Supplément l'Ecole primaire, Annexe No 08 Octobre 1922

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40 vint chez ses parents et rentra da!is la {erme au moment où son père et sa mere se met. taient ~ table devant un plat de légumes. Après les embra&se~ents d'usage, le mier dit à son fils, 1\andis que la mère prepa. rait run troisième couvert: . _ Eh 'bien! mon iils, as-tu bien emplo~ ·- ---•'"'•H··-·-·--·-ton temps? Es-tu devenu sayan~ là-J;>as.? _ Oh! que oui, répondll l écolier avec UNE f1AJC'I10RE IPBU OR;DIN AIRE suffisance. , _ Sais-tu compter surtout, garçon? cest 'Voici -une Iactu:re d'un menuisier, trou- là le principal. . . ORGANE DE LA vée dans les papiers d'une petite commune: _ J'étais le pl.us fort ~n ant~métique, re. Note pour Ia Cornicion de l'écol~ et le pondit encore le ~eune drole, et Je puis vous conceille comunru réuni ensemble qui m'ont prouver que je sais .faire. des comptes que vous ne [eriez pas vous-memes. . dit de laire les travaux qui suit: _ Je ne dis pa~ non .. . . ·Mau; voyons la !Préparé les cachettes pour les pomes de terre de la Cll!Ve sous [e répreuve de ton savoir. . _ Voilà: Combien croyez-vous avoir dt gent 1.40 Fait à ·la même cave ·un trou pour • plats sur votre <table? -Deux, répondit le père :~ plat de IJlOII. 1.10 voir clair SION, Octobre rg22 ton un autre de pommes de terre. Fait un pendar pour 1es fruits en ~ Eh ~ien! vous vous trompez. Il y a sapin 1.70 trois plats sur votre table. Arrangé les égré pour monter en - Pardi! ~e serais bien curieux d'entendre haut dess1!ls 2.30 "'m......,. Avec Novembre recommence dans ce .point entre législateurs ·et h10mmes ton ra~sonnement là l 'apput· d e ce Cv t'...-.. 'Remis une planche en bois neuf à _ Rien de plus facile; nous disons: PW la plupart de nos communes un nou- du métier d'OOo.rd. :P·Œis entre les dila bonnemaison 1.20 de mouton ça nous fait un, plat de ponaa oeau cours scolaire. Pour l' E(JQLE vers sJPécialistes qui plaident chacun !Fats une chaise pour le tfégent qui !pour sa propre œuse. L'enseignement !5,.de terre, ç~ nous fait de~x, j:'additionne, tl je tourne PRIMAIRE c'est aussi l'heure qui 'Pfimaire n'est _guère moins bouleversé. 4.80 dis: un et deux foni trois. . Réparé les jalousies à la régente _ C'est Juste, dit le fermier. Pour lon; IUra sonné d'une activité plus inten- Dans le han vieux teiiJlPs, .:dors que l''on 0.70 ,Reblanchi 'le tableau noir vais manger un plat, ta mèr~ .~angera le • •· Aussi réclame-t-elle l'aide a'l'l'~'~ré- se œntentailt des oonnaissances les plus Arrangé les !boitons pour la lemme sond et toi, tu auras le lrOisleme en rbx-r au régent 1.20 pen~ de ton savoi•r . ci~e de ses collaborateurs. Not1·e or- élémentaires. les maîtres 'savaient au Mis des vïtres e11 <Verre pour 3 fe* Un inspecteur scolaire à un régenl étant une œuvre fraternelle, il m'oins -ce •qu'on ~attendait de leur enseinêtres qui était cassé 1.40 J'espère que vous n'oubliez pas de pouvoir compter sur la bien- gn·ement, et ils arrivaient assez .facile,Ohangé le couvert du bureau du men~ 1 a u bout du pro~amme fixé, _par., vos élèves en garde .contre les conseil qui était pourri 0.90 l'Il dangen ~.. _,.._1. ,!taill.r.P. de tous et la plume de beauœ que 1e nombre des matières oblig.a,. M l'a'cooli&me . . Oh, non! . ,. nsr-~-Mi des boutons ~ la poulaillière de toires était rpeUt et l<es :}:imites bren ·déLa Rédaction. la régente qui laissait sorlir les poule 0.30 Que leur <Mes-vous? - Qu. ~~ ne _faut s'adonner a 'l'ivrognerie avant d'avOir terminées 'P'O'Ur ohlaüune d'elles:. Ce n'est en tout 2.4..plu.s leu~ 10as 'alUijoU!l'd'hui: .ils se troul'âge de Taison. Je me ~ecommande pou pal)'é cette note Educateurs et Education vent dlans !J'alternative ou d'enseigner O. Ch. avet mes remercieman. un 1peu de tout 'd'une manière sulperfiPENSEES ~ :les .prdblèmes pédag. o giiq· u es devi~ncielle, 10u de rpaœî·tre nê,!!11i~er leur de• Le Tocher au milieu d~ ilot~ de la A VECOL!E. - Parl.ez-moi du golfe de est bien l'image du dogme ·catholique de plus en !plus .oom,plexes. De VIOir professionnel J)Mœ lcfu'Hs laissent Gênes. - L'élève: Le golfe de Gênes, M'sieu lieu des passions humaines. Les. !Part, nous vowns Ies ·vieilles mé- de -cMê' œrtaines bnanohes ·qui leur le régent, c'est une montag_ne décou~e:le par les flots ont beau s'agilter et rugir, Je céder le .pas à de oplus recentes, semblent 'être du: lmœ. Christophe Colomb, entouree de précipiceS au et le rocher restent immobiles. à leur towr ne tallidetiont :guè:rle à lEn même temp1s, on continue à se fond desquels on aperçoit des fleurs. ' Vle, . le • Dans le labyrinthe de "a rem,ipliacées tp1ar .d'k:l.uh"es. Dans .pLain dire d-e œ que Véoole ne prepare _ Un fermier qui ne savait ni lire ni tien seul a le m conducteur; quant au oocondi8Jl!I'e ~es program-~.poas assez di!l"ectemen~ 'l'enfant à la vie écriTe et qui avait quelques épargnes, v~u­ s,ophe, H marche à l'av'eD;ture, · lo~ d'êwe •ar~és; ,et des di- réelle. insiste ,pour lque l'orientation lut faire donner de l'instruction à son fils, se conduire que son espnt tres aooentuees lfègJnent SJ!'r des. études SIOit _p[us nel'tement uti1itaiet l'envoya dans un pensio~nat. Après Y vacillant qui ne l'empëohe pas avoir passé deux années, le ~eune garçon x:e-

