IV. DISTRICT DE CONTHEY 13. Vétroz 11.1 (11.5) Chamo::.on 11.5 (10.6) Nendaz 12.5 (10. 85) Ar. don 13,1 (11.8) Conthey 14 - (13.5). V. DISTRICT DE MARTIGNY 11.8. Charrat 5.3 (11.75) - Martigny-Villa 8 - (9.7) - Riddes 10.5 (12.4) - Bâtiaz 11.3 (10 7) - Saxon t 1 9 (l3.5l - Ma1·tigny-Bourg t2 - (13) - Bovernier 12 5 (14.5) - Sa1llon 13 2 (-) - Lf'lytron 13.3(18)-Martigny-Combes 135 (12.1)- Fully HJ (11.15)- Isérahles 18.5 (19 5) VI. DISTRICT D'ENTREMO~T 11.4Bagnes 11 .~ et Sembrancher 10.1 (i0.3) - L1ddPs tl 4 (13 . 1) Volléges ll .5 ( 12.51>) O•·sières 11.6 (14.15 Bourg-St-Pierre 12 7 (8 . 8). VII DISTRICT DE ~T-MAURICE 10.45. St-Maurice 8.1 (1 t - ) - Finshauts 8.2 (-) -- Evionnaz 8.9 (12.6) Collonges 9.5 (10.25 - Dorenaz 12 (13.15) Massongex 122 (12.2) Salvan 12.4 (10.3)- Vérossaz 14.5 (12.ü5)- Mex 16 (-). VIII. DISTRICT DE MONTHEY 11 .5. Collombey 7 tll.l) - Vouvry Q (9.1l) Vionnaz 10 .- (11.4)- PortValais 11(10.5) -Monthey 11.4 et ChalHpé··y 10.'1 (12.o) - Troistorrents 13 3 (15.S) - St-Gingolph 14 (U 35) Val d'Il liez 14 5 (13.1).
Conférences d'instituteurs.
Entremont. - La conft\rence de ce district aura lieu à Sembrancher jeudi 11 avril prochain. (Le sujet est iudiqué dans la No 1 de l'Ecole prima,re). 8ot'!lété valaisanne d"Education.- La prochain réunion générale aura lieu à Artlo" à la fin d'avril ou au commencement de mai prochain. L'époque précise en sm·a fixée dans le prochain No. Deux rapports y seront présentés. Ils portent sur les questions sutvantes: 1. Influence morale et religieuse que l'inst.tuttur digne de ce nom peut exercer sur les él~ves et leters p1Jrent1. Moge11 à employer pour atleltHlre ce but. Rapporteul': M. Benj. Roten, inst., à Savièse. 2. D'où vient que les enfants de nos écoles ont tallt tle peine d s'ex· primer ct,rrf.ctetnent et contammMt. Qu'y perdet&t l'instrut:tiOil propremMt dit d lB développement ill tell, ctuel '! Par quels moyetl l'instituteur peuHl amenff' les en{a,1ts à ren!Are f.Jciltment le,•rs petuéel. NB. Le rapporteur reste encore à dé~~igoer . MM. !eB rapporte urs de distrtcl sont priès d'eovoyf'lr immédiatement leurs m~moires au rapporteur central, soit directement soit pat· l' in'ermédiaire de secrétariat du Département de l'ln&truction publique, qui se cbarge de le faire parvenir à qui de droil.
ALBRECHT, orfèvre, Sion Timb1·es en ~aoulehouc, 1" qualité, timbres ·Vittlsse, dateurs, numéroteurs, méllaillons-timbre~. CJ'ayous·timbres, timbres griffes, etc., aux drix les plus modiques.
1 L'Ecole primaire VIII•• ANNÉE
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SION
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1er &vrll 1889
REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA
SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION L'ÉCOLE PRIMAIRE paratt chaque quinzaine, de Novembre li Avril inclusivement, en livraisons de 16 pages. Prix d'abonnement pour la 8ois!ie, 2 Ir. 50, Union postale 3 Ir. "-nnonce80 p1-i1L 20 cent. la ligne ou son espace. ~out ouvrage dont l'Ecole pr1:maù·e recevra deux exemplaires aura drotl à une annoncP ou à un compte-rendu, s'il y a lieu.
SOMMAIRE: Soclétf. valaisanne d'tdueatlon. ·- Aux amis du chant! - Des confrrences pédagogiques. - Notions de civilité et de politesse. -Mémorial d'un Instituteur. - Echos des Conférences, - Partie pratique. - Variétés. Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT, secrétaire au Département de l'Instruction publique, à Sion.
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Choix de Cantiques catholiques à l' usage de l'église, des écoles et des familles, recueillis par F.-0. Wolff, professeur au collège et organiste de la cathéd1·ale de Sion. c Ce recueil, dit la Cecilia. exellPnle petite publication éditée par M. J. Gurtler à Brancourt (Jura-B.), est un dPs meillPurs de ceux qui ont paru PD Suisse, et il sera très uti le rians les écoles et dans les paroisses pour les offices extra liturgiques.
Ce 1·ecueil comp1·end 70 m01·ceaux dont voici les titt·es :
1. 0 sanclissima. - 2. Cantique. 3. Cantique de S~·Aiphonse Ligori. - 4. L~ fl~> ur de Marie. - 5 La mèrH de miséricorde. 6. Au saint cœur ùe Marie. - 7. La mère d ' S pl·osct·its. - ~. Cao tique des pélerins. - 9. Hommage à la sainte ViNge. - 10. Je vous $aiue, Marie. - 11. Janna cœ1i. - 12. Invitation au culte de Mari~. - 13. Le mois de mai. - 14. A la reine du ciel. - 15. La mèr" d'affliction -- 16. L'image. - !7. LA Raint nom cie Marie. - 18. 0 domina mea. - 19 Vas insi~ne d'lvoti,)nis. - 20. Regina martyt·um -21, 22. Ave m:tris slAila. -- 23, 24. Ave Maria. - 25. 26, 27. Li. tania lauretana. - 28. Louange à I'Eucharistio. - 29. Hrec requies mea in sreculum sreculi. Ego dormio et cor meu rn vigilat. 31. Discile a me quia mitis sum et humilis corde. - 32. 0 esca viatol'Um. - 33, 34, 41. 0 salul:tris. - ;)5. Verbum supernum. - 36. 0 esca v•atorum. - 37 . Jt>sus DfUS, amor mPur-. - 38 Panis augolicus. - 39. Ave varum. - W. Anima Christi. - 42. 43, 44, 47. Tan-. tum P.rgo. - 45. 4v. Pange lingua. - 48. Adoramus tP. lJ9 . 0 bone Je<>u. - 50. Pendant l'Avent. - 51. Gloria. - 52. S11r la venue de Jésus Christ. - 53. Dans la nuit de Noël. - 54. Hymnus S. Bemardi de S. Nomioe JHsu. - 55. Regret et arnoul'. -- 56. Sur le mystère do la croix. - 57. Vere languorA" nostros. - 58 In domin1 quad1·a· gesimre. - 59. Résurrectiou dt3 Notre-SeignPur. - 60 Invocation à l'Esprit saint. - 61, 62. Veni creator. - 63. L:. Tt·inité. - 64. Saint Aogo gardien. - 65. T e Deum laudaru us. - tili. Salut catholique. 67. Cantique pour la bonne moi·t. - 68. Cant1que de S. Françoi~ Xavier. - G9. 70. Motels.
Ce recueil coûte '1 fr. 20, seulement. Par uouza.ine, le '13m• en sus.
