnt.) mdntstre d:es cultes tet du~ >CO'IIliffiea."Ce a, tpTooOD>cê u:n di.sCOlll['S là 1'.illl·arugun.~aibLon Ide la pose d'e l'a premiêre rp.ierœ dru 1'aJVoi!r Idle T,J,"6pd.gÎltyles-Lo.1lIPs. - « .Mes illJIIla·s, je lSuis 'h eureux et » fier d".Rjvoil' ét~ cl1od.sj (P&' 1e gouwernem'elllt »:po.1lll' présider œttle >cê'rém'Û'n1e iJoIrute p'ad» tique .qud maJI.'Q'll1e 'UTIle é.ta[}e 'die 'Plus SUll' la » 1 'OUite dlu rprogrès. » IMlme PrunI3il:s. - ,LI pM,le ·b ien, ce ml-
«'ve
ni·sime. PŒIl'aID.'3
(cOOltinrullllTht.) -
« 'Mi8l
tpTêsenœ
mon1ti.'e a'ux VOJYU1atiO'DiS tout l'.imM,rê.t qUie » il.e ·g o:uVtelmemoot ;pO'rne 'a'Ux bTa.ves hrubi» t8.'n1!s .die TTépi!gmy, si- d 'Lgnemoot repr~seIlJ. » tés :j}a.r :11811'1.' ID'UtndtcirpaWiJté. Oe l .avoir, a:He:n." »
» dU! d:epruLs si 11()D1g.tJecrntps:, va em.tim, s'gerer » SUT la plul8 'beJi1e platee de T1'épig.nJy, où. il » de~meulJ.·.era ·comme fUn sOUJVenlir impêl"issn» !ble die la 'f oooo et d'a iLa. v.a:1idlité de notre » ;patylS. » Oe lavOli'r d!im cela' et ·b ien arutbre chose. » La tbOOl!Ile. - Les !l:avOti:rs padem,t dJome? Hel'ffi'iID'i!e (interrompa:nt 'Ses ·étuldes). M .ats n 001; 'VOUIS ne 'COiITllJ1l'eID.ez dœtC· 1,1-oo.? :Mime :Pumialis (à 'Jla tbonlI1'e). - GarŒez vos l'éflexioDls poun.' V()'l.lIS. OSe t<Yu!I'Ill:ruIl·t vexs sa d'·Lne.) Et VOUIS, .ma-demI()Ls~l1e, oocUlpez-vous <te
votre plruno. IP'llIlllalis (lûs·a'D,t.) - « Oe ImoDJUlID·eIlllt d1fUti,l~tê » p:ubHque,dO'nJt l'.():PPO'l'tunJ.té .nJe ~~ra 'PM » contestée :pa!l.' peJ.'!Sorun.e, fe.r.mer:a' Œa bû'l.1iCIhe » aUlX dtêtn.'a!COOu!l.1S sy.st~ill'atiquleS qui, tou» jours thO'stites alll'X pll'OIg'rès, ch~'cllene en » v'aJn à 'ba:r.œ r ~e VlRiSS\aIge à l'JeS.sor hu» mai'DI. » - .« Cette 'fête !die famille. s'est term'iIDoée pail' 'U lll banquet; la rplus fr-runche .cordii:aJdt'é n '·a, ceslSé die règ:nle1' pa:Dmi ['eS, assistant s. » Hel'ttllÏiniÏte. - On 'dlit ifJoIri[joo.1ll'IS 'Cela, papa. ·Mjm'e IPuttNliÏ<s. - HwmilIl.i.e, n'·i ntel'rom!ps pa,s t<m ,pèDe; cel'a n'est 'P'3/S con'V'e'D·aib'lle. He.rmdnie. - Tu l'inter.r()lJllps Ib:ie'1ll 'fOUit 1e te mlj)S , ·ton.. tMImte PlmlaÜls. - Moi. rta mère., j'en ad te dlroit.