après la classe. Qu'en dis-tu de ma preuve? _ Je dis que le bon 1Dieu VO!l? prouvera de la même taçon qu'il existe. Seulement ce sera à [a fin de votre vie au lieu d'être à la ~in de la .dasse.

!er.

' ECOLE

~PRIMAIRE SOCIBTB YALAISAllliB D"IDUCATIOI

on


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l'té et d:e rester total·ement indifférents re On allegue q·ue .La! ·Connaissance mi- ~ux évênements qui se !Passent a:ut~ nutieuse de la lang'Ue et de .ses règles d' , . obHgés péll1' vocaHon de serv1! Qrt'hographilques lOU! ·~.amtllléiticales ,peut 1 ~x têrêts de la ~société. ils ne r~~ph. offdr d~ J'intérêt pwr les f~tum prtO- ~ mt rna ~.eur ..,,.,,,dat s'i1's se dtspen,y s ·r u.,..,.. ' .:1~ t' fesseur.s et les iécriV!aÏn'S, mals :qu'elle ret-en saient ·-de rprerndire ,en consiud1a ~o~. ce importe .peu 'au:x: h!omlmes d',arfa~res ou ·qui se dit 'OU se fcait, s~ou·t en matière de labeur manuel; on prétend rque l.a d .p\édag~ogie. ~Donc, 1·1 V ~ ~UT nous .cultŒre :gén&ale ·d.e l'eSt>rit, très avan- ~e nécessité im.1'éyie~se d'étudt;r ..et de tageuse .pour ceux .qui ont de la. fortu- lire les livres, memot·res .academt~~es. ne, ne rpvoCU111e i!Jas id;av~n~ges a ceux articles de revue, instruction~ offtcleiqui ont \besoin de s enr.1dl:ur ·; : ·. . les, ·oompt-M"enidlu:s de ·o.ongn-e~, • en un Bref noUIS vi'VIOttl!Si à une penode. de mdt les iplliolicaüons qur se refe:ent à tmnsiltion IOÙ 1}'on •sacr-ifie volonhers la science et à ·1Ja teoh1üque de !:educaces antilques conc~'J)ti'ons qui, somme tion. Ceci constitue pour un ~attre . un toute, :avaient subt, non 5ans•.succès, devoir !pfolfessionnel, au, ~e tttr~ 'l'épreuve :du temps; on leur ~réfere des ·que la lectur.e de la littérlalhlre médi· ·.:li~- et des ,systemes ·qu!l 1ont 1'-at- cale POUfl urn médecin, OU œlle de;s P'fiOOOUJa:ii • • ent ~mit 00 Illourveau, mléUS qm manqu écrits juridiques ,pour ?-n :ho~me de lo~. des sanctions de 'l'exrpérience. 'Au fond: !Cependant~ mut-11-le dire ? :on vatt doit-on s'étonner 'de ces volte-f~ce, ISt trop :!)eu ·de Jlllaitres donner un te!D,. i',ose dire alors que les perfectlo~~e: apiprêcialble à l~tude de ces ~~~hons ments dlu• ma•chinisme. :puits ~a' ifacrlilte qui sont de leur ·ressort et :a~IOllf a <;œur de j.our en iour ip'llu:s •glliattd:e des ~elf\1- de suivre le mou~ement piedal~ogtque. tioos inrernatrona~es. ont renou~~le de La ,pltl)pa'r t semlblen~ s'être rpersu~ ifond en oomble le .commerœ, 1 md~­ ·QUe c'est 'à ~a.iTe ·à OOaCUifi' ·de piYil trie et même l'agricu1tUJl"e, â ce ?Otnt dans sa petite ex!Pêrience ses 'Pl"'Pftt que, l)our lbeaucotl'P die :gens,, les lOis de principes d'é~oaf~?n, ~~rwand encore m l'existence p<alliaiSsent .ch~~gees du tout ne \"ont 1pas 'lusqu .a dOC~a~r -et prodaau tout? Oes trlarnSiormatrons 1sont, :au mer. inexistants ceSI ,prmctpes: moins '8ll ,pa.rtie, 11'ef,fet des 'Pf<ligrès,'11a- qui, .pa'l'œ .qu;abS?lus, s'.jmposent pides et :ntême incessant~ de 1a meoa- la 'PiiéiiÜ'QUe à 1un ediuœt~,. Une niaue des sci-ences ,phygques et natu- 'Pas mal 'l'lUde là rernp~tr en c~ ;eHes: Or, ·de ~a!fei~s 'l}hénomènes 'P~­ matj~me ,parlie des lo~11'.S :a:bsorbée vent-i·l s ne pas aVI01'f une reper:OUSS10fi ta ·oo11œction de ·devo~.s ~!. la .on'IJIII111' sociale, et dlonc .p~diagQgique? tiorn imméd~ate des m!alber~ gner vo~ ~qui. (iewait suffrre, · 11 ne l1lOUS est pas .permois d'ignorer eux 'pour 'les excuser de s'alTêler soit' .peu ià ce ·ql\lle livres ?U revues ou de !Passer sous si·lernoe œtte phase que traverse 1'év1olution Ide 1!a 'P~~a.~o­ vent ,oonten~r sur 'ces .sul-ets ~gie. 1D':a'lYmd, ces ffiaiis nou:s e~phquent pMag;ogie. • C'est IQ'U'aJUSSii, 'Par :pour:quoi et comment d-e no.s ·]outs .les l'on en vient à se faiTe 1111e notion .proj;!!!'l~mes cl les rpr~#s s~1.•nre,: étroite et !fausse de ces études. Si sont ,dhiarn~eants et êphemeres. Ils n9Jl" 00 donnent de ;pil'llS là! <l<mllprend!re ~q!le, se 'lement de tem'PS 'à 18.>Uîr·e, l' a rerrle ,de lill' · e · S érieU5ement U'lt t tt1ouv:ant engJa~glés :dans la mel,ee ~ "' .qui en trmten · t , su~remen 'Vra~g~es . .•. 1.e, 'd~ ëduoateurs n''Ont 'Stec ~" d ·pasn·le drott b' de se figer olMinement ans '1 tmmo t- trouvefoait lUlle amip,le mahère 1