.&.ux Decrues ~!mis~es. ·- C'est le t1tre d 'un excel lent petit guide p•·atique bi~n connu de no::> lecteurs, et dont los auteurs sont MM. Perl'iat·d et Golaz. 'lXperts pMagogiques. Ce manuel, dont la 2"'" édition a paru H y a quelquAS moi:;, a été soigne usement revu el considérablement augmenté. Vo1ci les priocipalfs div1s1ons de l'ou · vrage : I. l...ecture; II. Cornposltwt~; Ill. Anthmét,que; IV. Drscriptio• abrégée de la Suisse; V I. Aperçu chrottolog•qt~e; VII. Les tllsltt..tiOIII
politiques de La SuisstJ ; Vlll. Orgat~isatwu de t'Armée {éuéra le. L es morceaux de lecture, qui ne se trouvaient pas dans la 1"" édition, donnent une idée de ce qui est o:énéralcmenl exigé pour cel.tA branche d'examen. Quant aux sujets de fOtnposthot~, on a fort heureusement présenté des modèles de rédactions usuPIIes que le j~>une homm e fera bien de consulter, non pas seulement e n vue des examens fédéraux, mais encore et surtout pour S'!S brsoins per~onnels . Nous en dirons autant de l'anthmet&que : ici le~ règles et les exe mples bien choisiS ne manquent pas. La descnptton abregée de notre pat1·ie a pareille· ment subi d'utiles modifications. Mais les améliorations les pl us im-
Sion, 1.. Avril
1R88·89
L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION 8~cié~é. valaisanne d'éducation, - La prochaine réumon generale de la Société valai1anne cl'Educatioli aura lieu à Ardon, jeuJi, 2 mai prochain. Les trois q_ues.tions suivantes, déjà traitées danc; le~ conférences de district, seront discutées pour la circonstance.
1. Influence morale et religieuse que l'instituteur digne de ce nom peut exerce~ sur le1 élbves et leurs parents. Moyen• à em. ployer pour attemdre ce but. Rap~orteur : M. Benjamin Rot en, instituteur, à Savièse. . 2., D ~ "ient que les enfants de nos écoles Mt tant de peine a 1 s:r:pr•mer correcteme11t et couramment. Qu'y perdent l'inltructaon propr~'!'en_t date et le tl~veloppement intellectuel 1 Par qu~l• moyens lanslttuteur peut-il amener les en{.Jntl à rendre {acalement leurs pe1uées? Rapporteur: M. Joseph Cavé, instituteur, à Orsières . ~· Les cour_s cl~ r~pétition donnent ils les résultats qu'on s'attentlaat de leur an1htutaon? Dan• lt> ca1 contraire, pourqr~oi? Et pa_r quel• f!'OYetJs le but pour lequel ils ottt été établi• sera-t-il mteUx atteant ? Rapporteur: M. Marnelin Cornut, instit., à Vouvry. ~~· les rapporteurs de district sont priés d' envoyer im . med1atement leurs mémoires au rapporteur central directemen~ on pa~ l'intermédiaire du Département de l'l~struction pubhque, qUI se charge de les expédier à qui de droit.
(Communiqué,)
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Aux Amis du chant ! E~core un mois e_t le gracieux village d'Ardon verra accourir dans son sem, de toutes le3 parties du canton les membres de la Société d'Education pour prendre part à 'teur 8me assembléP générale. _Ces fêtes de l'Education sont belles et instructives; elles lai~.s~nt de grands sou"emrs. Ce pendant, il y a manqué jusqu lCI, l_e ca_chet de cette gaieté expansive, ~de cet entrain de bon alOI qUI sont de mi se en pareille circonstance.
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Le chant, car c'est du chant qu'il s'ag!t ici, pe.ut ~ieux que la parole la plus éloquente, mieux que 1har~ome ~une fanfare traduire nos sentiments et rehausse•· l'e~lat dune fête. C'es't ce qu'a compris un de nos plus, dévoués 1~sp~cteurs; et, à la conférence de Conthey, il a propose que l~s mst1~uteurs de ce district étudient ensemble, pour la prochame assemblée ~é nérale. quelques morceaux pris da~s notre exc~ll.ent recue1l : on aura aiusi un noyau auquel vtendront se JOmdre les régents chanteurs des autres districts. In~'~tituteurs amis du chant, employez quelques mo~H ?ts de loisir à étudier les Nros 94, lOt, 102, 121 du recuetl. 1Ecole et la Famille et, le hO avril, apportez à Ardo~, vos hvres de chant. vos bonnes voix et votre bonne volonte. le 29 mars 1889. F• Ga.
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- Les cartes de légitimation seront jointes au prochain Numero.
DES CONFÉRENCES PÉDAGOGIQUES. La question des conférences pédagogiques a été traitée par M. A. Charron dan~ le ~o ..4 ~e l'Ecole, p~imaire. Nous n'y reviendriOns pas auJourd hm st no~~ n av_wn~ q~el~ues vœux à émettre a ce sujet et quelques cnttques a fatre a lmstitution actuelle de ces conférences dans le canton de Berne. . , , C'est à l'école normale - disions-nous dans un precedent article - que commencent les véritables études de l'ir..stituteur. « Pour empêcher qu'il ne les nég!ige ou ne leur donne une mauvaise direction, des entretiens périodiques avec des collègues plus expérimentés lui sont indispensables.: Pas u'est donc besoin de discourir longuement pour demontrer l'utilité des conférences pédagogiques et des assemblées synodales ; ces deux institutions sont peut-êlr,e. a.ussi vieilles que l'école elle même. Au temps où elles n etalent pas encore obligatoires, des instituteurs étaient convenus de se réunir librem9nt chez l'un d'eux, à tour de rôle, le jeudi, par exemple. Ils assistaient aux leçons . données p~r un collègue à ses élèves, et dans le~ di_scusswn~ que smvait toujours un modeste repas, 1ls echangeaient leurs vues sur les méthodes et les différents procédés d'enseignement. ~e sont s~ns ~oute ces réu_ni?ns pr~vées d~nt le~ précieux resultats n avaient pas tarde a se fatre sentir, qm
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suggérèrent aux hommes d'école l'idée d'établir des conférences pédagogiques obligatoires. Il serait oiseux de redire l'utilité de cette institution , To~s vous sav~z par· ex~érience que les conférences pédagogtqnes contnbuent pmssamment à établir de bonnes relations entre les maîtres qui, se trouvant plus souvent réunis, apprennent à se connaître mieux. Elles font naître l'estime la confianr.e, la bonne harmonie et développent parmi nou~ une plus grande soliJarité. Arrachés pour quelque$ mf)ments au dur labeur quotitien, les maîtres viennent dans ces réunions retrempet· leur courage et puiser de nouvelles forces au. co~ tact de leurs collégues et de leurs supérieurs; ils y etudtent en COI~mun les nouvelles méthodes, rajeunissent les anciennes, en elaborent souvent eux-mêmes de nouvelles. Ces réunions tout intimes, où chacun apporte les lumières de .son modeste talent, constituent un puissant moyen d'émulation; elles font naître aussi chez les instituteurs, avec l'amour de l'é~ude, l'amom· croissant de la vocation ce qui n'est pas peu dü·e en ce temps où le mot de T~rgot « enrichissez-vous ! » est devenu comme le mot d'ordre des générations actuelles amies des grasses sinécures. Puieque du choc de3 idées j,l.iJiit la lumière, il faut croire que tous nous sortons de nos réunions synodales avec une prov.ision d'idées nou~ell~s dont nous savons, p<•ur la plupart, tirer profit; ces reun10ns sou L pour tous, jeunes et vieux, une source d'mstruction, un remède salutair·e, efficace, contre le marasme que produit la routine, un aiguillon contre la torpeur de l'esprit, un stimulant énergique contre la paresse, C•)ntre l'engourdissement et l'inaction qui nous gagnent trop souvent, hélas 1 Affirmons hautement Pt sans cra!nte d'être démentis que les instituteurs qui fréquentent assidûment les conférences pédagogiques s'intét•essent davantage à la prospérité et à la bonne marche de nos écoles. S'il est prouvé que nous ne snivons pas toujours les directions pédagogiques qui nous sont données Jans les conférences, il n'en es t pas moins vrai que nous sortons ~e ces réunions avec des idées moins étroites, partant plus Jm'tes, avec des connaissances nouvelles qui contribuent cet·tainement à l'amélioration de notre ensei gnement et par-
-ustant nous rendent plus aptes à mieux remplir la mission que nous a été confiée. Pour que les conférences pédagogiques produisent les heureux résultats que nous avons signalés, il faut nécessairement que tous les instituteurs indistinctement y prennent une part active. Il ne faut pas que le conférencier seul étudie la question qui fait l'objet de la réunion. Cela se passe malheureusement ainsi dans le canton dt~ Berne, et ce regrettable état de choses faisait dire à un ancien président de synode que le dîner était pour beaucoup d'instituteurs la partie la plu~ importante des tractanda. Nous ne le contredisons pas; faisant la part d'exagération contenue dans cette affirmation qui n'est pas à notre honneur, nous avouons qu'elle est vraie jusqu'à un certain point. Ceci nous autorise à dire que les conférences pédagogiques ne répondent pas complètement au but pour lequel elles ont été instituées. Nous ferons connaître nos vœux à ce sujet d.lns un prochain article. E. VAUCLAIR. N.B. Dans notre dernier article sur les Visites d'éc_ole, il s'est glissé deux coquilles que je vous prie de rectifier. Page 114, 9• ligne, lire irrationnelles et non rationnelles. Même page, tB• ligne, lire : chose. froide• et non choses fa~iles. Je tiens à ce que la citation soit exacte. E. V.