Pu'D3Jis (iHsanrt). - « ÀcàldémdlOi'€àljs 'h ms -de da:n,ge.r. - M. Evar.iJstJe ·G!'o&eûl1oo., le oonrt:el.n· ohaTlma'1l:t des « Heurreuses 'SHelIlcdemres» . Vllecr1t d'être gra'Vement indisposé. Des di()'U · le'Ull'S d'an:s le Cel'Yeau 'Ont uéces'siM l'abl:l.tloo d"l1ne pa!l.'tie die oot' o,r g·ame. L'Qpératio:l a 'Ple'ine~t réulS8d; jJ m'y pa,r ait pas; J e ~ mêdJecins ·espèrent q'l.l:'av'e c UID :peu de fo!n Il 'Se remettra.» .:Mme PumaJs (scan'da1.ûs'ée.) - Uill peu t1p fom! Oomme on traite ces pauvres acàdOO1 ' dens! . Prunais. - On rue re.specte phliS ·r ien. Cn y 'est: un peu de f<YÏŒ1. ~ Hermânje. - C'est ISrunS doute 'Il.'IlI peu l1 e soin que l'on a voul.u mettre. P'UIDa:Ls. .-:. Tioo's, e"est ·siln'guililer ··f u a,s
ralison. La ·bonlJl!e. -
' Tl .me 1te semblatirt aussi
. PU'Diai·s. SUll':preIlJWTht! VOOs 1l1llssj,' et !pOOlIl~t.amt vous 'n'êtes qu.'ulDe 'bonme. . 'M me P'UIlllRdlS (aigre..merut). - Elle ferRit m:HffiX de Tav-a'Uld'er ses -bas et -de l'aisser la f·ol1tJique. . La borune. - Je 'DIe m'occujpe pas de ,po,li-
tIque, madamte. .M:~e Pumt:ÏJs. -..:. Alors, je ne !Sais pas ce que Je dâ-s? La ~oIlJlle. - Je. Ille 'V'()1l1dll'aJs pas vous cOlIl'tredIre. Punais. - P.a;ix! J.adiSSiez-moi <!ootinu:er. ,Mime P'lIDats (f'UIrjeuse). - V()'UJS .tto'lœez qUJe cette fiTIe me donne un 'démem ti ? 'P UlIlta·i s. - Je rpaS'Se !RU 'Ï.elÜUetOO.
Rermimilie. sant
Oh! o.ui! il est si mtéres-
Puna1.g ((llsrun.t). 'VteUise de vai'sselUe ».
.
« Le rO'illan
de
la 'l a-
IMme. Prun:alÏs.. - He'l'minJe, 'Va wu jm'1d:in <fuer.cher mou. fIl ,q1lle j"ai û'Ub1i~ sous ln
toonelle.
'
II:el'mlnd'e. ~ Tu n'as rien oublié du :tout. ·M me .1P~,uaJs. - ObêiSlS'ez, m8Jœemoisel'le. ~e:;mllIl1e (sol'ta:nt). - ,O':est oenmlUY'e'lI'x il la, fin ..Ohaque IfOlS q'l1'001 ti·t 'l e feu.i1lefOlI1 tu m enVOI'es au j.R.'l"dinJ.
