Sans ~:ntrer cci dans la discussion de la méthode, je ~arde d'un examen attentif du mana.. la conviction sincère qu'il renferme un excellent cours d'arithmétique. J'apprécie lllf tout le ~rond nombr,. tt la progrt'Ssion bien graduèe ùes problèmes." • L'ouvrage a é~ralemc.-nt été ac~ul'llli a\·ec fanur dans divl'rscs él'oles d'~utres cantona Les SOLUTIONS RAISONNEES de l'ouvrHgc.- coûtc!nl t fr. 50. Pour prévenir li'S abus qui pourr•ienl être fa its du u,re du tllaître, l'éditeur restreindl'l ln ven le des Solutions au Corps enseignant et a raison d'une exemplaire seulement par personne. On ne p!lul ra se les procurer que chez lui, auendu qu'il n'en sera pas re•ï. aux hbracres ou détaillants .
LE>s acqutla·p urs dPs ,..;o,utwns !'ont bien priés de nous signaiPr l•·s el'feur:; que pomrail coulenir l'ouvrn~e afiu quP uous puissions Jt.s daos les P.Xf'tuplai res restliUl!;, :mxquels, au be~otn. sera iDit>r. caléf' uue l tslP d'nr·•l•l. Si les coquilles sont lrès t•arPs, comme nous l'espérons, E~l l es !>Prout n•dres~ées à la plum~>. On conçoit sans peine qu'un livre bourré d,. cblffrt>s et d'une eà.éculion lypographique lon~c 1 ,. et <Jtffic~t i A puis'"· Pli prP-mièro érlilion surWul. I'OII IPuir quPIQtl~-'S faut ... ~.
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OUVRAGES ET MATÉRIEL SCOLAIRES 0
TITRE
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Grtlmmc&ire da Valais, Catèchisme d1t diol·èse Ami de l'enfance, ter livre de l~cture, t010e tldition 2me Litll'e de leclrn·e (livre de l'èlèvc) " » (livre du maitre), Elémenls de géographie à l'usage des écoles prim. Bible illustrée a l'usage de la jeunesse Aléthode de lutttre correSfJOndant av~c les tableaux du même Abrégli d'histoire de la Smsse, suivi d'un précis d'inst. civ. Elémrnls d'arithmétique, suivi de 2000 exercic•·s et problèmes à l'nEage des écoll's primaires · Rec1teil de chanu puur l'école et la fa mille, précédé d'une méthode élèmentaire !'t d'un petit solfège Aux ncntes suisses, opuscol~: spécialement destiné aux é lè\·es d~s cours de répétition Dictionnaire complet de la langue française.-, Illustré, Nouveau dictionnaire d .. la lmogue française, illustré, L'éducation à l'ècole p•·imaîre au moyt:n dtl l'intUition et du style, cartotmé Carte de la Suisse ponr les écoles ~papier japonais) Sujets et modèles de leçons de choses C1llturc des m·bres fruitiers a toul ,elll Nou,elle méthode de calcul oral (maitre) Géo,qr·aphie ill1lstrée de la Sr1isse hléthode analytique de style (année préparatoire) " (t re année " (2e a~née) L" Lit>re du maître pour chacun des cours,
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Une remi•e de 10 % est aeeordée 8Ur le prix de• ouvra~re• marqués d'un * au per11onuel enl!lell(nant et, d'une manière cé• nérale, aux autorités communale• et détaillants.
ENCRE no1re P.XCP II ~>nt ... ENCRE viole l:f\ POUDRE pour Pncrl't violet te. HECTOGRAHE cr·mplPt, avPc
20 Avril 1SS9
REVUE PÉDAGOGIQUE
PRIX -
SION
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COI'I'i~E>r
AUTEUR
1 L'Ecole VIII•• ANNÉE
PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA
SOCIETE 11
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VALAIS~\NNE
D'EDUCATION
. L'ÉCOLE PRIMAIRE plll'aît chaque quinzaine, de Novembre à Avril inclusivement) en livraisons de 16 pages.
Prb d'abonnement pour la 8uls!fe, 2 fr. 30. Union postale 3 t'r. "'-nnqnees, pi'Ïil. 21'J ce11t, la ligne ou son espace.
Tout ouvrage dont l'Ecole p1·imaù·e recevra deux exemplaires aura droit à une annonce' ou à un compte-rendu, s'il y a lieu.
SOMMAIRE: valaisanne d'éducation. APPEL. - te système métrique ~otions de civilité et de politesse. - Les ouvrages manuels dans les écoles mi1tes. - Mémorial d'on ins.1 tituteur. - A propos de notre situation seolalre. - Eèbos des Conférences. - Variétés. 11 Sociét~
à l'école primaire. -
Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT, secrétaire au Département de l'Instruction publique,. à Sion.
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5 fr.
MASSE h~>c tog a·ilpbaque, à 2 ft·. 50 le kg.
Pharmacie ltl U L L E R, 81on. G. FAUST, pharmacien, successeur.
~=====~
Avis à nos abonnés. Le n• 12 et dernier de 188S.S9 de l'Ecole p1·i1naite, paraîtra avec la table lies matières dans · le courant de mai prochain. Pour les abonnés valaisans, il sera accompagné d'un extrait du rapport du Département de l'Instruction publique sur Pa gestion pendant l'aauée 1888. wDésireux d'être agréable à nos abonnés, nous continuons à leur accorder une faveur sous forme de prime. A ce titre, nous mettons gratuitement à leur disposition l'un des deux opu~cules suivants : Inüoduction à l'étude de la grammaire, par J. Taiclet, chevalier de la Légion-d'Honneur . Nouveau couts de comptabilité pmtique â l'usage des écoles, des commerçants et des agriculteurs, par U. M., mahre à l'école industrielle de Sion. Ceux qui possèdent déjà ces opuscules et souhaiteraient une autre prime pourro11t recevoir, avec réduction spéciale de prix : 1. Futw·e Ménagère, par Ero. Wirtb, 1 vol. cart. de "'80 p. Au lieu de 1 f1·. 80 - 1 fr. 2. Dicfionnail'e complet de la langue {l'attçaise, par Larousse, ill., au lieu de 3 fr. 50 - 3 fr. 3. Nouveau dictionnah·e, du même., ill., au lieu de 2 fr. 60 - 2 fr. Port des ouvrages non compris, sauf pour les opuscules qui seront expédiés fmnco. Nous envisa'leroos comme acceptant l'un dos deux opuscules à notre choix ou au leur tous les abonnés qui n'auront pas fait connaître jusqu'au 15 mai au plus tard, la prime qu'ils désirent recevoir. Pour ceux qui enverraient en timbres-poste la valeur pour Future Ménagèl'e, il y a li~u d'ajouter 10 Ctlot. pour le port ; s'il s'agit d'un Dictionnaire il faut joindre 26 ct-nt. au prix indiqué ci-dessus, tout envoi dépassant 500 gr. jusqu'à 2500 gr.. colltant 25 cent. de port.
L'ÈCBO LITTÈRAIRE (Souvenir dn Pensionnat).