NOTIONS DE CIVILITÉ ET DE POLITESSE Des convenances en société ou dans le commerce avec ses semblables. La multiplicité des détails dont se com;>osent les convenances en général ne nouo permettant pas de les aborder tous, nous ne mentionnerons de ces dernières que les plus importantes à observer en société. a) Yertu. Tout d'abord il faut bien se pénétrer de cette vérité que, sans la vertu, les convenances sociales aout fictives et sans valeur, propres tout au plus à engendrer, à propager et à eutretenir l'hypocrisie la plus déplorable et la plus vile, capahle de donner un cachet de savoir-vivre, voire un ex-térieur des plus avenants à des êtres au fond dépourvus entièrement de ce qui seul peut faire naître l'intérêt, la confiance, l'a!l'ection même, c'est-à·dire cette sent&mentalit~ si bien rendue sous le
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nom_ de Gemiithlichkeit par nos voisins d'outre-Rhin. C'est cette sent1me~talité-là, que nous_ ~imerions à voir cultivée un peu plu~ quelle ne _1 est en ?a ~Jecle quelque peu trop matérialiste, ma1s cette sentimentalite s1mple et sans fard qqi sait accorder sa compassion _même aux infiniments petits, et qui faisait dire au poète anglais Coop~>r cette Jlarole qui peint biAn l'homme de _cœur ~t d'esprit : ' Je ne matirais pas au nombre de mes am1s, fftt 1l doué du plus beau génie, et ses manières ornées de_ tous les dflhors de la pl)litesse, l'homme insensible et dur qUJ, sans néc~>ssité, met le pied sur le vet· de terre qu'il trouve sur son chemin. C~>lui qui a de l'humanité détournera son pied et l aiss~ra vivre l'iooocP.nt annélide. • Il évitera ainsi de faire le mal qu'il ne vocd1·ait pas qui fût fait. b) J'aces . Un fait avéré, c'est que la dureté du cœur éteint peu à peu les boos sentiments dont on doit être animé envers le proch~in, et empêche l'âme de s'attacher à ce qui est bien, be~u et JUste . E lle est une des sources de ces vices hideux qu1 font la honte des sociétés: la C'J•omnie, le plus odieux de tous, la mé·1llance, le mPnlonqe, la fl•ttcrie, la prfsomption la moquerie, l'égoï•me, la susceptrbilrté, l'tiJJrit ae coratratJactaon' la tJéfiance, la curiosité et l'inaJScrétafJn. ' Il ne faut pas oublier qu'il en est dods défauts, des vices et des mauvaises babitudAs comme des insectes malfaisants. Si l'o~ cherehe à s'en défaire de bonne heure, on y parvient faCilement; mais si l'on renvoie d'un jour à l'autre ils se multiplient et s'enracinent tellement qu'on ne peut plu~:~ les exti!per ._ Ils dépouillent l'âme de ses bonnes qualités. et elle dev1ent JDcapable de porter des fruits de vertu et de sagesse. Un lab?ureur ayant aperçu un nid de chenilles sur un jeune arbre qu1 commençait à se couvrir de feuilles et de tleut·s, donua l'o;dre à son fi ls d'extirper ces msecles qu i empêchent les_ arbres de porter du fruit. Le fils promit de s'en occuper, pu1s n'y pensa plus. Quelques jours s'étaient déjà écoulés lorsque, s'en étant ressouvenu, Je fils se ILit en devoir d'aller détruire les chenilles : il arriva trop tard 1 Les insectes s'étaient répandus sur toutes les parties de l'arbre et toute espérance de fruits fut anéantie. · , c) T_ic1. Parmi les défauts qu'il faut combattre dès l'enfance, n oublions pas de nommer ter tic•. Il eu est de plusieurs sorteR tous plus ou moins désagréables ou incommodes pour le; · spectateurs. On ne saurait trop recommander aux mèrea et aux membrés du corps enseignant d'en garantir les jeunes gens confiés à leurs soiDs. On a vu des jeunes filles qui, sans aucune inclination à loucher, s'accoutun1aient à ne regarder que d'un œil, et à avoir la tête toujours penchée du même cOté, habitude qu'elles conservaient toute leur vie.
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Il est des personnes qui agitent perpétuellement leurs chaises ou remuent leurs pieds tour à tour avec une sorte de mesure • d'au.tres prennent leur interlocuteur par les boutons de so~ hab1t ou par .sa manche, roulent les yeux, les lE~vant au ciel avec ~ffectat10n ou offrent l'image ft·appante des Phédon et Jes G1ton de la Bruyère Le mieux, en ces cas-là, c'est de ne jamais avoir l'air de remarquer les tics de s~mhlables personnes, et encore moins des vieillards. Un homme âgé avait la coutume de tenir ses mains à demijointes,. et de faire tourner ses deux pouces l'un sur J'autre t. c Mons1e~r, l~i demanda un impertinent jeune homl'ije de la c~mpagme, faites-vous toujou1·s tournet· votre pouce du même coté » - • Nnn, monsieur, répartit Je vieillard, jo varie ; quelquefois c'est de l'autre . D - Le jeune homme n'eut pas les rieurs de son côté l d) Ce qu'il faut faire ou éviter en compagnie et ailleurs. A propos des rires, observons qu'en compagnie on ne t•it jamais d'unP chose qui vous panse dans l'esprit, et si par suite d'un récit, tout le monde se met à rire, il ne faut pas s'y laisser aller d'une manière trop bruyante, ni rire pour de\! bagatelles; surlout pas si, dans la société, il se trouvB des personnes en deuil ou affligées, des vieillards, de~ ecclésiastiques, dee. personnages éminents. Rn rmtre, si vous racoatez une histoire, un trait plaisant, n'en riez pas le premier. Rire avec complaisa nee de ce qu'on dit soi· même, est d'un fat. Rire à tout propos et pour des bagatelles est d'un sot. Rire à gorge déployée, est d'un rustre. Le visage est Je miroir de l'âme. Pour être agréable, il faut donc n'avoir rien de sévère ni d'affecté sur la figut·e: montret· autant que possible un air tranquille, doux, affable. Rien ne défigure plus que ces deux extrêmes : une colère violente et un fou-rire. S'en abstenir est conséquemmBnt de rigueur . En toutes choses gardez un juste milieu; mettez du calm~ et de la réflexion dan~ toutes les affaires de la vie, et ne confondez point la diligence avec la précipitation. S'il vous arrive de vous rendre chez quelque personne, et qu'avant d'entrer vous entendiez parler avec vivacité, marèhPZ plus fort que de coutume, afin d'avertir lf'.s interlocuteurs. Ne vous informez pas du sujet de la discussion. - Si, dans une assemblée, deux p.,rsonnes se retirent à l'écart pour parler d'affaires, ne cherchez pas à vous en approcher. Si vous êtes 1 D'aucuns prétendent que ce monvement des pouces, étant exécuté par la personne ·qui reçoit une visite, est pour cette dernière une invitation tacite à se retirer, ou du moins un signe évident que lla présence est inopportune.