'
Prun'aJ,s (IÏlS'a nt). - «!La jerune ijUe son . travail ter:nlLnê, relDio.'a chez eUe. ' » La cOŒ1~ierge l'ail'J.·êta d:ev'a nt la polr.te •.• » - BOIltlour, madteIIWLsel1e HO'njoU!r, madiMIle. . U~ bien vJJ.am temps, aujourd'hui. BIen d'U[' pour les pa'UJVI!es gens » .- ~<>us êtes sd ' boom.e, ma·d'emoise1d.e. » ,La J€'U1DJe fi!lle .se lOOoou!1ma et V'i.lt S'Ul' le » trottoir le (IIlw.sMa.'ieux IDCOrunu qlUu ~,a ,s ui»»»-
» vaits'a ns œ~Ste et quû' n,'.é'tait .arutre que le » :comte de Salute. .-GuLi-gne. » La rbonnre. - Celui qui OOIllINüss:ait l'rus.saissin de son père; vous verrez ' qu'il fln.i11'a par époUiSoer l'orpheline. :Mme Pumruis. - VOThS O'Ulbliez q'Ule ce n'est qu'une la'VeJuse de V'aisse'tle. La bOOlwe. - ,Mais, >c'iest .la ,j''Ll1e que l'o.n ·a voMe là. la maT.qutse d'e rSalccaJ.'Ûmli. Mme Punais. Qu'importe, um coonrte n"épouse pas une la v.euse. La Ibo.n·n e. - Il :n'y :a pa's de sot's métiers il n'y a ,que d'e 's ottes 8'ens. ' Mme Pumais. - 'C'·e st :pû'tltr mol que vou:s d:lt.es œla? Sortez! La bonne. - M-ai.s qu'est-ee que j'.aj taH? ,Mme Pun,ads. Vous êtes· une 1n'soJ'en.te! La bonme. (Ise levlIDt). - C'est vo·rus qu.i êtes UfI1Je i:uso1elllte! Après 'tout, j"oo ai assez de vos l'.eib:rutifaJdJes! Mime :P uuais. - Je VO'UIS tChass.e! .La. 'bonne. - Vouilez-vouis que je 'Vû'l.1lS dise: V ou.s n'êties .qlll'lUlIle. ptThIlaise! Puuallis. - OSel~lJez-voo.s rêPête.r ... La 'bOOme.. - Et vous, iUlIl vdeu'X manJa. que! IEl'le :s ort et iren'Verse Hermind.e qui éc<Yutai t der:r.ière la !pOl'te. ;Mme PUID'a is ,se .1n,'{)IU'V1e (IIl'aJ; ILermimie :pû'usse des ;Cil"itS déc'hiramts. PrunaiiS', perdant Wll!tête et COu,l~amt de ;l'une à :}'·a:uvre. - Que ·œtémotlion/S! On Ise ,croiiJ.'a1.t en Orriemt! E'U.Jgène FOURRIER.
•••
Variétés LES Y!IDUX QU'üN FERME ... Blieus ou noirs, tO'il'S .atimés" tOUrs 'beaux, Des . Y'eTIX sa.ns iDoiill:bre OIDIt v·u l'aul'ore' ns do'r me,n t lW !fond 'des .tomtbeaux, ' E1: le solleN 'se JW!e ~lCore.
Les nuits 'PlUs do.~IOOS que les joUr'M. Il
Ont en.chalIlté dies yerrux ·sa'lllS nombl-e' ,L es ét04les ibr,lU,ent toruLÎO'Ul'B, ' Ef les yeu.x Ise so.n.t l'emjpJis d'omO'l'e. Oh! qu',i~s aÏ-eIll·t perdu, le l'lega-rd NOOl., :non, ·oo1a m'est :paIS POlsibie! Ils. !se sant, toullil1és quelqUJe tpa:l"t, Vou' 'Ce qu aD- !D'û'mme .}'j.nvLS:1lble;
168 Et comme 'les a:str.es penchrun.ts Nou/S qrnd/toont, 1IIli3jÎJS' \a,U) ciel ,diemeUl'OOrt:, Les pl'IUoolLes O'Jlt leU!l.'S: cOUJChalIl ts, l'fa,Ls dl n'esrt; paIS 'V'r3)i' qu?el'les mtew·.eIltt. Bleus OUi IIli()IDs, fouIS .ailimés, tO'UlS' .bea'UiX, Ouv€(l'ils à qoollque jmmem:Sle l3.u:rore, De l'autre côté des tombeaux, Les y-ffilJX qu-'on- f,ea.w,e vOiLent e'JlCOl~. .sULlLY-œRUD'ROMlM.'E, ,de ,1' Acad~mie IfTaU,ÇH'is'e., Idécé'dé œ.éeemmen t.