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La petite revu~ semi-meosuelle Cœcilia , organe dEls sociétés de Sainte-Cécile pour la restauration de la musique religieuse , a commencé sa douzième année d'existence. Les articles et les morceaux d'orgue et de chaut qu'elle publio, ainsi que son prix minime, la recommandent à toutes les personnes qui s'occupent du chant t~t de la musiquE\ les églises. Oo s'abonne pour l'aanée par l'envoi d'un mandat de 1 fr. 50 cent. à M. J. Gürtler, éditeur à Boncourt, Jura, Suisse.
Sion, 20 .A.vril
L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION
SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION
APPEL La Société valaisanne d'éducation tiendra à Ardon jeudi 2 mai prochain, sa neuvième réunion générale. ' L'act~alité des questions à l''>rdre dn jour, la réception srmpathique que nous ménage le gracieux et hospitalier village dans lequel, pour la première fois, aura lieu notre Congrès, les lien s d'amitié qui s'y resserreront davantage er~c~re ent~e les membres du corps enseignant, et l'intérêt g~neral qm se rat~ache à la cause de l'éducation populaire, tout nous fait espérer que les membres actifs de notre association participeront nombreux à cette fête de l'intelligence, et que les membres honoraire.; viendront de leur côté. encou1·ager nos travaux par uuP. large participation . Souha1tons également que nos amis et instituteurs du Hau~- Valais soient représentés à not1·e f~te, ct~.r ils font partie, eux aussi, de J:J. famille enseignante valaisanne. Un chalenreux accueil les at.tend à Ardon où leurs collègues du Bas-Valais et du Centre seront he~u·eux de leur serrer la main, en renouvelant et consolidant les liens d'amitié et de confratemité qui les uniss~nt depuis leur passage à l'école normale. Non moins bien reçus seront les collègues et hommes d'école de Fribourg et d'autres r.antons qui voudraient bien honorer de leur pré~ence no.; modestes assises pédagogi~ ques. Une hospit.alité simple mais cordiale attend ceux d'entr'eux qui auraient l'amabilité de répondre à notre aprel. Dans l'attente du moment si désiré dn revoir, nous
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adressons à tous les membres de la Société e~aux amis, d'où qu'ils viennent, de l'éducation populaire et chrétienne, notre salut patriotique.
Le Comité cantonal. N.-B . - MM. les instituteurs sont priés d'apporter avec Je Recueil de chants en usage dans nos écoles, pour exécuter à cette ûccasion les morceaux qui leur oct été indiqués. Au présent numéro est jointe la carte de légitimation7 au verso de laquelle se trouve consigné l'ordre du jour. Le premier train descendant part de Sion à 5 b. 45 du ma· tin. C'est celui que doivent prendre les participants depuis BriguA à Sion qui se rendront à la réunion, pour arriver de manière à assister à l'office divin. Toutefois, ctJux qui ne pourraient venil· que par le train suivant, partant de Brigue à 7 h. 1:1 du m . , et s'arrêtant à Ardon à !l b. 37, ne sf1ront en retard que de quelques minutes sur l'ouverture de la séance proprement dite. LP- premier train venant de Lausanne, part de là à 4 b. 50 du m. pour être à Ardon à 8 h. 07. . Nos amis d'autres cantons qui arriveraient la veille, soit mercredi soir, sont priés de pousser dans ce cas jusqu'à Sion ou de s'art'êter à St.-Maurice pour y passer la nuit, Ardon ne posséflant pas d'hôtel.
P.UX
Le système métrique à l'école primaire Les enfants qui composent le cours élémentaire sont censés n'avoir jamais fréquenté une école, à moins que ce ne soit une école maternelle. .Mais les écoles maternelles sont encore bien rares, et, dans la grande généralité des cas, c'est l'école primaire qui reçoit dès l'abord les enfants de trois à sept ans. Ces enfants ne savent donc encore rien de ce qu'on enseigne dans nos classes. Ii faut, pour ne pas les rebuter, leur présenter l'étude sous un aspect attrayant . C'est pourquoi, dans le cours élémentaire, les leçons de sy~tème métrique seront faites d'une manière intuitive. Cela sera, d'ailleurs, très-facile, si l'école est pourvue soit du compendium métrique de Carpentier, 1\0it de l'appareil Leve!, soit de l'escalier Demkès, soit de tout autre ensemble des poids et mesures. Mais si l'école
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en est dépourvue, l'instituteur pourra toujours, pour fa1re ses leçons, se procurer, en l'empruntant au besoin, un mètre, un litre, un kilogramme, etc. D'ailleurs, toutes les écoles possèdent aujourù 'hui un tableau du système métrique, et, si on ne peut présenter en réalité à l'enfant les poids et les mesures, on pourra au moins lui en montrer la représentation. Mais il faudra, en se servant d'un mètre divisé en dAcimètres, lui faire bien comprendre ce que c'est que cette mesure, son origine, ses divisions : décimètre, centimètre millimètre; ses multiples, décamètre, hectomètre, kilomè~ tre, myriamètre. On lui fera remarquer que, sur les routes les petites bornes indiquent les hectomètres, et le.; grande~ hornes les kilomètres. Il ne faudra pas se restreindre à ces leçon~ descriptires, on devra faire mesurer des longueurs effectives, solt dans la classe, soit sm· le tableau noir ou sur le papier. Un exercice, qui aide les enfants à bien comprendre les divisions elu mètre, consiste à leur faire tracer, sur le tableau ou sur leur cahier, des lignes dont la longueur est indiquée d'avance, et à les mesurer ensuite pour vérifier leur exactitude. On indiquera aux enfant3 tous les usages du mètre : mesurage des étoffes, de la menuiserie, de la peinture, etc. Partant du mètre, on leur fera voir comment toutes les autres unités du système métrique dérivent du mètre, mais sans jamais entrer dans aucune considération savante. Rien n'est plus facile de construire, sur le sol de la classe, ou sur les murs, à l'aide du mètre, le centiare ou mètre carr·é, avec lequel on expliquera l'are et l'hectat·e. On demandera aux élèves combien la classe, la cour contiennent de centiares, d'ares, etc. On emploiera des procédés analogues pour le litre, le stère, le gramme, le franc, et on fera de nombreux exercices de pesage et de mesurage. On indiquera la corrélation du décimètre cube et du litre, du mètre cube et du stère, du centimètre cube et du gramme; les enfants pèseront eux-mêmes les monnaies, ils emploieront de plusieurs manières les multiples et les sous-multiples du litre, du
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gramme et Ju franc. On leur montrera, autant que possiblA, les mesures en bois, en étain; les poids en fonte, eu cuivre; les monnaies en or, en argent, en bronze. En même temps, ils feront de petites opérations, de petits problèmes oraux ou écrits sur le système métriqne. Enfin, en résumé, enseignement par l'aspecl et interrogatoires socratiques. Dans le cours moyen, on emploie la même marche mais avec des procédés quelque peu différents. Les leçons sont plus scientifiques, sans abandonner pour cela la méthode intuitive. On y raconte l'origine du système métrique, bien supérieur à l'ancien système qui manquait d'unité. On y fait la théorie du mètre de longueur, du mètre de surface et du mètre de volume, en donnant des explications géométriques. Il faut comparer ensuite les surfaces entre elles : décamètre carré, hectomètre carré; are, hectare, en joignant à ces leçons des notions d'arpentage. On compare aussi les mesures de capacité avec les cubes du centimètre, du millimètre, du décimètre et du m~tre. Il est alors facile de passer au stère et de parler de sa membrur~ el. de ses usages. On terminera par le franc, en ayant soin d'indiquer la composition des monnaies, les différents titres de l'or et de l'argent, et les relations qui existent entre les monnaies et les poids. Dans le cours supérieur, on fait aux élèves l'histoire scienLifique de noLre système actuel de poids et de mesures, dû à la Convention et aux travaux. de Méchain et Delambre, qui ont mesuré une partie du méridien, de Dunkerque ~ Barcelone. On citera ensuite la lm relative à l'emploi obligatoire des nouvelles mesures. Après avoir fait remarquer les facilités offertes par le nouveau système, et comparé les anciennes mesures aux nouvelles, le maitre donnera des problèmes nombreux sur toutes les applications des poids et mesures actuels, il fera arpenter les élèves sur le terrain, et leur enseignera la géodésie et la représentation, à l'échelle, sur le papier, des champs arpentés. Il terminera par Lles notions de géométrie usuelle ~ur le catTé, le rectangle, le triangle, le trapèze, le cercle,
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le cube, le prisme, la pyramide, le cylindre et la sphère, et par quelques explications sur l'alliage des matiè1·es d'or et d'argent. ALFRED CHARRON,
instituteur à Montbouy (Loiret).