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~ans une ~ibliothèq.ue, il vous est permis de regarder les ~ttr~s ~es livrAs~ mats non de les tirer dA leur place sans une
1nvttatton. En genéral, on ne touche ni ne fl11ire, sans nécessité sans permission, les objets qui, chez autrui, peuvent atttrer les regards ou éveiller la curiosité. - Si l'on vous confie un secret, gardez lA inviolablement. Quant au secret des ]Attres, eot il nécessaire d'ajouter que c'est une indiscré tion indigne, ou pout· mieux dire une bassesse qu~ àe le violer? Lorsqu'on vous don no à lire certains passages qut vous con.cern~at dans un papier, mettez le doigt au-des~ous, afin de ne wm lu·e au delà. Des papiers sont-ils à vou8: vous ne lisez ni les uns ni les autres, At vous évitez même de jeter les yeux dessus. Vous éviterez de même de regarder par àessus l'épaule de quelqu'no pour lire ce qu'il éct·it, car c'est une indiscrétion impardonnable. - Si vous êtes appelé à entrer dans un bureau , ou une chambre dans l11quelle vous voyp,z des espèces posées sur une table ou un coffre ouvert, éloignezvous en autan t que possible. Si l'c,n vous rompte une somme quelconque, n'y touchez point avant que la personne qui vous la livre ait fini de la compter. Afin de pet·mett.rA de reconnaître au premier coup d'œil si le compte est juste, le bailleur de fonds aura soin de placer, par dizaines, lt>s pièt~t:lS en lignes droites et parallèles les unes anx aut1·es. LB. somme une fois recGnnue et emportée, on na doit plus venir eu réclamation auprès du payeur. On observera, en passant, qu'un homme de bureau n'est 1as tenu de se lever pour saluer, ni d'offrir un siège. Il salue simplemAnt d'une inclination de tête, t:~l fait un signe de la main qui invite à l'l'asseoir. Lorsqu'un acheteur se présente dans un magasin, le marchand le salue d'un air poli et rAspectueux, sans demander des nouvelles de sa san té, à moins qu'il ne le counaissA particulièrement. Dès que celui-ci a fait connaître ce qu'il désire, le négociant lui montre, avec la plus grande complaisancA, les objets qu'il :l demandés. Si l'acheteur est difficile, vétilleux, ridicule, dédB.igneux même, le mal'chand ne doit point paraître s'en apercevoir; il pourra, toute1ois, mettre un peu plus de froideur dans ses manières . Un acheteur poli ne peut il faire un choix, il fera des excuses pour la peine qu'il donne. Le prix lui semble-t-il trop éiE:'vé, il demandera en tet·md.:J civils si l'on ne peut rien en rabattre et, au cas négatif, il d1ra: • Je suis fâché, mais cela dépasserait la :;omme que je destine à cette acquisition. » Quoit{U'il *'n en soit, il ne faut j11mais faire soupçonner que l'on a des doutes sur la probité du marchand. Fait-on enfin des emplettes peu considét·ables, l'on dit: c J'ai regt·et de vous avoir dérangé pour si peu de chose », S'il arrivait qu'en entrant dans un magasin, il ne s'y trouvât COf?mE~
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personne, ressortez à l'instant même; sonnez ou appelez, en disant d'une voix élevée: Au magasin 1 s'il vous plaît 1 Si le marchand est obligé de sortir pour cb~rcher de la monnaie ou des marchandises, et q•l'il vous y laisse seul, sortez en même temps que lui, quelqulls instances qu'il puisse faire pour voul:l engager à rester au magasin, et fermez la porte sur vous. Il a beau vous connaître pou1· une personne d'bonnAur, si, immédiatement après votre départ, il s'aperçoit! de la dis· parition d'un objet égaré peut-être, malgré lui il s'élèvera quelque soupçon dans son âme, soupçon qui subsistera indéfiniment si l'objet ne se r~trouve. Comme il arrive parfois que, faute de temps ou pour toutA autre circonstance, l'on se voit dans l'obligation dA s'adresser par écrit à des personnes que leurs affaires empêchent, elles aussi, d'être visibles ou abordables à de certaines heures, nous pensons faire plaisir à nos jeunes lecteurs en donnant ici qulllques conseils sur les convenances à observer en pareils cas. Quand donc vous aurez à écrire à des supérieurs ou à des personnes méritant tout votre respect, souvenez ·vous qu'il Pst inconvenant de le fail·e sur une dem i-feuille ou sur papier rle couleur: que l'on ne doit pas envoyer une lettre raturée ou salie par des taches d'encre ou autrement, ni parsemée de fautes d'orthographA ou de répétitions banales, surtout celle du pronom vous qui est par trop familier. On a quelquefois occasion à'écrire des billets à l•J troisième personne. Cela se pratique quand le sujet que l'on a à Lrait.er est court et bref, telle qu'une invitation. Dans ce cas, l'on commence par se nommer soi·même, mais on ne signe point; on met seulement la date à la fin du billet - Ex: M• A ... prie M• B. .. de vouloir bien lui faire le plaisir d'assister à la soirée musicale qui aura lieu chez lui, jeudi pro\}hain, dès 8 heures du soir. R ... , le... .. 18..• ·Remarquons en~:ore que la date se met, pour l'ordinaire, au commencement de la lettre, vers la droite; mais, lon:qu'on écrit 9. un supérieur, c'est au bas de la dernière page qu'i'l la faut placer. - La lettre fermée, il eil t plus poli de cachAter avec de la cire d'Espagne qu'avec un pain à cacheter ; si l'on est en deuil, elle devra être noire. Il Ya sans dire qu'il ne faut jamais se servir d'une pièce de monnaie ou d'un dé à coudre en guise de cachet. On recommande aussi d'éviter l'emploi du sable à sécher. (A suivre).
Mémorial d'un instituteur. Janvier 14. .. Parmi mes élèves de la première division, il en est un si paresseux qu'on dirait qu'il a faiL un pacte avec
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ce vice. Aussi ses condisciples le surcomment-ils le pare&~eu:x:. Sa démarche nonchalante, sa mauvaisA tenue, son caractère sournois, son œil terne et baissé, tout dans cet être annonce qu'il est la paresse personnifiée. Il ne peut ni se tenir assis convenablement, ni se lever pour répondre. On dirait même q~'il craint d'user sa langue pour réciter ses leçons qu'il ne sa1t du reste que fort mal. Pour quant aux devoirs, ce n'est que par la force qu'on parvient à les lui faire faire. Cette naturo est si apathique, si flegmatique que c'est ra1·e qu'il n'arrive pas encore en classe sale comme un ramoneur. Les exhortations, les menaces et les punitions, semblent ne lui faire aucune impression. Il ne sourit que lorsqu'on parle de vacance ou de promenade. Alors son œil s'illumine, 18 gaîté se peint sur son visage et les rires viennent effleurer ses lèvres. Il n'a p_as de caractère, point de volonté, pas de souci de son avenir, r1en ne l'émeut; aussi est-il constamment le dernier de sa division. Un. proverbe nous ,dit que la paresae est la mère de tous les VIces. La chose n est malheureusement que trop vraie et mon _petit bout d' homme aura bien garde de donner un àé· menti à cet adage. On dirait qu'il est né pour le mal et qu'il renferme en sa personne les germes de tous les vices. Le menson~e lui est aussi familier que la vérité chez les autres élèves. J'ai beau lui donner à cop1e1· de trente à quarante fois cette réponse du catéchisme: c qu'e~t·ce que la paresse '• ou cette autre: c qu'est-ce que le mensonge • suivant qu'il a ~a~qué. Il est .toujours le même. Je doute fort si des parents v1g1lants pourraient le corriger de ces vilains défauts au moyen de la verge, car il est déjà trop âgé pour le former. Comme on le voit, il faut former les enfants de bonne beure si l'on veut qu'ils suivent plus tard la bonne voie. On ne saurait donc trop insister sur ce point auprès des pa.ren.ts et surtout des mères chrétiennes , auxquelles est prmc1palement dévolu le soin de la première éducation. Ce n'e~t ~lus quand un ~rbre est vieux qu'il faut le redre11ser, ma1s b1eo lorsque sa t1ge est flexible et tendre. Il en est de mêm~ de l'enfance, et c'est préciHément ce manque d'éducation prem1ère qui compromet l'avenir de tant de jeunes gens à l'époq_ue où nou~ viyons. Les parents semblent se reposer de ce som sur les mshluteurs, alors que c'est déjà trop tard pour les façonner et réprijner leurs mauvais penchants. Du reste, le temps relativement court que les enfants passent en classe ne nous permet guère de pouvoir réformer les travers d'un caractère vicieuJ. Ou~. fait on ~lors 1 - o.n dit que l'école perd les élèves - qu 1ls y deviennent tOUJours plus mauvais 1••• etc. etc. Un régent aura beau déployer tout son zèle, tout son dé-
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vo'Ûment, pour redre~~er les caractères et former le cœur et imprimer une bonne direction à la volonté, ses efforts rElateront souvent stériles et les racines des vices ne f~ront que s'ancrer plus profondément dans des cœurs qui ne sont déjà que trop enclins au mal. Il ne saurait dans le fond en être autrement lorsque des parents indignes du beau titre da père et de mère, tolèrent par une négligence coupable et un amour mal compris lP. développement d'un mal qu'il serait facile d'étouffer au début, pour peu qu'on ait de fermeté et que l'on comprenne la balle et importante mission que la Providence impo.s e aux parents ch•·étiens. (A 1ut11re.)