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•tros

flexion, et l'horizon de l'esprit ne manquerait :pas ·de :s'~laligir .prog~ressive­ ment, comme s'étend: l'horizon visuel d'un Vou!fiiste, à mesure rqu'it s'élève près dUJ faîte de l'al lffil0nté1J!11e. Il faut convenir que la lectuife des iroumaux et des « mag~azines » illustres sera toujou11S .plus divertissante et plus atti· rante; alllSsi n'a~t-on pas de peine pour trouver du temps là 1Ieur acoorder. 'Mais, avec un: e'ff.ort ;Persistant. un bon maitre a:rriver.ait 111apidement à :prendll'•e .goût aux ·lectu:r·es !pl'Us :g'faves, qui se r.atllaohent à ses iiondioo.s et ,qui lui facilitent ~n apOSIOlat. fin,alement l'indigence de .connaissances .pédia~ogi,ques produit cette ca:reglorie ·de maftfles ~à 'l'esprit 11étréci et sœper.fidellqui d'.année en année se ·COilltent~t de sui'vre lléll même orJ:?,ière; bommes d'une seule idée, Us proscrivent roure iniiDV!ation et tout ;progrès; ils raillent ce qu'ils ta,'J)pellent « les fantaisies et les !Oi'Uevesées » de I'éducat~Oin moderne, sans jamais !Pfend;re 'le temps d'examiner ce tqu'elles IJ)our.raient avQir de hon et d'utilisable. fll1eWii rsuffit de suivre ~.es Chemins battus, <:!omme si .par là ils ne se ~ei'IIllaien~ ,pas la 'Voie :à tout 'Perfectionnement et ne se vouaient pas à une stupide Œ nerti:e; mais, ce ·quil est le pjre de tout, c'est oqu'!ils ne veulent même :Pas confesser ICJU'ils snnt lélcculés dans cette impasse. . Au :demeooant, nul !h!omme sensé _n·e CJrétendTa qu'à tout prop10s l'on doive bouleverser de funcf en comlble nos •PIÎo'"'""mTTl""' d'enseignement: et il n'est pas rout à cornseil'ler d'aldiopter d'emblée les reiiormes si ·hautement ,prôauiolllrd'lh'llli ,p ar 'les 1g111ands S!)écude ·l a pédia~ogie. Ce :qu'il iaut, que nul tpanni n{)Us ne s'isole le 'Parli-'Pris de rester lél!11anger •aux ~ob1è'mes 'qui .se posent en mad édu,oation. Qu~oornlqwe s'en dëse condlamrne â },aJ routine; :plu$ il recuD.e, .quiOi 1qu'il' !asse

pO;ur demeurer sur [pliace. 'La vie est dans le mouvement : tavec la sève elle monte dans les: 1plantes; pa11le sang elle circule incessamment dans nos artères ret nos veines; de même •l'a vie de l'es.p rit est non 1pas dans une stagna-Hom c11oupissante, mais dans u:ne tadivité s:aine et un fécond échange .d'idées. (.4. luWr6,)

E'NSElGNEZ PElU. - Donnez un nombre 1limité de connaissances, mais qu'elles soient choisies avec soin et présentées de manière à ce que de jeunes intelligences puis· sent se les bien assimiler, et assureni aux élèves un savoir pratique, parfaitement ap· proprié à leurs futurs !besoins. Bien enseigner et non beaucoup enseigner, tel est l'i· déat. E. •Dévaud.