X LE CHIIDF.JtE 'MA. unIT On ne ' connatt'rB! j:rumaiis tous n'e s m~its caUlsés rpar le c'hlitirre 13. Es sont inuOlllllbra· bles, dit Ja superstition des fouleS'. On ta..èhe d'e se gwer, 'arn,tant que lPossi· ble, :dies hYiPothétilques 'ma1heurs qui sont, Dieu s'r ut depuis combien de siècles, impurtés aTh clliJfJfre maudit. O~ eo.t pu croire qUie ,cette hor·r eur du 13 ·l w·a it Id1JPllÏn'1lê 'Ull peu. LI paratt! qlll'1n n'en· est ["ien. Il y a qu'e'lques jouxs eIl'COTe, une dé'llégation ld'es lhrubitants d'un d~s IPIlI\l!S grandiS qua/l 'tiers Ide Londres 8IV,alt d'emand 'é là. l"rud.ministration de l,a: ville de slllPIP'ri. mer ~e nO 13 rŒ8:1lJs la numérotation dies rues. A l'UlIlamlIniW des vÛ'ioc Jes, memilmes de ip'a ldminist1'atiou onf SB!tisf.aâ.t à cette doe-manld'e. ·L es Anigt1aJi:s· ne 'c3Johent d'aiUteulr.s pas n-a peu:r q 'Ule leur if,ait l'e c(!:l.Ïtfd',l'oe 13. IE n Angil,etel'l'e et en, AlJerrnagilte quan ttté 'dl hô1e1 s' ont .rem~}.a,c'ê Ue .fatrudlique 13 par 11 .'bis -et nOIffiweux sont les ,théâ,t res où l'on clhel"Clherait en va'i n Ile lfauteuiŒ '1'13. Ohez lloru,S on n'en- -est 1)'a ,s e'l1ICore rur;rivê là. Il 'a rrive Icepe.nld·amt 'a:s'S'e z 'so'UlVent qu.e d:es g,ens TlefU's,e nt œ ·alclCelPteraul thMtre ie nO 13. Iil ne !faut 'd.on!c \pas s'étonner si un bearu jour OJ} !Ile suiPlPtrillne ;êgMement chez nous Ice !C.h ittre.
X UN ARRETE MUNI.oIPAL. Le 1IIl:fiIÎll'e k:l'IEs'P,a l'IJ'On-dle-V e~don (BassesA~'Pes) 'rudlJ.~stSe un·e lettre au CUll'.é: « MonsieU!I." le curé, « A jptM'tiŒ' 1di"ruu6ouTld.~;hui, je '\l'OUs ~lIlter· dJit toute sérémonIe 'l'elisieuse en d'êo;r d,e J'ê'g1is,e sû1 pour aes anterl~·enfs. « Et !pOUl' la sônel'.ie Ù'e !l'Angelu's 'que ,"OUIS souier ha'b ituellement a:uCIÎ à mid-i. vous sou,eTé 'llI\J.1ci à. m~d:i ·' Ou 'bi'e n ·vous ne sonerée !pas du tou t. « Je vou:s IiN~d~an en même tant Ide 'vous aucculPel' !d1ans votre êgHse de 'la mun!:C~l>a Œiter de ',a commulIle et ni ·<le (personne du
pay.»
:Ah! en voiilâ Ull qua ujest pas ~làve des Frèl'es ignoranti!lls!
X UNE VAOHE A PATTE DE BOLS. Nos ,alJl:imlllUX domestiques sont M's ez difficHes à soiglIltel'. Les vétérinaires' se trouvent ,s ouvent tdi3.D<S ThIl embarnas analOiglu.e A celruli -d'eS mé:decins 'q ui tradtent d'eS' enfants: da,ns ;l"un et l"a'llltre !C.ftJS, les !patients 'Ile peuvent ni dêCTire ,l 'hisroi·r e de leUir malaille, ni indiquer ile lSiêge de JeU!I." man. LB! 'q uestioo est run lPeu. phlS simple ~and il ,s-"agit d:e 'bêtes estrOfPiées; .dietPuds qlU-e1.qllle teIll[ls, on [·e ur applique les p'1'O'cêd:és de p·r o· thêse OIl'dinaiTe, -et on Tem!p1ace leurs membres mwtilés poail' d.es !pièces arfi!fitCielles. C'·est ai-Il'si que certains' petits miens ont des ,fa:usses' dents, 'dieS ·c hats U!IlJ œil de ,verre, etc. Un fermier ·an.gl,a,is des environs de Bri'g hton po,s'èdie même une Y3Jooe à laqu.elle .il 'a fait mettre f\lIIle patte de tbods. C'est TItne 'bête t(f'e forte taille, 8:11 .b eau poU TOUX, qui :ne pa:r aîf pa.s a'Ultrement incomlIIlo·d:é e pal' son /a'CcessoiTe inaccoutumé. EUe tfait i'étonnement d'es nombreux v{)tyageutl'is qud. ci-1'>CUr ITent SU'1' !Une ligne 'd e c'hemtn de ·f er longeant son rplâ mrage.