NOTIONS DE CIVILITÉ ET DE POLITESSE e) Fo·rmules de salutations usitées dans les lettres. Quant aux formules usitées poul' termine t· une lettre, en voici un t~bleau 1 qUI tirera de peine nombre de nos jeunes lecteurs, tout en leur permettant de rastel' dans les justes li mites dA ce qu'ils doivent aux autres et de ce qu'ils se doivent à eux· mêmes.
1. ENTRE AMIS on termine souvent ainsi A toi ou à vous. A toi de cœur ou à vous do cœu1·. Tout à toi ou tout à vous. Ton ami ou votre ami. Ton affection né ou votre affectior;né. Ton tout dévoué ou Votre dévoué. Crois à mon affection. Je te serre la main. { affectueusement. Adieu je t'embrasse de tout .mon .cœur. ' comme Je t'a1me.
Il. D'ÉGAL A ÉGAL OU DE SUPÉRIEUR A INFÉRIEUR: Je vous salue. J'ai l'honneur rie vous salner. Recevez mes civilités empressées. mes salutations. Recevez, mes respectueuses salulations. Agréez, Monsieur, mes salutations empressées. Veuillez agréer, mes cordiales salutations. mes sincères salutations. Remarque. La première forme est moins polie que la seconde ; la seconde moins polie que la tl'Oisième, etc. Entre égaux, on <lit quelquefois : Je suis, Monsieur, votre serviteur ou votre dévoué servi-
!
teur.
Agréez ou Veuillez agréer. Monsieur, l'exp•·est~ion de mes sentiments distingués ou les plus distingués. 1
De Clal'isse Juranville. A ·emiers exercices de style.
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Sol lucet omnibus (le soleil luit pour tous). On ne doit pas
III. UN SUPÉRIEUR A SON INFÉRIEUR. Agréez l'expression de mes sentiments dévoués. Agt·éez l'assurance de mes meilleurs sentiments. Croyez à mes sentiments dévoués et affectueux. Recevez, Agréez, Monsieur, Veuillez agréet·.
~
l'assu· rance de
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~ ~:ouc~~~~~~~~~I~~n~listinguée la plus distingué~.
ma parfaite ou ma haute considération. Remctrque. Les mots d'estime, de considération, de dévoue ment ne doivent être employés que par deE> supéri~urs ou p_a~· des hommes élevés au-dessus des autres par leur po· SltlOn.
IV. LES INFÉRIEURS ENVERS LES SUPÉRIEURS. l'expression de mes sentiments respectueux. l'hommage de mon respect. l'hommage de mon profond respect. mes hommages respectueux. J'ai l'honneur d'être, avec respect, Monsieur, votre très· humble se•·viteur. J'ai l'honneur d'être, avec le plus profond respect, Monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur. Agréez, Veuillez agréer, Monsieur, Daignez agréer,
f} De quelques convenances 'P.articulières à observer en societé. S'il arrivait qu'ayant des visites, une personne reçut une lettre ou un écrit quelconque, elle s'informera d'abord t~i l'on attend la réponse et, dans ce cas, elle demandera permission de lire ; dans le cas contraire, elle posera l'éct·it sur un meuble jusqu'à ce que les visites se soient retirées. Celles-ci de· vront, à leur tour, abréger la durée c~e leur visite autant que possible. Observons edcore qu'on ne lit pas en société, à moins que ce ne soit à haute voix et quand la compagnie vous prie de le faire; dans ce cas, on ne se fait point pres8er. On n'interrompt !las au milieu d'une phrase celui qui lit; si l'on a quelque explication à demander, il est naturel d'at· tendre que la phrase soit terminée ou sinon de s'excuset·, en disant : • Pardon, Monsieur, si je vous intet·romps; je n'ai pas bien compris, etc. » ou une autt·e formule de ce genre. On doit éviter d'intercepLer ou de priver de la lumière une personne qui lit ou qui est occupée à examiner un objet,
non plus souftler une lumière pour l'éteindre, mais se servir d'un éteignoir ou d'une paire de mouchettes. A propos de ce derniAI' voeable, disons qu'il n'est pas convenable, en société, d'avoir sou mouchoir constamment à la main ni de s'en servir en guise d'éventai l, ni de le porter tout plié à l'église, en promenade ou ailleu rs ; on le déplie auparavant. On ne doit pas non plus le laisser traîner sur un meuble, ni s'en servir pour ôter la poussière de ses souliet·s, etc. Enfin, ce qui est plus inconvenant encore, c'est de se moucher la face tournée contre quelqu'un; on doit détourner un peu la tête et éviLer de faire trop de bruit (à tab le, on ne se mouche pas pendant qu'on a la bouche pleine); mêmes re· marques quand on va tousser ou étemuer. Dans ce dernier cas, il n'est plus guère d'usage de faire un compliment à la personne qui éternue. Les pères et les mères ont cependant conservé l'habitude de dire à leurs enfants : Dieu te bénisse!
Dieu te fasse sage! En bonnl:l compagnie, ne dormez point; retirez-vous plutôt si le sommeil vous prend et que vous ne puissiez le vainct·e. Toutefois, il ne faut point se re tirer bl'Usquement, au milieu d'un discours sut·tout, mais attendre qu'il soit achevé. Quant aux mauvaises compagnies, si le malheur vous conduisait jamais au milieu d'elles, retirez-vous en promptement; faites mieux encore, évitez-les soigneusement, car elles corrompent les bonnes mœurs. Cherche-ton à vous entraîner, ou vous propose-t-on de quitter votre ouvrage pour aller boire, jouer ou courir, répondez que l'ouvrage est pressant et que vous ne sauriez le quitte•·; vous garantirez ainsi votre âme de sa perte, toGt en donnant un excellent RXemple de fermeté de caractère malheore~sement trop rare de noe; jours, mais toujours admirable et... admit·é même par cette classe de lazzaroni connus sous le nom de désœuvrés.
j} De la conversation ou entretiens en société. Convl:'rser n'est point discourir continuellement, comme le pensent les babillards, c'est écouter et parler tou1· à tour; or , il ne faut pail s'acquitter moins bien de l'un que de l'autre. • L'esprit de la conversa tion consiste bien moins à en montrer beaucoup qu'à en faire trouver aux autres, a dit la Bruyère; celui qui sort de votre entretieu content de soi et de son esprit, l'est de vous parfaitement. • Celui qui écoute avec patience, même les plaintes faites à son encontre, s'attire le respect et souvent l'affection de ceux qui ont à traiter avec lui.