ECHOS DES CONFERENCES @ilion. - Jeudi, 2S février dernier, les instituteurs du district de Sion étaient rém.~is en conférence à Arbaz. L'hiver sévissait de toutP.S ses forces; les chemins, déjà encombréa par la neige, étaient presque impra~ica~les. Cependa~t, malgré l'inclémence dn temps tous les mshtuteurs répondirent à l'appel, sauf un dont l'absence avait été d'Ûment justifiée. . La conférence, présidée par M. l'inspecteur Lamon, avatt encore le précieux avantage de posséder au milieu d'elle MM. le R 4 Chan. Bagnoud, M. le Directeur . de l'Ecole _no~ male, les Révérends curés de Bramois et d'Arnaz, M. le vtcatre de Nenda?., M. l'avocat Roten, de Savièse ; Martin, député à Grimisuat, et l'honorable Conseil de la commune d' Arbaz. En ouvrant la séance, M. le Président de la conférence· re· mercia d'abord MM. les membres honoraires d'êtrd venus encouragt>r MM. les Instituteurs par leur sympathhiue présence. Il nous rappela ensuite la mémoire d'un pr?fe.sseur éminent que nous avons Lous connu et atmé, M. Beue1tber, enlevé de bonne heure à l'affection de ses confrères et de ses élèves. Il nous engagea à imiter son esprit de travail, son Jévouement Rans bornes, et à travailler à acquérir son rare talent de se communiquer aux autres. . La conférence entendit ensuite la lecture du rapport qUI ne donna pas matière à discussion. L'on passa d~nc à . la lecture des compositions. La plupart de celles qu1 ont. tlté lues, dénotaient un travail remarquable de la part de leurs !luteurs et leut· valurent les éloges les plus flatteurs dE'is hommfls compétents 'JUi assistaient à 1~ réu?ion ... Une discussion des mieux nourrtes s ensu1v1t. .Nous avons pu nous convaincre que les cours de ré~étition ont donné jusqu'ici d'assez bons résultats. La, réduct1~n . à 8 010 de la moyenne des illettrés de 50 010 q~ elle. é~a~t 11 y !1 dtx ans, est la meilleure preuve des progres realises. Mats ave~ la stricte exécution de la loi, surtout avec une plus énergtque
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répression des absences et des soins tout particuliers consacrés à la lectm·e, il est certain que les résultats de ces cours deviendraiAnt plus satisfaisants. Enfin, la partie intollelltuelle étant terminée, une seconde, moins absorbante. la partie substantielle nous réunit à la Ralle du Conseil, où un banquet gracieusement offert par la municipalité d'Arbaz nous attendait. Là, toasts, chants, paroles encourageantes, vins généreux, toul contribua à faire de cette journée une de celles dont on garde volonliars le souvenir et dont on salue le retour avec entbous1asmt>. B. R. ()onthey. - Le 27 février dernier, les instituteurs de notre district s~ r~unissaient à St-Séverin pour leur conférence annuelle. Cette reumon, présidée par M. Allet, fut rehaussée par la présence de MM. Hopfner directeur, et Lamon, inspecteur, Evéquoz, souspréfet,. le.s Rd• curés des autres communes du district, présidents de commiSSions . scolaires , et plusieurs autres qui par leur empressement à assister à nos conférences, nous prouvent l'intérêt qu'ils porten!. à l'avancement de nos jeunes populations. M. l msp~cteur Allet ouvre la séance par la prière d'usage et par une allocutwn où il fait l'éloge de son prédécesseur, M. Paccolat, que ses hautes fonctions avaient empêché de se rendre au milieu de nous et dont l'absence fut vivement rtlgrettée. Après la lecture du protocole on procéda à la nomination du bureau. Le vice-présider;t fut confirmè dans la personne de M. Gab1·iel Gaillard, instituteur à Ardon.; M. Ernest Gaillard, ancien secrétaire, enseignant hors du district, derr.anda à ne pas être réélu. Tous !e~ instituteurs étaient présents, à l'exception de deux qui ont mohve !l'ur abs(lnce. Huit d'entr& eux désignéH par le aort, do~ment lecture du sujet mis à l'étudP. La plupart de ces travaux leur attirent l'approbation de l'assistance. De même que dans la récente conférencb de Martigny, celle de Conthey est unanime à reconn~~:ttre que le progrès est entravé par l'inexécution de la loi sco· la1~e, et que la fréqueutation irrégulière de nos écoles est le point nou que nous devons nous efforcer de faire dispara1tre. Une discussion vive et animée à laquelle prennent part plusieurs mem~res, suit la li!cture des compositions. Tous ce~:~ messieurs appment les motions qui ont été émises, et •:omme moyen de remédier au mal et d'arriver à un résultat plus satisfaisant, ils nous indiquent outre ceux déjà énumérés : 1. L'introduction d'un hvre de lecture spécial contenaHt des sujets intéressants. 2. La cullure de l'amour-propre et de l'honneur national. 3. La distribution d'une prime à titre d'encouragement aux recrues qui obtiendraient de bonnes notes. 11(2 heure venait de sonner; il était temps de mettre fin à cette première partie de la journée et de passer à la seconde qui fut non moins intéressante. Bient6t excité par l'humeur pleine d'entrain de notre spirituel major de table, la ga1té fut portée à son comble, et toasts et chants alternèrent à l'envi. A 5 b. M Ho~fner nous fit spirituellement comprendre que l'heure de la séparatwn avait sonné et chacun de se retirer en se disant un joyeux : Au revoir. J. P.
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81erre. - Notre conférence pédagogique s'est tenue à Ollon (Lens) le 28 février éco•Jlé sous la présidence de M. le Rév. chanoine Bagnoud, pour traiter la question mise à l'étude. MM. Hopfner, directeur, Lamon, inspecteur, Romailler, président à Lens plu11ieurs délégués d11 conseil, l'autorité Elcclésiastique de l'endroit' et plusieurs amis d.e l'instruction nous honoraient de leur présencu: La séance s'ouvnt à 10 b. par la prière d'usage, suivie d'une allocution de M. l'inspecteur, qui souha1ta la bienvenue aux instituteurs et aux membres honoraires, qui avaient bien voulu honorer la conférence de leur présence. M. Pierre Rey, secrétaire, donna ensuite lecture du procès-verbal de la séance précédent!!, pms on confirma dans leurs fonctions les deux titulaires de l'année précéd.mte. Quelques ·instituteurs, désignés par le sort, donnèrent ensuite lt'clure de leurs travaux. La plupart de ces mémoil·es avaient été rédigés avec soin et témoignaient dtls aptitudes de leurs auteurs. La discussion qui suivit fut instructive et intéressante. Les particip~nts ~ui .Pri~ent la parole montrèrent tour à tour du doigt la pla1~ et m~1querent les moyens à employer pour la cicatriser (directions qm ne peuvent manquer de donner de bons résultats si elles sont sérieu11ement mises en pratique). M. l'inspecteur voulut sans doute ranimer notre courage en nous démontrant, par des données fort intéressantes, que les enfants de nos écoles progressent autant et même plus que ceux de la plupart des cantons suisses relativement au nowbre d'heures qu'ils passent sur les bancs de l'école. Plusieurs instituteurs prirent encore part à la discos· sion. Elle nous démontra une foi11 de plus que la cause du mal provient en grande partie de l'inobservance de notre loi scolaire. Voici les conclusions généralement émises: Les écoles d'adultes ont rendu de bons services, quoiqu'elles n'aient pas donné tous les •·ésultats qu'on en attendait. Les causes de cette dé.:eptioa sont dues à la faiblesse des élèves lors de ltmr émancipation de l'école primaire, à la fréquentation irrégulière et au manque de préparation et de méthode dans l'enseignement. J'ajouterai à cela, quelques causes particulières suivant les lieux, Je temps et les circonstances, savoir: mauvais vouloir des élèves ou insouciance des partlnts, négligence chez l'instituteur, temps mal choisi pour donner ces lt'çons, immffisance du matériel scolaire et enfin manque de fermeté des commissions scolaires. Pour remédit'r à ces lacunes il faut : 1. Former de meilleurs élèves aux école~ primaires et ne' pas les laisser passer aux cours de répétition avant de s'êtro assuré par un examen préalable que les jeunes gens possèdent l'instruction voulue. 2. Il faut en second lieu qu'on prenne des mesures énergiques pour que la,.loi _soit observée dans .toutes les communes du canton. 3. Que 1 ms~1tuteur prépare s01gneus~ment ses leçons ; qu'il renda son en11e1gnement attrayant et pratique; que les leçons soient plus rapprochées et données de préférence le matin. ~- Qu'on arme mieux l'instituteur afin d'obtenir une meilleure discipline ; qu'il ait le droit de noter l'absence à celui qui troublerai~ l'ordre de r~cole, .