'X UN RE:MHDE OONTRE L'INFLUENZA. - li y 'a qlU,e'1qUle temps, 'en. AItl'Eml'a'g'llte, .on COll:s,tal1:a ce f'aiJt cwrieux: [la (l)liu\pan.·t d.es OUJV'rtel's de trQi.-s falblûqUies d,e lIllo:nh~es tOO1l. bèTent IDJall'ald:es là la ooiJ1;'e d'ulue ê[>dIdJêa:n.ie d' inf!luen~a, et beWWCOlllP en ill'O'UIl·l.Ll'emf. Or, .dlans UIIl,e sen.1Q'e f.abrique, jJ} n'y eurt: J)l3JS un .81001 ID'a!laKle. Al}Yr'ès ,eIliqUJête, on s'a/pe'l'çut qUie, ldJam,s .cette UtsiJ!W, O!ll emlP~osya.l t cow'rumment l'es'senrce 'dle té'l'lébenlthd:ne pO'llll' ILes cO'1JlvaaulXdJes,titll'és à f,air,e [.es obottie.r8. Les ou'W'i'm',s l'esjplh,afi·enrt: lCœloorummenlt les valPeTI,r s œ,essenlce qlllli les ip!l".és,eilw1alÏ'emlt de l'êPidmnJte. DepUiÏs, 'On fait éVi8![)Olr.er die l'es· ;seIl!ce SUll' un tp'<)IêIl,e, et n,e mlOlYeIl! l~1l'ssit partf·a'iltemeut. Le TeID1~dle œt falCÎ:le. POul1'1(}'ubi nie pa'S n'em!()lloyoer? Ne pOil-ton's Pau.s que Ides vête-moo'ts diétalCh'és! :10
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A l' @Cole !primaire:
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·L'-instiitutrj,ce: Vou:s vouis ,sou.venez de Ja leçolIl de œoses Id'hier SUl' les lP~antes uU.. ~Jes. Aujou.Tld~hui, vous :lierez UlIle !petite corn!positiOJl SUT la; \plante la 'P'lus utile. VÔYOlIlS, FralIl1çois-e, 'ëlites-'Ilo'Uts vite ,en,COl'e une fols quelle IIi.lamt-e est la !plIante [a !phts uUle. L'mève FrançÛlise: ,MaJdemo1'seUe, c'est la [)l,a nte !dies 1[}1.edis.