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Parler est argent fin ; mais écouter est or pur. Dans la conversation, il faut prendre garde de ne pas fixer trop attentivement la ou les personnes auxquAlles on parle, mais les regarder avec modestie, en accompagnant ses paroles de gestes modérés. La main gauche peut ne point agir, mais la coopération intelligentA de la main droite ne doit jamais manquer. On blâme avec raiP.on les interlocut(\urs qui mettent les mains dans leurs poches ou qu i restent constamment les mains jointes ou croisées, sans l1-1ur imprimer aucun mouvement, à la manièt·e des automates. Quant au langage, il faut s'efforcer de le rendre coulant, sans parler toutefois ni Lrop vite ni trop lentement. Une personne de goût saura ne rien outrer. pas même ce qui est bon. On pnmdra garde aussi, en pal'lant, de porter la langue au bord des lèvt·es; cela occasionne un sifflement désagréable, embarrasse la pt·ononciation et e:-:pose ya rfeis à lancer la sa· live au dehorR. Quand cet accident arrive à quelqu'un, n'ayez pas l'air de vous en apercevoir. IL est des personnAs chez qui la salive est tellement abondante. qu'elle rend la prononciation difficile. Ces personnes feront bien dans ce cas, de s'accoutumer à l'avaler ou d'expectot·er dans · lPur mouchoir de poche. avant de prendre la parole. En fait de prononr.iation, il ne faut point affecter un a~ctmt pat·ticulier, et éviter de tomber dans le pédantisme, proche parent du purisme outré. Celui qui veut parler avec agrément, évitPra ces extrêmes, mais conversera do manièrt- à ce que le sens de son discours soit bien saisi et bien compris. IL n'imitera point ces gens ennuyeux et fatigants qui, comme l'on dit. s'écoutent parler, tout comme il évitera le bredouillement inintelligible de ces agréables du jour qui, bourdonnant leur phrase entre les dents, font suer leur auditeur At l'obligent à leur demander deux ou trois fois : c Qu'avezvous dit 'P, - • Que désirez-vous 'P » • Voulez-vous bien répéter 'P • - On fein·trait d'avoir compris, qu'on y perdrait rien 1 Remarquons qu'il y a parler BIEN, parler AISÉMENT, parler JUSTE et parler A PROPOS : c'est pécher contt·e ce dernier genre, que de dire merveille de sa santé devant des infirmes, ou de parlet· de corde dans la maison d'un pendu, comme le dit un dicton populaire.. Une personne de bonne société s'abstiendra de toute expression qui pourrait blesser ses interlocuteurs, tout comme elle évitera avec adresse. pat· respect pour son supérieur, la répétition trop fréquente du pronom vous, qui est familier. Elle ne parlera pas non plus à l'oreille de quelqu'un en re-
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gardant une autt·e personne; causera à voix basse et le moins possible dans une cbambre dA malade, et re~:~pectera le t.ympan de celui qui écrit ou parle à ses côtés.
(La fin att prochain numéro). Réd. - Prière à nos lecteurs de prendre note des errata suivants à corriger dans cette étude, aux pages suivantes:
Nro 9. P. 134. Le 6me alinéa doit être supprimé. · P. 135. La derni6re ligne et les suivantes de la page 136 jusqu'à • Il est réputé etc •· P . 139 (au milieu). Lire: Quant au reste, on ne le verse, etc., et non la verse. P. 133. En tête du 6me alinéa, il manque le titre : Convenances concernant les salutatwns. Nro 10. P. 151. Hme ligne, il faut lire : .Des papiers sont-ils épars sw· une table, des manuscrits se présentent-ils à vous, etc. . D'autres coquilles de moindre importance se corrigent fac1lement à la simple lecture.
Les ouvrages manuels dans les écoles mixtes. ( Corresp.) On ne saurait contester ·l'utilité des ouvrages manuE'Is pour les filles; At cependant si nous jetons un regard sur les écoles mixtes, combien n'en voyons-nous pas dans lesquelles cette partie si importante est né,61igèe; pour ma part, et cela à mon grand regret, j'avoue que mes élèves sont bien. peu avancées dans celte partie; puü:qu'on ne m'a pas ense1~~é. ni à tricoter, ni à coudre, je me vois dans l'impossibilité d'initier mes élèves à cette connaissance : du reste on oe doit pas m'en vouloit·. Cependant, le besvin s'en faisant s~n tir, on désirerait que les jeunes filles reçussent au mom_s une fois par semaine , un cour3 durant 3 ou 4 heures; tl comblerait ainsi la lacune qui existe la plupart du temp~ dans les écoles mixtes. Mais, me direz-vous, si les filles qUJ fréquentent 1eR écoles mixtes dirigées par des instituteurs n'apprennent pas les ouvrages à l'aiguille, elles y apprendront nécessairement en retour des matières qui leur seront aussi utiles dans la vie pratique. Je répondrai que pour. la fille il n' y a pas de matières plus pratiques et plus uttles que dl' savoir coudre et tricoter. Peut-être objectera-t-on encore que cLez la fille cette branche est toute trouvée, qu'elle lui consacre déjà seR moments de loisir, qu'elle la considère comme un passe-temps. Non, sans être dirigée 1 l'élève ne peut pas apprendre suffisamment pour les besoins de la vie; de lliême qu'à la plant!\, il lui faut un soutien, un guide qm l'initiera petit à petit à la connaissance des ouvrages manuel~. En effet, les filles son L appelées en grand nombre à devenir des mères de famille; en cette qualité la connaissance des
-:- 179 ouvrages à l'aiguille devient pour elles une branche nécessaire, voire même indispensable, car une mère qui ne sait pour ainsi dire ni tricoter ni coudre en épt·ouve dans la vie bien del'! mécomptes. Et quelle sera la cause du chagt·in que lui fera éprouver J'ignorance des ouvrage'! manuels? Elle ne le saura que tt·op 1 Je ne dirai pas qu'il est indispensable que toutes les écoles mixtes !:!oient dirigées par des institutrices; non, cela est littéralement impossible, attendu que les garçocs de c9s écoles seraient aussi privés de la connaissance de quelqnes matières, peut-être ainsi néces~aires que le sont les travaux à l'aiguille pour les filles; mais, sans modifier le plan d'études on poUl'rait combler la lacune qui existe sous C9 rapport dans les écoles dirigées par des instituteurs. Il y a dans chaque village pour ainsi dire, une personne connaissant bien les ouvrages manuels, et capable de les ensaigner; dans ce cas, la commission scolaire devrait charger cette personne d'enseigner les travaux à l'aiguille une fois par semaine et pendant une demt-joUI'née au moins; ce serait, à mon avis du moins, une heureuse innovation.
Un débutant dans l'enseignement.