L'éducation atrectoeuse = 'II en est un peu .de ·l a patience comme de la piété : eUe est vraiment utile à tout; mille part, ~pendant, elle n'a'ppar.aût fêconde, nêcessaire, indJis,pensable .autant .que dans l'art déli'cat de 1~ ducaf~on. Ainsi rqu'en d'autres domaines, en 'éd!uœ>tioo aussi: 1a perfeaUon se trouve êtn! ~ l.a lettre le fruit de la patien-ce. 'Rien .d'étonnant à œta d'aiUeurs: la patience n'est-elle pas e~le-même le fruit d!e l'amour et 1'épanlouissement de la chari·té? Et qu!osera1to~on IP!"dclamer swpérielllr a la charité? Que saurait-on consefller de Plus merveilleusement éducatif que l'amour des ·âmes? 1En éducaHon aussi, l'a'ffecl!ion 'couvre, powr. ainsi diT·e, la multi-tude des pêohês, nom seulem·ent en ce sens qu'elle :suipplée aux insuffisaitœs, auoc &m'puissances, aux lacunes de l'éduca.tewr, mais encore en ce sens qu'ell·e voi•le â ses yeux ce .que son élève 1pourr;a'it aiVoii' de ,peu: consolant, de fatigant, de décourageant même; en œ sens, eniiin, qUJ'elle ,fait res- .


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pecter ·et vénérer «sous l'enveloppe fm- sintéressée, tq uand iq s'agit 'POUr le maîs:rHe de l'en~fant la personne IJl'êm.e de tre de s'attaJcher un enfant dépourvu, Jéws.Ohrist et le pri'x de son sam~ ». disgracieux, rebelle vicieux. Ce qui lDe 1à cett-e constoote vi'gi1:anrce, cette est œrtain, en effet, .c'est 1que 'Péduca-· habituelle attention sur soi qui d~·stin­ Hon aiffectueuse, la patience inlassable, gue le véritable ~ttloateur, et dont sew- Qa bonté -in~nieuse et persêvéroote file le Tend <:apéllble l'affection < profonde nis-sent pa/'transformer même des naqu'il porte ~ ses ~leves: étudier 1e ca- tures peu intéressantes, des âmes reradère Ide <:hacwn, varier ses 1pfiocédës vëCJhes, des ,en!fants déconcertants 'que suivant la diversité même des âmes, trop souvent nous rencontrons dans nos être ferme saoo tomlber dans ~.a dUTeté, classes. ·Mais encore faut-il savoir s'y corritger san:s koiJS.ser, réprimer et ne prendre et procéder avec habileté. Pour P•as blesser, tou!rO<UJrS encourager et soi- cela .qu'on n'.oublie :p as 'qu'avec eux même ne lamais paraître dêcoura~é, surt~ut l'autoritê g:agnera rouj·ours à quel art cela: SUJPpose, quelle vertu cela être eniCourageante plutôt que r~pressi­ nécessHe! '·Encore une fois, il faut ai- ve, ,à faire appel au sentiment :a u moins mer beaurowp ,pour édulquer ainsi, a~~ autant .qu'là ·l a raison. La r-aiiSon des tad, avec cette déliœtesse, avec cette enfants, ç.a n'existe pas. C'est .par le égalité d'h1Ianeur, .aJVec cette maîtrise de sentiment •qu'on .a})tient d'etl!X tout œ soi, avec cette constance, avec .cette ·in- !Qu'on veut. Les :déductions logi,ques et lassa!ble persévérance. froides du mor:aliste, 'Qu~ s'enferme dans L' EgliSe - ~'h1sfoire en ·témoigne le œrc1e inflexiib1e .du devoir, peuvent hautement - n'<ll pas !fail'li à sa mis- frapper leur e~it, mais n'entraînent sion édulcatrice: si, 'à .a~ctme époque, \point leur cœUJr. Ne .croyons rpa:s toute. elle n'a cessé de former et d'élever .les fois •Que 'd'emblée, 'll!O'U.S aurons ainsi âmes, jamais non plus elle n'y a em- sauJv1ê la' situation. I.1l se pourrait, en ef. ployé .d'autre métlb.Oide que œlle même fet 1que notre tactique :parte d'une .péque lui av&t en•&ei~S!flêe son divin Fon- ti ticm de principe! C'est .ce qui arrive. dateur. Depu~s l''.aflfectueuoc « Laissez r:ait si, p'rétendlant prerrdTe les enfants veniJr là moi les .petits enfants» du Sau- :par :J.a sensibilité, noUis ne no.u<s étions veur, 'depuis 'l'a:postoUque « Je me suis :Pias ass.u:rés d'.albo~d ·qu'ils n'en man· faH f.out ià tous », de S. Paul, tous les quenj ~oint! . !Quel est, :à la vérité, l'rédurcateur qui éducateurs .chretiens, d'es IJ)lus il'lustres tusqu'arux plus h:Uimlbtes, ont rêpété â n'a 'Pas ·connu de œs « oadla!Vres d'A· l'envi, ,dla ns leurs écritS et 'dans leur vie, me» :auxquels •on tenterait vainement que sans la patience et sans l'amotllr d'insu'ffier la vie, Ide ces p-aresseux à des âmes l'êd\ulcaüon est aussi impuis- large en:verlg-u:re, plus désespérants que sante et ineffioace :q~ sans :11espect et méchants, de ces idolâtres ld'u sport, ca· soos la: ·crainte ,revéfenciel1e elle de- P31bles 'de rout, eX'c-$tê d'eflfœi: intelvient iUusoire et tromtpeUISe. A 'J)arler lectuel, ,quand, au sœr:p1UJS, œ ne sont franchement, « l'édu'cation affectueuse» 'Pas :des cancres ou des maJl ~evés? n1est •'J)ossilble •qu'en s'awuyant s-ur U'i- Avec certain au.teu'r , nous sarurÏiO'ns ~ dée chretienne; elle 13! présluppose aus- au ,pé'd.ag'o_gue IQ•ui voudrait ·Men.. indi· si !bien chez le maître et !Chez l'élève <mer 1e moyen d'éveiller ces a'{>at~tqu~ ,que dan·s l'org~anisation pédagogi!que de stimuler œ s indifférents, de fatre VIelle-m~e. ' brer ces insensibles. 'Avoc. lui, nous 'L'<éducati.on. affectueuse s'impose et, h:aiterion:s étendre notre léduoation d'aflleurs, a •chance d'être vr:aiment dé- fettueuse jusqu'à ces espPits