157 5. Il faut qu'on intüste davantage et qu'on dirige mieux les exercices de lecture, so~t ~ l'école P!imaire, soit au cours de répétition. 6.. Que les com~usstons scolall'es secondent mieux le personnel ense1gnant, et qu el~es fassent en sorte qu'à l'ouverture · des cours ' classes et élèves s01ent pourvus du matériel nécessaire. A ~ b. la séance fut levée, toute l'assemblée passa dans la salle s~péne.ure de. la matson comm~nale, où un repas copieux arrosé d un vm génereux offert gratmtement par Je Conseil de Lens l'attendait. La gallé la plus franche ne cesf<a de régner. Toasts el chants se succédaient avec un entrain charmant. M. Candide Rey q~i venait d'arriver la veille d'Italie, fit une dive1·sion en nous f~tsant part des obse.rvations e~ des p~ripéties de son voyage. L heure de la séparatiOn étant b1entOt la, M. le pré~ident Romailler comm~ couronnement de la JOUrnée, nous fit encore gotUer quel· ques litres de son ~e1lle~r crû. En somme belle et bonne jour11ée. Nos remel'clmeots b1en smcères aux bonnes autorités de Lens pour la générf!use et cordiale réception qu'enes nous ont ménagée. Nous en conserverons toujours le meilleur souvenir. G. X.
PARTIE PRATIQUE 00D1~&:1:ti.OD.
LA LECTURE ET LES LIVRES. Un ~eune homme . a demandé conseil à son ancien instituteur sur le ch01x des livres qu'il pourra lire avec le plus de profit. Réponse de l'instituteur : 1• Le maltre lui conseille d'abord, de restt'r fidèlement attaché à l'habitude de la lecture ; ~· Eviter les livres frivoles ; pal'mi les livres sérieux ceux qui lut paraltront les meill~ur~ et qui lui plairont le plus ;eront pour lu~ les plus profitables; lllu1 recommande toutefois les livres d'histoire. D1tes pour quels motifs ; . 3• Pour conclure, il lui. rappellera que ce n'est point à l'aide des livres seuls, ou même prmc1palement grâce aux livres qu'on devient un homme. _On se parfectionne beaucoup plus sürement par l'action, par le travall que par la lecture. . Mon ch~r ami, je suis très heureux de voir que vous aimez touJours les hvres et je vous en félicite bien sincèrement. Vous avez grandement raison de conserver l'habitude de la lecture. Grâ.ce à elle vous ne conoaltrez jamais l'ennui et vous ne serez point exposé à rechercher les plaisirs vulgaires, souvent dispendieux pour la bourse et dangereux pour la moralité d'un jeune homme. Un homme de bien a dit éloquemment : • La lecture est comme une conversation au~ les esprits c~Itivés de tous les temps, conversation pendant laquelle ils vous expnment en un langage choisi le meilleur de. leurs s~ntiments et de leurs pensées. • Ou trouve donc dans cette frequentahon des écrivains à la fois plaisir et profit: on charme ses loisirs, on s'instruit, on forme 1.1on goût; en un mot on accroit sa valeur intellectuelle et morale. ' Je n'ai pas besoin de vous dire que c'est seulement la lecture des bons livres qui nous procure ces avantages. Vous êtes un es·
US8 prit trop sensé pour que j'ai besoin de vous mettre en garde contre les ouvrages fl'ivoles tt!l que les romar.s des petits journaux populaires ou les histoires licencieuses que publient cer~ines librauies mondaines. Cette littérature, malsaine pour l'intelligence comme pour le cœur, ne doit pas se trouver entre les mains d'un jeune homrne bien élevé. Parmi les livres sérieux, lisez ceux qui vous paraHront les meilleurs et qui vous plairont le plus, pourvu • qu'ils soient depuis longtemps PD possession du suffrage du public et que leur réputation ne soit pas équivoque. • Ne vous condamnez point à lire les œuvres qui vous ennuient alors que vous avez fait un sérieux effort d'esprit pour les comprendre; on ne profite vraiment que des lectures qui plaisent ou qui touchent. Si vous tenez absolument à ce que je vous recommande un genre d'ouvrages, j'appellerai votre attention sur les livres d'histoire. D'abord il me parait impossible que ceux-ci ne vous intéressent pas vivement. Quoi de plus attachant, pour nou11, en effet, que le récit des luttes, des souffrances, deR gloires et des malheurs de nos aïeux! c'est un grand drame auquel nous assistons, drames dont les personnages ont vécu et dont les épisodes sont réels. D'ailleurs, dans un pays de suffrage universel, aucun citoyen digne de ce nom ne doit ignorer le passé de son pays. Comment, eu effet, pourrait-il se faire des opinions raison!lées suc la politique intérieur<'. el extérieure de ce pays, s'il n'a pas étudié son histoire, s'il ne sait comment s'est formée son umté, comment s'est développée sa civilisation, quelles ont été les causes de ses grandeurs et de ses défaites, etc. Avant de terminer cette trop longue lettre, je tiens à vous rappeler que, qu01que grand partisan de la lecture, je ne suis pas de ceux qui croient en 111. toute-puissance des livres pour former un homme. Sans doute ils aident beaucoup à l'édt:cation; mais il ne peuvent la faire seuls. On ne se perfecionne vraiment , on ne devient un homme dans la plus haute acception du mot, que par la réflexion, par la lutte habituelle cont.re nos passions, par le travail méthodique et assidu. Au revoir, mon cher ami, conservez toujours les bons sentiments que vous avez aujourd'hui et croyez à toute l'affection de votre vieux maltre. Voici quelques sujets offrant plus ou moins d'analog1e avec le précédent. Il. - Vous découvrez qu'une de vos amies se livre à des lectures dangereuses, vous faites appel à toute sa raison comme à tout votre cœur pour la détourner de cette voie funeste. III. - Une de vos amies s'étant étonnée de votre amour pour la lecture, vous lui expliquez, dans une lettre, le profit que vous comptez tirer de cette habitude pour vous-même et pour vos élèves. IV. -- Comment avez-vous acquis le goût de la lecture 1 Quel genre de lectures préférez-vous ? Donnez les raiiwnt~ de vos préférences et dltes quels avantages vous retirez de la lecture. V. - Mme de Sévigné dit dans une de ses lettres : • La lecture nous sauve du malheur extrême d'être livré à l'ennui et à l'oisivetli. • Développez cette pensée et montrez quel fruit une jeune personne qui se destine à l'enseignement peut retirer de lectures bien choisies et faites a vec soin.