Mémorial d'un instituteur. 15 Jcmvier 188... Non loin de la vieille maison communale qui nous sert actuellement de bâtiment d'école, la commune vient d'é lever pour ses classes une nouvelle construction qui aura, outre son ut.ilité, l'avantage d'embellit· la localité. Ce bâtiment, qui n'est pas encore achevé, sflra pour les générations futures, l'asile où la jeunesse ira s'instruire. Il en coûte sans doute de bâtir, mais lorsqu'i l s'agit de l'école, les popu!1.\tions ne doivent rien négliger pour attdindre le but qui est de former de bons chrétiens pour l'Eglise et le ciel et de dévoués citoyens pour la patrie. Les sacrificflR que l'on fait à cette fin ne sont certainement pas des sacrifices inutiles, puisque c'est de là que dépend le bonh~ur ou le malheur d'un peuple. En général on ne se préoccupe pas assez dans notre can • ton des locaux et du mobilier scolaires. Dans beaucoup de localilés, les salles de clasl'ie sont trop petites surtout, elles ne possèdent par la quantité d'air voulue pour maintenir le r.orps en santé. Or nous aavoos qu'il n'y a rien de plus funeste pour l'enfance que de rtlspirer un air vieié et corrompu. Les corps s'étiolent comme une plante privée de lumière. Honneur donc aux communes qui comprennent à cet égard ~es devoirs qui leur incombent.
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.Ah 1 j'envie p1:esque le sort du maître d'école qui me succedera!... Installe dans une belle maison neuve réunir ses élèves dans de vastes salles, bien aérées et hie~ éclairées ce doit être pour un instituteut· le comble du bonheur. Tou~ cel' avantages, joints à l'ardeur que la jeunesse vous donne pour remplir av~.c zèle et ~évouement votre tâche, ne peuvent manqu~r d elever le niveau d'une classe. Gare à l'ignorance, on lut fera une guerre acharnée, elle sera chassée et po~rchassée; il n'y aura plus de place pour elle. .. Les progres mat·cheront à pas de géants... Le maître n'aura plus qu'à ~·applaudir des sucr.ès obtenus. 18 janvier 188..... Je viens d'appt·eodre une nouvelle, une nouvelle que vous ne soupçonneriez jamais, une nouvelle rare, une nouvelle peut-êt1·e unique en son genre. C'est devi~f.?.? ~n vient de me rapporter qu'un des membres de 'l'admmtstratwn communale cherche à dérouter mes élèves du cours de répétition, en leur conseillant de résister à lem· maitre et de tl'Oubler l'ordre de l'école. Il n'y a rien là qui m'étonne: car .ce son~ précisément ceux qui parlent toujours de progres q1,11 en sont les plus grands ennemis. Il suffit, du reste, de connaître I'Asprit qui anime certains personnages p~ur savoir ce dont ils sont capables. Ils sont boos à tout fatre,. sauf le bien. E~ encore, il leur arrive parfois de se revêttr de la peau de 1agneau et de se coiffer du masque de l'hypocrisie pour mieux atteindre leut· but en trompant le public. Ne faut-il pas que par surcroît le même fasse partie de la commission scolaire. Ah 1 quel appui j'ai là 1... Etre proposé pour soutenir et seconder un régent et chercher à le sousminer, voilà bien, je pense, le comble de l'ironie. Eh bien l dois-je me décourager? - Non, au contraire, je redoublerai d'énergie et d'efforts pour maintenir une bonne discipline · et si, malgré tout cela, je suis débordé je m'adresserai à l'au: torité supérieure. Mais, en attendant, je m'efforcerai de remplir toujours strictemeo~ mes devoirs, d'être impartial et juste envers tous, prudent et patient. En un mot, jf'. me tirerai d'affa!res comme ~e le pourrai. Tout ne sera pas rose, ceptln· daot Je ne désespere pas de ma cause. D'abord je puis encore o}Ompter sur les deux autres membres de la commission en sorte que je coosidèt·e cette défection comme l'ivraie se détachant du bon grain. Toute médaille a son revers, tout tableau bien fait a aas ombt·es. On apprend à connaître les hommes à les apprécie~: en f~ce ~n fait 1? bon apôtre, on vous prodi~ gue de~ flattenes, pms s1tôt apres on vous critique, on vous calomme. Que veut-on ? le monde est ainsi fait .. ,
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172 A propos de notre situation scolaire (Corr.). - On a beaacoup écrit ces dernières années et même tout récemment encore sm· les causes du retard de nos écoles en Valais. Presque toujours on est revenu à dire que si nous sommes arriérés, c'est la faute de l'instituteur : ou parce qu'il n'enseigne pas la lecture convenablement et ne fait pas assez lire, ou qu'il ne fait pas assez calculer Gt ne suit pas une bonne méthode, ou n'exnce pas assez à la composüton. J'ai attendu qu'une plume plus exercée que la mienne vint faire lei! parts un peu plus justes de la responsabilité qui revient à chacun de ce déplorable retard où se trouvent la plupart de nos jeunes gens. Ma1s puisque personne ne s'est présenté, pardonnez à ma faiblesse de vouloir l'entreprendre. Sans essay"r de pallier nos fautes, je crois cependant pouvoir dire que si nous, instituteurs, sommes coupables, nous ne sommes pas seuls. Quelques commiilsions scolaires n'ont-elles rien à se reprocher ? Sou vent elles laissent le personnel enseignant abandonné à lui-même, au lieu. de lui accorder un appui énergique indispensable pour la bonne marche d' une classe. Elles sont sans courage pour punir des injures que des par~nts ingrats ou malhonnêtes se permettent parfois de jeter à la face du maitre, en rleine école; pour réprimer des cas de révolte et d'insubordination de la part d'élèves récalcitrants, et les obliger à fréquenter la classe. Qu'on ne croie pas que j'aie exagi>ré: on peut ..:iter telle ou telle Commission scolaire qui n'a pas essayé une seule fois de faire rentrer dans le devoir ceux qui s'en étaient écartés; qui n'a pas forcé à venir ni puni de la moindre amende, des enfants du reste très intelligents, qui dès 13 ans, n'ont plus fréquenté un seul jour la classe jusqu'à l'âge du recrutement, malgré les réclamations réitérées de l'instituteur ~auprès de l'autorité compétente, dont il n'a obtenu que de vaines promesses et des assurances de dévoûmer..t Ill Quel dèvoûment 1 Je ne veux pas