qui ne se mettent en peine de rien · qui et ~matent le cœur et le 'féconn''ont ru 'dêsi~rs ni aversions, in'caiP~bles vrent dent par la verlU'. c. a. d'amour- et de haihe, aussr éloignés des désespoirs incuralbles .que des enthou'siasmes !ardents, figés dans l'indifféNE GASPILLEZ .PAS VOTRE TEMPS. rence et l'apathie, sur •qui ries !lêpriman- - Profitez des moindres parcelles de temps des et les louanges ~lissent oomme sur que vos occupations vous laissent, employezde la rs;!laoe, san:s les ,pênétrer d'une in- les à votre perfectionnement intellectuel sous peine d'être traités un joUI' comme 1le ' servisensibilité stupide, contre lalquelle tout teur paresseux dont parle l'Evangile. aiguiUon s'émouss'e, ni 2'ais ni tristes heureux peut-être de leUJr tranquil'lité d'âme, mais d'un !bonheur ,peu enviaLa dfscipHne ble, pa r-ce qu~en ne faisant r-ien pour •le aux cours complémentaires cher.cher, ils ne ·connaissent point la joie interu;,e de l'eiHorl surfvi de la vilcUn pédag:ogue distin~ué, précepteur ooire. On ITe devine, :ce d!oit être plus f,acile là souhéi!Ïtw qrtll"à réaliser. D'ail- d'U •Dauphin, .a.PIPorta .un j()ur sa délewrs l'on peut être ,partioon oon;vaincu mission au roi de France; celui-d vollide « l'édu·~atPon affectueuse », sans don- lut en .conn:a1ître le moti'f et le 'Prêce;pner 1e moms du monde dans la senti- teur de répondre : « ISi.re votre fils ne ' d10nc plus mentalitê là la Jean•J.alc'ques !Rousseau m'.aime 1pas, ma rpll.ace n'est ni dans 'l:a sensilblerie a /La 'BemaJrdi~· 3UJPTès de lui. » de Saint-'PŒ err;e ; nous pouvons donc .en Je vou;drais .que tout instituteur qui essayer, nous aussi, :}:a .Prati1que, sans va prendre 'l a directio111 d'un cou.rs de cesser, pour .autant, d'afPparaître aux perfecfuonnement méditât, a uparavant, veux de nos élèves comme les dignes et s~ul et 1on1rtemps, les pa-roles 1que .je respectables repfésientants: de 1'31Utoritê viens tie citer. Combien 'de dOCepti-ons, qu'avl3nt tout niOus devons être et que de désa2'réments seiïaient évités· cornpar dessus tout n·ous devons demeurer. hien d!e ·dhiantOes de succès s;r.a ient Tout en ·exigeant l~atoco~tp1i'ssement 13rssurees ·à ces tCOU'fS qui, suivant leur, et leur direction, sont du devoir, tout en !écartant le cfang-el.'l orientaHon « tout » 0111 « ,r ien ». avec force, et en 'poursuivant le viœ .A l'heure où, menâ~ IJ>ar .le souffle mc indi:g'nation, :le vrai éducateur .resde revolte ·qui passe sur aes nations et le bon· 1Pasteur: il se saoriifie lui'-même Prend st.Lr ses léparu'les 113 brebis és:r.a~ les 1in'ddvidus, le prin~Ci)pe de l'autorité el 'cons.erve towjours dans le fond de fondement de l'or2'anisation humaine' s'envelo,p;pe d'incertitude et de ·brume' cœu~r un oallme inaJtér.able et une n'est-ce ·Pas un U1tiŒe et suggestif idêai pr~pension là 1'indU1lgen'Ce. SéllIde .réa,g-ir en assurant pour l'éducateur d'onc, à ta base de notre « êdu<:a.a:ffectueuse » meH:re .d'l3bo.r"d .J,a à •la g'ênérati<on de demain ~es noikms lqui in'Spire une crainte grénê- et l•a pr.atique de la 'disc~pline chrétienne 1et 'Commande J'()lbéissance. Rien 'de :plus 'facile que d'entraîner Tel est 'bien, en effet, 'Pordre sui- au mal les jeunes œr.veaurx · rien de : se f.ai~e. çr.ai~cfre, se ltiaire resr.ec· tplus n oble. non plus 1que de l~s fionner dès le dlébut, icl'ftn de 'POUV<>ir 'descen- au bien. Cette dernière tâ:che nous apet se mouvoir là a'.a·i:se Jd:ans les ha- partient. •Les années que le jeune homsuaves de l'indul,geruoe qui ou-. me :P·asse .aux ·cours de .perfectionne-