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VI. ~ Au moment où vous allez occuper v0tre premier emploi d'institutrice, une de vos parentes veut vous faire présent d'une petite bibliothèque. Indiquez les ouvrap;es dont vous désirez que cette bibliothèque se compose, et exposez les raisons de votre choix. :Oio'tée•
LA POLITESSE AU VILLAGE. ll fait bon au village; tout le monde s'y connatt. Quand on se rencontre, on se dit bonjour, bonsoir, et l'on s'appelle par son nom; sovent l'on s'arrête et l'on fait un bout de causerie. Aussi, quand je quitte la ville et que je rentre au village, j'êpcouve une sorte de bien-être, il me semble que je suis en famille. Les gens me:saluent les enfants me saluent, et j'en suis bien aise. Cependant, dans certains villages trop voisins des villes, cela commence à changer. Les jeunes gars vont passer le dimanche â la ville; ils n'eu rapportent rien de bon, et presque toujours ils y laissent leur politesse. Comme ils voyent qu'on ne s'y salue pas ou guél'e, de retour au pays ils veulent faire les citadins et ne saluent plus. S'ils réfléchissaient un peu, ils comprendraient bien vite que dans les grandes villes, si l'on ne salue pas tout le monde, c'est qu'on aurait trop à faire et qu'on doit garder ses saluts pour ses connaissances. Mais au village, quelle différence 1 Il n'y a pas d'inconnus; ne pas saluer, ce n'est pas Imiter les gens des villes, c'est simplement être impoli. L'AFFABILITÉ. L'affabilité est une qualité qui fait qu'un homme reçoit et écoute d'une manière gracieuse ceux qui ont affaire à lui. Ce n'est pas une de ces vertus superficielles qui ne résident que sur le visage; c'est un sentiment qui a sa source dans la tendresse et la bonté du cœur. L'affabilité nalt de l'amour du prochain, du désir de plaire et de s'attirer l'estime publiqut~. Un homme affable prévient par son accueil ; son att'3ntion le porte à soulager l'embarras ou la timidité de ceux qui l'abordent. Il écoute avec patience, et il répond avec bonté aux personnes qui lUI parlent. Sïl contredit leurs raisons, c'est avec douceur et avec ménagement; s'il n'accorde point ce qu'on lui demande, on voit qu'il lui en coûte, et il diminue la honte d'un refus par le déplaisir qu'il paralt avoir en refusant. li ne 1aut pas confondre l'affabilité avec un certain patelinage dont se masque l'orgueil des petits esprits pour se faire des partisans. Ces gens-là reçoivent tout Je monde avec UDII apparence de cordialité, ils paraissant prévenus en faveur de tous ceux qui leur parlent: ils ne désapprouvent rien de ce qu'on leur propose; vous diriez qu'ils vont tout entreprendre pour vous obliger. Ils entrent dans vos vues, vos ra1sons, vos intérêts; mais ils tiennent à tous le même langage; et le contraire de ce qu'ils ont agréé reçoit, le moment d'après, le privilège de leur approbation. lis visent à l'estime publique, ma1s ils s'attirent un mépris universel. IRRÉVÉRENCE ET INGRATITUDE. Il y avait une fois un vieillard ~i décrépit, qu'il pouvait à peine marcher; ses genoux tremblaient ; il ne voyait presque pas, et il n'avait pas de dents non plus ; si bien que quand il était à table,
portantes sont, sans contredit, celles qui ont été apportées au résumé d'ltisloire suiue. Cette p11rtiP, souvent si aride de l'enseignement, est
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la force lui manquant pour tenir sa cuiller, une partit! de sa soupe tombait sur la nappe, une autre coulait le long de sa bouche. Son fils et sa belle-fille finirent par se dégotlter de ce spectacle; c'est pourquoi le vieux grand-père fut réduit à se mettre derrière le poêle, dans un coin; ils lui préparèrent son manger dans une èc~e~le de tèrre et encore ne lui en donnaient-ils pas astlez. Le pauvre v1elllard port~it donc d'un air aflligé ses yeux sur la table ou ~laient .a~sis ses enfants, et de grossetl larmes coulaient le long de ses JOues ndee~. Or il arriva un jour que ses mains tremblantes ne purent tenu l'écu~lle · elle tomba et se cassa. La jeune femme le gronda sévèrement· ~ais lui ne lui dit rieu et se contenta de gémir. Alors ils lui achetèrent, pour quelques liards, une petite jatte de boi~ dans laquelle il fut obligé de manger. Pendant ce tempt!, ' On pElht-fils, âgé d., quatre ani!, assis sur le plancher, s_'amusait à aj.ustflr ensemble quelques petites planchettes. • Que fa1s-tu là? • lu1 demanda son père. - Dame 1 répliqua l'enfant, je fais une petite auge ; papa et maman mangeront dedans, quand je serai grand et qu'ils seront devenus vieux. • A ces mots, le mari et la femme se regardèrent en silence; puis, s'étant mis à pleurer, ils admirent de nouveau le vieux ~rrand-père à leur table, le firent manger avec eux, et ils ne dirent plus rien quand il répandait un peu de sa soupe sur la uappe.
WABIÎI'IIÎIB IJbrlst est re••u•elté ! Nous recevons en primeur de Mario, la nouvelle charmante production qu'on va lire, et qlle l'auteur veut . bien dédier à fEcole primaire à l'occasion de la prochaine solennité de Pâques. De Pâques voici l'aurore. Saluons la belle fête, et que de toute son âme chacun s'égaie. C'est la journée que le Seigneur a faite. Réjouissons-nous en elle. Christ est ressuscité 1 D'un bout à l'autre de l'univers retentit le même cantique d'allégresse. On chante et l'on s'écrie : C'est la journée que le Seigneur a faite. Réjouissons-nous en elle. Christ est ressuscité 1 La nature aussi tressaille et t!'égaie, car Pâques est la fête triomphante et celle du renouv..,au. C'est la journée que le Seigneur a faite. Ri<jouissons-nous en elle. Christ est ressuscité 1 Le printemps lui fait cortège. Sur la plaine et les c6teaux on sent courir sa chaude haleine. C'est la journée que le Seigneur a faite. Réjouissons-cous en elle. Chri11t est ressuscité 1 Pour la fête solennelle chacun revêt ses beaux habits, et la terre sa plus fralche, parure. C'est la journée que le Seigueur a faite. RéjoUlssons-nouiJ en elle. Christ est ressuscité 1 Et l'on ent11nd partout les cloches à grande volée, lancer dans l'air des sons clairs et joyeux. C'est la journée que le Seigneur a taite. Réjouissons-nous en elle. Christ est ressuscité 1 Car à Pâques tout ~st joie. Jésus lui-même à sa table convie tous les croyants. C'est la journée que le Se1gneur a faite. Réjouissons-nous en elle. Christ est ressusctté.
subdivisée en une soixantaine de chapitres qui forment comme autant dfl tablt:>aux - rrstreints il e"t vrai , - mai::~ t•éu~sis et souvent attrayants. Enfin, IPS iusfltuttoru politiqlleS •le la Sws~e et l'orgrwi!itltion d·· farmC.: fé•lérale terminent ce précieux rPcueil, d'un pt•ix fort. morlique, pnisfJu'il ne r.oûle que 60 cent. Il •ievratl .-;e II"OIIVPJ' a11x mains de tous les jeunPs gen~ a;; treints à <>uivrA l•'S r,out·,.; dr. rPpétition.