rn 'étendre sur ce sujet, quoiqu'il y ait cependant encore bien des choses à dir~, on pourrait m'accuser de me laisser emporter en récriminati0ns amères. Si quelques cûmmissious scolaires ne connaissent pas assez leur autorité et sont trop faibles, ou trop nonchalantes pour la faire respecter, et donner un appui convenable au personnel enseignant, au moins visitent-elles régulièrement les classes pour s'assurer si les enfants y sont, si l'école marche bien rt pour donner à l'instituteur les directions néce3saires ? Malheureusement non; et l'on pourrait citer bien des classes oû. il n'y a que 2 ou 3 visites par an, au lieu de 6 au moins. Quel encouragement pour le maitre d'écolr dans le zèle, Je dévouement de ceux qui lui doivent donner l'exemple d& la ponctualité 1 Quel puissant stimulant s'il manque d'éuergie Il! Aussi ne faut-il plus s'étonner s'il y a des instituteur:; qui ne portent prrsque jamais une seule absence non justifiée, alors que d'un côté ils sont poussés par les parents qui emploient leurs enfants, et que de l'autre ils ne sont pas surveillés. Quel remède à apporter à cet état de choses si l'on veut sérieu-
173 sement progresser ? Il faudrait - et ce temps je l'appelle de tous vœux, pour l'honneur de . notre cher canton, - il faudrait, dl~·Je, que et le personnel bnse1gnant et les Commissions scolaires pnssent leur devou bien au sérieux, sinon renoncer à se mêle; de.s ?lasses. Je trouve que si, avant d'ouvrir les écoles les Commlsswns. scolair~~· aidées d'instituteurs. expérimentés: dressaient un prog1amme d etudes p.:mr chaque mms et pour chaque division, et s assura1ent au bout de ce temps par un examen attentif et séneux (non par un vai~ .simulacre, comme on peut parfois le constater) par des compos1hons graduées, si le personnel enseignant se co~forme aux prescl'lptwns reçues, et affichait chaque mois à ~a ma1son c~m~muna~e les places obtenues par les différentes classes Je t_rouve, dis-Je, qu alors nécessairement nous progresserions et ra~1dement. En ~ffet, l'émulation, cette force si puissante et si active ne pourrait manquer d'être fortement excitée et chez le maitre d'école et chez ses élèves. Comme tous rivaliseraient d'ardeur,. poussés par ~n noble amour-propre Ill .Mals peut-o~ esperer cet heureux temps, car il n'est pour ainsi due plus possible de pouvoir se faire enttndre aux Commissions sco_lal~es, qui . pour l'ordinaire n'assistent pas aux réunions et croua~en~ s l;LVll~r en ouvrant un journal pédagogique, preuve ce que d1sa1t, Il n y .a _pas lon~!emps, à plusieurs instituteurs, un membre de Comm1ssw_n scolaire : • Voilà que j'ai déjà donné plus de 1~ fr. po_u r cett~ tnsle Ecole primaù·e dont je n'ai pas lu un Lumero, ma1s que Je ne veux pas a-voir Je nom de refuser •. Réd. - Ce membre de Commission scolaire pourrait bien nous se~ble_-t-il,, ?'épargner une dépense inutile, l'abonnement à 1~ Ecole p~·tmatre n etant pas obligatoire pour lui. Il serait ainsi plus consequent avec ses vues larges et élevées. r~es.
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Le dernier Nro_ de l'Ecole primaù·e, qui apportait le compterendu de la conferencA des mst1tuteurs du district d'Hérens mentionnait les pri~cipales i~ées qui avaient été émises dans de petit co_ngrès pour 1 a~éhorabon. de nos écoles de répétition, lesquelles l~1s~ent encore b1en. à dés1rer malgré leurs nombreuses années d existP~ce.. N<;>s. collegues de la vallétl de la Borgne, ont fait ressortir tres JUdiCleusement les moyens propres à combler en partie les la?unes regrettables qui nous tiennent avec une effrayante tenaClté b1en au bas de l'échelle fédérale de l'instruction populaire. Nous nous permettr~ns ce.I>en~ant_ d'ém~ttre à ce propos une observation _que ~ous a?.nons aime ~ou formuler plus nettement. La .dlSCiplme à l ecole. de répet1t10n est-elle toujours ce qu'elle devrait être? Ne pourrait-on pas l'obtenu me1lleure? Et si le désordre à l'.é~oltl primaire entrave le progrès, nuit à l'avancement et rend stenle~ ~e~ _efforts du mattre, llOUS croyons qu'li produira au cours de r~pehhon des effets plus désastreux encore. On nous obJectera que les moyens disciplinaires sont rares pour les personnes de :15 à 20 ans ; c'est une erreur. N'avons-nous p~s comme à l'é~ole .Primaire l'obligation de faire travailler nos éleves ; par le fa1t meme ne pouvons-nous pas donner des devoirs
175 supplémentaires aux plus rétifs de nos disciples ? La Commission scolaire n'est-elle pas toujours disposée à seconder ~os eff?rts? Notons régulièrement les absences, exigeons des devotrli touJours bien faits car quel enfer que l'école où le maitre n'est plus écouté 1 Je plains' un tel maitre, je plains encore plus les élèves qui lui sont confiés. Combien de cours de rèpétiti.on, hélas, où les punitions sont encore inconnues. Nous n'hésitons pas à dire que la direction de ces classes doit être changée en ce sens qu'il faut y réprimer et punir rigoureus~ment tout acte d_'ind~scipline . . . Dans ces temps de libre discussion et ,de licence, où les cntlques et les révoltes contre l'autorité sont à la mode, les hommes semblent respirer comme une atmosphère d'indocilité : il ne. faut pas peu de ferm~>té de la part de l'instituteur pour obtenu . <;J.e ses élèves, une obéissance complète à ses l)rdres, seule cond1t1on de progrès rapides et sérieux. Encore une fois, MM. l~~ instituteurs des écoles primaires, de la discipline, de la régulanle _et de l'ordre dans nos cours. Puisque nous avons entre les mams les futur~ défenseurs de la patrie, ne craigrrons pas de les habttuer un peu a cette discipline militaire qu'ils devront connaltre plns tard. En forgeant, on devient forgeron, en apprenant à obérr nos adultes s'instruiront et deviendront de bons sujets. Les leçons données seront mieux écoutées, et les résultats obtenus nous démontreront que notre fraveur à élever la voix au sein de cette assemblée d'indépendants en herbe n'était pas de mise et qu'on aurait dù dès longtemps la b9.nnir du programme de tout enseignement. . Cas. VoUILLOZ, mst.