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ble des 'f-orts, l'a sden'ce de 1punir sage. ment sont œllès où son caractère, sa ment et de ne j~am~ais transiger .avec persoonali1!é, ses habitu~es .~r~n.ent I'h{)nnewr ni avec le devoilr. Nous leur f()rme p[u<S ou motn~ dêhnt~~ve. au-dess.us de nous, des .autoriSous une awarence 1parfo1s g;ross1er-e, avons tés q~i se ohaligeront de mettre à la l'âme de il'adolescent subit t{)utes tes raison ces 'caractères, théla~! si mal confluch.JJatiDns dies 1'm.P!~si10ns <les se~s et 'du ~cœur. QueUe m:flluence un .ma11~ formés. 1Pu1ssent ces li!gllles apporter aux tre adroit ille ,peut-il ,pas exetïcer sur jeunes surtoot, là -ceUJX ,qui n'ont ;pas enelle? !. t· La d~·sc~pline est la mam'f esta ton .1a core expérimente la vaUeur des !Proœ. plus tanR;ible de cette influen~. Cette dés et .des « 1"uses » tde ta pratique ·pé. discipline doit différ~r ·~ooh~leme?! da:go,gi•que, à tous œux •qwi. essaye,~t. de œUe de l'école pr·~atTe. ·L au-ton~ un :renseignement utile, un ftlon qu 11& du maître 'fepose11a moms sur 1es arh- exploiteront .avec suœès. (Bullet. péd.) c1es 'de I.a. loi scoladre ~ue ~llif l'as~en­ 'dant .qu'il aura coryqu1s, «a ,-tél: pomte SOYEZ 'NA1URELS. - Œ..es jeunes. mai· de I'épée ». sur son Jeune .audit01re, par tres sont portés à parler très haut,, ~ présenson tact, s.a. d~gnitéj Sa <COIIlide~~e!;ldance. ter une mine sévère. Cette pose arhhctelle fa. 'Il s'efforcera de s .attacher 1 e~eve par !igue et énerve inutilement. Prenez un toa t'intéliêt 1qu'H lu~ <po::t~· !'af!,eohon do~t naturel et une mine hienveiUante en ,faisan! il l'entoure, lai bon tlé. m~wsable, l;D'rus classe, vous réussirez mieux. ferme 1qu'il lwi témOligne. .U .le ~r~tera en homme, fera aJPIPel à sa digmte perDe la discipline sonnelle, iJD.lPOSeM .r.a'f~ent 'Comme pu: nition une tâ·che, ]arnats une retenue? il évitera minutieusement tout ce qUI Chacun sait que toute véritable d8o :peut froisser et fenner sans retour ces ci;pline ·est intérieure, que l':oiidre dan& 1 dJéUcates « ~chrysalide~. ~. . · ~e. ,péchons t~. classe doit rrésulter non de la cOJlo :Pas 'Par excès de ~amil~ant~ m !par ex- train:te mais .dJu c01lis,enternent des ~ ~es de ~·avité. Il faut ·sarvotr s~ mettre ves. « Teni:r sa classe, nous disait no,a.u niveau de ceux dont on veut capter tre ancien !Professeur de l'Ecole normal'intellligence et !e -cœur. " le, est la .première des quJalité& ·~ Le ma,ître ,qut se oeooformer.a a Aces _gogiques. » iLe maître d'écale, qm sait principes n'aura qu'à fl}arler po~r etre vr,aiment s'i'Ill/Poser, obtient le consetl" obéi· ses désirs mêmes seront •Plie\'enus tement dies enilants à la discitP1ine qu'il .avec' la ,délkatesse qu'-ont naturelleleur imipose: ·c'est ·l à le 1seœet. ment les âmes jeunes ITJOUr ~11: être .cher, Certains instituteUI11&, sur·tout surtout s'il .s'léiglt d'u:~ suip~r;eu~. '~'ex­ les jeunes, ·sont timides en péri-ence 'le proove.. L .autonté a1ns1 .ac- leuifs élèves. Ils ne leurr .doonent quise ne cessera nt au 'COU'P de sonnet- l'impression de œloui qui · . te 'qui m,a11que 1~ fin d'une séa~;e d: 'du « m:aitre » . Et !Pourtant, avotr ·cours, ni .au seml Ide l•a s~lle .d ecole, •attitude de f·orce, de sûreté, d' elle IPeut durer toute ~·e v1e. ·EU~ sera est le premier lJl<rS vers le égallement u'tile ta u maitre et profitable c'· v;ous n'avez •pas -cette ailitu:de 'à l'élève. :S'n se ~vourve dans _le .co?rs un .personne ne V'Ous IObéilr.a: Les élève tfléf·m daire a .cette dtSclphne de moqu.ent 'de œliUi IQ<Ui l'es · saine 1ri:berté, savons alors f~rme: ayons IPelons.-n:ou~ •que 1e maintien t{)ut"en g;.ardant le calme tmPerturoa-

em.lbal'nassé, du maitre est oomme la porte ouverte à l'insubordination. L'attitude feMle et tpositive de l'instituteur est le ·aomnt'encement de 1a sagesse dhez les élèves. 'Le m 1aître doit avotr la .certitude d~~ tre obéi. 1Le ton de sa voix, ·La tenue de son oo11ps, la V'imcité de son .regard, raut cela a une décisive influence. T{)ute hésitation, toute crainte: toot flottement est immêdfatemen~ perçu l))ar l'enfant IRi.en ne lui éch1appe. Tous ~es défauts, tous les ~r.a'Vers die son maît11e sont sentis ;par ·lui. 'C'est ,pour eette rai~ son, sans doute, ·que l'on a dit cre l'enfance: « Cet 'â'ge est sans !Pitié. » On a beauooup tpa11llé des qualités ~physi,ques du maître d'école. 11 n e faut pas exagérer 1ewr importance. !Sans doute, .une ·tai1He élevée, une 'belLe prestan· ce, une VIOÏ'x ':11o,rte, sowple ·et 'bien timbrée, .p·euvent êtJ.1e rumes. !Nous ,connaissons cepen'dlant des maîtres ·qui ont une ouïe défeclueuse, ,une v.ue basse et qui sont très 'fesi>ecOOs malgné œs défauts. Il ne !faut .pas oolblier que .ta :véritable autorité eSt morale. :I.Jes <J·Uiél!lités ph'ysiques ne s-ont ni surf,fisantes, ni indis· pensa-bles: el·les ~ont simplement utiles. disons n-es utiles. · 'Sa·dhons aussi user avec tact de l'léiutorité et ne 1pras en albuser. Qu'un lapsus~ .par ex:emprle, échappe :au maître, pourquoi punir les lfieUTs? ·Il suffit de les -calmer avec rd~uceur. Une repression vive et lbrusqu.e ·oréenait ici de l'anti!pathie. N'anons pas :oulbHer 1que la véri~able disdpMne ne s'ob~ient ·que .p ar la SVIIIJpia.jjhde. lExpHquiOns au:ssi à l'en.fant les ordr~s q.ue nous ·lui donnons. Faisonshu accepter le devoi'f. lE t œtte façon d'ae;ir n'exclut ,pas du tout la fermeté. le maître doit !fecowrir sans 'Faiblesse i la 'Punition si elle est nécessaire, mais -cette punition n'ait 1pa:s 1'..1\plparence IVefilg·eance! 'Le s~entiment de la est so1idement anoré dans l'es-