La jeune Ménagère. C'est le tilrfl d'une publication nouvelle, destinée, comme son titre l'iudique, aux jeunes fil les de langue française. Nous avons sous les yr.ux les deux prflmières livraisons de \le journal, f-t après les avoir pat·courues, nous pouvons dire que le C\.'ntfiDU en est très inlé1·essant fit répond bien au but proposé, qui est ainsi défini dans l'appel publié en têtfl du Nro 1 : • Ce journal se proposn, Mesda.oes et Mesrlt>moiselles, de répondre à vos légitimes asptratious: IPs connaissancf.s acquises par nos mères et. nos grand'mèrt>s, les expériences faites par toul~-'S, ~eront ici consignées; les procédés les plus avantageux, lAs lllOy,~ ns les plus mtJOnnel s seront ~ou mis à vos essais, à votre examen, à vos discussions. T1·op longte mps l'empirisme, cau'>e de pertes incalculables et d'innom· briibles déboires, a régné en maître à la cuisine, comme dans la tenuH de la garde-robe ; il faut lui s ubstituer dAs règle.~ positives, permettant à chaque ménagè:-e, à chaque coulmière, à chilqne bonne, de procéder à coup sûr, en connl\issance de cause, et ::.ans la réserve du • tant pis si ça nA réussit pas. •
ÉLÉtU.E~T8 D' .&lUTH.iYIETIQlJE à l'usage des écoles primaires. Ouvrage adopté :i tit1·o obligatoi1·e pat· le Dépar~ement de l'Instruction publtque du Valai~. 1re édttion cart. 1 ft·. :.:ll8 pag~s. (Rt~mlse du 10 au 15 o;o au corp-; enseeignaot et aux ([étaillants, suivant l'Importance des commandes. Cet ouvt·age r.ompre11d deux parties. la 1t·e IMo1·iq ta e t or~ée de figures, ld 2me pratique qui compte 2000 exerctCflS et problèmes Voici sut· ce cl:..ssique (dont se •rouve très hien le corps enseignant V:!laisan. entr'autres appréciatto11s, celles émises par dAux inspecteurs scolai res) ét range rs au Valais, Pt dont l'édtleur de l'ouv.tage avait rlemandé l'avis. ,J'ai, dil l'un, exammé l'ouvrage ~,·ec altention, el, ~a us en 1n 01r ar.alysé tous les détails, je pu1s dire qu'il ménte l'attenllon des autorilés sr.olaircs. Il a de réels avantages sur le traité de F. P. B. Les délinitoons théoriques sont plus simples et plus préci.es La numération y est bien ense1gnèe ... J'ai rt'marqué dHns l'oU\ rage d'hc:ureuses ln no' a ti ons, telles que: les tables tl es ~ opérations, un tableau des ron\ er~ions des J!Oids et mesun•s, des ~·iece s de monnaies en usnge t•n Suisoc, ain~i qu'un grand nombre de problèmes j!t:Ométriques sur les surfaces et les , ·olumes, etc. D'aulre part, on a élnniné du manuel, nYec raison à mon avis, toul ce qui ne rentre pas dans le programme primaire. Les prol-lèmes sont variés, en nombr~ suflisnnt, et réellement pratiques. L'ouvrage a en outre le mérite du bon marché, la reliure est d'un bon goO.t e1 l'impression pl ait par ses jolis caractères." Voici maintenanl. l'autre jugement qui concorde avec celui ci-haut. ,Aux hommes d'école tres nomb1 eux qui reproc.hai~nt aux cahiers Ziihringer l'ahsence complète de théolie, l'ouvrage offre un exposé tht!onque clair, sobre et suffisamment complet, et rt!Hiisant en bonne partie, par lu~ ·hoix des problèmt>s, le désir de ceux qui réclamaient un plus grand nombre de données relatives aux mal ières agricoles et aux opérations journalières du ménage champêtre.
Sans entrer aci dans la discussion de la méthode, je jlarde d'un examen attentif du manuet la conviction sinf'ère qu'il r•:r~l'eruae un excellent cours d'arithmétique, J'apprécie aur&oul le grand nom br,. d la progrl'Ssion bien graduèe des problèmes." L'ouvrage 11 également été ac~udlli " '' I!C fa,·cur dans diverses é•·olrs d'nutrea cantona Les SOLUTIONS RAISONI\'EES de l'ouvruge cotîlenl 1 fr . 50. Pour prévenir lrs abus qui pourraient être faits du lif!re du rtaaitre, l'éditeur restreindr1 la vente des Solutions au Corps enseignant el a raison d'une exrmplaire seulement par personne. On ne pou ara se les procurer que chez lui, attendu qu'il n'en sera pas re•i& aux hbraires ou détaillants.
Les acqul>t·eurs dPs ....o,utaons sont bien priés de no11:3 signaler J... s erreurs que pourrait conlenir l'ouvrn~e nfin quf' 11011s puissions l· ·s coni~er dao:s les P.Xf'tuplaires t·estauts, auxquels, au be~otn . sera iot ... ,·. caléE'! uue llslt> d',.rr·•lll. Si les coquilles sont très t•;trP:<, comme oo11s l'espérons, E~!les :..~>rout rt>dressées à la plumP. On conçoit. sans peiua qu'un livre bourré 1} .. chtffr... s et d'nue f'J.;écnlioo typogt·aphique lon~aaA et dtffit~tiA puis~". "Il prP-mièro éoilion snrwut. c:outPuir qt~PICf •IPS faut .....
OUVRAGES ET MATÉRIEL SCOLAIRES
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AUTEUR
TITRE
1Joe reml•e de 1 0 % est aeeordée •ur le prix de• oovra.re• marqué• d'on ° au per•onoel enl!lelfinant et, d'one manière .ré• nérale, ans autorité• eommonale• et détaillant•.
ENCRE noire excPIIPnl<>. ENCRE vioiPI:P. POUDRE pour PncrE'I violelte. HECTOGRAHE cc•mpl<>t, avPc encrP, 5 fr. MASSE bPclograpbtque, à 2 fr. 50 le kg. Pbarmaeie Ln 11 L L E B, Sion. G. FAUST, pharmacien, succesHP.Ur.
20 &vrll 1889
REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES A'CSPICES DE LA
SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION
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SION
• 'L'Ecole prim....
PRIX
G1·amm11ire du Valais, - 80 Catèchi•me du diocèse - 50 Ami de l'enfmwe, 1er livre de lt!clure, tOme tldition - 60 2me LitJre de lectm·e (livre de l'illilve) 1 50 IJUYA11 , D (livre du maitre), 2 50 Elt!mtnls de géog1·aphie à l'usa~e des écoles prim. - 45 Bible illustl'ée a l'usage de ln Jeunesse 1 BouRQUARP i\1. Méthode de lerttcre correspondant av .. c les tableaux du même - ~5 Abrégé d'histoire de la S11use, suivi d'un précis d'insl. civ. - 70 J. ST w. Elémtnls d'arithmétique, suivi de 2000 exercices el problèmes à l' uEage des écoll's prinaaires · Kœhl, prof. Recueil de chanu puur l'école el 111 fH mille, précédé d' une 1 25 méthode élilmentaire t>l d'un petil solfège PBRaiARD el A11x nr1-ues sui&ses, opuscule spécialement destiné aux élèves des cours de répétition · - 61) Gouz Dictionnaire complet de la langue français .. , Illustré, 3 iSO LAROUSSB Nor~f!eau dictionnaire de la lnrogue françnise, illustré, 2 60 , L'i ducalion d l'ècole primaire Ru moyen de l'inluation el du DBSTBXBB style, cartonné 2 .jO Carle de la Suisse pour les tlcoles \papier japonais) - :;o LRUZII'OBR Sujets el modèles de leçons de choses 1 SOIIIIRR Culture des a1·bres fruititl'5 â tout f!ent - 6fl . ISURTIBR No11"elle méthode de calcul oral (maitre) 1 30 HBII'RICB Géographie illustrée de la Suisse 1 WASBR Méthode analytique de style (Rnnée préparatoire) 1 20 Frère P. , (1re année 1 20 , (2e atJnéeJ 1 20 L" LitJre du maître pour chacun des cours, 3 -
VIII•• ANNÉE
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'1 L'ÉCOLE PRIMAIRE pm1t chaque qntnzatne, de Bovembre à Ami il inclusivement, en livraisons de 16 · pages. 1
Il~1'
Pris d'abonnement pour la Union postale 3 .\.nnQnee•~ ·pri.z,
8ois~te, 2 fr. 30. rr.
29 ceral, la ligne ou son espace.
Tout ouvrage dont l ' Ecole p1·imaù·e recevra deux exemplaires aura ùroit à une annone'' ou à un compte-rendu, s'il y a lieu.
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SOMMAIRE Société valaisanne d'éducation. APPEL. - te système métrique à l'école primaire. - Notions de civilité e& de politesse. - Les ·1 ouvrages manuels dans les écoles mixtes. - Mémorial d'on lns· ,, titoteur. - A propos de notre situation scolaire. - Eébos des 1 Conférences. - Variétés.
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Tout ce qui concerne la p_ublicatlon doit être adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT,. secrétaire a.u Département de l'Instruction publique, à Sion.
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