ECHOS DES CONFERENCES ENTREMONT. - La conférence pédagogique de ce district a donc eu lieu à Villette (Bagnes), le 11 avril courant, sous la présidence de notre actif et zélé inspecteur, M. Trollltlt. Deux délégués du Département, l'infatigable M . Ho~fner, l'âme de nos réunions . d'instituteurs, et un autre am• des r égents, M. Pignat, sect·étaire, avaient bien voulu venir de Sion pour prendre part à nos travaux, nouR encourager et nous honorer de leur pt·ésence. Nous avions encore la bonne fortune de compter parmi les membt·es honoraires MM . les Ré v . curés de Bagne et de Vollèges, ainsi qUe six autres ecclessiastiques, M. le président et M. le vice-président de la commune de Bagnes. Notre plus vive gratitude à tous ce!! messieurs. A 9 112 h., ouverture de la séance et prière d'usage, puis il est procédé à l'appel nominal . Bilan :28 présents, 10 absents. dont parmi ces derniers 4 seulement ont justifié légalement leur absence. Les 6 autres ont laissé deviner le motif qui les a empêchés de paraître à notre réunion de famille. En voilà des dévoués! Après la lecture et l'approbation du protocole, on constitua
le bureau qui fut composé, à part M . l'Inspecteur, pré::'lident de droit, de MM. Guigoz Maurice, à Bagnes (Versegères) vice-président, et Louis Perraudin, à Bagnes (Villette) se~ crétaire. ' L'ordre du jour amena ensuite la présentation des travaux d'instituteurs, dont une douzaine environ eurent les honueurs de la lecture et partant de la discussion, à laquelle prirent part divers. membre.s honoraires, notamment M. Hopfner, qni nous empotgna sél'Jeusement, tout en nous tenant sous le charme de sa parole persuasive et empreinte d'une rare compétence. Tout en complétant nos rapports et signalant les lacunes diverses à comblet· pour élever nos cours de répétition à la ha1:hlUr compatible avec nos moyena et nos ressources, M. le directeur in sista particulièrement sur la lecture. C'est toujours là, a-t-il dit, notre point faible et il l'est encore malgré tout ce qui a déjà été dit et publié à cet égard. Co qui devrait être la pierre angulaire de notre édifice pédagogi\jue reste. . ... la pierre d'achoppement de notre pt·ogrès daus ie domaine de l'instruction. A l'appui, il nous montra au tableau r::oir (c'était biPn sur un tableau de cette nuance qu'il y avait lieu d'opérer) avec cette éloquence muette mais persuasive que seuls possèdent les chiffres, le rang... brillant que le Valais occupe dans la statistique fédérale, surtoùt par rapport à la lecture. C'était donc on ne peut plus démonstt·atif, aussi faisions-nous, à la vue et à l'ouïe de t.ous ces chiffres et des commentaires les agrémentant et les sou li. gnant, une tête, oh! mais une tête, qui ne révélait, hélas 1 que trop, notre humilité et notre confusion. Espérons <lue le tout aura été accompagné du bon At ferme propos de vouer désormais plus de temps et de soin à cette branche capitale de notre programme. Et si nous avons dû, malgré la fot·me élégante et aimable dont elles étai~>nt enveloppées, entendre de bonnes vérités et les avaler avec le même empressement que des ... pilules, ne fût-ce que pour cela seulement il serait à désirer que nous eussions plus !'Ouvent des conférences, à la condition toutefois d'y voir assister des hommes bien placés per leur . autorité, l~>ur dévouement t'lt leur expérience pour nous sttmuler et nous donner des conseils aussi utiles et pratiques. Des travaux des instituteurs, comme de la discussion qui s'en ef:t suivie entre membt·es honoraires et instituteurs, peuvent se dégager des conclusions d'ortlres divers, mais que nous nous abstiendrons de citer, soit parce qu'elles sont identiques à celles d'autrRs conférences, soit pour ne pas pré· juger CAlles que devra émettre le rapporteur central sur cette question à la réunion prochaine d'Ardon.
~& F IJTIJBE IIÉ5 .&GÈ B B -
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A 12 112 heures, la séance était levée après une matinée on n& peut plus laborieusement et utilement employée. C'est l'hôtel Nicolli~r qui nous reçut alor=~ pour la réfection d'usage. En guise d'entremets, M. Pignat profita de l'occasion pour nous donner lecture de deux boutades humoristico-scolaires qui nous déridèrent singulièrement. Mais, à notre grand regret, nos deux aimables visiteurs de Sion dnrent nous fausser de bonne heure compagnie, o.::ar la diligence, qui n'attend pas, elle, nous les prenait à 2 heures déjà pour le retour. Il n'était plus quAstion de s'en retourner à pied (comme ils étaient venus une bonne pat·tie du trajet) car la pluie commençait à se mettre de la partie. AprèH le départ de nos hôtes d'un jour, les instituteurs eurent encore quelques instants devant eux pour s'égayer avant de rentrer dans leur~ pénates, et ils en profitèrent. pour faire honneur aux crtls généreusemer..t offerts par l'administration de la commune de Bagnes, à laquelle nous ne pouvons, à cette occasion, qu'exprimer aott·e reconnaissance. La gaîté, les toasts et les chants firent partie du programme de cette dermère partie de la conférence, puis on se quitta en se donnant r~ndez-vous à Ardon le 2 mai avec nos amis ùes autres districts. Bagnes, 15 avri11889. L . P.
Y.&Bii'IPÉ8
Une leçon de ponctuation. - Monsieur, dit un jour mademoiselle de la Virgule à M. du Tréma, avant de me décider à vous épouser, j'ai voulu prendre des renseignements sur volre conduite : j'ai appris alors que vous étiez en indMicatesse avec Mlle Cédille. Veuillez donc, Monsieur, renoncer au trait d'union et à touto parenthèse. M. du 7'1·éma, piqué au vif par ces paroles prononcées avec un accent ai,qu, lui dlt d'un accent grave: - Oh 1 Mad...moisellP, ne pourrais-je point savoir... 'f - Assez 1 monsieur... point d'exclamation, car je ne subirai point d'interrogation? Le pauvre Tréma, sous le coup d'unA telle apostrophe, courba la téle d'une manière d'accent circonflexe, et, tout honteux, sortit en serrant les deux points. La leçon de &tyle épistolaire. - Le Maltre. - Le grand art, c'est d'écrire comme on parle. - L'élève : Alors, MonRienr, quand on parle du nez?... La leçon d'histoire naturelle. - Le maltre : Qu'est-ce qu;une girafe? - L'élève: Un auimal à qui la nature a monté le cou.
Lectures et leçons sur l'économie domestique, la science du ménage. et les connaissances nécessaire~ à noe roattrasse de maison, par MUe Ernestine WIRTH, 3me édition, cartonné, -'80 pages. Dlvltion dft partlft et chapllrn. Ire. PARTI.. - Notiotll rr''i•inairu. t. La ramille et le foyer domestique. 2. La
l'hy~iène
fe•me de ménage. 3. De 1 esprit de ftmille. 4. De l'économie domeatique. lime PARTI•. - Organisation morale de la mllilon el qualilé1 d'une bonne minagire. f. La prévenance. 2. Les fêtes et réunion• de famille. 3. Devoir• du voisinage 4. La lecture et la bibliothèque du la mai tresse de maison. 5. Du r61e de la femme dan• l'éducations des enrants. Illme. PARTl•. - OrgCIIIÏialiOfl lltGI/rieUe el ad~~tiJtulralio" ico110m ique de la ... 1. AP,prentiasage de l'économie dome~tique. 2. Des qualit~ de la bonne ménagère. 3. De 1économie. 4. Emploi de la journée d'une mattresse de maison. 6. JnstaUation d'un ménage. 6. Distribution intérieure de la maison. 7. Cu1sine, office, boulangerie, ast,n•iles et accesaoirea de cuisine. 8. Des dome1tiqaes. 9. Blanchiseage et entretien du linge. 10. Entretien e& conservation de~ alimenll. 11. Des travaux è l'aiguille. Des provisions. 13. Manière d'ordonner un dtner. 14. De l'appren&iuage d" la cui•ine. 15. Notions élèmentai~u de cuisine. 16. La ferme et la fermière. 17. Le jardin potager. 18. Chaotl'l(e et écla~rage. 19. Recettes et connaissance• u&iles. 20. De la comptabilité. 21. Con1e1l1 -d'hygiène.