tprit des enfléints. La pire réputation .quÏl puisse aH:eindr·e un maître est celle d'être injust·e. Cette rdée de justi·oe est très simple: elle n'admet p:as deux sanctions différentes !pOUr .une même faulte. Mais l'importanJt n'est pas l'or,gan·isation d'-un :régime répressif dans nos écoles. ·Le .pTincipa1 effort .de l'instituteur .d!oit porter suT Ju:i..:même. C'est lui •qui doit être .discipliné 'en !Premier lieu. Comment exiger des élèves ·le travail, l'·exaditude, 1a 'bonne teniUe, la 'Politesse, si le maître n'en d'onne pas l'exemple? Une des premières qUJalités à acq uérir pour le jeune édu'Cateur est l'ég'alitê d'humeur. !Nulle discipline ne peut s'établir si ·le maître 1o1ère 111n jom ee qu' ill punira -sêvërement Ie lenaemain. La colère est é~alement une faiblesse. !Se mettre en colère, ·c'est perdre la maî· trisle de soi, ·c'est prononcer des rpa'!'oles e~~rées .qud 'blessent ou font rire c'est faire des ·gestes br:usques et :ridi~ cu1les, c'est enfin donner :des punitions démesurées qu'il ;fawdr.a désavouer le lendemam. Ne •oonf1ondons !J)as la colère avec l'indign1ati:on que tle m!aîtne peut et doit maniifester devant une faute ~rave. Un inspecteur scolaire eX'primait cette idée en disl311t à ses instituteurs: « Il faut sav{)ir se fâcher quand IQn ne l'est .pas.» 1L'indig'n~aHon 'bien eX'Pf!imêe est un puissant moyen là ·condition qu'il soit em'P1oyé var:ement. L'autorité s'tau,~ente de tout le sav;oir et de tout :le diéVIOIUemen~ du maît~·e. 'Le manique 1de -consci-ence !PfOfesslonnelle est :un très grave défaut qui nuit <à la !bonne disdpline. 'Malgré tout, même d~ans la dasse la plus s6umise, illfestera .quefques élèves indociles: œ1a est :inévita!ble. Que le maître ne s'en étonne pas. \Une méthode coHective 'de discipBne peut ne .Pas con'Venk à œrtains en~ants. C'est à :l'in&ti'tuteur d'étudier avec discerne-


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ment •et sympathie œs .petits révoltés. L'un est e~iègi}e, aacessiJble ce.?endant ~ux bons sentiments; .un •autre est remuant, il 1a •U:n temJpérament actif: il suffit de •canaliser cette activité; ttn autre sem un sentimental. un petit aigri 'déjà, •q:u'H tfaudr.a tmiter .av.ec 'd!OiUceur; .un :dernier 1sera un ~?:awon orguemeux qu'i'l fatl'dra rrepren1drre sans tro,p !"humilier. •Enfin, il y a •l1a manière de se faire obéir. Raprpel!Oll!s-nous bien que nous n'.avons ;pas à userr, dans nos dasses, de lié~ disdptine de caserne! lNon! 'Mais si nous devons tPécher• .q:ue ce soit p-ar excès de honre .plutôt .q.ue ,p1ar ex:cès de sévérité et de rig'Uelllf. Nous nous soruvenoos d'un i;eune maître, d'un: zèle ardent, d'un ·enthousiasme vi'bliant, •qui a vu ses effOif.ts demeurer sans lfésultats et •qui, le sotr d'un examen, .pleurait à ch1audes larmes. Pourquoi? - Parce qu'il await v<oulw i:Jloip exilger. « A trOfP serrer le flfein, on ·le 'brise. » !Une véritalble métholde disdpEn1aire doit s'ap:pu.yer SUif l1a psy;ch'ol,ogi·e générale aussi 'bienq1l!e sur la ,ps'{ICihologie parrHculîère. E'lte serr.a ainsi tou.jours sez so11Jple pour nêsouJdre les cas particul.iers. E. Coquoz.

tions en défendant qu:antité de ijeux, .et les enŒants, pour év.iter de se •casser une )limbe, n'ont plus .guère alors que la .ress~ce d'attraper tde ci de là, en res1a~t tmmobiles, unt ·congestion ou une bronchde. « SOU'vent la peur d'un ma:1 nous ·condurit dans un pire. •

.as-

(Bulletin p~da~of!ique).