Supplément spécial à l'"EcohLprlmalre':'
I. l1n7?oda,n ce et b1~t La. dé111'ÛC'I'Iaüe s,a ns Jes' hllnières est un fléa,u, '3. dit Daguet. Tout eit01yen suisse, roi en qUlelque s.orte, puisqu'il contl'tihue à. ]ta; ma,rche de J'Etat, e!St donc tenu de connaître non seule'm:e nt les' lOIs fondanl-entale.s et ].els' institutions 'dle .notre nmtlion, mais aussi les Irais naturelles qüi Tè~dent la condnite de 1'ho'llJlIJ,e env'e1's hü-mênlIe, e "81st-à-dir:e des de,TOlrs de l'individu -puisq,ue ces derniers sünt les corollaires, des lojs jnstitu.éels . ,n i'a is il ne fa.l1Jt pas confondre l'iucl'ivid'u. ,a,v ee l 'ho111111e isolé. L 'h/Olllnle ls,o'1é ·OU, COlnme on ] 'aqJi)Jelait dans la. langue -philosophique du XVIIIe siècle, l 'homm,e de la na.ture, 11- 'a j~ mais ·exisié. Le se,u l êta t dans lequel nous pu.is'siolis naitre et vivr€, ,d évelopper nos f~ultés, ,a cquérir le sentiment de notre digni.té 111ora1e, c'est la s,ociét'é: 0.1' la sfo ciabilité hThlll'R,ÎJ1e est chos'e teUel11ent évi'd ente que c'est à peine Isi e]:le a. besüin d'être démontrée. Elle résülte de toute·St n'Os f a01li] té:s, de -TIOS' :f)3iCullt&SI physi(J.118'S ·aplSisi ,b ien que :de n'OIs fa,:. ffill1tés 1110raJ'es; ellù·8' est atteSltée par tous 11ûoS b.esoins" pa,r tous UoÛS ,s enti l1J'entsl 'et 'p IaT les. lois 'de nOit r,e inte.llig,ernce. Plb.Jjs'iqlùe- : ment, il ~.st impossible à l "b!otnlne de vivr 8', 'Œe ·s e cons'eJ.'v·e r; .de: S8' défendre eontr:e les rig'ueuI"s·· -de la oo,tUope et ·les, . aJtt:aql1'etS d'e:~ bêtes s,auv.ages, ,sa-n!S 'le conc'our's ·dle ].a Société, Mo- ' r-aleIlfent, la Slolitude lui ,est a,u ssi i
odieuse 'Que la rtnort et rien ne 'l ui 'est :p lus néce-s.s:aire · 'QUie Cl ',e ntendTe la voix et ,de oCont8.lnpler !eS ·traits de ses sem'b lables. Enfin l 'hOlThllle e8't tout à la fois un être lJens·a nt ·et un être .parlant. Or la. 'p arole, :sluppose nécess'a iren1ent les r,e latlons socia;],es. A.Uissi la C'élèbre prûopositiûoi.i. (le J.-J. Roussea,u « L;homnle qui médite· est lm a.niulR l dépravé)) n 1e8telle qu'une sin1:p,]e déc1uctlond'Ll/· 13arado:s:€ que la .''Société e's t un ~tat eontr'e nature. La S'ociété n'est donc point Ulné œuvre . arrïficiel]e, résulta.t CÙ~une pure con;v'e nüo,u. On .,péut dire qu'elle 'es,t d'mstitùtiorr divine 'Puis'q ue (',e st Di,eÏ1 qui l 'a_ fOJidé-e. 'en :créant le genr'e hUll1Çlin. rr'oitte: aluti',e hy;pothèse est ina.dmissible. Go~niJ.1lent. s'eX'pliquer en e:Dfet q~le ' l'hOlnm~ étarit né tSocialble ait 'vté~l1 .vendant des ,s iècles dans une autre' DÛ'ndition IOU qu'ayant été destiné ·it uI,le .. 3.lu trle cpndition, j] ait · conçu '1 'id~l·.,ei: sè ·s oit trouvé ·cflpa,b1e de, forrd1er la: .so; · ' ciété? Pui~que l'état de s'Û'cjeté .s~üTIipb S'e, pal' le fait chacull aura. 'dés'" O'bh'g'wtions' à r,eu1Jp.liœ· enver!S 's es: IseinblabJ es, Elle:s peuvent se résume,r '8 n deux .mots: juS'tic'e et charité. II n'est pais un seul Clè, 1~0'8 .devoir.s ,e nvers, la société quj ne rentre d~ln.S l'unè où l'amh'î8 de .ces deux vertu.s et. ces deVloir,s nous ont -été i111posés par ,' ce seul ,p récepte CfH1:Slaoré ,p ar la, r,e[igion ,élt lia philis,OIphie: «'Nie' :f.a1ite;si plaIS aux aUü"eSI ê-e gue. vous ne' voudriBz pœs que l'on 'vous fît. ))