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Au prix réduit de 1 fr. 50 au lieu de 1 fr. 80 qu'il cotlte en librairie. FranchlJ!Ie de p or t. - En raison des irrégularités qui se produisent souvenL quant aux formalités requises pourjouir de l'officialité. nous croyo&s devoir rappeler quA les lettres échangées entre instituteurs, -conseils communaux, inspeclenrs scolaires ou Département, ne jouissent pas de la franchise de port si elles indiquent le raom propre du fonctionnaire ou des autorités auxquels elles s'adressent. Ainsi, ne pas écrire A M. l'Inspecteur N N., à M. P. secrétaire etc . • mais à M. l'Inspecteur scolaire du district de... Au secrétariat du Département etc., sans oublier les mots officiel, le rao• et la qualit~ de l'expéditeur.
&ux Recrues 8 0 18888. ·- C'est le titre d'un excellent petit guide pratique bien connu de nos lecteurs, et dont l13s auteurs sont MM. Perriard et Golaz, 13Xperts pédagogiques. Ce manuel, dont la 2 ... édition a paru il y a quelques mois, a été soigneusement revu et -considérablement augmenté. Voici les principales divisions de l'ouvrage : I. Lecl.,.~; II. Co•politiOI& ; Ill. A~itllmétique ; IV. De~eriplion abrlgée de la SIUIIe; VI. Aperçu ch.ronologaque ; VII. Les it&ltitt~tiOfll politique• de la Sui11e ,· VIII. Orgarai1atiot• de 1' Armée fédérale. Les morceaux de lecture, qui ne se trouvaient pas dans la p • édition donnent une idée de ce qui est généralement exigé pour cette branch~ d'examen. Quant aux sujets de co!tlpo•itiora, on a fort heureusement présenté des modèles de rédactions usu1111les que le jeune homme fera bie!l de consulter, non pas seulement en vue des examens fédéraux, ma1s encore et surtout pour ses besoins personnels. Nous en dirons au tant de l'arithmétique : ici les règles et les exemples bien choisis ne manquent pas. La de1criptaon abrégée de notre patrie a pareillement subi d' utiles modifications. Mais les améliorations les plus importantes sont, sans contredit, celles qui ont été apportées au ré••mé d'lailtoire sui,.e. Cette partie, souvent si aride de l'enseignement est subdivisée en une soixantaine de chapitres qui forment comme a~Lant de tableaux . - restreints il e~t vrai , - mais réussis et souvent attrayants.
Enfin, les institueions ·politiques de la Suint et l'orgcu•isation d~ l'arterminent ce précieux recueil, d'un prix fort. modique, puisqu'il ne coùte que 60 cent. Il devrait se trouver aux mains de tous les jeunes gens as~reints à ~uivre l~s Mur~ de répétition. m~e f~d~rale
ÉLÉDENT8 . D' ARITDÜTIQIJE à l'usage des écoles primaires. Ouvrage adopté Il titre obligatoire par Je Département de l'Instruction publique du Valai:'l. 1re édition cart. 1 fr. 218 pag~s (Remis~ du 10 au 15 DJo au corps ensee1gnaut et aux détaillants, suivant l'importance des commandes. CPt ouvrage 110mprend deux parties. la lt·e lhéori:pa et orcée de figures, Ici 2me pratique qui compte 2000 exercicP-s et problèmes Voici sur ce c!l.ssique (dont se ,,·ouve très bien Je corps enseignant valaisan. entr'autres appréciations, ePiles émises par dflUX inspecteurs scolaires) étran~ers au Valais, Pl dont l'éditeur de J'ouvJage avait rlemandé l'avis. ,.J'ai, dil l'un, exammé l'ounage RYec attention, et, sans en 8\ oir ar:alysé &ou1 les détails, je puis dire qu'il mér1te 1'attention des autorités sr.olaires. Il a de rllels avan&«ges ~ ur le traité de 1<', P. B. Les définitions théoriques sont plus simples et plus précises. La numération y est bien enseignée ... J'ai remarqué dans l'ouvrage d'h11ureusea Innovations, telles que: les tables des ! opérations, un tableau des l'onver$ions des poids et mesnns, des rièces de monnaies en usage en Suisse, ainsi qu'un grand· nomhre de problèmes géométriques sur les surfaces et les volumes, etc. D'autre part, on a éliminé du mnnuel, nvec raison à mon avis, toul ce qui ne rentre pas dans le programmu primaire. Les prol>lèmes sont variés, en nombre suffisant, et réellement pratiques. L'ouvrage a en outre Je mérite du bon marché, la reliure esl d'un bon goQt et l'impression plalt par ses jolis caractères." Voici maintenant l'autre jugement qui concorde avec celui ci-haul. ,Aux hommes d'école très nombreux qui reproc.haient aux cahier» Ziihringer l'absence complète de théorie , l'ouvrage offre un exposé théor1quo clair, sobre el suffisamment complet, et rt!" lisant en bonne partie, par lo ~ ho ix d•s problèmes, le désir de ceux qui réclamaient un plus grand nombre de données relatives aux matières agricoles et a us opérations juurnahèrrs du ménage champêtre. Sans entrer ici dans la discuasion de la méthode, je garde d'un examen attentif du manuel fa con''tction sincère qu'il renferme un excellent cours d'arithmétique. J'apprécie surtout le grnnd nombre el la progrt'Ssion bien graduèe des problèmes." L'ounage a égn lemeot été ac.cutilli nec fneur dans di \'erses écoles d'autres cantons Les SOI.UTIONS RAISONNEES de l'ouvrage codten& 1 fr. 50. · Pour prévenir l~>s abus qui pourraient i!tre faits du livre du r~taitre, l'éditeur restreindra· ln ' 'ente dt>s Solutions au Corps enseignant et li raison d'une exemplnire seulement par personne. On ne pourra se les procurer que chez lui, attendu qu'il n'en sera pas remis· aux ltbraires ou détaillants.
L es acquéretirs des Solulion• sont bion priés de nous signaler les erreurs que pourrait contenir l'onvrnge, afin que nous puissions if's corriger dan:,; les exeu1plaires •·estants, auxquels, au besoin, sera intercalée une liste d'errata. Si les coquilles sonl trèl> rarPs, comme nous l'espérons, elles seront redressées à la plume. On conçoit sans peine qu'un livre bourré de chiffres et d'une exécution typographique longue et difficile puisse, en première édition surtout, contenir quelques fnutes . ENCRE no1re excellente. ENCRE violeLte. POUDRE pour encre violette. HECTOGRAHE complet, avec encrP, 5 fr. MASSE heclograph1que, à 2 fr. 50 le kg.
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VIII'"• ANNÉE
SION
50 J 2
Juin 1889
L'Ecole primaire REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA
SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION L'ÉCOLE PRIMAIRE paratt chaque quinzaine, de Novembre à Avril inclusivement, en livraisons de 16 pages. Prix d'abonnement pour la 8ui811e, 2 J"r. 50. Union postale 3 Cr. -'anooees, pri:t 20 cer~l. la ligne o" son espace. Tout ouvrage dont l'Ecole primai!·e recevra d.~ux exe~plaires aura droit à une annone!' ou à un compte-rendu, s 11 Y a lieu.
SOMMAIRE: Réunion de la SociéV Valaisanne d'Education, à Ardon, le 2 Notions de civilité et de politesse. - Jlémorial d'un Instituteur. - De la réduction des Conférences. - Partie pratique. - Variétés. - Table des matières. - Olmrvations. ~lai t889. -
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Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT, secrétaire au Département de l'Instruction publique, à Sion.
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