La gymna·stique n'a pas encore, !dans toutes nos écoles, la part _c;.u'ellle devrait avoir. Elle esi: un enseilgnement, non un exercice. Or, dl faut faire de la gymnastique, non pour savoir en faire, maiJS pour se hien porter; non à l'heulfe de ~a leçon seulement, mai·s fréquemment, ,au mi1ieu des autres exercices scoJai·res, pour aérer le01 poitrines et d~gourdir les m~sdes. Les instituteurs n'y 'songent pas assez et les institutrices moins encore. [a mei1leu.re des g:ymnastic;.ues est celle du ~eu; c'est. à 11âge de nos écoliers, de. beaucoup le plus nécessaire. Comme on a peur ' des accidents, on use e~ abuse des préca.u~

......... .

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ECOLE

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Miettes pédagogiques Un maître pèche contre la fenneté lors·· qu'il ne fait point usage de tous. le01 moyens qut ·liui sont donnés pour réuss1r dan~ son emploi, lorsqu'11 varie dans sa <:Ofi;dude et qu'H ·se relâahe mal à prO[POS 'd'une Juste ·?é• vér·ité ·lorsCiu'il regarde -comme léger ou m· di-E!ér~nt ce ;qui est .un mal consrdérnble, lors· que par des considérations particulières, quel· le·s <tu'elles soient, il tolère ou permet ce qui ne doit pas être sooiert, 'lors"<;:ue, ne voulant pas se gêner i~ ne donne pas l'atten· tion nécessaire à la bonne disciiPtine de la clas,se ni à l'avancement des écoliers, et qu'il ne reprendl p:rs les fautes ·qui' y sont con· traires, ~ors.qu'il souffie qu'on mêprise ou qu' on néghge œ cru'il iJ)rescrit ou recommande justement lorsqu'il parle nonchalammen~ •lorsqu'il 'agit d'une manière indolente, indi~ ,férente, sans faire paraître qu'il veut iout de :bon le devoir, lorsqu'il se contente de donner des avertissements "Stériles sans en poursui· vre l'effet. Fr. AGA'f.HON. • Les pères et les instituteurs, voilà ceux ·qui jettent dans le monde presque toutes les semen:ces d:u bien et dl\ll mal. Mgr ·Rendu. • Toto montre un amou.r très modéré pour l'étude. 'Son père use de tous les moyens pour le corriger, mai.s en vain. Il essaie doliC de l'amour-propre. - Toto, quel est le plus pa·resseux de ta classe? fait 1e papa sévère? - Sais pas . .. répond Toto. - Comment. tu n'en connais pas un <\al ne fait rien pendant que toui le mon?e tri· vaille. et qui regarde tout autour de lut .alors aue tous les autres ont le nez baissé sur 1ea1' livre? - Ah! si , je sais qu1• -c'es{ - ,'E}h bien. qui est-ce donc? _..., Mais, papa, ·c'est le régent. 1

ORGANE DE LA

SOCIETE VALAISAI'I'I D":BDUCA. TIO:I SION, Novembre

1922

- .so!Hcite •le bienv:eiUaJILt ~COncours de l 'Ecole !primaire pour coopérer à la = l'éalis.ation de ,son ildlée. Cette m.a.îtreSAttendez-vous une vocation exempte .se 'd'~dco(le, sou1oi1euse die :f.a,iTe œu1VJ1e d'éde travail et d'angoisses ? Ce ne se- ducation et d'':a:IPostollat en m'ême tem:ps, rait pas le souhait d'une âme chré- propose ldon!c - comme :z;élatrice d'une tienne, et je ne crois pas qu'il y ait délv1otion .à juste titre parlkuJièrement sur la ter1·e de ces vocations là ni en ho[]neu.r à notre ~o,que - l'lntropour les bons, ni pour les méchdnts. niJsation 1du· Sac11ê-Gœur. 'dans les êcoc~elui q~.i veut venir à moi qu'il s'oules. à l'instar de ce ,qui .s'est dëià tprablte, q_u û pren~e sa croix et qulil tiqUJé et continue eniColie .d'avoir lieu me suzve,, a d~t notre Seigneur. ldans un nombre tou:iowrs ,croissant de (Cette pensée, de l'illustre écrivain catholi- famHiles cafu.olilques. 1Le 'CUré de l'enque Louis Veuillot, se ruommande tout naturellement, est-il besoin de le dire, à la médita- droit, mis an couf'iant de la .pieuse initiative de ·Sia p1aroissienne, s'·est em~~ des éducateurs et des éducatrices de la ~"'nesse·) ,pPessé de la seconder en ;procêdant, av.ec le cérémanilal 'd'usaJge, à la conséœati'on de l~écolle .r.eis\peotilve oo Cœur Intronisation do Sacré..Cœur SaCifé de .jesUIS, œla pour ootvre égadans nos écoles · lement le mouvement qui s'.est dessiné ·~u ~QIIlent de mettre sous presse cet- p,erfdant ces ldemières années en vue te .hWa1son, nous re'aevonl&, rpar 1'entr·e- d'étendlre et ,d'intenstfier -cette belle déd'~ eœh:!silastilque considéré du vo.tion \dans tout 1le diocèse. 4aa&-Véill.a1s, une IOOirneSiPOIIlidan~ee .dians. 'Désireux, pour notre ,comjpte, -de déquel!le son auteur ~ u.ne de nos meil-j fl&1er .au vœu si Jêgitime 1qui fait l'obleures institutTilces, $OOt dit en .passant jet de cet arttcle, nous ne IPOWVons qu'

Notre apostolat

:JSe


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